Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Feeds
4737 items (0 unread) in 101 feeds
-
Décryptagéo, l'information géographique
-
Revue Internationale de Géomatique
-
SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique
-
Imagerie Géospatiale
-
Geospatial made in France
-
GéoTrouveTout
-
Humblogue
-
le blog decigeo
-
Articque - Les Sytèmes d'Analyse Géographique, la cartographie, le géomarketing et la géostatistique
-
GeoConcept
-
arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
-
arcOpole - Actualité du Programme
-
Géoclip, le générateur d'observatoire cartographique
-
Le blog de Geomatys
-
Camptocamp
-
Blog GEOCONCEPT FR
-
Cartographie – Icem7
-
Monde géonumérique
-
GeoInWeb
-
Le monde de la Géomatique et des SIG ... tel que je le vois
-
Géographie 2.0
-
BloGoMaps - google maps france
-
GeoRezo.net - Géoblogs
-
Geotribu
-
Benjamin Chartier
-
neogeo
-
OpenSource, Geospatial et Web ?.0
-
Faire joujou avec son GPS
-
Géomatique et Topographie
-
HelioMap
-
La chronique de la parallaxe
-
Remote In Every Sense
-
UrbaLine
-
GEMTICE
-
Serial Mapper
-
SIG-o-Matic
-
Librairie La GéoGraphie • Actualité internationale
-
Les Cafés géographiques
-
Une carte du monde.
-
Les blogs du Diplo - Visions cartographiques
-
Oslandia
-
Inventis Géomarketing
-
Blogue de la géomatique du MSP
-
Blog technique de Nicolas Boonaert
-
WebMapping
-
A GeoSpatial World
-
Cartes et Cartographie / Maps and Mapping
-
Sample Digital Orthophoto Images
-
RSS Libre@vous
-
Blog d'Intelli3
-
Audissey
-
GeoReader's Digest
-
Michael TRANCHANT
-
Le blog d'Henri Pornon
-
Data and GIS tips
-
Geo By The Cloud
-
123 Opendata
-
ReLucBlog
-
L'Atelier de Cartographie
-
AdrienVH.fr, le blog » Cartographie
-
Cartes et figures du monde
-
Baptiste Coulmont » cartographie
-
l'aménagerie » SIG
-
geomarketing.ca
-
Libertic
-
My Geomatic
-
OpenStreetMap France
-
Sigea : actualités
-
Géosource
-
www.touraineverte.com
-
archeomatic
-
Geographica » Cartographica
-
Tutoriels et formations gratuits des logiciels SIG ArcGIS, MapInfo, ArcView GIS etc.
-
simon mercier
-
GIS-blog.fr
-
Séries temporelles
-
Le blog d'Alexandre Cazaux
-
Veille cartographie
-
TempoGéo
-
Chroniques Cartographiques
-
Carnet (neo)cartographique
-
GEOMATIQUE
-
Geomatick
-
Planet Geospatial - http://planetgs.com
-
Google Maps Mania
-
All Points Blog
-
Directions Media - Podcasts
-
Navx
-
James Fee GIS Blog
-
OGC News Feed
Cartes et figures du monde
-
18:34
« Cartes et révolution », conférences 2020-2021 de George Tolias, EPHE
sur Cartes et figures du mondeLe séminaire « Représentation de l’espace : Moyen Âge – Époque moderne » animé par George Tolias, directeur d’Études à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes (EPHE), sera dédié cette année à la cartographie de la Grèce insurgée et à la création de l’Etat grec moderne, dont on célèbre le bicentenaire (1821-2021).
Alexandros Mavrocordatos, chef du
gouvernement révolutionnaire, aux murs
de Missolonghi (tenant une carte à la
main).
Peter von Hess, Griechenlands
Befreiung … in XXXIX Bildern, Munich,
1834Le séminaire aura lieu par visioconférence un jeudi sur deux, à partir du 19 novembre 2020, entre 11h00 et 14h00, heure de Paris, sur la plateforme GoToMeeting de l’EPHE.
Programme complet :
Cartes-et-Revolution-Programme-TéléchargerModalités d’accès :
Participez au séminaire depuis votre ordinateur, tablette ou smartphone :
https://global.gotomeeting.com/join/205374101Vous pouvez aussi appeler à l’aide de votre téléphone.
États-Unis: +1 (571) 317-3129Code d’accès: 205-374-101
Nº de téléphone supplémentaires:
France: +33 170 950 594
Grèce: +30 21 0 300 2583Rejoignez la réunion depuis une salle ou un système de vidéoconférence.
Composez ou tapez : 67.217.95.2 ou inroomlink.goto.com
ID réunion: 205 374 101
Ou appelez directement: 205374101@67.217.95.2 ou 67.217.95.2##205374101Vous n’utilisez pas encore GoToMeeting ? Téléchargez l’application dès
maintenant et soyez prêt pour votre première réunion
[https:] -
18:09
La BnF et vous : enquête sur les utilisateurs de la Bibliothèque nationale de France
sur Cartes et figures du mondeLa BnF, partenaire de ce blog, conduit régulièrement des études sur ses publics sur site ou à distance, afin de mieux comprendre l’usage de ses services et les faire ainsi évoluer. Pour l’automne 2020 est reconduite la « grande » enquête par questionnaire qui vise à cartographier l’ensemble des usagers de la BnF, des férus de Gallica aux visiteurs des lieux, des fans de ses réseaux sociaux aux chercheurs spécialisés de ses collections.
En indiquant comment vous connaissez la BnF et ses services mais aussi ce que vous faites sur ses sites internes ou avec ses ressources, vous contribuerez à développer des nouveaux services.
Merci de prendre 15 à 30 minutes pour répondre à l’enquête :
et retrouvez les résultats début 2021 sur le site internet de la BnF, rubrique « mieux connaître les publics ».
-
18:27
Journée d’études « Du jardin vers le monde et du monde au jardin », Muséum national d’histoire naturelle, 4 décembre 2020
sur Cartes et figures du mondeREPORT à une date encore indéterminée en raison de la crise sanitaire
Journée d’étude organisée par le Comité Français de Cartographie (commission ‘histoire’) et la Direction des bibliothèques du Muséum national d’Histoire Naturelle
Vendredi 4 décembre 2020
Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, Muséum national d’histoire naturelle (36 rue Geoffroy Saint-Hilaire 75005 Paris)
En raison de la crise sanitaire, inscription préalable obligatoire (places disponibles limitées) à l’adresse suivante: https://www.eventbrite.fr/e/billets-du-jardin-vers-le-monde-et-du-monde-au-jardin-122430622287
Frédéric Scalberge, Jardin du Roy pour la culture des plantes médicinales, 1636. Muséum national d’histoire naturelle, OA 912 (détail)
Présentation
Les jardins naturalistes, botaniques et zoologiques, partagent avec la cartographie la volonté de décrire le monde de manière à la fois exhaustive et ordonnée. Les échelles, les matériaux, les apparences de la représentation sont certes différents. Mais il s’agit bien, dans la carte comme dans le jardin, d’élaborer une image du monde qui puisse être lisible par tout un chacun. Cartes et jardins font partie de ce grand effort scientifique qui consiste à faire voir et faire comprendre le monde et ses espaces, naturels et humains.
La journée d’études organisée conjointement par la Commission « Histoire » du Comité Français de Cartographie et la Direction des bibliothèques du Muséum national d’Histoire Naturelle se propose d’explorer les rapports qui se sont noués entre la cartographie et le jardin, notamment au Jardin des Plantes, du point de vue de l’acquisition, de l’organisation, de la représentation et de la diffusion des connaissances naturelles.
PROGRAMME DETAILLE : Programme-JE-Jardins_4dec2020-finalTélécharger -
16:04
« La France vue d’ailleurs », un cycle de conférences à la Bibliothèque nationale de France, automne 2020
sur Cartes et figures du mondeFaire parler le hors-champ
À l’heure où le passé colonial fait une irruption violente dans l’actualité et où le socle de la mémoire collective est ébranlé par des statues qu’on déboulonne, comment la cartographie, l’histoire de la colonisation et la généalogie des savoirs concourent-elles à éclairer l’objet « France » ? Un nouveau cycle de conférences explore ce questionnement.
Cycle de conférences conçu et animé par CRISTINA ION, conservatrice au département des Cartes et plans de la Bibliothèque Nationale de France
BnF, site François-Mitterrand, salle 70, les jeudi 24 septembre, 14 octobre et 24 novembre 2020, 18h30-20h. Entrée libre sur réservation préalable en raison de la crise sanitaire (voir site institutionnel de la BnF [https:]
Atlas national illustré – frontispice. E. Combette éditeur, 1845
Toute démarche critique est un exercice de décentrement : accorder son intérêt à autre chose que soi permet précisément de sortir de soi. C’est un tel exercice qui est proposé ici. Son ambition est de de faire un détour par des points de vue extérieurs, culturellement et géographiquement autres, pour mettre au jour les opérations intellectuelles et les constructions imaginaires qui ont contribué à asseoir un récit autocentré et univoque sur la France. Ainsi, plutôt que de convoquer une altérité souvent essentialisée et fantasmée, ce cycle de conférences entend débusquer le hors-champ qui reste dans l’angle mort des approches de la France, de son histoire, de ses traditions savantes et de ses pratiques patrimoniales. L’enjeu n’est donc pas tant d’opérer un retour sur soi à partir d’un « ailleurs », volontairement ou inconsciemment exotisé que nous avons nous-mêmes construit, mais de saisir cet « ailleurs » dans son historicité, ses archives, l’inscrire dans son espace.
Le projet n’est pas de réunir a priori des approches sous la bannière d’une critique de la modernité occidentale et de son étouffante hégémonie, qui supposerait, par exemple, les « études postcoloniales » comme un corps de doctrine constitué. Ce cycle tente au contraire de donner une consistance propre à cet ailleurs pour mieux entendre ce qu’il nous dit de la France. Quelle meilleure entrée en matière que la conférence de Christian Grataloup, qui propose un bilan critique de la cartographie historique de la France et de ses mythes fondateurs, et, chemin faisant, examine le rapport de la société française à son passé ? Suivront deux autres conférences qui mettront l’accent, pour l’une, sur les débuts de l’occupation coloniale de l’Afrique de l’Ouest vus par les peuples colonisés (Camille Lefebvre), et pour l’autre, sur l’élaboration de l’orientalisme savant à travers une circulation complexe des savoirs entre l’Europe et la partie du monde qu’elle désignait comme l’« Orient » (Pascale Rabault-Feuerhahn).
24 septembre – Christian Grataloup, « L’histoire de France en atlas : mémoires, mondialités, roman national »
14 octobre – Camille Lefebvre, « Quand les Français n’étaient pas forts. Récits sahéliens des débuts de l’occupation coloniale »
24 novembre – Pascale Rabault-Feuerhahn, « L’orientalisme au prisme des transferts culturels »
-
18:35
Disparition de Monique Pelletier (1934-2020)
sur Cartes et figures du mondeBrève nécrologie de Monique Pelletier (9 septembre 1934 – 21 janvier 2020)Monique Pelletier (1934-2020)
Nous avons appris avec tristesse le décès de Monique Pelletier, qui a dirigé le département des Cartes et plans de 1976 à 1999. Nous regrettons aujourd’hui une grande figure de la bibliothèque et une collègue passionnée par tous les aspects de notre métier.
Ayant obtenu le diplôme d’archiviste paléographe à l’École des Chartes en 1960, Monique Pelletier consacra l’ensemble de sa carrière à la Bibliothèque nationale. Après 17 ans passés au département des Entrées où elle œuvra notamment à la réalisation de nouveau Catalogue général (1960-1970), l’exposition « Baudelaire » et participa à la définition des normes de description bibliographique ISBD, Monique Pelletier fut nommée au département des Cartes et plans, qu’elle dirigea pendant 22 ans.
Son rôle au sein de ce département, son implication forte dans les instances nationales (Comité français de cartographie, Comité des travaux historiques et scientifiques dont elle présida la section Géographie, 1977) et internationales (IFLA, LIBER, revue Imago Mundi, Association cartographique internationale), tout comme sa curiosité insatiable et son goût profond pour la recherche en histoire de la cartographie – qui ne se sont pas démentis après sa retraite – ont laissé une empreinte durable au sein de la communauté des historiens de la cartographie et de celle des bibliothécaires et des cartothécaires.
Elle a attaché son nom notamment à l’histoire de la première carte topographique française et à celle des astronomes et cartographes Cassini, en publiant en 1990 « La carte de Cassini : l’extraordinaire aventure de la carte de France ». Un recueil de ses articles, publié au moment de son départ de la bibliothèque, donne un aperçu de l’étendue de ses travaux et de ses coups de cœur : Tours et contours de la Terre : Itinéraires d’une femme au cœur de la cartographie, 1999.
Monique Pelletier était chevalier des Palmes académiques (1978) et de la Légion d’honneur (1998).
Pour plus d’information sur ses principales publications : [https:]
We have learnt with sadness of the death of Monqiue Pelletier on 21 January 2020. She was the director of the Department of Maps and Plans in the Bibliothèque nationale in Paris from 1976 to 1999. We have lost one of the most eminent members of the Library who was devoted to our field of study and to our profession.
Having obtained her archives diploma in palaeography at the renowned Ecole des Chartes in 1960, Monique Pelletier devoted the whole of her career to the Bibliothèque nationale. After 17 years working in the Accessions Department, notably on the publication of the new general library catalogue (1960-70), on the exhibition on Baudelaire, and also on the compilation of the standards for bibliographic description (ISBD), Monique Pelletier was appointed to the Department of Maps and Plans, which she directed for 22 years.
She was not only at the core of the department, but had a strong involvement in national life, via the Comité francais de cartographie (trsl. French Committee on Cartography), Comité des travaux historiques et scientifiques (trsl. Committee on historical and scientific works) of which she became the president of the section on Geography in 1977. Internationally she was also very well known for her roles in IFLA, LIBER, as a director of the journal Imago Mundi, and the Association cartographique international (trsl. International Cartographic Association). Her infinite curiosity and her profound love for research in the history of cartography, which did not diminish when she retired, has left an indelible imprint on the community of historians of cartography and in the memories of map librarians, archivists, curators and librarians.
In particular she is remembered for her notable contribution to the history of the first topographic map of France and of the work of the Cassini family of cartographers and astronomers in her publication of 1990 ‘’La carte de Cassini: l’extraordinaire aventure de la carte de France’’. A collection of her articles published at the time of her retirement gives a good account of her extensive researches and of the interests close to her heart: ‘’Monique Pelletier, Tours et contours de la terre: Itinéraires d’une femme au coeur de la cartographie, 1999.
Monique Pelletier was appointed chevalier des Palmes académiques (1978) and also chevalier of the Légion d’honneur (1998).
-
19:39
Archives du Laboratoire de cartographie de l’EPHE/EHESS aux Archives nationales – un instrument de recherche en ligne
sur Cartes et figures du mondeUn instrument de recherche donne accès aux archives du Laboratoire de cartographie de l’École pratique des Hautes études, conservées aux Archives nationales (France, Pierrefitte). Accès direct : Guide Bertin AN« La forêt en 1950 » par Jacques Bertin
Le Laboratoire de cartographie de l’École pratique des hautes études est fondé au sein de la VIe section en 1954 par Jacques Bertin (1918-2010), diplômé de l’École de cartographie de l’Université de Paris et membre du Centre national de la recherche scientifique depuis 1952. Il reste au sein de l’École des hautes études en sciences sociales, transformation de la VIe section, quand celle-ci s’autonomise en 1975.
J. Bertin le dirige jusqu’en 1985 et y mène, jusqu’aux années 1970, des recherches innovantes et durablement marquantes en visualisation graphique des données, dont témoignent l’invention des « matrices ordonnables » et la publication de La sémiologie graphique. Les diagrammes, les réseaux, les cartes (Paris et La Haye, Mouton et Gauthier-Villars, 1967). Par la suite, cependant, le Laboratoire ne prend pas assez résolument le tournant de l’informatique et il finit par disparaître au cours des années 1990, ses membres étant progressivement rattachés soit au service des éditions de l’EHESS, soit à des centres de l’École.
Membres du Laboratoire de cartographie la VIe section de l’Ecole pratique des hautes-études autour de Jacques Bertin (avec la pipe) en 1964
Les archives du Laboratoire, versées aux Archives nationales en 2001 et 2015, permettent de suivre finement son fonctionnement interne, à travers le rôle de ses 26 collaborateurs (rédacteurs, cartographes, dessinateurs, photographes, secrétaires, comptables). Elles reflètent aussi ses trois fonctions : « laboratoire de service », fournissant cartes et graphiques aux chercheurs de l’École et au-delà ; pôle de recherche en visualisation graphique ; lieu d’enseignement autour de ce domaine spécifique.
Très riches par leur contenu où apparaissent les grands noms des sciences sociales et humaines de la seconde moitié du XXe siècle et où transparaissent toutes les recherches intellectuelles et pratiques menées ou mises en œuvre pour la confection des cartes et graphiques (au moment charnière qui précède le développement des SIG), ces archives restaient inaccessibles, faute d’un instrument de recherche unifié. Celui-ci est aujourd’hui disponible dans la Salle des inventaires virtuelle des Archives nationales (Guide Bertin AN).
Ce Guide, publié en 2019 par Marine Coquet, sous la direction de Cécile Fabris, rassemble, ordonne et enrichit les anciens instruments de recherche existant, correspondant aux 17 versements constituant le fonds. Si certaines parties du fonds sont encore à traiter (films, bibliothèque, photographies) et si des liens entre ses éléments épars sont à établir, ce Guide – accompagné d’une Notice Producteur sur l’histoire du Laboratoire (Labo Bertin NP) – en permet une exploration sûre et étendue. Il donne accès, notamment, à la documentation cartographique – dont de nombreuses cartes étrangères – réunie par le Laboratoire pour concevoir ses propres cartes et schémas. Ce Guide ouvre la voie aussi de la comparaison avec le fonds Bertin – archives et documentation restées aux mains de J. Bertin – arrivé par don à la Bibliothèque nationale de France en 2007.
Si le fonds des Archives nationales est ainsi ouvert aux chercheurs, on notera que la consultation des documents déposés en magasins « cartes et plans » – qui en forment la majeure partie – se fait de manière « différée », via une procédure d’extrait (extrait cartes et plans). Il est donc recommandé de faire sa demande bien à l’avance, avant de se déplacer pour consulter ce type de documents.
Présentation par Nadine Gastaldi, chargée de mission Cartes et plans, Direction des fonds, Archives nationales
-
12:43
Appel à communications : ‘Du jardin vers le monde et du monde au jardin : la cartographie et l’histoire naturelle’, date butoir : 20 mars 2020
sur Cartes et figures du mondeJournée d’études : « Du jardin vers le monde et du monde au jardin : la cartographie et l’histoire naturelle »
Date : 4 décembre 2020
Lieu : Paris, Auditorium de la Grande Galerie de l’Évolution, Muséum national d’histoire naturelle
Organisateurs : Comité Français de Cartographie (commission ‘histoire’) et Direction des bibliothèques et de la documentation du Muséum National d’Histoire NaturellePartie méridionale de l’Afrique sur les observations de François Levaillant, 1790. – Détail
Argumentaire
Les jardins naturalistes, botanique et zoologique, partagent avec la cartographie la volonté de décrire le monde de manière à la fois exhaustive et ordonnée. Les échelles, les matériaux, les apparences de la représentation sont certes différents. Mais il s’agit bien, dans la carte comme dans le jardin, d’élaborer une image du monde qui puisse être lisible par tout un chacun. Cartes et jardins font partie de ce grand effort scientifique qui consiste à faire voir et faire comprendre le monde et ses espaces, naturels et humains.
La journée d’études organisée conjointement par la Commission « Histoire » du Comité Français de Cartographie et la Bibliothèque du Muséum National d’Histoire Naturelle se propose d’explorer les rapports qui se sont noués entre la cartographie et le jardin, notamment au Jardin des Plantes, du point de vue de l’acquisition, de l’organisation, de la représentation et de la diffusion des connaissances naturelles. La période étudiée pourra remonter aux origines médiévales de l’activité de collecte et de description du monde naturel, mais on insistera surtout sur les périodes modernes et contemporaines liées à l’institution du Jardin des Plantes et à son fonctionnement jusqu’à nos jours.
Deux directions sont à envisager : celle qui conduit du jardin vers le monde ; celle qui ramène, pour ainsi dire, le monde vers et dans le jardin.
La cartographie est engagée à des titres et sous des formes multiples dans les opérations de description et de représentation des mondes naturels et humains. De la géologie à l’ethnographie, de la botanique à la zoologie : c’est l’ensemble du champ d’investigation ouvert aux naturalistes qui est devenu le théâtre de la mise en œuvre des opérations cartographiques.
Il s’agirait alors, dans les contributions à cette Journée d’étude, d’analyser dans un premier temps les diverses façons dont les cartes, aux côtés des archives et autres documents de terrain, ont été mobilisées dans la construction des connaissances naturalistes. Les échelles, les supports matériels, les sémiologies, les modes d’écriture, mais aussi les usages, qui peuvent parfois différer du tout au tout, feront l’objet d’un intérêt particulier. Autrement dit : à quoi servent les cartes sur le terrain naturaliste et comment sont-elles conçues, fabriquées, utilisées, à quelles fins ?
Mais on aimerait également, dans un second temps de cette Journée d’études, pour ainsi dire symétrique au premier, envisager le jardin comme une sorte de carte. Le jardin propose à ses visiteurs et usagers une représentation synthétique, et accessible, des mondes naturels dont les échantillons sont parvenus jusqu’à lui et y ont été rassemblés. Mais le jardin est d’abord un espace, lui-même projeté et fabriqué, entretenu et transformé. A quelles fins ? Sous quelles formes ? L’espace du jardin a été chargé, en quelque sorte, de la mission de faire voir le monde sous ses différentes espèces. Mais comment ses concepteurs, ainsi que les savants y travaillant, ont-ils assumé cette charge ? Autrement dit : quelle(s) carte(s) du monde naturel ont-ils élaboré et diffusé par l’intermédiaire du jardin ?
A cet égard, on accueillera de façon privilégiée les contributions qui sont reliées au Jardin des plantes, et à la documentation cartographique qui est conservée dans ses bibliothèques.Modalités pratiques
Les propositions de communication (environ 1500 signes), accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer avant le 20 mars à l’adresse suivante : catherine.hofmann@bnf.fr.
Le comité de sélection communiquera les résultats de l’appel à communication au plus tard le 30 mai 2020.
Les communications retenues auront vocation à être publiées dans un numéro de la revue du Comité français de cartographie, Cartes & Géomatique, au courant de l’année 2021.
Texte de l’appel : JE CFC – MNHN 2020 – appel à communications
-
12:50
Un manuscrit havrais de navigation du XVIIIe siècle acquis par la bibliothèque municipale du Havre
sur Cartes et figures du mondeJean-Baptiste Le Grip, Cayez de navigation, 1762. Le Havre, Bibliothèque municipale
Depuis 2019, la bibliothèque municipale du Havre conserve dans ses réserves un nouveau trésor, qui n’est pas sans rapport avec la cartographie : le manuscrit de navigation du marin havrais Jean-Baptiste Le Grip (1762). Ce grand et épais in-folio de plus de 30 cm, relié en veau retourné (suède), est composé de 358 pages couvertes d’une écriture serrée à l’encre brune, enrichies de 140 illustrations (dont 7 planches dépliantes), 6 volvelles (disques mobiles en papier pivotant les uns sur les autres destinés à simplifier les calculs d’événements cycliques) et d’une vue de navire de guerre. Les dernières pages sont consacrées à l’art de dresser une carte.
Parmi les axes d’acquisition de la bibliothèque municipale, l’histoire du port du Havre et de la navigation occupe une place majeure, compte-tenu de l’importance qu’occupe la mer dans l’histoire de la ville. L’école royale d’hydrographie du Havre, fondée en 1666, devient rapidement la plus importante de France. Elle forme pilotes et capitaines, voit enseigner dans ses murs les plus grands professeurs d’hydrographie, comme Pierre Bouguer (1698-1758), dont le Nouveau traité de navigation fait référence tout au long du XVIIIe siècle. On y apprenait à naviguer, et donc, entre autres, à savoir utiliser les cartes, mais aussi les construire.
Or le fonds de la bibliothèque du Havre relatif à son histoire navale n’est pas aussi riche que pourrait le laisser penser son statut de bibliothèque de ville portuaire. Les collections des armateurs sont dispersées au gré des infortunes commerciales, les ouvrages d’hydrographie havraise anciens et précieux, comme les Premières œuvres (1583) de Jacques de Vaulx, enrichis d’instruments nautiques animés en vélin ou l’atlas splendidement enluminé de 56 cartes, la Cosmographie universelle de Guillaume Le Testu (1556), sont conservés à la Bibliothèque nationale de France. L’entrée dans les collections du fonds patrimonial d’un manuscrit d’hydrographie havrais de 1762 constitue dès lors un événement.
Ce Cayez de navigation était connu indirectement, par une description donnée en 1920, par Albert Anthiaume, un spécialiste de l’histoire nautique, dans son ouvrage Évolution et enseignement de la science nautique. Le document était alors en mains privées. En 1930, il passe en vente publique, puis sa trace est perdue, jusqu’à sa mise en vente chez un libraire hollandais en 2019.
Jean-Baptiste Le Grip est né en 1734 à Pretreville près de Lisieux, mais signe son manuscrit « Jean-Baptiste Le Grip du Havre de Grâce ». Probablement fils de tisserand, le marin étudie à l’école d’hydrographie du Havre auprès de Jean-Louis Cléron père. En 1762, alors que la Guerre de Sept ans, qui oppose la France à l’archiduché d’Autriche, au royaume de Prusse et au royaume de Grande-Bretagne, fait rage, le navire de Le Grip est pris et celui-ci est fait prisonnier. Le royaume de Grande-Bretagne a pour stratégie de capturer le maximum de marins pour affaiblir la marine française, qui compte un nombre limité d’hommes expérimentés en mer.
Le Grip est alors retenu au château de Sissinghurst, situé dans le comté du Kent. S’il s’agit aujourd’hui d’une demeure magnifique entourée d’un jardin réputé, c’est au XVIIIe siècle une terrible prison : les captifs vivent pendant des mois dans des cellules puantes, sales, sans air, manquant de vivres et d’eau potable.
A cette date, Le Grip n’est pas encore pilote ou capitaine, mais doit déjà faire partie des officiers du vaisseau. Il bénéficie manifestement de conditions de détention plus favorable que celles du marin ordinaire : ses geôliers lui ont fourni du papier, de l’encre, sans doute une table et une chaise, peut-être contre services.
Concernant le contenu du Cayez, il est très vraisemblablement rédigé à partir des leçons dispensés par Jean-Louis Cléron, capitaine au long cours expérimenté, devenu « maistre de navigation au port du Havre» (c’est-à-dire professeur à l’école d’hydrographie) de 1753 à 1772, soit. Il est probable que les aspirants pilotes emportaient à bord leurs notes de cours.
Peu après sa captivité, le Grip est reçu pilote à l’amirauté du Havre le 27 avril 1764. On peut formuler l’hypothèse, qui reste à confirmer, que produire ce mémoire, sans doute agrémenté de trouvailles personnelles, était un atout pour obtenir le grade de pilote. A ce titre, une étude comparative des manuscrits de navigation normands produits dans des circonstances similaires (deux autres sont connus) sera menée.
Après sa nomination, Le Grip embarque quasiment tous les ans au long cours jusque 1791, où il renonce à la navigation. Il a, en 27 ans, principalement navigué vers des colonies françaises, effectuant 1 voyage pour Cayenne, 8 voyages en Martinique, 4 voyages à Saint-Domingue et 1 voyage à Sao Tome. En pleine traite négrière, le rôle direct ou indirect de Le Grip dans ce commerce devra impérativement faire l’objet d’un examen, d’autant que Jean-Baptiste Le Grip, à la fin de sa carrière, a signé en tant que capitaine, une adresse contre l’abolition de l’esclavage.
-
18:23
Conference : “Medieval and Early Modern Large-scale Cartography in Europe”, 15-16 october 2019, Paris-Orléans
sur Cartes et figures du mondeColloque international « La cartographie à grande échelle en Europe au Moyen Âge et à la Renaissance : formes, acteurs, pratiques », 15-16 octobre 2019, Paris-Orléans
Le colloque est organisé à l’occasion de l’exposition « Quand les artistes dessinaient les cartes. Vues et figures de l’espace français, Moyen Âge et Renaissance », Musée des Archives Nationales, Hôtel Soubise (Paris 3e arr.), 25 septembre 2019-6 janvier 2020. Il portera sur l’émergence, les formes et les fonctions des cartes à grande échelle (ou cartes locales et régionales) au Moyen Âge et à la Renaissance.
Conference : « Medieval and Early Modern Large-scale Cartography in Europe », 15-16 october 2019, Paris-Orléans
The colloquium will be held in conjunction with the exhibition entitled “Quand les artistes dessinaient les cartes” at the National Archives in Paris (25 september 2019-6 january 2020). It will focus on the emergence, forms, and functions of large-scale cartography in Europe during the Middle Ages and the beginning of the Early Modern period.
Programme du colloque
[www.archives-nationales.culture.gouv.fr]
Exposition
[www.archives-nationales.culture.gouv.fr]
Dossier de presse
-
18:11
Coronelli Society – Symposium à Zurich, 2-5 octobre 2019
sur Cartes et figures du mondeL’international Coronelli Society organise son 14e symposium à Zurich du 2 au 5 octobre 2019.
Vous trouverez ci-joint le programme et le bulletin d’inscription : Programme Zurich, 2-5 octobre 2019
Voir aussi le site de la Coronelli Society : [www.coronelli.org]
-
17:40
Symposium “Globes et sphères, 2000 ans d’histoire”, Bibliothèque nationale de France, 7 juin 2019
sur Cartes et figures du mondeDans le cadre de l’exposition « Le Monde en sphères » et avec le soutien du Comité français de Cartographie, la BnF organise le 7 juin 2019 un symposium qui porte sur les objets qui sont au coeur de l’exposition : les globes et sphères armillaires, instruments scientifiques et oeuvres d’art marqués par une histoire pluriséculaire.
L’histoire de ces objets, qui ont incarné pendant plus de 2 000 ans le modèle sphérique de l’univers, peut être abordée sous de nombreux aspects: conception et production matérielle, cartographie terrestre ou céleste, diffusion et usages, symbolique et représentation dans les arts.
La journée d’étude se propose de porter un regard diachronique sur ce patrimoine trop souvent méconnu.
Programme de la journée en fichier pdf Télécharger PROGRAMME9h00 Accueil
9h15 Ouverture par Eve Netchine, directrice du département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France et Catherine Hofmann, co-commissaire de l’exposition, conservatrice en chef au département des Cartes et plans de la BnF
Première session : Les globes célestes entre Orient et en Occident (Antiquité et Moyen Âge)
Président de session : François Nawrocki, co-commissaire de l’exposition, directeur-adjoint de la bibliothèque Sainte-Geneviève
- 9h45 James Evans, historien de l’astronomie, University of Puget Sound (USA)
Globes et cadrans solaires : avec une attention particulière à une statuette d’Atlas portant une sphère creuse trouvée à Tor Paterno (Latium)
- 10h15 Elly Dekker, historienne des modèles et instruments astronomiques
The celestial globe of Gerbert of Aurillac: its place in the history of celestial cartography
10h45 pause
- 11h00 Taha Yasin Arslan, chercheur à l’université Medeniyet, département d’Histoire des sciences (Istanbul)
Seizing the Heavens: Making Celestial Globes
- 11h30 Anna Caiozzo, professeur d’histoire médiévale, Université Bordeaux Montaigne
L’imaginaire de la sphère dans la culture visuelle du monde musulman médiéval
————-
Deuxième session : Le triomphe du globe terrestre (XVI- XXe siècle)
Présidente de session : Hélène Richard, conservateur général honoraire des bibliothèques
- 14h00 François Nawrocki
L’Amérasie du Globe doré : invention et déconstruction d’un continent (1526-1538)
- 14h30 Anthony Turner, historien des sciences
Globes et horloges : prolégomènes à une analyse historique
- 15h00 Martin Vailly, doctorant en histoire, European University Institute – EHESS
La sphère et son manuel : les globes terrestres en tension entre théories et matérialité (1660-1715)
- 15h30 pause
- 15h45 Catherine Hofmann et Eve Netchine
Le globe du Dauphin (1789) : archaïsmes et modernité d’un objet gigogne
- 16h15 Jan Mokre, directeur du département des Cartes et du musée des Globes, Österreichische Nationalbibliothek
The development of new types of terrestrial globes in the 19th and early 20thcenturies
- 17h – 19h Visite de l’exposition par groupes de 15 personnes (sur inscription préalable le jour même)
Informations pratiques
- Mardi 7 juin 2019, 9 h – 18 h
- Entrée gratuite
- Bibliothèque nationale de France
- Adresse et transports – site François-Mitterrand
Plan d’accès au site François-Mitterrand [fichier .pdf – 62 Ko – 29/10/15 – 1 p.]
-
12:41
Exposition “Le Monde en sphères” à la Bibliothèque nationale de France, 16 avril-21 juillet 2019
sur Cartes et figures du mondeLe globe est un objet familier, profondément ancré dans l’imaginaire de chacun. Un objet d’art et de savoir qui a incarné au fil des siècles la vision sphérique du monde. Comment appréhender aujourd’hui l’univers tel qu’il était connu et imaginé avant Copernic, avant Newton, avant les révolutions scientifiques et la conquête spatiale ? Initialement présentée au Louvre Abu Dhabi, l’exposition conçue par la BnF retrace 2500 ans d’une histoire des sciences et des représentations du ciel et de la Terre. De l’Antiquité à nos jours, de la conception d’un monde sphérique clos centré sur la Terre à celle d’un univers infini en perpétuelle évolution, elle tisse les fils qui relient la quête de savoir à la science et à l’imaginaire d’aujourd’hui.
Près de 200 œuvres remarquables composent un parcours qui place en son cœur ces objets fascinants que sont les sphères armillaires, les globes terrestres et célestes. Une quarantaine de ces instruments, souvent uniques, sont mis en concordance avec des œuvres d’une grande diversité qui en éclairent la production, les usages ainsi que la symbolique : vestiges archéologiques, monnaies et camées, traités manuscrits ou imprimés, mappemondes, estampes et peintures, œuvres contemporaines. Des dispositifs multimédias permettent d’explorer en détail quelques-unes de ces sphères et de pénétrer les mystères de leur conception et de leur fabrication.
Les pièces exposées sont issues des collections de la BnF et d’institutions prestigieuses parmi lesquelles le Musée du Louvre, le Centre Pompidou, le Centre national des Arts et Métiers ou encore le musée national des châteaux de Versailles et de Trianon.
Commissariat- Catherine Hofmann, conservatrice en chef au département des Cartes et plans, BnF
- François Nawrocki, conservateur en chef, directeur adjoint de la Bibliothèque Sainte-Geneviève
- Jean-Yves Sarazin (1969-2016), conservateur général, ancien directeur du département des Cartes et plans de la BnF
Bande annonce [https:]] de l’exposition :
Informations pratiques- Le Monde en sphères
- 16 avril au 21 juillet 2019
- Bibliothèque nationale de France, site François-Mitterrand , Galerie 2
- Du mardi au samedi 10h > 19h, dimanche 13h > 19h, fermeture les lundis et jours fériés
- Tarif plein : 9 euros (billet couplé 2 expositions : 11 euros)
- Tarif réduit : 7 euros (billet couplé 2 expositions : 9 euros)
- Gratuit avec le Pass BnF lecture/culture et le Pass Recherche illimité
- Réservations FNAC au 0892 684 694 (0,34 euros TTC/min) et sur www.fnac.com
- Le Monde en sphères, Catalogue de l’exposition, Editions de la BnF, 272 pages, 170 illustrations environ, 45 euros (ISBN/EAN : 978-2-7177-2798-2 / 9782717727982)
- Le Monde en sphères, Album de l’exposition, Editions de la BnF, 48 pages, 40 illustrations, 14,90 E.
-
17:01
Parution : Les Atlas militaires manuscrits (17-18e siècles)
sur Cartes et figures du mondeEmilie d’Orgeix et Isabelle Warmoes, Atlas militaires manuscrits (XVIIe-XVIIIe siècles). Villes et territoires des ingénieurs du roi, Paris, BnF Editions / Ministère des Armées, décembre 2017, 384 p.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les ingénieurs militaires façonnent patiemment au plus près du terrain leur conception de l’atlas manuscrit. S’il se conçoit toujours sous la forme d’un recueil relié de cartes et plans, l’atlas militaire adopte des formes infiniment diverses, allant du simple « ramas » de documents utiles à l’exercice de la profession, à la visite de places commandée par l’administration militaire, jusqu’au somptueux ouvrage présenté à un riche protecteur. Dessinés à la plume et le plus souvent rehaussés de lavis, ces recueils, conçus à des fins stratégiques, dressent le portrait inédit et toujours confondant de précision de provinces, païs, villes fortifiées et ouvrages militaires, tour à tour défendus ou convoités par l’Etat monarchique, depuis le règne d’Henri IV jusqu’à la fin du règne de Louis XV.
Cet ouvrage abondamment illustré, qui réunit une étude historique et un catalogue raisonné, complété d’index de lieux et d’auteurs, présente pour la première fois, planche par planche, l’un des gisements cartographiques d’Ancien Régime les plus exceptionnels qui soient conservés dans les fonds d’Île-de-France. Cette promenade cartographique à travers les 10 000 planches contenues dans les 178 atlas inventoriés, constitue un instrument de recherche inestimable pour l’histoire de la cartographie, des villes, de l’architecture et des paysages des « territoires des Bourbons », mais aussi des Etats européens et levantins.
Diffusion BNF : [editions.bnf.fr]
Atlas militaires – extraitsTélécharger