Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Feeds
10384 items (3 unread) in 53 feeds
-
Décryptagéo, l'information géographique
-
Cybergeo
-
Revue Internationale de Géomatique (RIG)
-
SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique
-
Mappemonde
-
Imagerie Géospatiale
-
Toute l’actualité des Geoservices de l'IGN
-
arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
-
arcOpole - Actualités du Programme
-
Géoclip, le générateur d'observatoires cartographiques
-
Blog GEOCONCEPT FR

-
Géoblogs (GeoRezo.net)
-
Geotribu (1 unread)
-
Les cafés géographiques
-
UrbaLine (le blog d'Aline sur l'urba, la géomatique, et l'habitat)
-
Séries temporelles (CESBIO)
-
Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)
-
Cartes et figures du monde
-
SIGEA: actualités des SIG pour l'enseignement agricole
-
Data and GIS tips
-
Neogeo Technologies
-
ReLucBlog
-
L'Atelier de Cartographie
-
My Geomatic
-
archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)
-
Cartographies numériques (2 unread)
-
Veille cartographie
-
Makina Corpus
-
Oslandia
-
Camptocamp
-
Carnet (neo)cartographique
-
Le blog de Geomatys
-
GEOMATIQUE
-
Geomatick
-
CartONG (actualités)
Dans la presse
-
9:07
Laval Agglomération : le SIG en circuit court
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueBasée sur une dynamique SIG déjà ancienne à la ville de Laval, l’équipe SIG de l’agglomération a pris son essor en 2015. Elle utilise la gamme ArcGIS de manière très large, dans un souci permanent d’optimisation et d’efficacité.Située dans le département de la Mayenne et la région Pays de la Loire, Laval Agglomération, regroupe plus de 110.000 habitants et 34 communes aux profils divers. Certaines sont pleinement intégrées à l'unité urbaine de Laval, d’autres restent plutôt rurales. Rien de péjoratif dans ce caractère partagé avec la majeure partie du territoire de la Mayenne. La ruralité n’interdit pas de se montrer innovant et de rentrer en tête de peloton dans la transition numérique, avec 100% des foyers du département éligibles à la fibre dès 2022. D’ailleurs depuis près de 20 ans, Laval a fait le pari du développement des technologies immersives et revendique même le titre de «?Capitale de la réalité Virtuelle?». Aujourd'hui, c'est un écosystème complet qui s'est développé et offre à Laval Agglomération une visibilité à l'international à travers le salon Laval Virtual. Une dynamique qui propulse la collectivité au sein des réseaux thématiques de la «?French Tech?». Si l’on ajoute une couverture orthophotographique à 5cm disponible sur tout le département et des groupes de travail particulièrement dynamiques autour du réseau GeoMayenne, de nombreux ingrédients sont présents pour permettre aux nouvelles technologies et au SIG en particulier de se développer et apporter des services à l’ensemble des usagers potentiels.
Retrouvez la suite de cette enquête de Michel Bernard dans le magazine SIGMAG N°36
-
10:05
Des données des satellites face à l'urgence
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueÀ la suite des séismes qui ont frappé, en février, la Syrie et la Turquie, la priorité était à l’aide aux populations. Pour agir au plus vite et plus efficacement, la Charte internationale Espace et catastrophes majeures a été demandé par l’autorité turque de gestion des catastrophes et urgences, l’AFAD et les Nations unies pour la Syrie. Cette convention a été initiée par le CNES et l’ESA en 1999. Elle mobilise 17 agences spatiales pouvant fournir gratuitement et le plus rapidement possible des images satellites sur une zone touchée par une catastrophe. Par exemple, la France a fourni des données des satellites Spot Pléiades et Pléiades Neo. Les données radars ont pu fixer en images les glissements de terrain et les changements d’altitude, même s’ils étaient infimes. Les images satellites ont aussi permis de cartographier l’état des routes, des ponts, des bâtiments et les flux de populations au service des aides humanitaires. Depuis 2000, la charte a été activée 797 fois dans plus de 154 pays.
+ d'infos :
charte.cnes.fr
-
8:30
“Diverse Ormeau, shared Ormeau”. Lutte pour l’appropriation symbolique d’un quartier en cours de gentrification en Irlande du Nord
sur CybergeoL’article retrace une lutte pour l’appropriation symbolique d’un quartier en cours de gentrification à Belfast. Cette lutte se cristallise autour de la présence de drapeaux unionistes, symboles du maintien de l’Irlande du Nord dans le Royaume-Uni. Depuis le milieu des années 2010, un groupe de propriétaires se mobilise pour demander la suppression de ces drapeaux dans l’espace public au nom du "partage" et de la "mixité sociale". Ces mots d’ordre sont bien souvent mobilisés pour légitimer la gentrification de quartiers centraux attractifs. Toutefois, nous expliquons que la mobilisation pour la "mixité" de ces propriétaires ne se réduit pas à la seule volonté de justifier la gentrification du quartier. Leur mobilisation contre les drapeaux s’analyse à l’aune de la restructuration de rapports de classe, mais également de la restructuration de rapports ethniques. Nous montrons en effet que le groupe de propriétaires, appartenant aux classes moyennes supérieures et se déclarant principa...
-
8:30
Partir : mobilités résidentielles et conditions de logement en France pendant l’épidémie de Covid-19
sur CybergeoAu printemps 2020, un confinement national a été décrété en France pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 – le plus long et le plus strict jusqu’à ce jour. Celui-ci a entraîné des mouvements spontanés de populations, largement médiatisés autour de la figure de l’exode urbain des Parisiens. Mais les départs des grandes villes vers les campagnes ont-ils été les seuls types de mobilité pendant cette période ? Et que nous apprennent en retour les mobilités de confinement sur les pratiques résidentielles et conditions de logement ordinaires des ménages, ainsi que sur les ressources mobilisées pour faire face à ces situations exceptionnelles ? À partir de l’enquête EpiCOV (Inserm-Drees) conduite en France auprès d’un échantillon de 135 000 personnes de 15 ans et plus à la fin du premier confinement, cet article analyse les différents types de mobilités résidentielles sur le territoire français au printemps 2020. Sans pouvoir présager du caractère durable ou non de ces mobilités, ni de ...
-
8:30
Structuration spatiale des nouvelles formes de distribution pour la transition des systèmes alimentaires. Le cas de la province de Liège, Belgique
sur CybergeoLes innovations agri-alimentaires peuvent contribuer à la transition écologique. Pourtant, la dimension spatiale de leur développement reste peu abordée dans la littérature sur les transitions, et les initiatives marchandes qui lui sont associées sont ignorées des travaux sur les environnements alimentaires. Cet article vise à caractériser la diversité des initiatives existantes ainsi qu’à identifier de potentielles inégalités d’accès à ces circuits de distribution à partir d’une étude de 214 initiatives de commercialisation de produits alimentaires locaux dans la province de Liège en Belgique. Les données ont été collectées entre janvier 2018 et mai 2021 par enquête téléphonique. Nous avons établi une typologie des initiatives au moyen d’une analyse factorielle multiple suivie d’une classification ascendante hiérarchique, puis caractérisé les profil d’initiatives et l’environnement commercial et sociodémographique dans lequel sont implantés les points de vente associés. Trois profi...
-
8:30
Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran, 2020, L’aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, Grenoble, UGA Éditions, 242 p.
sur CybergeoÉcrit avant la pandémie et la canicule de l’été 2022, l’ouvrage de Vincent Berdoulay et d’Olivier Soubeyran, qui s’inscrit dans la suite d’une réflexion engagée depuis des années sur la "pensée aménagiste", prend aujourd’hui une dimension particulière. S’il est surtout question d’"aménagement" et de "menace climatique", le vocabulaire utilisé, les notions et concepts explicités font écho à notre condition récente de "grands confinés" où les urgences sanitaires, sécuritaires, économiques et environnementales se sont télescopées.
La réflexion pluridisciplinaire, qui mélange l’histoire des idées en géographie et aménagement, l’écologie et le champ émergent des "sciences de la durabilité", est un plaidoyer pour une "adaptation transformatrice" et une "démocratie écologique". Les auteurs proposent des pistes conceptuelles originales sur l’adaptation. Ils l’inscrivent dans une histoire longue qui permet d’en préciser le sens, la fortune et les limites sans s’enfermer dans une pensée à cour...
-
8:30
Denise Pumain, visions and innovations pushing forward Open Science
sur CybergeoI had the privilege to start working with Denise Pumain for the first time in late 2015, as my PhD supervisor Arnaud Banos had suggested me as a contributor to the « Cybergeo 20 » initiative. She was leading an innovative data analysis initiative, aiming at enhancing reflexivity for readers and contributors to the journal. To celebrate the 20th anniversary of the Cybergeo journal, Denise Pumain had the vision to construct corpus analysis tools that would be applied to the content of the journal themselves. Besides the prototype web application available online and combining the diverse analysis led by the interdisciplinary team from the Géographie-cités laboratory (Pierre-Olivier Chasset, Clémentine Cottineau, Hadrien Commenges, and myself), the initiative was synthesised into several publications (Cottineau et al., 2017 ; Raimbault et al., 2021 ; Raimbault, 2019), highlighting the timeliness of Denise’s idea. Indeed, in the following years, similar tools (related themes or papers f...
-
8:30
Souvenirs
sur CybergeoMon premier contact avec Cybergeo a eu lieu dans la voiture de Denise.
Après la journée célébrant le 60e anniversaire de l’École de cartographie de Paris, Denise me raccompagnait à l’aéroport. « Incidemment », dans la conversation, elle a suggéré que je publie dans Cybergeo la communication que je venais de présenter. Mais j’ignorais ce qu’était Cybergeo et je demandais des explications.
Denise m’a alors annoncé qu’elle lançait, avec la collaboration de Ky Nguyen comme webmaster, une nouvelle revue dénommée Cybergeo. Cette dernière était alors la première revue en sciences humaines et sociales entièrement électronique, en libre accès et gratuite tant pour les lecteurs que pour les auteurs. Dès l’origine, elle a été prévue pour une diffusion multilingue (français, anglais, espagnol…). Revue internationale, Cybergeo fonctionne avec un comité de lecture et des évaluations en double aveugle.
Une telle revue avec des possibilités de publication rapide et d’échanges aisés m’est apparue comme...
-
8:30
Promenades cartographiques et hiérarchiques parmi les publications de Cybergeo
sur CybergeoPas d’axe des abscisses ni d’axe des ordonnées, encore moins de légende, juste une promenade visuelle dans la diversité du monde tel que parcouru par Cybergéo au fil des ans (vue à travers le prisme du site Lens.org). Promenade hiérarchique et fractale à la fois ! Tous ces signes, mathématiques, géographiques et graphiques, sont sujets à de multiples interprétations…
Les villes et les signes. 1 (Italo Calvino, Les Villes Invisibles)
« L’homme marche pendant des jours entre les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d’autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l’hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu’ils sont. Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses mais des figur... -
8:30
Aux aguets des avancées de la recherche
sur CybergeoLe changement de direction de la revue en 2023 s’est fait dans la continuité, mais le départ de Denise Pumain est bien plus qu’un simple évènement éditorial pour celle qui a été la fondatrice de Cybergeo en 1996, et son animatrice pendant 26 ans. Par le choix dès le départ d’une diffusion sur internet, la revue s’est rapidement imposée comme la revue géographique française la plus diffusée dans le monde, mais son succès est loin d’avoir été essentiellement technique. Il est dû à la personnalité de sa directrice. Entrée à l’Université dans les années1970, Denise Pumain a été le symbole d’une nouvelle géographie. Toute une génération avait comme elle la sensation d’une discipline pas assez scientifique et manquant des bases théoriques nécessaires pour pouvoir être enseignée en faisant appel à des principes généraux. Il fallait dire adieu à une géographie régionale qui était à bout de souffle. Le laboratoire Géographie Cités, fondé en 1984 par Denise Pumain avec Thérèse Saint-Julien, a...
-
8:30
En hommage au rôle de Denise Pumain à la direction de la revue Cybergeo
sur CybergeoDenise Pumain quitte la Direction de la revue Cybergeo. Quelle belle occasion de faire savoir tout ce qu’elle a apporté à cette revue mais aussi tout ce qu’elle nous a apporté aux uns, aux unes et aux autres en tant que collaborateurs de cette revue. C’est ce que je voudrais faire dans les lignes qui suivent.
Je connais Denise depuis bien longtemps et notamment depuis la parution de mon livre sur l’ «Urbanisme des réseaux». En 1991 elle m’ a soutenu pour cette publication un peu décalée par rapport à la ligne éditoriale géographique de l’époque des éditions Armand Colin. Je me souviens encore d’une conversation à ce sujet avec Denise, conversation très positive, en plein air, rue Saint-Jacques, à quelques pas de l’Institut de géographie. Depuis nos voies, souvent parallèles, se sont croisées que ce soit au Programme Interdisciplinaire de Recherches sur la Ville, à l’Agence pour l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (aujourd’hui remplacé par le Haut Conseil de l’...
-
8:30
Les années (Cybergeo)
sur CybergeoOn accédait à Cybergeo depuis son IBM ThinkPad 700C dont le petit bouton rouge central servait de souris. Il y avait déjà une version française et une version In English de Cybergeo, mais encore peu d’articles, à peine 14 en cette fin d’année 1996. Colette Cauvin y parlait de transformations cartographiques et Jean-Christophe François de discontinuités dans l’espace des collèges franciliens. La géographie théorique et quantitative tentait de clarifier les malentendus sur son contenu.
Elle lançait une revue, et publiait l’article qui fera date dans le monde de la simulation multi-agents en géographie. Elle dirigeait l’UMR Géographie-cités et professait à l’université Paris 1.
Alors que Revues.org sortait les revues de leur isolement et permettait enfin le partage de ressources dans l’édition électronique des sciences humaines et sociales, on s’y connectait grâce à Internet Explorer depuis son ordinateur HP 9000. Cybergeo s’intéressait à la bibliométrie, aux automates cellulaires et au ...
-
7:30
Cartographier un territoire « cycloné » : Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma (Antilles du Nord, sept. 2017)
sur MappemondeDepuis plusieurs années, des services de cartographie sont activés à la suite d’une catastrophe afin d’offrir un premier panorama des dommages. Diffusés massivement, ils se caractérisent par une diversité des modes de représentation cartographique, ce qui peut nuire à leur compréhension. Partant de ce constat, nous proposons des solutions cartographiques optimisées à différentes échelles. De plus, nous prenons en compte les méthodes d’acquisition, le contexte météorologique et les écarts de diagnostic comme des paramètres cruciaux aux incertitudes. Des variables visuelles et techniques sont élaborées sous SIG afin de fournir une vision synoptique, continue et dynamique d’un territoire « cycloné », l’île de Saint-Martin à la suite du passage du cyclone Irma (07/2017).
-
7:30
La place Catroux. Le pari mémoriel de la reconnaissance de l’esclavage dans un quartier aisé de Paris
sur MappemondeFigure 1. Carte de présentation
Figure 2. Le Jardin Solitude et les « Fers »
Photo : J. Rieucau, décembre 2021
La place du général Catroux, dans le XVIIe arrondissement de Paris, située dans le quartier aisé de la plaine Monceau, juxtapose deux récits nationaux différents, depuis dix ans, en raison du choix par la mairie de Paris, plusieurs années avant le mouvement Black Lives Matter (Recoquillon, 2016), d’en faire un lieu mémoriel, lié à la mémoire de l’esclavage. Sans être un lieu historique, cette place est devenue une construction mémorielle, autour de la traite et de l’esclavagisme. La puissance de l’emplacement du lieu fonde sa légitimité sur le monument et la statue d’Alexandre Dumas Père, celle d’Alexandre Dumas Fils (figure 6) et sur la présence d’ambassades de pays africains et caribéens (Libéria, Haïti), ayant souffert de l’esclavage. Une partie du lieu, grâce à la sculpture monumentale des « Fers », en l’honneur du général Dumas, en raison du Jardin et de la statue de Soli...
-
7:30
La SandBox, outil dynamique au service de la représentation spatiale dans l’apprentissage de la géographie
sur MappemondeLa SandBox est une technologie développée par l’UC Davis qui permet de modéliser des terrains en réalité augmentée. Il s’agit d’un système permettant de sculpter dans le sable un paysage qui va être topographié par l’ordinateur. Une carte d’élévation (2D), composée de courbes et de couleurs, est projetée dans l’espace d’expérimentation (3D). L’opération se fait en direct, ce qui permet une grande interactivité. Les représentations bidimensionnelles (carte 2D) ne permettent pas toujours une bonne perception de l’espace (3D) représenté, cependant cet article souligne comment utiliser la SandBox pour pallier aux difficultés rencontrées lors de la lecture de ces représentations. Il détaille comment utiliser le potentiel de l’appareil afin d’améliorer la représentation spatiale des participants.
-
7:30
David Bédouret, L’Afrique rurale des manuels scolaires de géographie : sortir de l’exotisme et Christine Partoune, Dehors j’apprends
sur MappemondePubliés presque en même temps, les deux ouvrages ont en commun de parler de ce que la géographie apprend, ou pourrait apprendre, aux élèves scolarisés en primaire et dans le secondaire. C’est la raison pour laquelle ils sont ici lus en miroir l’un de l’autre.
L’ouvrage de David Bédouret est tiré de sa thèse de doctorat de géographie soutenue en 2012 à l’Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Bédouret, 2012). Ancrées en géographie culturelle et didactique de la géographie, les analyses portent sur la représentation des espaces ruraux africains dans les manuels scolaires français des années 1950 aux années 2000. Elles sont complétées d’enquêtes conduites auprès d’enseignants et d’élèves scolarisés en France de l’école primaire au lycée et dans des lycées français en Afrique.
L’ouvrage de Christine Partoune est issu d’une recherche-action conduite avec des professeurs de géographie en formation d’instituteurs de la Haute École Libre Mosane (Liège). L’auteure s’appuie aussi sur des expér...
-
7:30
MAPLOUP, dispositif d’alerte à destination des éleveurs, des bergers et des élus dans un contexte de prédation par le loup
sur MappemondeIntroductionDepuis les années 1990, la prédation des loups sur les troupeaux domestiques s’intensifie fortement dans les Alpes. Face à ce constat, et après de premières initiatives, le Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a créé en 2019 la plateforme https://maploup.fr destinée aux éleveurs, bergers et élus, avec l’appui de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Grenoble. D’une part, l’outil fournit des informations sur les suspicions d’attaque par le prédateur en temps quasi-réel via un onglet appelé [MAP] et un système d’alerte SMS ou mail associé. D’autre part, le site web offre une approche interactive des données fournies par l’État (données géoprédateurs) sur le contexte de prédation depuis 10 ans, avec leur visualisation dans un onglet dénommé [ATLAS].
Plusieurs territoires ont récemment intégré le dispositif, à l’image de la Région Sud PACA qui est venue, partiellement, s’ajouter en 2021 à Auvergne Rhône-Alpes grâce ...
-
7:30
GASPAR —Geoviz Application for Searching And Rescuing People
sur Mappemonde1. ContexteLes Pelotons de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) sont des acteurs majeurs du secours en montagne en France. Lorsqu’ils sont alertés pour rechercher une personne perdue ou blessée, le système propre à la Gendarmerie (GendLoc) n’est pas toujours suffisant et reste dépendant des limites liées à l’équipement du téléphone de la victime (téléphone non équipé d’un récepteur GPS ou équipement défectueux, problème de transmission, etc.). Dans ce cas, le requérant (c’est-à-dire la personne prévenant les secours, qui n’est pas nécessairement la victime) est alors amené à fournir, en langage naturel, des éléments permettant de localiser au mieux la victime (description de son environnement immédiat, itinéraire suivi, etc.). Le traitement de ces informations par les secouristes est une tâche complexe et laborieuse, nécessitant parfois de consulter des sources variées : cartes topographiques, topoguides décrivant des itinéraires, etc. Cette tâche est d’autant plus compliquée que la...
-
7:30
Géoweb de narration et de modélisation : la plateforme NAMO GeoWeb
sur MappemondeIntroductionL’application NAMO GeoWeb est une plateforme de conception d’atlas interactifs en ligne. Elle vise à répondre à deux besoins différents et complémentaires : (i) le partage de données et d’informations issues de travaux de différents membres d’un même projet, d’une même structure ou d’une même communauté sous forme cartographique et (ii) la diffusion de ces résultats à l’intérieur, mais aussi, et surtout à l’extérieur de ce projet, de cette structure ou de cette communauté. La plateforme constitue ainsi un outil de science participative permettant, en particulier aux utilisateurs non-initiés, de proposer des contributions via un module de rédaction de cartes narratives en ligne. Afin d’être accessible à tous, la plateforme NAMO GeoWeb est gratuite et open source et peut ainsi être déployée par n’importe quel organisme ou particulier disposant d’un serveur.
Le développement de NAMO GeoWeb s’est effectué sur la base de besoins définis au sein d’un projet initial, le projet R...
-
7:30
Geodatadays 2021
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un événement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l'AFIGÉO et DécryptaGéo depuis quatre ans, en partenariat avec une plateforme régionale d'information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de Recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis deux ans un concours, les « CHALLENGES GEODATA », qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique, par un jury indépendant et multi-partites (recherche, collectivités et services de l’état, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques. Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des méthodes, est...
-
7:30
Illusion nominaliste, foire aux vanités et salades d’acronymes
sur MappemondeLe livre de Roger Brunet Nouveaux territoires, nouveaux noms de la France est à la fois minutieux, jubilatoire et inquiétant.
Minutieux, parce qu’il analyse de façon très précise les noms de lieux qui ont été donnés à de nouveaux territoires, créés par milliers dans les dernières décennies par les fusions de communes, la création d’intercommunalités, de nouveaux pôles, de programmes de développement régional, etc.
Jubilatoire, parce que Roger Brunet le fait avec humour et cite avec gourmandise les noms extravagants inventés par les élus (ou les cabinets de communication qui les conseillent), mais aussi des situations étonnantes comme la commune qui n’a plus qu’un seul habitant (mais un conseil municipal de sept personnes). Ou encore, les enclaves, exclaves et autres « queues » et « ficelles » qui compliquent parfois les limites territoriales des communes et de leur regroupement.
Inquiétant, enfin, parce qu’il montre que cette frénésie de néotoponymie (la création de nouveaux noms de li...
-
7:30
Dispositifs de visite et représentations spatiales
sur MappemondeLes applications mobiles proposant des parcours de visite dans la ville nous invitent à véhiculer de nouvelles représentations socio-cognitives pour appréhender l’espace urbain. La carte développe l’émergence du sens. Quand elle est dématérialisée, le(s) sens de l’espace physique se réinvente(nt) permettant que les usagers vivent, inscrivent et partagent leurs trajets et leurs expériences autrement. Les propositions des dispositifs de médiation instaurent ainsi de nouvelles pratiques de visite entraînant des relations fluctuantes de mouvement et de communication dans le territoire.
-
18:09
Géopositionnement : Levée de fonds de 6 millions d’euros réussie par Geoflex !
sur Décryptagéo, l'information géographiqueGeoflex, acteur reconnu de l’hypergéolocalisation par satellites soutenu par le CNES, accélère son développement avec une levée de fonds de série A de 6 millions d’euros, et accueille Bouygues, Stellantis Ventures et Thales à son capital aux côtés de Demeter IM, son investisseur historique.À travers ce nouveau tour de table, Geoflex confirme son ambition de devenir un acteur mondial incontournable dans le domaine des Nouvelles Mobilités, de la Construction 4.0, et du Newspace.
Geoflex, pionnier des services d’hypergéolocalisation par satellites, vient de boucler avec succès un nouveau tour de table de 6 millions d’euros lui permettant d’accélérer son développement commercial et renforcer son outil de production après avoir démontré dans différents environnements ses capacités technologiques reposant sur la technologie PPP-CNES©/Geoflex (PPP pour Positionnement Ponctuel Précis).
Ce tour de table a été réalisé avec le soutien décisif de Bouygues (Bouygues Telecom, Colas et Bouygues Construction), Stellantis et Thales, agissant à travers leurs entités de corporate venture respectives, rejoignant Demeter IM, actionnaire de la société depuis 2018.
L’investissement dans Geoflex de ces trois grands groupes mondiaux, leaders sur leurs marchés, illustre l’importance stratégique des solutions Geoflex au cœur des enjeux actuels : nouvelles mobilités, environnement, ruptures technologiques, cyber sécurité.
En effet, l’hypergéolocalisation développée par Geoflex permet :
L’émergence de nouveaux services de mobilités dans le domaine des transports
- Routiers avec de meilleurs services géolocalisés, de la navigation à la voie de circulation, du partage d’informations entre véhicules, piétons, et infrastructure (V2X), de meilleurs systèmes d’aide à la conduite, des véhicules autonomes, etc. ;
- Ferroviaire avec de meilleurs services d’information voyageurs, des services d’aide à la conduite, du positionnement précis et sûr de fonctionnement embarqué dans les trains pour alléger très significativement les infrastructures sol en place, réduire l’espacement entre trains pour augmenter la capacité des lignes etc. ;
- Ou aérien pour le contrôle des drones, les taxis volants (VTOL), etc. ;
Le développement de l’agriculture de précision pour l’épandage hypergéolocalisé de produits phytosanitaires, le traitement mécanique des mauvaises herbes, etc. ;
La dronification des activités avec notamment la robotique pour la construction ou la livraison du dernier kilomètre, etc. ;
Le bon positionnement des personnes et des objets (Internet des objets/Positionnement des objets), en toute sécurité, avec des interactions harmonieuses
Le positionnement précis et fiable, résistant au brouillage et au leurrage, pour certifier les données ou actions en vue d’une double authentification grâce au positionnement et à l’horodatage précis, permettre la traçabilité des opérations terrain, etc.
Après de nombreuses preuves de concept, des récompenses de premier plan dans le monde entier (CES Award en 2019 et 2022, Dubai World Challenge for Self-Driving Transportation, Spring 50 Paris- Saclay, Software République, etc.), et des programmes d’aide à l’intégration avec des acteurs reconnus (Loc4Rail avec la SNCF, etc.), Geoflex structure aujourd’hui ses activités pour devenir le leader mondial de l’hypergéolocalisation par satellite.
En offrant précision, sûreté de fonctionnement, continuité d’opération et résistance au brouillage et au leurrage, Geoflex augmente les GNSS (Global Navigation Satellites Systems – GPS américain, GLONASS russe, BEIDOU chinois et GALILEO européen), d’une manière très simple et accessible, au bénéfice de tous les intégrateurs applicatifs ou technologiques. Geoflex diffuse un flux de données de corrections GNSS standardisé, utilisable par tous les récepteurs GNSS, quelle que soit leur marque.
Aujourd’hui, Geoflex est le seul opérateur de services d’augmentation GNSS neutre et agnostique des chaînes applicatives aval, capable d’augmenter la précision GNSS pour la passer des quelques mètres à quelques centimètres, partout dans le monde, sur terre, en mer et dans les airs, jusqu’à 25 000 km d’altitude. Les solutions Geoflex permettent le positionnement précis mondial, en temps réel et en post-traitement, de n’importe quel objet, directement sur l’objet ou dans le Cloud, en corrigeant les mesures de tous les récepteurs GNSS afin d’augmenter leur précision de positionnement et de datation temporelle.
Cette capacité repose sur la technologie PPP-CNES©/Geoflex, dont le cœur unique et breveté a été développé par le CNES depuis plus de 12 ans, avant d’être renforcé, industrialisé et exploité par Geoflex pour commercialiser ses corrections GNSS sur différents marchés sous forme d’abonnements.
Cette levée de fonds va permettre à Geoflex de consolider ses actifs technologiques et industriels pour proposer ses solutions à ses intégrateurs et de développer sa clientèle partout dans le monde.
« Les solutions d’hypergéolocalisation sont amenées à transformer nos activités et le quotidien de nos clients. À travers les démarches d’investissements dans les start-up de Bouygues Construction, Colas et Bouygues Telecom, nous sommes heureux de pouvoir accompagner la poursuite du développement de Geoflex, acteur reconnu pour son savoir-faire et son expertise dans le secteur. Nous nous réjouissons également de pouvoir travailler avec Geoflex à la transformation de nos métiers et des usages de nos clients. » Edward BOUYGUES, Directeur Général délégué, Développement Télécoms, RSE, Innovation
« Nous sommes fiers de soutenir le développement de Geoflex, une entreprise prometteuse qui a mis au point l’une des capacités de positionnement ponctuel précis les plus puissantes au monde. Cet investissement permettra de tirer parti des compétences combinées de Geoflex et de Thales pour accélérer le développement de services de navigation de haute précision et d’hypergéolocalisation. » Philippe KERYER, Vice-président exécutif, Stratégie, Recherche et Technologie, Thales
« Nous sommes très heureux de nous associer à Geoflex, dont la technologie unique contribuera à façonner l’avenir de la mobilité et à faire une réelle différence pour nos clients. Le positionnement de haute précision est essentiel pour les véhicules intelligents et créera une nouvelle norme pour la localisation sûre, tout en permettant des services V2X avancés et des systèmes ADAS jusqu’à la conduite autonome. » Adam BAZIH, Directeur du fond d’investissement Stellantis Ventures
« Le CNES, l’agence spatiale française, développe la technologie PPP-CNES© depuis plus de 15 ans, sur la base de son expertise en navigation et en orbitographie, démontrant depuis 2007 la résolution d’ambiguïtés entières, clé de voute permettant d’atteindre la plus haute précision GNSS avec des corrections de positionnement ponctuel précis (PPP) en temps réel. Nous soutenons Geoflex depuis des années et sommes fiers de participer à cette nouvelle ère, qui verra Geoflex devenir un leader mondial des services d’hypergéolocalisation ». Philippe BAPTISTE Président du CNES
« Nous avons cru très tôt au potentiel technologique de Geoflex, et sommes ravis d’accueillir ces 3 groupes internationaux pour les prochaines étapes de développement de la société. Avec leur soutien, nous sommes convaincus que Geoflex est prête à devenir un leader mondial de l’hypergéolocalisation dans des secteurs aussi variés que la mobilité, la construction, l’espace, les services géolocalisés ou l’agriculture. » Olivier BORDELANNE, Directeur d’Investissements, Demeter IM
« Je suis ravi d’entrer aujourd’hui dans la phase de déploiement commercial et de forte croissance de l’entreprise, après avoir achevé la première étape de mise en œuvre et de démonstration de la Technologie PPP-CNES©/Geoflex. Cette levée de fonds et l’arrivée de ces nouveaux actionnaires valident la vision de Geoflex, non seulement d’un point de vue technologique, mais également en termes de stratégie et de modèle économique. Un grand merci à tous les collaborateurs et partenaires impliqués pour leur travail. Le monde change et nous allons y contribuer positivement. L’Hypergéolocalisation au service de tous ! » Romain LEGROS, Président Directeur Général et fondateur de Geoflex
A propos de Geoflex (www.geoflex.xyz)
Geoflex est un opérateur de nouveaux services d’augmentation GNSS (Global Navigation Satellite Systems – GPS, GLONASS, BEIDOU et GALILEO) basés sur une technologie de rupture développée par le CNES (l’Agence Spatiale Française), permettant un positionnement absolu jusqu’à 4 cm, en temps réel, n’importe où dans le monde, sur terre, en mer et dans les airs jusqu’à 25 000 km d’altitude, d’une manière très simple, avec un seul récepteur sans avoir besoin d’une station GNSS permanente à proximité de l’utilisateur. La précision, l’intégrité, la continuité d’opération et la résilience pour la localisation et l’horodatage sont des éléments clés pour numériser le monde réel (géospatial) et permettre l’automatisation des activités telles que dans le transport (routier, ferroviaire, maritime et fluvial, aérien), les villes intelligentes (construction) et l’agriculture de précision.
Contact presse : ethelgabillon@lasuitedanslesidees-rp.fr
A propos de Bouygues
Bouygues est un groupe de services diversifié, présent dans plus de 80 pays et riche de 196 000 collaborateurs au service du progrès humain dans la vie quotidienne. Porteuses de croissance, ses activités répondent à des besoins essentiels et en constante évolution : activités de construction (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas), énergies et services (Equans), médias (TF1) et télécoms (Bouygues Telecom).
Contact presse: presse@bouygues.com
A propos de Thales
Thales est un leader mondial des hautes technologies qui investit dans les innovations du numérique et de la « deep tech » – connectivité, big data, intelligence artificielle, cyber sécurité et quantique – pour construire un avenir de confiance, essentiel au développement de nos sociétés. Le Groupe propose des solutions, services et produits qui aident ses clients – entreprises, organisations, États – dans les domaines de la défense, de l’aéronautique, de l’espace, du transport et de l’identité et sécurité numériques, à remplir leurs missions critiques en plaçant l’humain au cœur des décisions. Thales compte 77 000 collaborateurs dans 68 pays. En 2022, le Groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 17,6 milliards d’euros.
Contact presse: philomene.emptaz@thalesgroup.com
A propos de Stellantis
Stellantis N.V. (NYSE : STLA / Euronext Milan : STLAM / Euronext Paris : STLAP) fait partie des principaux constructeurs automobiles et fournisseurs de services de mobilité internationaux. Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS Automobiles, Fiat, Jeep®, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot, Ram, Vauxhall, Free2move et Leasys : emblématiques et chargées d’histoire, nos marques insufflent la passion des visionnaires qui les ont fondées et celle de nos clients actuels au cœur de leurs produits et services avant-gardistes. Forts de notre diversité, nous façonnons la mobilité de demain. Notre objectif : devenir la plus grande Tech Company de mobilité durable, en termes de qualité et non de taille, tout en créant encore plus de valeur pour l’ensemble de nos partenaires et des communautés au sein desquelles nous opérons. Pour en savoir plus, www.stellantis.com.
Contact presse: j.c.lefebvre@stellantis.com
A propos de Demeter Investment Managers (www.demeter-im.com)
Demeter IM est un acteur européen majeur du capital-risque, du capital-investissement et des infrastructures pour la transition énergétique et écologique. Ses fonds investissent de 1 à 30 millions d’euros pour soutenir les entreprises du secteur à tous les stades de leur développement : start-ups innovantes, petites et moyennes entreprises, ainsi que des projets d’infrastructure. L’équipe Demeter compte 37 personnes basées à Paris, Lyon, Bordeaux, Grenoble, Metz, Madrid et Düsseldorf, gère 1,2 milliard d’euros et a réalisé plus de 200 investissements en 17 ans.
Contact presse: media@demeter-im.com
A propos du CNES
Le CNES (Centre National d’Etudes Spatiales) est l’établissement public chargé de proposer au Gouvernement la politique spatiale française et de la mettre en œuvre au sein de l’Europe. Il conçoit et met en orbite des satellites et invente les systèmes spatiaux de demain ; il favorise l’émergence de nouveaux services, utiles au quotidien. Le CNES, créé en 1961, est à l’origine de grands projets spatiaux, lanceurs et satellites et est l’interlocuteur naturel de l’industrie pour pousser l’innovation. Le CNES compte près de 2 400 collaborateurs, femmes et hommes passionnés par cet espace qui ouvre des champs d’application infinis, innovants et interviennent sur cinq domaines d’intervention : Ariane, les sciences, l’observation, les télécommunications, la défense. Le CNES est un acteur majeur de l’innovation technologique, du développement économique et de la politique industrielle de la France. Il noue également des partenariats scientifiques et est engagé dans de nombreuses coopérations internationales. La France, représentée par le CNES, est l’un des principaux contributeurs de l’Agence spatiale européenne (ESA).
Conseils de l’entreprise:
ALTAIR (Philippe Beauregard, Chiara Mascarello, Tessa Parodi de Schonen), KPMG (Delphine TRINCAL, Patrick AMOUZOU)
YABUSAME Partners (Jean-Jacques VALLOTTON)
Cet article Géopositionnement : Levée de fonds de 6 millions d’euros réussie par Geoflex ! est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
8:30
Partir : mobilités résidentielles et conditions de logement en France pendant l’épidémie de Covid-19
sur CybergeoAu printemps 2020, un confinement national a été décrété en France pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 – le plus long et le plus strict jusqu’à ce jour. Celui-ci a entraîné des mouvements spontanés de populations, largement médiatisés autour de la figure de l’exode urbain des Parisiens. Mais les départs des grandes villes vers les campagnes ont-ils été les seuls types de mobilité pendant cette période ? Et que nous apprennent en retour les mobilités de confinement sur les pratiques résidentielles et conditions de logement ordinaires des ménages, ainsi que sur les ressources mobilisées pour faire face à ces situations exceptionnelles ? À partir de l’enquête EpiCOV (Inserm-Drees) conduite en France auprès d’un échantillon de 135 000 personnes de 15 ans et plus à la fin du premier confinement, cet article analyse les différents types de mobilités résidentielles sur le territoire français au printemps 2020. Sans pouvoir présager du caractère durable ou non de ces mobilités, ni de ...
-
8:30
Structuration spatiale des nouvelles formes de distribution pour la transition des systèmes alimentaires. Le cas de la province de Liège, Belgique
sur CybergeoLes innovations agri-alimentaires peuvent contribuer à la transition écologique. Pourtant, la dimension spatiale de leur développement reste peu abordée dans la littérature sur les transitions, et les initiatives marchandes qui lui sont associées sont ignorées des travaux sur les environnements alimentaires. Cet article vise à caractériser la diversité des initiatives existantes ainsi qu’à identifier de potentielles inégalités d’accès à ces circuits de distribution à partir d’une étude de 214 initiatives de commercialisation de produits alimentaires locaux dans la province de Liège en Belgique. Les données ont été collectées entre janvier 2018 et mai 2021 par enquête téléphonique. Nous avons établi une typologie des initiatives au moyen d’une analyse factorielle multiple suivie d’une classification ascendante hiérarchique, puis caractérisé les profil d’initiatives et l’environnement commercial et sociodémographique dans lequel sont implantés les points de vente associés. Trois profi...
-
8:30
Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran, 2020, L’aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, Grenoble, UGA Éditions, 242 p.
sur CybergeoÉcrit avant la pandémie et la canicule de l’été 2022, l’ouvrage de Vincent Berdoulay et d’Olivier Soubeyran, qui s’inscrit dans la suite d’une réflexion engagée depuis des années sur la "pensée aménagiste", prend aujourd’hui une dimension particulière. S’il est surtout question d’"aménagement" et de "menace climatique", le vocabulaire utilisé, les notions et concepts explicités font écho à notre condition récente de "grands confinés" où les urgences sanitaires, sécuritaires, économiques et environnementales se sont télescopées.
La réflexion pluridisciplinaire, qui mélange l’histoire des idées en géographie et aménagement, l’écologie et le champ émergent des "sciences de la durabilité", est un plaidoyer pour une "adaptation transformatrice" et une "démocratie écologique". Les auteurs proposent des pistes conceptuelles originales sur l’adaptation. Ils l’inscrivent dans une histoire longue qui permet d’en préciser le sens, la fortune et les limites sans s’enfermer dans une pensée à cour...
-
8:30
Denise Pumain, visions and innovations pushing forward Open Science
sur CybergeoI had the privilege to start working with Denise Pumain for the first time in late 2015, as my PhD supervisor Arnaud Banos had suggested me as a contributor to the « Cybergeo 20 » initiative. She was leading an innovative data analysis initiative, aiming at enhancing reflexivity for readers and contributors to the journal. To celebrate the 20th anniversary of the Cybergeo journal, Denise Pumain had the vision to construct corpus analysis tools that would be applied to the content of the journal themselves. Besides the prototype web application available online and combining the diverse analysis led by the interdisciplinary team from the Géographie-cités laboratory (Pierre-Olivier Chasset, Clémentine Cottineau, Hadrien Commenges, and myself), the initiative was synthesised into several publications (Cottineau et al., 2017 ; Raimbault et al., 2021 ; Raimbault, 2019), highlighting the timeliness of Denise’s idea. Indeed, in the following years, similar tools (related themes or papers f...
-
8:30
Souvenirs
sur CybergeoMon premier contact avec Cybergeo a eu lieu dans la voiture de Denise.
Après la journée célébrant le 60e anniversaire de l’École de cartographie de Paris, Denise me raccompagnait à l’aéroport. « Incidemment », dans la conversation, elle a suggéré que je publie dans Cybergeo la communication que je venais de présenter. Mais j’ignorais ce qu’était Cybergeo et je demandais des explications.
Denise m’a alors annoncé qu’elle lançait, avec la collaboration de Ky Nguyen comme webmaster, une nouvelle revue dénommée Cybergeo. Cette dernière était alors la première revue en sciences humaines et sociales entièrement électronique, en libre accès et gratuite tant pour les lecteurs que pour les auteurs. Dès l’origine, elle a été prévue pour une diffusion multilingue (français, anglais, espagnol…). Revue internationale, Cybergeo fonctionne avec un comité de lecture et des évaluations en double aveugle.
Une telle revue avec des possibilités de publication rapide et d’échanges aisés m’est apparue comme...
-
8:30
Promenades cartographiques et hiérarchiques parmi les publications de Cybergeo
sur CybergeoPas d’axe des abscisses ni d’axe des ordonnées, encore moins de légende, juste une promenade visuelle dans la diversité du monde tel que parcouru par Cybergéo au fil des ans (vue à travers le prisme du site Lens.org). Promenade hiérarchique et fractale à la fois ! Tous ces signes, mathématiques, géographiques et graphiques, sont sujets à de multiples interprétations…
Les villes et les signes. 1 (Italo Calvino, Les Villes Invisibles)
« L’homme marche pendant des jours entre les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d’autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l’hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu’ils sont. Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses mais des figur... -
8:30
Aux aguets des avancées de la recherche
sur CybergeoLe changement de direction de la revue en 2023 s’est fait dans la continuité, mais le départ de Denise Pumain est bien plus qu’un simple évènement éditorial pour celle qui a été la fondatrice de Cybergeo en 1996, et son animatrice pendant 26 ans. Par le choix dès le départ d’une diffusion sur internet, la revue s’est rapidement imposée comme la revue géographique française la plus diffusée dans le monde, mais son succès est loin d’avoir été essentiellement technique. Il est dû à la personnalité de sa directrice. Entrée à l’Université dans les années1970, Denise Pumain a été le symbole d’une nouvelle géographie. Toute une génération avait comme elle la sensation d’une discipline pas assez scientifique et manquant des bases théoriques nécessaires pour pouvoir être enseignée en faisant appel à des principes généraux. Il fallait dire adieu à une géographie régionale qui était à bout de souffle. Le laboratoire Géographie Cités, fondé en 1984 par Denise Pumain avec Thérèse Saint-Julien, a...
-
8:30
En hommage au rôle de Denise Pumain à la direction de la revue Cybergeo
sur CybergeoDenise Pumain quitte la Direction de la revue Cybergeo. Quelle belle occasion de faire savoir tout ce qu’elle a apporté à cette revue mais aussi tout ce qu’elle nous a apporté aux uns, aux unes et aux autres en tant que collaborateurs de cette revue. C’est ce que je voudrais faire dans les lignes qui suivent.
Je connais Denise depuis bien longtemps et notamment depuis la parution de mon livre sur l’ «Urbanisme des réseaux». En 1991 elle m’ a soutenu pour cette publication un peu décalée par rapport à la ligne éditoriale géographique de l’époque des éditions Armand Colin. Je me souviens encore d’une conversation à ce sujet avec Denise, conversation très positive, en plein air, rue Saint-Jacques, à quelques pas de l’Institut de géographie. Depuis nos voies, souvent parallèles, se sont croisées que ce soit au Programme Interdisciplinaire de Recherches sur la Ville, à l’Agence pour l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (aujourd’hui remplacé par le Haut Conseil de l’...
-
8:30
Les années (Cybergeo)
sur CybergeoOn accédait à Cybergeo depuis son IBM ThinkPad 700C dont le petit bouton rouge central servait de souris. Il y avait déjà une version française et une version In English de Cybergeo, mais encore peu d’articles, à peine 14 en cette fin d’année 1996. Colette Cauvin y parlait de transformations cartographiques et Jean-Christophe François de discontinuités dans l’espace des collèges franciliens. La géographie théorique et quantitative tentait de clarifier les malentendus sur son contenu.
Elle lançait une revue, et publiait l’article qui fera date dans le monde de la simulation multi-agents en géographie. Elle dirigeait l’UMR Géographie-cités et professait à l’université Paris 1.
Alors que Revues.org sortait les revues de leur isolement et permettait enfin le partage de ressources dans l’édition électronique des sciences humaines et sociales, on s’y connectait grâce à Internet Explorer depuis son ordinateur HP 9000. Cybergeo s’intéressait à la bibliométrie, aux automates cellulaires et au ...
-
8:30
Un cambio en la continuidad
sur CybergeoDenise Pumain lo anunciaba en su última editorial del 20 de diciembre del 2022: se produce un giro para la revista Cybergeo. Denise Pumain deja la gestión tras 26 años y nos confía las riendas a un comité de dirección renovado y por un mandato de tres años. Heredamos, por tanto, una historia, no muy extensa si la comparamos con revistas que han acompañado la historia de la disciplina, pero muy rica, anclada en el presente y donde también esperamos en el futuro.
¿De qué legado hablamos? Del estudio sobre revistas científicas digitales realizado en el año 2002, donde se desprende que Cybergeo fue la primera revista del mundo en geografía y probablemente en ciencias sociales que cumple con los tres criterios originales: 1. Nativamente digital 2. De acceso libre 3. Con un comité de lectura. Solo siete revistas de geografía, creadas posteriormente a Cybergeo, en los Estados Unidos y Europa, cumplían con los mismos criterios. Sin embargo, en la actualidad solo podemos encontrar rastros en ...
-
7:32
Suivi en ligne de la migration des hirondelles
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa Ligue pour la Protection des Oiseaux démarre une opération particulière, en collaboration avec Esri France, visant à mettre à disposition des Français un outil de suivi de petits oiseaux migrateurs, les hirondelles, pour leur arrivée en France. Ce phénomène, qui marque le retour du printemps, laissera l’occasion aux observateurs de faire des signalements également. Sous la forme d’une carte collaborative développée avec ArcGIS Experience Builder, il sera possible de saisir des observations sur un formulaire en ligne lorsque les oiseaux auront quitté le territoire africain. Cette démarche a obtenu le soutien de l’Office français de la biodiversité (OFB). Elle a pour objectif de sensibiliser les habitants sur le déclin de cette espèce. De plus, l’hirondelle est indicatrice du réchauffement climatique. Chaque année, son retour en France se fait malheureusement de plus en plus tôt...
+ d'infos :
lpo.fr
-
7:30
Cartographier un territoire « cycloné » : Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma (Antilles du Nord, sept. 2017)
sur MappemondeDepuis plusieurs années, des services de cartographie sont activés à la suite d’une catastrophe afin d’offrir un premier panorama des dommages. Diffusés massivement, ils se caractérisent par une diversité des modes de représentation cartographique, ce qui peut nuire à leur compréhension. Partant de ce constat, nous proposons des solutions cartographiques optimisées à différentes échelles. De plus, nous prenons en compte les méthodes d’acquisition, le contexte météorologique et les écarts de diagnostic comme des paramètres cruciaux aux incertitudes. Des variables visuelles et techniques sont élaborées sous SIG afin de fournir une vision synoptique, continue et dynamique d’un territoire « cycloné », l’île de Saint-Martin à la suite du passage du cyclone Irma (07/2017).
-
7:30
La place Catroux. Le pari mémoriel de la reconnaissance de l’esclavage dans un quartier aisé de Paris
sur MappemondeFigure 1. Carte de présentation
Figure 2. Le Jardin Solitude et les « Fers »
Photo : J. Rieucau, décembre 2021
La place du général Catroux, dans le XVIIe arrondissement de Paris, située dans le quartier aisé de la plaine Monceau, juxtapose deux récits nationaux différents, depuis dix ans, en raison du choix par la mairie de Paris, plusieurs années avant le mouvement Black Lives Matter (Recoquillon, 2016), d’en faire un lieu mémoriel, lié à la mémoire de l’esclavage. Sans être un lieu historique, cette place est devenue une construction mémorielle, autour de la traite et de l’esclavagisme. La puissance de l’emplacement du lieu fonde sa légitimité sur le monument et la statue d’Alexandre Dumas Père, celle d’Alexandre Dumas Fils (figure 6) et sur la présence d’ambassades de pays africains et caribéens (Libéria, Haïti), ayant souffert de l’esclavage. Une partie du lieu, grâce à la sculpture monumentale des « Fers », en l’honneur du général Dumas, en raison du Jardin et de la statue de Soli...
-
7:30
La SandBox, outil dynamique au service de la représentation spatiale dans l’apprentissage de la géographie
sur MappemondeLa SandBox est une technologie développée par l’UC Davis qui permet de modéliser des terrains en réalité augmentée. Il s’agit d’un système permettant de sculpter dans le sable un paysage qui va être topographié par l’ordinateur. Une carte d’élévation (2D), composée de courbes et de couleurs, est projetée dans l’espace d’expérimentation (3D). L’opération se fait en direct, ce qui permet une grande interactivité. Les représentations bidimensionnelles (carte 2D) ne permettent pas toujours une bonne perception de l’espace (3D) représenté, cependant cet article souligne comment utiliser la SandBox pour pallier aux difficultés rencontrées lors de la lecture de ces représentations. Il détaille comment utiliser le potentiel de l’appareil afin d’améliorer la représentation spatiale des participants.
-
7:30
David Bédouret, L’Afrique rurale des manuels scolaires de géographie : sortir de l’exotisme et Christine Partoune, Dehors j’apprends
sur MappemondePubliés presque en même temps, les deux ouvrages ont en commun de parler de ce que la géographie apprend, ou pourrait apprendre, aux élèves scolarisés en primaire et dans le secondaire. C’est la raison pour laquelle ils sont ici lus en miroir l’un de l’autre.
L’ouvrage de David Bédouret est tiré de sa thèse de doctorat de géographie soutenue en 2012 à l’Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Bédouret, 2012). Ancrées en géographie culturelle et didactique de la géographie, les analyses portent sur la représentation des espaces ruraux africains dans les manuels scolaires français des années 1950 aux années 2000. Elles sont complétées d’enquêtes conduites auprès d’enseignants et d’élèves scolarisés en France de l’école primaire au lycée et dans des lycées français en Afrique.
L’ouvrage de Christine Partoune est issu d’une recherche-action conduite avec des professeurs de géographie en formation d’instituteurs de la Haute École Libre Mosane (Liège). L’auteure s’appuie aussi sur des expér...
-
7:30
MAPLOUP, dispositif d’alerte à destination des éleveurs, des bergers et des élus dans un contexte de prédation par le loup
sur MappemondeIntroductionDepuis les années 1990, la prédation des loups sur les troupeaux domestiques s’intensifie fortement dans les Alpes. Face à ce constat, et après de premières initiatives, le Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a créé en 2019 la plateforme https://maploup.fr destinée aux éleveurs, bergers et élus, avec l’appui de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Grenoble. D’une part, l’outil fournit des informations sur les suspicions d’attaque par le prédateur en temps quasi-réel via un onglet appelé [MAP] et un système d’alerte SMS ou mail associé. D’autre part, le site web offre une approche interactive des données fournies par l’État (données géoprédateurs) sur le contexte de prédation depuis 10 ans, avec leur visualisation dans un onglet dénommé [ATLAS].
Plusieurs territoires ont récemment intégré le dispositif, à l’image de la Région Sud PACA qui est venue, partiellement, s’ajouter en 2021 à Auvergne Rhône-Alpes grâce ...
-
7:30
GASPAR —Geoviz Application for Searching And Rescuing People
sur Mappemonde1. ContexteLes Pelotons de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) sont des acteurs majeurs du secours en montagne en France. Lorsqu’ils sont alertés pour rechercher une personne perdue ou blessée, le système propre à la Gendarmerie (GendLoc) n’est pas toujours suffisant et reste dépendant des limites liées à l’équipement du téléphone de la victime (téléphone non équipé d’un récepteur GPS ou équipement défectueux, problème de transmission, etc.). Dans ce cas, le requérant (c’est-à-dire la personne prévenant les secours, qui n’est pas nécessairement la victime) est alors amené à fournir, en langage naturel, des éléments permettant de localiser au mieux la victime (description de son environnement immédiat, itinéraire suivi, etc.). Le traitement de ces informations par les secouristes est une tâche complexe et laborieuse, nécessitant parfois de consulter des sources variées : cartes topographiques, topoguides décrivant des itinéraires, etc. Cette tâche est d’autant plus compliquée que la...
-
7:30
Géoweb de narration et de modélisation : la plateforme NAMO GeoWeb
sur MappemondeIntroductionL’application NAMO GeoWeb est une plateforme de conception d’atlas interactifs en ligne. Elle vise à répondre à deux besoins différents et complémentaires : (i) le partage de données et d’informations issues de travaux de différents membres d’un même projet, d’une même structure ou d’une même communauté sous forme cartographique et (ii) la diffusion de ces résultats à l’intérieur, mais aussi, et surtout à l’extérieur de ce projet, de cette structure ou de cette communauté. La plateforme constitue ainsi un outil de science participative permettant, en particulier aux utilisateurs non-initiés, de proposer des contributions via un module de rédaction de cartes narratives en ligne. Afin d’être accessible à tous, la plateforme NAMO GeoWeb est gratuite et open source et peut ainsi être déployée par n’importe quel organisme ou particulier disposant d’un serveur.
Le développement de NAMO GeoWeb s’est effectué sur la base de besoins définis au sein d’un projet initial, le projet R...
-
7:30
Geodatadays 2021
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un événement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l'AFIGÉO et DécryptaGéo depuis quatre ans, en partenariat avec une plateforme régionale d'information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de Recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis deux ans un concours, les « CHALLENGES GEODATA », qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique, par un jury indépendant et multi-partites (recherche, collectivités et services de l’état, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques. Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des méthodes, est...
-
7:30
Illusion nominaliste, foire aux vanités et salades d’acronymes
sur MappemondeLe livre de Roger Brunet Nouveaux territoires, nouveaux noms de la France est à la fois minutieux, jubilatoire et inquiétant.
Minutieux, parce qu’il analyse de façon très précise les noms de lieux qui ont été donnés à de nouveaux territoires, créés par milliers dans les dernières décennies par les fusions de communes, la création d’intercommunalités, de nouveaux pôles, de programmes de développement régional, etc.
Jubilatoire, parce que Roger Brunet le fait avec humour et cite avec gourmandise les noms extravagants inventés par les élus (ou les cabinets de communication qui les conseillent), mais aussi des situations étonnantes comme la commune qui n’a plus qu’un seul habitant (mais un conseil municipal de sept personnes). Ou encore, les enclaves, exclaves et autres « queues » et « ficelles » qui compliquent parfois les limites territoriales des communes et de leur regroupement.
Inquiétant, enfin, parce qu’il montre que cette frénésie de néotoponymie (la création de nouveaux noms de li...
-
7:30
Dispositifs de visite et représentations spatiales
sur MappemondeLes applications mobiles proposant des parcours de visite dans la ville nous invitent à véhiculer de nouvelles représentations socio-cognitives pour appréhender l’espace urbain. La carte développe l’émergence du sens. Quand elle est dématérialisée, le(s) sens de l’espace physique se réinvente(nt) permettant que les usagers vivent, inscrivent et partagent leurs trajets et leurs expériences autrement. Les propositions des dispositifs de médiation instaurent ainsi de nouvelles pratiques de visite entraînant des relations fluctuantes de mouvement et de communication dans le territoire.
-
8:30
Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran, 2020, L’aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, Grenoble, UGA Éditions, 242 p.
sur CybergeoÉcrit avant la pandémie et la canicule de l’été 2022, l’ouvrage de Vincent Berdoulay et d’Olivier Soubeyran, qui s’inscrit dans la suite d’une réflexion engagée depuis des années sur la "pensée aménagiste", prend aujourd’hui une dimension particulière. S’il est surtout question d’"aménagement" et de "menace climatique", le vocabulaire utilisé, les notions et concepts explicités font écho à notre condition récente de "grands confinés" où les urgences sanitaires, sécuritaires, économiques et environnementales se sont télescopées.
La réflexion pluridisciplinaire, qui mélange l’histoire des idées en géographie et aménagement, l’écologie et le champ émergent des "sciences de la durabilité", est un plaidoyer pour une "adaptation transformatrice" et une "démocratie écologique". Les auteurs proposent des pistes conceptuelles originales sur l’adaptation. Ils l’inscrivent dans une histoire longue qui permet d’en préciser le sens, la fortune et les limites sans s’enfermer dans une pensée à cour...
-
8:30
Denise Pumain, visions and innovations pushing forward Open Science
sur CybergeoI had the privilege to start working with Denise Pumain for the first time in late 2015, as my PhD supervisor Arnaud Banos had suggested me as a contributor to the « Cybergeo 20 » initiative. She was leading an innovative data analysis initiative, aiming at enhancing reflexivity for readers and contributors to the journal. To celebrate the 20th anniversary of the Cybergeo journal, Denise Pumain had the vision to construct corpus analysis tools that would be applied to the content of the journal themselves. Besides the prototype web application available online and combining the diverse analysis led by the interdisciplinary team from the Géographie-cités laboratory (Pierre-Olivier Chasset, Clémentine Cottineau, Hadrien Commenges, and myself), the initiative was synthesised into several publications (Cottineau et al., 2017 ; Raimbault et al., 2021 ; Raimbault, 2019), highlighting the timeliness of Denise’s idea. Indeed, in the following years, similar tools (related themes or papers f...
-
8:30
Souvenirs
sur CybergeoMon premier contact avec Cybergeo a eu lieu dans la voiture de Denise.
Après la journée célébrant le 60e anniversaire de l’École de cartographie de Paris, Denise me raccompagnait à l’aéroport. « Incidemment », dans la conversation, elle a suggéré que je publie dans Cybergeo la communication que je venais de présenter. Mais j’ignorais ce qu’était Cybergeo et je demandais des explications.
Denise m’a alors annoncé qu’elle lançait, avec la collaboration de Ky Nguyen comme webmaster, une nouvelle revue dénommée Cybergeo. Cette dernière était alors la première revue en sciences humaines et sociales entièrement électronique, en libre accès et gratuite tant pour les lecteurs que pour les auteurs. Dès l’origine, elle a été prévue pour une diffusion multilingue (français, anglais, espagnol…). Revue internationale, Cybergeo fonctionne avec un comité de lecture et des évaluations en double aveugle.
Une telle revue avec des possibilités de publication rapide et d’échanges aisés m’est apparue comme...
-
8:30
Promenades cartographiques et hiérarchiques parmi les publications de Cybergeo
sur CybergeoPas d’axe des abscisses ni d’axe des ordonnées, encore moins de légende, juste une promenade visuelle dans la diversité du monde tel que parcouru par Cybergéo au fil des ans (vue à travers le prisme du site Lens.org). Promenade hiérarchique et fractale à la fois ! Tous ces signes, mathématiques, géographiques et graphiques, sont sujets à de multiples interprétations…
Les villes et les signes. 1 (Italo Calvino, Les Villes Invisibles)
« L’homme marche pendant des jours entre les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d’autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l’hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu’ils sont. Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses mais des figur... -
8:30
Aux aguets des avancées de la recherche
sur CybergeoLe changement de direction de la revue en 2023 s’est fait dans la continuité, mais le départ de Denise Pumain est bien plus qu’un simple évènement éditorial pour celle qui a été la fondatrice de Cybergeo en 1996, et son animatrice pendant 26 ans. Par le choix dès le départ d’une diffusion sur internet, la revue s’est rapidement imposée comme la revue géographique française la plus diffusée dans le monde, mais son succès est loin d’avoir été essentiellement technique. Il est dû à la personnalité de sa directrice. Entrée à l’Université dans les années1970, Denise Pumain a été le symbole d’une nouvelle géographie. Toute une génération avait comme elle la sensation d’une discipline pas assez scientifique et manquant des bases théoriques nécessaires pour pouvoir être enseignée en faisant appel à des principes généraux. Il fallait dire adieu à une géographie régionale qui était à bout de souffle. Le laboratoire Géographie Cités, fondé en 1984 par Denise Pumain avec Thérèse Saint-Julien, a...
-
8:30
En hommage au rôle de Denise Pumain à la direction de la revue Cybergeo
sur CybergeoDenise Pumain quitte la Direction de la revue Cybergeo. Quelle belle occasion de faire savoir tout ce qu’elle a apporté à cette revue mais aussi tout ce qu’elle nous a apporté aux uns, aux unes et aux autres en tant que collaborateurs de cette revue. C’est ce que je voudrais faire dans les lignes qui suivent.
Je connais Denise depuis bien longtemps et notamment depuis la parution de mon livre sur l’ «Urbanisme des réseaux». En 1991 elle m’ a soutenu pour cette publication un peu décalée par rapport à la ligne éditoriale géographique de l’époque des éditions Armand Colin. Je me souviens encore d’une conversation à ce sujet avec Denise, conversation très positive, en plein air, rue Saint-Jacques, à quelques pas de l’Institut de géographie. Depuis nos voies, souvent parallèles, se sont croisées que ce soit au Programme Interdisciplinaire de Recherches sur la Ville, à l’Agence pour l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (aujourd’hui remplacé par le Haut Conseil de l’...
-
8:30
Les années (Cybergeo)
sur CybergeoOn accédait à Cybergeo depuis son IBM ThinkPad 700C dont le petit bouton rouge central servait de souris. Il y avait déjà une version française et une version In English de Cybergeo, mais encore peu d’articles, à peine 14 en cette fin d’année 1996. Colette Cauvin y parlait de transformations cartographiques et Jean-Christophe François de discontinuités dans l’espace des collèges franciliens. La géographie théorique et quantitative tentait de clarifier les malentendus sur son contenu.
Elle lançait une revue, et publiait l’article qui fera date dans le monde de la simulation multi-agents en géographie. Elle dirigeait l’UMR Géographie-cités et professait à l’université Paris 1.
Alors que Revues.org sortait les revues de leur isolement et permettait enfin le partage de ressources dans l’édition électronique des sciences humaines et sociales, on s’y connectait grâce à Internet Explorer depuis son ordinateur HP 9000. Cybergeo s’intéressait à la bibliométrie, aux automates cellulaires et au ...
-
8:30
Un cambio en la continuidad
sur CybergeoDenise Pumain lo anunciaba en su última editorial del 20 de diciembre del 2022: se produce un giro para la revista Cybergeo. Denise Pumain deja la gestión tras 26 años y nos confía las riendas a un comité de dirección renovado y por un mandato de tres años. Heredamos, por tanto, una historia, no muy extensa si la comparamos con revistas que han acompañado la historia de la disciplina, pero muy rica, anclada en el presente y donde también esperamos en el futuro.
¿De qué legado hablamos? Del estudio sobre revistas científicas digitales realizado en el año 2002, donde se desprende que Cybergeo fue la primera revista del mundo en geografía y probablemente en ciencias sociales que cumple con los tres criterios originales: 1. Nativamente digital 2. De acceso libre 3. Con un comité de lectura. Solo siete revistas de geografía, creadas posteriormente a Cybergeo, en los Estados Unidos y Europa, cumplían con los mismos criterios. Sin embargo, en la actualidad solo podemos encontrar rastros en ...
-
8:30
A change in continuity
sur CybergeoDenise Pumain announced it in her last editorial of December 20, 2022: a page is turning for Cybergeo magazine. Denise Pumain is leaving the its management after 26 years and is entrusting us with the reins of a renewed executive committee for a three-year mandate. We thus inherit a history that isnot very long, compared to the journals that have accompanied the history of the discipline, but very rich and very much anchored in the present and, we hope, in the future.
What legacy are we talking about? From the study on digital scientific journals carried out in 2002, it appears that Cybergeo was the first journal in the world in geography and most probably in social sciences that met three original criteria: 1. natively digital, 2. "free", 3. with a readers' committee. Only seven geography journals, created after Cybergeo, in the United States and in Europe met the same criteria. However, only two of them (Demographic Research, Revista Electronica de Derecho Ambiantal) can still be f...
-
8:30
Un changement dans la continuité
sur CybergeoDenise Pumain l’annonçait dans son dernier éditorial du 20 décembre 2022 : une page se tourne pour la revue Cybergeo. Denise Pumain quitte la direction assurée depuis 26 ans et nous confie les rênes d’un comité de direction renouvelé pour un mandat de trois ans. Nous héritons donc d’une histoire pas très longue, en comparaison avec des revues qui ont accompagné l’histoire de la discipline, mais très riche et très ancrée dans le présent et, nous l’espérons, dans le futur.
De quel héritage parlons-nous ? De l’étude sur les revues scientifiques numériques effectuée en 2002, il ressort que Cybergeo a été la première revue au monde en géographie et très probablement en sciences sociales qui réponde à trois critères originaux : 1. nativement numérique, 2. « gratuite », 3. avec un comité de lecture. Seules sept revues de géographie, créées ultérieurement à Cybergeo, aux Etats-Unis et en Europe répondaient alors aux mêmes critères. Nous ne retrouvons aujourd’hui toutefois de trace sur le we...
-
7:30
Cartographier un territoire « cycloné » : Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma (Antilles du Nord, sept. 2017)
sur MappemondeDepuis plusieurs années, des services de cartographie sont activés à la suite d’une catastrophe afin d’offrir un premier panorama des dommages. Diffusés massivement, ils se caractérisent par une diversité des modes de représentation cartographique, ce qui peut nuire à leur compréhension. Partant de ce constat, nous proposons des solutions cartographiques optimisées à différentes échelles. De plus, nous prenons en compte les méthodes d’acquisition, le contexte météorologique et les écarts de diagnostic comme des paramètres cruciaux aux incertitudes. Des variables visuelles et techniques sont élaborées sous SIG afin de fournir une vision synoptique, continue et dynamique d’un territoire « cycloné », l’île de Saint-Martin à la suite du passage du cyclone Irma (07/2017).
-
7:30
La place Catroux. Le pari mémoriel de la reconnaissance de l’esclavage dans un quartier aisé de Paris
sur MappemondeFigure 1. Carte de présentation
Figure 2. Le Jardin Solitude et les « Fers »
Photo : J. Rieucau, décembre 2021
La place du général Catroux, dans le XVIIe arrondissement de Paris, située dans le quartier aisé de la plaine Monceau, juxtapose deux récits nationaux différents, depuis dix ans, en raison du choix par la mairie de Paris, plusieurs années avant le mouvement Black Lives Matter (Recoquillon, 2016), d’en faire un lieu mémoriel, lié à la mémoire de l’esclavage. Sans être un lieu historique, cette place est devenue une construction mémorielle, autour de la traite et de l’esclavagisme. La puissance de l’emplacement du lieu fonde sa légitimité sur le monument et la statue d’Alexandre Dumas Père, celle d’Alexandre Dumas Fils (figure 6) et sur la présence d’ambassades de pays africains et caribéens (Libéria, Haïti), ayant souffert de l’esclavage. Une partie du lieu, grâce à la sculpture monumentale des « Fers », en l’honneur du général Dumas, en raison du Jardin et de la statue de Soli...
-
7:30
La SandBox, outil dynamique au service de la représentation spatiale dans l’apprentissage de la géographie
sur MappemondeLa SandBox est une technologie développée par l’UC Davis qui permet de modéliser des terrains en réalité augmentée. Il s’agit d’un système permettant de sculpter dans le sable un paysage qui va être topographié par l’ordinateur. Une carte d’élévation (2D), composée de courbes et de couleurs, est projetée dans l’espace d’expérimentation (3D). L’opération se fait en direct, ce qui permet une grande interactivité. Les représentations bidimensionnelles (carte 2D) ne permettent pas toujours une bonne perception de l’espace (3D) représenté, cependant cet article souligne comment utiliser la SandBox pour pallier aux difficultés rencontrées lors de la lecture de ces représentations. Il détaille comment utiliser le potentiel de l’appareil afin d’améliorer la représentation spatiale des participants.
-
7:30
David Bédouret, L’Afrique rurale des manuels scolaires de géographie : sortir de l’exotisme et Christine Partoune, Dehors j’apprends
sur MappemondePubliés presque en même temps, les deux ouvrages ont en commun de parler de ce que la géographie apprend, ou pourrait apprendre, aux élèves scolarisés en primaire et dans le secondaire. C’est la raison pour laquelle ils sont ici lus en miroir l’un de l’autre.
L’ouvrage de David Bédouret est tiré de sa thèse de doctorat de géographie soutenue en 2012 à l’Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Bédouret, 2012). Ancrées en géographie culturelle et didactique de la géographie, les analyses portent sur la représentation des espaces ruraux africains dans les manuels scolaires français des années 1950 aux années 2000. Elles sont complétées d’enquêtes conduites auprès d’enseignants et d’élèves scolarisés en France de l’école primaire au lycée et dans des lycées français en Afrique.
L’ouvrage de Christine Partoune est issu d’une recherche-action conduite avec des professeurs de géographie en formation d’instituteurs de la Haute École Libre Mosane (Liège). L’auteure s’appuie aussi sur des expér...
-
7:30
MAPLOUP, dispositif d’alerte à destination des éleveurs, des bergers et des élus dans un contexte de prédation par le loup
sur MappemondeIntroductionDepuis les années 1990, la prédation des loups sur les troupeaux domestiques s’intensifie fortement dans les Alpes. Face à ce constat, et après de premières initiatives, le Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a créé en 2019 la plateforme https://maploup.fr destinée aux éleveurs, bergers et élus, avec l’appui de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Grenoble. D’une part, l’outil fournit des informations sur les suspicions d’attaque par le prédateur en temps quasi-réel via un onglet appelé [MAP] et un système d’alerte SMS ou mail associé. D’autre part, le site web offre une approche interactive des données fournies par l’État (données géoprédateurs) sur le contexte de prédation depuis 10 ans, avec leur visualisation dans un onglet dénommé [ATLAS].
Plusieurs territoires ont récemment intégré le dispositif, à l’image de la Région Sud PACA qui est venue, partiellement, s’ajouter en 2021 à Auvergne Rhône-Alpes grâce ...
-
7:30
GASPAR —Geoviz Application for Searching And Rescuing People
sur Mappemonde1. ContexteLes Pelotons de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) sont des acteurs majeurs du secours en montagne en France. Lorsqu’ils sont alertés pour rechercher une personne perdue ou blessée, le système propre à la Gendarmerie (GendLoc) n’est pas toujours suffisant et reste dépendant des limites liées à l’équipement du téléphone de la victime (téléphone non équipé d’un récepteur GPS ou équipement défectueux, problème de transmission, etc.). Dans ce cas, le requérant (c’est-à-dire la personne prévenant les secours, qui n’est pas nécessairement la victime) est alors amené à fournir, en langage naturel, des éléments permettant de localiser au mieux la victime (description de son environnement immédiat, itinéraire suivi, etc.). Le traitement de ces informations par les secouristes est une tâche complexe et laborieuse, nécessitant parfois de consulter des sources variées : cartes topographiques, topoguides décrivant des itinéraires, etc. Cette tâche est d’autant plus compliquée que la...
-
7:30
Géoweb de narration et de modélisation : la plateforme NAMO GeoWeb
sur MappemondeIntroductionL’application NAMO GeoWeb est une plateforme de conception d’atlas interactifs en ligne. Elle vise à répondre à deux besoins différents et complémentaires : (i) le partage de données et d’informations issues de travaux de différents membres d’un même projet, d’une même structure ou d’une même communauté sous forme cartographique et (ii) la diffusion de ces résultats à l’intérieur, mais aussi, et surtout à l’extérieur de ce projet, de cette structure ou de cette communauté. La plateforme constitue ainsi un outil de science participative permettant, en particulier aux utilisateurs non-initiés, de proposer des contributions via un module de rédaction de cartes narratives en ligne. Afin d’être accessible à tous, la plateforme NAMO GeoWeb est gratuite et open source et peut ainsi être déployée par n’importe quel organisme ou particulier disposant d’un serveur.
Le développement de NAMO GeoWeb s’est effectué sur la base de besoins définis au sein d’un projet initial, le projet R...
-
7:30
Geodatadays 2021
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un événement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l'AFIGÉO et DécryptaGéo depuis quatre ans, en partenariat avec une plateforme régionale d'information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de Recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis deux ans un concours, les « CHALLENGES GEODATA », qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique, par un jury indépendant et multi-partites (recherche, collectivités et services de l’état, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques. Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des méthodes, est...
-
7:30
Illusion nominaliste, foire aux vanités et salades d’acronymes
sur MappemondeLe livre de Roger Brunet Nouveaux territoires, nouveaux noms de la France est à la fois minutieux, jubilatoire et inquiétant.
Minutieux, parce qu’il analyse de façon très précise les noms de lieux qui ont été donnés à de nouveaux territoires, créés par milliers dans les dernières décennies par les fusions de communes, la création d’intercommunalités, de nouveaux pôles, de programmes de développement régional, etc.
Jubilatoire, parce que Roger Brunet le fait avec humour et cite avec gourmandise les noms extravagants inventés par les élus (ou les cabinets de communication qui les conseillent), mais aussi des situations étonnantes comme la commune qui n’a plus qu’un seul habitant (mais un conseil municipal de sept personnes). Ou encore, les enclaves, exclaves et autres « queues » et « ficelles » qui compliquent parfois les limites territoriales des communes et de leur regroupement.
Inquiétant, enfin, parce qu’il montre que cette frénésie de néotoponymie (la création de nouveaux noms de li...
-
7:30
Dispositifs de visite et représentations spatiales
sur MappemondeLes applications mobiles proposant des parcours de visite dans la ville nous invitent à véhiculer de nouvelles représentations socio-cognitives pour appréhender l’espace urbain. La carte développe l’émergence du sens. Quand elle est dématérialisée, le(s) sens de l’espace physique se réinvente(nt) permettant que les usagers vivent, inscrivent et partagent leurs trajets et leurs expériences autrement. Les propositions des dispositifs de médiation instaurent ainsi de nouvelles pratiques de visite entraînant des relations fluctuantes de mouvement et de communication dans le territoire.
-
12:36
5e Hackathon CASSINI. Comment construire une Europe plus sûre et plus forte à l’aide des données spatiales de l’Union européenne ?
sur Décryptagéo, l'information géographiqueHackathon CASSINI. Comment construire une Europe plus sûre et plus forte à l’aide des données spatiales de l’Union européenne ? Les participants au 5e Hackathon CASSINI sont invités à exploiter les données et signaux spatiaux pour développer des solutions de défense et de sécurité pour l’Europe.
Exploitation des données spatiales de l’UEL’événement est ouvert à tous: des ressources numériques complètes seront à la disposition des participants pour leur permettre d’utiliser les données spatiales et de développer un argumentaire innovant. Le 5e Hackathon CASSINI, sur le thème du Spatial au service de la défense et de la sécurité, se tiendra sur 10 sites en Europe, du 24 au 26 mars. À Paris, les récompenses à la clé incluent notamment un accompagnement de projet et un accès privilégié au mentorat de Starburst composé d’experts du domaine de l’aérospatial et de la défense.
La cinquième édition du Hackathon s’attèlera à trois défis cruciaux:
- Améliorer la mobilité sur tous les terrains. Quelle solution de mobilité pourriez-vous imaginer pour les forces de défense, les équipes de secours et les travailleurs humanitaires ? Nous sommes à la recherche d’outils facilitant la planification des missions, la logistique opérationnelle et les interventions de recherche et sauvetage.
- Améliorer la sécurité des mers. Ce défi invite les participants à développer des solutions au service du renseignement maritime. Celles-ci pourraient permettre de surveiller les menaces qui pèsent sur la sécurité ou les activités illégales afin de rendre nos mers plus sûres.
- Protéger nos infrastructures critiques. Nous sommes à la recherche de solutions pour évaluer ou atténuer les perturbations des services publics et des chaînes d’approvisionnement. Par exemple, comment pourriez-vous utiliser les données spatiales de l’UE pour protéger des services essentiels contre les cyberattaques?
Comme le fait observer François Arbault, directeur de la branche Defense Industry de la Direction générale de l’industrie de la défense et de l’espace (DG DEFIS):
«Dans le contexte d’une hausse sensible de la demande et des investissements dans la défense et la sécurité, le Hackathon Cassini offre une occasion unique d’explorer le potentiel des données spatiales de l’UE et leur pertinence pour les acteurs de ces secteurs. Il s’agit d’une étape importante et innovante vers une coopération européenne renforcée dans le domaine de la défense. Le Programme spatial de l’UE et ses programmes phares Copernicus, Galileo et EGNOS, sont une mine de données exploitables pour la défense et la sécurité. Des participants venus de dix États membres de l’UE, qu’ils soient codeurs ou chefs d’entreprise, se réuniront pour faire émerger des idées et des solutions innovantes au profit de l’espace et de la défense. Ce hackathon sera l’occasion pour eux, j’en suis convaincu, de mieux comprendre comment saisir les opportunités offertes par le Fonds européen de la défense, à travers notamment le programme d’innovation de l’UE en matière de défense, pour approfondir leurs idées innovantes.»
Starburst Accelerator est le premier accélérateur mondial de start-ups du secteur aérospatial et défense avec plus de 10 ans d’expérience dans l’accélération. L’entreprise, forte de ses sept bureaux internationaux, possède un réseau de 14 000 startups, réparties sur plusieurs continents. Grâce à ses différents programmes d’accélération à travers le monde et les études de conseil effectuées pour des leaders mondiaux du secteur, Starburst a changé l’industrie.
Le bureau de Paris, organisateur de ce 5ème Hackathon Cassini, comporte plus d’une vingtaine d’employés, se partageant entre accélération et conseil en stratégie. Le bureau a notamment été responsable du programme BLAST, qui a formé et aidé a lever des fonds auprès d’une vingtaine de startups au cours des deux dernières années.
Les inscriptions au 5e Hackathon CASSINI sont désormais ouvertes:
https://www.cassini.eu/hackathons/france
- L’édition française du Hackathon est sponsorisée par l’Agence Innovation de Défense et le CNES.
Source d’information: CASSINI
Cet article 5e Hackathon CASSINI. Comment construire une Europe plus sûre et plus forte à l’aide des données spatiales de l’Union européenne ? est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
10:53
Lettre d’information de la SFPT de mars 2023
sur Décryptagéo, l'information géographiqueLettre d’information #51 – Mars 2023 Sommaire- Editorial #51
- Séismes en Turquie : premiers champs de déplacements issus des services de calcul optique de ForM@Ter
- Au cœur de la télédétection par satellite : l’équipe Ayana de l’Inria
- Enquête sur les couleurs de la Dame à la licorne
- 8e colloque scientifique du Groupe Hyperspectral de la Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection
- Séminaire de la SFPT : « Pléiades Neo : de nouveaux satellites pour de nouveaux usages »
- Prix du meilleur article étudiant 2021-2022
- Photogrammetric Computer Vision at CVPR2023
- Le site web du réseau GeoDEV évolue
- AFT – Forum de la topographie 2023
- Participez au 2è Congrès du SCO France
- Lancement du Plan d’Applications Satellitaires 2023-2027
- Ecole d’été IMPT et CNRS
- Satellite Microwave Remote Sensing course
- Offre de post-doctorat 2023 – Projet A*Midex TAIC2 « un Théâtre Antique Intelligent et Connecté » F/H
- Offre de stage Master 2 Année 2023 F/H
- Offre d’emploi : Ingénieur modélisation rayonnement F/H
Cet article Lettre d’information de la SFPT de mars 2023 est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
9:00
Les atouts du SIG pour des territoires résilients, SIG 3D, recensement en Afrique, SAPEIM, Laval Agglomération, ArcGIS Indoors, Nanok... Découvrez le sommaire du SIGMAG n°36
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°36, numéro de mars 2023, vient de paraître. En voici le sommaire.
DOSSIER : « Les atouts du SIG pour des territoires résilients ». Le changement climatique rebat les cartes de la donnée géomatique parce qu’il impose une urgence qui dépasse le simple cadre de l’analyse. Désormais, les SIG ne se contentent plus de constater en établissant des diagnostics. Ils deviennent également de vrais outils d’action et de prise de décisions en ce sens qu’ils donnent à voir l’inexorable déliquescence des équilibres écologiques de la planète. Face à l’urgence, le bon usage et l’analyse plus fine des données deviennent primordiaux. Avec un objectif en ligne de mire : aller vers des territoires plus intelligents. Lesquels seront de facto des territoires résilients capables de s’adapter et d’atténuer le changement climatique qui les affecte déjà en profondeur. Dossier avec la participation de l'Institut Paris Region, Urbanwave, Le Havre Seine Métropole, Agglomération du Grand Belfort, Cergy-Pontoise Agglomération, Métropole Toulon Provence Méditerranée, Région Centre-Val de Loire, Smirec, Agence parisienne du Climat, Île-de-France Nature et d'Esri France.
PRATIQUE : « La 3D dans tous ses états ! ». Propulsée par les projets de jumeaux numériques, talonnée par le métavers, bousculée par la réalité virtuelle, la 3D géo spatiale est en évolution permanente. Les géomaticiens doivent s'adapter à ces nouveaux usages et aux pratiques émergentes. Une enquête avec notamment la participation de la Métropole Nice Côte d'Azur, l'Eurométropole de Strasbourg, Le Havre Seine Métropole et la Métropole européenne de Lille.
ENQUÊTE PRATIQUE : « En Afrique, les outils SIG comptent ». Mener une campagne de recensement national répond à un processus long et complexe. Les outils SIG peuvent grandement concourir à la compresser, la fiabiliser et l’alimenter en données… SIGMAG a enquêté, notamment au Sénégal et au Bénin, sur le rôle qu’il leur est attribué sur le continent africain.
PRATIQUE : « Laval Agglomération : le SIG en circuit court ». Basée sur une dynamique SIG déjà ancienne à la ville de Laval, l’équipe SIG de l’agglomération a pris son essor en 2015. Elle utilise la gamme ArcGIS de manière très large, dans un souci permanent d’optimisation et d’efficacité.
PRATIQUE : « Infrastructures énergétiques : des données partout ». SAPEIM conçoit, construit et installe des infrastructures sûres et durables. Avec près de 30.000 collaborateurs, la compagnie italienne intervient dans plus de 70 pays. Le SIG est essentiel pour mener à bien ses projets.
GUIDE : « ArcGIS Indoors : plus qu'un trait d'union ». Assurer la continuité entre extérieur et intérieur d'un bâtiment est l'un des leitmotivs de cette solution. Pour cela, Esri s'appuie tout particulièrement sur l'interopérabilité entre BIM et SIG. Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment créer un modèle de données Indoors depuis un fichier BIM.
Découvrez également en page Guide le portrait du Département Expertise d'Esri France : une équipe de 28 spécialistes qui accompagnent les utilisateurs d'Esri dans l'utilisation au quotidien d'ArcGIS.
DÉCOUVERTE : « Nanok : un triathlon au Groenland pour le climat ». Gilles Denis et Nathan Goffart ont accompli un exploit sportif mêlant ski, kayak de mer et escalade. Cette première mondiale de l’extrême a aussi vocation à documenter la compréhension des changements climatiques.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le portrait de Sylvain Kerdreux (Capgemini), le billet Perspectives de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) autour de l'utilisation de la méthode agile Scrum, un premier volet plein de conseils qui fleurent bon le retour d'expérience....
En page Formation, vous pourrez lire le premier volet d'une série réalisée avec arx iT formations.com autour de la formation. Enrichi par le témoignage de la Région Nouvelle-Aquitaine, ce premier article porte sur la nécessité de se former et les solutions qui sont proposées dans le public, comme le privé.
Ce numéro de 52 pages est accompagné du supplément poster SIGMAG Junior sur les missions des satellites d'observation de la terre et des Français dans l'espace.
SIGMAG n°36 est disponible en version numérique à partir du vendredi 3 mars 2023
CLIQUEZ POUR UN ACCES DIRECT AU MAGAZINE EN VERSION NUMÉRIQUE
À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du 9 mars 2023.
Pour acheter ce numéro en version numérique
ou vous abonner à SIGMAG,
rendez-vous sur www.sigtv.fr/boutique/
Pour contacter la rédaction : redaction@sigmag.fr
-
11:23
MyEasyFarm choisit les solutions Agdatahub pour la connexion de sa plateforme avec MesParcelles
sur Décryptagéo, l'information géographiqueA l’occasion du Salon International de l’Agriculture, MyEasyFarm, l’éditeur de solutions en Agriculture de Précision et Agriculture Bas Carbone, annonce l’interopérabilité de sa plateforme avec le logiciel leader de gestion parcellaire MesParcelles des Chambres d’agriculture France, via la plateforme Agdatahub.Connexion facile et échange de données sécurisé avec les modules Connect et Consent d’AgriTrust
MyEasyFarm s’appuie notamment sur la nouvelle solution AgriTrust d’Agdatahub, qui permet de sécuriser la connexion à la plateforme MyEasyFarm et de gérer les consentements des agriculteurs.
Le module Connect d’AgriTrust permettra aux utilisateurs de renforcer la sécurité et de faciliter l’accès à MyEasyFarm et aux applications tierces connectées, dont MesParcelles.
Le module Consent d’AgriTrust gére l’ensemble des demandes de consentements d’accès aux données hébergées dans la plateforme MyEasyFarm.
MyEasyFarm est certifiée Data–Agri (label pour la sécurisation des données agricoles développé par FNSEA et Jeunes Agriculteurs) depuis 2019, ce qui garantit à ses utilisateurs la protection, la sécurité et le non-partage de leurs données.
La mise en œuvre du module Consent d’AgriTrust va au-delà du label Data-Agri et permet aux agriculteurs d’échanger de manière sélective une partie de leurs données avec leurs partenaires, dans un environnement numérique sécurisé.
Quelques exemples : envoyer une liste et le contour de parcelles avec une Entreprise de Travaux Agricoles et récupérer les cartes de rendement, partager son assolement avec le conseiller agricole de sa Chambre d’agriculture ou de sa Coopérative, donner accès à ses changements de pratiques culturales à son Porteur de projets Bas Carbone.
Grâce à AgriTrust Consent, les agriculteurs et l’ensemble de la Supply Chain agricole vont enfin pouvoir échanger leurs données en toute confiance tout en gardant le contrôle.
Données interopérables entre MesParcelles et MyEasyFarm via API–AgroLes offres de données MyEasyFarm seront également publiées dans le catalogue API-Agro, ce qui permettra l’échange de données avec d’autres applications au catalogue, dont en premier lieu la solution MesParcelles des Chambres d’agriculture France. Cet échange de données sera bien entendu contrôlé par le module AgriTrust Consent.
Dans un premier temps, les données des exploitations agricoles et des parcelles sont disponibles dans cet échange. Le flux de données s’enrichira au cours de l’année et permettra à un agriculteur utilisant à la fois MesParcelles et MyEasyFarm de transférer les données de ses interventions planifiées et réalisées et d’éviter toute ressaisie entre les solutions.
« Collaborer avec Agdatahub et utiliser leurs solutions va permettre à MyEasyFarm de satisfaire aux exigences du nouveau règlement européen sur la gouvernance des données (Data Governance Act) qui entrera en application en Europe en septembre 2023. Mais ce partenariat va surtout permettre à nos agriculteurs de sécuriser l’accès et contrôler le partage de leurs données avec les autres acteurs agricoles », se réjouit Francois Thierart, CEO de MyEasyFarm.
« La plateforme d’intermédiation de données tiers de confiance proposée par Agdatahub trouve tout son sens dans une mise en œuvre pour des usages respectueux des données et de leurs ayants-droits. C’est pour développer de la confiance en favorisant le retour de valeur auprès des producteurs agricoles grâce aux solutions numériques que nous travaillons au quotidien. L’écosystème mis en place dans ce cadre montre bien le besoin d’organiser l’accès aux données pour le secteur agricole » souligne Sébastien Picardat, Directeur Général d’Agdatahub.
Pour Bruno Guerre, Directeur Adjoint des Chambres d’Agriculture France « Les Chambres d’agriculture accompagnent les agriculteurs dans l’usage du numérique pour favoriser la création de valeur et l’optimisation des moyens de production. MesParcelles, solution numérique créé par les Chambres d’agriculture est un outil de gestion parcellaire qui sécurise les exploitants dans le respect des réglementations et le suivi agronomique des parcelles. Depuis quelques années, cette solution évolue pour devenir une plate-forme de service et pour cela développe son interopérabilité avec d’autres solutions utiles aux agriculteurs tels que la solution MyEasyCarbon développée par MyEasyFarm, dans un cadre sécurisé grâce aux solutions développées par Agdatahub. »
Plus d’informations sur MyEasyFarm :
Éditeur de plateformes digitales depuis 2017, MyEasyFarm est une startup française AgTech spécialisée dans l’Agriculture de Précision et l’Agriculture Bas Carbone. Sa mission est d’accompagner le monde agricole dans sa transition agroécologique à travers 2 solutions digitales de pointe : MyEasyFarm et MyEasyCarbon.
Expert en échanges de données avec le matériel agricole, MyEasyFarm permet de pratiquer l’Agriculture de Précision en toute simplicité. A destination des agriculteurs et Entreprises de Travaux Agricoles, la plateforme collecte, gère, transfère et analyse des données agricoles provenant de nombreuses sources (champs, satellites, drones, machines agricoles, météo, capteurs IoT) pour réduire l’utilisation des intrants et améliorer les itinéraires culturaux. La plateforme MyEasyFarm compte des clients prestigieux comme KUBOTA, MICHELIN, LIMAGRAIN, VIVESCIA, SYNGENTA et équipe plus de 1200 agriculteurs en France et Europe de l’Ouest.
Première application certifiée Label Bas Carbone par Bureau Veritas, MyEasyCarbon est une application pour les acteurs de l’alimentation (agriculteurs, coopératives, agro-industries) pour mesurer et réduire les émissions de CO2/stockage de carbone dans les sols en agriculture et générer des revenus supplémentaires sous forme de crédits carbone fiables.
MyEasyFarm est basée au VillagebyCA Reims et a des bureaux en Italie, aux Pays-Bas, en Russie et au Brésil. L’équipe MyEasyFarm est constituée de 25 personnes issues d’écoles d’Ingénieurs en Agriculture/Agronomie et informatique. MyEasyFarm fait partie de nombreuses associations dans le domaine AgTech (La Ferme Digitale, Agronov, Pôle de compétitivité Agro Sud-Ouest innovations, la chaire AgroTIC, Terrasolis, 4pour1000, …) MyEasyFarm est soutenue par la BPI, Business France et la région Grand -Est et est accélérée par Scal’Enov et HECTAR.
- Suivez-nous : Linkedin – Twitter – Facebook – Instagram – Youtube
- Assistez à un webinar MyEasyFarm ou MyEasyCarbon – Testez gratuitement MyEasyFarm pendant
Plus d’informations sur AgDataHub :
Agdatahub est l’intermédiaire de données tiers de confiance dédié au secteur agricole avec ses solutions d’identité numérique Agritrust et d’échange de données API-Agro. En appui à ces solutions, Agdatahub assure des missions de conseil opérationnel liées aux data (direction de projet, technologies, marketing) pour accompagner les acteurs des filières agricoles et agroalimentaires dans les usages du numérique.
Suivez-nous sur Twitter (@agdatahub_FR) et LinkedIn.
Plus d’informations sur Chambres d’Agriculture France et Mes Parcelles :
MesParcelles est la plateforme numérique de services pour une gestion complète du parcellaire et des cultures de l’exploitation agricole : cartographie, traçabilité, gestion de la fertilisation, approches réglementaires et technico-économiques, déclarations PAC, outils d’aide à la décision et liaisons IOT, etc.
Suivez-nous sur :
Facebook – @MesParcelles
Twitter – @MesParcelles_
Ou sur notre site internet : mesparcelles.fr
- Contact : Adeline DE VRIENDT – Directrice Marketing et Communication MyEasyFarm
- +33 6.09.88.26.43 – adevriendt@myeasyfarm.com
Cet article MyEasyFarm choisit les solutions Agdatahub pour la connexion de sa plateforme avec MesParcelles est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
11:01
À la découverte de l’avatar du territoire de l’Aude
sur Décryptagéo, l'information géographiqueLe Groupe GEOFIT, à travers sa filiale IGO, a réalisé le jumeau numérique 3D du département de l’Aude à partir d’une prise de vue aérienne.Simulation du risque d’inondation sur la base du Mesh 3D
Le jumeau numérique, c’est quoi ?Comme son nom l’indique, le « jumeau » numérique est une représentation digitale du réel. Cela inclus la modélisation du territoire dans son ensemble, des bâtiments aux infrastructures, jusqu’aux réseaux enterrés.
Véritable outil d’aide à la décision, ce modèle virtuel permet aux services publics, aux entreprises, ou encore aux bureaux d’études d’interagir avec la réplique fidèle du territoire tel qu’il fonctionne, pour en faciliter la gestion et la prise de décision.
Une première sur le département de l’AudeLa création du jumeau numérique 3D du département de l’Aude implique de numériser 6 139 km² à partir d’une prise de vue aérienne dont le niveau de définition permet d’obtenir un pixel tous les 5cm. Ce niveau de précision et de résolution en 3D est une première à cette échelle départementale. De plus, les zones urbaines et rurales sont traitées avec le même niveau de définition, pour une 3D accessible à tous. GEOFIT garantit ainsi un même accès à l’information quel que soit le territoire, urbain ou rural.
La méthode d’acquisitionLe jumeau numérique 3D est réalisé par photogrammétrie. Qui dit photogrammétrie, dit quantité imposante de fichiers – on parle ici de 100 000 images de 450 MegaPixel – et plusieurs angles de photos. C’est donc à l’aide de prises de vues aériennes que les données sources ont été collectées.
Le jumeau numérique final sera gratuit et accessible à tous les acteurs qui souhaiteraient l’utiliser à partir d’avril 2023. Pour rendre cela possible, les données seront mises à disposition en open data sur la plateforme d’OPENIG.
Le jumeau numérique au service du TerritoireÀ travers ce projet, la région Occitanie profite du jumeau numérique pour répondre aux enjeux du changement climatique, de la gestion de l’eau et des risques, du développement et de la valorisation de son territoire.
Une belle prouesse technologique et humaine pour la France qui s’impose à la pointe sur ces technologies qui auront une place prédominante dans les usages de demain.
Aux prémices de l’utilisation de de la 3D dans notre quotidien, le Groupe GEOFIT est fier de contribuer à la modélisation du réel et aspire à reproduire cette initiative sur l’ensemble du territoire Français.
Simulation de la visibilité des éoliennes
GEOFIT GROUP trouve son cœur de métier dans l’acquisition et l’exploitation de la donnée géospatiale afin d’en assurer sa compréhension et sa valorisation. Société française de géomètres créée en 1968 à Nantes, GEOFIT GROUP rassemble aujourd’hui plus de 1400 collaborateurs à travers ses différentes entités. Avec une vingtaine d’établissements en France et à l’international, GEOFIT GROUP est un acteur majeur de la géomatique qui intervient dans le monde entier.
À l’échelle d’un micron comme d’un pays, GEOFIT GROUP apporte ses services d’ingénierie et d’expertises foncières pour répondre aux enjeux d’aménagement du territoire. GEOFIT GROUP innove et contribue chaque jour à donner du pouvoir à vos données.
Entreprise Nîmoise créée en 2009, IGO propose des solutions d’exploitation des données massives et multi-sources en 3D. Leader français de la 3D territoriale, IGO révèle le territoire de ses clients : maquettes et photomaillages 3D, plateformes cartographiques collaboratives en temps réel et interfaces 3D dans des applications métiers.
IGO propose une expertise forte et des technologies géospatiales 3D pour faciliter l’accès aux données techniques de plus en plus massives, les valoriser et les transformer en outils d’aide à la décision. IGO accompagne ses clients dans leur transformation numérique à répondre aux enjeux majeurs de la Smart City, du changement climatique ou encore de la sécurité.
Contact presse :
Bonnie LOPEZ – Responsable Marketing et Communication b.lopez@geofit-group.fr
Cet article À la découverte de l’avatar du territoire de l’Aude est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
10:54
Stepler, l’application qui lutte contre la sédentarité, arrive sur le marché français
sur Décryptagéo, l'information géographiqueParis, le 1er mars 2023,
Stepler est la nouvelle application de santé que tout le monde veut avoir dans son smartphone. Fraichement arrivée sur le marché français, cette app, qui a connu un succès fulgurant en Suède, donne envie de prendre l’air, de marcher tout en s’amusant. Le principe est simple : l’application se connecte directement au téléphone et compte les pas réalisés chaque jour. Chaque pas est converti en points qui donnent ensuite accès à des récompenses extraordinaires.Cartes cadeaux ou bons de réduction dans le sport, la beauté, la mode ou encore pour les animaux, de nombreux partenaires font déjà confiance à Stepler. Pour son lancement, l’application offre entre autres des cartes cadeaux H&M, Decathlon ou IKEA, mais également des réductions Adidas, Daniel Wellington ou PUMA.
Le plus ? Pas besoin de se connecter tous les jours, l’application enregistre les progrès quotidiens et cumule les points. Lorsqu’on le souhaite, il suffit d’ouvrir l’application pour voir son nombre de points et surtout découvrir avec plaisir les récompenses auxquels ils donnent droit.
La sédentarité, une préoccupation quotidienne et en forte augmentation.En France, 95% de la population est exposée à un risque de détérioration de leur santé par manque d’activité physique ou sédentarité. Stepler tombe donc à pic. Dans cette période où le pouvoir d’achat se retrouve amoindri, quoi de mieux que de marcher pour gagner des cadeaux ! L’équipe de Stepler a déjà vu l’impact significatif de leur projet puisque les utilisateurs de l’application marchent 20% de plus suite à son téléchargement. Ce chiffre est considérable lorsque l’on sait que 1,3 millions de morts pourraient être évitées chaque année dans le monde si on arrivait à réduire l’inactivité physique de 25%.
Lancée il y a trois ans en Suède, les fondateurs avaient pour mission de redonner l’envie de marcher à la population durant le Covid grâce à une approche ludique et motivante. Mission réussie puisqu’aujourd’hui 15% de la population suédoise utilise quotidiennement cette super app qui promeut l’activité physique. « La vision de Stepler est forte : aider la population à renouer avec un mode de vie plus sain grâce à un système d’incitations (récompenses et cadeaux). Ce système « gamifié » est un excellent moyen d’inciter à marcher davantage au quotidien et à changer durablement ses habitudes. » Carole Danancher, Directeur Général France.
Stepler est désormais disponible dans plusieurs pays européens et compte 4,4M d’utilisateurs et plus de 150 marques partenaires. Cette application très ludique s’adresse à tout détenteur de smartphone et sera à coup sûr l’une des app de santé les plus téléchargées.
A proposStepler est l’application de santé qui lutte contre la sédentarité en récompensant l’activité physique.
Des pas contre des points et des points contre des récompenses, c’est un concept simple mais terriblement efficace.
Lancée pendant la pandémie de Covid, l’application connaît un succès fulgurant en Suède avec plus de 15% de la population utilisatrice à ce jour.
La solution est déjà disponible dans 8 pays Européens (Suède, Norvège, Finlande, Allemagne, Pologne, UK, Espagne et Italie). C’est désormais au tour de la France de découvrir cette solution qui va faire marcher les français !
L’application est gratuite et disponible sur l’App Store et le Play Store.Contact Presse
Charlotte Mouret – Volga Relations Publiques
06 58 46 57 99 – charlotte@volgarp.comCet article Stepler, l’application qui lutte contre la sédentarité, arrive sur le marché français est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
11:23
La version 24.1 FR de Global Mapper et Global Mapper Pro est disponible !
sur Décryptagéo, l'information géographiqueAlain Olivier Géomatique et Blue Marble Geographics ont le plaisir de vous annoncer la sortie de la version 24.1 FR pour Global Mapper et Global Mapper Pro. Celle-ci apporte avec elle de nouveaux outils, enrichit certaines fonctionnalités déjà existantes de nouvelles options et corrige des bogues. Logiciel SIG convivial et centré sur la pratique des utilisateurs, Global Mapper est un outil complet et abordable, adapté aux utilisateurs tant experts que novices.
Les principales nouveautés de la version standard de Global Mapper :- Des Modèles d’Élévation Relative (REM) peuvent désormais être créés ;
- L’Éditeur de mise en page offre la possibilité d’inclure des encarts cartographiques ;
- Les Options Raster des couches d’image et de terrain proposent davantage de possibilités de ré-échantillonnage et de filtrage.
Les principales nouveautés de Global Mapper Pro :
- L’identification et la classification des poteaux électriques sont possibles grâce à l’amélioration du processus de segmentation LiDAR ;
- Dans un souci d’équilibre entre temps de traitement et qualité du rendu, un tout nouvel assistant Pixels-to-Points aide les utilisateurs dans le paramétrage de l’outil en fonction du résultat souhaité ;
- Le Gestionnaire des données mobiles est enrichi d’un visualisateur permettant d’afficher les données à fusionner.
Le mercredi 26 avril prochain, dans le cadre d’un webinaire en ligne et gratuit, Géom@tique présentera les principales nouveautés de cette version 24.1 FR de Global Mapper et Global Mapper Pro. Inscrivez-vous dès à présent en cliquant ICI !
? Pour télécharger une version d’essai gratuite et valable deux semaines : [https:]]
? Pour demander une démonstration en ligne et gratuite : [https:]]
? Pour obtenir sans délai la licence : [https:]]
? Pour découvrir notre offre de formation : [https:]]
? Pour toute question : info@geomatique.fr
À propos de Blue Marble Geographics
Blue Marble Geographics est un développeur et fournisseur de produits logiciels et services pour proposer des solutions géospatiales de conversion de données de haute précision. Blue Marble est connu pour sa conversion de coordonnées et son l’expertise en format de fichiers et est le développeur de Geographic Calculator, GeoCalc SDK, Global Mapper, Global Energy Mapper, et le SDK Global Mapper. La société a écrit des outils logiciels SIG et des solutions depuis plus de vingt ans et fournit actuellement des centaines de milliers d’utilisateurs à travers le monde. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante : www.bluemarblegeo.com
À propos d’Alain Olivier Géomatique
Alain Olivier Géomatique est partenaire de Blue Marble Geographics en France et distributeur actif d’outils innovateurs pour la géomatique et l’édition cartographique. La combinaison d’une vaste connaissance de la géomatique et d’un haut niveau de services a fait ses preuves auprès de nombreux clients francophones à travers le monde, en particulier dans le support technique et la formation. Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre à l’adresse suivante : www.geomatique.fr
Cet article La version 24.1 FR de Global Mapper et Global Mapper Pro est disponible ! est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
11:10
Nouvel accord-cadre signé entre l’IGN et INRAE : recherche et innovation au service des territoires en transition
sur Décryptagéo, l'information géographiquePhilippe Mauguin, Président-directeur général d’INRAE, et Sébastien Soriano, Directeur général de l’IGN, ont signé ce lundi 27 février, à l’occasion du Salon International de l’Agriculture, un nouvel accord de collaboration pour les cinq prochaines années.En cohérence avec leurs missions respectives et face aux défis du changement climatique et des transitions agricole et écologique, l’IGN et INRAE prévoient de nouveaux projets communs de recherche, de développement et d’innovation sur des questions environnementales, agricoles et forestières. L’ambition partagée des deux organismes est d’informer les politiques publiques, actuelles et à venir, en alliant leur excellence scientifique et technique, en particulier sur les écosystèmes forestiers, premier puits de carbone terrestre, et sur l’occupation des sols, enjeu majeur du changement climatique, tant en termes d’adaptation de la société à ses impacts qu’en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’IGN collaborant étroitement depuis 2014 avec l’Inra et 2018 avec Irstea, devenus INRAE en 2020, les deux instituts de recherche ont à leur actif de nombreuses collaborations fructueuses illustrées par des projets à l’échelle nationale et européenne, en particulier dans le domaine des forêts mais aussi pour l’agriculture (production d’indicateurs agri-environnementaux). Par ailleurs et depuis plusieurs années, les deux organismes se sont pleinement engagés dans un dispositif de science ouverte, en mettant à disposition leurs jeux de données. Ils ont désormais l’ambition de mutualiser leurs données et leurs compétences pour élaborer notamment des outils d’aide à la décision pour la gestion durable des sols, des écosystèmes forestiers et aquatiques, et plus largement des territoires.
Les travaux communs en recherche seront menés au service de l’observation des évolutions des territoires et de la mise au point d’outils d’aide à la décision dans cinq domaines prioritaires :
- Connaissances sur l’environnement, en lien avec les pressions et dynamiques territoriales : caractérisation et évolution des compartiments biologique, physique et chimique des socioécosystèmes aquatiques continentaux ; caractérisation et évolution des milieux terrestres en secteur périurbain, rural et montagnard ; élaboration d’indicateurs d’occupation des sols…
- Connaissances et gestion durable des milieux forestiers : développement de travaux pour caractériser la biomasse forestière, pour enrichir les bases de données forestières et améliorer la qualité de l’inventaire forestier national.
- Systèmes d’observation et d’information sur les territoires : construction, partage et diffusion d’outils d’acquisition, de traitement et d’assemblage des données issues de l’observation pour faciliter l’analyse de l’évolution et la gestion durable des territoires.
- Référentiels géographiques, accès aux données et valorisation : spécification et production de données nouvelles par valorisation croisée de celles détenues par INRAE et l’IGN, en particulier pour améliorer la connaissance des sols (inventaire, surveillance, évolution de la qualité des sols).
- Simulation d’évolution du territoire national : développement de recherches et de plateformes prototypes autour de simulations d’évolutions du territoire pour l’aide à la définition de politiques publiques, d’aménagement urbain, forestier et agricole en fonction des évolutions et des risques climatiques pouvant aller jusqu’au développement de jumeaux numériques.
La collaboration des deux organismes se matérialisera également par des actions de communication, de formation et de transfert d’outils, de méthodes et de produits utiles aux politiques publiques et aux partenaires socio-économiques, à l’échelle nationale et européenne.
Une réflexion stratégique sera engagée sur l’évolution et la contribution aux infrastructures de recherche, et notamment au pôle thématique surfaces continentales Theia de l’infrastructure nationale Data Terra, dans le domaine de la télédétection.
Contacts presse :
Service de presse d’INRAE : presse@inrae.fr – 01 42 75 91 86
Service de presse de l’IGN : Julie Dardelet – Tél : 06 33 85 96 83 – presse@ign.fr et julie@commonagency.fr
__________________________________________________________________________________________
À propos d’INRAE
INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation créé le 1er janvier 2020. Institut de recherche finalisé issu de la fusion entre l’Inra et Irstea, INRAE rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 272 unités de recherche, de service et expérimentales implantées dans 18 centres sur toute la France. L’institut se positionne parmi les tout premiers organismes de recherche au monde en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et en écologie-environnement. Il est le premier organisme de recherche mondial spécialisé sur l’ensemble « agriculture-alimentation-environnement ». INRAE a pour ambition d’être un acteur clé des transitions nécessaires pour répondre aux grands enjeux mondiaux. Face à l’augmentation de la population, au changement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, l’institut a un rôle majeur pour construire des solutions et accompagner la nécessaire accélération des transitions agricoles, alimentaires et environnementales.
À propos de l’IGN
L’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) est un établissement public placé sous la tutelle des ministères chargés de l’écologie et de la forêt. Sa vocation est de produire et diffuser des données (open data) et des représentations (cartes en ligne et papier, géovisualisation) de référence relatives à la connaissance du territoire national et des forêts françaises ainsi que de leur évolution. A travers son école d’ingénieur, ENSG-Géomatique, et à ses équipes de recherche, l’institut cultive un potentiel d’innovation de haut niveau dans de multiples domaines (géodésie, forêt, photogrammétrie, intelligence artificielle, analyse spatiale, visualisation 3D, etc.).
En savoir plus : [https:]
Cet article Nouvel accord-cadre signé entre l’IGN et INRAE : recherche et innovation au service des territoires en transition est apparu en premier sur DécryptaGéo, l'information géographique.
-
8:30
Denise Pumain, visions and innovations pushing forward Open Science
sur CybergeoI had the privilege to start working with Denise Pumain for the first time in late 2015, as my PhD supervisor Arnaud Banos had suggested me as a contributor to the « Cybergeo 20 » initiative. She was leading an innovative data analysis initiative, aiming at enhancing reflexivity for readers and contributors to the journal. To celebrate the 20th anniversary of the Cybergeo journal, Denise Pumain had the vision to construct corpus analysis tools that would be applied to the content of the journal themselves. Besides the prototype web application available online and combining the diverse analysis led by the interdisciplinary team from the Géographie-cités laboratory (Pierre-Olivier Chasset, Clémentine Cottineau, Hadrien Commenges, and myself), the initiative was synthesised into several publications (Cottineau et al., 2017 ; Raimbault et al., 2021 ; Raimbault, 2019), highlighting the timeliness of Denise’s idea. Indeed, in the following years, similar tools (related themes or papers f...
-
8:30
Souvenirs
sur CybergeoMon premier contact avec Cybergeo a eu lieu dans la voiture de Denise.
Après la journée célébrant le 60e anniversaire de l’École de cartographie de Paris, Denise me raccompagnait à l’aéroport. « Incidemment », dans la conversation, elle a suggéré que je publie dans Cybergeo la communication que je venais de présenter. Mais j’ignorais ce qu’était Cybergeo et je demandais des explications.
Denise m’a alors annoncé qu’elle lançait, avec la collaboration de Ky Nguyen comme webmaster, une nouvelle revue dénommée Cybergeo. Cette dernière était alors la première revue en sciences humaines et sociales entièrement électronique, en libre accès et gratuite tant pour les lecteurs que pour les auteurs. Dès l’origine, elle a été prévue pour une diffusion multilingue (français, anglais, espagnol…). Revue internationale, Cybergeo fonctionne avec un comité de lecture et des évaluations en double aveugle.
Une telle revue avec des possibilités de publication rapide et d’échanges aisés m’est apparue comme...
-
8:30
Promenades cartographiques et hiérarchiques parmi les publications de Cybergeo
sur CybergeoPas d’axe des abscisses ni d’axe des ordonnées, encore moins de légende, juste une promenade visuelle dans la diversité du monde tel que parcouru par Cybergéo au fil des ans (vue à travers le prisme du site Lens.org). Promenade hiérarchique et fractale à la fois ! Tous ces signes, mathématiques, géographiques et graphiques, sont sujets à de multiples interprétations…
Les villes et les signes. 1 (Italo Calvino, Les Villes Invisibles)
« L’homme marche pendant des jours entre les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d’autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l’hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu’ils sont. Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses mais des figur... -
8:30
Aux aguets des avancées de la recherche
sur CybergeoLe changement de direction de la revue en 2023 s’est fait dans la continuité, mais le départ de Denise Pumain est bien plus qu’un simple évènement éditorial pour celle qui a été la fondatrice de Cybergeo en 1996, et son animatrice pendant 26 ans. Par le choix dès le départ d’une diffusion sur internet, la revue s’est rapidement imposée comme la revue géographique française la plus diffusée dans le monde, mais son succès est loin d’avoir été essentiellement technique. Il est dû à la personnalité de sa directrice. Entrée à l’Université dans les années1970, Denise Pumain a été le symbole d’une nouvelle géographie. Toute une génération avait comme elle la sensation d’une discipline pas assez scientifique et manquant des bases théoriques nécessaires pour pouvoir être enseignée en faisant appel à des principes généraux. Il fallait dire adieu à une géographie régionale qui était à bout de souffle. Le laboratoire Géographie Cités, fondé en 1984 par Denise Pumain avec Thérèse Saint-Julien, a...
-
8:30
En hommage au rôle de Denise Pumain à la direction de la revue Cybergeo
sur CybergeoDenise Pumain quitte la Direction de la revue Cybergeo. Quelle belle occasion de faire savoir tout ce qu’elle a apporté à cette revue mais aussi tout ce qu’elle nous a apporté aux uns, aux unes et aux autres en tant que collaborateurs de cette revue. C’est ce que je voudrais faire dans les lignes qui suivent.
Je connais Denise depuis bien longtemps et notamment depuis la parution de mon livre sur l’ «Urbanisme des réseaux». En 1991 elle m’ a soutenu pour cette publication un peu décalée par rapport à la ligne éditoriale géographique de l’époque des éditions Armand Colin. Je me souviens encore d’une conversation à ce sujet avec Denise, conversation très positive, en plein air, rue Saint-Jacques, à quelques pas de l’Institut de géographie. Depuis nos voies, souvent parallèles, se sont croisées que ce soit au Programme Interdisciplinaire de Recherches sur la Ville, à l’Agence pour l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (aujourd’hui remplacé par le Haut Conseil de l’...
-
8:30
Les années (Cybergeo)
sur CybergeoOn accédait à Cybergeo depuis son IBM ThinkPad 700C dont le petit bouton rouge central servait de souris. Il y avait déjà une version française et une version In English de Cybergeo, mais encore peu d’articles, à peine 14 en cette fin d’année 1996. Colette Cauvin y parlait de transformations cartographiques et Jean-Christophe François de discontinuités dans l’espace des collèges franciliens. La géographie théorique et quantitative tentait de clarifier les malentendus sur son contenu.
Elle lançait une revue, et publiait l’article qui fera date dans le monde de la simulation multi-agents en géographie. Elle dirigeait l’UMR Géographie-cités et professait à l’université Paris 1.
Alors que Revues.org sortait les revues de leur isolement et permettait enfin le partage de ressources dans l’édition électronique des sciences humaines et sociales, on s’y connectait grâce à Internet Explorer depuis son ordinateur HP 9000. Cybergeo s’intéressait à la bibliométrie, aux automates cellulaires et au ...
-
8:30
Un cambio en la continuidad
sur CybergeoDenise Pumain lo anunciaba en su última editorial del 20 de diciembre del 2022: se produce un giro para la revista Cybergeo. Denise Pumain deja la gestión tras 26 años y nos confía las riendas a un comité de dirección renovado y por un mandato de tres años. Heredamos, por tanto, una historia, no muy extensa si la comparamos con revistas que han acompañado la historia de la disciplina, pero muy rica, anclada en el presente y donde también esperamos en el futuro.
¿De qué legado hablamos? Del estudio sobre revistas científicas digitales realizado en el año 2002, donde se desprende que Cybergeo fue la primera revista del mundo en geografía y probablemente en ciencias sociales que cumple con los tres criterios originales: 1. Nativamente digital 2. De acceso libre 3. Con un comité de lectura. Solo siete revistas de geografía, creadas posteriormente a Cybergeo, en los Estados Unidos y Europa, cumplían con los mismos criterios. Sin embargo, en la actualidad solo podemos encontrar rastros en ...
-
8:30
A change in continuity
sur CybergeoDenise Pumain announced it in her last editorial of December 20, 2022: a page is turning for Cybergeo magazine. Denise Pumain is leaving the its management after 26 years and is entrusting us with the reins of a renewed executive committee for a three-year mandate. We thus inherit a history that isnot very long, compared to the journals that have accompanied the history of the discipline, but very rich and very much anchored in the present and, we hope, in the future.
What legacy are we talking about? From the study on digital scientific journals carried out in 2002, it appears that Cybergeo was the first journal in the world in geography and most probably in social sciences that met three original criteria: 1. natively digital, 2. "free", 3. with a readers' committee. Only seven geography journals, created after Cybergeo, in the United States and in Europe met the same criteria. However, only two of them (Demographic Research, Revista Electronica de Derecho Ambiantal) can still be f...
-
8:30
Un changement dans la continuité
sur CybergeoDenise Pumain l’annonçait dans son dernier éditorial du 20 décembre 2022 : une page se tourne pour la revue Cybergeo. Denise Pumain quitte la direction assurée depuis 26 ans et nous confie les rênes d’un comité de direction renouvelé pour un mandat de trois ans. Nous héritons donc d’une histoire pas très longue, en comparaison avec des revues qui ont accompagné l’histoire de la discipline, mais très riche et très ancrée dans le présent et, nous l’espérons, dans le futur.
De quel héritage parlons-nous ? De l’étude sur les revues scientifiques numériques effectuée en 2002, il ressort que Cybergeo a été la première revue au monde en géographie et très probablement en sciences sociales qui réponde à trois critères originaux : 1. nativement numérique, 2. « gratuite », 3. avec un comité de lecture. Seules sept revues de géographie, créées ultérieurement à Cybergeo, aux Etats-Unis et en Europe répondaient alors aux mêmes critères. Nous ne retrouvons aujourd’hui toutefois de trace sur le we...
-
8:30
Usages du téléphone mobile et spatialité : Réflexions à partir du cas des femmes du Moungo central (Cameroun)
sur CybergeoAu Cameroun, les déplacements des femmes s’effectuent généralement dans une zone réduite autour du domicile et sous étroite surveillance des hommes. Dans ce contexte, nous nous demandons en quoi l’appropriation, l’adaptation et l’utilisation par les femmes du téléphone portable peut les aider à obtenir davantage de maîtrise spatiale. Pour traiter cette problématique, nous nous appuyons sur la théorie des "arts de faire" (De Certeau, 1990), qui reconnaît aux individus une part d’autonomie dans l’usage qu’ils font d’une technologie. Nous faisons l’hypothèse que les femmes sont capables de détourner l’usage attendu du téléphone portable pour opérer des choix spatiaux (téléphoner plutôt que se déplacer, mettre à distance une personne en refusant de lui dévoiler sa localisation, etc.). Selon cette hypothèse, le téléphone portable est donc un outil de la "motilité" (Kaufman, Jemelin, 2004), voire de la "spatialité" (Lussault, 2007). À partir de données collectées dans le Moungo (Cameroun)...
-
7:30
Cartographier un territoire « cycloné » : Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma (Antilles du Nord, sept. 2017)
sur MappemondeDepuis plusieurs années, des services de cartographie sont activés à la suite d’une catastrophe afin d’offrir un premier panorama des dommages. Diffusés massivement, ils se caractérisent par une diversité des modes de représentation cartographique, ce qui peut nuire à leur compréhension. Partant de ce constat, nous proposons des solutions cartographiques optimisées à différentes échelles. De plus, nous prenons en compte les méthodes d’acquisition, le contexte météorologique et les écarts de diagnostic comme des paramètres cruciaux aux incertitudes. Des variables visuelles et techniques sont élaborées sous SIG afin de fournir une vision synoptique, continue et dynamique d’un territoire « cycloné », l’île de Saint-Martin à la suite du passage du cyclone Irma (07/2017).
-
7:30
La place Catroux. Le pari mémoriel de la reconnaissance de l’esclavage dans un quartier aisé de Paris
sur MappemondeFigure 1. Carte de présentation
Figure 2. Le Jardin Solitude et les « Fers »
Photo : J. Rieucau, décembre 2021
La place du général Catroux, dans le XVIIe arrondissement de Paris, située dans le quartier aisé de la plaine Monceau, juxtapose deux récits nationaux différents, depuis dix ans, en raison du choix par la mairie de Paris, plusieurs années avant le mouvement Black Lives Matter (Recoquillon, 2016), d’en faire un lieu mémoriel, lié à la mémoire de l’esclavage. Sans être un lieu historique, cette place est devenue une construction mémorielle, autour de la traite et de l’esclavagisme. La puissance de l’emplacement du lieu fonde sa légitimité sur le monument et la statue d’Alexandre Dumas Père, celle d’Alexandre Dumas Fils (figure 6) et sur la présence d’ambassades de pays africains et caribéens (Libéria, Haïti), ayant souffert de l’esclavage. Une partie du lieu, grâce à la sculpture monumentale des « Fers », en l’honneur du général Dumas, en raison du Jardin et de la statue de Soli...
-
7:30
La SandBox, outil dynamique au service de la représentation spatiale dans l’apprentissage de la géographie
sur MappemondeLa SandBox est une technologie développée par l’UC Davis qui permet de modéliser des terrains en réalité augmentée. Il s’agit d’un système permettant de sculpter dans le sable un paysage qui va être topographié par l’ordinateur. Une carte d’élévation (2D), composée de courbes et de couleurs, est projetée dans l’espace d’expérimentation (3D). L’opération se fait en direct, ce qui permet une grande interactivité. Les représentations bidimensionnelles (carte 2D) ne permettent pas toujours une bonne perception de l’espace (3D) représenté, cependant cet article souligne comment utiliser la SandBox pour pallier aux difficultés rencontrées lors de la lecture de ces représentations. Il détaille comment utiliser le potentiel de l’appareil afin d’améliorer la représentation spatiale des participants.
-
7:30
David Bédouret, L’Afrique rurale des manuels scolaires de géographie : sortir de l’exotisme et Christine Partoune, Dehors j’apprends
sur MappemondePubliés presque en même temps, les deux ouvrages ont en commun de parler de ce que la géographie apprend, ou pourrait apprendre, aux élèves scolarisés en primaire et dans le secondaire. C’est la raison pour laquelle ils sont ici lus en miroir l’un de l’autre.
L’ouvrage de David Bédouret est tiré de sa thèse de doctorat de géographie soutenue en 2012 à l’Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Bédouret, 2012). Ancrées en géographie culturelle et didactique de la géographie, les analyses portent sur la représentation des espaces ruraux africains dans les manuels scolaires français des années 1950 aux années 2000. Elles sont complétées d’enquêtes conduites auprès d’enseignants et d’élèves scolarisés en France de l’école primaire au lycée et dans des lycées français en Afrique.
L’ouvrage de Christine Partoune est issu d’une recherche-action conduite avec des professeurs de géographie en formation d’instituteurs de la Haute École Libre Mosane (Liège). L’auteure s’appuie aussi sur des expér...
-
7:30
MAPLOUP, dispositif d’alerte à destination des éleveurs, des bergers et des élus dans un contexte de prédation par le loup
sur MappemondeIntroductionDepuis les années 1990, la prédation des loups sur les troupeaux domestiques s’intensifie fortement dans les Alpes. Face à ce constat, et après de premières initiatives, le Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a créé en 2019 la plateforme https://maploup.fr destinée aux éleveurs, bergers et élus, avec l’appui de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Grenoble. D’une part, l’outil fournit des informations sur les suspicions d’attaque par le prédateur en temps quasi-réel via un onglet appelé [MAP] et un système d’alerte SMS ou mail associé. D’autre part, le site web offre une approche interactive des données fournies par l’État (données géoprédateurs) sur le contexte de prédation depuis 10 ans, avec leur visualisation dans un onglet dénommé [ATLAS].
Plusieurs territoires ont récemment intégré le dispositif, à l’image de la Région Sud PACA qui est venue, partiellement, s’ajouter en 2021 à Auvergne Rhône-Alpes grâce ...
-
7:30
GASPAR —Geoviz Application for Searching And Rescuing People
sur Mappemonde1. ContexteLes Pelotons de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) sont des acteurs majeurs du secours en montagne en France. Lorsqu’ils sont alertés pour rechercher une personne perdue ou blessée, le système propre à la Gendarmerie (GendLoc) n’est pas toujours suffisant et reste dépendant des limites liées à l’équipement du téléphone de la victime (téléphone non équipé d’un récepteur GPS ou équipement défectueux, problème de transmission, etc.). Dans ce cas, le requérant (c’est-à-dire la personne prévenant les secours, qui n’est pas nécessairement la victime) est alors amené à fournir, en langage naturel, des éléments permettant de localiser au mieux la victime (description de son environnement immédiat, itinéraire suivi, etc.). Le traitement de ces informations par les secouristes est une tâche complexe et laborieuse, nécessitant parfois de consulter des sources variées : cartes topographiques, topoguides décrivant des itinéraires, etc. Cette tâche est d’autant plus compliquée que la...
-
7:30
Géoweb de narration et de modélisation : la plateforme NAMO GeoWeb
sur MappemondeIntroductionL’application NAMO GeoWeb est une plateforme de conception d’atlas interactifs en ligne. Elle vise à répondre à deux besoins différents et complémentaires : (i) le partage de données et d’informations issues de travaux de différents membres d’un même projet, d’une même structure ou d’une même communauté sous forme cartographique et (ii) la diffusion de ces résultats à l’intérieur, mais aussi, et surtout à l’extérieur de ce projet, de cette structure ou de cette communauté. La plateforme constitue ainsi un outil de science participative permettant, en particulier aux utilisateurs non-initiés, de proposer des contributions via un module de rédaction de cartes narratives en ligne. Afin d’être accessible à tous, la plateforme NAMO GeoWeb est gratuite et open source et peut ainsi être déployée par n’importe quel organisme ou particulier disposant d’un serveur.
Le développement de NAMO GeoWeb s’est effectué sur la base de besoins définis au sein d’un projet initial, le projet R...
-
7:30
Geodatadays 2021
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un événement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l'AFIGÉO et DécryptaGéo depuis quatre ans, en partenariat avec une plateforme régionale d'information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de Recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis deux ans un concours, les « CHALLENGES GEODATA », qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique, par un jury indépendant et multi-partites (recherche, collectivités et services de l’état, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques. Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des méthodes, est...
-
7:30
Illusion nominaliste, foire aux vanités et salades d’acronymes
sur MappemondeLe livre de Roger Brunet Nouveaux territoires, nouveaux noms de la France est à la fois minutieux, jubilatoire et inquiétant.
Minutieux, parce qu’il analyse de façon très précise les noms de lieux qui ont été donnés à de nouveaux territoires, créés par milliers dans les dernières décennies par les fusions de communes, la création d’intercommunalités, de nouveaux pôles, de programmes de développement régional, etc.
Jubilatoire, parce que Roger Brunet le fait avec humour et cite avec gourmandise les noms extravagants inventés par les élus (ou les cabinets de communication qui les conseillent), mais aussi des situations étonnantes comme la commune qui n’a plus qu’un seul habitant (mais un conseil municipal de sept personnes). Ou encore, les enclaves, exclaves et autres « queues » et « ficelles » qui compliquent parfois les limites territoriales des communes et de leur regroupement.
Inquiétant, enfin, parce qu’il montre que cette frénésie de néotoponymie (la création de nouveaux noms de li...
-
7:30
Dispositifs de visite et représentations spatiales
sur MappemondeLes applications mobiles proposant des parcours de visite dans la ville nous invitent à véhiculer de nouvelles représentations socio-cognitives pour appréhender l’espace urbain. La carte développe l’émergence du sens. Quand elle est dématérialisée, le(s) sens de l’espace physique se réinvente(nt) permettant que les usagers vivent, inscrivent et partagent leurs trajets et leurs expériences autrement. Les propositions des dispositifs de médiation instaurent ainsi de nouvelles pratiques de visite entraînant des relations fluctuantes de mouvement et de communication dans le territoire.
-
9:30
Un hackathon Cassini sur la défensive
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueStarburst Accelerator organise du 24 au 26 mars 2023 la cinquième édition de son hackathon sur le thème du spatial au service de la Défense et de la sécurité. Dix sites en Europe vont plancher sur les données spatiales de l’UE pour résoudre trois défis imaginés par le bureau parisien de Starburst avec l’Agence Innovation de Défense et le CNES : améliorer la mobilité sur tous les terrains, améliorer la sécurité des mers et protéger les infrastructures critiques.
Dans le détail, le premier défi n’est pas sans faire penser aux déplacements de grands convois terrestres vers des zones de conflits comme l’Ukraine ou de catastrophes comme les suites du tremblement de terre de début février entre Turquie et Syrie. Les équipes engagées dans le hackathon devront développer des concepts innovants, produits ou services, permettant la mobilité tout-terrain de forces de défense, d’équipes d’intervention d’urgence ou d’aide humanitaires. Ces déplacements doivent être assurés quelles que soient les conditions du terrain, profil d’élévation, végétation, circulation au sol, plans d’eau ou encore des conditions météo. Les livrables sont ainsi attendus dans l’intelligence actualisée du terrain et de l’environnement, le calcul d’itinéraire, la planification de mission ou la logistique opérationnelle.
Le second défi résulte de la dépendance face au transport maritime de l’Union européenne, 2e exportateur mondial et 3e importateur mondial. Malheureusement, les routes maritimes sont sous pression des activités criminelles et notamment de la piraterie, mais aussi des rivalités géostratégiques. Le renforcement des capacités de surveillance et de reconnaissance maritime sera donc au cœur des objectifs pour les compétiteurs avec des concepts innovants pour l’identification et le suivi des navires, la cartographie des menaces, des activités maritimes illégales et la planification d’itinéraires « sûrs ».
La protection des infrastructures critiques, comme des centrales nucléaires, des hôpitaux ou encore des médias, constitue le troisième défi proposé pour cette compétition. Il va falloir évaluer et prévoir les risques sécuritaires, mais également environnementaux, identifier les points faibles des réseaux d’infrastructures, surveiller les menaces potentielles, mais aussi planifier les mesures d’atténuation ou de rétablissement pour les entreprises ou les gouvernements.
«Dans le contexte d’une hausse sensible de la demande et des investissements dans la défense et la sécurité, le Hackathon Cassini offre une occasion unique d’explorer le potentiel des données spatiales de l'UE et leur pertinence pour les acteurs de ces secteurs, confie François Arbault, directeur de la branche Defense Industry de la Direction générale de l'industrie de la défense et de l’espace (DG DEFIS). Il s'agit d’une étape importante et innovante vers une coopération européenne renforcée dans le domaine de la défense. Le Programme spatial de l’UE et ses programmes phares Copernicus, Galileo et EGNOS, sont une mine de données exploitables pour la défense et la sécurité. Des participants venus de dix États membres de l'UE, qu’ils soient codeurs ou chefs d’entreprise, se réuniront pour faire émerger des idées et des solutions innovantes au profit de l’espace et de la défense. Ce hackathon sera l’occasion pour eux, j’en suis convaincu, de mieux comprendre comment saisir les opportunités offertes par le Fonds européen de la défense, à travers notamment le programme d'innovation de l'UE en matière de défense, pour approfondir leurs idées innovantes.»
Dans les dix pays hôtes, les équipes montées pour ce hackathon vont avoir accès à d’importantes ressources non seulement pour travailler, mais aussi pour se former en amont. Les lauréats bénéficieront d’un accompagnement de leur projet avec un mentorat de Starburst composé d’experts de l’aérospatial et de la défense.
+ d'infos :
cassini.eu/hackathons/france
-
8:56
IGN et Cerema appellent à la création d’une équipe de France du jumeau numérique
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans une tribune intitulée « Planification écologique : la France a besoin de son jumeau numérique », publiée mi-février dans le quotidien Les Échos, Sébastien Soriano et Pascal Berteaud, directeurs de l’IGN et du Cerema, rappellent l’absolue nécessité de doter notre territoire d’un jumeau numérique capable de « modéliser son comportement et son évolution afin de mieux appréhender l’avenir et les conséquences de nos décisions et actions. Des collectivités à l’État, la décision publique serait révolutionnée par un tel outil d’objectivation ».
Ce positionnement face à l’anthropocène et les conséquences des activités humaines sur les écosystèmes n’est pas une première. Par le même exercice, les deux hommes avaient déjà insisté il y a quelques mois sur l’importance de développer des communs et des données souveraines et ouvertes. Ils évoquent cette fois le recours au jumeau numérique, qui facilite l’appréhension du territoire en fonctionnement grâce à une forme synthétique de maquette virtuelle, une navigation immersive, un couplage à des données temps réel issues de capteurs in situ, des effets visuels modélisant les phénomènes prévisibles, voire des interfaces avec des systèmes de réalité augmentée ».
« Les enjeux des transitions écologique, climatique, énergétique ou encore agroalimentaire auxquelles nous devons faire face demandent des décisions en matière d’adaptation des pratiques ou d’aménagement de notre territoire qui soient rapides, robustes et étayées par des analyses éclairées », écrivent-ils. Le jumeau numérique apparait donc comme une solution, l’outil pour confronter les différentes dynamiques auxquelles sont confrontés les territoires. Au-delà de l’analyse, il y a un vœu de prédiction des différentes mesures de résilience ou de protection. « Le jumeau numérique du territoire est une fidèle réplique, agrégeant les données descriptives du territoire sous forme d’une reconstitution 3D qui permet de les mettre en scène afin de comprendre le comportement et l’interaction de divers phénomènes, suivre leur évolution au cours du temps, et prévoir l’effet de différentes mesures en matière de politiques publiques ».
Un commun numérique Sébastien Sorianon et Pascal Berteaud rappellent que l’IGN et le Cerema sont convaincus qu’une mobilisation des données relatives au territoire au travers un jumeau numérique de la France, placé sous le signe de l’intérêt général et territorial. Il constituerait un outil indispensable à la planification écologique pour anticiper un large spectre de phénomènes : submersion marine, évolution du trait de côté, îlots de chaleur en ville, artificialisation d’un territoire, etc.
Ils précisent aussi que les données comme l’expertise existent déjà, à commencer par le programme à 60 millions d’euros de LiDAR HD qui va établir un premier socle 3D, précis et homogène. Ensuite, plusieurs organismes de R&D comme l’Inria et l’Université Gustave Eiffel (dont fait partie l’ENSG, l’école de l’IGN) sont aussi mobilisés. Ils veulent enfin que la puissance publique joue le rôle de « tiers de confiance » avant de conclure : « Le Cerema et l’IGN souhaitent impulser une équipe de France du jumeau numérique et lancent un appel à tous ceux qui seraient disposés à contribuer à ce défi majeur.
Une démonstration qui pourrait se concrétiser le jeudi 30 mars par une journée de recherche dédiée au thème : « Jumeaux numériques et Anthropocène, données de simulation pour aider à la prise de décision ».
+ d'infos :
lesechos.fr
ensg.eu/
-
8:30
Usages du téléphone mobile et spatialité : Réflexions à partir du cas des femmes du Moungo central (Cameroun)
sur CybergeoAu Cameroun, les déplacements des femmes s’effectuent généralement dans une zone réduite autour du domicile et sous étroite surveillance des hommes. Dans ce contexte, nous nous demandons en quoi l’appropriation, l’adaptation et l’utilisation par les femmes du téléphone portable peut les aider à obtenir davantage de maîtrise spatiale. Pour traiter cette problématique, nous nous appuyons sur la théorie des "arts de faire" (De Certeau, 1990), qui reconnaît aux individus une part d’autonomie dans l’usage qu’ils font d’une technologie. Nous faisons l’hypothèse que les femmes sont capables de détourner l’usage attendu du téléphone portable pour opérer des choix spatiaux (téléphoner plutôt que se déplacer, mettre à distance une personne en refusant de lui dévoiler sa localisation, etc.). Selon cette hypothèse, le téléphone portable est donc un outil de la "motilité" (Kaufman, Jemelin, 2004), voire de la "spatialité" (Lussault, 2007). À partir de données collectées dans le Moungo (Cameroun)...
-
8:30
Emmanuel de la Masselière, Triangle de Gonesse, Autopsie d’un projet et remèdes pour de futures opérations d’aménagement, Questions contemporaines, série questions urbaines, L’Harmattan, 2022, 201 p.
sur CybergeoCommençons par ce qui pourrait fâcher le lecteur universitaire. Ce livre manque de finition. Aux fautes de l’auteur ("kérozene", "2*2 voies", "eut égard", etc.) s’ajoutent des défauts d’édition (M€, MM€ pour les Millions ou les Milliards d’euros, on ne sait plus bien, les "‘" à la place des guillemets, etc.) et surtout un manque criant de cartes ou de schémas pour faire comprendre au lecteur de quel terrain il est question. Du fait de son échec, le triangle de Gonesse est moins connu que Disneyland ou La Défense. Il a d’autant plus besoin d’être montré. Admettons que la couleur fût hors de portée, restent les schémas ou des photos en noir et blanc qui auraient pu donner une bonne idée des positions relatives d’Europacity par rapport à Roissy Charles de Gaulle et au Bourget. L’auteur de ces lignes un peu familier de la région a été désarçonné par l’abondance des dénominations communales ou locales peu connues : Le Moulin, La demi-lune, La grande couture, Le Thillay, Les grands champs...
-
8:30
Poèmes et paysages de l’eau : tisser, révéler des liens dans la vallée du fleuve Sénégal
sur CybergeoLa vallée du fleuve Sénégal est le théâtre d’importants aménagements depuis l’époque coloniale, révélateurs des enjeux politiques, économiques et stratégiques de ce fleuve. Des exemples précis de poésies orales en langue peule témoignent, par leur forme tout autant que leur contenu, d’un attachement fort à ce territoire, de pratiques et d’usages des terres bordant le fleuve, de sociabilités et de rapports de pouvoir – en somme, de modes de relations aux paysages fluviaux et de gestion des ressources – généralement peu pris en compte dans les politiques d’aménagement du territoire concernant cette région. La conception de ce territoire à l’échelle du bassin versant, véhiculée par cette poésie, a laissé place à une approche techniciste portée par les aménagements de la vallée depuis le XXe siècle. Le constat est que ce passage constitue une rupture d’une "continuité écologique" entre wâlo, zone inondable, et diêri, non inondable, entendue comme le tissage que permet le réseau hydrolog...
-
8:30
Vers une trame verte et bleue urbaine opérationnelle : approche typo-morphologique et urbanistique valorisée via un WebGIS sur le bassin transfrontalier de la Sambre
sur CybergeoAu cours de ces cinquante dernières années, les espaces végétalisés en milieu urbain ont connu de profondes mutations, tant au niveau de leurs fonctions que de leur organisation spatiale. Ces évolutions témoignent d’un intérêt croissant pour le maintien ou la reconstitution de continuités écologiques via des démarches territoriales telles que les trames vertes et bleues. L’opérationnalisation de telles trames au sein de milieux urbanisés fait cependant face à un double enjeu, à savoir un manque de connaissances et de données spatialisées permettant d’éclairer les politiques publiques et de stimuler la sensibilisation citoyenne. L’article met en avant une démarche expérimentée au sein du territoire transfrontalier franco-belge du bassin de la Sambre. En réponse au manque de données géoréférencées, nous avons élaboré une méthodologie exploratoire fondée sur une approche typo-morphologique et urbanistique des îlots végétalisés, avec pour objectif d’identifier les diverses catégories d’...
-
8:30
Nicolas Rouget, Nacima Baron, Amaël Cattaruzza, Nathalie Lemarchand, Bastien Sepúlveda (dir.), 2022, Fragments de Géo, Saint-Denis, Presses universitaires de Vincennes, collection "GéoTraverses"
sur CybergeoLes "GéoTraverses" sont des "jonctions, dialogues, échanges, assemblages entre les multiples éléments, méthodes, postures et perspectives associés à l’étude de l’espace géographique" (p.5). Ce mot-valise, qui est le titre de la collection des Presses universitaires de Vincennes inaugurée par cet ouvrage, définit l’objectif de Fragments de Géo. Réunissant 13 contributions par 30 auteurs d’origines aussi variées que les sujets qu’ils traitent, ce livre se propose d’ouvrir un dialogue entre différentes postures au sein de la géographie et de permettre à cette dernière de discuter avec d’autres disciplines. Le livre est composé de trois parties : la première, intitulée "Épistémologies en mouvement", donne à voir de multiples épistémologies et met en avant leur dimension temporelle et temporaire. La deuxième partie se nomme "Actions et réflexions" et traite de l’engagement des chercheurs dans une perspective d’action sur le monde. Enfin, la troisième partie a pour titre "Arguments" et se...
-
8:30
Jacques Lévy, 2022, Géographie du politique, Odile Jacob, 293 p.
sur CybergeoAvec sa géographie du politique, Jacques Lévy dit réaliser à la fois un manuel et un essai pour saisir l’importance du politique dans la compréhension de l’espace. Cet ouvrage, fort d’une réflexion théorique, est d’actualité avec l’inscription de "La géographie du politique" comme question au programme de l’agrégation pour les prochaines années. L’auteur confirme ses théories sur "l’espace mobile" et le questionnement des découpages géographiques. Il appréhende la géographie du politique comme l’intersection "entre deux dimensions du monde social : le spatial et le politique" (p.16). Cela se confirme au fil des exemples développés : le politique n’est pas une focale avec laquelle il est pertinent d'analyser l’espace. Pour lui, le politique n’est pas non plus une approche disciplinaire en géographie. Pourtant, cette position est controversée ; Stéphane Rosière, par exemple, considère que la géographie du politique est une approche en géographie, celle d’étudier l’espace comme un cadr...