Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Feeds
10378 items (6 unread) in 53 feeds

-
Décryptagéo, l'information géographique
-
Cybergeo
-
Revue Internationale de Géomatique (RIG)
-
SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique (1 unread)
-
Mappemonde
-
Imagerie Géospatiale
-
Toute l’actualité des Geoservices de l'IGN
-
arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
-
arcOpole - Actualités du Programme
-
Géoclip, le générateur d'observatoires cartographiques
-
Blog GEOCONCEPT FR

-
Géoblogs (GeoRezo.net)
-
Geotribu
-
Les cafés géographiques (2 unread)
-
UrbaLine (le blog d'Aline sur l'urba, la géomatique, et l'habitat)
-
Séries temporelles (CESBIO) (1 unread)
-
Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)
-
Cartes et figures du monde
-
SIGEA: actualités des SIG pour l'enseignement agricole
-
Data and GIS tips
-
Neogeo Technologies
-
ReLucBlog
-
L'Atelier de Cartographie
-
My Geomatic
-
archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)
-
Cartographies numériques (1 unread)
-
Veille cartographie (1 unread)
-
Makina Corpus
-
Oslandia
-
Camptocamp
-
Carnet (neo)cartographique
-
Le blog de Geomatys
-
GEOMATIQUE
-
Geomatick
-
CartONG (actualités)
-
22:20
[Book] This is not an atlas
sur Carnet (neo)cartographiqueThis is not an atlas. Si Ceci n’est pas un atlas, c’est en tous cas un très bel ouvrage proposant une quarantaine de documents au format papier et pdf en open access participant de la contre-cartographie. Il a été élaboré par le kollektiv orangotango, un réseau de géographes critiques et activistes sur des questions de (luttes de) territoires, de pouvoir et de résistance préfigurant la mise en place d’alternatives sociales, notamment via des processus d’émancipation par le bas.
This is not an atlas est en fait un recueil de « cartes », plus précisément de représentations visuelles de territoires – toutes ne sont pas des cartes, mais c’est un point délicat que je préfère éluder dans l’immédiat – non conventionnelles et classiques pour une bonne partie d’entre elles. D’après le kollektiv orangotango, il ne s’agit donc pas d’un atlas même s’il utilise le terme de carte pour qualifier les images proposées – le terme atlas n’étant pas à prendre au sens historique du terme, si on peut dire.
Les projets (ou documents) mis en avant n’ont en effet pas pour vocation de restituer, sous une forme cartographique formalisée, une forme d’occupation (visible ou invisible) d’une portion de surface terrestre, élaborée dans un contexte opérationnel. L’ambition ne semble pas tant dans la production d’une connaissance exhaustive de faits « objectifs » sur un territoire que dans l’illustration de l’accompagnement (sous la forme d’ateliers, etc.) de changements sociaux résultant de luttes pour plus de justice. C’est pourquoi l’ouvrage ne propose pas de cartes, géographiques, présentée à des fins de comparaison, d’information scientifique ou de communication, mais plutôt à des fins d’activisme.
L’objectif de cet ensemble semble plutôt de rassembler des documents, uniques, monographiques, portant sur différentes zones et, donc, forcément non comparables puisqu’ils sont hétéroclites. Aussi et surtout de montrer comment des représentations de territoires sont pensées, discutées, fabriquées pour, voire en coproduction avec, des populations.
Son élaboration s’inscrit en effet dans un contexte de recherche géographique critique, mêlant des considérations artistiques à des objectifs pédagogiques, d’éducation.
Ce qui est vraiment intéressant – pour qui n’y est pas familier – est de voir comme la réflexion à l’origine des projets présentés, souvent collective, prend corps dans un contexte de lutte politique et implique des populations diverses qui vont ainsi pouvoir s’emparer de l’outil « cartographie » pour proposer (co construire) leur propre vision de leur territoire, celui où ils vivent – en s’appuyant sur des matériaux divers … en réponse à différents objectifs pouvant être scientifiques.
Le sommaire de l’ouvrage est en effet révélateur de la richesse que ce genre de pratiques de contre-cartographie peut produire. Les huit sections présentant des titres évocateurs, comme une tentative d’illustrer autant de facettes de la contre-cartographie. Elle est ainsi vue comme un outil d’action, de renforcement de la pression politique, d’éducation, de cartographie occasionnelle, de visibilisation, de subjectivité spatiale, d’auto-réflexion et de critique (consulter le sommaire ici).
L’ouvrage a été élaboré par des (géo)cartographes critiques, engagé.e.s et souvent activistes. Une marque de fabrique des représentations qui en découlent, qui m’apparaissent toutes subjectives. On pourrait aller jusqu’à dire qu’il s’agit « d’auto-biographies graphiques » pour citer Brian Harley tant elles parlent [de mon point de vue] de leurs concepteurs-réalisateurs, certain.e.s productions étant d’ailleurs facilement reconnaissables.
La conclusion « qui n’en est pas une » précise que cet ouvrage s’inscrit dans la lignée de travaux déjà anciens de cartographie radicale (Mogel & Bhagat, 2007), en particulier ceux qui sont contre l’idée selon laquelle ces contre-cartographies seraient ou parleraient d’elles-mêmes. D’après le collectif, les « cartes » proposées sont considérées comme un outil pratique de documentation pour une analyse, une modalité d’accompagnement émancipateur de changements sociaux à l’œuvre qui est observé dans différents endroits du monde, à différentes échelles, locales et mondiales.
C’est pourquoi ces [contre] « cartes » sont considérées [par le collectif] comme participant d’un “mouvement fluide dont la tactique va de la création artistique à l’action directe en passant par l’élaboration de politiques. Ce travail lent, cumulatif et constant à plusieurs échelles d’action est ce qui crée le changement social ” (Mogel et Bhagat, 2007 : 12).
Ce mouvement étant en cours, l’ouvrage se termine par une belle discussion réflexive proposée par les différents auteurs et autrices sollicité.e.s qui posent ou répondent à certaines questions, font part de leurs doutes, etc.
-> Consulter les “cartes” dans la version numérique de l’ouvrage.
-> Consulter le blog qui accompagne l’ouvrage :
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
-
19:11
[Geoweb] Watchthemed
sur Carnet (neo)cartographiqueLe projet Mapping Safe Passages. Real-Time Interventions at the Maritime Borders of Europe à conduit au développement d’une infrastructure de cartographie web intitulée Watchthemed. L’objectif de surveiller la méditerranée l’est pour garantir la sécurité des populations mouvements. Il prend la forme d’une cartographie interactive temps réel des points de passages sûrs aux frontières maritimes de l’Europe, qui peut être enrichie de couches d’informations complémentaires.
Accéder à la plateforme : [watchthemed.net]
Outre la mission d’accompagnement et de sécurisation des migrant.e.s, l’intérêt de ce dispositif est de s’inscrire dans une approche de « contre-cartographie » qui est mobilisée au sens propre ici.
Le dispositif de cartographie numérique mis en œuvre n’a en effet pas pour ambition de surveiller les frontières dans un objectif de traque de migrants, de contrôles qui les conduisent souvent à leur enfermement. Il ambitionne plutôt de surveiller les frontières pour pouvoir structurer le réseau de soutien aux populations en fuite avant (pour préparer leur voyage) et pendant le voyage lui-même, pour garantir la sécurité du parcours. L’intérêt de ce travail est également de changer de point de point de vue, d’être positionné du point de vue des populations concernées – et non de celui des autorités, de proposer une vision plutôt bottom-up et non top-down comme c’est souvent le cas.
Stephan Liebscher s’est entretenu avec Ina Fischer, membre de l’Alarmphone indique que « L’idée du projet est née en 2013, après que deux bateaux en situation d’urgence en Méditerranée centrale n’aient pas reçu d’aide : […] La situation de détresse et de non-assistance a été reconstituée en détail sur la plateforme de monitoring en ligne watchthemed.net. Ces deux cas ont été un moment clé pour soulever diverses questions :
- Que ce serait-il passé si ces personnes en détresse, systématiquement ignorées par les garde-côtes, avaient eu la possibilité d’appeler une ligne téléphonique indépendante ?
- Ne serait-il pas possible d’amplifier les appels de détresse par des appels immédiats au public ? […] »
Lire la suite de l’entretien ici (.pdf) ou sur le site du Non Atlas Project, ici
Accéder à la plateforme : [watchthemed.net]
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
-
18:06
Tracking Tropical Storm Barry
sur Google Maps ManiaThe National Hurricane Center (NHC) advises that Tropical Storm Barry has become a hurricane as it approaches Louisiana. They warn of "dangerous storm surge, heavy rains, and wind conditions occurring across the north-central Gulf Coast". For the latest news on Tropical Storm Barry from the NHC refer to: The NHC's public advisory on Hurricane Barry The NHC's forecast advisory on Hurricane
-
17:16
De l’intérêt de la dématérialisation !
sur Le blog SIG & URBAVoilà une photo parlante ! Un PLUi et H, un « bébé » de 130 kg, 8 caisses format A3, 696 pièces écrites, 781 plans. Reproduit en 182 exemplaires pour l’arrêt du projet et 110 exemplaires pour l’opposabilité du PLU. Plus d’infos dans le le dernier compte-rendu du groupe de travail DDU sous la houlette du CNIG […]
-
14:00
Putting Water Fountains on the Map
sur Google Maps ManiaReaders of Maps Mania are mostly very conscious of the effect of single-use plastic on the environment. Which is why they would presumably always prefer to use a reusable water bottle rather than a single-use plastic water bottles. When I leave my home in the summer I nearly always carry a re-usable water bottle. I actually now have a pretty good mental map of the location of water fountains
-
12:20
Retours sur la UC Esri 2019
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierEn ce début de mois de juillet, depuis maintenant 39 ans, Esri propose aux utilisateurs de ses solutions de cartographie et de SIG du monde entier de se réunir à Sans Diego pendant une semaine pour découvrir, apprendre et échanger autour des usages actuels et futurs de l'information géographie. Le moins que l'on puisse dire c'est que le succès de cet événement ne s'est jamais démenti avec cet année autour de 19000 participants (et 26000 en streaming)... très impressionnant !
La plénière a commencé par une présentation remarquable de Jack Dangermond sur la vision d'Esri des usages de l'information GéoSpatiale et sur l'évolution de la plateforme ArcGIS. Le fondateur et dirigeant d'Esri est tout d'abord revenu sur l'accroche "See What Others Can't" que l'on ne pouvait pas louper dans les rues de San Diego cette semaine. Cette devise traduit, en quelques mots, ce qu'Esri défend depuis 50 ans à savoir la valeur apportée par l'approche de la gestion et de l'analyse géographique.On notera également l'analogie très intéressante faite par Jack Dangermond entre les SIG et les réseaux nerveux du corps humain. Particulièrement pertinente et inspirante, cette analogie permet de se figurer assez naturellement les enjeux à venir autour de l'intégration des flux d'information temps-réel et de l'intelligence artificielle dans nos systèmes géospatiaux, deux thèmes sur lesquels Esri investit fortement.
L'essentiel de la session plénière a ensuite consisté à présenter, le plus souvent par les utilisateurs eux-même, l'implémentation et l'usage de la plateforme ArcGIS à travers des cas d'usage déployés dans leur organisation.Une autre partie importante de la plénière a consisté pour Esri à expliquer la stratégie poursuivie pour le développement de la plateforme ArcGIS. L'objectif depuis plusieurs année maintenant reste le même à savoir le support et le développement de 3 systèmes fondamentaux étroitement intégrés:
- un système de gestion (system of record)
- un système de d'analyse (system of insights)
- un système de collaboration (system of engagement)
Autre aspect important de la plateforme ArcGIS au centre des préoccupations d'Esri c'est d'assurer le développement d'une plateforme ouverte. Ceci repose sur 6 piliers:- L'implication des communautés d'utilisateurs pour proposer, tester, évaluer les évolutions fonctionnelles de la plateforme ArcGIS pour mieux coller aux besoins des utilisateurs et avancer sur les stratégies technologiques en toute transparence.
- La spécification et l'exposition d'APIS ouvertes pour permettre l'accès aux capacités et aux contenus de la plateforme ArcGIS.
- La diffusion, lorsque ceci est pertinent, de certains composants de la plateforme en Open Source (plus de 700 projets Open Source sont proposés par Esri sur GitHub aujourd'hui).
- L'implémentation de standards ouverts comme ceux de l'ISO, l'OGC, du W3C, ... pour rendre la plateforme ArcGIS interopérable avec des écosystèmes externes.
- Permettre à tous les utilisateurs de la plateforme, via ArcGIS Online, de mettre en oeuvre leur démarche Open Data, sans développement et sans surcoût de licence.
- Enfin, intégrer dans ArcGIS ou s'interfacer avec un maximum de librairies et de frameworks de Data-Science pour permettre d'étendre les capacités d'analyse de la plateforme vers le monde scientifique.
ArcGIS 10.7.1 et Pro 2.4 au coeur de la conférence
La conférence a été l'occasion pour Esri de revenir sur les évolutions récentes de la plateforme ArcGIS en particulier la mise à jour de juin d'ArcGIS Online, ArcGIS Enterprise/Desktop 10.7.1, la version 2.4 d'ArcGIS Pro et toutes les autres apps actualisées et disponibles depuis quelques jours.
ArcGIS Pro
Concernant ArcGIS Pro, Jack Dangermond a rappelé que l'application SIG bureautique d'Esri est plus riche et plus performante qu'ArcMap et qu'elle est dorénavant très majoritairement adoptée par les utilisateurs ArcGIS. Les évolutions de la version 2.4 (voir cet article arcOrama) ont été largement montrées durant la plénière et quelques évolutions futures ont été dévoilées: impression offset, prise en charge de voxels, plus de traitements parallèlisés, une intégration plus étroite des modèles de Deep Learning, intégration de Notebook, ...On signalera qu'Esri à mis à jour, comme à chaque sortie de nouvelle version, les infos de Road Map d'ArcGIS Pro pour les courts, moyens et longs terme. Voir cette page de GeoNet. ArcGIS Enterprise
Pour ArcGIS Enterprise, les équipes d'Esri ont largement démontré les gains de performances et d'empreinte mémoire (jusqu'à 95% de réduction avec la notion "d'instances partagées") de la version 10.7.1. Les utilisateurs d'ArcGIS Enterprise ont également pu découvrir les nouveautés de la 10.7.1 liées à la publication "par lots" de classes d'entités de bases de données d'entreprise.
De nombreuses démos ont été faites autour du potentiel quasi-infini de Notebook Server pour en terme d'analyse SIG avancée (ArcPy en mode serveur) et de Data-Science.
Esri confirme également ses travaux de R&D pour proposer dès l'an prochain (en beta) une option de déploiement basée sur des containers et des microservices (Docker et Kubernetes). D'autres projets comme l'implémentation de nouvelles capacités de search plus intelligentes dans le catalogue, les services et les contenus des portails ArcGIS Enterprise.
Bien d'autres pistes d'innovation autour de GeoEvent Server (nouvelle interface pour le GeoEvent Manager), d'Image Server (avec l'arrivée des services raster hébergés par exemple) et GeoAnalytics Server (nouveaux outils de Machine Learning et de Deep Learning, nouveaux formats d'import/export) sont à attendre à court terme. Les travaux en termes de GeoAI constituent un axe important pour ArcGIS Enterprise avec par exemple l'amélioration du module Python arcgis.learn pour prendre en charge les données d'imagerie multispectrales.
L'avenir d'ArcGIS Enterprise passe également par l'arrivée et le développement d'ArcGIS Excalibur pour la gestion et l'analyse de données raster en mode web et ArcGIS Mission pour la gestion de missions complexes et d'équipes collaboratives sur le terrain. D'autres évolutions peuvent encore être citées comme l'évolution de Notebooks pour prendre en charge les exécutions programmées de notebooks, de nouvelle capacité d'inférence à des modèles d'IA pour de la classification ou encore l'amélioration des Webhooks pour réagir aux actions de mise à jour sur les couches d'entités.
Lorsqu'on évoque le future d'ArcGIS Enterprise, on doit également parler de l'ensemble des modèles d'apps configurables et des générateurs d'applications. Je n'évoquerais que le Web AppBuilder (plus de 700000 applications déployées dans le monde sur ArcGIS Online ou Enterprise). Ce dernier va continuer d'évoluer avec en parallèle l'arrivée d'une nouvelle génération d'outils de création interactif d'applications web nommé "Experience Builder". Plus large que le Web AppBuilder il permettra la configuration de pages complètent intégrant à la fois les composants carto et les widgets SIG mais aussi tout autre élément de la page avec lesquels ces derniers pourront interagir. Très prometteur, cela arrive en beta à l'automne.
ArcGIS Online Pour ArcGIS Online, là encore les récentes évolutions (nouveaux modèles d'applications, rendus 3D réalistes, Smart Mapping 3D, couches de scènes de bâtiments, configuration des fond de tuiles vectorielles...) ont été largement présentées durant la semaine. Esri a également évoqué des chiffres impressionnant sur l'adoption de la plateforme ArcGIS sur le Cloud: plus de 7 millions de comptes utilisateurs, plusieurs milliards de cartes, 25 millions d'éléments de contenus (privés et publics) dont 150000 diffusés en Open Data.
Les utilisateurs d'ArcGIS Online ont également pu découvrir en avant-première la nouvelle visionneuse de carte basée sur l'API JavaScript 4.0. Celle-ci arrivera (en beta) dans la mise à jour de septembre d'ArcGIS Online. Plus moderne, plus ergonomique et plus performante, elle proposera des évolutions intéressantes comme la gestion avancée et dynamique des filtres, des nouvelles options pour la gestion des librairies de symboles, une nouvelle expérience utilisateur pour les fenêtres contextuelles et la prise en charge des groupes de couches ( mise à jour de décembre).
Beaucoup d'autres développements sont en cours sur ArcGIS Online comme l'implémentation des capacités de Tracking (comme dans ArcGIS Enterprise 10.7.1), la publication de services d'imagerie hébergés, la collaboration entre portails ArcGIS Online ou encore l'intégration des Notebooks Jupyter. Esri a également annoncé l'arrivée d'ArcGIS Analytics for IoT pour collecter, traiter, stocker et analyser vos flux de données temps-réel et vos Big-Data dans le Cloud. Une actualité technologique particulièrement riche
J'ai souvent tendance à dire que l'actualité technologique de la UC de San Diego est riche car ces dernières années, en effet, la conférence correspondait à la sortie d'une version majeure d'ArcGIS. Cependant, cette année c'est particulièrement vrai. En effet, pour la première fois dans l'histoire d'Esri, le nombre de nouvelles solutions proposées en 2019 sera supérieur au nombre de nouvelles applications sorties ces 3 dernières années. Pour mémoire, voici les principales nouvelles applications et solutions qui font leur apparition cette année:- ArcGIS Indoors
- ArcGIS Urban
- ArcGIS QuickCapture
- ArcGIS Excalibur
- Tracker for ArcGIS
- Notebook Server
- ArcGIS StoryMaps
- ArcGIS Analytics for IoT (à venir)
- ArcGIS Mission (à venir)
Parmi ces nouvelles solutions, j'en ai sélectionné 3 qui ont attiré toute l'attention durant la semaine en faisant notamment l'objet de nombreuses présentations et sessions techniques.
ArcGIS StoryMaps
Après avoir inventé le concept de narration cartographique il y a plusieurs années, Esri a régulièrement proposé, gratuitement, différents modèles d'applications adaptés à différentes approches narratives. Aujourd'hui, Esri a réalisé un investissement sans précédent dans le domaine des Story Maps en développant un nouveau générateur de Story Maps appelé "ArcGIS StoryMaps".
Ce nouveau générateur d'application, toujours gratuit, regroupe toutes les capacités d'intégration de contenus multimédias et de navigation dans la narration que proposait les modèles Map Journal et Map Cascade et bien plus encore... tout cela dans un seul et même outil de conception. ArcGIS StoryMaps est désormais accessible à tous depuis cette semaine sur storymaps.arcgis.com.
Je reviendrai prochainement sur cette nouvelle application. ArcGIS Urban
ArcGIS Urban est une application de planification urbaine et de collaboration autour des enjeux d'aménagement du territoire. Cette nouvelle application web premium propose une expérience 3D immersive conçue pour visualiser vos projets d'aménagement, planifier et étudier différents scénarios en intégrant les contraintes d'urbanisme, puis partager ces scénarios et collaborer pour une meilleure prise de décision. ArcGIS Urban est à la fois un outil de visualisation 3D de son territoire (maquette blanche, projets 3D détaillés, maquette texturée, ...) mais aussi, grâce à son moteur de règle 3D, un outil de conception et de planification des aménagements présents et futurs. Grâce à la notion d'indicateur, vous pouvez facilement ajouter des éléments de contextualisation thématiques (économiques, démographiques, environnementaux, réglementaires, ....) à vos projets et à vos plans sur l'ensemble de votre territoire.
Totalement intégrer à votre plateforme SIG web ArcGIS, ArcGIS Urban repose sur une visualisation en 3D de votre territoire et permet d'intégrer des modèles 3D détaillés (IFC, Revit, CityGML, KML, ...) de vos différents projets existants, en cours de construction ou simplement planifié. Avec ArcGIS Urban vous construisez progressivement un jumeau numérique de votre territoire.
Couplé à ArcGIS Hub, ArcGIS Urban est également un outil puissant de communication et de collaboration citoyenne qui en fait un élément clé de la gestion de territoires intelligents.
Couplé à CityEngine, ArcGIS Urban permet la mise en place des workflows collaboratifs autour de la conception et de la planification de scenarios d'aménagement (notion de plans dans ArcGIS Urban). Esri propose d'ailleurs un bundle "ArcGIS Urban / CityEngine".
Je reviendrai prochainement sur cette nouvelle solution.
ArcGIS Indoors
Démontré en avant-première lors de la conférence SIG 2018, ArcGIS Indoor est désormais accessible à tous depuis la version 10.7. ArcGIS Indoors est un système de cartographie Indoor et Outdoor (2D et 3D) dédié aux bâtiments et espaces de travail connectés. ArcGIS Indoors fournit des outils et des applications de cartographie Indoor permettant d’intégrer, de gérer et de partager certaines informations internes concernant les bâtiments (cartographie intérieure, bureaux, personnel, points d’intérêts, équipements,?…) situés sur un même site. ArcGIS Indoors fournit également une technologie d'IPS (Indoor Positioning System) permettant la localisation des appareils mobiles à l'intérieur des bâtiments.
Basé sur les composants existants de la plateforme ArcGIS (ArcGIS Enterprise, ArcGIS Pro et différentes extensions comme Network Analyst), ArcGIS Indoors propose un ensemble d'outils d'intégrations de données (depuis des fichiers CAD notamment), un modèle de données pour construire le référentiel 3D, et des applications web et mobile pour l'exploitation de ce référentiel Indoor/Outdoors.
La centralisation de ces informations dans un référentiel 3D favorise l’amélioration de la gestion des équipements, les opérations de sécurisation ou encore les calculs d’itinéraires Indoor/Outdoor. ArcGIS Indoors intègre également des capacités de tracking qui permettent, par exemple, de suivre en temps-réel le déplacement d'opérateurs ou d'occupants dans les bâtiments.
Les informations gérées avec ArcGIS Indoors peuvent également être partagées avec les collaborateurs du site, via une application web (navigateur et écran tactile) ou mobile, pour faciliter leurs recherches d’équipements et leurs déplacements.
Le couplage d'ArcGIS Indoors avec des applications comme Survey123 permettent d'intégrer des interfaces pour signaler une anomalie d’entretien ou le dysfonctionnement d’un équipement. De la même manière, le couplage avec des applications comme Operations Dashboard for ArcGIS permettent la visualisation et suivi d'informations liées aux activités et aux équipements (états des équipements connectés, opérations de maintenance, flux des personnes, vidéo-protection, ...).
Je reviendrai prochainement sur cette nouvelle solution.
What's Next ?
Pour terminer ce tour d'horizon des annonces technologiques de la UC, je vous propose ci-dessous la slide classique d'Esri qui indique à la fois les prochaines grandes étapes de la plateforme ArcGIS ainsi que les thèmes qui conduisent aujourd'hui les développements des équipes d'Esri. On notera une version 10.8 en début d'année prochaine (à priori une version Short Term Support) et une version 10.8.1 mi-2020 (à priori une version Long Term Support).