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14:57
Les dernières nouveautés Giro3D
sur OslandiaDans un précédent article, nous vous présentions les dernières évolutions et la roadmap de Giro3D. Dans cet article, nous vous présentons les dernières nouveautés du projet.
Quoi de neuf dans Giro3D ?La dernière version de Giro3D ajoute de nombreuses fonctionnalités, améliorations et correctifs. Voici un aperçu des principales additions.
Effets de nuages de points ( Essayer en ligne) Un élément important de la roadmap concerne l’amélioration du rendu des nuages de points. L’ajout d’effets comme l’Eye Dome Lighting (EDL) et inpainting améliore grandement la lisibilité et l’aspect visuel des nuages de points. Ces effets font désormais partie du coeur de Giro3D et peuvent être activés à la demande au runtime.Eye dome lighting sur un nuage de points
Reprojection des couches images ( Essayer en ligne) L’entité Map peut désormais contenir des couches dont la projection diffère de celle de la scène. Dans ce cas, les images produites par les couches sont automatiquement reprojetées pour correspondre au système de coordonnées de la scène. C’est particulièrement utile dans le cas où vous ne pouvez pas changer le système de coordonnées de la scène, (par exemple si la scène contient d’autres entités non reprojetables), ou pour mélanger des couches de fournisseurs différents (et de projections différentes). Nouvelle entité: FeatureCollection (Essayer en ligne) FeatureCollection permet d’afficher des données vectorielles directement sous forme 3D, sans passer par un drapage sur la Map. Les types de vecteurs supportés sont : points, polylignes et (multi-)polygones. Nous travaillons actuellement au support des polygones extrudés pour l’affichage de bâtiments en 3D.2 couches WFS (arrêts de bus et lignes de bus) affichés sous forme de meshes 3D.
Support des plans de coupes ( Essayer en ligne) Les entités supportent désormais nativement les plans de coupes (clipping planes) de three.js. Vous pouvez activer les plans de coupe pour la scène entière, ou bien par entité, grâce à la nouvelle propriété clippingPlanes. Un nombre illimité de plans de coupes peuvent être ajoutés, par exemple pour définir un volume.A box volume made of 6 clipping planes
Côté technique Migration vers TypeScriptLa codebase de Giro3D migre vers TypeScript pour une meilleure gestion de la complexité du projet et réduire les erreurs de typages qui représentent une part importante de bugs dans les librairies web.
TypeScript offre de nombreux avantages, comme la migration progressive: pas besoin de migrer tous les fichiers d’un coup, il est possible de mélanger Javascript et Typescript dans le même projet sans problème. Cela nous permet de cibler en priorité les fichiers et modules critiques, tels que ceux qui exposent une API.
Les paquets publiés par Giro3D sur npm.js ne changent pas de contenu: ils resent en Javascript (accompagnés de déclaration de type). De fait, aucun changement n’est nécessaire du côté des utilisateurs de Giro3D et cette migration devrait être transparente.
Une meilleure intégration three.js Giro3D est construit sur le moteur three.js. Notre objectif est une intégration maximale du moteur, afin de bénéficier automatiquement des fonctionnalités de three.js (comme les plans de coupe). Nous souhaitons également laisser les utilisateurs modifier ou adapter Giro3D en accédant directement au moteur sous-jacent et à la scène. Concrètement, cela signifie que les shaders et materials spécifiques à Giro3D sont maintenant bien mieux intégrés aux mécanismes de three.js afin de bénéficier autant que possible des fonctionnalités three.js et éviter la duplication de code. Nouveau document de gouvernanceLa gouvernance de Giro3D est désormais formalisée via un document et une page dédiée. Notre objectif est d’être aussi inclusif que possible et d’accueillir toutes sortes de contributeurs.
-
13:23
Le pointillisme dans l’art pictural et cartographique
sur Carnet (neo)cartographiqueSaviez-vous que le motif en « semis de points » caractérise à la fois le pointillisme, un mouvement pictural néo-impressionniste et un type de carte statistique, la carte par (densités de) points ? Moi je ne ne le savais pas, avant de me plonger pendant le premier confinement, dans les méthodes de cartographie par points avec Nicolas Lambert.
Il est en effet passionnant de noter la proximité qu’il peut y avoir entre le rendu du motif formé de points mis en œuvre dans différents arts graphiques, en l’occurrence picturaux et cartographiques depuis le début du XXème siècle. Le tableau néo impressionniste et la carte par densités de points peuvent en effet être similaires, toutes proportions gardées, dans leur rendu mais aussi dans les méthodes mobilisées et dans la justification de leur usage qui conduisent, dans les deux cas, à des abstractions graphiques de la réalité sous la forme de points, ailleurs ce serait de lignes, comme le souligne Wassily Kandinsky (1923), pour asseoir une posture technique, scientifique.
Le point, dans l’œuvre peinte et cartographiéeL’usage pictural du point s’inscrit dans le pointillisme, un mouvement néo-impressionniste introduit avec le tableau du peintre Seurat (1859-1891) intitulé « Un dimanche à la Grande Jatte en 1886 ».
Un dimanche à la Grande Jatte en 1886 (Seurat, 1886)
Source : Google Art Project/Wikipedia, voir.
Le pointillisme est définit par le Larousse, comme un « […] mouvement dont les adeptes eurent en commun une technique fondée sur la division systématique du ton », c’est en ce sens qu’il s’apparente au processus de cartographie par densités de points qui est fondé sur une division systématique de la quantité représentée, qu’elle soit teintée ou non.
Le pointillisme, tel que mobilisé initialement dans la peinture et dans la cartographie par densités de points est une méthode mise au point pour assurer leur caractère scientifique. Pour la cartographie, il s’agissait de représenter des données statistiques sur la démographie (quantités discrètes de populations).
La volonté de remédier aux effets de flou dans la peinture impressionniste rappelle en effet celle du « refus » d’une vision agrégée de la population humaine, c’est-à-dire d’une représentation de la distribution de la population au sein de mailles symbolisant des zones administratives.
Aparté. Le terme « refus » ci-dessus est à prendre avec des pincettes, un autre terme conviendrait peut-être mieux, mais lequel ?. Ce refus d’une présentation agrégée de données de populations m’évoque un refus similaire appliqué cette fois aux lignes : le « problème de la flèche », qui correspond au « refus » de la cartographie de migrations humaines sous une forme agrégée…
Aux rendus des œuvres impressionnistes plus classiques considérés comme brumeux par les spécialistes peuvent ainsi être associés ceux des signes proportionnels et des aplats opaques typiques des cartes choroplèthes ; ces deux procédés étant les modes de représentation privilégiés des quantités agrégées de population, la cartographie par points ayant eu du mal à s’imposer comme l’explique Gilles Palsky (1984).
La cartographie par points est une grande famille de carte statistique qui mobilise le point en implantation spatiale graphique et/ou géométrique/géographique pt(X,Y), pour représenter des quantités absolues ou discrètes. Si le point peut être mobilisé en cartographie selon différentes modalités, l’une d’entre elles correspond à la « carte en densités de points », une méthode de représentation introduite vers 1830 par Armand Joseph Frère de Montizon (1790-1859), pour représenter la répartition de la population française à l’échelle des départements.
Carte philosophique de la population de la France (Montizon, 1830)
Le motif perçu sur la carte de Montizon, comme sur le tableau de Seurat, est un semis de points présentant des densités de points variables selon les zones.
Sur la carte, le nombre de points représentés par zone est fonction d’une relation d’équivalence individus-points, de type un-à-plusieurs (1-à-n). Dit autrement, un point sur la carte correspond à un ou plusieurs individus, en l’occurrence à une ou plusieurs personnes recensées dans les départements de l’époque. Sur la carte de Montizon, un point symbolise dix mille personnes, deux points correspondent à vint mille personnes et ainsi de suite.
Toujours sur la carte de Montizon, le placement des points ne correspond pas à un ordre particulier, dans cette version historique de la méthode. Sur la carte ci-dessous (déjà présentée ici), la répartition de la population mondiale s’appuie sur un point-équivalent 3 millions de personnes par défaut, une valeur qu’il vous est possible de paramétrer dans Observable.
Carte en densités de points de la population du monde (Lambert, 2021)
Dans la version historique de la méthode, l’ensemble des points d’une zone y est entièrement inclus (l’appartenance d’un point à une zone étant exclusive).
A noter qu’il est aujourd’hui possible avec Bertin.JS (fonction dotdensity) d’autoriser les débordements des points d’une zone sur une autre zone, comme illustré sur la carte suivante.
Carte en densités de points de la population américaine (Lambert, 2022)
- sans débordements
- avec débordements
Plusieurs décennies après cette première initiative de Montizon, Georges Frederick Jenks (1916-1996), un célèbre cartographe américain (bien connu pour ses innovations en cartographie statistique parmi lesquelles la méthode de seuillage naturel des données continues fondée sur la variance [voir]), mobilise la cartographie par densité de points pour représenter des quantités discrètes et typées/catégorielles.
Pour cela, Jenks va s’inspirer du pointillisme, qu’il érige d’ailleurs comme méthode cartographique dans un article publié en 1953, et, entreprend de l’appliquer pour cartographier la répartition des récoltes de 1949 aux États-Unis. Il justifie ce choix par le besoin de disposer d’une « une présentation plus réaliste de la distribution des cultures » que celles précédemment cartographiées par Marshner (1950).
Jenks affirme que les éléments clés de la conception de sa carte sont le choix des couleurs puis l’arbitrage entre la taille et la valeur du point à représenter et cela, en fonction de l’extension des surfaces cultivées.
« Les couleurs ont été attribuées en tenant compte des éléments suivants :
1. Les couleurs doivent rappeler au lecteur de la carte la culture qu’elles représentent.
2. Les cultures de grande valeur et de petite superficie, telles que le tabac ou les camions, doivent être colorées plus intensément que les cultures plus étendues et plus vastes.
Les cultures de grande valeur et de faible superficie, telles que le tabac ou les camions, doivent être colorées plus intensément que les cultures plus étendues et cultivées à grande échelle.
3. Les cultures mineures sélectionnées, telles que les arachides ou le soja, qui tendent à modifier le caractère des cultures cultivées dans des zones plus étendues, devraient avoir des couleurs plus intenses que les cultures plus étendues.
Les cultures qui ont tendance à modifier le caractère des cultures dans des zones plus étendues doivent avoir des couleurs d’une intensité modérée.» Jenks, 1953.Jenks sélectionne alors une série de teintes pour colorer les différentes types de cultures, ce qui conduit à une nouvelle carte par densité de points colorés. On notera que cette méthode est plus souvent utilisée aujourd’hui pour cartographier la distribution ethnique dans les pays qui en font l’usage (racial dotmaps).
Sur ces cartes par densité de points, qu’ils soient colorés ou non, il est important de noter que leur répartition spatiale au sein de chaque zone est aléatoire et relativement à chacune d’elles. Cette précision sur le placement des points n’est pas anodine, car il est désormais possible de jouer sur les possibilités de spatialisation des points d’un semis au sein des zones. Ces possibilités sont proposées dans le cadre d’une nouvelle carte par points dénommée …
à suivre !
[l’article introduisant cette carte étant actuellement sous presse, la phrase sera complétée ultérieurement]Références :
Jenks G. F. (1953), « Pointillism » as a cartographic technique, in: The Professional geographer, pp. 4-6.
Kandinsky W. (1923) Point et ligne sur plan. version .pdf sur le site www.holybooks.com
Montizon F. A. J. (1830), Carte philosophique figurant la population de la France, Disponible en .jpeg sur BNF/Gallica.
Palsky G. (1984), La naissance de la démocartographie. Analyse historique et sémiologique, in: Espace, populations, sociétés. Université des Sciences et Technologies de Lille. 2 (2), 25–34.
Billets liés :
Voir aussi :
Bertin.JS : dot density map
[R] Transformer des quantités aréales en densité de points
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
- sans débordements
-
12:45
Publication d'un Atlas complet en open data sur Budapest
sur Cartographies numériques
L'équipe de journalisme visuel et de données Alto.Team, basée à Budapest, commémore le 150e anniversaire de l'unification de Buda, Pest et Óbuda avec une série de 50 cartes alternatives produites à partir de données open source. Les cartes couvrent le passé et le présent récents de Budapest, depuis ses caractéristiques physiques jusqu'aux activités humaines et aux réalités sociales de la capitale hongroise. L'objectif est de fournir une perspective différente de la vision traditionnelle. En cliquant sur les images, les cartes individuelles peuvent être visualisées en grande résolution. Les données sont téléchargeables gratuitement au format geojson, afin que chacun puisse en créer sa propre version.Atlas de Budapest avec 50 cartes a télécharger en open data (source : Alto.Team)
Sommaire (cliquez pour accéder au chapitre) :1. Budapest vue à vol d'oiseau2. Climat et météo3. Géographie et hydrographie4. Faits sociaux5. Traces d'activités humaines6. Méthodologie et notesAnnexe I. – CouchesAnnexe II. – Méthodes de représentationAnnexe III. - Comparaison
Les données et cartes peuvent être librement utilisées et modifiées à des fins pédagogiques, informatives et scientifiques avec référence à la source. Leur utilisation commerciale et lucrative n'est pas autorisée. Référence à citer : Attila Bátorfy, Budapest Open Data Atlasza, Budapest, 2023. URL : [https:]]
Les limites administratives de Budapest sont disponibles en open data sur le site d'OpenStreetMap qui fournit en outre des données sur le réseau routier, les chemins de fer, les bâtiments et l'utilisation du sol à l'échelle de la Hongrie.
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Geotribu dans le terminal
sur GeotribuConsultez Geotribu en ligne de commande : rechercher et afficher nos contenus directement dans votre terminal.
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Mapping China's Strategic Space : un site d'analyse géopolitique à base de cartes
sur Cartographies numériques
« Cartographie de l'espace stratégique de la Chine. Explorer comment Pékin envisage sa place dans un environnement géopolitique en évolution ».
Le projet Mapping China's Strategic Space s'appuie sur les travaux menés par le National Bureau of Asian Research visant à appréhender les tentatives des élites intellectuelles et politiques chinoises pour définir une vision de leur pays comme grande puissance sur la scène internationale. L'objectif du projet est de mieux comprendre ce qui constitue l'espace imaginé au-delà des frontières nationales de la Chine, que ses dirigeants considèrent comme vital pour poursuivre ses objectifs politiques, économiques et sécuritaires nationaux, et réaliser son ascension.Page d'accueil du site Mapping China's Strategic Space
Lancé en août 2023, le site s'organise autour de quatre rubriques principales :- Apprendre de l'histoire : cette section présente une collection d’études de cas historiques, utilisées à des fins comparatives, qui examinent comment les grandes puissances émergentes, dont la Chine, ont défini dans le passé leur espace stratégique et les facteurs qui les ont amenées à envisager de l’élargir au-delà des strictes délimitations de l'espace stratégique de leur territoire national.
- Géopolitique : un ensemble de contributions explore les fondements géopolitiques, les représentations spatiales et les nouvelles frontières de l'espace stratégique chinois.
- Multimédia : ressources vidéos et audios, témoignages et interviews d'experts et d'analystes
- Experts : présentation du groupe d'experts participant au projet Mapping China's Strategic Space
Parmi les articles déjà mis en ligne :- Comment les puissances terrestres et maritimes voient la carte par Jakub Grygiel
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Du 23 au 25 janvier 2024 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 08 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 23 au 25 janvier 2024 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 22 décembre (…)
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Du 12 au 14 décembre 2023 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 09 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 12 au 14 décembre 2023 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 15 novembre (…)
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Décret n° 2023-767 du 11 août 2023 relatif à la mise à disposition par les communes des données relatives à la dénomination des voies et à la numérotation des maisons et autres constructions
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Cartographier les particularismes régionaux de la langue française
sur Cartographies numériques1) L'Atlas sonore des langues régionales de France, une référence incontournable
Il existe une trentaine de langues régionales en France métropolitaine et dans les Outre-mer, sans compter les nombreux patois. Des chercheurs au CNRS les ont fidèlement répertoriées sur une carte interactive que l'on peut découvrir sur le site de l'Atlas sonore des langues régionales de France. Une fable d'Esope a été enregistrée dans 307 patois différents, révélant la grande richesse linguistique de la France. On peut aussi découvrir, dans le voisinage de la France, les langues et dialectes d'Italie, de Belgique, de Suisse, de la Péninsule ibérique et de l'Allemagne.
Souce : Atlas sonore des langues régionales de France
Pour compléter : Carte linguistique de la France au XXe siècle (Archives nationales), établie à partir du plan de classement de la Bibliographie des dictionnaires de patois galloromans publiée en 1969 par le linguiste Walther von Wartburg qui, dans son introduction, détaille le contour des aires selon lesquelles sont répartis les dictionnaires et glossaires dialectaux recensés.2) Les régionalismes cartographiés par Mathieu Avanzi
Le linguiste Mathieu Avanzi (@MathieuAvanzi) s'intéresse depuis plusieurs années aux régionalismes, ces mots qui désignent un même objet mais varient en fonction des régions. L'auteur étudie ces variations du langage en réalisant des cartes qu’il partage sur les réseaux sociaux. Il a créé, en octobre 2021, une application intitulée Français de nos régions . « Gratuite puis disponible sur l’Apple Store et Google Play, elle permet de s’exercer de manière ludique et interactive sur les expressions régionales, et de répondre aux enquêtes qui viendront nourrir de futures cartes. La géolinguistique devient ainsi une vraie science participative »
Après avoir été maître de conférences à Sorbonne Université (Paris IV) au sein de la chaire Francophonie et variété des français, Mathieu Avanzi a été nommé professeur ordinaire à l'université de Neuchâtel, où il dirige le Centre de dialectologie et d'étude du français régional. Ses travaux portent sur la géographie linguistique du français, sujet auquel il a consacré plusieurs articles et ouvrages.
Pour en savoir plus : Mathieu Avanzi, le chercheur qui décortique les mots du quotidien et les expressions de nos régions (Interview pour Ouest-France).
Pochon, poche, cornet… Comment appelle-t-on un « sac » dans votre région ? Répone ici [https:]] pic.twitter.com/9XtZ0gmqTm
— Mathieu Avanzi (@MathieuAvanzi) August 15, 2023Parmi les nombreux exemples de régionalismes qu'il a étudiés à travers des enquêtes, en voici quelques-uns célèbres (et d'autres moins connus) qui concernent la France, mais aussi la Belgique, la Suisse ou le Canada :
- Pain au chocolat vs chocolatine… Fight ! (voir son interview pour Brut fr)
- Pochon, poche, cornet… Comment appelle-t-on un « sac » dans votre région ? (voir son interview pour Brut fr)
- Faire l'école buissonnière, sécher ou faire péter les cours
- Les pâtisseries du mardi-gras : bugnes, merveilles, oreillettes, etc.
- Avoir un pantalon trop court, aller à la pêche aux moules, aller aux fraises...
- Les dénominations sur l'extrêmité du pain : cul, croûton, quignon...
- Dénomination de la fête patronale : fête, vogue, pardon...
- Petit billet utilisé pour tricher à l'école : pompe, carotte, antisèche...
- Etendoir, séchoir ou tancarville ?
- Serpillère, patte ou panosse ?
- Variations sur le pot d'eau : pot, cruche ou carafe ?
- Escargot, cagouille ou lima ?
- Le y dit neutre, un régionalisme de la grande région lyonnaise
- Remarques sur la prononciation du mot ‘foot’ en Suisse romande
- Taisez ce -p- que je ne saurais entendre, part. 1: ‘septembre’
- D’où viennent les gens qui disent cent-Z-euros ?
- Tu veux d'autres pâtes ?
Voir l'index des articles publiés sur le blog francaisdenosregions.com depuis sa création.
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L'histoire par les cartes : le mouvement des enclosures en Grande Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles
sur Cartographies numériquesL'enclosure désigne un processus juridique visant à clôturer les champs ouverts et les terres communes ou en restreindre l'utilisation à un seul propriétaire. Le mouvement remonte à la fin du Moyen Age, mais s'accèlère à partir du XVIIe siècle. Selon Géoconfluences, « l’enclosure est un mouvement cumulatif : chaque nouvel enclos tend à faire reculer les droits d'usage au profit du droit de propriété, et incite finalement à enclore de nouvelles parcelles ; à terme, la réduction des surfaces exploitables pour les paysans a nourri un premier exode rural et un transfert de main d’œuvre précoce de l’agriculture vers la manufacture. Le mouvement des enclosures est en ce sens l'une des racines de la première révolution agraire et industrielle ». Karl Marx considère que ce bouleversement économique et juridique est un point de départ du capitalisme. Pour Marc Bloch c'est « le mouvement révolutionnaire des enclosures qui a établi une séparation majeure entre l'Angleterre rurale passée et présente ».
Enclosure des terres communes de la paroisse de Snaith dans le nord du Yorkshire en 1751
(source : Howdenshire history). A comparer à cette carte de 1821.Les lois d'enclosure de 1801, 1836 et 1845 rendirent le processus plus facile, beaucoup d'enclosures datant de cette période. Ce "mouvement des enclosures parlementaires" (Inclosure Acts) concerne une grande partie de l'Angleterre.
Carte des communs enclos par actes du Parlement anglais
(source : The English Peasantry and the Enclosure of Common Fields par Gilbert Slater, 1907)Ces divisions parcellaires nécessitaient d'importantes opérations d'arpentage sur le terrain. Ce qui explique que l'échelle de ces plans d'enclosure soit souvent la chaîne d'arpentage elle-même, devenue unité de mesure officielle en Angleterre. Inventée au XVIIe siècle, la chaine de Gunter du nom d'un mathématicien britannique, mesurait 66 pieds soit environ 20 mètres.
La chaîne d'arpentage de Gunter (source : Wikipedia)
Certains plans fonciers reportent dans leur échelle l'unité de mesure en nombre de chaînes avec leur équivalence en pouces sur la carte : "6 Chains in 1 Inch" ou "3 Chains in 1 Inch". Voir par exemple cette barre d'échelle très décorative sur un plan d'enclosure de 1813 :
Plan d'une succession de William Chaytor par G Thornton, 1813
(source : Archives du comté du Nord Yorkshire)Les actes d'enclosure contiennent généralement le nom du propriétaire, l'étendue des parcelles et la nature du régime foncier (en pleine propriété, en fermage, etc...). Les plans et actes d'enclosure sont utiles pour suivre l'évolution de la propriété foncière, l'organisation du parcellaire, l'histoire rurale, etc. Les parcelles encloses (indiquées en général en vert) marquent la division des zones de communs.
Plan du canton de Wombleton et Harome Common par John Tuke, 1816
(source : Enclos et paysage : une étude de cas à Harome par Gail Falkingham)Le mouvement historique des enclosures concerne aussi le Pays de Galles. Le projet pilote Deep Mapping Estate Archives s'est concentré sur une petite zone du nord-est du Pays de Galles pour laquelle les cartes ont été vectorisées et superposées de manière à montrer la progression du mouvement des enclosures entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle.
Évolution des enclosures au Pays de Galles (source : Historic Enclosure Mapping - 1800-1830)
L'étude du mouvement des enclosures connaît aujourd'hui un regain d'intérêt, notamment par rapport à la question de la défense des Communs numériques face aux géants privés d'Internet. Ce « second mouvement des enclosures » à l'ère du numérique constituerait un emprunt trompeur selon Allan Greer qui montre, dans un article publié sur la Vie des idées, les points communs et les différences par rapport aux luttes agraires des siècles passés.
Pour aller plus loin
« Mouvement des enclosures ». Article de Wikipédia en version française.
« Enclosure ». Article de Wikipédia en version anglaise.
Les terres en jouissance collective en Angleterre 1700-1850 par Jeanette M. Neeson. In Demélas & Vivier, Les propriétés collectives face aux attaques libérales (1750-1914).
Les communautés villageoises dans l'évolution rurale britannique à la fin du XVIIIe siècle par Kate Tiller. Annales Historiques de la Révolution française - 1999
Guide des actes et des cartes d'enclosure au Royaume Uni (The National Archives).
Common Right and Private Interest. Rutland’s Common Fields and their Enclosure par Ian E Ryder (ouvrage à télécharger)
Cartes du village de Helpston montrant l'évolution du parcellaire avant et après enclosure (John Steane, The Northamptonshire Landscape, 1974).
Carte d'enclosure de Pirton (1818) avec base de données des parcelles.
« Des barbelés sur la prairie Internet : contre les nouvelles enclosures, les communs numériques comme leviers de souveraineté » (France Diplomatie).
« Confusion sur les Communs » par Allan Greer (La Vie des Idées).
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13:57
Récréation – recréation sémiologique*
sur Icem7Les publications statistiques de la Drees sont très intéressantes sur le fond, mais j’ai parfois un peu de mal à comprendre rapidement le message des graphiques qu’elles présentent…
Cet article de juillet 2023 sur « les mesures socio-fiscales 2017-2022 » évoque un sujet majeur, celui du pouvoir d’achat, et la contribution des prestations sociales comme le RSA, les aides au logement ou la prime d’activité, à son évolution récente. Les impôts et les taxes sont également pris en compte : quand ils baissent, ils augmentent le « revenu disponible ».
Nous allons examiner deux graphiques de cette publication et voir comment les reconstruire de façon plus expressive.
Ce premier diagramme expose les différentes composantes du revenu disponible : salaire (quand la personne travaille), prestations sociales, impôts et taxes. Le graphique considère un « cas-type », celui de personnes seules locataires, à différents niveaux de salaire, y compris celles sans activité (pas de salaire).
Bien qu’évoquant une « décomposition », le graphique de la Drees met surtout l’accent, par des aplats de couleur tranchés, sur la différence entre salaire (ligne rouge) et revenu disponible (ligne noire). Cette représentation dérivée élève d’emblée le niveau d’exigence requis pour la bonne compréhension des concepts et de leur articulation.
La zone de croisement des courbes est un peu floue, il faut saisir que la surface bleue (impôts) vient se soustraire du salaire pour aboutir au revenu disponible.
Reconstruire posément avec un outil simple type DatawrapperCommençons par mettre à plat, de façon homogène, toutes les composantes du revenu disponible :
La Drees fournit les données détaillées avec l’article (elles vont même jusqu’à 2 smic), et j’utilise l’outil web Datawrapper dans sa version gratuite, par copier/coller du jeu de données.
Les aires (colorées de façon plus douce) traduisent clairement toutes les contributions, positives (salaire et prestations) ou négatives (impôt). Les trois grandes catégories se distinguent aisément par leur opposition chromatique (oranges, vert, gris).
Le seul tracé linéaire dessine la résultante, le revenu disponible. L’on devine intuitivement qu’il exprime la soustraction entre contributions positives et négative.
L’impôt apparait un peu avant (1,1 smic) que les prestations ne s’effacent (1,45 smic).
En inversant le placement de la prime d’activité et des aides au logement (AL), je mets mieux en évidence la quasi-constance des AL de 0 à 0,4 smic.
D’une façon générale, ramenant à une base horizontale un maximum de contributions (salaire, RSA, AL et impôt), leur évolution devient précisément perceptible.
Légende intégrée (les aires sont nommées au plus près), suppression du grisé d’arrière-plan, atténuation des grillages contribuent à la hiérarchisation des éléments du graphique, et donc à la lisibilité d’ensemble.
Pour parfaire le résultat, je réintègre les mentions obligatoires (source, définitions), ajoute un titre informatif et annote quelques points clés.
Ce graphique de synthèse traduit l’essentiel à retenir des mécanismes de compensation et d’amortissement à l’œuvre. Il est plus facile à mémoriser.
En réalisant ce travail sémiologique, j’ai enfin saisi l’articulation de concepts que je n’avais compris que partiellement jusqu’alors. Ces vagues qui se déploient et se succèdent deviennent tout naturellement esthétiques : la beauté nait de l’évidence.
C’est un autre graphique que la Drees a mis en avant sur les réseaux sociaux, car il relaie le titre et donc le message essentiel de l’étude : comment le pouvoir d’achat a-t-il évolué ces 5 dernières années selon le niveau de salaire ?
Si j’ai assez vite épinglé ce graphique dans mes « favoris », c’est qu’au bout de 10 secondes je n’avais toujours rien saisi, même pas un début de fil à tirer ! Ces empilements colorés flottaient devant mes yeux sans qu’aucune porte ne s’ouvre.
J’ai donc suivi la même démarche que précédemment, partant des données détaillées et jouant avec Datawrapper. La première action clarifiante consiste à ramener les données à comparer à une base (verticale) commune : les éléments ne flottent plus, le diagramme gagne en structure.
Après transposition, cette représentation quasi-brute proposée par l’outil graphique a commencé à me parler, des motifs et des regroupements naturels se laissent deviner.
Jacques Bertin : « Comprendre, c'est catégoriser »Ainsi, suivant le précepte bertinien du reclassement optimal des colonnes (les lignes sont déjà naturellement ordonnées), j’aboutis après quelques permutations à ceci :
Je place en premier l’indicateur de synthèse, l’évolution du revenu disponible. Ensuite, deux groupes de composantes s’ordonnent dans un sens que le choix des couleurs rehausse.
Il est d’abord manifeste que le revenu disponible a évolué en 5 ans de façon fort différente sous le smic et à partir d’un smic :
- Le maximum, près de 9 % de progression, s’observe pour les personnes seules au niveau du smic ; il est porté par la prime d’activité (forte revalorisation du bonus individuel en 2019).
- Au-dessus du smic, la progression du salaire net et surtout la diminution de la taxe d’habitation et de l’impôt sur le revenu prennent le relais : elles assurent une augmentation de près de 5 %.
- Sous le smic, la baisse sensible des aides au logement n’a pas été compensée par les « aides exceptionnelles » : il en résulte une diminution de pouvoir d’achat de l’ordre de -1,5 %.
Ces trois constats sont bien plus aisément perceptibles qu’avec le graphique originel. Un titre informatif peut les introduire, dans cette version finale :
Pour aller plus loin* : comme quoi parfois un accent fait toute la différenceL’article Récréation – recréation sémiologique* est apparu en premier sur Icem7.
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9:00
CUMA GRP : guide des prix de revient du matériel
sur Makina CorpusUne CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole) est une structure agricole locale où les agriculteurs mutualisent leurs moyens : le matériel, la main-d’œuvre, les ateliers, etc.
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16:24
Global map of irrigated areas
sur Séries temporelles (CESBIO)It’s not easy to find a good cartographic representation of the global irrigated land, therefore I made my own map using data from Meier et al. (2018).
The raw resolution of the above product is 30 arcsec, i.e. 1 pixel covers about 1 km by 1 km at equator. Here, I aim to represent the entire world in a single picture of say 1000 pixels wide, which means that 1 pixel would span about 40 km of land at the equator. Therefore I need to aggregate the original data to a lower resolution. Many people don’t realize that cartographic software like QGIS or ArcGIS will do this resampling under the hood with a default anti-aliasing method that may not work well with the data to represent, as shown below:
I like to aggregate data with hexagon grids because « hexagons are the most circular-shaped polygon that can tessellate to form an evenly spaced grid « . Thanks to the MMQGIS plugin it’s easy to generate a shapefile of continuous hexagons covering the Meier et al. layer. Here I worked in the Equal Earth projection because it retains the relative size of areas. Hence I first resampled the Meier et al. layer to Equal Earth at 800 m resolution using the nearest neighbor method. Then, I used the zonal statistics tool in QGIS to compute the « count » of irrigated pixels in every hexagon. Finally I computed the percentage of irrigated area by hexagon using the $area function in the field calculator available from the attribute table menu (percent irrigated = 100*800*800* « _count » / $area).
Using the same method we can aggregate the data by country.
Countries with the highest percentage of irrigated land:
- Bangladesh (38%)
- India (28%)
- Pakistan (22%)
Countries with the largest irrigated area:
- India (876’000 km²)
- China (746’000 km²)
- USA (287’000 km²)
Reference: Meier, J., Zabel, F., and Mauser, W.: A global approach to estimate irrigated areas – a comparison between different data and statistics, Hydrol. Earth Syst. Sci., 22, 1119–1133, [https:] 2018.
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9:00
Développement d'une passerelle Apidae vers Geotrek pour les itinéraires de randonnées
sur Makina CorpusGeotrek est aujourd'hui un logiciel de référence pour la gestion et la présentation d'activités de pleine nature sur un territoire.
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14:20
Revue de presse du 28 juillet 2023
sur GeotribuUne GeoRDP à mettre dans la valise pour vos vacances ;) -
14:20
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9:12
Le service civique pour renforcer la localisation de nos projets
sur CartONG (actualités)Depuis plusieurs années, CartONG propose des services civiques pour soutenir les activités de cartographie collaborative, notamment les mapathons. Cette année, CartONG a pour la première fois participé au dispositif de service civique de réciprocité. Une démarche qui s'avère être un véritable levier pour renforcer la localisation de nos projets tout en favorisant l'échange et le partage de connaissances. Découvrez comment cette collaboration nourrit notre travail au quotidien.
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9:00
La formation Python éligible au CPF est enfin arrivée
sur Makina CorpusMakina Corpus propose un nouvelle formation Python éligible au CPF. Grâce à cette certification, cette formation peut être entièrement financée par votre compte Compte Personnel de Formation.
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10:20
Obtenir la version de PROJ installée en Python
sur GeotribuMémo technique : comment récupérer la version de PROJ installée depuis un script Python, avec GDAL, PyProj ou le binaire proj. -
10:20
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As to why Life Technology and Technology Companies Use Virtual Data Rooms
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Many companies rely on electronic data rooms to store and promote critical and sensitive corporate documents. Although they can be used by any company seeking to protect proprietary information, life science and technology firms make up the heaviest users of VDRs. A virtual data room is known as a secure and easy-to-use device that simplifies […]
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16:42
An update on the use of CAMS 48r1
sur Séries temporelles (CESBIO)As announced in a previous post, the aerosol definition of the new 48r1 release of the CAMS auxiliary data has changed as compared to the former 47r1. At that time, we recommended to disable the use of CAMS data with MAJA before we adapt the code. Meanwhile, we have also tested the actual impact on the performance of the current version of MAJA, and found that reflectances estimates based on 48r1 are significantly closer to those with 47r1 than without using CAMS. Here are some more information.
To properly use the CAMS auxiliary data, MAJA relies on Look-up tables (LUT) computed with a radiative transfer model (RTM) to adequately account for aerosols optical properties, ie. their size distribution, their refractive index, and for the hydrophilic ones their growth factor along the relative humidity. With the latest CAMS release 48r1, the definition of Organic Matter species changed slightly, with a new Secondary Organic aerosol, and with new optical properties for Dust. To adapt and to test MAJA for such new definitions takes some time, but in the meantime one may ask : “What if I keep using my version of MAJA with the latest 48r1 CAMS data ?”. The short answer is “it’s pretty much as good”, but let’s have a look a little closer.
Using a CAMS 47r1 compliant version of MAJA (4.x) with 48r1 CAMS means :
- To keep downloading the Atmospheric Optical Depth (AOD) of the 7 previous species, without the new Secondary Organic Aerosol variables ;
- To keep using the 7-species LUT definitions.
From a technical point of view, it works seamlessly, since the IDs of the CAMS variables did not changed. Therefore, we performed a few runs of MAJA (version 4.6 here) using the 48r1 test data for the month of April 2023 on the tiles of La Crau (31TFJ), Gobabeb (33KWP) and Milan (32TNR), with each 12 L1C products. The same products were then computed with the 47r1 CAMS products, and without any CAMS data.
The following comparisons were performed on the surface reflectances of valid pixels (cloud-free, shadow-free, snow-free) between :
- 47r1-based reflectances against 48r1-based ones ;
- 47r1-based reflectances against “no CAMS data”-based ones.
The Figure below synthesises the obtained Root Mean Square Errors (RMSE) for Sentinel-2 bands 2, 3, 4 and 8, stacked for all valid pixels of all the L2A products of all sites.
What stands out of this Figure is that the surface reflectances obtained using the 48r1 CAMS data are significantly closer to the ones using the 47r1 CAMS data than those resulting from deactivating the CAMS option, whatever the band under consideration.
How can it be so ?
- The overall occurrence of Organic Matter in the aerosol mix may limit the impact of a change of its definition (in terms of optical properties and sub-species partitioning) ;
- The new optical properties of Dust are actually very close from the ones we used until now.
While the first point is an hypothesis than needs further investigation, the second is clearly documented. At the time of the implementation of the use of CAMS in MAJA, our former colleague B. Rouquié demonstrated that the use of the refractive index values for Dust from Woodward [1] lead to better estimates of the AOD than the values used by CAMS. The comparison was published in [2] and summarized in the following table:
Therefore, the MAJA Look-up Tables for Dust were computed using the Woodward refractive index. And the new Dust refractive index used in the CAMS 48r1 (1.53-0.0057 at 500nm) [3] is actually very close from the one we used in MAJA until now.
If we compare the AOD at 550nm computed by MAJA with the values measured at the ROSAS station of Gobabeb [4], we obtain the following :
MAJA configuration
RMSE on AOD no CAMS 0.021 47r1 CAMS 0.054 48r1 CAMS 0.014 Table 1 : Root Mean Square Errors (RMSE) of the estimates of the Atmospheric Optical Depth (AOD) at 550nm using the in-situ ROSAS station of Gobabeb (Namibia) operated by the CNES [4]. The corresponding reference measurements of the La Crau ROSAS station are not yet available at the time of writing.
It’s worth keeping in mind that these later RMSEs on AOD are computed from only 11 values (the AOD value of the MAJA L2A product is taken at the location of the ROSAS station in each of the 11 cloud-free products). But it still tends to confirm that the existing Look-up Table for Dust is well suited to the latest CAMS products.
To conclude :
- The presented results are based on a short period of time where the CAMS 47r1 and 48r1 product overlap, and for a limited number of locations. We will further refine the analysis once we accumulate in-situ AERONET and ROSAS data and increase the number of locations ;
- MAJA will anyway be adapted to the new aerosols definitions in a future release expected by the end of September ;
- This first analysis suggest than it’s worth using the 48r1 CAMS auxiliary data rather than deactivating the CAMS option with the current version of MAJA. Therefore, we reconsider our former recommendation to deactivate the use of CAMS ;
References :
[1] Woodward, S. Modeling the atmospheric life cycle and radiative impact of mineral dust in the Hadley Centre climate model. J. Geophys. Res. 2001, 106, 18155–18166.
[2] B. Rouquié, O. Hagolle, F.-M. Bréon, O. Boucher, C. Desjardins, and S. Rémy, ‘Using Copernicus Atmosphere Monitoring Service Products to Constrain the Aerosol Type in the Atmospheric Correction Processor MAJA’, Remote Sensing, vol. 9, no. 12, p. 1230, Dec. 2017, doi: 10.3390/rs9121230.
[3] IFS Documentation CY48R1 – Part VIII: Atmospheric Composition, ECMWF, DOI: [https:]]
[4] S. Marcq et al., ‘New Radcalnet Site at Gobabeb, Namibia: Installation of the Instrumentation and First Satellite Calibration Results’, in IGARSS 2018 – 2018 IEEE International Geoscience and Remote Sensing Symposium, Jul. 2018, pp. 6444–6447. doi: 10.1109/IGARSS.2018.8517716.
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CANARI Europe, un service climatique innovant pour adapter l'agriculture européenne
sur Makina CorpusAprès un lancement réussi de CANARI l'application de projections climatiques dédiée à l'agriculture en France, CANARI s’étend à toute L’Europe et au nord du M
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What sort of Boardroom Software Can Improve your Meetings
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Where to get the Best Info Room Installer
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When searching for the best data space provider, it is best to pay attention to the consumer feedback about renowned assessment platforms. Choose a vendor having a high consumer rating, as this is a sign of reliability as well as the ability to focus on the clientele. Check as well what alternative the vendor provides […]
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Powerful Corporate Governance Software
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Effective company governance application enables stakeholders and personnel www.boardroomplace.info/how-to-continue-work-with-data-room-for-real-estate to collaborate, discuss information, and monitor organization processes. This may also provide a protected, centralized platform for stroage and handling corporate governance documents, including charters, rules, bylaws, get together minutes, and regulatory filings. In addition , these kinds of systems often offer features that let stakeholders […]
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Malwarebytes Web Coverage Review
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vulkan vegas 651 581
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Vulkan Vegas kod promocyjny ? do 30% 6 Aktywnych Lipiec 2023
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Graj w kasyno za darmo lub na pieni?dze
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Exactly what are Virtual Info Rooms?
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A online data room is a secure online repository that supports the secure sharing of critical paperwork and documents with multiple parties concurrently. These are generally applied during M & A, loan syndications, licensing and equity bargains, where firms share data that is private or that might be damaging to them or perhaps their consumers […]
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Selecting the best Virtual Data Room Service provider
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16:54
Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100
sur Cartographies numériques
Source : Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100 (CNRS, 13 juillet 2023).
Seules 30 % des réserves d’eau douce de la planète sont accessibles, les 70 % restant sont sous forme de glace dans les glaciers. Cette eau douce exploitable est principalement constituée d’eaux souterraines contenues dans les aquifères (29 %), loin devant les eaux de surfaces (1 %) formant les rivières, les lacs, ou les zones humides. Comprendre l’impact du changement climatique à venir sur les eaux souterraines est donc essentiel pour améliorer les plans d'adaptation de la gestion de la ressource en eau à l’échelle mondiale.Dans une nouvelle étude réalisée dans un laboratoire rattaché au CNRS-INSU, une équipe de scientifiques a analysé, selon l'évolution climatique à l’horizon 2100, l’évolution du niveau des nappes souterraines dans les 218 principaux bassins aquifères non-confinés du monde, en suivant les derniers scénarios de changement climatique utilisés par le GIEC. Cette étude a été réalisée avec les deux modèles de climat du CNRM (CNRM-CM6-1 et CNRM-ESM2-1), capables de représenter les rétroactions entre le climat, le changement d’utilisation des terres et les processus liés aux eaux souterraines, mais pas les prélèvements anthropiques. Selon le scénario considéré, ces modèles simulent une hausse du niveau des nappes d’eau souterraines à la fin du 21ème siècle sur 33 % à 42 % des régions couvertes par les principaux bassins aquifères du monde, et une baisse du niveau de ces nappes sur 26 % à 37 % de ces régions. Ces estimations sont ensuite croisées avec des projections de densité de population afin de tenir compte des possibles effets liés aux prélèvements d’eau par les activités humaines.
L’équipe estime alors que 31 % à 43 % de la population mondiale en 2100 pourrait être affectée par ces modifications du niveau des nappes. La majorité (29 % à 40 % de la population mondiale), serait alors plus fréquemment confrontée à des problèmes de pénurie d'eau, liés à l’évolution du climat et/ou de la consommation d’eau par les activités humaines, alors que seulement 1,7 % à 2,2 % de la population mondiale verrait sa ressource en eau augmenter, entrainant un risque accru d’inondations.
Changements simulés de la profondeur des nappes d’eau souterraines (en %) entre la période historique (1985-2014) et la fin du 21ème siècle (2071-2100) - Source : Costantini & al., 2023
Légende
Changements simulés de la profondeur des nappes d’eau souterraines (en %) entre la période historique (1985-2014) et la fin du 21ème siècle (2071-2100) dans le scénario SSP370 mis en place pour le 6e rapport du GIEC. Les régions bleues et rouges correspondent à une hausse ou une baisse du niveau des nappes, respectivement. Les régions blanches correspondent aux zones où les changements simulés ne sont pas statistiquement significatifs à un niveau de confiance de 95 %. Ces estimations ne prennent en compte que les facteurs climatiques, l’impact des prélèvements anthropiques sont discutés dans l’étude.
Pour en savoir plus
Costantini, M., Colin, J., & Decharme, B. (2023). Projected climate-driven changes of water table depth in the world's major groundwater basins. Earth's Future, 11, e2022EF003068.
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse
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Trabajar en CODERE
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16:56
Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux (Statista)
sur Cartographies numériques
En réponse aux violences urbaines qui ont enflammé les banlieues françaises fin juin 2023, le président Emmanuel Macron a évoqué de potentielles mesures visant à bloquer l'accès aux réseaux sociaux en cas d'épisode de crise dans le pays. Ce genre de mesures, si elles venaient à être mises en place, constitueraient une première au sein des démocraties occidentales.
Source : « Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux » par Tristan Gaudiaut (Statista, 10 juillet 2023).Depuis 2015, 62 pays ont bloqué l'accès à des réseaux sociaux ou des applications de messagerie selon une étude de Surfshark. Ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Si l'on comptabilise les coupures et autres restrictions d'accès à Internet, ce chiffre grimpe à 77. C'est ce qui ressort d'une étude couvrant 196 pays réalisée par la société Surfshark, spécialisée dans la protection de la vie privée et la sécurité des données en ligne.
Ces restrictions sont principalement le fait de gouvernements non démocratiques. Comme le montre notre carte, la grande majorité des pays ayant bloqué l'accès à des réseaux sociaux ou messageries ces dernières années sont situés en Afrique et en Asie. Dans la plupart des cas, les restrictions sont temporaires et visent à limiter ou contrôler les flux d'informations lors de troubles et d'événements politiques (élections, manifestations, guerres, conflits, coups d'État, etc.). Parmi les cas les plus récents, on peut citer le Sénégal, où des coupures de plusieurs plateformes, dont Facebook, Twitter, Instagram, WhatsApp et Telegram, ont été rapportées le mois dernier lors des protestations contre la condamnation du leader de l'opposition Ousmane Sonko. L'accès à depuis été rétabli.
Selon Surfshark, des restrictions sont toujours en vigueur dans une vingtaine de pays (au 4 juillet 2023). En Chine, en Russie, en Corée du Nord, en Iran, au Myanmar et au Turkménistan, ce sont principalement les réseaux sociaux étrangers qui ont été bannis par les autorités, comme Twitter, Facebook et Instagram. Il convient de noter que la Chine a en parallèle développé son propre écosystème national d'applications, avec par exemple WeChat, Weibo et QQ. Quant aux pays de la péninsule Arabique - Émirats arabes unis, Qatar, Oman, Yemen - ils restreignent l'utilisation de WhatsApp, Telegram et plus généralement des appels passés via Internet (voix sur IP).
Source : « Ces pays qui bloquent les réseaux sociaux » (Statista, Licence Creative Commons CC BY-ND 3.0)
Pour compléter
La France pourrait-elle couper les réseaux sociaux ? Comprendre en trois minutes (Le Monde).
Violences après la mort de Nahel : pourquoi interdire les réseaux sociaux est une mauvaise idée (France 3)
Répression d'internet : la carte des coupures politiques (France Culture)
La cartographie d’une semaine d’émeutes en France (Le Monde - Les décodeurs)
La crise contre le mouvement : comprendre les émeutes en France (Le Grand Continent)
Les émeutes françaises montrent à quel point les inégalités sont enracinées (Financial Times)
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16:49
Appel à communications pour la 30e conférence internationale en histoire de la cartographie (ICHC), Lyon 1-5 juillet 2024
sur Cartes et figures du mondeVous trouverez ci-dessous l’appel à communications pour la 30e ICHC qui se tiendra à Lyon l’année prochaine du 1er au 5 juillet 2024, avec une pré-conférence à Paris le 29 juin.
Toute personne (chercheur confirmé, doctorant, conservateur, etc.) effectuant des recherches sur les cartes en tant qu’objet d’étude est invitée à y répondre.L’appel est bilingue, mais les réponses sont attendues en anglais et les communications seront, elles-aussi, présentées en anglais.
Pour soumettre une proposition de communications, se connecter à : [https:]
L’appel est ouvert du 1er septembre au 20 novembre 2023.Vous trouverez le calendrier de la conférence ici : [https:]
Confluences Interdisciplinarity and New Challenges in the History of Cartography1-5 July 2024 – Université de Lyon – France
The ICHC is the only academic conference solely dedicated to advancing knowledge of the history of maps and mapmaking, regardless of geographical region, language, period or topic. The conference promotes free and unfettered global cooperation and collaboration among cartographic scholars from many academic disciplines, curators, collectors, dealers and institutions through illustrated lectures, presentations, exhibitions, and a social program. In order to expand awareness of issues and resources, each conference is sponsored by a leading educational and cultural institution. Conferences are held biannually and are administered by local organizers in conjunction with Imago Mundi Ltd. In 2024, the University of Lyon welcomes the conference with the support of the research unit UMR 5600 – EVS (Environment, City, Society).
The 30th ICHC will take the opportunity to present the following themes:
- Mapping travels, voyage and encounters in cartography
Encompasses the production of maps to help travellers and tourists meet their goals, organize accommodation and transportation, and the way territories are highlighted.
- Maps and networks – Uses, exchanges and circulation of maps
Explores the interrelations between map producers, bearing in mind diffusion of new fields of interest, new uses, the introduction of new techniques and sharing networks
- Mapping nature, wilderness and agriculture
Aims at a new understanding of how spaces of nature, wilderness and agriculture were dealt with, including vegetation, mountains, water expanses, agricultural productions, city surroundings, and natural hazards.
- The development of urban planning and cartography
Planning implies or supposes a precise knowledge of the topographic reality, which led to improvements in cartography, both in measuring techniques and conceptualization, and recently to the introduction of digital mapping
- New perspectives on the digital transition
Investigates the way dematerialization introduces new issues: breaking down in vector layers to put together and organize for new uses, new relationships between data and graphic expression, big data, conservation (or discarding) of historical/outdated data and digital maps.
- Any other aspects of the history of cartography.
The call for papers proposes 4 types of interventions:
- Oral communication: 15 to 20 minutes presentation on a research in progress
- Posters: presentation dedicated to showing an analysis of visual devices accompanied by short texts
- Workshops: possibilities to integrate a technical demonstration of the possibilities of analysis associated with the history of cartography
- Thematic session: proposal for an oral paper session (abstracts of individual papers to be provided to the scientific committee)
The official language of the conference will be English, and all presentations must be in that language. There will be no simultaneous translation.
Important dates: call for papers from 01/09/2023 to 20/11/2023
Scientific Committee response: January 2024
Registration for participants – Feb/April 2024: early bird / May/July 2024: full prices
Confluences Interdisciplinarité et nouveaux défis dans l’histoire de la cartographie1-5 juillet 2024 – Lyon – France
L’ICHC est la seule conférence universitaire entièrement consacrée à l’avancement des connaissances sur l’histoire des cartes et de la cartographie, indépendamment de la région géographique, de la langue, de la période ou du sujet. La conférence encourage la coopération et la collaboration libres et sans entraves entre les spécialistes de la cartographie de nombreuses disciplines universitaires, les conservateurs, les collectionneurs, les marchands et les institutions par le biais de conférences illustrées, de présentations, d’expositions et d’un programme social. Afin de mieux faire connaître les enjeux et les ressources, chaque conférence est parrainée par une institution éducative et culturelle de premier plan.
Les conférences ont lieu tous les deux ans et sont gérées par des organisateurs locaux en collaboration avec Imago Mundi Ltd. En 2024, l’Université de Lyon accueille la conférence avec le soutien de l’unité de recherche UMR 5600 – EVS (Environnement, Ville, Société).
La 30e édition de l’ICHC sera l’occasion de présenter les thèmes suivants :
- Cartographie des déplacements, voyages et rencontres en cartographie.
Englobe la production de cartes pour aider les voyageurs et les touristes à atteindre leurs objectifs, à organiser l’hébergement et le transport, et la manière dont les territoires sont mis en valeur.
- Cartes et réseaux – Utilisation, échange et circulation des cartes
Explore les interrelations entre les producteurs de cartes, en tenant compte de la diffusion de nouveaux champs d’intérêt, de nouvelles utilisations, de l’introduction de nouvelles techniques et des réseaux de partage.
- Cartographie de la nature, des espaces sauvages et de l’agriculture
Vise une nouvelle compréhension de la manière dont les espaces naturels, sauvages et agricoles ont été traités, y compris la végétation, les montagnes, les étendues d’eau, les productions agricoles, les environs des villes et les risques naturels.
- Le développement de l’urbanisme et de la cartographie
La planification implique ou suppose une connaissance précise de la réalité topographique, ce qui a conduit à des améliorations de la cartographie, tant au niveau des techniques de mesure que de la conceptualisation, et récemment à l’introduction de la cartographie numérique.
- Nouvelles perspectives sur la transition numérique
Étudie la manière dont la dématérialisation introduit de nouvelles problématiques : décomposition en couches vectorielles à assembler et organiser pour de nouveaux usages, nouveaux rapports entre données et expression graphique, big data, conservation (ou mise au rebut) des données historiques/anciennes et des cartes numériques.
Et tout autre aspect de l’histoire de la cartographie.
L’appel à communications propose 4 types d’interventions :
- Communication orale : présentation de 15 à 20 minutes sur une recherche en cours
- Posters : présentation dédiée à montrer une analyse de dispositifs visuels accompagnées de textes succincts
- Ateliers/Workshops : possibilités d’intégrer une démonstration technique des possibilités d’analyse associées à l’histoire de la cartographie
- Session thématique : proposition d’une séance de communications orales (les résumés des différentes interventions doivent être communiqués au comité scientifique)
Dates importantes : appel à communications/ateliers/posters – du 01/09/2023 au 20/11/2023
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9:57
OpenIG : Webinaire GeoRivière le replay
sur Makina CorpusVisualisez le replay du webinaire OpenIG sur l'application de suivi et de gestion des cours d'eau GeoRivière. Découvrez la présentation et le compte-rendu de l'événement.
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10:30
Créer ses propres palettes de couleurs avec Dicopal
sur Cartographies numériques
Dicopal est une bibliothèque JavaScript qui fournit des centaines de palettes de couleurs. Elle est basée sur Colorbrewer2, CARTOColors, cmocean, Matplotlib, MyCarta, Tableau et bien d'autres palettes. Nicolas Lambert a intégré Dicopal dans Observable et montre comment l'utiliser pour l'appliquer à des cartes. Même sans passer par Observable, il est possible de récupérer les codes couleurs de ces palettes et de les utiliser dans d'autres applications cartographiques.I) Découvrir Dicopal.js
Dicopal (Discrete color palettes) est une bibliothèque javascript qui intègre de nombreuses palettes de couleurs :
- Colorbrewer2
- Fabio Crameri's Scientific Colour Maps
- CARTOColors
- cmocean
- Light & Bartlein
- Matplotlib
- MyCarta
- Tableau
- The Wes Anderson Palettes blog
- Masataka Okabe and Kei Ito's Color Universal Design (CUD) palette
2) Combiner Dicopal.js et Bertin.js
Nicolas Lambert montre sur la plateforme Observable comment combiner les bibliothèques javascript Dicopal.js et Bertin.js. L'application interactive est très pratique : elle permet de jouer à la fois sur le choix de palette et le nombre de couleurs. Le rendu s'affiche directement sur la carte :
Outre la discrétisation, Dicopal peut être utilisé également pour créer des typologies avec des couleurs contrastées :
3) Récupérer les codes couleurs de DicopalNicolas Lambert donne la possibilité de copier directement les codes html des palettes que l'on a choisies.
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Cartographie des noms qui servent à désigner les couleurs en Europe (Mapologies)Donnez-moi la couleur de votre passeport, je vous dirai où vous avez le droit d'aller (Neocarto)
Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l’ère numérique
La cartographie du monde musulman et ses nombreux "map fails"
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12:31
Save the Date - Cloned
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 07 juillet 2023Organisée par la DGALN et le Cerema, cette journée a pour ambition de favoriser les échanges, de partager plus largement encore les pratiques approfondies des données et d’en multiplier les usages. Elle est l’occasion de rassembler les divers utilisateurs des données foncières (Fichiers fonciers, DV3F, Lovac et RFP), qu’ils soient confirmés ou novices, autour des pratiques et leurs usages. C’est votre communauté d’utilisateurs qui fait vivre les données foncières, et les journées nationales constituent des moments privilégiés qui nous permettent de progresser (…)
Lire la suite -
12:31
Save the Date
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 07 juillet 2023Organisée par la DGALN et le Cerema, cette journée a pour ambition de favoriser les échanges, de partager plus largement encore les pratiques approfondies des données et d’en multiplier les usages. Elle est l’occasion de rassembler les divers utilisateurs des données foncières (Fichiers fonciers, DV3F, Lovac et RFP), qu’ils soient confirmés ou novices, autour des pratiques et leurs usages. C’est votre communauté d’utilisateurs qui fait vivre les données foncières, et les journées nationales constituent des moments privilégiés qui nous permettent de progresser (…)
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18:14
Hesperides, the data garden
sur Séries temporelles (CESBIO)=>Since a few years, my colleagues from THEIA project and from the data campus at CNES, started designing a new processing and distribution center, named Hysope-II. This centre was initially set up for products related to hydrology. It includes a processing center, a catalog, and a distribution center (hydroweb.next). It was developed in the framework of the SWOT mission downstream project, and aims to provide users with all the data that can help analyse hydrology data.
But the tools developed on this occasion quickly proved their worth, and little by little we became convinced that they were perfectly suited to the setting up of the new CNES production center for THEIA. Indeed, it is necessary to replace the current MUSCATE, whose technologies and processing capabilities are no longer state-of-the-art, despite the million products already published.
Rather than calling it MUSCATE-NG, my colleagues have poetically voted to name it « Hesperides », after the mythical garden where Hercules, tasked with picking well-guarded golden apples, distinguished himself by his cunning. The golden apples of the garden will be our beautiful continental surface remote sensing data, and we’ll do our utmost to make it as easy as possible for you to access them. It’s up to CNES to do the work of Hercules, not up to data users.
Hesperides description Zone de production de validation en cours dans Hysope-IIHespérides will consist of three workshops, based on developments from Hysope-II:
- Hymotep will be the production workshop, based on a processing orchestrator developed for the SWOT mission: Chronos.
- Hygor will be the database manager
- Hydra will oversee the entire system
These workshops already exist, as for Hysope-II, they are already producing France in near real time, with the following processors: MAJA (Sentinel-2 surface reflectances), LIS (snow cover) and Surfwater (water surfaces).Their adaptation to Hesperides therefore mainly consists of configuring them for the specific features of THEIA production.
Hesperides does not provide a data access center, as the distribution and access will be handled by hydroweb.next and the GeoDataHub, which are also being developed.
While it used to take months to integrate a new chain into MUSCATE, it has now been demonstrated that it only takes a few weeks to configure Hymotep to put a new chain into production. This should make it possible to finally put into production some of the chains that have been prepared for years in THEIA’s CES.
Finally, the Hesperides garden will be hosted in fertile ground, with the new CNES TREX computing centre and its datalake, which should increase the computing power dedicated to THEIA at CNES by almost tenfold. Hesperides is scheduled to start mass production in the second quarter of 2024.
What should we process ? Nicolas Gasnier counted the number of tiles (Tuiles in French) of Sentinel-2 grid per continent. Hespérides could produce up to 10 000 tiles.As new possibilities open up, two questions will quickly arise:
- which areas of the world are we going to cover?
- with which processors?
To determine this, two processes will take place in parallel :
- consolidating the assessment of our processing capacities, and determining the priorities of the CNES, which is funding this infra-structure
- gathering the needs of THEIA users (French public remote sensing community). THEIA will be issuing a call for projects at the end of the summer. You will be able to put forward your areas of interest and ask for processing lines to be put into production. So you can already start thinking about your requests to be submitted after the holidays.
We already know that the processors will be able to rely on Sentinel-2 L2A data produced with MAJA, and on the Sentinel-1 data, ortho-rectified on Sentinel-2 tile grid with S1-Tiling processor.
Of course, despite their sharp increase, resources will remain limited, and we probably won’t be able to meet all requests. That said, before calling on Hercules and Atlas, don’t hesitate to submit your ideas and requirements.
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13:24
Partager la géographie
sur Les cafés géographiquesInstitut de géographie de Paris.- Géographies en partage, coord. par Lydie Goeldner-Gianella ; préf. de Christian Grataloup, Ed. de la Sorbonne, 2023
Les Editions de la Sorbonne viennent de publier un livre sur l’UFR (Unité de formation et de recherche) de géographie de Paris I dans leur collection consacrée au jubilé de cette université. Intitulé Géographies en partage1, cet ouvrage auquel ont participé 55 auteurs, est coordonné par Lydie Goeldner-Gianella, directrice actuelle de l’UFR. Il sort un peu plus de cinquante ans après la fondation de l’Université de Panthéon-Sorbonne (Paris I) et de l’UFR de géographie en 1971. Cette naissance est liée à l’éclatement de la Sorbonne après les événements de mai-juin 1968 puis la loi Edgar Faure. A Paris, la géographie est alors étudiée et enseignée dans les universités de Paris I Panthéon-Sorbonne, Paris IV (aujourd’hui Sorbonne Université) et Paris VII Paris-Diderot.
Ce livre, dense et copieux (plus de 300 pages, 14 chapitres, 3 index, 65 figures, 25 encadrés, 7 tableaux…), se compose de trois parties : Histoire de l’UFR et de l’Institut de géographie, La géographie à Paris I (à travers ses masters, ses laboratoires…) et Les filières Aménagement et environnement.
Il commémore un jubilé : cinquante ans de fonctionnement de l’UFR de géographie de Paris I permettent de dresser un bilan solide et de dessiner des perspectives d’avenir… d’autant qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle UFR, mais de la plus importante de France qui, en outre, n’a cessé de grandir, passant d’un millier d’étudiants en 1971 à plus de 1200 aujourd’hui et d’une cinquantaine d’enseignants en 1971 à plus de trois cent vingt aujourd’hui. Dans nombre d’universités, en raison d’effectifs plus faibles, il n’existe pas d’UFR de géographie ; la discipline est alors noyée dans une UFR de sciences humaines et/ou sociales…
Par ailleurs, l’UFR de Paris I est indissolublement liée à l’Institut de géographie, voulu par Vidal de la Blache (1845-1918), financé par la marquise Arconati-Visconti (grande mécène de l’Université de Paris), construit par l’architecte de la Sorbonne, Nénot, et opérationnel à partir de 1925. Et, comme l’écrit Jean-Marie Théodat (p. 93), « quand on dit “géographie”, tous les regards se tournent vers la rue Saint-Jacques, le 191 exactement, au sommet de la montagne Saint-Geneviève, comme au point symboliquement le plus élevé de la discipline. Là se trouve l’Institut de géographie. » Il est, de toute évidence, le lieu central de la discipline, l’épicentre des manifestations géographiques, à commencer par les congrès internationaux. Certes, les enseignements des premières années ont lieu au centre Pierre Mendès-France (Paris, XIIIe). Par ailleurs, les locaux de l’Institut de géographie (bureaux, salles de cours, amphis…) sont partagés entre trois universités ; mais sa gestion est assurée par Paris I, “gardienne” de l’Institut de géographie, Pénélope en quelque sorte…
La Bibliothèque, emblématique, dépend de la BIS2 (Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne). Constamment enrichie, elle possède d’immenses ressources (livres, périodiques, cartes, documents patrimoniaux…). Un chapitre fort intéressant en révèle l’histoire depuis 1880, heureuse incursion dans le passé.
Selon Christian Grataloup, auteur de la préface, malgré les particularités de cette UFR, « le demi-siècle ici raconté résume (…) plutôt bien le parcours de l’ensemble de la géographie française ces dernières décennies. » Raison supplémentaire pour découvrir cet ouvrage !Notes
(1) Lydie GOELDNER-GIANELLA, Géographies en partage. : L’UFR de géographie, préface de Christian Grataloup. – (Collection Histoire de la France aux XIXe et XXe siècles ; 93). – Paris : Editions de la Sorbonne, 2023. 328 p., 25 €.
(2) Pour une histoire de la BIS, voir Laurence BOBIS, Boris NOGUES, La bibliothèque de la Sorbonne. 250 ans d’histoire au cœur de l’université, Editions de la Sorbonne, 2022, 440 p., 25 €.
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11:40
Hespérides, le jardin des données
sur Séries temporelles (CESBIO)Depuis quelques années, mes collègues du projet THEIA et du Campus de la Donnée au CNES, ont entrepris la conception d’un nouveau centre de traitement et de distribution des données liées à l’hydrologie, appelé Hysope-II. Ce centre était initialement destiné à produire et distribuer les données spatiales utiles à l’hydrologie. Il inclut un centre de traitement, un catalogue et un centre de distribution (hydroweb.next). Ce système a été mis en place à l’occasion du développement de la mission SWOT, et permet aux utilisateurs d’accéder à toutes les données permettant d’interpréter les données hydrologiques. Ces travaux ont été financés par le programme SWOT Aval.
Mais les outils développés à cette occasion ont rapidement démontré leur efficacité, et petit à petit, nous nous sommes convaincus qu’ils étaient parfaitement adaptés à la mise en place du nouveau centre de production du CNES pour THEIA. Il est en effet nécessaire de remplacer l’actuel MUSCATE, dont les technologies et capacités de traitement ne sont plus à la pointe du progrès, malgré le million de produits déjà publiés.
Plutôt que de l’appeler MUSCATE-NG, mes collègues, par un vote plein de poésie, ont décidé de l’appeler Hespérides, un jardin mythique où Hercules, chargé d’y cueillir des pommes d’or bien gardées, s’est illustré par sa ruse. Les pommes d’or du jardin seront nos belles données de télédétection des surfaces continentales, et nous ferons tout notre possible pour vous en simplifier l’accès. C’est au CNES de faire le travail d’Hercules, pas aux utilisateurs de données.
Description d’Hespérides Zone de production de validation en cours dans Hysope-IIHespérides sera composé de trois ateliers, issus des développements d’Hysope-II :
- Hymotep sera l’atelier de production, basé sur un orchestrateur de traitements développé pour la mission SWOT : Chronos.
- Hygor sera le gestionnaire de base de données
- Hydra supervisera tout le système
Ces ateliers existent déjà, puisque dans Hysope-II, ils sont déjà en production pour traiter la France au fil de l’eau, avec les chaines MAJA (réflectances de surface Sentinel-2), LIS (couverture neigeuse) et Surfwater (surface en eau). Leur adaptation à Hespérides consiste donc principalement à les configurer pour les spécificités de la production de THEIA.
Hespérides ne fournit pas d’atelier d’accès aux données, car ce rôle sera dévolu à hydroweb.next et au GeoDataHub, également en préparation.
Alors que l’intégration d’une nouvelle chaine dans MUSCATE prenait des mois, la démonstration a été faite qu’il suffit de quelques semaines pour configurer le système pour mettre en production une nouvelle chaine. Ceci devrait permettre de mettre enfin en production certaines des chaines préparées depuis des années dans les CES de THEIA.
Enfin, le jardin des Hespérides s’appuiera sur un terreau fertile, avec le nouveau centre de calcul du CNES TREX et son datalake, qui devraient quasiment décupler la puissance de calcul dédiée à THEIA au CNES. Il est prévu qu’Hesperides commence à produire en masse au deuxième trimestre 2024.
Que traiter ? Nicolas Gasnier a compté les tuiles de la grille Sentinel-2 par continent. Hespérides pourrait produire entre 5000 et 10 000 tuiles.Alors que de nouvelles possibilités s’ouvrent à nous, deux questions vont donc se poser rapidement :
- quelles zones du monde allons nous traiter ?
- avec quelles chaines ?
Pour déterminer cela, deux processus vont avoir lieu en parallèle,
- la consolidation de l’évaluation de nos capacités de traitement, et la détermination des priorités du CNES, qui finance cette infra-structure
- le recueil des besoins des utilisateurs de THEIA. Pour ce recueil des besoins, un appel à projets va être diffusé à la fin de l’été par THEIA. Vous pourrez y proposer vos zones d’intérêt, et demander la mise en production de chaines de traitement. Vous pouvez donc dores et déjà réfléchir à vos demandes à soumettre après les vacances.
Il est déjà clair que les produits pourront se baser sur les données Sentinel-2 produites avec MAJA, ainsi que les données Sentinel-1, ortho-rectifiées et projetées sur la grille Sentinel-2 avec l’outil S1-Tiling.
Bien évidemment, malgré leur forte augmentation, les ressources resteront limitées, et nous ne pourrons probablement pas accéder à toutes les demandes. Ceci dit, avant d’en appeler à Hercules et Atlas, n’hésitez pas à soumettre vos idées et besoins.
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9:31
Météo-France et Solagro lancent un service climatique dédié au secteur agricole
sur Makina CorpusHausse des températures, sécheresses de plus en plus intenses et fréquentes, gelées printanières... Le changement climatique affecte l’agriculture quelles que soient les productions, aussi bien végétales qu’animales, et sur tout le territoire.
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7:27
Bureaux de vote et adresses de leurs électeurs en France (INSEE)
sur Cartographies numériques
L’Insee rend public un extrait du Répertoire électoral unique (REU) de l’ensemble du territoire français, daté de septembre 2022. Ces données permettent de mettre en correspondance les bureaux de vote et les adresses des électeurs, ce qui est très utile pour conduire des analyses électorales à l'échelle infra-communale. Cette ouverture des données était attendue depuis longtemps et avait buté jusque-là sur des fins de non recevoir. Elle vient de trouver en partie une issue grâce à la publication des données par l'Insee, à qui a été confiée la gestion du REU. En extraire les contours des bureaux de vote demande cependant quelques compétences techniques, en attendant une publication complète des informations avec les données géométriques qui devrait faciliter leur réutilisation en open data.
« A voté » : à chaque bureau de vote ses électeurs (source : Lequien & Pramil, Blog de l'Insee)
1) Description du Répertoire électoral unique (REU)
Les fichiers de correspondance entre les bureaux de vote et les adresses des électeurs qui en dépendent permettent la construction des aires de bureaux de vote. Celles-ci facilitent la comparaison des données électorales avec les caractéristiques socio-démographiques des électeurs rattachés à ces aires. Ces fichiers sont élaborés à partir du Répertoire électoral unique (REU), institué par la loi n°2016-1048 du 1er août 2016 rénovant les modalités d’inscription sur les listes électorales, et qui a été mis en œuvre à partir du 1er janvier 2019.
Géré par l’Insee, le REU a pour finalité la gestion du processus électoral et la fiabilisation des listes électorales. Il permet la mise à jour en continu des listes électorales à l’initiative, soit des communes (et des consulats) qui procèdent aux inscriptions et radiations des électeurs, soit de l’Insee sur la base des informations transmises par différentes administrations (armées, justice, intérieur) et des données d’état-civil.
Le REU contient, entre autres, l’adresse des électeurs inscrits sur les listes électorales et leur bureau de vote, ce qui permet de les mettre en correspondance. À la suite de l’avis favorable rendu par la Commission d’accès aux documents administratifs sur la publication des adresses, et en concertation avec le ministère de l’Intérieur, l’Insee a développé une méthode permettant de publier cette correspondance adresses-bureaux de vote en données ouvertes (au format csv), tout en ne divulguant aucune information sur les noms et prénoms des personnes. Le projet a bénéficié de la collaboration de la DINUM (Etalab), l’organisme public qui coordonne la politique d’ouverture et de partage des données publiques.
2) Fichiers mis à disposition en open dataLes données brutes utilisées par l’Insee correspondent à une extraction des adresses du Répertoire Électoral Unique réalisée en septembre 2022. Le travail effectué sur cette extraction permet la diffusion de 2 fichiers, proposés aux formats csv et parquet :
- La table des adresses normalisées et géolocalisées du REU
- La table des bureaux de vote du REU
Trois fichiers de documentation sont disponibles en accompagnement des données :
- Le dictionnaire des variables de la table des adresses
- Le dictionnaire des variables de la table des bureaux de vote
- Un document méthodologique détaillant le travail effectué sur les données du REU
Ces fichiers de données et métadonnées sont à télécharger sur le site Data.gouv.fr. Le code associé aux traitements effectués est disponible sur Github.
Les grandes villes mettent souvent directement à disposition les découpages de bureaux de vote ainsi que leur évolution. C'est le cas de Paris, Lyon, Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse. Voir sur le site Data.gouv.fr pour une recherche plus avancée par communes.
3) Réutilisation des donnéesUn article du blog de l’Insee présente un exemple de réutilisation de ces données.
En résumé, il s'agit de poser les adresses sur une carte, puis de dessiner une limite autour de chaque groupe d’adresses appartenant au même bureau de vote.
Méthode proposée par Denis Vannier pour tracer les contours des bureaux de vote (source : Github)
Les fichiers geojson créés en sortie (un par département) nécessitent malgré tout une intervention au cas par cas dans un logiciel comme Qgis. Car le résultat est souvent chaotique lorsqu'on zoome sur les limites de bureaux de vote. Le découpage proposé par Etalab, impose d’ailleurs les mêmes corrections a posteriori. Cette limite s’explique principalement par les conditions de production des listes électorales dans chacune des 35 000 communes, et dans une moindre mesure par les erreurs de géolocalisation des adresses. Parfois, des électeurs sont rattachés à un autre bureau de vote que celui correspondant à leur domicile. Il arrive que des communes conservent des bureaux de vote répartis sur une base alphabétique malgré la réforme de 2016 (c’était encore le cas de Fonsorbes, en Haute-Garonne, à la veille de la présidentielle). Ces cas sont marginaux, mais suffisants pour mettre la pagaille dans un programme.
Etalab devrait prochainement publier un découpage en open data des bureaux vote à partir des données du REU. Affaire à suivre...
4) Exemples d'analyse électorale à l'échelle des bureaux de vote
Cartelec. Cartographie des grandes villes françaises à l’échelle des bureaux de vote. [cartelec.univ-rouen.fr]
Beauguitte, L. et Colange, C. 2013. Analyser les comportements électoraux à l’échelle du bureau de vote, mémoire scientifique de l’ANR CARTELEC.
Beauguitte, L. et Lambert, N. 2014. « L’HyperAtlas électoral parisien (2007?2012). Un outil pour l’analyse des dynamiques électorales intra-urbaines », Mappemonde, n° 114.
Éric Agrikoliansky, « Paris, 23 avril 2017 : un renouveau des clivages socio-politiques ? », Métropolitiques, 5 mai 2017.
Jean Rivière, 2023 : « La présidentielle 2022 au microscope. Continuités et ruptures avec le paysage électoral antérieur dans la Métropole », in F. Madoré, J. Rivière, C. Batardy, S. Charrier, S. Loret, Atlas Social de la métropole nantaise,Articles connexes
L'évolution du vote des Français sur la 1999-2019 sur le site du Politoscope
Dis-moi où tu vis, je te dirai ce que tu votes ? (Géographie à la carte, France Culture)
Analyser les cartes et les données des élections présidentielles d'avril 2022 en France
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S'initier à la cartographie électorale à travers l'exemple des élections présidentielles de novembre 2020 aux Etats-UnisCartographie électorale, gerrymandering et fake-news aux Etats-Unis
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Webinaire IdéalCo : adoptez un outil collaboratif pour le suivi des cours d'eau
sur Makina CorpusAgent gémapien ou chargé d'activités de pleine nature, vous avez à cœur de connaître toujours mieux les cours d'eau de votre territoire et aimeriez suivre leur état idéalement en continu ?
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Testez la démo de l'application cartographique Terravisu dédiée aux territoires
sur Makina CorpusComment utiliser l'application cartographique TerraVisu dédiée aux territoires ?
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La vie du littoral. Définir, protéger, aménager.
sur Les cafés géographiquesDe ce petit ouvrage publié récemment (1), on peut souligner l’actualité. Nombreux sont en effet les reportages et les actualités qui nous inquiètent sur le sort de notre littoral (il faudrait compléter le titre par « littoral de la France métropolitaine »). Villas en équilibre instable sur le bord d’une falaise, plages disparaissant à marée haute, appauvrissement de la biodiversité littorale… L’expression « vivre les pieds dans l’eau » ne fait plus la fortune des agents immobiliers. Les pouvoirs publics doivent faire face à une contradiction majeure : comment ramener le plus possible les espaces littoraux à l’état naturel à une époque où leur attractivité sur la population permanente et touristique n’a jamais été aussi forte.
Les deuxième et troisième parties (« protéger » et « aménager ») constituent un petit manuel de droit. Le rappel de chaque mesure restrictive ou incitative qui porte sur la bande côtière et les eaux territoriales, est appuyé sur un article de loi, un décret, une ordonnance, un arrêt du Conseil d’Etat (2). La première partie (« définir ») est essentiellement descriptive. Puisqu’il n’y a pas de définition juridique du littoral, pourquoi ne pas privilégier une approche sensorielle (bruit des vagues, odeurs des embruns, douceur du sable…) (3). L’auteur s’autorise alors un style imagé : « l’océan, ce vieux lunatique », « les goémons, rois du covoiturage », ce qui ne l’empêche pas de donner des définitions précises du milieu littoral terrestre (estran, laisse de mer, pré-salé…) et marin (avifaune, herbiers marins…).
C’est un arrêt du Conseil d’Etat du 12 août 1973 qui a créé la notion de domaine public maritime dont la délimitation, fixée par une mission d’experts, est évolutive. Les objectifs sont écologiques mais relèvent aussi du service public : assurer à tous un libre passage piétonnier le long de la côte (4). Les pouvoirs de police administrative s’exerçant sur le domaine public maritime et ses eaux surjacentes relèvent du maire, du préfet de département et du préfet maritime.
Depuis cette date la législation est abondante, surtout dans les dix dernières années. Nous retiendrons la loi Littoral de 1986 relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, qui n’a permis que de freiner modestement l’urbanisation, la loi pour la reconquête de la biodiversité de 2016, la loi « Climat et résilience » de 2021 qui organise la lutte contre l’artificialisation des sols et la gestion du recul du trait de côte. Inconstructibilité de la bande littorale des 100m, interdiction des prélèvements (sable, galets…), création de zones naturelles protégées (357 en 2022), respect de la visibilité du paysage… Nombreux sont les domaines d’intervention.
La menace la plus urgente à moyen et même à court terme est sans doute le recul du trait de côte (correspondant à la laisse (5) des plus hautes mers) qu’accentue la puissance croissante des tempêtes. Actuellement, il touche 920km de côte (à une vitesse de 50 cm/an sur les côtes basses sablonneuses). L’érosion nationale fait l’objet d’une cartographie obligatoire. La stratégie de gestion du trait de côte comporte des variantes selon la situation du littoral. Là où l’habitat est dense et les enjeux économiques importants, la priorité est donnée à la défense contre la mer. Ailleurs on privilégie le retour à l’état naturel des espaces libérés en recourant à des aménagements anti-érosion (dunes, forêts…). Dans les zones menacées, l’autorité publique peut agir en utilisant une procédure d’expropriation ou son droit de préemption.
Actuellement toute intervention dans l’espace littoral est soumise à une législation abondante et complexe qui suscite parfois les réactions négatives des pouvoirs locaux attachés aux bénéfices amenés par une forte activité humaine. Mais la prise de conscience des nécessaires évolutions à engager semble l’emporter.
Notes
(1) Presses universitaires de Rennes, mars 2023.
(2) L’auteur est agrégé de droit, professeur émérite de l’université de Poitiers.
(3) L’auteur renvoie aux travaux d’Alain Corbin, historien des sensibilités.
(4) L’actuel Sentier du littoral s’étend sur 4577 km. Il manque encore 1200 km pour faire le tour complet du littoral métropolitain.
(5) Les laisses sont les lignes de marée haute et de marée basse, soit les limites entre lesquelles la marée oscille.
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Protégé : Should we remove the constraint of constant viewing angles on Sentinel-2 NG ?
sur Séries temporelles (CESBIO)Cette publication est protégée par un mot de passe. Pour la voir, veuillez saisir votre mot de passe ci-dessous :
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1Jour1Carte - Édition Makina Été 2023
sur Makina CorpusÀ partir de début juillet, Makina Corpus vous invite à suivre son événement "1Jour1Carte" spécial été 2023 sur ses réseaux sociaux : Twitter, LinkedIn et Instagram.
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Revue de presse du 30 juin 2023
sur GeotribuUne GeoRDP à base de glace et de musique pour lancer l'été ! -
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2 missions de formation aux SIG sur le terrain en appui au GIS Centre de MSF
sur CartONG (actualités)Ces dernières semaines, CartONG, dans le cadre de son partenariat avec le GIS Centre de MSF, a contribué à la formation - à Kampala et à Kinshasa - du personnel de terrain de MSF en matière de SIG. En savoir plus dans ce court article.
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Apports de la carte gravitationnelle de Mars
sur Veille cartographieCet article Apports de la carte gravitationnelle de Mars est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Par NicoLX (Nicolas Le Maux) Fig. 1 : Représentation gravitationnelle du pôle Sud de Mars. D’après : MIT, UUBC-CRESST, GSFC©. Elaboration d’une carte La compilation et l’analyse de 16 années de données furent nécessaires pour établir la première carte gravitationnelle de Mars. On doit cette recherche à l’équipe d’Antonio Genova du Massachussetts Institute of Technology […]
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(En) Why Oslandia is not (physically) attending FOSS4G 2023
sur OslandiaDésolé, cet article est seulement disponible en Anglais Américain.
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Geo2France : un plugin qui facilite l’accès à la donnée
sur Veille cartographieCet article Geo2France : un plugin qui facilite l’accès à la donnée est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Pourquoi mutualiser les données géographiques ? Faciliter l’accessibilité à la donnée géographique est la priorité de la directive INSPIRE. En vigueur depuis 2007, cette directive européenne a donné comme impératif de partager et mutualiser la donnée géographique, particulièrement de type environnemental afin d’une part, de permettre une recherche intuitive de la donnée en y passant […]
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Le Master de Géomatique de l’Université de Cergy : retour d’expérience
sur Veille cartographieCet article Le Master de Géomatique de l’Université de Cergy : retour d’expérience est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le Master de Géomatique de l’Université de Cergy (CYU) offre une expérience unique en permettant aux étudiants de réaliser les deux années du programme en apprentissage. Cette opportunité permet d’allier théorie et pratique en intégrant le monde du travail, offrant ainsi des compétences et aptitudes professionnelles solides. Ce programme se distingue par sa polyvalence et […]
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La « Météo des forêts », le nouvel outil de sensibilisation sur le danger incendie
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Changement climatique oblige. Sous l’effet de cette dernière et avec l’été qui se profile, les zones vulnérables se multiplient sur le territoire. Elles concernent surtout les forêts ainsi que les zones de végétation. C’est dans ce contexte que l’outil « Météo des forêts » a été lancé par Météo France en collaboration avec le ministère de la […]
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14:23
Des cadres qui parlent : les cartouches sur les premières cartes modernes
sur Cartographies numériques
Source : Chet Van Duzer (2023). Frames that Speak. Cartouches on Early Modern Maps. Mapping the past, vol. 2 (ouvrage en accès libre)Cet livre richement illustré est la première exploration systématique des cartouches cartographiques, ces cadres décorés qui entourent le titre, ou d'autres textes ou images, sur des cartes historiques. L'ouvrage aborde l'histoire de leur développement, les sources utilisées par les cartographes pour les créer et les messages politiques, économiques, historiques et philosophiques que véhiculent leurs symboles. Les cartouches constituent les parties les plus attrayantes des cartes. Le cartographe utilise ces espaces de décoration pour montrer leurs intérêts. Les cartouches sont donc essentiels à l'interprétation des cartes. Le livre traite en détail de trente-trois cartouches, qui vont de 1569 à 1821, et ont été choisis pour la richesse de leur imagerie.
Chet Van Duzer est chercheur en résidence à la bibliothèque John Carter Brown et membre du conseil d'administration du projet Lazarus à l'Université de Rochester, qui fournit de l'imagerie multispectrale aux institutions culturelles du monde entier. Il a publié de nombreux ouvrages sur les cartes du Moyen Age et de la Renaissance. En 2018, il a publié un ouvrage chez Springer Henricus Martellus's World Map at Yale (c. 1491): Multispectral Imaging, Sources, and Influence. Il est l'auteur aussi d'un ouvrage sur la carte de Waldseemüller, Martin Waldseemüller's Carta marina of 1516 (disponible en accès libre). Il a récemment terminé une bourse de recherche David Rumsey à Stanford et à la bibliothèque John Carter Brown pour étudier la carte du monde manuscrite d'Urbano Monte de 1587.
Plan de l'ouvrage avec les cartes de référence
- Introduction
- Chapitre 1. Remplir le vide avec un espoir de paix
Gérard Mercator, Nova et aucta orbis terrae descriptio ad usum navigantium, 1569 - Chapitre 2. Le regard du monstre marin
Carte de la Sardaigne d' Ignazio Danti dans la Galleria delle carte geografiche, 1580–82 - Chapitre 3. Une médecine exotique issue des tombeaux d'Égypte
Daniel Cellarius, Asiae nova description, vers 1590 - Chapitre 4. Nouvelles personnifications des continents.
Jodocus Hondius, Nova et exacta totius orbis terrarum descriptio, 1608 - Chapitre 5. Cosmographes dans l'océan Austral.
Pieter van den Keere, Nova totius orbis mappa, vers 1611 - Chapitre 6. L'ingratitude mord la gentillesse.
Jodocus Hondius, Novissima ac exactissima totius orbis terrarum descriptio, 1611 / 1634 - Chapitre 7. L'eurocentrisme à l'honneur.
Arnold Floris van Langren, globe terrestre, 1630-1632 - Chapitre 8. Les plaisirs vertigineux de la mise en abyme.
Willem Hondius, Nova totius Brasiliae et locorum a Societate Indiae Occidentalis captorum descriptio, 1635 - Chapitre 9. L'autoportrait du cartographe.
Georg Vischer, Archiducatus Austriae inférioris, 1670 / 1697 - Chapitre 10. Comploter pour le contrôle dans le Nouveau Monde.
Claude Bernou, Carte de l'Amérique septentrionale et partie de la méridionale, vers 1682 - Chapitre 11. Dévoiler le texte, interpréter l'allégorie.
Vincenzo Coronelli, globe terrestre, 1688 - Chapitre 12. Dissimulation et révélation de la source du Nil.
Vincenzo Coronelli, L'Africa divisa nelle sue parti, 1689 - Chapitre 13. Propagande dans un cartouche.
Vincenzo Coronelli, Paralello geografico dell'antico col moderno archipelago, 1692 - Chapitre 14. Si ça saigne, c'est porteur.
David Funck, Infelicis regni Siciliae tabula, vers 1693 - Chapitre 15. Célébrer un triomphe de l'ingénierie.
Jean-Baptiste Nolin, Le canal royal de Languedoc, 1697 - Chapitre 16. La bataille entre la lumière et les ténèbres.
Heinrich Scherer, Repraesentatio totius Africae, 1703 - Chapitre 17. Une carte dans la carte comme prophétie.
Nicolas Sanson et Antoine de Winter, Geographiae Sacrae Tabula, 1705 - Chapitre 18. "L'une des histoires les plus singulières de difficultés extrêmes".
Pieter van der Aa, Scheeps togt van Iamaica gedaan na Panuco en Rio de las Palmas, 1706 - Chapitre 19. Splendeur cramoisie.
Nicolas Sanson, Théâtre de la Guerre en Flandre & Brabant, vers 1710 - Chapitre 20. Généraux présentant des cartes à l'empereur.
Johann Baptist Homann, Leopoldi Magni Filio Iosepho I . Augusto Romanorum & Hungariae Regi, vers 1705–11 - Chapitre 21. Comment construire un cartouche géant.
Nicolas de Fer, Carte de la mer du Sud et de la mer du Nord, 1713 - Chapitre 22. La publicité fait son entrée.
George Willdey, Carte de l'Amérique du Nord, 1715 - Chapitre 23. L'effondrement de la bulle du Mississippi.
Matthäus Seutter, Accurata delineatio Ludovicianae vel Gallice Louisiane, vers 1728 - Chapitre 24. « Le lien de la race humaine pour l'utilité et le plaisir ».
Matthäus Seutter, Postarum seu cursorum publicorum diverticula en mansiones per Germaniam, vers 1731 - Chapitre 25. Tuez les cannibales et convertissez les autres.
Jean-Baptiste Nolin, II , L'Amérique habillée sur les relations les plus récentes, 1740 - Chapitre 26. Le cartographe et le shogun.
Matthäus Seutter, Regni Japoniae nova mappa geographica, vers 1745 - Chapitre 27. Le rouleau illusionniste du cartouche.
Gilles et Didier Robert de Vaugondy, Carte de la terre des Hébreux ou Israélites, 1745 - Chapitre 28. Une loi d'équilibre cartographique.
Matthäus Seutter, Partie orientale de la Nouvelle France ou du Canada, vers 1756 - Chapitre 29. Frontière impartiale, cartouche partisane.
Juan de la Cruz Cano y Olmedilla, Mapa geográfico de America Meridional, 1775 - Chapitre 30. Une illusion tactile qui légitime la carte.
Henry Pelham, Un plan de Boston en Nouvelle-Angleterre avec ses environs, 1777 - Chapitre 31. Lutte contre la cartographie coloniale.
José Joaquim da Rocha, Mappa da Comarca do Sabará pertencente a Capitania de Minas Gerais, vers 1778 - Chapitre 32. Les acteurs commencent à quitter la scène.
Jean Janvier, Cartes de 1761, 1769 et 1774 ; Robert de Vaugondy, Carte de 1778 ; John Purdy, Carte de 1809 - Chapitre 33. Une carte sur une carte sur une carte.
John Randel, Jr., La ville de New York telle que présentée par les commissaires, 1821 - Conclusion
Pour compléterChet Van Duzer a publié aussi un article sur les symboles coloniaux présents dans les cartouches. ll y étudie l'imagerie colonialiste de la fin du XVIIe au début du XIXe siècle afin de montrer le vocabulaire visuel de cette imagerie et de stimuler des études plus approfondies sur le sujet. Chet Van Duzer (2021). Colonialism in the Cartouche: Imagery and Power in Early Modern Maps. Figura, vol.9, 2.
Les cartouches sont des caractéristiques importantes des cartes, comme en témoignent les superbes cartes conservées à la Bibliothèque royale de Belgique. La série Cartes et Plans de la Bibliothèque royale de Belgique (KBR) comporte plus de 100 000 cartes et plans, généralement de grand format ainsi que 600 atlas et une 30e de globes anciens.
Extrait d'une carte de Frederick De Witt représentant les côtes de l'Afrique 1671 (source : Bibiothèque royale de Belgique)
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Exposition de Mathieu Pernot L’Atlas en mouvement
sur Cartographies numériques
Source : Exposition de Mathieu Pernot L’Atlas en mouvement du 1er avril au 1er juillet 2023 à la Bibliothèque municipale de Lyon.
« Avec L’Atlas en mouvement, Mathieu Pernot propose une réflexion par l’image sur la manière de représenter les populations migrantes dans leurs déplacements. Ce projet d’envergure, réalisé sur plus de dix années, se compose de photographies ainsi que d’un ensemble de documents qui répertorie les savoirs partagés par toutes et tous. Planches botaniques, anatomiques, cartes et plans deviennent autant de matériaux avec lesquels interagissent les migrantes et les migrant-es rencontré-es par le photographe. Retournant le rôle du porteur des connaissances traditionnellement accordé au voyageur-explorateur occidental, Mathieu Pernot met ici en avant une transmission des savoirs véhiculée par des hommes et des femmes dont le départ n’a pas été choisi.A travers une connaissance universelle, celle qui traverse les siècles et s’affranchit des frontières, ce sont les expériences singulières que vient souligner l’auteur. Et tandis que l’Histoire se déploie dans un continuum temporel, Mathieu Pernot marque les points d’arrêts qui jalonnent le parcours d’individus, ayant dû quitter leurs pays et leurs proches. Les photographies prises à Mossoul ou à Lesbos, dans le camp de Mória ou encore à Calais, des villes détruites et des zones transitoires toujours plus nombreuses, mettent aussi en lumière la précarité des conditions migratoires. Elles appellent à l’urgence d’agir et à repenser autrement la question des déplacé-es.
Mettant en perspective, deux formes de savoir, la bibliothèque municipale de Lyon propose un dialogue entre l’Atlas en mouvement et ses propres collections. En écho aux périples des personnes en exil, ces résonances s’autorisent également des pas de côtés, en allant puiser dans les récits de certaines traversées oniriques. Les ouvrages et estampes patrimoniales présentées jouent sur l’allégorie, déplient les motifs présents dans le corpus du photographe, montrent des similitudes formelles ou encore thématiques. L’exposition s’organise de manière à parcourir l’expérience forgée par les migrant-es lors de leurs déplacements, en passant d’une vision macroscopique qui nous est commune, celle du ciel ou de la nature, jusqu’à une approche plus intime avec des récits de vie et du corps éprouvé.
De ce dialogue fructueux entre deux ensembles en construction émergent, enfin, des parallèles entre des manières de construire les savoirs, des savoirs en mouvement, qui placent l’origine de ceux qui les portent, les transmettent et les reçoivent à un niveau égal ».
Thaïva Ouaki, Commissaire d’exposition
Ce projet d’envergure, réalisé sur plus de dix années, se compose de photographies ainsi que d’un ensemble de documents qui répertorie les savoirs partagés par toutes et tous. Une partie des ressources de l'exposition peuvent être découvertes en ligne sur le site de la Bibliothèque municipale de Lyon :
- Partager les savoirs
- Sous les étoiles
- Dans la nature
- Des villes détruites
- Prendre la mer
- Autour du feu
- Eprouver son corps
- Raconter son histoire
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- The size distributions of Organic Matter and Dust species change with this new version.
- Prepare the new Look-up Tables and extend the GIPP (the parameter files) to the new aerosols specifications ;
- Adapt the processor so that MAJA picks the right LUT according to the L1C product date ;
- Adapt the cams_download tool to collect the adequate AOD and mixing ratios.
- to ensure that the quality of the L2A products obtained using the 48r1 aerosols fit MAJA’s specifications, by validating AOD and spectral reflectances with our in-situ ROSAS network ;
- to assess the differences of the L2A produced with both 47r1 and 48r1 ;
- to ensure that the next release of MAJA is fully backward-compatible with 47r1 and handles the processing of a time series mixing CAMS versions properly.
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Dessin du géographe n°93. Des leporellos géographiques : E. F. Bossoli dans les Alpes italiennes
sur Les cafés géographiquesEn parcourant les allées du Salon international des Carnets de Voyage d’Aix-en-Provence, j’ai constaté que beaucoup de carnetières et carnetiers dessinent des croquis panoramiques sur des bandes de papiers pliants qu’on appelle des « leporellos », en souvenir du valet de Don Juan chez Mozart et de la liste des femmes conquises par son maître, qu’il déplie en chantant au début du premier acte de l’opéra. Or, il est arrivé à des géographes de dessiner de grands croquis panoramiques en assemblant des feuilles dans le sens de la largeur, selon les besoins de la largeur de l’horizon topographique à prendre en compte. Dans la page web que j’ai consacrée ici à Pierre Deffontaines, j’aurais pu signaler son assemblage panoramique concernant la ville de Barcelone vue du Mont Tibidabo. [https:]]
Lequel était largement battu en dimension par celui qu’il avait réalisé au Brésil concernant la Baie de Rio (plus d’un mètre de large), étudié par Antoine Huerta en 2009 (« Une ascension, une œuvre : la baie de Rio de Janeiro vue du Corcovado par Pierre Deffontaines », Confins, número 5).
[confins.revues.org]Mais il faut reconnaître que sur le plan de la qualité du dessin panoramique, les dessinateurs et peintres professionnels ont produit dans la seconde moitié du 19e siècle des leporellos pour la clientèle touristique des régions de montagne, plus efficaces et imposants. Il s’agissait de procurer aux visiteurs des images permettant de situer et de reconnaître sur le terrain les principaux sommets des grandes chaînes. Les nouveaux voyageurs voulaient pouvoir nommer et mémoriser ces grands sites dans un nouveau « musée imaginaire » des formes de la terre. Lors d’un passage à Turin, une excursion au Monte dei Cappuccini m’a permis d’acquérir un classique de ce genre de leporello : le Panorama delle Alpi (dal Monte dei Cappuccini, Torino, 1874), réalisé par Edoardo Francesco Bossoli, peintre piémontais spécialisé dans les panoramas de montagne et qui fit une grande carrière dans ce type de dessin.
Fig. 1-Panorama des Alpes (depuis le Mont des Capucins, Turin) (E. F. Bossoli, 1874). Source : collection de l’auteur.
Sur un accordéon de papier de 1,93 sur 0,14m (surface de l’image), il a représenté à l’encre (plume et lavis) les Alpes Piémontaises depuis la vallée alpine du Po au SO jusqu’au Monte Generoso au NE, c’est-à-dire le versant italien de la chaîne depuis la haute vallée du Po à gauche du panorama jusqu’à la région des Lacs à droite, en passant par la région du val d’Aoste au centre. Le Mont Blanc n’est pas visible car masqué par le massif du Grand Paradis. Le Mont Rose (4 638m) et le Lyskamm (4 538m) sont donc les 2 plus hauts sommets de la ligne des crêtes figurées par le peintre.
Fig. 2-Panorama des Alpes (depuis le Mont des Capucins, Turin) (E. F. Bossoli, 1874) (détail, partie centrale). Source : collection de l’auteur.
L’essentiel est donc ici de figurer les sommets de la façon la plus « lisible » possible, d’où le dessin au trait (plume) et le lavis d’encre sépia. Mais dans les avant-plans de la ville et de sa campagne un certain nombre de monuments et d’édifices urbains bien connus sont dessinés pour servir de points de repère à la visée des sommets et à leur position sur la ligne des crêtes, le croquis panoramique servant alors pour le touriste de mini-table d’orientation.
Dans ce cas turinois, la faible altitude relative du Mont des Capucins au-dessus de la ville (moins de 70 m au-dessus du Pô) en fait une vue presque horizontale, et l’effet de masque des sommets des premiers plans devant les suivants en devient très important. Un autre leporello emblématique de la production de Bossoli, celui du Panorama preso dal Monte Generoso, réalise une vue quasi aérienne du lac de Lugano et de ses environs, car le sommet en question domine ce lac de ses 1 701 m (soit 1 361m d’altitude relative) et offre des vues spectaculaires vers les grandes Alpes Suisses, Italiennes et Françaises à l’horizon nord et ouest. Le croquis devient franchement panoramique et permet une lecture du paysage qui se rapproche de celle d’une carte. Les lignes de crêtes se succèdent en profondeur sur plus de 60 kilomètres, et la dernière (la plus lointaine) est celle des plus de 4 000 m du Mont Blanc, du Mont Rose, des Alpes du Valais et de l’Oberland bernois, figurée en blanc.
Fig. 3-Panorama pris depuis le Monte Generoso (E. F. Bossoli, 1875). Source : Boletino del Club Alpino Italiano.
Ces deux œuvres sont donc emblématiques de cette production picturale considérable dans la seconde moitié du 19e siècle, destinée à participer de l’invention du paysage de la chaîne des Alpes. Une bibliographie abondante en a repris l’étude dans la géographie contemporaine. Par exemple Cllaudio Ferrata a étudié pour le Tessin La Fabrique du Paysage dans la Région des lacs du Sud des Alpes (Le Globe, tome 147/ GEA, N°23/ 2007, p.29-48). Il cite dans II teatro del paesaggio, (in Ferrata C. (a cura di), //senso dell’ospitalita?, pp. 57-67, 2006)) les travaux graphiques alpestres de Bossoli, dans un paragraphe où il traite de l’« art de voir ». On ne peut être mieux au cœur de la question du dessin géographique.
Roland Courtot, mars 2023
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15:31
Du 14 au 16 novembre 2023 à Aix en Provence : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 10 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 14 au 16 novembre 2023 (30 Rue Albert Einstein, sur le site du Cerema Méditerranée à Aix en Provence) Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 25 octobre (…)
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8:10
Utilisation de la géomatique pour la gestion optimisée des chantiers de construction urbaine
sur Veille cartographieCet article Utilisation de la géomatique pour la gestion optimisée des chantiers de construction urbaine est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La gestion des chantiers de construction urbaine constitue un défi majeur dans les environnements urbains d’aujourd’hui. Pour répondre à ce défi, l’utilisation de la géomatique offre des possibilités prometteuses. En combinant les technologies géospatiales avancées avec les pratiques de construction traditionnelles, il est possible d’optimiser la planification, la mise en œuvre et la gestion des […]
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17:14
Reappearance of the Dnieper river after the destruction of Kakhovka dam
sur Séries temporelles (CESBIO)The Kakhovka Reservoir was created in 1956. As the level of the reservoir drops at a staggering rate of two meters per day, it is now possible to see the ancient river reappear in satellite images.
I have georeferenced a 1943 German military map published by Defense Express in their article « 1943 Maps Show What Ukraine’s Kakhovka Reservoir Will Look Like When the Waters Settle Down » to verify if the Dnieper returns to its original state before the dam was constructed.
German General Staff map issued in 1943 and Sentinel-2 image acquired on 18 June 2023The former river is also visible near the Zaporizhzhia Nuclear Power Plant. According to the French Institute for Radiation Protection and Nuclear Safety the dikes of the cooling pond can withstand a Dnieper level of 10 m in the vicinity of the power plant. The level reached 11.8 m on June 9. It should be already well below 10 m by now but the cooling pond remains full.
Almost two weeks after the destruction of the dam this is how Lake Kakhovka looks… (June 18) pic.twitter.com/KQRvshMZEf
— Simon Gascoin (@sgascoin) June 19, 2023
The lake water level can be monitored by satellite altimetry in Theia’s HydroWeb website. However, the data are no longer updated due to the lack of water to reflect the signal emitted by the altimeter.
Update on June 21, with a new Sentinel-2 image acquired on June 20:
The magnitude of the hydrological disruption caused by the destruction of the #KakhovkaDam is mind-blowing. 2000 square kilometers (800 sq miles) restored to pre-1956 condition in two weeks. @CopernicusLand pic.twitter.com/wUWvwDAloH
— Simon Gascoin (@sgascoin) June 21, 2023
Top picture by Katerina Polyanska – Own work, CC BY-SA 3.0, [https:]
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20:55
uMap, un logiciel open source qui permet de créer des cartes en ligne
sur Veille cartographieCet article uMap, un logiciel open source qui permet de créer des cartes en ligne est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
uMap a été développé sous le modèle de OpenStreetMap. Ce logiciel permet de créer des cartes en ligne à l’échelle du monde entier. En outre vous pouvez vous géolocaliser sur la carte, faire des mesures de distances à l’aide de différents points, ajouter des points (marqueurs), des lignes, des polygones en précisant le calque dans […]
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17:39
Rivalités sino-américaines autour de la cartographie géologique de l’astre lunaire (partie 2/2)
sur Veille cartographieCet article Rivalités sino-américaines autour de la cartographie géologique de l’astre lunaire (partie 2/2) est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Par NicoLX (Nicolas Le Maux) De la nouvelle carte géologique nippo-américaine de la Lune en 2020 à celle de la Chine en 2022 Après une longue rivalité avec l’URSS, les États-Unis ont longtemps été seuls à la pointe de la Sélénologie : l’étude du satellite lunaire, et plus parfois, plus particulièrement, l’étude géologique de […]
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16:43
Rivalités sino-américaines autours de la cartographie géologique de l’astre lunaire (partie ½)
sur Veille cartographieCet article Rivalités sino-américaines autour de la cartographie géologique de l’astre lunaire (partie ½) est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Par NicolasLX (Nicolas Le Maux) Cartographie géologique lunaire américaine : des années 60 à 2020 Les premières cartes américaines géologiques de la lune datent toutes des missions Apollo de 1961 à 1972. Une numérisation des versions s’opère depuis 2013. Elles réunissent en 6 volets nommés cartes régionales, la totalité de la surface lunaire (Lunar 1:5M […]
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13:04
Prix du Livre de Géographie des Lycéens et Etudiants 2023
sur Les cafés géographiquesLe prix du Livre de Géographie des Lycéens et Etudiants est une création récente (2020), destinée à faire découvrir et aimer la géographie à travers une sélection annuelle de cinq ouvrages reflétant la diversité de la discipline. Les deux premières éditions avaient récompensé en 2021 Sylvie Lasserre pour Voyage au pays des Ouïghours (Editions Hesse, 2020) et en 2022 Camille Schmoll pour Les damnées de la mer (La Découverte, 2020).
Cette année, le prix a été accordé à Monde enchanté, Chansons et imaginaires géographiques de Raphaël Pieroni et Jean-François Staszak (1). On comprend l’enthousiasme des jeunes gens qui l’ont choisi pour un ouvrage ludique et joyeux dont l’objet d’analyse est constitué de 36 chansons (2) écrites majoritairement en français et en anglais, des années 1930 à nos jours.
Jean-François Staszak a présenté, à la Société de géographie, son travail et celui de son collègue, comme une réalisation de géographie culturelle qui étudie le monde tel qu’on l’appréhende à travers les différents systèmes de représentation. Face aux critiques qui reprochent à cette discipline son caractère trop souvent élitiste et conceptuel, il se réjouit de présenter un travail portant sur des chansons, c’est-à dire des témoignages de la culture populaire empreints d’émotion.
Il a été demandé aux collègues genevois des auteurs de choisir une chanson connue comme enjeu géographique et de produire un texte court à destination du grand public. Ce choix peut être suggéré par le texte même de la chanson ou par les lieux où elle a été entendue. Certaines chansons ont participé à la construction de lieux. Il est ainsi plaisant de savoir qu’un Café Pouchkine a été inauguré en 1999 par Gilbert Bécaud sur la Place Rouge à Moscou, alors que sa chanson Nathalie date de 1964 ! (3)
Michèle Vignaux, juin 2023
1) Georg Editeur, 2021. Cet ouvrage a été suivi de Villes enchantées, en 2022. Il sera à son tour complété par Voyages enchantés en cours de réalisation. 2) Les trois ouvrages évoqueront 121 chansons dont 81 en français. 3) Le 22 septembre 2022, dans Géographie à la carte, France Culture a présenté le sujet des rapports entre la géographie et la chanson, en invitant notamment Jean-François Staszak. Parmi les principales questions abordées lors de l’émission, on retrouve bien sûr celles du livre qui vient d’être récompensé : comment les chansons racontent-elles les villes ? La culture populaire peut-elle matériellement transformer un territoire ? La puissance évocatrice de certaines villes dans les chansons a-t-elle un aspect géopolitique ? [https:]] -
12:59
Géopolitique de la Corée du Sud
sur Les cafés géographiques
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14:11
Cartographie des capteurs de vélo automatiques de la métropole de Bordeaux
sur Veille cartographieCet article Cartographie des capteurs de vélo automatiques de la métropole de Bordeaux est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La métropole de Bordeaux s’engage pour la mobilité et les pratiques de mobilités douces notamment le vélo. Elle a récemment obtenu le statut de “Territoire vélo” qui reconnaît les actions favorisant toutes les pratiques cyclables à la fois en termes de loisirs, tourisme ou mobilités quotidienne. Pour obtenir ce statut, la métropole a su proposer […]
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17:43
NEYOS, une passion pour la randonnée en montagne
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Si vous êtes passionnés par la randonnée, ne serait-ce qu’un peu comme moi ou que vous soyez un véritable adepte de ce sport, et si par dessus le marché vous êtes un amoureux des cartes et des systèmes de positionnement, alors vous êtes bien tombés sur le bon article car celui-ci va vous parler des […]
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16:50
La cartographie dans le domaine militaire
sur Veille cartographieCet article La cartographie dans le domaine militaire est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Introduction La cartographie, en tant qu’outil de représentation géographique, joue un rôle essentiel dans le domaine militaire. En effet, depuis des siècles, les armées du monde entier ont utilisé des cartes pour comprendre le terrain, prendre des décisions stratégiques. Cet article explore l’utilisation de la cartographie dans le domaine militaire, mettant en évidence son importance […]
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16:34
Présentation du logiciel Philcarto
sur Veille cartographieCet article Présentation du logiciel Philcarto est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
De nombreux logiciels sont disponible pour aider les géomaticiens ou les cartographes à cartographier ou représenter leurs données. Philcarto est l’un d’entre eux. Il a été crée par Philippe Waniez, géographe à l’université de Bordeaux et est un logiciel totalement gratuit. En parallèle du logiciel Philcarto, il est à l’origine de Phildigit et Eclat, des […]
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14:30
CartONG continue d’amplifier son offre de soutien pro bono !
sur CartONG (actualités)Pour la deuxième année consécutive et grâce au Fonjep, CartONG propose un soutien ponctuel pro bono en cartographie et/ou gestion des données aux petites et moyennes structures de solidarité locale et internationale.
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9:57
GeoRhena : un SIG qui fait dialoguer trois pays
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GeoRhena est un SIG accueillant des données géographiques transfrontalières, en opendata, capitalisée à l’échelle du Rhin supérieur croisant le territoire français, suisse et allemand. Logo GeoRhena : [https:] Ce projet est porté par la Collectivité européenne d’Alsace et co-financées par plusieurs collectivités de chacun des 3 pays (3 en France, 5 en Allemagne et […]
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9:56
L’évènement annuel de la géonumérique : le GeoDataDays 2023 fixé à Reims
sur Veille cartographieCet article L’évènement annuel de la géonumérique : le GeoDataDays 2023 fixé à Reims est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La représentation spatiale au service des enjeux environnementaux est un réel défi de ces dernières années. Cartographie, modélisation, différentes méthodes pouvant être utilisée pour représenter les conséquences du changement climatique et y développer des outils d’aide pour les études environnementales : gestion durable des ressources naturelles, identification des corridors écologiques à protéger, zones de température à […]
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9:27
Quelles adaptations pour l’augmentation de la demande de logements et pour le réchauffement climatique pour Paris d’ici 2030 ?
sur Veille cartographieCet article Quelles adaptations pour l’augmentation de la demande de logements et pour le réchauffement climatique pour Paris d’ici 2030 ? est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Quelles adaptations pour l’augmentation de la demande de logements et pour le réchauffement climatique pour Paris d’ici 2030 ? Le lundi 5 juin 2023, le Conseil de Paris doit voter le nouveau Plan Local d’Urbanisme de la Capitale. Ce nouveau plan s’inscrit dans le contexte de neutralité carbone d’ici 2050 et d’adaptation aux impacts du changement […]
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16:25
Évolution d'Act'if, la plateforme de l'économie circulaire
sur Makina CorpusLa CCI Occitanie a fait appel à Makina Corpus pour apporter une évolution substantielle à la solution Act'if.
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La différence entre les SIG et la géomatique
sur Veille cartographieCet article La différence entre les SIG et la géomatique est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Bien qu’ils partagent certains concepts et outils, ils ont des domaines d’application distincts et des approches différentes. La géomatique est un terme plus large qui englobe l’ensemble des disciplines et des technologies liées à l’acquisition, à la gestion, à l’analyse et à la représentation de données géographiques. Elle intègre différents domaines tels que la géodésie, […]
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9:26
Webinaires "Carte blanche" sur les formes contemporaines de cartographies et de géovisualisations de données (GDR Magis)
sur Cartographies numériques
Format
Durée : Á partir de 12h30, pour 30mn de présentation en mode visioconférence + 30 mn d'échanges et de discussions. Le webinaire est animé et modéré par l'un.e des porteurs de l'AR 9 (Anne-Christine Bronner, Boris Mericskay, Etienne Côme, Françoise Bahoken, Nicolas Lambert).
Webinaires à venir- 6 juillet 2023 : Najla TOUATI et Laurent JÉGOU : De la carte climatique au chorotype climatique : propositions de modèles graphiques (animation Anne-Christine Bronner)
- 7 septembre 2023 : Jean-Philippe GAUTIER présentera www.cartostat.eu, une application web de cartographie statistique (animation Anne-Christine Bronner)
- 5 Octobre 2023 : Julien GAFFURI, Eurostats, @julgaf, gridviz (Animation Etienne Côme)
- 7 Novembre 2023 : [Maher BEN REBAH], UMR 7533 LADYSS, La plateforme ELYSSA de géovisualisation sur les élections (Animation Françoise Bahoken)
Webinaires passés- 11 mai 2023 : RAJERISON Mathieu, Cerema, @datagistips
Génération (de) cartes (animation Etienne Côme). ? Vidéo du Webinaire ? Ressources Slides
- lundi 17 avril 2023 : DOUET Aurélie, IE UMR Géographie-cités,
CartoDouetna.rm=TRUE. Requête, interactivité et gestion des données manquantes
? Vidéo du Webinaire ? Ressources
- Jeudi 2 février 2023 AUMOND Pierre (CR, Univ. Gustave Eiffel-CEREMA/UMRAE), @SoundCartograp1
Cartographie du paysage sonore urbain ? Vidéo du Webinaire
- Mercredi 7 décembre 2022 Philippe RIVIERE (Visions carto, Observable)
Faire des cartes statistiques avec Observable Plot ? Vidéo du Webinaire
- Mardi 8 novembre 2022 Colin KEROUANTON (IR, PACTE)
Effets spéciaux pour questions spatiales ? Vidéo du Webinaire
Intervenir dans le webinaire
Si vous êtes intéressé.e.s à venir présenter vos travaux ou expérimentations cartographiques vous êtes les bienvenus ! Que vous soyez dans le monde académique, dans le secteur privé ou passionné de cartographie et de géovisualisation contactez le collectif de l'AR9 : @ collectif de l'AR.
Informations nécessaires sur votre intervention :- un titre ;
- une image ;
- un résumé de 3-4 lignes ;
- vos noms, prénoms @ et affiliations.
Projet de l'action de recherche AR9 du GDR Magis
L'objectif général de cette action de recherche du GDR MAGIS est de fédérer des réflexions et des travaux scientifiques d’origines disciplinaires variées menés autour de la (carto)graphie contemporaine au sens large et de la (géo)visualisation de données. Pour ce faire, elle propose d’une part, de mener une veille théorique, méthodologique et technique sur les modalités de la fabrique des cartes et, d’autre part, de fédérer et d’animer une communauté de chercheurs (essentiellement géographes, géomaticiens, cartographes, informaticiens...) lors d’ateliers et de séminaires thématiques et méthodologiques. Lire le projet.
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Conférence Spatial Analysis and GEOmatics (SAGEO) 2023Des sources aux SIG : des outils pour la cartographie dans les Humanités numériques
Des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (Plateforme géomatique de l'EHESS)
Humanités numériques spatialisées (revue Humanités numériques, n°3, 2021)
Utiliser l'application Observable pour créer ses propres visualisations de donnéesComment différencier infographie et data visualisation
- 6 juillet 2023 : Najla TOUATI et Laurent JÉGOU : De la carte climatique au chorotype climatique : propositions de modèles graphiques (animation Anne-Christine Bronner)
-
9:00
Outil de suivi temporel des anomalies sur une plateforme de qualité des analyses et des prévisions océanographiques
sur Makina CorpusMercator Océan possède un outil de visualisation et d'analyse de données océanographiques dénommé Moniqua.
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12:16
L’ère des superpétroliers. Les transports maritimes français au XXe siècle
sur Les cafés géographiquesCe travail d’historien (1) porte sur un court XXe siècle. Le pétrole n’est devenu l’« or noir » qu’entre le moment où la Grande Guerre révéla la dépendance dangereuse de notre pays et celui où il s’est transformé en « mal-aimé » dont il faut se débarrasser le plus possible dans les dernières années du siècle. Entre temps il occupe une place majeure dans les préoccupations des gouvernants, des dirigeants d’entreprise, mais aussi une place non négligeable dans celle des Français de plus en plus attachés à leur voiture. Quant à l ’« ère des superpétroliers » qui donne son titre à l’ouvrage, elle ne dure guère plus de deux décennies car la prouesse technique se révèle vite une catastrophe financière.
Le sujet comprend plusieurs composantes, économique, technique et politique. La première composante comprend la production ou l’achat du pétrole brut, le transport par oléoduc et surtout par bateau et le raffinage sur le sol national. Ces trois activités peuvent être assurées par une même compagnie ou par plusieurs compagnies, parfois filiales d’un maison-mère. Les achats se font suivant des contrats à long ou à court terme ou sur un marché spot (2). Sur le plan technique, les chantiers navals ont produit des pétroliers de plus en plus performants, c’est-à-dire offrant des coûts de transport de plus en plus bas par tpl (tonne de port en lourd) transportée, grâce à leur gros tonnage. Mais la géographie a ses impératifs. Avec un tirant d’eau élevé un superpétrolier ne peut emprunter des détroits comme celui de Malacca, ou le canal de Suez. La composante politique est majeure. Dans une France dont le sous-sol ne contient pas pétrole, le devoir de l’Etat est d’assurer la sécurité de l’approvisionnement, donc d’avoir des relations stables avec les producteurs. Ce n’est pas la même chose d’acheter du pétrole à la Norvège ou dans un des pays du Moyen-Orient ! Ces trois composantes n’évoluent pas selon les mêmes rythmes. Plusieurs années s’écoulent entre la conception et la livraison d’un nouveau type de pétrolier alors qu’une crise politique peut bouleverser les flux pétroliers maritimes en quelques semaines, voire quelques jours. C’est en fonction de ces données que l’auteur a distingué quatre périodes entre 1931 et 1994.
1931-1958 : un programme d’autonomie maritime
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, le nouvel Office National des Combustibles Liquides (1925) se donne comme objectifs de constituer une industrie pétrolière française avec la construction de navires-citernes et de rechercher des approvisionnements. Ce dernier but est facilité par les traités qui mettent fin à la domination ottomane au Moyen-Orient. La nouvelle CFP (Compagnie française des pétroles) obtient, au titre de réparations de guerre, 23,7% de la Turkish Petroleum Compagny. Le pétrole, extrait à Kirkouk, est alors transporté par oléoduc jusqu’à Tripoli puis convoyé par la CNP (Compagnie navale des pétroles, filiale de la CFP jusqu’aux ports de Gonfreville (Normandie) et La Mède (Provence).
Entre 1928 et 1938, la consommation de pétrole est multipliée par quatre et la France est le deuxième acheteur européen alors que le transport du brut s’effectue majoritairement sur des tankers étrangers. Par crainte d’une dépendance dangereuse en cas de guerre, le gouvernement fait voter une loi en 1928, renforcée par un décret en 1931, puis par un nouveau décret en 1950 (le premier décret est suspendu en 1939) instaurant l’obligation de pavillon. 50% des importations (en 1931) puis 66% (en 1950) doivent être faites sous pavillon français. Cette particularité – qui a duré jusqu’en 1992- a entraîné la perte de compétitivité de notre flotte, le coût du transport sur des navires à l’équipage uniquement français étant beaucoup plus élevé que sur les bateaux concurrents.
La Deuxième Guerre mondiale conduit à la dévastation de l’industrie pétrolière française qui doit être entièrement reconstruite. Le redressement maritime est achevé au début des années 1950. La France peut alors profiter de nouveaux gisements en Irak et la CNP livre des bateaux qu’on appelle déjà des « supertankers » avec un port en lourd supérieur à 30 000 tpl (norme permettant le passage dans le canal de Suez). Ses 104 navires permettent à la France d’occuper le 7ème rang mondial en 1954.
1956-1973 : l’âge d’or des transports maritimes français
En 1956, le Moyen-Orient (surtout l’Irak) fournit la majeure partie de la consommation pétrolière française. Chaque année, 25 Mt de brut sont exportés par les ports de Méditerranée orientale et 58 Mt empruntent le canal de Suez. La « Crise de Suez » bouleverse ce trafic. En juillet 1956, Nasser nationalise le canal de Suez, ce qui provoque, trois mois plus tard, une intervention militaire franco-britannique. Le canal est alors entièrement bloqué et les oléoducs Irak-Méditerranée détruits. Il faut réorganiser les itinéraires. Une seule solution : le contournement de l’Afrique par la route du cap de Bonne-Espérance (20 900 km entre le golfe Persique et la mer du Nord, au lieu de 12 000km par Suez), ce qui provoque l’explosion des taux d’affrètement. Même après la réouverture du canal, on ne revient pas à la situation antérieure. On combine un aller France-Moyen-Orient par Suez et un retour par Le Cap avec des bateaux chargés, mais surtout on envisage d’utiliser des pétroliers de très gros tonnage.
Les années 1960 sont des années de réorganisation avec l’arrivée du pétrole algérien et le lancement d’un ambitieux programme d’armement par la CNP qui devient le premier armateur français. Pour diminuer les coûts de transport, on construit des Very Large Crude Carrier (VLCC), de 150 000 tpl à 320 000 tpl. Le premier gros tanker de la CNP sort des chantiers navals en 1970. Ces superpétroliers sont le produit d’innovations technologiques de pointe qui doivent permettre de compenser les charges qui grèvent le pavillon français. Nouvelles proportions, aciers spéciaux, automatisation des tâches de chargement/déchargement, augmentation du débit des pompes…, les superpétroliers assurent une augmentation de la vitesse moyenne et une économie de personnel. Ils n’embarquent que des équipages très spécialisés, moins nombreux (les besoins en équipage ne croissent pas avec la taille du navire), aux conditions de travail attractives (avantages financiers et confort). Néanmoins, les dépenses d’équipage restent plus élevées que sous les pavillons étrangers car tous les marins doivent être français.
La course au gigantisme semble justifiée par une nouvelle fermeture du canal de Suez provoquée par la Guerre des 6 jours (1967). Même si on s’approvisionne alors sur des marchés plus diversifiés et plus proches de l’Europe (Algérie, Etats-Unis, Venezuela), le Moyen-Orient reste un fournisseur majeur. Le pétrolier-roi semble alors le 200 000 tpl capable d’emprunter à l’aller, le canal de Suez sur ballast et, au retour, la route du Cap en pleine charge. Le tonnage moyen de la CNP triple en 10 ans (1961-1971). Ces très gros navires posent néanmoins des problèmes de logistique (équipement des ports, taille des raffineries, passages des détroits), ce qui ne décourage pas la commande des Ultra Large Crude Carriers (ULCC) de plus de 350 000 tpl. L’industrie pétrolière française est alors partagée entre CFP-Total et Elf-Erap qui ont des participations dans les sociétés d’armement.
A la fin des années 1960, la consommation continue d’augmenter, mais la demande est flexible alors que l’offre est rigide. Les premiers doutes sur la viabilité du marché des transports apparaissent. Les experts évoquent le risque d’un excédent de tonnage dans les années à venir d’autant que de lourdes charges pèsent sur le pavillon français alors que les pavillons de complaisance se multiplient dans le monde.
1973- 1979 : les transports maritimes pétroliers dans la tourmente
1973 est une année-tournant dans l’histoire des transports pétroliers. A la suite de la guerre du Kippour (octobre 1973), les pays arabes membres de l’OPEP décident d’augmenter unilatéralement le prix du baril de brut (quadruplement du prix en un trimestre) et d’instaurer un embargo sur les exportations destinées aux pays alliés d’Israël. C’est le premier choc pétrolier. Stagnation de la consommation et accès à des ressources plus proches du consommateur (Alaska, mer du Nord) entraînent la surcapacité des transports maritimes et de l’industrie du raffinage. Il faut alors annuler les commandes et réduire les charges au maximum. Pour répondre à ce dernier objectif, plusieurs solutions sont adoptées : ralentissement de la vitesse, utilisation des pétroliers comme stockage flottant ou comme minéraliers ou céréaliers. Mais les armateurs français souffrent toujours d’un handicap supplémentaire par rapport à leurs concurrents, l’obligation de pavillon.
Dans les années 1970, la France est le seul pays à imposer à sa flotte pétrolière de naviguer sous pavillon national (les Etats-Unis ne l’imposent que pour le cabotage le long de leurs côtes). Le surcoût est alors évalué à 1 milliard de francs par an (de plus, l’obligation de pavillon est incompatible avec le Traité de Rome). En 1977 38% du port en lourd mondial naviguent sous un pavillon de complaisance (Panama, Liberia, Bahamas…) qui fait bénéficier les armateurs d’avantages fiscaux, de facilité d’immatriculation et de l’emploi d’équipages étrangers aux charges sociales et salariales réduites. Mais les marées noires provoquées par des navires affrétés sous pavillon de complaisance soulèvent la colère des opinions publiques. Le traumatisme du naufrage de l’Amoco Cadiz (234 000 tpl) au large de Portsall (Bretagne) en est un exemple. Les organisations internationales doivent durcir leur réglementation.
1979-1994 : le crépuscule de la flotte pétrolière française
La Révolution iranienne de 1979 puis la guerre Iran-Irak de 1980-1988 provoquent une nouvelle flambée du prix du brut (augmentation du prix du baril par 5 ou 6 depuis 1978). C’est le deuxième choc pétrolier. Il est rapidement suivi d’un contre-choc (1981) car la demande s’effondre dans les pays consommateurs qui s’approvisionnent de plus en plus ailleurs qu’au Moyen-Orient (mer du Nord, Afrique de l’Ouest, Mexique…). C’est le cas de Total qui n’y achète plus que la moitié de son pétrole (Arabie Saoudite, E.A.U.). Entre 1979 et 1985, le trafic mondial de brut chute de 58%, ce qui provoque un excédent mondial de pétroliers, surtout dans la catégorie des plus grosses unités.
Face à cette baisse des besoins de capacité de transport, les armateurs français sont contraints d’opérer le retrait de navires, voués à la reconversion en vraquiers ou au désarmement et souvent à la démolition dans de grands chantiers où ils sont transformés en ferraille servant à la fabrication de nouveaux aciers.
Le redressement du commerce du pétrole à la fin des années 1980 ne permet pas d’éviter le naufrage des superpétroliers français. Les ULCC (Ultra large crude carrier) de plus de 300 000 tpl qui arrivent alors sur le marché, sont une réussite de la technologie française mais un échec économique. Lorsqu’ils sont mis en chantier au début des années 1970, deux certitudes motivaient le choix de pétroliers de gros tonnage, celle de la primauté croissante du golfe Persique comme fournisseur et celle d’une croissance continue de la demande. On néglige l’obstacle de leur tirant d’eau, trop élevé pour franchir le canal de Suez ou traverser les détroits de Malacca et du Pas de Calais. La CNN, filiale d’Elf, et la Société maritime Shell commandent donc quatre supertankers aux Chantiers de l’Atlantique capables de construire des navires de 500 000tpl. Mais dès leur mise en service, leur intérêt est remis en cause, révélant l’absence d’études sérieuses sur leur coût de fonctionnement. Non seulement leurs charges financières sont trop lourdes, mais il est difficile de trouver des cargaisons suffisantes. La contrainte du tirant d’eau les empêche de passer par Suez où la navigation est rétablie et l’impossibilité de rejoindre Rotterdam est un handicap majeur. Pour les opérateurs pétroliers, Le Havre dont l’arrière-pays est limité ne peut remplacer le port néerlandais ouvert sur le gros marché européen. Les ULCC sont donc condamnés.
La crise des transports pétroliers français est illustrée par le choix d’Elf qui désarme ses navires pour affréter l’équivalent à l’étranger. Plusieurs rapports commandés par l’Etat arrivent à la même conclusion : une surcapacité de la flotte, des navires vieillissants et surtout une absence de compétitivité due à la contrainte du pavillon. Pour continuer à assurer la sécurité des approvisionnements d’un pétrole dont on importe 96% de la consommation, on adopte un nouveau cadre juridique, le pavillon Kerguelen, en 1986. Sous ce pavillon, les équipages ne comprennent plus que 35% de marins français et ce sont les lois sociales et fiscales des TAAF qui s’appliquent. En 1996 c’est l’ensemble de la flotte pétrolière française (14 bateaux) qui arbore le pavillon Kerguelen. Mais le registre TAAF n’est qu’une réponse partielle à la crise car tous les pays européens adoptent des registres internationaux (dits « bis ») qui leur permettent de recruter des équipages entiers à très bas coût.
Après l’abandon d’une flotte en propre par le groupe Total puis la vente de CNN, dernier armateur français, en 1998, tous les tankers transporteurs de brut sont de propriété étrangère. C’est la fin des illusions françaises.
Aujourd’hui l’essentiel de la flotte mondiale circule sous pavillons de complaisance. Elle est répartie entre 350 compagnies qui siègent dans 50 pays. Les Majors ne possèdent plus que 4% du tonnage mondial. Les efforts de l’Etat français pour assurer la sécurité de l’approvisionnement en pétrole ne portent plus sur le brut mais sur le transport des produits raffinés (3).
Notes :
(1) Benoît Doessant, L’ère des superpétroliers, Editions universitaires François Rabelais, Tours, 2022. (2) Marché spot : appelé aussi « marché au comptant ». Dans ce cas,les actifs négociés font l’objet d’une livraison et d’un règlement instantanés. (3) En dehors de l’évolution de la taille des navires pétroliers, la double coque représente une innovation technologique importante pour limiter le risque des pollutions. L’échouement du pétrolier Exxon Valdez en 1989 a joué un rôle important dans l’essor de cette technologie en suscitant de nouvelles réglementations maritimes.Michèle Vignaux, mai 2023
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19:35
Suivi du réservoir de Kakhovka par satellite
sur Séries temporelles (CESBIO)La rupture du barrage de Kakhovka au sud de l’Ukraine a eu lieu tôt le matin du 6 juin 2023.
L’évolution de la hauteur d’eau du lac mesurée par altimétrie satellite est disponible sur Hydroweb. On peut constater que le niveau du lac est passé de 13,80 m le 8 juin à 08:18 à 11,86 m le 9 juin à 08:28, soit une baisse proche de deux mètres en 24h. La surface du lac Kakhovka dans la base OpenStreetMap est 2055 km2 (*). Donc en négligeant les apports en amont du réservoir et l’évaporation, on peut estimer le débit sortant en m3/s : 2055 km2 × 2 m / jour = 2055’000’000 × 2 / (24 × 3600) = 48’000 m3/s. A titre de comparaison, ce débit est similaire à celui du fleuve Congo, ou bien cent fois celui de la Seine.
Hauteur d’eau du réservoir de Kakhovka. Les données proviennent de trois satellites : Sentinel-6A (track number: 42), Sentinel-3A (track number: 197, 311, 584, 698) et Sentinel-3B (track number: 311,425,698).La vidange du lac se voit aussi par imagerie optique. La bande infrarouge du capteur OLCI du satellite Sentinel-3 permet de bien distinguer la surface inondée en aval du barrage autour de Kherson [voir dans le EO Browser].
Images Sentinel-3 du 5 juin et 7 juin 2023Ces images ont une résolution assez faible (300 m/pixel) donc on ne peut pas vraiment zoomer davantage sur Kherson. Pour cela il faut chercher des images Sentinel-2 à 20 m de résolution. Malheureusement, la fréquence de revisite de Sentinel-2 est plus faible et les inondations autour de Kherson sont cachées par des nuages dans l’image Sentinel-2 du 8 juin. En revanche, les images radar du satellite Sentinel-1 ne sont pas obstruées par les nuages et révèlent les zones inondées (baisse de la rétrodiffusion = teintes plus sombres) [EO Browser] :
Images Sentinel-1 la de rétrodiffusion en polarisation VV du 28 mai et 9 juinLes images Landsat montrent aussi l’ampleur des inondations. La montée des eaux dans le fleuve Dniepr a même causé la remontée du niveau de l’eau dans son affluent l’Inhoulets !
Images Landsat du 01 et 09 juin 2023 (composition colorée avec la bande infrarouge)Sentinel-2 nous permet tout de même de voir le retrait du lac en amont du barrage. Vers Marianske, le trait de côté a reculé de plusieurs centaines de mètres en trois jours.
Images Sentinel-2 du 5 juin et 8 juin 2023Toutes ces images et données sont publiques et peuvent être diffusées librement.
(*) On peut récupérer le polygone du lac via le plugin QuickOSM par exemple en recherchant la clé wikidata donnée sur openstreetmap.
et calculer sa surface via le menu vecteur > ajouter les attributs de géométrie (attention à bien sélectionner « Ellipsoïdale » ou bien d’utiliser un système de projection adapté au calcul des aires).
Pour s’assurer que le polygone est correct on peut l’exporter en GeoJSON ou KML et le superposer à une image satellite (ici Sentinel-3 09/06/2023) dans le EO Broswer.Pour en savoir plus sur Hydroweb : Cretaux J-F., Arsen A., Calmant S., et al., 2011. SOLS: A lake database to monitor in the Near Real Time water level and storage variations from remote sensing data, Advances in space Research, 47, 1497-1507 [https:]]
Photo du barrage de Kakhovka par Lalala0405 (Avril 2013) CC BY-SA 3.0, [https:]]