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9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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9:30
La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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9:30
Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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9:30
CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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1:00
Camptocamp: Coopterr, territorial cooperation platform based on Rennes Métropole's digital twin
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Coopterr, Rennes Métropole's territorial cooperation platform, is now online. It offers a first service to citizens, enabling them to consult electromagnetic wave exposure measurements and identify radioelectric sites in the city of Rennes.
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18:43
Chasse aux oeufs
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueSur l’atoll de Tetiaroa, en Polynésie française, d’octobre à mars, l’association Te mana o te moana suit la ponte des tortues vertes. Cette dernière oeuvre pour l’environnement marin et plus particulièrement pour les tortues. Elle opère pour la sensibilisation, la conservation et la recherche. Le repérage des zones de ponte se fait en identifiant les traces de tortues sur le sable. Cette opération aide à localiser l’emplacement des nids, avant d’installer des dispositifs à l’intérieur pour suivre leurs températures, par exemple. Les équipes relèvent sur tablette, la profondeur des nids, le nombre d’oeufs à l’intérieur, ainsi que le nombre d’éclosions. Des enquêtes répertorient les traces de tortues, les tentatives de ponte ou les caractéristiques des individus. Cet ensemble de données sert à établir des cartes et identifier les tendances de ponte.
+ d'infos :
temanaotemoana.org/
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.23.5 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.23.5 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is the last planned maintenance release of GeoServer 2.23.x, providing existing installations with minor updates and bug fixes. Sites using the 2.23.x series are encouraged to upgrade to GeoServer 2.24.x, or eventually wait next month, for the 2.25.0 release, and upgrade their installation, with the help of the upgrade guide.
GeoServer 2.23.5 is made in conjunction with GeoTools 29.5, and GeoWebCache 1.23.4.
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for making this release.
Release notesNew Feature:
- GEOS-11225 AuthKey synchronize the user/group automatically
- GEOS-11279 metadata: allow same field on multiple tabs
Improvement:
- GEOS-11213 Improve REST external upload method unzipping
- GEOS-11246 Schemaless plugin performance for WFS
- GEOS-11260 JNDI tutorial uses outdated syntax
- GEOS-11276 Use style_body to define CSS style for a layer
- GEOS-11288 Improve input validation in ClasspathPublisher
Bug:
- GEOS-11174 GWC rest api returns erroneous truncated response when gzip http encoding is enabled
- GEOS-11205 Layer page: style image fails if it is in isolated workspace
- GEOS-11250 WFS GeoJSON encoder fails with an exception if an infinity number is used in the geometry
- GEOS-11255 Multiple inserts in WPS with different idGen strategies does not work
- GEOS-11256 Cannot retrieve LegendGraphic from a PostGIS datastore with ‘hideEmptyRules’ and ‘Support on the fly geometry simplification’ enabled
- GEOS-11278 metadata: only selected tab is submitted
- GEOS-11285 GWC REST Content-Encoding gzip returns broken response
- GEOS-11291 GeoFence: Cleanup stale log4j references
For the complete list see 2.23.5 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-10933 keycloak logout NPE
- GEOS-11290 With Oauth enabled, anon users get random auth requests
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.23 SeriesAdditional information on GeoServer 2.23 series:
- GeoServer 2.23 User Manual
- Drop Java 8
- GUI CSS Cleanup
- Add the possibility to use fixed values in Capabilities for Dimension metadata
- State of GeoServer 2.23
- GeoServer Feature Frenzy 2023
- GeoServer used in fun and interesting ways
- GeoServer Orientation
Release notes: ( 2.23.5 | 2.23.4 | 2.23.3 | 2.23.2 | 2.23.1 | 2.23.0 | 2.23-RC1 )
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9:19
The Right-Wing Terrorism Map
sur Google Maps ManiaThe RTV Map Tool is an interactive map showing incidents of right-wing terrorism and violence in Western Europe since 1990. It documents and shows the locations of 1,214 violent right-wing attacks in Europe. This includes acts of violence which led to 32 fatalities.The map was created by the Center for Research on Extremism, at Oslo University, which studies right-wing extremism, hate crime and
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14:00
De Twitter (X) à Mastodon : guide pour les géomaticien/nes
sur GeotribuEn 2024, faire de la veille en géomatique sur Twitter/X devient pénible. Guide à destination des géo* qui veulent embarquer dans l'aventure Mastodon.
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9:43
The Best Price Comparison Maps
sur Google Maps ManiaThe Aldi Price Map The Aldi Price Map shows the store price ticket of a range of products in US outlets of the popular budget supermarket (apparently the price data from European Aldi stores is not so readily accessible). The German supermarket chain Aldi is known for its low prices. The company now has over 2,000 stores in the United States, and in a recent poll was ranked the most
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20:09
QGIS Blog: QGIS Grants #9: Call for Grant Proposals 2024
sur Planet OSGeoDear QGIS Community,
We are very pleased to announce that this year’s round of grants is now available. The call is open to anybody who wants to make a contribution to QGIS funded by our grant fund, subject to the call conditions outlined in the application form.
The deadline for this round is in four weeks, on 14 March 2024.
There are no new procedures in 2024. Please note the following guidelines established in previous years:
- The proposal must be submitted as a ‘QEP’ (QGIS Enhancement Proposal) issue in the repo: [https:]] (tagged as Grant-2024). Following this approach will allow people to ask questions and provide public feedback on individual proposals.
- Proposals must clearly define the expected final result so that we can properly assess if the goal of the proposal has been reached.
- The project budgets should account for PR reviewing expenses to ensure timely handling of the project-related PRs and avoid delays caused by relying on reviewer volunteer time.
- In the week after the QEP discussion period, the proposal authors are expected to write a short summary of the discussion that is suitable for use as a basis on which voting members make their decisions.
The PSC of QGIS.ORG will examine the proposals and has veto power in case a proposal does not follow guidelines or is not in line with project priorities.
For more details, please read the introduction provided in the application form.
We look forward to seeing all your great ideas for improving QGIS!
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13:21
Les falaises s'effritent
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa CCACVI et le PNMGL ont établi un premier diagnostic de l’évolution du littoral de la côte Vermeille. Ce bilan s’articule autour de l’érosion littorale continentale du territoire, suite à la constatation du phénomène sur un tiers des 220 km du littoral d’Occitanie. Concernant la côte Vermeille, le recule du trait de côte n’est pas l’unique problématique, puisque les falaises de la zone sont aussi en danger. Compte tenu de la nature de la géologie, la côte s’y trouve d’autant plus fragilisée en vue des épisodes de sécheresses et de pluies extrêmes. Des éboulements sont fréquents et alimentent parfois des criques isolées, ayant un rôle déterminant dans l’évolution de l’unité sédimentaire. Les résultats de la première inspection sont répertoriés au sein d’une cartographie reprenant chaque site marqué par un témoin de l’érosion.
+ d'infos :
geointerco.cc-acvi.com
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10:43
Alien Arrivals Nosedive in 2023!
sur Google Maps ManiaWhere have all the interstellar tourists gone? That's the question gripping the world after a bombshell report revealed a staggering 19% drop in alien visitation in 2023! Is this a sign of a permanent shift in galactic travel? Or can the Earth win back alien vacationers?According to the National UFO Reporting Center sightings of little green tourists were down 19% in 2023 compared to 2022.
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8:56
Meetup AFUP Nantes de février : parlons anonymisation avec le DbToolsBundle Symfony
sur Makina CorpusNotre expert Symfony / PHP prend la parole au Meet-up de l’AFUP Nantes le 21 février pour présenter le nouveau bundle Symfony développé par Makina Corpus : le DbToolsBundle?!
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8:30
Du 11 au 13 juin 2024 à Aix-en-Provence: formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 06 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 11 au 13 juin 2024 dans les locaux du Cerema Méditéranée à Aix-en-Provence.Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 1er juin (…)
Lire la suite
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8:00
DbToolsBundle, le bundle Symfony pour anonymiser facilement ses données
sur Makina CorpusC’est une problématique que nous rencontrons tout le temps sur nos projets : comment anonymiser efficacement des données de production quand on souhaite les injecter dans un environnement local??
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7:59
Incident WFS Géoportail (en cours)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident WFS Géoportail (en cours)
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1:00
EOX' blog: Open Science Catalog
sur Planet OSGeoJust like the European Space Agency (ESA), we advocate for and actively support Open Science, as we believe in the significance of collaborative efforts in advancing scientific knowledge and addressing global challenges. We acknowledge the transformative power of Open Science in driving interdiscipl ...
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15:41
Une carte interactive pour éclairer les opérations de sauvetage de SOS Méditerranée
sur CartONG (actualités)CartONG a développé un tableau de bord avec une carte interactive pour soutenir l’ONG SOS Méditerranée dans sa lutte contre la désinformation concernant ses opérations de sauvetage en mer.
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11:08
Une carte animée des opérations militaires en Europe pendant la 2nde Guerre mondiale
sur Cartographies numériquesCette cartographie animée reconstitue jour par jour les conquêtes territoriales de l'Allemagne hitlérienne puis, à partir de 1943, la poussée des armées alliées jusqu'à l'effondrement du IIIe Reich. Le principal intérêt de cette animation est de donner une représentation visuelle extrêmement précise des conquêtes territoriales en indiquant le nombre de soldats engagés et les faits marquants à chaque instant de la guerre : une sorte de récit visuel du conflit par la carte. La vidéo est agrémentée d'une bande sonore restituant des discours d'époque. Les couleurs tranchées permettent de reconnaître facilement les belligérants regoupés ici en trois camps (Allemagne nazie en noir, Américains en bleu, Soviétiques en rouge), alors que les Etats-Unis et l'URSS étaient encore alliés à l'époque. Ce faisant, la vidéo déroule un certain narratif autour de l'avancée rapide des Soviétiques à l'est par rapport aux Américains à l'ouest : une sorte de course à Berlin préfigurant les rivalités de la Guerre froide.
World War II Every Day with Army Sizes (source : vidéo Youtube de @stoferr)
L'auteur de cette carte animée (@stoferr) dit avoir mis un an pour rassembler toutes les informations et réaliser le montage vidéo. Il est l'auteur d'autres timelapses à vocation informative sur la Seconde guerre mondiale qu'il met à disposition sur Youtube. Le grand nombre d'informations réunies dans cette vidéo n'empêche pas des erreurs ou approximations comme par exemple la Corse qui reste encore allemande en mai 1945 : un oubli certainement de l'auteur qui se dit prêt à faire des modifications si besoin. Cette dataviz animée met bien en évidence les grandes dynamiques, sans négliger certains encerclements que l'on aurait du mal à percevoir sans une carte animée. Il est possible de faire des arrêts sur image à des moments-clés du conflit et de s'interroger sur les pistes d'interprétation possibles générées conjointenement par l'animation graphique, les textes et la bande son (pas toujours convergents, en tout cas source de plusieurs lectures possibles). Ce type de cartographie grand public n'est pas sans poser des questions sur le message qui est délivré.
La carte animée a beaucoup circulé sur les réseaux sociaux (notamment X-Twitter) et a suscité des avis très divergents, soit pour en célébrer la précision des informations et l'efficacité visuelle, soit pour en dénoncer le message simplificateur voire tendancieux. Elle pose la question des narratifs que l'on met derrière ce type de carte animée. Pour certains, elle permet de montrer l'essentiel de l'effort de résistance puis de reconquête par l'Armée Rouge. Même si le débarquement allié n'avait pas eu lieu, l'Allemagne battait déjà en retraite. Pour d'autres au contraire, la carte ne montre pas tout l'effort industriel américain. Elle occulte le débarquement en Afrique du Nord, l’effort anglo-américain sur l’Atlantique et l’aide matérielle des Etats-Unis à l’égard de l’Armée Rouge notamment au Moyen-Orient. Surtout elle se limite au front européen et ne montre pas le front dans le Pacifique, donnant une vue très partielle des opérations à l'échelle mondiale. Résumer une guerre mondiale par une carte européenne peut sembler un peu dérisoire. D'aucuns soupçonnent la vidéo de nourrir un certain révisionnisme poutinien vis à vis de la Seconde guerre mondiale. Il est probable que cela ne faisait pas partie des intentions de l'auteur, mais en circulant massivement sur Internet, la carte animée se voit accompagnée de nombreux commentaires et faire l'objet de détournements possibles.
Elle fournit en tout cas un bon exemple pour s'interroger sur l'intérêt et les limites de la cartographie animée pour rendre compte d'un conflit. Cela fait écho aujourd'hui au storytelling des cartes de suivi du front en Ukraine qui tentent de résumer le conflit aux pertes ou aux gains territoriaux réalisés chaque jour par les belligérants.Articles connexes
L'histoire par les cartes : les archives du Musée mémorial de l'Holocauste à Washington
L'histoire par les cartes : cartographier la déportation des Juifs de FranceDes images aériennes déclassifiées prises par des avions-espions U2 dans les années 1950
Les ventes d'armes des Etats-Unis et de la Russie (1950-2017)
La carte, objet éminemment politique. L'annexion de quatre territoires de l'Ukraine par la Russie
Ukraine : comment cartographier la guerre à distance ?
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9:34
The Sad State of Local News 2023
sur Google Maps ManiaNorthwestern University's The State of Local News Outlook is an interactive map which visualizes the number of surviving local newspapers in every county in the United States. On this local news map individual counties are clored to show whether the county has 0, 1 or 2 or more news outlets. The data shown on the map can also be filtered to show the number of local number of newspapers,
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8:24
Protomaps, stockez vos pyramides de tuiles plus simplement
sur Makina CorpusPrésentation d'un nouveau format de stockage de tuiles cartographiques
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5:53
Les stations de montagne face au changement climatique (rapport de la Cour des comptes)
sur Cartographies numériquesSource : Les stations de montagne face au changement climatique (Rapport de la Cour des comptes, février 2024)
Synthèse du rapport
Si la France est une destination majeure pour le tourisme hivernal (2e rang mondial après les Etats-Unis), le modèle économique du ski français s’essouffle. Ce phénomène est accentué par le changement climatique qui se manifeste en montagne de manière plus marquée qu’en plaine, avec une hausse des températures, en accélération depuis les années 2010. Inégalement vulnérables en fonction de leur exposition au risque climatique, du poids de l’activité économique et de la surface financière de l’autorité organisatrice, toutes les stations seront plus ou moins touchées à horizon de 2050. Quelques stations pourraient espérer poursuivre une exploitation au-delà de cette échéance. Celles situées au sud du massif des Alpes seront en revanche plus rapidement touchées que les autres. Avec une gouvernance centrée sur l’échelon communal et des regroupements insuffisants, l’organisation actuelle ne permet pas aux acteurs de la montagne de s’adapter aux réalités du changement climatique à l’échelle d’un territoire pertinent. Afin de permettre l’adaptation dans une approche non concurrentielle, les très fortes inégalités entre stations et le montant important des fonds publics déjà mobilisés justifieraient la mise en place d’une solidarité financière entre collectivités. Ainsi, devrait être mis en place d’un fonds d’adaptation au changement climatique destiné à financer les actions de diversification et de déconstruction des installations obsolètes, alimenté par la taxe locale sur les remontées mécaniques.
Schéma systémique concernant l'altération du moteur de la croissance des stations de ski au début du XXIe siècle
(source : Rapport de la Cour des comptes, février 2024)
Récapitulatif des recommandations- Mettre en place un observatoire national regroupant toutes les données de vulnérabilité en montagne accessibles à tous les acteurs locaux (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
- Faire évoluer le cadre normatif afin que les autorisations de prélèvements d’eau destinés à la production de neige tiennent compte des prospectives climatiques (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
- Formaliser des plans d’adaptation au changement climatique, déclinant les plans de massifs prévus par la loi Climat et résilience (autorités organisatrices, ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires).
- Conditionner tout soutien public à l’investissement dans les stations au contenu des plans d’adaptation au changement climatique (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, régions, départements).
- Mettre en place une gouvernance des stations de montagne ne relevant plus du seul échelon communal (ministère de l’intérieur et des outremer, collectivités territoriales).
- Mettre en place un fonds d’adaptation au changement climatique destiné à financer les actions de diversification et de déconstruction des installations obsolètes, alimenté par le produit de la taxe sur les remontées mécaniques (ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, ministère de l’économie et des finances et de la souveraineté industrielle et numérique).
Données disponibles sur les stations de skiS'il n'existe pas encore de véritable observatoire national permettant de regrouper toutes les données, le site du Stationoscope du massif des Alpes permet d'obtenir des informations sur les types de station, leurs altitudes moyennes, leurs remontées mécaniques, leur mode de gestion. Les données téléchargeables sous forme de fichier Excel concernent l'ensemble des massifs montagneux en France.
Aperçu de l'interface de consultation du site du Stationoscope du massif des Alpes
Une base mondiale des stations de ski est disponible sur le site Openskimap, qui reprend les données collaboratives d'OpenStreetMap. Concernant les stations en Europe, l'Agence européenne de l'environnement fournit une cartographie des massifs montagneux en Europe (fichier shp à télécharger).Voir également le site Esquiades.com qui rassemble les cartes de grands domaines skiables dans le monde.
Pour compléter
« Les stations de ski vont-elles disparaître avec le réchauffement climatique ? » (Huffington Post). Une nouvelle étude donne l’alerte sur l’avenir des stations de ski européennes avec le réchauffement climatique. L’étude publiée dans Nature Climate Change n’annonce rien de bon pour celles situées sur le continent européen. Elles représentent la moitié des stations de ski dans le monde et sont toutes menacées par la raréfaction de la neige à cause du réchauffement climatique. Dans un scenario à +4 °C, la quasi-totalité d’entre elles devraient faire face à un manque de neige malgré l’utilisation de la neige artificielle.
« Dans les Alpes, des vacances au ski de plus en plus élitistes » (Le Monde). Des résidences et des commerces plus luxueux, des forfaits de plus en plus chers, des prix de l’immobilier prohibitifs. Avec la « montée en gamme » des grandes stations d’altitude, la clientèle française ne cesse de se réduire.
« Les stations de ski fantômes : mythes et réalité d’un angle mort de la géographie du tourisme » par Pierre-Alexandre Metral (Les Cafés géographiques). La « fin touristique » : normalité ou anomalie ? Pourquoi un domaine skiable ferme-t-il ? Quelle est la géo-histoire du phénomène de fermeture ? Les stations fantômes sont-elles réellement des stations ? Une incarnation de la station fantôme : la friche touristique. Vers la fin des friches touristiques ? La reconversion des anciennes stations de ski.
« Dans les Hautes-Alpes, les stations de ski à l’épreuve du changement climatique » (The Conversation). Une diversification ski-centrée. Une diversification hésitante. Des usages spontanés par les usagers.
« Les stations de ski survivent au changement climatique. Avec plus d'argent et moins de neige » (Bloomberg). Les stations de ski disposant de plus de ressources financières, situées à une altitude plus élevée ou dont la plupart des pistes sont orientées vers le nord sont en principe mieux placées pour résister aux chocs du réchauffement climatique, selon une étude. Le changement climatique n’est donc pas la fin pour l’industrie, mais seuls les plus aptes survivront.
« Production de neige : le piège de la dépendance pour les stations de ski ? » (The Conversation). Dans un article scientifique récemment publié, les auteurs ont décrypté les mécanismes de dépendance présents dans l’industrie des sports d’hiver vis-à-vis de cette production de neige. Voici les principaux enseignements de notre recherche.
« On ne peut pas abandonner le ski" : dans les Pyrénées-Orientales, la station de Font-Romeu à fond sur la neige artificielle » (France Info). Dans un département confronté à une sécheresse historique, la station réalise une de ses meilleures saisons. Et compte sur ses canons pour survivre jusqu'en 2050.
« Les stations de ski, c’est fini ? » (France Culture). "Partir à la neige", c’est peut-être bientôt terminé. Changement climatique, disparition de la neige, sites inadaptés, la période de gloire des stations touche-t-elle à sa fin ? Et pourquoi les politiques de l’après-guerre ont-elles vendu à tout prix le rêve des fameuses vacances à la neige ?
« Avec les JO d’hiver 2030, les Alpes sont sur la mauvaise pente » (Libération). En concentrant les moyens sur une infime partie du massif pour seulement quinze jours de compétition, les Jeux risquent d’aggraver les fractures territoriales et freiner l’adaptation de la région au réchauffement climatique. Un total contresens, estime la présidente de l’ONG Mountain Wilderness France, Fiona Mille.
Du blanc sur beaucoup de vert, l'image des stations avec neige artificielle en hiver (France Inter).
« Dessinateur de pistes : un métier qui sent bon le sapin » (Graphein). Pierre Novat est le dessinateur de plans de pistes de ski français. De l'autre côté de l'Atlantique, même métier pour un seul et unique homme à l'origine des plans des meilleures pistes de ski américaines : James Niehues.
Cartes en 3D des grands domaines skiables dans le monde (Esquiades.com).
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ICHC Map Curators Meeting in Paris, June 29th, 2024
sur Cartes et figures du mondeThe map curators will gather in Paris at the Bibliothèque nationale de France (site Richelieu) for a day long meeting leading up to the International Conference on the History of Cartography, with the support of the Comité français de cartographie.
Program
ICHC-Map-Curators-Meeting-programTélécharger9:00-9:45 9:45-10:00 Registration, coffee Welcome, Eve Netchine, Head of the Maps Department, BnF
Introduction, Marcy Bidney10:00-11:00 Identifying fakes: Presentation and discussion Dr. Thomas Horst, Bayerische Staatsbibliothek 11:00-12:00 Born Digital Maps: Marcy Bidney, American Geographical Society Library – Considerations in Collecting Born Digital Maps. Pierre Bonneau, Bibliothèque Nationale de France – Keeping Pace: Exploring New Methods to Preserve Today’s Digital Maps at the Bibliotheque Nationale de France. 12:00-1:00 Tours of the BnF Richlieu Site 1:00-2:00 Lunch in the BnF cafeteria 2:00-3:00 The Use of AI for Map Collections: Katherine McDounough, Senior Research Fellow, The Alan Turing Institute – Machines Reading Maps – Unlocking Unique Information From Large Collections of Historical Maps Using AI 3:30-5:00 Tours of the cartographic collections held in the Archives Nationales and Service Historique de la Défense About the tours
Everyone will participate in the tour of the BnF as it can be broken up into two groups.For the tours of the Archives Nationales and the Service Historique de la Défense, you will need to choose one, there is not the possibility to do both tours.
The tour of the Archives Nationales at the Pierrefite-sur-Seine site will highlight the facilities dedicated to the conservation of maps.
The tour of the Service historique de la Défense will highlight the military cartographic archives
Registration
Please register for the meeting here: [https:]]Lodging
If you will be staying in Paris, you are urged to make your hotel booking as soon as possible as hotels are booking up quickly due to the Summer Olympics. Here are three suggestions for hotels which are located near Gare de Lyon.
Hotel Cost Website CitizenM Paris Gare de Lyon 165€ https://www.citizenm.com/hotels/europe/paris/paris-gare-de-lyon-hotel Hotel Mercure Paris Bastille Saint Antoine 150€ https://all.accor.com/hotel/8652/index.en.shtml Hotel des Arts-Bastille 145€ [https:]] Transportation
Trains run regularly between Paris and Lyon. The train ride between the cities is approximately 2 hours, with an additional 30 minutes or so to arrive at the BnF in Paris.Venue
Bibliothèque nationale de France, site Richelieu
Département des Cartes et plans
5 rue Vivienne 75002 Paris
See the location map below
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Itérations vers le DDD et la clean architecture (1/2)
sur Makina CorpusPourquoi et comment avons nous fait le choix de faire évoluer la conception de nos projets Symfony, et quelles erreurs avons-nous faites??
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Oslandia recrute : H/F Assistant(e) administratif et comptable
sur OslandiaOSL2402A – H/F Assistant(e) administratif et comptable OslandiaOslandia est une société de service en informatique spécialisée dans les logiciels de système d’information géographique opensource. SAS générant un chiffre d’affaires d’environ 2M€, Oslandia organise son activité autour de 4 types de prestations : conseil, développement, support et formation. Forte de 15 années d’existence, la société compte aujourd’hui 26 collaborateurs, dont 23 de profil ingénieurs-développeurs, répartis en télétravail sur toute la France. L’organisation interne et le modèle managérial de l’entreprise reposent à la fois sur une forte autonomie des collaborateurs et un modèle collaboratif à distance approfondi induisant une implication individuelle forte dans le projet d’entreprise. Valeurs de l’open source, excellence technique, transparence, entraide et cohésion d’équipe font partie des ingrédients forts de la culture d’entreprise.
Oslandia dispose de plusieurs fonctions supports dont un directeur, une directrice administrative, financière et RH. Ces fonctions support sont complétées par plusieurs rôles contribuant au pilotage et à l’organisation de l’activité : responsable de production ou membres du comité RH.
Nous recherchonsOslandia recherche un(e) assistant(e) administratif et comptable à temps plein basé(e) sur la région IDF, en télétravail.
Missions confiéesVous serez amené.e à travailler en étroite collaboration avec la directrice administrative et financière basée sur la région Parisienne, sur les missions décrites ci-dessous. Le poste est en 100 % télétravail avec possibilité de coworking ponctuellement.
Comptabilité- Banque (état de rapprochement, cession créance BPI, réglements, …) ;
- Facturation client (établir les factures, déposer les factures sur les plateformes appropriées, relance, encaissements) ;
- Factures/NDF (saisie des factures, vérification des ndf, préparation des OD paie et tva) ;
- Vérifications comptables (lettrage, aide à l’élaboration de la situation semestrielles et clôture comptable annuelle) ;
- Déclarations (DES, CMIE, préparation TVA) ;
- Matériel (suivi du matériel Oslandia et collaborateur sur l’ERP, commandes du matériel).
- Paie (transmission au cabinet comptable, vérification, classement…) ;
- Gestion admin des entrées et sorties des colloborateurs (DPAE, affiliation mutuelle et prévoyance, maj dossiers individuels, visites médicales, conformité électriques, …) ;
- Saisie des éléments de tableau indicateurs RH (absences, salaires, données du contrat de travail …).
- Qualification et affectation des appels et mails entrants ;
- Gestion du courrier (scan, transfert, …) ;
- Classement des documents comptables ;
- Gestion administrative : location de salle, achats et gestion des stocks ;
- Organisation logistique de séminaires et événements ;
- Relations clients et fournisseurs ;
- Gestion administrative de l’activité formation d’Oslandia (définition du besoin, courriers, …).
Au-delà de votre formation (Niveau BAC ou BAC+2 Comptabilité/Gestion/Administratif), nous serons davantage attentifs aux compétences acquises par l’expérience dans des fonctions proches ou similaires.
- Travail à distance
- Comptabilité
- Administration du personnel
- Maîtrise des logiciels bureautiques
- Adaptabilité aux outils numériques
- Organisation
- Rigueur
- Autonomie
- Sens du service
- Capacité à gérer plusieurs projets en même temps
- Réactivité et gestion des priorités
- CDI en 100 % télétravail avec possibilité de coworking
- Localisation en Île de France
- 37h hebdomadaire, non-cadre avec accord collectif ( 1RTT / mois )
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- Rémunération entre 27 et 30 K€ annuels en fonction du profil et de l’expérience
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Oslandia est une société au modèle organisationnel atypique, avec des valeurs affirmées et une cohérence forte entre son objectif de développement des outils OpenSource et son mode de fonctionnement interne.
Nous offrons un pack de rémunération composé notamment des aspects suivants :
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prise en charge à 75% par l’entreprise
Effectuez votre candidature par l’intermédiaire de notre formulaire dédié. La référence de l’annonce est OSL2402A
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Notre processus de recrutement est présenté sur notre page web et vous sera explicité lors des premiers entretiens. Il comporte plusieurs entretiens individuels avec différents collaborateurs de notre équipe, sur des aspects techniques ainsi que de savoir-être. À l’issue de processus, nous mettons en place un plan d’intégration personnalisé qui vous permet une arrivée la meilleure possible parmi nous.
Nous avons hâte de vous rencontrer, alors n’hésitez pas !
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8:56
OpenStreetMap Edits in Real Time
sur Google Maps ManiaOpenStreetMap (OSM) is a free, editable map of the whole world, built and maintained by a community of volunteers. It is often described as the Wikipedia of maps, to which anyone can contribute and update information. Very importantly all of the map data contributed to OpenStreetMap is open data, which anyone and everyone is free to use.In a way maps have always been produced through
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7:00
ZFE.green, faciliter la logistique urbaine durable
sur OslandiaUne loi d’août 2021 rend la mise en place obligatoire des ZFE (Zone à Faibles Émissions) dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants avant le 31 décembre 2024. A l’initiative du groupement d’acteurs privés et publics InTerLUD (Innovations Territoriales et Logistique Urbaine Durable), l’application ZFE.green permet aux professionnels de disposer d’informations précises et de visualiser rapidement les contraintes de circulation des ZFE-m (-mobilité) spécifiques à chaque territoire.
En entrant les caractéristiques de son véhicule, le type de vignette Crit’Air mais aussi la nature de son activité, le professionnel accèdera aux ZFE-m actives et en projet et identifiera très rapidement les zones à circulation autorisées ou interdites.
L’application permet par ailleurs de visualiser son itinéraire de circulation avec les ZFE-m traversées et un itinéraire bis sans ZFE-m.
Itinéraire de circulation : Itinéraire bis sans ZFE-m : Origine du projetLe projet ZFE.green s’inscrit dans le cadre d’un programme CEE – Certificat d’Economie d’Energie incitant les entreprises de certains secteurs tels que celui de l’énergie, à compenser leur impact en finançant des projets générant des économies d’énergie. InTerLUD a souhaité mettre en œuvre un outil pour faciliter la logistique urbaine durable et s’est pour cela entretenu avec les collectivités et les fédérations de professionnels (logisticiens mais aussi artisans) afin de signer une charte pour une logistique plus douce. InTerLUD souhaitant privilégier les technologies open source et open data, s’est entouré d’ALLOHOUSTON et d’Oslandia pour la mise en œuvre technique du projet.
Les acteurs du projet- ALLOHOUSTON est venu en conseil pour proposer un outil sur mesure à InTerLUD : interview des utilisateurs, ateliers, conception fonctionnelle, …
- Oslandia a apporté son expertise sur les volets cartographiques et calcul d’itinéraires.
- ALLOHOUSTON : framework MeteorJS, front en ReactJS, OpenLayers, Mongo DB
Oslandia : fonds de carte IGN, PG routing pour le calcul d’itinéraires, PostgreSQL
Aurélien Debacq, Co-fondateur ALLOHOUSTON « Oslandia a apporté son expertise technique à la fois dans la conception technique de l’ensemble, dans le choix des data, des référentiels, le choix des librairies à utiliser. Oslandia travaille sur la nouvelle géoplateforme de l’IGN et c’est une voie envisagée pour une évolution future »
Le développement technique a débuté le 1er semestre 2022 pour une utilisation effective en septembre 2022.
La deuxième phase du programme CEE InTerLUD, co-porté par le Cerema, Logistic Low Carbon et Rozo a été lancée fin 2022 sous l’appellation CEE LUD+. ALLOHOUSTON et Oslandia poursuivent leur collaboration sur ce programme
A terme, l’application ZFE.green devrait être versée en open source à la communauté.
Plus d’infos
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4:19
XYCarto: Projection Grid
sur Planet OSGeoThere are times when I need a regular grid for an entire projection extent. Meaning, for the extent of an entire projection, I need to create a regular grid of uniform tiles across the projection. In past projects, these grids have been very helpful for data alignment and clipping data into uniform shapes and sizes. This has proved especially helpful in Machine Learning pipelines where I need to ensure pixel to pixel alignments between rasters in a specified location.
Gridding, tiling, and indexing type work has been around forever in geospatial, so there is not much to say about the method. Basically, you take an extent and cut it up into a grid. In this case, the extent is for an entire projection.
I built a repository on Github and a quick method to do this via one command.
make build-grid epsg="EPSG:2193" width=1000 height=1000
For this method, the width and height are the desired grid cell size. The units are the units for the projection. EPSG:2193 (NZTM) is in metre units, so running the command above will make a grid of the NZTM projection populated with 1000m by 1000m cells.
The GitHub repository can be run using the Make/Docker method or users can access the python script directly using:
python3 create-grid.py EPSG:2193 1000 1000
In order to do so, you will need to have installed:
- GDAL
- GeoPandas
- PyProj
- Shapely
Happy mapping!
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3:29
GeoSolutions: GeoNode 4.2 is out + Free GeoNode Webinar
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
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18:40
Match de services
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePour la Coupe du Monde de Rugby 2023, les services de la Ville d’Auch et de la communauté d’agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne ont fait leur jeux. Deux jours avant chaque match, une collecte de pronostics était réalisée en interne. Un formulaire Survey 123 recueillait les prévisions de résultats des rencontres à venir de l’équipe de France (vainqueur et score). Les clés d’accès étaient partagées via QR codes sur des affiches. Pronostics en live et résultats étaient exposés sur une application Experience Builder et un Dashboard. Ce dispositif a créé une véritable émulation et une grande convivialité au sein des différents services de la collectivité ! Près de 60 participants ont été dénombrés sur chaque match. Une fois l’évènement disputé, un classement par service et par personne était ordonné sur une StoryMap.
+ d'infos :
grandauch.com
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
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The Classic Map Arcade
sur Google Maps ManiaMapbox Tetris Tetris is an iconic puzzle game that has captivated players for decades. Originally released in 1985 by Alexey Pajitnov, the game challenges you to fit differently shaped blocks, called tetriminos, into a rectangular playing field. By rotating and maneuvering these falling pieces, you aim to complete horizontal lines, which then disappear and earn you points.While Tetris has had
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Evolutions de la couverture LiDAR HD IGN et de l'application ArcGIS de téléchargement
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDepuis mon précédent article (en aout dernier) consacré aux données LiDAR HD de l'IGN, plusieurs évolutions intéressantes sont à signaler concernant la couverture de ces LiDAR HD mais aussi sur l'application ArcGIS permettant leur recherche et leur téléchargement, plusieurs évolutions sont à noter. Je vous propose, dans cet article, de les découvrir.
Disponibilité de nouveaux blocs
Si vous ne suivez pas l'actualité du programme LiDAR HD, on peut tout d'abord signaler l'ajout, au cours de ces dernières semaines, de plusieurs blocs dont les blocs suivants : LG, MD, JB, LI, LJ, IM et FK.
Evolutions de l'application ArcGIS
L'application ArcGIS vous permet de rechercher un lieu ou une adresse puis de naviguer sur la carte pour vérifier la disponibilité des dalles LiDAR HD sur le territoire qui vous intéresse. A tout moment, si nécessaire, vous pouvez masquer la couche de la couverture LiDAR en cliquant sur l'icône de la couche.
L'application permet à l'utilisateur d'activer un outil de dessin pour sélectionner une ou plusieurs dalles LiDAR HD. Il peut alors cliquer sur le lien correspondant à chaque dalle pour la télécharger. Pour télécharger en une seule opération l'ensemble des dalles, vous disposez désormais d'un bouton "Fichier batch de téléchargement" pour récupérer un fichier permettant le téléchargement en batch de votre sélection directement depuis votre poste de travail. Ce dernier utilise l'utilitaire "curl" présent sous Windows 10 (ou ultérieur) et généralement aussi sur les machines MacOS et Linux.
Autre évolution, vous pouvez désormais ouvrir l'application en centrant automatiquement la carte sur le bloc LiDAR souhaité (si celui-ci est disponible), en l'indiquant en paramètre de l'URL :
Vous noterez également que la couche des dalles de LiDAR brutes n'est plus présente dans l'application. en effet, depuis la mise à disposition des dalles de LiDAR classées par l'IGN, ces dernières n'ont plus d'intérêt. Pour mémoire, l'ensemble des points (y compris les points non classés qui sont codés en 1 ou en 65) sont présents dans les dalles LiDAR HD classées.
Utiliser les couches de couverture LiDAR HD dans vos applications ArcGIS
Les couches de couverture des LiDAR HD sont des couches ArcGIS Online publiques que vous pouvez utiliser comme vous le souhaitez dans vos applications ArcGIS (ou dans toute application sachant afficher des couches d'entités ArcGIS). Vous pouvez, par exemple, l'ajouter à vos propres cartes SIG pour croiser la couverture avec vos données SIG dans ArcGIS Pro, dans Map Viewer ou même dans une StoryMap.
Affichage des couches de couverture LiDAR HD dans ArcGIS Pro
Ces deux couches sont les suivantes :- La couche "Couverture des blocs LiDAR HD Classés (Publique)", elle est accessible directement à l'URL suivante.
- La couche "Couverture des dalles LiDAR HD Classées (Publique)", elle est accessible directement à l'URL suivante.
Pour terminer, je vous rappelle que vous pouvez consulter cette série de tutoriels, et en particulier cette dernière vidéo, pour bien exploiter les données LiDAR HD de l'IGN dans ArcGIS.
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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The Most Controversial Interactive Map
sur Google Maps ManiaOne of the earliest popular uses of the Google Maps API was Gawker Stalker. The now defunct Gawker Stalker interactive map tracked the movements of famous celebrities thanks to the detailed stalking carried out by Gawker and their readers. Now similar concerns are being raised regarding potential privacy infringements related to Jack Sweeney's TheAirTraffic, particularly involving the
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16:56
Déplacer une entité dans QGIS
sur GeomatickCe tutoriel QGIS porte sur la numérisation d’un vecteur. Il s’agit de déplacer une entité d’une couche vectorielle dans QGIS. La manipulation des données géographiques s’appuie sur l’exemple des départements français. Alors, comment déplacer une entité sur QGIS ? I. Vecteur utilisé pour l’exemple d’édition Le vecteur utilisé pour l’exemple… Continuer à lire →
L’article Déplacer une entité dans QGIS est apparu en premier sur GEOMATICK.
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11:22
Mappy Races
sur Google Maps ManiaEvery year since the 18th Century the Epsom Derby has attracted thousands of spectators. Like many Londoners I have often taken a trip to Surrey in late May or early June to attend the Derby horse race. These horse racing trips may be what inspired me to create my horse race simulator Mappy Races. Mappy Races is a very simple horse race simulator which uses Leafletjs to animate two colored
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7:00
La qualité logicielle dans QGIS
sur OslandiaSelon la définition de la qualité logicielle qu’en donne Wikipédia
Une appréciation globale de la qualité tient autant compte des facteurs extérieurs, directement observables par l’utilisateur, que des facteurs intérieurs, observables par les ingénieurs lors des revues de code ou des travaux de maintenance.
J’ai fait le choix dans cet article de ne parler brièvement que des seconds. La qualité d’un logiciel et plus précisément QGIS ne se limite donc pas à ce qui est décrit ici. Il y aurait encore beaucoup à dire sur:
- La prise en compte des retours utilisateurs,
- le processus de rédaction de la documentation,
- la gestion de la traduction,
- l’interopérabilité via l’implémentation des standards,
- l’extensibilité permise par une API toujours plus riche,
- la réversibilité et la résilience du modèle open source…
Ce sont des sujets qui nous tiennent à coeur, mais qui mériteraient chacun leur propre article.
Je me concentrerai ici sur la problématique suivante : QGIS est un logiciel libre et permet à quiconque doté des compétences nécessaires de modifier le logiciel. Mais comment s’assurer alors que les multiples propositions de modifications du logiciel contribuent bien à son amélioration et ne portent pas préjudice à sa maintenance future?
L’auto-disciplineLes développeurs contribuant au code de QGIS n’appartiennent pas tous à la même organisation. Ils ne vivent pas tous dans le même pays, n’ont pas forcément la même culture et ne partagent pas forcément les mêmes intérêts ou ambitions pour le logiciel. Ils partagent cependant la conscience de modifier un bien commun et l’envie d’en prendre soin.
Cette conscience transcende la conscience professionnelle, le développeur n’a pas seulement une responsabilité vis à vis de son employeur, mais aussi envers l’ensemble de la communauté d’utilisateurs et de contributeurs du logiciel.
Cette auto-discipline est le fondement de la qualité des contributions d’un logiciel comme QGIS.
Cependant, l’erreur est humaine et il est indispensable de procéder à des vérifications lors de chaque proposition de modification.
Les vérifications automatiquesÀ chaque proposition de modification (appelées Pull Request ou Merge Request ), la plateforme GitHub de QGIS lance automatiquement un ensemble de vérifications automatiques.
Exemple de proposition de modification
Résultat des vérifications automatiques sur une proposition de modificationLa première de ces vérifications est de construire QGIS sur les différents systèmes sur lesquels il est distribué (Linux, Windows, MacOS) en intégrant la modification proposée. Il est inconcevable d’intégrer une modification qui empêcherait de construire l’application sur l’un de ces systèmes.
Les testsLa première problématique posée par une proposition de modification est la suivante « Comment être sur que ce qui va être introduit ne casse pas ce qui existe déjà ? ».
Pour valider cette assertion, on s’appuie sur des tests automatiques. Il s’agit d’un ensemble de micro-programmes que l’on nomme tests, dont le seul but est de valider qu’une partie de l’application se comporte comme attendue. Par exemple, il existe un test qui valide que lorsque l’utilisateur ajoute une entrée dans une couche de donnée, alors cette entrée est ensuite bien présente dans la couche de donnée. Si une modification venait à casser ce comportement, alors le test échouerait et la proposition serait refusée (ou plus vraisemblablement corrigée).
Cela permet notamment d’éviter les régressions (on les appelle très souvent tests de non régression) et aussi de qualifier le comportement attendu.
Il y a approximativement 1,3 Millions de lignes de code pour l’application QGIS et 420K de lignes de codes de tests, soit un rapport de 1 à 3. La présence de tests est obligatoire pour l’ajout de fonctionnalité, par conséquent la quantité de code tests augmente avec la quantité de code applicatif.
En bleu le nombre de lignes de code dans QGIS, en rouge le nombre de lignes de tests
On compte à l’heure actuelle dans QGIS plus de 900 groupes de tests automatiques qui s’exécutent pour la plupart en moins de 2 secondes, pour un temps d’exécution total d’environ 30 minutes.
On constate par ailleurs que certaines parties du code de QGIS – les plus récentes – sont mieux couvertes par les tests que d’autres plus anciennes. Les développeurs s’efforcent au fur et à mesure d’améliorer cette situation pour résorber la dette technique.
Les vérifications de formeDe manière analogue à l’utilisation d’un correcteur orthographique lors de la rédaction d’un document, on procède à un ensemble de vérifications de forme sur le code source. On vérifie par exemple que la proposition de modification ne contient pas de mots mal orthographiés ni de mots « bannis », que la documentation de l’API a bien été rédigée ou encore que le code modifié respecte certaines règles de forme du langage de programmation.
Nous avons eu l’occasion récémment d’ajouter une vérification basé sur l’outil clang-tidy. Ce dernier s’appui sur le compilateur Clang. Il est capable de détecter des erreurs de programmation en procédent à une analyse statique du code.
Clang-tidy est par exemple capable de détecter les « narrowing conversions ».
Exemple de détection de « narrowing conversions »
Dans l’exemple ci-dessus, Clang-tidy détecte qu’il y a eu « narrowing conversion » et que la valeur du port utilisé dans la configuration du proxy réseau « peut » être altérée. En l’occurence, ce problème a bien été reporté sur la plateforme d’anomalies de QGIS et a dû être corrigé.
A l’époque, clang-tidy n’était pas en place. Son utilisation aurait permis d’éviter cette anomalie et toutes les étapes qui ont menées à sa correction (description exhaustive de l’anomalie, multiples échanges pour permettre sa reproduction, investigation, correction, revue de la modification), soit une quantité conséquente de temps humain qui aurait ainsi pu être évité.
La revue par les pairsUne proposition de modification qui validerait l’ensemble des vérifications automatiques décrites ci-dessus ne serait pas forcément intégrée dans le code de QGIS de façon automatique. De fait, son code est peut-etre mal conçu ou la modification mal pensée. La pertinence de la fonctionnalité est peut être douteuse, ou fait doublon avec une autre. L’intégration de la modification entrainerait donc potentiellement un fardeau pour les personnes responsables de la maintenance corrective ou évolutive du logicielle.
Il est donc indispensable d’inclure une revue humaine dans le processus d’acceptation d’une modification.
Il s’agit plus d’une relecture de fond de la proposition que de forme. Pour ces dernières, on priviligie les vérifications automatiques décrites précédemment en vue d’alléger le processus de revue.
Par conséquent, la relecture humaine prends du temps, et cet effort est grandissant avec la quantité de modifications proposées dans le code de QGIS. La question de son financement se pose, et des discussions sont en cours. L’association QGIS.org dédie notamment une partie conséquente de son budget pour financer les revues de code.
Plus de 100 propositions de modification ont été revues et intégrées sur le mois de décembre 2023. Plus de 30 personnes différentes ont contribué. Plus de 2000 fichiers ont été modifiés.
Par conséquent l’attente d’une relecture peut parfois être longue. C’est aussi souvent le moment où s’exprime les désaccords. C’est donc une phase qui peut s’avérer frustrante pour les contributeurs, mais c’est un moment important et riche de la vie communautaire d’un projet libre.
A suivre !En tant que développeur cœur QGIS, et en tant que société pure player OpenSource, nous pensons qu’il est fondamental de nous impliquer dans chacune des étapes du processus de contribution.
Nous nous investissons dans le processus de relecture, l’amélioration des vérifications automatiques, et dans le processus qualité de QGIS de façon générale. Et nous continuerons à nous investir dans ces problématiques afin de contribuer à faire de QGIS un logiciel pérenne et stable.
Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos+qgis@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.
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13:23
Balkans
sur Les cafés géographiquesOù visiter dans un même espace urbain mosquées et églises, forteresses ottomanes et palais habsbourgeois ? C’est dans les Balkans. Les villes y ont une histoire ancienne et un présent douloureux.
Jean-Arnauld DERENS et Benoît GOFFIN (sous la direction de), ENS EDITIONS, 2024
Quatrième ouvrage (1) de la collection « Odyssée, villes-portraits », consacrée à la géographie subjective qui entrelace savoirs et expériences personnelles, rationalité et subjectivité, Balkans nous emmène dans quelques villes de cette Europe du Sud-Est considérée souvent comme étrange et étrangère par les autres Européens. Vestiges de l’Empire ottoman côtoyant des palais habsbourgeois, populations musulmanes, mosaïque de peuples divers et opposés…cette région européenne « différente » a laissé de plus une image inquiétante dans les livres d’Histoire, celle de « poudrière balkanique ». Aujourd’hui libérés des empires dont le dernier a été l’empire communiste, ces Etats cherchent à s’ « occidentaliser » et à intéger l’Union européenne (2). Aussi ce livre a-t-il pour but de nous les rendre plus familiers grâce aux récits d’auteurs divers, anthropologues, géographes, historiens, journalistes qui ont une connaissance intime de villes dans lesquelles ils et elles ont vécu.
Si la première étape est Vienne, ce n’est pas en mémoire des Habsbourg dont l’empire a intégré les Balkans du nord, c’est par intérêt pour les « Yougos » qui constituent 10% de la population viennoise. Au-delà du Gurtel qui ceinture les quartiers huppés du centre, s’étendent les 15e et 16e arrondissements où vivent les immigrés les plus anciens et leurs descendants, ceux qui sont arrivés dans les années 1960 pour travailler, grâce aux accords signés entre l’Autriche désireuse de main d’œuvre et la R.S.F.Y. (République socialiste fédérative de Yougoslavie) de Tito. Les nombreux logements sociaux construits par les municipalités socialistes successives ont facilité l’installation de ces « gastarbeiters ». Aujourd’hui cafés, restaurants, lieux culturels et un grand marché de 160 stands entretiennent la « yougonostalgie ». A ces « turbo-Yougos » se sont ajoutés les réfugiés des guerres de Yougoslavie dans les années 1990, plus diplômés, qui fréquentent les quartiers du centre pour leurs loisirs.
Pour atteindre la deuxième étape, Zagreb, il faut traverser les Alpes autrichiennes puis slovènes avant d’entrer en Croatie. Comme les trois pays sont membres de l’U.E., la traversée des frontières ne pose pas de problème.
Zagreb qui fut austro-hongroise de 1850 à 1918 avant d’être yougoslave jusqu’en 1991, puis capitale de la Croatie, est la plus « occidentale » des villes présentées (Vienne exceptée). Occupant une position stratégique entre les collines balkaniques et la plaine pannonienne, elle a arrêté, pendant plusieurs siècles, les envahisseurs venus de l’est, les Tatars puis les Ottomans. Aujourd’hui, elle est membre de l’U.E. (depuis 2013), a intégré la zone euro et l’espace Schengen (depuis 2023).
Ce sont deux bourgs situés sur des collines mitoyennes qui ont formé, au Moyen Âge, la ville haute, Gornji Grad. A partir du XVIIIe siècle la ville s’étend sur la plaine, avec ses nombreux quartiers résidentiels où maisons individuelles et jardins s’étagent à flanc de côteau. C’est cette ville basse, Donji Grad, qui séduit beaucoup l’auteur de l’article. Une ville où l’on retrouve les fastes de l’Empire des Habsbourg : façades très décorées, promenades arborées avec pavillons de musique, théâtres…Malheureusement les deux tremblements de terre de 2020 l’ont fortement endommagée. Mais cette douceur de vivre évoquée par la ville d’avant 1914 se retrouve, au grand étonnement du visiteur, dans Novi Zagreb, la ville construite à l’époque socialiste pour faire face à l’industrialisation et à l’exode rural. Ce qui attache l’auteur à ces quartiers, c’est la qualité de vie offerte par les grands parcs et petits jardins, l’abondance des commerces et ateliers d’artisans, les marchés et surtout les cafés, indispensables à la sociabilité quotidienne. On les fréquente à tout moment de l’année comme à Vienne et le « petit noir » y est toujours bon comme en Italie !
L’ « autoroute de la Fraternité » conduit directement de Zagreb à Belgrade. Ce qualificatif que l’on doit à Tito semble bien mal convenir à cette route bordée de fermes abandonnées et des traces des combats des années 1990.
Zagreb était attirante. Belgrade, sous la plume de l’auteur de l’article, est repoussante. Tragique par son passé, grisâtre aujourd’hui (Beograd signifie pourtant « la ville blanche »). Une grande partie du texte est consacrée à la rafle des Juifs et des Roms en 1941 par les nazis. Fusillés puis ensevelis dans les sables du Danube, ils restent présents grâce au monument qui immortalise leur mémoire dans l’ancien parc des expositions, lieu de rencontre des petits revendeurs de drogue.
La ville reconstruite sur les ruines de la IIe Guerre mondiale est une « utopie de béton » développée sans plan d’urbanisme, embrumée par la grisaille du smog produit par les fumées des centrales électriques. Seule touche poétique à la fin du texte : l’arôme d’un condiment aux poivrons embaumant une cour d’immeuble.
Pour atteindre Skopje, capitale de la Macédoine du Nord, la route file plein sud. Un peu avant la frontière, un mur de barbelés traverse les collines serbes. Construit pour arrêter les réfugiés de Syrie, il est un des obstacles de la « route des Balkans ».
Si l’auteur aime revenir régulièrement à Skopje, ce n’est ni pour le pittoresque de son site, ni pour la beauté de ses monuments, c’est parcequ’il y mange bien et qu’il y retrouve des amis avec qui il est agréable de discuter dans la chaleur écrasante des soirées estivales. De nombreux plats sont cités, cevapi, kajmak, lahmaçun…sans doute délicieux mais qui ne sont ni traduits ni décrits. Une petite recherche nous apprend qu’il s’agit de cuisine ottomane. Est-ce une clé pour comprendre la ville ?
La ville a une longue histoire. L’archéologie a mis au jour des traces datant du 4ème millénaire avant notre ère puis plus « récemment » se sont succédé les dominations grecque, romaine, byzantine, normande, bulgare, serbe et turque. C’est donc bien le pouvoir ottoman qui s’est exercé le plus longtemps, de 1392 à 1912. Si aujourd’hui le macédonien est la langue officielle, on parle aussi aujourd’hui à Skopje, albanais, turc, rom et serbe. Mais des vestiges laissés par toutes ces cultures, il reste peu de choses car un séisme en 1963 a détruit 80% de l’agglomération, essentiellement les quartiers des XIXe et XXe siècles. Actuellement il y a donc deux villes. La vieille cité, la Carsija, turque et albanaise, déploie son bazar et ses mosquées sous la protection d’une forteresse. La ville nouvelle qui abrite surtout des slaves orthodoxes, a été reconstruite par la R.S.F.Y. selon les principes de l’architecture fonctionnaliste (un pôle pour chaque fonction de la vie).
Depuis l’indépendance en 1991, les communautés que Tito avait voulu mélanger, se distinguent de plus en plus. Des partis ethniques se sont constitués et on n’envisage pas d’avenir en commun. La volonté des autorités de construire une nouvelle identité nationale fondée sur le passé antique pré-slave (cf. la statue d’Alexandre le Grand érigée sur la place de la Macédoine) saura-t-elle y remédier ?
De Skopje à Pristina au Kosovo, il n’y a qu’un seul passage, le défilé de Kaçanik emprunté aujourd’hui par une autoroute moderne qui enchaîne les viaducs et les tunnels dans la traversée des Monts Sar.
Qu’est-ce qui attire l’écrivain Mathias Enard à Pristina, capitale d’un Etat que ne reconnaissent que 97 Etats à l’ONU, dont l’urbanisme se réduit à de grands bâtiments entourés de friches, où la corruption est généralisée, la nourriture monotone (poivrons à tous les repas) et la pollution forte ? C’est l’amour pour la poésie persane et orientale que cet ancien de l’INALCO partage avec les intellectuels kosovars rencontrés à la Bibliothèque nationale. C’est par la littérature que M. Enard est d’abord entré à Pristina puisqu’il a fait d’un poète ottoman du XVe siècle, Mesihi de Pristina, le héros d’un de ses romans, ce qui lui vaut ici une grande popularité.
On ne sait s’ils sont tous amateurs de poésie persane, mais les jeunes sont nombreux et dynamiques. Ils parlent anglais et allemand et il semble que leur idéal soit la Suisse, facile à atteindre par les airs (un vol quotidien vers plusieurs villes suisses) mais difficile à imiter comme modèle politique.
Pour aller de Pristina à la frontière serbe, on suit la rivière Ibar jusqu’à Mitrovica où elle sépare un quartier sud peuplé d’Albanais et un quartier nord majoritairement serbe. On traverse ensuite un paysage de montagne où vivent des Serbes qui ne reconnaissent pas l’autorité de Pristina.
Au sud-ouest de la Serbie, Novi Pazar, ancienne capitale du sandjak qui porte son nom, et ville bien déshéritée aujourd’hui, concentre beaucoup des caractéristiques des Balkans occidentaux : une histoire compliquée d’affrontements entre Slaves et Turcs, puis entre Serbes, Albanais, Bosniaques, une culture marquée par la longue présence ottomane (du XVe à la fin du XIXe siècle), la juxtaposition de différentes communautés qui ont accueilli chacune leur lot de réfugiés fuyant les guerres de la fin du XXe siècle. Musulmans et orthodoxes s’y côtoient pacifiquement mais sans se mélanger.
La ville a perdu son caractère oriental avec la disparition progressive des bâtiments qui rappelaient le passé ottoman (mosquée, hammam…) dans la vieille Casija au profit du « brutalisme yougoslave » de l’architecture du temps de Tito. Certes on continue à faire une forte consommation de café turc et à déguster pita, burek, mantije…Mais la vie quotidienne est difficile avec un fort taux de chômage que ne résoud pas la fabrication des contrefaçons de jeans copiés sur les grandes marques internationales. La vie politique laisse aussi peu de de place à l’optimisme avec la domination qu’a pu exercer sur la ville le mufti Muamer Zukorlic (mort en 2021), député à Belgrade, qui s’est enrichi en vendant des diplômes et en mettant la main sur de nombreux bâtiments.
Entre la frontière serbe et le cœur du Monténégro, l’étroite route traditionnelle traverse un paysage de montagne magnifique mais propice aux accidents. Qu’à cela ne tienne! Le grand frère chinois a proposé de financer une autoroute reliant Belgrade à Podgorica et à Bar (port sur l’Adriatique), une des plus coûteuses au monde (26 millions € par kilomètre). Aujourd’hui un tronçon central a été construit. Catastrophe environnementale et catastrophe financière !
Il faut plus d’une heure de route pour atteindre Cetinje à partir de Podgorica à travers un paysage de cols et de vallées encaissées. C’est une petite ville de 12 500 habitants, située sur un plateau à 700 m d’altitude, entourée de hautes montagnes karstiques. Est-ce un gros bourg paisible comme le laissent à penser ses ruelles tranquilles, sa population homogène, slave et orthodoxe à 95% ? Cetinje n’a pas connu la domination ottomane – c’est sa grande fierté -. Pourtant cette ville qui apparaît sans histoires aux yeux du touriste curieux de visiter la « capitale historique et culturelle » du Monténégro avec ses monuments anciens (monastère, églises, palais, sépultures anciennes…) est fracturée par l’Histoire. Fondée par un Serbe au XVe siècle, elle a été la capitale de la dynastie monténégrine des Petrovic Njegos de la fin du XVIIe s à 1918, date à laquelle ils ont été remplacés par la dynastie serbe des Karadjordjevic en 1918 au sein du nouveau Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Aujourd’hui le clivage identitaire est violent, que renforce l’affrontement entre l’Eglise orthodoxe serbe et l’Eglise orthodoxe monténégrine autocéphale. Mêmes dogmes, même liturgie mais, à chaque fête, des manifestations dédoublées qui doivent être encadrées par la police !
Direction plein sud. A partir de la frontière entre Monténégro et Albanie, la route longe le lac de Shköder puis file, parallèle à l’Adriatique, jusqu’à Tirana au pied du mont Dajti.
Tirana a eu aussi une histoire compliquée. Domination ottomane pendant des siècles, brève période d’indépendance après la Ière Guerre balkanique (1912), annexion italienne au début de la IIème Guerre Mondiale et longue dictature communiste de 1944 à 1991. Mais l’auteur ne recherche pas de vestiges du passé dans la ville actuelle. Il est atterré par les transformations que connaît la ville depuis la fin de la dictature dans les années 1990. Dans un premier temps, le maire Edi Rama a quelque peu égayé le paysage en repeignant de couleurs vives les immeubles communistes en béton tout en conservant les vieilles maisons en pisé. Mais depuis quelques années il y a une frénésie de construction de gratte-ciel de plus en plus hauts, collés les uns aux autres, sans arrière-cours, un entassement qui laisse peu de place à la lumière. Ces tours de luxe qui font exposer le prix du foncier dans un des pays les plus pauvres d’Europe, sont le produit de la corruption et du blanchiment d’argent. Pour nous réconcilier avec Tirana, il n’y a même pas ici un arôme de cuisine !
Nous remontons vers le nord et enfin rencontrons la mer, l’Adriatique, avec ses sites classés comme Kotor au Monténégro et Dubrovnik en Croatie, et ses plages bondées de touristes. Mais c’est dans une ville intérieure de l’Herzégovine que nous nous arrêtons, Mostar.
Que connaît-on de Mostar quand on n’est pas spécialiste des Balkans ? Son pont, le Stari Most (le « vieux pont ») qui a donné son nom à la ville. Ce pont construit au XVe siècle par un architecte ottoman puis fortifié par deux tours au XVIIe siècle enjambe la Neretva de son unique arche. Trait d’union entre les communautés, il a été détruit par les Croates (destruction matérielle et symbolique) lors de la guerre civile de 1993 puis reconstruit à l’identique sous l’égide de l’UNESCO en 2004. Mais l’auteure ne veut pas s’attarder dans la vieille ville ottomane située à proximité du pont, trop touristique sans doute. Elle veut découvrir la ville secrète, loin du centre, qui se cache derrière de hauts murs, celle des espaces vides qui garde une forte mémoire de la guerre. Elle aime flâner dans le quartier des sokaci, ces ruelles accueillantes aux chats qui s’y promènent et aux enfants qui y jouent. Elles sont bordées de maisons anciennes mais aussi de cours fraîches (avlija) et de jardins qu’on ne peut que deviner. Ailleurs comme sous la colline de Hum, la végétation encore plus foisonnante fait pousser ses rosiers et ses cerisiers sauvages au milieu de maisons vides, en partie détruites. Le vide, c’est aussi le sort des anciennes usines, abandonnées après leur privatisation. Mostar a des secrets bien gardés et sa découverte demande des efforts.
Pour le touriste, la route qui relie Mostar à Bihac est l’occasion d’admirer les montagnes de Bosnie, de goûter aux agneaux rôtis devant eux, de faire étape à Sarajevo. Pour les réfugiés qui empruntent la route des Balkans, elle est le dernier tronçon qui les amène près de Bihac, à la frontière de la Croatie, c’est-à dire de l’Union européenne.
Comme beaucoup de villes visitées, Bihac a un long passé de domination slave puis ottomane. Mais nous ne saurons rien de son histoire ni de son urbanisme. Lorsque l’auteur y séjourne en 2019, un sujet l’emporte sur tous les autres : la crise des réfugiés. Le canton d’Una-Sana au centre duquel se trouve Bihac, est le cul-de-sac de la route des Balkans. Repoussés (après maintes tentatives successives) par les gardes-frontières croates dont les violences ont été dénoncées par la Commission européenne en 2020, les migrants s’entassent dans des camps à Bihac ou à proximité. Dans un premier temps les habitants leur firent bon accueil, puis sont devenus plus réservés et finalement hostiles. De cette évolution les autorités locales sont largement responsables en rendant les réfugiés responsables des difficultés économiques et sociales (chômage, corruption…) de la ville. A Bihac on préfère d’autres voyageurs du Moyen-Orient, les riches touristes du Golfe venus découvrir la Bosnie-Herzégovine. Mais la cohabitation des deux goupes n’est pas possible !
Chaque chapitre de l’ouvrage est accompagné d’une carte et d’un plan de ville. Là aussi il s’agit de « cartographie subjective » sous forme de dessins de type « carnet de voyage », tracés d’un trait rapide et égayés de quelques couleurs. On y trouve des informations complémentaires de celles du texte.
De ce voyage dans les Balkans occidentaux, la subjectivité l’emporte parfois sur la géographie. Certaines villes attirent, d’autres repoussent. Toutes ont une histoire compliquée qui laisse des cicatrices bien loin d’être refermées. Les affrontements entre communautés sont vifs, communautés religieuses – même là où la population est entièrement orthodoxe, le conflit est entre deux Eglises ! -, mais surtout ethniques. Au tragique ancien s’ajoute le tragique contemporain. La « route des Balkans » n’est malheureusement pas une route touristique.
Notes :
2) Ont reçu le statut de pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne : la Macédoine du Nord (2005), le Monténégro (2010), la Serbie (2012), l’Albanie (2012), la Bosnie-Herzégovine (2022)
Michèle Vignaux, février 2024
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10:12
Where to Watch April's Solar Eclipse
sur Google Maps ManiaOn April 8, 2024 people across large parts of the USA will be able to see a total solar eclipse. If it isn't cloudy.In 1999 I traveled to France to experience a total solar eclipse. Unfortunately the experience was ruined slightly by overcast skies. What made it even more galling was to discover that a friend of mine had traveled independently from me and had a cloudless view of the eclipse
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9:10
Processus de traitement d'une requête HTTP par Symfony
sur Makina CorpusVous utilisez Symfony pour vos développements mais vous n'en connaissez pas vraiment le fonctionnement interne?? Suivez le guide, c'est parti pour la visite?!
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1:00
PostGIS Development: PostGIS Patch Releases
sur Planet OSGeoThe PostGIS development team is pleased to provide bug fix releases for 3.4.2, 3.3.6, 3.2.7, 3.1.11, 3.0.11, and 2.5.11. Please refer to the links above for more information about the issues resolved by these releases.
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16:35
[Book] Cartographic communication
sur Carnet (neo)cartographiqueThe ‘Geography and Demography’ section of the SCIENCES ISTE encyclopaedia, directed by Denise PUMAIN, has just published the english version [read a french of the post version here] of the volumes[1] dedicated to thematic cartography, a section coordinated by Prof. Colette CAUVIN-REYMOND (LIVE, CNRS, Université de Strasbourg).
This new volume Cartographic communication is coordinated by Boris MERICSKAY (ESO, Université de Rennes 2). Its focuses on the function of communicating information by and through the contemporary map, which is often referred today as geovisualisation.
Read the foreword on the publisher’s website
This volume is composed of 7 chapters which, according to B. Mericskay, provide “keys to reading and understanding the issues involved in transmitting spatial information using maps in the digital age and on the Web. It deciphers the communicative uses and challenges of today’s maps and offers an overview of the issues of cartographic communication, graphic semiology and geovisualisation, drawing on theoretical, conceptual and methodological contributions from various fields of research“.
Download the Table of contents
Since a picture is worth a thousand words, the different chapters are presented below using a selection of cartographic documents or images, which are not necessarily representative of their entire content, given the richness of information they contain.
Chapitre 1. Christine ZANIN – The Multiple Facets of the Cartographer: Communication between Rules and Attraction
Chapitre 2. Laurent JÉGOU – Cartography as a Communication Tool: Thoughts on Models
Chapitre 3. Nicolas LAMBERT, Timothée GIRAUD et Ronan YSEBAERT – Communication Challenges in Reproducible Multi-representation
Chapitre 4. Françoise BAHOKEN – Mapping Flows and Movements
Chapitre 5. Matthieu NOUCHER – Cartographic Communication on the Geoweb: Between Maps and Data
Chapitre 6. Boris MERICSKAY – Rethinking Cartography on the Geoweb: Principles, Tools and Modes of Representation
Chapitre 7. Sidonie CHRISTOPHE – Geovisualization and Cartographic Communication: Style and Interaction
“May these [four] books help everyone [mapping specialists and non-specialists alike] to be aware of what they are producing and to use all these tools with discernment.”
Prof. Colette Cauvin-Reymond, 2021.____
The illustrations shown are those selected (in the French version) by Boris Mericskay and published on his X/Twitter account here.
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[1] The other three volumes on cartography are devoted to 1) the history of cartography, 2) geographical information and cartography, and 3) the processing and cartography of geographical information.
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Références :
Mericskay B. (coord.), 2021, Communication cartographique : sémiologie graphique, sémiotique et géovisualisation, © ISTE Editions 2021. AccéderMericskay B. (coord.), 2024, Cartographic communication: graphic semiology, semiotics and Geovizualisation, © ISTE Editions 2021. Accéder
Robinson, A.H. (1952). The look of maps. An examination of cartographic design. Thèse de doctorat, Université de Wisconsin, Madison.
Robinson, A.H. (1953). Elements of cartography. Wiley, New York.Tobler, W.R. (1959). Automation and Cartography. The Geographical Review, 49(4), 526–534.
Waldo Tobler (1966). L’automation dans la préparation des cartes thématiques. International Yearbook of Cartography, 6, pp.81-93, 1966.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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15:16
Développement d’un jumeau numérique pour la Terre et les océans
sur Le blog de GeomatysDéveloppement d'un jumeau numérique multi-milieux- 07/02/2024
- Jordan Serviere
Une présentation de notre travail de 2 ans de R&D et l’aboutissement de notre jumeau numérique multi-milieux couvrant la terre et les océans.
Cette vidéo présente les capacités de notre système à traiter un grand nombre de données hétérogènes et volumineuses s’appuyant sur différents standards OGC et formats de données :
- API de génération 3D s’appuyant sur le standard OpenAPI pour la génération du terrain et plancher océanique.
- Standards OGC : WMS, WPS, WMTS, Coverage Tile, Tiles, Map
- Données d’élévation, de bathymétrie, d’images satellites, etc.
- Processus d’agrégation de données,
- Formats 3D/4D : Quantized Mesh, 3D Tiles, CZML.
- Modélisation du dioptre (Niveau des mers et océans) avec la prise en compte des datums locaux
- Gestion des marées, états de mers,
- Visualisation 3D/4D avec le moteur de jeu UnrealEngine et le plugin CesiumForUnreal
- Algorithme de calcul de propagation de la lame d’eau sur les terres en cas de montée des eaux pour déterminer l’impact sur les habitations, etc.,
- GeoInt pour le traitement et l’analyse des données AIS et A-DSB (trajectoires, transbordements potentiels, etc.)
- Simulation et situation tactique (SITAC) avec symbologie OTAN.
- Technologie souveraine.
Geomatys redouble d’efforts pour fournir un jumeau numérique qui non seulement intègre les dernières avancées technologiques en matière de traitement de données géospatiales, mais qui également assure une prise de décision rapide grâce à des fonctionnalités avancées de simulation et d’analyse.
Menu Linkedin Twitter YoutubeThe post Développement d’un jumeau numérique pour la Terre et les océans first appeared on Geomatys.
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13:55
Oslandia: Software quality in QGIS
sur Planet OSGeoAccording to the definition of software quality given by french Wikipedia
An overall assessment of quality takes into account external factors, directly observable by the user, as well as internal factors, observable by engineers during code reviews or maintenance work.
I have chosen in this article to only talk about the latter. The quality of software and more precisely QGIS is therefore not limited to what is described here. There is still much to say about:
- Taking user feedback into account,
- the documentation writing process,
- translation management,
- interoperability through the implementation of standards,
- the extensibility using API,
- the reversibility and resilience of the open source model…
These are subjects that we care a lot and deserve their own article.
I will focus here on the following issue: QGIS is free software and allows anyone with the necessary skills to modify the software. But how can we ensure that the multiple proposals for modifications to the software contribute to its improvement and do not harm its future maintenance?
Self-disciplineAll developers contributing to QGIS code doesn’t belong to the same organization. They don’t all live in the same country, don’t necessarily have the same culture and don’t necessarily share the same interests or ambitions for the software. However, they share the awareness of modifying a common good and the desire to take care of it.
This awareness transcends professional awareness, the developer not only has a responsibility towards his employer, but also towards the entire community of users and contributors to the software.
This self-discipline is the foundation of the quality of the contributions of software like QGIS.
However, to err is human and it is essential to carry out checks for each modification proposal.
Automatic checksWith each modification proposal (called Pull Request or Merge Request), the QGIS GitHub platform automatically launches a set of automatic checks.
Example of proposed modification
Result of automatic checks on a modification proposal
The first of these checks is to build QGIS on the different systems on which it is distributed (Linux, Windows, MacOS) by integrating the proposed modification. It is inconceivable to integrate a modification that would prevent the application from being built on one of these systems.
The testsThe first problem posed by a proposed modification is the following “How can we be sure that what is going to be introduced does not break what already exists?”
To validate this assertion, we rely on automatic tests. This is a set of micro-programs called tests, which only purpose is to validate that part of the application behaves as expected. For example, there is a test which validates that when the user adds an entry in a data layer, then this entry is then present in the data layer. If a modification were to break this behavior, then the test would fail and the proposal would be rejected (or more likely corrected).
This makes it possible in particular to avoid regressions (they are very often called non-regression tests) and also to qualify the expected behavior.
There are approximately 1.3 Million lines of code for the QGIS application and 420K lines of test code, a ratio of 1 to 3. The presence of tests is mandatory for adding functionality, therefore the quantity of test code increases with the quantity of application code.
In blue the number of lines of code in QGIS, in red the number of lines of tests
There are currently over 900 groups of automatic tests in QGIS, most of which run in less than 2 seconds, for a total execution time of around 30 minutes.
We also see that certain parts of the QGIS code – the most recent – are better covered by the tests than other older ones. Developers are gradually working to improve this situation to reduce technical debt.
Code checksAnalogous to using a spell checker when writing a document, we carry out a set of quality checks on the source code. We check, for example, that the proposed modification does not contain misspelled words or “banned” words, that the API documentation has been correctly written or that the modified code respects certain formal rules of the programming language.
We recently had the opportunity to add a check based on the clang-tidy tool. The latter relies on the Clang compiler. It is capable of detecting programming errors by carrying out a static analysis of the code.
Clang-tidy is, for example, capable of detecting “narrowing conversions”.
Example of detecting “narrowing conversions”
In the example above, Clang-tidy detects that there has been a “narrowing conversion” and that the value of the port used in the network proxy configuration “may” be corrupted. In this case, this problem was reported on the QGIS issues platform and had to be corrected.
At that time, clang-tidy was not in place. Its use would have made it possible to avoid this anomaly and all the steps which led to its correction (exhaustive description of the issue, multiple exchanges to be able to reproduce it, investigation, correction, review of the modification), meaning a significant amount of human time which could thus have been avoided.
Peer reviewA proposed modification that would validate all of the automatic checks described above would not necessarily be integrated into the QGIS code automatically. In fact, its code may be poorly designed or the modification poorly thought out. The relevance of the functionality may be doubtful, or duplicated with another. The integration of the modification would therefore potentially cause a burden for the people in charge of the corrective or evolutionary maintenance of the software.
It is therefore essential to include a human review in the process of accepting a modification.
This is more of a rereading of the substance of the proposal than of the form. For the latter, we favor the automatic checks described above in order to simplify the review process.
Therefore, human proofreading takes time, and this effort is growing with the quantity of modifications proposed in the QGIS code. The question of its funding arises, and discussions are in progress. The QGIS.org association notably dedicates a significant part of its budget to fund code reviews.
More than 100 modification proposals were reviewed and integrated during the month of December 2023. More than 30 different people contributed. More than 2000 files have been modified.
Therefore the wait for a proofreading can sometimes be long. It is also often the moment when disagreements are expressed. It is therefore a phase which can prove frustrating for contributors, but it is an important and rich moment in the community life of a free project.
To be continued !
As a core QGIS developer, and as a pure player OpenSource company, we believe it is fundamental to be involved in each step of the contribution process.
We are investing in the review process, improving automatic checks, and in the QGIS quality process in general. And we will continue to invest in these topics in order to help make QGIS a long-lasting and stable software.
If you would like to contribute or simply learn more about QGIS, do not hesitate to contact us at infos+qgis@oslandia.com and consult our QGIS support proposal.
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10:04
A Year of CO2
sur Google Maps ManiaThe Washington Post has visualized how carbon dioxide builds up in the Earth's atmosphere over the course of one year. Using an interactive globe the Post has animated 12 months worth of atmospheric CO2 around the world.The interactive globe in Watch the Earth breathe for one year uses data from NASA satellites and ground measuring stations to show how CO2 accumulated around the world over the
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8:43
Le SIG aide à concilier réindustrialisation et transition écologique
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDunkerque Grand Littoral a été créé pour donner une cohérence aux politiques du territoire nordiste. L’équipe Géomatique fait partie de la direction appui et pilotage, soulignant l’importance du sujet. Aux portes des Flandres et au carrefour de l’Europe, l’agglomération de Dunkerque (Nord) est en pleine effervescence, sous l’impulsion de nombreux projets de réindustrialisation portés par les pouvoirs publics. À moyen terme, 20.000 emplois devraient être créés, tout particulièrement sur le site portuaire qui couvre environ 30% de la surface du territoire. Entre renouveau du nucléaire, gigafactories pour les batteries et parc éolien en mer, Dunkerque devient aussi le laboratoire d'une industrie « décarbonée », à la fois créatrice d’emplois et respectueuse de la nature. Car devant ces projets qui émergent, les enjeux pour l’environnement sont de taille : le territoire génère aujourd’hui encore 20% des émissions industrielles françaises de CO2… Ainsi, la collectivité doit accompagner ce développement en accueillant de nouveaux arrivants, en définissant les schémas de transports ou en planifiant de nouvelles infrastructures sociales. En quelque sorte, c’est un rappel à l’histoire. En 1969 la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) Grand Littoral est crée pour faire face à l’intensification de la sidérurgie et l’activité portuaire. À l’installation d’un port autonome, devenu « Grand Port Maritime », les communes ont ressenti le risque d’une perte de contrôle sur leur territoire et décidé de s’associer pour créer la première CU volontaire de France. C’est aujourd’hui une nouvelle phase qui s’engage et qui a motivé la fusion des services de la CUD avec ceux de la Ville de Dunkerque.
Retrouvez la suite de cette enquête réalisée par Michel Bernard dans le magazine SIGMAG N°39
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7:00
[1’Tech by Oslandia] LiDAR
sur OslandiaDans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition du LiDAR (Light Detection And Ranging).
Déf : Un LiDAR est un capteur permettant grâce à un laser d’extraire des informations géophysiques de l’environnement, notamment des coordonnées X, Y, Z, et une intensité lumineuse. On dispose en sortie d’un nuage de points 3D que l’on peut exploiter pour la visualisation ou de nombreux autres usages.
LiDAR x Oslandia
L’IGN, via le programme LiDAR HD, met à disposition une cartographie 3D de l’intégralité du sol et du sursol de la France en données LIDAR.Nous avons utilisé la technologie LiDAR sur plusieurs projets et notamment dans Giro3D qui dispose d’une visualisation de LiDAR avec un pre-processing via py3dtiles, un module Python développé pour les formats 3DTiles.
Nos équipes ont également travaillé sur des projets liés à la reconstruction de bâtiments à partir de LiDAR : par exemple dans Giro3D via notre plugin QGIS CityBuilder visualisable dans QGIS 3D.
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23:22
Le ballet des icebergs autour de l’Antarctique
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
Les icebergs de taille significative* sont répertoriés et nommés par l’agence américaine U.S. National Ice Center. Moyennant un peu de web scraping, j’ai récupéré tous les fichiers qui donnent la position hebdomadaire de ces icebergs depuis novembre 2014. Les librairies pandas et matplotlib ont fait le reste (code) ! Voyez comment les icebergs sont d’abord entrainés autour du continent Antarctique d’est en ouest avant d’être embarqués au large par le courant circumpolaire dans le sens inverse.
[https:]]Parmi les icebergs notables, on voit notamment A23A, actuellement le plus gros iceberg au monde (4000 km2), qui prend le large depuis la mer de Weddell, 37 ans après s’être détaché de la plate-forme de glace de Filchner [2].
Animation : A23A (Série d’images Sentinel-3)On voit aussi B22A s’en aller après quelques années à l’ombre de son géniteur, l’immense glacier Thwaites (je vous en parlais ici).
[https:]]Animation : B22A (Série d’images Sentinel-1)
Enfin, le plus gros de tous est A68, qui a sérieusement amputé la barrière de glace Larsen C lorsqu’il s’est décroché en 2017 (voir aussi ici)…
[https:]]Notes
[1] 20 milles marins carrés soit environ 70 km2 ( [https:]] )
[2] Altendorf, D. ; Gascoin, S. 37 ans plus tard, l’iceberg A23a remet les voiles. La Météorologie, 124, 2-3, 2024. 10.37053/lameteorologie-2024-0002
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17:01
Incident de production GPF
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident de production GPF -
17:01
Incident de production GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident de production GPF (résolu)
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17:00
Paul Ramsey: Building the PgConf.Dev Programme
sur Planet OSGeoUpdate: The programme is now public.
The programme for pgconf.dev in Vancouver (May 28-31) has been selected, the speakers have been notified, and the whole thing should be posted on the web site relatively soon.
I have been on programme committees a number of times, but for regional and international FOSS4G events, never for a PostgreSQL event, and the parameters were notably different.
The parameter that was most important for selecting a programme this year was the over 180 submissions, versus the 33 available speaking slots. For FOSS4G conferences, it has been normal to have between two- and three-times as many submissions as slots. To have almost six-times as many made the process very difficult indeed.
Why only 33 speaking slots? Well, that’s a result of two things:
- Assuming no more than modest growth over the last iteration of PgCon, puts attendence at around 200, which is the size of our plenary room. 200 attendees implies no more than 3 tracks of content.
- Historically, PostgreSQL events use talks of about 50 minutes in length, within a one hour slot. Over three tracks and two days, that gives us around 33 talks (with slight variations depending on how much time is in plenary, keynotes or lightning talks).
The content of those 33 talks falls out from being the successor to PgCon. PgCon has historically been the event attended by all major contributors. There is an invitation-only contributors round-table on the pre-event day, specifically for the valuable face-to-face synch-up.
Given only 33 slots, and a unique audience that contains so many contributors, the question of what pgconf.dev should “be” ends up focussed around making the best use of that audience. pgconf.dev should be a place where users, developers, and community organizers come together to focus on Postgres development and community growth.
That’s why in addition to talks about future development directions there are talks about PostgreSQL coding concepts, and patch review, and extensions. High throughput memory algorithms are good, but so is the best way to write a technical blog entry.
Getting from 180+ submissions to 33 selections (plus some stand-by talks in case of cancellations) was a process that consumed three calls of over 2 hours each and several hours of reading every submitted abstract.
The process was shepherded by the inimitable Jonathan Katz.
- A first phase of just coding talks as either “acceptable” or “not relevant”. Any talks that all the committee members agreed was “not relevant” were dropped from contention.
- A second phase where each member picked 40 talks from the remaining set into a kind of “personal program”. The talks with just one program member selecting them were then reviewed one at a time, and that member would make the case for them being retained, or let them drop.
- A winnow looking for duplicate topic talks and selecting the strongest, or encouraging speakers to collaborate.
- A third “personal program” phase, but this time narrowing the list to 33 talks each.
- A winnow of the most highly ranked talks, to make sure they really fit the goal of the programme and weren’t just a topic we all happened to find “cool”.
- A talk by talk review of all the remaining talks, ensuring we were comfortable with all choices, and with the aggregate make up of the programme.
The programme committee was great to work with, willing to speak up about their opinions, disagree amicably, and come to a consensus.
Since we had to leave 150 talks behind, there’s no doubt lots of speakers who are sad they weren’t selected, and there’s lots of talks that we would have taken if we had more slots.
If you read all the way to here, you must be serious about coming, so you need to register and book your hotel right away. Spaces are, really, no kidding, very limited.
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12:03
Oslandia: (Fr) Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
sur Planet OSGeoSorry, this entry is only available in French.
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12:02
Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
sur OslandiaOslandia sera présent aux prochaines rencontres des utilisateurs francophones de QGIS qui auront lieu les 27 et 28 mars 2024 à Grenoble. A cette occasion et dans le cadre de l’appel à conférences et ateliers, vous pourrez nous retrouvez sur plusieurs sujets
Nouveautés QGIS 3D par Jean Felder et Benoit De MezzoQGIS intègre un visualiseur 3D prenant en charge une variété de formats de données 2D et 3D. Cet atelier vous présentera les fonctionnalités bases (vues, caméra, chargement de données) ainsi que des avancées. Vous y découvrirez la manipulation des données 3D : chargement, configuration des vues et caméra ainsi que le chargement de données tels que les modèle numérique de terrain, les tuiles 3D (3dtiles), les nuages de points et PostGIS 3D. Vous pourrez exploiter des outils comme la boundingbox ou l’élévation de profils et des méthodes d’analyse adaptées à cet environnement tridimensionnel.
Créer et publier un joli projet sur QWC par Gwendoline Andres et Florent FougeresDurant cet atelier vous découvrirez comment publier une jolie carte web sur QWC à partir de votre projet QGIS. Vous verrez ce qu’il est possible de réaliser au niveau visuel (sur la carte), comment mettre en valeur ses attributs et le paramétrage de l’impression de cartes.
Cartographie avancée avec QGIS par Julien Cabièces et Jacky Volpes
Ensuite nous aborderons la publication de vos projets QGIS depuis l’interface d’administration de QWC. Pour finir, nous découvrirons le nouveau plugin QGIS pour publier confortablement depuis QGIS.Après un bref rappel sur les concepts de base de la réalisation de symbologie dans QGIS, cet atelier vous propose d’explorer les fonctionnalités de symbologies avancées sur des données vectorielles ou images. Nous aborderons entre autres : le rendu par catégorie ou via un ensemble de règles, les masques sélectifs, l’utilisation du générateur de géométrie, comment intégrer la dimension temporelle dans vos cartes. Enfin, nous présenterons quelques notions à connaître pour réussir l’intégration de ces cartes dans vos mises en pages et rapport.
Initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT par Julien Moura et Florent FougeresAutomatisez vos installations de QGIS avec PowerShell et rationalisez le déploiement des profils QGIS plus efficacement avec QGIS Deployment Toolbelt (QDT). Apprenez à : 1) installer, désinstaller et mettre à jour QGIS en mode silencieux, 2) rationaliser, stocker et versionner vos profils QGIS avec un fichier profile.json et Git, 3) concevoir un scénario de déploiement pour automatiser le déploiement des profils avec QDT. Bref une bonne occasion de mettre le pied à l’étrier pour optimiser votre flux de travail d’administrateur/ice QGIS !
Collecter vos données sur le terrain avec QField par Loïc BartolettiQField permet une intégration transparente avec QGIS, propose des fonctionnalités essentielles pour capturer, éditer et synchroniser aisément des données géographiques en temps réel sur vos appareils mobiles. L’atelier explorera comment importer des couches cartographiques de QGIS vers QField, ainsi que les méthodes de travail hors ligne et synchronisé sur les données collectées. Vous découvrirez comment QField optimise la saisie précise des données terrain, améliorant ainsi la productivité et la qualité des données recueillies. Cette présentation conjointe entre Oslandia, promoteur QField France et OpenGIS, développeur suisse de QField, sera l’occasion de partager astuces et bonnes pratiques ainsi que des retours d’expérience pour optimiser l’utilisation de QField dans votre SIG.
Les conférences de nos clients- Notre client, Les Agences de l’eau, animera un atelier sur le sujet : Un plugin QGIS et un service de publication pour QGIS Web Client (QWC)
- Orange animera une conférence sur QGIS Server : composant principal du SIG d’Orange
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024.
Plus d’infos
Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS. Depuis 2011, Oslandia est éditeur open source QGIS et contribue activement à la communauté.RDV les 27 et 28 mars à Grenoble !
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Mapping the Spread of War in the Middle East
sur Google Maps ManiaThe Hamas attacks in Israel on 7 October 2023 have led to increasing violence across much of the Middle East. In response to the Hamas attacks Israel launched a devastating and destructive campaign against Gaza. In Yemen the Houthi responded to Israel's attacks on Gaza by targeting ships in the Red Sea. The US & UK replied by targeting Houthi locations in Yemen. Israel and the US have
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Découvrez le DbToolsBundle
sur Makina CorpusL'équipe PHP est fière de vous présenter son nouveau bundle à destination des développeurs Symfony : sauvegardez, restaurez et anonymisez simplement vos bases de données?!
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SourcePole: Designing QGIS Cloud QWC2 with CSS
sur Planet OSGeoIn an earlier post, I showed how it is possible to permanently position a legend in the QGIS Cloud map as part of a QGIS Cloud Pro subscription. To achieve this, the appearance of the map view was changed using CSS. In this post, I will describe exactly what this is and how it works. The appearance of the QGIS Cloud Web Client is controlled via CSS. CSS stands for Cascading Style Sheets.
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16:31
Transition climat-énergie : appétit d’espace, soif de justice socio-écologique
sur Les cafés géographiquesOlivier Labussière est géographe et chargé de recherche au CNRS. Spécialisé sur les relations entre énergie, espace et société en contexte de transition climat-énergie, il est rattaché au laboratoire Pacte à Grenoble en sciences sociales et membre de l’équipe Environnements. Il a soutenu en 2007 une thèse consacrée aux défis esthétiques des aménagements liés à la transition. Adoptant une approche géographique de la question énergétique, son objet de travail est l’habitabilité de l’environnement, qu’il aborde selon une méthode qualitative fondée sur des terrains et des entretiens, sans modèles.
Le 4 avril 2023, il est l’invité des Cafés Géo de Montpellier pour aborder les problèmes d’habitabilité, de justice et de gouvernance que les politiques contemporaines dites de transition climat-énergie suscitent, par le vaste mouvement de colonisation de l’espace par les infrastructures de production d’énergie qu’elles entraînent. L’intervention d’Olivier Labussière s’appuie en effet sur le constat de l’appétit d’espace des infrastructures de production énergétique en France, qui peut être perçu comme une forme de colonisation de l’espace. De plus, en tant que nouvelle question, encore difficile à cerner et à aborder, elle génère parallèlement une soif de justice.
1. Politiques de transition climat-énergieTout d’abord, le processus de « transition » peut s’envisager de plusieurs manières, selon le pays et son héritage infrastructurel, ou le monde énergétique auquel il appartient. En France, cet héritage est le réseau électrique. Le terme de « transition » est lui-même une expression critiquée, puisqu’il s’agit en fait d’un processus invisible et de toute façon incomplet, puisque l’on continue d’utiliser des énergies fossiles en parallèle du développement de l’énergie éolienne et de la géothermie par exemple. De plus, le développement d’un certain type d’énergie renouvelable dans un pays ne dit pas nécessairement la transition ; l’éolien revêt en fait des aspects insoutenables. Il faut aussi envisager plusieurs « briques » à la transition (exploration de gaz non conventionnel, photovoltaïque…).
L’éolien est l’une des politiques publiques les plus polémiques en France. L’arrivée de l’éolien en mer est une initiative de la Direction Générale à l’Énergie et au Climat (DGEC). La visite du président Emmanuel Macron à St Nazaire en 2022 du premier parc éolien de France, avec 80 éoliennes, constitue un tournant politique qui annonce la progression de l’éolien en mer, ainsi que, aux yeux du chercheur, la nécessité d’analyser les effets de ce phénomène à plusieurs échelles. Il introduit une analogie avec la théorie des grands ensembles : au même titre que ceux-ci ont pu être entendus comme un macro objet permettant de penser un changement de paradigme sur la définition de la ville, y amenant des questions systémiques, le déploiement de parcs éoliens en mer modifierait notre rapport avec l’espace marin.
Les objectifs quantitatifs des parcs éoliens sont croissants ; après sa visite du parc de St Nazaire, le président Macron a annoncé qu’on irait jusqu’à 37 giga watts d’éolien en terre. La capacité actuelle est à 20 giga watts, ce qui implique de la doubler d’ici à 2050. En mer, l’objectif est de 40 giga watts, mais cet objectif semble plus ambitieux car le solde actuel est nul pour la même période. On peut à ce titre caractériser notre période comme un moment d’accélération des politiques éoliennes.
En dressant un rapide historique des politiques françaises de l’éolien sur presque vingt-cinq ans, on s’aperçoit qu’elles sont plutôt le fruit de grands textes législatifs et des objectifs fixés par l’État. La production singulière du parc éolien en France a connu un démarrage industriel et privé qui procédait par l’intéressement financier des propriétaires. Ce modèle se distingue des trajectoires d’autres pays tels que l’Allemagne et le Danemark, qui ont plutôt connu des investissements citoyens. La France a aussi vu s’ériger sur son territoire des parcs éoliens de taille industrielle, avec des techniques à prendre en main, sans coopération citoyenne. Une autre particularité française est que le démarrage de l’éolien a été associé à un tarif économique, assurant prix fixe et visibilité ; en dehors du tarif d’achat, l’éolien s’est développé sans politique d’aménagement du territoire. Le problème est que l’espace a donc été lu en termes de métriques ; l’implantation des parcs n’a été décidée qu’en fonction des localisations où le vent était puissant, et n’a pas suscité de questionnement quant à leur densité par exemple. C’est l’une des raisons pour laquelle cet éolien français industriel a suscité de nombreuses oppositions.
Une évolution que l’on peut aujourd’hui observer est le fait que les régions aient pris du pouvoir dans la gouvernance du territoire français. Les régions sont les chefs de file de la planification éolienne, mais induisent une distance au terrain. Par exemple, il est difficile de décider de l’implantation de tels aménagements dans l’Aveyron depuis Toulouse : nos administrations ne sont pas forcément en capacité de gérer les implantations.
De même, la logique économique de l’éolien a longtemps fonctionné sur le principe du tarif d’achat ; aujourd’hui, elle repose davantage sur l’appel d’offre, et l’État sélectionne ce qui est le plus compétitif. On observe toutefois l’émergence d’initiatives citoyennes autour de l’énergie partagée, nourries par la loi transition énergie en France puis en Europe.
2. Recompositions bio-socio-spatialesOlivier Labussière liste différentes approches, différentes métriques et systèmes d’arbitrages qui existent pour qualifier l’espace marin éolien ; selon la perspective des technicités, on considère l’espace en fonction de son exposition au vent. Il s’agit également de considérer, selon les vents et les animaux, la façon de faire relation avec cet espace de façon humaine et non humaine. Il recommande l’utilisation du site Nasa Earth Observatory, dédié à la veille environnementale de grands phénomènes comme la montée des eaux et l’érosion, qui observe notamment le développement des parcs énergétiques.
L’auteur retrace son itinéraire de recherche, entamé en 2006 dans un parc éolien aveyronnais de petite taille, qui l’a conduit à des parcs de plus en plus grands. Cet itinéraire fait écho à celui du développement des parcs. En montrant une photo d’un parc marin éolien en mer du nord, l’auteur décrit une figure à la fois belle et bouleversante ; il s’agit d’une vue satellitaire avec des courants et des flux de sédiments, mais aussi une multitude de points blancs dont chacun représente une éolienne. Le seul parc concerné en contient 175. L’exemple de ce parc, visible depuis l’espace, témoigne d’interactions avec le milieu d’accueil, car les embases y créent des turbulences avec les sédiments. Cette photographie montre que l’éolien n’est pas qu’une question énergétique, mais également bio-socio-spatiale, qui fait entrer en jeu les déplacements de poissons, de larves, de sédiments et de pêcheurs. Il s’agit au fond d’un sujet stratigraphique, biologique et sociétal.
Il s’attache à montrer la diversité des scénarios possibles pour stabiliser le réchauffement climatique à 1,5 degrés ; aucun choix technologique n’est neutre, car tous portent une vision de la société qui comporte des arbitrages économiques et politiques. Ainsi, parmi les options de décarbonisation, une large place est actuellement donnée à la production électrique, réactualisée par la question de la mobilité durant la pandémie de Covid-19, mais l’auteur rappelle que la solution électrique n’est pas sans coût, puisqu’elle nécessite toujours des matériaux et des matières premières minérales et métalliques.
3. L’espace, un facteur critique de la transitionL’auteur aborde un troisième aspect de la question et change de contexte en prenant l’exemple d’un article étasunien faisant état de la notion « d’energy sprowl » ou étalement énergétique, un processus majeur aux États-Unis. Cette idée, empruntée à celle de l’étalement urbain, n’allait pourtant pas de soi. Cet article ne s’arrête pas à la question de l’éolien mais s’intéresse aussi au gaz de schiste.
Ce phénomène a été historiquement abordé en termes de densité énergétique (Watt au m2), par Vaclav Smil, qui a proposé un ratio du rapport de la production à l’espace. Ce ratio permet de mesurer le nombre de mètres carrés occupés par les technologies de production de l’énergie par rapport à leur production effective. La question qui se pose est donc la suivante : a-t-on l’espace suffisant pour les déployer ? La littérature scientifique constate que les énergies thermiques (charbon et pétrole) ont le meilleur rendement, suivies par l’énergie photovoltaïque, l’hydraulique, la géothermie, la biomasse et l’éolien. Toutes ces composantes génèrent de moins en moins d’énergie par rapport à l’espace occupé. On s’inquiète donc au fond du « combien d’espace ? », et les analyses qui en découlent prennent trois chemins distincts :
– Le premier est le calcul des empreintes moyennes des technologies, mais cette approche n’est pas satisfaisante car il ne s’agit que d’une estimation qui ne tient pas compte des différents modèles d’éoliens, et la question de l’impact demeure un point aveugle.
– Le deuxième est la projection spatiale, qui dresse un scénario à l’horizon de 2050 : en imaginant atteindre les objectifs des besoins humains en termes de chaleur à l’aide de l’exploitation du bois, on peut connaître la proportion du volume nécessaire des massifs forestiers, avec des modèles économiques plus ou moins intensifs, par exemple avec l’Angleterre ; mais bien que ce scénario montre des points de tensions, subsistent des mutations écologiques et sociales que ces analyses n’attrapent pas, et l’impossible quantification de ce que cela peut produire en termes de changements d’usage.
– Le troisième est le management by design and land planning, qui fait tenir ensemble développement et conservation sous la forme d’une simulation, avec un présupposé d’harmonisation ; l’enjeu de la justice y est donc invisibilisé car la simulation ne tient pas compte des questions de saturations et des effets de cumuls qui peuvent peser sur des communes.
4. Enjeux de justice énergétique et environnementaleLa question de la transition s’est posée autour des années 2010 à l’aune de la précarité ; les gens s’inquiètent de l’insuffisance de leurs ressources pour vivre. La littérature s’est peu à peu intéressée aux énergies renouvelables, en s’interrogeant sur les possibles situations d’injustice produites.
L’auteur définit tout d’abord la justice dans le contexte de l’implantation des parcs éoliens comme le fait de se considérer comme égaux devant la loi en termes de principes (chacun reçoit la même part), mais la littérature à ce sujet est foisonnante :
– La justice distributive : la répartition des risques et des bénéfices est inégale, on fait état d’effets de cumuls, des impacts sur des localités ou des minorités.
Il est à noter que dans d’autres pays, on peut rencontrer d’autres problématiques : accaparement de terres, parcs fermés et militarisés…– La justice de reconnaissance : la hiérarchie de valeurs et d’attitudes à l’encontre de l’éolien est aussi un enjeu de justice, car on ne peut pas disqualifier des opposants sous prétexte qu’ils ne sont pas d’accord avec des normes implicites, qui interrogent ce qu’est un savoir légitime : qui a la connaissance de l’éolien en mer, les administrations en charge connaissent-elles les temporalités de la mer ? Avec quelle amplitude s’ouvre- t- on aux pratiques ?
– La justice procédurale : des personnes exclues des processus de décisions, en raison de leur appartenance, de leur genre, ou de difficultés d’accès aux procédures ; exemple : l’autorisation d’un permis de construire éolien est-elle toujours le fruit d’une consultation équitable ? L’éolien pose ici des questions de citoyenneté, quand tout le monde ne connaît pas ses droits.
Exemple 1 : La plaine
L’auteur prend l’exemple du partage d’une plaine ouverte entre agriculteurs, riverains, et parc éolien, dans le contexte d’une politique agricole locale dont la synergie est très ancienne. Les conseils municipaux sont en effet composés d’agriculteurs. Dans cet espace, la question de l’éolien n’est pas finalement pas sortie de leur cercle, les intérêts publics et personnels étaient donc trop proches, ce qui a causé des dysfonctionnements démocratiques.
La mise en place d’une zone de développement éolien y a créé une implosion sociale : des habitants qui n’avaient pas forcément d’opinion se sont retrouvés devant le fait accompli et sont donc devenus des opposants radicaux à l’éolien. Cet exemple pose la question de la radicalisation, qui intervient lorsqu’une situation n’est pas discutable. Olivier Labussière insiste sur la nécessité de ne pas considérer ces personnes comme des égoïstes, puisque ce discrédit ne permet pas de saisir les questions qu’elles se posent et leur désir légitime de discussion. À la suite d’entretiens avec les habitants où une carte leur était présentée avec l’instruction de délimiter des zones interdits, ceux-ci ne dessinaient pas simplement autour de leur maison, mais autour de plusieurs communes.
Exemple 2 : La question animale
Un deuxième exemple s’intéresse au partage du vent entre les oiseaux et les éoliennes et questionne les porte-paroles de cet arbitrage. L’État a décidé de cartographier les littoraux en l’espace de trois ans pour ouvrir la mer à l’éolien, afin d’identifier les zones de moindre impact environnemental, mais cette période est trop courte pour en juger.
Dans la Narbonnaise, entre les Corbières et la Méditerranée où passent beaucoup d’infrastructures, la région de Port-la-Nouvelle a connu des développements éoliens précoces. Il s’agit d’un cas de repowering rare, c’est-à-dire une situation de démantèlement et de réinstallation du parc, qui a donné lieu à des échanges avec des ornithologues. Ces spécialistes ont changé leur façon d’observer ; faisant habituellement des sessions de comptage des flux d’espèces protégées aux jumelles, leur expertise a été mobilisée pour répondre à la question de leur capacité à franchir les éoliennes en place. Un système d’observation avec des ornithologues qui se relaient pour observer l’itinéraire plus que la seule espèce et la catégorie de protection a vu le jour. En conclusion, de nombreux oiseaux d’espèces différentes avaient les mêmes problématiques de vols : les plus épuisés évitent le périmètre du parc, d’autres passent entre les pales ou en dessous, d’autres encore changent d’itinéraire et s’épuisent dans leur migration. Ce savoir nouveau a permis d’arbitrer les implantations.
Conclusions et ouvertures sur le monde qui vient• Changer d’énergie est un enjeu majeur de notre époque, mais n’est pas forcément soutenable. Les ressources énergétiques diffuses induisent des problématiques particulières, car contrairement au pétrole, les ressources ne sont pas concentrées, ce qui rend leur exploitation plus difficile et cause un nouveau processus de colonisation de l’espace, comme des implantations fixes dans l’eau. L’éolien induit des composantes nouvelles.
• Selon Bernard Stiegler, il existe des disruptions possibles ; des écosystèmes peuvent être mis en stress au risque de perdre de leur cohérence. Face à ces mutations, il convient de prendre la mesure des responsabilités humaines et éthiques qui accompagnent nécessairement la colonisation de milieux qui ne nous ont pas attendus pour être dynamiques.
• De nouvelles manières de penser l’espace sont aussi introduites : de nouvelles normes et métriques, un nouveau système de compensation naturelle qui ne règle pas tout (ce n’est pas parce qu’on ferme un espace qu’en ouvrir un autre règle le problème). Il semble aussi au fond possible de décrire les attachements et les négociations, qui sont des enjeux qualitatifs auquel il faut donner de l’importance.
Remarques finales :
• Les conflits d’implantation d’éoliennes sont plus complexes qu’il n’y parait, en ce qu’ils réactivent d’anciens conflits territoriaux qui ne sont pas spécifiques à l’installation mais émergent à nouveau, stimulé par l’éolien. Par exemple, des associations de défense de l’environnement se sont constituées autour d’autres objets, et d’autres acteurs se sont remobilisés autour de l’éolien, en France et en Europe. Ce constat renvoie aux modes de concertation, notamment l’enquête publique, et conduit aussi à observer une radicalisation progressive des positions car personne ne cherche véritablement à rendre discutable l’éolien pour lui-même. Cette réserve est immédiatement assimilée à une position rétrograde, ce qui sabote la discussion.
• La place d’une approche qualitative pour penser l’espace autrement qu’en termes de métrique reste difficile à trouver, bien que tous les corps soient touchés. Ainsi, l’observatoire pour l’arrivée de l’éolien en mer utilise la DGEC. Ces deux bureaux opposés ont des vocations naturalistes ou socio-économiques et ne se sont pas concertés alors qu’il aurait fallu les coordonner, or en France, la réponse a été qu’il était difficile de prendre le temps de le faire à cause du retard énorme de la France sur l’éolien.
• L’avenir de l’éolien en France semble tourné vers une accélération du déploiement des parcs, qui se fait à travers des lectures de l’espace assez frustes qui ne tiennent pas compte des acteurs ou des paysages. On observe aussi des expériences de coopératives citoyennes, qui ne visent pas forcément le plus haut niveau de rentabilité, mais s’enquièrent par exemple d’un cahier des charges sur la qualité paysagère ou architecturale, afin de sortir de la rentabilité comme seule modèle d’occupation de l’espace.
• Les modèles participatifs changent dans le secteur de l’énergie éolienne ; il est possible d’organiser en France des appels à capitaux et des financements participatifs partiellement encadrés dont certains projets se prévalent, qui voient des gens de tout le territoire soutenir des projets qui seront implantés loin d’eux. Le participatif n’est pas l’objet de beaucoup de développeurs, il est plutôt question du montage de projet et d’évaluation du « gisement » avant que le projet soit revendu sous cinq ans. Des composantes sociales peuvent aussi parfois être majoritaire dans certains villages et avoir des effets de clan, et aussi connaitre des projets qui fonctionnent très bien. Par exemple en Allemagne du nord, on observe des réorganisations citoyennes constantes mêmes pour de grands parcs.
• L’auteur referme son intervention en reprenant l’analogie avec les grands ensembles, sur les éventuels effets inattendus du vieillissement de ces aménagements sur l’environnement.
Annabel Misonne, janvier 2024
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16:12
GPT, capturez-les tous !
sur Neogeo TechnologiesChatGPT est un agent conversationnel qui peut vous aider au quotidien. Néanmoins, vous ne savez pas réellement ce que OpenAI, son créateur, fait de vos conversations. Il n’est, d’ailleurs, pas conseillé de lui parler de sujets confidentiels.
Si vous souhaitez l’utiliser dans vos produits, l’API peut rapidement coûter très cher (compter environ 3 centimes pour le traitement de cet article par exemple, multiplié par le nombre de requêtes par utilisateur, multiplié par les demandes de chaque utilisateur…). Heureusement, la communauté Open Source propose petit à petit des alternatives.
La première étape était la publication de Llama par Meta (Facebook). Il s’agit d’un modèle d’intelligence presque libre et limité à 500 millions d’utilisateurs. Au-delà, il faut les contacter pour avoir le droit de l’utiliser. Il est également possible de le récupérer sur nos ordinateurs et de s’en servir de façon strictement privée.
Pour télécharger le modèle, il faut néanmoins montrer patte blanche en remplissant un formulaire et recevoir un lien, par mail, avec une durée de vie limité. En cas d’expérimentation, cela peut vite devenir contraignant.
Démocratisation techniqueLes développeurs de llama.cpp (surtout Georgi GERGANOV) ont optimisé ce moteur qui vous permet de discuter avec les modèles Llama2.
Les modèles de Llama2Llama2 est disponible en plusieurs tailles (nombre de paramètres) : 7B, 13B et 70B. L’unité « B » correspond à des milliards de paramètres.
Sachant que chaque paramètre est stocké sur 2 octets (des flottants de demi-précision), il faut au moins 16Go de RAM pour charger le petit modèle 7B. Les gros modèles sont plus pertinents, mais beaucoup plus lents.
Les optimisationsLes développeurs de LLama.cpp ont travaillé sur 2 optimisations :
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- Pouvoir lancer les calculs (appelés «?inférence?») sur le CPU en utilisant au maximum ses capacités (optimisation M1, AVX-512 ou AVX2…) et en codant le moteur d’inférence en C++ et sûrement des morceaux en assembleur? ;
- Compresser le modèle sans trop perdre de pertinence.
Pour ce dernier point, ils ont développé un codage flottant du 4bits : q4_0 (d’autres variantes avec plus de bits existent). Nous pouvons désormais utiliser un modèle 7B avec 4Go de RAM?! À noter que l’on peut tout de même un peu perdre en pertinence.
Le travail de llama.cpp est prodigieux mais difficile à utiliser : il arrive que le modèle réponde de manière erronée ou ne rende pas la main après la réponse.
OllamaDésormais la relève existe : Ollama !
Considéré comme le docker des LLM, il nous permet de télécharger, questionner, supprimer des modèles en une ligne de commande. Concernant les performances, Ollama est une surcouche en Go et utilise llama.cpp.
Les instructions d’installation sont disponibles ici : [https:]
Une fois installé, vous pouvez télécharger un modèle aussi simplement que :
ollama pull llama2
Une fois téléchargé, vous pouvez le questionner comme ceci :
ollama run llama2 >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? There are several ways to join two pandas DataFrames. Here are a few methods: 1. `merge()`: This is the most common method for joining two DataFrames. It joins the two DataFrames based on a common column, called the "join key". The joined DataFrame will have the columns from both DataFrames. "` df_left = pd.read_csv('left_data.csv') ...
Attention, Ollama installe aussi un service Systemd en arrière plan. Si vous préférez le lancer à la main, au hasard pour contrôler la RAM de disponible sur votre machine :
Quel modèle ?# désactiver le démarrage auto avec la machine sudo systemctl disable ollama.service # Couper réellement le service sudo systemctl stop ollama.service
Llama a apporté son lot de révolutions, mais d’autres équipes de chercheurs ont repris le flambeau, notamment Mistral AI qui a réussi à créer des petits modèles très efficaces.
Récemment, Hugging Face (l’équivalent de Github dans la sphère IA) a encore amélioré Mistral en créant Zephyr, un petit modèle qui a de très bons résultats pour parler dans plusieurs langues.
$ ollama run zephyr:7b >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? Pour joindre deux DataFrames en Pandas, vous pouvez utiliser la méthode `merge()`. Ci-dessous une explication de comment utiliser cette méthode : 1. Assurez-vous que les deux DataFrames ont une colonne commune sur laquelle joindre les données. Soit df1 et df2, on appellera cette colonne 'common_column'. ...
Zephyr n’a pas de clause de restriction à 500 millions d’utilisateurs (licence Apache 2.0), il répond en français et sera plus économe en ressources.
Ci-dessous, une liste de quelques modèles :
S’il en détecte un, Ollama va automatiquement utiliser le GPU. Sinon, il se rabat sur le CPU en essayant de tirer parti des instructions disponibles (AVX2, AVX512, NEON pour les M1/M2…)
DockerSi vous utilisez l’image docker de Ollama, il faut penser à couper le service Ollama ou à changer de port TCP d’écoute dans le docker-compose.yaml.
Voici un docker-compose minimaliste :
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11434:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped volumes: ollama:
Ensuite, un petit
docker compose up -d
pour lancer le serveur.Comment pouvons-nous lancer une inférence ?
$ docker compose exec ollama ollama run zephyr:7b >>> Salut Bonjour, Je suis heureux d'aider quelqu'un aujourd'hui. Votre expression "Salut" est une forme courante de salutation en français. En France, c'est souvent utilisé entre amis ou entre personnes qui connaissent déjà l'un l'autre. Dans les situations où vous souhaitez être plus formel ou professionnel, vous pouvez utiliser "Bonjour" ou "Bonsoir" suivi du prénom de la personne ou simplement "Madame" ou "Monsieur" si vous ne connaissez pas le prénom. J'espère que cela vous a été utile. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter. Bien à vous, [Votre nom] >>>
En revanche, utiliser la console de l’image n’est pas pratique, sauf si vous souhaitez télécharger une image et plus jamais y retoucher. Et surtout, nous pouvons utiliser l’API HTTP :
$ curl -X POST [localhost:11435] -d '{ "model": "zephyr:7b", "prompt": "raconte moi une courte histoire drôle"}' {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.516708062Z","response":"Il","done":false} {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.534749456Z","response":" y","done":false} ...
Pour faciliter la lecture de l’inférence, vous pouvez afficher le texte token par token dans notre app. Il est également possible de s’en servir en python. Voici un exemple de client inclut dans le dépôt :
Il est toujours possible d’utiliser le client installé précédemment ollama en ligne de commande, pour requêter le serveur à distance :
Docker et l’accélération avec une carte graphique Nvidia$ OLLAMA_HOST=127.0.0.1:11435 ollama run zephyr:7b-beta-q6_K "raconte moi une courte histoire drôle"
Vous remarquerez que l’inférence dans le docker n’est pas très rapide. En effet, docker ne laisse pas le container accéder à la carte graphique, par conséquent l’inférence se fait sur le CPU.
Pour cela, il faut installer un paquet fourni par Nvidia afin de configurer le docker proprement :
$ curl -fsSL [https:] | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg \ && curl -s -L [https:] | \ sed 's#deb [https:] [signed-by=/usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg] [https:] | \ sudo tee /etc/apt/sources.list.d/nvidia-container-toolkit.list $ apt update $ apt install -y nvidia-container-toolkit
Une fois ce paquet installé, il faut utiliser l’outil fournit pour configurer docker :
$ nvidia-ctk runtime configure --runtime=docker
Cela va modifier votre configuration de docker
/etc/docker/daemon.json
pour activer un runtime nvidia :{ "runtimes": { "nvidia": { "args": [], "path": "nvidia-container-runtime" } } }
Ensuite, il suffit de redémarrer docker :
$ systemctl restart docker
Désormais, vous devriez pouvoir accéder à votre GPU Nvidia depuis le container :
$ docker run --rm --runtime=nvidia --gpus all ubuntu nvidia-smi Unable to find image 'ubuntu:latest' locally latest: Pulling from library/ubuntu a48641193673: Already exists Digest: sha256:6042500cf4b44023ea1894effe7890666b0c5c7871ed83a97c36c76ae560bb9b Status: Downloaded newer image for ubuntu:latest Thu Jan 11 15:46:38 2024 +-----------------------------------------------------------------------------+ | NVIDIA-SMI 525.147.05 Driver Version: 525.147.05 CUDA Version: 12.0 | |-------------------------------+----------------------+----------------------+ | GPU Name Persistence-M| Bus-Id Disp.A | Volatile Uncorr. ECC | | Fan Temp Perf Pwr:Usage/Cap| Memory-Usage | GPU-Util Compute M. | | | | MIG M. | |===============================+======================+======================| | 0 NVIDIA GeForce ... On | 00000000:2D:00.0 On | N/A | | 31% 33C P5 32W / 225W | 1778MiB / 8192MiB | 2% Default | | | | N/A | +-------------------------------+----------------------+----------------------+ +-----------------------------------------------------------------------------+ | Processes: | | GPU GI CI PID Type Process name GPU Memory | | ID ID Usage | |=============================================================================| +-----------------------------------------------------------------------------+
Une fois cela terminé, l’accès doit être donné à votre container en modifiant le docker-compose.yaml:
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11435:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped deploy: resources: reservations: devices: - driver: nvidia capabilities: [gpu] count: all volumes: ollama:
Grâce au
Conclusiondocker compose up -d
, notre inférence est désormais beaucoup plus rapide.Nous avons découvert comment utiliser les LLM libre, avec des projets comme Ollama et Zephyr, qui rendent l’IA plus démocratique et accessible à un plus grand nombre. Plus besoin de se soucier des coûts prohibitifs de l’API OpenAI, lorsque vous pouvez exploiter ces modèles de langage gratuits et Open source.
Que vous soyez un développeur, un chercheur ou un professionnel de l’IA, Ollama offre des opportunités passionnantes pour innover, créer et résoudre des problèmes. Le monde de l’IA est désormais entre vos mains.
SourcesRédacteur : Sébastien DA ROCHA
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14:05
Mises à jour février 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de février 2024.
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14:00
Mise en place d'un QFieldCloud autohébergé
sur GeotribuQFieldCloud, l'abeille cool. QField c'est bien. QFieldCloud c'est très bien. Mais avoir son propre serveur QFieldCloud, c'est parfois encore mieux ! Guide de déploiement et de configuration.
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13:31
Hydrogène vert : une alternative aux ressources fossiles :
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L’hydrogène vert vient de la molécule d’eau H2O. Pour le fabriquer, il faut utiliser un courant électrique qui permet de séparer l’hydrogène de l’oxygène, afin de récupérer uniquement la molécule d’hydrogène. Bien évidemment, pour éviter tout paradoxe, l’électricité utilisée pour la séparation des molécules doit venir d’une énergie verte : capteur solaire ou les éoliennes. L’avantage […]
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12:04
Cartogrammer par points
sur Carnet (neo)cartographiquePour comprendre les ressorts d’une carte, le mieux est probablement de jouer avec les différents paramètres qui sont utilisés pour produire l’image.
L’application ci-dessous vous propose de découvrir des cartographies par points de données bien connues que sont la répartition de population du monde et de sa richesse. Les données statistiques ont été construites et mises librement à disposition par le projet Maddison, de l’Université de Groningen. L’information géographique provient de Natural Earth Data.
Construire un cartogramme par points, consiste à jouer avec différents paramètres en fonction du type de carte.
A vous de jouer !Exemple 1. Cartogramme par points – version initiale.
Population (POP) et du Produit intérieur brut (PIB/GDP)
– Radius = rayon d’un point
– Dots value (pop) = valeur d’un point (1-> n) pour les données de population
– Dots value (GDP) = valeur d’un point (1-> n) pour les données de PIB
– Span = portée spatiale (en km)
– Nb. d’interactions = nombre d’iterationsExemple 2. Cartogramme par points – version initiale combinée à une typologie
– Répartition régionale du Produit intérieur brut (en millions)
– Radius = rayon d’un point
– Dots value (in billion) = valeur d’un point en millions (1-> n) pour les données de PIB
– Span = portée spatiale du semis
– Nb. d’iteractions = nombre d’itérationsBillets liés :
Bahoken F. & Lambert N. 2024, Le cartogramme par points
Lambert N., 2023, Un cartogramme par points interactif sur le PIB et la POP mondiale.Bibliothèques
Geoviz : Let’s design a “dot cartogram”
BertinJS : dotcartogramIngénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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11:29
SIG Ville, Les SIG au service de la compréhension des politiques de la ville pour les habitants
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SIG ville est un site mis en place par le ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales. Ce site permet, grâce à une carte interactive faite grâce à des outils SIG, d’identifier notamment des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une sélection de couches nous permet de […]
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11:29
Les Cafés géographiques
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Les Cafés géographiques est une association qui fait des séances de discussion et de débat autour d’un sujet dans un café. Les Cafés géo existent depuis 25 ans (1998). Le Festival International de Géographie (FIG) à Saint-Dié a permis leur création par Gilles Fumey (Géoconfluences, 2023). Gilles Fumey est un enseignant chercheur qui se spécialise […]
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11:29
La localisation des sites à fort potentiel énergétique pour la production de l’énergie photovoltaïque
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L’énergie photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire grâce à des capteurs ou à des centrales solaires photovoltaïques. C’est une énergie renouvelable, car le Soleil est considéré comme une source inépuisable à l’échelle du temps humain. Le principe de l’énergie photovoltaïque repose sur l’effet photoélectrique. Sous l’effet de la lumière, certains […]
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11:29
L’Ined et la Population en Cartes Interactives : Un Voyage Dynamique à travers les Données Démographiques
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L’Institut national d’études démographiques (Ined) occupe une place centrale dans le domaine de la recherche démographique en France. Fondé en 1945, cet institut public à caractère scientifique et technologique se consacre à l’étude des populations, de leurs structures, et des dynamiques qui les animent. Parmi les nombreuses initiatives innovantes de l’Ined, l’utilisation de cartes interactives […]
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11:29
Happign : Faciliter aux données géospatiales de l’IGN
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Introduction Happign, un package R développé par Paul Carteron, vise à simplifier le processus de récupération des données de l’IGN. Lancé en 2021, il est accessible à tous. Problématique Le processus de téléchargement direct de données géospatiales présente souvent des difficultés, tels que la recherche du bon lien, le téléchargement de multiples données jusqu’à trouver […]
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11:29
Des Easter Eggs QGIS ?! (#1)
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Qu’est-que QGIS ? Brève présentation de l’outil SIG QGIS, ou Quantum GIS, est un logiciel SIG open source, né en 2002 grâce à Gary Sherman. Sa vaste communauté mondiale de développeurs et d’utilisateurs contribue à son évolution constante. Offrant une interface conviviale, QGIS excelle dans la gestion de divers formats de données géographiques, permettant une […]
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...