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3 explorations bluffantes avec DuckDB – Interroger des fichiers distants (1/3)
sur Icem7DuckDB révolutionne notre approche des données. En dépit de sa console austère, fleurant bon l’antique terminal, ce petit programme de moins de 20 Mo butine allègrement les bases les plus retorses, les plus lourdes ; qu’elles se présentent en CSV, (Geo)JSON, parquet ou en SGBD classique.
Vous êtes nombreux déjà à avoir entendu parler de cet ovni, à savoir que DuckDB est véloce, qu’il repose sur ce bon vieux langage SQL. Je veux vous présenter dans cette série de trois articles des possibilités que vous n’imaginez même pas. J’ai dû moi-même, parfois, me secouer la tête et retester soigneusement pour vérifier que je ne me trompais pas.
Commençons dans ce premier article par le travail direct avec des bases de données distantes, compressées, en open data sur Internet. Je prendrai deux exemples.
A - La base Insee du recensement de la population 2020Premier exemple, l’Insee, l’institut statistique français, vient de mettre en ligne la base détaillée du recensement, niveau individus et logements, au format parquet. Dans ce format parquet, chaque fichier pèse tout de même 500 Mo. Mais vous n’avez pas besoin de les télécharger pour travailler avec.
Je me pose la question suivante : à Paris, quels sont les arrondissements où la part des ménages ayant plus de 2 voitures est la plus forte ? Inversement on pourra s’intéresser aux arrondissements qui privilégient le ‘sans voiture’.
Je vous livre sans ménagement la requête SQL, le graphique exposant le résultat, et juste après, je vous explique. Pour le moment, retenez que vous pouvez exécuter cette requête vous-même, avec DuckDB, qu’elle consomme 12 Mo de bande passante, et prend en gros 2 secondes pour s’exécuter.
WITH tb1 AS ( SELECT ARM, VOIT, sum(IPONDI/NPERR::int) AS eft, sum(eft) OVER (PARTITION BY ARM) AS tot, round(1000 * eft / tot)/10 AS pct FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/recensement-de-la-population-fichiers-detail-individus-localises-au-canton-ou-ville-2020-1/20231023-122841/fd-indcvi-2020.parquet' WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY GROUPING SETS((ARM, VOIT),(VOIT)) ), tb2 AS ( PIVOT_WIDER (SELECT arm, voit, pct FROM tb1) ON VOIT USING first(pct) ) SELECT CASE WHEN ARM = '75001' THEN '1er' WHEN ARM IS NULL THEN 'Paris' ELSE CONCAT(RIGHT(ARM,2)::int, 'e') END AS 'Arrondt', "0" AS 'pas de voiture', "1" AS '1 voiture', "2" AS '2 voitures', "2" + "3" AS '2 voitures ou +', "3" AS '3 voitures ou +' FROM tb2 ORDER BY (Arrondt = 'Paris')::int, "2 voitures ou +" DESC ;
À l’opposé, les 2e et 3e arrondissements sont ceux où la part de ménages sans voiture est la plus élevée (huit ménages sur dix).
DécortiquonsComme l’URL de la base est longue, pour simplifier mon exposé, je crée d’abord une vue SQL, qui n’est qu’un alias vers ce fichier distant :
CREATE OR REPLACE VIEW fd_indcvi_2020 AS FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/recensement-de-la-population-fichiers-detail-individus-localises-au-canton-ou-ville-2020-1/20231023-122841/fd-indcvi-2020.parquet';
Ne vous étonnez pas de l’absence d’un SELECT * avant le FROM, DuckDB permet de s’en passer – et c’est bien pratique – si l’on veut lire toutes les colonnes de la table.
J’utilise DuckDB soit en lançant le petit exécutable DuckDB.exe, soit à l’intérieur de DBeaver, un environnement gratuit de connexion à de multiples sources de données. DBeaver me permet de gérer de vrais scripts, de les documenter pour les retrouver plus tard. L’affichage et l’export des résultats (en CSV par exemple, ou vers le presse-papier) sont aussi plus sympas.
Une première commande simple nous donne une info minimale, la liste des colonnes et leur type :
DESCRIBE FROM fd_indcvi_2020 ;
Elle est quasi instantanée (200 ms), et j’ai mis du temps à comprendre ce qui se passait. J’analyse tout de même la structure d’un fichier de 500 Mo, sur data.gouv.fr , et je ne l’ai pas téléchargé. Comment diantre est-il possible d’avoir une info de structure aussi vite ?
Cela tient à deux facteurs :
- Le format parquet stocke dans son en-tête des métadonnées, par exemple la liste des colonnes et leur type ;
- DuckDB envoie un requête HTTP particulière, de type « range-request », qui demande à data.gouv.fr de ne lui servir qu’une petite plage de bytes, une mini-tranche du fichier parquet. Seuls 700 bytes ont transité par le réseau pour nous livrer la structure de ce fichier parquet.
Je repère les variables dont j’aurai besoin : DEPT pour retenir Paris, ARM pour les n° d’arrondissements, VOIT pour caractériser les personnes selon le nombre de voitures du ménage, IPONDI pour calculer un effectif, NPPER pour prendre en compte le nombre de personnes dans le ménage. La documentation du fichier m’offre toute la compréhension nécessaire.
Voici un comptage de ménages, selon leur nombre de voitures, par arrondissement parisien :
SELECT ARM, VOIT, round(sum(IPONDI/NPERR::int)) AS eft FROM fd_indcvi_2020 WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY ALL ;
Pour calculer un nombre de ménages, je divise la population par le nombre de personnes dans le ménage. NPPER (tout comme VOIT) n’est pas exactement numérique : 6 veut dire 6 personnes ou plus (3 veut dire 3 voitures ou +) : on s’en accommodera. La modalité Z correspond à des logements « non ordinaires », qu’on laisse ici de côté.
Je produis ensuite un tableau croisé, avec PIVOT_WIDER (qu’on peut aussi écrire, plus simplement, PIVOT) :
WITH tb1 AS ( SELECT ARM, VOIT, round(sum(IPONDI/NPERR::int)) AS eft FROM fd_indcvi_2020 WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY ARM, VOIT ) PIVOT_WIDER (FROM tb1) ON VOIT USING first(eft) ORDER BY ARM ;
Notez la nouvelle syntaxe que j’utilise pour enchainer deux opérations dans la même requête. Elle est élégante et m’évite de créer une table physique intermédiaire. Ce qui figure dans le WITH () est comme une table temporaire, disponible le temps de la requête.
J’aimerais maintenant calculer le total pour Paris. Je n’ai pour cela qu’à aménager la clause GROUP BY. Le complément GROUPING SETS permet de spécifier ensemble différents niveaux d’agrégation.
WITH tb1 AS ( SELECT ARM, VOIT, round(sum(IPONDI/NPERR::int)) AS eft FROM fd_indcvi_2020 WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY GROUPING SETS ((ARM, VOIT), (VOIT)) ) PIVOT_WIDER (FROM tb1) ON VOIT USING first(eft) ORDER BY ARM ;
On découvre en bas de tableau la nouvelle ligne ajoutée. On pourra plus tard remplacer ce disgracieux NULL par la mention ‘Paris’.
Maintenant, ce que je voudrais pour répondre à ma question initiale, c’est calculer des pourcentages, pour chaque arrondissement : % de ménages du 12e qui ont 0 voiture, plus de 2 voitures, etc. Pour cela, il me faut le total des ménages pour chaque arrondissement. Il y a plusieurs façons de le faire, plus ou moins manuelles. La plus élégante consiste à utiliser les mots clés OVER et PARTITION.
Revenons à notre premier calcul, avant le PIVOT. Je lui rajoute une ligne, après la première :
SELECT ARM, VOIT, sum(IPONDI) AS eft, sum(eft) OVER (PARTITION BY ARM) AS tot, FROM fd_indcvi_2020 WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY GROUPING SETS((ARM, VOIT),(VOIT)) ;
Cette instruction a bien pour effet de calculer un total par arrondissement. PARTITION fonctionne comme un nouveau GROUP BY, mais qui ne change pas le nombre de lignes, il ajoute simplement une colonne calculée. Cette nouvelle instruction relève de la catégorie des « WINDOW functions », très puissantes, dont je ne vais pas décrire toutes les finesses ici.
Une autre des charmantes spécificités du SQL dans DuckDB, c’est que les colonnes calculées sont immédiatement utilisables pour le calcul d’autres nouvelles colonnes.
Ainsi, je peux produire le pourcentage dans le même mouvement :
SELECT ARM, VOIT, sum(IPONDI/NPERR::int) AS eft, sum(eft) OVER (PARTITION BY ARM) AS tot, round(1000 * eft / tot) / 10 AS pct FROM fd_indcvi_2020 WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY GROUPING SETS((ARM, VOIT),(VOIT)) ;
Il ne me reste plus qu’à pivoter et arranger la présentation du résultat final :
WITH tb1 AS ( SELECT ARM, VOIT, sum(IPONDI/NPERR::int) AS eft, sum(eft) OVER (PARTITION BY ARM) AS tot, round(1000 * eft / tot)/10 AS pct FROM fd_indcvi_2020 WHERE dept = '75' AND NPERR 'Z' GROUP BY GROUPING SETS((ARM, VOIT),(VOIT)) ), tb2 AS ( PIVOT_WIDER (SELECT arm, voit, pct FROM tb1) ON VOIT USING first(pct) ) SELECT CASE WHEN ARM = '75001' THEN '1er' WHEN ARM IS NULL THEN 'Paris' ELSE CONCAT(RIGHT(ARM,2)::int, 'e') END AS 'Arrondt', "0" AS 'pas de voiture', "1" AS '1 voiture', "2" AS '2 voitures', "2" + "3" AS '2 voitures ou +', "3" AS '3 voitures ou +' FROM tb2 ORDER BY (Arrondt = 'Paris')::int, "2 voitures ou +" DESC ;
Cette dernière écriture prend 2 secondes et consomme seulement 12 Mo de bande passante. Rappelons-le, elle attaque directement le fichier parquet de 500 Mo en ligne, que je n’ai pas téléchargé au préalable.
Parquet organise l’information par groupe de lignes et par colonne, je n’ai lu via des range-requests que les colonnes dont j’avais besoin pour le calcul, et uniquement pour les lignes correspondant à Paris.
B - Les faits de délinquance du ministère de l’IntérieurIntéressons-nous maintenant à la base statistique communale de la délinquance enregistrée par la police et la gendarmerie nationales.
Il ne s’agit pas – encore – de fichiers parquet, mais de CSV compressés (csv.gz). Pas de problème, DuckDB peut les lire directement. En revanche, les range-requests ne sont pas aussi puissantes qu’avec Parquet : il faudra lire tout le fichier (39 Mo) avant de pouvoir en tirer parti.
Je crée comme tout à l’heure une vue pour simplifier les écritures. En réalité, cette vue analyse déjà tout le fichier pour deviner la structure les colonnes (j’ai mesuré 1 seconde d’attente).
CREATE OR REPLACE VIEW faits_delinq AS FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/bases-statistiques-communale-et-departementale-de-la-delinquance-enregistree-par-la-police-et-la-gendarmerie-nationales/20230719-080535/donnee-data.gouv-2022-geographie2023-produit-le2023-07-17.csv.gz';
Ce qui fait qu’un DESCRIBE devient instantané :
DESCRIBE FROM faits_delinq ;
CODGEO_2023 est certainement le code commune, je me fabrique un aperçu de la table pour ma ville, Toulouse :
FROM faits_delinq WHERE CODGEO_2023 = '31555' LIMIT 10 ;
Les informations utiles sont : l’année (qu’il faudra arranger), la classe et le nombre de faits. On peut noter que l’unité des faits dépend de la classe d’infraction : victimes ou voitures par exemple.
Avec un PIVOT, la présentation devient plus claire, et distingue en colonnes une quinzaine de classes de faits de délinquance.
WITH faits_tls AS ( SELECT concat('20', annee) AS an, classe, faits, FROM faits_delinq WHERE CODGEO_2023 = '31555' ORDER BY an, classe ) PIVOT_WIDER faits_tls ON classe USING first(faits) ORDER BY an ;
Pour simplifier et construire un graphique, je vais m’en tenir aux seules classes dont le nombre de faits, en fin de période (2022), dépasse les 2 500. Une petite ligne additionnelle, utilisant la puissance des « WINDOW functions », me permet de calculer cette valeur terminale et de filtrer les classes que je veux retenir.
QUALIFY joue le rôle d’un WHERE, et arg_max() – encore une superbe petite fonction – cible le nombre de faits là où an est maximal (donc 2022) :
WITH faits_tls AS ( SELECT concat('20', annee) AS an, classe, faits, FROM faits_delinq WHERE CODGEO_2023 = '31555' QUALIFY arg_max(faits, an) OVER (PARTITION BY classe) > 2500 ORDER BY an,classe ) PIVOT_WIDER faits_tls ON classe USING first(faits) ORDER BY an ;
Avec un copier-coller du résultat, je peux produire, avec Datawrapper, cet éclairant graphique :
J’ai donc montré avec ces deux exemples comment interroger directement des bases distantes avec DuckDB, et avec beaucoup de souplesse et d’élégance.
J’espère aussi avoir convaincu un peu plus de diffuseurs de bases d’utiliser le format Parquet pour mettre à disposition leurs données.
Dans le prochain épisode (2/3), je parlerai d’API web et du format JSON.
Pour en savoir plus- 3 explorations bluffantes avec DuckDB – Butiner des API JSON (2/3), icem7, 2023
- 3 explorations bluffantes avec DuckDB – Croiser les requêtes spatiales (3/3), icem7, 2023
- Parquet devrait remplacer le format CSV, icem7, 2022
- DuckDB redonne une belle jeunesse au langage SQL, icem7, 2023
- Guide d’utilisation des données du recensement de la population au format Parquet, Antoine Palazzolo, Lino Galiana, Insee, 2023
- Formation DuckDB, icem7
L’article 3 explorations bluffantes avec DuckDB – Interroger des fichiers distants (1/3) est apparu en premier sur Icem7.
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14:33
Un plugin DuckDB dans QGIS !
sur OslandiaDuckDB c’est quoi ?DuckDB est un système de base de données relationnel et open source (sous licence MIT). Les bases DuckDB sont portables (à l’instar de SQLite ou GeoPackage par exemple) ce qui rend leur utilisation assez simple : pas besoin d’installation « lourde », il faut seulement installer une bibliothèque dans votre langage préféré (Python, Rust, R, C++). Une CLI est également disponible.
Enfin, pour terminer cette brève introduction de la solution, il faut noter que DuckDB a la particularité d’utiliser un système de traitement par colonne (et non par ligne comme dans les SGBD classiques) ce qui diminue les temps de calcul sur certaines opérations. Un autre des atouts de cette solution est d’être capable de lire et convertir des données au format Parquet ou GeoParquet.
Les fonctions spatialesDuckDB possède une extension pour utiliser des données spatiales qui n’est pas activée par défaut. L’inconvénient de cette extension spatiale est que pour le moment, elle ne gère pas les systèmes de projection. Pour la plupart, ces fonctions spatiales sont issues de la librairie GEOS. On y trouve toutes les fonctions spatiales classiques et le support de beaucoup de formats de données spatiales comme le Shapefile, GeoJSON ou KML par exemple.
Grâce à un financement de l‘IFREMER, nous avons développé un plugin QGIS qui permet d’afficher des données spatiales contenues dans une base DuckDB.
Fonctionnalités de QDuckDBÀ l’heure ou DuckDB fait beaucoup parler de lui sur les différents réseaux, il est important qu’un logiciel SIG open source aussi important que QGIS soit en capacité de lire des données géographiques provenant de cette source.
Arrivés au terme de la première phase de développement de QDuckDB, nous sommes fiers d’annoncer la disponibilité de QDuckDB qui permet de charger dans QGIS une couche de données géographiques issue d’une base DuckDB.
Les principaux développements réalisés dans QDuckDB sont donc :
- Ajout d’un provider (ou fournisseur) de données permettant de lire une base de données DuckDB
- Création d’une interface utilisateur pour utiliser le provider
- Création d’un package pour Windows qui permet d’inclure les dépendances de DuckDB dans le plugin
Pour ajouter le support d’une nouvelle source de données dans QGIS il faut créer un nouveau provider (fournisseur).
Par défaut, le cœur de QGIS comporte un certain nombre de providers, comme PostgreSQL ou GeoPackage par exemple, tandis que d’autres peuvent être implémentés dans des plugins. Un provider dans le contexte QGIS est l’implémentation des interfaces définissant un fournisseur de données, interfaces qui permettront à QGIS d’obtenir les informations nécessaires pour constituer un layer (colonnes, geometry, structure, métadonnées, projection, clé primaire etc). La création du provider est donc de loin la partie la plus importante et volumineuse du projet.
Nous avons décidé d’implémenter ce nouveau provider via un plugin QGIS (et non dans le cœur). Tout d’abord parce que la technologie DuckDB est nouvelle et évolue encore rapidement et aussi parce que dans un premier temps, il est plus facile de maintenir un plugin qu’un développement cœur. Il s’agit donc d’un bon moyen de tester la connexion entre QGIS et DuckDB, avant d’envisager un portage vers le cœur.
À venirLe provider ne permet pas encore d’éditer les données, il fonctionne en « read only » et seulement sur des tables contenant un seul type de géométrie (Point, Ligne ou Polygon). En fonction des financements disponibles, nous imaginons entre autres les améliorations suivantes :
- Modification d’une couche (modifier les données, ajouter/supprimer des colonnes, créer/supprimer des entités, etc)
- Import d’une couche spatiale depuis QGIS directement dans une base DuckDB
- Meilleure intégration de DuckDB dans QGIS
- Prise en compte des tables avec plusieurs types de géométrie
Pour toute demande d’évolution, n’hésitez pas à nous contacter : contact@oslandia.com
Liens importants- Le code source (sous licence GPL2+)
- La documentation
- Le plugin sur le répertoire officiel QGIS
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11:06
The Rise & Fall of National Rail Networks
sur Google Maps ManiaThe Berliner-Morgenpost has visualized the rise and fall of the German rail network from its rapid growth in the 19th Century right up to its 21st Century post-privatization contraction. The German Rail Network from 1835 Until Today uses an interactive map to show all the active rail lines in Germany for every single year from 1835 until 2022.On December the 7th 1835 a six-kilometer rail line
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9:00
Lutra consulting: 3D Tiles in QGIS
sur Planet OSGeoEarlier this year, in collaboration with North Road we were awarded a grant from Cesium to introduce 3D tiles support in QGIS. The feature was developed successfully and shipped with QGIS 3.34.
In this blog post, you can read more about how to work with this feature, where to get data and how to display your maps in 2D and 3D. For a video demo of this feature, you can watch Nyall Dawson’s presentation on Youtube.
What are 3D tiles?3D tiles are a specification for streaming and rendering large-scale 3D geospatial datasets. They use a hierarchical structure to efficiently manage and display 3D content, optimising performance by dynamically loading appropriate levels of detail. This technology is widely used in urban planning, architecture, simulation, gaming, and virtual reality, providing a standardised and interoperable solution for visualising complex geographical data.
Examples of 3D tiles:
Data from Swisstopo [https:] Washington - 3D Surface Model (Vricon, Cesium) 3D tiles in QGISTo be able to use 3D tiles in QGIS, you need to have QGIS 3.34 or later. You can add a new connection to a 3D tile service from within the Data Source Manager under Scene:
Adding a new 3D tile service from Data Source Manager in QGISAlternatively, you can add the service from your Browser Panel:
3D tiles data provider in the Browser panelTo test the feature, you can use the following 3D tiles service:
Creating a new connection to a 3D tiles serviceName: Bathurst URL: [https:]
You can then add the map from the newly generated connection to QGIS:
Adding a new 3D tiles to QGISBy default, the layer is styled using texture, but you can change it to see the wireframe mesh behind the scene:
3D tiles’ mesh wireframeYou can change the mesh fill and line symbols similar to the vector polygons. Alternatively, you can use texture colors. This will render each mesh element with the average value of the full texture. This is ideal when dealing with a large dataset and want to get a quick overview of the data:
3D tiles with texture color for meshesTo view the data in 3D, you can open a new 3D map. Similar to 2D map, by zooming in/out, finer resolution tiles will be fetched and displayed:
Using data from Cesium ionCesium ion is a cloud-based platform for managing and streaming 3D geospatial data. It simplifies data management, visualisation, and sharing.
To add 3D tiles from Cesium ion, you need to first sign up to their service here: [https:]
Under Asset Depot, you will see a catalogue of publicly available datasets. You can also upload your own 3D models (such as OBJ or PLY), georeference them and get them converted to 3D tiles.
You can also add one of the existing tile service under [https:]] and select the tile service and then click on Add to my assets:
Adding an existing dataset to your Cesium ion assetsYou can use the excellent Cesium ion plugin by North Road from the QGIS repository to add the data to QGIS:
Adding Cesium ion assets to QGIS Working with Google 3D dataIn addition to accessing Google Photorealistic 3D tiles from Cesium ion, you can also add the tiles directly in QGIS. First you will need to follow the instructions below and obtain API keys for 3D tiles: [https:]]
During the registration process, you will be asked to add your credit card details. Currently (November 2023), they do not charge you for using the service.
Once you have obtained the API key, you can add Google tiles using the following connection details:
Adding Google Photorealistic tiles in QGIS Notes and remarks- Adjusting map extents for large scenes
When dealing with large scenes, map extents should be set to a smaller area to be able to view it in 3D. This is the current limitation of QGIS 3D maps as it cannot handle scenes larger than 500 x 500 km.
To change the map extent, you can open Project Properties and under View Settings change the extent. In the example below, the map extent has been limited only to a part of London, so we can view Google Photorealistic tiles in the 3D map without rendering issues.
Limiting project extent in QGIS 3D tiles from Google in QGIS- Network cache size
If you are handling a large dataset, it is recommended to increase network cache size to 1 GB or more. The default value in QGIS is much lower and it results in slower rendering of the data.
Increasing Cache size in QGIS for faster rendering- Overlaying other 3D data
When you try to overlay other data sets on top of a global 3D tiles, the vertical datum might not match and hence you will see the data in the wrong place in a 3D map. To fix the issue, you may need to use elevation offsetting to shift the data along the Z axis under Layer Properties:
Offsetting elevation of a layer in QGIS Future worksThis is the first implementation of the 3D tiles in QGIS. For the future, we would like to add more features for handling and creation of the 3D tiles. Our wishlist in no particular order is:
- Globe view: QGIS 3D cannot handle large scenes or unprojected views.
- More advanced styling of meshes: as an example, users will be able to create their own style.
- 3D In-door navigation: as an example users will be able to navigate inside buildings and potentially it will bring BIM data closer to QGIS
- Generation of 3D tiles inside QGIS: adding a processing tool in QGIS to generate 3D Tiles from your map data.
If you would like to see those features in QGIS and want to fund the efforts, do not hesitate to contact us.
-
19:16
Free and Open Source GIS Ramblings: MovingPandas v0.17 released!
sur Planet OSGeoOver the last couple of months, I have not been posting release announcements here, so there is quite a bit to catch up.
The latest v0.17.2 release is now available from conda-forge.
New features (since 0.14):
- Improved MovingFeatures MF-JSON support
- New OutlierCleaner #334
- Faster stop detection #316
- New arrow markers to indicate trajectory direction in plots fb1174b
- Distance, speed, and acceleration unit handling #295
- New aggregation parameter (agg) for to_traj_gdf() 5745068
- New get_segments_between() for TrajectoryCollection #287
Behind the scenes:
- We now have a dedicated Github organization: [https:]] that houses all related repositories
- And we finally added [https] support to the website
As always, all tutorials are available from the movingpandas-examples repository and on MyBinder:
If you have questions about using MovingPandas or just want to discuss new ideas, you’re welcome to join our discussion forum.
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15:09
OGC India Forum 2023: Key Highlights from Hyderabad
sur Open Geospatial Consortium (OGC)A meeting of the OGC India Forum was held on October 18, 2023, in Hyderabad, where over 40 experts from government, industry, and academia met to discuss the future of geospatial technologies in India. With its booming tech industry, Hyderabad provided an apt backdrop for discussions on innovation and standards in the geospatial realm.
The event was supported by the following organizations: The Association of Geospatial Industries (AGI India), which represents India’s geospatial private sector capabilities; the Bureau of Indian Standards (BIS), the national standards body that underpins technical excellence; and Geospatial World, a media company and the host for GeoSmart India 2023, where the forum was organized.
A pivotal moment at the event was the unveiling of the OGC India Forum’s new Charter, heralding a renewed commitment to advancing geospatial standards and innovation within the Indian context. Also at the Forum, OGC and AGI India renewed their partnership in line with the policy priorities of India.
Harsha Madiraju, OGC, and Sreeramam GV, AGI India, exchanging the partnership agreement.The forum facilitated a series of expert-led panels, dissecting the latest trends, challenges, and opportunities in the geospatial and Earth Observation sectors. It provided a platform for participants to contribute insights and actively shape the Forum’s committees and future directives.
Emphasizing the Economic Value of Geospatial StandardsHarsha Madiraju, Lead – OGC India Forum, set the stage with a presentation on the economic impact of standards in geospatial technologies. Citing the 2012 ISO publication on Standards and Economic Growth, he highlighted the positive correlation between the proliferation of standards and national economic development. This underscores the importance of investment in geospatial interoperability and its tangible benefits to industries and economies.
Harsha Madiraju, Lead – OGC India Forum, delivering his opening address.From the Indian Context, Harsha said that we need proven methodologies and best practices for implementing Standards in India’s diverse and complex landscape. From this perspective, he said, the “Guide to the Role of Standards in Geospatial Information Management” prepared by ISO/TC 211, OGC, and IHO, and endorsed by UN-GGIM, provides a reliable framework around geospatial standards implementation. Quoting the guide, he said the Indian community can refer to the Goal-based Approach to geospatial standards implementation, where different maturity levels from Tier 1 to Tier 4 are prescribed.
Goal-based Approach to geospatial standards implementationHarsha said about the interoperability scenario in India: “Our data and systems are not yet fully interoperable, and our community is at varying stages of maturity compared to more developed geospatial ecosystems. The opportunity here is immense. It’s not just about sharing maps: it’s about evolving towards a spatially enabled nation where we can take advantage of the authoritative datasets coming up for India.”
He further called for collaboration by saying “In a country like India, with its unique challenges and opportunities, the role of standards in accelerating the maturity of our technology ecosystems is crucial. At OGC India Forum, we aim to work on standards, compliance, and innovation. It’s not just the responsibility of a few: it’s a collective endeavor. Your expertise and contributions can shape the future of geospatial technology in India.”
Concluding his talk, he said, “We have the framework, the global endorsement, and, most importantly, a community willing to drive change. Let’s invest wisely in standards to shape a future that benefits us all.”
Panels and Discussions for India – Tech Trends, Adoption of Standards, and Academic Perspectives.The event then proceeded with three panels on the following topics:
Panel on Geospatial and Earth Observation Technology Innovation in IndiaThe panel discussed India’s contributions to geospatial and Earth Observation technologies and the possible advancements that may come from the Indian government, private sector, and especially start-ups. The session also discussed the untapped sectors and applications that these technologies could significantly impact. Finally, the discussions identified key challenges in technology adoption and scalability and discussed how the community can help overcome these challenges.
Panelists on Geospatial and Earth Observation Technology Innovation in India, along with along with AGI and OGC Staff (on the right side)Rajesh Mathur, Esri India, said that federated GIS architecture is a new paradigm enabling collaboration and data sharing. According to him, India’s National Geospatial Policy 2022 is a progressive and transformational initiative that will accelerate the adoption of geospatial technologies by encouraging collaboration and data sharing among all the stakeholders. This opens up exciting opportunities for GIS deployment – both on the Cloud and in a federated architecture. Data partnerships enabled by Standards and interoperability will allow users from multiple organizations to collaborate and share content through trusted and secure workflows.
Shubham Sharma, GalaxEye Space, said that the OGC India Forum provided a great platform to interact with the panel members and the audience with diverse experiences. With discussions ranging from the evolution of technology in the geospatial sector to standardization, the discussions centred around the implementation of OGC standards in India. With the continued expansion of the geospatial sector, Open Standards will pave a smoother road for building scalable and sustainable products.
S S Raja Shekar, National Remote Sensing Centre (NRSC), said OGC standards have changed how geospatial data and applications are handled, providing simple solutions to complex exchanges of data and services. A growing focus on standards in the space domain and in sectors of priority to the country where geospatial applications are critical is needed. This session also brought perspectives and ideas from entrepreneurs and proved to be highly constructive.
Akshay Loya, Founder & CEO of GISKernel Technologies, said “I was asked how I envision the evolution of the geospatial industry in India. My response was straightforward: we, as young founders, can share our insights alongside esteemed figures on a platform like OGC India Forum, which is a significant evolution in our industry.”
Panel on Geospatial and Earth Observation Standards in IndiaThe second panel examined the current adoption of BIS/ISO and OGC standards in India, focusing on areas where they are most – and least – implemented. The panel also discussed the avenues available for contributing to geospatial and Earth Observation Standards, both at a national and international level. The session then also delved into the compliance and procurement aspects.
Speakers at the Panel on Geospatial and Earth Observation StandardsAbhiroop Bhatnagar, Lead, Platform at Aereo, said “I would like to share the message regarding the importance of cloud-native geospatial formats. The essential property of cloud-native formats is that they allow data delivery directly from cloud-based storage to clients without involving any compute in between – for example consider direct requests to S3 from web browsers. The world is quickly transitioning towards a cloud-based data-delivery paradigm. Under this new paradigm, if we have to ensure scalability along with preserving efficiency, it is critical to utilize cloud-native geospatial formats. In that respect, Cloud-optimized GeoTIFF has already been accepted as an OGC standard and is well-supported by the ecosystem. We at Aereo have already integrated support for COGs in our WebGIS platform, Aereo Cloud. We actively promote it as the preferred format for raster data within the industry and the government.”
Ashish Tiwari, Joint Director of the Bureau of Indian Standards (BIS), said that ISO/TC211 and OGC have a strong history of collaboration on geospatial standards. BIS, through the Geospatial Information Sectional Committee, has adopted over twelve Standards and is working on adopting fourteen more. BIS looks forward to collaborating with the OGC community, as this will be valuable in many areas where BIS can understand recent trends and best practices.
Participating in this session, Vishnu Chandra, Former Deputy Director General & HOG -NIC, Geospatial Technology Services Division, said that open geospatial Standards are the core foundation of geospatial information interoperability and play a crucial role through open geospatial APIs for the exchange of data and Service Delivery. OGC India Forum can play a critical role in bringing the global OGC standards to India in collaboration with various government, industry, and academic stakeholders.
OGC standards have a significant role given the context of the Indian National Geospatial Policy 2022, which calls for the creation of the National Geospatial Foundation around 14 Thematic Areas to support UN-GGIM objectives associated with the UN Sustainable Development Goals. These themes also have relevance in digital public infrastructures and platforms for specific governance, planning, and service delivery in the Indian context. Therefore, each data theme needs Standards implemented across the entire geospatial information value chain.
Panel providing Perspectives from Academia & Research on Innovation and Standards in IndiaThe final panel discussed the current awareness and usage of geospatial and Earth Observation Standards in academic programs and research projects. The discussions explored the extent to which Standards are integrated into educational curricula. The panel also delved into how academic and research institutions can contribute to standards development, implementation testing, and even lead the creation of new standards.
Speakers at the Panel Providing Perspectives from Academia & ResearchDr. Sanjay Chaudhary, Professor and Associate Dean, Ahmedabad University, School of Engineering and Applied Science, said “There is a lack of interest in geospatial technologies in India from the students in the broader computer science and IT community. Helping them understand the value and opportunities available in this sector will be important. With the evolution of OGC Standards into APIs and the availability of developer resources, we can make these students learn and invest in this direction, which will be valuable to their professions and bring skilled resources to India.”
Professor Dr. Karbhari Vishwanath Kale, Vice-Chancellor of Dr. Babasaheb Ambedkar Technological University, Lonere, Raigad, Maharashtra, said “Through our engagement with the Bureau of Indian Standards, I have been making personal efforts to bring awareness in our professional circles on the value and importance of Standards. As an OGC Member, our university closely follows the development of international Standards by OGC. Some of our core interests lie in the intersection of multi- and hyper-spectral sensor data for agriculture, material detection, disaster management, and health care. We must invest in developing sensors and data dissemination platforms and make applications and data more broadly available, specifically in agriculture. In line with the Indian National Education Policy 2020, our university has set goals to establish and design the course curriculum with a research lab where IoT, sensors, and Standards can be brought together for the overall benefit of end users. We look forward to collaborating with the international network of OGC and taking this on.”
Dr. Sumit Sen, GISE Hub, IIT Bombay, said “Our Hub is established as an interdisciplinary project funded by the Department of Science and Technology, Govt. of India, to enable the research and development of geospatial technology solutions. In turn, our hub works with many academic and research organizations to further fundamental research in GIScience. Standards and Interoperability is one of the focus areas, and we continue to work closely with OGC and other stakeholders like IIT Kanpur, IIT Tirupati, and IIIT Hyderabad in enabling the geospatial community with the right skills on OGC Standards and APIs. The Winter School is one of India’s unique learning programs on geospatial standards. It is a fifteen-day on-campus training program supported by OGC Staff and Members. It provides hands-on and practical training on OGC Standards to India’s government, private, and research organizations. The 2023 program will be on the OGC API Stack. We will continue our international engagement and work closely with the OGC India Forum community.”
Next StepsThe OGC India Forum 2023 event was a success. The event concluded with a broader agreement around the need to identify areas of engagement in the coming days. It was agreed that there is a need for partnerships and to organize events, training programs, and policy roundtables on geospatial standards, in collaboration with OGC Members and Partners in India and the broader community.
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11:21
Geotrek, 11 ans d’une communauté grandissante
sur Makina CorpusCet article présente l'organisation communautaire du logiciel libre Geotrek et met en avant quelques ingrédients, qui selon nous, permettent de fédérer et donc de participer à la réussite d'un logiciel libre.
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10:02
Wednesday Night is Game Night
sur Google Maps ManiaFollowing the huge runaway success of Benjamin Tran Dinh's the London Tube Memory Game (which bears an uncanny resemblance to my own London TubeQuiz) it is not that surprising that a number of other map memory games have now suddenly appeared on the scene. US States QuizMy own US States Quiz is similar to the London Tube Memory Game. The only real difference is that instead of having
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5:55
Paris sportif
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEn toile de fond des Jeux olympiques et paralympiques 2024, l’Apur a publié l’Atlas des pratiques sportives à Paris. Ce recueil de cartes veut mettre en lumière l’offre en matière de sport de la ville avec tout d’abord 409 équipements en salle publique et 597 équipements en plein air, dont des installations en accès libre dans l’espace public. Du côté des salles de sport privées, 485 lieux ont été recensés. L’offre d’équipement se développe avec 175 projets de rénovation ou de construction en cours depuis 2020, dont 91 livrés en mai 2023. 55 devraient l’être en 2024 et 29 après 2024. La Ville de Paris répond ainsi à une forte demande de pratique sportive, mais elle évolue également dans l’initiative du bouger plus. Elle axe aussi sa démarche sur l’accessibilité à tous les publics et développe des maisons sport santé. L’un des objectifs est d’installer des baignades temporaires au sein de centres sportifs afin d’enrichir l’accès aux loisirs aquatiques aux Parisiens pendant les fortes chaleurs.
+ d'infos :
apur.org/fr
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16:27
Markus Neteler: Translating Open Source Software with Weblate: A GRASS GIS Case Study
sur Planet OSGeoOpen source software projects thrive on the contributions of the community, not only for the code, but also for making the software accessible to a global audience. One of the critical aspects of this accessibility is the localization or translation of the software’s messages and interfaces. In this context, Weblate (https://weblate.org/) has proven to be a powerful tool for managing these translations, especially for projects such as GRASS GIS, which is part of OSGeo (Open Source Geospatial Foundation).
What is Weblate?Weblate is an open source translation management system designed to simplify the translation process of software projects. It provides an intuitive web interface that allows translators to work without deep technical knowledge. This ease of use combined with robust integration capabilities makes Weblate a popular choice for open source projects.
GRASS GIS and LocalizationGRASS GIS ( [https:]] ), a software suite for managing and analyzing geospatial data, is used worldwide and therefore needs to be available in many languages. The project uses Weblate, hosted by OSGeo, to manage and facilitate its translation work (see OSGeo-Weblate portal).
Marking messages for translationBefore translation work can begin, the messages to be translated must be marked for translation in the GRASS GIS source code. This is done with the gettext macro _(“…”). GNU gettext is a GNU library for the internationalization of software. Here is a simplified overview of the process:
- Identify the strings to be translated: The developers identify the strings in the source code that need to be translated. These are usually user messages, while debug messages are not marked for translation.
- Use the gettext macro: The identified strings are packed into a gettext macro. For example, a string “Welcome to GRASS GIS” in the source code would be changed to _(“Welcome to GRASS GIS”). This change indicates that the string should be used for translation.
- Extraction and template generation: Tools such as xgettext are used to extract these marked strings from the source code and create a POT (Portable Object Template) file. This file is used as a template for all translations. In the GRASS GIS project the template language is English.
There are three template files in the GRASS GIS project: one with the graphical user interface (GUI) messages, one with the library functions (libs) and one with the modules (mods).
Connecting the software project to WeblateWhile the POT files could be transferred to Weblate manually, we chose the automated option. The OSGeo Weblate instance is directly connected to the GRASS GIS project via git (GitHub) using the Weblate version control integration.
How it works in practice:
- Developer makes a commit to the GRASS GIS repo on GitHub
- A GitHub webhook makes a call to weblate.osgeo.org – note that it has it’s own local git repo for GRASS GIS, as it does for other OSGeo projects, with translations being managed in this Weblate instance. This local git repo is updated when the webhook is fired.
- As messages are translated in OSGeo-Weblate, they are eventually pushed to the Weblate Github fork of GRASS GIS (the push frequency is set to 24 hours by default, i.e., new translations are collected over a day), and Weblate then triggers a pull request to the main GRASS GIS repo on GitHub.
For technical background on the OSGeo Weblate installation, see the related OSGeo-SAC Weblate page.
Translation process in WeblateHere is how the typical translation process looks like:
- Translator registration: Registration (via OSGeo-ID) and login to the Weblate instance.
- Language selection: Select the language to be translated. If a language does not exist yet, it can be added with the approval of the project managers.
- Translation interface: Weblate provides an easy-to-use web interface where translators can view the original texts and enter their translations. If activated, machine translation can also be used here (DeepL, Google Translate, etc.). The Weblate translation memory helps to quickly translate identical and similar sentences.
GRASS GIS messages in Weblate
- Together we are better: translators can discuss translations, resolve conflicts and suggest improvements. Weblate also offers quality checks to ensure consistency and accuracy. Translations in different languages can be compared in tabular form.
Message translation comparison in Weblate (GRASS GIS project example)
- Integration with source code: Once translations are completed and checked, they are written back into the GRASS GIS source code (see above). Weblate supports automatic synchronization with source code repositories.
- Continuous updates: As the source code evolves, new strings can be marked for translation and Weblate is automatically updated to reflect these changes.
Pull request with new translations opened by Weblate in GRASS GIS Github repository
Benefits for the GRASS GIS projectBy using Weblate, GRASS GIS benefits from the following advantages:
- Streamlined translation workflow: The process from tagging strings to integrating translations is efficient and manageable.
- Community engagement: Weblate’s ease of use encourages more community members to participate in the translation process.
- Quality and Consistency: Weblate ensures high quality translations through integrated quality checks and collaboration tools.
- Up-to-date localization: Continuous synchronization with the source code repository ensures that translations are always up-to-date.
The integration of Weblate into the GRASS GIS development workflow underlines the importance of localization in open source software. By using tools such as gettext for message tagging and Weblate for translation management, GRASS GIS ensures that it remains accessible and usable for a global community, embodying the true spirit of open source software.
ThanksThanks to Regina Obe from OSGeo-SAC for her support in setting up and maintaining the OSGeo-Weblate instance and for her explanations of how things work in terms of Weblate/GitHub server communication.
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10:14
Ten Years of Global Marine Traffic
sur Google Maps ManiaThe Global Marine Traffic Density Service (GMTDS) map visualizes global marine traffic over the last ten years. The map is designed to support a number of uses, including monitoring fishing activity, monitoring port activity, and environmental and economic activity monitoring. The GMTDS Map has processed hundreds of billions of AIS signals from over ten years of marine traffic around the world
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10:00
Makina Corpus Territoires au Salon des Maires et des Collectivités Locales 2023 !
sur Makina CorpusDu 21 au 23 novembre, retrouvez Makina Corpus au Salon des Maires et des Collectivités Locales de Paris Porte de Versailles, sur le stand D80, Pavillon 4, secteur Tech et Transformation numérique.
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16:36
Le BIM d’Or devient le Tech Show for Construction
sur Veille cartographieCet article Le BIM d’Or devient le Tech Show for Construction est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Anciennement, le BIM d’Or était une cérémonie qui récompensait les meilleurs projets BIM, en France ou à l’international, organisés par les Cahiers Techniques du Bâtiment et Le Moniteur, deux magazines français porté sur le secteur de la construction. Vu le jour en 2013, le BIM d’Or récompense ses lauréats en fonction de plusieurs critères : […]
Cet article Le BIM d’Or devient le Tech Show for Construction est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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16:35
Le Salon Internationale de la Géomatique à Abidjan
sur Veille cartographieCet article Le Salon Internationale de la Géomatique à Abidjan est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Au rendez-vous des acteurs de la géomatique s’invitent le Salon Internationale de la Géomatique, qui confère aux élus, collectivités, et entreprises, de se rapprocher du monde de la géomatique. Organisé par le Centre National de Télédétection et d’Imagerie Géographique, ce salon bisannuel tenu en Côte d’Ivoire, se pose une question cruciale pour cette 6ème édition, […]
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16:35
La géomatique au service du BTP : MaTerrio Construction
sur Veille cartographieCet article La géomatique au service du BTP : MaTerrio Construction est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Jusqu’où peut-on aller dans l’utilisation d’un SIG pour une gestion des déchets du BTP ? C’est la question à laquelle ont tenté de répondre l’UNICEM (Union Nationale des Industries Carrières et Matériaux) et la FNTP (Fédération Nationale des Travaux Publics) par en consacrant leur temps au montage d’une cartographie interactive disponible en ligne et pour […]
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16:35
Soliguide : une cartographie au service des personnes en difficultés
sur Veille cartographieCet article Soliguide : une cartographie au service des personnes en difficultés est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Dans un récent rapport publié par l’Abbé Pierre, ont estimé à hauteur de 330 000 le nombre de personnes sans domicile fixe en France, en 2023. Ce chiffre atteint les 4 millions si l’on compte les personnes considérées comme mal-logés. La Fondation accable le gouvernement d’une inaction envers les sans domiciles fixes voir même d’un […]
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16:18
GPS ou téléphone mobile: Quel outil utilisé pour les collectivités?
sur Veille cartographieCet article GPS ou téléphone mobile: Quel outil utilisé pour les collectivités? est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Dans les collectivités les emplois et postes sont aussi divers que les tâches à réaliser. Il est possible de regrouper ces postes de manière très simplifié sous deux dénominations: le siège et le terrain. En simplification, le terrain va devoir réaliser et superviser les actions décidées au siège, mais la relation entre ces deux corps […]
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15:51
Une stratégie de gestion du risque inondation récente : la cartographie de l’infiltration de l’eau dans le sol
sur Veille cartographieCet article Une stratégie de gestion du risque inondation récente : la cartographie de l’infiltration de l’eau dans le sol est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Dans le contexte du changement climatique, les aléas naturels auraient tendance à se montrer plus extrême. C’est notamment le cas de l’inondation. Ces trente dernières années, le sol a été largement modifié par l’action de l’homme. Entrainant ainsi une imperméabilisation et une minéralisation du sol. Ces modifications de la nature du sol deviennent un facteur […]
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10:15
Standing on Top of the World
sur Google Maps ManiaIf you want an uninterrupted view towards the horizon in all directions then you need to stand on top of a mountain. But not just any mountain. What you need is an 'on top of the world' mountain. On Top of the World Mountains An "on top of the world" mountain, also known as an OTOTW mountain, is a mountain that is so high that no other mountains can be seen above the horizon from its
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10:03
Makina Corpus Territoires : une nouvelle entité pour accompagner les territoires dans leur transformation numérique
sur Makina CorpusAvec plus de 20 ans d'expertise dans la création d'applications cartographiques, Makina Corpus a toujours été un allié de confiance pour les collectivités territoriales.
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8:30
CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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8:30
CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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8:30
CybergeoNetworks 2 : une application d’apprentissage profond au service de la publication scientifique
sur CybergeoA l’occasion du colloque du 26 mai 2016 pour la célébration des 20 ans de la revue Cybergeo, quatre jeunes chercheurs se sont associés pour développer une application tout à fait pionnière d’analyses géographique, statistique et sémantique des données extraites du corpus de Cybergeo (plein texte et métadonnées), mais aussi des données en ligne associées à la revue entre 1996 et 2015 (moteurs de recherche, tweets, citations et publications). Le site CybergeoNetworks, est né. Fidèle à notre politique de publication en accès ouvert, il permet de situer visuellement et statistiquement des données sur la localisation des auteurs des articles de la revue, les pays étudiés et cités, ou encore qui étudie qui ? Composée de quatre modules interactifs, l’information fournie par ses analyses est impressionnante. A titre d’exemple, il est possible de regrouper des pays par réseaux sémantiques, de visualiser les États auxquels sont affiliés les auteurs (une information que Lodel, le logiciel d’éd...
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8:30
Philipp Ther, 2023, How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War, Polity, 304 p.
sur CybergeoÀ toutes les époques, il y eut des voix pour espérer faire une seule nation de l'humanité entière, mais à chaque génération le rêve recule un peu plus. La chute du mur de Berlin, en 1989, a soulevé de nouveaux espoirs, qui ont amené Habermas (1994) à préparer comme objectif à long terme "de surmonter progressivement la division et la stratification sociale de la société mondiale, sans porter atteinte aux singularités culturelles". Dans ce contexte idéalisé, développé par les médias occidentaux, la population a subi une surprise brutale lors de l’agression russe en Ukraine en 2022. Finis les rêves, il semblait qu’on avait perdu la paix, comme en d’autres temps on avait perdu la guerre.
Dans la dernière édition de son livre, paru en 2023 chez Polity (How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War), l’historien Philipp Ther cherche à comprendre comment cette défaite est arrivée. Gagner la paix, comme gagner la guerre, suppose des sacrifices et la prise de risqu...
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8:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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8:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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8:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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8:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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8:30
La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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8:30
Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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8:03
Hub pour le climat
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEsri met à disposition un Hub pour le Climat afin de partager des données climatiques en OpenData : jeux de données, datavisualisation, eLearning, tutoriels, etc. Cette plate-forme est accessible publiquement et vise à fédérer l’ensemble des parties prenantes et faire émerger une compréhension collective ainsi que des solutions. Web services, Big Data dans le Cloud ou téléchargements netCDF compatibles CF, les possibilités sont nombreuses pour répondre à différents besoins. Plusieurs outils de visualisation sont suggérés, comme « Pairwise Intersect » pour créer des cartes informatives autour des données de prévision ou encore Data Clock sous ArcGIS Pro afin d’inspecter visuellement et de structurer les données de séries temporelles. Des applications Web pour observer les lieux de blanchissement des coraux, l’exposition au changement climatique ou l’équilibre hydrique offrent un aperçu rapide des données.
+ d'infos :
climate-arcgis-content.hub.arcgis.com
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7:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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7:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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7:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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7:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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7:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Sean Gillies: Wellsville fall colors
sur Planet OSGeoAfter crashing out of the Bear, I picked myself up by going for a short hike in the Wellsville Mountains. This range frames Cache Valley on the west side and is covered with bigtooth maple.
The Wellsville Range draped in red maples.
The colors made my jaw drop. I lived in Cache Valley for 10 years and don't remember a better show.
Closeup on pink and red maple leaves.
Dark red chokecherry leaves.
Hobbling through this landscape and seeing the color change as the sunlight fluctuated improved my mood by several hundred percent.
View across a sunlit pasture to red maple covered slopes under a partly stormy sky.
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1:29
Glacier changes in the Lingtren–Khumbutse catchment using Pléiades
sur Séries temporelles (CESBIO)The iconic Khumbu Glacier in Nepal is fed by several tributaries, such as this branch in the Lingtren–Khumbutse catchment.
Glacier area from the Randolph glacier inventory 6.0Recently a new Pléiades triplet covering the Khumbu region was added into the DINAMIS repository (acquisition date 22 Oct 2023). There is another triplet in the same area acquired on 11 Mar 2016 hence we can compute a sequence of two high resolution 3D models that are 7.5 years apart. Welcome to the fourth dimension!
The Lingtren-Khumbutse branch of the Khumbu glacier is less spectacular than the main branch because it is almost entirely covered by granitic debris [1]. However it flows like any glacier as shown by this animation of the shaded relief.
[https:]]I computed the horizontal displacement from theses shaded DEM images using imGraft [2]. The displacement field looks consistent in the debris covered area, but it is very noisy and heterogeneous on the main branch. The algorithm did not work better with the ortho-images due to the changes in snow cover, illumination, etc.
Horizontal displacement from Mar 2016 to Oct 2023From both 3D models we can also examine the surface elevation changes in the past 7.5 years.
Elevation changes from Mar 2016 to Oct 2023Pléiades data show that in the Lingtren–Khumbutse catchment, the horizontal velocities range between 5 to 10 meters per year, which is consistent with the data from the global ice velocity atlas computed over 2017-2018 by Millan et al. [3]. The elevation changes of about 1 meter per year are also consistent with the global assessment of glacier thickness changes by Hugonnet et al. over 2015-2019 [4]. The thinning rates in this part of the glacier are less important than those that can be observed in the main part because the debris insulates the ice from the warming atmosphere.
Glacier velocity (2017-2018) and elevation changes (2015-2019) from Theia [maps.theia-land.fr]I generated the digital elevation models from each Pléiades triplet in my web browser using the DSM-OPT online service, a very convenient tool to avoid downloading tens of gigabytes of raw imagery on my laptop. There remain some artifacts in the southern face of Lingtren slopes due to data gaps in the DEMs. Steep slopes are always challenging to resolve using satellite photogrammetry. Yet, the DEMs are fairly complete thanks to the tri-stereoscopic acquisition geometry and the good performance of the processing software (MicMac).
DINAMIS services and data are accessible to French public entities and non-profit organizations. Foreign scientists may download DINAMIS products free of charge under specific terms and conditions. See [https:]]
References
[1] Higuchi, K., Watanabe, O., Fushimi, H., Takenaka, S., Nagoshi, A., Williams, R. S., & Ferrigno, J. G. (n.d.). GLACIERS OF NEPAL—Glacier Distribution in the Nepal Himalaya with Comparisons to the Karakoram Range. [https:]
[2] Aslak Grinsted (2023). ImGRAFT [https:] GitHub. Retrieved November 12, 2023.
[3] Millan, R., Mouginot, J., Rabatel, A., & Morlighem, M. (2022). Ice velocity and thickness of the world’s glaciers. Nature Geoscience, 15(2), Article 2. [https:]]
[4] Hugonnet, R., McNabb, R., Berthier, E., Menounos, B., Nuth, C., Girod, L., Farinotti, D., Huss, M., Dussaillant, I., Brun, F., & Kääb, A. (2021). Accelerated global glacier mass loss in the early twenty-first century. Nature, 592(7856), Article 7856. [https:]]
Top picture by Tom Simcock, CC BY-SA 3.0, [https:]]
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Les nouveautés d'ArcGIS Enterprise 11.2
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Depuis quelques jours, ArcGIS Enterprise 11.2 est disponible pour les environnements Windows et Linux. Cette version STS (Short Term Support) s'appuie sur les versions précédentes d'ArcGIS Enterprise. Elle introduit de nouvelles fonctionnalités, des évolutions dans les applications et de nombreuses améliorations afin de vous aider au quotidien dans votre prise de décision.
Dans cet article, je vous propose de découvrir les points clés de cette version 11.2 que ce soit en termes de gestion de contenu, d’analyse, d’administration ou encore de configuration d’applications.
Portail ArcGIS Enterprise
Mises à jour du Map Viewer
Dans la dernière version de Map Viewer, les utilisateurs peuvent désormais effectuer des analyses, en plus de la visualisation de leurs données, grâce à une variété d'outils d'analyse pour les données vectorielles et raster, hérités de Map Viewer Classic.
De plus, de nouveaux outils d’analyse raster, notamment en hydrologie, ont été ajoutées aux outils existants dans Map Viewer Classic, tels que :
- L’outil "Accumulation de flux" qui génère un raster de flux cumulé dans
chaque cellule à partir d’un raster de surface en entrée sans remplissage
préalable de cuvette ou de dépression.
- L’outil "Paramètres de surface" qui calcule les paramètres d’une surface
raster tels que l’exposition, la pente et la courbure à l’aide de méthodes
géodésiques.
- L’outil "Remplissage" qui permet de remplir les cuvettes d’une surface
raster pour atténuer les imperfections,
- L’outil "Accumulation de distance" qui génère un raster de flux cumulé
dans chaque cellule à partir d’un raster de direction de flux.
- L’outil "Direction de flux" qui crée un raster de direction de flux de
chaque cellule vers son ou ses voisins en aval.
- L’outil "Distance d’écoulement" qui permet le calcul de la distance
horizontale ou verticale vers le bas entre chaque cellule d’un raster et
le cours d’eau dans lequel elles se déversent.
- L’outil "Générer des tessellations" : Prend désormais en charge la forme
Hexagone H3
Mises à jour de Scene Viewer
Cette version d'ArcGIS Enterprise inclut des mises à jour de Scene Viewer pour vous aider à présenter vos données 3D à votre organisation. Les évolutions importantes dans Scene Viewer sont les suivantes :- Possibilité de s'accrocher aux fonctionnalités tout en mesurant dans Scene Viewer.
- Les couches de voxel prennent en charge les fenêtres contextuelles et vous pouvez utiliser l'outil de tranche pour explorer davantage les données de voxel.
- Scene Viewer supporte désormais l'ajout de paramètres de requête personnalisés pour les couches prises en charge dans l'application.
- Le rendu des couches d'altimétrie a été amélioré avec un ombrage amélioré et une résolution d’élévation plus élevée.
- Vous pourrez maintenant afficher automatiquement des visuels de haute qualité tels que des reflets d’eau, un meilleur ombrage et des étiquettes plus nettes sur tous les appareils et dans toutes les applications Web ArcGIS.
- Possibilité d'affiner la densité de points d’une couche de nuage de points dans Scene Viewer.
Mises à jour de la gestion des contenus
Un des points clé de cette version est la gestion des services dans le portail ArcGIS Enterprise. Les propriétaires peuvent dès à présent gérer leurs couches et les services d’entités référencés directement depuis le portail ArcGIS. Ils peuvent démarrer, mettre à jour les propriétés des services ou encore les arrêter. Cette fonctionnalité s’ajoute à celle déjà existante dans la console du gestionnaire ArcGIS Server.
Mises à jour de l’accessibilité
L’accessibilité sur ArcGIS Enterprise est un point récurrent. Le but est d’améliorer en permanence l’expérience utilisateur. Dans cette mise à jour, l'accessibilité est améliorée à travers un contraste de couleurs accru, rendant l'expérience plus conviviale pour les utilisateurs du portail, et des améliorations de l'étiquetage accessible pour une navigation simplifiée sur l'ensemble de la plateforme. De plus, l'accentuation du clavier est désormais plus visible dans l'application d'accueil du portail d'entreprise, renforçant ainsi l'accessibilité pour tous les utilisateurs.
Publication et partage
Dans la toute nouvelle version 11.2 d'ArcGIS Enterprise, le partage et la collaboration intègrent de nouvelles fonctionnalités simplifiant la vie des utilisateurs au quotidien. De nombreuses évolutions apparaissent dans la gestion et la publication de fichiers CSV et Excel. Vous pouvez désormais sur ces formats de données :
- Supprimer des champs lors de la publication de fichiers CSV ou Excel.
- Mettre à jour le nom complet du champ permettant à l’utilisateur de
personnaliser les informations pour les rendre plus accessibles.
- Modifier le type de champ pour ainsi transformer un champ de type chaine en type double quand cela est nécessaire.
Enfin, la prise en charge de l'écrasement avec un paramètre minimal simplifie grandement la gestion des mises à jour.
Éditeur de métadonnées (en beta)
En bêta, vous pourrez également découvrir un nouvel éditeur de métadonnées qui permettra à terme d’assurer la parité avec les métadonnées dans ArcGIS Pro et ArcGIS Online.
Gestion des contenus et des données
Les fonctionnalités de stockage des données dans le cloud s’enrichissent avec de nouveaux entrepôts de données cloud supportés que ce soit sur les environnements Azure ou Amazone. Ainsi, ArcGIS Enterprise 11.2 peut se connecter à l’entrepôt de données Amazon Redshift et de manière similaire se connecter aux emplacements stockage Blob Microsoft Azure ou Microsoft Azure Data Lake Gen2 pour Microsoft Azure.
Les magasins de données relationnels évoluent également avec le support des bases de données NoSQL pour un usage combiné avec le rôle de serveur ArcGIS Knowledge.
La gestion des contenus et des données s’enrichie de nouvelles fonctionnalités. Ainsi à partir de la version 11.2, on pourra notamment réaliser des jointures sur des vues issues de couche d’entités hébergées.
L’expérience utilisateur est également simplifiée lors de l’ajout ou de la mise à jour des entités dans l’onglet "Vue d’ensemble".
Une dernière fonctionnalité en beta, côté donnée, vous permettra de jouer avec quatre nouveaux types de champs. Cette mise à jour offre une gestion de données plus intuitive et adaptée aux besoins métiers.
Les magasins de données ArcGIS ou ArcGIS Data Store évoluent également. Un nouveau type d’ArcGIS Data Store fait son apparition afin d’accompagner le nouveau rôle serveur "ArcGIS Video Server". Ce magasin de donnée ArcGIS s’intitule "Objet" et peut être configuré en mode cluster ou sur une seule machine. Une seconde évolution importante en matière d’ArcGIS Data Store est à noter.
Les magasins de données de type Graphes, associés au rôle serveur ArcGIS Knowledge, peuvent être configurés, en 11.2, dans une architecture en haute disponibilité. Les utilisateurs pourront ainsi installer plusieurs magasins de données de type graphe. De plus, de nouveaux emplacements de sauvegarde sont disponibles également pour ces magasins de données, vous permettant de stocker des sauvegardes de magasin de graphes dans des compartiments Amazon S3 ou des conteneurs de stockage d'objets blob Microsoft Azure.
Avec ces améliorations, ArcGIS Data Store offre une gestion de données plus robuste et polyvalente que jamais.
Administration
Administration du portail ArcGIS
Dans la dernière mise à jour d'ArcGIS Enterprise, l'administration de la plateforme est plus conviviale. Les administrateurs peuvent désormais afficher le contenu sélectionné sur la page Galerie, facilitant ainsi la gestion des éléments de groupe.
La gestion des membres de l’organisation a également été améliorée. Ainsi, lors de la suppression de membres l’administrateur peut transférer le contenu et les groupes à un autre membre, simplifiant ainsi la transition.
L'ajout de l'implémentation du schéma ISO 19115-3 XML pour les métadonnées offre une meilleure conformité aux normes.
De nouveaux paramètres de membres par défaut et une augmentation du nombre de catégories pour le contenu ajoutent davantage de flexibilité dans l'administration de la plateforme. Ces améliorations offrent aux administrateurs la possibilité de gérer plus efficacement le contenu et les utilisateurs, tout en assurant une meilleure conformité aux normes de métadonnées, ce qui améliore la qualité et la convivialité de la plateforme.
En termes d’administration, la nouveauté de cette version est la sortie d’une nouvelle extension de type utilisateur Advanced Editing. Elle remplace à partir de cette version les trois extensions : ArcGIS Utility Network, ArcGIS Trace Network et ArcGIS Parcel Fabric. Des fonctionnalités de mises à jour avancée de géodatabase jusqu’alors disponibles sur ArcGIS Pro sont également possible sur les services web avec cette nouvelle extension utilisateur. Pour en savoir plus sur cette nouvelle extension, consultez l’article Introduction de l’extension de type d’utilisateur ArcGIS Advanced Editing.
Administration d'ArcGIS Server
La version 11.2 ne supporte plus le moteur de rendu et de géotraitement ArcMap. Il n’est donc plus possible de publier des services depuis ce logiciel bureautique vers les ArcGIS Server 11.2. Un nouvel utilitaire de configuration d’ArcGIS Server basé sur Pro fait son apparition.
Rôles serveurs ArcGIS Enterprise
Les rôles serveurs sont des serveurs additionnels pour ArcGIS Enterprise qui permettent de répondre à des besoins métiers spécifiques. Le cycle de version de ces rôles serveur suit celui de ArcGIS Enterprise dont ils sont complémentaires.
ArcGIS Video Server
L’une des principales nouveautés de cette version 11.2 est la sortie d’un tout nouveau rôle serveur ArcGIS Video Server. Il permet d’intégrer un nouveau type de données, les vidéos, dans l’environnement ArcGIS Enterprise. Il permet d’indexr, de rechercher, de publier et de diffuser des vidéos en tant que service avec un contexte géospatial et temporel. Vous pouvez publier des vidéos sur le Web, les intégrer dans ArcGIS, et effectuer des recherches basées sur le lieu, l'heure et les métadonnées. Il est compatible avec l’application web ArcGIS Excalibur qui permet de publier et administrer les services de couches vidéo. De plus, il prend en charge les flux vidéo en direct pour une surveillance en quasi temps-réel.
ArcGIS GeoEvent Server
ArcGIS GeoEvent Server 11.2 apporte son lot d’améliorations avec une meilleure intégration des composants complémentaires, des capacités d'analyse étendues, une convivialité améliorée, des performances accrues, et une stabilité renforcée. Une des principales améliorations est la possibilité de créer et de modifier manuellement les définitions GeoEvent lors de la configuration des connecteurs d'entrée. De plus, les modules complémentaires tels que le Connecteur Cityworks, le Connecteur FlightAware, et le Waze Connector ont été mis à jour pour être compatibles avec GeoEvent Server 11.2 et les versions antérieures. Ces améliorations offrent aux utilisateurs une plus grande flexibilité dans la gestion des flux de données en temps réel, renforçant ainsi la capacité de GeoEvent Server à gérer des données en temps réel de manière plus efficace.
ArcGIS GeoAnalytics Server
ArcGIS GeoAnalytics Server permet de gérer et analyser des volumes de données très importants. Dans la version 11.2, les outils "Cumul de points" et " Joindre des entités" ont été améliorés et sont disponibles via l’API REST ArcGIS et ArcGIS Pro. L’ensemble des outils GeoAnalytics prennent désormais en charge la lecture et l’écriture dans les services d’entités qui ont un champ entier.
On notera que les champs "Heure uniquement" et "Date uniquement" ne sont pas pris en charge.
Autre évolution notable, on peut inscrire les partages de fichiers Big Data Sources Microsoft Azure Data Lake Gen2 à partir du volet de contenu.
ArcGIS Image Server
ArcGIS Image Server s’enrichie de vingt-huit nouveaux outils d’analyse disponibles dans le Map Viewer comme par exemple :
- Statistiques zonales
- Calculer la densité
- Direction d’écoulement
On notera également que de nouveaux outils de Deep Learning font leur apparition.
ArcGIS Knowledge Server
ArcGIS Knowledge Server est un composant d'ArcGIS Enterprise qui vous permet de créer des graphes de connaissances pour modéliser des systèmes du monde réel. Ces graphes représentent des entités et leurs relations, permettant une meilleure compréhension des connexions et des impacts au sein de ces systèmes. ArcGIS Knowledge Server permet d'intégrer des données non spatiales avec des données spatiales et temporelles, offrant ainsi une vue plus complète du système. Il est particulièrement utile pour l'analyse des réseaux et des connexions au sein de systèmes. Dans la version 11.2, il est possible d’utiliser des données stockées dans des bases de données Neo4J comme stockage de données NoSQL. Pour le moment ces données seront en lecture seule.
ArcGIS Workflow Manager
ArcGIS Workflow Manager simplifie et automatise les tâches au sein de votre organisation, qu'elles soient liées aux SIG ou non. Il optimise l'efficacité en utilisant des processus standardisés et centralisés, ce qui permet une gestion plus efficace des ressources, une amélioration de la qualité des données et des économies de coûts. La version 11.2 continue d'apporter de nouvelles fonctionnalités pour renforcer les capacités de ce rôle serveur.
ArcGIS Workflow Manager présente plusieurs améliorations significatives, notamment la possibilité d'exporter une configuration vers un fichier .wmc pour une utilisation dans un autre système, un onglet Messages dans le journal pour la résolution des problèmes, et de nouvelles options de gestion des workflows dans l'onglet Diagrammes. De plus, il offre un mode sombre pour l'application Web, la configuration de l'archivage des tâches, la prise en charge de l'en-tête HTTP Strict Transport Security, des fonctionnalités améliorées pour les éléments de workflow lors de la mise à niveau, une sécurité renforcée avec des clés secrètes pour les webhooks entrants, et des notifications automatiques par e-mail pour les activités de travail avec une licence Workflow Manager Standard. Ces améliorations renforcent la convivialité, la sécurité et la flexibilité de Workflow Manager.
ArcGIS Notebook Server
ArcGIS Notebooks offre une interface Web polyvalente pour l'analyse de données géospatiales, combinant code Python, visualisations et cartes pour des flux de travail analytiques et la gestion des données. Il permet aux utilisateurs de créer, partager et exécuter des scripts de gestion des données et d'administration, intégrant les ressources Python d'Esri et des bibliothèques open source pour une utilisation avancée au sein de l'ArcGIS Enterprise.
Parmi les nouveautés de la version 11.2, vous trouverez :
- une interface utilisateur améliorée pour gérer les tâches planifiées,
- la possibilité d'importer et d'exporter des extraits de code,
- la capacité de partager les outils Web de bloc-notes à différents niveaux,
- des mises à jour de la page d'accueil des blocs-notes,
- la possibilité de définir des limites sur le nombre de tâches planifiées actives grâce à l'API ArcGIS Portal Administrator.
Les concepteurs d'applications
ArcGIS Dashboard
Les nouvelles fonctionnalités d'ArcGIS Dashboard offrent une expérience plus flexible et améliorée. Vous pouvez désormais configurer un tableau de bord avec deux vues distinctes, une pour le bureau et une pour les appareils mobiles, permettant une meilleure optimisation de l'affichage.
De plus, des options de carte telles que "Localiser" et "Boussole" ont été ajoutées pour améliorer la navigation et l'orientation. L'amélioration de la sélection sur la couche opérationnelle facilite la sélection d'entités, et les utilisateurs peuvent désormais télécharger des données sans se connecter. Enfin, l'accessibilité a été renforcée avec une meilleure navigation au clavier, une gestion de la mise au point et la prise en charge des lecteurs d'écran, ainsi que la possibilité de configurer des noms accessibles pour chaque élément du tableau de bord.
Sites ArcGIS Enterprise
ArcGIS Sites propose de nouvelles fonctionnalités pour une gestion plus précise et une meilleure prévisualisation des sites d'entreprise. Les gestionnaires de site peuvent désormais attribuer des autorisations d'édition pour des pages individuelles à certains utilisateurs sans pour autant donner les capacités d’édition à l’ensemble du site. Cela offre plus de contrôle.
Les éditeurs peuvent prévisualiser les brouillons de site et de page sur différents appareils pour une meilleure adaptabilité.
De plus, le support des composants "Calcite Design System" dans la fiche "Texte" a été ajouté, et il est possible d'optimiser la visibilité des sites et pages dans les résultats de recherche dans les moteurs de recherche grâce à la configuration des balises méta.
Enfin, la table attributaire des jeux de données affiche plus d'informations utiles sur la page de détails. ArcGIS Experience Builder
ArcGIS Experience Builder propose plusieurs nouvelles fonctionnalités. Il renforce l'accessibilité en prenant en charge les lecteurs d'écran et la navigation au clavier. Le générateur inclut désormais une aide qui indique si un widget sélectionné est contenu dans d'autres widgets, blocs ou groupes d'écrans.
Concernant le partage, seuls les propriétaires d'applications et les administrateurs d'organisation peuvent désormais générer des modèles d'application partagés publiquement, empêchant ainsi les utilisateurs publics de le faire via l'ID d'application.
Plusieurs nouveaux modèles viennent enrichir les fonctionnalités de l’application dont :
ArcGIS Expérience Builder s’enrichie de quatre nouveaux widgets: "Bibliothèque de fonds de carte", "Business Analyst", "Balayer" et "Ajouter des données".
Enfin, le paramètre disable_window_focus a été ajouté pour contrôler le focus automatique des applications incorporées dans d'autres pages Web.
ArcGIS Instant Apps
Les Instant Apps sont des modèles d'applications web prédéfinis et configurables qui permettent aux utilisateurs de créer rapidement des applications SIG sans nécessiter de compétences de développement de logiciels. Là encore vous trouverez de nombreuses améliorations de l’expérience utilisateurs avec de nouveaux onglets intitulés "Créer" et "Mes applications". "Créer" vous offrira une nouvelle vue de détails qui décrira l’application et les cas d’usage tout en parcourant les modèles d’application proposés. L'onglet "Mes Applications" permet désormais de trier par propriétaire les applications, cette fonctionnalité est utile lorsque vous filtrez au niveau de partage "Mon organisation".
En termes de configuration, ArcGIS Instant Apps s’améliore pour offrir une expérience utilisateur plus fluide et permettant de répondre facilement aux besoins des utilisateurs avec par exemple l’ajout de l’outil Boussole qui indique où se trouve le nord par rapport à la rotation actuelle de la carte ou de la scène. On peut également réinitialiser l’orientation de la carte en un clic.
L’export PDF a été amélioré dans certains modèles permettant aux utilisateurs de choisir les éléments qu’ils souhaitent exporter comme la carte, la légende, ou encore les fenêtres contextuelles.
Deux nouveaux modèles d’Instant Apps font leur apparition sur ArcGIS Enterprise. Il s’agit des modèles "Encarts" et "Notification public".
Le modèle "Encarts" est un modèle permettant d’afficher des emplacements géographiques non contigus dans une seule disposition d'application afin que les utilisateurs puissent afficher et interagir avec les données d'une couche à plusieurs emplacements à la fois.
Vous personnaliserez l'emplacement de la carte pour les fenêtres en médaillon avec la possibilité d'utiliser des géosignets de la carte. Vous pouvez contrôler la visibilité des couches par encarts et choisir d'afficher des barres d'échelle dans la ou les cartes. Vous pouvez également styliser les fenêtres contextuelles et définir leur position dans la mise en page.
Le modèle "Notification public" aide les organismes à simplifier le processus de production des avis publics. Ils peuvent identifier un ensemble de propriétés touchées en fonction de la proximité d’un emplacement ou d’une zone dessinée sur la carte, et créer des étiquettes d’expédition formatées pour aviser les propriétaires ou les occupants. Lorsque les utilisateurs exportent au format PDF, ils peuvent également choisir d’inclure la carte. Vous pouvez configurer un écran de démarrage personnalisé que les utilisateurs voient lorsqu’ils ouvrent l’application pour la première fois, par exemple pour fournir des instructions pour les guider.
ArcGIS StoryMaps
Un nouveau modèle de Story Map intitulé "Briefings" est à présent disponible en bêta. Les briefings offrent une story basée sur des diapositives. Les utilisateurs devront activer les fonctionnalités bêta dans leurs paramètres d'organisation ArcGIS StoryMaps pour accéder aux briefings. Les commentaires et la prise en charge des briefings seront gérés via la communauté ArcGIS StoryMaps du portail Esri Community ou le formulaire de commentaires intégré à l'application.
Plus d’informations …
Dans cet article, nous avons essayé de faire un rapide tour des nouveautés d’ArcGIS Enterprise 11.2. Pour une vue complète de tout ce qui est inclus dans cette version, consultez la documentation disponible dans la rubrique Nouveautés d'ArcGIS Enterprise. Si vous êtes prêts à démarrer avec ArcGIS Enterprise 11.2, vous trouverez l'ensemble des média habituels sur le site web My Esri.
- L’outil "Accumulation de flux" qui génère un raster de flux cumulé dans
chaque cellule à partir d’un raster de surface en entrée sans remplissage
préalable de cuvette ou de dépression.
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10:54
The Spanish Wealth Divide
sur Google Maps ManiaEl Diario has released an interactive map which shows how much people earn across the whole of Spain. The map starkly reveals not only the huge income inequality between northern and southern Spain but also the inequality between many urban and rural communities. The map in Rich Neighborhood, Poor Neighborhood uses data from the National Statistics Institute to show the average gross
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1:00
Ian Turton's Blog: Is GeoJSON a spatial data format?
sur Planet OSGeoIs GeoJSON a good spatial data format?A few days ago on Mastodon Eli Pousson asked:
Can anyone suggest examples of files that can contain location info but aren’t often considered spatial data file formats?
He suggested EXIF, Iván Sánchez Ortega followed up with spreadsheets, and being devilish I said GeoJSON.
This led to more discussion, with people asking why I thought that, so I instead of being flippant I thought about it. This blog post is the result of those thoughts which I thought were kind of obvious but from things people have said since may be aren’t that obvious.
I’ve mostly been a developer for most of my career so my main interest in a spatial data format is that:
- it stores my spatial data as I want it to,
- it’s fast to read and to a lesser extent, write.
- It’s easy to manage.
One, seems to be obvious, if I store a point then ask for it back I want to get that point back (to the limit of the precision of the processor’s floating point). If a format can’t manage that then please don’t use it. This is not common but Excel comes to mind as a program that takes good data and trashes it. If it isn’t changing gene names into dates then it’s reordering the dbf file to destroy your shapefile. GeoJSON also can fail at this as the standard says that I must store the data in WGS:84 (lon/lat), which is fine if that is the format that I store my data in already, but suppose I have some high quality OSGB data that is carefully surveyed to fractions of a millimetre and the underlying code does a conversion to WGS:84 in the background and further the developer wanted to save space and limited the number of decimal places to say 6 (OK, that was me) when it gets converted back to OSGB I’m looking at centimetres (or worse) but given the vagaries of floating point representation I may not be able to tell.
Two, comes from being a GeoServer developer, a largish chunk of the time taken to draw a web map (or stream out a WFS file) is taken up by reading the data from the disk. Much of the rest of the time is converting the data into a form that we can draw. Ideally, we only want to read in the features needed for the map the user has requested (actually, ideally we want to not read in most of the data by having it already be in the cache, but that is hard to do). So we like indexed datasets both spatial indexes and attribute indexes can help substantially speed up map drawing. As the size of spatial datasets increases the time taken to fetch the next feature from the store becomes more and more important. An index allows the program to skip to the correct place in the file for either a specific feature or for features that are in a specific place or contain a certain attribute with the requested value. This is a great time saver, imagine trying to look something up in a big book by using the index compared to paging through it reading each page in turn.
After one or more indexes the main thing I look for in a format is a binary format that is easy to read (and write). GeoJSON (and GML) are both problematic here as they are text formats (which is great in a transfer format) and so for every coordinate of every spatial object the computer has to read in a series of digits (and punctuation) and convert that into an actual binary number that it can understand. This is a slow operation (by computer speeds anyway) and if I have a couple of million points in my coastline file then I don’t want to do 4 million slow operations before I even think of drawing something.
Three, I have to interact with users on a fairly regular basis and in a lot of cases these are not spatial data experts. If a format comes with up to a dozen similarly named files (that are all important) that a GIS will refuse to process unless you guess which is the important one then it is more of a pain than a help. And yes shapefile I’m looking at you. If your process still makes use of Shapefiles please, please stop doing that to your users (and the support team) and switch over to GeoPackages which can store hundreds of data sets inside a single file, All good GIS products can process them by now, they have been an OGC standard for nearly 10 years. If you don’t think that shapefiles are confusing go and ask your support team how often they have been sent just the
.shp
file (or 11 files but not the.sbn
) or how often they have seen people who have deleted all the none.shp
files to save disk space.My other objection to GeoJSON is that I don’t know what the structure (or schema) of the data set is until I have read the entire file. That last record could add several bonus attributes, in fact any (or all) of the records could do that, from a parsers view it is a nightmare. At least GML provides me with a fixed schema and enforces it through out the file.
When I’m storing data (as opposed to transferring it) I use PostGIS, it’s fast and accurate, can store my data in whatever projection I chose and is capable of interfacing with any GIS program I am likely to use, and if I’m writing new code then it provides good, well tested libraries in all the languages I care about so I don’t have to get into the weeds of parsing binary formats. If I fetch a feature from PostGIS it will have exactly the attributes I was expecting no more or less. It has good indexes and a nifty DSL (SQL) that I can use to express my queries that get dealt with by a cool query optimiser that knows way more than I do about how to access data in the database.
If for some reason I need to access my data while I’m travelling or share it with a colleague then I will use a GeoPackage which is a neat little database all packaged up in a single file. It’s not a quick as PostGIS so I wouldn’t use it for millions of records but for most day to day GIS data sets it’s great. You can even store you QGIS styles and project in it to make it a single file project transfer format.
One final point, I sometimes see people preaching that we should go cloud native (and often serverless) by embracing “modern” standards like GeoJSON and COGs. GeoJSON should never be used as a cloud native storage option (unless it’s so small you can read it once and cache it in memory in which case why are you using the cloud) as it is large (yes, I know it compresses well) and slow to parse (and slower still if you compressed it first) and can’t be indexed. So that means you have to copy the whole file from a disk on the far side of a slow internet connection. I don’t care if you have fibre to the door it is still slow compared to the disk in your machine!
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21:04
KAN T&IT Blog: Simplificá tu Análisis Geoespacial con KICa, el Innovador Plugin de QGIS para acceder a catálogos de Imágenes
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
KICa, «Kan Imagery Catalog», es un plugin para QGIS. Esta herramienta innovadora simplifica el acceso a catálogos de imágenes satelitales, en un principio, utilizando metodología estándar como es STAC (sigla en inglés de Catálogos de Recursos Espacio- Temporales) el cual es un lenguaje único para el acceso a catálogos de imágenes satelitales de una manera estándar y uniforme. Esto nos permite tener un objetivo agnóstico basado en la posibilidad de centrarnos en la necesidad de resolver nuestro análisis geoespacial sobre una zona y no tener que estar buscando cada uno de los proveedores por separado.
En un principio se incorporan proveedores de imágenes satelitales (gratuitas y comerciales), pero está previsto, en las siguientes versiones, incorporar imágenes de drones, vuelos entre otros recursos que faciliten el análisis geoespacial. Hoy podrán observar que están disponible los proveedores como UP42 o Sentinel Hub, dentro de una región geográfica definida por el usuario.
Con este potente plugin, los usuarios tienen la capacidad de explorar de manera eficiente los catálogos disponibles, así como consultar pisadas (footprints) y vistas rápidas (quicklooks) de las imágenes que se encuentran en su área de interés para estimar su uso sin la necesidad de ser descargada la imagen completa para su análisis.
Así, este plugin se convierte en una herramienta esencial para todos aquellos que trabajan con datos geoespaciales, ya que les proporciona un acceso rápido y sencillo a imágenes satelitales, facilitando tanto el análisis como la visualización de datos. No importa si sos un profesional en el campo de la geoinformación, un científico de datos o un entusiasta de la cartografía; «KICa» enriquecerá tu flujo de trabajo y mejorará tus capacidades de exploración y utilización de imágenes satelitales.
Nuestra solución es de código abierto y colaborativa, por lo que te invitamos a visitar nuestro repositorio donde podrás ver más documentación, reportar bugs y nuevas mejoras, y también contribuir en el código con tus “push request”.
¡Optimizá tus proyectos geoespaciales con esta valiosa herramienta!
#satellite #QGIS #SentinelHub #Copernicus #Sentinel -
19:03
Free and Open Source GIS Ramblings: Bringing QGIS maps into Jupyter notebooks
sur Planet OSGeoEarlier this year, we explored how to use PyQGIS in Juypter notebooks to run QGIS Processing tools from a notebook and visualize the Processing results using GeoPandas plots.
Today, we’ll go a step further and replace the GeoPandas plots with maps rendered by QGIS.
The following script presents a minimum solution to this challenge: initializing a QGIS application, canvas, and project; then loading a GeoJSON and displaying it:
from IPython.display import Image from PyQt5.QtGui import QColor from PyQt5.QtWidgets import QApplication from qgis.core import QgsApplication, QgsVectorLayer, QgsProject, QgsSymbol, \ QgsRendererRange, QgsGraduatedSymbolRenderer, \ QgsArrowSymbolLayer, QgsLineSymbol, QgsSingleSymbolRenderer, \ QgsSymbolLayer, QgsProperty from qgis.gui import QgsMapCanvas app = QApplication([]) qgs = QgsApplication([], False) canvas = QgsMapCanvas() project = QgsProject.instance() vlayer = QgsVectorLayer("./data/traj.geojson", "My trajectory") if not vlayer.isValid(): print("Layer failed to load!") def saveImage(path, show=True): canvas.saveAsImage(path) if show: return Image(path) project.addMapLayer(vlayer) canvas.setExtent(vlayer.extent()) canvas.setLayers([vlayer]) canvas.show() app.exec_() saveImage("my-traj.png")
When this code is executed, it opens a separate window that displays the map canvas. And in this window, we can even pan and zoom to adjust the map. The line color, however, is assigned randomly (like when we open a new layer in QGIS):
To specify a specific color, we can use:
vlayer.renderer().symbol().setColor(QColor("red")) vlayer.triggerRepaint() canvas.show() app.exec_() saveImage("my-traj.png")
But regular lines are boring. We could easily create those with GeoPandas plots.
Things get way more interesting when we use QGIS’ custom symbols and renderers. For example, to draw arrows using a QgsArrowSymbolLayer, we can write:
vlayer.renderer().symbol().appendSymbolLayer(QgsArrowSymbolLayer()) vlayer.triggerRepaint() canvas.show() app.exec_() saveImage("my-traj.png")
We can also create a QgsGraduatedSymbolRenderer:
geom_type = vlayer.geometryType() myRangeList = [] symbol = QgsSymbol.defaultSymbol(geom_type) symbol.setColor(QColor("#3333ff")) myRange = QgsRendererRange(0, 1, symbol, 'Group 1') myRangeList.append(myRange) symbol = QgsSymbol.defaultSymbol(geom_type) symbol.setColor(QColor("#33ff33")) myRange = QgsRendererRange(1, 3, symbol, 'Group 2') myRangeList.append(myRange) myRenderer = QgsGraduatedSymbolRenderer('speed', myRangeList) vlayer.setRenderer(myRenderer) vlayer.triggerRepaint() canvas.show() app.exec_() saveImage("my-traj.png")
And we can combine both QgsGraduatedSymbolRenderer and QgsArrowSymbolLayer:
geom_type = vlayer.geometryType() myRangeList = [] symbol = QgsSymbol.defaultSymbol(geom_type) symbol.appendSymbolLayer(QgsArrowSymbolLayer()) symbol.setColor(QColor("#3333ff")) myRange = QgsRendererRange(0, 1, symbol, 'Group 1') myRangeList.append(myRange) symbol = QgsSymbol.defaultSymbol(geom_type) symbol.appendSymbolLayer(QgsArrowSymbolLayer()) symbol.setColor(QColor("#33ff33")) myRange = QgsRendererRange(1, 3, symbol, 'Group 2') myRangeList.append(myRange) myRenderer = QgsGraduatedSymbolRenderer('speed', myRangeList) vlayer.setRenderer(myRenderer) vlayer.triggerRepaint() canvas.show() app.exec_() saveImage("my-traj.png")
Maybe the most powerful option is to use data-defined symbology. For example, to control line width and color:
renderer = QgsSingleSymbolRenderer(QgsSymbol.defaultSymbol(geom_type)) exp_width = 'scale_linear("speed", 0, 3, 0, 7)' exp_color = "coalesce(ramp_color('Viridis',scale_linear(\"speed\", 0, 3, 0, 1)), '#000000')" # [https:] renderer.symbol().symbolLayer(0).setDataDefinedProperty( QgsSymbolLayer.PropertyStrokeWidth, QgsProperty.fromExpression(exp_width)) renderer.symbol().symbolLayer(0).setDataDefinedProperty( QgsSymbolLayer.PropertyStrokeColor, QgsProperty.fromExpression(exp_color)) renderer.symbol().symbolLayer(0).setDataDefinedProperty( QgsSymbolLayer.PropertyCapStyle, QgsProperty.fromExpression("'round'")) vlayer.setRenderer(renderer) vlayer.triggerRepaint() canvas.show() app.exec_() saveImage("my-traj.png")
Find the full notebook at: [https:]]
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19:00
Cartovégétation : l’application qui décrypte la végétation et les paysages franciliens
sur Veille cartographieCet article Cartovégétation : l’application qui décrypte la végétation et les paysages franciliens est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le contexte En France, la biodiversité s’effondre avec 70% de la faune sauvage disparue depuis 1970. L’urbanisation, la destruction des espaces verts et la pollution des sols sont les principales causes. Pour maintenir la biodiversité, il faut préserver les écosystèmes fonctionnels en créant des continuités écologiques, notamment dans les zones urbaines denses, où il est […]
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14:30
Retour sur les Rencontres R d'Avignon
sur GeotribuFormation, astuces, bonnes pratiques et trouvailles. Compte-rendu des rencontres R d'Avignon 2023
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12:42
Rapport de la mission data et territoires
sur Conseil national de l'information géolocaliséeRapport de la mission data et territoires
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12:10
GIS Day 2023 : des ressources proposés librement par Esri ou Géo J'aime
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueC'est le 15 novembre que se prévoit le GIS Day 2023. Cette journée internationale de célébration des systèmes d'information géographique et plus largement de la géomatique a été initiée par Esri Inc, mais a dépassé ce contexte pour s'imposer comme une fête dédiée au travail des géomaticiennes et des géomaticiens, valorisant leurs métiers, leurs réalisations et leurs outils. Différents événements (conférences, ateliers, portes-ouvertes, webinaires, etc.) sont organisés, en ligne ou en présentiel, tout au long de cette journée à travers le globe.
Ils sont présentés sur le site dédié : gisday.com qui propose aussi différents supports, comme des posters ou des logos. Nous vous proposons de télécharger ici les 3 créations de l'année :
Un nouveau cahier d'activité pour Géo J'aime Géo J’aime, le fonds de dotation présidé par Rony Gal, profite du GIS Day 2023 pour dévoiler un nouveau cahier d’activité LudoGéo. Le précédent s’intéressait à la protection des animaux et proposait de nombreuses activités en tout genre. Cette fois, les Siggies aident les jeunes lecteurs à comprendre les impacts et les origines du réchauffement climatique. Il leur donne aussi l'occasion de devenir plus résilients.
Au travers d’articles, de petits jeux, de quiz, de défis et d’un poster, tout est fait pour apprendre en s’amusant ! Des témoignages de membres du GIEC, ou encore de la conceptrice du jeu Ouragame, viennent enrichir les informations distillées en 16 pages. Un tour d’horizon est fait à propos des métiers et actions en faveur de l’environnement et quelques bonnes nouvelles sont données.
Les enfants sont invités à réaliser des expériences qui simulent le fonctionnement des gaz à effet de serre. Un poster montre les solutions d’aménagement qu’il existe pour rafraîchir la ville et un LudoGame propose de résoudre des défis pour devenir un Maire écoresponsable ! Ce nouveau cahier d'activité propose de réaliser une StoryMap afin de reporter les impacts du réchauffement observés par les jeunes autour d’eux.
Pour mémoire, d'autres contenus ludiques et pédagogiques (posters, livrets de découverte, cahiers d'activité) sont disponibles et téléchargeables librement sur geojaime.org comme de courts dessins animés pour comprendre ce qu'est l'information géographique, comment créer une carte ou l'utilisation du jumeau numérique.
Pensez aussi à envoyer un message pour indiquer l'usage que vous faites de ces contenus ou envoyer des photos de vos réalisations pendant les activités du GIS Day avec des enfants ou ados : contact@geojaime.org
+ d'infos :
geojaime.org
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10:32
Du 28 au 30 mai 2024 et du 25 au 26 juin 2024 à Lille : formation "savoir utiliser les Données Foncières" (Fichiers Fonciers et DV3F)"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 05 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Données Foncières" se tiendra du 28 au 30 mai et du 25 au 26 juin 204 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Données Foncières (Fichiers Fonciers, DV3F) et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 10 mai (…)
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10:00
Publication du registre parcellaire graphique 2022
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNL’édition 2022 du Registre Parcellaire Graphique (RPG) est disponible depuis novembre 2023 en téléchargement, en flux et sur le site Géoportail.gouv.fr.
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9:32
Du 14 au 16 mai 2024 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 07 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 14 au 16 mai 2024 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille.Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 22 avril (…)
Lire la suite -
9:32
Du 12 au 14 mars 2024 à Lille : formation "savoir utiliser DV3F"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 10 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser DV3F" se tiendra du 12 au 14 mars 2024 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille.Cette session est à destination des bénéficiaires des Données Foncières et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 9 février (…)
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9:08
Peering into the Heart of Darkness
sur Google Maps ManiaThis week the European Space Agency released the first full-color images from the Euclid telescope. Euclid is a space telescope (situated in a halo orbit at an average distance of 1.5 million kilometers beyond Earth's orbit) which has been tasked to explore dark energy and dark matter. The telescope is capturing highly detailed astronomical images across a large area of the sky. The first five
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1:00
Georg Heiler: Introduction to Geostatistics
sur Planet OSGeoGeorg Heiler: Introduction to Geostatistics
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20:20
Dictionnaire insolite des frontières
sur Les cafés géographiquesDans notre monde, pourtant connecté et globalisé, la question des frontières n’a rien perdu de son importance, bien au contraire. « Les frontières non seulement ne s’effacent pas mais connaissent dans plusieurs points du globe un processus de fermeture et de durcissement » (Michel Foucher, Les frontières, CNRS Editions, 2020). Ce petit ouvrage (format de poche, 189 pages) des éditions Cosmopole vient occuper une place originale et remarquable dans l’abondante bibliographie sur le sujet.
Benoît Goffin et Cécile L’Hostis, les deux auteurs, ont réussi le tour de force d’écrire un livre agréable à lire tout en multipliant les points de vue objectifs et subjectifs : données factuelles, analyses historiques et géopolitiques, références littéraires et imaginaires… S’inscrivant dans une collection de « dictionnaires insolites » inaugurée en 2010, cet ouvrage explore le thème des frontières en n’oubliant pas « l’insolite » sous forme d’anecdotes et d’exemples rares qui révèlent des mythes, des rêves, des paradoxes, des histoires surprenantes. Bien sûr, les 173 entrées ne permettent pas l’exhaustivité mais elles aboutissent malgré tout à dresser un tableau riche et souvent passionnant.
Des frontières au sens large
Si les frontières terrestres (continentales et maritimes) occupent une large part du livre, les frontières technologiques, idéologiques, imaginaires, ne sont pas oubliées comment le prouvent les entrées : cyberespace, extraterrestre, extraterritorialité des lois américaines, Google Maps, littérature-monde, lumière, lune, Mur (Game of Thrones) (1), polycentrisme, reconnaissance, religion, sionisme, Tchernobyl, ubuesque…
Développons quelques exemples tirés de ce dictionnaire. Les frontières numériques existent bel et bien, qu’elles soient techniques (les « zones blanches »), technologiques (absence d’accès au réseau pour les populations pauvres) ou politiques (certains Etats cherchent à cloisonner l’accès à l’internet et à contrôler les réseaux). Dans la série Game of Thrones, le Mur aurait été construit dans des temps anciens avec l’aide de Géants pour se protéger des dangers venus du Nord. Cette frontière physique réputée infranchissable révèle sa dimension symbolique au fil de l’intrigue en modifiant la représentation de l’autre et en alimentant des peurs ancestrales. Quant à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (Ukraine, 1986), elle a montré au monde un nouveau danger que les frontières ne peuvent arrêter. D’une façon générale, certains Etats regardent d’un mauvais œil la présence ou la construction de nouvelles centrales nucléaires à proximité de leurs frontières.
La genèse des frontières
La genèse des frontières s’est faite de différentes manières, parfois après de longues négociations, parfois au contraire dans la précipitation. De nombreuses entrées en témoignent : balkanisation, conférence de Berlin, Cachemire, Cour internationale de justice, découpe, ligne Durand, partition des Indes, Traités inégaux, intangibilité, Kurdistan, frontière naturelle, Poutine, Rio Grande, Sykes-Picot, rocher de Vélez de la Gomera…
Qu’en est-il des « frontières naturelles » ? L’expression a été largement utilisée pendant la Révolution française pour justifier des projets expansionnistes. Pour nos deux auteurs, la réponse est claire : une frontière n’est jamais « naturelle », même si des éléments géographiques peuvent appuyer leur délimitation (chaînes de montagnes, lacs…). Pourtant, à titre d’exemple, les fleuves constituent des supports répandus pour définir des frontières. Mais cette délimitation apparemment simple ne l’est pas toujours : ainsi, le cours de la rivière peut changer et poser la question du nouveau tracé de la frontière (problème non tranché entre Croates et Serbes le long du Danube) ; le statut des îles sur la rivière peut être source de conflits (incidents sur le fleuve Amour entre la Russie et la Chine).
Depuis les années 1950, le nombre d’Etats a beaucoup augmenté mais peu de frontières nouvelles ont été tracées, le principe d’intangibilité ayant favorisé la conservation des anciens tracés. Toute reconnaissance risquerait de créer un dangereux précédent et d’attiser les revendications nationalistes d’autres régions. Ainsi, la Russie prend souvent l’exemple du Kosovo pour justifier la possibilité de nouvelles frontières, et donc de nouveaux Etats (Ossétie, Abkhazie…).
Le tracé des frontières témoigne des négociations qui l’ont défini en laissant parfois des territoires enclavés dans le pays voisin. Jusqu’en 2015, la situation la plus complexe du globe se situait entre l’Inde et le Bangladesh où, sur environ 100 kilomètres, les territoires des deux pays s’imbriquaient inextricablement. Un accord récent a permis à de nombreuses enclaves indiennes de devenir bangladaises tandis que des enclaves bangladaises, également nombreuses, devenaient indiennes. D’autres curiosités géographiques existent comme les tripoints (plus de 150 dans le monde) qui sont les lieux où se recoupent les frontières entre trois pays. Un bornage ou une construction peut marquer la symbolique de ces points comme la table triangulaire qui a été installée là où se rejoignent précisément l’Autriche, la Hongrie et la Slovaquie.
Les frontières, révélateurs des enjeux du monde contemporain
Face à la mondialisation triomphante qui prophétisait leur fin, les frontières font un retour en force. « Celles qui étaient autrefois considérées comme des barrières à surmonter pour faire triompher la coopération et le commerce international sont redevenues des zones de conflits potentiels au détriment des principes de libre circulation, de coopération et de solidarité entre les peuples » (…) « Les zones limitrophes, si elles sont des espaces d’échanges privilégiés, restent largement le théâtre de tensions politiques, de conflits et de migrations forcées, qui mettent en évidence les inégalités et les injustices qui persistent dans notre société mondialisée » (Benoît Goffin, Céline L’Hostis, Dictionnaire insolite des frontières, Editions Cosmopole, 2023).
La présence des frontières est une composante importante du rapport de force visant à obtenir l’accès aux ressources de la région concernée. Ainsi, les fleuves traversés par des frontières sont la source de tensions entre les Etats riverains. L’Etat qui se trouve en aval peut contester la consommation, les grands projets de construction de barrages ou la pollution causée par les Etats situés en amont (cas du Tigre et de l’Euphrate ou du Nil).
La littérature pour parler des frontières
Parce que la frontière fait rêver, elle est un thème de prédilection pour les « écrivains voyageurs » comme Nicolas Bouvier (L’usage du monde) ou Ella Maillard (Oasis interdites), mais aussi pour d’autres écrivains (Gracq, Le Clézio, etc.), ceux de la « littérature-monde » et d’autres qu’on ne saurait ranger dans une quelconque catégorie, sinon celle de la littérature. Julien Gracq, écrivain de la frontière par excellence, est joliment présenté dans l’entrée « Syrtes » du dictionnaire. Citons seulement ces quelques lignes : « Le roman de Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes, (…) est entièrement construit autour de la fonction sacrée de la frontière, dont la violation constitue l’action principale ».
Notes :
(1) Game of Thrones : série télévisée américaine de fantaisie médiévale diffusée aux Etats-Unis entre 2011 et 2017. L’histoire de la série, située sur les continents fictifs de Westeros et Essos, entrelace trois grandes intrigues. La première intrigue raconte la menace croissante, avec l’hiver approchant, des créatures légendaires situées au nord du Mur de Westeros.
Daniel Oster, novembre 2023
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14:31
How Long Will You Live?
sur Google Maps ManiaAccording to Population.io I can expect to live for another 26.9 years. This calculation is based on my age, sex and country of birth. I am lucky I don't live in the United States. If I did I'd have 16 months less to live. Mind you if I lived in Japan I'd be able to look forward to living an extra 7 months.Enter your date of birth, country of birth and sex into Population.io and it will tell
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9:55
Geomatys wins Cassini prize / Geomatys, lauréat du prix Cassini
sur Le blog de GeomatysGeomatys wins CASSINI prize - Geomatys lauréat du Prix CASSINILire en Français
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Geomatys and its project OPAT wins Horizon Europe's CASSINI Prize for Digital Space Applications for their contribution to the fight against plastic pollution at sea.08 November 2023, Montpellier
Press Release
Geomatys, a SME specializing in geospatial data processing, is proud to announce that its innovative OPAT (Ocean Plastic Alert & Tracking) project has won the prestigious Cassini Prize for Digital Space Applications. The award seeks innovative commercial solutions that leverage the EU’s space program to detect, monitor and remove plastics, microplastics and other waste from our oceans and waterways. With a total prize fund of 2.85 million euros, the top three proposals are eligible to win 0.95 million euros each, which can be used by the winners to further develop and market their solution. CASSINI is the European Commission’s initiative to support entrepreneurs, start-ups and SMEs developing innovative applications and services leveraging the EU space program. Dedicated to promoting the commercialization of Galileo, EGNOS and Copernicus data and services, EUSPA is actively involved in this initiative.
The award will greatly accelerate the development of the OPAT system, designed to detect plastic waste at sea by satellite and predict its drift.
The Geomatys team would like to express its deepest gratitude to all those who have contributed to the project’s success:
- The Occitanie region, whose continued support and trust had been essential to OPAT’s progress.
- The Communauté d’Agglomération Pays Basque for sharing its experience in collecting waste at sea and providing us with invaluable data.
- Dr. Shungu Garaba of the University of Oldenburg, for his invaluable expertise and unfailing willingness to collaborate.
- Joël Sudre of the DataTerra research infrastructure, whose commitment to our shared vision has been a fundamental pillar of our success.
- CNES, via the Connect by CNES program, with a special mention to Mr. Eric Brel and Mr. Ariel Fuchs, for their decisive contribution to the realization of this ambitious project.
- The European Space Agency (ESA), whose support, via an initial BASS feasibility grant, was crucial to the launch of OPAT.
This prize, awarded by Horizon Europe, reinforces our determination to constantly innovate to protect our oceans. OPAT is an example of the positive impact that space technology can have on the environment, helping us to better understand and combat plastic pollution at sea. We look forward to continuing to work closely with our partners, and to tackling future challenges that will help to better preserve our precious marine ecosystems.
About GeomatysGeomatys offers expertise in geodesy, the exploitation and processing of complex data, geospatial metadata and advanced representation modes. Our ability to innovate allows us to contribute to creating ever more intelligent solutions to some of society’s biggest challenges across sectors such as Defense, Space, Research, and Risk Assessment.
You can contact us about OPAT by e-mail: opat@geomatys.com, or by phone:+33 4 84 49 02 26
Further information, visit our website at www.geomatys.com/en/opat
Geomatys avec son projet OPAT remportent le prix CASSINI d’Horizon Europe pour leur contribution à la lutte contre la pollution plastique en mer.À Montpellier, le 08 novembre 2023
Communiqué de Presse
Geomatys, PME spécialisée dans le domaine du traitement des données géospatiales, est fière d’annoncer que son projet innovant OPAT (Ocean Plastic Alert & Tracking), a remporté le prestigieux Prix CASSINI, for Digital Space Applications. Ce prix recherche des solutions commerciales innovantes qui tirent parti du programme spatial de l’UE pour détecter, surveiller et éliminer les plastiques, microplastiques et autres déchets de nos océans et voies navigables. Avec une dotation totale de 2,85 millions d’euros, les trois meilleures propositions sont éligibles pour remporter chacune 0,95 million d’euros, qui peuvent être utilisées pour aider les lauréats à développer et à commercialiser davantage leur solution. CASSINI est l’initiative de la Commission européenne visant à soutenir les entrepreneurs, les start-ups et les PME développant des applications et des services innovants tirant parti du programme spatial de l’UE. Dédiée à la promotion de la commercialisation des données et services Galileo, EGNOS et Copernicus, l’EUSPA est activement impliquée dans cette initiative.
Cette récompense, qui célèbre les meilleures applications numériques maritimes ou marines pour la lutte contre la pollution plastique, témoigne de l’engagement que prend Geomatys vis-à-vis de la préservation de nos océans.
La récompense associée à ce prix va permettre d’accélérer grandement le développement de la plateforme OPAT, conçue pour détecter par satellite les déchets plastiques en mer et prédire leur dérive.
L’équipe de Geomatys tient évidemment à exprimer sa plus profonde gratitude à tous ceux qui ont contribué au succès du projet :
- La région Occitanie, dont le soutien continu et la confiance ont été essentielles pour faire avancer OPAT.
- La Communauté d’Agglomération Pays Basque pour nous avoir partagé son expérience dans la collecte des déchets en mer et de nous avoir fourni de précieuses données
- Dr Shungu Garaba de l’Université d’Oldenburg, pour son expertise précieuse et sa collaboration sans faille.
- Joël Sudre, de l’infrastructure de recherche Data Terra, dont l’engagement envers notre vision commune a été un pilier fondamental de notre succès.
- Le CNES, via son programme Connect by CNES avec une mention spéciale à M. Eric Brel et M. Ariel Fuchs, pour leur contribution décisive à la réalisation de ce projet ambitieux.
- L’ Agence Spatiale Européenne (ESA), dont le soutien, via un premier BASS faisabilité a été un élément crucial pour le lancement d’OPAT.
Ce prix, décerné par Horizon Europe, renforce notre détermination à innover constamment pour la protection de nos océans. OPAT est un exemple de l’impact positif que la technologie spatiale peut avoir sur l’environnement, en nous aidant à mieux comprendre et à lutter contre la pollution plastique en mer. Nous sommes impatients de continuer à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires, ainsi que de relever les défis futurs qui aideront à mieux préserver notre précieux écosystème marin.
À propos de GeomatysGeomatys propose son expertise dans le domaine de la géodésie, l’exploitation et le traitement de données complexes, des métadonnées géospatiales ou des modes de représentation avancés. Notre capacité à innover dans ce secteur nous positionne sur des secteurs d’activité tels que la Défense, le Spatial, la Recherche et plus généralement les projets en demande d’innovation.
Vous pouvez nous contacter concernant OPAT ou Geomatys par mail : opat@geomatys.com, ou par téléphone : +33 4 84 49 02 26
Plus d’infos : www.geomatys.com/solutions-metier/opat/
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9:29
Documenting Russian Crimes in Ukraine
sur Google Maps ManiaIn March 2022 Russian troops invaded the Ukrainian village of Yahidne. During their month long occupation of the village the Russian army locked the villagers in a school basement. 360 people, including children and the elderly, where forced to live together in cramped and unsanitary conditions. There was so little space that people had to sleep standing up, people had to use buckets for
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9:12
GRASS GIS: Apply Now for Student Grants
sur Planet OSGeoWe would like to announce a unique paid opportunity for students to contribute to GRASS GIS! GRASS GIS will offer a number of student grants for projects that include development of GRASS documentation, tests, new features or geospatial tools and bug fixing. Check the suggested topics on the Student Grant wiki. Why to apply? Experience: Gain hands-on experience in a thriving open-source community. Mentorship: Work alongside experienced developers who will guide you throughout your journey.
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15:00
OGC and Joint Research Centre renew Collaboration Agreement to enhance Geospatial Standards
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) and the Joint Research Centre of the European Commission (JRC) have renewed their collaboration agreement to enhance the development and use of geospatial standards.
The ongoing collaboration enables JRC to more effectively contribute to the OGC Standards process and facilitate the consideration of European objectives, requirements, and policies during the development of international open geospatial standards.
The agreement formalizes the partners’ collaboration in the field of development, application, maintenance, and promotion of international open geospatial standards and best practices that support the implementation of EU policies, for example, INSPIRE, European Data Spaces, Open Data, and Earth Observation, including Copernicus and Galileo.
Further, the agreement will enable OGC and JRC to jointly organize workshops for exchanging scientific and technological information on topics of mutual interest, for example, spatial law and policy, Spatial Data Infrastructure (SDI) Best Practices, and emerging technologies (e.g. metaverse, digital twins, cloud/edge computing, platforms, and Artificial Intelligence (AI)).
“We at OGC are pleased to continue our collaboration with the JRC,” commented Ingo Simonis, Ph.D, OGC Chief Technology Innovation Officer. “With the modernization of national and international spatial data infrastructures, the semantic enhancement of existing data offerings, and the development of cross-domain yet flexible solutions for heterogeneous communities, we have many core activities in common. Bringing the JRC and OGC communities together allows us to address these important topics far more efficiently.”
About JRC
The European Commission’s Joint Research Centre provides independent, evidence-based knowledge and science, supporting EU policies to positively impact society.?It plays a key role at multiple stages of the EU policy cycle.
It works closely with research and policy organisations in the Member States, with the European institutions and agencies, and with scientific partners in Europe and internationally, including within the United Nations system. In addition, the JRC offers scientific expertise and competences from a very wide range of disciplines in support of almost all EU policy areas.The post OGC and Joint Research Centre renew Collaboration Agreement to enhance Geospatial Standards appeared first on Open Geospatial Consortium.
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12:12
Géoflex, avancée majeure du GNSS
sur Veille cartographieCet article Géoflex, avancée majeure du GNSS est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Un article publié en 2022 avait jeté les bases des Systèmes Globaux de Navigation par Satellite (GNSS), soulignant leur importance cruciale dans la géoinformation. Un peu plus tard, le 31 mars 2022, Huibert-Jan Lekkerkerk publie un nouvel article examinant les développements dans les constellations GNSS, l’augmentation et les récepteurs. Il note que le GNSS a […]
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9:11
Dutchify Your Street
sur Google Maps ManiaThanks to the Netherlands Board of Tourism you can now visualize how your street might look if you were able to get rid of all the cars & the ugly road, and replace them with a bike lane, a few trees & some beautiful flowers. It is a matter of great sadness to the Dutch people that people in the rest of the world are not able to live in cycle-friendly environments. Therefore the
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8:05
The SEA People : la mer en dénominateur commun
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePortée depuis quatre ans par un Français et une Australienne, une association œuvre pour sensibiliser et unir les acteurs d’un vaste territoire papou autour d’un joyau de la mer : les récifs coralliens. The SEA People, c’est une forme d’aboutissement. Le résultat d’une histoire qui dure entre Arnaud Brival et l’archipel de Raja Ampat - traduit par « les Quatre Rois » - en Papouasie occidentale. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, le jeune homme a toujours voulu travailler avec et pour la nature et pour la mer, bercé par les aventures de Cousteau et de David Attenborough. Alors, après des études en biologie marine et en gestion de parc marin, l’envie de mettre en application ce qu’il avait appris l’a emmené vers sa première mission de volontariat dans ce coin de l’Indonésie. Son objectif est de comprendre les enjeux et les défis présents au sein de cet écosystème de 1.500 îles. Pour y parvenir, Arnaud Brival s’est tout particulièrement immergé dans la vie locale pour mieux y saisir les points de vue de chacun et les problématiques. Afin d’avoir cette vue d’ensemble, il s’est intégré auprès des habitants. Il a pêché avec les pêcheurs illégaux. Il a travaillé pour des complexes touristiques, des « resorts », ou encore avec le gouvernement... Autant d’expériences qui ont permis au Français de rassembler les clés nécessaires pour tenter d’établir un équilibre entre les activités régionales et la protection de l’environnement, tout en évitant les conflits.
Retrouvez la suite de cette enquête réalisée par Kim Janiec dans le magazine SIGMAG N°38
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20:09
Vietnam et Etats voisins
sur Les cafés géographiquesLe titre du dernier ouvrage du géographe Yves Duchère, Vietnam et Etats voisins (1), suscite une première interrogation : quelles sont les limites de l’espace étudié ? Certes, Laos et Cambodge sont l’objet de pages peu nombreuses mais bien documentées, mais quelle place donner au troisième voisin, la Chine ? C’est l’étude des relations millénaires, complexes et ambigües, entre Vietnam et Chine qui constitue le principal intérêt du livre, un livre débordant d’informations, de tableaux, de cartes. Sans doute le plan a-t-il été difficile à construire car les retours sur une même question sont nombreux…ce qui a une efficacité pédagogique.
On peut analyser les divisions de l’espace vietnamien en fonction du relief, de l’ethnologie, de l’histoire, de l’entrée dans la mondialisation…
A un Vietnam continental des hautes terres de l’ouest s’oppose un Vietnam des plaines et du littoral. Le premier (au-dessus de 300 m), faiblement peuplé, a été longtemps le domaine d’ethnies minoritaires (2), nomades vivant dans la forêt, autonomes, accueillant les populations fuyant la volonté hégémonique des Etats des plaines. Le second est occupé par l’ethnie majoritaire des Kinh (Viets), sédentaires soumis, de longue date, à un Etat centralisateur qui contrôlait les infrastructures hydrauliques nécessaires à la riziculture. Au XXe siècle, le pouvoir colonial puis le nouvel Etat communiste ont cherché à intégrer les montagnards au sein d’une nation multiethnique. Aujourd’hui, les autorités veulent développer la migration de Kinh des villes engorgées vers les marges montagneuses avec un double objectif, économique (caféiculture…) et militaire.
Les conquêtes et influences culturelles exogènes ont aussi pendant longtemps distingué les territoires du nord du Vietnam actuel profondément marqués par une colonisation chinoise progressive dès le 1er siècle avant notre ère jusqu’au Xe siècle, alors que ceux du sud subissaient l’influence indienne, hindouiste et bouddhiste, puis khmère. Les populations Viet, fortement sinisées, sont descendues vers le sud le long des plaines littorales jusqu’au delta du Mékong, du XIe siècle au XIXe siècle. C’est la France coloniale qui fit l’unité du nord (Tonkin), du centre (Annam) et du Sud (Cochinchine) dans le cadre de l’Union indochinoise (1879) dans laquelle furent incorporés le Cambodge et le Laos. Cette unité se fractura après 1955 entre deux modèles antagonistes d’Etat, une République démocratique du Vietnam, dirigée par un parti communiste, au nord, et une République du Vietnam, bénéficiaire d’une aide américaine massive, au sud. L’une procède à une réforme agraire sur le modèle chinois et développe une industrie rurale tandis que l’autre favorise une urbanisation à marche forcée. Après deux décennies de conflit (la « deuxième guerre d’Indochine » de 1959 à 1975), les communistes du nord imposèrent leur régime à l’ensemble du territoire et réunifièrent à nouveau le pays.
Héritage de cette histoire, le Vietnam peut être qualifié d’Etat bicéphale. Deux pôles se font concurrence, deux deltas, deux métropoles : au centre du delta du fleuve Rouge, Hanoï, capitale millénaire, forme une ville-province de 8 millions d’habitants alors qu’au sud, dans le delta du Mékong, Ho Chi Minh-Ville (ex Saïgon) en regroupe près de 9 millions. Dans ces métropoles résident, au sein des districts urbains, les populations les plus riches, engagées dans une économie mondialisée, mais aussi des populations plus modestes dans les districts agricoles.
L’ouvrage consacre toute une partie aux mutations du Vietnam depuis le Doi Moi, c’est-à-dire le « Renouveau », à partir de 1986 (quelques réformes ont été amorcées en 1979). Quelques années auparavant en Chine, Deng Xiaoping avait amorcé le passage de l’économie planifiée à un système introduisant le marché. Même s’il y a une « voie vietnamienne », le « modèle chinois » est bien présent. « Socialisme de marché », « économie de marché à orientation socialiste », « capitalisme de connivence », « capitalisme hybride »…les expressions sont nombreuses pour qualifier le phénomène.
L’objectif était de sortir l’économie nationale de la situation désastreuse dans laquelle elle se trouvait. La « Rénovation » a eu recours aux investissements étrangers, a créé des ZES (3) et a multiplié les liens avec les autres pays (entrée dans l’OMC en 2007). Ce sont les secteurs manufacturiers puis les infrastructures qui en ont surtout bénéficié. Les exportations ont été multipliées par cent entre 1990 et 2020, date à laquelle la balance commerciale est pour la première fois positive.
L’organisation de l’agriculture connaît aussi une profonde transformation. La collectivisation des terres dans le cadre de très grandes coopératives était un échec patent (sur des parcelles qui ne représentaient que 5% des terres des coopératives, les paysans produisaient 54,3% des revenus en 1975). Elles furent démantelées à partir de 1988, la fixation des prix par l’Etat abandonnée, et grâce à l’intensification de la production, le pays est devenu autosuffisant en riz puis exportateur (6ème rang mondial).
Ces transformations ont amené une montée en puissance de la classe moyenne qui a adopté de nouveaux modes de vie, mais la pauvreté n’a pas disparu, surtout dans le monde rural et les inégalités se sont accrues. Travailleurs du secteur informel, membres des minorités, femmes rurales sont les laissés-pour-compte de la croissance. Corruption, dégradation environnementale, spéculation foncière, urbanisation informelle…sont la face noire du « Renouveau ».
L’introduction du marché n’a pas entraîné de libéralisation politique. Comme en Chine, l’autoritarisme du régime se manifeste par la toute puissance d’un parti-Etat, une surveillance constante de la population à la fois par la police et par la pègre, l’absence de presse indépendante, la sanction de toute « idéologie déviante » au sein même du parti. Mais les autorités vietnamiennes font preuve d’une certaine flexibilité politique, recherchant un certain consensus entre l’Etat et la société. Les critiques qui ne peuvent s’exprimer dans les médias empruntent la voie de la littérature ou de la chanson et les blogs hébergés à l’étranger soutiennent la contestation.
Le souci de préserver une « voie vietnamienne » de développement n’empêche pas le Vietnam d’être intégré de gré et/ou de force dans la sphère d’influence chinoise (ainsi que ses voisins cambodgien et laotien).
La Chine, dans sa volonté de devenir la première puissance mondiale, a besoin de renforcer son influence sur l’Asie orientale et particulièrement sur l’Asie du Sud-Est. Une partie des « Nouvelles routes de la soie » emprunte un réseau de voies de circulation Nord-Sud fournissant aux produits chinois un accès direct à l’océan Indien.
Face à la poussée chinoise vers les mers du Sud, les Vietnamiens sont méfiants. Ils souhaiteraient mettre en œuvre une politique étrangère multilatérale mais la présence chinoise est de plus en plus forte alors que l’aide américaine régresse.
Soft power et capitaux sont les atouts majeurs de Beijing. Les Chinois utilisent l’arme idéologique de leur philosophie, des valeurs asiatiques s’opposant aux valeurs universelles que voudrait imposer l’Occident. La promotion des thèmes confucéens est un moyen de recouvrer une grandeur passée où la Chine dominait ses voisins. Les autorités vietnamiennes défendent aussi l’universalité du confucianisme, mais elles ont le souci d’harmoniser valeurs traditionnelles et « droits de l’homme », à condition qu’ils ne soient pas imposés de l’étranger (il est intéressant de remarquer que des intellectuels vietnamiens au pouvoir sont restés marqués par certaines valeurs occidentales).
Les Chinois ont aussi des moyens financiers pour s’imposer. Ils fournissent les IDE (4) dont le Vietnam a besoin, même si ces capitaux sont investis surtout dans les ZES situées le long des corridors des « routes de la soie ». Le pays bénéficie aussi de l’aide publique chinoise au développement sous forme de prêts préférentiels, ce qui n’est pas sans susciter une certaine méfiance.
Les relations entre le Vietnam et la Chine sont empoisonnées par la question de la mer de Chine méridionale dont les deux Etats revendiquent l’intégralité de la zone. Riche en ressources halieutiques et en hydrocarbures, cet espace maritime a surtout un intérêt stratégique (il est traversé par la principale route maritime du commerce international). Face aux volontés chinoises, le Vietnam ouvre ses portes aux marines occidentales, mais aussi russes et indiennes. Néanmoins la croissance récente des activités chinoises dans la zone semble annoncer la victoire plus que probable du grand voisin du nord. Et il va être difficile au Vietnam de trouver sa place dans l’Indopacifique, entre les ambitions chinoises, indiennes et américaines.
Vietnam et Etats voisins fournira une mine d’informations à son lecteur qui pourra l’utiliser comme une encyclopédie grâce à son Index très fourni. Il est dommage que sa relecture ait été négligée. A titre d’exemple, on peut signaler la confusion entre indice de fécondité et taux de natalité (p.117-119), entre balance commerciale négative et positive (p.141), etc… et regretter l’absence de légendes sous quelques cartes (p.116, p.162). Mais les apports l’emportent largement sur ces quelques défauts.1) Yves Duchère, Vietnam et Etats voisins, Géopolitique d’une région sous influences, Armand Colin, 2023.
2) 53 minorités (14,7% de la population) vivent dans les montagnes et les plateaux forestiers. Les langues qu’ils utilisent appartiennent majoritairement au groupe tibéto-birman
3) Zones économiques spéciales
4) Investissements directs à l’étrangerMichèle Vignaux, novembre 2023
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17:53
Dans quel monde vivons-nous ?
sur Les cafés géographiquesDelphine Papin, Frank Tétart et Daniel Oster (modérateur)
(photo de Micheline Martinet)Pour fêter le 25ème anniversaire de la création de l’association, Les Cafés géographiques ont invité Frank Tétart, docteur en géopolitique, à présenter une question d’actualité sous le titre : « Dans quel monde vivons-nous ? ». Quel meilleur choix que cet ancien co-auteur de l’émission Le Dessous des cartes et coordinateur du Grand Atlas 2024 (1) pour analyser les crises qui affectent la planète ? Delphine Papin, responsable du service Infographie et Cartographie du journal Le Monde, complète son intervention.
En introduction, F. Tétart rappelle que depuis 2022 l’opposition entre démocraties et régimes autoritaires (présents dans de grandes nations : Chine, Russie…) gagne du terrain, ce dont témoignent régulièrement médias et réseaux sociaux. On se pose aussi des questions sur le rôle que pourrait jouer la communauté internationale dans la résolution des conflits actuels et on s’inquiète de l’avenir du monde face au défi du changement climatique. Il y a urgence mais les négociations piétinent et le choix de Dubaï, gros producteur de pétrole, comme lieu d’accueil de la prochaine COP (2) laisse perplexe. L’enjeu climatique concerne toute la planète, mais surtout les pays les plus précaires.
Quels sont les principaux points chauds étudiés dans l’Atlas ?
L’Ukraine subit une guerre d’agression qui, loin d’être la guerre courte voulue par Poutine, s’inscrit dans une durée indéterminée. Les modalités de combat rappellent la Grande Guerre : les ennemis se font face de part et d’autre d’un front qu’ils sont incapables de percer. C’est dès maintenant un échec politique pour le dirigeant russe car il a amené la Finlande et la Suède à rejoindre l’OTAN. C’est un jeu à somme nulle.
Au Proche-Orient, le conflit israélo-palestinien, de basse intensité ces derniers temps, est redevenu une guerre ouverte d’une grande violence, le 7 octobre dernier. Il concerne tous les Etats de la région et même au-delà :
– l’Iran, principal ennemi, apporte son soutien au Hamas et au Hezbollah libanais présent également en Syrie.
– les Etats arabes souhaitant se rapprocher de l’Etat israélien se trouvent dans une situation paradoxale vis-à-vis de leur opinion publique. C’est le cas des signataires des Accords d’Abraham (3) et de l’Arabie saoudite.
– la Turquie souhaiterait jouer un rôle de médiateur dans le conflit, ce que sa proximité idéologique du Hamas rend plausible.
– la Russie a accordé son soutien successivement à Israël et aux Palestiniens qu’elle défend désormais.
– Israël soutient l’Azerbaïdjan, pays musulman proche de la Turquie.
Les relations et alliances entre Etats sont donc désormais marquées par une grande complexité.
Le retour des nationalismes est aussi une caractéristique du monde actuel. Depuis l’été 2022, entre le Kosovo (4) et la Serbie se sont accrues de nombreuses tensions que chacun des deux Etats cherche à instrumentaliser. En témoignent les dernières élections municipales qui ont été boycottées par les Serbes du Kosovo. Le mythe toxique d’un Kosovo qui serait le berceau de la Serbie, nuit à des négociations que semblait pourtant favoriser une adhésion possible à l’UE. Une solution pacifique semble par conséquent difficile, même si la présence américaine (base militaire de l’OTAN au Camp Bondsteel) et l’aide de l’UE devraient contribuer à la pacification.
En Bosnie-Herzégovine, les partis nationalistes jouent un rôle important, contribuant à de fortes tensions.
Le Caucase est le lieu de plusieurs conflits gelés depuis 1991, dont le Haut-Karabakh qui est redevenu conflictuel.
A l’époque soviétique, le Haut-Karabakh était une région autonome peuplée de 75% d’Arméniens, au sein de l’Azerbaïdjan. Les frontières entre les Républiques socialistes avaient été tracées par Staline dans le but de briser les élans nationalistes. Après 1991, une République du Haut-Karabakh est proclamée dans les frontières de l’oblast soviétique, mais elle n’est pas reconnue internationalement car faisant partie d’un territoire souverain, entraînant une guerre jusqu’à 1994 et au statu quo territorial. Pendant la guerre de septembre-novembre 2020, l’Azerbaïdjan, soutenue par la Turquie, reconquiert certains territoires. Il s’agit d’une guerre brève s’achevant avec la médiation de la Russie qui obtient le maintien de la paix et la préservation de la population arménienne du Haut-Karabakh. En septembre 2023, une nouvelle attaque des Azéris a obligé la population arménienne du H.-K. à choisir entre l’exil et la nationalité azerbaïdjanaise. L’absence d’intervention de la Russie, occupée « ailleurs », a entraîné l’exode des trois quarts de la population vers l’Arménie. Peut-on qualifier ce drame d’« épuration ethnique » ?
L’Indopacifique est le nouveau terrain d’affrontement des Etats-Unis qui ont fait du Pacifique leur premier objectif, et de la Chine qui se veut, non seulement puissance politique mais aussi puissance navale. Dans l’océan Indien, l’expansionnisme des Chinois est au service de leurs routes commerciales. Aussi ont-ils constitué un « collier de perles », c’est-à-dire des bases navales le long de leur principale voie d’approvisionnement maritime vers le Moyen-Orient (Djibouti, Maldives, Pakistan…), ce qui rencontre l’opposition des Etats-Unis et de l’Inde, très soucieuse de la poussée chinoise. Pour contrer cette influence, les deux puissances, auxquelles se sont joints l’Australie et le Japon, se sont accordées sur la mise en place de points d’appui dans toute la région.
Sur toute la planète on assiste à une remise en cause des démocraties.
En Afrique, plusieurs coups d’Etat ont fait reculer la stabilité et la démocratie.
En Europe, la démocratie régresse au sein même des pays démocratiques (Hongrie) et les Etats-Unis en donnent une image déplorable.
La circulation de l’information passe de plus en plus par les réseaux sociaux, ce qui favorise la croyance dans les fake news et une forte polarisation des sociétés. La liberté de la presse est très menacée dans certains pays comme la Russie qui ne diffuse que de la propagande. Même là où elle peut s’exercer, les chaînes d’information en continu (par exemple Fox News aux Etats-Unis) créent un chaos informationnel. De plus les journalistes sont de plus en plus des cibles. On a déploré la mort de 60 d’entre eux en 2022.
Pourquoi y a-t-il aussi peu d’action face à l’urgence climatique ?
Plusieurs facteurs interviennent. Le premier tient à l’attitude des citoyens eux-mêmes qui ne veulent pas renoncer à leur mode de vie. On peut aussi mettre en cause le décalage entre calendrier politique et calendrier climatique. Les responsables politiques ont peur d’être en porte-à-faux par rapport à leurs électeurs. Enfin les moyens incitatifs sont insuffisants. Pourtant les risques climatiques sont grandissants. Ils entraîneront des perturbations sociales et des migrations.
Questions de la salle
1-Que peut-on dire du rôle des religions dans le monde actuel ?
Partout dans le monde, la religion redevient un élément identitaire essentiel pour de nombreux peuples, remettant en cause le processus de sécularisation des sociétés lié à l’expansion du modèle occidental depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Le monde s’avère aujourd’hui plus religieux qu’il ne l’était il y a un demi-siècle, notamment dans les anciens pays communistes d’Europe de l’Est, en Chine ou en Afrique. On peut parler d’une globalisation du religieux qui favorise le sentiment d’appartenance à une communauté dans une société en voie d’uniformisation mondialisée.
Ces identités de type religieux sont souvent instrumentalisées par les pouvoirs politiques ou divers groupes contribuant à des violences ou des conflits, par exemple entre juifs et musulmans en Israël, dans la bande de Gaza et en Cisjordanie, entre sunnites et chiites au Moyen-Orient, entre hindous et musulmans en Inde, entre bouddhistes et minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie, etc.
Ainsi, ce qu’on appelle « guerres de religion » sont en réalité des guerres où les religions agissent comme des facteurs aggravants plutôt que les mobiles et causes profondes des conflictualités.
2-La dissuasion nucléaire reste-t-elle un facteur déterminant des relations internationales ?
9 Etats détiennent des armes nucléaires, dont 5 puissances reconnues par le traité de non-prolifération (TNP) établi en 1968. A ces 5 Etats (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France) se sont jointes 4 autres puissances nucléaires : Inde, Pakistan, Israël, et Corée du Nord. Les armes nucléaires sont déployées pour prévenir des agressions majeures dans le cas de doctrines de « dissuasion ». L’affirmation doctrinale de l’arme nucléaire est perçue alternativement comme une garantie de sécurité ou un frein au processus de désarmement.
Le nucléaire militaire participe à la « réalité crisogène » au Moyen-Orient (crise liée au programme nucléaire iranien depuis 2003) et en Asie du Nord-Est (crise nucléaire ouverte avec la Corée du Nord en 1993). Mais en même temps, la dissuasion est plus que jamais pertinente dans le contexte du retour de la compétition entre les puissances et des tensions exacerbées par la guerre en Ukraine.
3-La question des pertes humaines et de la guerre au sol
L’évolution de la technologie (drones, roquettes, missiles…) accroît les capacités de destruction des bombardements faits à une certaine distance du « champ de bataille ». Sans compter que faire la guerre de nos jours devient de plus en plus complexe (guerre informationnelle, cyberconflits…). Mais pour gagner la guerre il arrive un moment où les interventions terrestres sont nécessaires avec la conduite d’opérations au sol (pensons aux stratégies militaires mises en œuvre au Sahel, en Ukraine, dans la bande de Gaza…). Or, dans les démocraties les pertes humaines liées à la « guerre au sol » sont devenues encore plus difficilement supportables qu’autrefois, ce qui conduit ces pays à faire des choix stratégiques tenant largement compte de ce facteur.
4-L’ordre international de 1945 de plus en plus remis en cause
Il y a près de 80 ans que l’ordre international est organisé selon les règles établies dans l’immédiat après-guerre par les vainqueurs de la Seconde guerre mondiale (Bretton Woods, ONU, etc.). En 1989-1991, le modèle démocratique et libéral incarné par l’Occident et son chef de file les Etats-Unis a semblé triomphant. Mais aujourd’hui l’ordre international dit libéral est contesté de toutes parts.
Les puissances émergentes contestent le mode de fonctionnement des institutions de l’après-guerre. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) se réunissent chaque année depuis 2011, ils seront 11 le 1er janvier 2024, rejoints par 6 Etats (Arabie Saoudite, Argentine, Egypte, Ethiopie, Iran, Emirats Arabes Unis). Le PIB mondial à parité de pouvoir d’achat (PPA) des BRICS 11 s’élève aujourd’hui à 36 % (soit déjà plus que le G7), et les BRICS englobent désormais 47 % de la population mondiale. L’institution multilatérale cherche à redéfinir les relations internationales, à réformer le cadre institutionnel actuel – du Conseil de sécurité de l’ONU au FMI et à l’OMC.
Dans les relations internationales l’opposition entre les démocraties et les régimes autoritaires est de plus en plus marquée, même si les facteurs qui interagissent sont parfois contradictoires. Ainsi que penser du rapprochement politique et diplomatique entre la Russie et la Chine alors que les intérêts économiques de ces deux pays sont parfois antagonistes ?
Notes :
1) Grand Atlas 2024, Franck Tétart, Editions Autrement, Paris, 2023.
2) COP : Conférence des Parties. La COP est une conférence internationale de l’ONU sur les changements climatiques, la première s’est tenue à Berlin en 1995, la 28e se tiendra à Dubaï (EAU) du 30 novembre au 12 décembre 2023 (ce sera donc la COP 28).
3) Les Accords d’Abraham sont des traités de paix signés par Israël avec les Emirats arabes unis, Bahreïn, puis avec le Soudan et le Maroc (décembre 2020).
4) Le Kossovo, auparavant province serbe, a déclaré unilatéralement son indépendance le 17 février 2008 contre la volonté de Belgrade. Il n’est pas reconnu par l’ONU (opposition de la Russie), ni par l’UE (opposition de 5 Etats sur 27).Michèle Vignaux et Daniel Oster, octobre 2023
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17:40
Parcourir la surface de Mars : la nouvelle carte interactive de la Nasa
sur Veille cartographieCet article Parcourir la surface de Mars : la nouvelle carte interactive de la Nasa est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Par Lisa Fontaine Depuis peu, nous pouvons désormais explorer Mars comme sur Google Earth. En effet, la Nasa a récemment publié une carte interactive qui permet d’explorer la planète de manière très précise, avec une résolution de quelques centimètres, grâce à la technologie HiRISE (High Resolution Imaging Science Experiment). dont il dispose. Elle est disponible […]
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17:14
SIG Libre Uruguay: web gratuito «Asociación con EOS Data Analytics: Ventajas de su red de socios y soporte».
sur Planet OSGeoTodo tipo de empresas y organizaciones orientadas a la agricultura están invitadas a asistir al seminario web, así como periodistas, activistas, y ecologistas interesados en la agricultura de precisión. Cuándo: 21 de noviembre Hora: 9 AM CST / 4 PM CET Los ponentes del seminario web serán: Dmytro Svyrydenko, Ejecutivo de cuentas, EOSD?
Pablo Ezequiel Escudero, Socio gerente, Agro Gestión
Esteban Moschin, Consultor de Negocios Independiente, Agro Gestión
Pablo Astudillo, Gerente General, BM Monitoring
Daniel Marulanda, Director General de Tecnología, GeoSatLos ponentes debatirán sobre los siguientes temas: Beneficios del Programa de socios y soporte de EOSDA.
Transformación de la agricultura en Argentina en los últimos 10 años. Cómo cambió en este tiempo el servicio de consultoría agrícola.
La agricultura de precisión en España. Gestores y asesores agrícolas y su rol en la transformación de la agricultura en el país.
El rol de los consultores y asesores agrícolas en Chile. Requisitos principales de los clientes para cubrir todas sus necesidades.
Solución de marca blanca, qué ventajas tiene y proyecto con la FAO. Recomendaciones para los clientes que quieren pasarse a marca blanca.Para obtener más información, presione aquí. Idioma: Español Duración: 1,5 horas.
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14:16
L’utilisation de la télédétéction en Chine pour surveiller l’avancée de la désertification
sur Veille cartographieCet article L’utilisation de la télédétéction en Chine pour surveiller l’avancée de la désertification est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La Chine connaît un problème croissant lié à la désertification et à l’avancée du sable. La désertification est un processus dévastateur qui transforme les terres fertiles en déserts arides, menaçant les écosystèmes, les communautés locales et l’approvisionnement en nourriture. Afin de lutter contre ce phénomène, la surveillance du développement de ce phénomène est crucial. Ainsi, […]
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11:43
Introduction de l’extension de type d’utilisateur ArcGIS Advanced Editing
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La mise à jour et la collecte de données sont au cœur des processus d'un SIG. Les capacités de mise à jour de données ont largement évolué depuis les environnements de type station de travail en ligne de commande (il y a 40 ans), puis les expériences utilisateurs bureautiques (il y a 25 ans), complétés ensuite par les architectures client-serveur (il y a 20 ans) vers un modèle web de systèmes distribués (depuis 10 ans environ). Ces dernières années, Esri a largement innové sur les outils clients pour permettre des processus de collecte et de mise à jour de données toujours plus avancés sur le web. Ces efforts vont se poursuivre et s'accélérer dans les années à venir et Esri va rationaliser les licences de ces puissantes fonctionnalités de mise à jour sur le web pour un usage optimum par les membres de votre organisation.
Dans ce contexte, Esri introduit une nouvelle extension de type d'utilisateur nommée : "ArcGIS Advanced Editing". Cette nouvelle extension de type d'utilisateur rationalise les licences en remplaçant les extensions de type d'utilisateur "Utility Network", "Trace Network" et "Parcel Fabric" existantes. Mais au-delà de ce regroupement et de cette simplification, cette nouvelle extension de type d'utilisateur va donner également accès à des fonctionnalités avancées supplémentaires de mise à jour de données et de modélisation dans la Géodatabase.
Voici ce que vous devez savoir sur les changements à venir :
Qu’est-ce que l’extension de type d’utilisateur "ArcGIS Advanced Editing" ?
L’extension de type utilisateur "ArcGIS Advanced Editing" est une licence qui active les fonctionnalités avancées de mise à jour de données et de modélisation de Géodatabase dans ArcGIS Enterprise, ArcGIS Online et les SDKs ArcGIS Maps. Il combine et remplace trois extensions de type utilisateur ArcGIS Enterprise existantes ("ArcGIS Utility Network", "ArcGIS Trace Network" et "ArcGIS Parcel Fabric") en un seul package. Il permettra également des fonctionnalités avancées d’édition et de modélisation de Géodatabase lorsqu’elles seront intégrées aux applications web et aux applications natives (ArcGIS Field Maps par exemple).
L’extension de type d’utilisateur "ArcGIS Advanced Editing" sera incluse dans les types d’utilisateurs GIS Professional Standard et GIS Professional Advanced et pourra être attribuée en tant que licence complémentaire aux membres disposant des types d’utilisateurs Editor, Mobile Worker, Creator et GIS Professional Basic.
Qui est concerné par l’extension de type d’utilisateur ArcGIS Advanced Editing ?
Cette licence sera introduite avec ArcGIS Enterprise 11.2 (mi-novembre 2023) et disponible avec ArcGIS Online et le SDK ArcGIS Maps en 2024. Si vous utilisez ArcGIS Enterprise 11.1 ou une version antérieure, vous ne serez pas affecté par ce changement et, par conséquent, aucune action n'est nécessaire.
Les organisations disposant d'ArcGIS Enterprise et qui utilisent actuellement ArcGIS Utility Network, ArcGIS Trace Network et ArcGIS Parcel Fabric seront concernées lorsqu'elles mettront à niveau leur ArcGIS Enterprise vers la version 11.2 (ou ultérieure) ou installeront de nouveaux déploiements ArcGIS Enterprise en version 11.2 (ou ultérieure).
De plus, les organisations utilisant les points de terminaison REST spécifiques suivants avec des applications personnalisées seront concernées :- Service de validation (evaluate)
- Service de gestion de versions (delete, alter, purgeLock, conflicts, inspectConflicts, differences, post, reconcile, and restoreRows)
Comment se préparer à cette nouvelle extension de type d’utilisateur lorsque je passe à ArcGIS Enterprise 11.2 ?
Les changements de licence peuvent parfois paraître compliqués mais c'est en réalité assez simple dans ce cas. Les informations contenues dans cette section vous guideront dans ce changement.
Aujourd'hui, dans votre déploiement ArcGIS Enterprise existant, vous continuerez à octroyer une licence pour les extensions de type utilisateur ArcGIS Utility Network, ArcGIS Trace Network et ArcGIS Parcel Fabric. Lorsque vous effectuez une mise à niveau vers la version 11.2 d'ArcGIS Enterprise, vous devrez effectuer une étape supplémentaire de gestion des licences pour que vos membres soient opérationnels.
Étapes et conseils lors de la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.2 (ou version ultérieure)- Lorsque vous passez à une nouvelle version d'ArcGIS Enterprise, vous devez obtenir de nouveaux fichiers de licence depuis My Esri. Pour les organisations qui possèdent actuellement des licences pour les extensions de type utilisateur ArcGIS Utility Network, ArcGIS Trace Network et ArcGIS Parcel Fabric, à partir d'ArcGIS Enterprise 11.2, vous devrez provisionner la nouvelle extension de type utilisateur "ArcGIS Advanced Editing" dans votre fichier de licence Portal for ArcGIS.
- Après la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.2, les administrateurs peuvent recevoir un message indiquant que "le nombre de licences attribuées dépasse le nombre de licences disponibles" sur le portail ArcGIS Enterprise. Ne paniquez pas ! Ce message s'affiche car les membres de votre organisation se voient toujours attribuer les licences existantes. Pour résoudre ce problème, vous devez annuler l'attribution des licences existantes, puis réattribuer les nouvelles licences "Advanced Editing" dans l'onglet "Organisation" de la rubrique "Licences" de votre portail ArcGIS Enterprise.
L'image ci-dessous montre l'onglet Licences d'organisation du portail ArcGIS Enterprise version 11.2 avec la licence d'extension de type utilisateur Utility Network en découvert.
L'image ci-dessous montre l'expérience de gestion des licences lors de la désattribution de licences d'extension de type utilisateur "Utility Network" complémentaires.
Une fois que les licences d’extension de type utilisateur "ArcGIS Utility Network" ne sont plus attribuées aux membres, elles sont supprimées de la page des licences. Les administrateurs peuvent ensuite attribuer aux membres la licence d’extension de type utilisateur "ArcGIS Advanced Editing" via cette même expérience.
En résumé…
Une fois l'étape administrative ci-dessus terminée, vos utilisateurs finaux de votre portail ArcGIS Enterprise ne subiront aucun changement ni interruption. Encore une fois, ces étapes ne doivent être effectuées que lors de la mise à niveau vers ArcGIS Enterprise 11.2 et lorsque des extensions de type utilisateur (ArcGIS Utility Network, ArcGIS Parcel Fabric et ArcGIS Trace Network) sont utilisées dans votre organisation.
Avec la version ArcGIS Enterprise 11.2, la rubrique "Introduction à l’octroi de licences aux extensions de type d’utilisateur via un portail" sera mise à jour pour refléter cet ajustement.
Cet ajustement de licence constitue la base des nombreuses améliorations qui seront prochainement apportées aux capacités de mise à jour en web d'ArcGIS. Des fonctionnalités supplémentaires seront ajoutées au cours des prochains mois, alors restez à l'écoute pour plus d'informations et de communications sur ce projet en cours ! Pour plus de détails sur cette nouvelle licence, vous pouvez contacter votre interlocuteur technique ou commercial chez Esri France.
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10:32
Utiliser des fonctions PostgreSQL dans des contraintes Django
sur Makina CorpusCet article vous présente comment utiliser les fonctions et les
check constraints
PostgreSQL en tant que contrainte sur vos modèles Django.
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10:20
The Interactive Pathfinding Map
sur Google Maps ManiaThe Pathfinding Visualizer is an interactive pathfinding tool that allows you to discover the most direct route between any two points in the world, using a number of different pathfinding algorithms. A map pathfinding algorithm is a way to find the shortest or most efficient route between different points on a map. It helps you find the best path to go from one location to another, considering
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8:28
arcOpole fait du tri
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa communauté arcOpole met à disposition une nouvelle ressource concernant la gestion des déchets sur le volet communication au grand public. Elle aide les collectivités à mettre en oeuvre une application de renseignement destinée aux citoyens, sous ArcGIS Experience Builder. Elle partage les horaires de ramassage des poubelles, les informations sur les points d’apports volontaires (PAV), les déchets végétaux ou déchets spécifiques. Des précisions autour des types de déchets à mettre dans les différents bacs peuvent être ajoutées, comme sur le positionnement idéal du bac devant son habitation pour faciliter le ramassage. Une carte recense les points de collectes pour les différents déchets et donne des conseils, par exemple sur la manière dont il est possible de valoriser ses déchets végétaux à la maison. Pour mettre en place cette application, arcOpole rend disponible une géodatabase, une documentation complète et un modèle d’application.
+ d'infos :
arcopole.fr
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18:41
SIG Libre Uruguay: Tercera edición del curso online gratuito del BID: Cartografía y Geografía Estadística
sur Planet OSGeoEl curso está dirigido al personal y/o profesionales del mundo de la estadística y de la geografía que estén interesados en conocer cómo se utilizan los mapas para las investigaciones de campo y cuál es el papel que juega la cartografía y las ciencias geográficas como apoyo a la ciencia estadística. No es necesario que se cuente con conocimientos previos muy especializados en manejo de herramientas de Sistemas de Información Geográfica (SIG). Click en la imagen para más información.
-Este curso es auto-regulado y no cuenta con clases o sesiones sincrónicas-
-Este curso no tiene el acompañamiento de un tutor/a-
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16:18
La gestion des réseaux humides et les solutions SIG :
sur Veille cartographieCet article La gestion des réseaux humides et les solutions SIG : est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
20%. Il s’agit du taux de fuite des réseaux de distribution d’eau potable en France selon l’étude BIPE de 2019. Cela signifie qu’un litre sur cinq qui rentre dans le réseau d’eau potable français se perd. Bien que ce taux soit moins élevé en France que dans certains pays voisins (il atteint par exemple […]
Cet article La gestion des réseaux humides et les solutions SIG : est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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10:46
5 semaines de cycle de formation pour renforcer les pratiques en gestion responsable des données pour 300+ acteurs humanitaires
sur CartONG (actualités)CartONG a formé 300+ acteurs humanitaires anglophones et francophones à la gestion responsable des données.
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9:11
Redesigning the World's Transit Maps
sur Google Maps ManiaThe University of Freiburg has redesigned the transit maps of every city in the world. Zoom in on any location on the university's LOOM Global Transit Map and you can view the local transit network mapped using your choice of four different transit map projections.In every city in the world you can view the local transit map in either a geographical, octilinear, geo-octilinear or orthoradial
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9:00
SFCGAL 1.5.0 est arrivé !
sur OslandiaSFCGAL est une bibliothèque C++ qui enveloppe CGAL, dans le but de prendre en charge les normes ISO 19107:2013 et OGC Simple Features Access 1.2 pour les opérations en 3D et de 2D avancées.
Elle fournit des types de géométries et des opérations conformes aux normes, accessibles via ses interfaces en C ou en C++.Elle est utilisée aujourd’hui dans un large éventail d’applications, y compris au sein de PostGIS pour des opérations en 2D avancées et 3D, dans GDAL, ainsi que dans certaines bibliothèques de calculs complexes.
Algorithmes de visibilité
Avec la sortie de SFCGAL 1.5.0, nous continuons d’étendre ses fonctionnalités et de proposer de nouvelles possibilités aux développeurs.SFCGAL 1.5.0 intègre deux nouveaux algorithmes de visibilité issus de la bibliothèque CGAL.
Ces algorithmes améliorent la capacité d’analyser la visibilité entre des objets géométriques, ce qui est essentiel dans un large éventail d’applications, de la planification urbaine à la robotique.
Ces algorithmes permettent de déterminer les zones visibles depuis un point ou depuis une arête, comme l’illustre l’exemple ci-après.
Visibilité depuis un point, dans un quartier dense : on part d’un polygone arbitraire (en rouge) dans le voisinage du point, auquel on retranche le bâti. Et on obtient un polygone des zones visibles.
Nouvelles variantes de partitionnementCette version apporte des améliorations significatives dans les algorithmes de partitionnement de polygones.
SFCGAL possède déjà plusieurs algorithmes de triangulation pouvant partitionner un polygone. Nous venons d’ajouter 4 nouveaux algorithmes, répondant ainsi aux besoins de diverses applications géospatiales et de conception.
En haut à gauche, Y Monotone Partition ; en haut à droite, Approximal Convex Partition ; en bas à gauche, Greene Approximal Convex Partition ; en bas à droite : Optimal Convex Partition
Extrusion de squelette droitL’une des fonctionnalités les plus attendues dans SFCGAL 1.5.0 est la possibilité de générer des « fausses » toitures en extrudant le squelette d’un polygone (straight skeleton).
Des méthodes de conversion de la 2D vers la 3D (les fameux bâtiments !) existaient auparavant. Cependant, la qualité et l’efficacité de l’algorithme fourni par CGAL permet d’atteindre une solution significativement plus performante pour ce cas d’usage, en garantissant une conception de toit précise et fonctionnelle.
Extrusion de toits dans QGIS 3D
Cela ouvre la voie à une généralisation du LoD2 pour la tâche de reconstruction de bâtiments. Une représentation architecturale détaillée reste essentielle pour la visualisation, la simulation et la planification urbaine, en cette période où les jumeaux numériques 3D s’intéressent de plus en plus à la ville !
Support du WKB et EWKBNous avons également ajouté à SFCGAL 1.5.0 des fonctionnalités de lecture et d’écriture des formats binaires WKB et EWKB, pour offrir une plus grande interopérabilité avec d’autres systèmes et formats géospatiaux.
Cette mise à jour renforce la facilité d’intégration de SFCGAL dans des workflows existants. Elle démontre notre engagement continu à améliorer SFCGAL pour répondre aux besoins diversifiés de nos utilisateurs.
Résolution des problèmes de déploiementSFCGAL est un logiciel complexe, reposant sur des outils tout aussi complexes. Dans ce contexte, les problèmes de compilation, d’intégration et de packaging représentent un écueil notable (dont la bibliothèque a pu être victime par le passé !).
Nous avons travaillé dur pour apporter des solutions à ces problèmes. Des processus de test rigoureux ont ainsi été mis en place sur les différentes plateformes majeures (Linux Debian/Ubuntu, BSD, Windows, MacOS) pour garantir que SFCGAL fonctionne de manière fiable et cohérente (oui, nous pensons à vous, les erreurs de flottants…).
De plus, nous sommes engagés dans le développement d’une intégration à vcpkg, une solution de gestion de paquets C++ multiplateforme. Cette intégration facilitera davantage l’installation et l’utilisation de SFCGAL dans divers environnements.
L’écosystème autour de SFCGALCette version représente l’avancée la plus importante de SFCGAL depuis des années, autant en diffuser les nouveautés !
Notre objectif est de rendre SFCGAL accessible et fonctionnel pour un large éventail d’utilisateurs, quels que soient leurs besoins et leurs plates-formes. Trois possibilités additionnelles existent pour qui voudra tester ces nouveautés :
- Les fonctionnalités présentées ici devraient être disponibles dans la prochaine version de PostGIS.
- La bibliothèque est accompagnée par le binding Python pySFCGAL, qui inclut d’ores-et-déjà ces évolutions.
- En outre, nous sommes heureux de vous informer que nous allons travailler sur un plugin QGIS pour faciliter leur intégration dans ce puissant système d’information géographique.
Restez à l’écoute pour davantage de mises à jour sur SFCGAL. Nous travaillons déjà sur l’intégration de nouveaux algorithmes !
Si vous souhaitez en discuter avec nous, ou si vous avez des cas d’usage qui pourraient bénéficier de ces nouveautés, contactez-nous à : info@oslandia.com !
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8:30
CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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8:30
CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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8:30
CybergeoNetworks 2 : une application d’apprentissage profond au service de la publication scientifique
sur CybergeoA l’occasion du colloque du 26 mai 2016 pour la célébration des 20 ans de la revue Cybergeo, quatre jeunes chercheurs se sont associés pour développer une application tout à fait pionnière d’analyses géographique, statistique et sémantique des données extraites du corpus de Cybergeo (plein texte et métadonnées), mais aussi des données en ligne associées à la revue entre 1996 et 2015 (moteurs de recherche, tweets, citations et publications). Le site CybergeoNetworks, est né. Fidèle à notre politique de publication en accès ouvert, il permet de situer visuellement et statistiquement des données sur la localisation des auteurs des articles de la revue, les pays étudiés et cités, ou encore qui étudie qui ? Composée de quatre modules interactifs, l’information fournie par ses analyses est impressionnante. A titre d’exemple, il est possible de regrouper des pays par réseaux sémantiques, de visualiser les États auxquels sont affiliés les auteurs (une information que Lodel, le logiciel d’éd...
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8:30
Philipp Ther, 2023, How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War, Polity, 304 p.
sur CybergeoÀ toutes les époques, il y eut des voix pour espérer faire une seule nation de l'humanité entière, mais à chaque génération le rêve recule un peu plus. La chute du mur de Berlin, en 1989, a soulevé de nouveaux espoirs, qui ont amené Habermas (1994) à préparer comme objectif à long terme "de surmonter progressivement la division et la stratification sociale de la société mondiale, sans porter atteinte aux singularités culturelles". Dans ce contexte idéalisé, développé par les médias occidentaux, la population a subi une surprise brutale lors de l’agression russe en Ukraine en 2022. Finis les rêves, il semblait qu’on avait perdu la paix, comme en d’autres temps on avait perdu la guerre.
Dans la dernière édition de son livre, paru en 2023 chez Polity (How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War), l’historien Philipp Ther cherche à comprendre comment cette défaite est arrivée. Gagner la paix, comme gagner la guerre, suppose des sacrifices et la prise de risqu...
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8:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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8:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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8:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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8:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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8:30
La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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8:30
Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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7:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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7:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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7:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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7:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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7:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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7:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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7:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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7:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.