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9:30
Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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9:04
Portail cartographique
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’IGN a développé un portail cartographique EnR, pour le moment en version bêta, afin de proposer une visualisation et une analyse des enjeux à prendre en compte par les territoires pour le développement des énergies renouvelables. Cet outil viendra en support aux collectivités dans l’identification des zones à fort potentiel pour implanter des énergies renouvelables sur leurs sols. De nombreuses couches relatives au solaire, à l’éolien, à la géothermie et bien d’autres sources sont observables. Cette cartographie permettra de définir les zones d’accélération de production d’énergies renouvelables prévues par la loi en vigueur. Les données à disposition sont objectives et compilables. Elles peuvent être intégrées à des outils de visualisation. Elles sont enrichies progressivement, tout comme évoluent les fonctionnalités disponibles et l’ergonomie du portail. Une communauté d’utilisateurs dédiée à ce sujet est ouverte et les collectivités peuvent assister à des webinaires sur la thématique.
+ d'infos :
geoservices.ign.fr
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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8:30
Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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8:30
La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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8:30
De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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8:30
Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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8:30
La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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8:30
Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.
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8:30
« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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8:13
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°179
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 179 - Gérer des fenêtres contextuelles multilingues
On me demande parfois si ArcGIS peut prendre en charge des cartes web multilingues. Généralement, le besoin est d'afficher, dans une seule et même carte web, des fenêtres contextuels dont la langue s'adapte à la langue de l'utilisateur. La récente mise à jour d'Arcade (1.23) apportent une solution intéressante avec la fonction GetEnvironment() pour tester le contexte de langue de l'application et modifier en conséquence l'expression des étiquettes, des fenêtres contextuels, ...
Dans cet article je vous propose de voir un exemple concret de configuration d'une fenêtre contextuelle en français et en anglais.
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La carte web que j'utilise contient une couche avec les sites classés de
l'UNESCO. Les champs contenant le nom du site et celui contenant la
description sont disponibles dans les 2 langues (français et anglais).
Je souhaite donc que la fenêtre contextuelle de cette couche soit en français lorsque l'environnement de l'utilisateur est en français et en anglais dans les autres cas.
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Je souhaite tout d'abord avoir le nom du site en tant que titre de ma
fenêtre contextuelle. Je vais donc rédiger une première expression Arcade
pour le titre /
L'expression est la suivante :
L'expression récupère l'environnement de l'application et en particulier la propriété "locale" qui contient le code de la langue (fr, fr-fr, en, en-us, es, ...). En fonction de cette valeur, on utilise le champs "name_fr" ou "name_en".var env = GetEnvironment() // console(env.locale) var langue = Left(env.locale,2) if(langue=='fr'){ return $feature.name_fr } else { return $feature.name_en }
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De la même manière, on utilisera une expression Arcade pour définir le
contenu de la fenêtre contextuelle. Nosu y afficherons le descriptif du
site ainsi qu'une photo dont l'URL est dans un des champs de la table
attributaire de la couche.
L'expression est la suivante :
var env = GetEnvironment() var langue = Left(env.locale,2) if(langue=='fr'){ var description = $feature.short_description_fr }else{ var description = $feature.short_description_en } return { type : 'text', text : `${description}<img src='${$feature.url_image}' width='150px' />` }
- La fenêtre contextuelle est maintenant prête et doit voir le comportement escompté. Lorsque l'utilisateur est dans un contexte de langue française, le contenu de la fenêtre contextuelle est en français.
Lorsque l'utilisateur est dans un contexte de langue non-française, le contenu de la fenêtre contextuelle est en anglais.
Remarques :
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Dans le contexte d'une application web (Map Viewer, Instant Apps,
Experience Builder, Application JavaScript ArcGIS personnalisée,...) la langue renvoyée par la fonction GetEnvironment() est celle du profil de l'utilisateur ArcGIS connecté. Si
l'utilisateur n'est pas connecté à un portail ArcGIS, c'est alors la
langue définie dans le navigateur qui est retournée.
- La fonction GetEnvironment() ne sera prise en charge dans ArcGIS Pro qu'à partir de la version 3.2 (novembre 2023).
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
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La carte web que j'utilise contient une couche avec les sites classés de
l'UNESCO. Les champs contenant le nom du site et celui contenant la
description sont disponibles dans les 2 langues (français et anglais).
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2:00
EOX' blog: VirES for (not only) Swarm - 2023 update
sur Planet OSGeoIt has been a while since the last blog post about VirES for Swarm, but don't let that make you think the level of activity has dropped. The service has moved from strength to strength and enjoys a continually growing number of users, a steady addition of features and datasets, and excitement about ... -
23:46
From GIS to Remote Sensing: Managing input bands using the Semi-Automatic Classification Plugin: the Band set tab
sur Planet OSGeoThis is the first of a series of video tutorials focused on the tools of the Semi-Automatic Classification Plugin (SCP).In this tutorial, the Band set tab is illustrated, which allows for managing input bands.You can find more information in the user manual at this link.
Following the video tutorial.
For any comment or question, join the Facebook group or GitHub discussions about the Semi-Automatic Classification Plugin.
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13:44
Où en est la modélisation 3D de la forêt française ?
sur Veille cartographieCet article Où en est la modélisation 3D de la forêt française ? est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Amorcé en 2020 et mené par l’IGN, le projet LiDAR HD a pour objectif de modéliser l’ensemble du territoire et en particulier les massifs forestiers. Petit point à mi-parcours alors que le programme doit s’achever en 2025. Dans le cadre du plan France Relance mis en œuvre par le Gouvernement, les forêts françaises (hors Guyane, […]
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1:23
La géomatique, une science en pleine expansion
sur Veille cartographieCet article La géomatique, une science en pleine expansion est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Autrefois, la géomatique, une science méconnue du grand public est aujourd’hui une science presque incontournable dans le monde professionnel. En effet, le professeur des Universités, Géographe – Cartographe, Responsable du Master SIIG3T Jean-Paul BORD (2010) affirme que, la géomatique ou encore « spécialiste de l’Information Géographique » s’est vu ajouter à la fiche métier que […]
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17:58
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa semaine dernière avait lieu la conférence francophone des utilisateurs Esri avec, parmi les différents concours, celui des StoryMaps. Qu'il s'agisse du concours des professionnels ou du concours des étudiants ce concours est toujours aussi inspirant notamment pas la qualité des contenus, des narrations et des expériences. Je voulais simplement aujourd'hui mettre en avant les 3 lauréats de ces deux concours pour que vous puissiez les découvrir si ce n'est pas déjà le cas.
Concours des professionnels
Le récit cartographique qui a emporté le premier prix du concours des professionnels concerne l'histoire du Tramway de Tours. Ce dernier a été mis en service pour la première fois en 1876 et a fonctionné jusqu'en 1949. Il a été relancé le 31 août 2013 avec l'inauguration de la ligne A. Ce moyen de transport emblématique est passé d'un tram hippomobile à un tram électrique, laissant ainsi une empreinte durable sur les villes qu'il traverse et ouvrant la voie à de nouveaux paysages. Son histoire, son impact sur nos modes de vie et son rôle central dans la préservation de notre environnement sont à découvrir. Embarquez pour un voyage dans le temps et revivez cette grande aventure humaine !
Le second prix a été attribué par les votants une collection de StoryMaps correspondant à cette série de cartes interactives présentant l'intégralité du fonds photographique "Voyage en Amérique du Sud" conservé par le musée départemental Albert Kahn (Hauts-de-Seine) dans le cadre de l'exposition "Rio-Buenos Aires 1909, modernités sud-américaines".
Le troisième prix est revenu à cette StoryMap consacrée aux succursales de la Banque de France qui, depuis sa création en 1800, ont été implantées au fil des années sur tout le territoire français. Pour les passionnés d'histoire, de géographie et d'architecture, voici une proposition de voyage à travers les régions de France, sous le prisme des succursales de la Banque de France et de leur évolution.
Concours des étudiants
La StoryMap étudiante lauréate du 1er Prix concerne la province de Sindh et l’ampleur des inondations auxquelles le Pakistan est confronté depuis juillet 2022.
La StoryMap étudiante lauréate du 2ème Prix relate l'évolution de la Baie de Hann qui a subi une métamorphose tragique, altérée par la pollution, jusqu'à atteindre un état de dégradation avancée.
La StoryMap étudiante lauréate du 3ème Prix propose de faire le point sur les progrès actuels, en particulier en ce qui concerne la cartographie 3D, pour la prévention et la gestion des risques naturels.
Un grand bravo à tous les participants, il y a vraiment beaucoup d'inspiration à piocher dans ces réalisations. Préparez-vous pour SIG2024...
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15:14
Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges 2023
sur Les cafés géographiquesLe FIG (Festival international de géographie) a fêté en 2023 sa 34e édition. Le thème choisi cette année m’intriguait : Urgences. Le pays invité était le Chili.
C’est quoi l’urgence ?L’édition du FIG 2023 nous propose de réfléchir sur la notion du mot « urgences ». En cette fin d’année difficile, le choix de ce sujet était excellent !
Dans les années 1970, la planète n’apparaît pas réellement menacée par l’homme. Les planifications étatiques, les plans d’urbanisme semblent suffisants pour faire face à l’accroissement de la population mondiale. Aujourd’hui, tout s’accélère, l’anxiété des hommes s’est généralisée et on s’interroge pour savoir comment préparer le long terme.
On a longtemps utilisé le mot « transition » pour désigner les changements : la « transition démographique » est analysée depuis déjà plusieurs décennies ainsi que la notion de développement durable.
C’est la pandémie de Covid qui a provoqué la notion d’urgence sanitaire explique Clélia Gasquet-Blanchard. Transition, crise ou urgence ? Tout le monde cherche le terme le plus pertinent pour qualifier la période actuelle.Eric Fottorino, fidèle du FIG, rappelle que le mot urgence est polysémique. Il est utilisé par exemple quand on est mis face à une catastrophe, sans capacité d’anticipation : par exemple lors des inondations récentes en Libye et à New York ou lors du séisme à Marrakech.
Dans un grand entretien avec Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières, il est rappelé que son livre, Penser dans l’urgence, a été publié au Seuil en 2006. Déjà !
Inondations, feux de forêts, érosion du littoral, sécheresses se sont amplifiés avec le dérèglement climatique. Il y a donc urgence, pour les géographes et pour les dirigeants, à observer ce qui se passe et à agir.
L’urgence est économique, politique (urgence démocratique), sociale (face aux inégalités qui s’accroissent), environnementale. Elle est aussi « urgence créative » depuis que l’intelligence artificielle peut reproduire et peut-être produire des œuvres d’art.Sous la direction de Florian Opillard et de Thibaut Sardier, un petit livre a été publié, aux éditions du CNRS avec pour titre « Il y a urgence ! Les géographes s’engagent ».
Florian Opillard s’interroge sur les missions de nos forces armées. « Alors qu’incendies ou cyclones s’annoncent plus fréquents et au moment où l’invasion de l’Ukraine marque le retour de la guerre de haute intensité en Europe, comment assurer toutes les missions avec des moyens suffisants ? ».
Magali Reghezza-Zitt analyse : « nous allons vivre les conséquences du changement climatique, et les premiers touchés seront souvent les précaires. S’il y a urgence, c’est parce que nous pouvons encore agir pour éviter le pire. Et pour cela, il va falloir fixer le cap démocratiquement ».
Etienne Walker écrit à propos de la crise des Gilets jaunes, mouvement social qui a débuté fin 2018 en France : « Qui décide de ce qui est urgent ? Fin du monde, fin de mois, même combat ? Peut-on réconcilier urgences écologique et sociale ? Qualifiée de « crise », entend-on l’urgence qu’il y a pour l’Etat à gérer une contestation sociale, elle-même suscitée par l’augmentation des prix des carburants, pour faire face à l’urgence environnementale ? »
Angélique Palle évoque l’urgence énergétique. Plusieurs options s’offrent à la décision politique. « La transition énergétique est souvent présentée comme la plus efficace techniquement et aussi la moins coûteuse politiquement. Mais changer de système énergétique, c’est changer de société ».
Michel Lussault ironise : « Dans quel état nous met l’urgence ? Et si l’urgence venait d’une globalisation de la menace, à travers les grands ensembles urbains. Car aujourd’hui tout point du globe peut être touché par une catastrophe. Faut-il remettre en cause les World Cities, ou hyperlieux ? Et si contre l’urgence, nous faisions le choix de la vulnérabilité ? ».A Saint-Dié, Judicaëlle Dietrich s’interroge également, avec un exemple précis : y a-t-il urgence à déménager la capitale d’Indonésie ? Djakarta, « géant silencieux », agglomération de 30 millions d’habitants située sur l’île de Java, subit des inondations dramatiques. Elle est largement située au-dessous du niveau de la mer et les digues actuelles se révèlent submersibles. La pollution de l’air y est aussi énorme. L’urgence à changer de capitale est d’abord environnementale. Mais elle est aussi devenue géopolitique. La nouvelle capitale sera située sur l’île de Bornéo, plus centrale et infiniment moins peuplée que l’île de Java. La nouvelle capitale sera érigée en hauteur et se nommera Nusantara. Changer de capitale, c’est aussi vouloir oublier que Djakarta fut un comptoir créé par les colonisateurs hollandais pour contrôler le détroit de Malacca. C’est oublier le passé et devenir « un pays émergent et libre ».
Plan de Nusantara (la future capitale de l’Indonésie) présenté par J. Dietrich (photo de M. Verfaillie)
Dans son dernier ouvrage (Atlas historique de la Terre, Les Arènes, 2022), Christian Grataloup, éminent géohistorien, analyse de nombreuses cartes. Retenons celle qui présente les forêts au début du XXe siècle, puis la déforestation galopante, pour nourrir les hommes (carte p 180 de l’ouvrage). Voir ci-dessous :
La Société de Géographie dans sa revue La Géographie a publié un Dossier spécial FIG 2023 (n° 1590 juillet-août-septembre 2023). Jean-Robert Pitte, son Président, écrit dans l’Editorial : « Le pessimisme est à l’ordre du jour, la population s’inquiète de la pression démographique, de son alimentation, des inégalités sociales, mais aussi de la montée des extrémismes politiques et culturels, du « choc des civilisations ». A longueur de journée les médias ne laissent plus aucune raison d’espérer.
L’humanité a connu bien d’autres crises, poursuit-il et un minimum de culture géographique et historique permet de reprendre espoir. Mais l’optimisme ne se décrète pas, la véritable urgence est là », affirme-t-il à la cathédrale en grès rose de Saint-Dié.Le Chili, pays invité du FIG 2023
Citons Cécile Faliès : « Bien que prévenus par Jean Dresch qu’il n’y a pas de géographie sans drame (Un géographe au déclin des empires, Maspero- 1979) les apprentis géographes ne mesurent pas toujours à quel point le choix de leur premier terrain les oblige par la suite. Le Chili est-il le miroir grossissant du monde s’interroge Cécile ? Il a connu ces dernières années des bouleversements majeurs. En octobre 2018, l’augmentation du prix du ticket de métro provoque d’immenses manifestations, l’armée est envoyée et l’état d’urgence proclamé. Les Chiliens exigent de remplacer la constitution rédigée sous la dictature de Pinochet en 1981.
A la Tour de la Liberté, Sébastien Velut propose d’étudier la situation du Chili. Pays du Cône sud-américain, à peine plus grand que la France mais trois fois moins peuplé, le Chili s’étend du Tropique du Cancer (désert d’Atacama) jusqu’au cap Horn. Il est bordé par trois océans et contraint par la cordillère des Andes sur son flanc est. Sa ZEE (zone économique exclusive) est la 10e mondiale avec 3,7 millions de km2.
Le pays a retrouvé un régime démocratique mais fragile. Son économie est extravertie, fondée sur l’exportation de matières premières minières (dont le lithium) et de produits agricoles. L’exploitation des richesses de la mer (pêche, aquaculture) n’est pas négligeable.
Ce pays, issu de la colonisation espagnole, a aussi une culture américaine par son mode de développement et s’efforce d’intégrer à présent la culture des peuples autochtones de Patagonie et de la Terre de Feu, sans oublier les Rapa Nui de l’île de Pâques.
Les urgences auxquelles doit faire face le Chili sont donc multiples : urgence politique à stabiliser la démocratie ; urgence culturelle ; urgence à recomposer d’immenses territoires littoraux menacés par le changement climatique et la montée des eaux (d’où l’urgence à relocaliser).Carte présentée lors de la conférence par Sébastien Velut (photo de M. Verfaillie)
Le FIG a projeté de nombreux films et documentaires sur le Chili, pays invité.
Les Cafés géographiques, sous l’égide de Gilles Fumey, ont organisé plusieurs soirées dans les cafés de Saint-Dié.
Le Chili au prisme de ses vulnérabilités, une cartographie des urgences territoriales, avec Eloise Libourel,
Vins chiliens : expressions liquides de paysages multifacétiques avec Gilles Fumey et Claire Manvieux, sommelière
Le Chili, 50 ans après le coup d’état avec Sébastien Velut, Anne-Laure Amilhat Szary et Cécile Faliès.
Le paysage viticole chilien, de la conquête à nos jours, avec Gilles Fumey et Louis-Antoine Luyt, producteur de vins chiliens.Les 25 ans des Cafés Géo, créés à Saint-Dié ont été célébrés avec Gilles Fumey, géographe, et Christian Grataloup, géohistorien.
Etaient présents à cette soirée de nombreux confrères invités à répondre à la question : Comment devient-on géographe ?
Christian Grataloup a choisi la géographie pour faire l’histoire qu’il aimait à travers les coupes topographiques.
Yvette Veyret détestait la géographie mais aimait l’histoire, Yves Lacoste l’a réconciliée avec notre discipline.
Jacques Lévy fut un enfant malade, mais on lui offrit un atlas pour passer le temps.
Emmanuel Vigneron évoque aussi son père, pédologue à Montpellier qui adorait la géomorphologie.
Roland Courtot, confie que petit il avait peur de se perdre, que son chef d’un camp de scout faisait exprès de les perdre, qu’il n’eut de choix autre que de dessiner, ce qu’il fait depuis toujours et depuis longtemps avec son ami Michel Sivignon.
Michel Lussault confie que son choix fut dicté par l’émotion, dans son enfance en Bretagne, quand un ami de son père l’invite à regarder le paysage.
Daniel Moreaux qui fut président de l’AP-Géo devient géographe parce que son père voyage souvent à l’étranger.
Olivier Godard responsable de l’Association Concours Carto, à Angers, s’affirme « historien en train de devenir géographe ».
Christiane Barcellini, présidente des Cafés géo de Saint-Brieuc, parle de son professeur du lycée Edgar Quinet, Mademoiselle Boeuf (qui fut le mien aussi) qui lui inocula le virus.
Dix jeunes étudiants en Master géo avec Myriam Houssay sont venus dire que si celle-ci était géographe, c’est parce qu’elle avait eu Maryse Verfaillie comme enseignante, au lycée Lakanal à Sceaux. Myriam était invitée du FIG l’an dernier, elle est entre autres, spécialiste des questions urbaines en Afrique du Sud.
Enfin, Christian Pierret en personne, ancien maire de Saint-Dié, à l’origine du FIG, a indiqué qu’il était devenu géographe après avoir reçu le Prix de géographie dans un lycée de la banlieue parisienne.Le FIG a beaucoup d’autres atouts à son arc :
Le Salon du livre Americo Vespucci accueille cette année sous son pavillon plus de 60 éditeurs et plus de cent autrices et auteurs en dédicace.
L’Espace Géo-Numérique offre une vue d’ensemble des méthodes et outils utilisés par les géographes pour s’approprier la géographie de demain, à l’aide de drones par exemple.
Sous le Chapiteau Gourmand, on n’oublie pas que la géographie se trouve aussi dans l’assiette et que l’on peut y savourer des produits venus du monde entier. Une autre urgence tempère nos envies de goûter à tout : dans sa Géographie de l’alimentation, Gilles Fumey considère l’obésité qui affecte un être humain sur cinq, comme une véritable pandémie.Hommage particulier à Olivier Godard et à son équipe, qui met à la disposition des enseignants, des étudiants et du grand public une variété infinie de cartes que vous pouvez retrouver sur les sites :
concourscarto@gmail.com ou https:///www.concourscarto.com/
Il est soutenu par Christian Grataloup, Delphine Papin, cartographe du journal Le Monde, la Société de Géographie et bien d’autres organismes.Le Festival International de Géographie connaît un succès croissant, année après année. Dans le magazine Télérama (n° 3846), Michel Foucher recense les atouts de la géographie. Géographe, ancien ambassadeur, il a publié de nombreux ouvrages et continue d’arpenter le monde. Il explique que la géographie est une science de l’espace et que les géographes sont des « éclaireurs ». Il rappelle que de Gaulle affirmait que « la politique d’un Etat est dans sa géographie ». Et, poursuit-il, s’il est nécessaire de savoir d’où l’on vient pour savoir qui l’on est, et donc de connaître l’histoire, il l’est tout autant de savoir se situer géographiquement afin d’avoir une vision globale d’un territoire donné. « Parlons de l’horizon, mes amis, de quoi pourrions-nous parler d’autre » a écrit le poète Yves Bonnefoy.
Sur le site des cafés géographiques, lire aussi le texte sur le FIG 2021 :
[https:]]Maryse Verfaillie, octobre 2023
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11:32
Mapping the Growth of America
sur Google Maps ManiaThis animated map shows the growth of built-up areas in San Francisco from 1860-1930. It visualizes the rapid growth of the city following the California gold rush in the second half of the 19th Century.This animated GIF was made using the interactive map Historical Built-Up Areas, 1810 - 2015. This amazing map uses data from the HISDAC-US: Historical Settlement Data Compilation for the United
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9:17
Atlas du permafrost arctique
sur Cartographies numériques
Le permafrost ou pergélisol, occupe le quart des terres émergées de l’hémisphère nord. Il est aujourd’hui sujet à de profonds changements en raison du réchauffement climatique. L'Atlas du permafrost arctique constitue une somme de connaissances sur le sujet, avec de nombreuses cartes, illustrations, images de drone et photographies.Arctic permafrost Atlas (à télécharger en anglais - version numérique)
Plus de 150 scientifiques ont contribué à l'Atlas avec des données, des commentaires, des analyses. Il s'agit d'une collaboration entre de nombreux partenaires dans le cadre du projet Nunataryuk, destiné à rassembler des connaissances de pointe sur les pergélisols et les impacts du dégel sur les communautés humaines de l'Arctique. L'Atlas est disponible en version papier et en version numérique.Plan
- Earth’s Freezer: Introduction to Permafrost
- Awakening Giant: Permafrost and Climate Change
- Moving Grounds: Permafrost Changes
- Arctic Ripples: Impacts of Permafrost Thaw
- Holding Tight: Adaptation to Permafrost Thaw
- Going South: Permafrost in Other Areas
- Over the Horizon
- Base de données du Réseau Terrestre Mondial pour le Pergélisol (GTN-P)
- Base de données des bassins versants pan-arctiques (ARCADE)
- Base de données mondiale sur les tourbières
- Base de données démographiques mondiale LandScan
- Données de MNT et accès à l'explorateur ArcticDEM
Quand la route maritime de l'Arctique fait de nouveau l’actualité
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Rapport du Giec 2021 : le changement climatique actuel est « sans précédent »
Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du monde
Quels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
Un globe 3D pour explorer le climat et ses évolutions vus de l'espace (site de l'ESA)
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse
La moitié des zones humides d'Europe, des États-Unis et de la Chine ont disparu en trois siècles
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16:42
Zealandia : L’ Atlantide longtemps sous les eaux dévoilée !
sur Veille cartographieCet article Zealandia : L’ Atlantide longtemps sous les eaux dévoilée ! est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le monde de la cartographie est en constante évolution. Les avancées technologiques nous permettent de découvrir des trésors cachés sous les océans. Parmi ces merveilles géographiques, le 8ème continent Zealandia émerge lentement de l’obscurité dans lequel il était plongé depuis des millions d’années. Cette vaste étendue de terre submergée est l’un des secrets les mieux […]
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15:54
Ephemeral Tweets
sur Google Maps ManiaMusing appears to be an ephemeral version of Twitter. You might well argue that under Elon Musk the social media site 'X' itself appears to be disappearing into the ether at an alarming rate. But when I say that Musing is an ephemeral social media platform I mean that the social media messages themselves are short-lived, not the platform itself.Confused? Well don't be. Just open the Musing
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15:34
Webinar: Location Innovation Academy for NMCA
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The online Location Innovation Academy recently launched to provide online training material for geospatial data management. It currently offers 12 e-learning modules in three clusters. These materials are designed to help government agencies, particularly national mapping organizations, make the most of their data and digital infrastructure.
On Thursday, 26th October, 2023 at 11:00 – 12:30 CET, OGC and GEOE3 will host a webinar that aims to serve as an introduction to the Academy for National Mapping and Cadastral Agencies (NMCA), and will focus on the integration of climate and meteorological data into data portals used and provided by NMCA.
Additionally, anyone who wishes to use materials from the online academy in their own training courses will learn the information needed to navigate the academy platform and its core content. Teachers, professors, coaches, consultants, and other professionals providing training in geoinformatics, spatial planning processes, and related fields are therefore also encouraged to attend.
During these demonstrations, training materials for the use of OGC climate resilience application packages and for integration of meteorological data into portals managed by NMCA will be presented as examples out of the GEOE3 project.
For more information about the Academy, or to enroll in a free course, visit the Location Innovation Academy website.
Topics: Integration of Meteorological Data; Climate Application Packages
Time: Thursday, 26th October. 11:00 – 12:30 CET
Registration: Click here for registration
Virtual Room: Dial-in info will be provided after registration.
Language: EnglishThe post Webinar: Location Innovation Academy for NMCA appeared first on Open Geospatial Consortium.
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14:11
GEO MTL 2023 : La Conférence Géospatiale Internationale à Montréal
sur Veille cartographieCet article GEO MTL 2023 : La Conférence Géospatiale Internationale à Montréal est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La Conférence Géospatiale Internationale, GEO MTL, est l’un des événements importants dans le domaine de la géospatial et de ses technologies. La conférence, organisée au Québec et plus précisément à Montréal, permet de réunir plusieurs experts afin de discuter des nouvelles technologies dans le cadre du domaine géospatial. La Ville de Montréal : Un Cadre […]
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10:00
Cartographier la biodiversité marine en Méditerranée : la Mission BiodivMed 2023
sur Veille cartographieCet article Cartographier la biodiversité marine en Méditerranée : la Mission BiodivMed 2023 est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La Mission BiodivMed 2023 est une mission mise en place de façon conjointe par l’Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse, l’Université de Montpellier ainsi qu’un laboratoire commun. Le but est d’établir une cartographie de la biodiversité du littoral méditerranéen français et du sanctuaire Pelagos – un espace maritime de 87 500km2 visant à protéger la faune […]
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9:49
DrupalCon Lille 2023 : quand Drupal prend (enfin ?) le virage de l'UX
sur Makina CorpusPrésentation rapide de sujets ergonomiques discutés lors de la première journée de la DrupalCon Lille 2023
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9:41
Stages à la carte
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe collège Jules Ferry de Rozoy-sur-Serre (Aisne) est à l’initiative d’une plate-forme désormais départementale qui recense les entreprises au service du « parcours Avenir », c’est-à-dire le parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel. Cet outil propose des descriptions de secteurs d’activité sous forme de StoryMaps, un Hub des projets réalisés depuis trois ans ainsi que deux Dashboards faisant l’inventaire des entreprises de façon générale et de celles ayant accepté un stagiaire. L’ensemble a été construit et il est alimenté par les élèves eux-mêmes. Certains publient même leurs rapports de stage créés en StoryMap ! Voilà une nouvelle illustration du programme « SIG au collège dans l’Aisne » réunissant 18 établissements du territoire. Elle permet aux élèves de gagner en autonomie dans leur compréhension du monde économique et professionnel, mais aussi de les impliquer directement dans leurs projets d’orientation. La recherche de stage peut également être facilitée.
+ d'infos :
parcoursavenir-colleges-aisne.hub.arcgis.com
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9:24
Le CEREMA primé
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueÀ l’occasion de la conférence mondiale Esri le CEREMA a été récompensé par le Special Achievement in GIS (SAG) Award 2023. Il n’est pas le seul francophone sur la liste puisque Eramet y est présent, la société Algérienne Sonatrach aussi. Chez les Suisses, c’est le service Géoinformation du canton de Lucerne qui a été salué. Enfin, le Corps grand-ducal d’incendie et de secours valorise le Luxembourg. Le CEREMA a remporté ce prix pour son projet autour du Programme national Ponts visant à recenser les ponts et murs de soutènement communaux. Il s’agit donc d’une cartographie interactive, elle regroupe l’ensemble des informations publiques recueillies. Des données autour de l’état des ouvrages d’art sont également récupérées pour accompagner les territoires dans l’entretien et la modernisation de leurs infrastructures. Dans cette mesure, des « carnets de santé » des ouvrages ont été remis aux communes et le tableau de bord du CEREMA y expose le pourcentage de ceux présentant des défauts significatifs ou majeurs de structure. À ce jour, 28.831 ouvrages ont été répertoriés. Consultez notre reportage sur SIGTV.FR.
+ d'infos :
sigtv.fr
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2:00
GeoServer Team: Introducing GeoSpatial Techno with a Video Tutorial
sur Planet OSGeoThis is a community blog post introducing Geospatial Techno, along with a sample of one of their GeoServer training videos.
GeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
( YouTube | LinkedIn | Reddit | Facebook | X )
Getting to know OGC web services and GeoServer softwareThe course guides you in using GeoServer software to create geospatial web services, styles and publish them step by step simply and practically. Now, before delving into OGC web services, it is important to familiarize yourself with the various types of services.
In this session, we introduced you to the basics of the OGC web services and GeoServer software. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link.
I would highly appreciate it if you could subscribe to my channel and share it with your friends to help spread this tutorial. By subscribing, you will gain complete access to the training video, which will enable you to enhance your skills. Moreover, sharing it with your friends guarantees that they can also benefit from this valuable resource. Thank you for your support.
What is Service?A collection of operations, accessible through an interface, that allows a user to invoke a behavior of value to the user.
What are Web Services?Web services are internet-based applications that can perform a wide range of functions, from simple tasks to complex business processes.
What are GeoSpatial Web Services?GeoSpatial web services are online platforms that offer access to and analyze geographical information. They aim to overcome the lack of compatibility between different geospatial systems.
Why do you need standard web services?Standard web services provide a common platform for communication between modern-day business applications that use different programming languages. This enables convenient interaction regardless of development language.
What is OGC?The Open Geospatial Consortium (OGC) is an international organization that promotes the use of open standards to make geospatial information and services to be “FAIR”, which stands for Findable, Accessible, Interoperable, and Reusable. This goal applies to various areas such as data sharing, data processing, sensor web, and the Internet of Things.
What are OGC Web Services?OGC Web Services (OWS) are a set of standards that allow for seamless integration of various online geoprocessing and location services. With OWS, users can access and utilize services such as the Web Map Service (WMS), Web Feature Service (WFS), Web Coverage Service (WCS), and Web Map Tile Service (WMTS).
WMS enables users to retrieve and obtain detailed information on maps of geospatial data. WFS allows for data manipulation operations on geographic features, including querying, creating, modifying, and deleting features. WCS provides access to raster datasets like elevation models and remote sensing imagery. WMTS serves pre-rendered or computed map tiles over the internet.
These services provide an interoperable framework for accessing, integrating, analyzing, and visualizing online geodata sources, sensor-derived information, and geoprocessing capabilities.
What is GeoServer?GeoServer is a Java-based server that allows users to view and edit geospatial data. Using open standards set forth by the Open Geospatial Consortium (OGC), GeoServer allows for great flexibility in map creation and data sharing.
Open and Share Your Spatial DataGeoServer is a powerful open-source tool for displaying spatial information through maps in various formats. The tool integrates OpenLayers, a free mapping library, for easy and quick map generation. Moreover, It supports standards like WMS, WFS, WCS, and WMTS, enabling data sharing, editing, and easy integration with web and mobile applications. With modular functionality and extensions, GeoServer offers extensive processing options. For example, the Web Processing Service (WPS) extension provides a wide range of processing options, and users can even create their extensions.
Use Free and Open Source SoftwareGeoServer is a free and open-source software that brings down the financial barrier to using GIS products. It is released every six months with new features, bug fixes, and improvements, providing a quick turnaround time. This transparent process often leads to faster advancements compared to closed software solutions. By using GeoServer, organizations can avoid software lock-in and save money on support contracts in the future.
Integrate With Mapping APIsGeoServer is a versatile software that can integrate with popular mapping applications like Google Maps and Microsoft Bing Maps. It can also connect with traditional GIS architectures such as ESRI ArcGIS. OpenLayers and Leaflet are recommended as complementary tools to GeoServer for web mapping needs.
Join the CommunityGeoServer has an active global community of users and developers, offering support through email lists. The software has a fixed release cycle and public issue tracker, ensuring transparency and regular updates. Commercial support is also available. Overall, using GeoServer means being part of a supportive community.
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19:46
Explor’Essonne, l’application mobile qui emmène découvrir les espaces naturels essonniens
sur Veille cartographieCet article Explor’Essonne, l’application mobile qui emmène découvrir les espaces naturels essonniens est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Explor’Essonne est une application mobile gratuite mise en place par le département de l’Essonne. Celle-ci s’adresse à tout type de public : promeneurs occasionnels, randonneurs, touristes et a pour but de faire découvrir au grand public les paysages naturels essonniens et ses trésors cachés. Sont mis à disposition des utilisateurs des parcours pédestres (environ une cinquantaine […]
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11:19
Partenariat humanitaire géospatial et valeurs partagées : un hymne à l'action
sur CartONG (actualités)CartONG et MapAction travaillent ensemble depuis près d'une décennie pour apporter des solutions géospatiales au secteur de l'aide humanitaire et du développement. Nos valeurs fondamentales partagées nous aident à soutenir les ONG et les acteurs de la solidarité pour une intervention plus efficace.
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10:49
CataPult, le GPS au service de la performance sportive
sur Veille cartographieCet article CataPult, le GPS au service de la performance sportive est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Dans le monde moderne du football, l’amélioration de la performance des joueurs est devenue une véritable science. . La technologie joue ici un rôle essentiel. Parmi les outils les plus innovants qui ont émergé dans cette quête d’excellence, on trouve le système de tracking GPS de Catapult Sports. Il s’agit d’un outil qui révolutionne la […]
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10:11
The Rising Risks of Wildfire
sur Google Maps ManiaGlobal heating has doubled the area of Europe which has a very high risk of wildfire. Civio has mapped the Copernicus Climate Change Service's meteorological forest fire risk index for every year since 1971. The map shows that The territory of Europe at high risk of fires has doubled in the last 50 years. Europeans living in the Canary Isles, Greece, Sicily and the Algarve - which all
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9:55
SMART TPM : la métropole de Toulon Provence Méditerranée a tout capté
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe projet SMART TPM est né fin 2019 et se développe peu à peu au sein de la métropole Toulon Provence Méditerranée, un territoire de 12 communes, 36.000 hectares et près de 450.000 habitants. SMART TPM consiste à gérer les données territoriales comme un bien commun de référence. Pour cela, la Direction des Ressources Numériques Mutualisées doit organiser la collecte et l'agrégation des données du territoire. Elle s'appuie sur le service SIG, constitué de 7 personnes, qui met en place différents outils et solutions. C'est aussi ce service qui restitue les données brutes ou mises en forme à travers un portail Data.
Dans ce reportage vidéo, Hervé Strassinos, maire du Pradet et élu au numérique de la métropole, présente les enjeux de SMART TPM, et Alexandre Lafitte Olano, directeur de la transformation numérique et de ses usages, en détaille la dimension SIG. Cette dernière s'appuie sur la plate-forme ArcGIS déployée par Esri et ses partenaires, dont arx iT. Lucie Coppola explique les objectifs du portail data selon les publics visés. Enfin, Aymar de Froberville et Ludovic Boitel reviennent sur la collecte des données, par différents capteurs iOT mis en place par Sogetrel ou bien l'acquisition de vues immersives par des campagnes de roulage des véhicules Cyclomedia. Ils en détaillent bien les usages métiers pour répondre aux problématiques de stationnement, de surveillance des paramètres environnementaux, de pollution ou détection d'ilots de chaleur ou bien encore pour développer un jumeau numérique territorial, utile à la gestion patrimoniale, entre bien d'autres usages.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer.
+ d'infos :
metropoletpm.fr
Portail Data TPM
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18:33
Étudier les migrations à l'échelle infranationale pour l'ensemble des pays du monde
sur Cartographies numériques
Niva, V., Horton, A., Virkki, V. et al. (2023). World’s human migration patterns in 2000–2019 unveiled by high-resolution data. Nature Human Behavior. [https:]]Bien qu’elle soit devenue une question d’actualité dans le débat public et qu'elle soit à l’agenda politique de nombreux pays, l'étude quantitative des migrations et de leurs principaux facteurs à l'échelle mondiale faisait jusque-là défaut. Les modèles de migration humaine dans le monde viennent de faire l'objet d'une étude scientifique à partir de données en haute résolution sur la période 2000-2019. Publiée en septembre 2023 dans la revue Nature, cette étude souligne l'importance de l'analyse des migrations à l'échelle infranationale.
Migration nette et tendances migratoires cumulées au sein des zones administratives communales, provinciales et nationales (source : Niva et al, 2023, Creative communs licence)
Les auteurs de cette étude ont créé une base de données à l'échelle mondiale sur la migration nette annuelle entre 2000 et 2019 à partir d'une grille d'environ 10*10 km, couvrant 216 pays ou États souverains et basée sur les taux de natalité et de mortalité déclarés. Ils montrent qu'à l'échelle mondiale, environ 50 % de la population vit dans des zones où la migration accélère la croissance de la population urbaine, tandis qu'un tiers de la population mondiale vit dans des zones rurales qui connaissent une migration nette positive. Ils montrent aussi que, globalement, les facteurs socio-économiques sont plus fortement associés aux schémas migratoires que les facteurs climatiques. Bien que la méthode dépende de la qualité des données de recensement (d'où des incertitudes notables dans les régions où la couverture ou la qualité des données de recensement sont faibles), les auteurs ont pu appréhender les schémas de migration à l'intérieur des pays, ainsi que par zonage socio-économique et géophysique. Les résultats soulignent l’importance de l’analyse infranationale de la migration – une nécessité pour la mise au point de politiques de coopération internationale et de responsabilité partagée dans la gestion des migrations.
Étude des migrations à l'échelle infranationale. Accès au module cartographique en ligne proposé par l'Université d'Aalto (Finlande)
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Cartographier les migrations internationales
Rapport mondial 2023 sur les déplacements internes (Conseil norvégien pour les réfugiés)
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Une data visualisation pour étudier les vagues d'immigration aux Etats-Unis (1790-2016)
Analyser et discuter les cartes des "pays à éviter" pour les voyageurs
Une data-story sur les flux de migrations en Afrique occidentale et centrale (DTM-IOM)
Rapport de l'Observatoire des territoires sur l'impact des mobilités en France
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16:58
Sur l’émergence de la statistique graphique ou la naissance d’une École française de la cartographie thématique
sur Carnet (neo)cartographiqueL’émergence de la statistique graphique est présentée ci-dessous dans l’objectif de montrer qu’elle correspond également – c’est mon point de vue personnel – à la naissance d’une véritable École française de la cartographie de données statistiques localisées (en abrégé cartographie statistique), souvent nommée cartographie thématique.
« La statistique graphique est ainsi une sorte de langue universelle qui permet aux savants de tous les pays d’échanger librement leurs idées et leurs travaux au grand profit de la science elle-même. »
Émile Cheysson.La statistique graphique, qui consiste à donner à voir sous une forme visuelle, graphique illustrée des données numériques ou le résultat de leurs traitements est entre autres le fait d’ingénieurs des travaux publics au XIXe siècle. Les grands maîtres de la géographie ne s’en sont pas préoccupés et lorsque ce fut le cas, ils adoptèrent une attitude méfiante face à cette nouvelle pratique associée à une géographie humaine. Vidal de la Blache a d’ailleurs déclaré à ce sujet que la géographie physique permet, elle au moins, « de ne jamais perdre contact avec la réalité ». Le ton était donné.
Il faut dire que la statistique, considérée ici comme une science émergente, a d’emblée été controversée. Elle est accusée de produire des nombres qui, disait-on alors, « encombrent l’esprit plutôt que ne l’éveille ». La qualité des données n’était pas prouvée à une époque où les mesures étaient par ailleurs imprécises et incertaines. C’est d’ailleurs de là que découle le conseil donné en 1900 de Jean Bruhnes (1839-1930) de n’être jamais dupe d’un nombre ! Bruhnes était pourtant un célèbre géographe français, à l’origine d’une géographie humaine appréhendée comme une sciences de l’occupation du sol par des sociétés.
Indépendamment de ces querelles universitaires, l’État français a vivement encouragé la production de graphiques, sous la forme de cartes et de diagrammes, pour illustrer les grands tableaux statistiques qui se multipliaient alors. Ces tableaux étaient soit de première main, pour être directement issus des recensements de la population sur différentes zones et des comptages du trafic sur des voies variées, et donc à impossibles à (se) les représenter dans leur globalité, soit de seconde main et élaborés pour présenter les résultats d’analyses d’une manière qui soit facilement compréhensible. Dans les deux cas, leur version graphique s’imposait.
Source : Émile Cheysson (1883) Population en France et à l’Étranger (Réforme sociale, 1er juillet 1883).
Plusieurs ingénieurs français se sont ainsi emparés de cette nouvelle approche graphique des données, qui témoigne de mon point de vue, de l’ouverture d’une école française de la cartographie. Certains auteurs tels Gilles Palsky ont d’ailleurs pu qualifier cette période d’âge d’or de la cartographie statistique tant elle fut foisonnante. C’est à ce moment que l’un d’entre eux, un dénommé La Serre, s’est vu confier la réalisation de douze cartes illustrant le trafic routier français (1856-1857). D’autres de ces ingénieurs vont également participer de cette épopée consistant à représenter des distributions de populations ou des données sur les « mouvements des transports » préalablement à la construction de grandes infrastructures (voies routières, ferroviaires, navigables et ports). Le plus connu d’entre eux est bien sur Charles-Joseph Minard (1781-1871), dont on rappelle qu’il introduisit à lui-seul, plusieurs éléments du langage cartographique.
La France va dès lors se distinguer par une entreprise majeure fondée sur le développement d’un langage graphique associé au traitement de ces données, accompagné de l’introduction de modèles graphiques. Un Album de statistique graphique est en effet créé à la fin du XIXe siècle, par un arrêté du 12 Mars 1878 décidant. La responsabilité de cette publication annuelle en confiée au tout nouveau bureau dédié aux cartes et graphiques du Ministère des travaux publics. Ce bureau est dirigé par ingénieur en chef des ponts et chaussées, Émile Cheysson (1836-1910), directeur des cartes, plans et archives et de la statistique graphique, qui coordonnera la réalisation des différentes éditions de l’Album à compter de 1879.
Pour Alain Desrosières, Cheysson est considéré comme le « représentant typique de cette dernière génération de statisticiens « amateurs » antérieure au XXe siècle. « Amateurs » ne signifie pas ici que cette activité soit peu sérieuse, mais non autonomisée en tant que telle. Bien qu’il ait frôlé quelques-unes des innovations majeures du siècle suivant, Cheysson est resté profondément tributaire de modes de pensée du XISe et même du xviiie siècle ».
L’Album de statistique graphique va donc servir à mettre en place une cartographie d’État dominée par le langage politico-moral d’obédience catholique de l‘époque ; les principes de la représentation de données statistiques et le corpus méthodologique et technique y afférent (qui ne participent pas de l‘apport de Cheysson) sont parallèlement en construction. Ce contexte est magnifiquement décrit par Alain Desrosières, dans le chapitre 15 de son ouvrage sur la quantification de la sociologie, qu’il consacre à l’Ingénieur d’État et père de famille Émile Cheysson et la statistique.
Édité en dix-sept volumes entre 1878 et 1899, l’Album est formé de deux types de planches : des planches de fondation publiées annuellement et des planches spéciales.
Source : David Rumsey Historical Map Collection. [Accéder à la pleine résolution]
Les planches de fondation portent sur les chemins de fer (Recettes brutes kilométriques ; Recettes nettes kilométriques ; Tonnage moyen de petite vitesse ; Mouvement moyen des voyageurs ; Recettes brutes des stations ; Tonnage et mouvement des voyageurs par station) et sur la navigation (Tonnages des voies navigables et des ports avec deux sous-catégories : une décomposition de ce tonnage en a) par courant de transport et en b) par nature des marchandises et un Chômage des voies navigables. Une note de bas de page précise la notion de courant de transport qui est d’usage en statistique et concerne le trafic intérieur, le transit, l’archivage ou l’expédition.
Source : David Rumsey Historical Map Collection. [Accéder à la pleine résolution]
Les planches spéciales concernent quant à elles des sujets variés, mais elles donnent souvent la part belle à la circulation par voie ferroviaire qui est majoritaire à l’époque en France.
Les procédés de représentation mis en œuvre dans cet ouvrage sont de deux types : des diagrammes pour exprimer « la variation d’un fait dans le temps » et des cartogrammes, pour exprimer « ses variations dans l’espace ». Les diagrammes de l’époque présentent une forme généralement rectangulaire, parfois polaire, tandis que les cartogrammes, qui ne sont ni plus ni moins que des diagrammes placés sur un fond de carte, apparaissent plus sophistiqués.
Source : David Rumsey Historical Map Collection. [Accéder à la pleine résolution]
« Le cartogramme associe la géographie à la statistique et peint le fait à l’emplacement même où il s’est produit ».
Émile Cheysson.Trois grandes familles de cartogrammes sont mobilisés dans l’Album de Statistique graphique.
– « le cartogramme à bandes » [ou carte de flux affectés sur réseaux décrivant le « mouvement des transport », selon l’expression de Minard] où le fait est exprimé par une bande de largeur proportionnelle à son intensité le long de tracé de la voie qui lui sert de théâtre ;
Source : David Rumsey Historical Map Collection.
– « le cartogramme à teintes dégradées » [ou carte choroplèthe], le plus connu, le plus populaire de tous. Il consiste en une carte géographique, dont les divisions régionales sont recouvertes de teintes nuancées suivant l’intensité du fait statistique à exprimer […]
Source : David Rumsey Historical Map Collection.
– « le cartogramme à foyer diagraphique ». Il combine le diagramme et le le cartogramme et comprend une série de diagrammes construits au chef-lieu de la circonscription qu’embrasse le fait considéré.[…] »
Source : David Rumsey Historical Map Collection.C’est également à cette époque que les pictogrammes sont inventés. Gilles Palsky rapporte que Jacques Bertillon (1896, p. 143), le médecin (et statisticien) ayant participé aux Albums – et non le célèbre marchand de glace parisien – aurait dit que les pictogrammes « on s’en sert rarement, quoiqu’ils soient assez pittoresques. Par exemple, on peut représenter la production de blé en France à diverses époques par des piles de sacs de blé. De même on peut représenter la consommation de la bière par des bocks dont la hauteur est proportionnée à cette consommation. Tout cela est excellent pour l’enseignement ou pour une exposition universelle. Il va de soit qu’on ne s’en servira pas pour l’étude ».
A la fin du XIXe siècle, les principaux principes de la construction graphique et cartographique – incluant les principes variables visuelles – sont posés (et oui, ce n’est pas J. Bertin qui inventa les variables visuelles, nous y reviendrons ici – billet suivant).
D’après Émile Cheysson, « Cette méthode n’a pas seulement l’avantage de parler aux sens en même temps qu’à l’esprit, et de peindre aux yeux des faits et des lois qu’il serait difficile de découvrir dans de longs tableaux numériques. Elle a, de plus, le privilège d’échapper aux obstacles qui restreignent la facile diffusion des travaux scientifiques et qui tiennent à la diversité offerte par les différentes nations sous le rapport de leurs idiomes et de leurs systèmes de poids et mesures : ces obstacles sont inconnus au dessin. Un diagramme n’est pas allemand, anglais ou italien : tout le monde saisit immédiatement ses rapports de mesure, de surface ou de coloration »
Ces principes deviennent rapidement si populaires que leur usage dépasse le cadre professionnel. Amateurs et férus de graphique en usent et abusent parfois sans discernement, leur mise en œuvre ne faisant pas l’objet d’analyses critiques. Émile Cheysson va d’ailleurs s’en émouvoir lorsqu’il présente l’Album en 1878 à l’Exposition universelle.
Cheysson dénonce alors ce qu’il appelle la « confusion de langue » en ces termes.
« Le moment viendra où la science sera tenue de poser des principes généraux et d’arrêter des types déterminés qui correspondront aux besoins de la pratique. On ne devrait pas tolérer plus longtemps cette sorte d’anarchie à laquelle nous assistons. La langue graphique attend sa grammaire et son Vaugelas ».
Des statisticiens s’attacheront par la suite à essayer de formaliser cette pratique de la visualisation, de représentation, graphique des données, en multipliant les atlas …
Références :
Émile Cheysson (1878) Les méthodes de la statistique graphique à l’exposition universelle de 1878, Paris.
Émile Cheysson (1886), La statistique géométrique. Méthode pour la solution des problèmes commerciaux et industriels, conférence faite au congrès de l’enseignement technique, industriel et commercial, Bordeaux, 24 septembre 1886.
Alain Desrosières (1985), Émile Cheysson et la statistique, in Colloque Émile Cheysson, ingénieur social, Le Creusot, 26 janvier 1985.
Alain Desrosières (2013), Chapitre 15. L’ingénieur d’État ou le père de famille : Émile Cheysson et la statistique, in : Pour une sociologie historique de la quantification. L’argument scientifique, Presses des Mines, Coll. Sciences sociales, p. 257-289
Gilles Palsky (2004), Le calcul par l’oeil, in Jean-Paul Bord et Pierre Robert Baduel (dir.) Les cartes de la connaissance, Karthala-Urbama (p.p. 588-605)
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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15:00
Cloud Optimized GeoTIFF (COG) published as official OGC Standard
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is excited to announce that the Cloud Optimized GeoTIFF (COG) Standard v1.0 has been approved by the OGC Membership for adoption as an official OGC Standard. COG, as an OGC Standard, formalizes existing practices already implemented by the community, such as the GDAL library or the COG explorer and other implementations.
COG allows for the efficient streaming and partial downloading of imagery and grid coverage data on the web, and enables fast data visualization and geospatial processing workflows. COG-aware applications can efficiently stream/download only the parts of the information they need to visualize or process web-based data. With so much remote sensing imagery available in cloud storage facilities, the benefits of optimizing their visualization and processing will be widespread. COG is one of the preferred formats used in catalogs conforming to the SpatioTemporal Asset Catalog (STAC) specification, and sits alongside other emerging cloud-optimized formats of relevance to OGC, such as Zarr, COPC, and GeoParquet.
The COG Standard specifies how TIFF files can be organized in a way that favors the extraction of convenient parts of the data at the needed resolution while remaining compatible with traditional TIFF readers. It also specifies how to use HTTP (or [HTTPS)] to transmit only the part of information needed without downloading the complete file.
The OGC COG Standard depends on the TIFF specification and the OGC GeoTIFF Standard. For large files, it depends on the BigTIFF specification. The standard takes advantage of some existing characteristics of the TIFF specification and the existing HTTP Range Request specification (IETF RFC 7233) and does not modify them in any way.
The early work for crafting this OGC Standard was undertaken in the Open-Earth-Monitor Cyberinfrastructure (OEMC) project, which received funding from the European Union’s Horizon Europe research and innovation program under grant agreement number 101059548 and in the All Data 4 Green Deal – An Integrated, FAIR Approach for the Common European Data Space (AD4GD) project, which received funding from the European Union’s Horizon Europe research and innovation program under grant agreement number 101061001.
This work was followed by an activity within OGC’s Testbed-17 that formally specified COG requirements in the OGC Testbed-17: Cloud Optimized GeoTIFF specification Engineering Report. The lessons from the initiatives were then used to inform the standardization of COG by the OGC Membership.
OGC Members interested in staying up to date on the progress of this standard, or contributing to its development, are encouraged to join the GeoTIFF Standards Working Group (SWG) via the OGC Portal. Non-OGC members who would like to know more about participating in this SWG are encouraged to contact the OGC Standards Program.
As with any OGC standard, the open Cloud Optimized GeoTIFF (COG) Standard v1.0 is free to download and implement.
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9:14
The 2023 Polish Election
sur Google Maps ManiaSunday's Parliamentary Election in Poland saw the far-right PIS party win the most seats (194 seats) in the new parliament. However the opposition parties, consisting of the Civic Coalition (157 seats), Third Way (65 seats), and The Left (26 seats) achieved a combined share of 54% of the vote and are expected to now form a coalition government.Thanks to the growing trend among newspapers to
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7:00
Webinaire de la communauté Osmose MTECT – OCS GE du 19 septembre 2023
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNPremier webinaire de la communauté Osmose MTECT – OCS GE consacré au croisement des données de l’Occupation du Sol à Grande Echelle (OCS GE) et du Géoportail de l’urbanisme (GPU) le 19 septembre 2023.
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2:00
EOX' blog: Sentinel-2 cloudless 2022
sur Planet OSGeoIntroducing the latest marvel in Earth observation: Sentinel-2 Cloudless, the pinnacle of usability clarity in satellite imagery. This newest version takes your visual exploration to unprecedented heights, delivering pristine, cloud-free views of our planet with breathtaking detail and accuracy. Ev ... -
18:58
Markus Neteler: GRASS GIS 8.3.0 released
sur Planet OSGeoWhat’s new in a nutshellThe GRASS GIS 8.3.0 release provides more than 360 changes compared to the 8.2 branch. This new minor release brings in many fixes and improvements in GRASS GIS modules and the graphical user interface (GUI) which now has the single window layout by default. Some of the most relevant changes include: support for parallelization in three raster modules, new options added to several temporal modules, and substantial clean-up of
g.extension
, the module that allows the installation of add-ons. The GUI also received a lot of attention with many fixes and items reorganised. We have also adopted the Clang format and indented most of the C code accordingly. A lot of effort was put into cleaning up the C/C++ code to fix almost all compiler warnings.Translations have been moved from Transifex to Weblate, which automatically creates pull requests with the translated chunks. We’d like to thank the translators of all languages for their long term support!
Also, docker images have been updated and moved from the mundialis to the OSGeo organization at https://hub.docker.com/r/osgeo/grass-gis/.
We have carried out quite some work in the GitHub Actions: we added support for “pre-commit” in order to reduce unnecessary runs of the automated checks, there were notable improvements in the code checking section and we have activated renovatebot to automatically maintain GitHub Actions.
Last but not least, we have significantly improved the automated release creation to reduce maintainer workload and we have gained nine new contributors! Welcome all!!
Full list of changes and contributorsFor all 360+ changes, see our detailed announcement with the full list of features and bugs fixed at GitHub / Releases / 8.3.0.
Thank you all contributors!!
Download and test! Binaries/Installers download- Windows
- macOS
- Linux
Further binary packages for other platforms and distributions will follow shortly, please check at software downloads.
Source code downloadFirst time users may explore the first steps tutorial after installation.
About GRASS GIS
The Geographic Resources Analysis Support System ( [https:]] ), commonly referred to as GRASS GIS, is an Open Source Geographic Information System providing powerful raster, vector and geospatial processing capabilities. It can be used either as a stand-alone application, as backend for other software packages such as QGIS and R, or in the cloud. It is distributed freely under the terms of the GNU General Public License (GPL). GRASS GIS is a founding member of the Open Source Geospatial Foundation (OSGeo).
The GRASS Dev Team
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11:52
Virtual Singapore: la 3D au service de la planification urbaine
sur Veille cartographieCet article Virtual Singapore: la 3D au service de la planification urbaine est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Prévoir les inondations, prévoir de nouvelles constructions, favoriser le développement des énergies durables ou encore implanter des toits végétalisés; sont autant de raisons qui poussent les villes à vouloir visualiser leur territoire d’une nouvelle manière. La 3D apparaît alors comme une solution novatrice pour amorcer la planification urbaine. Pour répondre aux défis d’aménagement, de mobilité […]
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11:13
La technologie géospatiale : un tournant révolutionnaire
sur Veille cartographieCet article La technologie géospatiale : un tournant révolutionnaire est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Il s’agit d’une technologie si puissante qu’elle transforme la façon dont les entreprises, les chercheurs et les gouvernements fonctionnent, nous parlons de la technologie géospatiale. Elle se définit par l’ensemble des technologies utilisées pour l’acquisition et l’utilisation des données géographiques dans le monde, plusieurs outils contribuent au fonctionnement de cette technologie tel que la télédétection, […]
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11:11
La détection des microplastiques dans les océans : une innovation d’ESRI pour la protection de l’environnement
sur Veille cartographieCet article La détection des microplastiques dans les océans : une innovation d’ESRI pour la protection de l’environnement est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Qu’est-ce qu’un microplastique ? Ce sont des particules qui ne dépassent pas les 5 millimètres, de matière solide et plastique qui contiennent des mélanges de polymères et d’additifs fonctionnels. Comment les microplastiques polluent ? Les microplastiques contiennent du carbone (environ 80 % de leur structure). Au fur et à mesure que le plastique traverse son […]
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9:11
The Working Class History Map
sur Google Maps ManiaHistory is written by the victors. Which may be why the ruling classes, composed as they are by the wealthy and powerful, have always been more interested in promoting their own history and perspectives than in giving a voice to the lives and achievements of the working class. As a result our history lessons and textbooks always focus on the exploits of kings, politicians, and other elite
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19:36
Haïti, un Etat en faillite
sur Les cafés géographiquesJean-Marie Théodat au Café de la Mairie, le 9 octobre 2023
(photo de Michèle Sivignon)Le Café de la Mairie (Paris 3e) recevait en cette soirée du 9 octobre le géographe Jean-Marie Théodat pour un café géo consacré à Haïti. La double appartenance, haïtienne et française, conditionne non seulement la vie personnelle mais aussi le travail de recherche de cet universitaire qui a enseigné aussi bien à Paris 1 Panthéon-Sorbonne qu’à Port-au -Prince. Aussi est-ce sa position personnelle qu’il nous donne lorsqu’il analyse la situation catastrophique de son pays natal. Cette situation est pourtant contradictoire car elle comporte deux faces. Un inventaire de mots-clés, de mots-clichés qui sautent à la mémoire à l’évocation du vocable Haïti.
Côté pile, on peut lui accoler une série de termes négatifs (pauvreté, Etat failli, drogue, tuerie de masse, ouragan, famine, désolation, trafic d’armes, kidnapping …). Ces termes pourraient être attribués à de nombreux pays de la terre, mais à Haïti , tous y convergent pour pour désigner un même territoire.
Côté face, on peut témoigner d’une culture vibrante portée par de nombreux écrivains et artistes ( Dany Laferrière, Lionel Trouillot, Jocelyne Trouillot, René Depestre, Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis, Gessica Généus…), tous intellectuels et créateurs qui font honneur à la patrie de Toussaint-Louverture. On peut parler d’un Haïti-Janus.
Haïti, premier Etat noir à entrer dans l’Histoire, est aujourd’hui un « trou noir » dans les Caraïbes.
Comment en est-on arrivé là ? Comment parler d’Haïti en géographe ?
Haïti témoigne, nous dit notre conférencier, de ce qui arrive lorsqu’on foule aux pieds les principes de liberté, d’égalité et de solidarité pour ne laisser place qu’à la loi du marché. Témoignent de cette situation les 85% d’Haïtiens diplômés de l’enseignement supérieur qui ont choisi de vivre et de travailler à l’étranger.
J.-M. Théodat organise son exposé en trois parties.
La triple faillite de l’Etat haïtien
Haïti partage avec la République dominicaine Hispaniola, la deuxième île (en superficie) des Grandes Antilles, dont elle n’occupe que 27 000 km2.
Carte des deux entités de l’île depuis 1697
Mons.wikimedia.org/w/index.php ?curid=74277953Quelques chiffres rendent compte de la situation difficile de la population. Avec une moyenne de 441 hab./km2 et une concentration humaine dans les plaines, peu étendues, la densité est très forte sur certaines portions du territoire. La capitale, Port-au-Prince, regroupe 3,3 millions des 11 millions d’habitants du pays. 30% des Haïtiens vivent au-dessous du seuil de pauvreté (fixé à 1,80 €/jour), ce qui explique une faible espérance de vie (63 ans, alors qu’elle est de 83 ans à Cuba). En 2020 le PIB n’était que de 13 milliards de $/an, un des plus faibles des Caraïbes, notamment beaucoup plus faible que celui du voisin dominicain.
Réalisation cartographique : CNIGS, juin 2023
La première failite de l’Etat est d’ordre écologique.
Lorsque les Européens ont débarqué au XVe siècle, la forêt recouvrait 90% du territoire ; aujourd’hui, elle n’en occupe plus que 3%. On a déforesté pour planter de la canne à sucre, puis pour la cuisson du jus de canne, étape nécessaire à la fabrication du sucre brut, et pour exporter le bois. A cette exploitation coloniale fait suite le front pionnier des petits paysans apès l’abolition de l’esclavage. S’ajoute l’utilisation massive du charbon de bois pour la cuisson et la production artisanale (boulangerie, blanchisserie, rhumerie traditionnelle…). Le milieu naturel a donc été soumis à rude épreuve. Les pentes dénudées ont été fortement érodées par les pluies tropicales, d’autant que les Noirs amenés sur l’île ne connaissaient pas les techniques agricoles des Amérindiens qui les ont précédés dans l’île.
La situation du milieu marin est catastrophique (blanchissement des coraux et exploitation de la mangrove) et le pays est soumis au double aléa sismique et climatique.
La deuxième faillite touche l’économie et la société.
Après l’indépendance, les anciens esclaves voulaient sortir de l’aliénation économique. Leur premier souci était d’assurer leur autosubsistance sans rapport de dépendance à l’égard de l’Etat. Mais le Code rural de Toussaint Louverture n’a pas répondu à leurs espoirs, se contentant de remplacer « esclaves » par « cultivateurs » dans les grands domaines. L’Etat prédateur d’Ancien Régime s’est prolongé au cours des XIXe et XXe, siècles sans création d’écoles ni de système de santé. Aujourd’hui la société haïtienne est une des plus inégalitaires des Amériques. 20% de la population concentrent 64% des richesses alors que 20% des plus pauvres n’en possèdent qu’1%.
La troisième faillite est celle du politique.
Le XXe siècle a vu se succéder les dirigeants autoproclamés, comme François et Jean-Claude Duvalier protégés par les Tontons Macoutes, milice à la sinistre réputation de 1957 à 1986.
Dans les années 1980, il y a un glissement vers la démocratie dans toute l’Amérique latine (Argentine, Chili, Brésil). En Haïti le Père Aristide est élu à la présidence de la République en 1990. Inscrivant sa démarche politique dans la « théologie de la libération », il suscite l’espoir de la Gauche. Pourtant ses deux mandats sont un échec. Le pays entre dans une spirale de violence avec coups d’Etat et appel à des gangs armés après l’abolition de l’armée en 1995.
Aujourd’hui il y a effondrement de l’Etat de droit. Le trafic de drogue est intense, aux mains de réseaux mafieux qui instrumentalisent le pays pour faire leur business. Les élites sont éclaboussées par le recyclage de l’argent sale. Il n’y a plus eu d’élections depuis 2016. C’est le règne des « bandits légaux ». les gangs rançonnent la population et terroisent les faubourgs.
Seul recours, l’émigration qui nourrit une diaspora puissante qui compterait actuellement 3 millions de personnes (en comptant la deuxième et troisième génération) transférant 3 milliards de dollars par an dans leur pays d’origine. La diaspora fait vivre le pays intérieur.
Haïti, la France et moi : entre racines et ancrage
J.-M. Théodat est né dans une famille de la classe moyenne, qui se situe dans l’opposition aux Duvalier. Il arrive à Paris à 17 ans, animé par une certaine fascination pour la France et un grand désir de liberté. Plongé dans un milieu d’intellectuels de gauche au Quartier latin, il fait des études littéraires au lycée Fénelon, en Hypokâgne et lycée Duruy en Khâgne, classes dont l’atmosphère n’est pas exempte de racisme. Il choisit la géographie et poursuit ses études à l’Université Paris 4. Cette discipline lui semble offrir la meilleure voie pour comprendre le monde grâce au concept-clé qui est l’apanage des géographes : le territoire.
Il oriente ses travaux de recherche sur son île natale. Hispaniola est le territoire de deux entités distinctes, Haïti et la République dominicaine, proches mais séparées par une frontière terrestre et maritime.
Il en tire le concept d’un île pour deux. Une relation dialectique s’installe, faite de solidarité et d’inimitié. Aujourd’hui beaucoup d’Haïtiens vont chercher chez leur voisin les services dont ils ne bénéficient pas chez eux (école, santé…). Mais pour freiner immigration illégale et commerce mafieux, le gouvernement dominicain décide d’ériger un mur en béton de 164 km de long sur les 376 km de frontière terrestre. La construction commence en février 2022. En septembre dernier, la situation empire lorsque ce même gouvernement décide de verrouiller totalement la frontière.
Pour un Afrodescendant, l’Afrique est à la fois un lieu d’ancrage et de racines profondes. J.-M. Théodat a rencontré tardivement la négritude africaine grâce à un voyage en Gambie où il est allé mettre en place une école francophone. Il se demande ce que représente l’Afrique dans son appareillage intellectuel, l’Afrique dont il essaye de trouver les traces du passé le plus ancien par l’archéologie.
Haïti, France et Afrique sont les trois ancrages qu’il revendique. Ce sont les trois côtés d’une identité triangulaire.
« Haïti en nous »
Comment transmettre l’héritage d’Haïti autrement qu’à travers les clichés véhiculés par les médias, tous négatifs ?
Peut-on dire d’Haïti qu’elle a été une « fille aînée de la Révolution » ?. C’est plutôt le contraire qu’il faut dire. La révolution haïtienne commencée en août 1791, sous la conduite de Toussaint Louverture, défend l’idée que « tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits ». La Convention proclame l’abolition de l’esclavage le 4 février 1794, mais c’est sous la pression du soulèvement des esclaves et de la menace des Anglais et des Espagnols en guerre contre la République. Les Haïtiens combattent aussi pour l’indépendance qui est proclamée en 1804 après douze années de conflit avec la France.
Mais pour être reconnu par la plupart des nations, Haïti,pourtant victorieuse des troupes françaises sur le terrain, avait besoin de l’onction de la France. Après de difficiles négociations, Charles X signe, en 1825, un décret qui « vend » l’indépendance contre le paiement d’une indemnité, versée aux descendants des colons expulsés de l’île. Cette dette a lourdement pesé sur le destin du pays.
La mémoire haïtienne de J.-M. Théodat et sa mémoire française se ressourcent à la même fontaine qui est l’esprit des Lumières.
Questions de la salle
1-Comment passe-t-on d’Haïti à la République dominicaine ?
J.-M. Théodat rappelle l’édification d’un mur sur le tracé de la frontière et le besoin d’un visa payant très difficile à obtenir, ce qui entraine de nombreux passages illégaux. Il annonce une information de dernière minute : la réouverture partielle de la frontière fermée en septembre pour le 11 octobre.
2-Comment la communauté internationale (ONU, ONG…) intervient-elle à Haïti depuis un certain temps ?
Des aides d’un montant de 9 milliards $ ont été apportées après le séisme de 2010, mais cet argent venu du monde entier a peu servi. Même si une partie est peut-être retournée vers son pays d’origine, la principale cause de cette inefficacité est l’incapacité de l’Etat à prendre la relève des ONG après leur départ.
3-Y a-t-il eu une réforme agraire ? A qui appartiennent les terres ?
En 1804, la taille des plantations coloniales variait entre 300 et 400 ha sur lesquelles travaillaient de nombreux esclaves. Toussaint Louverture les a transformées en propriétés d’Etat où les paysans, anciens esclaves, étaient soumis à un régime sévère. Aussi beaucoup prirent-ils la fuite et sont devenus « possesseurs » et non « propriétaires » de très petites exploitations (moins de 0,5 ha) où ils pratiquaient un jardinage d’autosubsistance. S’est constituée une bourgeoisie rentière vivant du travail des paysans grâce à l’exportation des denrées tropicales (café, sucre…) et à l’importation d’outils. On peut parler d’économie de comptoir.
4-Quel est le rôle de la force kenyane envoyée par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 2 octobre 2023 ?
J.-M. Théodat précise qu’à cause de l’abstention de la Russie et de la Chine, cette mission est financée, non par l’ONU mais par des contributeurs volontaires, essentiellement les Etats Unis. Le Kenya s’est dit prêt à envoyer 1000 policiers pour lutter contre les gangs, ce qui semble bien peu pour un pays qui n’est guère habitué à la gestion des crises (1). Le choix du Kenya a été un choix par défaut.
5-Quelles sont les conséquences de la situation en Haïti sur la Guadeloupe et la Martinique ?
Deux visions s’opposent, celle des intellectuels qui vouent un culte sacré à Haïti (particulièrement Aimé Césaire) et celle des Caribéens de base qui rejettent les Haïtiens. Cette posture est un héritage de l’image entretenue par les colons, celle d’un pays soumis aux forces négatives (pays du vaudou…). Les ouvriers sont nombreux parmi les ouvriers agricoles sur les plantations de banane, surtout en Guyane.
Les événements haïtiens sont suivis de près par la presse antillaise et guyanaise. En Guyane l’apport des Haïtiens permet à la créolitude de se maintenir à flot par rapport aux flux migratoires venus du Brésil ou d’ailleurs.
6-Peut-on espérer une sortie du gouffre ?
Dès l’origine, le pays s’est battu seul et a maintenu son indépendance ; la révolte des esclaves a été victorieuse alors qu’elle aurait dû être écrasée.
Aujourd’hui des gens courageux maintiennent l’esprit de résistance. Ne pas oublier que les Haïtiens sont les descendants des esclaves qui ont réchappé à la grande traversée transatlantique.
Note :
1) Le 9 octobre, la Haute Cour du Kenya a interdit le déploiement des forces de sécurité du pays dans d’autres pays pendant deux semaines jusqu’à ce qu’une plainte déposée par un homme politique local soit examinée.Michèle Vignaux, octobre 2023
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18:58
Images satellites Spot 6-7 accessibles en open data
sur Cartographies numériquesLe site DINAMIS (Dispositif Institutionnel National d'Accès Mutualisé en Imagerie Satellitaire) diffuse en open data l’ensemble des images satellites Spot 6-7 orthorectifiées depuis 2013. Les satellites SPOT-6 et SPOT-7 forment avec les deux satellites PLEIADES une constellation de satellites optiques d’Observation de la Terre, assurant la continuité et la disponibilité des données haute et très haute résolution
Sélectionnez l'année recherchée ainsi que le mode (multispectral, avec une résolution de 6 mètres - ou panchromatique, avec une résolution de 1,5 mètres). La couverture correspondante apparaît sur la carte interactive.
Accès à l'open data couvertures Spot 6-7 France (source : DINAMIS)
Sélectionnez sur la carte les produits à télécharger. Vous pouvez sélectionner plusieurs produits avec la touche SHIFT (sélection multiple) ou CTRL (sélection par rectangle)
Sur la page suivante, vous devrez remplir vos coordonnées pour accéder aux liens de téléchargement.
La couverture Spot 6/7 est également consultable sur le Géoportail pour les années 2015 à 2021.
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Dans la dernière édition de son livre, paru en 2023 chez Polity (How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War), l’historien Philipp Ther cherche à comprendre comment cette défaite est arrivée. Gagner la paix, comme gagner la guerre, suppose des sacrifices et la prise de risqu...
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sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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9:30
Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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9:30
Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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9:30
Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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8:41
AI Geography Quizzes
sur Google Maps ManiaDo you know which ancient civilization created the earliest known map of the world? If you do then you might be able to beat Mashed Word's History of Maps quiz. Mashed World has developed a number of online quizzes (including one on the History of Maps) which have all been written by the ChatGPT AI. To create each quiz Mashed World gives ChatGPT an input in this general format:Create a quiz
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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8:30
La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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8:30
De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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8:30
Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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8:30
La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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8:30
Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.
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8:30
« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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5:18
La carte, objet éminemment politique. La Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 : qu’en reste-t-il 40 ans plus tard ?
sur Cartographies numériques
1) Remettre la carte dans son contexte
« Vivre ensemble avec nos différences dans une société solidaire » est le slogan derrière lequel partent les trente-deux marcheurs de Marseille le 15 octobre 1983. Les marcheurs ont choisi comme point de départ le quartier de La Cayolle où des meurtres racistes, dont celui d’un enfant, avaient eu lieu peu de temps auparavant. Les marcheurs ont organisé leur mouvement avec l’aide de différents organismes comme la CIMADE de Lyon ou le MAN (Mouvement pour une alternative non violente). Un planning des villes étapes est instauré, des collectifs d’accueil se constituent, composés d’associations de solidarité avec les travailleurs immigrés, d’organisations politiques et syndicales mais aussi de mouvements spontanés.
Étapes de la Marche pour l’égalité et contre le racisme (1983)
Partie dans l’indifférence quasi-générale, la Marche devient de plus en plus populaire. Les médias s’intéressent progressivement à ce mouvement non-violent et non politique et lui font une couverture médiatique favorable. Les personnalités politiques se bousculent pour accueillir les marcheurs dans leur commune. Les marcheurs se méfient pourtant de toute récupération et rejettent tous slogans ou messages trop politiques. A l’arrivée sur Paris, les familles et les jeunes ont défilé avec les portraits des victimes des crimes racistes et sécuritaires, en scandant « Égalité des droits, justice pour tous ». Plus de 100 000 personnes ont rejoint les marcheurs lors de leur défilé à Paris le dimanche 3 décembre 1983.
Affiche officielle de la Marche pour l’égalité et contre le racisme (source : Musée national de l'histoire de l'immigration)
2) Approfondir l'analyse à partir de fiches pédagogiques
« La Marche pour l’égalité et contre le racisme 1983-2013 » (Musée national de l'histoire de l'immigration). Cette fiche pédagogique a été réalisée par le département Éducation du Musée national de l’histoire de l’immigration, à l'occasion des 30 ans de l'événement en 2013. À partir d’une manifestation particulière, la Marche pour l’égalité et contre le racisme, il s’agit de montrer l’émergence d’une génération issue de l’immigration dans le débat public. Mettre en évidence également une forme d’engagement particulière, basée sur un mode d’expression peu courant en France, la non-violence ; une expression qui peut aussi trouver ses racines dans les marches de la faim des chômeurs des années 1930, les luttes pour les droits civiques des Noirs américains derrière le pasteur Martin Luther King aux Etats-Unis dans les années 1960, ou le mouvement de Gandhi en Inde. Il conviendra de montrer comment cette Marche répond de manière originale à des questionnements et des tensions en cours dans la société française de l’époque. C’est pourquoi l’étude de cet événement peut à la fois être intégré à l’histoire de l’immigration mais aussi aux différents programmes d’Education civique ou d’ECJS sur les différentes formes d’engagement et d’expression politique des citoyens.
« La Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 : qu’en reste-t-il 40 ans plus tard ? » (Le Cafuron). Dossier documentaire et démarche pédagogique proposés par Louis Brun (lycée Jacob Holzer dans la Loire) dans le cadre de l'enseignement de l'histoire-géographie et de l'EMC en classe de Première.« L’Histoire par les dates - La Marche pour l’égalité, 15 octobre 1983 » (Historicophiles). En un moment de tensions sociales croissantes, cette marche a offert une plateforme à ceux qui étaient souvent sans voix, réclamant la reconnaissance, le respect et l’égalité devant la loi. C’était une affirmation puissante de solidarité et de fraternité. Chapitre d'histoire Terminale : "Un tournant social, politique et culturel, la France de 1974 à 1988".
« Douce France, cher pays de mon enfance » par le groupe Carte de séjour, 1986 (L'histgéobox). Impliqué dans les marches de protestation, le groupe participe au concert qui clôt la "Marche des Beurs" à la Bastille en 1983. A l'occasion du concert géant de la Concorde du 15 juin 1985, Carte de séjour chante pour la première fois sa version de Douce France. La reprise du succès de Trenet permet au groupe d’accéder à une importante notoriété. L'interprétation introduit des sonorités orientales, tandis que le chant joue délibérément sur un accent maghrébin, transformant en véritable manifeste politique le morceau.
Lien ajouté le 3 décembre 2023
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— Palais de la Porte Dorée (@Palaisptedoree) December 3, 2023
Peu nombreux au départ et partis dans une quasi indifférence, les marcheurs, enfants d’immigrés et militants antiracistes, arrivent à Paris… pic.twitter.com/D3vWRUCCPpArticles connexes
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GeoTools Team: GeoTools 30.0 released
sur Planet OSGeoThe GeoTools team is pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 30.0: geotools-30.0-bin.zip geotools-30.0-doc.zip geotools-30.0-userguide.zip geotools-30.0-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.24.0, GeoWebCache 1.24.0 and MapFish Print v2
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La géomatique, une science en pleine expansion
sur Veille cartographieCet article La géomatique, une science en pleine expansion est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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18:52
Décrypter le conflit Israël-Hamas à partir de cartes
sur Cartographies numériquesL'attaque du Hamas sur le territoire israélien le 7 octobre 2023 ainsi que les représailles d'Israël dans la bande de Gaza ont donné lieu à une importante production cartographique dans les médias et sur Internet. Le conflit israélo-palestinien connaît une nouvelle flambée de violences. La région sombre dans une période de turbulences avec des risques de dérapages régionaux.
Souvent moins violentes que les images ou les caricatures, les cartes peuvent servir à documenter l'évolution des événements et à prendre du recul en mettant en perspective dans le temps et dans l'espace. L'instrumentalisation politique de certaines cartes invite cependant à faire preuve de recul critique face à un conflit complexe et multidimensionnel, où l'émotion l'emporte souvent sur l'analyse. Le billet renvoie également à des pistes de réflexion pour enseigner le conflit israélo-palestinien en classe.
1) Des similitudes et des différences dans la manière de cartographier l'attaque du Hamas
Les cartes n'ont pas vocation à être utilisées seules, elles gagnent à être croisées avec d'autres documents (textes, images, données statistiques...). En même temps qu'elles informent, elles sont susceptibles d'être mises au service d'un narratif. Le fil Twitter ci-après permet de comparer et analyser la manière dont les médias ont rendu compte de l'attaque du Hamas suivie de la riposte de l'armée israélienne.
Cartes extraites de la presse étrangère
— Sylvain Genevois (@mirbole01) October 9, 2023
2/ pic.twitter.com/f3Eaq3jRbH
En contrepoint, cartes établies régulièrement par la OCHA (Service de coordination pour les affaires humanitaires de l'ONU) pour documenter la réalité des conditions de vie dans la bande de Gaza et à West-Bank
— Sylvain Genevois (@mirbole01) October 9, 2023
4/ [https:]] pic.twitter.com/Y2GzvsOaJw
Source : "Le monde selon Trump : l’archipel palestinien" (Nicolas Lambert)
— Sylvain Genevois (@mirbole01) October 9, 2023
6/ [https:]] pic.twitter.com/h8TbXZOcwx
Ces séries de cartes pour montrer les conflits israélo-palestiniens deviennent elles-mêmes un moyen de peser sur les débats politiques
— Sylvain Genevois (@mirbole01) October 10, 2023
« La carte, objet éminemment politique : la cartographie du Moyen-Orient entre représentation et manipulation » [https:]]
8/ pic.twitter.com/wjNHEDhbTE
Le moteur de recherche du site David Rumsey permet de trouver des exemples de cartes mentionnant les différents toponymes :
— Sylvain Genevois (@mirbole01) October 12, 2023
Palestine : [https:]]
Israël : [https:]]
Judée : [https:]]
10/ pic.twitter.com/GOD1Xgaj8B
« Palestine. De l’occupation au morcellement »
— Sylvain Genevois (@mirbole01) October 16, 2023
« L’exode des Palestiniens »
« Gaza enfermée »...
Série de cartes en accès libre sur le site du Monde diplomatique (2018)
12/ [https:]] pic.twitter.com/pU49eFQiV7
2) Des ressources pour mettre en perspective dans le temps et dans l'espace« Spécial Israël-Palestine : combien de guerres ? » (Le dessous des cartes, Arte). Après la terreur provoquée par l’attaque du Hamas qui a fait plus de mille deux cents morts sur le sol israélien, c’est le retour de la guerre, entre l’organisation terroriste palestinienne et l’armée israélienne. Promettant de « détruire le Hamas », Benyamin Netanyahou impose un siège total à Gaza. Les bombardements incessants sur ce territoire, l’un des plus densément peuplés au monde, font craindre le pire pour les civils palestiniens comme pour la centaine d’otage israéliens toujours entre les mains du Hamas. Ce 7 octobre 2023 s’inscrira dorénavant dans l’histoire tragique du conflit israélo-palestinien. Un conflit qui dure depuis plus de soixante-dix ans. Frédéric Encel, géopolitologue spécialiste du Moyen-Orient, répond aux questions d’Émilie Aubry : le rapprochement entre l’Arabie saoudite et Israël a-t-il été un facteur déclencheur de l’attaque du Hamas sur Israël ? De quel ordre est la ré-implication des États-Unis ? Comment cette situation va-t-elle bouleverser la société et la classe politique israélienne ?
« Israël-Palestine : les cartes du Hamas » (Le dessous des cartes, Arte). "Israël est en guerre" a déclaré Benyamin Netanyahu suite à l’attaque du Hamas du 7 octobre. Le Premier ministre n’a pas tardé à être mis en cause : il lui est reproché sa réforme de la justice qui a désorganisé le pays et le déploiement d’une partie de l’armée en Cisjordanie.
« Israël-Palestine : le rôle du Liban » (Le dessous des cartes, Arte). Après la terrible attaque commise sur son sol, Israël répond par des frappes massives et le siège de Gaza. Mais il y a aussi la menace d’un deuxième front : en cas d’attaque terrestre de Gaza par les Israéliens, l’Iran pourrait actionner son bras armé au Liban, le Hezbollah. Le Liban qui joue un rôle clé dans l’histoire du conflit israélo-palestinien.
« Jordanie : aux portes du conflit » (Le dessous des cartes, Arte). Tandis que Netanyahou forme un "cabinet de guerre", les États-Unis réaffirment leur implication dans la région avec l’arrivée d’Antony Blinken : le secrétaire d’État américain a des rendez-vous en Israël… mais aussi en Jordanie. Ce pays aux portes du conflit israélo-palestinien a toujours veillé à s’en préserver tout en jouant un rôle essentiel.
« Israël-Hamas : l'incontournable Qatar » (Le dessous des cartes, Arte). Le Qatar pourrait bien jouer un rôle majeur dans le conflit israélo-palestinien. Ce petit pays du Golfe parle aussi bien au Hamas (Doha héberge les dirigeants de l’organisation terroriste et paie les fonctionnaires de Gaza) qu’aux États-Unis, qui ont installé sur son territoire une importante base militaire. Comment le Qatar s’est-il rendu si incontournable ?
« Les pays arabes et musulmans dans la guerre de Soukkot : cartographier une rupture » (Le Grand Continent). L’attaque du Hamas contre Israël révèle des ruptures mondiales. Dans les fractures de la guerre étendue, la réaction à l’opération « Déluge Al-Aqsa » bouscule une région divisée entre soutien à la cause palestinienne et normalisation des relations avec Israël depuis les Accords d’Abraham. En Occident, on voit ce conflit comme une lutte contre l’islamisme radical. Mais dans nombre de pays, on soutient l’aspiration des Palestiniens à leur droit légitime. Possibilité de visualiser la carte et de télécharger les données sur Datawrapper.Réactions internationales à la guerre de Soukkot (source : Le Grand Continent)
Comparaison des votes du Conseil de sécurité des Nations Unies (17 et 18 octobre 2023) sur les résolutions portant sur les violences à Gaza et en Israël (AB Pictoris). Le premier projet de résolution proposé par la Russie a été rejeté par la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis car, même s'il condamnait "tous les actes de terrorisme", il ne mentionnait pas directement le Hamas. Le deuxième projet de résolution proposé par le Brésil, qui condamnait toutes les formes de terrorisme et qui mentionnait spécifiquement le Hamas, a reçu 12 votes pour et 2 abstentions, celles du Royaume-Uni et de la Fédération de Russie. Le projet de résolution brésilien demandait des « pauses humanitaires visant à permettre un accès total, rapide, sûr et sans entrave aux organismes humanitaires des Nations Unies » dans la bande de Gaza. Mais les États-Unis ont à nouveau mis leur véto estimant que le projet passait sous silence le droit à la légitime défense d’Israël.
Adoption d'une résolution non contraignante par l'Assemblée générale de l'ONU le 27 octobre 2023. Proposée par la Jordanie, la résolution non contraignante, qui « demande une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue menant à la cessation des hostilités », a recueilli 120 votes favorables, 14 défavorables (dont ceux d’Israël et des Etats-Unis) et 45 abstentions (Le Grand Continent).
« Le conflit israélo-palestinien. Expliquez-moi » (vidéo Youtube). Pascal Boniface revient en vidéo, agrémentée de cartes et de photos, sur le conflit israélo-palestinien, des origines à aujourd'hui. « Comprendre l'embrasement israélo-palestinien » (entretien pour Blast). « Hamas-Israël : le choc de la guerre » (vidéo Youtube). « L’Occident, les valeurs universelles et Gaza » (vidéo Youtube). La différence d'intensité des réactions de l’Occident à l'invasion de l'Ukraine et aux bombardements israéliens sur Gaza suscite une accusation de "deux poids, deux mesures" de la part des pays du Sud global. Ces protestations risquent de raviver la dichotomie « West vs. the Rest » et de saper la crédibilité des positions géopolitiques adoptées par les puissances occidentales. « La France a-t-elle changé de politique sur le conflit israélo palestinien ? » (vidéo Youtube). La guerre entre le Hamas et Israël a ravivé la théorie du "choc des civilisations" avancée par Samuel Huntington dans son livre éponyme. En appliquant cette théorie au conflit actuel, nous risquons de développer une prophétie autoréalisatrice qui, elle, conduirait à ce fameux choc des civilisations (vidéo Youtube).
« Retour cartographique sur le conflit israélo-arabe » (Les clés du Moyen-Orient). Les événements qui se déroulent en Israël et dans les Territoires palestiniens aujourd’hui ne se comprennent que lorsqu’ils sont mis en lumière par les événements historiques.
Des cartes et des articles de la revue L'Histoire pour comprendre les relations entre Israéliens et Palestiniens dans la longue durée. « Israël-Palestine : des accords d'Oslo au Déluge d’Al-Aqsa » par Alain Dieckhoff. « La longue route vers l'État palestinien » par Jean-Pierre Filiu (L'Histoire).
« Histoire de la question de la Palestine » (site officiel de l'ONU).
« Histoire du conflit israélo-palestinien » (Le cours de l'histoire - France Culture). Qu’est-ce que le sionisme et quel peuplement en Palestine avant l'État d'Israël ? Que signifie le partage de la Palestine en 1947 et comment se crée l'État d'Israël ? Organisation de libération de la Palestine, Camp David, accords d’Oslo : des rappels historiques pour éclairer l'actualité.
« Israël - Palestine : Anatomie d'un conflit (France Inter). 75 ans après la première guerre entre Israël et ses voisins arabes, à nouveau, la région s'embrase. Deux peuples pour une même terre, la longue histoire d'une cohabitation impossible ? 6 grandes dates, 6 épisodes en podcasts, une conversation pour apprendre et com« prendre avec l'historien Vincent Lemire.
« Israël : la paix est-elle encore possible ? » (La Vie des Idées). Entre Israël et la Palestine, toutes sortes de solutions ont été envisagées depuis 1948 ; aucune n’a abouti. Henry Laurens en retrace l’histoire.
« Israël-Palestine : un siècle de conflit en cartes et dates-clés » (Le Monde - Les Décodeurs). La guerre déclenchée le 7 octobre par le Hamas contre Israël n’est que le dernier épisode sanglant d’un siècle d’affrontements dans la région.
« Quels pays reconnaissent déjà l'Etat palestinien à l'ONU et quel est son statut au sein des Nations unies ? » (France-Info). Les Etats-Unis et nombre de pays de l'UE (dont la France) ne le reconnaissent pas officiellement.
« Le Moyen Orient entre guerre et paix » (Arte-TV). Ce documentaire permet de comprendre les dynamiques géopolitiques au Moyen-Orient suite à la signature en 2020 des accords d'Abraham entre Israël et quatre pays du monde arabe. Chaque jour, plus de 3 000 touristes israéliens s'émerveillent devant la somptueuse synagogue d'Abou Dhabi ou profitent d'une excursion en buggy dans le désert de Dubaï. Encore inimaginables récemment, ces séjours ont été rendus possibles par les accords d'Abraham, signés en 2020 entre Israël et quatre pays du monde arabe. Début 2023, l'Iran et l'Arabie saoudite ont à leur tour annoncé leur volonté de normaliser leurs relations. Pour autant, le Moyen-Orient reste sous haute tension : l'Iran travaille à la fabrication de sa bombe atomique et achemine des armes à travers ses alliés du "croissant chiite" – Liban, Irak et Syrie –, tous hostiles à Israël.« Israël-Hamas : le sujet même de la paix a disparu » (The Conversation). L’assaut d’une ampleur sans précédent lancé par le Hamas et la riposte israélienne, sous la forme de bombardements massifs sur la Bande de Gaza, signent-ils la fin d’un processus de paix déjà bien fragile avant les événements du weekend dernier ? S’achemine-t-on vers une guerre totale ? Israël peut-il vaincre militairement le Hamas, et réciproquement ? Le gouvernement très droitier de Benyamin Nétanyahou va-t-il s’ouvrir à la gauche pour former un cabinet d’union nationale, et si oui, avec quelles conséquences ? Interview de Samy Cohen, chercheur émérite à Sciences Po, président de l’Association française d’études sur Israël (AFEIL).
Pourquoi la bande de Gaza est-elle floutée dans Google Maps ? Eléments de réponse dans cet article de BBC News [https:]] pic.twitter.com/oEoJjj47ld
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 17, 2021
Carte détaillée de l'organisation spatiale de la bande de Gaza (VisualCapitalist) à partir d'une image satellite et de données de l'OCHA. Cartes des bâtiments détruits ou endommangés dans l’enclave après l’intensification des frappes par Israël (Le Monde).Autour de la bande de Gaza, les images du satellite Sentinel-2 quelques heures après l’attaque terroriste du Hamas contre Israël (Un autre regard sur la Terre).
Évaluation des dommages causés aux structures dans la bande de Gaza à partir des images satellites (UNOSAT).
La bande de Gaza, un territoire fermé sur lui-même par une frontière hermétique et militarisée (Géoimage-CNES)
« Évacuation de la bande de Gaza : les Palestiniens redoutent un nouvel exil forcé » (Courrier international). Un ultimatum a été lancé aux Gazaouis le 13 octobre pour évacuer le nord de la bande de Gaza en vue d’une intensification de l’offensive militaire israélienne. Les habitants de l’enclave craignent une nouvelle "Nakba", un exode sans espoir de retour, et adhèrent à l’appel du président égyptien à rester sur leur territoire.
« Guerre Israël-Hamas : la carte des destructions, d’une ampleur inédite, en onze jours de guerre à Gaza » (Le Monde). Les images satellites montrent les zones ciblées par l’armée israélienne. Les bombardements frappent partout, nuit et jour.
« L'armée israélienne a exhorté plus de la moitié de la population de Gaza à quitter une zone qui abrite les deux tiers des hôpitaux et des établissements de santé de l'enclave ». Carte d'accessibilité aux hôpitaux suite à la demande d'évacuation des Gazaouis dans la partie sud (Bloomberg).
« Géopolitique de la bande de Gaza » (France culture - Les cartes en mouvement). Le territoire de la bande de Gaza illustre bien l’histoire de la géographie du conflit israélo-palestinien. Une carte du Monde qui parle de la naissance d'Israël et de celle du Hamas.
Une brève histoire de Gaza par Jean-Pierre Filiu. Une leçon de géopolitique du Dessous des cartes. Auteur de l’ouvrage Histoire de Gaza, Jean-Pierre Filiu s’est rendu plusieurs fois à Gaza depuis 1980. Blocus israélien, victoire du Hamas, il nous raconte comment il a vu le territoire évoluer au fil des ans.
« L’accès à l’eau potable, problème de plus de 20 ans à Gaza » (Agence Science Presse). Bloquer l’approvisionnement en eau à Gaza ne fait qu’empirer une situation qui était grave… depuis des décennies.
Rapport de la CNUCED sur l'économie du Territoire palestinien occupé (octobre 2023) « Avant la crise actuelle, un blocus de plusieurs décennies a vidé l'économie de Gaza de sa substance, laissant 80 % de la population dépendante de l'aide internationale » (ONU).
Cartographie du conflit en Israël et à Gaza (Reuter Graphics) : personnes déplacées internes à Gaza, manifestations dans le monde...
« Gaza : la guerre des tunnels » (Le Dessous des cartes - Arte). Les troupes israéliennes sont au coeur de Gaza City, Benyamin Netanyahou excluant tout cessez-le-feu tant que les otages ne sont pas libérés. Retiré de la bande de Gaza depuis dix-huit ans, Israël est désormais face au Hamas sur "son" territoire.
« Le coût humain du conflit israélo-palestinien » (Statista). Ce graphique circule beaucoup sur les réseaux dans le but de montrer qu'il s'agit d'un conflit asymétrique, entraînant plus de victimes du côté palestinien que du côté israélien. Le graphique a suscité une polémique dès sa publication en 2021 (Reddit). Voir sa traduction en français dans le dossier du Monde-Les Décodeurs.
Nombre de morts et blessés palestininens et israéliens depuis 2008 (source : Statista, données : OCHA)
Cartes et données concernant les démolitions de maisons palestiniennes sur le site de l'ICAHD qui réalise des rapports mensuels depuis 2011.
Cinquante ans d’occupation illégale en Cisjordanie : comment la colonisation n’a cessé de s’étendre (Le Monde-Les Décodeurs). Malgré les résolutions internationales, l’Etat hébreu continue d’encourager la colonisation des territoires occupés depuis la guerre des Six-Jours, en 1967.
Carte interactive du Washington Institute dédiée au suivi des activités du Hezbollah dans le monde.
« Cartographier les massacres du 7 octobre afin de fournir une représentation complète des atrocités commises par le Hamas » (oct7map.com). Le projet de géovisualisation du 7 octobre s'efforce de fournir une représentation complète des atrocités commises par le Hamas ce jour-là. Cette carte interactive sert de réflexion et d’outil pédagogique, favorisant la prise de conscience de la gravité des horreurs.
La carte interactive Israël-Palestine Media Bias représente les sentiments des médias de langue anglaise et des sites de médias sociaux pour déterminer s’ils ont un parti pris à prédominance israélienne ou palestinienne (voir les commentaires de cette carte sur Reddit).
« Guerre Hamas-Israël : On a demandé à un géographe si ces cartes de la Palestine et d’Israël sont exactes » (20minutes.fr). Des pro-palestiniens partagent une carte montrant la diminution des terres palestiniennes. Les partisans d’Israël répliquent à l’aide d’une carte qui se voudrait plus objective car plus détaillée. On a les soumises à un spécialiste de la région.3) Pistes de réflexion pour enseigner le conflit israélo-palestinien
« Comment enseigner le conflit israélo-palestinien ? » (Ln24.be) Interview de Simone Susskind, docteur honoris causa à l'ULB et fondatrice de l'association Actions in the Mediterranean, inlassable militante de la paix entre Israéliens et Palestiniens.
« L'histoire qui pèse sur les épaules de nos élèves » (APHG). "Les conflits israélo-arabes et le conflit israélo-palestinien sont au cœur de certains programmes scolaires", rappelle Thibaut Poirot. "Expliquer l’échec de la paix dans les années 1990-2000 revient aussi à faire comprendre que l’histoire n’a pas toujours à être malheureuse, qu’elle est construite d’espoirs et d’échecs, qu’elle n’est pas seulement marquée par la fatalité ou l’irrémédiable. On se rappellera enfin qu’il n’y a aucune évidence chez des élèves, y compris les plus âgés, en matière de contexte religieux, dont il ne s’agit pas ici de faire un moteur unique ou une explication causale". T Poirot donne des pistes concrètes, par exemple vidéo et bibliographiques, pour donner sa dimension historique au conflit. Il le fait avec savoir, lucidité et modestie. "Il y a inévitablement une part de sensible, nos histoires personnelles, notre histoire collective, qui se réveille avec la crise que les médias appellent parfois avec hésitation « la deuxième guerre de Kippour ». Il y a forcément cette acceptation de nos propres limites, tant en matière de connaissances que de capacités à tout comprendre, tout analyser, tout restituer".
Dossier spécial de l'association des Clionautes sur le conflit israélo-palestinien en 2023 (Les Clionautes). Textes sources, cartes, propositions pédagogiques...
« Comment gérer le retour en classe après l'attentat du vendredi 13 octobre » (Canopé). Comment accueillir la parole des élèves après l’assassinat du professeur Dominique Bernard, enseignant à la cité scolaire Gambetta-Carnot à Arras ? « Comment accueillir les émotions des élèves face aux sujets d’actualité ? (Extraclasse).
« Guerre Israël-Hamas : comment parler du conflit aux élèves ? » (RadioFrance). Faut-il parler de la guerre en Israël aux élèves ? Et comment le faire ? Les professeurs d'histoire-géo sont en première ligne pour expliquer et replacer la situation dans le contexte du conflit israélo-palestinien. Certains l'ont évoqué dès lundi avec leurs élèves.
« Israël-Palestine : pour ces profs d’Histoire, enseigner le conflit à leurs élèves est aussi un enjeu » (Huffington Post). Au programme en terminale, le conflit entre Israël et la Palestine s’est invité dans les salles de classe ces dernières semaines. Des professeurs d’Histoire-Géographie racontent comment ils répondent aux questions des élèves.
« Les élèves viennent chercher de l'information et ne sont pas là pour polémiquer : comment les profs abordent le sujet de la guerre entre Israël et le Hamas » (France Info). Comment, dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas, parler de ce qu’il se passe aux enfants et aux adolescents en France ? Certains professeurs ont évoqué le sujet en classe, notamment en histoire-géographie. Un sujet parfois très sensible, toute à la fois complexe.
« Enseigner le conflit israélo-palestinien dans des classes gymnasiales. Comment éviter des polémiques partiales et partielles ? » (Mémoire de master). Master of Advanced Studies en enseignement pour le secondaire II, soutenu par Kérim Berclaz en juin 2021 sous la direction de Jean-Benoît Clerc. « Trois points paraissent essentiels à retenir : 1) il est important de multiplier les discours et de croiser les sources pour proposer une analyse fine ; 2) il faut chercher à travailler avec les déclarations officielles, qui reflètent une politique gouvernementale (ou pseudogouvernementale) ; 3) l’utilisation des cartes et de ce qu’elles disent – ou ne disent pas – remplace parfois efficacement de longs textes. Il faut dans ce cas comprendre qui les produit, dans quelle intention, à quel effet, pour quel public ».
« Enseigner le conflit israélo-palestinien à l'école » (Le club de Mediapart). Sujet sensible, médiatique, passionnel, le conflit israélo-palestinien peine à trouver sa place à l’école. L’attachement au sensationnel, à l’histoire immédiate ainsi qu’une vision dominée par les problématiques générales du Proche-Orient conduisent à brouiller le message pédagogique dans les manuels, voire à renforcer les préjugés. Quelques pistes pour un enseignement apaisé et constructif du conflit israélo-palestinien à l’école. Les contributions de Stéphanie Laithier et Vincent Vilmain, et de Valérie Pouzol.
« Actualité au Proche-Orient : quelques perspectives historiques et éducatives » (Université de La Réunion). Une conférence à 3 voix (Frédéric Garan, Pierre-Eric Fageol, Sylvain Genevois) pour faire le point sur des questions qui semblent essentielles dans le cadre de nos fonctions d’enseignant et de formateur.
« Israël, Territoires palestiniens : quels scénarios géopolitiques possibles ? Entre guerre et utopie » (Gérard-François Dumont, Population & Avenir, 2023/5, n°47).
« Travailler en éducation aux médias et à l’information après l’attaque terroriste du 13 octobre » (CLEMI).
« Conflit israélo-palestinien : en France, un débat particulièrement piégé » (Télérama). Débordements, amalgames, autocensure et suspicion généralisée : les échos en France du conflit israélo-palestinien ont toujours eu une intensité spécifique, retracent les chercheurs Lætitia Bucaille et Marc Hecker.
« La première victime de la guerre, c'est la vérité » (France Inter). Entretien avec Bernard Rougier, spécialiste du Moyen Orient, professeur à la Sorbonne Nouvelle.
« Israël-Palestine : les espoirs déçus des accords de paix ». Depuis l’attaque terroriste du Hamas, il est difficile d’imaginer une paix entre Israël et la Palestine. Pourtant, à plusieurs reprises la communauté internationale y a cru et les médias se sont montrés enthousiastes. Retour en archives (INA).
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du Moyen-Orient entre représentation et manipulation
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12:41
3D: Déambulation Du Dimanche - #49
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLorsqu'on parle d'interaction avec les Jumeaux Numériques des territoires, les notions de 3D, de temps-réels et d'expérience utilisateurs ne sont jamais loin. Ce sont exactement les ingrédients qui composent l'exemple d'application web 3D ArcGIS que j'ai sélectionné aujourd'hui. Il s'agit d'une application permettant la visualisation en 3D et temps-réel des métros dans Tokyo. Réalisée par un de mes collègues chez Esri, elle été développée à l'aide du SDK ArcGIS Maps for JavaScript.
Vous retrouverez dans la vidéo ci-dessous un aperçu de l'application :
Vous pouvez tester l'application ici en live.
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2:00
GeoServer Team: GeoServer 2.24.0 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.24.0 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.24.0 is made in conjunction with GeoTools 30.0, mapfish-print-v2 2.3.0 and GeoWebCache 1.24.0.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) and Jody Garnett (GeoCat) for making this release.
Thanks to everyone who helped test the release candidate: JP Motaung & Nicolas Kemp, Georg Weickelt, Peter Smythe, Tobia Di Pisa, and Giovanni Allegri.
We would like to thank our 2023 sponsors North River Geographic Systems Inc and How 2 Map for their financial assistance.
Keeping GeoServer sustainable requires a long term community commitment. If you were unable to contribute time testing the release candidate, sponsorship options are available via OSGeo.
Upgrade NotesGeoServer strives to maintain backwards compatibility allowing for a smooth upgrade experience.
We have one minor change to share in this release:
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URL Checks: The url check security setting is now enabled by default.
In GeoServer 2.22.5 and 2.23.2 this setting was available for use, but was turned off by default. If you are not yet in a position to upgrade to 2.24.0 you may wish to enable the recommended setting.
This release addresses security vulnerabilities and is considered an essential upgrade for production systems.
- CVE-2023-43795 WPS Server Side Request Forgery
- CVE-2023-41339 Unsecured WMS dynamic styling sld=url parameter affords blind unauthenticated SSRF
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
IAU authority support and EPSG assumption removalThe new gs-iau extension module provides support for planetary CRSs, sourced from the International Astronomical Union. This allows users to manage GIS data over the Moon, Mars, or even the Sun, with well known, officially supported codes.
In addition to that, many bug fixes occurred in the management of CRSs and their text representations (plain codes, URL, URIs) so that the EPSG authority is no longer assumed to be the only possibility, in a variety of places, such as, for example, GML output. The code base has seen this assumption for twenty long years already, and while we made a good effort to eliminate the assumption, it could be still lurking in some places. Please test and let us know.
To learn more about this extension please visit the user-guide documentation. Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for working on this activity.
- GSIP-219 - Multiple CRS authority support, planetary CRS
- GEOS-11075 IAU authority : planetary CRS support
- GEOS-11001 Support other CRS authorities in WFS
- GEOS-11002 Support other CRS authorities in WMS
- GEOS-11056 Support other CRS authorities in WCS
- GEOS-11064 Support other CRS authorities in WPS
- GEOS-11066 Support other CRS authorities in importer
- GEOS-11076 SRSList should show authorities other than EPSG, if available
- GEOS-10970 CatalogBuilder cannot handle CRS in authorities other than EPSG
- GEOS-10971 XStreamPersister cannot save CRS references using authorities other than EPSG
- GEOS-10972 Resource page CRS editors would not work with authorities other than EPSG
The printing extension has seen big changes - with a host of new functionality developed by GeoSolutions over the years. With this update the printing module can now be used out-of-the-box by GeoNode and MapStore (no more customization required).
This update covers the release of MapFish Print 2.3.0 (and restores website user-guide).
GeoServer documentation has been updated with configuration options covering the new functionality.
- Max number of columns configuration for multi column legends
- Simple colored box icon in legends
- Explicit support of GeoServer CQL_FILTER parameter (also with layers merge support): wiki
- Legend fitting
- Don’t break legend items
- Reorder legends block in columns
- Images content
- Dynamic images page
- Multipage legends
- Custom intervals in ScalebarBlock
- Clustering Support wiki
- HTML rendering in text blocks
- Extra Pages
- Group Rendering in attribute blocks
- Skip rendering of pages
- Automatic X-Forwarded-For
- Parsing of Base64 encoded images
Thanks to GeoSolutions for adding functionality to mapfish-print for the GeoNode project. Shout out to Tobia Di Pisa and Giovanni Allegra for integration testing. Jody Garnett (GeoCat) was responsible for updating the mapfish print-lib for Java 11 and gathering up the functionality from different branches and forks. And integrating the updated configuration instructions with the GeoServer User Guide.
- GEOS-11159 Update mapfish-print-lib 2.3.0
The previous 2.23 series added a new Check URL facility under the Security menu, but it was turned off by default, for backwards compatibility reasons. This functionality allows administrators to manage OGC Service use of external resources.
This has been included in GeoServer 2.22.x and 2.23.x series for backwards compatibility.
Backwards compatibility note:: This functionality is turned ON by default from GeoServer 2.24.0 onwards.
For information and examples on how to use the URL Check page, visit user guide documentation.
- GSIP 218 - Control remote HTTP requests sent by GeoTools \ GeoServer
- GEOS-10949 Control remote resources accessed by GeoServer
- GEOS-11048 Improve URL checking
This release follows a revised security policy. Our existing “responsible disclosure policy” has been renamed, the practice is now called “coordinated vulnerability disclosure.” Last year we enabled GitHub private vulnerability reporting, we will now use these facilities to issue CVE numbers.
Coordinated vulnerability disclosure
Disclosure policy:
- The reported vulnerability has been verified by working with the geoserver-security list
- GitHub security advisory is used to reserve a CVE number
- A fix or documentation clarification is accepted and backported to both the “stable” and “maintenance” branches
- A fix is included for the “stable” and “maintenance” downloads (released as scheduled, or issued via emergency update)
- The CVE vulnerability is published with mitigation and patch instructions
This represents a balance between transparency and participation that does not overwhelm participants. Those seeking greater visibility are encouraged to volunteer with the geoserver-security list; or work with one of the commercial support providers who participate on behalf of their customers.
This change has already resulted in improved interaction with security researchers.
Thanks to Jody Garnett (GeoCat) for this proposal on behalf of GeoCat Live customers.
Developer updates Internal refactor to remove “org.opengis” package usageThe GeoTools project moved away from using the
org.opengis
package after complaints from OGC GeoAPI working group representatives, using the same package name. Interfaces have been moved to theorg.geotool.api
package, along with some general clean up.While this does not affect GeoServer users directly, it’s of consequence for those that have installations with custom, home grown plugins that might have to be migrated as a consequence. For those, the GeoTools project offers a migration guide, along with a refactoring script that might perform the migration for you, or else, get you close to a working point. GeoServer itself has been migrated using these scripts, with minimal manual intervention.
For more details, and access to the migration script, please see the GeoTools 30 upgrade guide.
Thanks to Jody Garnett (GeoCat), Andrea Aime (GeoSolutions), and Ian Turton (ASTUN Technologies) for all the hard work on this activity. We would also like to thank the Open Source Geospatial Foundation for setting up a cross-project activity and financial support to address this requested change.
- GEOS-11070 Upgrading to GeoTools 30.x series, refactor to
org.geotools.api
interfaces
While not strictly part of this release, it’s interesting to know about some community module advances that can be found only in the the 2.24.x series.
Two extensions are no longer actively supported and are now available as community modules:
- GEOS-10960 Downgrade imagemap module to community
- GEOS-10961 Downgrade xslt extension to community
The following community modules have been removed (due to lack of interest):
- GEOS-10962 Remove wms-eo community module
- GEOS-10963 Remove SAML community module
- GEOS-10966 Remove importer-fgdb community module
- GEOS-10967 Remove teradata community module
- GEOS-10977 Remove wmts-styles community module
- GEOS-10978 Remove nsg-wmts community module
- GEOS-10984 Remove ows-simulate community module
The OGC API community module keeps improving. In particular, thanks to the GeoNovum sponsorship, GeoSolutions made the OGC API Features module pass the OGC CITE compliance tests, for the “core” and “CRS by reference” conformance classes. Along with this work, other significant changes occurred:
- Made the API version number appear in the service path, easing future upgrades
- Support for configurable links, required to get INSPIRE download service compliance.
In addition to that, the new “search” experimental conformance class allows to POST complex searches against collections, as a JSON document, in a way similar to the STAC API.
Those interested in this work are encouraged to contact Andrea Aime (GeoSolutions).
- GEOS-10924 Support JSON-FG draft encoding in OGC API - Features
- GEOS-11045 Implement proposal “OGC API - Features - Part n: Query by IDs”
- GEOS-10882 Add an option to remove trailing slash match in OGC APIs
- GEOS-10887 Add angle brackets to OGC API CRS Header
- GEOS-10892 Allow configuring custom links for OGC API “collections” and single collection resources
- GEOS-10895 Make OGC API CITE compliant even if the trailing slash is disabled: landing page exception
- GEOS-11058 Support other CRS authorities in OGC APIs
- GEOS-10909 Don’t link from OGC API Features to WFS 2.0 DescribeFeatureType output, if WFS is disabled
- GEOS-10954 Split ogcapi community module package into single functionality packages
For folks working with very large catalogues some improvement from cloud native geoserver are now available to reduce startup time.
Thanks to Gabriel Roldan for folding this improvement into a community module for the rest of the GeoServer community to enjoy.
- GEOS-11049 Community module “datadir catalog loader”
The GeoServer Access Control List project is an independent application service that manages access rules, and a GeoServer plugin that requests authorization limits on a per-request basis.
Gabriel Roldan is the contact point for anyone interested in this work.
The vector mosaic and FlatGeoBuf modules sport significant performance improvementsFlatGeoBuf is a “performant binary encoding for geographic data”, a single file format that also manages to be cloud native and include a spatial index. GeoServer provides access to this format thought the WFS FlatGeobuf output format, which not only can write the format, but also read it as a standard data store.
The Vector Mosaic datastore supports creation of mosaics made of single file vector data, useful in situations where the access to data is targeted to sub-pages of a larger data set (e.g., data for a single time, or a single customer, or a single data collect, out of a very large uniform set of vectors) and the database storage for it has become either too slow, or too expensive.
These two modules make a great combo for those in need to handle very large vector datasets, by storing the FlatGeoBuf on cheap storage.
In particular, the FlatGeoBuf module saw speed improvements that made it the new “fastest vector format” for cases where one needs to display a large data set, all at once, on screen (PostGIS remains the king of the hill for anything that needs sophisticated filtering instead).
For reference, we have timed rendering 4 million tiny polygons out of a precision farming collect, using a 7 classes quantile based SLDs. Here is a tiny excerpt of the map:
And here are the timings to render the full set of polygons, putting them all on screen, at the same time, with a single GetMap request:
- PostGIS, 113 seconds
- Shapefile, 41 seconds
- Flatgeobuf, 36 seconds
The tuning is not complete, more optimizations are possible. Interested? Andrea Aime is the contact point for this work.
Release notes(Including the changes made in 2.24-RC, the release candidate)
Improvement:
- GEOS-11114 Improve extensibility in Pre-Authentication scenarios
- GEOS-11130 Sort parent role dropdown in Add a new role
- GEOS-11142 Add mime type mapping for yaml files
- GEOS-11148 Update response headers for the Resources REST API
- GEOS-11149 Update response headers for the Style Publisher
- GEOS-10926 Community Module Proxy-Base-Ext
- GEOS-10934 CSW does not show title/abstract on welcome page
- GEOS-10973 DWITHIN delegation to mongoDB
- GEOS-10999 Make GeoServer KML module rely on HSQLDB instead of H2
- GEOS-11005 Make sure H2 dependencies are included in the packages of optional modules that still need it
- GEOS-11059 Map preview should not assume EPSG authority
- GEOS-11081 Add option to disable GetFeatureInfo transforming raster layers
- GEOS-11087 Fix IsolatedCatalogFacade unnecessary performance overhead
- GEOS-11090 Use Catalog streaming API in WorkspacePage
- GEOS-11099 ElasticSearch DataStore Documentation Update for RESPONSE_BUFFER_LIMIT
- GEOS-11100 Add opacity parameter to the layer definitions in WPS-Download download maps
- GEOS-11102 Allow configuration of the CSV date format
- GEOS-11116 GetMap/GetFeatureInfo with groups and view params can with mismatched layers/params
Bug:
- GEOS-11138 Jetty unable to start cvc-elt.1.a / org.xml.sax.SAXParseException
- GEOS-11140 WPS download can leak image references in the RasterCleaner
- GEOS-11145 The GUI “wait spinner” is not visible any longer
- GEOS-8162 CSV Data store does not support relative store paths
- GEOS-10452 Use of Active Directory authorisation seems broken since 2.15.2 (LDAP still works)
- GEOS-10874 Log4J: Windows binary zip release file with log4j-1.2.14.jar
- GEOS-10875 Disk Quota JDBC password shown in plaintext
- GEOS-10899 Features template escapes twice HTML produced outputs
- GEOS-10903 WMS filtering with Filter 2.0 fails
- GEOS-10921 Double escaping of HTML with enabled features-templating
- GEOS-10922 Features templating exception on text/plain format
- GEOS-10928 Draft JSON-FG Implementation for OGC API - Features
- GEOS-10936 YSLD and OGC API modules are incompatible
- GEOS-10937 JSON-FG reprojected output should respect authority axis order
- GEOS-10958 Update Spotbugs to 4.7.3
- GEOS-10981 Slow CSW GetRecords requests with JDBC Configuration
- GEOS-10985 Backup Restore of GeoServer catalog is broken with GeoServer 2.23.0 and StAXSource
- GEOS-10993 Disabled resources can cause incorrect CSW GetRecords response
- GEOS-11015 geopackage wfs output builds up tmp files over time
- GEOS-11016 Docker nightly builds use outdated GeoServer war
- GEOS-11033 WCS DescribeCoverage ReferencedEnvelope with null crs
- GEOS-11060 charts and mssql extension zips are missing the extension
Task:
- GEOS-11134 Feedback on download bundles: README, RUNNING, GPL html files
- GEOS-11141 production consideration for logging configuration hardening
- GEOS-11091 Upgrade spring-security to 5.7.10
- GEOS-11094 Bump org.hsqldb:hsqldb:2.7.1 to 2.7.2
- GEOS-11103 Upgrade Hazelcast version to 5.3.x
- GEOS-10248 WPSInitializer NPE failure during GeoServer reload
- GEOS-10904 Bump jettison from 1.5.3 to 1.5.4
- GEOS-10907 Update spring.version from 5.3.25 to 5.3.26
- GEOS-10941 Update ErrorProne to 2.18
- GEOS-10987 Bump xalan:xalan and xalan:serializer from 2.7.2 to 2.7.3
- GEOS-10988 Update spring.version from 5.3.26 to 5.3.27 and spring-integration.version from 5.5.17 to 5.5.18
- GEOS-11010 Upgrade guava from 30.1 to 32.0.0
- GEOS-11011 Upgrade postgresql from 42.4.3 to 42.6.0
- GEOS-11012 Upgrade commons-collections4 from 4.2 to 4.4
- GEOS-11018 Upgrade commons-lang3 from 3.8.1 to 3.12.0
- GEOS-11019 Upgrade commons-io from 2.8.0 to 2.12.0
- GEOS-11020 Add test scope to mockito-core dependency
- GEOS-11062 Upgrade [httpclient] from 4.5.13 to 4.5.14
- GEOS-11063 Upgrade [httpcore] from 4.4.10 to 4.4.16
- GEOS-11067 Upgrade wiremock to 2.35.0
- GEOS-11080 Remove ASCII grid output format from WCS
- GEOS-11084 Update text field css styling to look visually distinct
- GEOS-11092 acme-ldap.jar is compiled with Java 8
For the complete list see 2.24.0 release notes.
About GeoServer 2.24 SeriesAdditional information on GeoServer 2.24 series:
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18:18
From GIS to Remote Sensing: Basic Land Cover Classification Using the Semi-Automatic Classification Plugin
sur Planet OSGeoThis is the first tutorial of the new Semi-Automatic Classification Plugin version 8. This tutorial describes the essential steps for the classification of a multispectral image (i.e., a modified Copernicus Sentinel-2 image):- Define the Band set and create the Training Input File
- Create the ROIs
- Create a Classification Preview
- Create the Classification Output
Following the video of this tutorial.
The detailed steps of this tutorial are described in the user manual, at the following link [https:]]
I am going to write other tutorials to describe the available classification algorithms, and the other tools of the Semi-Automatic Classification Plugin.
For any comment or question, join the Facebook group or GitHub discussions about the Semi-Automatic Classification Plugin.
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11:42
Tokyo Live
sur Google Maps ManiaTokyo Live is an amazing real-time animated map of the trains on Tokyo's rapid transit and metro networks. The map allows you to track and watch in real-time all of Tokyo's trains as they navigate and move around the city. All on top of an impressive 3D map of Tokyo. I can't help thinking that Tokyo Live was probably inspired by the equally impressive Mini Tokyo 3D, which is a 3D animated map
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Les avantages et inconvénients du traitement systématique et du traitement à la demande
sur Séries temporelles (CESBIO)À mesure que la résolution de nos missions satellitaires s’améliore, le volume de données des produits de sortie augmente, et la part des coûts de calcul et de stockage de ces produits augmente également.
Supposons que vous prépariez une nouvelle mission satellite, par exemple une mission de type Sentinel, dans l’espoir d’une utilisation potentielle par des utilisateurs opérationnels ou privés, ainsi que par des scientifiques, bien entendu. Ces applications pourraient être, par exemple, l’estimation des rendements, de la biomasse, de l’évapotranspiration, la détection des maladies des cultures, de la déforestation ou la surveillance de la fonte des neiges… Ces applications pourraient être réalisées à l’échelle d’un continent, d’un pays ou d’une région.
Cette mission va acquérir des données au niveau mondial, et produire chaque jour au moins un téraoctet (TB) de produits (L1C) qui sont ensuite transformés en L2A, L2B, L3A… Supposons que la mission totalise une douzaine de péta-octets (PB) pendant la durée de vie de 7 ans du satellite, et qu’il faut un millier de cœurs de calcul pour traiter les données à l’échelle globale, en temps réel.
Au début d’une mission, lors de la définition du segment terrestre, la question suivante se pose généralement : lequel des choix suivants devrions-nous sélectionner ?
- une production globale, en temps quasi réel, avec des données stockées indéfiniment, retraitées lorsqu’une nouvelle version plus performante est disponible,
- ou une production à la demande ?
A mon avis, la production doit être globale et systématique. Voici pourquoi.
Couts de traitement : le matériel Couts d’un traitement globalJe ne suis pas un spécialiste, mais j’ai des collègues qui le sont, et qui ont trouvé les coûts d’un centre de calcul de la taille nécessaire pour traiter les données d’une mission de type Sentinelle avec un seul satellite. Ces coûts comprennent la maintenance, l’énergie…
Storage Processing Per year 100 k€/PB/Year 100 k€/1000 cores/year Total/7years (3000 cores/12 PB) 4.2 M€ 2.1 M€ Si nous avons besoin de 12 Po à la fin de la durée de vie de 7 ans, il n’y a presque rien à stocker au début. Par conséquent, le stockage de toutes les données nécessite en moyenne 6 Po pendant 7 ans, soit 4,2 millions d’euros. Après la fin de vie du satellite, les données sont toujours utiles et le stockage devrait également se poursuivre, avec un coût total de 12 Po. Cependant, les données pourraient être stockées sur des bandes, avec un accès plus long, mais un coût beaucoup plus faible, et nous pouvons encore espérer que les coûts de stockage et l’empreinte carbone continuent à diminuer avec le temps.
Pour une production globale de données de résolution moyenne avec revisite, la capacité de traitement nécessaire est d’au moins 1000 cœurs selon des études faites au CNES. Bien sûr, cela dépend de la mission et des méthodes utilisées. Il est également nécessaire de permettre le retraitement (car qui fait un traitement parfait en une seule fois ?), et un retraitement doit fonctionner au moins 3 fois plus vite que le traitement en temps réel. Même avec de telles performances, le retraitement en fin de vie prend deux ans ! Par conséquent, au moins 3000 cœurs sont nécessaires, pour un total de 2,1 millions d’euros pour sept ans. Une partie de ces cœurs ne sont peut-être pas utilisés en permanence.
Avec 12 péta octets et environ 3000 cœurs, on devrait avoir un coût total (incluant la maintenance, l’énergie…) en matériel de l’ordre de 7 M€. C’est moins de 5 % du coût d’une mission de type Sentinel à un satellite, mais c’est quand même beaucoup.
Coût du traitement à la demandeIl est beaucoup plus difficile d’évaluer le coût d’une production à la demande, car il dépend du nombre d’utilisateurs qui y auront recours. Par conséquent, la solution choisie devra faire l’objet d’un suivi et d’une adaptabilité, et probablement d’un surdimensionnement. Bien sûr, il y a une forte réduction des coûts de stockage, puisque seul un stockage temporaire est nécessaire. En cas de succès, si chaque site est traité plusieurs fois pour différents utilisateurs, le coût de traitement peut être supérieur à celui de la production systématique, mais on gagne toujours sur le stockage/
Cependant, si les données produites à la demande ne sont pas conservées dans le système de stockage du projet, les utilisateurs seront tentés de stocker les produits à la demande fabriqués pour eux dans leurs locaux.
Si nous essayons de donner des chiffres, une capacité de moins de 10 % de la production globale et systématique est nécessaire pour le stockage, et de 20 à 50 % pour le traitement.
Empreinte carboneOutre le coût, le bilan carbone d’une solution à la demande est également bien meilleur. La majeure partie du carbone, en particulier en France où l’électricité est à faible teneur en carbone, provient de la fabrication du matériel. Il est donc probablement proportionnel au coût d’investissement.
Cependant, les experts en calcul disent que le nœud CPU a son meilleur rendement lorsqu’il est utilisé au moins 80% du temps. Par conséquent, le rendement des nœuds utilisés pour la production à la demande, avec des variations aléatoires des demandes de production, serait inférieur à celui d’une production globale bien programmée.
Bien entendu, il est essentiel d’optimiser les volumes de calcul et de stockage, quelle que soit la solution retenue.
Avantages et inconvénients de chaque solutionAu delà des couts, chaque solution a ses avantages et inconvénients. Voici ceux auquel j’ai pensé (avec l’aide de quelques collègues).
Production systématique Avantages- Les données sont disponibles partout et sans délai.
- Les utilisateurs peuvent utiliser ces données de manière efficace grâce à des solutions dites « cloud ».
- Les données peuvent être redistribuées par d’autres centres de traitement, même si la duplication est à éviter.
- Il est possible de créer des produits en aval sur de grandes surfaces de manière efficace, avec un traitement en temps réel si nécessaire.
- La comparaison avec des données plus anciennes est facile. Les scientifiques aiment observer les tendances, ce qui peut s’avérer difficile s’il faut demander un retraitement préalable sur une grande surface.
- Les données sont toujours disponibles sur les serveurs de la mission, les utilisateurs n’ont pas besoin de sauvegarder les données sur leurs propres disques, dupliquant ainsi les archives.
- Certaines des régions produites peuvent ne jamais être téléchargées, la capacité de traitement et de stockage peut être utilisée alors qu’elle n’est pas nécessaire. Cependant, cet inconvénient disparaît dès qu’il y a une production globale de certaines variables
- Lorsqu’une nouvelle version des processeurs est disponible, il faut beaucoup de temps pour retraiter et mettre à jour les données.
- Le coût est plus élevé (même s’il s’agit de montants faibles par rapport au coût total de la mission)
- Les émissions de CO2 sont plus importantes (même s’il s’agit de petites quantités par rapport au budget carbone total de la mission). En outre, les données des missions de type Sentinelle sont utilisées pour tenter de surveiller et de réduire les émissions de carbone.
- Seuls les produits nécessaires sont traités
- Le traitement peut toujours être effectué avec la dernière version
- Le retraitement global n’est pas nécessaire
- Les coûts sont réduits (même s’il s’agit de petits montants par rapport au coût total de la mission)
- Les émissions de carbone (même s’il s’agit de petites quantités par rapport à l’empreinte totale de la mission)
- Le traitement prend du temps, d’autant plus si certaines méthodes utilisées pour traiter les données exigent de les traiter dans l’ordre chronologique (comme MAJA). Dans ce cas, une série temporelle ne peut pas être traitée en parallèle.
- Les données n’étant pas conservées sur les serveurs du projet, le traitement en mode « cloud » n’est pas optimisé. Les données peuvent être effacées avant que l’utilisateur qui les a demandées n’ait terminé son travail. Par conséquent, l’utilisateur doit télécharger les données.
- La télémesure satellitaire se présente généralement sous la forme de longs segments: le traitement d’une zone d’intérêt, même petite, nécessite l’accès à un grand volume de données. Cet inconvénient est exacerbé pour les missions à large champ, dans lesquelles une zone d’intérêt est vue à partir de différentes orbites.
- Il est difficile d’estimer la capacité et la puissance informatique nécessaires pour répondre à la demande. Par conséquent, il faut étudier la demande des utilisateurs et la solution doit être rapidement adaptable, voire surdimensionnée.
- Si la mission est un succès, il se peut que certaines régions ou certains pays doivent être traités plusieurs fois, ce qui réduit le gain du traitement à la demande.
- Le traitement à la demande empêche tout traitement à l’échelle mondiale, voire continentale. Même l’échelle d’un pays peut être problématique.
- Le traitement en temps quasi réel n’est pas possible
- Les utilisateurs peuvent être découragés par la latence du traitement et décider d’abandonner la mission ou d’en préférer une autre, même si ce n’est pas le meilleur choix pour leur application. Ceci est particulièrement important pour les nouvelles missions, où la complexité de l’accès peut empêcher de découvrir facilement l’intérêt de la mission.
- La mission n’aura donc pas l’utilité qu’elle aurait eu si les données avaient été traitées systématiquement.
Le principal avantage de la production à la demande est son coût réduit. Toutefois, ce coût reste faible par rapport au coût global de la mission. Le budget carbone joue également en faveur de la production à la demande, mais il s’agit probablement d’un montant peu élevé par rapport à l’empreinte totale de la mission. Il est donc probablement préférable d’utiliser pleinement le satellite. C’est encore plus vrai si le satellite est utilisé pour surveiller l’environnement et aider à prendre des décisions pour réduire notre empreinte carbone. Quoi qu’il en soit, les processeurs et le stockage doivent bien sûr être optimisés.
A l’opposé, la longue liste des inconvénients du traitement à la demande est éloquente. Il en résulterait clairement une mission beaucoup moins utile.
Bien entendu, il existe des solutions hybrides dans lesquelles certaines régions/pays/continents sont traités systématiquement et d’autres à la demande. Cela modifie les proportions des avantages et des inconvénients de chaque solution, mais peut introduire des difficultés en cas de changement de version entre chaque type de traitement.
Pour conclure, à mon avis, le traitement à la demande des données d’une mission de type Sentinel n’est intéressant que si l’on prévoit que cette mission n’aura pas de succès auprès des utilisateurs. Mais dans ce cas, avons-nous vraiment besoin de cette mission ?
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12:45
[Stage 3 à 6 mois - Développement logiciel] - Développement d’une suite d’outils pour un intranet
sur Makina CorpusContrat : Stage
Lieu : Nantes
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11:26
Une rencontre avec Hervé Le Bras sur les « inégalités en France »
sur Les cafés géographiquesDaniel Oster, modérateur, et Hervé Le Bras
Les Cafés Géo ont eu le plaisir d’accueillir au Flore Hervé Le Bras dont L’Atlas des inégalités. Les Français face à la crise (1) est sorti récemment.
Hervé Le Bras a un parcours universitaire et professionnel original car il a acquis autant de compétences dans les sciences dites « dures » que dans les sciences humaines. Jeune polytechnicien, il est parti au Tchad en tant qu’anthropologue, puis a fait des études de démographie et de mathématiques économiques. Mais c’est comme démographe qu’il est surtout connu du grand public grâce à de nombreux travaux et de fréquentes interventions dans les médias. Son intérêt pour l’espace et les localisations précises a enrichi des travaux que la plupart des démographes ne fondaient que sur des données statistiques.
Dans un premier temps notre invité s’attache à définir le sujet de son ouvrage et quelques points de méthode.
Le terme « inégalité » est à distinguer de « différence » qui ne comporte pas de contenu dépréciatif. Les inégalités de revenus, de patrimoines…sont des phénomènes mesurables derrière lesquels se trouvent un certain nombre de déterminants et qui entrainent des ségrégations. Pour montrer l’évolution des inégalités au sein de la population, on utilise l’indice (ou coefficient) de Gini qui range les individus par ordre de revenus. On peut ainsi en constater la plus ou moins grande régularité. En baisse jusqu’à 2005, les inégalités augmentent légèrement depuis, et n’ont pas été accentuées par la COVID.
L’indice de Gini n’est pas utilisable dans l’espace. La représentation spatiale des inégalités pose un problème d’échelle. Selon que l’on choisisse l’échelle de la région, du département ou de la commune, l’indice ne sera pas le même. On peut alors parler de « tromperie écologique ». L’étude de la relation entre le vote RN et la présence d’immigrés montre une corrélation au niveau régional l’absence de corrélation au niveau départemental et une corrélation inversée au niveau communal (plus il y a d’immigrés, moins il y a de votes RN). On observe le même phénomène en Suisse et en Allemagne. Il est donc essentiel de travailler à plusieurs échelles, celle des départements, des communes et des quartiers des agglomérations, au sein desquelles les différences sont de plus en plus fortes.
Mais comment représenter les 34 000 communes métropolitaines sur une carte ? On utilise la technique du lissage pour rendre les cartes plus lisibles et celle des anamorphoses (par exemple, la surface occupée par une commune sur une carte est proportionnelle au nombre d’habitants et non à sa superficie). Il est bon de juxtaposer cartes classiques et cartes par anamorphoses.
Dans un second temps, Hervé Le Bras nous donne le résultat de ses travaux.
La première observation porte sur les régularités et les permanences qui caractérisent la société française.
Au niveau régional, on peut distinguer deux France, de part et d’autre d’une ligne Le Havre/Belfort : une France du Nord aux paramètres peu satisfaisants et une France du Sud plus diverse.
Ces différences ont leurs sources dans une histoire séculaire. La France du Sud, naguère de droit écrit, où les héritages étaient inégalitaires, a maintenu une petite propriété paysanne et de nombreux artisans alors que le Nord où l’égalité était plus stricte dans le partage des biens, est une région de grande propriété où les ouvriers agricoles sont nombreux jusqu’à l’exode rural ou plus exactement vers l’industrie.
La distinction entre pays de tradition catholique et pays peu catholiques perdure depuis la Révolution. Les réactions à la Constitution civile du clergé (vote en juillet 1790 mais obligation de serment en janvier 1791) sont encore perceptibles dans l’espace national. Là où il y eut une majorité de prêtres réfractaires (hostiles au texte), la pratique religieuse reste plus élevée – c’est le cas de la Bretagne ou du pays basque – ; là où les prêtres jureurs (favorables au texte) l’emportèrent, cette pratique est faible – c’est le cas du Limousin ou de la Champagne-. Une grande enquête de 1965 dans chaque paroisse portant sur l’assistance chaque dimanche à la messe a montré la persistance de cette géographie.
Les différences entre pays d’agglomération et pays de population éparse appartiennent aussi à l’histoire longue. Par exemple, au XIXème siècle, 95% de la population de la Marne vivaient en agglomération, ce qui n’était le cas que de 25% en Ille et Vilaine. Or les sociabilités ne sont pas les mêmes entre ces deux « façons d’habiter ». L’occupant de bocage, maître sur sa parcelle, voit peu ses voisins. Cette coupure se retrouve au jourd’hui sur le plan politique : faible dans les régions de population éparse, le RN connait des taux élevés dans les régions d’agglomération.
Le second enseignement des recherches d’Hervé Le Bras porte sur les évolutions.
Les migrations internes actuelles dépeuplent les zones qui se situent au Nord d’une ligne Saint-Malo-Genève, alors que les communes du Sud ont un solde positif. Ce contraste ne s’explique pas par un différentiel de dynamisme économique comme le montre l’exemple du Roussillon qui combine solde positif et fort taux de chômage.
Les agglomérations les plus importantes concentrent les revenus les plus élevés. Mais depuis une quinzaine d’années, ils ont moins augmenté dans les villes que dans les campagnes « profondes », ce qui pourrait être expliqué par le remplacement d’agriculteurs pauvres par des retraités).
Peut-on expliquer les cartes politiques en combinant plusieurs données ?
L’analyse de la carte montrant le vote en faveur d’E. Macron, commune par commune, en 2017, indique clairement qu’il a récupéré les voix de F Bayrou et la moitié des voix de F Hollande. L’électorat du Président de la République est aussi majoritaire dans l’Ouest et une grande partie du Centre, là où les enfants des agriculteurs sont montés dans l’échelle sociale et ont confiance dans la continuité de l’ascension sociale. Dans l’Est et le Nord-Est, au contraire, beaucoup d’enfants d’ouvriers ont connu le chômage et le déclassement. Cette carte correspond à l’étude faite par Daniel Cohen sur la France des optimistes et celle des pessimistes.
En fin d’exposé, Hervé Le Bras montre quelques photos de cartes dont nous pouvons retenir les conclusions : une croissance plus forte, entre 2001 et 2005, dans les régions rurales (Cotentin, Massif Central) que dans les agglomérations, un plus grand nombre d’ouvriers qualifiés (CAP, BEP)aujourd’hui dans le Massif Central et en Bretagne que dans les métropoles, des contrastes entre les taux de chômage selon les quartiers d’une même ville (forts dans le centre à Perpignan et dans la périphérie à Rennes), une division spatiale nette entre quartiers d’immigrés européens et non-européens à Marseille…
Questions posées par le public
- Quelle corrélation peut-on trouver entre les Gilets jaunes et les territoires ?
Les statistiques faites à partir des déclarations des personnes ayant annoncé sur Internet qu’elles manifesteraient le 17 novembre 2018 montrent une forte implication des habitants de la « diagonale du vide » (Ardennes- sud du Massif Central). Il s’agit de régions à très faible densité, en voie de dépopulation où l’accès aux services, notamment ceux de santé, est difficile. L’Etat n’est pas le principal responsable de cette situation car les fonctionnaires sont assez nombreux dans la « diagonale du vide ». Mais le gouvernement a sous-estimé la place occupée par la voiture dans la vie et le budget des ménages (aux alentours de 30%).
- Quelle est l’évolution des inégalités de revenus ?
Les cartes des revenus sont élaborées à partir des statistiques de l’INSEE qui prend en compte les revenus après redistribution. Elles montrent une faible augmentation des inégalités. Si les plus pauvres ont connu une légère détérioration de leurs ressources, les classes moyennes ont bénéficié d’une faible augmentation. Dans les 10% des revenus les plus élevés, le 1% supérieur a gagné 14% alors que les 9% suivants ont connu une érosion de leurs ressources selon l’institut des politiques publiques (IPP).
- Comment définir les « classes moyennes » ?
C’est une expression qu’il est impossible de définir, même si son utilisation est ancienne (elle a déjà été utilisée par Aristote !). C’est un moyen de mettre « quelque chose » entre les capitalistes et les prolétaires.
- Pourquoi avez-vous qualifié de « scandaleuse » la réforme des retraites ?
Elle a mal pris en compte les carrières longues, commencées avant 21 ans mais qui ne présentent pas toujours 43 ans de cotisation car beaucoup de carrières sont hachées et certains trimestres ne sont pas cotisés. Ce sont les plus pauvres qui payeront le maigre bénéfice obtenu par le gouvernement (5,7 milliards en 2030 selon le COR)
D’autre part si globalement les actifs payent les retraites (cf A Sauvy), plusieurs régimes séparés fonctionnent différemment. C’est le cas de la FPE (Fonction publique d’Etat) qui reçoit 58 milliards € de subventions d’équilibre car il y a 1 retraité pour 0,9 actif contre 1 pour 1,7 actifs dans le régime général. Il faut donc compenser le déséquilibre, par les autres caisses, mais l’Etat n’ose pas le faire et allonge une subvention « d’équilibre ». La présentation du déficit par le conseil d’orientation des retraites (COR) néglige ce fait et n’a donc aucune réalité.
- Où se trouvent les abstentionnistes ?
On peut se référer aux travaux d’Alain Lancelot sur l’abstentionnisme électoral.
L’abstention est difficile à représenter géographiquement. Dans l’ensemble, on peut dire qu’il y a moins d’abstentions dans les zones rurales, mais il n’y a pas de structure régionale stable ni véritablement interprétable dans les termes des résultats des partis.
- Peut-on traiter des inégalités sans carte ?
Politologues et géographes ont intérêt à travailler ensemble. Les premiers travaillent avec des enquêtes qui montrent les changements rapides ; les seconds soulignent notamment les permanences. Hervé Le Bras et Jérôme Fourquet ont ainsi collaboré à un ouvrage commun (2).
- Pourquoi ne traiter que de la France métropolitaine sans évoquer les DOM TOM ?
L’absence de continuité territoriale et les passés différents font qu’il s’agit d’autres mondes qui relèvent d’un traitement à part.
- Comment traiter des émeutes ?
Leur étude se heurte à un problème de sources, de fiabilité des chiffres. De plus dans les manifestations les personnes viennent souvent de très loin. Leur origine est donc difficile à localiser. Ce qu’il est possible d’évaluer, c’est l’augmentation ou la diminution du nombre de manifestants d’une manifestation à la suivante dans le même lieu, une ville, en particulier.
Notes :
- LE BRAS, Atlas des inégalités. Les Français face à la crise, deuxième édition, Editions Autrement, 2023
- FOURQUET et H. LE BRAS, La religion dévoilée. Nouvelle géographie du catholicisme, Fondation Jean Jaurès, 2014
Michèle Vignaux (relecture de H. Le Bras), septembre 2023
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8:56
Intelligent Directions
sur Google Maps ManiaFuzzy Maps is a new interactive map which uses AI to provide intelligent walking, cycling or driving directions. Unlike directions in Google Maps you can ask Fuzzy Maps to provide you with directions which include custom conditions or requirements.Fuzzy Maps provides a number of example searches that you might want to use, such as: Bike directions to a nearby history museum, avoid going over -
9:44
The Hezbollah Map
sur Google Maps ManiaThe Washington Institute's Lebanese Hezbollah is an interactive map dedicated to tracking the activities of the Islamist political party and militant group Hezbollah around the world. The purpose of the map is to serve as a repository of open-source information about Hezbollah’s global activities. The map is also intended to shed light "on the full geographic and temporal range of Hezbollah
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9:04
Place aux arbres !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique26 millions d’arbres ont été recensés en Île-de-France. L’Institut Paris Région a ratissé 12.000 m2 de superficie à l’aide de l’intelligence artificielle afin de détecter les arbres de plus de trois mètres sur une orthophotographie datant de 2021. La végétation basse (entre un et trois mètres de hauteur) a aussi été inventoriée. Les caractéristiques des arbres pourraient être précisées en croisant les données avec la base forêts de l’IGN. D’ailleurs, ces informations pourront être utilisées dans le cadre de mesures de renaturation des espaces artificialisés sur le territoire. Une CARTOVIZ développée par l’IPR et son département Agence régionale de la biodiversité en Île-de-France, vise à mieux comprendre la biodiversité, le changement climatique et la santé, le cadre de vie dans le but de déterminer les zones où intervenir en priorité selon les enjeux. Elle reprend les zones urbaines actuellement non adaptées à l’accueil de la biodiversité, la vulnérabilité des populations et les zones les plus exposées aux effets et risques du dérèglement.
+ d'infos :
cartoviz2.institutparisregion.fr
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12:12
Le Salvador, du pays le plus dangereux du monde à Bitcoin City
sur Veille cartographieCet article Le Salvador, du pays le plus dangereux du monde à Bitcoin City est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Après avoir été l’un des pays les plus dangereux en raison de la violence des gangs, le Salvador a changé la donne en emprisonnant massivement sa population criminelle. Aujourd’hui, il détient le taux d’incarcération le plus élevé au monde. Depuis 2022, le président Nayib Bukele a lancé une campagne d’arrestation de membres présumés des principaux […]
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11:26
La cartographie chez les Mésopotamiens : le plan de Nippur
sur Veille cartographieCet article La cartographie chez les Mésopotamiens : le plan de Nippur est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Les Mésopotamiens ont très vite maitrisé leur propre écriture cunéiforme. Cette écriture et le fait de mettre sur des tablettes d’argiles leurs connaissances a ensuite permis de concevoir des cartes. Ces cartes avaient comme objectif de « mesurer l’espace et le temps » (Mustapha Djabellaoui, 2016) tout en proposant une version simplifiée des informations sur la terre […]
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11:17
GÉOFONCIER, REVOLUTION POUR LES NOTAIRES
sur Veille cartographieCet article GÉOFONCIER, REVOLUTION POUR LES NOTAIRES est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Présentation Principalement utilisé par les collectivités territoriales et les notaires, l’espace Géofoncier est une plateforme cartographique créée par des géomètres experts en 2010. Relativement complet, l’outil est également consultable pour le grand public, avec néanmoins des informations très limitées. En effet, à l’instar de certains autres sites librement consultables tels que Cadastre.gouv ou encore l’outil […]
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10:12
GRASS GIS: Apply Now for New Mentoring Program
sur Planet OSGeoThe GRASS GIS project is launching a new mentoring program to help students, researchers, and software developers integrate GRASS GIS into their projects. Mentoring will be provided free of charge by experienced GRASS developers in a one-on-one setting allowing for remote and asynchronous communication. Mentors will work with participants to select the most appropriate and efficient tools and techniques to run and integrate GRASS tools into the participants’ workflow and provide advice and feedback during the implementation.
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9:55
Mapping the Causes of Haze
sur Google Maps ManiaThe Straits Times has published a fantastic visualization of how burning peatlands in Indonesia can lead to hazy conditions and dangerous air pollution in Singapore. In Why the Haze has Reached Singapore's Shores Again the Straits Times has created a stunning computer simulation of the 2019 haze which affected Singapore. The simulation uses an animated smoke layer to illustrate how burning
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14:33
De nouvelles lignes pour les trains de nuit : la carte dévoilée
sur Veille cartographieCet article De nouvelles lignes pour les trains de nuit : la carte dévoilée est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Par Lisa Fontaine En 1981, plus de 550 gares étaient connectées à au moins un service ferroviaire nocturne. En raison de leurs coûts élevés et de leur faible fréquentation, ces trains ont progressivement cessé d’exister. Néanmoins, une initiative de revitalisation a été instaurée en vue de rouvrir environ une dizaine de ces lignes d’ici 2030. […]
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22:42
Guess Thy Neighbor
sur Google Maps ManiaCan you name the four countries which border Greece? If you can then you should head straight over to Neighborle.Each day on Neighborle you are shown a different country on an interactive map. Your daily challenge is to name all the countries which border that day's highlighted country. Every time you name a correct bordering country it will be shown in green on the map. If you enter an
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17:00
La programmation IGN avec Numérique en Commun[s] pour défendre un numérique d’intérêt général.
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNUne programmation construite en partenariat, à découvrir, les 19 et 20 octobre à Bordeaux : écologie, IA et données, Open Lab, médiation…
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14:52
A recap of the 127th OGC Member Meeting, Singapore
sur Open Geospatial Consortium (OGC)From September 25-29, 2023, more than 100 geospatial experts from around the world converged in Singapore to attend OGC’s 127th Member Meeting, with another 100+ attending online. As always, big thanks go out to our dedicated members that either attended in-person, or juggled lives across multiple timezones to attend virtually.
Sponsored by OGC Principal Member, the Singapore Land Authority (SLA), the meeting was themed “Building future standards for the next generation of geospatial experts.” Once again, the Member Meeting was held in conjunction with the Singapore Geospatial Festival 2023 operated by SLA’s GeoWorks.
Alongside the usual assortment of Standards Working Group (SWG) and Domain Working Group (DWG) meetings, the Member Meeting also saw several special sessions, including: a two-part Data Quality Workshop; a session on Modeling of Humanities’ Spatio-Temporal Data; a Digital Twins special session; a session on the OGC Academy; a Connecting Land and Sea special session; an Intelligent Transportation Systems (ITS) ad hoc; and a meeting of the OGC Asia Forum.
Monday evening’s welcome reception celebrated Simple Features’ 25th birthday with a suitably delicious cake and an enthusiastic rendition of “Happy Birthday.” Simple Features, which is jointly published with ISO, is OGC’s earliest standard and describes how to model the location of “features” (a geometric representation of anything of interest) on a 2-dimensional space representing the surface of a planet. And of course there was the usual Wednesday night “VIP Dinner” (held at the delicious Red House Seafood), where Wuhan University received an OGC Community Impact Award, and a Diversity Luncheon held on Thursday.
OGC Chief Standards Officer, Scott Simmons, leads the celebrations for Simple Features’ 25th birthday. Themes from the weekAs is befitting of the location in Singapore, with its advanced modeling of the whole nation, across the entirety of the Member Meeting were presentations related to Digital Twins – twins not only of the built environment, but for vegetation, the ocean, and the subsurface. Several Working Groups regularly include discussion on Digital Twins related to their scope, especially the Urban Digital Twins DWG. Related topics regarding the Metaverse and Interoperable Simulation and Gaming also continue regular appearances at OGC meetings.
Marine and coastlines play an important role in economies and climate resilience strategies alike. OGC has a long-running pilot project on marine geospatial infrastructure, and we continue to refine models for describing and managing the coastal land-sea interface. We expect this work to be extended to the topics of ITS and logistics in the coming years, too.
A Kick-off and a Joint OpeningThe OGC Member Meeting started on Monday, but as it was held jointly with the Singapore Geospatial Festival, the joint opening wasn’t until Tuesday. Monday, then, kicked off with a brief welcome session before the ever-popular Today’s Innovations, Tomorrow’s Technologies and Future Directions session.
The topic of this meeting’s Future Directions session was Geospatial Artificial Intelligence. Dr. Gobe Hobona, OGC’s Director of Product Management, opened with an overview of where this topic fits in the context of previous sessions. He was then followed by three presentations:
- Kyoung-Sook Kim from the National Institute of Advanced Industrial Science & Technology (AIST) presented a Design Standardization Roadmap for GeoAI.
- Peter Baumann, Dimitar Misev, and Otoniel Campos of Constructor University (formerly Jacobs University) presented on Scalable Datacube-Enabled AI Infrastructure Based on Open Standards.
- Amey Godse and Sunil Shah of Duality Robotics presented on Building Digital Site Twins Using Geospatial Data and Artificial Intelligence.
The speakers then participated in a panel fielding audience questions, including their views on the fundamental scope of the AI domain in a geospatial context, and what types of machine learning need OGC’s attention and which may be less relevant. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The joint Opening session on Tuesday featured keynote remarks from Colin Low, Chief Executive, SLA, and myself. The Guest of Honor was Dr. Mohamad Maliki Bin Osman, Minister in the Prime Minister’s Office, Second Minister for Education & Foreign Affairs. The session also featured presentations from local students who had performed impressive geospatial projects in their primary schools. It finished with a panel on “Geospatial: Enriching Minds, Empowering Lives,” which was also the key theme for the Singapore Geospatial Festival.
The theme of the Member Meeting was “Building future standards for the next generation of geospatial experts.” Meeting Special SessionsThe week continued with its usual array of SWG and DWG meetings, interspersed with several special sessions, outlined below.
The OGC Data Quality DWG held two sessions to comprise a workshop covering a breadth of data quality topics. The first session focused on the work of ISO/TC 211 on data quality measures and a registry to be hosted by OGC. The second session included presentations on the data quality requirements and considerations for a variety of types of geospatial data, including 3D and imagery. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The session on Modeling of Humanities’ Spatio-Temporal Data was organized by participants in the HumSpatial Consortium, in which OGC participates, to address the complexities of representing “named places” in geospatial technologies. Presentations were given by scholars and practitioners from the humanities research and government sectors heavily involved with place-names and other types of geospatial data. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
Several sessions over the course of the week included presentations related to Digital Twins, often in the context of other domains, such as Artificial Intelligence or Data Quality. A dedicated special session for Digital Twins was organized to demonstrate different information types and practices and facilitate discussion on the relative meaning/relationship between digital twins, the metaverse, and the industrial metaverse. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The OGC Academy is an information portal for distributing OGC knowledge related to the work of the Consortium and general geospatial interoperability. The web-based resources are under development with an estimated completion in 2026. Content is continuously refreshed. This session discussed capacity building and the academy more broadly. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The OGC Marine DWG organized a follow-up session to the one hosted last year in Singapore on “Connecting Land and Sea” to highlight activities in the OGC Federated Marine Spatial Data Infrastructure Pilot as well as work from OGC members around the world. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The Intelligent Transportation Systems (ITS) ad hoc session highlighted work in ISO/TC 204, with whom OGC maintains a liaison, and explored the next steps for related work in OGC. Attendees generally accepted that ITS work intersected several OGC Working Groups and that a new effort to refine the road network model developed in TC 204 would be suitable for OGC activities. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
At each OGC Member Meeting, one or more local forums meet to present and discuss topics of regional interest. On Friday of the Member Meeting, the OGC Asia forum offered a short history on the forum and five presentations from across the region. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
Winston Yap from the National University of Singapore’s Urban Analytics Lab presents during the Digital Twins Special Session. Closing and Important ThingsThe Member Meeting’s Closing session began with the Important Things session and my rapid, 15-minute summary of the entire meeting week that included slides and content from a large number of Working Group sessions. OGC Members can access the presentation and a recording on this page in the OGC Portal.
The Important Things session then proceeded with two discussion topics:
- “Is the ‘fundamental model’ of geospatial 2D, 3D, 4D, or more D?” with consideration to whether the minimum number of dimensions is necessary, or whether all dimensions should just be assumed.
- “The need to establish a policy for the governance of building blocks” where the TC concluded that more discrete definitions are needed for “building blocks” and other registered items that act as useful components in geospatial architecture.
Notes from the session were recorded in the Etherpad “Important-Things-2023-09”, which is available to OGC Members via the Portal.
The formal Closing Plenary then followed, which focuses on Working Group presentations and voting. The session advanced a number of Standards, SWGs, and documents toward vote or publication, so keep your eye on our news page, or subscribe to the “Standards updates” topic on the OGC Mailing List to get notifications sent straight to your inbox.
Thank youOur 127th Member Meeting was yet another memorable meeting. It’s so great to see OGC Members discuss, collaborate, and drive technology and standards development forward in support of some of the biggest issues facing humanity. Once again, a sincere thank you to our members for investing their time and energy, as well as their dedication to making OGC the world’s leading and most comprehensive community of location experts.
Be sure to join us at TU Delft, Netherlands, on March 25-29, 2024, for our 128th Member Meeting. Registration and further info will be available soon on ogcmeet.org. Sponsorship opportunities are also available – contact us for more info. You can subscribe to the “Events” and other topics on the OGC Mailing List to stay up to date on all aspects of OGC, including when registration goes live for our Member Meetings.
In the meantime, don’t miss our 2023 Innovation Days event, December 5-7 in Washington, DC, USA. The multi-day event brings together policy makers, program decision-makers, and other experts in geospatial to showcase climate, emergency, and disaster management & resilience solutions that scale from local to global impacts.
Attendees of the 127th OGC Member Meeting in Singapore, 2023.The post A recap of the 127th OGC Member Meeting, Singapore appeared first on Open Geospatial Consortium.
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Potree pour la visualisation des grands ensembles de nuages de points
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Potree est un outil de visualisation de grands ensembles de nuages de points. Cette visualisation se fait de façon interactive dans un navigateurs web. Il s’agit d’un outil gratuit et open source basé sur WebGL. Il a été développé par l’Institute of Computer Graphics and Algorithms de l’Université technique de Vienne. La particularité de Potree […]
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14:25
La prospection cartographique éolienne
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Le développement d’un projet éolien se déroule en plusieurs étapes, dont la première est la prospection cartographique éolienne. L’objectif initial est d’identifier des terrains potentiels pour le développement de projets éoliens, tout en tenant compte de nombreuses contraintes incontournables. Les principales contraintes à considérer sont les suivantes : Pour visualiser l’ensemble de ces contraintes et […]
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14:02
Aioli, la photogrammétrie collaborative
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Présentation de l’outil Aioli est une plateforme collaborative dans le domaine du patrimoine. Elle permet de regrouper les données produites par plusieurs acteurs tels que les archéologues, conservateurs, touristes… (MAP 2023a). Le but est de pouvoir promouvoir la photogrammétrie collaborative au plus grand nombre. Pour ce faire, elle met à disposition une solution de calcul […]
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11:36
L’orbite, un nouveau terrain de jeu pour Amazon ? Quand est-il des conséquences des satellites en orbite ?
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Les rivalités concernant internet ne relèvent plus seulement du terrestre. En effet, l’obrite est un nouvel outil utilisé par les plus grandes entreprises pour acquérir du pouvoir. Nous connaissons tous, les satellites Starlink de Elon Musk, dont nous avons pu en apercevoir dans le ciel en aout 2023. La course à l’Internet par satellites devient […]
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10:15
Light, Shadows & Fog
sur Google Maps ManiaBrody Smith has written a couple of useful tutorials on how you can customize lighting, building and terrain shadows, and fog settings in Mapbox GL powered maps. In Mapbox Lighting, Shadows, and Fog - Part 1 Brody looks at how lighting can be used to change the visual appearance of a map. In Mapbox Lighting, Shadows, and Fog - Part 2 Broady explores how tinkering with a map's fog settings can
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9:30
Philipp Ther, 2023, How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War, Polity, 304 p.
sur CybergeoÀ toutes les époques, il y eut des voix pour espérer faire une seule nation de l'humanité entière, mais à chaque génération le rêve recule un peu plus. La chute du mur de Berlin, en 1989, a soulevé de nouveaux espoirs, qui ont amené Habermas (1994) à préparer comme objectif à long terme "de surmonter progressivement la division et la stratification sociale de la société mondiale, sans porter atteinte aux singularités culturelles". Dans ce contexte idéalisé, développé par les médias occidentaux, la population a subi une surprise brutale lors de l’agression russe en Ukraine en 2022. Finis les rêves, il semblait qu’on avait perdu la paix, comme en d’autres temps on avait perdu la guerre.
Dans la dernière édition de son livre, paru en 2023 chez Polity (How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War), l’historien Philipp Ther cherche à comprendre comment cette défaite est arrivée. Gagner la paix, comme gagner la guerre, suppose des sacrifices et la prise de risqu...
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9:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...