Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Canaux
4882 éléments (126 non lus) dans 55 canaux
Oslandia (3 non lus)
-
sur CityForge 1.0.0 disponible sur le dépôt QGIS !
Publié: 15 January 2025, 6:47am CET par Sophie aubier
Il y a un an l’idée de créer un plugin capable de générer des modèles de bâtiments CityJSON directement dans QGIS germait chez Oslandia. Grâce au travail préparatoire d’étudiants de l’ENSG ainsi qu’au projet CP4SC nous pouvons vous présenter la version 1.0.0 de CityForge en anglais et français !
Cette première version permet de générer un modèle CityJSON directement dans QGIS sur Windows ou d’autres OS tels que Linux.
Pour Windows (ou pour les plus téméraires qui n’ont pas peur de compiler sur leur machine) nous appelons en tâche de fond geoflow sous forme d’exécutable préalablement téléchargé. Pour les autres OS nous appelons l’image Docker fournie par l’IGN préalablement construite.Le plugin prend en argument d’entrée un fichier de nuage de point (laz/las) ainsi que l’emprise de bâtiment (shp ou gpkg). Il est possible d’utiliser une couche enregistrée dans un répertoire ou une couche présente dans les couches QGIS.
Le plugin gère la détection du CRS et prévient l’utilisateur si les deux fichiers ne partagent pas le même CRS.
Le plugin propose de créer le CityJSON avec tous les niveaux de détails (LoD 0.0 à LoD 2.2) ou uniquement le niveau de détails le plus abouti.Une fois le CityJSON créé, il est possible de le visualiser sur QGIS via le plugin CityJSON loader ou dans Piero.
Le plugin, désormais disponible sur le dépôt QGIS, est donc installable directement dans QGIS depuis le gestionnaire d’extensions. Le plugin nécessite toutefois toujours certains pré-requis, notamment sur l’installation de Geoflow : toutes les informations sont disponibles sur le site web du plugin.
Pour la suite, on a quelques idées
Démo vidéoCe projet est financé par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance.
-
sur Les nouveautés Giro3D 0.41
Publié: 14 January 2025, 6:39am CET par Sébastien Guimmara
Giro3D est une bibliothèque de visualisation de données géospatiales sur le Web. Libre et open source, elle est compatible avec de nombreuses sources de données géospatiales (rasters, vecteurs, nuages de points…).
Voir la liste des changements complets de la version 0.41.
Support des nuages de points LASGiro3D 0.41 ajoute le support très attendu des nuages de points au format LAS. Cela inclut:
- Les fichiers LAS/LAZ simples
- Les LAS optimisés au format COPC
- Les nuages de points Potree au format LAZ
Ces nuages de points sont affichés via la nouvelle entité PointCloud, qui peut être branchée à plusieurs sources de données:
- LASSource pour des fichiers LAS non hiérarchiques
- COPCSource pour des fichiers LAS optimisés en COPC
- PotreeSource pour des jeux de données Potree
- AggregatePointCloudSource permettant de combiner plusieurs sources en une seule (voir plus bas)
Il est également facile d’implémenter de nouvelle source pour des formats de nuages de points tels que XYZ, ou Entwine EPT…
Le format COPCLe format COPC (pour Cloud Optimized Point Cloud), permet de charger un fichier LAS distant en l’optimisant pour le streaming sur le Web. Les points sont structurés selon un index spatial de type octree, qui crée une hiérarchie virtuelle de groupes de points que Giro3D récupère à la demande.
Autzen Stadium
Les bénéfices du format COPC sont multiples:
- Un seul fichier permet de servir des millions, voire des dizaines de millions de points
- Un fichier COPC étant un fichier LAS standard, il est lisible par toutes les applications compatibles avec les fichiers LAS, même si elles ne bénéficient pas des optimisations offerte par la structure hiérarchique propre au COPC.
- Compatible avec toutes les variantes de la spécification LAS (Point Data Record).
- Permet de stocker tous les attributs d’un nuage de points: couleur, intensité, classification, nombre de retours…
Pour illustrer la puissance du format COPC et son implémentation dans Giro3D, visitez l’exemple suivant: [https:]] .
Cet exemple combine 180 fichiers COPC fournis par le programme LIDAR HD de l’IGN, totalisant plus de 3 milliards de points. Ces fichiers sont regroupés au sein d’une AggregatePointCloudSource, permettant de fournir une interface unifiée à toutes les sources sous-jacentes (COPC ou autre).
Les intensités de nuage de points L’élévation colorisée selon une rampe de couleur
Les filtres de nuages de pointsLes sources LASSource et COPCSource fournissent une fonctionalité de filtres par critère. Ces critères s’appliquent sur les attribus existants dans la source de données (intensité, classification, couleur, élévation…).
Filtrage des points par critères
Dans cette illustration, seuls les points répondant aux critères suivants sont affichés:
- l’élévation (Z) est supérieure à zéro
- la classification vaut 2 (correspondant à la végétation)
- le nombre de retours LIDAR est supérieur à 1
Voir cet exemple interactif pour un récapitulatif de toutes les fonctionnalités offertes par les nuages de points LAS dans Giro3D
-
sur [Equipe Oslandia] Sophie Aubier, développeuse SIG
Publié: 19 December 2024, 7:25am CET par Caroline Chanlon
Après le BAC, le rêve de Sophie, c’est de tailler des pierres précieuses. Elle effectue un stage chez un artisan parisien où elle se rend vite compte que c’est un travail précaire qui est soumis à des règles qui ne lui conviennent pas.
Elle décide d’en apprendre plus sur la formation des roches et s’oriente vers une Licence de Géosciences à Paris Sorbonne puis un master de Physique de l’Océan, de l’Atmosphère et du Climat qu’elle complète avec un Master d’Hydrogéologie à Paris Saclay pour « plus de pratique et moins de théorie ».« Je me suis intéressée à la géologie pour finalement plus me passionner pour le calcaire que pour les pierres précieuses ! »
Pendant ses études, Sophie réalise plusieurs stages pendant lesquels elle mobilise les grands modèles utilisés par le GIEC pour les prédictions afin de réaliser des modélisations du climat.
« J’ai beaucoup utilisé Python dans mes stages et c’est ce qui me plaisait. J’avais envie d’apprendre encore sur le code, résoudre des problèmes scientifiques avec du code informatique. »
Sophie postule à une offre d’emploi chez Oslandia à un poste de développeur SIG junior. Elle est embauchée en janvier 2022 pour notamment développer des plugins QGIS en Python.
Projets emblématiques- Développement du plugin Cityforge : intégration de bâtiments 3D dans QGIS. Un plugin réalisé dans le cadre de la R&D Oslandia.
- Développement du plugin ELAN pour INRAE : un plugin d’outils de gestion des eaux urbaines.
« C’est un outil d’aide à la décision pour le traitement des eaux usées, le déversement des eaux de pluie et des eaux usées «
Python
PhilosophieApprendre !
Oslandia en 1 motAutonomie
-
sur Petite histoire du logo Oslandia
Publié: 18 December 2024, 7:18am CET par Caroline Chanlon
Fin 2009, Oslandia est sur le point d’être créée… et a besoin d’une identité visuelle. Vincent contacte son ancien collègue Sylvain pour travailler sur un logo.
Le cahier des charges est lancé !Le logo doit être identifiable immédiatement, le plus simple possible (“ça va ensemble” dixit Sylvain), déclinable au trait (N&B), niveau de gris, quadrichromie, 256 couleurs et couleurs pleines. Il faut aussi qu’il soit symbole de dynamisme, avec une symbolique rattachée au métier, et ne ressemblant à rien de connu !
La première série d’idées ne se fait pas attendre, voilà quelques logos proposés :
Les partages d’idées se font via des emails et sont centralisés sur un wiki. Les premiers échanges débutent ! Et une série de modifications qui donne lieu à une nouvelle itération.
On avance !
Pour s’approcher d’une version finale Qui ne tarde pas à arriver ! Retour d’expérience de Sylvain« J’ai exclusivement travaillé avec Inkscape, toujours en vectoriel et uniquement à la souris. Sur ce type d’exercice, je n’ai pas besoin de crayon pour élaborer des ébauches, je pars souvent d’une forme géométrique simple ou d’un texte. Je me suis basé sur mon intuition pour les premières séries et les itérations m’ont permis d’avancer pas à pas. «
Au final, le logo Oslandia représente une sorte d’intersection spatiale entre des courbes de niveau ( une île ? ) et un rectangle, qui fait le lien avec le nom de l’entreprise.
Certains y voient cependant plutôt des attracteurs étranges, ce qui in fine pourrait aussi nous caractériser !
Le logo s’est construit à l’image d’Oslandia : de manière collaborative, démocratique, par itération et tout cela dans un soucis d’excellence et de travail bien fait
Depuis, le logo a évolué pour aboutir à la version actuelle. Cette nouvelle version, largement inspirée de la précédente, est simplifiée et modernisée. Elle est toujours facile à intégrer sur des pages web, des affiches ou des documents, et elle corrige le bug de la version précédente : un affichage possible au format carré !
-
sur IASBIM, ou l’IA au service du BIM
Publié: 17 December 2024, 6:25am CET par Raphaël Delhome
Pièce jointe: [télécharger]
Oslandia s’est récemment illustré au côté de Bimdata et le LIRIS dans le cadre du projet IASBIM, un projet R&D Booster financé par la région Auvergne Rhône-Alpes.
L’occasion nous était donnée d’explorer les relations entre les données BIM et le couple Py3dtiles/Giro3D, ainsi que de découvrir le potentiel de la segmentation sémantique appliquée aux nuages de points en 3D.
Contexte du projetLe projet IASBIM se proposait de mettre en avant les méthodes Scan-to-bim pour les acteurs du bâtiment et de la construction, en comblant le fossé entre les nuages de points 3D (captés notamment par Lidar) et les maquettes BIM (au format IFC). Dans cette optique, il s’agissait d’employer des méthodes d’intelligence artificielle et de reconstruction géométrique. Construire une méthodologie de scan-to-bim automatisée ou semi-automatisée peut ainsi permettre de participer à la transformation numérique du secteur de la construction.
Scan-to-BIM: du nuage de points à la maquette BIM
Ainsi, à partir de scans 3D opérés sur le terrain fournis par Bimdata, Oslandia a ainsi eu l’opportunité de mettre en oeuvre un algorithme de segmentation sématnique 3D pour produire des nuages de points annotés. Cette information, une fois transmise au LIRIS, a alimenté les algorithmes de reconstruction géométrique développé par le laboratoire. Enfin, les géométries obtenues ont été récupérées par Bimdata, pour finalement être transformées en maquette BIM. Ces maquettes sont proposées en visualisation dans la plateforme Bimdata, qui a la particularité d’exploiter Giro3D.
Chaîne de traitement de données construite à l’occasion de IASBIM
Réalisations OslandiaLes principaux chantiers pris en charge par Oslandia sont d’une part la visualisation web 3D, se décomposant en une partie backend représentée par Py3dtiles, pour le traitement amont des données 3D et une partie frontend représentée par Giro3D, et d’autre part, l’annotation sémantique de nuage de points, travail réalisé au moyen d’une implémentation de l’algorithme KPConv.
Visualisation web 3DPour la partie backend, nous avons pu établir l’importance de la hiérarchisation de la donnée BIM, avec le format 3DTiles ( [https:]] ), et détailler les éléments nécessaires à sa conversion vers ce format, notamment en respectant la hiérarchie intrinsèque des éléments constituant un jeu de données BIM ( [https:]] ).
Hiérarchie naturelle d’une donnée BIM
Du côté de la partie frontend, on peut noter qu’IASBIM a permis à la Giro3D de supporter l’affichage de maquettes BIM au format .ifc ( [https:]] ).
Affichage d’une maquette BIM au format IFC avec Giro3D
En guise de transition avec la partie suivante, dédiée à la segmentation sémantique, on notera également le support de la classification sémantique dans le viewer 3D ( [https:]] ).
Segmentation sémantique 3DEn guise de dernière partie impactante, notons enfin les avancées en matière de segmentation sémantique 3D, qui ont permis à Oslandia de se positionner sur cette technologie via une implémentation de l’algorithme KPConv. Nous avons choisi de travailler à partir de l’implémentation en Pytorch proposée par Hugues Thomas, et lui avons apporté un certain nombre de fonctionnalité pertinentes dans le cadre de IASBIM, via un fork ( [https:]] ). Cela nous a conduit à produire nos premières inférences sur des jeux de données exploités pendant IASBIM ( [https:]] ), ainsi qu’une feuille de route pour les prochaines étapes sur ce sujet !
Exemple de prédiction par KPConv en contexte outdoor, on note les murs en marron, le sol en bleu, les avancées de toiture en jaune, notamment
Pour aller plus loinSi vous désirez en savoir plus sur IASBIM, vous pourrez retrouver quelques informations supplémentaires sur le blog dédié au projet ( [https:]] ).
Vous êtes intéressés par les interactions entre modèles 3D et maquettes BIM, ou par la visualisation web de données 3D de manière plus générale ? N’hésitez pas à nous contacter via infos@oslandia.com pour en savoir plus !
-
sur Les effets atmosphériques avec Giro3D
Publié: 12 December 2024, 6:57am CET par Sébastien Guimmara
Pièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités en cours de développement et sujettes à évolution.
Dans le cadre du développement du mode globe de Giro3D (voir notre article à ce sujet), voyons de plus près les effets atmosphériques proposés en complément de la nouvelle entité Globe: Glow, Atmosphere et SkyDome.
Ces trois entités sont totalement indépendantes de l’entité Globe (et de toutes les autres entités de Giro3D) et peuvent donc être utilisées dans des scènes ne comportant aucun globe (par exemple en remplaçant les globes par de simples sphères colorées).
L’entité GlowCette entité permet de représenter un simple halo lumineux sphérique. Il permet de représenter un objets émettant de la lumière (comme le Soleil), ou bien une atmosphère très simplifiée (en terme de puissance de calcul graphique requise). Elle n’est pas sensible à l’éclairage de la scène.
Création d'un halo lumineux de la taille du soleilconst SUN_RADIUS = 696_340_000; const glow = new Glow({ color: '#ff7800', ellipsoid: Ellipsoid.sphere(SUN_RADIUS), });
Le globe du soleil seul
Le halo du soleil seul
Globe et halo combinés
L’entité AtmosphereCette entité permet de représenter fidèlement une atmosphère vue de l’espace. Elle requiert une position du soleil pour fonctionner, via la méthode
Atmosphere.setSunPosition()
.
Création d'une atmosphère autour de la terreconst atmosphere = new Atmosphere({ ellipsoid: Ellipsoid.WGS84 }); const sunLatitude = 5; const sunLongitude = 45; const sunPosition = Ellipsoid.WGS84.toCartesian( sunLatitude, sunLongitude, 50_000_000, ); atmosphere.setSunPosition(sunPosition);
L’entité Atmosphere combinée à une simple sphère bleue
Une fois combiné avec un Globe paramétré avec des couches images appropriées, voici le résultat:
Globe terrestre et atmosphère combinés
L’entité SkyDomeCette dernière entité est le pendant de l’entité Atmosphere, mais vu depuis l’intérieur. Elle permet de représenter la diffusion Rayleigh, c’est à dire la diffusion des rayons du soleil dans le ciel (ce qui donne sa couleur au ciel). Le disque solaire est également représenté avec fidélité selon la position apparente du soleil par rapport à l’horizon.
Ajout d'un _Skydome_ à l'instance Giro3Dconst skyDome = new SkyDome(); instance.add(skyDome); atmosphere.setSunPosition(sunPosition);
Un crépuscule
Une heure plus avancée
ConclusionCombinées aux éclairages dynamiques et aux ombres portées, ces trois nouvelles entités permettront aux utilisateurs de créer de belles scènes réalistes, de l’échelle locale à celle du système solaire.
-
sur (En) [Story] Oslandia x QWC : épisode 7 / 8
Publié: 3 December 2024, 6:17am CET par Caroline Chanlon
Désolé, cet article est seulement disponible en Anglais Américain.
-
sur Eclairez vos terrains avec Giro3D
Publié: 28 November 2024, 6:47am CET par Sébastien Guimmara
Pièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités en cours de développement et sujettes à évolution.
L’éclairage dans Giro3DL’éclairage est un élément déterminant dans une scène 3D, et permet d’améliorer la lisibilité des volumes et du relief, notamment du terrain.
Giro3D dispose de deux modes d’éclairage pour les terrains: simplifié et réaliste.
L’éclairage simplifié (hillshading)Ce mode d’éclairage n’est compatible qu’avec l’entité Map dans un système de coordonnées projeté.
Il s’exprime par un couple de valeurs (azimut, zénith) décrivant la position du soleil telle que perçue depuis le centre de la scène. C’est un mécanisme très similaire à celui proposé par QGIS par exemple.
L’avantage de ce système est qu’il est très simple d’emploi, et familier des utilisateurs d’outils cartographiques.
Son inconvénient majeur, en revanche, est qu’il ne fonctionne pas avec le mode globe, puisque l’axe des rayons du soleil n’est pas le même en tout point du globe (alors qu’il l’est en tout point d’une carte plane).
Son autre inconvénient est l’absence de support de multiples sources lumineuses ainsi que les ombres portées.
Une couche d’élévation sans éclairage actif
La même couche éclairé par l’éclairage simplifié
L’éclairage réalisteCe mode d’éclairage n’était jusqu’ici pas supporté par l’entité Map.
Le mode d’éclairage réaliste utilise les mécanismes du moteur three.js comme l’éclairage physiquement réaliste et les ombres portées pour produire une scène plus réaliste.
Ce système permet d’utiliser un nombre arbitraire de sources lumineuses représentées par des objets 3D:
- Lumière d’ambiance permettant de simuler une lumière douce sans source précise comme le ciel,
- Lumière directionnelle permettant notamment de simuler la lumière du soleil,
- Lumières ponctuelles permettant de simuler des sources lumineuses comme les lampadaires ou autre éclairage artificiel local.
La même couche d’élévation éclairée par une lumière directionnelle, une lumière d’ambiance et des ombres portées
Les ombres portéesLe système d’éclairage réaliste permet également de visualiser des ombres portées ouvrant la voie à de nombreux cas d’usage, comme par exemple:
- visualisation de l’ensoleillement d’une vallée à une heure donnée,
- visualisation des ombres portées par des bâtiments sur une rue
Les ombres portées par le Grand Canyon se combinent à celle de la sphère
ConclusionLe support complet de l’éclairage three.js pour l’entité Map s’inscrit dans la philosophie de Giro3D de s’intégrer de façon aussi transparente que possible à l’écosystème three.js.
Les ombres portées représentent une addition intéressante pour améliorer la qualité visuelle des scènes et aider à la prise de décision lors des analyses d’ensoleillement.
Vous retrouverez toutes les fonctionnalités de Giro3D sur le site web et sur la page d’exemples interactifs.
Si vous souhaitez en savoir plus, intégrer Giro3D dans votre système d’information, utiliser ces fonctionnalités pour de nouveaux usages, n’hésitez pas à contacter notre équipe à infos+3d@oslandia.com ! Nous serons ravis d’échanger avec vous.
-
sur OpenSource eXperience – 4 & 5 Décembre 2024
Publié: 27 November 2024, 6:03am CET par Caroline Chanlon
Oslandia sera présent à OSXP les 4 et 5 décembre 2024 à Paris. Le salon OpenSource eXperience est la grande rencontre annuelle des acteurs de l’open source.
Retrouvez Vincent et Bertrand sur le stand de notre partenaire et client Orange E14 pour échanger sur vos projets ! Nous pourrons également vous présenter nos dernières réalisations.
Le Groupe Orange a d’abord été utilisateur de produits open source, puis contributeur et éditeur. L’opensource est désormais une direction stratégique du groupe, avec un réel engagement pour être un acteur moteur de l’écosystème. En tant que premier partenaire OpenSource d’Orange, Oslandia est fière d’accompagner ce mouvement !
L’entrée est gratuite, vous pouvez créer votre badge ici : [https:]]
-
sur [Story] Oslandia x QWC : épisode 6 / 8
Publié: 26 November 2024, 7:18am CET par Benoît Blanc
Nous avons détaillé précédemment notre activité de développement fonctionnel autour de QWC, et les ajouts que nous avons pu réaliser. Aujourd’hui, nous évoquons la maintenance !
En plus de ces fonctionnalités, nous sommes confrontés lors des développements ou via des remontées de clients à des anomalies dans QWC. Oslandia réalise donc un travail continu de maintenance corrective sur la solution, pour améliorer sa qualité et sa robustesse.
Nous avons résolu ces dernières années plusieurs problèmes dont:
- l’amélioration du plugin de Ligne de temps (qui permet d’utiliser les données temporelles) où beaucoup de petits problèmes cumulés faisaient crasher l’application
- certains bugs dans la fonctionnalité de recherche
- Divers soucis sur les services QWC ont été corrigés
- problèmes de génération de la configuration
- problèmes de permissions pour l’édition de données
La maintenance des produits OpenSource est un sujet critique, et souvent plus difficile à financer que les développements fonctionnels. Concernant QWC, la maintenance est possible grâce à :
- la collaboration et la mutualisation de la maintenance entre les différents contributeurs ( e.g. SourcePole )
- l’auto-investissement OpenSource d’Oslandia, dont une partie est dédiée à la maintenance des composants clef de nos infrastructure SIG
- les contrats de maintenance QWC attribués à Oslandia
Si vous souhaitez garantir la pérennité de vos applicatifs QGIS web, le meilleur moyen est d’opter pour un contrat de maintenance. Vous aurez ainsi une assurance contre toute mauvaise surprise. Contactez-nous ( infos+qgis@oslandia.com ) !
-
sur [Equipe Oslandia] Julien Moura, consultant SIG
Publié: 21 November 2024, 6:48am CET par Caroline Chanlon
Après son BAC, Julien s’oriente vers une prépa littéraire Khâgne et Hypokhâne au Prytanée national militaire à la Flèche. Il fait ce choix pour profiter de la méthodologie de travail et du challenge qu’offrent la prépa et poursuit son cursus en géographie : Licence de Géographie Urbanisme et Environnement puis le Master parcours Carthagéo à la Sorbonne.
« J’ai depuis toujours associé la géographie au mouvement, et c’est une discipline intéressante qui en croise plein d’autres : environnement, géopolitique, statistiques, mathématiques, … c’est ce qui m’a donné envie de rejoindre cette voie »
Dans le cadre de ses études, il part à Madagascar pour un stage de cartographie prospective sur le traitement et la valorisation des déchets en milieu urbain dense, puis direction La Réunion où Julien est embauché à l’Établissement Public Foncier de la Réunion (EPF Réunion) pour identifier le foncier éligible à des projets d’intérêt général. En parallèle de cet emploi, il s’engage !
« J’aime l’associatif et le partage de connaissances, je commence à donner des cours en géomarketing à l’IAE de la Réunion, je m’investis dans le Club Géomatique de la Réunion pour animer des groupes notamment sur GéoSource (pour INSPIRE), QuantumGIS (l’ancien nom de QGIS) et je rejoins Geotribu ».
Après 3 ans passés à La Réunion, Julien décide de partir du Vénézuela avec son sac à dos comme seul compagnon et parcourt l’Amérique du Sud jusqu’à un coup du hasard dans une gare routière en Équateur où il voit sur GeoRezo une proposition de VIA (Volontariat International en Administration) de l’IRD à Lima !
2 ans plus tard, Julien décide de rentrer en France et reprend des études : le Mastère SILAT – Systèmes d’informations localisées pour l’aménagement des territoires orienté en gestion de projet à Montpellier qu’il réalise en partenariat avec Isogeo, une start-up dédiée à la gouvernance des données géographiques.
Pendant 6 ans, il enchaîne les missions et les postes chez Isogeo : de chef de projet à directeur de produit tout en continuant à contribuer à Geotribu et à donner des cours à l’ESIPE (École supérieure d’ingénieurs de Paris-Est) et l’ENSG, l’école de référence en géomatique en France.
Après une période en indépendant, Julien est embauché chez Oslandia en 2020 en tant que Consultant SIG. Julien est embauché chez Oslandia en 2020 en tant que Consultant SIG.
Projets emblématiques
Très orienté qualité logicielle et DevOps, Julien apporte son expertise sur l’industrialisation de process, des projets de déploiement de QGIS sur des gros parcs, des audits de systèmes complexes et hybrides, recommandations sur les flux de la donnée géographique tout en continuant à donner des cours, notamment à l’École Urbaine de Sciences Po Paris, à animer Geotribu et à s’investir à l’OSGeo FR.« La Géoplateforme de l’IGN où j’ai assuré la coordination interne du projet. Pour cette fin d’année et 2025, j’anime une dynamique action visant à entraîner et accompagner les métropoles dans une migration open source avec comme fenêtre d’opportunité le décomissionnement de la suite Elyx d’une part et le renouvellement des licences ELA Esri d’autre part, le Grand Lyon faisant office de tête de pont. »
Technologies de prédilectionPython et CI/CD (YAML)
Ta philosophieFaire du travail sérieux sans se prendre au sérieux, plutôt que l’inverse !
Oslandia en 1 motOVNI !
-
sur Ajout du support de géométries 3D complexes dans QGIS 3.40
Publié: 19 November 2024, 7:10am CET par Jean Felder
[Un PolyhedralSurface de la forme d’un lapin dans le canvas 2D de QGIS]
Initialement conçu pour la cartographie 2D, QGIS a vu apparaitre des capacités 3D ces dernières années. Suite aux efforts continus de développement portés par Oslandia depuis 3 ans sur cette composante de l’application, QGIS supporte désormais dans sa version 3.40 l’affichage et la manipulation de géométries 3D complètes, comme les surfaces polyhédrales et les réseaux triangulés irréguliers (TIN). Cela permet de visualiser des formes en 3D bien plus réalistes et complexes que de simples polygones.
Pour mieux comprendre, voici une définition simple de ces géométries :
- Une surface polyhédrale est une surface 3D composée de multiples facettes planes (des polygones ou des triangles) qui sont assemblées pour créer une forme en volume, avec un rendu réaliste de courbes et de reliefs.
- Un réseau triangulé irrégulier (TIN) est une surface polyhédrale dont le maillage est constitué exclusivement de triangles de taille et d’angle variables.
Ce nouveau support offre désormais la possibilité d’effectuer des traitements 3D (comme découper, fusionner, déplacer, etc.) via le plugin QSFCGAL. Ces avancées élargissent les perspectives pour les projets nécessitant une analyse 3D.
Ces développements ont été rendus possible grâce au financement du CEA ainsi qu’à nos travaux de R&D financés par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance et du projet Cloud Platform for Smart Cities.
Ces évolutions permettent ainsi de répondre aux besoins concrets de nos clients, par exemple en représentant des couches géologiques et en permettant de réaliser des coupes afin de connaitre la nature du sous-sol.
Des PolyhedralSurface visualisés dans QGIS 3D. En rouge, un nuage de points. La géométrie représente une enveloppe concave du nuage de points calculé grâce à SFCGAL.
Extraction d’une section d’une géométrie 3D grâce au plugin QSFCGAL
Si vous êtes intéressés par le rendu ou la manipulation de données 3D dans QGIS, n’hésitez pas à nous contacter ! -
sur PostGIS Day – 21 novembre 2024
Publié: 6 November 2024, 8:29am CET par Caroline Chanlon
Le PostGIS Day est un événement clé de la « Geography Awareness Week ». Organisé par Crunchy Data, il permet de mettre en évidence les caractéristiques et les utilisations de la base de données spatiale PostGIS en tant qu’élément de l’écosystème SIG.
Cette journée en ligne est l’occasion d’apprendre comment d’autres utilisent PostGIS, de recueillir des conseils et de partager des bonnes pratiques.
Loïc Bartoletti animera une présentation sur SFCGAL et PostGIS : Intégration, cas d’utilisation et avenir.
Plus d’infos : [https:]]
-
sur [Story] Oslandia x QWC : épisode 5 / 8
Publié: 31 October 2024, 5:42am CET par Caroline Chanlon
Nous avons récemment détaillé les ajouts fonctionnels génériques qui ont été intégrés directement dans le cœur de QWC.
Mais parfois, certains développements ne sont pas publiés !
En effet, en plus de ces ajouts aux dépôts de QWC, nous avons également développé certaines fonctionnalités spécifiques pour nos clients, qui n’ont pas forcément leur place dans ces dépôts, étant donné qu’elles ne peuvent être applicables à n’importe quel utilisateur de QWC.
De façon générale, lorsque nous analysons une demande client, nous distinguons parmi les fonctionnalités à développer, celles qui sont génériques et celles qui sont spécifiques. Oslandia veille à contribuer “upstream” toutes les fonctionnalités génériques, afin qu’elles participent à l’enrichissement du bien commun, et qu’elles favorisent la dynamique opensource de mutualisation des projets.
À l’inverse, les fonctionnalités spécifiques sont gardées sur des dépôts privés pour le client, même si elles sont opensource : il n’y a pas d’intérêt à les publier, et elles ont souvent une adhérence à un SI particulier, ou une structure de données particulière.
C’est ainsi que nous avons développé un service de parcours de réseau d’eau potable pour détecter des fuites d’eau ou des incidents, un service de recherche utilisant PostgreSQL Full Text Search, ou une recherche sur des données cadastrales. Ces fonctionnalités sont intégrées dans les applications pour nos clients, et bénéficient des apports précédemment réalisés dans le cœur de QWC.
Vous pouvez nous contacter pour toute demande spécifique de développement dans QWC, autant que pour du développement cœur !
-
sur Capitole du Libre – Toulouse
Publié: 30 October 2024, 6:45am CET par Caroline Chanlon
L’édition 2024 du Capitole du Libre se tiendra les 16 et 17 novembre à l’INP-N7, en centre ville de Toulouse. Ce week-end, dédié au logiciel libre à travers environ 100 conférences et 25 ateliers pour les expert?e?s et le grand public, a accueilli 1500 participant?e?s en 2023 !
Julien Cabièces animera la présentation « Découvrez QGIS, un logiciel libre pour la manipulation des données géospatiales. » RDV le 17 novembre à 15:30
Plus d’infos et inscription [gratuite] : [https:]]
-
sur Du nouveau pour [CityBuilder] CityForge
Publié: 25 October 2024, 6:56am CEST par Caroline Chanlon
Nous vous présentions en mars CityBuilder, un plugin QGIS qui avait pour objectif de reconstituer les bâtiments 3D à partir d’un fichier nuage de points et d’emprises de bâtiments.
L’été fini, le temps des grandes résolutions et des grands changements est là : CityBuilder fait peau neuve et se nomme désormais CityForge ! Le projet GitLab est renommé, mais l’ancienne adresse continue de fonctionner.Pour ce qui est de l’objectif, il reste le même. Nous en avons même profité pour ajouter quelques fonctionnalités :
- L’utilisation des couches natives QGIS : spécifiez vos couches d’emprise et de nuages de points, l’algorithme se chargera du reste,
- La prise en compte automatique du CRS des couches chargées : si vos couches ont le même CRS, le CityJSON généré aura celui de vos couches; sinon une erreur vous sera remontée,
- Possibilité de générer uniquement le LOD2.2 : pour des fichiers moins volumineux,
- Le plugin est désormais disponible en français et en anglais, selon la langue de votre QGIS
Côté code, l’ajout d’une Intégration Continue (CI) améliore également le processus de développement et de publication de nouvelles versions.
La suiteOutre la maintenance, la prochaine étape est la publication du plugin dans le dépôt des plugins QGIS, ce qui devrait être une formalité étant donné l’utilisation du QGIS Plugin templater.
Dans le cadre du projet Cloud Platform for Smart Cities aux côté d’Eviden, nous nous concentrons également sur l’industrialisation et le passage à l’échelle de la chaîne de traitement. En particulier, nous travaillons d’une part à l’automatisation du traitement via Dagster (avec toujours Geoflow sous le capot), et à l’optimisation du format de sortie pour gérer des données encore plus massives dans le web avec Giro3D et Piero. On vous en reparlera prochainement !
Ce projet est financé par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance.
-
sur [Équipe Oslandia] Benoit Ducarouge, ingénieur SIG et chef de projet
Publié: 24 October 2024, 6:19am CEST par Caroline Chanlon
Benoit est diplômé de l’École d’Ingénieurs ISEN Méditerranée – Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique avec une spécialisation en dernière année en Méca Infotronique (notre Robotique aujourd’hui !)
Il réalise son stage de fin d’année dans un laboratoire à Toulouse, le LAAS du CNRS (Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes) et poursuit son cursus dans ce même laboratoire avec une thèse sur la reconstruction 3D infrarouge par perception active.
Ayant des envies de voyages et de découvrir autre chose, il quitte la France pour la Nouvelle Calédonie où il termine la rédaction de sa thèse.
Le manque d’opportunités en robotique en Nouvelle Calédonie, invitent Benoit à s’orienter vers un autre secteur. Il rejoint une start-up dans le domaine de l’aide à la décision en environnement et y travaille pendant 5 ans.
« Je devais travailler sur une plateforme SIG intégrant des traitements d’images satellite, un domaine que je ne connaissais pas du tout mais auquel j’ai rapidement pris goût »
Après cette expérience, il intègre le service SIG de la province Sud (fonction publique calédonienne). Où il a notamment pour mission d’intégrer les SIG aux applications métiers des agents instructeurs qui ne sont pas géomaticiens.
Il devient responsable du SIG de la Province Sud de Nouvelle Calédonie ! et engage un projet de migration progressif vers des solutions 100% open source et notamment QGIS, QGIS Server et PostgreSQL.
« J’avais aussi pour mission de participer à l’animation de la géomatique interne de l’institution en mettant en relation les géomaticiens. J’ai aussi participé au club de la géomatique commun à toute la Nouvelle Calédonie. Ce club avait pour objectif de fédérer toutes les institutions du territoire. »
Après 10 ans en Nouvelle Calédonie, retour en France, direction le Sud Ouest en ayant au préalable et avant de boucler ses valises, réalisé un entretien chez Oslandia, à distance bien sûr !
Sortie de l’avion mi-juin, Benoit est embauché en juillet 2021 au poste d’ingénieur SIG chez Oslandia. Un poste qui a évolué au fil du temps avec en plus du développement, de la gestion de projets ainsi que la réalisation d’études et d’audits.
Projets emblématiquesBenoit a participé techniquement au Projet IGN de refonte de la Géoplateforme et a assuré la gestion de projet de l’application « Remonter le temps » qui fait partie de la Géoplateforme.
Il a également collaboré sur le Projet EDF de navigation Indoor et avec les agences de l’Eau sur leur stratégie d’unification de leur DSI.
« Après une première phase d’étude, nous travaillons actuellement sur la mise en place de briques pour avoir un SIG libre et commun à l’ensemble des agences de l’eau du territoire ! »
Technologie de prédilectionEn ce moment, c’est le Python ! mais je n’ai pas vraiment de technologies de prédilection, j’ai touché à pas mal de langages : C, C++, Groovy, JavaScript, …
Ta philosophieKeep cool en toute circonstance
Oslandia en 1 motLiberté !
-
sur Les styles des features 3D dans Giro3D
Publié: 23 October 2024, 1:00am CEST par Sébastien Guimmara
Pièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités publiées avec la version 0.38 de Giro3D.
Giro3D 0.38 a introduit une API de styles pour la représentation des features en 3D.
Que sont les features 3D ?Les features OGC (simple feature) peuvent être représentées dans Giro3D de deux façons: drapées et non-drapées.
Les features drapées sont rasterisées sur une entité Map, et utilisent les styles OpenLayers.
Un polygone drapé sur un terrain via l'entité Map
Les features non-drapées sont représentées par des objets 3D (lignes, points, polygones, polyhèdres…) et permettent de visualiser des features possédant une altitude ou un volume propre (par exemple des bâtiments).
Les features non-drapées sont représentées par l'entité FeatureCollection.
Les features drapées sont rasterisées
Les features non-drapées sont des objets vectoriels
Pourquoi opter pour des features non-drapées ?Par rapport à leur équivalent drapé (et donc rasterisé), les features 3D offrent un certain nombre d'avantages (mais également d'inconvénients).
Avantages-
Permet de représenter des volumes. Il s'agit bien sûr du principal avantage, car les features rastérisées sont par nature des objets 2D. Il est donc possible de représenter des bâtiments, des volumes comme des zones d'exclusion aérienne, etc.
-
Une meilleure qualité visuelle. L'absence de rastérisation garantit une qualité visuelle parfaite puisque les features sont représentées comme des objets vectoriels sans approximation dûe à la rastérisation.
-
Un usage mémoire moindre. L'absence de rastérisation permet de réduire considérablement les besoins en mémoire vidéo, car les données vectorielles sont beaucoup plus légères.
-
Plus complexe à prendre en main. Par rapport à leur équivalent 2D, les features 3D sont moins intuitives à utiliser, notamment en cas de problèmes d'affichages typique (Z-fighting par exemple).
-
Une API moins riche que son équivalent 2D. Il n'est pas (encore) possible de spécifier plusieurs styles par feature, comme il est possible de le faire dans OpenLayers, par exemple pour ajouter une bordure colorée aux lignes (en combinant 2 styles). Nous espérons faire évoluer cela et ajouter le support multi-style.
-
Ne suit pas le terrain. Le principal avantage des features drapées est qu'elles épousent parfaitement le relief (voir l'image ci-dessus). Il n'est pas possible d'obtenir un tel résultat avec des features non-drapées.
La nouvelle API de style est inspirée par l'API OpenLayers, adaptée aux contraintes des espaces 3D. Il est possible de spécifier la couleur des lignes et des surfaces, leur opacité, l'épaisseur des lignes, ainsi que les symboles à utiliser pour les features de type Point.
Des lignes de bus représentées par des features 3D
L'APILe style d'une feature est représenté par l'objet FeatureStyle, contenant un style de point (PointStyle), un style de ligne (StrokeStyle) et un style de surface (FillStyle).
Les symboles sont affichés sous forme de _billboards_
Des styles dynamiquesIl est possible d'assigner un style différent à une feature en fonction de ses attributs. Par exemple, pour changer la couleur d'un polygone lorsque la feature est cliquée ou survolée par la souris.
Voyons un exemple.
function polygonStyle(feature) { const clicked = feature.get("clicked"); let color; if (clicked) { color = "yellow"; } else { color = "blue"; } return { fill: color, }; }
Plus tard, nous pouvons modifier l'attribut de cette feature en utilisant l'API OpenLayers, puis notifier la FeatureCollection que les styles doivent être recalculés.
feature.set("clicked", true); featureCollection.updateStyles();
3 styles différents pour une même feature
L'extrusion de polygonesCette fonctionnalité ne fait pas à proprement parler partie de l'API de styles, car elle modifie les géométries plutôt que leur style. Néanmoins, il est intéressant de le mentionner ici.
Un cas d'usage très fréquent consiste à representer des bâtiments à partir de leur empreinte au sol (qui est généralement un Polygon ou MultiPolygon 2D). Nous pouvons utiliser le callback extrusionOffset de l'entité FeatureCollection pour renseigner la distance d'extrusion du polygone.
Dans l'exemple suivant, nous récupérons l'attribut height de la feature pour en faire une distance d'extrusion.
function extrusionOffset(feature) { const height = feature.get('height'); return height; } const entity = new FeatureCollection({ ... extrusionOffset, ... });
Des polygones de la BD TOPO IGN extrudés
ConclusionL'entité FeatureCollection permet d'afficher des features 2D et 3D, incluant des volumes (bâtiments, polyhèdres arbitraires), des symboles et des lignes. Les styles dynamiques améliorent l'interactivité avec les features et aident les utilisateurs à se repérer dans des scènes complexes.
-
-
sur SFCGAL 2.0
Publié: 22 October 2024, 6:09am CEST par Loïc Bartoletti
Pièce jointe: [télécharger]
Sortie de SFCGAL 2.0SFCGAL 2.0 est maintenant disponible. Cette mise à jour de notre bibliothèque open source pour la manipulation et l’analyse de géométries 2D avancé et 3D apporte plusieurs nouvelles fonctionnalités et améliorations.
Principales nouveautés- Compatibilité CGAL
- Support des versions 5.6 et 6.0 de CGAL
- Nouvelles fonctionnalités 3D
- Buffer 3D pour les points et lignes ;
Buffer 3D Round
Buffer 3D Flat
- Partitionnement basé sur le squelette polygonal pour la décomposition de polygones. L’algorithme « Straight Skeleton » existe depuis plusieurs versions, il peut désormais retourner un MultiPolygone.
- Améliorations des opérations géométriques
- Nouvelles méthodes pour translater, tourner et mettre à l’échelle les géométries en 2D et 3D. Pour cela, quoi de mieux, de montrer en exemple la construction 3D du logo PostGIS visualisé dans QGIS 3D !
- Nouvelles options d’export
- Possibilité d’exporter les géométries aux formats VTK et OBJ
- Facilité de déploiement
- Images Docker disponibles pour Debian et Windows
L’intégration de SFCGAL 2.0 dans la prochaine version de PostGIS est en cours de développement et les nouveautés devraient être disponibles dans la version 3.6.0. Ce travail ouvre la voie à plus de traitements avancés 2D et 3D directement dans la base de données spatiale de référence !
PySFCGALPySFCGAL, la version Python de SFCGAL, continue son développement, se rapprochant des fonctionnalités d’outils similaires comme Shapely. Une nouvelle documentation est disponible sur le site dédié. Son installation est facilitée par la mise à disposition d’un paquet wheel qui intègre toutes les dépendances pour l’utiliser.
QSFCGALLe développement de QSFCGAL progresse. Ce projet vise à fournir une interface utilisateur QGIS pour les fonctionnalités de SFCGAL.
Développement et supportSFCGAL a évolué pour devenir un projet open source indépendant, gouverné par un Project Steering Committee (PSC) dédié. Cette transition marque une étape importante dans la maturité du projet et son ouverture à une plus large communauté de développeurs.
Gouvernance indépendante-
-
- Un PSC a été mis en place pour assurer la gestion du projet, et encadrer le développement et les orientations futures de SFCGAL.
- Le projet accueille désormais des contributeurs de divers horizons, renforçant son statut de projet open source communautaire.
-
-
-
- Oslandia reste un contributeur actif et engagé dans le projet, et se réjouit d’effectuer ce travail de façon encore plus ouverte !
- L’open source est au cœur des valeurs d’Oslandia, et l’entreprise continue de soutenir activement le développement de SFCGAL.
-
-
-
- SFCGAL quitte le giron d’Oslandia, pour se positionner comme un projet open source accessible à toute la communauté.
- Nous encourageons vivement les contributions externes, qu’il s’agisse de code, de documentation, ou de retours d’expérience.
-
-
-
- Les développeurs intéressés par le projet peuvent consulter notre guide de contribution sur le dépôt GitLab du projet.
- Nous accueillons également les rapports de bugs, les suggestions de fonctionnalités et les discussions sur notre espace de discussion.
- Nous encourageons ceux qui utilisent et bénéficient de SFCGAL à envisager de soutenir financièrement le projet pour assurer sa pérennité et son évolution.
-
Pour plus d’informations sur le projet ou pour commencer à contribuer, visitez le site officiel de SFCGAL ou contacter l’équipe SFCGAL par mail.
- Compatibilité CGAL
-
sur [Story] Oslandia x QWC : épisode 4 / 8
Publié: 16 October 2024, 6:57am CEST par Caroline Chanlon
Nous présentions déjà plus tôt cette année un nouveau plugin QGIS pour QWC qui permet de publier un projet dans son application QWC sans quitter QGIS : [https:]]
Depuis la publication de cet article, nous avons eu l’occasion d’apporter de nombreux correctifs et des améliorations (financés par Les Agences de l’eau | Direction des Systèmes d’Information et des Usages Numériques) au plugin QGIS ainsi qu’au service de publication associé.
Parmi les nouveautés, on retrouve :
- la possibilité d’ouvrir un projet publié dans le navigateur
- la gestion de plusieurs instances QWC (multi-tenant)
Dans chaque épisode de cette série dédiée à QWC – QGIS Web Client, nous abordons spécifiquement un aspect, un sujet pour terminer par la roadmap. Tous les épisodes sont à suivre sur notre site : [https:]
Vous aussi vous pouvez contribuer à QWC, directement ou en finançant les évolutions ! N’hésitez pas à nous contacter à infos@oslandia.com
-
sur QMapOD opensourced !
Publié: 14 October 2024, 6:44am CEST par Christophe Damour
Pièce jointe: [télécharger]
QMapOD est la version 2 de l’application MapOD, initialement développée sous Access et ArcGis / MapInfo.
Elle se présente comme une extension (plugin) du système d’information géographique et s’appuie sur une base de données spatiale SQLite / SpatiaLite. La version 2 de QMapOD apporte la compatibilité avec QGIS 3.x.
Elle permet de cartographier les résultats d’enquêtes origine / destination réalisées sur un réseau de transport en commun, en réalisant des filtrages multicritères sur un jeu de données d’enquêtes, puis en élaborant des analyses cartographiques à partir des données filtrées.Initialement développée par SIGéal, QMapOD est désormais maintenue par Oslandia, et financée par Test-SA et Oslandia.
QGIS et QMapOD sont diffusés sous licence opensource (GNU General Public License).
La publication par Oslandia de QMapOD sur le portail officiel des plugins QGIS a pour objectif d’attirer de nouveaux contributeurs et/ou de nouveaux financeurs pour accélérer le développement de nouvelles fonctionnalités et améliorer la fiabilité de l’extension.
Cette publication a d’ores et déjà permis d’industrialiser le code de l’extension en l’alignant sur les normes habituellement utilisées par les développeurs Oslandiens, et en ajoutant au dépôt gitlab des fonctionnalités de CI/CD qui contribuent à fiabiliser le code produit. -
sur Classifications et intensités de nuages de points dans Giro3D
Publié: 10 October 2024, 6:35am CEST par Sébastien Guimmara
Pièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités publiées avec la version 0.37 de Giro3D.
Giro3D 0.37 a introduit le support des classifications et intensités pour les nuages de points.
Les classifications de nuages de pointsAprès acquisitions par un capteur LIDAR, chaque point peut se voir attribuer une classe (ou classification) déterminant sa nature: sol, végétation, bâtiment, etc.
Les points peuvent ensuite être manipulées indépendamment lors de traitement (filtrage, colorisation, etc) selon leur classe.
Quels formats supportent les classifications ?De nombreux formats supportent cette fonctionnalités. Sur le Web Open-Source, les principaux formats utilisés sont les suivants:
Afficher les classifications dans Giro3DVoir l’exemple détaillé sur le site de Giro3D.
Actuellement, Giro3D supporte les classifications via l’entité Tiles3D, permettant d’afficher des nuages de points après conversion au format 3D Tiles.
Le support du format COPC est en cours de développement et supportera également les classifications. Il également prévu d’ajouter le support du format Potree 2.0.
Sélection de la couleur et de la visibilitéChaque classification est composée d’une couleur et d’une visibilité. Par défaut, toutes les classifications sont visibles. Les classifications 0 à 18 ont des couleurs pré-définies dans Giro3D (mais modifiables).
Dans l’exemple classification">[https:] , il est ainsi possible de modifier les couleurs et visibilité de chaque classification dynamiquement.
Nuages de points classifiés
Les intensitésVoir l’exemple complet sur le site Giro3D.
L’intensité d’un point est une valeur numérique décrivant la quantité d’énergie réfléchie par la surface (et donc la quantité absorbée). Dans une scène lidar typique, les arbres absorbent plus d’énergie laser que les champs agricoles par exemple, ce qui leur donnera une intensité moindre.
L’intensité des champs est plus importante que celle des arbres
Dans Giro3D, l’interprétation des valeurs d’intensité passe par une rampe de couleurs (ColorMap).
Le même nuage de point avec une rampe de couleur différente
Les opacités variablesLes rampes de couleurs Giro3D supportent des opacités variables. Chaque couleur de la rampe de couleur peut également être associé à un valeur d’opacité (de 0 à 1), indiquant le degré de transparence de cette couleur.
Cela permet par exemple de rendre semi-transparente ou invisibles certaines valeur d’intensité, comme les arbres:
Le nuage de point par défaut.
Les intensités inférieure à un seuil sont masquées, masquant les arbres.
-
sur Sortie de QField 3.4 « Ebo »
Publié: 9 October 2024, 3:00pm CEST par Vincent Picavet
Oslandia est le partenaire principal d’OPENGIS.ch pour QField. Nous sommes fiers aujourd’hui de relayer l’annonce de la nouvelle version 3.4 « Ebo » de QField. Cette version introduit le « Geofencing » et le support d’algorithmes de traitements.
GeofencingUn nouveau framework pour le « Geofencing » est arrivé, qui permet aux utilisateurs de configurer le comportement de QField avec des zones-barrières. En fonction de la géolocalisation de l’utilisateur et des zones-barrières définies, QField va pouvoir afficher des alertes ou autoriser l’édition. Les zones-barrières sont définies au niveau du projet, par l’intermédiaire de polygones d’une couche vectorielle. Il existe trois options de comportement de geofencing dans cette version de QField :
- Alerter l’utilisateur lorsqu’il est à l’intérieur d’une zone définie
- Alerter l’utilisateur lorsqu’il est à l’extérieur de toutes les zones définies
- Informer l’utilisateur lorsqu’il entre ou sort d’une zone polygonale donnée
En plus de l’alerte ou l’information, les utilisateurs peuvent aussi configurer QField pour que l’édition soit désactivée lorsqu’ils sont à l’intérieur d’une zone ou à l’extérieur des zones définies. La configuration de cette fonctionnalité se fait dans QGIS par le plugin QFieldSync.
Traitement des objetsQField offre également dans cette version un accès aux algorithmes de traitements géométriques. Une « processing toolbox » qui contient plus d’une dizaine d’algorithmes est accessible directement dans QField, et permet de manipuler les géométries numérisées sur le terrain. Cette fonctionnalité repose sur le cœur de QGIS, plus particulièrement sur le framework Processing de QGIS et les nombreux algorithmes disponibles dans ce module.
La disponibilité de ces algorithmes dans QField ouvre la porte à de nombreuses nouvelles possibilités pour la modification des géométries : orthogonalisation, lissage, tampon, rotation, transformation affine, etc. Lorsque l’utilisateur configure les paramètres d’un algorithme, une prévisualisation en grisé de la sortie est visible en surimpression du canevas de carte.
Pour accéder à la boîte de traitement de QField, sélectionnez un ou plusieurs objets avec une pression longue dans la liste des objets de la carte, ouvrez le menu à 3 points et cliquez sur l’action « Traiter les objets sélectionnés ».
Si cette fonctionnalité vous plaît, vous pouvez remercier le National Land Survey of Finland, qui a financé ces développements.
Améliorations de la caméraLa caméra de QField a de nouvelles fonctionnalités : les ratios et dimensions des photos sont personnalisables. Elle permet également d’incruster dans la photo capturée les éléments de date de captation, et de localisation. Les dernières versions de QField ont largement amélioré la fonctionnalité de caméra QField, de telle sorte que c’est désormais la solution par défaut dans QField pour la prise de vue. Les utilisateurs peuvent toujours désactiver cette caméra pour utiliser la caméra native de leur système.
.. et toujours plusDe nombreux autres développements ont vu le jour pour cette version, tel que l’édition des variables projet par un éditeur, l’intégration de la documentation dans la barre de recherche, ou la possibilité de rechercher dans la liste des projets cloud. Toutes ces fonctionnalités sont détaillées dans le Changelog complet de la 3.4.
À votre tour !Vous avez des questions sur QField ? Intéressés par sa mise en œuvre, n’hésitez pas à contacter Oslandia !
-
sur Les requêtes d’élévation dans Giro3D
Publié: 4 October 2024, 6:27am CEST par Sébastien Guimmara
Pièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités publiées avec la version 0.36 de Giro3D.
Giro3D 0.36 introduit un système de requêtes d’élévation sur les Maps. Nous allons explorer cette API ainsi que quelques cas d’usages typiques.
Pré-requis: les couches d’élévationPour bénéficier de l’API de requêtes d’élévation, une Map doit être dotée d’une couche d’élévation. Les couches d’élévation peuvent lire des données de sources diverses, comme des GeoTIFF ou des couches tuilées (comme celles fournies par l’IGN ou Mapbox).
Requêter une élévation sur une coordonnéeUne fois notre Map et notre couche d’élévation prêtes, nous pouvons commencer à requêter les élévations. Cela passe par la méthode getElevation().
// Mont-Blanc const coordinates = new Coordinates('EPSG:4326', 6.864594, 45.833641); const elevationResult = map.getElevation({ coordinates });
getElevation() ne renvoie pas directement une valeur unique, mais un objet contenant une série d’échantillons (samples). Nous pouvons ordonner ces échantillons par résolution, puis récupérer celui ayant la meilleure résolution.
if (result.samples.length > 0) { result.samples.sort((a, b) => a.resolution - b.resolution); const best = result.samples[0]; const elevation = best.elevation; console.log(`Elevation for coordinate: ${elevation} m`); }
Il est ainsi possible de requêter plusieurs Maps simultanément, d’agréger leurs échantillons, puis de récupérer le meilleur.
Requêter plusieurs maps ?Dans un contexte typique, une scène ne contient qu’une seule map. Mais il existe des scénarios ou plusieurs map dotées de données d’élévation sont présentes simultanément dans une scène, voire se chevauchent.
C’est le cas par exemple d’une scène contenant une mosaïque hétérogène de rasters d’élévation (chacun étant réprésenté par une Map). Dans ce cas nous devrons créer un objet pour stocker les résultats plutôt que de laisser getElevation() le faire pour nous, puis requêter toutes les map en leur passant cet objet:
Positionner des labels sur un terrainconst coordinates = new Coordinates('EPSG:4326', 6.864594, 45.833641); const result = { samples: [], coordinates: options.coordinates }; for (const map of allMaps) { map.getElevation({ coordinates }, result); } if (result.samples.length > 0) { result.samples.sort((a, b) => a.resolution - b.resolution); const best = result.samples[0]; const elevation = best.elevation; console.log(`Best sample for coordinate: ${elevation} m`); }
Pour en savoir plus, voir l’exemple complet sur le site de Giro3D.
Un cas d’usage typique des requêtes d’élévation est le positionnement de labels sur le terrain. Supposons que nous voulions mettre une label au sommet du Mont-Blanc, mais que nous ne disposions que de sa latitude et longitude et pas son élévation:
const labelObject = new CSS2DObject(/** options */); // Mont-Blanc const coordinates = new Coordinates('EPSG:4326', 6.864594, 45.833641).as('EPSG:3857'); labelObject.position.setX(coordinates.x); labelObject.position.setY(coordinates.y); // ... After elevation query on the coordinates labelObject.position.setZ(elevation);
Il est ainsi possible de positionner rapidement un grand nombre d’objets à la surface du terrain.
Positionnement de labels sur le terrain
LimitesLa requête d’élévation ne lit que les données actuellement présentes en mémoire, et ne fait aucune requête [HTTP.] Les données chargées dépendent du point de vue actuel : si la caméra est très éloignée du terrain, des données de faible résolution seront chargées. Cela peut avoir un impact sur la qualité du positionnement, notamment lorsque l’on se rapproche.
Pour pallier à ce problème, il suffit de procéder à une nouvelle requête d’élévation lorsque les données actuellement chargées changent. Nous pouvons pour cela ajouter un listener sur l’événement de changement d’élévation de la map, et mettre à jour les labels situées dans la zone de mise à jour (extent).
Créer un profil d’élévationfunction updateLabels(extent) { // Code } map.addEventListener('elevation-changed', ({ extent }) => updateLabels(extent));
Pour en savoir plus, voir l’exemple complet sur le site de Giro3D.
Un autre scénario typique faisant usage des requêtes d’élévation est bien sûr le profil d’élévation. Il est relativement simple de créer un profil d’élévation en utilisant 3 composants:
- les requêtes d’élévation
- les outils de dessins Giro3D que nous avons présentés dans un article précédent.
- la librairie chart.js
Dessin d’un profil d’élévation
Le profil est créé en requ?tant des dizaines, voire centaines d’élévations en un temps très court (moins d’une seconde généralement).
Bien sûr, les mêmes limites s’appliquent: il s’agit de requêter uniquement les données chargées, et aucune requête HTTP supplémentaire n’est effectuée par Giro3D. Il s’agit donc d’un cas idéal pour fournir aux utilisateurs un aperçu très rapide sans surcharger les serveurs.
Les performancesLes requêtes d’élévation sont généralement très rapides: de l’ordre de la dizaine de millisecondes.
Dans l’exemple Giro3D des profils">[https:] d’élévation, les 200 échantillons sont obtenus en moins de 200 millisecondes. Un profil de 10 000 échantillons est réalisé en moins de 400 millisecondes.
ConclusionLes requêtes d’élévation sont un moyen souple et performant de combler le fossé entre la géomatique 2D et 3D, sans nécessiter de service additionnel de type OGC WPS.
-
sur Nouveau dans QGIS 3.40 : Le support CMJN
Publié: 2 October 2024, 6:41am CEST par Julien Cabieces
Crédits : Bru-nO (Pixabay Content License)
Grâce au financement de la Métropole de Bordeaux, j’ai eu la chance de travailler sur le support du CMJN (Cyan Magenta Jaune Noir, CMYK en anglais) dans QGIS. L’objectif de la métropole est de faire tomber la dernière barrière empêchant leur migration complète depuis ArcGIS vers QGIS.
Les développements sont maintenant terminés et seront disponibles dans la version 3.40 de QGIS, prévue pour être publiée en octobre 2024, avant de devenir la prochaine LTR en février 2025. Il est cependant à noter que le support du CMJN ne sera complet que dans les versions de QGIS construites avec Qt 6 (version encore non officielle) pour des raisons expliquées dans l’article. Sur Windows, cette version n’est actuellement installable qu’en utilisant OSGeo4W (version qgis-qt6-dev).
EDIT: En réalité, la version de QGIS construite à partir de Qt 6.8 qui embarque les modifications nécessaires pour l’export PDF CMJN n’est toujours pas disponible. Plus d’information ici.
C’est quoi le CMJN ?Vous connaissez certainement le RVB qui permet de coder une couleur sur écran en choisissant la quanté de rouge, vert et bleu de cette couleur. Il est aussi possible que vous utilisiez le TSL ou TSV.
RVB – Crédits : Daniel Roberts (Pixabay Content License)
Ces 3 référentiels de couleurs permettent de coder une couleur pour un écran, le CMJN cible quant à lui les imprimantes en permettant de saisir la quantité exacte d’encre qui sera libérée lors de l’impression (d’où les 4 composantes CMJN, une par cartouche d’encre).
CMJN ( ici de gauche à droite, NCMJ ) – Crédits : Magnascan (Pixabay Content License)
Les caractéristiques du CMJN diffèrent fortement du RVB, on parle notamment de mode colorimétrique soustractif, car l’encre absorbe la lumière au contraire du RVB qui est dit additif, plus vous avez de rouge, vert, bleu plus vous vous rapprochez de la pleine lumière, le blanc.
La nature intrinsèquement différente de ces 2 espaces colorimétriques font qu’il est fortement déconseillé de convertir l’un vers l’autre. Le mieux est de choisir une couleur dans un espace (CMJN pour l’impression, RGB pour le rendu sur écran) et de s’y tenir.
Pire, l’impression d’une même couleur est différente selon l’imprimante, l’encre, le papier… Le choix d’une couleur CMJN se fait dans un espace de couleur, représenté par un fichier de profil ICC, fourni par votre imprimeur. C’est un peu l’équivalent d’un nuancier utilisé lors d’un choix de peinture.
Vous pouvez maintenant vous écharper sur la VRAIE bonne couleur d’une ligne de route – Crédits : Yanis Ladjouzi (Pixabay Content License)
Implémentation dans QGIS… et QtSuite aux développements, il est maintenant possible dans QGIS de :
- Saisir des couleurs au format CMJN, et en précision flottante ;
- Définir son mode de couleur préférentiel (RVB ou CMJN) et son espace de couleur ;
- Générer un fichier au format PDF/X-4 (prêt pour l’impression) embarquant un espace de couleur et utilisant des couleurs CMJN ;
- Permettre au moteur d’expression de manipuler des couleurs CMJN sans les convertir en RVB ;
- Gérer les rampes de couleurs CMJN ;
- Plein d’autres petites améliorations et corrections autour de la thématique des couleurs.
Selection des couleurs dans QGIS en CMJN
La belle histoire de l’Open sourceJ’ai pris un grand plaisir à participer à ce développement car il est le fruit de la collaboration de nombreux acteurs du logiciel libre.
Lors d’une première phase d’étude concernant le support du CMJN dans QGIS, on identifie rapidement que Qt, le cadriciel (framework) utilisé par QGIS pour le rendu des cartes, présente des limitations. Il convertit toutes les couleurs en RVB lors du rendu des cartes au format PDF et son support des espaces de couleurs CMJN est incomplet.
Il est donc nécessaire de le faire évoluer. Nous nous adressons donc à notre partenaire privilégié lorsqu’il s’agit de Qt, KDAB, et plus précisément Giuseppe D’Angelo qui réalise alors les développements nécessaires.
S’agissant de nouvelles fonctionnalités, ces dernières sont disponibles uniquement dans Qt 6 (Qt 5 est en fin de vie). C’est pour cette raison que le support du CMJN est incomplet dans les versions officielles de QGIS reposant encore sur Qt 5.
QGIS.org, l’association qui chapeaute le projet QGIS, a décidé de financer les développements sur Qt, charge ensuite à Oslandia de piloter ces développements puis de réaliser l’intégration dans QGIS. Cette intégration ainsi que les évolutions fonctionnelles afférentes été financé par la métropole de Bordeaux.
Mes développements ont ensuite été relus par d’autres contributeurs QGIS. (Si vous voulez en savoir plus sur le processus de contribution QGIS, vous pouvez lire un précédent billet de blog sur la qualité logicielle dans QGIS)
Enfin, je tenais à remercier spécialement Jehan, développeur sur le projet GIMP. Sa disponibilité et son exhaustivité dans nos correspondances électroniques m’ont grandement aidé à comprendre les enjeux à la fois techniques et fonctionnels du CMJN, et ont très certainement contribué à la qualité du résultat obtenu.
La suiteQGIS 3.40 sera donc capable de générer un fichier PDF/X-4 utilisant des couleurs CMJN. Qt, de son côté, améliore le support du CMJN, l’écriture PDF, et la gestion des espaces de couleurs.
Encore merci à la métropole de Bordeaux et QGIS.org pour avoir financé ces développements, et toutes les personnes impliqués dans la réalisation de ceux ci.
Nous serions ravis d’avoir des retours d’utilisateurs sur vos cas d’utilisation liés à la gestion des couleurs dans QGIS. N’hésitez pas à nous écrire ou à commenter nos posts pour nous dire comment vous utilisez ces fonctionnalités.
Ces fondations dans la gestion des espaces colorimétriques dans QGIS ouvrent la porte à de futurs perfectionnements. Si le sujet vous intéresse et que vous souhaitez contribuer, n’hésitez pas à nous contacter à infos+qgis@oslandia.com et consulter notre offre de support à QGIS.
-
sur DuckDB pour QGIS : nouveautés de QDuckDB version 1.0.0
Publié: 27 September 2024, 6:51am CEST par Florent Fougères
Le pluginIl y a près d’un an, en novembre 2023, dans cet article, nous vous avions présenté le plugin QDuckDB, financé par l’IFREMER et développé par Oslandia. Dans ce précédent article, nous présentions DuckDB et les caractéristiques fonctionnelles du plugin.
Depuis, en plus du financement de l’IFREMER, Oslandia a auto-investi du temps de maintenance pour corriger les bugs remontés par les utilisateurs et stabiliser les performances du fournisseur de données (provider) que contient le plugin.
Pour rappel, un provider QGIS est une interface ou une couche logicielle qui lui permet d’accéder à différentes sources de données géospatiales. Autrement dit, c’est un composant qui gère la connexion entre QGIS et les données géospatiales dans différents formats.
Cas d’usage- Récupérer les données Overtures Maps directement dans une base de données DuckDB puis les charger dans QGIS via le plugin pour les représenter ou bien effectuer des analyses spatiales. Cela apporte un vrai cas d’usage au plugin puisqu’il n’est pas possible de récupérer les données Overtures Maps dans un format SIG plus classique (shapefile, geojson par exemple)
- Chargement des données INSEE et croisement avec la BD TOPO chargée en gpkg. L’INSEE fournit des données au format parquet et avec l’extension spatiale DuckDB est bien sûr capable de charger des gpkg.
- Ce plugin est utilisable aussi bien dans l’application bureau de QGIS qu’avec QGIS Serveur. Ainsi, l’IFREMER utilise ce plugin pour diffuser sur le web des données enregistées dans une base de données DuckDB. Elles peuvent être représentées sous forme d’images (flux WMS) ou de données géométriques (flux WFS). Cette solution a l’avantage d’être facile à mettre en place (il n’y a pas besoin d’un service de base de données, les données étant enregistrées dans un fichier), tout en profitant de la vitesse du format DuckDB.
Depuis l’année passée, les deux grands axes de développement ont été les performances du plugin et la stabilité.
Par performance, on entend augmenter la vitesse de chargement des entités dans QGIS. Nous avions par exemple des coins d’ombre sur la latence, voire des crash lorsqu’une table provenant de DuckDB possédait beaucoup d’entités.
Le provider initial avait été implémenté avec le strict minimum pour fonctionner. Depuis nous avons ajouté tous les composants nécessaires à QGIS pour permettre d’être plus performant.
Enfin, le second axe de développement a été la stabilité. Ce travail a été permis par les utilisateurs qui ont remonté des bugs, que nous avons corrigés. Nous avons aussi renforcé la partie test unitaire. Parmi les choses que nous avons améliorées, on peut citer par exemple, le support des tables non géographiques, le support des vues ou encore la prise en charge des types de colonnes DATE et TIME.
Si vous souhaitez plus de détail sur ces deux points, vous pouvez consulter le changelog du projet.
Nous répercutons également chaque nouvelle version de DuckDB dans le plugin dans les jours qui suivent celle-ci, comme par exemple la sortie de DuckDB 1.1.0.
Release 1.0.0Après avoir amélioré les performances et la stabilité, nous sommes donc arrivés à un premier jalon important du provider. Nous avons implémenté tous les composants que propose QGIS pour la construction d’un provider tiers personnalisé.
Cet article annonce donc officiellement la en version 1.0.0 du plugin QDuckDB ainsi que la disparition du flag
Et ensuiteexperimental
.Mais le travail n’est pas fini pour autant. Pour rappel le plugin ne fait actuellement que du read only (lecture seule). L’étape suivante serait donc de développer le mode écriture.
On souhaite également améliorer l’intégration du plugin dans QGIS, par exemple en ajoutant une nouvelle entrée DuckDB dans l’explorateur des sources de données natif de QGIS.
Pour toutes ces nouvelles fonctionnalités à développer, nous sommes à la recherche de financement. Vous pouvez retrouver une liste non exhaustive des développements à venir en regardant les tickets taggés
To be funded
dans le projet Gitlab. Il est également possible d’ouvrir de nouveaux tickets pour des fonctionnalités auxquelles nous n’aurions pas pensé.Si vous êtes intéressé(e), vous pouvez vous signaler dans les tickets, nous contacter sur Linkedin ou bien par email à qgis@oslandia.com. Toute contribution est la bienvenue : code, documentation, financement…
Liens importants- Le code source (sous licence GPL2+)
- La documentation
- Le plugin sur le dépôt officiel QGIS
-
sur Oslandia x sponsor FOSS4G
Publié: 25 September 2024, 6:58am CEST par Caroline Chanlon
Le FOSS4G BE+NL se tiendra les 25-26-27 Septembre 2024 à Baerle-Duc en Belgique. Oslandia a participé à de nombreux FOSS4G précédemment, voilà d’ailleurs quelques présentations réalisées.
Cette année Oslandia est sponsor Bronze de l’événement.
Organisé par l’OSGeo, les conférences FOSS4G sont les principaux événements internationaux dédié aux logiciels libres pour la géomatique et certainement les plus dynamiques du monde de l’Open-Source ! L’événement FOSS4G BE+NL regroupe cette année les communautés Belges et Néerlandaises pour un rendez-vous plus vibrant !
Toutes les informations sont disponibles ici : [https:]]
-
sur Le nouveau système de dessin de Giro3D
Publié: 24 September 2024, 6:33am CEST par Sébastien Guimmara
Pièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités publiées avec la version 0.38. de Giro3D.
Giro3D 0.38 a introduit un nouveau système de dessin basé sur la classe DrawTool. et l’entité Shape.. Ce système souple permet de créer des formes manuellement ou programmatiquement.
Nous allons voir comment intégrer ces outils de dessin dans une application Giro3D.
DrawTool et ShapesL’entité Shape permet de représenter une forme arbitraire, composée de points, d’une ligne et/ou d’une surface, ainsi que de labels. Son style est configurable (couleur, épaisseur, transparence…).
L’outil DrawTool permet de créer des shapes de façon interactive en les structurant et leur donnant des contraintes (nombre de points par exemple).
Note: Il est tout à fait possible de créer et modifier des shapes sans passer par le DrawTool.
Les formes standard (points, lignes, polygones)Le DrawTool permet de dessiner des formes standard grâce à son API simple. Les méthodes create*() renvoient une Promise qui se conclut lorsque la création de la shape est terminée, où lorsque l’utilisateur annule la création avec un clic-droit. Dans ce cas l’objet renvoyé est
null
.
Création d'un point.import DrawTool from "@giro3d/giro3d/interactions/DrawTool"; const drawTool = new DrawTool({ instance }); drawTool.createPoint().then((point) => { if (point != null) { console.log("success!"); } else { console.log("cancelled!"); } });
Quelques formes standard.
Les formes avancées (secteurs angulaires, denivelés)L’objet Shape étant particulièrement configurable, il est possible de créer des formes plus complexes telles que les secteurs angulaires:
Création d'un secteur angulaire.drawTool.createSector();
Un secteur angulaire.
La méthode createVerticalMeasure() permet de créer une shape mesurant à la fois le dénivelé et la pente entre un point de départ et d’arrivée:
Création d'une mesure verticale.drawTool.createVerticalMeasure();
Une mesure de dénivelé.
Les StylesLe style des shapes est également configurable, avant la création et après, et ce, de façon dynamique. Il est possible de changer la couleur, l’épaisseur des traits et des bordures, la taille des points, la transparence…
Changement de couleur.
Changement de taille de points.
Changement d’épaisseur de ligne.
Les labelsTous les composants d’une shape peuvent recevoir un label:
- les points
- les segments de la ligne
- la ligne entière
- la surface
- les lignes verticales
Ces labels sont entièrement configurables dans leur contenu. Il est par exemple possible d’afficher la coordonnée géographique des points, l’indice de chaque point dans une ligne ou un polygone, ou tout autre information.
Un label affichant la coordonnée d’un point.
Des labels affichant l’indice de chaque point d’un polygone ainsi que l’aire du polygone.
Pour spécifier un contenu personnalisé, il suffit de passer une fonction de formatage durant la création de la shape:
Une fonction de formatage renvoyant toujours le même texte.import { type SegmentLabelFormatter } from "@giro3d/giro3d/entities/Shape"; const helloWorldFormatter: SegmentLabelFormatter = () => { return "hello, world!"; }; drawTool.drawLineString({ segmentLabelFormatter: helloWorldFormatter, showSegmentLabels: true, });
Des labels affichant l’indice de chaque point d’un polygone ainsi que l’aire du polygone.
Pour afficher les longueurs en pieds, nous pouvons utiliser la fonction suivante:
Une fonction de formatage convertissant les longueurs en pieds.const feetFormatter: SegmentLabelFormatter = (values) => { return (values.length * 3.28084).toFixed(0) + " ft"; });
Des longueurs exprimées en pieds.
Editer une shapeIl est également possible de modifier une shape après sa création, grâce à la méthode enterEditMode() du DrawTool. En mode édition, il est possible d’insérer et supprimer des points, et les déplacer.
Editer toutes les formes de la scène.drawTool.enterEditMode();
Il également possible de restreindre les shapes éditable en passant une liste:
Editer uniquement les formes shape1 et shape3 et ignore les autres.drawTool.enterEditMode({ shapesToEdit: [shape1, shape3] });
Le DrawTool respecte les contraintes associées à chaque shape, et peut interdire certaines opérations invalides, comme l’insertion d’un point dans un secteur angulaire (qui ne peut contenir que 3 points), ou la réduction du nombre de points d’un polygone à moins de 3 points.
L’édition d’une shape. Déplacement, insertion et suppression de points.
L’export GeoJSON et OpenLayersSi une shape correspond à un type de géométrie connu de GeoJSON (point, ligne ou polygone), il est alors possible de l’exporter dans ce format.
Exporter une shape en GeoJSON.const geojson = shape.toGeoJSON();
A noter que le ré-import d’un GeoJSON sous forme de shape n’est pas actuellement supporté directement dans Giro3D, mais il est présent dans l’exemple drawtool..
Il est également possible de l’exporter sous forme de feature OpenLayers.:
Exporter une shape en feature OpenLayers.const feature = shape.toOpenLayersFeature();
Cette feature peut ensuite être ajoutée à une couche vectorielle affichée sur une map. C’est ce qui est fait dans l’exemple digitization..
Une shape numérisée.
ConclusionLe nouveau système de dessin permet de nombreuses applications :
- création d’annotations
- prise de mesures de distance, surface et angles
- tracé de profils d’élévation
- numérisation de features
-
sur [Équipe Oslandia] Florent, développeur SIG
Publié: 19 September 2024, 7:10am CEST par Caroline Chanlon
Son Bac Scientifique ne prédestinait pas forcément Florent vers des études de Géographie, pourtant, il s’oriente vers une Licence de géographie. Son choix s’explique car il a un intérêt certain pour la géographie et la cartographie. Lors de cette licence il découvre les SIG qui sont au programme du cursus.
« J’aimais la géographie et j’avais une appétence pour l’informatique. J’ai fait des stages d’été pendant ma licence qui ont confirmé mon choix, j’ai continué en master SIGAT (Géomatique) à Rennes (dans la même promo que Vincent Bré »
Parcours professionnelPendant le master, Florent participe à des ateliers professionnels avec des entreprises dont Suez Consulting. Bilan de la rencontre : un stage puis une embauche au sein de la filiale bureau d’étude et conseil de Suez.
Pendant 4 ans, il est géomaticien et a pour missions de traiter, produire, stocker et administrer la donnée géographique relative au déploiement du réseau de fibre optique. Mais également de développer des outils pour automatiser ces tâches.
« Je ne suis pas développeur de base, j’ai commencé à toucher un peu au développement et j’ai eu envie d’aller sur ce métier. J’avais en tête une liste des entreprises qui me plaisaient et Oslandia en faisait partie ! »
Florent a été embauché chez Oslandia en janvier 2023 au poste de développeur SIG. Au quotidien, il réalise des développements autour de l’écosystème QGIS et développe des plugins. Il travaille également sur tout ce qui tourne autour des bases de données PostgreSQL / PostGIS.
Projet emblématiqueLe développement du plugin DuckDB pour QGIS ! DuckDB est un format de base de données initialement non supporté par QGIS et le plugin apporte un provider de données qui permet à QGIS de pouvoir lire les données. Ce plugin a été financé l’Ifremer : [https:]]
Technologies de prédilection#QGIS #PostgreSQL #PostGIS #Python #DuckDB
PhilosophieToujours faire simple et efficace !
Oslandia en 1 motExpertise
-
sur Le nouveau mode Globe de Giro3D
Publié: 17 September 2024, 7:00am CEST par Sébastien Guimmara
Dans cet article, nous approfondissons la nouveauté majeure de Giro3D : le mode globe.
Note: Cet article concerne une fonctionnalité à venir, et certains détails peuvent être amenés à changer d’ici la version finale.
Les systèmes de coordonnées projetésJusqu’ici, il n’était possible d’afficher dans Giro3D que des cartes (Map) basées sur des systèmes de coordonnées projetés, tels que Web Mercator, utilisé sur la majorité des services de webmapping tel que Google Maps ou Lambert 93 bien connu des géomaticiens français.
Dans une scène 3DDans une scène Giro3D, tout est 3D. Cela signifie qu’un repère projeté à 2 axes sera tout de même représenté dans un espace à 3 dimensions (le troisième axe restant « virtuel »).
Une carte OpenStreetMap affichée dans Giro3D via l’entité Map. Même si la carte elle-même est en 2D, elle peut être affichée sous différents angles par la scène 3D.
Les systèmes de coordonnées non-projetésLe mode Globe de Giro3D se base sur un système de coordonnée géocentrique, dans lequel le repère a pour origine le « centre » de la Terre (ou de tout autre objet sphérique). Cet objet sphérique est modélisé par un ellipsoïde.
By Chuckage – Own work, CC BY-SA 4.0, [https:]
Dans ce type de repère, les coordonnées géodésiques (exprimées en angles, comme la latitude et la longitude, et en mètres pour l’élévation) doivent être converties en coordonnées cartésiennes (exprimées en unités linéaires, comme les mètres), pour pouvoir être affichées dans le navigateur. Cette conversion géodésique / cartésien est effectuée par l’objet Ellipsoid, qui est à la base de la représentation des globes.
Le mode GlobeGiro3D permet d’afficher un globe d’après un ellipsoïde arbitraire ou (ou bien d’utiliser l’ellipsoïde par défaut WGS84). Pour ce faire, il faut instancier une entité de type Globe plutôt que Map:
Un globe avec les paramètres par défaut.const defaultGlobe = new Globe();
Création d'un globe aux paramètres de la Luneconst moon = new Globe({ ellipsoid: new Ellipsoid({ semiMajorAxis: 1_738_100, semiMinorAxis: 1_736_000, }), });
Les fonctionnalités du Globe sont quasiment identiques à celles d’une Map. On peut y afficher une couche d’élévation (ElevationLayer), un nombre illimité de couches de couleur (ColorLayer), et bénéficier de toutes les autres fonctionnalités comme les graticules, les courbes de niveau, l’éclairage dynamique…
La principale différence se situe sur le fait que le Globe utilise simultanément deux systèmes de coordonnées: géodésique et cartésien, selon la fonctionnalité considérée.
Par exemple, le graticule utilisera le système géodésique pour exprimer le pas de la grille (en degrés). Les emprises des différentes couches seront également exprimées en coordonnées géodésiques (largeur et longueur en degrés).
Les repères relatifsNous avons dit que par défaut, le point d’origine de la scène 3D est le même que le point d’origine du repère géocentrique. Cependant, il est possible de déplacer le globe dans la scène, afin de représenter des systèmes orbitaux ou un système solaire complet:
Déplacement du Globe de la lune à 384 000 km de la terre Anatomie d’un globemoon.object3d.translateX(384_000_000);
De façon très similaire à l’entité Map, l’entité Globe se découpe en plusieurs composants optionnels.
Le globe nu se compose d’une surface ellipsoïdale, et d’une couleur de fond.
Le globe seul, accompagné d’un graticule permettant de visualiser la courbure terrestre.
Nous pouvons y ajouter une couche d’élévation (ElevationLayer) colorisée par une rampe de couleurs (ColorMap):
Une couche d’élévation colorisée par une ColorMap.
Nous pouvons également y ajouter des couches de couleur (ColorLayer), en nombre illimité. Ajoutons la couche Mapbox satellite:
La couche Mapbox satellite
Ajoutons également une couche de nuages (issue de la NASA):
Une couche de nuages
Puis un éclairage dynamique, grâce à une lumière directionnelle three.js (DirectionalLight):
L’éclairage dynamique
Il est possible de modifier l’éclairage pour le faire correspondre à une date précise.
Enfin, ajoutons une atmosphère grâce à l’entité Atmosphere:
Le globe final
ConclusionLe nouveau mode Globe permettra de créer des scènes gigantesques à l’échelle d’une planète, ou même d’un système solaire entier. Doté de la même API que l’entité Map, il est simple à utiliser.
Avantages de l’entité Globe- Adapté aux très grandes scènes, voire à la planète entière
- Élimine les distorsions causées par les projections cartographiques
- Permet de visualiser les cycles jour/nuit à l’échelle de la planète
- Permet de visualiser des objets en orbite, comme la Lune ou des satellites artificiels
- Permet de visualiser l’horizon
- Adapté aux scènes locales (quelques kilomètres carrés), ou bien aux cartes 2D (OpenStreetMap, etc)
- Plus simple à manipuler pour les utilisateurs habitués aux outils cartographiques 2D
- Les axes de la scène sont identiques aux axes du système de coordonnées, ce qui simplifie les mesures
- Moins gourmand en ressources matérielles, car moins de transformations à effectuer
- Éclairage plus simple à réaliser
-
sur Giro3D – les dernières nouveautés
Publié: 17 September 2024, 7:00am CEST par Sébastien Guimmara
IntroductionNous avons le plaisir de vous annoncer une série de mises à jour significatives pour Giro3D, la bibliothèque 3D Web de visualisation géospatiale. Ces nouvelles fonctionnalités viennent renforcer les capacités de notre bibliothèque et sont conçues pour améliorer à la fois la précision et l’efficacité de vos projets de visualisation 3D Web.
Mode Globe Prévu pour Giro3D 0.40Les prochaines versions de Giro3D verront l’arrivée du tant attendu mode globe, permettant d’afficher des globes variés (planètes, lunes, étoiles). Le mode Globe supportera les mêmes fonctionnalités que les cartes planes (Map): nombre illimité de couches de couleurs, terrain, et bien d’autres.
Modes de fusion des couches images Depuis Giro3D 0.39Inspiré par QGIS, il est désormais possible de spécifier un mode de fusion pour les couches d’une Map. Les modes de fusion disponibles sont: aucun, normal (la valeur par défaut), additif et multiplicatif. Ces modes de fusion permettent d’obtenir des effets visuels spécifiques, ou contourner l’absence de canal de transparence dans la couche image. Il est par exemple possible d’afficher une couche nuageuse grâce au mode additif, et ce même si la couche est entièrement opaque.
Outils de dessin et de mesures Depuis Giro3D 0.38Tracer des lignes, points, polygones, secteurs angulaires… Le nouveau système de dessin de Giro3D permet de mesurer précisément des distances, angles, pentes, hauteurs et surfaces. Les objets créés peuvent être aisément exportés en GeoJSON.
API de styles des features 3D Depuis Giro3D 0.38Giro3D permet d’afficher des features au standard Simple Feature (fichiers GeoJSON, flux WFS…), drapées ou non sur une Map. Jusqu’ici, les APIs de styles étaient très différentes entre la version drapée et non drapée. Les différences ont été considérablement réduites afin de fournir aux utilisateurs une API similaire (à quelques exceptions près).
Gestion des pertes de contexte WebGL Depuis Giro3D 0.38Nous vous avions parlé précédemment dans la 1′ tech de WebGL, la bibliothèque graphique permettant l’affichage de scènes 3D dans le navigateur. Cette bibliothèque est utilisée intensivement par Giro3D, et il peut arriver que la connexion au contexte graphique soit perdue, empêchant la scène de s’afficher correctement.
Giro3D gère désormais intelligemment la perte et la restauration du contexte graphique afin de restaurer l’affichage de la scène tel qu’elle se présentait avant l’interruption.
Support des classifications de nuages de points Depuis Giro3D 0.37Les classifications de nuages de points apportent une nouvelle dimension à l’analyse de données géospatiales. En permettant une catégorisation précise des points, cette fonctionnalité simplifie la gestion des informations complexes et contribue à une meilleure interprétation des données géographiques.
Giro3D supporte désormais l’affichage des points classifiés et permet de modifier la couleur et la visibilité de chaque classification.
Requêtes d’élévation Depuis Giro3D 0.38Giro3D supporte désormais les requêtes d’élévation sur les données de terrain. Il est ainsi possible de calculer très rapidement un profil d’élévation (y compris sur un grand nombre de points), ainsi que de positionner précisément des objets à la surface d’un terrain (véhicules, symboles…).
Eclairage dynamique et ombres portées Prévu pour Giro3D 0.40Il sera également possible d’éclairer les terrains avec les lumières dynamiques du moteur three.js, afin, par exemple, de simuler l’ensoleillement et les ombres portées des montagnes.
Images panoramiques 360° Prévu pour Giro3D 0.40Giro3D permettra d’afficher des images panoramiques massives (plusieurs centaines de megapixels) de façon optimisée.
-
sur Piloter son entreprise grâce à l’open source : c’est possible ?
Publié: 17 September 2024, 6:38am CEST par Caroline Chanlon
Chez Oslandia, l’open source fait partie intégrante de la culture d’entreprise. « OS » dans « Oslandia » c’est « Open Source » Le choix s’est donc naturellement tourné vers des outils de pilotage libres.
GitLab est l’outil utilisé pour le suivi de la production, des tâches d’administration, du plan de formation, ainsi que l’organisation de la communication ou du recrutement.
Côté ERP, c’est l’ERP open source Dolibarr qui est utilisé pour gérer la comptabilité depuis le 1er janvier 2023 et Superset pour la réalisation de Dashboards avec des graphiques pour le suivi des indicateurs de pilotage de la société.
L’utilisation de ces outils apporte des possibilités de personnalisation avancés car on peut développer des modules sur mesure, mais permet également d’appliquer le principe de transparence auprès de l’ensemble des collaborateurs qui peuvent proposer des idées, participer aux décisions et à la vie de l’entreprise.
Adapter les outils au fonctionnement de l’entreprise et pas l’inverse, c’est une force que permet l’opensource !Vincent, co-fondateur et CEO d’Oslandia :
« Quand on accueille de nouveaux collaborateurs, ils sont parfois décontenancés par l’utilisation massive des outils de suivi sur GitLab, mais après un temps d’adaptation, tous reconnaissent l’efficience et le confort d’utilisation, avec un travail asynchrone, fluide, l’historisation et la capitalisation de l’information, et une transparence quasi complète ! »
Catherine, directrice administrative, financière et RH d’Oslandia
« J’ai longtemps travaillé sur des outils propriétaires. En arrivant chez Oslandia, j’ai par la force des choses dû composer et m’adapter avec ces outils dans mon travail. Certains outils comme Gitlab m’ont complètement séduite tant sur la praticité de l’utilisation que dans l’aide quotidienne pour l’organisation administrative. Une vraie découverte !
Côté gestion financière et RH, l’utilisation de Dolibarr combinée avec Superset a été un peu plus complexe dans la mise en place, mais c’est souvent le cas pour tout déploiement d’un ERP… Superset est assez technique et moins intuitif pour une personne « non dév ».
Mais passé cette phase d’adaptation et de paramétrage, ces outils OpenSource ont l’avantage de permettre de suivre le pilotage financier efficacement et sur des budgets maîtrisés, et d’avoir une grande liberté dans l’utilisation et la transparence des données. » -
sur [Story] Oslandia x QWC : épisode 3 / 8
Publié: 13 September 2024, 6:06am CEST par Caroline Chanlon
Nous avons vu précédemment des améliorations réalisées par Oslandia sur l’interface web de QWC, côté utilisateur.
Concernant l’interface d’administration, nous nous sommes concentrés sur le plugin
themes
qui permet facilement d’ajouter des projets QGIS dans l’application. Certains problèmes ont été corrigés, et de petites fonctionnalités ont été ajoutées, notamment la possibilité d’ajouter des fonds de plan de type XYZ, et la prise en compte de certaines options pour les fonds de plan WMS/WMTS.Il y a également possibilité de modifier directement ces fonds de plan dans l’interface d’administration plutôt que de supprimer et recréer un fond en cas d’erreur.
La création de ressources et de permissions pour administrer un projet a été rendue moins fastidieuse : on peut désormais importer toutes les ressources d’un projet en renseignant le type de ressource que l’on veut créer, ainsi que le rôle qui aura la permission sur ces ressources. La fonctionnalité permet par exemple d’importer directement les 15 couches d’un projet en tant que ressource de type
data
au rôlesig_edit
pour permettre l’édition de données de ce projet à certains utilisateurs.La suppression de ressources a également été facilitée en ajoutant des cases à cocher permettant de supprimer plusieurs ressources à la fois.
Pour continuer sur l’interface d’administration, un gros travail a été réalisé par Gwendoline pour permettre la traduction de toutes les pages d’administration. Il est désormais possible d’afficher cette interface en français (ou dans une autre langue !) comme cela est possible également dans l’application.
Ces améliorations ne sont pas visibles directement pour l’utilisateur final, mais elles sont très importantes pour faciliter l’administration d’une plateforme QWC.
Vous aussi vous pouvez contribuer à QWC, directement ou en finançant les évolutions ! N’hésitez pas à nous contacter à infos@oslandia.com
-
sur [Story] Oslandia x QWC : épisode 2 / 8
Publié: 9 September 2024, 6:03am CEST par Caroline Chanlon
Nous détaillons dans cet article les améliorations que nous avons apportées à QWC récemment, principalement sur l’interface utilisateur.
Dans l’application web, nous avons ajouté la possibilité d’avoir des couches de type MVT (Map Box Vector Tiles). Cet ajout permet par exemple d’utiliser les fonds de plan vectoriels de l’IGN avec différents styles.
L’outil d’identification de l’application permettait déjà d’interroger des données pour en extraire ses attributs. L’identification se fait par un simple clic sur l’objet, ou en dessinant un polygone sur la carte en englobant plusieurs objets. Grâce à nos développements récents, il est désormais possible d’identifier des objets dans un rayon d’une certaine distance. Cette fonctionnalité permet par exemple d’identifier les bornes incendie à moins de 300 mètres d’un carrefour.
Toujours dans l’application web, il est désormais possible de choisir le format de sortie de l’impression des mises en page. Cette fonctionnalité a été financée par la Métropole du Grand Lyon dont la migration de son application SIG Geonet est en cours de réalisation avec la mise en place de QWC.
La Métropole du Grand Lyon a également financé d’autres fonctionnalités que nous avons pu reverser dans les dépôts officiels de QWC, notamment la possibilité de zoomer sur la carte en “dessinant” des rectangles au lieu d’utiliser les traditionnels boutons “+” et “-” disponibles en bas à droite de l’application.
Pour rappel, QWC permet l’édition de données directement dans la base de données qui les contient. Nous avons eu l’occasion de renforcer le comportement de cette fonctionnalité en adaptant l’affichage des boutons d’ajout, de modification et de suppression des objets en fonction des droits paramétrés sur la couche en cours d’édition. Par exemple, si la couche est uniquement éditable par un utilisateur, alors les boutons d’ajout et de suppression d’objets ne sont plus visibles.
En modifiant le service permettant de générer des permaliens, la base de données de configuration et l’application web, nous avons ajouté la possibilité pour les utilisateurs connectés sur une instance QWC de créer des marque-pages. Cela permet de rapidement sauvegarder une emprise sur laquelle des éléments ont été remarqués par l’utilisateur. Un marque-page permettra de revenir sur ces éléments plus tard, ou de les partager à d’autres utilisateurs. Le marque-page permet de sauvegarder la configuration actuelle de l’application avec les couches affichées, le fond de plan choisi, ainsi que les annotations (dessin) ajoutées par l’utilisateur. On peut choisir d’ouvrir le marque-page sauvegardé dans la fenêtre courante du navigateur, dans un nouvel onglet, ou seulement de zoomer sur l’emprise du marque-page enregistré (sans modifier l’affichage des couches).
Vous aussi vous pouvez contribuer à QWC, directement ou en finançant les évolutions ! N’hésitez pas à nous contacter à infos@oslandia.com
-
sur [Story] Oslandia x QWC : épisode 1 / 8
Publié: 4 September 2024, 6:52am CEST par Caroline Chanlon
Depuis plusieurs années maintenant, et notamment grâce aux stages de fin d’études de Flavie et Benoît (qui avaient donné lieu à une série d’articles), Oslandia investit dans la solution logicielle QWC (pour QGIS Web Client) afin de proposer à ses clients de publier leurs projets QGIS sur le web.
QWC est un framework applicatif et une application clefs en main, permettant de publier des projets QGIS sur le web, en partageant les mêmes données, la même configuration et le même rendu. Il comporte les éléments classiques d’un SIG web, et peut être totalement personnalisé.
QWC est un projet OpenSource développé par plusieurs acteurs de la communauté. On peut notamment citer Sourcepole ( Suisse ), qui a réalisé le développement initial de QWC et continue de contribuer.
Nous réalisons notamment des projets pour nos clients, par exemple l’EuroMétropole de Strasbourg, le groupement de recherche Silex, WKN, Amarenco, le Syndicat des Eaux de la Manche, les agences de l’eau, la Métropole du Grand Lyon et d’autres.
Au passage, on notera que Clément Zitouni de l’EuroMétropole de Strasbourg contribue régulièrement aux différents dépôts du projet pour ajouter des fonctionnalités ou corriger certains problèmes directement. Bravo à lui !
Au delà des projets client, Oslandia investit également en fonds propres sur QWC. Chaque année, environ 10% du temps de l’équipe de production est dédiée à l’auto-investissement sur les projets OpenSource que nous développons ou maintenons.
Avec ces différents projets, Oslandia a pu intégrer plusieurs collaborateurs dans le développement et la maintenance de QWC. C’est toujours le cas de Benoît Blanc, rejoint par Gwendoline Andres notamment.
Plusieurs améliorations ont été intégrées dans la solution logicielle, que ce soit de nouvelles fonctionnalités ou bien des corrections de bugs.
L’environnement QWC est composé d’une application web écrite en Javascript (avec le framework React) ainsi que de micro-services en Python. Nous sommes intervenus sur tous ces composants, avec des contributions dans le cœur de l’application.
QWC est en perpétuelle évolution avec de nombreuses fonctionnalités développées en continu.
Dans les prochains articles, nous ferons un tour – non exhaustif – de ce qui a été réalisé récemment par Oslandia.
-
sur Variabilisez vos profils QGIS avec QDT
Publié: 3 September 2024, 4:39pm CEST par Julien Moura
Pièce jointe: [télécharger]
Variables d’environnement ?Les variables d’environnement sont, comme leur nom l’indique, des paires clé/valeur permettant de décrire et paramétrer des applicatifs selon un environnement. Une variable peut intervenir à différents niveaux ou périmètres : système d’exploitation, session avec droits d’administration, annuaire/domaine, session utilisateur, applicatif, processus.
Gestion des variables d’environnement sur Windows 11
Si vous êtes familier/ère avec l’utilisation de QGIS, c’est le même principe que pour les variables prédéfinies, liées à un projet, à des couches, etc. et utilisables à différents endroits (expressions, mode atlas/rapport…). D’ailleurs QGIS gère également des variables d’environnement à l’échelle de son installation et par profil (voir la documentation).
Remplacement dynamique par QDTDans QDT, vous pouvez définir des variables dans vos fichiers de configuration `QGIS3.ini` et `QGISCUSTOMIZATION3.ini`, qui seront ensuite interpolées avec les valeurs des variables d’environnement au moment du déploiement. Cette approche permet de paramétrer de manière flexible divers aspects de la configuration de QGIS sans modifier manuellement les fichiers sur chaque machine.
3 avantages :
– Flexibilité : adapter facilement la configuration à différentes machines sans modifications manuelles des fichiers.
– Maintenance réduite : gérez une seule version des fichiers QGIS*3.ini qui s’adapte dynamiquement aux conditions locales.
– Sécurité : séparer les données sensibles de la configuration en les conservant dans les variables d’environnement.Cet usage des variables est particulièrement utile dans des environnements où les chemins d’accès ou les configurations peuvent varier significativement entre les déploiements, permettant une personnalisation sans effort et à la volée de l’installation QGIS.
En bonus, nous avons intégré un mécanisme primaire de sauvegarde des paramètres en cas de conflit entre les valeurs poussées par QDT et celles changées par l’utilisateur. Concrètement, cela se traduit par des sections préfixées directement dans le fichier INI :
-
sur Lettre ouverte à la commission Européenne – Défendons le programme NGI
Publié: 29 July 2024, 10:16am CEST par Vincent Picavet
Cette lettre a été publiée initialement par les petites singularités. Si vous souhaitez signer la lettre, vous pouvez la publier sur votre site et compléter le tableau ici.
Le CNLL a également publié une tribune, s’alarmant de la suppression des programmes NGI. Oslandia, en tant que membre du CNLL, soutient aussi ce texte.
Lettre ouverte à la Commission Européenne
Depuis 2020, les programmes Next Generation Internet (NGI), sous-branche du programme Horizon Europe de la Commission Européenne financent en cascade (via les appels de NLNet) le logiciel libre en Europe. Cette année, à la lecture du brouillon du Programme de Travail de Horizon Europe détaillant les programmes de financement de la commission européenne pour 2025, nous nous apercevons que les programmes Next Generation Internet ne sont plus mentionnés dans le Cluster 4.
Les programmes NGI ont démontré leur force et leur importance dans le soutien à l’infrastructure logicielle européenne, formant un instrument générique de financement des communs numériques qui doivent être rendus accessibles dans la durée. Nous sommes dans l’incompréhension face à cette transformation, d’autant plus que le fonctionnement de NGI est efficace et économique puisqu’il soutient l’ensemble des projets de logiciel libre des plus petites initiatives aux mieux assises. La diversité de cet écosystème fait la grande force de l’innovation technologique européenne et le maintien de l’initiative NGI pour former un soutien structurel à ces projets logiciels, qui sont au cœur de l’innovation mondiale, permet de garantir la souveraineté d’une infrastructure européenne. Contrairement à la perception courante, les innovations techniques sont issues des communautés de programmeurs européens plutôt que nord-américains, et le plus souvent issues de structures de taille réduite.
Le Cluster 4 allouait 27.00 millions d’euros au service de :
- « Human centric Internet aligned with values and principles commonly shared in Europe » ;
- « A flourishing internet, based on common building blocks created within NGI, that enables better control of our digital life » ;
- « A structured eco-system of talented contributors driving the creation of new internet commons and the evolution of existing internet common ».
Au nom de ces enjeux, ce sont plus de 500 projets qui ont reçu un financement NGI0 dans les 5 premières années d’exercice, ainsi que plus de 18 organisations collaborant à faire vivre ces consortia européens.
NGI contribue à un vaste écosystème puisque la plupart du budget est dévolue au financement de tierces parties par le biais des appels ouverts (open calls). Ils structurent des communs qui recouvrent l’ensemble de l’Internet, du matériel aux applications d’intégration verticale en passant par la virtualisation, les protocoles, les systèmes d’exploitation, les identités électroniques ou la supervision du trafic de données. Ce financement des tierces parties n’est pas renouvelé dans le programme actuel, ce qui laissera de nombreux projets sans ressources adéquates pour la recherche et l’innovation en Europe.
Par ailleurs, NGI permet des échanges et des collaborations à travers tous les pays de la zone euro et aussi avec ceux des widening countries [1], ce qui est actuellement une réussite tout autant qu’un progrès en cours, comme le fut le programme Erasmus avant nous. NGI0 est aussi une initiative qui participe à l’ouverture et à l’entretien de relation sur un temps plus long que les financements de projets. NGI encourage également à l’implémentation des projets financés par le biais de pilotes, et soutient la collaboration au sein des initiatives, ainsi que l’identification et la réutilisation d’éléments communs au travers des projets, l’interopérabilité notament des systèmes d’identification, et la mise en place de modèles de développement intégrant les autres sources de financements aux différentes échelles en Europe.
Alors que les États-Unis d’Amérique, la Chine ou la Russie déploient des moyens publics et privés colossaux pour développer des logiciels et infrastructures captant massivement les données des consommateurs, l’Union Européenne ne peut pas se permettre ce renoncement. Les logiciels libres et open source tels que soutenus par les projets NGI depuis 2020 sont, par construction, à l’opposée des potentiels vecteurs d’ingérence étrangère. Ils permettent de conserver localement les données et de favoriser une économie et des savoirs-faire à l’échelle communautaire, tout en permettant à la fois une collaboration internationale. Ceci est d’autant plus indispensable dans le contexte géopolitique que nous connaissons actuellement. L’enjeu de la souveraineté technologique y est prépondérant et le logiciel libre permet d’y répondre sans renier la nécessité d’œuvrer pour la paix et la citoyenneté dans l’ensemble du monde numérique.
Dans ces perspectives, nous vous demandons urgemment de réclamer la préservation du programme NGI dans le programme de financement 2025.
[1] Tels que définis par Horizon Europe, les États Membres élargis sont la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la République Tchèque, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lettonie, la Lithuanie, Malte, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie. Les pays associés élargies (sous conditions d’un accord d’association) l’Albanie, l’Arménie, la Bosnie Herzégovine, les Iles Feroé, la Géorgie, le Kosovo, la Moldavie, le Monténégro, le Maroc, la Macédoine du Nord, la Serbie, la Tunisie, la Turquie et l’Ukraine. Les régions élargies d’outre-mer sont : la Guadeloupe, la Guyane Française, la Martinique, La Réunion, Mayotte, Saint-Martin, Les Açores, Madère, les Iles Canaries.Photo de Maximalfocus sur Unsplash
-
sur GéoDataDays 2024
Publié: 25 July 2024, 6:49am CEST par Caroline Chanlon
Oslandia est cette année encore sponsor des GéoDataDays qui se tiendront les 19 et 20 septembre 2024 à Nantes ! Retrouvez-nous sur notre stand pour découvrir nos solutions et notamment Piero, l’application Web 3D SIG/BIM open source et sur l’espace Démo pour un atelier Métropoles OpenSource !
Venez discuter des dernières avancées de l’open source Geospatial, voir les projets que nous avons réalisés, et découvrir comment nous pouvons répondre à vos problématiques.
Vous y croiserez notamment Bertrand Parpoil, Vincent Picavet, Julien Moura et Vincent Bré !
Inscription : [https:]]
-
sur [1’Tech by Oslandia] open data
Publié: 23 July 2024, 6:55am CEST par Caroline Chanlon
Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après open source, LiDAR, webGL, réversibilité, TCO et même télétravail, on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de l’open data
L’open data ( « Donnée ouverte » ), est la donnée librement accessible. Elle concerne notamment toutes les données publiques accessibles aux usagers : citoyens, entreprises, collectivités, … Elles peuvent être d’origine privée mais sont la plupart du temps mises à disposition par une collectivité ou un établissement public.
L’Open Knowledge Foundation en 2005 donnent les critères essentiels de l’open data : la disponibilité, la réutilisation et la distribution, et la participation universelle. En France, il existe un cadre légal obligeant à l’ouverture de certaines données.
Ces ressources ouvertes accessibles dans des catalogues de données, permettent de construire des outils comme des observatoires pour lesquels la représentation cartographique est utilisée.Oslandia a travaillé sur de nombreux projets mobilisant de l’open data, c’est le cas de Terristory®, un outil partenarial d’aide au pilotage de la transition des territoires ou sur des projets avec Bruxelles Environnement. Nous avons également une connaissance approfondie de la donnée OpenStreetMap.
L’open data permet d’alimenter ces outils numériques avec de la donnée de qualité permettant ainsi des services de qualité.
OpenData et OpenSource forment le combo libre et efficient !
-
sur [Équipe Oslandia] Jean-Marie, développeur C++ / Python
Publié: 18 July 2024, 7:30am CEST par Caroline Chanlon
Jean-Marie a toujours aimé l’électronique et tout ce qui touche au traitement du signal. Il rejoint l’INSA Rennes, une école d’ingénieur généraliste en spécialité ESC – Electronique et Systèmes de Communication (aujourd’hui E&T) sur les problématiques télécommunications.
Il réalise son stage de fin d’étude chez Silicom à Rennes sur le sujet « Modélisation de systèmes de communication » sous Matlab avant d’être embauché par la même entreprise mais pour une toute autre mission …le développement d’une application informatique de simulation de réseaux télécom pour la DGA avec QT en C++ !
« Je ne connaissais pas trop l’informatique, quelques notions pendant mes études, mais j’aimais bien, ça me plaisait de pouvoir me lancer là dedans. J’ai acquis des connaissances en pratiquant, c’est comme ça qu’on apprend ! »
Ensuite, Jean-Marie saisit l’opportunité de travailler sur le passage au tout numérique via la TNT. « J’ai travaillé pendant 2 ans et demi au CSA, j’ai réalisé des études sur la planification de fréquences, étudié les couvertures des émetteurs TNT. C’était une super expérience, j’ai travaillé sur un projet qui a impacté les français au quotidien ! »
De retour à Rennes, il reprend le développement en C++ avec QT, notamment pour un projet d’analyse de signaux sismiques du CEA et découvre QGIS. Une nouvelle compétence qu’il mobilise pour la DGA et le développement d’un outil basé sur QGIS pour l’affichage de données relatives à l’aide à la planification de missions satellites.
« 14 ans chez Silicom, il était temps de passer à autre chose »
Jean-Marie rejoint Oslandia en novembre 2021 en tant que développeur C++ / Python où il réalise des missions de développement et DevOps, notamment pour Viamichelin sur la refonte du calcul d’itinéraire de l’outil en ligne ou pour l’IGN pour la mise en place du calcul d’itinéraire sur la nouvelle Géoplateforme.
Projet emblématiqueJean-Marie a produit 80% du code d’OpenLog, un outil de visualisation de données de sondage open source porté par Apeiron (filiale d’Oslandia).
« Ce projet m’a permis de mobiliser mes connaissances sur la représentation de données »
Technologies de prédilectionPython et C++
Ta philosophieLe partage ! Ce qu’on produit peut être utilisé par d’autres, nous partageons nos connaissances et notre travail !
Oslandia en 1 motOuverture par rapport à l’open source et dans le sens où tout est transparent dans l’entreprise, tout le monde peut donner son avis, les décisions sont prises collectivement.
-
sur TerriSTORY® – Une histoire de territoires OpenSource
Publié: 16 July 2024, 7:04am CEST par Sylvain Beorchia
Lorsque nous avons commencé à travailler sur Terristory en 2018, c’était alors un POC (Proof Of Concept) commandé par AURA-EE, Auvergne Rhône-Alpes Énergie Environnement. Le premier sprint devait convaincre de la faisabilité et projeter les ambitions de l’association. 6 ans plus tard, la plateforme devenue publique est un projet OpenSource maintenu de façon autonome directement par AURA-EE.
Le développement de la plateforme s’est déroulé sur plusieurs années. Au départ Oslandia était le prestataire chargé de réaliser et conseiller l’AURA-EE sur le projet, mais il était prévu aussi de former petit à petit les équipes côté association et de transmettre le savoir pour un jour permettre une totale autonomie. En parallèle, il y avait une volonté forte de la part d’Oslandia d’arriver à terme à une ouverture du code source de l’application, ce qui était également une volonté d’AURA-EE dès le départ.
Publier le code source d’une application (ici un site web) n’est pas forcément une tâche difficile en apparence. On pourrait penser qu’il s’agit juste de créer un répertoire gitlab et d’y déposer le code. Dans les faits, c’est ce qui se passe. Néanmoins, une bonne préparation en amont est nécessaire si on souhaite une ouverture de qualité.
De nombreuses questions se bousculent alorsQuand doit-on publier ? Est-ce que la documentation est prête ? Dois-je traduire en anglais ? A-t-on résolu tous les bugs critiques ? Comment va se passer la publicité ? Y-a-t il un formalisme à respecter ? Les aspects juridiques sont-ils couverts ? Est-on prêt à recevoir les retours de la communauté ?
Les étapesLa première chose à faire était de choisir la licence. Dans le cas de Terristory c’est la GNU Affero (ou AGPL) version 3 qui a été sélectionnée, après étude des tenants et des aboutissants. Ici il s’agit d’un outil serveur, sur lequel AURA-EE et les différents partenaires impliqués au sein d’un consortium national voulaient que les modifications faites par les utilisateurs soient reversées.
Un premier travail de documentation et de structuration du code a été entrepris par AURA-EE. Avoir une bonne documentation, des guidelines sont essentiels pour s’assurer que toute personne intéressée par la réutilisation ou par la contribution au code puisse aisément installer, tester et ajouter de nouvelles fonctionnalités.
Le code de Terristory a également connu de nombreuses phases de refactoring, c’est à dire de réécriture de certaines parties parce qu’obsolète, pas assez efficaces ou suite à des changements de librairies utilisées. Outre les évolutions fonctionnelle d’une telle application, le refactoring constitue une partie importante de la vie du logiciel. D’autant plus sur les applications Web où les avancées technologiques sont rapides. Il faut maintenir le code, et suivre l’évolution des librairies sous-jacentes si on veut pouvoir faire évoluer le site plus facilement et par un maximum de personnes. Côté Oslandia, nous anticipons au mieux ces phases de développement pour éviter le jour J de devoir faire une revue totale et potentiellement complexe du code juste avant la publication.
Oslandia a accompagné AURA-EE sur toutes ces années, et a réussi à lui transmettre la culture de l’OpenSource, aussi bien techniquement que dans les méthodes de travail. Ainsi, les collaborateurs d’AURA-EE sont vite devenus des utilisateurs experts de Gitlab, des utilisateurs experts de la solution, puis des développeurs de l’application, pour enfin procéder eux-même à la libération publique du code. En tant qu’ancien développeur principal de l’application pendant plusieurs années, je suis personnellement assez fier du travail accompli et de la manière dont les choses se sont déroulées.
[Témoignage]Pierrick Yalamas, Directeur intelligence territoriale et observatoires à Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement :
Notre vision
« Oslandia a su nous accompagner durant les premières années du projet TerriSTORY® : des premiers développements à l’appui juridique (choix de la licence) pour l’ouverture du code. L’équipe est maintenant complètement autonome. L’ouverture du code début 2023 a déjà donné lieu (mi-2024) à plusieurs réutilisations, qui permettent d’enrichir les fonctionnalités de TerriSTORY®. »Le projet TerriSTORY® et la manière dont il s’est déroulé correspond à la vision d’Oslandia de la relation client : notre objectif est de fournir les outils et les méthodes permettant aux organisations que nous accompagnons d’être le plus efficace et le plus autonome possible. Et ce, sur tous les aspects d’un projet logiciel : technique, mais aussi organisationnel, juridique, sur l’infrastructure de développement et les process mis en place. Voir des solutions que nous avons ébauchées prendre leur propre autonomie, dans le respect de l’esprit du logiciel libre est une satisfaction et une fierté pour toute l’équipe, et nous sommes reconnaissants à l’AURA-EE de nous avoir fait confiance pour cela.
-
sur Déplacements dans Paris x JO et Para 2024
Publié: 4 July 2024, 7:22am CEST par Caroline Chanlon
L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques à Paris cet été pose la question des déplacements parisiens. Chez Oslandia, le mot d’ordre est très clair : aucun déplacement dans Paris ! Et si la rencontre « physique » est indispensable, nous pouvons proposer à nos clients et partenaires d’utiliser des locaux dans d’autres villes, Lyon par exemple.
Ensuite, il s’agit de bien cerner ce qui est indispensable ou pas … Pour rappel, Oslandia fonctionne en full remote et cela depuis près de 15 ans ! L’équipe est répartie dans la France entière, tout comme nos clients, et cela ne nous a jamais empêché de livrer de beaux projets
En parlant d’ailleurs de beau projet et de JO, la plateforme JOPTIMIZ, composée de plusieurs applications, va prochainement permettre de fournir des services de calcul d’itinéraires adaptés aux contraintes réglementaires mises en place par la Préfecture pendant l’été et effervescence des JO et Para JO.
Oslandia a plus spécifiquement collaboré sur l’outil Itineriz en partenariat avec ALLOHOUSTON, notre partenaire qui a également travaillé sur CirQliz, un outil qui permet aux entreprises de faire valider leurs véhicules avant les JO, délivrant un QR code par véhicule pour faciliter les contrôles de police en zone bleue.
Itineriz permet de son côté d’adapter son trajet en fonction des restrictions et dérogations liées aux Jeux 2024 et à la ZFE de votre ville.
Voilà des applications qui seront bien utiles cet été
-
sur Oslandia x Open Source Experts
Publié: 2 July 2024, 6:43am CEST par Caroline Chanlon
Open Source Experts est un guichet unique fédérant les acteurs de l’open source en France dans un objectif de développement de l’écosystème et d’accès à de nouveaux marchés.
OSE centralise les experts open source, offrant ainsi un interlocuteur unique pour les donneurs d’ordres.
Ce regroupement des acteurs open source a déjà montré ses capacités avant même l’officialisation OSE, par exemple pour le marché de support open source de la CNAM
Oslandia est fière de faire partie des experts « partenaires qualifiés » open source avec OSE, pour accompagner toutes les organisations à leurs usages et migrations vers des SIG libres !
Bravo pour cette initiative portée par nos confrères Arawa, BlueMind, FactorFX, Inno3 et Worteks
-
sur Comparaison des solutions de collecte de terrain : QField et LandSurveyCodesImport (LSCI)
Publié: 27 June 2024, 7:11am CEST par Loïc Bartoletti
IntroductionChez Oslandia, nous offrons des services pour la gestion des réseaux, les collectivités et la production de plans de corps de rue simplifiés (PCRS). Parmi ceux-ci, nous proposons des assistances et développements pour les solutions de collecte de terrain. Dans le billet précédent, nous faisions état de ces solutions. Cet article explique les différences entre deux solutions de collecte : QFIELD et LandSurveyCodesImport (LSCI). Nous sommes, en même temps, partenaires d’OpenGIS.ch, éditeur de QField, et les développeurs de LandSurveyCodesImport (LSCI). Pourquoi proposer deux outils ?
QField : Modification directe des donnéesQField est une application mobile développée autour de QGIS. Conçue pour une utilisation intuitive sur le terrain, elle permet aux utilisateurs de :
- Modifier les données SIG en temps réel : les relevés et modifications peuvent être effectués directement sur le terrain et synchronisés immédiatement avec la base de données principale.
- Accès facile aux informations : les utilisateurs ont un accès direct aux cartes et aux données géospatiales, ce qui permet une prise de décision rapide et informée.
- Cartographie environnementale : des naturalistes peuvent utiliser QField pour relever des données sur la faune et la flore, mettant à jour instantanément la base de données.
- Gestion des infrastructures : les techniciens des services publics peuvent enregistrer et modifier les informations sur les infrastructures directement sur le terrain.
LandSurveyCodesImport (LSCI) est un plugin QGIS destiné principalement aux topographes. Il permet la saisie de points et de codes à partir de carnets de terrain, suivi d’un traitement et d’une intégration dans QGIS. Ce processus est particulièrement utile pour :
- La saisie structurée des données : les topographes peuvent enregistrer des points précis et des codes descriptifs, facilitant ainsi le traitement ultérieur des données.
- Intégration avec les outils de topographie traditionnels : compatible avec les stations totales et les appareils GNSS, LSCI facilite la transition des données de terrain vers le SIG.
- Topographie urbaine : les équipes de topographie peuvent collecter des données détaillées sur les structures urbaines et les intégrer facilement dans QGIS pour une analyse approfondie.
- Géodésie et levés cadastraux : les géomètres et topographes peuvent utiliser LSCI pour traiter les relevés topographiques et produire des cartes précises 3D.
LSCI s’intègre dans une suite d’outils spécialisés :
- TotalOpenStation : Utilisé pour la conversion des carnets de terrain en données numériques.
- Topaze : Outil de calcul topométrique pour une analyse détaillée des relevés.
Leurs utilisations conjointes permettent de créer une chaîne de traitement des données efficaces pour intégrer les données capteur GPS à la base de données.
Complémentarité des outilsBien que QField et LSCI semblent répondre à des besoins différents, ils peuvent être utilisés dans le même service pour une gestion complète des données de terrain. QField permet une mise à jour immédiate et directe des données, tandis que LSCI offre une solution structurée pour les relevés topographiques.
Contrôle qualité avec QompliGISEnfin, n’oublions pas de vérifier la donnée ! Pour cela, nous poussons QompliGIS qui est un outil pour le contrôle qualité des données SIG. Il permet de s’assurer que les plans produits sont conformes aux normes requises, garantissant ainsi la fiabilité et la précision des informations géospatiales.
ConclusionQField et LandSurveyCodesImport (LSCI) répondent à des besoins spécifiques pour la saisie terrain. Chez Oslandia, nous proposons notre expertise et nos services de développement pour intégrer ces solutions dans vos processus et répondre à vos exigences spécifiques.
Vous avez envie d’intégrer ces outils à vos SI ? Vous souhaitez co-développer de nouvelles fonctionnalités ? Contactez-nous !
-
sur [Témoignage client] Sylvain Petiteau, géologue expert en contrôle géologique chez Orano
Publié: 25 June 2024, 7:07am CEST par Caroline Chanlon
Sylvain Petiteau est géologue de formation et géologue expert en contrôle géologique chez Orano. Après des missions au Kazakhstan, en Mongolie et au Niger, il travaille aujourd’hui sur l’estimation des ressources géologiques et le contrôle qualité des mineurs. Dans ce contexte Sylvain Petiteau collabore avec Oslandia sur le projet CanOP permettant d’identifier la teneur en uranium des minerais sur un site d’extraction au Niger.
Retour sur la collaboration :Il y a quelques années, nous avons initié un projet d’innovation CanOP qui s’est converti en projet d’industrialisation. Il s’agissait de remplacer une technologie ancienne sur un site minier de plus de 50 ans d’existence par un nouveau concept technologique. L’objectif était de nous aider à améliorer la sélectivité minière (notre capacité à séparer les roches minéralisées chargées en Uranium des roches stériles) notamment en ajoutant la géolocalisation aux mesures.
Le dispositif technique consiste en une perche métallique équipée de trois composants : deux cristaux qui effectuent des mesures de la radioactivité et un GPS différentiel avec une précision de l’ordre du millimètre.
Cette canne est connectée à une tablette en bluetooth qui envoie des informations géolocalisées de la mesure de la radioactivité. Les informations reçues par la tablette sont traitées par l’application CtrlCraft développée par Oslandia. Plusieurs cannes peuvent opérer en parallèle à différents endroits. Les données acquises sont ensuite regroupées et enregistrées dans une base de données centrale afin de suivre la production. Le croisement de ces données avec nos prévisions de production nous permet également d’améliorer nos modèles 3D de la teneur.
CanOP participe à la diminution de la co-activité. Une fois les mesures réalisées par les aides prospecteurs, ils peuvent se mettre en retrait de l’activité d’extraction pour guider à distance le travail de la pelle en suivant l’exploitation sur l’application CtrlCraft. On gagne énormément en sécurité.
Oslandia est disponible, à l’écoute et s’est bien adapté à nos demandes en conciliant les possibilités de développement, notamment de l’outil QGIS, aux besoins qu’on leur décrit. Le projet s’est monté en mode agile, la solution évoluant avec nos besoins. Nous avons de bonnes interactions avec Jacky notre interlocuteur principal sur le développement.
-
sur Corpo d’été !
Publié: 24 June 2024, 11:35am CEST par Caroline Chanlon
Oslandia se veut une structure atypique, avec des valeurs affirmées basées sur l’autonomie, la confiance et l’ouverture.
Nous avons misé depuis la création d’Oslandia sur un fonctionnement en 100% télétravail avec des collaborateurs répartis dans la France entière. Pour une organisation libre des missions et de la journée de travail !
On a d’ailleurs évoqué le sujet du télétravail récemment dans un billet.Mais nous avons aussi grand plaisir à nous retrouver, c’était le cas en juin pour notre Corpo d’été :
Les Corpos sont l’occasion de partager des moments privilégiés et d’échanger sur des sujets de fonds. Pendant ces journées où nous avons de nouveau été magnifiquement accueillis à la Tour d’Oncin, nous avons plus spécialement travaillé sur notre offre de formation, fait des ateliers DuckDB, Dagster, PostGIS 3D, discuté de notre utilisation de l’IA ou des participations aux conférences …
Sans oublier les moments de partage autour d’une dégustation de vin AOC Bugey, une activité Escape Game ou encore le sauna du lieu !
-
sur Question du mois chez Oslandia : Quel est mon intérêt à financer de l’open source ?
Publié: 21 June 2024, 6:24am CEST par Caroline Chanlon
Chez Oslandia, nous croyons fermement aux multiples avantages du financement de l’open source. Voici quelques éléments clés qui mettent en lumière les raisons pour lesquelles cela constitue une stratégie judicieuse pour toute organisation :
Orienter la roadmapEn finançant des projets open source (développement de fonctionnalités, corrections de bugs…), vous avez la possibilité d’influencer la feuille de route du développement. Vos besoins spécifiques sont mieux pris en compte, assurant ainsi que les évolutions du projet répondent à vos attentes.
Maintenance optimiséeL’un des grands avantages de l’open source est que la maintenance et les améliorations futures sont prises en charge par l’ensemble des contributeurs de façon mutualisée. Cela réduit la charge de travail globale, et particulièrement la charge de maintenance interne du code produit par votre financement, et assure ainsi une évolution continue du logiciel en respectant le niveau de qualité attendu.
Visibilité et communicationEn contribuant financièrement à l’open source, vous bénéficiez d’une visibilité accrue. Les contributions sont relayées au sein des communautés, offrant ainsi une publicité positive et renforçant votre image de marque, tant auprès de la communauté qu’auprès des autres organisations utilisatrices. Cette communication produit également un effet « boule de neige » où d’autres organisations suivront votre exemple, et vous bénéficierez de leurs financements dans le futur.
Reconnaissance communautaireLa reconnaissance par la communauté open source est un atout majeur. Être perçu comme un acteur clé et un soutien de l’open source peut renforcer votre crédibilité et votre influence, solidifiant l’écosystème de votre socle technologique. Cette reconnaissance facilite par la suite les échanges avec la communauté et les réponses que celle-ci pourra apporter à vos problématiques.
Avantages RHEnfin, investir dans l’open source est un levier important pour attirer et retenir les talents. Les développeurs sont attirés par des entreprises engagées dans l’open source, perçues comme innovantes, tournées vers l’avenir et porteuses de sens dans le travail.
En conclusion, financer l’open source n’est pas seulement une question de philanthropie technologique, c’est aussi une stratégie d’entreprise solide qui apporte de nombreux bénéfices tangibles. Chez Oslandia, nous sommes fiers de promouvoir et de soutenir l’open source, car nous croyons en son potentiel à transformer positivement les pratiques et les technologies. C’est aussi le cas de nos clients et partenaires, et ensemble nous faisons progresser les technologies du libre, le bien commun, le tout avec une raison d’être au travail que nous fournissons.
-
sur [Equipe Oslandia] Gwendoline, développeur QGIS web
Publié: 20 June 2024, 6:59am CEST par Caroline Chanlon
Ingénieur à l’INSA de Lyon en bio-informatique, Gwendoline ne souhaite pas aller vers une thèse et s’oriente dans le domaine du séquençage ADN. Une spécialité qui l’amène vers sa première expérience professionnelle au CNRS dans une station marine à Roscoff en Bretagne.
Elle travaille au service informatique, en appui aux chercheurs et participe au développement d’un logiciel d’interfaçage « clic – bouton » avec les outils lignes de commande, pour proposer un outil aux chercheurs leur permettant de répéter les workflows rapidement sur un autre jeu de données et les rendre accessibles dans le cadre des publications scientifiques.
« Je devais comprendre les biologistes pour transmettre les besoins aux informaticiens, mes compétences en bio-informatique et en informatique m’ont bien aidées ! «
Après 3 ans et demi au CNRS, direction la région PACA et la Société du Canal de Provence au service informatique !
Pendant 5 ans, Gwendoline travaille sur de nombreux projets : évolution d’un plugin QGIS en Python pour générer des cahiers parcellaires, mise en place d’IDG, de requêtes PostGIS, d’applications de relevés sur le terrain et de plein d’autres plugins !
« En cherchant des informations sur un logiciel, je suis tombée sur un article d’Oslandia, je me suis plus renseignée et vu que des postes étaient ouverts ! «
Gwendoline est développeur QGIS web chez Oslandia depuis 2021. Elle a pour mission le développement de projets autour de QWC comme pour WKN, mais aussi dans le cœur QWC, dans le cadre de missions open source, ainsi que la formation QGIS / PostGIS et QWC.
Projet emblématiqueLa traduction de l’interface d’administration de QWC ! C’est quelquechose que je ne fais jamais ! C’était un travail de fourmi qui apporte une grande satisfaction quand c’est finalisé !
Technologie de prédilection
A retrouver sur : [https:]]
et la documentation pour l’activer : [https:]]Python !
Sa philosophieD’un bout à l’autre ! J’aime maîtriser toute la chaîne : du besoin client jusqu’à la documentation !
Oslandia en 1 motBienveillance entre collègues et aussi au niveau des clients, on fait toujours au plus juste, avec une volonté de les former, pour les rendre autonomes.
-
sur Bruxelles Environnement / Accompagnement technique pour la mise en œuvre des politiques régionales liées à l’environnement
Publié: 18 June 2024, 7:05am CEST par Caroline Chanlon
Bruxelles Environnement est un organisme public de la région de Bruxelles-Capitale chargé de concevoir et de mettre en œuvre les politiques régionales dans toutes les matières liées à l’environnement.
À ce titre, Bruxelles Environnement publie un certain nombre de données en opendata, notamment en exposant des flux OGC sur sa plateforme.
Oslandia l’accompagne sur :- l’administration et le maintien en condition opérationnelle des bases de données PostGIS. Cela implique notamment les migrations de versions majeures de PostgreSQL et PostGIS
- la configuration, le déploiement, l’administration et le MCO des serveurs de cartographie : MapServer, QGIS Server, via Docker, GitLab CI/CD et Ansible.
Oslandia accompagne également Bruxelles Environnement en proposant des sessions de formations sur PostgreSQL / PostGIS depuis plus de 10 ans. Avoir les compétences en interne a toujours été un choix de l’organisme pour garder de l’expertise au sein de l’équipe SIG.
Les sessions de formations ont lieu annuellement et se divisent en 2 parties.
La première pour des débutants ayant peu ou jamais touché aux notions de bases de données spatiales. L’enjeu est important ici, comme pour toutes formations débutants, en plus de donner les bases de compréhension, il faut arriver à motiver les utilisateurs et leur démontrer l’intérêt de la chose.
La seconde, pour des utilisateurs déjà expérimentés, permet d’approfondir leurs connaissances et elle est souvent données à la carte: les participants choisissent le programme et viennent souvent avec des questions très précises.Avoir la compétence en interne permet le lien avec notre assistance en parallèle. La bonne communication est primordiale, et parler le même langage est forcément un atout. L’assistance permet aussi à Bruxelles Environnement d’être aidé pour la mise en place en production de points abordés en formation et d’approfondir des utilisations avancées.
-
sur Sortie de QField 3.3 « Darién »
Publié: 14 June 2024, 3:05pm CEST par Vincent Picavet
Oslandia est le partenaire principal d’OPENGIS.ch pour QField. Nous sommes fiers aujourd’hui de relayer l’annonce de la nouvelle version 3.3 « Darién » de QField. Cette version introduit un tout nouveau framework de plugins qui permet aux utilisateurs de personnaliser et d’ajouter des fonctionnalités complètement nouvelles à leur application de terrain préférée.
Le framework de plugins est accompagné d’autres nouvelles fonctionnalités et améliorations pour cette version, détaillées ci-dessous.
Les points marquantsL’une des plus grandes nouveautés de cette version est un tout nouvel outil de dessin qui permet aux utilisateurs d’annoter des détails importants sur des photos capturées ou de prendre des notes sur des modèles de dessin. Cette fonctionnalité, très demandée, est désormais disponible sur toutes les plateformes prises en charge (Android, iOS, Windows, macOS et, bien sûr, Linux) grâce au soutien financier du groupe d’utilisateurs QGIS suisse.
Cette version inclut également la prise en charge du copier-coller de features vectorielles dans et depuis le presse-papiers. Cela est utile de plusieurs manières, offrant un moyen rapide et facile de transférer des attributs d’une fonctionnalité à une autre via des noms de champs correspondants ou de coller les détails d’une fonctionnalité capturée sur le terrain dans une application de messagerie tierce, de traitement de texte ou de courrier électronique. Le copier-coller de features peuvent se faire via le menu du formulaire des features, ainsi que par un appui long sur la carte. De plus, un nouveau raccourci de transfert d’attributs de feature à feature a également été ajouté au menu du formulaire de feature. Remerciements au canton Suisse de Lucerne, Environnement et Énergie pour le financement de cette fonctionnalité.
Also landing in this version is support for copying and pasting vector features into and from the clipboard. This comes in handy in multiple ways, from providing a quick and easy way to transfer attributes from one feature to another through matching field names to pasting the details of a captured feature in the field into a third-party messenger, word editing, or email application. Copying and pasting features can be done through the feature form’s menu as well as long pressed over the map canvas. Moreover, a new feature-to-feature attributes transfer shortcut has also been added to the feature form’s menu. Appreciation to Switzerland, Canton of Lucerne, Environment and Energy for providing the funds for this feature.
Le formulaire de feature continue de gagner en fonctionnalités ; dans cette version, le widget de l’éditeur de carte de valeurs du formulaire de features a gagné une nouvelle interface de bouton qui peut accélère la saisie des données. L’interface remplace la boîte combo traditionnelle par une série de boutons-bascule, réduisant le nombre de clics nécessaires pour choisir une valeur. L’Institut archéologique allemand – KulturGutRetter a parrainé cette fonctionnalité.
D’autres améliorations du formulaire de fonctionnalité incluent la prise en charge du regroupement des éléments de relation de valeurs et le respect du paramètre « réutiliser la dernière valeur entrée » des attributs de la couche vectorielle.
Enfin, des fonctionnalités supplémentaires incluent la prise en charge de la superposition de décorations d’images, une nouvelle interface pour basculer entre les caméras (avant, arrière et dispositifs externes) pour la caméra « non native », la possibilité de désactiver le geste de rotation de la carte à trois doigts, et bien plus encore.
Améliorations d’interface utilisateur
Les utilisateurs de longue date de QField remarqueront le nouveau style des panneaux d’information tels que le positionnement GNSS, la navigation, le profil d’élévation et les données des capteurs. Les informations sont désormais présentées sous forme de superposition sur la carte, ce qui augmente la visibilité de la carte tout en améliorant la mise en avant et la clarté des détails fournis. Avec cette nouvelle version, tous les détails, y compris l’altitude et la distance jusqu’à la destination, respectent le type d’unité de distance configuré par l’utilisateur dans le projet.
La légende du tableau de bord a également reçu de l’attention. Vous pouvez désormais basculer la visibilité de n’importe quelle couche via un simple clic sur une nouvelle icône en forme d’œil située dans l’arbre de la légende. De même, les groupes de légendes peuvent être développés et réduits directement dans l’arbre. Cela vous permet également de montrer ou de masquer des couches tout en numérisant une fonctionnalité, ce qui n’était pas possible jusqu’à présent. Le développement de ces améliorations a été soutenu par Gispo et parrainé par le Service national du cadastre de Finlande.
The dashboard’s legend has also received some attention. You can now toggle the visibility of any layer via a quick tap on a new eye icon sitting in the legend tree itself. Similarly, legend groups can be expanded and collapsed directly for the tree. This also permits you to show or hide layers while digitizing a feature, something which was not possible until now. The development of these improvements was supported by Gispo and sponsored by the National Land Survey of Finland.
Framework de plugins
QField 3.3 introduit un tout nouveau framework de plugins utilisant le puissant moteur QML et JavaScript de Qt. Avec quelques lignes de code, des plugins peuvent être écrits pour ajuster le comportement de QField et ajouter de nouvelles fonctionnalités. Deux types de plugins sont possibles : des plugins au niveau de l’application ainsi que des plugins spécifiques au projet. Pour assurer une facilité maximale de déploiement, la distribution des plugins a été rendue possible via QFieldCloud ! Amsa a fourni la contribution financière qui a permis de réaliser ce projet.
Notre partenaire OPENGIS.ch proposera bientôt un webinaire pour découvrir comment les plugins QField peuvent améliorer vos workflows de terrain (et votre activité au sens large) en vous permettant d’être encore plus efficace sur le terrain.
Les utilisateurs intéressés par la création de plugins ou une meilleure compréhension du framework peuvent déjà visiter la page de documentation dédiée et un exemple d’implémentation de plugin intégrant une prévision météorologique.
Vous avez des questions sur QField ? Intéressés par sa mise en œuvre, n’hésitez pas à contacter Oslandia !
-
sur [1’Tech by Oslandia] télétravail
Publié: 14 June 2024, 6:48am CEST par Caroline Chanlon
On sort un peu de la minute Tech pour évoquer un « mot » qui nous implique particulièrement chez Oslandia. Alors essayons de donner notre meilleure définition du télétravail !
Le télétravail est une méthode de travail s’affranchissant de la proximité géographique des collaborateurs.
Quels avantages au télétravail ?- la fin des temps de trajet domicile-travail : un meilleur confort personnel, un bilan carbone fortement réduit
- une flexibilité accrue dans la gestion de son temps et l’organisation au quotidien
- des recrutements plus libres et plus faciles
- une communication et des process organisationnels nécessairement structurés
- l’efficience du travail asynchrone
Le télétravail n’est pas un problème en soi, mais c’est souvent un catalyseur de problèmes : chaque difficulté rencontrée peut prendre beaucoup plus d’importance et de criticité en distanciel. Cela oblige à traiter les problèmes à la racine, et ne pas les mettre « sous le tapis » en se disant qu’on les résoudra à la machine à café ! Cela crée un environnement d’entreprise plus sain et plus égalitaire.
Oslandia baigne dans la culture OpenSource, où le développement logiciel s’effectue par nature de façon distribuée, mondiale, et à distance. Nous avons donc ainsi un fonctionnement interne cohérent avec l’objet de notre activité, et nous nous inspirons des fonctionnements des communautés opensource pour le fonctionnement de l’entreprise.
Les ingrédients clé d’un télétravail durable, efficient et agréable :- un travail qui a du sens, facteur de motivation
- des postes de travail au domicile adaptés et confortables
- l’accompagnement RH et psychosocial des collaborateurs
- des process de fonctionnement et de communication clairs et partagés
- la culture de l’écrit, et les outils adaptés
- des rendez-vous réguliers pour se rencontrer de visu
Oslandia fonctionne en 100% télétravail, et cela depuis sa création il y a 15 ans ! L’équipe est répartie dans la France entière, nos clients aussi, et même à l’international. Nous livrons de beaux projets par nos compétences techniques, mais aussi grâce à notre structure organisationnelle.
-
sur Eurométropole de Strasbourg : une plateforme facilitant le partage et la diffusion interne des données géographiques
Publié: 13 June 2024, 7:16am CEST par Caroline Chanlon
L’Eurométropole de Strasbourg a fait appel à Oslandia pour se doter d’une plateforme intranet de nouvelle génération facilitant le partage et la diffusion interne des données géographiques.
Ce projet bien que porté par un seul service est à destination de l’ensemble de la collectivité.
De nombreuses données géographiques produites par les géomaticiens n’étaient accessibles que par des clients lourds ayant une interface relativement complexe qui bridait leur utilisation aux personnes initiées.
De plus la publication des projets QGIS sur la plateforme web nécessitait plusieurs étapes de conversion et vérification.Le projet avait donc pour but de simplifier la publication et de populariser l’accès aux données géographiques du SIG au travers de la mise en œuvre d’outils simples d’utilisation, intuitifs, performants et Open Source.
De plus afin de respecter les normes de sécurité de l’Eurométropole et d’être transparent pour les utilisateurs, la solution recherchée doit être compatible avec le système d’authentification et de gestion de droits de la collectivité.
Nous avons répondu à cette demande en utilisant et interfaçant plusieurs briques Open Source : QGIS Server, QGIS Web Client 2 (QWC2), Geonetwork, Map proxy et Keycloak.
Cyle de vie de la donnéeLe besoin initial de l’Eurométropole était d’avoir un cycle de vie complet allant de la création à la diffusion en passant par le référencement de leurs données géographiques.
Tout d’abord, les données sont créées depuis le logiciel QGIS Desktop dans une base de données PostgreSQL/PostGIS.
Pour chaque groupe de données thématique, il est nécessaire de produire une fiche de métadonnée dans le géocataloque de l’EMS (Geonetwork), un fichier .qlr afin de pouvoir charger ces données de manière simple dans QGIS Desktop, un projet qgis pour la diffusion dans la plateforme web (QGIS Server/QWC2).
Connexion et sécuritéAfin de gérer les droits d’accès aux données ainsi qu’aux applications, l’EMS possède un SSO Kerberos basé sur un annuaire AD.
Durant l’ensemble du projet, la sécurité a été un point majeur afin que ce SSO puisse être intégré dans chaque étapes du cycle de vie de la donnée.
Tout d’abord l’ensemble des groupes de la base PostgreSQL sont synchronisés avec l’annuaire AD, afin de sécuriser l’accès direct à la donnée.
Ensuite, pour sécuriser la diffusion, un plugin QGIS Server initialement développé par l’EMS a été repris dans le cadre de ce projet. Les droits définis en base de données (et donc dans l’AD) sont pris en compte pour autoriser ou non la lecture des données et leur affichage sur la plateforme Web selon l’utilisateur connecté.
Finalement, pour l’accès aux applications, une brique KeyCloak a été installée, elle est moins visuelle mais essentielle. Elle permet de ce connecter au SSO Kerberos et de fournir un protocole OpenIDC compatible nativement avec Geonetwork. Pour la plateforme QWC2, un micro-service spécifique a été développé afin de pouvoir récupérer l’authentification fournie par le module OpenIDC d’Apache.
La diffusion des projets : QGIS Server / MapproxyQgis Server permet de diffuser sous forme de flux OGC les projets préalablement créés dans QGIS. Il peut en effet servir les projets avec un rendu de style identique à celui paramétré dans QGIS, ces deux logiciels utilisant le même moteur cartographique. Les projets QGIS déjà existants n’ont eu besoin que de changements mineurs pour pouvoir être servis par QGIS Server et obtenir le même rendu que celui obtenu dans QGIS Desktop.
Certains fonds de plan sont très utilisés et par définition assez lourd au chargement. Pour une meilleure expérience utilisateur, surtout sur un navigateur web, il ne faut pas que la carte mette trop longtemps à charger. C’est pour cela que MapProxy a été mis en place, pour optimiser le chargement de ces fonds de plan en créant un cache paramétré sur plusieurs niveaux de zoom.
Le visualisateur cartographique web : QGIS Web Client 2QGIS Web Client 2 ou QWC2 est le visualisateur web officiel de QGIS. Il est Open Source et maintenu par la communauté QGIS.
QWC2 a été installé et personnalisé pour correspondre aux besoins du projet. Plusieurs micro-services ont été utilisés et adaptées, notamment l’extension d’administration permettant ainsi à l’EMS d’être autonome dans la publication de nouveaux thèmes (projet QGIS) ou la modification d’existant en les paramétrant à souhait. En effet on peut pour un thème choisir le nom, la vignette miniature pour repésenter le thème, les fonds de plans disponibles mais également les échelles de zoom ou les échelles d’impression de carte ou le type de recherche qui s’active dans la barre de recherche.
En effet pour l’EMS nous avons configuré plusieurs recherches :
- Recherche dans la BAN (Base Nationale Adresse) personnalisée de l’EMS
- Recherche Cadastral (commune, section, parcelle)
- Recherche dans le géocatalogue GéoNetwork (pour charger les couches ou consulter le catalogue)
Cette interface d’administration permet également à l’EMS d’organiser les différents thèmes en groupes pour correspondre aux thématiques des données ou à un classement par équipe de travail; et de rendre accessible de nouveaux fonds de plan.
Dans certains projets QGIS, des composeurs d’impression sont disponibles. Ces composeurs sont également disponibles dans l’interface Web QWC2 avec des champs personnalisables au moment de l’impression, comme le titre de la carte par exemple.
Les cartes chargées dans QWC2 ne sont pas figées. En effet l’utilisateur peut personnaliser son visuel de plusieurs manières :
- Modifier le fond de plan chargé par défaut
- Cocher et décocher des couches comme dans QGIS
- Charger quelques couches ou la totalité des couches en provenance d’un autre projet
- Ajouter des couches en provenance du GeoNetwork EMS grâce à un développement spécifique Oslandia
- Ajouter des couches en provenance d’un web service externe ou un fichier local de son ordinateur
Les utilisateurs ont également la possibilité de “dessiner” sur la carte ou d’ajouter des étiquettes pour compléter les informations ou prendre des notes rapidement.
Toutes ces annotations sont enregistrables via un marque-page et partageables en générant et conservant un permalien.
Le catalogue de données géographiques : GeonetworkLe géocatalogue de l’EMS a été paramétré et modifié afin de répondre à leur besoin. En effet, Geonetwork possède une interface cartographique par défaut. Afin d’intégrer complètement le géocataloque dans le projet, cette interface à été remplacé par la plateforme web QWC2.
Ce couplage avec QWC2 permet également de faciliter l’ajout des couches du Géocatalogue à une carte déjà ouverte dans la visionneuse.
ContributionsDurant cette prestation toutes les évolutions/correctifs qui n’étaient pas spécifiques à l’EMS ont été reversées à la communauté (25 Pull Request et 6 composants modifiés). Travailler avec nous c’est également travailler pour la communauté QGIS.
L’EMS a même eu envie de participer à l’effort collectif en se lançant dans la contribution opensource et réalisé certaines contributions pendant le projet :
- Ajout du support XYZ dans l’interface d’admin
- Ajout de l’option pour paramétrer l’infobulle activé par défaut dans l’ajout de projet depuis l’interface d’administrace.
- Ajout de l’option dans l’interface d’administration pour choisir si l’on veut que le rendu sur notre projet s’effectue de manière tuilé ou non.
- Ajout du support de la gestion du type Enum de postgres dans la génération des formulaires
Si la description de ce projet vous a donné des idées, n’hésitez pas à nous contacter, nous pourrons parler avec vous de vos projets.
-
sur Plugin QGIS French Locator Filter 1.1.0 : API Photon et personnalisation avancée !
Publié: 31 May 2024, 7:14am CEST par Jean-Marie Kerloch
Avec près de 50 000 téléchargements depuis sa première version, le plugin QGIS French Locator Filter est utilisé par de nombreux utilisateurs Français. Nous avons dernièrement eu l’occasion de le faire évoluer à l’occasion d’un projet client mais de façon significative et qui profite à tout le monde ! on prend enfin le temps de vous présenter la nouvelle version 1.1.0 !
Pour rappel ce plugin permet simplement une recherche sur la BAN (Base Nationale des Adresses) depuis la barre de recherche de QGIS (en bas à gauche de l’interface principale).
French Locator Filter dans le gestionnaire d’extensions de QGIS 3.34 LTR
Mais pourquoi une nouvelle version pour un plugin qui semble déjà répondre aux besoins des utilisateurs (on n’a quasiment aucune demande entrante) ? Tout simplement parce qu’un de nos clients avait besoin d’un autre service de géocodage et qu’on s’est dit qu’il était bien mieux de le partager avec tous plutôt que de garder ça pour nous/eux.
Encore une bonne raison pour tous d’adhérer aux principes de l’OpenSource !
- Le client : la Métropole du Grand Lyon
- Le projet : refonte de l’application Dryade (outil de gestion du patrimoine arboré) pour un passage sur QGIS
- Le besoin : permettre l’utilisation d’un outil de recherche d’adresse adossé à un service internalisé et basé sur Photon
Il s’agit d’une API de recherche d’adresse (géocodage) basée sur les données OpenStreetMap (OSM). Développé par Komoot, le service utilise ElasticSearch pour les recherches et se présente comme une alternative au vénérable Nominatim. Si vous voulez essayer, une instance publique est à disposition et disponible sur le site officiel de la solution : [https:]] .
document.createElement('video'); [https:]]L’API se rapproche de celle d’Addok, brique logicielle de géocodage développée pour les besoins de la BAN et désormais bien connue et intégrée un peu partout (notamment sur adresse.gouv.fr et la Géoplateforme de l’IGN). La Métropole du Grand Lyon a déployé une instance en interne dont on peut consulter la documentation parmi les autres services liés à Data Grand Lyon.
Plutôt que de faire un autre plugin de géocodage, nous avons décidé de mutualiser un maximum de code et d’intégrer le géocodage Photon dans les fonctionnalités du plugin QGIS French Locator Filter. Certes, un travail plus long mais plus pérenne et profitable à beaucoup plus d’utilisateur/ices.
Fonctionnellement, cet ajout permet d’avoir un service indépendant avec des résultats complémentaires.
Une personnalisation plus pousséeEn plus de l’enrichissement fonctionnel, nous avons également fait en sorte de rendre le plugin davantage configurable de façon à permettre à un organisme de configurer l’instance de l’API Addok ou Photon à utiliser. Accoutumés à travailler sur les problématiques de déploiement et de configuration de QGIS sur les parcs informatiques, nous en avons profité pour rendre ces différents paramètres réglables via des variables d’environnement.
French Locator Filter 1.1.0 – Variables d’environnement
Aidez vous à mieux géocoder dans QGISNous souhaiterions aller encore plus loin avec le French Locator Filter et nous cherchons des partenaires pour :
- ajouter un autre service normé de géocodage, par exemple celui de la Géoplateforme de l’IGN
- aller encore plus loin dans notre intégration à QGIS avec l’utilisation de l’interface (QgsGeocoderInterface)
- profiter de cette intégration pour proposer un service de géocodage inversé
- ajouter la recherche par lot via une intégration au processing QGIS
N’hésitez pas à nous contacter sur infos@oslandia.com
Encore merci à nos partenaires SmartOrigin et Métropole du Grand Lyon qui nous ont fait confiance pour cette prestation.
Les paramètres du plugin
-
sur Topographie et topologie dans et autour de QGIS
Publié: 30 May 2024, 7:04am CEST par Caroline Chanlon
La réflexion sur la topographie et la topologie dans et autour de QGIS s’est accélérée chez Oslandia depuis 2018 et l’arrivée de Loïc Bartoletti.
Deux questions ont alimenté cette réflexion :
- Comment dessiner directement dans le SIG en intégrant des outils de dessin inspirés du monde de la DAO dans QGIS ;
- Comment intégrer des plugins pour les calculs topographiques directement dans QGIS.
Pour cela, Oslandia a travaillé sur plusieurs axes : formation, développement de plugins open source et améliorations dans QGIS.
1- Les pluginsLes plugins ci-dessous ont été développés par Oslandia ou par des partenaires, avec des contributions Oslandia :
- landsurveycodesimport : [https:]]
Un plugin pour les topographes qui travaillent avec la méthodologie de codification des points de topographie. - QompliGIS : [https:]]
Un outil pour conformer son jeu de données, son plan par rapport à un cahier des charges. - Total Open Station : [https:]]
Projet open source né à l’initiative d’archéologues italiens et français, c’est un outil pour convertir les différents formats de carnets de terrain des appareils des topographes. - Topaze : [https:]]
Un outil de calcul topométrique développé avec Jean-Marie Arsac (Azimut). Il s’agissait d’une preuve de concept que ce genre de calculs peut se faire dans un SIG.
Ces plugins peuvent être utilisés à différents moments d’un projet. On peut les utiliser tous ensemble ou seulement ceux dont on a besoin et les intégrer dans des traitements.
2- Les améliorations sur QGISOslandia se mobilise également pour apporter des améliorations dans le cœur QGIS. Ces dernières années, nos équipes ont notamment travaillé sur :
— intégration d’outils de forme : cercles, ellipses, rectangles, polygones réguliers, … ;
— amélioration des outils d’accrochage ;
— amélioration du support des coordonnées Z et M ;
— amélioration des outils topologiques (relations entre les géométries).À venir, la possibilité d’utiliser les plugins de vérification et de correction de la géométrie et de la topologie directement dans les outils de traitements de QGIS développé par Jacky Volpès et Loïc Bartoletti.
3- Les formationsOslandia est certifié QUALIOPI et propose un programme de formations autour de QGIS et QField :
- Dessin : passer de la DAO au SIG avec QGIS : [https:]]
- La topographie avec QGIS (LSCI, Topaze, QompliGIS, Total Open Station)
- Formation à QField
- Déploiement de QField Cloud
« En 2023, 89 personnes ont été formées par Oslandia, qui recommandent nos formations à 90,9% »
4- Et QField ?Depuis la mise en œuvre du partenariat avec OPENGIS.ch, Oslandia propose des prestations de déploiement de serveurs QField Cloud, des formations et de l’assistance QField.
5- À venir !Plusieurs billets techniques sont en cours de préparation : comment ouvrir les fichiers DAO dans un SIG ? Quelles différences entre QField et LSCI ? Vous pourrez les retrouver sur notre site dans les prochaines semaines.
Par ailleurs, nous préparons un livre blanc sur le thème de la migration de la DAO vers QGIS que nous devrions sortir en septembre.
Restez connectés !
-
sur [Equipe Oslandia] Jacky, ingénieur SIG / développeur Python C++
Publié: 23 May 2024, 6:56am CEST par Caroline Chanlon
Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Jacky qui a répondu à nos questions
Jacky a effectué 7 ans de sa scolarité à la maison lui permettant de consacrer du temps à des activités plus « libres » que le cadre strict de l’enseignement traditionnel. Il découvre très jeune l’informatique, la programmation mais apprend aussi le braille, s’adonne à la pêche, à l’astronomie, à la danse ou à la musique. C’est en candidat libre qu’il obtient son Bac Scientifique. Il poursuit ses études avec un DUT Mesures Physiques, en alternance chez Schneider Electric, et un diplôme d’Ingénieur Électronique et Informatique industrielle à Polytech Grenoble en alternance chez STMicroelectronics.
Il passe 3 ans chez ST au sein du service R&D avant de rejoindre en tant qu’ingénieur / chercheur le CEA Leti et plus précisément le service lithographie à faisceau d’électrons où il travaille à anticiper la déformation sur le silicium (EBPC – Electron Beam Proximity Correction). Il reste 3 ans au CEA.
« Je voulais sortir du côté grosse entreprise, j’ai été embauché chez Unistellar, une start-up qui préparait son Kickstarter. J’ai travaillé sur son téléscope intelligent (avec traitement d’images en direct) connecté piloté par le smartphone et plus précisément sur la stabilisation du code embarqué, afin de créer le prototype assez avancé pour trouver des investisseurs »
Pour des raisons familiales, Jacky rejoint Aix en Provence et commence à travailler pour la société du Canal de Provence pour renforcer l’équipe de développeurs QGIS. Il découvre les SIG et QGIS !
« Au CEA, je travaillais dans le traitement géométrique et chez Unistellar également, je suis passé de l’infiniment petit à l’infiniment grand, pour être à l’échelle terrestre aujourd’hui. Je retrouve des traitements similaires au final. »
C’est sa collègue du Canal de Provence qui lui fait connaitre Oslandia à travers des contributions QGIS. Jacky est embauché chez Oslandia en 2021 au poste d’ingénieur SIG / développeur Python C++.
« On peut dire que je suis parti en éclaireur, Gwendoline, ma collègue nous a rejoint 6 mois après mon arrivée. »
Jacky travaille au développement de modules Python pour QGIS et depuis 6 mois, sur le développement QGIS cœur en C++.
Ses projets emblématiques- Avec L’INRAE : plugin QGIS Python d’aide à la décision pour la création de réseaux d’assainissement – [Plus d’infos]
- Avec l’agence spatiale canadienne : plugin GQIS python pour le suivi de vols de ballons stratosphériques – [Plus d’infos]
Python et C++
Sa philosophieTout est relatif !
Oslandia en 1 motPartage !
-
sur Direction de la Sûreté SNCF x accompagnement QGIS et QGIS Server
Publié: 21 May 2024, 7:19am CEST par Caroline Chanlon
La Direction de la Sûreté, rattachée à la Direction Générale, est transverse au groupe SNCF et opère des missions de sécurisation des biens et des personnes. En appui de ses missions, la Direction de la Sûreté s’est dotée d’un système d’hypervision qui comporte une visualisation cartographique des équipements, personnels et évènements.
Afin de garantir le bon fonctionnement du système d’hypervision, la Direction a choisi de se doter d’outils et serveurs cartographiques indépendants de l’hyperviseur lui-même, et pour ce faire a choisi notre accompagnement autour de QGIS Server.
Oslandia propose en effet une maintenance forfaitaire qui garantit à la SNCF un fonctionnement inaltéré de son hyperviseur.
Contributeur essentiel de la solution open source QGIS, Oslandia dispose de la plus grande équipe française de développeurs experts QGIS et propose une offre de support unique en France [https:]] !
-
sur [1’Tech by Oslandia] TCO
Publié: 7 May 2024, 7:07am CEST par Caroline Chanlon
Le TCO = Total Cost of Ownership = Coût Total de Possession
Dans l’analyse des investissements logiciels, le TCO est un élément clé à prendre en compte. Il s’agit en effet de considérer tous les coûts rattachés à la possession d’un logiciel, qu’ils soient directs ou indirects. Cela va bien au delà du simple prix d’achat en licences du produit ou du service.
Si l’industrie s’est particulièrement emparée du concept de TCO pour réaliser ses choix stratégiques, il est indispensable de l’évaluer également dans le cadre de projets informatiques. On comptabilise dans le TCO l’achat initial du logiciel mais aussi la maintenance des composants, les coûts d’utilisation et de gestion, d’évolution, la formation, et également les coûts de sortie, souvent négligés !
On constate qu’une infrastructure informatique basée sur des logiciels OpenSource se distingue généralement par un TCO plus réduit qu’avec ses équivalents propriétaires. Ou plutôt que pour un TCO équivalent, les services rendus par une infrastructure OpenSource sont de meilleure qualité, car on y inclut les services à haute valeur ajoutée comme l’adaptation fine aux cas d’utilisation spécifiques, la formation ou la garantie de maintenance.
-
sur Transitec, observatoire de la mobilité
Publié: 30 April 2024, 6:41am CEST par Caroline Chanlon
Transitec, bureau d’étude indépendant spécialisé dans les problématiques de mobilité depuis 1954, a souhaité mettre en place un outil interne, baptisé Primo, pour construire automatiquement des cartographies types sur des territoires correspondant à des regroupements de communes, en France Métropolitaine. Cet outil couvre les thématiques du transport et des déplacements. Il est basé sur une base de données PostgreSQL et sur un plugin QGIS, connecté à la base.
L’utilisateur choisit un territoire, par exemple un ensemble de départements, d’Établissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI) ou de communes.
Le plugin construit alors automatiquement des indicateurs et les cartographies. Ils portent sur les thématiques suivantes :
- la population ;
- l’emploi ;
- le logement ;
- les mobilités professionnelles ;
- les mobilités scolaires ;
- le réseau routier et les équipements cyclables.
Primo est utilisé par Transitec France, par une dizaine de salariés. Il permet de gagner du temps sur la production des cartes nécessaires pour alimenter les diagnostics territoriaux, utilisés dans des travaux de planification urbaine, dont la nature varie peu d’un projet à l’autre.
Il est basé sur des données ouvertes, librement accessibles sur Internet :
- données de périmètres administratifs ;
- données de population carroyées d’origine fiscale, mises en forme par l’Insee ;
- données du recensement de la population de l’Insee ;
- données du répertoire Sirene des entreprises et établissements ;
- données OpenStreetMap (OSM).
Un ensemble de scripts Python permet l’import automatisé de ces données mises en forme dans la base de données PostgreSQL – PostGIS.
Le développement a commencé à l’été 2023, pour une utilisation effective en février 2024.
-
sur Oslandia sur le Sustainable High City Tech 2024 // SusHi-Tech à Tokyo !
Publié: 29 April 2024, 7:48am CEST par Caroline Chanlon
La candidature d’Oslandia pour exposer sur l’espace Île-de-France du Pavillon French Tech sur le salon Sustainable High City Tech 2024 (SusHi-Tech) à Tokyo les 15 et 16 mai 2024 a été retenue !
Oslandia fait partie des 5 entreprises retenues pour représenter la France sur le SusHi-Tech, un événement international qui pour objectif de créer de « nouvelles rencontres » avec des écosystèmes nationaux et internationaux afin de résoudre les problèmes urbains mondiaux.
Sébastien Guimmara sera au Japon sur cet évènement de grande ampleur qui accueillera plus de 40 000 personnes.
C’est une formidable opportunité de mettre en lumière nos expertises et expériences sur les technologies BIM/SIG et de présenter Piero, l’application Web 3D BIM/SIG open source
Photos à venir … restez connectés
Programme porté par SusHi Tech Tokyo 2024 Global Startup Program Official Account et Business France.
-
sur Contributing, not only code : Oslandia @ Journées QGIS-Fr 2024
Publié: 26 April 2024, 7:23am CEST par Caroline Chanlon
Éditeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue aussi activement à la communauté qui l’entoure !
Cette année encore, Oslandia était présent aux Rencontres utilisateurs QGIS francophone 2024 qui avaient lieu à Grenoble fin mars, avec notamment la participation d’une belle partie de l’équipe.Certains membres de l’équipe comme Loïc Bartoletti ou Sylvain Beorchia étaient sur le pont en amont de ces deux jours pour l’organisation. Loïc a notamment organisé la journée de la veille avec les contributeurs ; de son côté Sylvain produit l’ensemble des visuels (affiches, logos, etc.).
Sur les 2 jours, nous étions 10 membres de l’équipe présents tant à animer des ateliers en mode solo, en duo, avec nos clients et nos partenaires, qu’à participer au programme de conférences mais aussi présents pour faciliter des échanges entre les utilisateurs, les mettre en relation, animer la communauté !
Ce que nous avons envie de partager à travers cette petite brève : l’engagement open source d’Oslandia ne se mesure pas seulement en nombre de lignes de code mais aussi en temps, en idées et en participation à des événements comme les Journées QGIS-Fr !
Nous serons bien sûr présents l’année prochaine et sur de nombreuses autres événements OSGeoRestez connectés, inscrivez-vous à notre newsletter ! [Voir la Newsletter Avril 2024] N’oubliez pas que vous aussi pouvez contribuer, l’OSGeo-FR cherche toujours des bonnes volontés !
-
sur [Equipe Oslandia] Quy Thy, ingénieur SIG
Publié: 23 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon
Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Quy Thy qui a répondu à nos questions
Ingénieur de l’ENSG -Ecole Nationale des Sciences Géographiques, une école qui forme les géomaticiens, Quy Thy poursuit son cursus avec une thèse au laboratoire LASTIG de l’IGN sur la détection du vandalisme cartographique. Elle a pour objectif de réaliser une étude des jeux de données collaboratives sur OSM et d’identifier des potentielles erreurs volontaires, notamment grâce au machine learning, une technologie encore peu utilisée dans le domaine cartographique.
[Lire son article de vulgarisation sur Geotribu]
Après sa thèse, elle effectue 1 an de post-doc dans le laboratoire IFSTTAR – Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux où elle développe un plugin QGIS pour aider au déblaiement des déchets suite à un ouragan à Saint-Martin et aux Antilles.
« J’ai connu Oslandia pendant ma thèse sur le carto-vandalisme, j’étudiais les données mais également les contributeurs OSM, et Oslandia avait publié des travaux sur la classification automatique de ces derniers. J’ai gardé l’entreprise dans ma tête et comme je n’avais pas envie de continuer dans le monde de la recherche, j’ai postulé ! »
Quy Thy est ingénieur SIG chez Oslandia depuis 2021
Ses projets emblématiquesQuy Thy a contribué à la mise en place de la Géoplateforme de l’IGN, une infrastructure publique qui permet aux utilisateurs de s’échanger des données, les partager, les héberger et d’accéder aux services de l’IGN comme « Remonter le temps » jusqu’ici accessible sur Géoportail. L’objectif est de migrer ces services sur la Géoplateforme. « J’ai développé des script permettant de vérifier les données qui entrent et de les traiter pour les mettre en base de données »
Quy Thy a également travaillé sur le Projet STC – Suivi des Trains Commerciaux pour la SNCF dont l’objectif est de détecter les déformations sur les rails, à partir de capteurs placés sur les trains.
Ses technologies de prédilection
« Les capteurs remontent beaucoup de données, nous avons intégré un programme développé en Python avec les librairies Pandas et Numpy qui permettent d’identifier les anomalies et de préconiser des actions de maintenance « .Python, SQL
Sa philosophiePlus que le côté technique, j’aime me dire que les projets réalisés servent un objectif utile et pertinent pour l’humain. Ce que je fais répond à un besoin, je me sens utile.
Oslandia en 1 motOuverture au sens open source mais aussi ouverture à d’autres valeurs notamment sur le fonctionnement de l’entreprise !
-
sur [Témoignage client] Émilie Bigorne, géomaticienne EPTB Loire
Publié: 16 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon
Émilie Bigorne est géomaticienne au sein de l’EPTB Loire, syndicat mixte qui couvre le bassin de la Loire et ses affluents.
L’EPTB Loire emploie environ 70 agents et fédère 50 collectivités adhérentes (Région, Départements et EPCI). L’organisme a en charge plusieurs missions : la gestion des ouvrages de protection contre les inondations, la gestion des digues des collectivités territoriales, la mise en oeuvre de programmes de prévention des inondations et le suivi et la gestion de la ressource en eau.
Administratrice de la base de données PostgreSQL / PostGIS, Émilie Bigorne garantit l’intégrité des données et fournit des outils aux agents dans le cadre de leurs missions.» J’ai travaillé avec Oslandia sur deux projets. En 2019, je me suis fait accompagner avec un audit de la base de donnée mise en place. Oslandia a pu me fournir des recommandations pour l’amélioration de la fluidité, des accès et de la configuration générale. Ils m’ont également donné des conseils dans le cadre du changement de version de PostgreSQL.
En 2023, nous avons collaboré pour mettre en place l’outil « QGIS Deployment Toolbet« . Au vu de l’augmentation des effectifs, je n’arrivais plus à maintenir QGIS sur les postes de travail. La mise en place de cet outil me permet aujourd’hui l’installation automatisée de QGIS ainsi que l’installation de raccourcis personnalisés en fonction du périmètre d’action géographique et des missions de chaque agent. Le paramétrage se fait automatiquement, y compris sur les postes de travail des agents qui ne sont pas présents sur le site d’Orléans.
QGIS Deployment Toolbet simplifie mon quotidien et celui des utilisateurs, c’est un gain de temps et d’énergie. Nous avons par ailleurs une meilleure utilisation de la base de données avec des outils plus maintenables.
Je ne passe plus mon temps à installer QGIS sur les postes des utilisateurs !
La collaboration avec Oslandia s’est vraiment très bien passée. A chaque étape, les personnes en face de moi étaient disponibles. J’ai appris énormément de choses sur QGIS et sa configuration, des petites choses annexes à ce qui était demandé initialement.
Les équipes ont su m’écouter pour répondre à mes besoins et être forces de proposition. Oslandia consacre du temps à la communauté libre, je trouve que c’est hyper intéressant, on sent un vrai intérêt pour le libre. Je suis également dans cet état d’esprit de partage de connaissances ! »
Plus d’informations sur QGIS Deployment Toolbet : -
sur Les nouveautés Giro3D 0.35
Publié: 12 April 2024, 2:37pm CEST par Sébastien Guimmara
Giro3D est une bibliothèque Javascript de visualisation de données géospatiales sur le Web. Notamment utilisée par l’application Piero, elle est compatible avec de nombreuses sources de données rasters et vecteurs, ainsi que 3D comme les nuages de points.
La version 0.35 apporte de nombreuses évolutions, et notamment d’importantes améliorations de performance utiles pour les scènes complexes combinant de nombreuses sources de données.
Améliorations de performancesCes améliorations touchent principalement à l’affichage des données rasters (couleur ou élevation) sur l’entité Map:
- Réduction de l’usage mémoire des tuiles de Map
- Réduction de la latence d’affichage des images sur la Map
- Réduction du nombres de requêtes HTTP nécessaires
- Augmentation de la vitesse de traitement des tuiles
Voir l’exemple interactif
Les entités Map et les nuages de points supportent maintenant le brouillard THREE.js, permettant de donner des effets atmosphériques à vos scènes.
Brouillard dans Giro3D
Le graticule géographiqueVoir l’exemple dédié
L’entité Map permet désormais d’afficher un graticule géographique entièrement paramétrable sur sa surface:
- réglage du pas en X et en Y
- origine du repère
- couleur
- opacité
- épaisseur des traits
Le graticule avec un pas de 500 mètres.
GeoTIFF YCbCr et masques de transparenceVoir l’exemple interactif
Les images GeoTIFF peuvent embarquer des masques de transparence. Ils sont désormais supportés dans Giro3D.
Il est maintenant possible d’afficher des images GeoTIFF dans l’espace colorimétrique YCbCr. Cet espace colorimétrique, couplé à la compression JPEG, permet de réduire considérablement la taille des images couleur GeoTIFF (par rapport à des compressions comme LZW ou DEFLATE).
Une image GeoTIFF compressée en JPEG, utilisant l’espace colorimétrique YCbCr et un masque de transparence. La bordure verte indique la limite de l’image, et n’est pas visible par défaut.
-
sur Étude EDF Indoor – déplacements & guidage en intérieur et réalisation d’un prototype
Publié: 11 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon
EDF a sollicité les équipes d’Oslandia pour la réalisation d’une étude puis une preuve de concept sous forme de logiciel prototype. L’étude comprend un rapport et des préconisations sur la cartographie indoor, l’analyse des déplacements et le guidage à l’intérieur de bâtiments et plus spécifiquement de centrales nucléaires. Le prototype concerne le calcul d’itinéraires.
ContexteLes centrales nucléaires sont des bâtiments complexes comprenant des zones pouvant être temporairement fermées à la circulation et / ou présentant une dangerosité pour le personnel. Les déplacements à l’intérieur de ces bâtiments nécessitent donc des calculs d’itinéraires, réalisés actuellement avant l’intervention. EDF R&D souhaite disposer d’une application mobile pour optimiser les déplacements de ses personnels de façon dynamique, et garantir leur sécurité.
L’étude OslandiaCette étude a permis de définir une architecture globale de la solution ainsi que différentes préconisations et scénarii concernant la technologie utilisée pour développer l’application mobile.
Oslandia a proposé un modèle relationnel de données correspondant au besoin fonctionnel et compatible avec le standard IndoorGML, puis une proposition d’architecture logicielle globale de la solution, des différents flux applicatifs et les considérations de sécurité des données.
Enfin, plusieurs scénarii basés sur des technologies différentes sont envisagés pour le développement de l’application mobile (QFIELD, OSMAND, application spécifique), avec pour chacun les avantages et inconvénients de la solution.
Le prototype : calcul d’itinérairesSuite à l’étude, une demande de réalisation de POC (Proof Of Concept) a été commandée par EDF. Ce prototype concerne le calcul du graphe de déplacement et des itinéraires. Pour le calcul du graphe, les technologies PostgreSQL et PostGIS ont été utilisées. Concernant les calculs d’itinéraires, l’extension pgRouting de PostgreSQL a été mise en œuvre.
Les étapes :- Nettoyage des données (topologie)
- Extraction des sols et des murs par niveau
- Découpage des sols en cellules à l’aide de l’algorithme de Voronoï
- Ajout des ascenseurs, escaliers et crinolines pour la navigation entre les niveaux
- Calcul du graphe de déplacement
- Calcul des itinéraires avec pgRouting
- Fermeture des zones à forte radioactivité
- Navigation entre différents équipements
- Ajout de barrières infranchissables (zone de chantiers,…)
- Possibilité d’utiliser des sols à des altitudes différentes dans un même étage (passerelles, escalier vers une plateforme surélevée).
Ce travail a permis de valider la faisabilité d’une application mobile permettant d’optimiser les déplacements dans les environnements contraints et dangereux gérés par EDF. Le travail d’Oslandia sur un traitement de la donnée intelligent et des algorithmes adaptés ont levé les verrous sur la faisabilité fonctionnelle de l’optimisation des déplacements pour la sécurité des personnes.
Le travail réalisé avec une modalité étude et le prototype ont montré une forte efficacité et une concrétisation des préconisations.
Le chemin est désormais libre et optimisé pour la réalisation d’une application complète.
-
sur [1’Tech by Oslandia] Réversibilité
Publié: 2 April 2024, 7:00am CEST par Caroline Chanlon
Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après open source, LiDAR et webGL, on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de la réversibilité.
La réversibilité désigne l’opération de retour de responsabilité technique, par lequel le client reprend les prestations qu’il avait confiées à un prestataire à l’issue du projet. Elle comprend la fourniture de l’ensemble des éléments permettant de retrouver une autonomie avec la solution déployée initialement : logiciels exécutables, codes sources, documentation, paramétrage, supports de formation, données dans des formats ouverts.
Les caractéristiques intrinsèques de l’open source offrent à l’utilisateur ces garanties : l’interopérabilité, le standard et la réversibilité, et ce à des coûts optimaux.
La réversibilité, les prestations et les coûts associés sont souvent les grands oubliés lors d’un démarrage projet, alors qu’une analyse de TCO ( Total Cost of Ownership ) ne devrait pas les occulter. Elle est également un élément clé de la souveraineté du système d’information.
Pensez à l’intégrer dès le démarrage de vos projets !
-
sur En direct des Journées Utilisateurs QGIS-fr !
Publié: 28 March 2024, 2:52pm CET par Caroline Chanlon
Une belle partie de l’équipe est présente pendant les Journées Utilisateurs QGIS-fr les 27 et 28 mars à Grenoble pour animer 5 ateliers et 2 conférences avec des clients : nouveautés QGIS 3D, créer et publier un joli projet sur QWC, cartographie avancée avec QGIS, initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT, collecter vos données sur le terrain avec QField, …
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024. Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS.
Editeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue activement à la communauté, comme pendant ces deux jours
-
sur [Equipe Oslandia] Jean, ingénieur SIG
Publié: 26 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Après un diplôme d’ingénieur obtenu à Centrale Lille, Jean s’engage dans une thèse en Morphologie mathématique, orientée sur le traitement d’images numériques, aux Mines de Paris. Après sa thèse, il poursuit pendant 12 ans sa collaboration avec son entreprise d’accueil. Il travaille sur de nombreux projets de R&D et sur l’écriture d’algorithmes de traitements d’images ou sur des algorithmes de données SIG géolocalisées.
Il découvre les SIG, QGIS, et … Oslandia, identifié comme un acteur majeur dans la communauté QGIS !
« La culture open source m’intéresse, j’ai toujours utilisé des outils et logiciels OS et je faisais d’ailleurs de la contribution à titre perso. J’avais par ailleurs envie de travailler dans une société dans laquelle je pouvais être davantage partie prenante des décisions et des actions »
Jean est ingénieur SIG chez Oslandia depuis 2022 et dispose d’une solide expérience en C++, le langage de programmation sur lequel est basé QGIS et sur le visualisateur QT. Il met à disposition ses compétences sur des projets variés comme le visualiseur de données 3D pour le CEA, de nouvelles fonctionnalités pour améliorer le chargement et la visualisation de nuages de points sur QGIS pour EDF,… ou encore la visualisation de données de l’IFREMER qui repose sur QGIS server.
Projet emblématiqueJean a développé avec son collègue Florent un plugin pour l’IFREMER « QDuckDB » permettant de lire des bases de données DuckDB, qui stockent des infos spatiales (points, polygones, lignes, …), dans QGIS.
Technologies de prédilection
Ce plugin permet aujourd’hui de partager des fichiers « parquet » utilisés de plus en plus notamment par l’INSEE.
« Comme tout est en open source, d’autres utilisateurs peuvent proposer de nouvelles fonctionnalités, on peut imaginer plein d’évolutions possibles ! »Langages C, C++ et Python
PhilosophieTout ce que je développe peut servir à la communauté, j’aime l’idée de contribuer à un bien commun.
Oslandia en 1 motTransparence !
-
sur Py3dtiles v7.0.0 est de sortie ! Des fonctionnalités, et une communauté qui se développe
Publié: 25 March 2024, 9:51am CET par Augustin Trancart
var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];
(function() { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = HTMLCanvasElement.prototype.getContext; HTMLCanvasElement.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext;
if (typeof OffscreenCanvas !== 'undefined') { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = OffscreenCanvas.prototype.getContext; OffscreenCanvas.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext;
OffscreenCanvas.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }
var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { // context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent); this.id = "Offscreen"; window.__SPECTOR_Canvases.push(this);
if (captureOnLoad) { // Ensures canvas is in the dom to capture the one we are currently tracking. if (false) { spector.captureContext(context, 500, false); captureOnLoad = false; } } }
return context; } }
HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }
var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);
if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i
var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];
(function() { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = HTMLCanvasElement.prototype.getContext; HTMLCanvasElement.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext;
if (typeof OffscreenCanvas !== 'undefined') { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = OffscreenCanvas.prototype.getContext; OffscreenCanvas.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext;
OffscreenCanvas.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }
var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { // context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent); this.id = "Offscreen"; window.__SPECTOR_Canvases.push(this);
if (captureOnLoad) { // Ensures canvas is in the dom to capture the one we are currently tracking. if (false) { spector.captureContext(context, 500, false); captureOnLoad = false; } } }
return context; } }
HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }
var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);
if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i
var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];
(function() { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = HTMLCanvasElement.prototype.getContext; HTMLCanvasElement.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext;
if (typeof OffscreenCanvas !== 'undefined') { var __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = OffscreenCanvas.prototype.getContext; OffscreenCanvas.prototype.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext = __SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext;
OffscreenCanvas.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_OffscreenGetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }
var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { // context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent); this.id = "Offscreen"; window.__SPECTOR_Canvases.push(this);
if (captureOnLoad) { // Ensures canvas is in the dom to capture the one we are currently tracking. if (false) { spector.captureContext(context, 500, false); captureOnLoad = false; } } }
return context; } }
HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
if (arguments.length === 1) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0]); if (context === null) { return context; } } else if (arguments.length === 2) { context = this.__SPECTOR_Origin_EXTENSION_GetContext(arguments[0], arguments[1]); if (context === null) { return context; } }
var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);
if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i
Py3dtiles est une librairie et un outil Python en ligne de commande pour générer, lire et modifier des 3D Tiles. On peut l'utiliser seul ou l'intégrer dans sa propre application Python.
La version 7.0.0 vient de sortir, il est temps de faire une petite rétrospective sur les dernières années !
La communauté et un nouveau mainteneurNous accueillons un nouveau mainteneur : Lorenzo Marnat (Liris). Le Liris a très significativement contribué à py3dtiles et a mené un travail de R&D conséquent sur leur fork et via l'application py3dtilers. Lorenzo réalise depuis quelques mois le travail d'intégration dans le tronc commun, véritable travail de fourmi ô combien nécessaire. L'intégrer à l'équipe était donc l'étape logique dans ce processus.
Cela signifie que py3dtiles n'est plus un projet uniquement Oslandien ! Ceci constitue une étape très importante dans le développement d'un projet réellement communautaire et nous sommes très heureux de l'avoir dans l'équipe.
En conséquence, certains changements ont été adoptés afin que py3dtiles soit plus indépendant d'Oslandia. Nous espérons ainsi favoriser les contributions externes et l'implication d'autres entitées qu'Oslandia et le Liris:
- Le dépôt de code a été déplacé vers sa propre organisation: [https:]] . Nous en avons profité pour renommer la branche principale en main à la place de master (afin de s'approcher du défaut de GitLab).
- Le site web est maintenant hébergé sur [https:]] . Une redirection de l'ancien site a été mise en place, mais nous conseillons tout de même de mettre à jour vos signets web.
- Nous avons maintenant un document décrivant la gouvernance: GOVERNANCE.md, qui décrit le fonctionnement de la communauté.
- Et nous avons un canal de discussion instantané sur matrix.org !
Lidar HD de l'ign converti en 3dtiles avec py3dtiles et visualisé avec giro3d
Les évolutions fonctionnelles Améliorations du support de la spécificationEn version 2, py3dtiles souffrait encore de l'absence de ces quelques classes décrivant les concepts 3Dtiles, et qui sont maintenant présentes en version 7 :
- BoundingVolumeBox
- TileSet
- Tile
- Extension
Les feature tables sont maintenant supportées pour les b3dm en plus des pnts.
Nouveaux formatsPy3dtiles supporte maintenant les fichiers PLY (en nuage de points uniquement) et LAZ.
Le support XYZ et CSV a été amélioré, avec une auto-détection du format du CSV.
py3dtiles mergeIl s'agit d'une nouvelle commande permettant de générer un tileset à partir de 2 autres tilesets. Pour l'instant la génération des tuiles racines est assez naïve, mais devrait très bien fonctionner avec les nuages de points.
Autres fonctionnalitésIl est maintenant possible d'exporter les classifications des nuages de points dans les pnts.
Le support des batch tables a été ajouté.
Les évolutions techniques Des évolutions de packaging Les dépendances optionnellesAvec le support de formats additionnels, le nombre de dépendances de py3dtiles augmente de façon significative. Nous avons créé des sections de dépendances optionnelles, afin d'éviter de demander aux utilisateurs d'installer des librairies pour des formats qu'ils n'utilisent pas.
Image DockerNous publions maintenant des images docker sur le gitlab registry et docker hub.
Support WindowsUn premier travail pour supporter Windows a été effectué, mais du travail reste à accomplir pour produire un .exe facilitant le déploiement.
La qualité du codeDe gros efforts ont été effectués pour rendre la contribution plus agréable et améliorer globalement la qualité du code. Des analyseurs automatiques de code ont été mis en place, notamment des linters et un SonarCloud.
Nous avons fait un effort spécifique pour typer nos déclarations de fonctions et variables avec les nouvelles possibilités qu'offre les versions modernes de Python.
À venirLe point principal sera le support des géométries dans le processus de conversion multiprocessus lancé par py3dtiles convert. Cela permettra ensuite d'avoir un support des formats géométriques, en particulier l'IFC ! (Mais également, l'amélioration du support PLY, des tables PostGIS, des OBJ, etc.).
D'autres améliorations sont bien sûr dans les cartons.
Impliquez-vous !Py3dtiles est un logiciel communautaire et se portera mieux si vous participez ! Tester, ouvrir des tickets, voire contribuer ou financer sont des actions qui sont très utiles pour le projet. Le guide de contribution de la communauté est ici. Alternativement, n'hésitez pas à nous contacter pour en discuter !
-
sur CityBuilder : faciliter la reconstruction 3D
Publié: 19 March 2024, 2:43pm CET par Bertrand Parpoil
ContexteOslandia participe aux côtés d’Eviden au projet CP4SC, mené dans le cadre de l’AMI Cloud lancé en 2021 par la Banque Publique d’Investissement.
Le sigle CP4SC signifie Cloud Platform for Sustainable Cities et son objectif est d’aider les gouvernements à mettre en œuvre des politiques ambitieuses vers l’atteinte de la neutralité carbone par ingestion des données issues de différentes sources comme la mobilité, la gestion de l’énergie ou l’observation de la terre et de l’environnement
De quoi s’agit-il ?La visualisation 3D de bâtiments est un attendu de nombreux acteurs de la planification urbaine, attendu qui se heurte à deux écueils :
- les données 3D structurées à grande échelle sont peu nombreuses
- il n’existe pas de solution logicielle mature permettant de travailler à grande échelle, même si certains éditeurs proposent des outils propriétaires capables de travailler à l’échelle des bâtiments
Cependant, la disponibilité et la diffusion de nuages de points de grande taille, prend beaucoup d’ampleur ces dernières années : les méthodes et outils de levés terrain ont beaucoup évolué et de nombreux acteurs en ont profité pour acquérir des nuages de points (y compris à l’échelle nationale comme c’est le cas en France avec la couverture Lidar en cours de constitution par l’IGN).
Mais si les nuages de points peuvent être acquis rapidement, ils ne sont pas immédiatement exploitables pour tous les types d’analyse.
L’objectif d’Oslandia à travers le projet est donc de proposer une chaine industrielle de traitement permettant de créer des données structurées depuis des nuages de points, ainsi que des logiciels permettant d’exploiter ces informations, l’ensemble sous licence opensource à gouvernance ouverte bien entendu !
Nous avons déja présenté ici les outils Giro3D et Piero qui permettent la visualisation des données spatiales 3D. Nous allons maintenant parler génération de CityJSON !
CityBuilderParmi les différentes actions menées par Oslandia dans le cadre du projet, CityBuilder simplifie la reconstruction de données 3D géoréférencées. Notre objectif dans un premier temps est de proposer un plugin QGIS pour faciliter l’accès des utilisateurs aux fonctionnalités des outils sous-jacents.
En effet CityBuilder exploite :
- la bibliothèque opensource geoflow, développée par l’université de Delft et la société 3DGI. Geoflow a notamment été utilisé pour générer le bâti 3D de l’ensemble des Pays-Bas
- la cartographie du sol et sursol LIDAR produite par l’IGN
- les fonctionnalités de visualisation 3D de QGIS
Concernant la démarche projet, nous avons travaillé initialement sur la première version prototypale de CityBuilder conjointement à un projet de développement informatique (PDI), séquence des cycles Master1 Géomatique et Ingénieur (2e année) de l’ENSG mené en partenariat avec Oslandia.
En 2024 les travaux ont constitué en amélioration du plugin afin d’utiliser au maximum les outils natifs à QGIS, optimiser ses performances et réduire sa dette technique. Nous avons également intégré une version du code utilisable en ligne de commande.
Geoflow a donc été intégré dans un processing QGIS intégré à la barre d’outils de processing QGIS.
Geoflow permet de générer un fichier de sortie JSON à partir d’un fichier de données de nuage de point et un autre de données d’emprise de bâtiments. Nous utilisons la dernière version de geoflow permettant d’avoir un niveau de detail (LOD Level of Detail) allant jusqu’au LOD2.2.
Pour la version ubuntu l’image docker de geoflow utilisé est celle de l’IGN.
Des données 3D, et maintenant ?La visualisation des données générées peut se faire directement dans QGIS. Ceci est notamment possible grâce aux travaux menés sur le sujet par Oslandia depuis deux ans, qui consistent en une reprise de la dette technique embarquée, l’ajout de tests, des correctifs d’anomalies et le développement de nombreuses fonctionnalités bas niveau qui permettent aujourd’hui de disposer d’une version bien plus stable de QGIS 3D.
Le projet CP4SC étant cloud native, il s’appuie sur Giro3D et son application de visualisation, Piero pour afficher l’ensemble des données spatiales y compris 3D : les données urbaines reconstruites peuvent donc être aussi consultées sur le web.
Démonstration Contactez-nous !Le sujet vous intéresse ? Vous souhaitez mutualiser les efforts de développement sur ces sujets ? Vous voudriez incorporer ces fonctionnalités sur vos plateformes IT ? N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter : infos+3d@oslandia.com
Financé par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance
-
sur [Témoignage Client] Pierrick Yalamas, Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement – TerriSTORY®
Publié: 19 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Pierrick Yalamas est Directeur intelligence territoriale et observatoires à Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement. Initiateur et coordinateur au niveau national du consortium TerriSTORY®, portant l’outil d’aide au pilotage de la transition écologique et énergétique du même nom, il pilote l’équipe de l’agence régionale AURA-EE qui travaille sur le projet. Il revient sur les enjeux du projet ainsi que la collaboration avec les équipes d’Oslandia qui ont travaillé sur les volets techniques et fonctionnels dès 2018.
A quels enjeux répond ce projet ?En tant qu’Agence régionale, nous sommes opérateurs depuis une vingtaine d’années d’Observatoires copilotés par l’Etat et la Région. Notre mission : collecter, produire, traiter et diffuser des données sur le climat, l’énergie, les déchets, les ressources, … afin de les mettre à disposition des territoires pour les accompagner sur les enjeux écologiques.
Avant TerriSTORY®, nous disposions de tableaux et documents mis en forme qui s’avéraient insuffisants pour aider les territoires à passer à l’action.Avec TerriSTORY®, nous disposons aujourd’hui d’un véritable outil d’aide à la décision qui permet de :
- Rendre les données plus appropriables, grâce aux technologies de datavisualisation, à des personnes non initiées aux enjeux énergies / climat, notamment les élus et décideurs du territoire.
- Repositionner la transition écologique dans des enjeux de transition territoriale plus globale grâce au croisement de données sur l’énergie avec des données sur les mobilités, les ressources, les bâtiments, … Nous proposons aujourd’hui une approche systémique.
- Donner les clés permettant de construire une trajectoire et établir des scénarios pour mesurer les différents impacts en termes énergétique, carbone, mais aussi économique ou sur la qualité de l’air.
- Proposer des outils de pilotage des trajectoires et permettre un pilotage coordonné, dans une logique d’articulation entre les différents territoires.
L’outil a été initié en Auvergne-Rhône-Alpes et nous avons proposé à d’autres Régions de mutualiser les développements. Il est aujourd’hui mis à disposition de tous dans 6 régions qui ont accès au module dataviz mais aussi au module « Stratégie territoriale » pour aider au pilotage de la trajectoire.
Comment s’est passée la collaboration avec les équipes d’Oslandia ?La collaboration s’est très bien passée. Nous avons travaillé en mode très agile avec la contrainte d’un budget limité au départ. Nous avons instauré une relation de confiance au cours de laquelle Oslandia a initié les développements et a formé nos équipes en interne pour qu’elles s’approprient les technologies. J’ai apprécié que cela se passe en totale coopération. Oslandia nous a également fait bénéficier de son expérience pour préparer le passage en open-source qui a eu lieu début 2023.
-
sur Piero, l’application Web 3D SIG/BIM open source !
Publié: 14 March 2024, 7:02am CET par Thomas Muguet
Piero : une nouvelle application web 3D SIG/BIM OpenSourceOslandia annonce la sortie de Piero, une application opensource dédiée aux jumeaux numériques. Piero est une application web basée sur Giro3D et offrant des fonctionnalités de visualisation 3D de données géoréférencées, qu’elles viennent du monde BIM ou du monde SIG, de façon intégrée et ergonomique.
Prête à l’emploi, Piero est disponible en démonstration à l’adresse suivante :
[https:]]Des exemples de données sont pré-chargés, libres à vous de glisser-déposer vos données pour démarrer sans une seule ligne de code !
HistoriqueGiro3D est une bibliothèque logicielle permettant la visualisation et manipulation de données 2D, 2.5D et 3D cartographiques, directement dans le navigateur. Cette bibliothèque peut être intégrée dans n’importe quelle application web, ce qui la rend très versatile. On vous a notamment récemment parlé de LiDAR et de WebGL, deux technologies mises à profit dans Giro3D.
Giro3D, en tant que bibliothèque, est dédiée aux développeurs et nécessite en contrepartie des efforts d’intégration. Afin de proposer d’adresser des cas d’utilisation plus larges, et également de montrer les fonctionnalités de Giro3D, Oslandia a développé une application complète mettant à profit les fonctionnalités de Giro3D, avec une interface utilisateur ergonomique, et proposant également des fonctionnalités avancées en terme de visualisation et d’analyse.
Cette application, baptisée Piero, est aujourd’hui assez mature pour servir d’application Web clé en main. Tirant profit de Giro3D et du moteur 3D THREE.js pour fusionner les mondes SIG et BIM, Piero fournit une application complète reposant sur Vue.js. De la même façon que Giro3D, Piero est libre et open-source, et son code source est disponible sur la plateforme GitLab sous license MIT.
Formats de donnéesEn plus des types nativement supportés par Giro3D, Piero couvre un large éventail de formats, allant du plus basique nuage de points CSV au très détaillé modèle IFC, en passant par CityJSON, GeoPackage, Shapefile, etc. Elle supporte également les webservices OGC.
La liste complète est disponible sur la page du projet. Nous ajoutons le support de nouveaux formats en continu selon les besoins : si votre format préféré n’est pas encore supporté, n’hésitez pas à nous en faire part. Piero étant opensource et communautaire, il est également possible de contribuer pour ajouter des implémentations de formats de données.
FonctionnalitésPiero va au-delà de la visualisation. De la simple identification, telle qu’on la retrouve dans QGIS, aux annotations et mesures, en passant par les plans de coupes ou la boîte de détourage, l’application fournit les outils pour exploiter facilement vos données 3D. La liste grandit au fil du temps, n’hésitez pas à faire un tour sur la page GitLab pour une information plus détaillée.
Quelques fonctionnalités marquantes :
- La mesure entre plans, avec une détection automatique des plans ( e.g. de mur à mur dans un bâtiment )
- La « clipping box » permettant de découper l’intérieur d’une boîte, ou son extérieur pour mieux visualiser les éléments 3D. Très utiles pour les bâtiments.
- L’interrogation des objets IFC avec tous leurs attributs
- Les annotations et les geo-signets 3D
Si la simple utilisation en glisser-déposer de données ne vous suffit pas, ou si vous avez des données situées en dehors de la France métropolitaine, vous pouvez héberger votre propre instance de Piero. Très simplement, en éditant la configuration via un simple fichier, vous pourrez modifier l’emprise et les sources de données. L’application étant statique (JavaScript et CSS), il suffira de regénérer l’application et déployer les fichiers sur un simple serveur web. En quelques lignes de commande, vous pouvez mettre à disposition votre propre Piero sans modifier une seule ligne de code source.
Piero étant open-source et libre, vous pouvez également modifier le code source de l’application plus en profondeur si besoin ! Piero peut servir de base à des applications dédiées avec des fonctionnalités propres, ou des cas d’utilisation spécifiques.
Plus d’informationN’hésitez pas à nous contacter en créant un ticket sur le projet GitLab ! Par ailleurs, la gouvernance de Piero est communautaire et nous accueillons toutes les contributions ! Vous pouvez également contacter Oslandia si vous souhaitez de l’accompagnement en formation, développement, maintenance, intégration de données, ou si vous souhaitez établir un partenariat sur ces sujets : infos+3d@oslandia.com.
-
sur Un plugin QGIS pour QWC
Publié: 12 March 2024, 5:03pm CET par Florent Fougères
Etat des lieuxQGIS Web Client (QWC) est un client web responsive modulaire de nouvelle génération pour QGIS Server, construit avec ReactJS et OpenLayers et qui fonctionne avec un système de service. Il permet donc de visualiser dans une application cartographique web des projets QGIS.
Actuellement pour publier un projet QGIS il faut passer par l’interface d’administration web pour uploader le projet, ou bien le sauvegarder au bon endroit dans l’arborescence de l’instance QWC.
L’objectif du travail qui a été réalisé est donc d’améliorer l’intégration entre QGIS et son client web en permettant de publier un projet dans une instance QWC directement depuis l’interface de QGIS. Ce développement a été financé par la Direction des Systèmes d’Information et des Usages Numériques des Agences de l’eau
Pour atteindre cet objectif il a fallu développer deux choses.
Premièrement un nouveau service de publication pour assurer l’interaction entre le client QGIS et son client web QWC.
Et ensuite, un plugin QGIS pour interagir avec ce service de manière simple et intuitive.
Côté QWC : Le service de publicationCe service de publication est nommé
qwc-publish-service
et est disponible sur notre GitLab.Il s’agit d’une API REST permettant une gestion des projets avec des opérations de type CRUD (Create Read Update Delete). Le service est donc constitué de toutes les routes API nécessaires à la gestion de l’arborescence (créer/supprimer et déplacer des dossiers) et également à la gestion des projets (publier/mettre à jour/supprimer des projets). Ces routes sont détaillées dans le readme du projet.
Une option du service qwc-publish-service permet de générer automatiquement la configuration de l’application lors de chaque action. En cas d’échec de la génération, le service restaure l’état précédent (application d’un Rollback sur l’action). Il n’est par exemple pas possible de supprimer un projet qui est utilisé dans un thème ou bien de publier un projet vide.
Côté QGIS : Le plugin QWC2 ToolsPour accompagner le service et rendre ces routes API utilisables de manière plus transparente nous avons développé un plugin QGIS nommé QWC2 Tools.
Pour fonctionner, ce plugin nécessite obligatoirement que l’instance QWC soit associée au service
qwc-publish-service
. Si le service peut fonctionner sans le plugin, l’inverse n’est pas possible.Ce plugin fournit donc une interface intuitive et intégrée à QGIS. On y retrouve un explorateur dédié à QWC, dans lequel on retrouve l’arborescence des projets de l’instance.
Cet arbre est surplombé d’un bandeau contenant toutes Les actions possibles :
- Publier un projet
- Mettre à jour un projet
- Supprimer un projet ou un dossier
- Créer un dossier
- Rafraîchir l’arbre
- Ouvrir tous les dossiers
- Fermer tous les dossiers
- Accéder à la fenêtre des paramètres de l’instance
Certaines de ces actions sont également possibles par clic droit et double clic, directement dans l’arborescence. Pour déplacer un projet ou un dossier le drag and drop peut être utilisé.
Toutes les actions disponibles sont visibles dans la documentation.
Enfin ce plugin gère également la gestion de l’authentification aux instances QWC via le gestionnaire d’authentification natif de QGIS. Deux types d’authentification sont gérés, l’authentification simple avec utilisateur et mot de passe et l’authentification OIDC (OpenID Connect).
Démonstration -
sur [1’Tech by Oslandia] WebGL
Publié: 7 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source » et « LiDAR« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de WebGL.
Déf : WebGL est une interface de programmation graphique permettant l’affichage de scènes 2D et 3D interactives dans le navigateur. C’est le pont qui permet aux pages web d’utiliser la carte graphique des ordinateurs, ce qui est synonyme de multiplication des usages 3D !
Par exemple, OpenLayers, librairie JavaScript, utilise WebGL pour dessiner des cartes en 2D. Three.js est une libraire javascript implémentant un moteur 3D complet: [https:]] .
WebGL x OslandiaOslandia travaille régulièrement sur des projets alliant cartographie et 3D. Giro3D est une librairie WebGL SIG ( [https:]] ) qui a été développée par nos équipes et permettant de visualiser des geodata dans son navigateur.
-
sur TerriSTORY®, un outil partenarial d’aide au pilotage de la transition des territoires
Publié: 5 March 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Co-construit avec les territoires et présent dans 6 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Pays de la Loire), TerriSTORY® est un outil d’aide à la décision et de visualisation de données énergie-climat territoriales. TerriSTORY® est une plateforme multi thématiques avec de nombreuses fonctionnalités, qui permet d’élaborer le diagnostic du territoire, de définir la stratégie, et de suivre la trajectoire de transition.
Origine du projetLe projet TerriSTORY® est né en 2017, à l’initiative d’Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement dans le cadre de ses missions : collecter, produire, traiter et diffuser des données sur le climat, l’énergie, les déchets, les ressources, … afin de les mettre à disposition des territoires pour les accompagner sur les enjeux écologiques.
Les acteurs du projetLe consortium TerriSTORY®, aujourd’hui en charge de la gestion et des choix d’évolution du projet, rassemble une vingtaine d’acteurs nationaux et régionaux ayant une mission de service public ou d’intérêt général.
Le volet technique a été assuré entièrement par Oslandia en 2018 et 2019 puis partiellement de 2020 à de 2022, dans une logique de transfert de compétences. Les équipes d’Auvergne-Rhône-Alpes Energie Environnement assurent aujourd’hui elles-même l’ensemble des développements et opérations de maintenance.
« Nous avons réalisé un POC au départ puis avons assuré les développements avec les équipes projets pendant quelques années. En parallèle et tout au long du projet, nous avons formé deux de leurs développeurs en interne. L’objectif était de leur permettre d’être complètement autonomes, et c’est le cas aujourd’hui ! » Vincent Picavet, co-fondateur et CEO d’Oslandia.
Les technologies mobiliséesCôté client, le choix s’est porté vers ReactJS, accompagné d’OpenLayers et ChartJS. L’API backend a été développée en Sanic (Python). Les données sont stockées et exploitées au sein d’une base de données PostgreSQL/PostGIS.
Une application open sourceLe code TerriSTORY® est rendu disponible sous la licence publique générale GNU Affero (ou aGPL) version 3.
Plus d’informations- Sur le projet : [https:]]
- Sur le site : https://terristory.fr
- Sur le dépôt Gitlab : [https:]]
-
sur Je soutiens le logiciel libre, je suis membre de l’APRIL !
Publié: 26 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Créée en 1996, l’April est la principale association de promotion et de défense du logiciel libre dans l’espace francophone. Depuis plusieurs années maintenant et du fait de son engagement dans la communauté open source, Oslandia soutient l’April en faisant partie des entreprises adhérentes.
Par cette adhésion, nous apportons tout notre soutien aux actions de l’association et invitons les acteurs du Libre, entreprises, associations, collectivités, … à rejoindre le mouvement et soutenir la promotion du Libre en France !
-
sur [Equipe Oslandia] Augustin, développeur sénior
Publié: 22 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Augustin qui a répondu à nos questions
Diplômé d’un double cursus ingénieur Supelec à Gif-sur-Yvette et d’un Master of Science « Advanced Computing » à Londres, Augustin commence en régie en tant que développeur Java avant de partir dans une agence web parisienne dans laquelle il découvre le front, à une époque où « JavaScript montait très fort ». C’est aussi l’occasion d’acquérir des compétences DevOps via des missions de gestion de la production, mise en production.
En 2015, il quitte son emploi en même temps que la sortie de Firefox OS pour travailler avec une start-up spécialisée dans la personnalisation de l’OS et du roam cooking pour les opérateurs … dont l’aventure se termine prématurément avec l’abandon par Mozilla de Firefox OS … En 2016, il rejoint Oslandia, sans connaitre les SIG mais « convaincu par les choix open source » de l’entreprise.
Augustin travaille beaucoup sur les projets Javascript pour la 3D avec WebGL et maintient deux librairies pour lequelles Oslandia est très impliqué : Py3dtiles (librairie Python) et Giro3D (librairie webGL).
Ses projets emblématiques
Adepte également du PostgreSQL et PostGIS, il est un soutien pour ses collègues sur les problématiques DevOps ou l’optimisation de requêtes PostGIS, un volet DevOps qu’il a également mis à contribution avec Ansible, pour l’infra Oslandia.- Projet avec le Shom (Service hydrographique et océanographique de la Marine) : conception de la base de données et des routines d’exploitation d’un référentiel des profondeurs sous marines (mesures batimétriques).
- Développement d’un visualisateur 3D web pour un leader du transport en France avec des données de bâtiment, d’imagerie, des nuages de point, …
Ansible / Javascript / Typescript / webGL / PostGIS / univers Rust / Python
Sa philosophie« Se questionner sans cesse pour produire du code pérenne, du code propre pour rendre service aux autres… et à moi-même. J’aime aussi beaucoup aider mes collègues et venir en soutien. »
Oslandia en 1 motLiberté dans le sens d‘autonomie et d’esprit d’initiative et d’action mais aussi liberté en lien avec le logiciel libre : la liberté de construire sur ce qu’on produit !
-
sur Oslandia recrute : H/F Assistant(e) administratif et comptable
Publié: 13 February 2024, 11:31am CET par Vincent Picavet
OSL2402A – H/F Assistant(e) administratif et comptable OslandiaOslandia est une société de service en informatique spécialisée dans les logiciels de système d’information géographique opensource. SAS générant un chiffre d’affaires d’environ 2M€, Oslandia organise son activité autour de 4 types de prestations : conseil, développement, support et formation. Forte de 15 années d’existence, la société compte aujourd’hui 26 collaborateurs, dont 23 de profil ingénieurs-développeurs, répartis en télétravail sur toute la France. L’organisation interne et le modèle managérial de l’entreprise reposent à la fois sur une forte autonomie des collaborateurs et un modèle collaboratif à distance approfondi induisant une implication individuelle forte dans le projet d’entreprise. Valeurs de l’open source, excellence technique, transparence, entraide et cohésion d’équipe font partie des ingrédients forts de la culture d’entreprise.
Oslandia dispose de plusieurs fonctions supports dont un directeur, une directrice administrative, financière et RH. Ces fonctions support sont complétées par plusieurs rôles contribuant au pilotage et à l’organisation de l’activité : responsable de production ou membres du comité RH.
Nous recherchonsOslandia recherche un(e) assistant(e) administratif et comptable à temps plein basé(e) sur la région IDF, en télétravail.
Missions confiéesVous serez amené.e à travailler en étroite collaboration avec la directrice administrative et financière basée sur la région Parisienne, sur les missions décrites ci-dessous. Le poste est en 100 % télétravail avec possibilité de coworking ponctuellement.
Comptabilité- Banque (état de rapprochement, cession créance BPI, réglements, …) ;
- Facturation client (établir les factures, déposer les factures sur les plateformes appropriées, relance, encaissements) ;
- Factures/NDF (saisie des factures, vérification des ndf, préparation des OD paie et tva) ;
- Vérifications comptables (lettrage, aide à l’élaboration de la situation semestrielles et clôture comptable annuelle) ;
- Déclarations (DES, CMIE, préparation TVA) ;
- Matériel (suivi du matériel Oslandia et collaborateur sur l’ERP, commandes du matériel).
- Paie (transmission au cabinet comptable, vérification, classement…) ;
- Gestion admin des entrées et sorties des colloborateurs (DPAE, affiliation mutuelle et prévoyance, maj dossiers individuels, visites médicales, conformité électriques, …) ;
- Saisie des éléments de tableau indicateurs RH (absences, salaires, données du contrat de travail …).
- Qualification et affectation des appels et mails entrants ;
- Gestion du courrier (scan, transfert, …) ;
- Classement des documents comptables ;
- Gestion administrative : location de salle, achats et gestion des stocks ;
- Organisation logistique de séminaires et événements ;
- Relations clients et fournisseurs ;
- Gestion administrative de l’activité formation d’Oslandia (définition du besoin, courriers, …).
Au-delà de votre formation (Niveau BAC ou BAC+2 Comptabilité/Gestion/Administratif), nous serons davantage attentifs aux compétences acquises par l’expérience dans des fonctions proches ou similaires.
- Travail à distance
- Comptabilité
- Administration du personnel
- Maîtrise des logiciels bureautiques
- Adaptabilité aux outils numériques
- Organisation
- Rigueur
- Autonomie
- Sens du service
- Capacité à gérer plusieurs projets en même temps
- Réactivité et gestion des priorités
- CDI en 100 % télétravail avec possibilité de coworking
- Localisation en Île de France
- 37h hebdomadaire, non-cadre avec accord collectif ( 1RTT / mois )
- Temps plein, possibilité de temps partiel 80 %
- Rémunération entre 27 et 30 K€ annuels en fonction du profil et de l’expérience
- Poste à pourvoir rapidement
Oslandia est une société au modèle organisationnel atypique, avec des valeurs affirmées et une cohérence forte entre son objectif de développement des outils OpenSource et son mode de fonctionnement interne.
Nous offrons un pack de rémunération composé notamment des aspects suivants :
- Salaire en fonction de l’expérience
- Transparence salariale interne
- Accord d’intéressement collectif avec répartition égalitaire
- Mutuelle d’entreprise fortement couvrante intégrant les ayant-droits
prise en charge à 75% par l’entreprise
Effectuez votre candidature par l’intermédiaire de notre formulaire dédié. La référence de l’annonce est OSL2402A
Nous vous demandons notamment :
- Un CV détaillé et à jour
- Un texte présentant votre motivation à nous rejoindre
Nous reviendrons vers vous sous peu si votre candidature retient notre attention.
Notre processus de recrutement est présenté sur notre page web et vous sera explicité lors des premiers entretiens. Il comporte plusieurs entretiens individuels avec différents collaborateurs de notre équipe, sur des aspects techniques ainsi que de savoir-être. À l’issue de processus, nous mettons en place un plan d’intégration personnalisé qui vous permet une arrivée la meilleure possible parmi nous.
Nous avons hâte de vous rencontrer, alors n’hésitez pas !
-
sur ZFE.green, faciliter la logistique urbaine durable
Publié: 13 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Une loi d’août 2021 rend la mise en place obligatoire des ZFE (Zone à Faibles Émissions) dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants avant le 31 décembre 2024. A l’initiative du groupement d’acteurs privés et publics InTerLUD (Innovations Territoriales et Logistique Urbaine Durable), l’application ZFE.green permet aux professionnels de disposer d’informations précises et de visualiser rapidement les contraintes de circulation des ZFE-m (-mobilité) spécifiques à chaque territoire.
En entrant les caractéristiques de son véhicule, le type de vignette Crit’Air mais aussi la nature de son activité, le professionnel accèdera aux ZFE-m actives et en projet et identifiera très rapidement les zones à circulation autorisées ou interdites.
L’application permet par ailleurs de visualiser son itinéraire de circulation avec les ZFE-m traversées et un itinéraire bis sans ZFE-m.
Itinéraire de circulation : Itinéraire bis sans ZFE-m : Origine du projetLe projet ZFE.green s’inscrit dans le cadre d’un programme CEE – Certificat d’Economie d’Energie incitant les entreprises de certains secteurs tels que celui de l’énergie, à compenser leur impact en finançant des projets générant des économies d’énergie. InTerLUD a souhaité mettre en œuvre un outil pour faciliter la logistique urbaine durable et s’est pour cela entretenu avec les collectivités et les fédérations de professionnels (logisticiens mais aussi artisans) afin de signer une charte pour une logistique plus douce. InTerLUD souhaitant privilégier les technologies open source et open data, s’est entouré d’ALLOHOUSTON et d’Oslandia pour la mise en œuvre technique du projet.
Les acteurs du projet- ALLOHOUSTON est venu en conseil pour proposer un outil sur mesure à InTerLUD : interview des utilisateurs, ateliers, conception fonctionnelle, …
- Oslandia a apporté son expertise sur les volets cartographiques et calcul d’itinéraires.
- ALLOHOUSTON : framework MeteorJS, front en ReactJS, OpenLayers, Mongo DB
Oslandia : fonds de carte IGN, PG routing pour le calcul d’itinéraires, PostgreSQL
Aurélien Debacq, Co-fondateur ALLOHOUSTON « Oslandia a apporté son expertise technique à la fois dans la conception technique de l’ensemble, dans le choix des data, des référentiels, le choix des librairies à utiliser. Oslandia travaille sur la nouvelle géoplateforme de l’IGN et c’est une voie envisagée pour une évolution future »
Le développement technique a débuté le 1er semestre 2022 pour une utilisation effective en septembre 2022.
La deuxième phase du programme CEE InTerLUD, co-porté par le Cerema, Logistic Low Carbon et Rozo a été lancée fin 2022 sous l’appellation CEE LUD+. ALLOHOUSTON et Oslandia poursuivent leur collaboration sur ce programme
A terme, l’application ZFE.green devrait être versée en open source à la communauté.
Plus d’infos -
sur La qualité logicielle dans QGIS
Publié: 9 February 2024, 7:00am CET par Julien Cabieces
Selon la définition de la qualité logicielle qu’en donne Wikipédia
Une appréciation globale de la qualité tient autant compte des facteurs extérieurs, directement observables par l’utilisateur, que des facteurs intérieurs, observables par les ingénieurs lors des revues de code ou des travaux de maintenance.
J’ai fait le choix dans cet article de ne parler brièvement que des seconds. La qualité d’un logiciel et plus précisément QGIS ne se limite donc pas à ce qui est décrit ici. Il y aurait encore beaucoup à dire sur:
- La prise en compte des retours utilisateurs,
- le processus de rédaction de la documentation,
- la gestion de la traduction,
- l’interopérabilité via l’implémentation des standards,
- l’extensibilité permise par une API toujours plus riche,
- la réversibilité et la résilience du modèle open source…
Ce sont des sujets qui nous tiennent à coeur, mais qui mériteraient chacun leur propre article.
Je me concentrerai ici sur la problématique suivante : QGIS est un logiciel libre et permet à quiconque doté des compétences nécessaires de modifier le logiciel. Mais comment s’assurer alors que les multiples propositions de modifications du logiciel contribuent bien à son amélioration et ne portent pas préjudice à sa maintenance future?
L’auto-disciplineLes développeurs contribuant au code de QGIS n’appartiennent pas tous à la même organisation. Ils ne vivent pas tous dans le même pays, n’ont pas forcément la même culture et ne partagent pas forcément les mêmes intérêts ou ambitions pour le logiciel. Ils partagent cependant la conscience de modifier un bien commun et l’envie d’en prendre soin.
Cette conscience transcende la conscience professionnelle, le développeur n’a pas seulement une responsabilité vis à vis de son employeur, mais aussi envers l’ensemble de la communauté d’utilisateurs et de contributeurs du logiciel.
Cette auto-discipline est le fondement de la qualité des contributions d’un logiciel comme QGIS.
Cependant, l’erreur est humaine et il est indispensable de procéder à des vérifications lors de chaque proposition de modification.
Les vérifications automatiquesÀ chaque proposition de modification (appelées Pull Request ou Merge Request ), la plateforme GitHub de QGIS lance automatiquement un ensemble de vérifications automatiques.
Exemple de proposition de modification
Résultat des vérifications automatiques sur une proposition de modificationLa première de ces vérifications est de construire QGIS sur les différents systèmes sur lesquels il est distribué (Linux, Windows, MacOS) en intégrant la modification proposée. Il est inconcevable d’intégrer une modification qui empêcherait de construire l’application sur l’un de ces systèmes.
Les testsLa première problématique posée par une proposition de modification est la suivante « Comment être sur que ce qui va être introduit ne casse pas ce qui existe déjà ? ».
Pour valider cette assertion, on s’appuie sur des tests automatiques. Il s’agit d’un ensemble de micro-programmes que l’on nomme tests, dont le seul but est de valider qu’une partie de l’application se comporte comme attendue. Par exemple, il existe un test qui valide que lorsque l’utilisateur ajoute une entrée dans une couche de donnée, alors cette entrée est ensuite bien présente dans la couche de donnée. Si une modification venait à casser ce comportement, alors le test échouerait et la proposition serait refusée (ou plus vraisemblablement corrigée).
Cela permet notamment d’éviter les régressions (on les appelle très souvent tests de non régression) et aussi de qualifier le comportement attendu.
Il y a approximativement 1,3 Millions de lignes de code pour l’application QGIS et 420K de lignes de codes de tests, soit un rapport de 1 à 3. La présence de tests est obligatoire pour l’ajout de fonctionnalité, par conséquent la quantité de code tests augmente avec la quantité de code applicatif.
En bleu le nombre de lignes de code dans QGIS, en rouge le nombre de lignes de tests
On compte à l’heure actuelle dans QGIS plus de 900 groupes de tests automatiques qui s’exécutent pour la plupart en moins de 2 secondes, pour un temps d’exécution total d’environ 30 minutes.
On constate par ailleurs que certaines parties du code de QGIS – les plus récentes – sont mieux couvertes par les tests que d’autres plus anciennes. Les développeurs s’efforcent au fur et à mesure d’améliorer cette situation pour résorber la dette technique.
Les vérifications de formeDe manière analogue à l’utilisation d’un correcteur orthographique lors de la rédaction d’un document, on procède à un ensemble de vérifications de forme sur le code source. On vérifie par exemple que la proposition de modification ne contient pas de mots mal orthographiés ni de mots « bannis », que la documentation de l’API a bien été rédigée ou encore que le code modifié respecte certaines règles de forme du langage de programmation.
Nous avons eu l’occasion récémment d’ajouter une vérification basé sur l’outil clang-tidy. Ce dernier s’appui sur le compilateur Clang. Il est capable de détecter des erreurs de programmation en procédent à une analyse statique du code.
Clang-tidy est par exemple capable de détecter les « narrowing conversions ».
Exemple de détection de « narrowing conversions »
Dans l’exemple ci-dessus, Clang-tidy détecte qu’il y a eu « narrowing conversion » et que la valeur du port utilisé dans la configuration du proxy réseau « peut » être altérée. En l’occurence, ce problème a bien été reporté sur la plateforme d’anomalies de QGIS et a dû être corrigé.
A l’époque, clang-tidy n’était pas en place. Son utilisation aurait permis d’éviter cette anomalie et toutes les étapes qui ont menées à sa correction (description exhaustive de l’anomalie, multiples échanges pour permettre sa reproduction, investigation, correction, revue de la modification), soit une quantité conséquente de temps humain qui aurait ainsi pu être évité.
La revue par les pairsUne proposition de modification qui validerait l’ensemble des vérifications automatiques décrites ci-dessus ne serait pas forcément intégrée dans le code de QGIS de façon automatique. De fait, son code est peut-etre mal conçu ou la modification mal pensée. La pertinence de la fonctionnalité est peut être douteuse, ou fait doublon avec une autre. L’intégration de la modification entrainerait donc potentiellement un fardeau pour les personnes responsables de la maintenance corrective ou évolutive du logicielle.
Il est donc indispensable d’inclure une revue humaine dans le processus d’acceptation d’une modification.
Il s’agit plus d’une relecture de fond de la proposition que de forme. Pour ces dernières, on priviligie les vérifications automatiques décrites précédemment en vue d’alléger le processus de revue.
Par conséquent, la relecture humaine prends du temps, et cet effort est grandissant avec la quantité de modifications proposées dans le code de QGIS. La question de son financement se pose, et des discussions sont en cours. L’association QGIS.org dédie notamment une partie conséquente de son budget pour financer les revues de code.
Plus de 100 propositions de modification ont été revues et intégrées sur le mois de décembre 2023. Plus de 30 personnes différentes ont contribué. Plus de 2000 fichiers ont été modifiés.
Par conséquent l’attente d’une relecture peut parfois être longue. C’est aussi souvent le moment où s’exprime les désaccords. C’est donc une phase qui peut s’avérer frustrante pour les contributeurs, mais c’est un moment important et riche de la vie communautaire d’un projet libre.
A suivre !En tant que développeur cœur QGIS, et en tant que société pure player OpenSource, nous pensons qu’il est fondamental de nous impliquer dans chacune des étapes du processus de contribution.
Nous nous investissons dans le processus de relecture, l’amélioration des vérifications automatiques, et dans le processus qualité de QGIS de façon générale. Et nous continuerons à nous investir dans ces problématiques afin de contribuer à faire de QGIS un logiciel pérenne et stable.
Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos+qgis@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.
-
sur [1’Tech by Oslandia] LiDAR
Publié: 7 February 2024, 7:00am CET par Caroline Chanlon
Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition du LiDAR (Light Detection And Ranging).
Déf : Un LiDAR est un capteur permettant grâce à un laser d’extraire des informations géophysiques de l’environnement, notamment des coordonnées X, Y, Z, et une intensité lumineuse. On dispose en sortie d’un nuage de points 3D que l’on peut exploiter pour la visualisation ou de nombreux autres usages.
LiDAR x Oslandia
L’IGN, via le programme LiDAR HD, met à disposition une cartographie 3D de l’intégralité du sol et du sursol de la France en données LIDAR.Nous avons utilisé la technologie LiDAR sur plusieurs projets et notamment dans Giro3D qui dispose d’une visualisation de LiDAR avec un pre-processing via py3dtiles, un module Python développé pour les formats 3DTiles.
Nos équipes ont également travaillé sur des projets liés à la reconstruction de bâtiments à partir de LiDAR : par exemple dans Giro3D via notre plugin QGIS CityBuilder visualisable dans QGIS 3D.
-
sur Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
Publié: 6 February 2024, 12:02pm CET par Caroline Chanlon
Oslandia sera présent aux prochaines rencontres des utilisateurs francophones de QGIS qui auront lieu les 27 et 28 mars 2024 à Grenoble. A cette occasion et dans le cadre de l’appel à conférences et ateliers, vous pourrez nous retrouvez sur plusieurs sujets
Nouveautés QGIS 3D par Jean Felder et Benoit De MezzoQGIS intègre un visualiseur 3D prenant en charge une variété de formats de données 2D et 3D. Cet atelier vous présentera les fonctionnalités bases (vues, caméra, chargement de données) ainsi que des avancées. Vous y découvrirez la manipulation des données 3D : chargement, configuration des vues et caméra ainsi que le chargement de données tels que les modèle numérique de terrain, les tuiles 3D (3dtiles), les nuages de points et PostGIS 3D. Vous pourrez exploiter des outils comme la boundingbox ou l’élévation de profils et des méthodes d’analyse adaptées à cet environnement tridimensionnel.
Créer et publier un joli projet sur QWC par Gwendoline Andres et Florent FougeresDurant cet atelier vous découvrirez comment publier une jolie carte web sur QWC à partir de votre projet QGIS. Vous verrez ce qu’il est possible de réaliser au niveau visuel (sur la carte), comment mettre en valeur ses attributs et le paramétrage de l’impression de cartes.
Cartographie avancée avec QGIS par Julien Cabièces et Jacky Volpes
Ensuite nous aborderons la publication de vos projets QGIS depuis l’interface d’administration de QWC. Pour finir, nous découvrirons le nouveau plugin QGIS pour publier confortablement depuis QGIS.Après un bref rappel sur les concepts de base de la réalisation de symbologie dans QGIS, cet atelier vous propose d’explorer les fonctionnalités de symbologies avancées sur des données vectorielles ou images. Nous aborderons entre autres : le rendu par catégorie ou via un ensemble de règles, les masques sélectifs, l’utilisation du générateur de géométrie, comment intégrer la dimension temporelle dans vos cartes. Enfin, nous présenterons quelques notions à connaître pour réussir l’intégration de ces cartes dans vos mises en pages et rapport.
Initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT par Julien Moura et Florent FougeresAutomatisez vos installations de QGIS avec PowerShell et rationalisez le déploiement des profils QGIS plus efficacement avec QGIS Deployment Toolbelt (QDT). Apprenez à : 1) installer, désinstaller et mettre à jour QGIS en mode silencieux, 2) rationaliser, stocker et versionner vos profils QGIS avec un fichier profile.json et Git, 3) concevoir un scénario de déploiement pour automatiser le déploiement des profils avec QDT. Bref une bonne occasion de mettre le pied à l’étrier pour optimiser votre flux de travail d’administrateur/ice QGIS !
Collecter vos données sur le terrain avec QField par Loïc BartolettiQField permet une intégration transparente avec QGIS, propose des fonctionnalités essentielles pour capturer, éditer et synchroniser aisément des données géographiques en temps réel sur vos appareils mobiles. L’atelier explorera comment importer des couches cartographiques de QGIS vers QField, ainsi que les méthodes de travail hors ligne et synchronisé sur les données collectées. Vous découvrirez comment QField optimise la saisie précise des données terrain, améliorant ainsi la productivité et la qualité des données recueillies. Cette présentation conjointe entre Oslandia, promoteur QField France et OpenGIS, développeur suisse de QField, sera l’occasion de partager astuces et bonnes pratiques ainsi que des retours d’expérience pour optimiser l’utilisation de QField dans votre SIG.
Les conférences de nos clients- Notre client, Les Agences de l’eau, animera un atelier sur le sujet : Un plugin QGIS et un service de publication pour QGIS Web Client (QWC)
- Orange animera une conférence sur QGIS Server : composant principal du SIG d’Orange
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024.
Plus d’infos
Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS. Depuis 2011, Oslandia est éditeur open source QGIS et contribue activement à la communauté.RDV les 27 et 28 mars à Grenoble !
-
sur Contractions hiérarchiques pour le routing
Publié: 31 January 2024, 7:00am CET par Raphaël Delhome
Avec le temps, Oslandia a pu appliquer son expertise SIG de nombreuses fois dans le domaine des transports, et plus particulièrement, celui des calculs d’itinéraires. Si le développement logiciel et les bases de données sont nos portes d’entrée naturelles dans la thématique, nous ne perdons pas de vue les questions algorithmiques !
Ainsi, nous nous intéressons depuis peu à l’algorithme-roi dans la discipline, permettant d’atteindre des performances en temps de calcul parmi les plus intéressantes : les Contractions Hiérarchiques.
Les Contractions Hiérarchiques, qu’est-ce que c’est ?L’algorithme des Contractions Hiérarchiques repose sur une phase de pré-traitement permettant d’accélérer drastiquement les requêtes de plus court chemin.
Les caractéristiques principales de cet algorithme sont les suivantes :
- Des arcs virtuels, dits « raccourcis », sont définis pour compacter l’information contenue dans le graphe. Les noeuds court-circuités par ces raccourcis sont dits « contractés ».
- Les noeuds sont classés par ordre d’importance pendant le pré-traitement, de telle façon que les noeuds les plus hauts dans la hiérarchie seront les plus susceptibles d’être empruntés par les meilleurs chemins (typiquement, des grands carrefours urbains ou des sections autoroutières fréquentées), et les moins susceptibles d’être contractés.
Mécanisme de création de raccourcis : on contracte un noeud intermédiaire « u » uniquement s’il est plus bas que la source « s » et la destination « d » dans la hiérarchie « l », et s’il n’existe pas de meilleur chemin alternatif « P » (cas (c) et (g)).
- La recherche de plus court chemin exploite la hiérarchie des noeuds et les raccourcis définis pendant le pré-traitement, et se découpe en deux composantes : une recherche en avant à partir de la source, et une recherche à rebours à partir de la destination. Ces deux composantes convergent au plus haut niveau dans la hiérarchie des noeuds.
Type de chemin mis en valeur par la procédure des contractions hiérarchiques, entre une source « s » et une destination « d »
Est-ce utilisable dans une base de données PostgreSQL ?Il existe des implémentations des Contractions Hiérarchiques dans plusieurs projets Open Source. Citons par exemple RoutingKit, un projet initié par l’équipe de recherche à l’origine des Contractions Hiérarchiques, ou encore le projet OSRM.
Côté PostgreSQL, le moyen le plus rapide pour bénéficier des algorithmes de routing est l’extension pgRouting. Malheureusement, cette extension n’inclut aujourd’hui pas les Contractions Hiérarchiques.
PgRouting propose toutefois des algorithmes de contraction plus légers, qui permettent de gérer les impasses ainsi que les corridors (enchaînement de tronçons consécutifs sans carrefour).
Dans cet exemple tiré de la documentation de pgRouting, le noeud 1 sera par exemple contracté en temps qu’impasse, et le noeud 8 en temps que corridor.
Pour l’illustration, un test grandeur nature sur les données de la BDCarto pour la France métropolitaine peut être effectué. Le graphe de départ contient environ 1.12M noeuds et 1.65M arcs. Après application de ces deux types de contraction, le graphe résultat comporte environ 0.86M noeuds et 1.48M arcs, soit des réductions de respectivement 22.9 % et 10.2 %.
Exemples de résultat des contractions sur la BD Carto, en rouge le réseau avant traitement et en noir après
Les gains de temps de calcul à attendre sont donc limités avec un algorithme de type Dijkstra, au maximum de l’ordre de 30 %. Les contractions hiérarchiques, elles, permettent des améliorations bien plus importantes, et constituent donc une contribution de choix dans pgRouting.
Oslandia, Open source et Contractions HiérarchiquesComme évoqué dans un précédent article, Oslandia consacre des jours de développement aux projets Open Source de l’écosystème SIG. pgRouting entre pleinement dans ce cadre, et l’intégration des Contractions Hiérarchiques dans cette extension PostgreSQL nous apparaît comme un challenge particulièrement attrayant !
Si vous êtes intéressés par le sujet, et que vous souhaitez nous accompagner dans cette aventure, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse [info@oslandia.com] !
-
sur BIM World les 3 et 4 avril 2024
Publié: 29 January 2024, 12:00pm CET par Caroline Chanlon
Oslandia vous donne RDV au BIM World les 3 et 4 avril 2024 à Paris Expo, Porte de Versailles sur le Hub open source Systematic.
Ce salon, dédié à la construction numérique et digital building, est l’occasion pour Oslandia de présenter des projets et des compétences des équipes dans ce domaine.
A noter qu’en 2023, Oslandia avait remporté les Trophées des Jumeaux Numériques pour le projet Giros360 réalisé avec EGIS pour le Grand Port Maritime de Bordeaux.
Ces Trophées, décernés par un jury d’experts, valorisent les développements remarquables dans les secteurs de la construction, de l’immobilier et de l’aménagement urbain.
- Pour participer à BIM World : [https:]]
-
sur Corpo Oslandia – 24 & 25 janvier 2024
Publié: 25 January 2024, 12:08pm CET par Caroline Chanlon
Oslandia se veut une structure atypique, avec des valeurs affirmées basées sur l’autonomie, la confiance et l’ouverture. Des valeurs que nous retrouvons dans notre organisation : nous avons depuis la création de l’entreprise, misé sur un fonctionnement en télétravail avec des collaborateurs répartis dans la France entière.
Un fonctionnement qui permet à toutes et tous une organisation libre des missions et de la journée de travail ! Mais nous avons aussi grand plaisir à nous retrouver, c’est le cas pendant 2 jours à Lyon pour notre Corpo d’hiver les 24 et 25 janvier 2024.
Ces journées sont l’occasion de partager des moments privilégiés et d’échanger sur des sujets de fonds. Pendant ces deux jours à Lyon, on a plus spécialement abordé la mise en place de Superset chez Oslandia et la définition d’indicateurs.
-
sur [Equipe Oslandia] Vincent, développeur Full-Stack SIG
Publié: 23 January 2024, 7:30am CET par Caroline Chanlon
Chaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Vincent qui a répondu à nos questions
Etudiant en licence Géographie et Aménagement, Vincent découvre les SIG et décide que la tech fera partie de sa vie professionnelle Avec un master pro Système d’Information Géographique et Analyse des Territoires en poche, il enchaîne les expériences avec une préférence pour les missions orientées écologie et développement durable.
Depuis mai 2022, Vincent est développeur SIG back-end et front-end chez Oslandia. Formateur QGIS, conseil et support, il contribue également à la communauté open source, comme tout récemment avec la traduction française de la documentation PostGIS
[Chez Oslandia, 10% du temps de travail est consacré à la contribution open source]Giros 360, un projet développé en partenariat avec Egis et récompensé au BIM World. Le projet : produire des jumeaux numériques pour le développement durable de l’estuaire de la Gironde. Un projet très technique qui a été étendu au Canada sur le fleuve Saint Laurent.
Transitec, un observatoire de la mobilité sur 3 villes indiennes (Kochi, Ahmedabad, Nagpur). Le projet : développer une plateforme WebSIG alliant cartographie et data visualisation (base de données spatiales, une API REST Python, un front-end avec React, OpenLayers, Chart.JS). Un projet versé en open source qui devrait très prochainement équiper la ville de Rabat au Maroc.
Ses technologies de prédilection« Aucune et toutes ! j’aime toucher à tout ! bases de données, API et frontend »
Sa philosophie« Apprendre en permanence, faire de la veille pour pouvoir maitriser toute la chaîne des SIG, un domaine en perpétuel mouvement ! »
Oslandia en 1 motConfiance !
-
sur [En image] Giros 360 : un jumeau numérique pour la Garonne
Publié: 18 January 2024, 7:30am CET par Caroline Chanlon
Oslandia a collaboré avec EGIS dans le cadre du développement de l’application GIROS 360 pour le Grand Port Maritime de Bordeaux : un outil cartographique d’aide à la décision pour la préservation et l’exploitation de l’estuaire de la Garonne.
Les équipes d’Oslandia sont fières d’avoir participé à ce projet collaboratif, open source, permettant d’accélérer la résilience des acteurs du territoire face aux défis climatiques.
Un exemple de notre capacité à intégrer des problématique scientifiques complexes au sein de projets IT
Plus d’informations Le projet Giros360 en 1 image : -
sur Meilleurs vœux 2024 !
Publié: 15 January 2024, 10:35am CET par Caroline Chanlon
Oslandia vous présente ses vœux pour 2024, une année qui verra le 15ème anniversaire de l’entreprise. Nous prévoyons un évènement dédié en fin d’année et espérons que vous serez nombreux à nous y rejoindre.
Stay tuned !
Au moment de passer ce cap, nous sommes plus que jamais impliqués et moteurs dans la production de code géomatique open source de qualité industrielle. Notre objectif principal reste de fournir aux utilisateurs les meilleures solutions à leurs besoins tout en garantissant leur souveraineté numérique.
Parmi d’autres réalisations et évènements marquants, cette volonté s’est traduite en 2023 par :- Un partenariat avec la société OpenGIS pour faire connaître, diffuser et apporter du support sur QField, la solution mobile de l’écosystème QGIS
- L‘intégration d’Oslandia au sein de la fédération des professionnels d’OSM
- Des évolutions structurantes de composants existants
- QGIS 3D, largement stabilisé par une campagne de correctifs d’anomalie et de révision de la dette technique, mais aussi amélioré par l’ajout de fonctionnalités
- SFCGAL, une bibliothèque de calcul 3D notamment utilisée dans PostGIS et GDAL
- Giro3d, le framework de visualisation web de données 3D qui est en évolution rapide
- ROAD2, le composant pour la Géoplateforme de l’IGN dédié au calcul d’itinéraire
- QDT, l’outil d’industrialisation des déploiements QGIS
- L’arrivée de nouveaux composants open source
Ces actions menées au sein des communautés open source sont rendues possibles grâce à nos clients qui les financent directement et indirectement, ainsi que par notre programme volontariste d’investissement. Nous sommes fiers d’apporter ces contributions significatives au bien commun !
Nous espérons que nous aurons l’opportunité de travailler ensemble durant cette année qui s’amorce, et vous souhaitons de nouveau au nom de toute l’équipe, une bonne année 2024 !
Vincent Picavet et l’équipe Oslandia
-
sur [1’Tech by Oslandia] open source
Publié: 15 January 2024, 7:30am CET par Caroline Chanlon
Dans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Pour commencer cette série et car il pouvait difficilement en être autrement, on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de l’open source.
Notre définition de l’open sourceopen source, dans le sens équivalent à logiciel libre, désigne un logiciel ou un composant logiciel dont le code source est mis à disposition, et peut être modifié et redistribué librement. La notion de logiciel libre inclut en supplément des éléments de gouvernance sur les projets.
L’open source chez Oslandia« OS » dans « Oslandia » c’est « Open Source » ! L’open source est au cœur de la culture Oslandia, aujourd’hui éditeur du SIG open source QGIS notamment. Oslandia est un « pure player » open source qui intègre, édite, maintient et développe des composants logiciels FOSS4G (Free Software for Geomatics), en collaboration forte avec la communauté de développeurs et d’utilisateurs.
-
sur Oslandia rejoint la Fédération des Pros d’OSM
Publié: 20 December 2023, 7:00am CET par Caroline Chanlon
En octobre 2023, Oslandia est devenu membre de la Fédération des Pros d’OSM, la fédération représentant les intérêts des entreprises françaises proposant des prestations liées à OpenStreetMap. [https://fposm.fr/\]
Utilisateurs des données OSM depuis 15 ans, les équipes d’Oslandia disposent aujourd’hui d’une connaissance approfondie des données et du modèle et contribuent sur certains outils de la stack (e.g. PostGIS)
Des clients d’Oslandia, comme Orange par exemple, déploient aujourd’hui des projets avec les fonds de carte OSM.
« Grâce au support de nos clients, nous allons continuer à investir dans les outils OSM, notamment pour la maintenance et l’évolution » Vincent Picavet, Co-Founder et CEO Oslandia
-
sur Un plugin DuckDB dans QGIS !
Publié: 16 November 2023, 2:33pm CET par Florent Fougères
DuckDB c’est quoi ?DuckDB est un système de base de données relationnel et open source (sous licence MIT). Les bases DuckDB sont portables (à l’instar de SQLite ou GeoPackage par exemple) ce qui rend leur utilisation assez simple : pas besoin d’installation « lourde », il faut seulement installer une bibliothèque dans votre langage préféré (Python, Rust, R, C++). Une CLI est également disponible.
Enfin, pour terminer cette brève introduction de la solution, il faut noter que DuckDB a la particularité d’utiliser un système de traitement par colonne (et non par ligne comme dans les SGBD classiques) ce qui diminue les temps de calcul sur certaines opérations. Un autre des atouts de cette solution est d’être capable de lire et convertir des données au format Parquet ou GeoParquet.
Les fonctions spatialesDuckDB possède une extension pour utiliser des données spatiales qui n’est pas activée par défaut. L’inconvénient de cette extension spatiale est que pour le moment, elle ne gère pas les systèmes de projection. Pour la plupart, ces fonctions spatiales sont issues de la librairie GEOS. On y trouve toutes les fonctions spatiales classiques et le support de beaucoup de formats de données spatiales comme le Shapefile, GeoJSON ou KML par exemple.
Grâce à un financement de l‘IFREMER, nous avons développé un plugin QGIS qui permet d’afficher des données spatiales contenues dans une base DuckDB.
Fonctionnalités de QDuckDBÀ l’heure ou DuckDB fait beaucoup parler de lui sur les différents réseaux, il est important qu’un logiciel SIG open source aussi important que QGIS soit en capacité de lire des données géographiques provenant de cette source.
Arrivés au terme de la première phase de développement de QDuckDB, nous sommes fiers d’annoncer la disponibilité de QDuckDB qui permet de charger dans QGIS une couche de données géographiques issue d’une base DuckDB.
Les principaux développements réalisés dans QDuckDB sont donc :
- Ajout d’un provider (ou fournisseur) de données permettant de lire une base de données DuckDB
- Création d’une interface utilisateur pour utiliser le provider
- Création d’un package pour Windows qui permet d’inclure les dépendances de DuckDB dans le plugin
Pour ajouter le support d’une nouvelle source de données dans QGIS il faut créer un nouveau provider (fournisseur).
Par défaut, le cœur de QGIS comporte un certain nombre de providers, comme PostgreSQL ou GeoPackage par exemple, tandis que d’autres peuvent être implémentés dans des plugins. Un provider dans le contexte QGIS est l’implémentation des interfaces définissant un fournisseur de données, interfaces qui permettront à QGIS d’obtenir les informations nécessaires pour constituer un layer (colonnes, geometry, structure, métadonnées, projection, clé primaire etc). La création du provider est donc de loin la partie la plus importante et volumineuse du projet.
Nous avons décidé d’implémenter ce nouveau provider via un plugin QGIS (et non dans le cœur). Tout d’abord parce que la technologie DuckDB est nouvelle et évolue encore rapidement et aussi parce que dans un premier temps, il est plus facile de maintenir un plugin qu’un développement cœur. Il s’agit donc d’un bon moyen de tester la connexion entre QGIS et DuckDB, avant d’envisager un portage vers le cœur.
À venirLe provider ne permet pas encore d’éditer les données, il fonctionne en « read only » et seulement sur des tables contenant un seul type de géométrie (Point, Ligne ou Polygon). En fonction des financements disponibles, nous imaginons entre autres les améliorations suivantes :
- Modification d’une couche (modifier les données, ajouter/supprimer des colonnes, créer/supprimer des entités, etc)
- Import d’une couche spatiale depuis QGIS directement dans une base DuckDB
- Meilleure intégration de DuckDB dans QGIS
- Prise en compte des tables avec plusieurs types de géométrie
Pour toute demande d’évolution, n’hésitez pas à nous contacter : contact@oslandia.com
Liens importants- Le code source (sous licence GPL2+)
- La documentation
- Le plugin sur le répertoire officiel QGIS
-
sur SFCGAL 1.5.0 est arrivé !
Publié: 6 November 2023, 9:00am CET par Loïc Bartoletti
SFCGAL est une bibliothèque C++ qui enveloppe CGAL, dans le but de prendre en charge les normes ISO 19107:2013 et OGC Simple Features Access 1.2 pour les opérations en 3D et de 2D avancées.
Elle fournit des types de géométries et des opérations conformes aux normes, accessibles via ses interfaces en C ou en C++.Elle est utilisée aujourd’hui dans un large éventail d’applications, y compris au sein de PostGIS pour des opérations en 2D avancées et 3D, dans GDAL, ainsi que dans certaines bibliothèques de calculs complexes.
Algorithmes de visibilité
Avec la sortie de SFCGAL 1.5.0, nous continuons d’étendre ses fonctionnalités et de proposer de nouvelles possibilités aux développeurs.SFCGAL 1.5.0 intègre deux nouveaux algorithmes de visibilité issus de la bibliothèque CGAL.
Ces algorithmes améliorent la capacité d’analyser la visibilité entre des objets géométriques, ce qui est essentiel dans un large éventail d’applications, de la planification urbaine à la robotique.
Ces algorithmes permettent de déterminer les zones visibles depuis un point ou depuis une arête, comme l’illustre l’exemple ci-après.
Visibilité depuis un point, dans un quartier dense : on part d’un polygone arbitraire (en rouge) dans le voisinage du point, auquel on retranche le bâti. Et on obtient un polygone des zones visibles.
Nouvelles variantes de partitionnementCette version apporte des améliorations significatives dans les algorithmes de partitionnement de polygones.
SFCGAL possède déjà plusieurs algorithmes de triangulation pouvant partitionner un polygone. Nous venons d’ajouter 4 nouveaux algorithmes, répondant ainsi aux besoins de diverses applications géospatiales et de conception.
En haut à gauche, Y Monotone Partition ; en haut à droite, Approximal Convex Partition ; en bas à gauche, Greene Approximal Convex Partition ; en bas à droite : Optimal Convex Partition
Extrusion de squelette droitL’une des fonctionnalités les plus attendues dans SFCGAL 1.5.0 est la possibilité de générer des « fausses » toitures en extrudant le squelette d’un polygone (straight skeleton).
Des méthodes de conversion de la 2D vers la 3D (les fameux bâtiments !) existaient auparavant. Cependant, la qualité et l’efficacité de l’algorithme fourni par CGAL permet d’atteindre une solution significativement plus performante pour ce cas d’usage, en garantissant une conception de toit précise et fonctionnelle.
Extrusion de toits dans QGIS 3D
Cela ouvre la voie à une généralisation du LoD2 pour la tâche de reconstruction de bâtiments. Une représentation architecturale détaillée reste essentielle pour la visualisation, la simulation et la planification urbaine, en cette période où les jumeaux numériques 3D s’intéressent de plus en plus à la ville !
Support du WKB et EWKBNous avons également ajouté à SFCGAL 1.5.0 des fonctionnalités de lecture et d’écriture des formats binaires WKB et EWKB, pour offrir une plus grande interopérabilité avec d’autres systèmes et formats géospatiaux.
Cette mise à jour renforce la facilité d’intégration de SFCGAL dans des workflows existants. Elle démontre notre engagement continu à améliorer SFCGAL pour répondre aux besoins diversifiés de nos utilisateurs.
Résolution des problèmes de déploiementSFCGAL est un logiciel complexe, reposant sur des outils tout aussi complexes. Dans ce contexte, les problèmes de compilation, d’intégration et de packaging représentent un écueil notable (dont la bibliothèque a pu être victime par le passé !).
Nous avons travaillé dur pour apporter des solutions à ces problèmes. Des processus de test rigoureux ont ainsi été mis en place sur les différentes plateformes majeures (Linux Debian/Ubuntu, BSD, Windows, MacOS) pour garantir que SFCGAL fonctionne de manière fiable et cohérente (oui, nous pensons à vous, les erreurs de flottants…).
De plus, nous sommes engagés dans le développement d’une intégration à vcpkg, une solution de gestion de paquets C++ multiplateforme. Cette intégration facilitera davantage l’installation et l’utilisation de SFCGAL dans divers environnements.
L’écosystème autour de SFCGALCette version représente l’avancée la plus importante de SFCGAL depuis des années, autant en diffuser les nouveautés !
Notre objectif est de rendre SFCGAL accessible et fonctionnel pour un large éventail d’utilisateurs, quels que soient leurs besoins et leurs plates-formes. Trois possibilités additionnelles existent pour qui voudra tester ces nouveautés :
- Les fonctionnalités présentées ici devraient être disponibles dans la prochaine version de PostGIS.
- La bibliothèque est accompagnée par le binding Python pySFCGAL, qui inclut d’ores-et-déjà ces évolutions.
- En outre, nous sommes heureux de vous informer que nous allons travailler sur un plugin QGIS pour faciliter leur intégration dans ce puissant système d’information géographique.
Restez à l’écoute pour davantage de mises à jour sur SFCGAL. Nous travaillons déjà sur l’intégration de nouveaux algorithmes !
Si vous souhaitez en discuter avec nous, ou si vous avez des cas d’usage qui pourraient bénéficier de ces nouveautés, contactez-nous à : info@oslandia.com !
-
sur Sortie de QField 3.0, la solution terrain basée sur QGIS
Publié: 30 October 2023, 12:45pm CET par Vincent Picavet
Nous sommes très heureux et enthousiastes à Oslandia de relayer l’annonce de sortie de QField 3.0, la nouvelle version majeure de l’application mobile de SIG basée sur QGIS.
Oslandia est partenaire stratégique de OPENGIS.ch, la société au cœur du développement de QField et de la solution SaaS associée QFieldCloud. Nous nous joignons à OPENGIS.ch pour vous annoncer les nouvelles fonctionnalités de QField 3.0.
Téléchargez QField 3.0 sans attendre !
Dotée de nombreuses nouvelles fonctionnalités et développée avec la dernière génération du framework multiplateforme Qt, ce nouveau chapitre marque une étape importante pour la plus performante des solutions OpenSource de SIG terrain.
Les nouveautésLa liste de projets récents a été repensée, avec des aperçus des projets en cours. Au delà de cette améliorations de l’interface utilisateur, de nombreuses autres modifications et harmonisations d’interface ont été apportées. Thème sombre rafraîchi, meilleure finition de l’interface, QField n’a jamais été aussi ergonomique et agréable visuellement.
La barre de recherche supérieure permet désormais aux utilisateurs de rechercher des éléments dans les attributs de la couche active. Il est également possible de spécifier l’attribut concerné. La nouvelle fonctionnalité peut être déclenchée en tapant le préfixe « f » dans la barre de recherche suivi d’une chaîne ou d’un nombre pour obtenir une liste d’éléments correspondants. Une nouvelle liste de fonctionnalités apparaît alors avec tous les outils disponibles dans la barre de recherche.
La fonctionnalité de tracking a également été améliorée. Un nouveau paramètre de correction d’erreur a été ajouté. Lorsqu’il est activé, il indique de ne pas ajouter de nouveau sommet si la distance avec le sommet précédent est supérieure à une valeur donnée. Cela évite les « pics » d’erreur de localisation pendant un enregistrement.
QField est désormais également capable de reprendre une session de tracking après avoir été arrêté. Le tracking réutilisera alors la dernière entité enregistrée, permettant de poursuivre des sessions interrompues par une perte de batterie ou une pause momentanée sur une ligne ou géométrie polygonale.
Pour les formulaires, QField prend désormais en charge les widgets de texte, un nouveau type en lecture seule introduit dans QGIS 3.30, qui permet aux utilisateurs de créer des étiquettes textuelles basées sur des expressions. De plus, les widgets de formulaire pour les relations permettent maintenant de zoomer vers les entités enfants/parent au sein du formulaire lui-même.
Pour améliorer le travail de saisie sur le terrain, QField permet désormais d’activer et de désactiver le snapping grâce à un nouveau bouton situé en haut de la carte lors du mode de numérisation. Lorsqu’un projet a activé le snapping avancé, on peut activer ou de désactiver le snapping chaque couche vectorielle.
De plus, la saisie de lignes et de polygones en utilisant les touches de volume haut/bas des appareils tels que les smartphones est désormais possible. Cela peut s’avérer utile lors de la numérisation de données dans des conditions difficiles où les gants rendent plus complexe l’utilisation d’un écran tactile.
Ce résumé effleure juste la surface de cette version riche en fonctionnalités. D’autres ajouts majeurs incluent la prise en charge des balises NFC et un outil gomme pour l’éditeur de géométrie, permettant de supprimer une partie des lignes et des polygones comme vous le feriez avec un dessin au crayon en utilisant une gomme.
Deutsches Archäologisches Institut, Groupements forestiers Québec, Amsa et Kanton Luzern ont sponsorisé ces améliorations.
D’autres améliorationsLa barre d’échelle respecte désormais les unités de mesure de distance des projets, permettant l’affichage en unités impériales et nautiques.
QField offre désormais un paramètre de qualité de rendu qui, moyennant une légère réduction de la qualité visuelle, permet d’obtenir des vitesses de rendu plus rapides et une utilisation moindre de la mémoire. Cela peut être un véritable atout pour les anciens appareils ayant du mal à gérer de grands projets et contribue à économiser la durée de vie de la batterie.
La prise en charge des couches de tuiles vectorielles a été améliorée grâce au téléchargement automatisé des polices manquantes et à la possibilité de masquer les étiquettes. Ces deux modifications rendent ce type de couche indépendant de la résolution bien plus attrayant.
Sur iOS, les mises en page sont désormais imprimées par QField sous forme de documents PDF au lieu d’images. Cela n’est devenu possible sur iOS que récemment, après le travail effectué par l’un de nos experts au sein de QGIS lui-même.
DB Fahrwgdienste a sponsorisé les efforts de stabilisation et les corrections apportées au cours de ce cycle de développement.
Qt 6 sous le capotEnfin, QField 3.0 est désormais construit sur Qt 6. Il s’agit d’une étape technologique importante pour le projet, car cela signifie que nous pouvons pleinement exploiter les dernières innovations technologiques dans ce framework multiplateforme qui alimente QField depuis le premier jour.
Outre les nouvelles possibilités, QField a bénéficié de nombreuses corrections et améliorations au fil des années, notamment une meilleure intégration avec les plateformes Android et iOS. De plus, le framework de géolocalisation de Qt 6 a été amélioré pour prendre en compte les nouvelles constellations GNSS apparues au cours de la dernière décennie.
ForêtsLes forêts jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la préservation de la biodiversité et la durabilité économique. À partir de QField 3.0 « Amazonia » et tout au long du cycle de vie de la version 3.X, nous choisirons des noms de forêts pour chaque version afin de souligner l’importance de la conservation des forêts à l’échelle mondiale.
Service disponible !OPENGIS.ch et Oslandia peuvent vous accompagner sur vos projets autour de QField, sur toute la gamme de service, en Anglais ou en Français : formation, conseil, adaptation, développement spécifique et développement cœur, assistance et maintenance. N’hésitez pas à nous contacter : infos+qfield@oslandia.com
Bonne cartographie sur le terrain !
-
sur ELAN : Plugin QGIS pour optimiser l’hydrologie urbaine
Publié: 24 October 2023, 9:35am CEST par Jacky Volpes
Dans le cadre du projet TONIC, l’INRAE a fait appel à Oslandia pour développer l’outil ELAN.
Les participants au projet : INRAE, INSA Lyon, UGA, eau Grand Sud-Ouest, agence de l’eau Rhône Méditérannée Corse, H2O’Lyon, OFB
TONIC s’inscrit dans le changement de paradigme sur la gestion des eaux usées et des eaux de pluie en milieu urbain et étudie différentes pratiques :
- développement d’infrastructures vertes (murs végétalisés, toits-jardins, arbres de rue, etc.) pour améliorer la qualité de l’air,
- soutenir le traitement des eaux usées,
- réduire le ruissellement des eaux pluviales,
- réduire la pollution de l’eau et améliorer la qualité de vie pour les résidents.
L’objectif de l’outil est d’accompagner les collectivités dans une gestion durable des eaux urbaines en leur proposant une méthodologie objective et opérationnelle pour aborder les questions de gestion décentralisée des eaux urbaines.
ELAN proposera plusieurs modules intervenant dans la création de différents scénarii permettant de qualifier la pertinence technico-économique des solutions envisagées.
Le premier volet de cet outil consiste, pour le traitement des eaux usées d’un nouveau quartier, à qualifier le choix d’un traitement local, ou de connexion au réseau voisin.
Le deuxième volet vise à répondre à la problématique des déversements (eaux de pluie et eaux usées) en milieu naturel lorsque les stations de traitement saturent.
Use case du volet 1 : comment connecter un nouveau quartier ?Un nouveau quartier n’a pas de réseau d’eaux usées.
ELAN permet de simuler les 2 scénarii suivants :
- raccordement du quartier au réseau centralisé
- création d’une station locale de traitement des eaux usées
Il sera possible pour chaque scénario d’évaluer l’impact sur les déversements, d’en chiffrer les coûts et les impacts environnementaux.
Le module Réseau, actuellement implémenté, permet de relier des sources à une station de traitement.
Plusieurs contraintes peuvent être spécifiées, le tracé utilisera les routes, le relief, le réseau existant…
L’optimisation se fait avec PgRouting, et permet d’attribuer à chaque pas vers la station de traitement un coût dépendant du terrain (est-ce qu’il faut monter, est-ce que l’on suit une route, etc.).
Le module Économique permettra de donner des ordres de grandeur du coût d’installation du réseau.
Use case volet 2 : comment limiter les déversements ?Le module réseau, actuellement implémenté, permet de détecter les bassins versants topologiques.
Une liste de points permet de définir ensuite des sous-bassins versants : la zone sur laquelle toute pluie tombée s’écoulera jusqu’au point défini.
Chacun de ces sous-bassins versants doit être caractérisé (longueur du réseau d’eau de pluie, pourcentage d’imperméabilité, etc.) via différentes métriques manuelles et automatiques.
Le module Réseau permet de simuler le réseau d’évacuation d’eau de pluie lorsque la donnée n’est pas disponible, afin d’en extraire les métriques de caractérisation des sous bassins versants.
Voici un exemple sur la commune de Ecully, après avoir caractérisé l’ensemble des sous bassins versants, et simulé la circulation d’eaux usées et d’eau de pluie sur une année.
La déconnexion d’un sous bassin versant du réseau centralisé d’eaux usées et de pluie peut alors être envisagé.
Les modules Réutilisation et Procédé de ELAN permettront alors de trouver un emplacement de traitement local des eaux, et de lui associer une filière adaptée. Ces modules sont liés au projet CARIBSAN.
Volume d’eau, par sous bassin versant, déversé par le déversoir d’orages
-
sur QGIS pour afficher des données télémétriques géospatiales
Publié: 19 September 2023, 5:00pm CEST par Florent Fougères
ContexteNous en avions déjà parlé dans un précédent article : l’Agence Spatiale Canadienne (ASC) supporte les vols de ballons stratosphériques ouverts (BSO), opérés en sol canadien, par le CNES. Certains de ces ballons volent à environ 40 km d’altitude dans des conditions proches de l’environnement spatial, d’autres volent plus bas dans l’atmosphère, et tous embarquent un grand nombre d’instruments de mesures et d’observation pouvant atteindre une masse de 800 kg. Une multitude d’organisations (laboratoires, établissements scolaires, industriels, etc), à travers le monde, utilisent de plus petits ballons (du type sondage météo) pour effectuer des expériences. La réglementation des vols de ballons non habité étant différente au Canada, l’ASC a entrepris, en 2018, de développer une plateforme rencontrant les exigences de leurs vols domestiques. Pour suivre ces ballons, leurs données sont transmises à un satellite Iridium, qui les envoie à un serveur sur Terre, où on les récupère.
Ce serveur reçoit donc une trentaine de variables comme la localisation (lat, long), l’altitude, la vitesse, la pression atmosphérique, la température, la tension des batteries etc.
Lors de nos précédents travaux, nous avions construit une preuve de concept, et en concertation avec l’ASC avons décidé d’une autre modalité de représentation de l’information en repartant d’une interface déjà développée par leurs soins. Nous avons transformé l’interface permettant de consulter la télémétrie sans dimension cartographique, en plugin QGIS et l’avons fait évoluer pour visualiser au même endroit les données télémétriques, la position en temps réel et des courbes retraçant l’évolution temporelle de certaines données.
FonctionnalitésLe plugin effectue donc la collecte des données de télémétrie. Il faut dans un premier temps récupérer la donnée et la parser : il s’agit de chaînes de caractères à séparer selon un délimiteur et des longueurs spécifiques.
Deux modes d’acquisition des données sont possibles :- Un mode réel où il faut renseigner l’adresse IP et le port du serveur où récupérer les données
- Un mode simulation où il faut renseigner un fichier CSV contenant des données simulant un vol, ou reprenant des vols précédents
Il est possible de mettre l’acquisition en pause et de réinitialiser l’interface.
Enfin, dans les paramètres, il est possible de saisir un seuil d’alerte pour le voltage de la batterie, en-dessous duquel l’utilisateur sera alerté :
Les données acquises sont présentées dans 3 zones différentes dans l’interface de QGIS :- Une colonne (à droite) qui liste toutes les données recueillies
- Un bloc (en bas) dans lequel on trouve différentes courbes (tension de la batterie, altitude, pression et température)
- Et la carte sur laquelle s’affiche le parcours du ballon, avec deux options de zoom possibles :
- Zoom sur la dernière position du ballon
- Zoom sur l’intégralité de la trace
Une fois l’acquisition terminée, les données sont enregistrées dans le dossier précisé dans les paramètres du plugin, partagées dans un fichier CSV pour les données brutes, et dans un Shapefile pour les données géographiques.
Démonstration vidéo -
sur Oslandia signe un partenariat avec OPENGIS.ch sur QField
Publié: 14 September 2023, 9:00am CEST par Vincent Picavet
Qui sommes nous ?Pour ceux qui ne connaissent pas Oslandia, ou OpenGIS.ch, ou même QGIS, rafraichissons les mémoires :
Oslandia est une entreprise française spécialisée dans les systèmes d’information géographique opensource (SIG). Depuis notre création en 2009, nous proposons des services de conseil, de développement et de formation en SIG, avec une expertise reconnue. Oslandia est un « pure-player » opensource, et le plus grand contributeur français à la solution QGIS.
Quant à OPENGIS.ch , il s’agit d’une entreprise Suisse spécialisée dans le développement de logiciels SIG open-source. Fondée en 2011, OPENGIS.ch est de son côté le plus grand contributeur suisse à la solution QGIS. OPENGIS.ch est le créateur de QField, la solution de SIG mobile open-source la plus utilisée par les professionnels de la géomatique.
OPENGIS.ch propose également QFieldCloud en tant que solution SaaS ou on-premise pour la gestion collaborative des projets de saisie terrain.
Certains ne connaissent pas encore #QGIS ?
Il s’agit d’un système d’information géographique libre et opensource qui permet de créer, éditer, visualiser, analyser et publier des données géospatiales. Multiplateforme, QGIS est utilisable sur ordinateur, serveur, en application web ou comme bibliothèque de développement.
QGIS est un logiciel libre développé par de multiples contributeurs dans le monde entier. C’est un projet officiel de la fondation OpenSource Geospatial OSGeo et soutenu par l’association QGIS.org. cf [https:]]
Un partenariat ?Nous sommes aujourd’hui heureux d’annoncer notre partenariat stratégique visant à renforcer et à promouvoir QField, l’application mobile de la solution SIG opensource QGIS.
Ce partenariat entre Oslandia et OPENGIS.ch est une étape importante pour QField et les solutions SIG mobiles opensource, qui permettra de consolider la plateforme, en offrant aux utilisateurs du monde entier un accès simplifié à des outils efficaces pour la collecte, la gestion et l’analyse des données géospatiales sur le terrain.
QField, développé par OPENGIS.ch, est une application mobile opensource de pointe qui permet aux professionnels des SIG de travailler en toute efficacité sur le terrain, en utilisant des cartes interactives, en collectant des données en temps réel et en gérant des projets géospatiaux complexes sur des appareils mobiles Android, IOS ou Windows.
QField est multiplateforme, basée sur le moteur QGIS, et permet donc un partage des projets de manière fluide entre les applications bureautiques, mobiles et web.
QFieldCloud ( [https:]] ), la plateforme web collaborative de gestion de projets QField, bénéficiera également du partenariat, et pourra être enrichie pour compléter la gamme d’outils de la solution QGIS.
On en dit quoi ?Côté Oslandia, nous sommes très heureux de collaborer avec OPENGIS.ch sur les technologies QGIS. Oslandia partage avec OPENGIS.ch une vision commune du développement de logiciel libre et opensource : une implication forte dans les communautés de développement, un travail dans le respect de l’écosystème, une très grande expertise, et une optique de développement logiciel de qualité industrielle, robuste et pérenne.
Avec ce partenariat, nous souhaitons proposer à nos clients la plus grande expertise possible sur l’ensemble des composants logiciels de la plateforme QGIS, depuis la captation de la donnée jusqu’à sa diffusion.
Côté OpenGIS.ch, Marco Bernasocchi ajoute :
Le partenariat avec Oslandia représente une étape cruciale dans notre mission visant à fournir des outils SIG mobiles de premier plan avec un réel crédo OpenSource. La complémentarité de nos compétences permettra d’accélérer le développement de QField ainsi que de QFieldCloud, et de répondre aux besoins croissants de nos utilisateurs .
Nos deux entreprises s’engagent à continuer à soutenir et à améliorer QField et QFieldCloud en tant que projets opensource, garantissant ainsi un accès universel à cette solution de SIG mobile de haute qualité sans aucune dépendance à un fournisseur.
Prêts pour le terrain ?Et vous, êtes vous prêts pour le terrain ?
Alors téléchargez QField ( [https:]] ) , créez des projets sur QGIS, partagez-les sur QFieldCloud !
Si vous avez besoin de formation, support, maintenance, déploiement ou développement de fonctionnalités spécifiques sur ces plateforme, n’hésitez pas à nous contacter, vous aurez les meilleurs experts disponibles : infos+mobile@oslandia.com
-
sur QGIS rencontre AWS S3
Publié: 4 September 2023, 10:50am CEST par Jacky Volpes
Depuis QGIS 3.22 Bia?owie?a, il est possible de lier des documents externes (documents stockés sur des plateformes utilisant le protocole WebDAV, telles que Nextcloud, Pydio, etc.) à des données géographiques. Cette fonctionnalité permet d’introduire une composante de Gestion Électronique de Documents (GED) dans les SIG.
La livraison de cette fonctionnalité auprès de la communauté QGIS s’est faite grâce au financement de la Métropole de Lille, et elle se voit aujourd’hui enrichie grâce à l’implication et au financement de la Métropole de Lyon qui utilise une infrastructure de GED basée sur le stockage d’objets dans le cloud, qu’elle souhaite pouvoir exploiter à travers son SIG.
C’est un bel exemple de cercle vertueux où des utilisateurs mutualisent des financements afin d’enrichir les fonctionnalités de QGIS au bénéfice du plus grand nombre : les contributions se sont enchainées pour améliorer les jalons posés par d’autres utilisateurs.
Amazon Simple Storage Service (AWS S3)Depuis QGIS 3.30 ‘s-Hertogenbosch, il est donc possible d’utiliser le type de stockage AWS S3 lors de la configuration du widget Pièce jointe, ainsi que le nouveau type d’authentification dédié :
Nouveau type d’authentification AWS S3
Notre article précédent présente un guide sur la configuration du formulaire de la couche géographique, afin de disposer d’une interface ergonomique permettant de visualiser les documents, et les envoyer sur le système de stockage directement via le formulaire de l’entité géographique.
Aperçu d’un fichier joint
Il suffit à présent de sélectionner AWS S3 comme type de stockage et d’authentification :
Nouveau type de stockage AWS S3
Stockage d’objet cloud compatibleMinIO est un système de stockage d’objet cloud compatible AWS S3, opensource, et facilement mis en place via Docker par exemple, pour stocker des documents et y accéder via QGIS.
A venirNous cherchons à améliorer cette fonctionnalité pour les prochaines version de QGIS : nous aimerions par exemple :
- ajouter de nouveaux types de stockage,
- améliorer le rendu des photos dans les fonds de carte,
- charger un projet directement à partir d’un stockage externe,
- etc ! on peut imaginer de nombreux usages complémentaires. N’hésitez pas à nous faire part de vos besoins
Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.
-
sur Les dernières nouveautés Giro3D
Publié: 28 August 2023, 2:57pm CEST par Sébastien Guimmara
Dans un précédent article, nous vous présentions les dernières évolutions et la roadmap de Giro3D. Dans cet article, nous vous présentons les dernières nouveautés du projet.
Quoi de neuf dans Giro3D ?La dernière version de Giro3D ajoute de nombreuses fonctionnalités, améliorations et correctifs. Voici un aperçu des principales additions.
Effets de nuages de points ( Essayer en ligne) Un élément important de la roadmap concerne l’amélioration du rendu des nuages de points. L’ajout d’effets comme l’Eye Dome Lighting (EDL) et inpainting améliore grandement la lisibilité et l’aspect visuel des nuages de points. Ces effets font désormais partie du coeur de Giro3D et peuvent être activés à la demande au runtime.Eye dome lighting sur un nuage de points
Reprojection des couches images ( Essayer en ligne) L’entité Map peut désormais contenir des couches dont la projection diffère de celle de la scène. Dans ce cas, les images produites par les couches sont automatiquement reprojetées pour correspondre au système de coordonnées de la scène. C’est particulièrement utile dans le cas où vous ne pouvez pas changer le système de coordonnées de la scène, (par exemple si la scène contient d’autres entités non reprojetables), ou pour mélanger des couches de fournisseurs différents (et de projections différentes). Nouvelle entité: FeatureCollection (Essayer en ligne) FeatureCollection permet d’afficher des données vectorielles directement sous forme 3D, sans passer par un drapage sur la Map. Les types de vecteurs supportés sont : points, polylignes et (multi-)polygones. Nous travaillons actuellement au support des polygones extrudés pour l’affichage de bâtiments en 3D.2 couches WFS (arrêts de bus et lignes de bus) affichés sous forme de meshes 3D.
Support des plans de coupes ( Essayer en ligne) Les entités supportent désormais nativement les plans de coupes (clipping planes) de three.js. Vous pouvez activer les plans de coupe pour la scène entière, ou bien par entité, grâce à la nouvelle propriété clippingPlanes. Un nombre illimité de plans de coupes peuvent être ajoutés, par exemple pour définir un volume.A box volume made of 6 clipping planes
Côté technique Migration vers TypeScriptLa codebase de Giro3D migre vers TypeScript pour une meilleure gestion de la complexité du projet et réduire les erreurs de typages qui représentent une part importante de bugs dans les librairies web.
TypeScript offre de nombreux avantages, comme la migration progressive: pas besoin de migrer tous les fichiers d’un coup, il est possible de mélanger Javascript et Typescript dans le même projet sans problème. Cela nous permet de cibler en priorité les fichiers et modules critiques, tels que ceux qui exposent une API.
Les paquets publiés par Giro3D sur npm.js ne changent pas de contenu: ils resent en Javascript (accompagnés de déclaration de type). De fait, aucun changement n’est nécessaire du côté des utilisateurs de Giro3D et cette migration devrait être transparente.
Une meilleure intégration three.js Giro3D est construit sur le moteur three.js. Notre objectif est une intégration maximale du moteur, afin de bénéficier automatiquement des fonctionnalités de three.js (comme les plans de coupe). Nous souhaitons également laisser les utilisateurs modifier ou adapter Giro3D en accédant directement au moteur sous-jacent et à la scène. Concrètement, cela signifie que les shaders et materials spécifiques à Giro3D sont maintenant bien mieux intégrés aux mécanismes de three.js afin de bénéficier autant que possible des fonctionnalités three.js et éviter la duplication de code. Nouveau document de gouvernanceLa gouvernance de Giro3D est désormais formalisée via un document et une page dédiée. Notre objectif est d’être aussi inclusif que possible et d’accueillir toutes sortes de contributeurs.
-
sur (En) Why Oslandia is not (physically) attending FOSS4G 2023
Publié: 28 June 2023, 9:00am CEST par Vincent Picavet
Désolé, cet article est seulement disponible en Anglais Américain.