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SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique
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13:30
L’IGN change d'échelle
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueBousculé depuis quelques années dans son positionnement et son modèle économique, notamment par la libération de ses données début 2021, l’IGN se trouve une nouvelle boussole et même une nouvelle signature : « IGN, changer d’échelle ».
Sous l’impulsion de Sébastien Soriano, son directeur général depuis tout juste un an, l’Institut se fixe de nouveaux objectifs à travers dix grands chantiers, dévoilés fin novembre à Paris : produire tous les 3 ans des cartes de l’anthropocène et d’ici 2025 un jumeau numérique 3D de la France, promouvoir les « géo-communs », notamment à travers une géo-plate-forme ouverte et en labélisant les contributeurs publics et communautaires, recruter et former de nouveaux talents via l’ENSG-Géomatique et détecter des partenaires à travers l’IGNlab. L’IGN veut aussi développer un plan pour Smartphones, créer de nouvelles cartes en papier, un guichet cartographe du service public et enfin s’engager dans la cartographie citoyenne.
Des points réguliers seront organisés poursuivre l’avancée de ces projets qui reposent sur la mobilisation et l’investissement de beaucoup, bien au-delà de ses 1.517 agents.
+ d'infos :
www.ign.fr
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11:03
Un GIS DAY tres sûr
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe GIS Day, fête mondiale du SIG, se déroulait le mercredi 17 novembre. C’est traditionnellement l’occasion pour Esri Suisse de réunir ses utilisateurs de Romandie. Une centaine de participants étaient présents, en ligne ou sur place, pour dérouler un programme monté autour du thème de la « gestion des risques ».
Bien évidemment la Covid était de la fête à travers l’utilisation de Survey123 pour les contrôles de police liés aux mesures sanitaires. Gérard Deluche, responsable du domaine fonctionnel géomatique au Canton de Vaud expliquait comment il avait répondu dans des délais très courts aux attentes de Délia Zufferey, cheffe de projet à la police cantonale vaudoise, lui faisant oublier l’utilisation initialement envisagée de Word ou d’Excel. Chacun a évoqué la manière dont l’application a été développée et son évolution au fil des nouvelles mesures. La principale difficulté portait sur le nombre d’utilisateurs (une centaine) ; un frein levé grâce au programme humanitaire mis en œuvre par Esri Inc. C’est heureux car les autorités cantonales ont apprécié gérer ainsi la situation et suivre son évolution à travers un Dashboard.
La seconde présentation couvrait un champ particulièrement vaste d’interventions et d’outils utilisés par Gemetris SA. Jérôme Ray a multiplié les exemples autour du géomonitoring d’ouvrages et du contrôle de stabilité à travers un géoguichet créé avec WebApp Builder, de la réalisation d’un cadastre souterrain et la détection de fuites sur réseau enterré. Enfin, il détaillait le suivi de risque naturel comme un glissement de terrain grâce au couplage dans ArcGIS Pro d’un modèle numérique de surface et d’orthophotos réalisées par drone deux fois par an.
Localiser les débris dangereuxS’il fallait en distinguer une, l’intervention coup de cœur a été celle d’Anne-Laure Zufferey (River expertise). Durant 30 minutes, elle a expliqué les dangers, en particulier pour les kayakistes, des pièces métalliques et des détritus qui souillent une section non navigable de 150 km du Rhône et notamment entre Le Bouveret et Oberwald. Ce travail réalisé pour l’État du Valais vise à focaliser les efforts de nettoyage sur certains secteurs et d’axer les zones de prévention.
L’analyse cartographique d’Anne-Laure Zufferey a permis d’identifier à la fois l’origine des principaux déchets et les secteurs d’accumulation : dans des méandres des courbes, là où la vitesse de l’eau ralentit le plus. Une théorie qu’il serait bien utile d’appliquer à d’autres cours d’eau !
Enfin, le GIS Day s’est achevé par l’intervention très complète de Mathias Morard, spécialiste SIG du canton du Valais, qui a développé une application de monitoring des loups. Elle permet aux garde-faunes de saisir une quarantaine d’attributs sur Survey123. Depuis mars 2021, quelque 1.100 collectes de données ont ainsi été saisies. Oui, le loup y est. Mais le risque est bien géré !
+ d'infos :
esri.ch
Pour revoir le GIS Day :
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11:03
Esri très édu...actif
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEsri France poursuit son implication dans le secteur de l’éducation. Depuis 2019, l’équipe dédiée a ainsi accompagné plus de 2.000 enseignants, chercheurs et étudiants dans la prise en main des outils ArcGIS, des ateliers plus ou moins poussés selon le niveau et les connaissances des participants. Pour rappel, les établissements du primaire et du secondaire peuvent bénéficier gratuitement d’un « pack ArcGIS pour les écoles ».
Cette même équipe d’Esri suit les contrats passés avec les établissements d’enseignement supérieur et de la recherche, écoles et universités, qui mettent ArcGIS « au programme », ou en tous cas à disposition de leurs étudiants. Une carte des formations académiques vient d’être publiée. Elle permet de rechercher une formation par ville, type de diplôme, niveau d’étude, matière enseignée et produits ArcGIS enseignés. Elle renvoie vers les coordonnées de la personne à contacter pour déposer une offre de stage ou d’emploi. Somme toute, du « sourcing » de premier choix.
+ d'infos :
Carte des formations ArcGIS
education.esrifrance.fr
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14:30
Bon GIS Day 2021 à toutes et à tous !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe GIS Day est la journée internationale de célébration des systèmes d'information géographique et plus largement de la géomatique. C'est la fête qui célèbre de fait le travail des géomaticiennes et des géomaticiens, valorise leurs réalisations et leurs outils. Différents événements (conférences, ateliers, portes-ouvertes, webinaires, etc.) sont organisés, en ligne ou en présentiel, tout au long de cette journée à travers le globe. Ils sont présentés sur le site dédié : gisday.com
Des posters à téléchargerComme chaque année, Esri qui est à l'origine de cette journée, met à disposition de tous différentes ressources, notamment des posters créés pour l'occasion. Vous pouvez les télécharger en cliquant sur les différents liens ci-dessous.
- GIS is Everywhere
- Geography is Power
- Explore the Unseen
- Inspire the World with GIS
- Map the World, Make a Difference
- We Are GIS
- Discovering the World Through GIS
- Celebrate the GIS Changemakers
- Mapping the Future, Today!—Blue
- Mapping the Future, Today!—Red
- Map Everything
- Understand Earth
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8:00
JRG 2021
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePour la seconde fois, les cantons romands, la Confédération, le SITG et l’ASIT s’unissent pour organiser la Journée romande de la géoinformation sur le thème « Collaborer pour des territoires durables ». Face aux enjeux de durabilité, la journée proposera une série d’éclairages sur diverses questions comme la géoinformation peut-elle contribuer à la transition de nos territoires, quels outils et données mobiliser pour mieux comprendre notre environnement ou encore quels sont les apports de la géomatique pour les décideurs et acteurs de terrain. 600 participants sont attendus pour échanger sur ces points en séances plénières et thématiques.
+ d'infos :
georomandie.com
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8:00
Infomobilité : bien plus que 20 ans
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAlors que le Web existe depuis 30 ans, le site Infomobilité se prépare à célébrer ses 20 ans. Son histoire cache bien plus que cela. À l’époque, il n’existe pas de site web cartographique en temps réel et quasiment aucun site d’information trafic. S’il se nomme « Infomobilité », c’est que son objectif est d’avoir une vision de toutes les mobilités, y compris douces. Cette idée originale de Franco Tufo (Directeur général de Citec SA) s’est avérée être le projet de master d’un certain David Beni, alors étudiant à l’école polytechnique de Lausanne. Son esquisse ayant été jugée intéressante par le Canton de Genève et le SITG, l’étudiant est mandaté pour la finaliser et l’industrialiser donnant ainsi naissance à la société arx iT. Techniquement, le site a suivi toutes les évolutions d’ArcGIS ArcIMS 3, 4, 9 puis ArcGIS Server ADF, Flex, Javascript, Responsive et enfin GeoEvent Server. Il est aussi passé par d’autres contraintes comme celle de marier des dizaines de sources de données hétérogènes (l’Open Data n’existait pas) ou de recourir à la multi représentation spatiale selon différents niveaux d’échelle. Ce site « tout bête » est aussi une parfaite illustration de métamorphose du SIG, passé du monde de géomètre/géographe à celui de l’informatique, puis du géoInformaticien.
+ d'infos :
ge.ch/terinfomobilite
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8:00
Le SITG fête ses 30 ans
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEntretien avec Pascal OEHRLI, Directeur du Centre de compétence du SITGComment décrire le SITG aujourd’hui ?
Le système d’information pour le territoire à Genève (SITG) a fêté le 30 septembre les 30 ans de sa création par l’adoption commune en 1991 de la Charte du SITG définie entre les entités publiques fondatrices du SITG. Depuis, de nombreuses autres organisations publiques nous ont rejoint à une échelle transfrontalière du Grand Genève. Le SITG joue ainsi plus que jamais son rôle de réseau de partenaires publics ayant pour but de coordonner, centraliser et diffuser largement les données relatives au territoire genevois. Les 16 partenaires du SITG mettent à disposition près de 1.000 données géographiques, dont environ 75% disponibles en Open Data.
En 30 ans, quelles avancées les plus significatives avez-vous constatées ?
Le contexte a naturellement largement évolué avec une démocratisation de plus en plus large de l’information géographique. Les producteurs de données, à l’origine quasiment exclusivement publics, se sont largement diversifiés avec l’arrivée des grands acteurs privés comme Google, mais aussi des initiatives citoyennes telle qu’OpenStreetMap et d’autres plus locales. Au départ une affaire de spécialistes, l’information géographique est devenue un élément de la vie courante au travers de sa disponibilité dans nos Smartphones et dans de nombreuses applications professionnelles pour énormément de métiers, que ce soit au bureau, en déplacement et directement à l’endroit où on en a besoin, sous une forme multiple. Les défis auxquels font face les villes et les territoires ont aussi largement évolué et que cela soit face à la transition numérique qui modifie les métiers et les pratiques, tout comme face aux enjeux provoqués par le changement climatique, l’information géographique a un rôle éminemment central pour contribuer à la résilience de nos territoires.
Quels sont les chantiers engagés par le SITG ?
Pour répondre à ces enjeux territoriaux, sociétaux et climatiques auxquels l’agglomération et ses habitants doivent se confronter, le SITG a adopté une vision stratégique en 3 axes, ainsi qu’une feuille de route pour la mettre en œuvre. Nous travaillons à faire évoluer le SITG pour qu’il se porte garant de la nature des informations qu’il diffuse, caractérise et certifie à l’échelle du Grand Genève pour en faciliter les usages. Notre travail porte donc à mieux caractériser la qualité des données disponibles et les mettre en relation avec les nombreux usages possibles par un large public diversifié. L’idée est de pouvoir donner les clés aux usagers pour pouvoir apprécier et utiliser à bon escient les géodonnées disponibles au travers du SITG. Notre travail porte ainsi sur une labellisation de la qualité des données, une vérification de la conformité de celles-ci et un regard portés sur les usages et usagers du SITG. Nous avons aussi réalisé une grande enquête dont les résultats vont servir à faire évoluer la gouvernance et les prestations du SITG.
+ d'infos :
ge.ch/sitg
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8:00
Station SAG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueChaque année, lors de sa conférence utilisateurs, Esri Inc. octroie des Special Achivement in GIS Award (SAG). Une telle distinction équivaut à donner un coup de projecteur mondial à ses travaux, avec en plus les félicitations de Jack Dangermond, le président fondateur d’Esri. Si les Américains trustent la grande majorité des SAG, une part est réservée aux autres, dont les francophones. Cette année, il s’agit de la métropole de Toulon Provence Méditerranée et de GRDF. En Suisse, Daniel Swarovski Corporation AG (le spécialiste des bijoux en cristaux) a été récompensé comme Médecins Sans Frontières pour GeoMSF. En Côte d’Ivoire, c’est l’Office national de l’eau potable (ONEP) et enfin en Belgique, c’est la jeune entreprise (2005) Infrabel ICT qui a été félicitée pour son application InfraGIS, qui mêle différentes représentations et données (photo) pour la gestion notamment technique de son infrastructure réseau ferroviaire.
+ d'infos :
infrabel.be/fr
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8:00
Souvenirs ferroviaires
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueConsultant SIG chez arx iT, Stéphane Gillet fait découvrir dans une carte interactive l’histoire de la ligne ferroviaire qui relie Collonges-Fort-l'Écluse à Divonne-les-Bains. Située à l’extrême nord-est du département de l’Ain et à l’ouest de la Suisse, la ligne longe la montagne du Jura et la frontière suisse sur 41 km. Cette voie a été créée le 17 juillet 1878, mais plus aucun train n’y circule depuis 2014. Les gares qui la ponctuaient ont fermé, mais le paysage reste marqué par les infrastructures ferroviaires.Pour souligner la dimension historique, l’auteur utilise le bloc Chronologie (Timeline) d'ArcGIS StoryMaps. Le visiteur découvre ainsi le tracé de la ligne et son évolution dans le temps, ses caractéristiques, les différentes gares et haltes, les locomotives, la vie de la ligne et sa situation actuelle : une jolie balade un brin nostalgique...
+ d'infos :
storymaps.arcgis.co m
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12:00
Dossier SIG & Logistique, Pratique et connaissance du SIG à l'université, UICN, Géovisualisation, Site Scan For ArcGIS, 200 ans de la Société de géographique... Découvrez le sommaire du nouveau SIGMAG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°30, numéro d'octobre 2021, vient de paraître. En voici le sommaire.
DOSSIER : « De nouveaux flux guident la tendance logistique ». Si vous n'allez pas à la marchandise, c'est à elle de venir à vous. Amplifié par la crise sanitaire, le boom des livraisons lié à l'e-commerce fait partie des nouvelles tendances de fond. Le secteur de la logistique a dû s'adapter pour améliorer la qualité de ses services aux particuliers. Il ne s'agit plus seulement de gérer des flux de marchandises depuis un point A jusqu'à un point B. Souvent pensées comme de véritables outils de crise, les plates-formes de gestion de données logistiques se multiplient et sont devenues des outils d'aide à la décision essentiels pour les gestionnaires. En partant d'un constat simple : les flux ne sont jamais statiques, mais toujours e mouvement. Le défi de demain sera de les anticiper. Retrouvez dans ce dossier les témoignages d'Elsa Le Van (expert en logistique et modélisation des flux de livraison), Genève Aéroport, Nicolas Inglard (Imadeo), Capgemini, Jean-Luc Miserez (Inser), Caux Seine Agglo, PrivaMap, etc.
ENQUÊTE : « Observatoire du SIG : Vision, connaissance et pratique universitaire du SIG ». Les SIG sont des outils indispensables à la pratique professionnelle de la géomatique. Mais à partir de quand sont-ils découverts et pratiqués dans le cursus universitaire ? Cette maîtrise est-elle réelle ou seulement théorique ? Sera-t-elle un atout dans leur vie active ? L'Observatoire du SIG interroge les étudiants et étudiantes. ?PRATIQUE : Focus sur l'organisation et les développements SIG au sein du Gouvernement de Nouvelle-Calédonie et à l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) qui vient de dévoiler lors du Congrès de la nature début septembre à Marseille une nouvelle plate-forme : « Contributions pour la nature ».
PRATIQUE : « La géo visualisation en extension du domaine de la carte ». L'affirmation selon laquelle une carte vaut mieux qu'un long discours est plus que jamais d'actualité, renforcée par de nouveaux supports et d'autres manières de consommer la cartographie. Les concepteurs intègrent désormais Géoapps, géoweb ou géoviz...
GUIDE : « Emmenez haut votre SIG ». Zoom sur Site Scan for ArcGIS. Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment exploiter vos images de drone avec la véritable suite dédiée Site Scan for ArcGIS.
Découvrez également en page Guide le portrait de la société Mobileye partenaire d'Esri France autour de l'exploitation par les collectivités des millions de données collectées par les véhicules. Nous nous intéressons à Valeco qui a développé un guichet cartographique pour gérer de manière centralisée les projets éoliens et solaires, de la prospection à la maintenance, de manière intégrée, dans une surface web structurée et uniforme..
DÉCOUVERTE : « Quand la société fête 200 ans de géographique ». La toute première société de géographique de Paris célèbre son bicentenaire. Retour sur son histoire riche en personnalités, anecdotes et documents aussi rarissimes qu'exceptionnels.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le portrait de Claudio Montoni Rios (Région Occitanie), le billet Perspectives de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) autour de l'instauration d'une politique d'organisation Data centric & Data driven...
Ce numéro de 52 pages est accompagné du supplément poster SIGMAG Junior qui s'intéresse aux catastrophes naturelles, au suivi géographique des volcans et à la prévention et aux alertes tsunamis.
SIGMAG n°30 est disponible en version numérique à partir du mercredi 29 septembre 2021
CLIQUEZ POUR UN ACCES DIRECT AU MAGAZINE EN VERSION NUMÉRIQUE
À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du mercredi 6 octobre 2021.
Pour acheter ce numéro en version numérique ou vous abonner à SIGMAG , rendez-vous sur www.sigtv.fr/boutique/
Pour contacter la rédaction : redaction@sigmag.fr
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19:26
[LIVE] SIG 2021 : Soyez des nôtres, passez à table !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueCLUB SIG revient en direct lors de la conférence [LIVE] SIG 2021, chaque jour du lundi 11 octobre au vendredi 15 octobre, entre 12h25 à 13h25.
Vous avez envie d'être au menu d'une des émissions quotidiennes ? Où que vous soyez, partagez avec nous votre expérience SIG, votre géo actualité ou détaillez le thème de votre communication.
Téléchargez, complétez et retournez le formulaire de participation ci-dessous
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11:00
Des ressources maîtrisées : l'état de Genève met en place un « PGR »
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans le cadre de sa politique environnementale, l’État de Genève met en place un « PGR » : plan de gestion des ressources. La question du sous-sol y est majeure, car le canton possède nombre des ressources hydrologiques et d’énergie géothermique qu’il faut continuer à extraire. Elles génèrent de la valeur ajoutée et sont valorisées par les politiques publiques de développement territorial. Cependant, ces activités créent des dommages à l’environnement. Or la question de la durabilité environnementale est aussi une valeur forte pour le canton qui possède des politiques publiques dédiées à cette question. De plus, il se doit de respecter la loi de 2017 sur les ressources du sous-sol. Le PGR intervient dans ce contexte pour faire une balance entre ces deux enjeux et instaurer un processus de consultation et de concertation entre les différents acteurs du territoire. Ce projet donne aussi l’occasion d’acquérir et de diffuser des données qui seront une plus-value scientifique. Un système d’information du sous-sol sera mis en place pour évaluer les risques environnementaux et un observatoire assurera le suivi de l’évolution qualitative et quantitative des nappes phréatiques.
+ d'infos :
ge.ch
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10:00
Ça bouge sur la Seine: le GIE des ports d'Haropa
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLes ports d’Haropa (Havre, Paris et Rouen) ont fusionné début juin en un groupement d’intérêt économique (GIE). Cependant, dépendant de directions territoriales distinctes, les services de gestion des SIG des trois ports de la Seine ne seront pas mis en commun. Même si la fusion donnera lieu à des échanges entre les services qui utilisent les mêmes outils d’information géographique. Par exemple, le Grand Port maritime de Rouen est doté d’un SIG depuis déjà une quinzaine d’années. La production cartographique portuaire est construite avec ArcMap et ArcGIS Pro. Les données sont récoltées grâce à Collector et présentées à travers ArcGIS Dashboards. D’ailleurs, la capitainerie du port vient aussi de s’équiper. D’ici peu, les flux des navires seront visibles en temps réel sur GeoEvent. Ce suivi doit lui permettre de mieux gérer les allées et venues des navires, d’exploiter correctement l’espace maritime et de renforcer le respect de la police.
+ d'infos :
haropaports.com
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14:00
Du vent ? La cartographie des zones propices à l'éolien
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’ éolien représente moins de 9% de la production d’énergie en France, mais l’État veut le développer pour atteindre les objectifs de développement des énergies renouvelables inscrits dans la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a annoncé la réalisation par les préfets d’une cartographie des différentes zones propices ou non à l’éolien terrestre. Le but est de collecter des données objectives et existantes pour développer ce domaine en impliquant les collectivités (régions, communes et intercommunalités), mais aussi les riverains au fait des réalités du terrain. Le retour est attendu six mois après les élections régionales en vue de finaliser les projets un an plus tard. La cartographie restera comme un « outil d’aide à la décision » et « non contraignante ». ecologie.gouv.fr
+ d'infos :
ecologie.gouv.fr
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10:00
Réhabiliter les friches industrielles
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique441 projets ont été retenus dans le cadre de l’appel à projets pour réhabiliter d’anciennes friches industrielles. Cela fait au minimum un projet par département, outremer compris. Ce dispositif s’inscrit dans une volonté d’aménagement durable des territoires, initiée par la loi climat du 4 mai 2021 et qui implique notamment que toute nouvelle construction doit être compensée par un projet de réhabilitation. En 2050, l’artificialisation des sols devra être divisée par deux pour préserver les espaces naturels, agricoles et forestiers et maîtriser de l’étalement urbain. Les projets sont financés par l’État et l’ADEME à hauteur de 300 millions d’euros. Quelque 3 millions de m2 de logements et 1,3 million de m2 de surfaces économiques (bureaux, commerces, industrie) devraient voir le jour sur ces anciennes friches.
+ d'infos :
écologie.gouv.fr
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17:00
Viageo.ch : un nouveau chemin vers la géodonnée
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueMis en ligne le 8 juin, le portail viageo.ch remplace le précédent site asitvd.ch. Ce nouveau portail se définit comme « le chemin le plus court vers la géodonnée ». C’est un service proposé par l’ASIT (Association pour le Système d’Information du Territoire) dédié à la diffusion des géodonnées depuis plus de 20 ans. Initialement centré sur le canton de Vaud, il s’ouvre à toutes les géodonnées de Suisse romande. L’utilisateur accède à plus de 550 géodonnées, diffusées par 111 fournisseurs publics et privés ! viageo.ch devient également le catalogue de référence pour tous les gestionnaires de réseaux qui souhaitent diffuser leurs plans sur l’application métier.
+ d'infos :
viageo.ch
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13:00
Une "ZTL" Zone à Trafic Limité dans le centre de Paris
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAlors que Paris applique le 30km/h à l'exception de quelques axes, un autre plan se prépare. En effet, 180 000 voitures qui traversent le centre de Paris chaque jour, sachant que 100.000 ne s’y arrêtent pas. Afin de permettre aux riverains de profiter d’une atmosphère calme et peu polluée, la capitale souhaite transformer d’ici 2022 le centre de Paris en « ZTL » : Zone à Trafic Limité ou zone apaisée. Soumis à une consultation publique jusqu’en octobre, le projet vise à interdire les trajets en véhicules motorisés entre les places de la Concorde et Bastille et du boulevard Saint-Germain au boulevard Poissonnière. Ne seront autorisés que les vélos, les véhicules de fonctions publiques, les transports en commun et les automobiles des riverains porteurs d’un macaron. Selon la ville de Paris, 70% des automobilistes pourraient ainsi se passer de voiture au profit de mobilités douces. En France, Nantes a déjà adopté la ZTL depuis 2012. D’autres villes telles que Montpellier, Lyon ou Avignon limitent aussi la circulation dans leurs centres-villes.
Les résultats pour Paris seront dévoilés le 1er octobre.
+ d'infos :
idée.paris.fr
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10:00
Le CEA Paris-Saclay s'équipe
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe CEA Paris-Saclay est l’un des plus grands centres de recherche scientifique en Europe. Il regroupe plus de 7.000 personnes réparties sur plus de 10 sites localisés sur Evry, Fontenay-aux-Roses et Saclay. La direction technique du CEA Saclay a mis en place le système ArcGIS pour la gestion de ses bâtiments et de son patrimoine technique. Interfacées avec des outils de GMAO (maintenance), de GED (sécurité des installations) et de suivi financier, les solutions d’Esri permettent de définir la politique patrimoniale du Centre et d’être facilitateur du patrimoine immobilier et mobilier. Des applications mobiles sont également déployées. Cette démarche s’inscrit dans la stratégie de transformation digitale du site. Un jumeau numérique 3D du site est également à l’étude.
+ d'infos :
cea.fr
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15:53
Sandwich métropolitain : Orléans, la ville des courtes distances
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’agence d’urbanisme des territoires de l’Orléanais a réalisé une StoryMap autour de la « ville des proximités » qui rejoint la définition de ville à portée de main ou ville des courtes distances. En définissant sur le territoire métropolitain des rayons de 300 et 900 m autour des médecins, écoles, boulangeries ou bien encore des jardins, Topos présente de manière distincte : ville sanitaire, alimentaire, éducative, nature. La compilation crée la ville élémentaire. En ajoutant la ville des mobilités, Topos vous propose une nouvelle carte de la métropole avec en quelque sorte les « secteurs idéaux ». Ils réunissent 55 % des habitants, 62 % des logements, 53 % des emplois sur 10 % de la surface totale et 28 % de la surface urbanisée.
+ d'infos :
topos-urba.org
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14:59
Histoire d'eau : le ROL analyse l'impact des tempêtes
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe ROL, Réseau d’Observation du Littoral de Normandie et des Hauts de France, propose une StoryMap des événements tempétueux des tempêtes Ciara, Inès et Dennis de février 2020. Elle présente aussi leurs conséquences sur l’érosion et la submersion marine. Le ROl liste toutes les données disponibles pour les tempêtes historiques depuis 2013. La carte interactive permet de sélectionner l’année, la saison ou la tempête que l’on souhaite afficher. Les données, obtenues grâce à la collaboration entre plusieurs structures, ont une volonté évolutive et seront enrichies dans le temps.
+ d'infos :
rolnp.fr
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10:30
CLUB SIG de juin 2021 : Création d'une base adresse numérique au Sénégal, qualité des jeux de données sur data.gouv.fr, Esri Community, BIM, SIG et GMAO avec Carl Berger Levrault et création de GEOMAS à Grenoble Alpes
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans le CLUB SIG de juin 2021, Xavier Fodor (SIGMAG SIGTV.FR) échange avec :
- Coumba Niass, la Directrice des Postes du Sénégal (MENT).Elle est porte-parole du projet d’adressage numérique qui est en train de se mettre en place au Sénégal, notamment avec, entre autres, le concours de l’ASPG, l’association des géomaticiens. Elle explique la nécessité de disposer cet outil pour développer l’économie notamment numérique, sécuriser les populations et aussi fiabiliser les missions des administrations. La phase de démarrage de l’adressage physique est prévue pour durer 3 ans sur Dakar et le modèle sera ensuite décliné dans les 13 communes, chefs-lieux des régions. Coumba Niass explique aussi la mobilisation des starts-up, entreprises et étudiants du Sénégal pour cet objectif national.
- Antonin Garrone, Data Editor au sein d’Etalab et la Direction interministérielle du Numérique. Il dresse le bilan des 3 mois du Printemps de data.gouv.fr, un événement organisé à l’occasion des dix ans de la plate-forme Open Data de l’État. Antonin Garrone évoque la manière dont ils échangent et conseillent les producteurs publics et privés pour mettre à disposition des jeux de données de qualité à destination de réutilisateurs. L’Open Data qui a connu un coup d’accélérateur grâce à la crise sanitaire et aux données ouvertes autour de la Covid 19.
- Geoffrey Aldebert, Data Engineer au sein d’Etalab (DINUM) qui rappelle quelques conseils pour déposer et partager des jeux de données ouvertes de qualité, et ainsi en faciliter la réutilisation. Pour parfaire ces publications sur data.gouv.fr, Geoffrey Aldebert réalise une démonstration complète de deux outils : schema.gouv.fr et publier.etalab.studio.
- Cédric Despierre Corporon, Architecte solution chez Esri Suisse qui présente dans + loin avec ArcGIS détaille ce qu’il est possible de faire sur la plate-forme Esri Community : chercher des solutions à des points techniques, répondre aux questions d’autres utilisateurs et suggérer des points d’amélioration pour les solutions d’Esri actuelles et des suggestions pour les futures. Plus qu’un forum ou un réseau social : une mine d’informations et d’échanges.
- Laurent Truscello. Le Responsable Produits et Innovations chez Carl Berger Levrault donne des exemples concrets des liens qui existant entre SIG et GMAO. Ils prennent une autre dimension avec l’apport du BIM. Les données attributaires complètent les données géolocalisées. 2D, 34, SIG, BIM et CIM proposent des plans 2.0 aux gestionnaires de patrimoine et techniciens de maintenance.
- Humbert Fiorino, Enseignant chercheur LIG. Il est responsable de formation M1 GEOMAS pour Géomatique et Analyse Spatiale. Ce nouveau parcours de Masters 1 et 2 ouvre en septembre à l’Université Grenoble Alpes. Sa particularité est d’accorder une très large place aux apprentissages informatiques (programmation, d’algorithmes et de génie logiciel), en plus de ceux portant sur la géomatique appliqués à l’urbanisme, l’aménagement, l’environnement et la gestion territoriale.
À noter que cette émission de 1h28 est disponible en version complète chapitrée. Chaque interview est aussi disponible de manière séparée (en cliquant sur l'onglet dédié en rubrique "CLUB SIG" de l'appli).
Les entretiens séparés disposent de sous-tirages pour être regardés sans gêner ses voisins, dans le bus ou au bureau !
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12:24
Loup, y-es-tu ? Des troupeaux en sécurité grâce aux SIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans le Canton du Valais, en Suisse, certains animaux ont les crocs... C'est le cas notamment du loup qui devient problématique dans la protection des troupeaux. Dans cette lutte, le SCPF (Service de Chasse, de Pêche et de la Faune) et le Centre de Compétences Géomatiques (CC GEO) du service de la géo-information de l'état du Valais ont collaboré durant dix mois pour élaborer des deux cartes interactives. Elles viennent s'inscrire dans cette quête de clarté sur la localisation des loups dans le canton.
Pour cela, le SCPF s'appuie sur des sources fiables comme les pièges photos ou acoustiques, des résultats d'analyses génétiques, des cas de prédation expertisés et des observations du gardiennage ou de tierces personnes. Les données sont enregistrées par les gardes-faunes, puis validées par les biologistes du SCPF en charge du monitoring du loup.
Dans le détail, la première carte met en lumière des points où des loups sont apparus récemment ou par le passé. Les points les plus récents marquent une présence sur les vingt derniers jours. Dans un entretien accordé à la RTS, Nicolas Bourquin, chef du SCPF, rappelle cependant qu'un seul animal peut représenter plusieurs points, l'option pour le suivi des déplacements individuels des loups étant seulement au stade de projet à l'heure actuelle.
La deuxième carte, elle, présente les cas avérés de prédation sur les troupeaux. Elle offre elle aussi la possibilité d'avoir des données particulièrement récentes, marquant de halos bleus les attaques sur les les cinq derniers jours.
+ d'infos:
Lien carte interactive pour la présence du loup :
sitonline.vs.ch/nature_paysage_foret/monitoring_loup_presence/fr/
Lien carte interactive pour les déprédations :
sitonline.vs.ch/nature_paysage_foret/monitoring_loup_rente/fr/
Présentation du SCPF:
vs.ch/web/scpf/presentation-scpf
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14:00
Etalab célèbre 10 ans d’action autour des données
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEntretien avec Laure Lucchesi, directrice d’Etalab depuis 2016. Découvrez l’interview en intégralité dans CLUB SIG #10.1 sur l’appli SIGMAG SIGTV.FR.
Comment la mission d’Etalab a-t-elle évolué ?
Etalab a été créé en 2011 avec l’idée d’ouvrir et de partager en Open Data les données publiques. Il s’agissait à la fois d’un souci de transparence et de mise à disposition de ressources, afin que des données puissent être utilisées par d’autres. L’objectif vise presque à la «liquidité de la donnée», lui permettant de circuler au maximum, avec un partage le plus large possible, des démarches simplifiées et une administration plus efficace voire proactive. En dix ans, nous avons donc gagné notre place en tant qu’acteur au service de la transformation numérique, de la transformation de l’action publique. Nous avons probablement participé à des évolutions culturelles, d’acculturation au sujet des données et de changement de méthode de travail, plus collaborative. Enfin, notre champ d’action s’est étendu sur tout le spectre de la donnée, notamment dans l’exploitation de son potentiel en traitant les données grâce aux data sciences, à l’intelligence artificielle, etc.
L’approche « lab » se justifie toujours ?
Elle est toujours vraie dans la mesure où la notion de recherche et d’expérimentation que contient ce concept de « lab » est dans l’ADN d’Etalab. Nous testons, nous avons les mains dans le code et, pour être légitimes et crédibles, nous tenons à vérifier par nous-mêmes. Par ailleurs, nous agissons en aidant les administrations à se lancer dans des projets et nous les accompagnons sur ces phases expérimentales. En revanche, il est vrai que pour transformer durablement et avec ampleur, nos projets doivent revêtir une dimension plus industrielle. Et cette structuration doit désormais compléter notre côté « lab ».
Data.gouv.fr est votre projet phare. Comment expliquez-vous l’explosion d’intérêt autour de la plate-forme ?
La crise sanitaire a démontré la nécessité de la mise à disposition et de l’exploitation des données, notamment à travers des outils tiers. Sans des données sources de qualité, en open data et dans des formats réutilisables, une application comme CovidTraker n’aurait pas vu le jour. De plus, il y a plus de maturité dans la donnée publique et son partage. Maintenant, il ne suffit pas de libérer ses données, il faut plus d’exigences, comme gagner en qualité.
Quelle est la place des géodonnées ?
Elle est fondamentale, tant la donnée géographique est une donnée « socle », fondamentale. Dans beaucoup de projets et de services numériques qui touchent à la santé, à l’industrie ou bien d’autres thématiques, vous avez une dimension de géolocalisation. Elle est structurante. Dans notre rôle d’animation interministérielle, nous travaillons sur le sujet des géodonnées en lien étroit avec le ministère de la transition écologique, l’IGN et d’autres acteurs comme l’Insee ou l’Agence nationale de la cohésion des territoires. Parmi les sujets, je citerais notre travail autour de Base Adresse Nationale.
Propos recueillis par Xavier Fodor
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9:53
Préparez vos balades et randos estivales avec l'appli IGNrando'
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDepuis toujours, l'IGN, Institut national de l'information géographique et forestière, a pour mission de produire, collecter et diffuser des données géographiques destinées à des missions diverses comme le tourisme ou l'aménagement du territoire. L'institut développe de plus en plus son application "IGNrando'" avec un objectif affiché de développer les randonnées ainsi que toute activité en plein air. L'application qui il inspire des envies d'évasion arrive en complément du site IGNrando. Disponible pour les appareils fonctionnant sur Android et IOS, elle a été développée par l'entreprise bordelaise UBICARTA. Plus de 20.000 parcours et 50.000 points d'intérêt approuvés par l'IGN se rejoignent sur ce nouvel outil qui propose également les outils OpenStreetMap Outdoors pour les randonnées, OpenCycleMap pour les sorties vélos, ainsi que le contenu du site IGNrando.
Parmi les fonctionnalités retrouvées sur l'application figure la possibilité de chercher des parcours avec des filtres selon l'activité, le niveau et la longueur du parcours. La possibilité de créer son propre parcours s'ajoute en option aussi dans l'interface IGNrando. L'utilisateur peut ainsi organiser son trajet en fonction de son niveau, de ses connaissances et de ses envies. De plus, le système GPS des téléphones permet de ne pas se perdre. En effet, si la personne effectue un détour ou s'éloigne de son tracé, une notification apparait sur l'écran afin de prévenir l'usager. Une utilisation hors ligne est également prévue avec l'abonnement payant. L'utilisateur a alors la possibilité de télécharger les parcours qu'il souhaite effectuer. Autre avantage de l'abonnement, la fonctionnalité de création de parcours évoquée plus tôt.
La gamme de guides et cartes IGN en "papier" agrandiePour les inconditionnels du papier, IGN prévoit également d'autres solutions et développe ses guides. Les points de ventes où retrouver ces nouveaux produits demeurent les mêmes ainsi que la boutique en ligne de l'IGN. Premier élément qui nous parvient, "Le Finistère à vélo". Après le développement de versions sur le Var, le Morbihan, le Vaucluse, la Drôme, l'Alsace et l'Île de France, IGN lance sa version sur le Finistère, un département très riche et propice aux balades à vélo ou VTT. Elle se présente sous une échelle 1/110.000 avec plus de 130 parcours et 4.000 kilomètres d'itinéraires. On remarque aussi la présence de niveaux de difficultés, d'estimations de temps ainsi que des circuits et des grands itinéraires en plus des différentes activités vélo à expérimenter.
L'institut lance également "GR34, sentier des douaniers", avec deux versions, "Sentier des douaniers Bretagne Nord" et "Sentier des douaniers Bretagne Sud". Ces éditions offrent des visuels et des idées sur les parcours longeants les côtes bretonnes avec plus de 2.000 kilomètres d'itinéraires et présente la faune et la flore locale. L'échelle choisie pour ce format est de 1/100.000. L'IGN nous initie également aux merveilles locales telles que les pointes rocheuses, les côtes sauvages ou encore les paysages dunaires.
Enfin, la gamme mini est elle aussi agrandie avec six nouveaux arrivages. Le "top 25" avec une grande précision (1/25.000) s'ajoute en format de poche mais reste tout aussi complet avec des renseignements touristiques et culturels ou encore des outils pour s'orienter et découvrir son environnement. Sa taille permet un accompagnement idéal lors de vos balades, que ce soit à pied, à cheval ou à vélo. Les éditions "Presqu'île de Crozon", "Côte de Granit Rose Lannion", "Presqu'île de Quiberon", "Golfe du Morbihan Vannes" et "Biarritz Hendaye" complètent cet assortiment mini.
+ d'infos :
ignrando.fr
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12:45
CNIG : Barbara Pompilli fixe les priorités de Bertrand Monthubert, aussi réélu Président d'OpenIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueRelancer au plus vite l'action du Conseil national de l'information géographique (CNIG) et préparer d'ici la fin 2021 une proposition de réforme des missions, de la composition et de la gouvernance du CNIG sont les deux priorités fixées par Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, à Bertrand de Monthubert, nommé Président du Cnig le 9 avril dernier.
Cette lettre de mission a été reçue juste avant l'assemblée générale de l'OPenIG qui a réélu, le 11 juin, Bertrand Monthubert en tant que président d'OPenIG. L'association qui gère les données géographiques de la région Occitanie a en effet tenu à maintenir sa confiance envers Bertrand Monthubert. Ce maintien est un parfait écho à l'attente de sa ministre de tutelle : une collaboration entre les différents acteurs des données géographiques à savoir l'État et les collectivités directement installées sur le terrain.
Le nouveau président du CNIG devra aussi lancer une très large concertation pour notamment identifier les sujets prioritaires pour la France et les projets collectifs à mener d'ici 2 à 5 ans. Il aura à se pencher sur le sujet de l'établissement de «communs» et «d'espaces communs» de la donnée en matière de donnée géographique.
Dans un entretien accordé au CLUB SIG (vidéo ci-dessous), le président du CNIG et d'OPenIG déclarait justement « qu'il est essentiel d'avoir une sorte de synergie entre ces différents acteurs (...) dans une action au service de la donnée géographique souveraine». Cette même donnée géographique souveraine apparait comme une notion particulièrement importante du projet de Bertrand Monthubert, ce dernier ayant rappelé l'importance de certains domaines comme le numérique, primordial aujourd'hui souvent insuffisamment vu, mais qui s'ajoute aux dernières nouvelles sur la Transition numérique voulue par l'État.
Le projet de réorganisation du CNIG sera aussi intéressant à suivre, avec notamment l'implication accrue avec l'IGN (dans sa missive, Barbara Pompili met à disposition de Bertrand Monthubert un expert de l'IGN) ou peut-être une relance du rapprochement un temps envisagé avec l'Afigéo ?
+ d'infos :
Lettre de mission pour Bertrand Monthubert
cnig.gouv.fr
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9:00
Dossier mines et carrières, Tour de France, Egis, Territoire de Corse, CICR, ArcGIS Velocity... Découvrez le sommaire du nouveau SIGMAG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°29, numéro de juin 2021, vient de paraître. En voici le sommaire.
DOSSIER :«Mines, carrières : le SIG fait son trou». En pleine mutation, le secteur des mines et carrières vit une nouvelle révolution industrielle. Passé de la brouette à granulats à l’exploitation 4.0, les industriels s’adaptent aux bouleversements technologiques de manière à répondre à des problématiques opérationnelles de plus en plus nombreuses. Grands producteurs de données notamment géologiques, les mines et les carrières sont fortement dépendantes de l’accessibilité rapide et simple à des données spatialisées, afin notamment de préserver l’environnement direct dans lequel elles prennent corps. Dans ce contexte, les SIG sont des outils essentiels pour gérer les ressources minérales, mais aussi préparer le monde d’après : celui où le site aura fermé ses portes pour redevenir une partie inerte du territoire. Dans ce dossier, retrouvez notamment les témoignages du BRGM , de la mine d’Ambatovy (Madagascar), d'Orano, d'Esri France, de la Direction de l’Industrie, des mines et de l’énergie de la Nouvelle-Calédonie (DIMENC), de Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) en charge de Camino, d'Heliceo et de l'Ifremer.
ENQUÊTE : « Tour de France : le SIG dans la course». Depuis 1903, le Tour de France occupe le haut du podium des compétitions cyclistes les plus mythiques, devant le Giro (Italie) et la Vuelta (Espagne). Son organisation entraîne une myriade d’acteurs et ne laisse aucune place à l’inexactitude. Depuis la préparation de la course jusqu’à la ligne d’arrivée, le SIG est dans le peloton de tête. Dans cette enquête, découvrez les témoignages d'A.S.O., des services SIG des villes de Brest, Tours et Poitiers, du Département du Finistère et de la Région des Hauts-de-France. PRATIQUE : Focus sur le groupe d'ingénierie Egis, salué par Esri Inc. en 2020 pour son approche SIG et GeoBIM d’Egis, sur le développement des SIG à travers un Géoportail 2.0 du CICR (Comité International de la Croix-Rouge) et l'histoire hachée de la géo à la Collectivité territoriale de Corse.
GUIDE : «GéoIoT : le temps de réellement s'y mettre». Zoom sur ArcGIS Velocity. Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment configurer un flux de données temps-réel à travers ArcGIS Online et avec ArcGIS Velocity.
Découvrez également en page Guide le portrait de la société Prodware, nouveau partenaire d'Esri France autour de la convergence BIM et CIM et les Smart Cities. Nous nous intéressons à la gestion des surfaces d'assolement du Canton de Vaud avec Topomat.
DÉCOUVERTE : «Eco-Business : il est temps de sauver la planète» avec cette géniale initiative de Time for the Planète qui veut lever un milliard d'euros pour financer 100 entreprises et/ou innovations capables d'impacter durablement les émissions de gaz à effet de serre.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le portrait de Charlène Perrier (CC Vallée Dorée), le billet Perspectives de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) autour de la géomatique quantique...
Ce numéro de 52 pages est accompagné du supplément poster SIGMAG Junior qui s'intéresse ussi à la cartographie du sol à travers un zoom sur le métier de géomètre-expert et la façon dont sont représentés les reliefs à travers MNS, MNT et modèles de données 3D.
SIGMAG n°29 est disponible en version numérique à partir du vendredi 11 juin 2021
CLIQUEZ POUR UN ACCES DIRECT AU MAGAZINE EN VERSION NUMÉRIQUE
À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du vendredi 18 juin 2021.
Pour acheter ce numéro en version numérique ou vous abonner à SIGMAG , rendez-vous sur www.sigtv.fr/boutique/
Pour contacter la rédaction : redaction@sigmag.fr
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9:00
BIM World : vous avez rendez-vous à Paris !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe congrès BIM World Paris aura bien lieu cette année, le 23 et 24 juin à Paris Expo, porte de Versailles, en "présentiel" donc. Aucune inquiétude à avoir quant aux mesures sanitaires. Elles seront respectées bien évidemment et des tests seront proposés à l'entrée pour les personnes n'ayant pas pu faire leur test. Il abordera les thèmes des smart data, de construction 4.0 ou encore du "building as a service". Le but de tout cela reste un appui sur la transformation digitale pour tous les métiers, ainsi que la construction de bâtiments à tendances écologiques et durables.
Cette année, BIM World se déroulera en parallèle de Low-Carbon World. Ce nouvel événement présente des thèmes variés comme "les matériaux et performances environnementales", "Énergie et performance d'exploitation" ou encore "Smart territoires & performance d'usages". Il rejoint la "Stratégie Nationale Bas-Carbone", programme gouvernemental lancé pour réduire l'empreinte carbone à 0.
Ainsi, plus de 250 exposants se retrouveront sur place avec des zones de congrès et plus de 70 conférences sur les différents thèmes abordés. À noter aussi qu'aucune inquiétude n'est à prévoir quant aux choix des conférences à suivre : toutes les conférences et les captations réalisées sur les 3 studio télé seront disponibles en replay sur "Building 360" (abonnement inclus pendant un an avec son inscription à BIM World 2021).
Codes d'accès gratuit et à -15% avec SIGMAG SIGTV.FR et CLUB SIG À noter : tous les abonnés de SIGMAG SIGTV.FR et fidèles du club SIG bénéficient d'un accès gratuit au congrès ainsi que de réductions sur place avec les codes suivants :
Code pass FIRST 100% gratuit : FIRST-SIGMAG21 Code pass EXECUTIVE -15% sur votre badge : EXEC-SIGMAG21
+ d'infos :
building360.online/bim-world/
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17:34
Canon scanner imagePROGRAF TX
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueCanon a lancé 5 nouveaux modèles d’imprimantes grand format dans sa gamme imagePROGRAF TX. Tous se destinent aux professionnels de la construction et du SIG pour l’impression de plans et cartes.
Trois imprimantes sont dédiées à l’impression rapide et en grand volume, via le réseau ou directement en USB (disque dur de 500Go, mémoire de 128Go), en 24, 36 et 44 pouces. Elles peuvent imprimer jusqu’à 3,2 pages A1 par minute sans découpe postimpression. Un module double rouleau s’installe en option. Grâce à la grande capacité des réservoirs d’encres (160, 330, 700ml), il est donc possible d’imprimer sans marge à une résolution de 2400x1200ppp jusqu’à 350m sans interruption, si le record vous tente...
Deux autres modèles sont, en plus, multifonctions, comme cette imagePROGRAF TX MFP Z36 MFP Z36. Ils intègrent en plus un nouveau scanner Single Sensor d’une grande résolution de 1200ppp, précis et régulier sur toute la largeur, sans agencement ni calibration.
+ d'infos :
canon.fr
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18:22
Orano Mining : un suivi de l'après-mines responsable grâce aux SIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueOrano est une multinationale française spécialisée dans les combustibles nucléaires. Sa branche Orano Mining est spécialisée dans l'extraction d’uranium. Créée dans les années 1940 cette entreprise a toujours travaillé avec les cartes. Les données étaient à l’époque disponibles en format papier. Depuis 30 ans, l’entreprise s’adapte au numérique et le SIG prend une place de plus en plus importante au sein de leurs travaux.
Dans ce reportage, deux responsables SIG chez Orano Mining nous présentent les solutions Esri qui sont utilisées dans les métiers des mines. Il s’agit de Benoît Journeau, co-responsable du programme digital “valorisation des données”, et Sophie Gerland, Data Manager. En effet, l’évolution des données vers le numérique a changé les pratiques liées aux données. Les cartes produites sont désormais dynamiques, en 3D et les données peuvent être transmises en direct à tous les collaborateurs. Présente en Europe, en Amérique du Nord, en Afrique et en Asie, l’entreprise souhaite avoir une activité minière responsable.
Pour cela, les outils ArcGiS, qui prennent la forme de logiciels sur les ordinateurs et d’application sur les téléphones mobiles, ont une place majeure durant les études environnementales. Tout d’abord lors de la phase d’exploration, puis d’exploitation et enfin lors du processus de fermeture de la mine, sur lequel ce reportage s'arrête tout particulièrement. L’objectif est de minimiser l’impact environnemental de l’extraction minière. Les activités liées aux mines sont d’ailleurs visibles pour tous via l’application cartOmines.
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17:15
Assistez au lancement officiel de [LIVE] SIG 2021
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe jeudi 10 juin, à 9h30, Esri France animera une émission, en partenariat avec SIGMAG SIGTV.FR, pour présenter la conférence francophone annuelle organisée en partenariat avec Esri Belgique, Esri Canada, Esri Senegal et Esri Suisse. SIG 2021 se déroulera à nouveau en version digitale et en [LIVE] du 11 au 15 octobre 2021.
Durant environ une heure, cette émission réalisée en direct depuis Meudon abordera différents points d'organisation, le retour d'expérience des participants de 2020, les nouveautés lancées ou encore le chemin à suivre pour devenir acteur de cette édition 2021.
Plus de détails sur ce webinaire du 10 juin dans l'entretien vidéo accordé au CLUB SIG par Jean-Michel Cabon, directeur communication et marketing d'Esri France.
+ d'infos :
Participer au lancement officiel de LIVE SIG 2021
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14:14
L'État cartographie les zones favorables à l'éolien
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAlors que les enjeux concernant l'utilisation d'énergie renouvelables se font de plus en plus grands, Barbara Pompili ministre de la Transition écologique, réaffirme l'ambition du gouvernement quant à l'utilisation de l'éolien ainsi qu'à la cartographie des zones propices. Aujourd'hui, l'éolien représente 8,7% de la production totale énergétique en France et le gouvernement souhaite voir ce chiffre grandir assez rapidement. Un objectif de 40% d'énergies renouvelables se dévoile à l'horizon 2030 (contre un peu moins de 12% aujourd'hui). Pour cela, l'État continue son objectif de Programmation Pluriannuelle de l'Énergie PPE avec un but de développement harmonieux des parties des énergies renouvelables.
La communication État collectivités au centre Afin de suivre sa Programmation Pluriannuelle de l'Énergie, l'État lance une cartographie complète afin de dégager des zones favorables à l'éolien. Pour parvenir à cette cartographie, il est nécessaire d'instaurer un dialogue entre les différents acteurs de ce marché. Pour cela, l'État entre donc en communication avec les régions, les communes et les intercommunalités. Le but ici est de récolter des données objectives et existantes sur ces différentes zones favorables ou non à l'éolien. Afin de favoriser par la suite l'accès à l'information mais également avoir les données les plus précises possibles, nous pouvons imaginer que les SIG seront mis à contribution. D'autant plus que de nombreuses données entrent en jeu comme la distance avec les habitations, les radars, la biodiversité, les gisements de vents ou encore l'aspect paysager.
Ces données seront étudiées chaque années afin d'obtenir un suivi personnalisé et réaliste quant à l'évolution du terrain. L'État entre également en communication avec le ministère des Armées afin de débattre sur la sécurité aérienne et les nuisances visuelles émises par les éoliennes. Aujourd'hui, ces nuisances sont nécessaires afin d'informer les avions mais l'objectif est qu'à termes ces lumières soient enlevées et que l'éolien puisse également récupérer des zones aujourd'hui impossibles d'accès (20% du territoire est accessible aux éoliennes aujourd'hui).
Les avantages de l'éolien Pour avoir une idée des avantages écologique que représente l'éolien, un chiffre suffit, 15 millions, ce chiffre c'est le nombre de tonnes de CO2 en moins rejeté par l'énergie éolienne à l'heure actuelle avec le peu d'installations. Cela correspond à environ 8 millions de voitures sur une consommation annuelle. L'employabilité se retrouve elle aussi fortement impactée avec 20.000 emplois directs ou indirects apportés grâce au domaine de l'éolien aujourd'hui, un chiffre amené donc à croître de manière exponentielle avec la multiplication des zones éoliennes. Enfin, l'État a annoncé vouloir s'inscrire un peu plus dans ce pas écologique avec un objectif vision 01/07/2022 d'avoir 90% de la masse des éoliennes réutilisable ou recyclable.
+ d'infos :
ecologie.gouv.fr
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13:38
CLUB SIG de mai 2021 : 10 ans d'Etalab, valorisation des données SIG de Topos, nouvelle organisation Sword France, ArcGIS Hub, lancement de SIG 2021 et le programme de BIM World 2021
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans le CLUB SIG de mai 2021, Xavier Fodor (SIGMAG SIGTV.FR) échange avec :
- Laure Lucchesi, la directrice d’Etalab, département de la direction interministérielle du numérique (DINUM). Créé en février 2011, Etalab fête donc ses dix ans. L’occasion de nous pencher sur l’évolution de cette mission au service des données publiques. Comment travaille-t-elle ? Sur quels projets et pour qui ? Laure Lucchesi évoque également le succés de la plate-forme data.gouv.fr, service phare d’Etalab, ainsi que les futurs projets qui mobilise son équipe.
- Amélie Dozias, la responsable thématique SIG et base de données de l’agence d’urbanisme des territoires de l’Orléanais: Topos. L'agence a développé un socle de données avec des logiciels libres. Puis pour partager ces données, elle a construit un portail avec ArcGIS Online. Amélie Dozias présente lors de cet entretien la StoryMap créée sur le thème de "la ville des proximités", ainsi qu'un Dashboard qui intègre du contenu en html créé avec le logiciel R pour présenter les chiffres de l'occupation des sols.
- Maxime Grinfeld, le directeur associé de Sword France. Il s'agit d'une toute nouvelle organisation, construite l'an dernier, sur les bases de Sword Group. Les salariés se sont associés avec un fonds d'investissement et Sword Group pour poursuivre leurs activités, avec leurs clients historiques. Sword France (qui devrait prochainement changer de nom) conserve son partenariat avec Esri; un partenariat Gold qui lui permet d'envisager des développements importants dans divers secteurs, notamment les grands évenements sportifs, la mobilité, etc. Maxime Grinfeld détaille aussi lors de cet entretien le "plan 2025", établit autour d'une croissance externe et d'entreprise étendue.
- Cédric Despierre Corporon, Architecte solution - Esri Suisse qui présente dans + loin avec ArcGIS la solution: ArcGIS Hub
- Jean-Michel Cabon, directeur marketing et communication d'Esri France, le co-organisation de la conférence francophone Esri SIG 2021. Celle-ci se déroulera à nouveau en ligne cette année, dans la lignée de la réussite de 2020. Différentes améliorations et nouveautés seront proposées aux participants. Elles seront présentés lors d'un webinaire le jeudi 10 juin à 9h30.
- Alain Sevanche, directeur du programme de BIM World 2021 et d'un nouvel événement Low Carbon World 2021. Alain Sevanche détaille les différents thèmes et proximités entre les deux rendez-vous (les 23 et 24 juin à Paris Expo porte de Versailles) qui comptent parmis les premiers à être réalisés en présentiel depuis la crise sanitaire.
À noter que cette émission de 1h30 est disponible en version complète chapitrée. Chaque interview est aussi disponible de manière séparée (en cliquant sur l'onglet dédié en rubrique "CLUB SIG" de l'appli).
Nouveau : les entretiens séparés disposent de sous-tirages pour être regardés sans gêner ses voisins, dans le bus ou au bureau !
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9:00
Dématérialisation du permis de construire : êtes-vous prêts ?
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL'État poursuit sa démarche Action publique 2022, visant à améliorer la qualité des services publics et à moderniser l'action publique. Le gouvernement multiplie les annonces, comme il y a quelques jour le lancement de son cloud souverain. La dématérialisation des demandes d'urbanisation en fait aussi partie. De fait, dès le 1er janvier 2022, toutes les communes devront être en mesure d'organiser sous forme numérique toutes les demandes d'autorisation d'urbanisme. L'objectif est avant tout pratique et devrait permettre d'obtenir plus de clarté dans les démarches. Le programme Demat.ADS rejoint cette démarche, avec des actions claires et précises. ?Il est expérimenté depuis environ un an et commence même à être déployé dans certains services (DDT, collectivités, SDIS, gestionnaires de réseaux...)
Les bénéfices seront nombreux, aussi bien pour les usagers que pour les collectivités.
Pour les usagers, un aspect pratique non négligeable vient s'ajouter au gain de temps important, le dossier pouvant être déposé à tout moment. Plus de souplesse et de transparence seront également apportées avec le suivi de sa démarche à tout moment. Les usagers y gagneront aussi économiquement parlant avec un seul exemplaire à déposer en ligne contre cinq exemplaires papier à l'heure actuelle. En passant, on notera l'avantage écologique.
Pour les collectivités, la clarté offerte aux usagers leur permettra d'avoir des dossiers clairs et a priori sans erreur. Le travail pourra être consacré à d'autres tâches plus importantes que de passer du temps sur des dossiers incomplets...
Une palette d'outils pour se préparer Pour préparer son projet de numérisation des demandes d'urbanisme, l'État a d'ores et déjà lancé une suite logicielle proposant plusieurs services d'informations.
La plate-forme gratuite «Plat.AU» (pour Plateforme des Autorisations d'Urbanisme) se présente comme un «hub» mettant en relation les différents acteurs de projets urbanistes autour des dossiers lancés.
D'autres solutions sont offertes comme «OSMOSE» : un outil de partage simple et sécurisé, articulé par la DINUM. Il est déjà disponible avec des ressources utiles comme des FAQ, un calendrier d'évènements ou encore un fil d'actualité. «Radio Territoria» est un autre support d'informations mensuel diffusé en direct et disponible par la suite en podcasts.
Par ailleurs, «l'AD'AU» (Assistance aux Demandes d'Autorisation d'Urbanisme) est également mise en place pour les usagers. L'objectif est de faciliter leurs démarches en les guidant étape par étape dans la constitution de leur dossier.
Enfin, deux services supplémentaires voient le jour avec «AVIS'AU» et «RIE'AU». Le premier est un outil de gestion des avis, le deuxième un espace d'échange entre l'usager, la commune et le service instructeur. RIE'AU s'utilise lorsque la commune est au RNU (Règlement National d'Urbanisme) et que les demandes d'autorisation d'urbanisme sont émises par l'État.
+ d'infos:
cohesion-territoires.gouv.fr/dematerialisation-des-autorisations-durbanisme
PDF de présentation du programme Démat.ADS
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15:30
Jack Dangermond reçoit la médaille pour la planète et l'humanité
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa médaille pour la planète et l'humanité vient d'être décernée au cofondateur et président d'Esri. Lors de cette cérémonie organisée par l'IGU (Union Internationale de la Géographie), Jack Dangermond a reçu ce prix pour «son engagement dans la paix, le bien-être et le développement durable». Il succède ainsi à de grands noms tels que Al Gore, Nelson Mandela, Mikhail Gorbachev ou, en 2000, Christian Pierret, le député-maire de Saint-Dié des Vosges fondateur du Festival International de géographie.
C'est la première fois que cette médaille est attribuée à un acteur du secteur privé. Auparavant, les récompenses se destinaient aux leaders du secteur public. La rareté de la médaille, seulement décernée tous quatre ans, ajoute de la saveur. Deux autres personnes ont été récompensées, en recevant un prix «lauréat d'honneur», pour leur travail au sein de l'IGU et plus globalement de la géographie internationale : le professeur Eckart Ehlers et Helen Kerfoot.
Les raisons pour lesquelles le président d'Esri s'est vu récompensé ne sont pas seulement son engagement auprès de son entreprise. En effet, comme énoncé précédemment il contribue grandement à la paix, au bien-être ainsi qu'au développement durable. Il a ainsi apporté son soutien à des programmes environnementaux et offert l'équivalent d'un milliard de dollars en logiciel Esri à des organisations scolaires et environnementales. Lors de l'attribution de son prix, il a directement tenu à remercier les personnes autour de lui. «Cette récompense est un très grand honneur pour moi, je l'accepte et la dédie aussi à tous mes collaborateurs qui font du bon travail et à nos utilisateurs», a déclaré Jack Dangermond.
Un dirigeant fortement engagé, plusieurs fois récompensé Cette distinction s'ajoute à de nombreuses déjà obtenues : la médaille Audubon de la société Audubon National (2015), la médaille d'or de l'Association Cartographique Internationale Carl Mannerfelt (2015), la récompense «Champion de la Terre» décernée par le Programme Environnemental des Nations Unies (2013), la médaille Alexander Graham Bell de la National Geographic (2010), la médaille des patrons de la Société Géographique Royale (2010) ou encore la médaille d'honneur des géographies appliquées James R. Anderson de l'Association des Géographes Américains (1998).
Cet engagement de Jack Dangermond pour l'environnement et la planète est partagé par Esri. Présent dans plus de 350.000 organisations et 200.000 institutions sur tout le globe, dans plus de 100 pays au total, le groupe s'engage aussi auprès d'associations comme EO Wilson's Half Earth Project, Nature Serve, Nature Conservancy, National Geographic ou encore US Forest Service. Le but est de collaborer en priorité autour de la préservation des zones avec un écosystème varié et naturel. Esri amène un appui logistique avec une cartographie précise de la biodiversité qui permet une identification des zones vulnérables avec par exemple des espèces menacées, le but est de permettre une meilleure préservation de ces espèces.
+ d'infos:
igu-online.org
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17:03
#JR2021 : la 30 édition des journées de la recherche en ligne
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’ENSG géométrique et l’IGN organisent, en partenariat avec le CNES, Copernicus, Data Terra et l’Observatoire de Paris, la 30e édition des journées de la recherche. Cette année, #JR2021 se déroulera en ligne du 25 au 28 mai.
«L’information géographique, encore plus d'usages, de données, d'acteurs, d'actualisation, de précision» est le (long) intitulé du thème de cette édition. L'occasion de réaliser un point sur le climat, l’occupation du sol, la mobilité, les épidémies ou encore la démographie... L’enjeu reste une meilleure utilisation des données disponibles à ce jour, et d’augmenter ce nombre de données.
Les échanges seront basés sur différents projets de recherche réalisés par l'IGN-ENSG : « Visualisation de cas de Covid-19 pour l’identification de clusters spatio- temporels », « Modélisation et au raisonnement spatial flou pour l’aide à la localisation de victimes en montagne », «Identification en temps réel de déforestation en Guyane française», «Accélération de l’actualisation des cartes d’occupation du sol».
+ d'infos et inscription :
ign.fr/agenda/30es-journees-de-la-recherche-ign-ensg
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14:34
Cloud souverain, la France crée son propre label et fixe des objectifs
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe gouvernement a annoncé, par l'entremise des ministres Bruno Lemaire, Amélie de Montchalin et Cédric O, l’arrivée de son « Cloud souverain » ou « Cloud de confiance ». La France intègre ici l’ère du numérique en répondant aux attentes exprimées autour de la sécurité des données. À l’heure où ces données représentent une véritable mine d’or pour les géants de l’industrie, cette annonce vient s’inscrire dans une logique de souveraineté des données, aussi bien pour les entreprises que pour les habitants.
Pour cela, l’État a donc lancé un plan qui regroupe : un label «Cloud de confiance» (pour offrir des services Cloud tout en garantissant la sécurité de leurs données), une politique « Cloud au centre » (pour accélérer la révolution numérique)et une politique industrielle (pour que les entreprises préservent la souveraineté de leur savoir-faire).
Malgré l'élan, à la fois positif et obligatoire, ces annonces posent quelques questions. En effet, dans un premier temps, cette politique passera par des serveurs situés aux États-Unis, pays le plus avancé en terme de sécurité numérique. Il faut cependant rappeler que les lois extracommunautaires américaines (Cloud Act) autorisent la divulgation de données sur ordre du gouvernement américain, y compris lorsque ces fournisseurs de Cloud (Google et Amazon pour ne citer qu'eux) sont implantées en Europe, car elles ont autorités sur ces sociétés américaines où qu'elles soient dans le Monde. Dans ce cas, même si ces fournisseurs disposent du label, comment assurer la sécurité de données aux États-Unis alors que nous n'y parvenons pas en Europe ? La seule possibilité serait qu'un groupe comme Google créé une totalement société indépendante, qui plus est installée en Europe, ce qui est pour l'heure difficilement envisageable... La France semble donc s'orienter vers une politique de sécurité numérique, mais en ayant, à ce jour, des moyens limités et une envie d'apprendre du pays qui utilise nos données... Lors de la conférence de presse, Roux de Bezieux, président du MEDEF, évoquait bien l'utilisation massive de solutions non françaises comme «défavorable». Or nous semblons avancer sur cette voie...
Le label "Cloud de confiance", une protection renforcéeLa protection des données des utilisateurs et des entreprises reste la principale priorité de l'État. Les questions de vie privée et de sécurité en font en effet le point le plus important de ce plan. À l'heure où la cybermalveillance se fait de plus en plus pressante, le gouvernement se devait de réagir. La mise en place de ce label «Cloud de confiance» était donc une priorité et repose sur le visa SecNumCloud (pour sécurité numérique) de l'ANSSI avancé par Guillaume Poupard, directeur général.
Ce visa offre aux entreprises françaises une sécurité juridique vis-à-vis des lois extracommunautaires et techniques. Les conditions d'obtention de ce visa seront avant tout sécuritaires (satisfaire aux exigences de sécurité fixées) et géographiques (localiser les infrastructures en Europe et avoir son offre représentée par une entité européenne).
Un exemple de modernisation des services publics : dématérialisation du permis de construire L'État en son coeur va lui aussi connaître le changement et profiter de cette transformation numérique. En effet, des démarches simplifiées verront le jour comme pour les permis de construire. «Au 1er janvier 2022, grâce au Cloud, nous aurons un système totalement dématérialisé pour les permis de construire, les demandes d'urbanisme (...) une démarche aujourd'hui, c'est un dossier papier en 5 exemplaires», a annoncé Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. L'objectif est ici de prolonger la révolution numérique afin d'optimiser les services proposés. Les données sensibles des habitants devront être stockées sur un cloud qui garantit la sécurité de celles-ci, cloud qui recevra le visa SecNumCloud de l'ANSSI.
Autre exemple de cette démarche de modernisation, «Tchap» qui sera la messagerie des services publics afin d'échanger en toute sécurité, un cloud hébergé par le ministère de l'Intérieur. Sébastien Soriano, directeur général de l'IGN s'est montré très optimiste quant à cette politique, déclarant dans le dossier de presse : «Le numérique a permis une fantastique démocratisation de l'information géographique. Il faut maintenant créer des alliances entre l'État, les collectivités territoriales et des communautés ouvertes pour mettre les géodonnées en partage face à la domination des géants du numérique et aux enjeux climatiques. Pour cela, le Cloud est une brique incontournable pour passer à l'échelle».
La souveraineté à la françaiseL'État a également annoncé le suivi d'un PIEEC (Projet important d'Intérêt Européen Commun), afin d'accéder à la souveraineté numérique européenne, mais aussi au développement économique. Ce PIEEC regroupera 11 pays qui sont la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, la Belgique, le Luxembourg, la Slovénie, la Hongrie, la Tchéquie, la Pologne et la Lettonie. L'objectif ici est encore une fois la protection de données de nos grands groupes.
Au lendemain de l'incident dans les locaux d'OVH, qui a considérablement impacté sites et données enregistrées sur les serveurs de Strasbourg et des questions qui sont apparues, il était nécessaire de lancer un projet de souveraineté de nos entreprises quant à leurs données si précieuses. Les solutions imaginées dans le cadre de ce PIEEC seront articulées avec l'aide de «GaiaX» qui permettra le stockage de données en Europe, ces données étant pour l'instant gardées dans des agences américaines. Une nouvelle qui saura ravir toutes les entreprises, le stockage aux États-Unis posant tout de même des questions sur la souveraineté voulue comme Européenne et Française...
+ d'infos :
economie.gouv.fr/cloud-souverain-17-mai
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17:34
ArcGIS for Teams ou comment profiter de ses géocontenus sans sortir de Teams
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDepuis plus d’un an, la pandémie liée à la Covid 19 a bouleversé nos vies et nos activités. Dans la plupart des pays du monde, les confinements successifs ont développé de nouvelles habitudes, dont celle du télétravail. Certains salariés n’ont pas remis les pieds dans leurs entreprises depuis des mois tout en poursuivant leurs activités ; une attitude d’ailleurs vivement encouragée par les autorités. Cette nouvelle sédentarité professionnelle s’est accompagnée d’un boom de technologies, souvent déjà existantes, comme Microsoft Teams. Au départ considéré comme vieillotte et trop GAFAM face à des plates-formes comme Zoom, Teams a fini par rassurer. L’installation et l’utilisation de cet outil a véritablement explosé tous les pronostics. Teams s’est imposé dans tous types d’organisations. Son avantage est d’être proposé et utilisable gratuitement, y compris aux non-utilisateurs de l’environnement Microsoft ou même de PC, pour passer des appels en VoIP, réaliser des réunions en visio y compris sur des Smartphones, partager des documents ou son écran.
Et pourquoi pas des cartes ? C’est sans doute ce que se sont dit les équipes d’Esri qui accompagnent ce mouvement du télétravail en lançant ce 30 avril 2021: ArcGIS for Teams.
ArcGIS en mode “embeded”En quelque sorte Mircosoft Teams intègre directement dans son environnement, les cartes et contenus privés, généralement partagés depuis le SIG d’une organisation et accessibles via ArcGIS Online. Esri précise que “dans un premier temps” ce ne sont pas les géomaticiens (déjà habitués à ArcGIS Online) qui sont visés par cette première version d’ArcGIS for Teams, mais leurs partenaires et utilisateurs des géocontenus qu’ils créent.
D’un point de vue pratique, l’installation se fait à travers l’Appsource de Microsoft (ou en cliquant sur les 3 petits point et en recherchant "ArcGIS for Teams"). Cela ajoute le bouton “ArcGIS Maps” dans la barre d’outils de Microsoft Teams, au même titre que le calendrier des réunions, les répertoires des contacts et des équipes ou encore les fichiers à partager. Dès lors, en étant identifié dans ArcGIS Online, l’utilisateur accède à ses contenus directement depuis la plate-forme de collaboration. Il dispose d’un moteur de recherche qui peut étendre les résultats aux contenus, cartes et applications publiques. Il peut lancer Map Viewer, la visionneuse de carte et de contenu géospatial, et en utiliser tous les outils, y compris ceux d’édition. Tout ceci en ne quittant pas l’environnement Teams !
Bien évidemment, n’oublions pas que Teams est avant tout d’une plate-forme d’échange collaboratif. Outre le partage d’écran, ArcGIS for Teams offre donc la possibilité d'échanger avec une équipe SIG. Par ailleurs, l'utilisateur dispose une capacité d’insérer dans un “chat” une carte en pièce jointe (un contenu toujours récupéré avec le moteur de recherche embarqué). Enfin, l’intérêt est aussi d’échanger avec des personnes qui ne disposent par d’authenfication à ArcGIS Online. Dans ce cas, les contenus sont ceux enregistrés comme public sur la plate-forme d’Esri, pouvant ainsi être partagés. Cette faculté intéressera par exemple les professeurs de géographique qui font des cours en visio et peuvent ajouter à leurs sessions des contenus géographiques : WebMaps, StoryMaps, Dashboards, Survey123 ou Insights.
+ d'infos :
[https:]]
[go.esri.com]
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17:38
CLUB SIG d'avril 2021 : Entretien avec le nouveau Président du CNIG, arcOpole Elections, tous à vélo avec Immergis, Map Viewer, devenir géomaticien en alternance et verser sa taxe d'apprentissage à l'ENSG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe CLUB SIG de ce mois de mars va vous intéresser par ses nombreuses démos. Dans cette émission, Xavier Fodor (SIGMAG SIGTV.FR) échange avec :
- Bertrand Monthubert, le nouveau président du CNIG, Conseil national de l’information géographique. Dans cet entretien exclusif, l'actuel président d'OpenIG explique pourquoi il a accepté cette mission, la manière dont il envisage son rôle et la manière dont il compte travailler avec les membres du conseil plénier et les autres acteurs des données géographiques.
- Florian Génin, Responsable SIG de la Ville de Vitry-sur-Seine, présente l'outil arcOpole Elections qu'il a créé l'an passé avec l'équipe d'arcOpole. Cet outil éprouvé lors des dernières municipales et cantonales pourrait servir pour les prochaines élections, régionales et départementales, en juin.
- Vincent Lecamus, président d'IMMERGIS. Avec l'explosion de la pratique du vélo en parrallèle de la crise sanitaire et des appels d'offres lancés pour créer des infrastructures adaptées, la société basée non loin de Montpellier développe une compétence forte pour accompagner les collectivités dans la mise en œuvre de la mobilité douce.
- Cédric Despierre Corporon, Architecte solution - Esri Suisse qui présente dans + LOIN AVEC ARCGIS les principales évolutions apportées à Map Viewer, la nouvelle visionneuse de carte et de contenu géospatial.
- Renaud Lahaye, directeur d'IDGEO qui évoque les 10 bonnes raisons pour recruter un(e) géomaticien(e) en alternance, et détaille ce dispositif d'apprentissage intéressant aussi bien côté candidat(e) que du côté des entreprises.
- Marcellin Prudham, chargé de mission partenariats - ENSG Géomatique qui présente la campagne organisée par l'école pour recevoir une partie de la taxe d'apprentissage versée par les entreprises, et du rôle que peuvent désormais prendre les entreprises devenues de véritables partenaires de l'établissement.
À noter que cette émission de 1h20 est disponible en version complète chapitrée. Chaque interview est aussi disponible de manière séparée (en cliquant sur l'onglet dédié en rubrique "CLUB SIG" de l'appli).
Nouveau : les entretiens séparés disposent de sous-tirages pour être regardés sans gêner ses voisins, dans le bus ou au bureau !
CLUB SIG est une à découvrir en exclusivité sur l'appli gratuite SIGMAG SIGTV.FR Cliquez sur votre Store pour télécharger l'appli
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10:00
Bertrand Monthubert est le nouveau Président du CNIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePar arrêté de la ministre de la transition écologique en date du 9 avril 2021, Bertrand Monthubert a été nommé Président du Conseil national de l'information géographique (CNIG). Il succède ainsi à Roland Courteau, Sénateur de l'Aude jusqu'en 2020.
Professeur des universités, ancien Président de l'université de Toulouse III Paul Sabathier, Bertrand Monthubert est très impliqué dans l'enseignement supérieur et la recherche, ayant travaillé en lien étroit avec le secrétariat d'état. Il est actuellement Conseiller régional d'Occitane délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche, par ailleurs coordinateur du réseau universitaire de Toulouse Midi-Pyrénées.
À sa maîtrise d'environnements aussi politiques que complexes, Bertrand Monthubert ajoute sa connaissance fine des thématiques dont il aura la charge à la tête du conseil plénier du CNIG. En effet, il est président de l'association OpenIG depuis 2017 et d'Occitanie Data depuis janvier 2019. Son expertise et son ancrage régional seront probablement d'autres atouts dans sa présidence.
Cette nomination était très attendue pour un siège vacant depuis des années. Auteur d'un rapport qui donne les grands axes aux projets du CNIG, la Députée de la Loire Valeria Faure-Muntian avait longtemps été pressentie pour l'occuper. Fin janvier dans CLUB SIG, elle avait finalement annoncé ne pouvoir y prétendre en tant que parlementaire. Ainsi, Bertrand Monthubert arrive pour cinq ans aux commandes d'un navire qui a fait preuve d'une continuité remarquable par les travaux et productions des différentes commissions et groupes de travail du CNIG et de l'investissement hors cadre de l'ancien conseil plénier. Reste qu'à l'heure où la production, la diffusion et le recours aux géodonnées explosent, où des politiques et des standards de données doivent encore être (vite) décidés, où des outils majeurs comme la Géoplateforme sont encore en construction, le nouveau Président ne chômera pas et sa vision (dont il donnait en janvier quelques pistes lors son intervention dans l'émission spéciale du CLUB SIG sur les données libres et ouvertes) sera essentielle !
Dans un communiqué, OpenIG avance sa fierté « qu'un élu de notre région, très impliqué dans l’écosystème de la donnée, qu’elle soit géographique ou pas, puisse être à la tête de cette institution ayant pour mission « d’éclairer le Gouvernement dans le domaine de l’information géographique, notamment pour ce qui concerne la coordination des contributions des acteurs concernés et l’amélioration des interfaces entre ces derniers ».
+ d'infos :
cnig.gouv.fr/
Notre entretien avec Bertrand Monthubert dans CLUB SIG (#9 - mai 2021) Retrouvez chaque mois CLUB SIG, une émission diffusée en exclusivité sur l'application SIGMAG SIGTV.FR, disponible gratuitement sur Google Play et AppStore
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14:00
Station totale Leica Geosystems Viva TS16
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa Viva TS16, la nouvelle station totale autonome proposée par Leica Geosystems, a de quoi séduire ses utilisateurs : elle interprète toute seule les conditions du terrain !
Une fois posée (poids avec batterie : 6kg), elle analyse et interprète automatiquement toutes les conditions environnementales (pluie, brouillard, soleil, etc.). Elle ignore les reflets pour se verrouiller uniquement sur votre cible. Grâce à l’ATRplus, elle oublie voitures, piétons, arbres et autres obstacles qui obstruent sa ligne de vue à 360° jusqu’au prisme et rétablit très rapidement le verrouillage. Ses performances atteignent ainsi une visée jusqu’à 1.500m, avec une plage de mesure maximale de 1.000m sur toute surface. Les levés assistés par vidéo se réalisent à l’aide d’une caméra grand-angle de 5 mégapixels.
La Viva TS16 s’accompagne du logiciel Leica Captivate qui transforme sur le terrain les données en modèles 3D, visualisables sur l’écran de contrôle de 5”.
+ d'infos :
leica-geosystems.com/fr-be
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14:02
Traceur multifonctions Epson SC-T3100M
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueCompacts et abordables, les nouveaux traceurs d’Epson se destinent aux entreprises ayant besoin d’imprimantes multifonctions, mais des espaces de travail restreints, y compris sur un chantier puisqu’ils sont étanches à la poussière et transportables (38 kg).
Disponibles en 24 pouces (SC-T3100M) et 36 pouces (SC-T5100M), ces imprimantes SureColor sont équipées d’un scanner 600 dpt qui duplique des documents jusqu’à 2,72 m de long en différents formats (PDF chiffré, PDF, JPEG, TIFF) et les envoie de manière sécurisée vers différentes destinations à l’aide d’interfaces Wi-Fi, AirPrint, Ethernet ou USB. La version SC-T3100M est dotée d’un chargeur automatique de feuilles A4/A3 qui peut basculer facilement des feuilles au rouleau (jusqu’à 100 m) pour imprimer sur des formats jusqu’au A1 (21 pouces). Epson a choisi des têtes d’impression PrecisionCore Micro TFP (800 buses NVT pour le noir et les 3 couleurs) alimentées non pas par des cartouches, mais des bouteilles (jusqu’à 140ml) qui peuvent être rechargées durant l’impression qui peut atteindre une résolution de 2400 x 1200 DPI.
+ d'infos :
epson.fr
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11:00
Paris aéroport guidé dedans, dehors
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe groupe ADP (Paris aéroport) a testé grandeur nature l’utilisation d’ArcGIS Indoors.
En association avec Esri France, arx iT a modélisé à partir de plans DWG et Shape files deux bâtiments de bureaux sur l’aéroport d’Orly, dont un de 4 étages. Les deux immeubles, représentant quelque 200 pièces, sont séparés d’un peu moins d’un kilomètre.
L’objectif était de mesure la capacité de répondre à des calculs d’itinéraires «indoor» au sein d’un même bâtiment, d’un étage à l’autre, mais aussi «outdoor» d’un immeuble à l’autre.
Développé sur ArcGIS Indoors, le prototype a été livré avec une notice et publié sur ArcGIS Online en application accessible sur le Web et sur mobile.
Le projet devrait être étendu à l’ensemble des bâtiments du site pour un service pour l’instant uniquement accessible aux salariés et aux visiteurs des bureaux.
+ d'infos :
parisaeroport.fr
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9:01
Géodesign à Alger
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueCréée par décret en 2009, l’agence nationale de l’urbanisme (ANURB) est l’établissement public de référence en Algérie. Elle est identifiée comme «l'outil principal de l'Etat en matière d'élaboration et de suivi des plans d'aménagement et d'urbanisme». Client d’Esri France, elle utilise ArcGIS pour ses projets, comme sur cette scène 3D du plan d’occupation des sols en cours de réalisation dans le quartier Belouzdad d’Alger, la capitale.
« Nous intégrons en 3D les ouvrages existants, mais aussi les réseaux souterrains et les modèles CAD des bâtiments en projet. La finalité ne sera pas qu’une WebScene 3D, mais une application accessible via ArcGIS Online. Elle proposera différents indicateurs, comme le type d’habitats ou le nombre d’équipements dans la zone, explique Zinou Beresse, chef de projet SIG à l’ANURB. Ces concepts, méthodologies et technologies du Géo-design commencent à pénétrer dans de nouveaux domaines, notamment la planification des transports, le développement économique et immobilier. Le SIG Web et la 3D, y compris des outils d'analyse, poussent en effet le géodesign dans de nouvelles directions, contribuant à la création de villes plus intelligentes et plus efficaces».
+ d'infos:
portail.siganurb.dz
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17:38
Atlas de zones d'activités, QuickCapture pour comité de déplacement, SIG et tourisme, Mooc sur la gestion des adresses, nouveautés dans ArcGIS Dashboard et OSM sont dans CLUB SIG de mars 2021
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe CLUB SIG de ce mois de mars va vous intéresser par ses nombreuses démos. Dans cette émission, Xavier Fodor (SIGMAG SIGTV.FR) échange avec :
- Jérôme Fuseau, Administrateur SIG - a'urba. Il présente la maquette du prochain atlas des zones d’activités, ainsi qu’un prototype autour des flux piétons construit à l’aide de données mytraffic
- François Xavier Hallé, Responsable du service SIG-DICT - Communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris. Il détaille une application réalisée à l’aide de Quick Capture pour un comité de déplacement. Les remontées collectées sur le terrain sont ensuite analysées dans ArcGIS Dashboard.
- Denis Martin, Chef de produit - Smart-Origin. Il revient sur le webinar organisé avec autour d’Esri France sur l’utilisation de données relatives au tourisme, avec d’un côté des données éditoriales extraites du SIT (système d’information touristique) et consolidées avec des données issues du SIG. Il s’appuie notamment sur Bougeott, une application créée pour la Région Île-de-France.
- Dans + LOIN AVEC ARCGIS, Cédric Despierre Corporon, Architecte solution - Esri Suisse présente les principales évolutions apportées à ArcGIS Dashboard bêta prochainement lancée.
- Jérémy Fleurisson, Responsable SIG - Région Normandie. Il intervient en tant que co-organisateur du Mooc organisé sur le thème de la Gestion des adresses, et en détaille le principe et le contenu.
- Lamine Ndiaye, Consultant cartographe - OSM Sénégal. Il vient d’entrer dans la petite histoire d’OpenStreetMap en réalisant la 100 millionième modification dans OSM.
À noter que cette émission de 1h28 est disponible en version complète chapitrée. Chaque interview est aussi disponible de manière séparée (en cliquant sur l'onglet dédié en rubrique "CLUB SIG" de l'appli).
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14:00
Dynabook Portégé X30L-J
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDynabook Europe vient de dévoiler deux nouveaux PC portables professionnels dans sa gamme premium Portégé, le X30L-J (photo) et le X40J. Les différences entre les deux modèles portent sur la taille de l’écran full HD privacy 13,3 pouces, le poids de 906 grammes et 15h d’autonomie pour le X30L-J.
Sur le X40J, les caractéristiques sont : écran de 14 pouces, poids de 1,4 kg et 14 h d’autonomie. Les deux portables proposent ensuite strictement les mêmes caractéristiques à commencer par un processeur Intel Core de 11e génération. Ils allient performances et réactivité avec un double DDR4 3200 MHz jusqu’à 32 Go et un stockage SSD PCIe jusqu’à 1To. Le boitier léger et souple (charnière à 180°) en alliage de magnésium offre toute la connectivité nécessaire (USB-C compatible Thunderbold 4, HDMI, USB 3.1 type 1, micro SD, RJ45, Wifi et bientôt LTE). Enfin, la webcam 0,9 MP dispose d’un obturateur.
+ d'infos :
fr.dynabook.com
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10:00
Chasse aux bornes
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDu 24 mai et au 30 septembre, l’IGN lance un grand recensement des bornes de propriété. En réalité, cette campagne prolonge celle engagée l’an passé avec l’appli gratuite ALÉA.
Plus de 8.000 bornes en pierre, béton, métal ou plastique selon l’année de pose, ont ainsi été retrouvées par des propriétaires fonciers, agriculteurs ou simples promeneurs. Parfois très anciens, enfouis ou quelques fois cassés, ces repères servent à matérialiser les limites de propriété.
L’IGN veut en retrouver un maximum pour disposer de points de calage indispensables à l’amélioration de l’exactitude géographique du plan cadastral.
Les recensements réalisés très simplement avec l’appli (il suffit d’autoriser la localisation de son Smartphone, de signaler une borne et de prendre une photo) sont validés par un géomètre expert avant la mise à jour de la base de données de l’IGN.
+ d'infos :
ign.fr
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9:00
Un Mooc bien adressé
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEn collaboration avec le CNFPT, la CRIGE Normandie (dont la Région Normandie assure le secrétariat) et GÉOPAL, le réseau régional d'information géographique en Pays de la Loire, proposent une seconde saison du #MoocAdresse autour du thème de la gestion des adresses par les communes.
Cette formation en ligne gratuite est destinée aux acteurs de l’adresse: élus, directeurs des services communaux, référents adresse et géomaticiens/informaticiens. Son contenu créé par une quarantaine d’intervenants a été remanié et enrichi par rapport à la première édition 2019. Elle avait réuni 2.740 participants (358 certificats délivrés) à une période où par exemple la BAN n’était pas encore ouverte.
La session s’organise autour d’un tronc commun obligatoire durant la première semaine, puis des modules dédiés aux différents profils. Ceux destinés aux géomaticien(ne)s sont par exemple plus techniques, abordant les outils, API, le géocodage, etc. Les participants qui bénéficient de l’animation d’une équipe pédagogique accèdent aux vidéos, documents et diverses activités pour tester leur maîtrise du sujet avant de valider chaque module par un quizz.
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 12 avril. La première session sera en ligne à compter du 29 mars (en raison de l'incident survenu chez OVH à Strasbourg, le délai initialement fixé au 15 mars a été prolongé de quelques jours) pour une durée de 4 semaines sur la plate-forme France Université Numérique (FUN). Le Mooc sera clos le 23 avril.
+ d'infos:
fun-mooc.fr
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11:46
OpenStreetMap dépasse 100 millions de modifications
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLamine Ndiaye est consultant cartographe à Dakar, au centre communautaire de ressources en technologie de l’information géographique (CCRTIG). Il est aussi membre fondateur de la communauté OpenStreetMap (OSM) au Sénégal, nommé pour les OSM Awards 2017. Sa première contribution sur OSM remonte au 19 février 2013.
« Je réalise le plus souvent des cartographies du bâti. Cependant selon la thématique d’un projet, je cartographie les lieux d’habitation, la voirie et les points d’intérêt, nous explique-t-il. J’interviens en fonction des projets du Tasking Manager essentiellement sur le Sénégal, mais j’ai aussi travaillé sur 36 pays à travers le monde en répondant à des activations de crise. Actuellement, je contribue à la cartographie des structures sanitaires avec Mark Herringer de Healthsites ».
Jeudi 25 février 2021, Lamine Ndiaye est entré dans l’histoire d’OSM en réalisant la 100 millionième modification ! Pour rappel, OSM est une communauté créée il y a un peu moins de 17 ans en juillet 2004, rassemblant à travers le monde plus de 1,5 million de cartographes bénévoles. « WeeklyOSM avait annoncé ce challenge et toute la semaine je savais que j’en étais très proche. Je me suis mis à cartographier des zones manquantes sur la base de données à l’intérieur du Sénégal en espérant être celui qui le réalisera. Et ça a été moi ! ».
Un bel exploit et avec aussi un peu de chance vue le nombre de changements réalisés en parallèle et immortalisés dans un GIF, diffusé sur les réseaux sociaux.
Retrouvez Lamine Ndiaya dans le CLUB SIG de mars 2021, une émission disponible en exclusivité sur l'appli SIGMAG SIGTV.FR (téléchargement gratuit sur tous les Stores).
+ d'infos :
openstreetmap.org
clubsig.fr
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11:15
1Spatial distingué pour son implication avec Esri
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueCarton plein pour 1Spatial qui, après avoir obtenu le label Utility Network Speciality d’Esri, reçoit le «Web GIS Transformation Award» lors de la conférence mondiale des partenaires Esri 2021 qui s’est déroulée cette semaine en ligne. C’est l’un des 26 prix qui distinguent chaque année les partenaires «méritants» parmi un réseau de 2.700 sociétés dans le Monde.
La distinction est décernée à 1Spatial pour saluer une intégration innovante et étendue de ses produits avec ArcGIS Enterprise, doublée de la fourniture d’applications et de solutions métier basée sur les solutions d’Esri et à travers ArcGIS Online en mode SaaS. Typiquement, les clients de 1Spatial, utilisateurs de 1Water, des nouvelles versions d’arcOpole Pro et toutes les futures applications et solutions métiers de 1Spatial bénéficieront des dernières versions des logiciels d’Esri via le 1Spatial Business Server.
Dans un communiqué de presse, Issam Tannous, dont la fonction évolue puisque désormais présenté comme Directeur Général 1Spatial Europe, précise: «Nous sommes honorés d'avoir reçu le Web GIS Transformation Award, qui témoigne des fabuleuses équipes que nous avons chez Esri et 1Spatial et qui nous permettent de développer des solutions aussi innovantes. Nous sommes fiers d'être un partenaire Esri Gold actif, et de la collaboration entre nos équipes pour fournir à nos clients communs des applications de classe mondiale construites sur l'architecture orientée web la plus récente d'ArcGIS».
Pour mémoire, la maison mère de 1Spatial est basée en Angleterre, à Cambridge. L’éditeur et fournisseur de logiciels, solutions et applications métier de gestion de données de localisation et géospatiales dispose de centres d’exploitation au Royaume-Uni, Irlande, États-Unis, France, Belgique, Tunisie et Australie.
+ d’infos :
1spatial.com
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10:32
Covid-19 : le retour de la carte de confinement à 10 km
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAvec un goût de mauvais anniversaire, voici donc le retour du confinement ! La troisième vague bien amorcée de la pandémie de la Covid-19 dans les régions du Hauts-de-France et d'Île-de-France contraint les autorités à prendre des nouvelles mesures de limitation de circulation des personnes, en parallèle de la campagne de vaccination. Des mesures qui entrent en application dès le vendredi 19 mars à minuit et pour 4 semaines.
Pour l'instant, 16 départements sont concernés par ces mesures : Aisne, Alpes-Maritimes, Essonne, Eure, Hauts-de-Seine, Nord, Oise, Paris, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Seine-Maritime, Somme, Val-de-Marne, Val-d’Oise et Yvelines.
SI les écoles et collèges restent ouverts (lycées en demi-jauge, universités comme elles le peuvent), tout comme certains commerces notamment dits de «première nécessité» ou «essentiels», le gouvernement appelle à ce que le télétravail soit une norme au moins 4 jours sur 5.
Déplacements inter-régionaux interdits, sortie autorisée dans un rayon de 10km Les déplacements des personnes sont limités. Par exemples, les déplacements inter-régionaux sont interdits, hors motifs impérieux ou professionnels.
Il reste possibilité de sortir de chez soi sans durée limitée mais dans un rayon de 10 km autour de son domicile et en présentant une attestation en cas de contrôle (à télécharger ou à imprimer sur le site du ministère de l'intérieur)
Ainsi, Esri France ressort sa carte permettant de découvrir ce que représente ce périmètre de 10 km en renseignant simplement l'adresse de son domicile. À noter que la fonction est activée sans limite de territoire, donc sur toute la France. Peut-être une manière d'anticiper la suite ?...
+ d'infos :
gouvernement.fr/info-coronavirus
interieur.gouv.fr
esrifrance.fr/coronavirus-ressources.aspx
covid.esrifrance.fr/perimetre-10-km/
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9:00
Quick Capture en action
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa commune de Sorède (Pyrénées-Orientales - 3.000 habitants) a monté un comité de déplacement, réunissant une vingtaine d’élus et d’habitants, pour une collecte de points à améliorer autour de la sécurité et la fluidité des déplacements sur son territoire. Pour la phase diagnostic, plutôt qu’un simple tableur Excel, François-Xavier Hallé, Sorèdien et responsable du service SIG mutualisé de la communauté de communes Albères Côte Vermeille Illibéris (CC ACVI), a proposé la réalisation d’un outil sur Quick Capture : option la plus simple d’utilisation sur Smartphone.
En deux mois, 180 remontées citoyennes ont été faites, le plus souvent accompagnées de photos. Le géomaticien a versé les signalements géolocalisés dans ArcGIS Dashboards pour analyser les priorités, notamment en termes d’accessibilité PMR.
Présenté en janvier en commission pôle des systèmes d’information et géomatique de la CC ACVI, l’outil a tapé dans l’œil de Saint Genis-des-Fontaines. La police municipale de Sorède veut elle aussi une déclinaison de Quick Capture adaptée à ses thématiques. «De tels projets sont valorisants, car ils permettent de distiller une culture du SIG par l’implication et la pratique dans des actions de proximité», applaudit François-Xavier Hallé.
+ d'infos :
cdcacv.maps.arcgis.com
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9:00
Dashboard Covid-19 en France : 175 millions de vues en un an
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique175. C’est en millions, le nombre de vues du tableau de bord du suivi de la Covid-19 créé il y a un an par Gaëtan Lavenu chez Esri France. L’application a été créée avec ArcGIS Dashboards. Selon le responsable de la veille technologique chez Esri France et concepteur de ce tableau de bord, il s’agissait de la meilleure solution pour présenter facilement et de la manière la plus lisible possible des données au grand public sous la forme de graphiques, d’indicateurs et de cartes. Comme d’autres outils développés à la même période, le tableau de bord récupère de manière automatique les données officielles fournies par Santé publique France et publiées après vérification des fichiers. Il a d’ailleurs progressivement évolué au fil des semaines selon les jeux, plus précis d’un point de vue géographique, ou intégrant de nouvelles thématiques.
Plus de 30 milliards de requêtes sur ArcGIS Online Ce chiffre record s’explique par l’intérêt autour des informations liées à la propagation de la pandémie du coronavirus, mais également par sa libre mise à disposition via data.gouv.fr ou sa diffusion via sur des sites de médias ou des utilisateurs d’Esri, notamment les collectivités territoriales. Chaque consultation entrainait plusieurs requêtes via ArcGIS Online: plus de 30 milliards de requêtes à ce jour! Cela classe ce tableau de bord spécifique à la France en 5e position de toutes les fréquentations dans toute l’histoire d’ArcGIS Online !
+ d'infos:
arcgis.com
Retrouvez notre entretien avec Gaëtan Lavenu dans CLUB SIG, en exclusivité sur l'application gratuite SIGMAG SIGTV.FR. Cliquez ici pour la télécharger dans les Stores: clubsig.fr
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12:55
Disques durs Toshiba MG08-D Series
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueToshiba Electronics Europe optimise ses nouveaux disques durs MG08-D Series, conçus pour une grande variété d’applications critiques pour l’entreprise : analyse de données, serveurs d’entreprise, conservation et archivage des données. Remplie d’air et avec un nombre plus faible de composants, la conception mécanique de cette nouvelle série offre une meilleure efficacité énergétique et un coût de possession plus faible que les modèles de la génération précédente. Elle est proposée en 4, 6 et 8 To.
La série MG08-D offre des performances de 7.200 tr/min dans un boitier de 3,5 pouces, avec un choix d’interfaces SAS SATA 6 Gbit/s ou 12 Gbit/s. Question optimisation, par rapport aux modèles précédents, le nouveau modèle 4To a une vitesse de transfert soutenue maximale d’environ 23% supérieure, atteignant 243 Mo/s avec une taille de mémoire tampon en cache également doublée passant à 256 Mo.
Autre point intéressant, au moins sur le papier : la fiabilité opérationnelle a été étendue avec un MTTF passé de 1,4 million d’heures à 2 millions d’heures...
+ d'infos
toshiba.semicon-storage.com
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12:18
Commerces essentiels : l'Apur cartographie la ville du quart d’heure
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’Atelier parisien d’urbanisme (Apur) propose une carte indiquant la zone d’accessibilité pour les trois principaux commerces de proximité : boulangerie, pharmacie et marchand de journaux/librairie. Au sein de la métropole, la population bénéficie d’un maillage optimal de ces commerces, puisque seulement 4% doivent marcher plus de 5 minutes à pied pour y accéder. Majoritairement, une de ces enseignes est dans la même rue ou presque (zones en bleu sur la carte).
Dans les autres territoires, un tiers de la population doit marcher plus longtemps pour atteindre l’un de ces commerces, il s’agit des zones présentées en gris sur la carte. Cette réflexion est importante pour l’étude des nouveaux projets urbains, le dynamisme et la mixité des quartiers, avec également le prisme du couvre-feu ou des zones de confinement subis durant la période du Covid-19...
+ d'infos :
apur.org
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19:41
Urbanisme, les territoires se plient en cartes - Méthode agile & SIG - Assureurs & Climat - GeoMSF - Map'O - ArcGIS for Microsoft Power BI... Découvrez le sommaire du nouveau SIGMAG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°28, numéro de mars 2021, vient de paraître. En voici le sommaire.
DOSSIER : «Urbanisme : les territoires se plient en cartes». Le SIG est devenu un outil incontournable dans les agences d’urbanisme. Véritables agrégateurs de données, ces structures montées à la fin des années 70 font aujourd’hui face à la multiplication des thématiques liées à l’espace urbain et à leur restitution cartographique. Elles restent très ancrées dans la connaissance fine de leurs territoires. Leur traitement fiable de l’information, notamment à destination du grand public, est le gage de leur respectabilité. Sur le terrain, il est aussi à la base du processus décisionnaire conduit par des élus chargés de la préservation du cadre de vie de leurs administrés. Dans ce dossier retrouvez les témoignages de l'agence d'urbanisme de l'agglomération de Tours (ATU), l’agence d’urbanisme et de développement de Clermont Métropole, l’agence de développement et d’urbanisme de Lille Métropole (ADULM), l'Institut Paris Région, l’agence d'urbanisme et de développement de Saint-Omer (AUD), l’agence d'urbanisme Catalane pays Méditerranée (AURCA), l’agence d’urbanisme de Marseille (Agam), Esri Suisse, l'agence d’urbanisme de la région stéphanoise (Epures).
ENQUÊTE : «Projets SIG : et si vous passiez en mode agile ?» Opposée à la traditionnelle démarche de travail collaboratif, la méthode agile regorge d'atouts notamment plus de flexibilité et une diminution du taux d'échec des projets et des coûts inhérents. À condition de l'utiliser à bon escient. Une enquête qui s'appuie sur plusieurs retours d'expériences de services SIG.
PRATIQUE : «Les assureurs au chevet du climat». Face aux risques climatiques, le secteur de l'assurance crée des modèles de prédiction qui élaborent des scenarii sur des échelles de temps longs. Un enjeu majeur pour aussi garantir la solvabilité du secteur.
PRATIQUE : Focus sur le service SIG d'Orléans métropole et son portail Map'O et GeoMSF la nouvelle plate-forme du GIS Center, la nouvelle organisation en charge de la geo au sein de Médecins Sans Frontières (MSF)
GUIDE : Zoom sur ArcGIS for Power BI. Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment créer des analyses cartographiques directement dans cette solution proposée par Microsoft.
Découvrez également en page Guide le portrait de la société Mazalab qui réalise des expériences collaboratives virtuelles de rencontres et de formation. Nous nous intéressons à la gestion des dangers au sein des laboratoires de l'université de Lausanne (Unil) avec Topomat.
DÉCOUVERTE : «Une vie en jaune : 28 ans de sentiers balisés» Dans les pas de Pascal Bourquin qui s'est fixé pour objectif de parcourir tous les sentiers de Suisse. En 7 ans, il a déjà parcouru 20.000 km !
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le portrait de Pascal Audureau (ONF), le billet Perspectives de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) autour de la Geoblochain...
Ce numéro de 52 pages est accompagné du supplément poster SIGMAG Junior qui s'intéresse aussi à l'urbanisme avec l'aide de l'agence d'urbanisme Bordeaux Aquitaine a'urba. Comment se construit un nouveau quartier, les cités-jardins, la zéro artificialisation nette sont au programme de ce numéro avec les SIGGIES.
SIGMAG n°28 est disponible en version numérique à partir du jeudi 11 mars 2021
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À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du vendredi 19 mars 2021.
Pour acheter ce numéro en version numérique ou vous abonner à SIGMAG , rendez-vous sur www.sigtv.fr/boutique/
Pour contacter la rédaction : redaction@sigmag.fr
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16:53
Swisstopo : un trésor numérique gratuit
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueTrois mois après l’IGN en France, l’Office fédéral de topographie swisstopo met à disposition gratuitement ses données et services numériques officiels en ligne. «Un trésor numérique gratuit», comme affirmé lors de la conférence de presse.
Cette ouverture des données s’inscrit dans le cadre de la «Stratégie en matière de libre accès aux données publiques en Suisse» adoptée par le conseil fédéral en novembre 2018.
Les cartes nationales numériques (dont la toute nouvelle carte nationale), les images aériennes, les modèles topographiques ou les données vectorielles géologiques sont mis à disposition gratuitement sous forme d’Open Government Data. Ils peuvent donc être utilisés, partagés et réutilisés gratuitement, y compris au sein de services commerciaux. Il faut seulement faire mention de la source.
+ d'infos :
swisstopo.ch
Retrouvez dans CLUB SIG, l'intervention de Sandrine Kloetzli (Swisstopo) lors de l'émission spéciale donnée libres et ouvertes, en exclusivité sur l'application gratuite SIGMAG SIGTV.FR. Télécharger : clubsig.fr
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16:47
Géorisques : Risques à l’adresse
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe site Géorisques du ministère de la Transition écologique permet dorénavant d’obtenir automatiquement un état prérempli des risques auxquels un bien immobilier est soumis. Il suffit pour cela de renseigner l’adresse exacte, ou d’effectuer la recherche par commune ou parcelle cadastrale.
Cette information doit être fournie par le propriétaire en cas de vente ou le bailleur pour toute location d’un bien. Elle est complétée par des messages et conseils de prévention pour se protéger face aux risques.
L'outil, au-delà des simplifications administratives qu’il offre aux vendeurs et aux bailleurs, permettra de développer une meilleure compréhension des risques sur l’ensemble du territoire national.
+ d'infos :
georisques.gouv.fr/
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16:43
arcOpole Builder 1.4 disponible
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueChaque nouvelle année débute avec une nouvelle version d'arcOpole Builder. Début 2021, la version 1.4 ne déroge pas à cette règle, avec son lot des nouveautés utiles aux utilisateurs, tout comme aux administrateurs. Ainsi, différents widgets font leur apparition.
Un nouvel outil « Représentation parcellaire » permet aux utilisateurs de changer facilement la symbologie des parcelles et valoriser différents contenus. « Capture de carte » sert, comme son nom l’indique, de faire une capture pour utiliser une carte sous forme d’image dans d'autres applications. Enfin, le widget d'impression propose des fonctions plus avancées, avec la possibilité d’annoter la carte, de choisir des gabarits d’impression et d’avoir un aperçu.
Côté administrateur, la principale nouveauté est cette capacité de suivi des connexions avec un onglet de tableaux de bord adaptés aux règles du RGPD. Cette version 1.4 supporte les nouvelles versions LTS d'ArcGIS (soit 10.6.1, 10.7.1 et 10.8.1). À noter qu’un webinaire disponible sur la plate-forme de la conférence [LIVE] SIG2020 permet de découvrir en détail ces nouveautés.
+ d'infos :
arcopole.fr
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13:08
DJI Zenmuse P1
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLeader du marché grand public, DJI conçoit aussi des solutions pour les pros de l’agriculture, la construction et la topographie qui exploitent notamment le drone Phantom P4 RTK. Sur Intergeo, DJI Enterprise a dévoilé une nouvelle nacelle caméra : la Zenmuse P1.
Équipée d’un capteur plein format de 45 mégapixels, c’est la plus puissante que DJI dédie à l’acquisition de données géospatiales. Elle offre des objectifs interchangeables à mise au point fixe de 24, 35 et 50mm sur une nacelle stabilisée 3 axes. Elle est équipée d’un obturateur mécanique (1/2000 seconde) et du nouveau système TimeSync 2.0 qui permet de capturer des données au centimètre près combinées à la technologie de compensation d’orientation et de position en temps réel.
Une fonction de capture oblique intelligente améliore aussi l’efficacité comme le ferait une caméra oblique multicapteurs, ne capturant que les photos utiles à la reconstruction des zones cartographiées. La Zenmuse P1 fournit ainsi une haute précision sans points de contrôle au sol (3 cm horizontalement / 5 cm verticalement) et une haute efficacité de couverture : 3 km2 couverts en un seul vol !
+ d'infos :
dji.com/fr
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18:58
Loi climat et résilience : les zones d’activités et centres commerciaux dans le viseur
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe projet de loi Climat et Résilience a été présenté à l’issue du Conseil des ministres ce 10 février 2020. Il se pose en synthèse d’une partie des travaux menés par 150 membres de la Convention citoyenne pour le climat, qui ont réalisé 149 propositions. En tout, 146 ont vocation à être mises en œuvre par le gouvernement, dont 46 dans le cadre de la loi Climat et Résilience. Pour rappel, l’objectif est de définir des mesures permettant de réduite d’au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Cette loi sera présentée en première lecture à l’Assemblée nationale en mars, avec pour objectif d’être promulguée en juin 2021.
Certaines mesures vont directement faire travailler les services SIG, notamment ceux des collectivités et des agences d’urbanisme. Nous en avons relevé 4 principales : la création de zones à faibles émissions, la lutte contre l’artificialisation nette, la limitation des zones d’activités et notamment de construction de nouvelle zone commerciale.
La mise en place de zones à faibles émissions-mobilités (ZFE-m) est déjà bien engagée. Elle sera obligatoire pour les agglomérations de plus de 150 000 habitants d’ici le 31 décembre 2024. Dans ces zones, la circulation des véhicules les plus polluants est limitée et la prime à la conversion peut bénéficier d'un supplément. Des restrictions sont prévues pour les véhicules Crit’Air 3 en 2025 pour les zones encore en dépassement. Concrètement, cela implique de réorganiser les zones urbaines, de créer des parkings relais et de développer dans ces territoires une mobilité plus durable et moins polluante, en soutenant y compris le développement du vélo, du covoiturage ou des transports en commun.
Réduire l'artificialisation des sols Une autre grande mesure est l’objectif de division par deux du rythme d’artificialisation des sols. Cela dans les dix prochaines années, par rapport à la précédente décennie. Pas de règle donc, mais un objectif à atteindre. Cela va concerner tous les niveaux de programmation d'aménagement avec une déclinaison aux schémas régionaux d'aménagement (SRADDET), aux SCOT et aux PLU. Il va notamment falloir justifier chaque ouverture de terrains à l'urbanisation par l'impossibilité de densifier d’autres zones déjà urbanisées ou l’impossibilité de réutiliser des friches.
Chaque année, les collectivités devront aussi présenter un rapport sur la lutte contre l'artificialisation et procéder à un inventaire des zones d'activités économiques. Il faudra rendre compte de l'état parcellaire, des occupants, du taux de vacances, etc. Ce nouvel observatoire vise à lutter contre la création de nouvelles friches tout en donnant la possibilité à la collectivité d’imposer de réhabiliter des locaux ou terrains ou d'engager des procédures d'expropriation.
Enfin, il n’y aura plus aucune construction de zone commerciale en périphérie des villes sur des terres naturelles, notamment plus de méga projets comme Europacity. Sauf exception car la création de zones de moins de 10.000 mètres carrés de surface de vente pourra toujours se faire. Mais seulement si elle réunit à cinq conditions : l'insertion du projet dans le secteur d'une opération de revitalisation du territoire, la continuité avec le tissu urbain, la démonstration des qualités environnementales du projet, la qualité du dispositif de compensation de l'artificialisation et les besoins réels du territoire.
Ce projet de loi doit encore passer par bien des étapes et navettes, allègements et autres modifications... À suivre.
+ d'infos:
conventioncitoyennepourleclimat.fr
ecologie.gouv.fr
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18:55
Fin du POS, cartes communales et PLUi : le Sénat vote pour un nouveau délai
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe Sénat a adopté en première lecture ce mardi 9 février, la proposition de loi déposée par le Sénateur du Cher Rémy Pointereau ayant pour but «d’accompagner la transition des documents d’urbanisme communaux», en atténuant l’impact de la caducité des POS depuis le 1er janvier 2021 et en facilitant la transition des cartes communales aux PLUi.
De fait, depuis le début des années 2000, plusieurs réformes ont modifié le cadre législatif. D’abord, la loi SRU a amené le plan local d’urbanisme (PLU) à remplacer les anciens plans d’occupation des sols (POS). Puis, la loi ALUR a acté le transfert de la compétence d’urbanisme à l’échelon intercommunal pour élaborer les PLU intercommunaux (PLUi); ce qui concerne les 55% des communes françaises faisant désormais partie d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI).
Le problème étant que ces différentes réformes s’accompagnaient de dates bien précises de mise en œuvre et de caducité des précédents documents. Et en dépit des délais supplémentaires octroyés à plusieurs reprises, la transition des POS vers les PLUi devait intervenir avant le 31 décembre 2020.
Or, fin 2020, il existait 18.400 PLU contre 5.700 cartes communales et 530 POS. Ce qui veut donc dire que 530 communes, en majorité rurale, n’ont pas pu transformer à temps leur POS... Par ailleurs, 2.300 communes (essentiellement des petites communes aux moyens financiers et juridiques limités) sont toujours engluées dans des procédures d’élaboration de leur PLUi. Il faut reconnaitre que ces procédures, en pleine année de changement d’équipes municipales, ont été rendues compliquées par la crise sanitaire et la période de confinement, mais aussi un manque de clarté, a reconnu la commission des affaires économiques lors de son examen le 27 janvier 2021.
Être hors délai a de lourdes conséquences Les conséquences ne sont pas neutres, car sans PLUi, les communes se voient appliquer le règlement national d’urbanisme (RNU), c’est-à-dire la réglementation de base plus restrictive qui s’applique par défaut, dès l’abrogation à date de leur carte communale.
Côté POS, cette situation hors délai implique la perte de droit de préemption urbain (DPU) et impose d’obtenir (et donc d’attendre) un avis conforme du préfet sur toutes les décisions en matière d’autorisation d’urbanisme instruites par le maitre. Pire, comme le soulignaient Sophie Primas, Sénateur des Yvelines, Présidente de la commission des affaires économiques, et son rapporteur, le Sénateur du Vaucluse, Jean-Baptiste Blanc : «les changements des règles de constructibilité bloquent des projets pertinents importants pour le développement des communes, tout en faisant émerger des projets prédateurs auxquels les communes ne peuvent plus s’opposer». D'où leur volonté «d'atténuer l'impact négatif de la caducité des POS».
Le projet de loi vise donc à donner deux ans de plus, soit jusqu’au 31 décembre 2022, pour en finir avec tous les POS, tout en permettant aux maires retardataires de bénéficier d’un droit de proposition pour reprendre temporairement la main.
Surtout, l’article 1 de la proposition de loi vise à mener à bien l’approbation des PLUi à l’aide d’une procédure combinée permettant d’abroger de manière automatique la carte communale lors d’une procédure unique de délibération, d’enquête publique, publication et entrée en vigueur.
+ d'infos :
senat.fr
Texte adopté en première lecture le mardi 9 février
Suivez la séance publique en direct du Sénat, mardi 9 février à partir de 17h41 [https:]
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12:21
La Ville de Lyon lance un bilan carbone de ses systèmes d’information
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDirigée par le marie écologiste Grégory Doucet, la ville de Lyon multiplie les initiatives en faveur de l’environnement et la biodiversité, la lutte contre le réchauffement climatique et la production massive de déchets. Ainsi, la Ville a fait appel au cabinet Carbone 4 pour scanner ses systèmes d’information.
L’objectif est de mesurer, d’ici la fin du premier semestre 2021, l’impact environnemental de ses réseaux, ses logiciels, son parc informatique et de leurs usages. Cela inclut donc tout ce qui a trait au système d’information géographique. Dans un second temps, il faudra agir sur les émissions de gaz à effet de serre, en engageant la Ville dans une démarche d’amélioration continue, tout en garantissant un bon niveau de service...
En effet, malgré l’apparente dématérialisation, le numérique représente une part importante des consommations de matières et d’énergie pour produire, faire fonctionner et si possible recycler tout ce qui fait fonctionner le numérique. En 2019, près de 4% des émissions carbonées mondiales sont dues aux systèmes numériques, soit deux fois plus que le transport aérien !
«Nous voulons engager la Ville dans un numérique plus responsable. Le bilan carbone des systèmes d’information de la Ville de Lyon est une première étape dans cette démarche. Il doit nous permettre d’identifier les axes de progression majeurs, et nous servir de sensibilisation sur les impacts du numérique», explique dans un communiqué Bertrand Maes, Adjoint au Maire délégué à l’Administration générale, l’informatique, la politique numérique et les mairies d’arrondissement.
Cette démarche de la ville de Lyon est pionnière, notamment dans le fait de focaliser sur un seul service, en l’occurrence celui des systèmes d’information de la Ville. Pourtant, avec le Grenelle 2, le bilan carbone risque de devenir une obligation à court terme pour les entreprises de plus de 500 salariés et les collectivités locales de plus de 50.000 habitants.
+ d’infos :
lyon.fr
carbone4.com
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17:42
Kermap publie la carte des cultures majoritaires en 2020
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueGrâce à l’analyse de séries temporelles de plus de 10.000 images satellites Sentinel-2, Kermap a créé une superbe cartographie des cultures majoritaires sur le territoire métropolitain en 2020. Outre la localisation à la parcelle pour chacune des 19 cultures référencées, Kermap a déterminé, à l’échelle de chaque département, le top 5 des cultures présentes et la superficie de surface agricole utile (SAU).
L’analyse des terroirs français devient donc accessible en un clic. Ainsi, il est possible de savoir avec précision satellitaire quel était en 2020 le premier département agricole de France en surface agricole utile. La réponse est la Marne, avec 72% de la superficie du département dédiée à l’agriculture, soit 5.897 km2. Les cultures principales sont le blé (28%, soit 1.627 km2), l’orge (18%, soit 1048 km2) et le colza (11%, soit 642 km2).
Les plus curieux remarqueront la précision des analyses de Kermap qui a réussi à trouver 2 km2 de SAU dans Paris, avec 1km2 de prairies (91% des cultures totales). En zoomant dans la carte, il est même possible de localiser où se trouvent les autres cultures parisiennes : légumes, blé, vergers et les fameuses vignes qui ne se situent pas seulement à Montmartre !
Ces données statistiques sont proposées via la plate-forme NIMBO. Elles sont aussi téléchargeables gratuitement.
Surtout, elles offrent une formidable vitrine pour l’équipe de Kermap qui prouve qu’elle est capable de produire des données agricoles de référence et de les rendre disponibles bien plus rapidement que le registre parcellaire graphique (RPG), généralement rendu public un an après l’année culturale. C’est aussi une belle démonstration du savoir-faire de la start-up rennaise à l’échelle d’un large territoire....
+ d'infos :
agri.nimbo.earth
kermap.com
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16:26
La Vallée dorée opte pour arcOpole Pro
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa Vallée dorée se situe au centre de l’Oise, entre Clermont et Creil, à égale distance entre Beauvais et Compiègne. Dix communes composent ce territoire d’environ 24.000 habitants. Elles sont regroupées en communauté de communes du Liancourtois Vallée Dorée (CCLVD).
En mars 2020, Charlène Perrier a été recrutée avec l’objectif de remettre à jour le SIG pour l’eau potable et l’assainissement. Elle sa donc participé au choix d’une solution pour gérer cette tâche principale. En janvier 2021, la CCLVD a ainsi arrêté son choix sur la gamme de logiciels SIG métiers arcOpole Pro proposée par 1Spatial.
Grâce aux différentes applications d’arcOpole PRO, la CCLVD pourra ainsi gérer et partager les données du cadastre en mode web, tout en disposant d’une interface avec les outils d’administration du droit des sols Cart@DS. Elle pourra gérer l’eau potable en lien avec le logiciel de gestion de la facturation, préparer la DECI, améliorer l’assainissement grâce à l’exploitation des ITV et même réduire les délais de réponse aux DT-DICT par l’utilisation d’un portail web spécifique de réception des demandes et de traitement des réponses.
Précédemment en poste à l’agence d’urbanisme des territoires de l’Orléanais (Topos), après avoir travaillé à l’INRA, Charlène Perrrier a aussi pour idée « d’aller au-delà de l’eau et l’assainissement, en étendant l’utilisation du SIG à d’autres thématiques associées aux nouvelles compétences de la collectivité. Notre choix d’arcOpole Pro associé à la plate-forme ArcGIS va me permettre de créer des outils et des indicateurs pour notamment suivre nos objectifs stratégiques».
En effet, début 2019, la collectivité a défini son projet de territoire pour à l’horizon 2030. Sept objectifs stratégiques ont ainsi été déterminés : poursuivre l’accueil de nouveaux habitants, développer l’intermodalité et les mobilités douces, renforcer le pôle urbain, poursuivre le développement économique et le développement du territoire en maitrisant l’énergie, l’eau et les déchets, poursuivre le développement soutenable de l’agriculture et enfin favoriser les activités de loisirs, sportives, de culture et les actions de prévention liées à la santé.
Même si elle travaille actuellement en présentiel à Laigneville au siège de la Vallée dorée, la jeune géomaticienne ne cache pas son envie «dès que la situation le permettra, d’aller à la rencontre des élus pour leur présenter tout le potentiel d’un SIG, notamment pour faciliter la communication avec les usagers, à travers des applications et des cartes interactives visibles sur le web et les mobiles». À suivre.
+ d’infos
ccl-valleedoree.fr
1spatial/fr.com
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10:45
Avec la PaaS ArcGIS Platform, Esri veut élargir son écosystème
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDepuis des années, Esri démontre avec raison l’importance de l’information géographique et l’omniprésence universelle de son usage, quel que soit le secteur d’activité. Si les géomaticiens sont depuis longtemps convaincus et utilisent déjà pour beaucoup ArcGIS et les potentiels d’ArcGIS Online, ce spectre des utilisateurs peut toujours s’élargir...
De plus, la surexposition médiatique du tableau de bord rafraichi quotidiennement par l’université John Hopkins autour de la Covid 19 a eu ces derniers mois des effets « collatéraux ». D’abord, ce Dashboard a mis un impressionnant coup de projecteur sur la géoinformation. Ensuite, malgré sa simplicité et la discrète utilisation de la cartographie, il a prouvé la capacité des serveurs d’Esri à tenir face à des montées en charge aussi inédites qu’impressionnantes : des dizaines de millions de connexions simultanées à l’échelle mondiale, durant des semaines et même des mois !
Bien sûr, il existait déjà dans le portfolio d’Esri des outils permettant aux développeurs peu coutumiers des géopratiques d’intégrer dans leurs sites web ou leurs applications des bouts de cartes, des points d’intérêts ou autres calculs d’itinéraires. Mais rien de très simple, épuré ou direct comme l’aiment ceux qui manient des lignes de codes. Avec un nouveau look et un soupçon de marketing, ArcGIS Platform s’impose donc à comme LA solution qu’il leur faut...
Les dirigeants de Salesforce et SAP en VRP de luxe Covid-19 oblige, cette plate-forme géospatiale de type PaaS (pour «Plate-forme as a Service») a été présentée lors d’un événement virtuel international par Jack Dangermond, le patron d’Esri, et l’équipe en charge du développement d’ArcGIS Platform représentée par David Cardella et Euan Cameron (vidéo en replay ci-dessous). «Grâce à ArcGIS Platform, les utilisateurs peuvent développer leurs propres produits ou intégrer les services d'Esri dans leurs logiciels existants, est convaincu Jack Dangermond pour qui : le mode PaaS facilite l'accès des développeurs de logiciels à la technologie géospatiale».
Pour le confirmer, la présentation s’est appuyée sur des VRP de luxe avec Ben Brantly, le vice-président produit de Salesforce et Ifran Kahn, le président de SAP Platform & technologies ! Michael Healander, CEO d’Airspace Link (solution de gestion de drones dans le Cloud), apportait aussi son témoignage... Plus que dire du bien d’ArcGIS Platform en tant que bêta-testeurs, ils ont surtout pu démontrer comment leurs propres outils intégraient d’ores et déjà des technos et contenus “powered by Esri”...
Dans le détail, ArcGIS Platform propose un ensemble de services géospatiaux et en premier lieu les APIs cartographiques d’ArcGIS. La PaaS propose aussi des librairies cartographiques en Open-Source, un ensemble de cartes de base prêtes à l’emploi, réalisées par les équipes d’Esri, avec des fonds de plans au format vectoriel ou raster d’Esri, OSM ou Here, neutres ou enrichis avec différentes couches thématiques. Ces contenus sont personnalisables grâce à un éditeur et d’autres ressources de développement avec tutoriels et un bac à sable permettant de tester ses propres codes.
« Cerise sur le gâteau » : conscient que son API JavaScript n’est pas forcément maitrisé par tous les développeurs, Esri offre des librairies qui permettent de rester dans son environnement Leaflet, OpenLayers, Mapbx GL javascript. Autant de contenus qui peuvent aussi intéresser les utilisateurs habituels des technos Esri, si tant est qu’ils goûtent aux environnements de développement.
Reprendre du terrain sur Google Maps et Mapbox Un autre point (et frein habituel) pour les développeurs est la notion tarifaire. D’abord, parce que chez Esri, elle s’exprime en crédits de services à consommer selon des types d’utilisateurs. Cette approche n’est pas forcément claire pour tout le monde. Ainsi, un nouveau système de tarification est proposé avec une interface (simple et en anglais seulement) : le développeur dispose même d’une vue précise de sa consommation effective et de ce qu’il va payer à chaque fin de mois.
Mieux le tarif va aussi représenter un des plus d’ArcGIS Platform en raison de tout ce qui est proposé gratuitement avant de passer à la caisse... Par exemple, il est possible de consommer gratuitement 2 millions de tuiles de basemap (pour localiser sur une carte les différents sites ou bureaux d’une entreprise) avant d’être facturé. Il est possible de réaliser 20.000 recherches d’adresses, 20.000 calculs d’itinéraires ou bien 5.000 isochrones avant de commencer à payer quelque chose. Idem pour les données hébergées (car l’un des intérêts d’ArcGIS Platform est de stocker de manière sécurisée ses propres données sur le Cloud et d’externaliser ainsi la charge des traitements) : stockage de 100 Mo de données dynamiques offerts puis 2,4 $ les 100 Mo suivants, stockage gratuit de 5 Go de fonds de cartes vecteur ou Raster, puis 0,12$ le Go suivant... Bref, un développeur peut largement voir venir avant de sortir sa CB !
Tous ces arguments vont probablement faire mouche, notamment auprès des start-ups qui n’ont pas besoin de beaucoup de cartographie et qui, pour répondre à des besoins très basiques, se dirigent presque instinctivement vers Google Maps, dont la dimension grand public en fait un acteur bien plus connu qu’Esri. Or Google a créé une “opportunité” pour Esri en revoyant ses tarifs à la hausse, par exemple pour les géocodages. Le néoacteur Mapbox est un autre concurrent de poids. En dix ans, il a réussi à s’imposer dans la cartographie en ligne en mettant en avant son utilisation du logiciel libre et les données d’OpenStreetMap. Vu la générosité des packages et la faculté d’ArcGIS Platform à proposer de multiples bibliothèques JavaScript, Esri ne semble vraisemblement pas vouloir faire du business, mais retrouver une notoriété et une place de premier plan pour s’imposer en choix évident auprès des développeurs.
Les visas octroyés par des poids lourds comme Salesforce et SAP qui ont besoin de border leurs propores développements en se reposant au long court sur des technologies maitrisées, donnent des raisons supplémentaires pour qu’un développeur privilégie l’utilisation d’ArcGIS Platform.
Aux échecs ou au billard, il faut toujours réfléchir et appréhender les coups suivants. Un jeu auquel Esri est généralement plutôt bon.
+ d'infos :
esri.com/en-us/arcgis/products/arcgis-platform
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15:26
Un appel à projets pour faire bouger le tourisme alpin
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa mobilité, l’habitat, l’énergie, l’économie circulaire et de nouveaux modèles sont les 5 axes qu’examinent l’Alpes Tourisme Lab pour transformer les modèles touristiques alpins. Dans ces 5 axes et enjeux, la cartographie, l’analyse spatiale et les géodonnées trouveront aussi leur place.
L’organisation pilotée par la French Tech in the Apls, l’incubateur de Savoie Technolac, le village by CA et le cluster montage Auvergne-Rhône Alpes, lance ainsi son premier dispositif d’incubation.
Les start-ups de moins de 3 ans, les porteurs de projets en phase d’incubation ou les intrapreneurs peuvent candidater du 21 janvier au 19 février.
À la clef, après les pitchs de sélection finale le 29 mars, les lauréats bénéficieront d’un programme de 4 mois pour booster leur projet, avec 2 Boot Camp, un accompagnement personnalisé et un hébergement, ainsi que des possibilités de démonstrations en lien avec les acteurs impliqués.
Alpes Tourisme Lab rappellent que la région Auvergne-Rhône-Alpes représente 200 stations avec des territoires variés de haute et de moyenne montagne, et de grands lacs connectés à de grandes métropoles européennes : Genève, Grenoble, Lyon et Turin.
Ce milieu de montagne qui dépend d’une forte saisonnalité et de contraintes exacerbées par le réchauffement climatique, en plus d’un contexte sanitaire particulier pour cette saison.
Il faut donc de la créativité et de l’agilité pour repenser les activités du tourisme et accompagner la transformation des modèles traditionnels vers un tourisme durable.
+ d'infos :
alpestourismelab.com