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10:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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10:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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10:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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10:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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10:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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10:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:48
Live London Underground Trains
sur Google Maps ManiaLive maps displaying the movements of planes, trains, and automobiles have been among my favorite mash-ups over the years, so it seems fitting to launch the third decade of Maps Mania with a beautiful illustration of a live, real-time transit map.The Live Tube Map is a fully interactive, real-time 3D map that lets you watch underground trains move across London as they shuttle through
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22:02
Sean Gillies: Bear training week 8 recap
sur Planet OSGeoI brought running back in week eight. I ran five times, and four days in a row for the first time since early June, 2024. The numbers:
31.9 miles running
12 hours, 12 minutes all training
5,171 ft D+ running
Tuesday I did hard running and hiking intervals on Towers road, 5.5 km of 10% grade. 30 minutes at 9/10 effort, my biggest single workout of the season. I'm only a minute slower on the climb than early season runs in 2020 and 2021. That's very encouraging.
Today I went back to the hills for an easy long run. It felt easy until mile eight, where I boarded the struggle bus for the last two and a half miles. Still, I enjoyed the entire run, saw lots of hikers, and the season's first wildflowers: sand lily, clematis, pasqueflower, and springbeauty.
Close up of white Sand lily blossoms with a dirt trail and high plains in the background. Lower Timber trail, Lory State Park, Colorado.
Conditions are very dry in our foothills. The creeks in Well Gulch and below Arthur's Rock often have running water into May, but have none now. It's not a good sign.
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17:34
Celebrating 20 Years of Maps Mania
sur Google Maps ManiaIt was 20 years ago today Sergeant Pepper taught the band to play when Mike Pegg first started writing about Google Maps. Which means Google Maps Mania is 20 YEARS OLD TODAY! ? Celebrating 20 Years of Maps Mania: A Cartographic JourneyFor twenty years Maps Mania has been tirelessly chronicling the evolving world of interactive maps. Since its inception on Wednesday, April 13, 2005
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16:43
Aux galop !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLes amateurs de randonnée équestre disposent désormais d’une application mobile répertoriant les itinéraires officiels de la Fédération française d’équitation. Développé avec l’aide de Smart Origin, l’outil propose une interface intuitive et des fonctionnalités imaginées avec les cavaliers. Jusqu’ici uniquement disponible à partir du site internet GeoCheval, la solution est maintenant téléchargeable pour découvrir de nouveaux itinéraires et planifier des sorties. Un explorateur de parcours vient classer les itinéraires par pratique, distance et possibilité de retour au point de départ. Comme en voiture, un suivi en temps réel est possible avec des points d’intérêts pratiques et touristiques. Accessible en « freemium » pour le grand public et en « premium » pour les licenciés avec l’enregistrement personnalisé de POI, téléchargement hors-ligne des parcours et l’accès à davantage de parcours et aux fonds de carte IGN.
+ d'infos :
geocheval.com
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11:00
Mappery: Lacrima Olea
sur Planet OSGeoRaf has been on a run of great maps in the wild recently. This one is a detailed aerial image on the label of Lacrima Olea, “The plots where the olives come from, in gold on top of the orthophotomap, is the label of Lacrima Olea, the Picual variety extra virgin olive oil home grown and cold pressed produced by Cooperativa de Godall, Catalunya”
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7:51
Carte interactive du débat sur l'avenir industriel de Fos-Étang de Berre
sur Cartographies numériques« Projets industriels, impacts pour les territoires et alternatives. Débattons-en ! ». Pour le tout premier débat public en France consacré à l'avenir industriel du territoire de Fos-Étang de Berre, la Commission nationale du débat public (CNDP) a choisi de mettre à disposition des outils de diagnostic inédits. Et notamment cette carte interactive que Denis Vanier a réalisée avec Eclectic Experience à la demande de l'équipe du débat.
Fos - Étang de Berre, un avenir industriel en débat - Carte interactive proposée par Débat public
L'outil permet de localiser la trentaine de projets industriels en débat et d'ajouter des couches thématiques, en particulier en ce qui concerne les risques industriels, d'incendie et d'inondation-submersion. La carte ainsi que les fiches descriptives qui sont fournies permettent d'évaluer les enjeux pour la population, l'environnement, l'emploi, les transports. Son contenu va évoluer au cours des prochains mois en fonction des besoins (voir le dossier du débat). En l'état actuel, le fond de carte intègre les secteurs artificialisés et les zones d'habitat, dont l'empreinte a été calculée spécialement à partir de la BD Topo de l'IGN (voir la méthodologie).
L’Etat propose que la zone Fos-Berre devienne « un pôle industriel de référence en Europe du Sud pour les activités portuaires, l’industrie décarbonée et la logistique ». Le débat public porte aussi bien sur la vocation du territoire que sur les projets qui y contribuent et sur les enjeux liés (énergie, environnement, économie, santé, risques, mobilités, emploi, logements, etc.). Près de cinquante projets industriels ont été identifiés dans les secteurs de l’hydrogène, de l’acier, de la chimie ou de la pétrochimie, du secteur aérien, des énergies, des transports, de la logistique, etc. Ce débat public vise à informer et débattre de l’avenir du territoire (voir la carte des territoires concernés). Les thèmes du débat concernent les domaines suivants :
- Transition industrielle et décarbonation
- Emplois et formation
- Énergie et électricité
- Environnement
- Santé et qualité de vie
- Risques naturels et technologiques
- Mobilités et transports
- Aménagement du territoire
- Financement et gouvernance
Bien qu'il ne constitue pas en soi un outil de cartographie participative, l'objectif de ce type d'initiative citoyenne est de pouvoir alimenter le débat public en portant à connaissance les informations et les débats sur ce territoire, cartes à l'appui. Le site parviendra-t-il à aller au delà de la seule information du public ? Les éléments de débat, qui ont vocation à venir alimenter le site dans les mois qui viennent, permettront de le dire...
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La carte, objet éminemment politique. Cartographie radicale par Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz
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Géopolitique des débats présidentiels de l'entre deux tours depuis 1974
Un débat public sur l'implantation des éoliennes en mer en Normandie
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11:00
Mappery: Gordon the Globe
sur Planet OSGeoJavier Jimenez Shaw spotted this giant ad at Alexanderplatz station, Berlin. We last saw Gordon on the London Underground, now he is in Berlin – he gets around!
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9:06
Le samedi, c'est MapStory !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Le vélo est une de mes nombreuses passions et quand arrive le début de saison on commence par la période des Grandes Classiques et notamment le Paris-Roubaix. Comme c'est désormais une tradition depuis quelques années à la Région Hauts-de-France, le service Information Géographique et Appui à la Connaissance propose une application interactive de la 5ème édition du Paris-Roubaix femmes le samedi 12 avril 2025 et de la 122eme édition du Paris-Roubaix hommes le dimanche 13 avril 2025.
Cette application cartographique est constituée d'une série de StoryMaps qui vous permettent de visualiser l’itinéraire de la course masculine avec un focus sur ses secteurs pavés allant du secteur n°30 de Troisvilles au secteur n°1 de Roubaix (espace Crupelandt) avant l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix tout comme le tracé de la course féminine et ses 17 secteurs pavés.
Vous y retrouverez, pour chacun de ces secteurs, la longueur et le niveau de difficulté, ainsi que les horaires prévisionnels de passage de la caravane et de la course.
Sont également présentés 23 sites touristiques immanquables à proximité du parcours. Vous accéderez en un clic à une fiche de présentation du site, vous permettant d’avoir plus d’informations sur celui-ci.
L’application est également accessible en version anglaise et néerlandaise.Anglais : [https:]] Néerlandais : [https:]]
On notera que cette application est une collection de StoryMaps configurées avec ArcGIS StoryMaps et que les différents contenus sont hébergés sur la plateforme SaaS ArcGIS Online.
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7:56
L'Atlas des déserts. Comment naît un atlas
sur Cartographies numériques
Source : Ninon Blond. L’Atlas des déserts. ArchéOrient - Le Blog (11 avril 2025)Ninon Blond, maîtresse de conférences en géographie à l’ENS de Lyon, spécialiste de géoarchéologie et d’évolution des socio-écosystèmes dans les milieux désertiques, revient sur la genèse de l'Atlas des déserts paru en 2025 aux éditions Autrement. Si beaucoup de thématiques ou d’espaces sont couverts, les objets spatiaux sont restés longtemps un peu dans l’angle mort de la collection : les forêts ont été traitées pour la première fois en 2022 et les glaciers très récemment, en septembre 2024. Il manquait encore à la collection un atlas des déserts, mettant en avant les problématiques et les enjeux propres à ces espaces.
- À l’origine du projet éditorial : recherche et belles rencontres
- Au centre du questionnement : définir les déserts
- Des cartes, des textes, et beaucoup d’échanges
- Embrasser la diversité
- Les déserts ont une longue histoire : la retracer permet de comprendre comment ils se sont formés, comment ils évoluent et quelles sont leurs spécificités.
- Ces espaces ont fait l’objet d’explorations scientifiques ou ayant pour finalité de dénicher les ressources et matières premières dont ils regorgent.
- Des modes de vie et une économie spécifiques s’y sont développés : nomadisme, agriculture, tourisme, construction de villes ultra-modernes…
- Espaces marginaux, les déserts servent de refuge ou de repli et les États tentent de contrôler ces marges stratégiques.
- Les déserts ont toujours fasciné l’homme, qui a développé tout un imaginaire autour de ces lieux : on le retrouve dans la religion, la littérature ou les jeux vidéo.
Articles connexes
Le Blanc des cartes. Quand le vide s'éclaire (Atlas Autrement)
« Personne n'habite ici » ou comment cartographier le vide ?
Atlas critique de la Guyane (par Matthieu Noucher et Laurent Polidori)
Atlas présentés sur le blog Carto numérique
Cartes et atlas thématiques
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11:00
Mappery: Vintage Geo Fabric
sur Planet OSGeoRaf spotted this fabric sold by the meter at El Barato shop in Reus, with a vintage map pattern
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10:49
Spinning at a Thousand Miles an Hour
sur Google Maps ManiaI'm currently sitting in London, spinning at 640 miles per hour. My friend Sofía lives in Quito, Ecuador, and because of the equatorial speed bonus, she’s currently spinning much faster than me - at 1,037 mph. The Earth rotates once every 24 hours (roughly), and we all rotate with it. The circumference at the equator is about 24,901 miles, so at the equator, you're spinning at about 1,037
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7:00
De la montée de la dépendance de la science à l’IA
sur Dans les algorithmesAlors que l’IA colonise tous les champs de recherche, « la crise de reproductibilité dans la science basée sur l’apprentissage automatique n’en est qu’à ses débuts », alertent les chercheurs Arvind Narayanan et Sayash Kapoor dans Nature. « Les outils de l’apprentissage automatique facilitent la construction de modèles, mais ne facilitent pas nécessairement l’extraction de connaissances sur le monde, et pourraient même la rendre plus difficile. Par conséquent, nous courons le risque de produire davantage, tout en comprenant moins », expliquent les deux chercheurs, qui rappellent que ce qui est bénéfique à l’ingénierie ne l’est pas forcément pour la science.
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7:00
Adapt’Canicules. Identifier les vulnérabilités des quartiers populaires face aux canicules
sur Cartographies numériquesLe site Adapt’Canicules permet d'identifier le risque caniculaire des quartiers prioritaires de la politique de la ville pour 130 agglomérations de l’hexagone. Développée par RésO Villes, l'application permet d’évaluer la vulnérabilité aux canicules et d'identifier les priorités d’actions à engager sur les quartiers les plus fragiles.
Quelles sont les vulnérabilités des populations ?
Pour comprendre comment se répartissent les vulnérabilités des populations à la canicule dans un territoire urbain, nous avons identifié les principaux facteurs de vulnérabilité :
- La pauvreté,
- Les enfants en bas âge (0-3 ans),
- Les plus de 65 ans et la situation résidentielle
- Les conditions de logement
Est-ce que l’environnement urbain est favorable en cas de canicule ?
Si l’exposition d’un territoire au risque est inégale, est-ce que ses différents secteurs fournissent des qualités d’environnement et de proximité d’équipements qui peuvent aider à minimiser ou accompagner les habitants lors de fortes chaleurs ? Nous avons cherché à analyser pour chacun des territoires si l’environnement urbain est favorable en cas de canicule, en particulier :
- Le couvert arboré
- L’accessibilité à des lieux extérieurs source de fraîcheur
- L’accessibilité à des lieux de soin
- La proximité à des lieux d’information
- L’accessibilité à des lieux intérieurs frais
Le croisement de ces 2 indicateurs permet d’obtenir un indicateur synthétique qui cumule risque et environnement (voir le détail de la méthodologie avec les différents indicateurs utilisés)
Une cartographie interactive est proposée pour les risques caniculaires des agglomérations suivantes :
- Métropole de Lyon
- Rennes Métropole
- Communauté d'agglomération de la Région Nazairienne et de l'Estuaire
- Montpellier Méditerranée Métropole
- Culture du risque - Les clefs pour mieux impliquer les populations, Guide du CEREMA
- Transformer mon territoire avec les habitants, ADEME
- Documenter son quartier pour se l’approprier, les jeunes derrière la caméra, LabO Cités
- Ilots de chaleur et ilots de fraîcheur ressentis : une carte interactive et participative à destination des habitants, MCE
- Ilots de chaleur : Agir dans les territoires pour adapter les villes au changement climatique, CEREMA
- Canicule et fortes chaleurs : définition et conséquences sur la santé, Ameli. 2022
- Canicule : comment garder son logement frais ? , ADEME
- Que faire en cas de canicule ou de fortes chaleurs ? , Ameli.fr . 2022
- Il fait (trop) chaud ? 5 conseils pour bien manger et s’hydrater MACIF. 2022
- Recensement, dépliant et carte interactive des lieux publics où se rafraîchir à Rennes
- Cartographie des lieux rafraîchis de la ville de Strasbourg
- Les solutions d’ombrage en ville, adaptaville
- Identifier finement les espaces à risque : Avec le générateur de « local climate zone maps »
- Les îlots de chaleur urbains à Paris. Cahier 2 : simulations climatiques de trois formes urbaines parisiennes et enseignements. APUR. 2014
- Les images satellite pour cartographier les îlots de chaleur urbains. CEREMA. 2020
- Rafraîchir les villes. Des solutions variées. Guide.ADEME.
- Des solutions grises concernant les infrastructures urbaines (revêtements, mobilier urbain, bâtiments). ADEME. 2021
- Une canopée pour la Métropole de Lyon ? Enseignement d’un benchmark international. Résumé de l’étude. Urbalyon. 2019
- Végétaliser : Agir pour le rafraîchissement urbain. Les approches variées de 20 projets d’aménagement. ADEME
- Des solutions vertes fondées sur la nature (végétal,eau). ADEME. 2021
- Aménager avec la nature en ville. Des idées préconçues à la caractérisation des effets environnementaux, sanitaires et économiques. Expertises. ADEME. 2018
- Mon Vademecum pour adapter Bordeaux métropole à la chaleur urbaine. A’urba
- La géothermie, une solution à la hausse des températures. La Gazette des Communes. 27/08/2020
- Améliorer le confort d’été dans l’habitat collectif. Guide de solutions pratiques à l’usage des décideurs du secteur de l’habitat social. E-cahiers du CSTB. 2008
- Adapter son logement aux fortes chaleurs. ADEME
Ilots de chaleur et inégalités urbaines en France
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?
Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation (3e rapport du Haut Conseil pour le climat - 2021)
Rapport du Giec 2021 : le changement climatique actuel est « sans précédent »
Les villes face au changement climatique et à la croissance démographique
Les stations de montagne face au changement climatique (rapport de la Cour des comptes)
Comment la cartographie animée et l'infographie donnent à voir le changement climatique
Surmortalité attribuée à la chaleur et au froid : étude d'impact sur la santé dans 854 villes européennes
Cartes et données sur les Quartiers prioritaires de la Ville (QPV)
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16:01
Paris-Roubaix à la carte
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa célèbre course cycliste Paris-Roubaix est de retour pour une 122? édition ! Cette année, ASO joue la carte de la nouveauté en modifiant le tracé pour les hommes. Deux secteurs pavés supplémentaires font aussi leur apparition. Comme à son habitude, le service Information Géographique et Appui à la Connaissance de la Région Hauts-de-France s’est mobilisé pour proposer une application interactive de l’édition femmes le samedi 12 avril 2025 et de la course des hommes le dimanche 13 avril 2025.
Cette application cartographique utilisable gratuitement permet de visualiser l’itinéraire de la course masculine avec un focus sur ses secteurs pavés allant du secteur n°30 de Troisvilles au secteur n°1 de Roubaix (espace Crupelandt) avant l’arrivée sur le vélodrome de Roubaix tout comme le tracé de la course féminine.et ses 17 secteurs pavés. Vous y retrouverez, pour chacun de ces secteurs, la longueur et le niveau de difficulté, ainsi que les horaires prévisionnels de passage de la caravane et de la course.
Zoom sur les secteurs pavésCertains secteurs sont particulièrement mis en valeur, notamment lorsqu'ils connaissant des modifications. C'est le cas de la Trouée d'Arenberg, l'un des passages de l'enfer du Nord qui met à dure épreuve hommes et machines. L’année passée, des chicanes avaient dû été installées pour éviter un grand nombre de chutes. Pour cette édition 2025, un nouveau parcours permettra aux cyclistes de se lancer différemment sur cette portion longue de 2,3 km. Le parcours 2025 introduit aussi deux nouveaux secteurs pavés autour de Quérénaing. Au total, 30 secteurs pavés attendent les coureurs sur les 259,2 km de course entre Compiègne et Roubaix.
L’application permet aussi de découvrir le tracé pour les femmes et ses 17 secteurs pavés entre Denain et Roubaix.
Autour de la courseEnfin, les géomaticiens des Hauts-de-France n’oublient pas de valoriser le patrimoine autour de la course. Ils présentent 23 sites touristiques immanquables, accessibles en un clic à travers une fiche de présentation.
À noter que cette application construite avec les solutions d’Esri se décline en 3 langues, optimisant ainsi son utilisation et contribuant à faire rayonner Paris-Roubaix et le nord de la France.
+ d'infos
=> L’application en français : [https:]]
=> L’application en anglais : [https:]]
=> L’application en néerlandais : [https:]]
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14:59
Les routes de la soif. Voyage aux sources de la mer d’Aral (Cédric Gras, Stock, 2025)
sur Les cafés géographiques?
?
Le titre est un jeu de mots (« soif » / « soie ») qui donne deux clés essentielles de l’ouvrage, la localisation (l’Asie centrale parcourue par les antiques routes commerciales chinoises) et le thème majeur (le stress hydrique dont souffre cette région).
En seize petits chapitres, son auteur, Cédric Gras, écrivain/géographe/voyageur, nous conduit des rives kazakhes de la mer d’Aral (de ce qu’il en reste) aux hautes terres du Pamir en remontant l’Amou-Daria. En fait, la mer d’Aral n’a jamais été qu’un grand lac fermé dans lequel se jetaient deux fleuves, Amou-Daria et Syr-Daria (phénomène d’endoréisme) (1). Mais au milieu du XXème siècle elle accueillait une flotte hauturière importante dont la production était vendue sur tout le territoire soviétique. Aujourd’hui elle n’est plus constituée que de quelques flaques, son ex-fond est planté de saxaouls (2) et l’Amou-Daria se perd dans les sables. C’est pour comprendre ce phénomène que Cédric Gras et son comparse, le cinéaste Christophe Raylat, ont entrepris ce périple.
L’ouvrage est un récit de voyage avec ses descriptions de paysages, ses rencontres avec la population et les autorités, ses fatigues et ses bonnes surprises. Les deux compagnons ont du mérite car ils sont amoureux de la haute montagne mais peu amateurs de déserts (« J’ignore comment l’on peut passer sa vie dans ces steppes pelées ») qui constituent une grande partie des 2000 km parcourus. Il a fallu aussi se plonger dans les archives pour comprendre l’assèchement progressif de la mer d’Aral. Mais un des grands intérêts de ce livre est d’ordre géopolitique. L’Amou-Daria est un fleuve commun à quatre Etats, trois républiques ex-soviétiques et l’Afghanistan. Même s’il n’est pas question de poser un pied sur ce dernier Etat, les frontières entre les trois autres se révèlent difficiles à franchir. Cette situation est une des raisons de l’assèchement progressif de la mer (l’auteur rappelle opportunément l’étymologie commune aux mots « riverain » et « rival » : rivalis).
Le premier pays traversé est l’Ouzbékistan. C’est le plus agricole et c’est celui qui dépend le plus de l’Amou-Daria pour irriguer ses récoltes. Certes on trouve des traces d’irrigation dès l’Antiquité dans la région de Khiva mais les grands travaux datent de l’époque soviétique lorsque Khrouchtchev voulut faire de cette partie de l’Asie centrale un « grenier à coton » (3). L’eau du fleuve et le travail obligatoire des enfants et étudiants lors de la récolte devaient permettre de remplir facilement les objectifs du Plan. Les terres sèches furent quadrillées d’un réseau de canaux alimentés par l’Amou-Daria. La prospérité agricole entraîna une forte croissance démographique. Ces choix n’ont pas été remis en cause après l’indépendance du pays en 1991.
Abaissement du niveau des eaux du fleuve, division du cours entre des bancs de sable de plus en plus larges, infiltration des eaux dans le sous-sol et prélèvements en amont… Plus aucune goutte n’arrive dans la mer d’Aral. Pour les Ouzbeks, les responsables sont « les autres », c’est-à-dire les pays qui se trouvent en amont.
Le premier « autre » est le Turkménistan traversé par l’Amou-Daria dans sa partie orientale. Pierrailles et dunes occupaient ce territoire où la température pouvait excéder 52° à l’ombre en été, jusqu’à ce qu’en 1948 Staline ne décide du creusement d’un canal traversant le désert du Karakoum, de l’Amou-Daria à la Caspienne (1375 km) pour irriguer des terres agricoles. Les travaux se terminèrent dans les années 1980. Le grand « Plan de Transformation de la Nature » soviétique était réalisé mais l’évaporation et les infiltrations provoquent de lourdes pertes en eau.
Le deuxième pays d’amont est l’Afghanistan séparé de l’Ouzbékistan par une frontière de 137 km marquée par l’Amou-Daria. A Termez, ville-frontière, le fleuve a un cours ample et puissant. Il est alimenté par la Sukhandarya (premier affluent rencontré depuis la mer d’Aral), au régime nivo-glaciaire, coulant d’une petite chaîne frontalière du Tadjikistan. Le débit du fleuve susciterait l’optimisme si une récente annonce des talibans n’inquiétait fortement Ouzbeks et Turkmènes : la réalisation d’un canal de 285 km à partir de l’Amou-Daria (le canal de Qosh Tepa) pour irriguer 550 000 ha de terres. C’est un projet ancien, qui avait même été repris par les Américains après le 11 septembre et qui devrait voir sa mise en œuvre en 2028. Est-ce la fin annoncée du fleuve dans toute sa partie aval ?
La dernière étape conduit Cédric Gras et Christophe Raylat au Tadjikistan, dans le massif du Pamir où naissent les deux principales sources de l’Amou-Daria, le Piandj et le Vakhch qui assurent 90% du débit final. Les deux amis se trouvent enfin dans le milieu montagnard qu’ils affectionnent et vont pouvoir explorer le Fedchenko, plus long glacier de montagne du monde (77 km) aux ressources en eau considérables. Peu de temps avant la chute de l’URSS, les Soviétiques avaient conçu un projet de résurrection de la mer d’Aral par l’accélération de la fonte des neiges du Pamir. Le projet est resté sans suite et le Fedchenko continue de reculer. Les Tadjiks ne cherchent pas dans les cours d’eau de quoi irriguer leurs cultures mais de quoi produire de l’électricité. La vallée encaissée du Vakhch est barrée par le barrage en remblai de Nourek qui alimente une centrale électrique développant une puissance de 3 gigawatts utilisés en grande partie pour produire de l’aluminium. En 2028 devrait être achevé un second barrage en amont sur le Vakhch, celui de Rogoun qui pourra se prévaloir d’être le plus haut barrage du monde (335 m). Les deux barrages fourniront alors 93% des besoins en électricité du pays. Mais certaines vannes sont fermées en été, ce qui affaiblit le débit de l’Amou-Daria en Ouzbékistan et au Turkménistan…
Que les raisons en soient climatiques et/ou économiques, l’assèchement de la mer d’Aral devrait provoquer une réaction coordonnée entre tous les pays riverains pour être efficace. Or même s’il existe une Commission interétatique pour la coordination de l’eau en Asie Centrale, les relations entre les Etats sont difficiles ou inexistantes. Comme réponses aux questions que Cédric Gras a posées aux experts, c’est la langue de bois qui a prévalu niant les problèmes.
Avec l’Afghanistan la frontière est fermée. Le fleuve, entouré de barbelés, surveillé par de nombreux militaires, est franchi par un pont, toujours vide, construit au moment de l’invasion soviétique, dont le nom pourrait faire sourire s’il n’avait été témoin de nombreux drames, le « Pont de l’Amitié ». Aux Ouzbeks inquiets du creusement du canal de Qosh Tapa et voulant négocier avec les Afghans, il a été opposé une fin de non-recevoir.
Entre les trois Etats qui ont eu une histoire commune au sein de l’URSS, les relations sont à peine meilleures. Ils connaissent des régimes autoritaires à des degrés variés. L’Ouzbékistan est le plus démocratique (recul du nombre des prisonniers politiques et de la corruption) et ouvert sur le monde extérieur grâce au tourisme. Le Turkménistan et le Tadjikistan sont des dictatures.
Nos deux voyageurs ont dû interrompre leur remontée de l’Amou-Daria lorsque celui-ci a franchi la frontière ouzbéko-turkmène. Pas de visa. Le pays est fermé aux journalistes et aux curieux d’une manière générale, surtout lorsqu’ils sont munis de caméra ou d’appareils photo. Christophe a dû rester en Ouzbékistan et Cédric est passé par Istanbul pour atterrir à Achgabat, officiellement « invité par l’ambassadeur de France » pour faire des conférences sur la culture française ! il lui est interdit de prendre des photos, est contrôlé en permanence et n’a pu suivre le canal du Karakoum jusqu’à l’Amou-Daria. C’est en avion qu’il regagne l’Ouzbékistan. La population turkmène est entièrement coupée du monde extérieur par la censure et ignore tout des problèmes hydriques du pays. Peu traité dans la presse internationale, le régime politique turkmène est un des pires au monde et des plus extravagants. En témoignent les actes de son premier dirigeant après l’indépendance, Saparmourat Niazov Turkmenbachy (« le père des Turkmènes »), qui a conçu une nouvelle capitale tout en marbre blanc et décors dorés. Seules les voitures de couleur blanche sont autorisées à y circuler !
Le Tadjikistan, pays très pauvre, n’offre pas plus de signe d’ouverture démocratique. Tout le parcours de nos voyageurs était rythmé par des panneaux de propagande politique. Les contrôles militaires sont réguliers d’autant plus que dans le Haut-Badakhchag la population a des relations tendues avec la capitale. Il faut savoir ruser. C’est ainsi que les drones de Christophe Raylat ont été démantelés et les pièces détachées cachées au milieu du matériel.
Les problèmes de l’Amou-Daria sont mal connus de ses riverains. Toute tentative d’accord rationnel semble exclue dans la situation géopolitique actuelle. Le Fedchenko qui offre jusqu’à un km d’épaisseur de glace offre encore des réserves. Mais le réchauffement climatique et l’inconscience politique laisseront-ils encore longtemps les fleurs du cotonnier s’épanouir en Asie centrale ?
Notes :
(1) Endoréisme : mode d’écoulement des eaux superficielles aboutissant à une dépression fermée, sans exutoire vers la mer.
(2) Saxaoul : gros arbuste endémique des déserts et des steppes d’Asie centrale.
(3) « Grenier à coton » : Expression utilisée en URSS pour désigner l’Ouzbékistan devenu dans les années 1970-1980 une importante région productrice approvisionnant en coton toute l’industrie de l’Union.Michèle Vignaux, avril 2025
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11:00
Mappery: Theatrical Maps
sur Planet OSGeoMichael Stuyts shared pamphlet with us from a play being performed in Antwerp
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10:58
The Most Beautiful Places in the World
sur Google Maps ManiaHollow Rock. Grand Portage, MN by @TuckOlson The Earthporn Map is a simple interactive map that showcases the top 1,000 images submitted to r/EarthPorn. r/EarthPorn is a subreddit on Reddit dedicated to sharing stunning, high-quality images of natural landscapes and scenery from around the world.To be clear—despite the name, there's nothing explicit or NSFW here. Just a whole lot of beautiful
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9:33
Mutualisation urbanistique
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueJusqu’ici disposant de huit PLU, le support intercommunal a été adopté au conseil de territoire fin 2024 pour les huit villes : Boulogne-Billancourt, Chaville, Issy-les-Moulineaux, Marnes-la-Coquette, Meudon, Sèvres, Vanves et Ville-d’Avray. Ce projet coordonné par la Direction de l’information géographique et de l’innovation territoriale (DIGIT) est consultable sous forme d’application, offrant une visualisation des données par parcelle. Sous deux versions, l’une publique et l’autre destinée aux agents des villes, « il est possible de faire une recherche par adresse ou par parcelle », explique Prune Bonnivard, Directrice de la DIGIT. Un clic donne accès à la note d’informations, résultat d’une analyse géographique de toutes les couches qui composent le PLUI. « L’outil reprend 19.900 unités foncières », précise Mateusz Pietrzak, technicien SIG à la DIGIT.
+ d'infos :
seineouest.fr
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9:12
Mise à jour d'ArcGIS Experience Builder - Février 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La mise à jour d'Experience Builder de février 2025 dans ArcGIS Online et en version 1.17 (mars 2025) pour la Developer Edition inclut 3 nouveaux widgets et de nombreuses améliorations pour vous permettre d'aller plus loin dans la configuration de vos expériences web. Dans cet article, je vous propose de découvrir ensemble les principales nouveautés de cette mise à jour.
Widget "Visionneuse d'imagerie orientée"
Avec le widget visionneuse d'imagerie, vous pouvez visualiser des couches d'imagerie orientée contenant des images photographiées depuis n'importe quel angle dans une carte 2D ou une scène 3D.
Ce widget peut être très utile pour l'inspection d'équipements à partir de photos prises sur le terrain, comme par exemple ci-dessous avec les poteaux de fibre optique.
Ce nouveau widget vient remplacer le widget "Imagerie orientée classique", qui prenait en charge l'ancienne génération de catalogues d'imagerie orientée (OIC). Vous pouvez consulter cet article pour en apprendre plus sur les évolutions récentes sur les couches d'imagerie orientée dans le système ArcGIS.
Si vous ne disposez pas encore de couches d'imagerie orientée, vous pouvez tester ce nouveau widget à l'aide de la couche d'imagerie orientée "Panoramax for ArcGIS" du Living Atlas en ajoutant la carte ci-dessous dans votre expérience :
Widget "Modèles de traitement" Dans ArcGIS, il est possible de définir des modèles de traitement (ou modèles de fonction raster) permettant d'appliquer des fonctions de visualisation ou d'analyse sur vos couches d'imagerie. Dans Experience Builder, ce widget permettra à l'utilisateur d'accéder à des fonctions raster spécifiquement prédéfinies en amont par le concepteur de l'application qu'il pourra appliquer à la couche d'imagerie. Notez que la configuration des modèles de traitement doit se faire dans le Map Viewer.
Ligne avec débordement automatique Ce nouveau widget de mise en page permet de positionner du contenu dans une colonne, sans être contraint par les 12 colonnes présentes dans le widget ligne auquel vous êtes habitués. Cela signifie que chaque élément inclus dans votre widget pourra prendre exactement la largeur de votre choix.En haut : le widget ligne classique ; en bas, le widget ligne avec débordement automatique
Paramètres d'export
Vous pouvez désormais configurer plus finement les options d'export de vos données avec la nouvelle fonctionnalité Paramètres d'exportation de l'onglet données. Si votre application est par exemple destinée à un public peu familier avec les SIG, vous pouvez choisir de ne laisser que le format CSV disponible à l'export. Vous pouvez définir cela à l'échelle de chacune des couches individuelles, mais vous avez aussi la possibilité de le paramétrer pour toutes les couches simultanément, ce qui peut être particulièrement utile si votre application contient de nombreuses données.
Améliorations Widget "Autour de moi" Le widget Autour de moi inclut désormais la possibilité de générer des rapports grâce à la nouvelle option d'export au format PDF.
Widget "Couches Cartographiques" Beaucoup d'améliorations ont été apportées au widget Couches Cartographiques avec cette mise à jour. La première est de pouvoir activer ou désactiver toutes les couches simultanément. De la même manière, il est maintenant possible de développer ou réduire toutes les couches en même temps. Ces nouveaux paramètres sont accessibles en activant l'option "Activer les options de traitement par lots des couches" dans la configuration du widget.
Les autres améliorations incluent la possibilité d'afficher les tables, d'ajuster l'opacité d'une couche à l'aide d'un slider, et d'afficher des couches ajoutées lors de l'exécution de l'application avec le widget Ajouter des données.
Widget Carte Vous pouvez désormais définir des plages d'échelles pour vos cartes 2D, empêchant l'utilisateur de trop zoomer ou dézoomer sur la carte. Ce paramétrage peut se faire via un slider, ou en rentrant directement des plages personnalisées comme il était possible de faire dans Web AppBuilder.
Widget "Table" Il est maintenant possible de gérer les pièces jointes directement dans une table (mise à jour, ajout, suppression et visualisation). Les formats de pièce jointes prises en charge dans les tables sont consultables dans cette section de la documentation.
Widget "Texte" Le widget "Texte" permet désormais d'intégrer des images directement, et de les aligner avec le texte. Les formats d'image supportés sont PNG, GIF, JPG, JPEG, BMP et WebP.
Widget "Liste"
Avant cette mise à jour, lorsque vous passiez d'une vue de données à l'autre à partir de la même source de données, le widget Liste perdait ses paramètres et sa mise en forme. Il fallait donc reconfigurer ces paramètres, et notamment reconnecter les données de texte dynamique. Avec cette mise à jour, le widget conserve désormais ces paramètres lors du passage d'une vue de données à l'autre. Cette amélioration est aussi incluse dans les widgets Diagramme et Texte.Widget "Ajouter des données" Vous pouvez maintenant ajouter plusieurs données simultanément à partir du widget Ajouter des données. Vous pouvez aussi redimensionner la fenêtre de sélection des données à ajouter pour parcourir les éléments plus facilement.
Widget "Rechercher" Dans vos applications destinées au grand public, le menu déroulant permettant de sélectionner une source de recherche dans la barre de recherche peut s'avérer déroutant. Vous avez maintenant la possibilité de désactiver ce menu.
Si vous choisissez l'option Interagir avec un widget Carte dans le paramétrage de la source, vous pourrez également personnaliser encore davantage la recherche, en restreignant celle-ci à l'étendue actuelle de la carte ou en activant la recherche locale.
Widget "Feuille de route" Le widget "Feuille de route" vous permet maintenant de modifié l'itinéraire proposé en ajoutant interactivement des arrêts et des interruptions.
Vous pouvez aussi paramétrer les unités utilisées pour afficher les distances (système métrique ou impérial). Widget "Mise à jour" et "Dessiner" Dans les widgets "Mise à jour" et "Dessiner", vous pouvez désormais surimposer une grille à la carte à laquelle vous pouvez vous accrocher pour éditer des entités ou ajouter une couche de dessin. Cela vous permet un alignement précis des entités. Notez que pour le widget Mise à jour, vous devrez activer cette capacité dans les paramètres de capture lors du paramétrage du widget. Vous pouvez également activer les infos-bulles pour obtenir des informations pendant le dessin (distance, surface, déflexion...).Générateur Avant cette mise à jour, le chargement d'un grand nombre de couches dans le widget carte prenait un certain temps. Les performances ont été améliorées pour réduire celui-ci. La dernière nouveauté dont nous allons parler est la possibilité de générer des QR codes permettant d'accéder au brouillon et à la version publiée de votre Expérience. Cette fonctionnalité est très pratique à la fois pour le partage avec le public, mais aussi pour accéder rapidement à votre expérience sur votre mobile pendant la phase de configuration pour examiner le comportement de l'application sur un portable.
Accessibilité Plusieurs améliorations liées à l'accessibilité ont été introduites :- Dans le paramétrage du thème, vous pouvez changer la couleur de l'indicateur de focus qui montre sur quel élément de l'application le focus du clavier est actif ;
- L'accessibilité est maintenant supportée dans le widget "Accordéon";
- L'accessibilité est maintenant supportée dans les filtres personnalisés configurés dans le widget "Filtre";
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Un nouveau modèle public disponible dans ArcGIS Online nommé Job Hunting
(A11Y) est désormais disponible. Il est designé spécifiquement pour
fournir une expérience accessible, avec une interaction via le clavier et
des labels pour les lecteurs d'écran.
Vous trouverez toutes les informations sur l'accessibilité dans Experience Builder dans cette rubrique de la documentation.
Ressources
Comme à chaque nouvelle version, la matrice de fonctionnalité entre Web AppBuilder et Experience Builder a été mise à jour, et que la roadmap de l’année 2025 est disponible. Vous pouvez les retrouver sur cette application dédiée aux ressources Experience Builder. Pour plus d'informations sur les changements spécifiques à la Developer Edition (dont notamment les breaking changes), vous trouverez les notes de version complètes dans la documentation.
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7:25
[Replay] Webinaire – La collaboration autour de QGIS
sur OslandiaLe vendredi 4 avril 2025, Oslandia a co-animé un webinaire avec Bordeaux Métropole sur la collaboration autour de QGIS.
Un grand merci à Julien Pagiusco, Chef de projet numérique SIG chez Bordeaux Métropole qui a présenté le contexte SIG au sein de la Métropole et plus spécifiquement l’utilisation de QGIS et le financement du support CMJN.
En deuxième partie, Vincent Picavet a reparlé du support du CMJN, qui grâce au financement de Bordeaux Métropole, est désormais disponible dans QGIS 3.40, faisant définitivement tomber la dernière barrière empêchant leur migration complète depuis ArcGIS vers QGIS.
Un exemple de collaboration répondant pleinement aux valeurs de l’open source !
Cette nouvelle fonctionnalité a pu voir le jour grâce à Julien Cabieces, core Comitter QGIS chez Oslandia, notre partenaire privilégié sur Qt, KDAB, et plus précisément Giuseppe D’Angelo qui a réalisé les développements nécessaires et à QGIS.org qui a financé les développements sur Qt !
Vous souhaitez échanger sur vos projets QGIS, vous souhaitez contribuer ?Contactez-nous : infos+qgis@oslandia.com
Pour accéder au replay, répondez à notre questionnaire : [https:]]
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7:15
Les satellites de nouvelle génération cartographient les fonds marins depuis l'espace
sur Cartographies numériquesSource : Next-Generation Water Satellite Maps Seafloor From Space (NASA)
Des cartes plus précises basées sur les données de la mission SWOT (Surface Water and Ocean Topography) peuvent améliorer la navigation sous-marine et permettre une meilleure connaissance de la façon dont la chaleur et la vie se déplacent dans l'océan mondial. Les navires équipés d'instruments sonars peuvent effectuer des mesures directes et extrêmement détaillées des fonds marins. Cependant, à ce jour, seulement 25 % environ de ces fonds ont été étudiés de cette manière.
Pour obtenir une image globale des fonds marins, les chercheurs se sont appuyés sur des données satellitaires. Dans le cadre de ces efforts continus, une équipe soutenue par la NASA a récemment publié l'une des cartes les plus détaillées à ce jour des fonds océaniques, grâce aux données du satellite SWOT, fruit d'une collaboration entre la NASA et le Centre national d'études spatiales (CNES).
Topographie des eaux de surface et des océans (SWOT) - Source : Studio de visualisation scientifique de la NASA
Cette animation présente les caractéristiques des fonds marins dérivées des données SWOT concernant les régions au large du Mexique, de l'Amérique du Sud et de la péninsule Antarctique. Le violet indique les régions plus basses. Les zones plus élevées, comme les monts sous-marins, sont représentées en vert. L'Eötvös est l'unité de mesure des données gravimétriques utilisées pour créer ces cartes.
Des cartes plus précises des fonds marins sont essentielles à diverses activités maritimes, notamment la navigation et la pose de câbles de communication sous-marins. Elles sont également importantes pour mieux comprendre les courants et les marées des grands fonds, qui influencent la vie dans les abysses, ainsi que les processus géologiques comme la tectonique des plaques. Les montagnes sous-marines, appelées monts sous-marins, et d'autres formations océaniques, comme leurs cousins ??plus petits, les collines abyssales, influencent le mouvement de la chaleur et des nutriments dans les profondeurs et peuvent attirer la vie. Les effets de ces caractéristiques physiques se font même sentir à la surface par l'influence qu'elles exercent sur les écosystèmes dont dépendent les communautés humaines.
La cartographie des fonds marins n'est pas l' objectif principal de la mission SWOT. Lancé en décembre 2022, le satellite mesure la hauteur d'eau sur la quasi-totalité de la surface terrestre, y compris l'océan, les lacs, les réservoirs et les rivières. Les chercheurs peuvent exploiter ces différences de hauteur pour créer une sorte de carte topographique de la surface de l'eau douce et de l'eau de mer. Ces données peuvent ensuite être utilisées pour évaluer l'évolution de la banquise ou suivre la progression des inondations le long des rivières.
La carte des fonds marins basée sur SWOT a été publiée dans la revue Science en décembre 2024. On peut également la télécharger sur le site de la NASA (Seamounts and Abyssal Hills Mapped From Space).
Monts sous-marins et collines abyssales cartographiés depuis l'espace (Source : NASA)Articles connexes
Progression de la cartographie haute résolution des fonds marins (programme Seabed 2030 - GEBCO)
Prior Lake Database, une base de données complète sur les lacs dans le monde (données SWOT)
Les câbles sous-marins, enjeu majeur de la mondialisation de l'information
Les frontières maritimes des pays : vers un pavage politique des océans ?
La carte de protection des océans proposée par Greenpeace pour 2030 : utopie ou réalisme ?
MPAtlas, un atlas de la protection marine pour évaluer les aires marines réellement protégées
Densité du trafic maritime mondial et effets sur le réchauffement climatique
Entre maritimisation des échanges et mondialisation de l'information : de quoi l’incident de l'Ever-Given est-il le nom ?
CLIWOC. Une base de données climatologiques des océans à partir des journaux de bord des navires (1750-1850)
Une sélection d'atlas maritimes issus de la Harvard Map CollectionLa carte de la hauteur de la canopée dans le monde (NASA Earth Observatory)
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7:00
L’internet des familles modestes : les usages sont-ils les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale ?
sur Dans les algorithmesPour rendre hommage à la sociologue Dominique Pasquier, qui vient de nous quitter, nous avons voulu republier l’interview qu’elle nous accordait en 2018 pour InternetActu.net, à l’occasion de la parution de son livre, L’internet des familles modestes. Histoire de nous souvenir de son ton, de sa voix, de son approche. Merci Dominique.
Il semble toujours difficile de saisir une enquête sociologique, car, comme toute bonne enquête sociologique, celles-ci sont surtout qualitatives et se fondent sur des témoignages peu nombreux et variés… dont il semble difficile de dégager des lignes directrices. C’est pourtant ce que réussit à faire la sociologue Dominique Pasquier dans son livre, L’internet des familles modestes en s’intéressant aux transformations des univers populaires par le prisme des usages et des pratiques d’internet.
Alors qu’il n’y a pas si longtemps, la fracture numérique semblait ne pouvoir se résorber, les usagers les plus modestes semblent finalement avoir adopté les outils numériques très rapidement, à l’image de l’introduction de la photographie au début du XXe siècle dans les sociétés rurales traditionnelles qu’évoquait Pierre Bourdieu dans Un art moyen. L’internet des classes dominantes et urbaines a colonisé la société, rapporte Dominique Pasquier dans son étude où elle s’est intéressée aux employées (majoritairement des femmes) travaillant principalement dans le secteur des services à la personne et vivant dans des zones rurales. En matière de temps, d’utilisation des services en lignes, les usages d’internet des plus modestes ont rejoint les taux d’usages des classes supérieures. Reste à savoir si les usages sont les mêmes du haut au bas de l’échelle sociale. Interview.
Existe-t-il un usage populaire d’internet ? Quelles sont les caractéristiques d’un internet des familles modestes ?
Dominique Pasquier : Il n’a pas de caractéristique particulière. C’est un usage comme les autres en fait, avec quelques poches de spécificités, et c’est finalement ce qui est le plus surprenant. Parmi ces spécificités – qu’il faudrait valider en enquêtant plus avant sur des familles plus pourvues en revenus et en capital culturel -, il y a le refus d’utiliser le mail ou l’obligation de transparence des pratiques entre les membres de la famille, mais qui existent peut-être sous une forme ou une autre dans d’autres milieux sociaux. Le plus étonnant finalement, c’est de constater que pour des gens qui se sont équipés sur le tard, combien ces usages sont devenus aisés et rituels. Je m’attendais à trouver plus de difficultés, plus d’angoisses… Mais cela n’a pas été le cas. Les familles modestes se sont emparées d’internet à toute vitesse. Ils font certes des usages plutôt utilitaristes de ces outils polymorphes. Ils ont peu de pratiques créatives. Participent peu. Mais n’en ont pas particulièrement besoin. L’outil s’est glissé dans leurs pratiques quotidiennes, d’une manière très pragmatique. Les gens ont de bonnes raisons de faire ce qu’ils font de la manière dont ils le font.
Les témoignages que vous rapportez montrent une grande hétérogénéité d’usage. Mais ce qui marque, c’est de voir que pour ces publics, internet semble avant tout un outil d’accomplissement personnel, une seconde école. Il les aide à mieux se repérer dans l’information, à être plus ouverts, à élargir leur champ de compétences…
Dominique Pasquier : Oui, internet est une seconde école. Et ce constat n’est pas sans vertus pour des populations qui bien souvent ne sont pas allées à l’école ou qui n’ont pas le bac. Internet leur propose des manières d’apprendre qui leur correspondent mieux, sans hiérarchie ni sanction. On pourrait croire par exemple qu’en matière d’information ils ne recherchent pas des choses importantes, mais si. Ils cherchent à comprendre les termes qu’emploient le professeur de leurs enfants ou le médecin qu’ils consultent. Quelque chose s’est ouvert. L’enjeu n’est pas pour eux de devenir experts à la place des experts, mais de parvenir à mieux argumenter ou à poser des questions. D’être mieux armés. Le travail de la sociologue Annette Lareau qui a observé des réunions parents professeurs et des consultations médicales dans les milieux populaires, montrait que les parents des milieux populaires se trouvaient dans une position de déférence, imposée par l’interaction elle-même. Ils n’osent pas dire qu’ils ne comprennent pas. Or, cette déférence subie implique nombre de malentendus sur les diagnostics scolaires ou médicaux. Les gens que j’ai rencontrés se servent tout le temps de ces outils pour trouver le sens des mots ou pour apprendre. Les aides-soignantes travaillent souvent dans des structures très pesantes. Mais quand elles vont sur des sites de professionnels de la santé, elles s’aperçoivent qu’il y a des échanges horizontaux et hiérarchiques possibles. Internet permet d’ouvrir le bec – même si cela ne veut pas dire que ces aides-soignantes ouvrent le bec en ligne facilement pour autant.
Image : Dominique Pasquier sur la scène de la conférence Numérique en Communs, qui se tenait à Nantes.
… plus ouverts, mais pas totalement. Internet n’est pas l’espace des idées nouvelles…
Dominique Pasquier : Si internet permet de s’informer et de se former (via les tutoriels, très consommés pour progresser notamment dans ses passions), le public de mon enquête ne s’intéresse pas du tout à l’actualité. Il ne consulte pas la presse nationale. L’actualité demeure celle que propose la presse locale et la télévision. Ce manque d’ouverture est certainement lié aux territoires d’enquêtes. Pour les ruraux, l’information nationale ou internationale semble très loin. Dans ce domaine, la possibilité qu’ouvre l’internet n’est pas saisie. La consommation télévisuelle reste très forte. L’ouverture passe par la télévision, c’est de là qu’arrive la nouveauté, via la télé-réalité, les émissions de décoration et de cuisine. La « moyennisation » des styles de vie est concrète : elle se voit dans les maisons. La télévision a diffusé un dépouillement du décor mobilier par exemple comme on le voit dans les émissions de décoration. Dans ses enquêtes sur le monde ouvrier des années 80, le sociologue Olivier Schwartz montrait que les familles de mineurs qui réussissaient achetaient des salles à manger en bois. Elles ont disparu !
L’internet n’est pas sans difficulté pourtant pour les plus modestes. Vous évoquez notamment la difficulté à utiliser certaines ressources dans le cadre professionnel ou dans la relation administrative. Quelles sont ces difficultés et pourquoi persistent-elles selon vous ?
Dominique Pasquier : Dans leurs services en ligne, les administrations de la République sont lamentables. On ne met pas assez d’argent dans l’ergonomie, dans les tests usagers… pour des gens dont les budgets se jouent à 100 euros près et où le moindre remboursement qui ne vient pas est un drame. La dématérialisation de l’administration est inhumaine et brutale. Les familles modestes utilisent peu le mail. Leurs adresses servent principalement aux achats et aux relations avec les administrations. Mais les courriers de l’administration se perdent dans le spam qu’ils reçoivent des sites d’achat. Pour eux, le mail est un instrument de torture et ce d’autant plus qu’il est l’outil de l’injonction administrative. Les gens ont l’impression d’être maltraités par les administrations, à l’image de cet homme que j’ai rencontré, noyé dans ses démêlés avec Pôle emploi, en difficulté dans toutes ses démarches.
Les usagers ne sont pas contre la dématérialisation pourtant. Le public que j’ai rencontré utilise quotidiennement les applications bancaires par exemple, matins et soirs. Ils n’ont pas de mal à gérer leurs factures en ligne. Mais les relations avec les institutions sociales, en ligne, sont particulièrement difficiles.
Peut-être est-ce aussi lié à l’usage spécifique du mail qu’on rencontre dans ces familles. Vous soulignez, qu’une des rares spécificités de l’internet des familles modestes, c’est que l’usage du mail n’est pas tant individuel que familial…
Dominique Pasquier : Oui. Pour les familles modestes, le mail n’est pas un outil de conversation agréable. Il est asynchrone et écrit. Envoyer et attendre une réponse ne correspond pas aux valeurs du face à face dans l’échange, qui reste très fort dans les milieux populaires. Il demeure de l’ordre du courrier, ce qui en fait un dispositif formellement distant.
Les familles disposent bien souvent d’une seule adresse mail partagée. C’est un moyen de tenir un principe de transparence familial… (et de surveillance : une femme ne peut pas recevoir de courrier personnel). Ce principe de transparence se retrouve également dans les comptes Facebook, dans les SMS,… La famille intervient sur les comptes de ses membres, on regarde les téléphones mobiles des uns et des autres. On surveille ce qu’il se dit. Les familles modestes ne voient pas de raison à avoir des outils individuels. Sur Facebook, l’ouverture de comptes par les enfants est conditionnée au fait que les parents soient amis avec eux. Bien souvent, ces pratiques donnent une illusion de maîtrise aux parents, qui ne voient pas ce qui échappe à leur vigilance. Ils observent les murs des enfants et les commentaires, mais ne voient pas les échanges en messagerie instantanée incessants.
L’autre grande différence sociale que vous pointez c’est la participation : l’usage des plus modestes n’est pas très contributif. Pourquoi ?
Dominique Pasquier : Effectivement, l’internet n’est jamais vu comme un moyen de contribution. J’ai demandé ainsi à une femme qui souhaitait se remarier et qui me confiait avoir beaucoup consulté de forums pour se décider à franchir le pas de la famille recomposée… si elle posait des questions sur ces forums. Elle m’a clairement répondu non, comme si c’était impensable. Ce qui l’intéressait c’était la réponse aux questions qu’elle aurait pu poser. Mais la difficulté demeure d’oser, et ce même pour intervenir sur un simple forum, entouré de femmes dans la même situation qu’elle, qui se confient sur des choses intimes… On ne saute pas le pas. Une autre qui réalisait des tricots en puisant des idées sur des blogs contributifs n’y montrait pas non plus ses créations… Il y a une grande pudeur à poser des questions, « à ramener sa fraise »…
Sur l’internet des familles modestes, il y a une grande distance avec la création. Ce qui circule sur Facebook, c’est essentiellement des citations morales, des images, des dessins… des « panneaux » qui proviennent d’ailleurs. L’enjeu n’est pas tant de discuter du contenu de ces messages que de demander à ses amis s’ils sont d’accord avec le fait que ce qui est mis en ligne me reflète moi ! Le but est plus une recherche de consensus. On s’empare de ces messages pour dire qu’on s’y reconnaît et on demande aux autres s’ils nous y reconnaissent. Ces partages se font avec des gens qu’on connaît. On ne cherche pas à étendre sa sociabilité.
À Brest, Bénédicte Havard Duclos qui a travaillé sur des assistantes maternelles, plus diplômées que les populations sur lesquelles j’ai travaillé, à montré qu’elles avaient un peu plus d’ouverture dans leurs échanges en ligne : elles osaient échanger avec des gens qu’elles ne connaissaient pas. Les gens que j’ai vus ne sortent pas de leur monde, sauf en ce qui concerne les connaissances, mais pas en matière de culture ni de sociabilité. Ils utilisent internet pour apprendre des choses qu’ils ne connaissent pas ou perfectionner des pratiques, comme le tricot, la cuisine, le jardinage… Mais ce n’est pas une ouverture sur des nouveaux goûts culturels. Il n’y en a pas du tout dans mon public. Les liens partagés servent aussi beaucoup à rappeler le passé, à le célébrer ensemble une nostalgie. Leur fonction consiste plus à évoquer une culture commune et à renforcer le consensus qu’à une ouverture culturelle. Mais ces résultats auraient certainement été très différents si j’avais regardé les pratiques de leurs enfants.
Y’a-t-il un temps internet chez les plus modestes ou une connexion continue comme pour les catégories professionnelles supérieures ? La frontière entre le monde professionnel et le monde privé est-elle moins étanche chez les plus modestes qu’ailleurs ?
Dominique Pasquier : Il y a une différence entre ces milieux et ceux des cadres et des professions intermédiaires. Ici, quand on arrête de travailler, on arrête de travailler. S’il y a une forte perméabilité du personnel au professionnel, la frontière est complètement hermétique dans l’autre sens : les collègues n’ont pas le numéro de portable ! Beaucoup des femmes que j’ai rencontrées ont des conjoints artisans qui eux n’arrêtent jamais de travailler… mais le plus souvent, les milieux ouvriers ou d’employés subalternes, la frontière entre les deux mondes est forte.
Un long chapitre de votre livre s’intéresse à l’achat en ligne qui semble être devenu une pratique forte et complètement intégrée des milieux modestes. Qu’est-ce qu’a changé cet accès à la consommation ?
Dominique Pasquier : On pense souvent qu’internet permet d’acheter ce qu’on ne trouve pas localement. Pour les plus modestes, la motivation n’est pas du tout celle-ci. Internet sert à acheter moins cher. Et ces femmes y passent du temps. Reste qu’elles se sentent coupables vis-à-vis du petit commerce local, car ce sont des gens qu’elles connaissent. Pour nombre d’achats, elles transigent donc.
Le Bon Coin et les plateformes d’achats entre particuliers sont considérées, elles, comme vertueuses. Ça rapporte un peu d’argent. Ça rend service. On a l’impression que ces échanges sont moraux. « Sur le Bon Coin, chacun garde sa fierté ». Y vendre ou y acheter des produits, même très peu chers – et beaucoup des produits qu’on y échange le sont pour quelques euros -, c’est un moyen de conserver sa fierté, d’affirmer qu’on n’est pas des assistés. Il faut entendre l’omniprésence de la peur du déclassement dans ces populations, limites financièrement. Recourir à l’aide social et faire des démarches, c’est compliqué. Dans cette frange de la population, on déteste tout autant ceux qui sont socialement au-dessus qu’au-dessous. On y entend un discours d’extrême droite qui peut-être manié par des gens qui n’y sont pas acquis, mais qui est caractérisé par la peur de basculer vers les assistés. Comme le disait Olivier Schwartz, il n’y a pas qu’eux contre nous, que le peuple face aux élites, il y a ceux du haut, ceux du bas et les fragiles.
Vous notez dans votre livre que les familles modestes ont un rapport très distant avec l’information (notamment nationale), mais pas avec les causes. « Ceux qui parlent frontalement de politique le font de façon sporadique ». La politique n’est présente que sous une forme polémique, très liée à la crise du marché du travail. Pourquoi ?
Dominique Pasquier : Ce public ne s’informe pas. Beaucoup de rumeurs circulent et s’engouffrent sur des peurs. Les dépenses somptuaires ne les étonnent pas. Les rumeurs sur les fraudeurs et paresseux non plus. J’ai enquêté dans une région où l’immigration est peu présente, mais où le fantasme de l’immigré assisté est omniprésent. La hantise sociale est forte et est à relier à la crise du marché du travail, qui fait que ces familles semblent toujours sur le point de basculer dans la précarité. Ces femmes qui travaillent dans l’aide à domicile connaissent les difficultés du marché du travail : elles ont plein de petits patrons, des horaires à trous, des trajets difficiles et leurs situations sont précaires et instables… Reste que dans ces milieux issus des milieux ouvriers, les valeurs du travail, de l’entrepreneuriat privé et de la réussite restent fortes.
D’une manière assez surprenante, vous consacrez tout un chapitre à la question des relations hommes/femmes. Internet renforce-t-il la séparation des sphères domestiques masculines et féminines ? Comment en questionne-t-il ou en redistribue-t-il les frontières normatives ?
Dominique Pasquier : Effectivement. Nombre de comptes Facebook exaltent l’amour conjugal et la famille. Ce n’est bien sûr pas le cas des hommes célibataires que j’ai rencontrés, dans les comptes desquels dominent des blagues sur les femmes. Chez celles-ci, par contre, on trouve beaucoup de partage d’images et de maximes sur l’absence de partage des tâches domestiques. Chez ces femmes, l’idée qu’on se réalise en tenant son intérieur propre et son linge repassé ne fonctionne plus. L’épanouissement domestique ne fait plus rêver. Cela n’empêche pas que ces femmes continuent à tout faire et que leurs intérieurs soient nickels et parfaitement rangés. Elles aspirent à ce que ce ne soit plus une image valorisante, mais en vrai, la répartition des tâches traditionnelles demeure.
On entend en tout cas une revendication, une contestation de la division très asymétrique du travail domestique. Pourtant, pour ces aides-soignantes qui pratiquent les horaires décalés, bien souvent, les maris doivent faire le dîner pour les enfants. En tout cas, il n’y a plus ce qu’observait Olivier Schwartz, à savoir que les femmes trouvaient leur épanouissement dans la tenue du foyer. Il faut dire que contrairement aux enquêtes qu’il a réalisées dans les familles de mineurs, ces femmes travaillent. C’est sans doute la transformation du marché du travail qui fait bouger les lignes à la maison.
Pour autant, ce n’est pas la guerre non plus. On trouve plus d’endroits où on échange des maximes célébrant le couple que le contraire. C’est moins vrai pour les hommes célibataires. Dans les milieux populaires, les hommes sans qualification (comme les femmes trop qualifiées) ont du mal à entrer en couples. D’où l’expression d’un vif ressentiment.
À la lecture de votre livre, on a l’impression que la fracture numérique a été résorbée. Et on peinerait même à trouver des traces d’une fracture sociale d’usages ?
Dominique Pasquier : Oui. On trouve encore quelques personnes en difficultés, notamment les seniors, mais le plus frappant est de constater qu’internet est entré dans la vie de tous les jours, même chez les familles modestes.
La régulation parentale y est par exemple aussi présente qu’ailleurs. Mais dans les familles plus diplômées, on ne trouve pas la croyance que, parce qu’on sait se servir d’internet, on réussira dans la vie. Il y a ici, une illusion de modernité. Dans les milieux plus cultivés, on retrouve les mêmes difficultés à surveiller les pratiques des enfants et à réguler leurs pratiques, mais les parents offrent la complémentarité de l’écrit traditionnel valorisé à l’école. Ici, les mères croient bien faire en encourageant les pratiques numériques, pensant que cela sera un déclencheur de réussite. Mais c’est assez faux. Malgré la transparence qu’elles imposent, les familles modestes ne savent pas ce que font leurs enfants. En fait, il faut reconnaître que c’est plus difficile pour les parents qu’avant. Alors que la télé réunissait les familles, internet menace les dimensions collectives familiales, par ses pratiques addictives (comme le jeu vidéo) et parce que les pratiques des plus jeunes sont impossibles à réguler. Il transforme et menace profondément les familles. Mon discours à l’air très négatif, je le reconnais. Pour les plus jeunes, internet offre de fortes possibilités de divertissement. Mais comme il n’y a pas de limites et qu’on ne peut pas en mettre, tout repose sur la manière dont les enfants gèrent les sollicitations. Mes travaux sur la culture lycéenne, soulignaient déjà les limites de la transmission horizontale entre jeunes. Les mères, qui se sont mises au jeu et qui ont compris qu’elles étaient accros à leur tour, ont une meilleure compréhension de ce qu’il se passe quand on ne peut pas s’arrêter. Les disputes sur le temps d’écran sont moins présentes. Reste qu’une grande partie de la vie des enfants échappe au périmètre familial et c’est difficile à vivre pour les parents. Ils ont l’impression parfois de contrôler ce que font leurs enfants en ligne, mais ils se trompent.
Propos recueillis par Hubert Guillaud.
Cette interview a été originellement publiée sur InternetActu.net, le 21 septembre 2018.
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7:00
Pourquoi la technologie favorise-t-elle le surdiagnostic ?
sur Dans les algorithmesLa neurologue irlandaise, Suzanne O’Sullivan, qui vient de publier The Age of Diagnosis: Sickness, Health and Why Medicine Has Gone Too Far (Penguin Random House, 2025) estime que nous sommes entrés dans l’ère du diagnostique, c’est-à-dire que l’essor technologique nous permet désormais d’améliorer les diagnostics. Mais, tempère-t-elle, cet essor « ne semble pas s’être accompagné d’une amélioration de notre santé ». Si nous détectons et traitons davantage de cancers à des stades plus précoces, ce qui sauve la vie de certaines personnes, en revanche, d’autres reçoivent des traitements inutiles, et il se pourrait que la proportion des personnes surtraitées soit plus forte que la réduction de la mortalité. En fait, des études à grande échelle montrent que l’amélioration du dépistage ne conduit pas à une amélioration des taux de survie, rappelle le Times. Pour la spécialiste qui dénonce cette dérive diagnostique, « nous sommes victimes d’une médecine excessive ». Pour elle, l’augmentation des diagnostiques de neurodivergence notamment (Troubles de l’activité et autisme) a surtout tendance à pathologiser inutilement certaines personnes. Nous ne devenons pas forcément plus malades, nous attribuons davantage à la maladie, regrette-t-elle. « Les explications médicales sont devenues un pansement ».
Le diagnostic apporte des réponses tant aux patients qu’aux médecins, mais ne soigne pas toujours. Diagnostiquer des patients alors qu’il n’existe pas de traitements efficaces peut aggraver leurs symptômes, explique-t-elle dans une interview à Wired. Entre 1998 et 2018, les diagnostics d’autisme ont augmenté de 787 % rien qu’au Royaume-Uni ; le taux de surdiagnostic de la maladie de Lyme est estimé à 85 %, y compris dans les pays où il est impossible de contracter la maladie. Le diagnostic de l’autisme est passé d’une personne sur 2 500 à un enfant sur 36 au Royaume-Uni et un sur 20 en Irlande du Nord. Nous sommes passés d’un sous-diagnostic à un sur-diagnostic, estime O’Sullivan. Or, ce sur-diagnostic n’améliore pas la santé des patients. « L’échec de cette approche est dû au fait que, lorsqu’on arrive aux stades les plus légers des troubles du comportement ou de l’apprentissage, il faut trouver un équilibre entre les avantages du diagnostic et l’aide disponible, et les inconvénients du diagnostic, qui consistent à annoncer à l’enfant qu’il a un cerveau anormal. Quel est l’impact sur la confiance en soi de l’enfant ? Comment est-ce stigmatisé ? Comment cela influence-t-il la construction de son identité ? Nous avons pensé qu’il serait utile de le dire aux enfants, mais les statistiques et les résultats suggèrent que ce n’est pas le cas. » De même, nous sur-diagnostiquons désormais différents types de cancer, tant et si bien que de plus en plus de personnes reçoivent des traitements alors qu’elles n’en ont pas besoin. Le problème c’est que nous devons veiller à ce que le surdiagnostic reste à un niveau bas. Nous multiplions les tests plutôt que de perfectionner ceux que nous avons.
Ce n’est pas tant qu’il ne faut pas dépister, estime la neurologue, mais que les décisions doivent être prises parfois plus lentement qu’elles ne sont. Pour The Guardian, le surdiagnostic nous fait croire que notre société va mal ou que la vie moderne nous rend malade (ce qui n’est pas nécessairement faux). La réalité est que nos outils de diagnostics sont devenus plus précis, mais les variations de santé physique et mentale sont inutilement médicalisées et pathologisées. Pour le dire autrement, nous n’avons pas beaucoup de méthodes pour limiter les faux positifs en médecine, comme ailleurs.
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1:59
Sean Gillies: Bear training week 7 recap
sur Planet OSGeoPoor weather last week complicated my training plans. I ran more than I did in week six, but not much more. I did some indoor intervals, a tempo run, the usual yoga and pool HIIT, my favorite bike loop of Southwest Fort Collins, and a great trail run in the hills of Lory State Park on Saturday. All together, here are the numbers:
24 miles running
9 hours, 32 minutes all training
2,313 ft D+ running
My body is holding up well, so I'll be doing even more running in week eight. Spoiler alert: I've already had one solid running workout, the hardest of my season so far.
A sandy trail along a partially snow-covered ridge approaches a stand of pine trees under a blue sky. Lory State Park, Colorado.
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17:28
Sean Gillies: The Poulletier sandwich
sur Planet OSGeoI'm not the first person to make a sandwich with fried eggs and pastrami, but I think I may have come up with a name for it that could stick. Served hot with melted cheddar cheese on slices of grilled sourdough bread, I call it the "Poulletier" after François Poulletier de la Salle, the discoverer of cholesterol.
A grilled sandwich, cut in two, on a green plate.
Hash browns would be good in this. As would a thick smear of pesto sauce, suggested by a person in a reply to my Mastodon post. I'll try one or both of these additions next time.
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11:00
Mappery: Another Mappy Chair
sur Planet OSGeoKevin Carey sent this “A glorious mappy chair at Oldmeldrum House Hotel, Aberdeenshire”
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9:44
Mapping the Red Sea Attacks
sur Google Maps ManiaThe International Crisis Group has released an interactive story map, The Red Sea Attacks Explained, that does a great job of breaking down the background and consequences of the Houthis’ attacks on cargo ships in the Red Sea.The map uses Mapbox's Story Map template to great effect, illustrating the Houthis’ strategic strongholds and their disruptive impact on global trade routes. I
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7:00
Dans les défaillances des décisions automatisées
sur Dans les algorithmesLes systèmes de prise de décision automatisée (ADM, pour automated decision-making) sont partout. Ils touchent tous les types d’activités humaines et notamment la distribution de services publics à des millions de citoyens européens mais également nombre de services privés essentiels, comme la banque, la fixation des prix ou l’assurance. Partout, les systèmes contrôlent l’accès à nos droits et à nos possibilités d’action.
Opacité et défaillance généraliséeEn 2020 déjà, la grande association européenne de défense des droits numériques, Algorithm Watch, expliquait dans un rapport que ces systèmes se généralisaient dans la plus grande opacité. Alors que le calcul est partout, l’association soulignait que si ces déploiements pouvaient être utiles, très peu de cas montraient de « manière convaincante un impact positif ». La plupart des systèmes de décision automatisés mettent les gens en danger plus qu’ils ne les protègent, disait déjà l’association.
Dans son inventaire des algorithmes publics, l’Observatoire des algorithmes publics montre, très concrètement, combien le déploiement des systèmes de prise de décision automatisée reste opaque, malgré les obligations de transparence qui incombent aux systèmes.
Avec son initiative France Contrôle, la Quadrature du Net, accompagnée de collectifs de lutte contre la précarité, documente elle aussi le déploiement des algorithmes de contrôle social et leurs défaillances. Dès 2018, les travaux pionniers de la politiste Virginia Eubanks, nous ont appris que les systèmes électroniques mis en place pour calculer, distribuer et contrôler l’aide sociale sont bien souvent particulièrement défaillants, et notamment les systèmes automatisés censés lutter contre la fraude, devenus l’alpha et l’oméga des politiques publiques austéritaires.
Malgré la Loi pour une République numérique (2016), la transparence de ces calculs, seule à même de dévoiler et corriger leurs défaillances, ne progresse pas. On peut donc se demander, assez légitimement, ce qu’il y a cacher.
A mesure que ces systèmes se déploient, ce sont donc les enquêtes des syndicats, des militants, des chercheurs, des journalistes qui documentent les défaillances des décisions automatisées dans tous les secteurs de la société où elles sont présentes.
Ces enquêtes sont rendues partout difficiles, d’abord et avant tout parce qu’on ne peut saisir les paramètres des systèmes de décision automatisée sans y accéder.
3 problèmes récurrentsS’il est difficile de faire un constat global sur les défaillances spécifiques de tous les systèmes automatisés, qu’ils s’appliquent à la santé, l’éducation, le social ou l’économie, on peut néanmoins noter 3 problèmes récurrents.
Les erreurs ne sont pas un problème pour les structures qui calculent. Pour le dire techniquement, la plupart des acteurs qui produisent des systèmes de décision automatisée produisent des faux positifs importants, c’est-à-dire catégorisent des personnes indûment. Dans les systèmes bancaires par exemple, comme l’a montré une belle enquête de l’AFP et d’Algorithm Watch, certaines activités déclenchent des alertes et conduisent à qualifier les profils des clients comme problématiques voire à suspendre les possibilités bancaires d’individus ou d’organisations, sans qu’elles n’aient à rendre de compte sur ces suspensions.
Au contraire, parce qu’elles sont invitées à la vigilance face aux activités de fraude, de blanchiment d’argent ou le financement du terrorisme, elles sont encouragées à produire des faux positifs pour montrer qu’elles agissent, tout comme les organismes sociaux sont poussés à détecter de la fraude pour atteindre leurs objectifs de contrôle.
Selon les données de l’autorité qui contrôle les banques et les marchés financiers au Royaume-Uni, 170 000 personnes ont vu leur compte en banque fermé en 2021-2022 en lien avec la lutte anti-blanchiment, alors que seulement 1083 personnes ont été condamnées pour ce délit.
Le problème, c’est que les organismes de calculs n’ont pas d’intérêt à corriger ces faux positifs pour les atténuer. Alors que, si ces erreurs ne sont pas un problème pour les structures qui les produisent, elles le sont pour les individus qui voient leurs comptes clôturés, sans raison et avec peu de possibilités de recours. Il est nécessaire pourtant que les taux de risques détectés restent proportionnels aux taux effectifs de condamnation, afin que les niveaux de réduction des risques ne soient pas portés par les individus.
Le même phénomène est à l’œuvre quand la CAF reconnaît que son algorithme de contrôle de fraude produit bien plus de contrôle sur certaines catégories sociales de la population, comme le montrait l’enquête du Monde et de Lighthouse reports et les travaux de l’association Changer de Cap. Mais, pour les banques, comme pour la CAF, ce surciblage, ce surdiagnostic, n’a pas d’incidence directe, au contraire…
Pour les organismes publics le taux de détection automatisée est un objectif à atteindre explique le syndicat Solidaires Finances Publiques dans son enquête sur L’IA aux impôts, qu’importe si cet objectif est défaillant pour les personnes ciblées. D’où l’importance de mettre en place un ratio d’impact sur les différents groupes démographiques et des taux de faux positifs pour limiter leur explosion. La justesse des calculs doit être améliorée.
Pour cela, il est nécessaire de mieux contrôler le taux de détection des outils et de trouver les modalités pour que ces taux ne soient pas disproportionnés. Sans cela, on le comprend, la maltraitance institutionnelle que dénonce ATD Quart Monde est en roue libre dans les systèmes, quels qu’ils soient.
Dans les difficultés, les recours sont rendus plus compliqués. Quand ces systèmes mé-calculent les gens, quand ils signalent leurs profils comme problématiques ou quand les dossiers sont mis en traitement, les possibilités de recours sont bien souvent automatiquement réduites. Le fait d’être soupçonné de problème bancaire diminue vos possibilités de recours plutôt qu’elle ne les augmente.
A la CAF, quand l’accusation de fraude est déclenchée, la procédure de recours pour les bénéficiaires devient plus complexe. Dans la plateforme dématérialisée pour les demandes de titres de séjour dont le Défenseur des droits pointait les lacunes dans un récent rapport, les usagers ne peuvent pas signaler un changement de lieu de résidence quand une demande est en cours.
Or, c’est justement quand les usagers sont confrontés à des difficultés, que la discussion devrait être rendue plus fluide, plus accessible. En réalité, c’est bien souvent l’inverse que l’on constate. Outre les explications lacunaires des services, les possibilités de recours sont réduites quand elles devraient être augmentées. L’alerte réduit les droits alors qu’elle devrait plutôt les ouvrir.
Enfin, l’interconnexion des systèmes crée des boucles de défaillances dont les effets s’amplifient très rapidement. Les boucles d’empêchements se multiplient sans issue. Les alertes et les faux positifs se répandent. L’automatisation des droits conduit à des évictions en cascade dans des systèmes où les organismes se renvoient les responsabilités sans être toujours capables d’agir sur les systèmes de calcul. Ces difficultés nécessitent de mieux faire valoir les droits d’opposition des calculés. La prise en compte d’innombrables données pour produire des calculs toujours plus granulaires, pour atténuer les risques, produit surtout des faux positifs et une complexité de plus en plus problématique pour les usagers.
Responsabiliser les calculs du socialNous avons besoin de diminuer les données utilisées pour les calculs du social, explique le chercheur Arvind Narayanan, notamment parce que cette complexité, au prétexte de mieux calculer le social, bien souvent, n’améliore pas les calculs, mais renforce leur opacité et les rend moins contestables. Les calculs du social doivent n’utiliser que peu de données, doivent rester compréhensibles, transparents, vérifiables et surtout opposables… Collecter peu de données cause moins de problèmes de vie privée, moins de problèmes légaux comme éthiques… et moins de discriminations.
Renforcer le contrôle des systèmes, notamment mesurer leur ratio d’impact et les taux de faux positifs. Améliorer les droits de recours des usagers, notamment quand ces systèmes les ciblent et les désignent. Et surtout, améliorer la participation des publics aux calculs, comme nous y invitent le récent rapport du Défenseur des droits sur la dématérialisation et les algorithmes publics.
A mesure qu’ils se répandent, à mesure qu’ils accèdent à de plus en plus de données, les risques de défaillances des calculs s’accumulent. Derrière ces défaillances, c’est la question même de la justice qui est en cause. On ne peut pas accepter que les banques ferment chaque année des centaines de milliers de comptes bancaires, quand seulement un millier de personnes sont condamnées.
On ne peut pas accepter que la CAF détermine qu’il y aurait des centaines de milliers de fraudeurs, quand dans les faits, très peu sont condamnés pour fraude. La justice nécessite que les calculs du social soient raccords avec la réalité. Nous n’y sommes pas.
Hubert Guillaud
Cet édito a été publié originellement sous forme de tribune pour le Club de Mediapart, le 4 avril 2025 à l’occasion de la publication du livre, Les algorithmes contre la société aux éditions La Fabrique.
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6:25
Atlas des paysages de La Réunion
sur Cartographies numériques
Atlas des paysages de La Réunion - DEAL Réunion - Agence Folléa-Gautier - 2023Le paysage est souvent appréhendé comme une notion subjective. En proposant un cadre d’analyse et des clefs de lecture, l’Atlas des paysages de La Réunion proposé par la DEAL Réunion et par l'Agence Folléa-Gautier, favorise un regard partagé sur les paysages actuels et sur leurs devenirs potentiels ou souhaités. Outil d’aide à la compréhension et à la décision pour les acteurs du territoire, il contribue à la préservation, à la valorisation et à la transmission des paysages réunionnais.
La multiplicité des thématiques traitées par l’Atlas des paysages (Eau douce, littoral, nature, agriculture, habitat, énergie, activités, équipements, déplacements) révèle l’interdisciplinarité de cette matière et la nécessité de porter sur les paysages des regards croisés. Toutes ces composantes, parties intégrantes du mode de vie des Réunionnais, sont traitées comme un tout indissociable. « Nos paysages, qu’ils soient grandioses ou plus banals, sont notre bien commun ».
- Plaquette de présentation (50 Mo)
- Projet QGIS de l’Atlas (270 Mo)
- Projet QGIS de l’Observatoire photographique (2,95 Go)
Pourquoi un Atlas des paysages de La Réunion ??
- Pour mieux connaître les paysages
- Pour mieux agir individuellement et collectivement sur les paysages
- Pour mieux construire le cadre de vie de demain
- Pour préserver les richesses paysagères de La Réunion
- Pour mieux faire connaître La Réunion?
Quels sont les intérêts et les limites de l’Atlas ?
L'Atlas a d’emblée été conçu sous la forme d’un site Internet, pouvant de ce fait être accessible à tous. Il articule les échelles de l’aménagement, depuis l’échelle stratégique d’ensemble jusqu’à l’échelle de sites ponctuels. Il propose une synthèse cartographiée et commentée des grands enjeux en matière d’aménagement qualitatif pour chaque unité de paysage. Il est très abondamment illustré de photographies de terrain, légendées, commentées et repérées sur SIG (Système d’Information Géographique). Leur repérage sous SIG rend possible en complément la construction d’un observatoire photographique des paysages pour mesurer les dynamiques d’évolution par reconduction des prises de vues géoréférencée. Il propose une représentation numérique en trois dimensions du territoire, sous forme de blocs-diagrammes, qui permettent une représentation synthétique de chaque unité de paysage. Il offre des cartographies pour chaque unité de paysage dont les référencements sous SIG rendent possibles leur complément, enrichissement et actualisation. Il offre plusieurs points d’entrées possibles, par cartes, par noms de lieux ou de communes ou par mots clefs. Il dispose d’un moteur de recherche qui facilite l’obtention des informations souhaitées.
En aucune façon l’atlas n’a vocation à se substituer aux réflexions plus localisées sur un territoire ou plus ciblées sur un thème, comme une révision de document d’urbanisme ou, a fortiori, un projet d’aménagement particulier.
Plus de 4000 illustrations accompagnent le texte (photographies légendées, cartographies, dessins, croquis, schémas et blocs–diagrammes…). Enfin l’Atlas Internet est facilement évolutif ; il a non seulement capacité mais aussi vocation à se préciser et se parfaire dans les années à venir.
Plan de l'Atlas
Galerie Photo
Accueil
Site d’observation
1. Tableau d’ensemble
2. Les fondements naturels et anthropiquesLes paysages et la géologie ?
3. Les fondements culturels
Les paysages et les reliefs?
Les paysages et les climats?
Les paysages et l’eau douce?
Les paysages et le littoral?
Les paysages, la forêt et les espaces naturels?
Les paysages et l’agriculture?
Les paysages, l’urbanisation et les infrastructures?
4. Les unités de paysageLes pentes de Saint?DenisLes pentes du nord?estLes pentes de Saint?BenoîtLes pentes de Sainte?Rose et Saint?PhilippeLes pentes du sudLes pentes de Saint?Pierre / Le TamponLes pentes de Saint?Louis / L’Étang?SaléLes pentes de l’ouestLes pentes de Saint?Paul / Le Port / La PossessionLes pentes de La Montagne11. Le cirque de SalazieLe cirque de MafateLe cirque de CilaosLa plaine de Bébour-BélouveLe massif du Piton de la FournaiseLa plaine des CafresLa plaine des Palmistes
5. Les processus, enjeux et orientations thématiquesIntroduction : puissance des transformations des 70 dernières annéesLes valeurs paysagères clefs de La Réunion?Les paysages de l’eau douceLes paysages du littoralLes paysages de natureLes paysages agricolesLes paysages de l’habitatLes paysages des mobilitésLes paysages des énergiesLes paysages des activités et des équipementsSynthèse : les enjeux majeurs de paysage
6. Synthèse des orientations et recommandations
Observatoire photographique
Documentation
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The First Cuckoo of Spring
sur Google Maps ManiaThe Cuckoo Tracking Project At the end of March, Hafren (a male adult cuckoo) left the Republic of Côte d'Ivoire to begin his epic migration north to England. From Côte d'Ivoire, Hafren skirted the eastern border of Guinea, crossed south-eastern Mali, motored through Mauritania, and—after a journey of around 1,370 miles—arrived in Western Sahara.By early April, Hafren had reached Mijek in
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Makina Corpus publie sa propre librairie d'authentification OpenID Connect pour Django
sur Makina CorpusNous publions en logiciel libre notre intégration du protocole OpenID Connect (OIDC) avec Django : django-pyoidc.
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L’IA est un outil de démoralisation des travailleurs
sur Dans les algorithmes« Le potentiel révolutionnaire de l’IA est d’aider les experts à appliquer leur expertise plus efficacement et plus rapidement. Mais pour que cela fonctionne, il faut des experts. Or, l’apprentissage est un processus de développement humain désordonné et non linéaire, qui résiste à l’efficacité. L’IA ne peut donc pas le remplacer », explique la sociologue Tressie McMillan Cottom dans une tribune au New York Times. « L’IA recherche des travailleurs qui prennent des décisions fondées sur leur expertise, sans institution qui crée et certifie cette expertise. Elle propose une expertise sans experts ». Pas sûr donc que cela fonctionne.
Mais, si ce fantasme – qui a traversé toutes les technologies éducatives depuis longtemps – fascine, c’est parce qu’il promet de contrôler l’apprentissage sans en payer le coût. Plus que de réduire les tâches fastidieuses, l’IA justifie les réductions d’effectifs « en demandant à ceux qui restent de faire plus avec moins ». La meilleure efficacité de l’IA, c’est de démoraliser les travailleurs, conclut la sociologue.
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6:31
[Témoignage] Matthieu Tracol, UpFactor sur son utilisation de CityForge
sur OslandiaUpfactor est une entreprise qui réalise pour les collectivités des études afin de détecter le potentiel de surélévation des bâtiments à l’échelle d’un quartier, d’une ville ou d’une métropole. Upfactor modélise en 3D les règles d’urbanisme, définissant les gabarits des bâtiments, puis compare cette modélisation avec la 3D de l’existant pour obtenir le potentiel de surélévation de chaque zone urbaine.
Interview de Matthieu Tracol, chef de projet SIG UpfactorCityForge nous permet, à partir de données tel que le Lidar HD de l’IGN, de générer un modèle 3D simplifié d’une zone : qui va de l’échelle du quartier à une métropole.
Plus d’informations sur CityForge
Grâce à cette modélisation des villes en 3D, une suite d’algorithmes développés par Upfactor nous permet d’identifier les volumes de surélévations potentiels.
CityForge simplifie la reconstruction de bâtiments en 3D et nous permet d’être plus efficace qu’en utilisant la méthodologie plus lourde et coûteuse en temps que nous avions développé auparavant.
Les fichiers CityJSON générés par CityForge sont également partagés avec nos clients, afin qu’ils puissent les exploiter, et notamment pour travailler sur le jumeau numérique de leur ville.
La mise à jour de CityForge début 2025 est tombée à pic car nous avions une étude à réaliser pour la ville du Mans.
La collaboration avec Oslandia a été très satisfaisante, de la prise de contact à l’exploitation du plugin dont la documentation complète, nous a permis une mise en application en autonomie pour notre projet.
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2:00
GeoServer Team: GeoServer 3 Crowdfunding – Last Call!
sur Planet OSGeoThe GeoServer 3 crowdfunding campaign is now entering its final phase. After months of effort and strong engagement from the geospatial community, we are approaching our collective goal. The campaign has reached over 90% of its target, with only €40,000 remaining. Several organizations are currently engaged in discussions, and we remain confident that we will successfully complete the campaign.
? We will officially close the campaign on Monday, April 21, 2025.
This is the final window of opportunity for organizations that wish to contribute and ensure GeoServer’s continued innovation and reliability.
Why this upgrade is criticalGeoServer 3 is more than just a version number—it is a significant technical shift that will modernize the platform’s foundations and secure its future. This includes:
- Migration to Spring 6 and JDK 17: Required to maintain compatibility with modern Java ecosystems, ensure long-term support, and adopt secure, future-proof components.
- End of support for Spring 5: From January 2025, no more security updates will be provided, making the upgrade essential for compliance and operational security.
- OAuth2 support and improved security architecture: Crucial for enterprise-grade authentication and integration with modern infrastructure.
- Switch from JAI to ImageN: A much-needed replacement for image processing, improving speed, maintainability, and compatibility.
- Alignment with current deployment environments: Including Tomcat 10 and Jakarta EE, ensuring compatibility with containerized and cloud-native environments.
You can learn more about the technical transition already underway in this behind-the-scenes update.
What happens if we exceed the goal?If the total contributions exceed the financial target, the additional workforce funded through this campaign will be redirected to tasks identified and prioritized by the GeoServer Project Steering Committee (PSC). This ensures the extra support directly benefits the project’s long-term roadmap and the broader user community.
Acknowledgements and next stepsWe extend our sincere thanks to all who have supported this campaign so far—through funding, code contributions, testing, and outreach. The effort has already mobilized an international team of core contributors who are ready to move forward.
We now invite all remaining stakeholders to join before the deadline. If your organization uses GeoServer and values its open, sustainable evolution, this is your moment to act.
? To pledge or contact the coordination team, please visit:
[https:]]Let’s complete this journey—together.
The following organisations have pledged their support:
Individual donations: Abhijit Gujar, Laurent Bourgès, Stefan Overkamp.
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17:05
QGIS Blog: Plugin Update – February to March, 2025
sur Planet OSGeoIn the last couple of months a total of 57 new plugins were published in the QGIS plugin repository.
HighlightsIn early February a new web portal for QGIS plugins was launched, in line with the main website overhaul, intending on improving the user experience and with new functionalities as well as detailed information on over two thousand plugins. Congratulations on all involved, and enjoy everyone!
Overview
Here follows the quick overview in reverse chronological order. If any of the names or short descriptions catches your attention, you can find the direct link to the plugin page in the table below:
Space trace Draws a spacecraft’s ground trace over the Earth’s surface. SpaceMouse3Dconnexion Plugin Direct HID support for 3DConnexion SpaceMouse in QGIS 3D views. ?HMÚ/CHMI – Meteorological Data Processing Weather measurements and spatial interpolation. UHI Urban Heat Island. FPT Plot Allocation Plot allocation for forest inventory. Cornelis Help produce ‘cartographic’ tessellations of the plan, and try to imitate M.C. Escher. Fun Reprojector Reproject vector layers by selecting anthropomorphized characters as coordinate systems. Enjoy transforming your layers with a fun and intuitive graphical interface! AzimuthTool A powerful QGIS plugin for generating vector line layers from azimuths or quadrant bearings and distances, starting from a user-defined point. GSM Cover Builder GSM Cover Builder allows you to quickly generate coverage plans based on localities and a defined coverage radius. Matti A plugin to estimate soybean maturity. SplashTool Result Loader Load and symbolize results from a SplashTool output directory. aGrae | Mapeo Integral | Analíticas de Mapeo aGrae Mapeo Integral, permite gestionar la informacion de cultivos asociados a la explotacion. aGrae | Mapeo Integral | Mapeo de Procesos aGrae Mapeo Integral, permite gestionar la informacion de cultivos asociados a la explotacion. Change GPKG Path QGIS Plugin to change all GPKG datasources inside a GPKG project. Layer Group Locator Plugin Registers a locator filter that searches for layer groups by name (case insensitive) and jumps to the group in the layer legend. Warszawa GIS Wtyczka zapewniaj?ca ?atwy dost?p do danych przestrzennych m.st. Warszawy. QGIS Track Changes This plugin helps track changes in vector layer data, including:
– Feature modifications
– Geometry updates
– Attribute changes
It ensures data integrity by logging changes efficiently within QGIS.Promptly This plugin provides an interface to send prompts to various LLM providers (Ollama, OpenAI, OpenRouter, Anthropic, and custom endpoints) and execute the generated Python code in QGIS. Features include: Support for multiple LLM providers, Database schema integration for SQL queries, Layer metadata reference for QGIS operations, Code execution with error handling and fixing, Cross-platform compatibility. FloodRiskSwatPlus QGIS plugin to assess flood risk impacts in economic terms for SWAT+ scenarios. QTempo Plugin for accessing data from the TEMPO-Online statistical database of the National Institute of Statistics of Romania. NeighborHighlighter ????????????????????? Geom From Attribute This plugin allows users to create geometry using attributes from table. PackageInstallerQgis Package installer for QGIS plugins. AutoSave Automatically saves the QGIS project and editable layers at a user-defined interval. Stratigraphic Thickness Estimates the stratigraphic thickness based on a trigonometric calculation with topographic correction using a DEM. Pan Europeo Processing gdal calc wrapper for multi utility attribute functions raster calculator. grd2stream Streamline generation from gridded data. Add BIM Data Dictionary Semantics Use the buildingSMART Data Dictionary (bSDD) API or similar APIs to classify features and add attributes. PlacesSearch Fetch places data from Google Maps API and save to Shapefile. Crop Site Suitability Analysis Equal weighted overlay analysis for crop site suitability mapping. MOVE – MobilityDB QGIS Plugin to display MobilityDB query results. LayoutSelector Load and manage QPT layout templates in QGIS. Social Tenure Domain Model A pro-poor land information tool that offers a complimentary land administration system that is pro-poor, gender-sensitive, affordable and sustainable for the promotion of secure land and property rights for all. QGIS Pip Manager A QGIS plugin to manage Python packages within the QGIS environment, simplifying the installation, uninstallation, and searching of packages without command-line interaction. VectorSelector Select a one or multiple fields in a vector file filter columns and create a widget. Sig Caceres WMS Gestión del SIG de Cáceres. Menú de carga de capas WMS. Buscador Sig Caceres Buscador SIG de Cáceres. Permite realizar búsquedas por:
Barrios, calles, caminos, carreteras, toponimia,…Minimum Bounding Box Create layer with extents (minx,miny, maxx, maxy) and extents geometry. Manning’s Roughness Generator Plugin to generate high resolution 2D Manning’s roughness coefficients raster from land cover data. IdentifProj This QGIS plugin is an easy way to guess which map projection has been used for a location. The plugin has 3 use cases :
– type projected coordinates and get all thez possible points all over the world
– click on a location on the map and find all the possible projected coordinates
– draw a bbox and find all the projected bboxes
IMPORTANT: at the first start, the plugin will build its CRS database from Qgis CRS list. It can last au couple of minutes but it will only happen one time. This plugin has been initially developed during a third year engineering project at ENSG ( [https:]] )QMapCompare A QGIS plugin that enables you to compare maps smoothly. Italy Inspire Cadastre Downloader QGIS plugin for downloading cadastral data of cadastrals parcels and cadastral zoning in Italy. EconoMe Load information from QGIS into your EconoMe project and vice versa. Download the calculated damage and risk results from EconoMe to visualize them in your QGIS project.
IMPORTANT: You need to have an EconoMe User Account in order to use the plugin!MeasureCalculator QGIS plugin for calculates area, perimeter, and length for selected features with automatic reprojection for accuracy. iNaturalist Extractor Extract data from iNaturalist database from an extent. 3D IO Plugin for converting to and from popular 3D data formats. Add Legend Labels to Layer Attributes Plugin to extract legend labels from the current layer style and assigns them as attribute values to the corresponding features. Georondonia Tools for the georeferencing of rural properties in Settlement Projects or Land Projects, based on the updated Technical Manual for Georeferencing of Rural Properties from the National Institute of Colonization and Agrarian Reform (INCRA), and for the Rural Environmental Registry (CAR). Temporal Resample This plugin uses as input a user vector layer that has a temporal field and resamples it to a new time spacing provided by the user. tomofast_x_q Supports Tomofast-x geophysical inversion code geol_qmaps The geol_qmaps plugin facilitates legacy field data import, fieldwork preparation and post-fieldwork processing using the geol_qmaps QGIS mapping template developed by the WAXI Team. LibreGeoLens Experiment with MLLMs to analyze remote sensing imagery. Equalyzer – Split Polygons into Equal Areas or Parts Splits polygons into equal areas or equal parts easily EBVCubeVisualizer Visualize biodiversity-related netCDF data within QGIS. Gender Enabling Environments Spatial Tool (GEEST) Gender Enabling Environments Spatial Tool. Topaze Add to QGIS capability to compute topographical survey with data fom field recorder. GDI This plugin is designed to facilitate seamless discovery and access to data available on the GDI platform by leveraging its integrated APIs: the Data Explorer, Authorization Server, and OGC Resource Server.
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11:30
Digues et “nature”. Résultats d’une enquête sur la perception des digues et de leur évolution en France au XXIe siècle
sur CybergeoLe paradigme classique de la gestion des digues est centré sur la défense contre les eaux. Souhaitant proposer une vision multifonctionnelle et durable de ces ouvrages, nous avons retenu sept tronçons de digues maritimes et fluviales en France. Nous présentons ici une enquête menée auprès de 828 riverains et usagers de digues pour analyser leur perception et représentations. Si la fonction défensive de ces ouvrages demeure bien connue, la perception des digues urbaines et rurales diverge en matière de connaissance des digues et de liens entre digues et nature. Les enquêtés mettent en avant la naturalité des digues – objet pourtant artificiel. Cinq scénarios d’évolution des digues à l’avenir ont été proposés aux enquêtés : renforcer les digues, les ouvrir/abaisser, les végétaliser davantage, les aménager davantage, ou ne rien y changer. Le scénario le plus souhaité est celui d’un maintien à l’identique et le moins refusé, celui de la végétalisation des digues ; le renforcement des di...
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11:30
Postal horse relays and roads in France, from the 17th to the 19th centuries
sur CybergeoLa base de données présentée ici résulte d’un travail collectif mené depuis une vingtaine d’années, réunissant géographes, géohistoriens et géomaticiens, autour d’un des premiers réseaux de transport rapide créé en France, celui de la poste à cheval. Les objectifs de recherche ont varié au cours des années, comme nous le montrons dans cet article, mais se sont constamment appuyés sur l’exploitation de la saisie du réseau à différentes dates dans un système d’information géographique (SIG). La base fournit les informations permettant la modélisation du réseau des routes de la poste à cheval et leur relais (où les montures étaient changées) sur ce SIG Historique, de 1632 à 1833, à sept dates. Quatre fichiers peuvent être téléchargés : la localisation et le nom des relais et des communes actuelles dans lesquels ils sont localisés en 1632, 1708, 1733, 1758, 1783, 1810 et 1833 (numérisés à partir d’une carte de 1632 et des Livres de Poste) ; les routes numérisées selon une distance à vol...
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11:30
Crise des déchets et incinération sauvage à Sfax (Tunisie) : une campagne de mesures dédiée à l’évaluation de la pollution de l’air par les particules ?
sur CybergeoLa défaillance de la politique de gestion des déchets à Sfax s’est traduite par la prolifération des décharges spontanées, principalement en 2021 et 2022. En dépit de son extrême nocivité sur la santé humaine, l’incinération des déchets à ciel ouvert est devenue une pratique illégale courante par une grande partie de la population, suite à l’échec de l’action publique. Cette pratique est à l’origine de la pollution aux particules. Cet article analyse la médiatisation de la crise de la gestion des déchets à Sfax, et étudie la variation spatio-temporelle de la pollution aux particules PM10 et PM2,5 dans l’agglomération de Sfax, à partir de campagnes de mesures semi-itinérantes dans une trentaine de décharges incinérées. Il est montré que l’incinération des déchets à ciel ouvert provoque de très fortes concentrations de pollution aux PM10 et PM2,5, dépassant de très loin les normes en vigueur de la protection de la santé humaine recommandées par la Tunisie et l’Organisation Mondiale de...
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11:30
Nepthys Zwer, 2024, Pour un spatio-féminisme, De l'espace à la carte, Paris, La découverte, 216 p.
sur CybergeoAvec pour ambition d’inscrire son ouvrage Pour un spatio-féminisme, De l'espace à la carte (2024) au sein de la quatrième vague féministe (Dagorn, 2011), Nepthys Zwer propose de déconstruire les discours spatiaux genrés. Richement illustré par les photographies et cartes de l’autrice ou des acteur.rice.s rencontré.e.s, l’ouvrage selon Zwer n’est pas à classer avec les manuels d’épistémologie et de concepts géographiques. Nourri par les théories féministes, il offre aux géographes spécialistes du genre un état des lieux autour des pratiques spatiales genrées, tandis que d’autres y trouveront une première entrée pour comprendre les racines des comportements sexués et des usages différenciés de l’espace.
À travers les ateliers animés par l’autrice et la méthode de la contre-cartographie ("contre-carte", Peluso, 1995), Zwer mobilise plusieurs cas d’études en milieu urbain, en France et à l’étranger. Le choix de cette méthode permet de rendre compte d’espaces et/ou de phénomènes absents d...
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11:30
À la recherche de données : Nature et flux des informations au fondement des politiques de gestion du sanglier urbain. L’exemple bordelais
sur CybergeoLa nature en ville abrite une large biodiversité. Tandis que la présence de certaines espèces est bienvenue, d’autres s’y sont installées sans y avoir été invitées. C’est le cas du sanglier. Le défi de gestion posé par la grande faune urbaine est écologique, il est aussi culturel, politique et éthique. Cette étude, motivée par l'incertitude générale concernant les enjeux socio-écologiques de la coexistence avec le sanglier urbain et les solutions à y apporter, explore et analyse les informations qui fondent les politiques de gestion de l'espèce. La démarche s’appuie sur une enquête de terrain conduite dans la Métropole de Bordeaux, visant à suivre le cheminement de l’information dans le réseau des acteurs territoriaux. L’objectif de la démarche est double : i) recueillir et analyser les données existantes relatives au sanglier urbain, aux problèmes générées par la coexistence avec l’espèce en ville et aux dispositifs de gestion en place, et ii) modéliser les flux d’informations entr...
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11:00
Mappery: Petrofuture at the Georgetown Steam Plant
sur Planet OSGeoConspiracy of Casrtographers shared this mock-up image of seven Petrofuture maps on display in the boiler room of the Georgetown Steam Plant. For more on Petrofuture have a look at [https:]]
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10:36
Mise à jour ArcGIS Urban - Mars 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierA l'occasion du salon "BIM World - Jumeau Numérique", nous avons eu l'occasion de présenter différentes thématisation des Jumeaux Numériques des territoire, notamment autour de l'aménagement et de l'urbanisme. Dans le système ArcGIS c'est la solution ArcGIS Urban qui permet de construire et d'exploiter le Jumeau Numérique pour le suivi, l'évaluation et la planification de sa stratégie de développement urbain.
Présentations ArcGIS Urban - BIM World - Jumeaux Numériques 2025
ArcGIS Urban évolue vite et l'année 2025 sera une année importante en terme d'innovation et d'accélération de l'adoption. Depuis quelques jours, les utilisateurs d'ArcGIS Urban sur ArcGIS Online peuvent bénéficier d'une nouvelle mise à jour Dans cette nouvelle version, Esri propose notamment une refonte de la gestion des projets. Grâce à ces nouveaux projets, les urbanistes peuvent désormais importer des modèles 3D dans la base de données 3D d'Urban et analyser leur impact sur l'environnement. La partie "projets" bénéficie notamment d'une nouvelle interface utilisateur qui simplifie l'expérience de mise à jour des scenarii du projet mais également l'ensemble du contexte de planification et de suivi des projets d'aménagement (démolition, ajout de modèles, dessin interactif, ajout d'actifs, analyses, mesures, ...) dans ArcGIS Urban.
Gérer l'aménagement de vos sites avec des projets
Selon l'état d'avancement d'un projet, les urbanistes travaillent généralement avec différents niveaux de détail à partir des informations disponibles. De l'intention initiale d'un aménagement, dont seul l'emplacement peut être connu, à une esquisse représentant le volume d'un bâtiment ou d'un ouvrage, jusqu'à une maquette 3D ou un modèle BIM détaillé, vous pouvez désormais représenter toutes les étapes du cycle de vie d'un aménagement dans ArcGIS Urban.
Une nouvelle expérience d'édition pour les projets
Que vous ayez déjà des projets dans votre modèle ArcGIS Urban ou que vous en créiez un nouveau, vous pouvez désormais accéder à la nouvelle expérience d'édition. Vous configurez les informations du projet, telles que le nom, l'imagette associée, le statut et la description, dans le nouveau mode d'information, le tout depuis un seul et même endroit.
En mode développement, vous pouvez télécharger des modèles 3D, dessiner des volumes et des surfaces et ajouter des ressources telles que des arbres pour une représentation avec une niveau de détail plus fin de votre projet. Avec ce nouveau workflow d'édition, vous pourrez désormais ajouter plusieurs ressources descriptives de vos projets beaucoup plus facilement.
Une nouvelle barre d'outils d'édition est située juste en dessous des éléments sélectionnés dans le projet. Elle vous permet d'explorer toutes les options d'édition disponibles, y compris la sélection multiple, et d'effectuer des modifications directement dans la scène.
Toutes les fonctionnalités de l'ancien éditeur de projet se trouvent désormais dans la nouvelle expérience de l'éditeur de projet. Ce dernier s'accompagne également d'une navigation améliorée et d'une interface utilisateur plus ordonnée.
Téléchargez vos modèles 3D
Lorsqu'un projet d'aménagement atteint le point où un architecte ou un promoteur soumet un modèle 3D détaillé, par exemple pour obtenir un permis de construire, le responsable de dossier ou l'équipe d'urbanisme souhaite pouvoir généralement afficher, visualiser et vérifier rapidement ce modèle dans le contexte environnant.
La nouvelle fonctionnalité de téléchargement de modèles 3D permet aux urbanistes d'accéder à ce flux de travail dans ArcGIS Urban. Différents formats sont pris en charge : IFC, DWG, FBX, glb, glTF, USDC, USDZ et OBJ. Le fichier d'origine est téléchargé et stocké dans votre système d'enregistrement 3D sans aucune modification.
En arrière-plan, le modèle 3D est converti et stocké en tant que couche de scène d'objets 3D (3D Objects Scene Layer). Cette étape vous permet d'ajuster le positionnement de votre modèle 3D dans l'éditeur de projet. Une fois le téléchargement finalisé, le modèle 3D s'affiche dans la scène et vous pouvez ajuster l'élévation, l'orientation, l'échelle et les coordonnées exactes pour le positionner avec précision.
Les performances d'affichage et de modification des modèles 3D peuvent être optimisées en suivant quelques bonnes pratiques de création de modèles 3D. Vous pouvez les consulter dans la documentation.
Analyser l'impact d'un projet
Maintenant que votre aménagement est doté d'un modèle 3D détaillé, vous pouvez utiliser le nouveau mode d'analyse pour comprendre l'impact du projet. Ce mode vous permet, pour l'instant, d'utiliser les outils d'analyse déjà familiers : projection d'ombre, profil d'élévation, ligne de visibilité et champ de vision.
Une nouveauté intéressante dans cette mise à jour, vous pouvez désormais sauvegarder vos analyses et les récupérer ultérieurement à partir de la liste des analyses déjà réalisées.
Les outils de ligne de visibilité et de champ de vision sont également dotés d'une interface utilisateur supplémentaire dans laquelle vous pouvez configurer les points d'observation à l'aide de coordonnées exactes, y compris la hauteur exacte au-dessus du sol, par exemple pour imiter la perspective piétonne.
Utiliser les projets comme contexte de planification
Dans ArcGIS Urban, les projets font totalement partie du jumeau numérique : ils peuvent être visualisés et utilisés dans le cadre d'autres activités de planification, et pas uniquement dans l'interface de gestion des projets. Dans l'aperçu ci-dessous, vous pouvez afficher les projets avec leurs modèles 3D détaillés ou uniquement avec les volumes de bâtiments, ils sont alors colorés selon leur statut. Vous obtenez ainsi un aperçu spatial rapide de la situation de votre territoire.
De plus, les projets sont présentés dans le cadre des plans de zonage et d'aménagement des espaces, avec leurs modèles 3D détaillés. Cette nouvelle fonctionnalité permet aux urbanistes d'avoir une vue d'ensemble de ce qui se passe actuellement (ou dans le futur) dans le cadre de leurs plans à long terme.
Et enfin, très pratique, vous pouvez désormais afficher dans l'éditeur de projets, les projets environnants avec leurs modèles 3D pour placer et afficher votre projet d'aménagement dans le contexte d'un quartier.
Autres nouveautés
Bien que cette version se concentre sur les nouveaux projets, voici quelques autres mises à jour à ne pas manquer :
Télécharger des images de vos plans d'aménagement comme contexte pour vos plans ArcGIS Urban
Dans les dernières versions d'ArcGIS Online, Esri a ajouté la prise en charge des couches multimédias dans les couches scènes web. Cette mise à jour d'ArcGIS Urban vous permet donc d'importer des images, telles que des plans d'aménagement, directement dans votre plan, de les géoréférencer et de les stocker sous forme de couches multimédias dans le scénario souhaité de votre plan.
Le nouveau téléchargement d'images dans l'éditeur de plans est doté de plusieurs fonctionnalités pratiques telles que la persistance des points de contrôle lors du téléchargement d'une nouvelle version d'une image ou la possibilité de modifier l'ordre des images qui se chevauchent lorsque votre scénario contient plusieurs plans.
Pour la liste complète des nouvelles fonctionnalités et améliorations d'ArcGIS Urban, vous pouvez consulter les notes de version.
Mises à jour de l'API d'ArcGIS Urban
L'API d'ArcGIS Urban permet d'interagir, depuis une application tierce, avec les couches d'un modèle ArcGIS Urban (les plans et les projets notamment). Dans cette version, l'API Urban a ajouté la prise en charge des nouveaux projets via le champ ObjectSceneLayerItemId pour récupérer la couche d'entités d'objet 3D associée au projet, ainsi que les couches MediaLayers sur les branches qui peuvent être interrogées pour accéder aux couches multimédias téléchargées dans les plans.
De plus, les configurations d’analyse des outils d’analyse conservés dans la base de données peuvent être interrogées via l’API Urban et peuvent être utilisées pour répliquer la même analyse dans d’autres outils.
Vous pouvez consulter les notes de version de l'API d'Urban via cette page.
En résumé
Les nouveaux projets d'ArcGIS Urban pour la gestion des aménagements de sites vous permettent de passer d'une vue d'ensemble des activités de développement urbain à une représentation spatiale partagée et détaillée des projets à différentes étapes du processus.
La nouvelle fonctionnalité de téléchargement 3D pour les projets supprime le besoin d'expertise technique ou d'outils spécifiques pour afficher et comprendre les modèles 3D dans leur contexte. Les fichiers originaux de différents formats peuvent être stockés pour être récupérés et archivés, faisant d'ArcGIS un puissant système d'archivage 3D pour la planification urbaine.
Grâce aux nouvelles capacités d’analyse, les analyses de projets peuvent être menées de manière concluante et complète, créant ainsi une compréhension partagée de l’impact des projets et rendant la collaboration entre les aménageurs, les décideurs et les autres parties prenantes plus efficace.
Comme toujours, n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou questions en contactant l'équipe Urban et les autres utilisateurs d'ArcGIS Urban via la page de la communauté ArcGIS Urban Esri.
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10:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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10:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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10:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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10:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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10:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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10:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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10:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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10:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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10:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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10:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:29
Oslandia: (Fr) [Replay] Webinaire – La collaboration autour de QGIS
sur Planet OSGeoSorry, this entry is only available in French.
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9:12
3D Racing Games
sur Google Maps ManiaGLENN is a fun (though very basic) driving game built on a 3D Mapbox map. Essentially, it lets you drive a small 3D car around a map of any location in the world.A lot of the appeal of GLENN comes from being able to explore a 3D version of your own neighborhood. However, there are several other enjoyable features that help keep the game interesting. For example, there are four time-trial
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7:44
Grand Belfort immersif
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans sa démarche de création d’un jumeau numérique du territoire, la Communauté d’agglomération du Grand Belfort (90) a acquis des données sur l’extérieur des bâtiments. Au-delà de cette vue, elle ambitionne également de capturer l’intérieur de certains établissements publics. Le premier bâtiment bénéficiant de cette couverture est le multiaccueil « Les petits artistes » dans le quartier des Glacis du château. À l’aide du BIM mêlé à l’imagerie orientée et ArcGIS Indoors, une vue immersive est proposée. Elle permet de visiter les lieux à distance. Dans ce cas, allier le BIM et les vues immersives contribue à l’attractivité de cet établissement. C’est un outil de communication destiné aux parents de la CA. La piscine de Belfort et le théâtre Grrranit disposent aussi de leur numérisation pour des usages plus orientés sur la maintenance, le suivi des réseaux ou des travaux.
+ d'infos :
an.fr
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2:00
GeoServer Team: Mastering WFS Transactions in GeoServer
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
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Mastering WFS Transactions in GeoServer: A Comprehensive GuideIn this session, we’ll explore WFS transactions available in GeoServer. If you want to access the complete tutorial, click on the link.
IntroductionThe Web Feature Service (WFS) transactions in GeoServer, enable users the ability to manipulate geographic data for serving and editing geospatial information over the web. This feature allows for direct editing of spatial features within a dataset through a web browser or application, without needing to download and edit the data locally.
WFS transactions in GeoServer allow users to dynamically edit spatial data by sending XML requests to insert, update, or delete features. This real-time editing is crucial for applications like online maps and collaborative planning systems. It improves efficiency, data accuracy, and supports real-time collaboration.
Note. This video was recorded on GeoServer 2.22.4, which is not the most up-to-date version. Currently, versions 2.25.x and 2.26.x are supported. To ensure you have the latest release, please visit this link and avoid using older versions of GeoServer.
Note. In all examples in this blog post, we utilize the
WFS Insert Featuretopp:tasmania_roads
layer.The Insert Feature operation, when used with GeoServer’s WFS transaction feature, allows users to append new features to an existing dataset. This ensures the new feature is securely added to the layer, preventing data duplication and errors.
Note. Backup your data and configuration before making any changes to avoid potential data loss or unexpected behavior.
Here is an example of how to use the WFS insert feature in GeoServer:
- Navigate to the Demos page, then click on the Demo requests link.
- From the Request drop-down list, select WFS_transactionInsert.xml.
-
Enter the new coordinates and road’s type as follows:
<wfs:Insert> <topp:tasmania_roads> <topp:the_geom> <gml:MultiLineString srsName="http://www.opengis.net/gml/srs/epsg.xml#4326"> <gml:lineStringMember> <gml:LineString> <gml:coordinates decimal="." cs="," ts=" "> 145.2,-42.5 145.2,-43.3 145.8,-43.3 </gml:coordinates> </gml:LineString> </gml:lineStringMember> </gml:MultiLineString> </topp:the_geom> <topp:TYPE>street</topp:TYPE> </topp:tasmania_roads> </wfs:Insert>
- Remember that using the WFS transaction in GeoServer requires appropriate permissions and access rights to ensure that only authorized users can modify the data. Enter the username and password to be authorized, and then press the Submit button.
- GeoServer processes the transaction request. If successful, it adds the new feature to the road layer; if unsuccessful, a relevant error information is displayed and no changes are made to the data.
- Navigate to the Layer Preview section and open up the OpenLayers preview for the
tasmania_roads
layer. Your map should now look like this:
You have successfully used the insert feature with WFS transaction in GeoServer to add a new street to your dataset.
WFS Update FeatureThe Update feature of the WFS transaction in GeoServer enables users to modify existing features within a geospatial dataset. By submitting a request that specifies both the feature type and the desired changes to attributes and geometry, users can efficiently update specific attributes while altering the shape, location, and size of various features.
Here are the steps to perform an update feature with WFS transaction in GeoServer:
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Select WFS_transactionUpdateGeom.xml from the Request drop-down list, then edit the codes as follows:
<wfs:Update typeName="topp:tasmania_roads"> <wfs:Property> <wfs:Name>the_geom</wfs:Name> <wfs:Value> <gml:MultiLineString srsName="http://www.opengis.net/gml/srs/epsg.xml#4326"> <gml:lineStringMember> <gml:LineString> <gml:coordinates>145.55,-42.7 145.04,-43.04 145.8,-43.4</gml:coordinates> </gml:LineString> </gml:lineStringMember> </gml:MultiLineString> </wfs:Value> </wfs:Property> <ogc:Filter> <ogc:FeatureId fid="tasmania_roads.15"/> </ogc:Filter> </wfs:Update>
- Enter the username and password to be authorized, and then press the Submit button.
- After the GeoServer has processed the transaction request, go back to the Layer Preview section and open up the OpenLayers preview for the
tasmania_roads
layer. Your map should now look like this:
WFS Delete FeatureThis operation allows users to selectively remove specific features from a dataset by providing their unique identifiers. The process of deleting features can be seamlessly executed through the WFS transaction capabilities in GeoServer.
This functionality gives users more control over their geospatial database, helping them manage and manipulate data efficiently. As an example, let’s remove the features whose type attribute is equal to
road
. To do this, follow the steps displayed on the screen:-
Select WFS_transactionDelete.xml from the Request drop-down list, then edit the codes as follows:
<wfs:Delete typeName="topp:tasmania_roads"> <ogc:Filter> <ogc:PropertyIsEqualTo> <ogc:PropertyName>topp:TYPE</ogc:PropertyName> <ogc:Literal>road</ogc:Literal> </ogc:PropertyIsEqualTo> </ogc:Filter> </wfs:Delete>
- Enter the username and password to be authorized, and then press the Submit button.
- After the GeoServer has processed the transaction request, preview for the
tasmania_roads
layer. As you can see, the features of typeRoad
have been deleted.
Remember that you can define filter conditions to remove the specific features using the WFS Delete transaction. This can include feature IDs, attributes, spatial extent or other criteria.
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Again, select WFS_transactionDelete.xml from the Request drop-down list, then edit the codes as follows:
<wfs:Delete typeName="topp:tasmania_roads"> <ogc:Filter> <ogc:FeatureId fid="tasmania_roads.15"/> </ogc:Filter> </wfs:Delete>
- Enter the username and password to be authorized, and then press the Submit button.
- After the GeoServer has processed the transaction request, open the OpenLayers preview for the
tasmania_roads
layer from the Layer Preview section. As you can see, thefid 15
has been deleted.
In this session, we took a brief journey to explore WFS Transaction to insert update and remove features in GeoServer. If you want to access the complete tutorial, click on the link.
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16:59
Nous aurons toujours besoin des forêts
sur Les cafés géographiquesGigantesques incendies de forêts en Californie, déforestation en Amazonie, développement de la filière bois dans de nombreux pays… autant d’aspects qui soulignent l’importance des forêts dans le monde actuel. A l’heure de l’anthropocène, les écosystèmes forestiers présentent des enjeux environnementaux majeurs dans la mesure où leur rétraction spatiale contribue à l’accélération du changement climatique.
Laurent Testot (à droite) interviewé par Gilles Fumey (à gauche) Photo M. Huvet-Martinet
Mardi 25 mars nous avons reçu Laurent Testot (L.T), pour aborder les enjeux contemporains de la forêt en se plaçant dans une perspective géo-historique transdisciplinaire de longue durée et globale de l’humanité sur de longues distances. Laurent Testot, journaliste scientifique, est l’auteur de plusieurs ouvrages d’histoire environnementale et présente ce soir sa dernière publication : les Forêts *.
Les écosystèmes forestiers.
Les forêts existent depuis environ 400 millions d’années bien avant l’arrivée de l’homo Sapiens en Europe (vers -47 000 ans) ; elles couvraient alors les 2/3 de la surface terrestre et étaient plutôt constituées de grandes fougères avec des écorces très épaisses. Les forêts (actuellement un tiers de la surface terrestre mondiale, un tiers du territoire français) rendent de multiples (une quinzaine) services écosystémiques : fournissent de l’oxygène, de la fraicheur, de l’humus, du bois, protègent les sols de l’érosion, abritent la biodiversité…Le rôle de l’humus est essentiel mais pour qu’il se constitue positivement il faudrait laisser les forêts intactes en libre évolution.
« Le carbonifère : un enfer » ? Il y a 359 millions d’années, ce fut un moment important quand cette énorme masse végétale, largement composée d’écorces, se fait piéger avec des masses d’eau pour pourrir et fermenter sous fortes pressions et former un énorme capital énergétique : les couches de charbon actuellement exploitées. La parabole de l’enfer vient du fait qu’il reste suffisamment de réserve pour nous faire monter en enfer ; on brûle ce charbon en émettant du CO2 qui pollue l’atmosphère alors même qu’on déforeste. Ce charbon sera one shot : à priori on n’en reconstituera jamais une telle quantité.
« La forêt est notre mère » : les hominidés frugivores en sont en effet sortis il y a 10 millions d’années. Nous sommes les héritiers d’une sélection naturelle liée au fait que nous avons un gène qui nous permet de digérer l’alcool et qui nous a permis de manger les fruits trop mûrs tombés des arbres, riches en éthanol.
Les grands éléphantidés dont on estime qu’il y en avait 27 espèces sur les différents continents (y compris en Amérique), il y a 100 millions d’années, (il n’en reste plus que trois) ont été la force motrice du déboisement de la terre en créant des clairières et des corridors qui ont permis la progression des prairies. Ils se nourrissaient en se procurant du fourrage par les feuillages ou des fruits dont ils étaient friands.
Le facteur feu. Pour certains auteurs les brulis anthropiques remonteraient à 1,5million d’années en Afrique. Nos ancêtres ont maitrisé le feu probablement il y a 800 000 à 900 000 ans et avec certitude il y a 300 000 ans. Ils ont pratiqué très tôt l’écobuage c’est-à-dire mettre le feu dans un milieu déterminé pour y faire bruler la matière combustible. Les aborigènes d’Australie l’ont pratiqué depuis au moins 40 000 ans. L’homme de Néandertal le pratiquait aussi. Les Grandes Prairies d’Amérique du Nord auraient été créées et entretenues par les Amérindiens pour encourager les troupeaux de bisons qui constituaient leur réserve de nourriture. D’autres peuples avaient appris depuis longtemps à gérer les forêts pour dégager les sous-bois afin d’y fixer de grands herbivores tels les cerfs ou wapitis ou même des plus petits animaux comme les castors ou les dindons.
Rôle des glaciations. Les cycles glaciaires depuis 2,6 millions d’années ont duré depuis environ 1 million d’années sur des périodes glaciaires de 100 000 ans en alternance avec des périodes plus tempérées de 10 000 à 20 000 ans dont la dernière il y a 11 700 ans, l’Holocène correspond au néolithique. Les hommes ont contribué alors à la disparition de plus de la moitié des grands animaux qui régulaient la forêt et consommaient les graines des arbres en les déplaçant ce qui permettait de conquérir de nouveaux milieux. Ainsi la courge en Amérique aurait dû disparaitre en même temps que ces animaux mais les hommes sont parvenus à la replanter, la domestiquer et la cultiver en la déclinant sous diverses formes, empêchant les forêts de reprendre du terrain. Les humains en un processus assez lent ont co-évolué avec les forêts et les ont menées dans des états différents avec des biodiversités diverses, relativement pauvres dans les forêts européennes en comparaison des écosystèmes des régions tropicales. Il n’y a que 250 à 350 espèces d’arbres indigènes en Europe.
Les forêts permettent les économies d’énergie, sont les championnes du durable et de la biodiversité. Les arbres par leur réseau radiculaire sont essentiels pour le cycle de l’eau. Ils déploient leurs feuilles sur la canopée, captent le CO2 et limitent l’apport de lumière dans le sous-bois. L’eau afflue en grande quantité par leurs racines et les feuilles en évaporant une grande partie ce qui apporte de la fraicheur estivale. Les forêts fertilisent les sols par leur humus, abritent la biodiversité, filtrent l’air et régulent le cycle de l’eau.
La déforestation. Elle a été entamée très tôt par les hommes qui ont su fabriquer du charbon de bois, à forte valeur énergétique pour faire monter en température les fours des potiers puis ceux des sidérurgistes à l’âge des métaux. La forêt disparait alors progressivement car elle sert de combustible. Les Romains et les Chinois sont considérés comme de grands dévastateurs. Les Romains ont déboisé massivement car leur civilisation est une grosse consommatrice d’énergie notamment pour les hypocaustes des thermes ; ils ont été très loin jusqu’en Belgique et Anatolie pour trouver du bois. Ils voient la forêt comme un espace sauvage (désigné par le mot silva devenu selve en bas latin) vierge d’influence humaine où se multiplie le gros gibier. Le terme forêt apparait tardivement (vers le xième s) venu de selve forestis, désignant plutôt une réserve de chasse laissée aux nobles qui s’approprient progressivement les forêts d’Europe au moyen-âge et multiplient les droits (taxes) sur leurs multiples usages. La forêt devient alors le territoire des puissants aménagé en mode cynégétique.
Les aléas climatiques peuvent être importants. Quand il y a refroidissement la forêt repart par déprise, comme au haut moyen-âge quand la température baisse de de 2 à 3° C pendant quelques décennies entrainant une baisse démographique et une déprise agricole. Il peut y avoir alors des changements politiques : on expliquerait ainsi les successions dynastiques en Chine. Le cas de la Chine des Song (XIIe s) est à cet égard intéressant.
Le reboisement et le sauvetage des forêts sont liés à la surexploitation. A la fin du moyen-âge la forêt n’occupe en France que 25% du territoire, ce ne sera plus que 12% fin XVIIIe s et 8% début XIXème (ce sera le point le plus bas) car la Revolution Française a ouvert largement les à tous les habitants.
L’époque moderne a vu l’apparition d’administrations forestières dans les régions les plus menacées. C’est dans ce contexte qu’il faut replacer l’action essentielle de Colbert. C’est surtout la géopolitique qui a poussé la royauté à légiférer pour sauver ses forêts. La compétition se jouant sur mers, il fallait être capable aligner des marines de guerre de plus en plus puissantes pour contrôler les voies maritimes vers les colonies. La France est alors en retard sur ses concurrents britannique et hollandais. Les grands navires de l’époque étaient des forêts flottantes : chacun d’entre eux nécessitait plusieurs milliers de m3 de bois. Colbert, dès qu’il est nommé intendant des finances du roi, se saisit de cette question prioritaire et initie toute une série de mesures pour limiter les droits d’usage sur les forêts et surtout créer les fondements d’une exploitation rationnelle des forêts en plantant des futaies de hêtres et de chênes pouvant fournir les hauts mats nécessaires à la marine de guerre. Sachant qu’il faut environ deux siècles pour faire pousser de tels arbres, ils ne furent jamais utilisés pour la marine : Colbert ne pouvait pas anticiper les navires cuirassiers à vapeur fin XIXe s !
Une des grandes urgences au XIXe s c’est de replanter en Europe (alors qu’on continue à déforester la forêt tropicale dans les colonies notamment pour les plantations de sucre comme au Brésil) d’autant qu’avec la révolution industrielle la demande en bois est importante pour étayer les galeries des mines. On s’inspire des Allemands qui ont déjà reboisé essentiellement en résineux parce qu’ils poussent vite et droit. Une école royale forestière est créée à Nancy en 1824. Dès lors une véritable technocratie de la foresterie se développe en voulant souvent faire des forêts utiles donc le plus souvent monospécifiques, c’est-à-dire composées à plus de 75% d’une seule espèce d’arbres comme dans les Landes. Ces forêts sont fragiles et il faut s’en occuper : c’est le rôle de l’ONF créé en 1964 dans une optique productiviste. Les forêts les plus biodiverses proviennent de l’exode rural et de la déprise agricole.
Les forêts rendent de multiples services : sociétaux, économiques et surtout, à l’heure du réchauffement climatique, écologiques. Il faut arbitrer pour les préserver et ne pas compter sur l’action de l’Etat. De nombreux collectifs citoyens s’emparent de ces questions et s’investissent pour racheter des espaces forestiers qu’ils reboisent et laissent en libre évolution. La fondation Francis Hallé vise à reconstituer une forêt primaire d’environ 70 000 ha en Europe (en Alsace ou dans les Ardennes ?) : c’est un projet d’avenir unique puisqu’ il faudrait la laisser en libre évolution sans intervention humaine pendant 800 ans !
Les mégafeux sont hors normes et dévastateurs. Ils sont liés au fait que les espaces sont inhabités ou non entretenus alors qu’autrefois les habitants prélevaient de la biomasse qui maintenant s’accumule (elle a triplé en France au cours du XXe s). Les ronces, les branches ne sont plus prélevées accumulant du matériau qui avec les stress hydriques fournissent du combustible. Sur de grandes surfaces comme au Canada, Australie, Californie…ces feux créent eux-mêmes les conditions de leur entretien et se propagent très vite. Pour lutter il faut rétablir l’écobuage traditionnel et réhabiter les forêts. Le seul mégafeu répertorié comme tel en France a eu lieu dans les Landes en 1947.
Questions de la salle :
Forêt de Bialowieza : seule et dernière forêt primaire d’Europe ? Pas vraiment d’après L.T car elle a été une réserve de chasse royale et n’a été laissée » tranquille » que depuis 500 ans, ce qui est insuffisant. Il faudrait plutôt parler de « forêt ancienne » avec une grande richesse biologique et de biodiversité comme certaines forêts en Roumanie et Bulgarie. Pour L.T il n’y a plus de forêts primaires : il faut remonter avant l’holocène pour en trouver. Sur cette forêt déjà évoquée aux cafés de géo voir [https:]]
Rôle de la sécheresse actuelle sur la pousse des arbres ? Elle oblige, pour reboiser, à ne pas utiliser de graines à germer mais à planter les jeunes arbres génétiquement sélectionnés grandis préalablement, ce qui donne des racines superficielles : l’arbre est de ce fait moins résistant aux coups de vent mais supporte mieux les stress hydriques. Les arbres sont très résistants aux changements climatiques : ils s’adaptent bien notamment en élargissant leur période génétique. On connait mal encore les capacités d’adaptation des arbres mais elles sont considérables.
La forêt comme « bien commun ». L’idée était d’utiliser autrefois des ressources (hors la chasse) qui étaient dédaignées par les puissants souvent propriétaires des lieux, pour en laisser la jouissance au menu peuple, moyennant le plus souvent le paiement de droits très divers suivant les lieux : il s’agissait de ramasser du bois mort, des champignons, des glands (droit de glandée), de faire paitre des animaux… Il s’agissait aussi surtout, le plus souvent d’utiliser les landes qui ont énormément reculées en France. Les communautés paysannes savaient utiliser la biodiversité de ces écosystèmes pour en exploiter les diverses ressources. Les forêts d’autrefois étaient moins étendues et moins denses qu’actuellement avec moins de biomasse mais elles étaient beaucoup plus biodiverses donc d’une plus grande richesse.
*Laurent Testot, les forêts : des forêts primaires aux enjeux du XXIème siècle, Ed. Frémeaux & Associés, Paris 2024
Micheline Huvet-Martinet, avril 2025
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11:00
Mappery: Manhattan
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
My mum sent me this picture for my birthday—her first Map in the Wild.
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2:33
Sean Gillies: Bug Club at Hi-Dive, April 1
sur Planet OSGeoTuesday, April 1, Ruthie and I, and a couple of friends, drove to Denver to see The Bug Club at the Hi-Dive on South Broadway. The Bug Club have become one of my favorites over the past two years, since I first heard them on a WFMU show. I can't remember if it was Joe Belock's or Todd-o-Phonic Todd's. I was extremely excited to see them, and to see them with Ruthie. We're going to Denver to see music less frequently as we get older, so this was a special occasion. The Breeders at The Ogden in 2018 was our last show in Denver, if I recall correctly.
The Hi-Dive is a small club with a modest stage and no seating, only an open floor in front of the stage. I don't think there is any backstage, either. Bands enter and leave the stage using steps at the front of the stage. It's unabashedly no-frills and I liked it.
Ducks Limited were nominally the main act. I've listened to them a little and they're good, if not exactly my cup of tea. The opening act was Denver's own Mainland Break. Like Ducks Ltd., they play a jangly 80's pop, but also channel the Replacements on stage. I enjoyed their short set.
The effect of putting The Bug Club between these bands was a bit like giving the Minutemen a long set in the middle of an REM show in 1983. They tore through 20 songs in a little over an hour with humor and grace but otherwise no break. Every song from The Intricate Inner Workings of The System, minus Actual Pain and Cold Hard Love (which I love), a new single, and from earlier albums: Marriage, Cheap Linen, Short and Round, It's Art, and Little Coy Space Boy. There were songs I didn't recognize, including one with dueling spiels between Sam and Tilly, that especially reminded me of the Minutemen, what with their physically imposing and proficient producer Tom Rees driving the drumbeat, Sam's buzzed head, and it being D. Boon's birthday. Uncanny!
The Bug Club setting up at Denver's Hi-Dive club.
I'm looking forward to my next chance to see The Bug Club. They really did put on a satisfying show.
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21:46
TorchGeo: v0.7.0
sur Planet OSGeoTorchGeo 0.7.0 Release NotesTorchGeo 0.7 adds 26 new pre-trained model weights, 33 new datasets, and more powerful trainers, encompassing 7 months of hard work by 20 contributors from around the world.
Highlights of this releaseNote
The following model and dataset descriptions were generated by an imperfect human, not by an LLM. If there are any inaccuracies or anything else you would like to highlight, feel free to reach out to @adamjstewart.
Growing collection of foundation modelsTorchGeo has a growing collection of Earth observation foundation models, including 94 weights from 13 papers:
- GASSL (@kayush95 et al., 2020): Uses spatially aligned images over time to construct temporal positive pairs and a novel geo-location pretext task. Great if you are working with high-resolution RGB data such as Planet or Maxar.
- SeCo (@oscmansan et al., 2021): Introduces the idea of seasonal contrast, using spatially aligned images over time to force the model to learn features invariant to seasonal augmentations, invariant to synthetic augmentations, and invariant to both.
- SSL4EO-S12 (@wangyi111 et al., 2022): A spiritual successor to SeCo, with models for Sentinel-1/2 data pretrained using MoCo, DINO, and MAE (new).
- Satlas (@favyen2 et al., 2022): A collection of Swin V2 models pretrained on a staggering amount of Sentinel-2 and NAIP data, with support for single-image and multiple-image time series. Sentinel-1 and Landsat models were later released as well.
- Scale-MAE (@cjrd et al., 2022): The first foundation model to explicitly support RGB images with a wide range of spatial resolutions.
- SSL4EO-L (@adamjstewart et al., 2023): The first foundation models pretrained on Landsat imagery, including Landsat 4–5 (TM), Landsat 7 (ETM+), and Landsat 8–9 (OLI/TIRS).
- DeCUR (@wangyi111 et al., 2023): Uses a novel multi-modal SSL strategy to promote learning a common representation while also preserving unique sensor-specific information.
- FG-MAE (@wangyi111 et al., 2023): (new) A feature-guided MAE model, pretrained to reconstruct features from histograms of gradients (HOG) and normalized difference indices (NDVI, NDWI, NDBI).
- CROMA (@antofuller et al., 2023): (new) Combines contrastive learning and reconstruction loss to learn rich representations of MSI and SAR data.
- DOFA (@xiong-zhitong et al., 2024): Introduced the idea of dynamically generating the patch embedding layer of a shared multimodal encoder, allowing a single model weight to support SAR, RGB, MSI, and HSI data. Great for working with multimodal data fusion, flexible channel combinations, or new satellites which don't yet have pretrained models.
- SoftCon (@wangyi111 et al., 2024): (new) Combines a novel multi-label soft contrastive learning with land cover semantics and cross-domain continual pretraining, allowing the model to integrate knowledge from existing computer vision foundation models like DINO (ResNet) and DINOv2 (ViTs). Great if you need efficient small models for SAR/MSI.
- Panopticon (@LeWaldm et al., 2025): (new, model architecture pictured above) Extends DINOv2 with cross attention over channels, additional metadata in the patch embeddings, and spectrally-continual pretraining. Great if you want the same features as DOFA but with even better performance, especially on SAR and HSI data, and on “non-standard” sensors.
- Copernicus-FM (@wangyi111 et al., 2025): (new) Combines the spectral hypernetwork introduced in DOFA with a new language hypernetwork and additional metadata. Great if you want to combine image data with non-spectral data, such as DEMs, LU/LC, and AQ data, and supports variable image dimensions thanks to FlexiViT.
TorchGeo now boasts a whopping 126 built-in data loaders. Shoutout to the following folks who have worked tirelessly to make these datasets more accessible for the ML/EO community: @adamjstewart @nilsleh @isaaccorley @calebrob6 @ashnair1 @wangyi111 @GeorgeHuber @yichiac @iejMac etc. See the above figure for a breakdown of how many datasets each of these people have packaged.
In order to build the above foundation models, TorchGeo includes an increasing number of large pretraining datasets:
- BigEarthNet (@gencersumbul et al., 2019): Including BEN v1 and v2 (new), consisting of 590K Sentinel-2 patches with a multi-label classification task.
- Million-AID (@IenLong et al., 2020): 1M RGB aerial images from Google Earth Engine, including both multi-label and mutli-class classification tasks.
- SeCo (@oscmansan et al., 2021): 1M images and 70B pixels from Sentinel-2 imagery, with a novel Gaussian sampling technique around urban centers with greater data diversity.
- SSL4EO-S12 (@wangyi111 et al., 2022): 3M images and 140B pixels from Sentinel-1 GRD, Sentinel-2 TOA, and Sentinel-2 SR. Extends the SeCo sampling strategy to avoid overlapping images. (new) Now with automatic download support and additional metadata.
- SatlasPretrain (@favyen2 et al., 2022): (new) Over 10M images and 17T pixels from Landsat, NAIP, and Sentinel-1/2 imagery. Also includes 302M supervised labels for 127 categories and 7 label types.
- HySpecNet-11k (@m.fuchs et al., 2023): (new) 11k hyperspectral images from the EnMAP satellite.
- SSL4EO-L (@adamjstewart et al., 2023): 5M images and 348B pixels from Landsat 4–5 (TM), Landsat 7 (ETM+), and Landsat 8–9 (OLI/TIRS). Extends the SSL4EO-S12 sampling strategy to avoid nodata pixels, and includes both TOA and SR imagery, composing the largest ever Landsat dataset. (new) Now with additional metadata.
- SkyScript (@wangzhecheng et al., 2023): (new) 5.2M images from NAIP, orthophotos, Planet SkySat, Sentinel-2, and Landsat 8–9, with corresponding text descriptions for VLM training.
- MMEarth (@vishalned et al., 2024): (new) 6M image patches and 120B pixels from over 1.2M locations, including Sentinel-1/2, Aster DEM, and ERA5 data. Includes both image-level and pixel-level classification labels.
- Copernicus-Pretrain (@wangyi111 et al., 2025): (new, pictured below) 19M image patches and 920B pixels from Sentinel-1/2/3/5P and Copernicus GLO-30 DEM data. Extends SSL4EO-S12 for the entire Copernicus family of satellites.
We are also expanding our collection of benchmark suites to evaluate these new foundation models on a variety of downstream tasks:
- SpaceNet (@avanetten et al., 2018): A challenge with 8 (and growing) datasets for instance segmentation tasks in building segmentation and road network mapping, with > 11M building footprints and ~20K km of road labels.
- Copernicus-Bench (@wangyi111 et al., 2025): (new) A collection of 15 downstream tasks for classification, pixel-wise regression, semantic segmentation, and change detection. Includes Level-1 preprocessing (e.g., cloud detection), Level-2 base applications (e.g., land cover classification), and Level-3 specialized applications (e.g., air quality estimation). Covers Sentinel-1/2/3/5P sensors, and includes the first curated benchmark datasets for Sentinel-3/5P.
TorchGeo now includes 10 trainers that make it easy to train models for a wide variety of tasks:
- Classification: including binary (new), multi-class, and multi-label classification
- Regression: including image-level and pixel-level regression
- Semantic segmentation: including binary (new), multi-class, and multi-label (new) semantic segmentation
- Instance segmentation: (new, example predictions pictured above) for RGB, SAR, MSI, and HSI data
- Object detection: now with (new) support for SAR, MSI, and HSI data
- BYOL: Bootstrap Your Own Latent SSL method
- MoCo: Momentum Contrast, including v1, v2, and v3
- SimCLR: Simple framework for Contrastive Learning of visual Representations, including v1 and v2
- I/O Bench: For benchmarking TorchGeo I/O performance
In particular, instance segmentation was @ariannasole23's course project, so you have her to thank for that. Additionally, trainers now properly denormalize images before plotting, resulting in correct "true color" plots in tensorboard.
Backwards-incompatible changesTorchGeo has graduated from alpha to beta development status (#2578). As a result, major backwards-incompatible changes will coincide with a 1 minor release deprecation before complete removal whenever possible from now on.
MultiLabelClassificationTask
is deprecated, useClassificationTask(task='multilabel', num_labels=...)
instead (#2219)torchgeo.transforms.AugmentationSequential
is deprecated, usekornia.augmentation.AugmentationSequential
instead (#1978, #2147, #2396)torchgeo.datamodules.utils.AugPipe
was removed (#1978)- Many objection detection datasets and tasks changed sample keys to match Kornia (#1978, #2513)
- Channel dimension was squeezed out of many masks for compatibility with torchmetrics (#2147)
dofa_huge_patch16_224
was renamed todofa_huge_patch14_224
(#2627)SENTINEL1_ALL_*
weights are deprecated, useSENTINEL1_GRD_*
instead (#2677)ignore
parameter was moved to a class attribute inBaseTask
(#2317)- Removed
IDTReeS.plot_las
, use matplotlib instead (#2428)
- PyVista (#2428)
- Python: drop support for Python 3.10 (#2559)
- Python: add Python 3.13 tests (#2547)
- Fiona: v1.8.22+ is now required (#2559)
- H5py: v3.8+ is now required (#2559)
- Kornia: v0.7.4+ is now required (#2147)
- Lightning: v2.5.0 is not compatible (#2489)
- Matplotlib: v3.6+ is now required (#2559)
- Numpy: v1.23.2+ is now required (#2559)
- OpenCV: v4.5.5+ is now required (#2559)
- Pandas: v1.5+ is now required (#2559)
- Pillow: v9.2+ is now required (#2559)
- Pyproj: v3.4+ is now required (#2559)
- Rasterio: v1.3.3+ is now required, v1.4.0–1.4.2 is not compatible (#2442, #2559)
- Ruff: v0.9+ is now required (#2423, #2512)
- Scikit-image: v0.20+ is now required (#2559)
- Scipy: v1.9.2+ is now required (#2559)
- SMP: v0.3.3+ is now required (#2513)
- Shapely: v1.8.5+ is now required (#2559)
- Timm: v0.9.2+ is now required (#2513)
- Torch: v2+ is now required (#2559)
- Torchmetrics: v1.2+ is now required (#2513)
- Torchvision: v0.15.1+ is now required (#2559)
- CaFFe (#2350)
- FTW (#2368)
- HySpecNet-11k (#2410)
- LandCover.ai 100 (#2262)
- MMFlood (#2450)
- ReforesTree (#2642, #2655)
- SpaceNet 6 (#2367)
- Substation (#2352)
- TreeSatAI (#2402)
- Fix support for large mini-batches in datamodules previously using RandomNCrop (#2682)
- I/O Bench: fix automatic downloads (#2577)
- Annual NLCD (#2387)
- BigEarthNet v2 (#2531, #2545, #2662)
- BRIGHT (#2520, #2568, #2617)
- CaFFe (#2350)
- Copernicus-Bench (#2604, #2605, #2606, #2607)
- Copernicus-Pretrain (#2686)
- DIOR (#2572)
- DL4GAM Alps (#2508)
- DOTA (#2551)
- EnMAP (#2543)
- EverWatch (#2583, #2679)
- FTW (#2296, #2699)
- GlobalBuildingMap (#2473)
- HySpecNet-11k (#2410, #2569)
- LandCover.ai 100 (#2262)
- MDAS (#2429, #2534)
- MMEarth (#2202)
- MMFlood (#2450)
- SatlasPretrain (#2248)
- SODA-A (#2575)
- Substation (#2352)
- TreeSatAI (#2402)
- Many objection detection datasets changed sample keys to match Kornia (#1978, #2513)
- BioMassters: rehost on HF (#2676)
- Digital Typhoon: fix MD5 checksum (#2587)
- ETCI 2021: fix file list when 'vv' in directory name (#2532)
- EuroCrops: fix handling of Nones in labels (#2499)
- IDTReeS: removed support for plotting lidar point cloud (#2428)
- Landsat 7: fix default bands (#2542)
- ReforesTree: skip images with missing mappings (#2668)
- ReforesTree: fix image and mask dtype (#2642)
- SSL4EO-L: add additional metadata (#2535)
- SSL4EO-S12: add additional metadata (#2533)
- SSL4EO-S12: add automatic download support (#2616)
- VHR-10: fix plotting (#2603)
- ZueriCrop: rehost on HF (#2522)
- GeoDataset: all datasets now support non-square pixel resolutions (#2601, #2701)
- RasterDataset: assert valid bands (#2555)
- Copernicus-FM (#2646)
- CROMA (#2370, #2652)
- FG-MAE (#2673)
- Panopticon (#2692)
- SoftCon (#2677)
- SSL4EO-S12 MAE (#2673)
- Timm models now support
features_only=True
(#2659, #2687) - DOFA: save hyperparameters as class attributes (#2346)
- DOFA: fix inconsistent patch size in huge model (#2627)
- Instance segmentation (#2513)
- All trainers now denormalize images before plotting, resulting in correct "true color" plots in tensorboard (#2560)
- Classification: add support for binary, multiclass, and multilabel classification (#2219)
- Classification:
MultiLabelClassificationTask
is now deprecated (#2219) - Object Detection: add support for non-RGB imagery (SAR, MSI, HSI) (#2602)
- Semantic Segmentation: add support for binary, multiclass, and multilabel semantic segmentation (#2219, #2690)
- Fix
load_from_checkpoint
to load a pretrained model (#2317) - Ignore
ignore
when saving hyperparameters (#2317)
- AugmentationSequential is now deprecated (#2396)
- SpaceNet is now properly documented as a benchmark suite
- Fix license for RESISC45 and VHR-10
- SatlasPretrain: fix table hyperlink
- Update list of related libraries (#2691)
- Add GeoAI to related libraries list (#2675)
- Add geobench to related libraries list (#2665)
- Add OTBTF to related libraries list (#2666)
- Fix file-specific test coverage (#2540)
- Customization: fix broken hyperlink (#2549)
- Trainers: document where checkpoints are saved (#2658)
- Trainers: document how to get the best model (#2658)
- Various typo fixes (#2566)
- Faster model testing (#2687)
- Codecov: move configuration file to subdirectory (#2361)
- Do not cancel in-progress jobs on main branch (#2638)
- Ignore prettier reformat in git blame (#2299)
This release is thanks to the following contributors:
@adamjstewart
@ando-shah
@ariannasole23
@ashnair1
@burakekim
@calebrob6
@DarthReca
@dcodrut
@giswqs
@isaaccorley
@japanj
@lccol
@LeWaldm
@lns-lns
@mdchuc
@nilsleh
@remicres
@rijuld
@sfalkena
@wangyi111 -
12:00
Mappery: Another map of Argentina on a cow hide
sur Planet OSGeoWe had a map like this a while ago but Raf wanted to share the one that he has in his home and I thought – why not?
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9:50
The History Quiz Map!
sur Google Maps ManiaJourney Through Time: Test Your Knowledge with "1000 Years"!Are you a history buff? Do you love maps? If so, get ready for an exciting adventure through time with 1000 Years! This engaging map-based game challenges your knowledge of world history by asking you to guess the years of significant events.What is "1000 Years"?"1000 Years" is a unique educational game that combines geography and
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11:00
Mappery: Map Origami
sur Planet OSGeoJavier Jimenez Shaw spotted this display in an opticians window in Berlin
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9:52
The Treasure Hunting Game
sur Google Maps ManiaI’ve been having a great time this morning playing Geotreasure, a new game that challenges you to find a hidden location on a map by solving a series of geographic clues. The game is apparently based on the 'Treasure Island' board game, though I haven’t played the original, so I can’t say how closely it follows the source material.Each game takes place in one of three cities (currently Paris,
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7:36
De la concentration à la fusion
sur Dans les algorithmesLes acteurs de l’IA générative intègrent de plus en plus les plateformes de contenus, à l’image de xAI de Musk qui vient de racheter X/Twitter, rappelle Ameneh Dehshiri pour Tech Policy Press. « Les entreprises technologiques ne se contentent plus de construire des modèles, elles acquièrent les infrastructures et les écosystèmes qui les alimentent ». Nous sommes désormais confrontés à des écosystèmes de plus en plus intégrés et concentrés…
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7:34
Ecrire, c’est penser
sur Dans les algorithmes« L’écriture est l’activité la plus essentielle d’un scientifique, car sans écriture, il n’y a pas de réflexion ». Dennis Hazelett
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7:03
Carte des tarifs douaniers imposés par les États-Unis : vers une guerre commerciale ?
sur Cartographies numériquesDonald Trump a annoncé le 2 avril 2025 une hausse spectaculaire des droits de douane pour de nombreux pays afin de compenser le déficit commercial des États-Unis qui a atteint 131 milliards de dollars en janvier 2025. La Maison Blanche parle de « Liberation Day » et se propose de disrupter la mondialisation. Une crise économique pourrait suivre cette hausse inédite des tarifs douaniers imposés par les États-Unis.
Un taux global de 10 % s’ajoute sur l’ensemble des importations américaines à partir du 5 avril 2025. Un taux personnalisé, annoncé pour un total de 60 pays dont l'UE, entre également en vigueur à partir du 9 avril. Le taux moyen des droits de douane aux États-Unis devrait ainsi atteindre autour de 30 %, soit le taux le plus élevé depuis plus d’un siècle. Le Canada et le Mexique semblent avoir évité le scénario du pire : les tarifs de 25 % sur les produits non couverts par l’accord de libre échange restent en vigueur. C'est toutefois un retour sans précédent du protectionnisme à l'échelle mondiale.
Si on observe sur une carte la distribution des tarifs douaniers appliqués par les États-Unis, on peut repérer quelques grandes logiques géographiques. Les droits de douane les plus bas concernent les pays du Moyen-Orient (notamment les pays exportateurs de pétrole), l'Amérique latine, le Royaume-Uni ainsi que d'autres pays faisant partie de la sphère d'influence américaine. A l'inverse, la Chine et une grande partie de l'Asie sont davantage taxées.
La carte a été réalisée avec l'application Magrit. Les données ont été prélevées sur le site de la Maison Blanche et rassemblées sous forme de fichier csv en incluant également des données sur les importations-exportations et sur la balance commerciale de chaque pays vis-à-vis des Etats-Unis. Le projet cartographique au format mjson peut être téléchargé et intégré directement dans Magrit.Lors de son discours, Trump s'en est pris à l'Union européenne, déclarant « ils nous ont arnaqués, c'est pathétique » et promettant des représailles : « Ils nous ont fait payer 39 %, nous allons leur faire payer 20 %. ». La proposition prévoit des tarifs proportionnels à ceux imposés par d’autres pays aux États-Unis. On peut noter quil ne s'agit pas vraiment de tarifs douaniers qui auraient calculés en fonction de chaque pays. Le mode de calcul global a consisté à prendre le déficit commercial et à le diviser par les importations américaines en provenance de chaque pays ou territoire. Ainsi par exemple, le déficit commercial avec la Chine (295,4 milliards de dollars) a été divisié par le montant des importations américaines en provenance de Chine (438,9 milliards de dollars), ce qui donne un taux de droit de douane de 67 %. Pour l'Europe, c'est 235,6 milliards de $ de déficit / 605,8 milliards $ d'importations = 39 % (voir la liste des pays et le détail du mode de calcul sur le site de la Maison Blanche). Ainsi la carte des droits de douane imposés par les Etats-Unis reproduit en gros celle de leur déficit commercial (voir la carte de leur balance commerciale proposée par Le Grand Continent).
La Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie, le Burkina Faso, Cap-Vert, Cuba, Hong Kong, Macao, les Seychelles, la Somalie et la Gambie n’apparaissent pas parmi les pays ciblés directement dans les documents de la Maison-Blanche. On observe des incohérences au niveau des territoires français d'outre-mer : 37 % de droits de douane sur La Réunion et 10 % sur la Guyane, la Polynésie et Mayotte qui ne sont pas des pays, mais des parties intégrantes de la France et auraient donc dû être traités de la même manière que le reste du territoire de l’Union européenne avec un taux à 20%. S'agissant des territoires ultramarins mais aussi d'autres petites îles quasiment inhabitées, il semble que la Maison-Blanche ait utilisé le code iso international des pays et territoires. Ainsi les îles Heard Islands and Mac Donald’s sont taxées à 10% alors qu'elles sont globalement inhabitées sauf par des pingouins ou quelques scientifiques.
D'après Eurostat, en 2024, 20 des 27 Etats membres de l'UE avaient une balance commerciale excédentaire vis-à-vis des Etats-Unis, en ce qui concerne les échanges de biens. Il existe toutefois une grande différence de balance commerciale entre les biens et les services. Du côté des services, la tendance s'inverse. En ayant exporté pour 318,7 milliards d'euros vers les Etats-Unis en 2023 et importé pour 427,3 milliards d'euros, l'Union se retrouve cette fois en déficit commercial, à hauteur de 108,6 milliards d'euros. La « méthodologie » utilisée par la Maison-Blanche pour fixer les taux des droits de douane est largement contestée par les économistes. En prenant en compte les relations commerciales bilatérales des États membres avec les États-Unis, et non l’Union européenne dans son ensemble, les tarifs appliqués aux 27 varieraient de 10 à 47 %.
A partir du fichier csv proposé, qui contient des données sur les importations, les exportations et la balance commerciale des États-Unis vis-à-vis de chaque pays, Jean-Marc Viglino a proposé une carte bivariée qui croise les tarifs douaniers avec la balance commerciale en 2024. Il en ressort une typologie intéressante.
Carte bivariée des tarifs douaniers des pays et de la balance commerciale vis-à-vis des Etats-Unis(source : Macarte.ign.fr)
Références« Droits de douane : le choc mondial » (IRIS). La carte détaille le niveau des droits annoncés et la chronologie par zones géographiques.
« Les nouveaux droits de douane de Donald Trump. Comprendre la guerre commerciale » (Le Grand Continent). L'Union européenne essaie de se coordonner pour apporter une réponse commune. Les pays les plus pauvres sont visés par les tarifs douaniers les plus élevés.
« Trump annonce des "tarifs réciproques" mondiaux » (Le Monde). « Les conséquences seront désastreuses pour des millions de personnes dans le monde. Les produits alimentaires, les transports et les médicaments coûteront plus cher », a déclaré Mme von der Leyen.
« Les droits de douane imposés par Trump touchent même des îles reculées. L'une d'elles abrite principalement des manchots ». Les îles Heard et McDonald, un territoire subantarctique de l’Australie, figurent sur la liste des tarifs réciproques, tout comme une île volcanique isolée près du Groenland (Washington Post).
« Les décisions cachées derrière la formule tarifaire de Trump » (New York Times). La formule universelle est brutale : elle applique exactement les mêmes calculs aux pays, qu’ils aient de lourdes barrières commerciales ou des marchés largement ouverts. Elle ne prend en compte que l’ampleur du déficit commercial, et non les raisons de ce déficit. Comment les tarifs douaniers évolueraient si le déficit incluait les biens et les services ? Il est difficile de dire combien de temps cette formule restera telle quelle. M. Trump a déclaré qu'il était prêt à conclure des accords avec d'autres pays si les États-Unis obtenaient quelque chose de « phénoménal ».
« Quand les énormes droits de douane imposés par Trump frappent les petites économies africaines » (New York Times). La quantité de produits manufacturés exportés d'Afrique vers les États-Unis est infime. Mais pour le Lesotho par exemple, l'impact d'un tarif de 50 % est énorme.
« A combien s'élèvent les droits de douane sur les produits chinois ? C'est plus complexe qu'on ne le pense (New York Times). Quatre grandes catégories de droits de douane sont imposées sur les marchandises en provenance de Chine. Les taux dépendent en fin de compte de ce qui est importé, des matériaux utilisés (d'où ils proviennent), des taux spéciaux appliqués et des types de produits exonérés.
« La Réunion, Polynésie, Antilles, Saint-Pierre et Miquelon. Les Outre-mer également concernés par les droits de douane américains » (Outremers360.com).
« La taxe Trump pour La Réunion passe finalement de 37 à 10% » (Zinfos974). Trois jours après avoir sidéré la planète entière, l'administration Trump revient sur certaines de ses annonces choc. L’île de La Réunion voit ses droits de douane révisés à la baisse par rapport au niveau initialement annoncé.
« Quelle est la balance commerciale entre l'Union européenne et les Etats-Unis ? » (Toute l'Europe).
« Solde extérieur des biens et services en pourcentage du PIB » (OurWorldInData).
« La Chine riposte aux droits de douane américains et fait chuter les marchés financiers » (France24).
« Avec ses droits de douane, Donald Trump renvoie les États-Unis au niveau de taxation des années 1930 » (Le Figaro). Voir le graphique et les données montrant le virage protectionniste historique sur le site Coface.
Données et graphiques sur la composition du commerce sectorielle pays de l'UE - Etats-Unis (CEPII - Recherche et expertise sur l'économie mondiale).
Série de dessins satiriques et de caricatures concernant les tarifs douaniers par Trump sur X-Twitter et sur Bluesky.
Liens ajoutés le 13 avril 2025
« Comment Trump a changé d'avis sur les tarifs douaniers » (NBC News).
Le « Jour de la Libération » vient de céder la place au Jour de la Capitulation. Trump et les responsables de son administration ont reçu des appels de pays alliés et ses conseillers lui ont présenté des données inquiétantes sur les marchés obligataires. Le président Donald Trump a annulé mercredi 9 avril une série de tarifs douaniers sévères visant aussi bien ses amis que ses ennemis, dans une tentative audacieuse de remodeler l'ordre économique mondial. Trump a annoncé une pause de 90 jours qu'il compte utiliser pour négocier des accords avec des dizaines de pays qui se sont déclarés ouverts à une révision des conditions commerciales qui, selon lui, "exploitent les entreprises et les travailleurs américains". La Chine fait exception. Trump a augmenté les droits de douane sur le principal rival géopolitique du pays de 125 %, s'inscrivant dans une escalade de représailles et une guerre commerciale avec la Chine.
« Carte des tarifs douaniers américains du "Jour de la Libération" ». Le 9 avril 2025, ces droits de douane ont été suspendus pendant 90 jours, sauf pour la Chine. Nouveaux tarifs douaniers mis à jour au 10 avril 2025 (AB Pictoris).
« Droits de douane : trois graphiques pour visualiser l'ampleur du déficit commercial des Etats-Unis avec la Chine » (France-Info). Washington et Pékin se sont engagés dans une nouvelle guerre commerciale, à coups de tarifs douaniers record. Initié par Donald Trump, ce bras de fer économique pourrait avoir de lourdes conséquences pour les deux premières puissances mondiales, très dépendantes l'une de l'autre.
« Les smartphones et les ordinateurs exemptés des surtaxes de Donald Trump » (Le Monde). Les Etats-Unis, en pleine guerre commerciale avec la Chine, ont décidé d’exempter les smartphones et les ordinateurs des récentes surtaxes douanières imposées par Donald Trump, selon une notice du service des douanes. Il y a un « espace de négociation », estime le ministre de l’économie français.
« La Chine suspend ses exportations essentielles alors que la guerre commerciale s'intensifie » (The New York Times). Pékin a suspendu les exportations de certains minéraux de terres rares et d'aimants essentiels aux industries mondiales de l'automobile, des semi-conducteurs et de l'aérospatiale.
Thomas Piketty : « La réalité est que les Etats-Unis sont en train de perdre le contrôle du monde » (Le Monde). Le président américain voudrait que la pax americana soit récompensée par un tribut versé par le reste du monde, de façon à financer éternellement ses déficits. Le problème est que la puissance états-unienne est déjà déclinante et qu’il faut imaginer le monde sans elle, explique l’économiste dans sa chronique.
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The Power Atlas. Un atlas pour aborder les éléments clés de la puissance aujourd'hui
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
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7:00
Pour rendre la participation effective, il faut mesurer les changements qu’elle produit
sur Dans les algorithmesPour TechPolicy Press, le consultant Jonathan van Geuns se moque de l’illusion de la participation dont s’est paré le Sommet pour l’action sur l’IA parisien. « La gouvernance de l’IA aujourd’hui n’est qu’une vaste mise en scène, un théâtre parisien où les acteurs – dirigeants d’entreprises, politiques et technocrates – déclament d’une voix posée leur discours sur la responsabilité, créant l’illusion d’une décision collective ». En réalité, les mécanismes de gouvernance restent imperméables aux voix qu’ils prétendent intégrer. Entreprises, ONG et gouvernements ont bien compris l’efficacité d’un engagement de façade. Les comités d’éthique sur l’IA, les tables rondes des parties prenantes, les forums publics ne sont pas les fondements d’une démocratie mais son simulacre. Simulacre d’inclusion où la contestation est réduite à son expression la plus polie. Ces dispositifs « créent l’illusion d’un contrôle démocratique tout en permettant à ceux qui les mettent en œuvre, de garder la mainmise sur les résultats ». Ce n’est pas de la gouvernance, seulement un décor.
Pour que les audits et les évaluations modifient réellement les rapports de force, ils doivent d’abord s’extraire du carcan d’opacité qui les enserre. « Actuellement, ces processus servent davantage à absorber qu’à transformer : ils recueillent les critiques, les diluent en rapports inoffensifs, puis les présentent comme preuve qu’une action a été menée. Ils fonctionnent comme des vitrines de l’engagement, invitant le public à admirer les mécanismes complexes de la gouvernance de l’IA tout en préservant les structures de pouvoir existantes de toute remise en cause ».
Les structures mise en place pour contester le pouvoir servent de rempart à la contestationLe problème n’est pas tant que la participation manque de force, mais que l’écosystème a été conçu pour la neutraliser, sollicitant des critiques tout en gardant le monopole de leur interprétation. « On finance des conseils consultatifs tout en se réservant le droit d’ignorer leurs recommandations. On réunit des comités d’éthique pour les dissoudre dès que ce qu’ils veulent examiner devient gênant. Ce n’est pas un échec de la participation, c’est son détournement. Les structures qui devraient être mises en place pour contester le pouvoir servent finalement de rempart contre sa contestation ».
Cette situation est d’autant plus problématique que nous manquons d’outils structurés pour évaluer si la participation à la gouvernance de l’IA est véritablement significative. On compte le nombre de « parties prenantes » consultées sans mesurer l’impact réel de leurs contributions. On comptabilise les forums organisés sans examiner s’ils ont abouti à des changements concrets. Cette focalisation sur la forme plutôt que sur le fond permet au « participation-washing » de prospérer. Un constat très proche de celui que dressaient Manon Loisel et Nicolas Rio dans leur livre, Pour en finir avec la démocratie participative (Textuel, 2024).
Changer les indicateurs de la participation : mesurer les changements qu’elle produit !Pour Jonathan van Geuns, la participation doit se doter d’un cadre plus rigoureux pour favoriser l’inclusivité, la redistribution du pouvoir, la construction de la confiance, l’impact et la pérennité. Les indicateurs doivent évoluer du procédural vers le structurel. La vraie question n’est pas de savoir si différentes parties prenantes ont été invitées à s’exprimer, « mais de savoir si leur participation a redistribué le pouvoir, modifié les processus décisionnels et engendré des changements concrets ! »
La participation ne peut se réduire à un exercice consultatif où les communautés concernées peuvent exprimer leurs inquiétudes sans avoir le pouvoir d’agir, comme nous le constations dans notre article sur l’absence de tournant participatif de l’IA. Pour van Geuns, « la participation doit être ancrée structurellement, non comme une fonction consultative mais comme une fonction souveraine », comme l’exprimait Thomas Perroud dans son livre, Services publics et communs (Le Bord de l’eau, 2023). Cela pourrait se traduire par des conseils de surveillance publique ayant un droit de veto sur les applications, des organismes de régulation où les représentants disposent d’un réel pouvoir décisionnel, et des mécanismes permettant aux groupes affectés de contester directement les décisions basées sur l’IA ou d’exiger le retrait des systèmes perpétuant des injustices.
« L’audit des systèmes d’IA ne suffit pas ; nous devons pouvoir les démanteler. Les cadres de supervision de l’IA doivent inclure des mécanismes de refus, pas uniquement de contrôle. Quand un audit révèle qu’un algorithme est structurellement discriminatoire, il doit avoir la force juridique de le désactiver. Quand un système nuit de façon disproportionnée aux travailleurs, locataires, réfugiés ou citoyens, ces communautés ne doivent pas seulement être consultées mais avoir le pouvoir d’en stopper le déploiement. La participation ne doit pas se contenter de documenter les préjudices ; elle doit les interrompre. »
En fait, estime le consultant, « la gouvernance de l’IA n’est plus simplement un terrain de contestation mais un exemple flagrant de capture par les entreprises. Les géants de la tech agissent comme des législateurs privés, élaborant les cadres éthiques qui régissent leur propre conduite. Ils prônent l’ouverture tout en protégeant jalousement leurs algorithmes, parlent d’équité tout en brevetant des biais, évoquent la sécurité tout en exportant des technologies de surveillance vers des régimes autoritaires. Dans ce contexte, tout cadre qui n’aborde pas le déséquilibre fondamental des pouvoirs dans le développement et le déploiement de l’IA n’est pas seulement inefficace ; il est complice ». Les audits et évaluations participatifs doivent donc être juridiquement contraignants et viser non seulement à diversifier les contributions mais à redistribuer le contrôle et rééquilibrer les pouvoirs.
« La gouvernance doit être continue, adaptative et structurellement résistante à l’inertie et au désintérêt, en garantissant que les communautés restent impliquées dans les décisions tout au long du cycle de vie d’un système d’IA. Cela implique également la mise en place de financements pérennes et de mandats légaux pour les structures participatives ».
« La crise de la gouvernance de l’IA ne se limite pas à des systèmes d’IA défectueux. Elle révèle la mainmise des entreprises sur les processus de gouvernance. L’enjeu n’est pas simplement d’accroître la participation, mais de s’assurer qu’elle conduise à une véritable redistribution du pouvoir. Sans cadres d’évaluation solides, mécanismes d’application clairs et remise en question fondamentale de ceux qui définissent les priorités de la gouvernance de l’IA, la participation restera une vitrine vide, conçue pour afficher une transparence et une responsabilité de façade tout en préservant les structures mêmes qui perpétuent les inégalités ».
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2:00
GeoServer Team: GeoServer 2.27.0 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.27.0 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.27.0 is made in conjunction with GeoTools 33.0, GeoWebCache 1.27.0, and ImageIO-EXT 1.4.15.
This release graduates the OGC API Features module to extension status, ensures all OGC services pass CITE compliance tests, and adds performance improvements to the catalog loader that significantly reduces startup times for large deployments. The release also includes Smart Data Loader override rules. This release addresses several security vulnerabilities, and enforces browser Content Security Policy for increased security.
Thanks to extensive community testing through our user forum, we’re confident in recommending this release for production use. Check update notes for specific instructions.
Thanks to Gabriel Roldan (Camptocamp) and Jody Garnett (GeoCat) for making this release and to all contributors who helped with this release cycle.
Community TestingThis release cycle featured an extensive community testing effort, with our new discourse communication channels playing a central role in pre-release validation.
Testers helped identify and resolve several important issues:
- Performance Improvements: Daniel Calliess verified faster startup times and validated the GeoFence plugin functionality.
- Security Enhancements: Georg and Roar Brænden provided detailed feedback on the new Content Security Policy (CSP) implementation, helping refine the upgrade instructions.
- Catalog Robustness: Andrea tested the new parallel catalog loader across various data directory configurations, identifying and helping resolve concurrency edge cases.
- Documentation: Emanuele Tajariol collaborated with Daniel to update GeoFence plugin documentation.
- Standards Implementation: Landry Breuil validated the OGC API Features extension on behalf of the geOrchestra community.
The GeoServer team is grateful to all community members who participated in this testing effort. Their feedback was instrumental in addressing issues before release and ensuring a smooth upgrade experience for users.
Special thanks to Andrea, Jody, Peter, and Gabriel for their diligent work reviewing feedback and addressing issues throughout the preflight testing period.
Security ConsiderationsThis release addresses several security vulnerabilities, and is a recommended upgrade for production systems.
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
OGC API FeaturesService ExtensionThe OGC API Features module has officially graduated from community status to become a supported GeoServer extension. This implementation of the modern, web-friendly OGC API - Features standard provides a RESTful API alternative to traditional WFS services.
Key capabilities include:
- Feature collection discovery and access
- Spatial and attribute filtering using CQL2
- Multiple output formats (GeoJSON, HTML, etc.)
- Service-level operations across multiple collections
This service operates alongside the existing WFS services:
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Update the WFS Settings title and description appropriately.
-
This information is used for the service landing page:
-
GeoServer has not previously included draft or work-in-progress development - preferring to make such functionality available as community modules for developers to collaborate. However OGC API - Features specification is defined in a modular fashion, and accommodates the idea of both draft and community standards.
To configure enable/disable “conformances” for Features, CQL2, and ECQL.
-
For more information on OGC API support in GeoServer:
- OGC API Service Configuration (User Manual)
- Configuration of OGC API - Features module (User Manual)
This graduation is the result of a collaborative code sprint with developers from Camptocamp, GeoSolutions, and GeoCat joining forces. As part of this effort, the module now passes OGC CITE compliance tests, ensuring proper interoperability with other OGC-compliant systems.
Special thanks to the French “Commissariat général au développement durable du Ministère chargé de l’Ecologie” for sponsoring this work as part of the Collectif Interopérabilité et mise en Commun de Composants Logiciels pour les plateformes de données (CICCLO) project.
For more information, and the extension user docs.
- GSIP-230 OGC API Features Extension
- GEOS-11627 OGCAPI FeatureService Extension
A significant effort has been made to ensure GeoServer passes the OGC Conformance and Interoperability Test and Evaluation (CITE) compliance tests across all supported services. This work improves the quality and interoperability of GeoServer with other OGC-compliant systems.
Restoring CITE Compliance has been a project goal for a number of years, and an ongoing sponsorship goal for the GeoServer project. Many thanks to prior sponsors of this activity including Gaia3D, and OSGeo:UK.
We are pleased to share that GeoServer now passes all the OGC CITE compliance tests available for the services it supports. Passing OGC CITE tests involved fixing numerous issues related to exception handling, version negotiation, and service behavior.
Special thanks to Andrea Aime for leveraging, extending, and improving the OGC CITE conformance testing infrastructure that was developed during the OGC API Features work, and methodically applying it to ensure all GeoServer services now pass their respective compliance tests.
While official certification from the OGC is still pending at the time of writing, the process is underway and we anticipate formal recognition of GeoServer in the coming days.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) and Angelos Tzotsos for working with Open Source Geospatial Foundation to provide access to the CITE Certification process. Once certification is granted, we will update this post and home page with a “live logo” to reflect our official status.
- GEOS-11729 Pass WCS 1.0 certification OGC CITE tests
- GEOS-11730 Pass WCS 1.1 certification OGC CITE tests
- GEOS-11780 Pass WCS 2.0 certification OGC CITE tests
- GEOS-11731 Pass WFS 1.0 certification OGC CITE tests
- GEOS-11732 Pass WFS 1.1 certification OGC CITE tests
- GEOS-11733 Pass WFS 2.0 certification OGC CITE tests
- GEOS-11734 Pass WMS 1.1 certification OGC CITE tests
- GEOS-11735 Pass WMS 1.3 certification OGC CITE tests
- GEOS-11779 Pass WMTS 1.0 certification OGC CITE tests
- GEOS-11736 Pass OGC API Features 1.0 certification OGC CITE tests
- GEOS-11752 Pass GeoTIFF 1.1 certification OGC CITE tests
- GEOS-11753 Pass GPKG 1.2 certification OGC CITE tests
The use of Content Security Policy (CSP) headers is an additional safety precaution introduced by your browser to mitigate cross-site scripting and clickjacking attacks.
GeoServer 2.27.0 pages now include a Content Security Policy, limiting expected browser interactions to increase security.
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Before updating double check your
PROXY_BASE_URL
setting is correct.This is a common mistake blocked by the new CSP policy.
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It is expected that the web administration console functions correctly, along with extensions and community modules.
With these improved CSP safety measures GeoServer may now detect vulnerabilities in your environment that were previously undetected.
If you run into any problems, troubleshooting instructions are available in the user manual.
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Additional tools are available for administrators seeking greater control.
Thanks to Steve Ikeoka for his dedication to this activity.
- GSIP 227 Content-Security-Policy Headers
- GEOS-11346 Add a configurable Content-Security-Policy header
- GEOS-11698 Update GeoServer User Interface Troubleshooting Guidance
- GEOS-11585 Patch Spectrum to work with Wicket’s CSP
- GEOS-11586 Patch CodeMirror to work with Wicket’s CSP
- GEOS-11669 Patch jscolor to work with Wicket’s CSP
GeoServer 2.27.0 includes significant performance improvements for server startup with the promotion of the “datadir catalog loader” from a community module to the GeoServer core. This enhanced loader dramatically improves startup times for deployments with large data directories through parallel processing.
The performance gains are substantial, as shown by these benchmark results:
NFS/10Gbps Storage:
- 16K layers: reduced from 5.8s to 3.3s (1.8× faster)
- 100K layers: reduced from 1.9min to 28.3s (4.1× faster)
- 1M layers: reduced from 21.3min to 5.9min (3.6× faster)
NVMe Gen5/ZFS Storage:
- 16K layers: reduced from 3.5s to 1.3s (2.7× faster)
- 100K layers: reduced from 21.2s to 3.2s (6.5× faster)
- 1M layers: reduced from 3.4min to 24.6s (8.3× faster)
The new loader uses work-stealing thread pools for catalog processing while ensuring thread safety. This enhancement is particularly valuable for large enterprise deployments where startup time has been a bottleneck.
The loader is enabled by default but can be disabled or tuned if needed as explained in the data directory documentation.
- GSIP-231 Promote data_dir catalog loader to core
- GEOS-11284 Promote community module “datadir catalog loader” to core
A file system sandbox is used to limit access for GeoServer Administrators and Workspace Administrators to specified file folders.
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A system sandbox is established using
GEOSERVER_FILESYSTEM_SANDBOX
application property, and applies to the entire application, limiting GeoServer administrators to the<sandbox>
folder, and individual workspace administrators into isolated<sandbox>/<workspace>
folders. -
A regular sandbox can be configured from the Security > Data screen, and is used to limit individual workspace administrators into
<sandbox>/<workspace>
folders to avoid accessing each other’s files.
Thanks to Andrea (GeoSolutions) for this important improvement at the bequest of Munich RE.
MapML EnhancementThe MapML extension continues to receive significant updates.
Tiled Coordinate Reference Systems can now be managed with a new MapML TCRS Settings page, available in the Admin Console Settings section:
The MapML TCRS Settings page provides a selector containing available GridSets. The administrator can select GridSets from the left list that will be converted to TiledCRSs.
Check out the documentation for more insights.
These changes provide better integration and more powerful capabilities for creating web maps with MapML.
- GEOS-11561 Client-Delegating MapML Proxy
- GEOS-11577 Rename MapML <layer-> to <map-layer>, rename viewer bundle to mapml.js
- GEOS-11605 MapML Support custom TCRS projections from existing GridSets
- GEOS-11666 Update MapML viewer to latest release 0.16.0
The Smart Data Loader has been improved with override rules, making it more flexible for data management scenarios:
The Smart Data Loader plugin automates the creation of XSD schemas and App-Schema mapping files, significantly simplifying the configuration of complex feature data in GeoServer.
With the new override rules capability, you can now customize how database tables are mapped to feature types without modifying the database schema, providing greater control and flexibility when working with complex or legacy data structures.
For more details on using Smart Override Rules, see the official documentation.
- GEOS-11741 Enhancing Smart Data Loader with Override Rules
- GEOS-11691 Smart data loader accepts bigint and bigserial but not int8 postgresql type alias
The GeoFence extension has received several significant improvements:
These improvements make GeoFence more flexible and powerful for implementing fine-grained security policies.
- GEOS-11702 GeoFence: major libs update
- GEOS-11704 GeoFence: filter rule list by IP address
- GEOS-11705 GeoFence: make rules valid within a date range
- GEOS-11526 GeoFence: slow GeoServer response when there are many roles and layergroups
Several performance improvements have been implemented in this release:
- GEOS-11580 Improve embedded GWC meta-tiling performance
- GEOS-11766 Speed up CRS and store factory lookups during catalog loading
- GEOS-11722 Coverage view reader partially ignores multithreaded loading
- GEOS-11739 Excessive memory usage for WMS KML output format
- GEOS-11760 Fix a potential OOM in the KML transformation
Several improvements have been made to the Web Processing Service implementations:
- GEOS-11564 WPS calls to internal WFS will handle requests with version=2.0.0
- GEOS-11783 Longitudinal profile process now allows for input chaining
- GEOS-11784 The longitudinal profile process limits the number of points it can extract
- GEOS-11785 The longitudinal profile process now respects cancellation
- GEOS-11786 General performance improvements for the longitudinal profile process
- GEOS-11468 Coverage REST API URL Checks
- GEOS-11562 Default Gzip filter setting in web.xml does not compress application/javascript
- GEOS-11578 WMTS Multidim extension, allow usage of a sidecar in a separate store
- GEOS-11603 KML download mode now shows layer titles
- GEOS-11612 Add system property support for Proxy base URL -> use headers activation
- GEOS-11613 Increase control-flow logging admin visibility in logs
- GEOS-11624 Split Geopackage extension into separate modules to reduce dependencies
- GEOS-11625 Add “Challenge Anonymous Sessions” Option to AuthKey Filter
- GEOS-11645 Control FreeMarker template access
- GEOS-11654 Fix multiline strings that are missing a space between the lines
- GEOS-11677 Hide version info on GWC home page
GeoServer 2.27.0 includes updates to many core libraries:
- GEOS-11770 Update to jai-ext 1.1.31
- GEOS-11771 Update to Imageio-EXT 1.4.15
- GEOS-11590 Upgrade log4j to 2.24.1 and slf4j to 2.0.16
- GEOS-11608 Update Bouncy Castle Crypto package from bcprov-jdk15on:1.69 to bcprov-jdk18on:1.79
- GEOS-11609 Bump XStream from 1.4.20 to 1.4.21
- GEOS-11685 Bump jetty.version from 9.4.56.v20240826 to 9.4.57.v20241219
- GEOS-11631 Update MySQL driver to 9.1.0
- GEOS-11743 Upgrade Oracle JDBC driver (ojdbc) from 8 to 11
- GEOS-11754 Update to mapfish-print-v2 2.3.3
- GEOS-11763 Update jai-ext to latest version (1.1.30)
Many bugs have been fixed in this release, including:
- GEOS-4533, GEOS-7967 Fixed WPS demo builder chaining issues
- GEOS-11494 WFS GetFeature request with a propertyname parameter fails when layer attributes are customized
- GEOS-11524 CSW: default queryables mapping not generated
- GEOS-11540 OGC API queryables features call not working in JSON
- GEOS-11607 KML WMS GetMap is performing a heavy database load query
- GEOS-11620 Smart Data Loader plugin produces a Mapping file data source definition and tries to establish a connection pool, but fails
- GEOS-11636 Store panels won’t always show feedback in target panels
- GEOS-11649 Welcome page per-layer is not respecting global service enablement
- GEOS-11658 Time editor dumps stack trace in UI if the start or end time values are intervals
- GEOS-11664 Update REST security paths
- GEOS-11667 Make WMTS work in strict cite compliance mode
- GEOS-11668 WMTS home page capabilities link uses 1.1.1 as the version, and the wrong version negotiation approach
- GEOS-11684 GDAL no longer included in Docker image
- GEOS-11762 Feature Templates by feature type can not be listed via GeoServer Rest API
- GEOS-11792 Default Service Capabilities shown on initial start with no workspaces
- GEOS-11796 Deadlocks During GeoServer Startup When Loading Style Group Layer Groups
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
Community module development:
- GEOS-11651 Support env parametrization on OIDC filter
- GEOS-11781 Community cleanup fall 2024
- Removed abandoned community modules:
- GEOS-11641 Remove the abandoned community module webservice-test
- GEOS-11642 Remove the gwc-distributed community module
For the complete list of changes, see 2.27.0 release notes.
About GeoServer 2.27 SeriesAdditional information on GeoServer 2.27 series:
- GeoServer 2.27 User Manual
- GeoServer 2025 Roadmap
- Content-Security-Policy Headers
- OGCAPI Features Extension
- File system access isolation
- Promote data dir catalog loader to core
Release notes: (2.27.0)
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2:00
FOSSGIS e.V. News: FOSSGIS 2025 in Münster mit Sonnenschein und Feuerwerk
sur Planet OSGeoDie FOSSGIS-Konferenz 2025 hat vom 26.-29. März 2025 erfolgreich in Münster stattgefunden. Die vielen positiven Rückmeldungen der Teilnehmenden bestätigen die Bedeutung der Veranstaltung als führende Konferenz für Freie und Open Source Software für Geoinformationssysteme sowie für die Themen Open Data und OpenStreetMap im D-A-CH-Raum.
Der FOSSGIS e.V und die OpenStreetMap Community veranstalteten die Konferenz in Kooperation mit dem Institut für Geoinformatik der Universität Münster. Das Schloss Münster als, imposante Kulisse für die FOSSGIS 2025 bekam ein großes Zelt auf den Schlossplatz, um die große Anzahl der Teilnehmenden brandschutzgerecht zu meistern. Dort war ein Großteil der Firmenausstellung sowie die Pausenversorgung und die Posterausstellung verortet.
FOSSGIS Konferenz 2025 Schloss MünsterÜber 1.000 Interessierte verfolgten die Veranstaltung, dabei waren 750 vor Ort und über 350 Online dabei. Die Veranstaltung war schon Ende Januar ausverkauft.
FOSSGIS Konferenz 2025 GruppenfotoDas vielfältige und hochwertige Programm der drei Konferenztage deckte viele Themen ab und es gab viele Fragen aus dem Publikum sowie anregende Diskussionen.
Die Konferenz startete mit einer Zeitreise durch das Vereinsleben anlässlich dem 25-jährigen Bestehen des Vereins. Moderiert von Dominik Helle präsentierten sich aktive Vereinsmitglieder mit Ihren Aktivitäten und Ideen in einem kurzweiligen Format mit vielen Infos und Fotos im Beitrag “25. Jahre FOSSGIS e.V. - eine Zeitreise durch das Vereinsleben”.Insgesamt wurden 87 Vorträge und 30 Lightning Talks sowie 6 Demosessions angeboten. Die meisten Vorträge wurden aufgezeichnet, die Aufzeichnungen sind im Programm verlinkt. Die 20 Workshops, bei denen Themen praxisnah zum mitmachen vermittelt wurden, sind über 200 mal gebucht worden. OSGeolive kam in vielen Workshops zum Einsatz. In 5 Expert:innenfragestunden wurden im direkten Gespräch Fragen aus und mit dem Publikum beantwortet und diskutiert. Die 14 stattgefundenen Anwender:innentreffen zeigen, dass die FOSSGIS-Konferenz erfolgreich zur Vernetzung der Community beiträgt.
Die Posteraussstellung kam gut an, auf 19 Postern wurden Arbeiten & Projekte vorgestellt. Von einzelnen Posterbeträgen gibt es Videoaufzeichnungen.
Die Dialogrunde “25 Jahre FOSSGIS e.V. - was haben wir geschafft und wo wollen wir hin” wurde durch die Arbeitsgruppe “Öffentliche Ausschreibungen mit FOSS” des FOSSGIS e.V. organisiert und von Niklas Alt moderiert. Die Idee über einen Blick in den Rückspiegel, wo kommt der Verein her, verbunden mit dem Blick in die Zukunft, ergab eine spannende Diskussionsrunde.
FOSSGIS Konferenz 2025 Paneldiskussion mit Andreas Hocevar, Pirmin Kalberer, Klaus Greve, Stefan Sander, Bernhard E. Reiter, moderiert von Niklas AltWer wissen möchte, was die Koordinierungsstelle des FOSSGIS e.V. macht, erfährt im Beitrag “Ein Blick in die Koordinierungsstelle des FOSSGIS e.V.” von Katja Haferkorn und Jochen Topf einige Einblicke.
Ein bemerkenswerter Vortrag war der Beitrag “GIS-Schulprojekte in Zusammenarbeit mit kommunalen Gebietskörperschaften”. Die Schüler:innen, ihr Lehrer sowie der Schulleiter hatten die vielleicht weiteste Anreise aus dem deutschsprachigen Raum zur Konferenz auf sich genommen. In Ihrem Vortrag stellten sie ihr Projekt der Zusammenarbeit zwischen Schule und Kommunen vor. Umgesetzt wurde das Projekt mit PostgreSQL und QGiS im Rahmen des jährlichen Vermessungspraktikums eines technischen Gymnsiums in Südtirol. Dieses schöne Beispiel für den Einsatz von FOSSGIS in Schule und Ausbildung will andere Schulen ermutigen, diesem Beispiel zu folgen. Insbesondere das Feedback der Schüler:innen zu ihrem Praxisprojekt zeigt eindringlich den Mehrwert und empfiehlt es zur unbedingten Nachahmung.
Zum Ausklang der ersten drei Konferenztage lud der FOSSGIS e.V. zum Sektempfang ein.
RahmenprogrammDas großartige Rahmenprogramm wurde gut angenommen. Es gab Exkursionen durch Münster, am Dienstag in Form eines geographischen Stadtrundgangs, am Freitag stand die Kartensammlung des Landesarchives NRW auf dem Plan und am Samstagnachmittag begaben sich die Teilnehmenden auf einen archäologisch, historischen Stadtrundgang.
Das Treffen der GeoChicas am Dienstag vor der Konferenz war ein großer Erfolg. Über 20 Frauen waren dabei und kamen schnell ins Gespräch. Auch der inoffizielle Start zeigte wieder, dass viele schon am Vortrag der Konferenz die vernetzung und das Gespräch suchen.
FOSSGIS Konferenz 2025 Treffen GeoChicas und inoffizeller Start am Vortrag der KonferenzDie Abendveranstaltung mit mehr als 500 Teilnehmenden in der Mensa am Aasee war ein kulinarischer und geselliger Höhepunkt der Konferenz.
Zum Auftakt des OSM Samstag gab es am Freitag ein Treffen im Hier und Jetzt am Ufer des Aasees. Von hier konnte das Feuerwerk am Send wunderbar betrachtet werden.
FOSSGIS Konferenz 2025 AbschlussfeuerwerkDer OSM-Samstag, mittlerweile gut gepflegte Tradition, fand als Unconference statt. Circa 50-60 Teilnehmende verteilten sich in den Räumen und diskutierten die eingebrachten Themen. Die Themen und auch die Ergebnisse sind im Wiki dokumentiert.
Mittags fand eine partielle Sonnenfinsternis statt. Mit unterschliedlichen Werkzeugen wurde das Phänomen beobachtet.
Community SprintSeit langem fand mal wieder ein Community Sprint nach der FOSSGIS statt, welcher sehr gut angenommen wurde. Fragen wie “Was ist ein Issue”, “Was ist ein Pull requst” wurden geklärt, Python Plugins entwickelt und am deegree-Projekt und anderen Aufgaben gearbeitet.
OSM-Samstag und Community Sprint 2025Vielen Dank an Christian Knoth vom Institut für Geoinformatik (IFGI) für den unermüdlichen Einsatz im Vorfeld. Danke an die Universität Münster dafür, dass wir unsere Konferenz im Schloss veranstalten durtfen. Danke an die Stadt Münster für die Unterstützung mit dem Willkommensticket zur ÖPNV-Nutzung. Herzlichen Dank an die Sponsoren der Konferenz.
Helfer:innenIn diesem Jahr konnten wir uns über 74 Helfer:innen freuen, die mit Spaß und Elan alle Herausforderungen gemeistert haben.
FOSSGIS 2026 Göttingen
FOSSGIS 2025 - Helfer:innenNun heißt es wieder, nach der Konferenz ist vor der Konferenz. Der Veranstaltungsort für 2026 wurde im Abschluss bekannt gegeben. Zum ersten Mal planen wir eine FOSSGIS in Göttingen und freuen uns schon sehr darauf. Wer sich gerne in die Planung einbringen möchte ist herzlich willkommen und meldet sich beim Orgateam.
Der Verein wächstWir konnten uns während der Konferenz über viele Vereinseintritte freuen. So sind 44 Formulare beim Verein gelandet. Es wird eine Verlosung geben, bei der ein Konferenzticket für das nächste Jahr als Gewinn lockt.
Was kommt als nächstes?Die anstehenden Veranstaltungen:
- FOSSGIS-OSM-Communitytreffen 2025: https://www.fossgis.de/wiki/Hauptseite
- FOSS4G Europe 2025 Mostar: [https:]]
- FrOSCon: [https:]]
- Maker Faire: [https:]]
- Jubiläumsevent FOSSGIS e.V.
- SotM 2026 Manila: [https:]]
- FOSS4G 2025 Auckland Neuseeland: [https:]]
- FOSSGIS-Konferenz 2026 - 25.-28.3.2026 Göttingen [https:]]
- Alle OSGeo-Events: [https:]]
Und natürlich freut sich auch der FOSSGIS e.V. über Euer Engagement. Ihr seid herzlich eingeladen, euch zu einer Arbeitsgrupe dazu zu gesellen.
Es war eine tolle Konferenz. Herzlichen Dank an alle Beteiligten.
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14:00
OSM Data : visualisation des données 3D
sur GeotribuOSM DATA : visualisation des données avec Giro3D, avec suivi des performances
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12:00
Mappery: Helsinki’s Global Church
sur Planet OSGeoJilles van Gurp shared this pic from his visit to Helsinki
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10:33
Donald Trump Surrenders the World to China
sur Google Maps ManiaThe China Index is an interactive map that ranks the expanding influence of the People’s Republic of China (PRC) across the globe. Using 99 distinct indicators - from media sponsorships to academic partnerships - the index tracks Beijing’s deepening reach, updated annually to highlight its accelerating dominance.The map ranks countries around the world based on how much they are under the
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7:00
La Californie contre la tarification algorithmique
sur Dans les algorithmesLes législateurs californiens viennent de proposer pas moins de 5 projets de loi contre la tarification algorithmique, … alors que celle-ci envahit tous les secteurs de l’économie numérique (voir notre dossier : Du marketing à l’économie numérique, une boucle de prédation), rapporte The Markup. Et ce alors que les témoignages sur les problèmes que posent la personnalisation des tarifs ne cessent de remonter, par exemple avec des tarifs de réservation d’hôtel qui augmentent selon le lieu d’où vous vous connectez, ou encore des tarifs pour des services de chauffeurs plus élevés pour certains clients que pour d’autres. C’est ce que montre la récente étude du chercheur Justin Kloczko pour Consumer Watchdog, une association de défense des consommateurs américains. Kloczko rappelle que si en magasin les prix étaient différents pour chacun, il y aurait des émeutes, or, sur Amazon, le prix moyen d’un produit change environ toutes les 10 minutes. Et le chercheur de défendre “un droit à des prix standardisés et des garanties contre la tarification de surveillance”. L’association de consommateurs estime que les entreprises devraient indiquer sur leurs sites si des informations personnelles sont utilisées pour déterminer les prix et lesquelles. Certaines données devraient être interdites d’utilisation, notamment la géolocalisation, l’historique d’achat et bien sûr les données personnelles…
Selon The Markup, les projets de loi sur l’IA proposés par les législateurs californiens se concentrent sur des questions de consommation courante et notamment les prix abusifs, estime Vinhcent Le qui a longtemps été à l’Agence de protection de la vie privée des consommateurs et qui vient de rejoindre l’ONG Tech Equity. Les projets de loi visent par exemple à interdire l’utilisation d’algorithmes personnalisant les prix en fonction de caractéristiques perçues ou de données personnelles ou de les utiliser pour fixer le montant des biens locatifs, ou encore des interdictions pour modifier les prix des produits en ligne par rapport à ceux vendus en magasin.
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22:47
Sentinel-2 reveals the surface deformation after the 2025 Myanmar earthquake
sur Séries temporelles (CESBIO)Sentinel-2 reveals the surface deformation after the 2025 Myanmar earthquake
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18:21
GeoSolutions: GeoSolutions USA Sponsoring FedGeoDay 2025
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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12:00
Mappery: Monhegan, not deceased
sur Planet OSGeoDavid Fox shared this odd object “The dates seem a bit off, as I can confirm the island is still here and does seem a bit older.”
I checked and Monhegan Island remains off the coast of Maine.
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9:24
The Future Risk Index Rides Again
sur Google Maps ManiaA few weeks ago I published a list of interactive government maps that have been censored and deleted by the Trump administration. Now The Guardian has resurrected one of those maps!Over 200 employees of the US Federal Emergency Management Agency (FEMA) have been fired by the Department of Government Efficiency (DOGE). Those who remain have been ordered to remove all language related to
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7:53
Marco Bernasocchi: FOSSGIS 2025 – What a Week!
sur Planet OSGeoAs long time sponsors of FOSSGIS, we stepped up the game this year and became Platinum Sponsors for FOSSGIS 2025. We are proud to be part of a thriving open-source GIS community and to contribute to such a great conference. Here’s a recap of everything we were involved in:
Talks & Presentations
QField: New Strategy and Application Potential
Berit and Marco presented how QField, with over 1 million downloads and 350,000 active users, is now recognized as Digital Public Good aligned with the UN Sustainable Development Goals. Marco also shared the vision and mission behind QField’s development — highlighting our commitment to empowering field teams across the globe with open, user-friendly tools for data collection.
Real-world stories illustrated how QField helps bridge data gaps to support informed, sustainable decision-making.View talk
QField in Practice: Fieldwork Made Easy
Berit and Michael led an interactive workshop demonstrating how to develop a QField project from scratch. The goal was for each participant to create and sync their own field study project using QFieldCloud, focused on collecting data on flowering plants in the picturesque “Schlussgarten.”View session
When Web Meets Desktop
Matthias demonstrated how Django can be used to build consumable geodata layers via OGC API – Features endpoints. His talk covered how to use Python and Django ORM to elegantly define data models and business logic, offering an alternative to complex database logic.View talk
fossgis25-poster-extending-qfcDownloadExtending QFieldCloud – Ideas and Practical Examples
Michael showed how QFieldCloud can be extended with Django apps, sharing practical implementations such as automated project generation and integration of remote sensing workflows.View talk
QField Plugins – Examples and Possibilities
In a lightning talk, Michael introduced useful QField plugins, explained how to install and use them, and explored how they can enhance your mobile GIS workflows.View talk
Hands-on qgis-js: Building Interactive QGIS-Based Web Maps
In this practical workshop, Michael guided participants through using qgis-js, an exciting new project that brings QGIS functionality directly into the browser.View session
QGIS AMA Expert Session
Matthias and Marco hosted a live Q&A session where attendees could ask everything about QGIS development, best practices, organisation and real-world applications.At the Booth
Our QField booth was buzzing with activity all week – from plugin demos and project showcases to deep dives into QFieldCloud and field mapping workflows. We had great conversations, received valuable feedback, and met many enthusiastic users.
Supporting Open Source
We were proud to be Platinum Sponsors of FOSSGIS 2025. Supporting open-source events like this is essential for fostering innovation, collaboration, and community-driven growth in the GIS world.
Looking Ahead
Thank you to the organisers, speakers, and everyone who joined us in Münster. We left the event full of ideas, motivation, and appreciation for this community – and we’re already looking forward to the next FOSSGIS!
#QField #QFieldCloud #FOSSGIS2025 #OpenSourceGIS #QGIS #SupportOpenSource
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7:00
En thérapie… avec les chatbots
sur Dans les algorithmesMaytal Eyal est psychologue et écrivaine. Dans une tribune pour Time Magazine, elle constate que l’IA générative est en train de concurrencer son travail. De nombreuses personnes utilisent déjà les chatbots pour discuter de leurs problèmes et de leurs difficultés. Peut-être que l’IA peut contribuer à rendre la thérapie plus facilement accessible à tous, d’autant que les mauvais thérapeutes sont nombreux et que l’accès aux soins est difficile et coûteux, s’interroge-t-elle. Aux Etats-Unis, la moitié des adultes souffrant de problèmes de santé mentale ne reçoivent pas le traitement dont ils ont besoin.
En convainquant les gens que nos difficultés émotionnelles – de la tristesse au chagrin en passant par les conflits familiaux – nécessitaient une exploration professionnelle, Freud a contribué à déplacer la guérison émotionnelle de la sphère communautaire et spirituelle qui l’ont longtemps pris en charge, vers l’intimité du cabinet du thérapeute, rappelle-t-elle. “Ce qui était autrefois considéré comme des manquements moraux honteux est devenu un problème humain courant, qui pouvait être compris scientifiquement avec l’aide d’un professionnel. Mais il a également transformé la guérison en une entreprise plus solitaire, coupée des réseaux communautaires qui ont longtemps été au cœur du soutien humain”.
Dans un avenir proche, la thérapie par IA pourrait pousser le modèle individualisé de Freud à son extrême au risque que nos problèmes psychiques soient adressés sans plus aucun contact humain.
Des IA bien trop complaisantesA première vue, ce pourrait être une bonne chose. Ces thérapeutes seront moins cher et disponibles 24h/24. Les patients ressentiraient moins la peur du jugement avec des chatbots qu’avec des humains, moins de frictions donc.
Mais, c’est oublier que la friction est bien souvent au cœur de la thérapie : “C’est dans le malaise que le vrai travail commence”. Alors que les compagnons IA deviennent source de soutien émotionnel par défaut – pas seulement en tant que thérapeutes, mais aussi en tant qu’amis, confidents, complices ou partenaires amoureux, c’est-à-dire désormais ceux avec qui l’on discute et qui sont capables de répondre à nos discussions, qui nous donnent l’impression d’être au plus proche de nous et qui bien souvent nous font croire qu’ils nous connaissent mieux que quiconque – “nous risquons de devenir de plus en plus intolérants aux défis qui accompagnent les relations humaines”.
“Pourquoi lutter contre la disponibilité limitée d’un ami alors qu’une IA est toujours là ? Pourquoi gérer les critiques d’un partenaire alors qu’une IA a été formée pour offrir une validation parfaite ? Plus nous nous tournons vers ces êtres algorithmiques parfaitement à l’écoute et toujours disponibles, moins nous risquons d’avoir de la patience pour le désordre et la complexité des relations humaines réelles”.
Or, “les défis mêmes qui rendent les relations difficiles sont aussi ce qui leur donne du sens. C’est dans les moments d’inconfort, lorsque nous naviguons dans des malentendus ou que nous réparons les dégâts après un conflit, que l’intimité grandit. Ces expériences, que ce soit avec des thérapeutes, des amis ou des partenaires, nous apprennent à faire confiance et à nous connecter à un niveau plus profond. Si nous cessons de pratiquer ces compétences parce que l’IA offre une alternative plus fluide et plus pratique, nous risquons d’éroder notre capacité à nouer des relations significatives”.
“L’essor de la thérapie par l’IA ne se résume pas seulement au remplacement des thérapeutes. Il s’agit de quelque chose de bien plus vaste : la façon dont nous, en tant que société, choisissons d’interagir les uns avec les autres. Si nous adoptons l’IA sans friction au détriment de la complexité des relations humaines réelles, nous ne perdrons pas seulement le besoin de thérapeutes, nous perdrons la capacité de tolérer les erreurs et les faiblesses de nos semblables.” Le risque n’est pas que les thérapeutes deviennent obsolètes, le risque c’est que nous le devenions tous.
L’association des psychologues américains vient justement d’émettre une alerte à l’encontre des chatbots thérapeutes. Programmés pour renforcer, plutôt que de remettre en question la pensée des utilisateurs, ils pourraient inciter des personnes vulnérables à se faire du mal ou à en faire aux autres, rapporte le New York Times. Des adolescents ayant discuté avec des chatbots se présentant comme psychologues sur Character.ai se sont suicidés ou sont devenus violents. En fait, le problème de ces outils, c’est qu’ils œuvrent à nous complaire pour mieux nous manipuler. « Les robots ne remettent pas en question les croyances des utilisateurs même lorsqu’elles deviennent dangereuses pour eux ou pour leur proches, au contraire, ils les encouragent ». Si les entreprises ont introduit des alertes pour rappeler aux utilisateurs qu’ils n’interagissent pas avec de vrais psychologues, ces avertissements ne sont pas suffisants pour briser “l’illusion de la connexion humaine”. L’association a demandé à la Federal Trade Commission d’ouvrir une enquête sur ces chatbots. Du côté des entreprises d’IA, le discours consiste à dire que les outils vont s’améliorer et que compte tenu de la grave pénurie de prestataires de soins de santé mentale, il est nécessaire d’améliorer les outils plutôt que de les contenir. Mais cette réponse en forme de promesse ne dit rien ni des limites intrinsèques de ces machines, ni du contexte de leurs déploiement, ni de la manière dont on les conçoit.
Comme nous le disions, la qualité des systèmes et de leurs réponses ne suffit pas à les évaluer : “l’état du système de santé, ses défaillances, ses coûts, la disponibilité du personnel… sont autant de facteurs qui vont appuyer sur les choix à recourir et à déployer les outils, mêmes imparfaits”. Et les outils apportent avec eux leur monde, comme l’explique la chercheuse Livia Garofalo. Garofalo a publié une étude pour Data & Society sur la téléthérapie et les soins de santé mentale. Elle revient pour le magazine de l’Association psychanalytique américaine sur les enjeux des transformations du travail à distance qui s’est beaucoup développée depuis la pandémie. Outre les consultations sur Zoom ou Doxy.me, les plateformes comme BetterHelp ou Talkspace redéfinissent les soins de santé mentale à distance. Mais ces plateformes ne font pas que mettre en relation un patient et un thérapeute, elles gèrent aussi les planning, les paiements, les messages, les remboursements… Malgré leur commodité, pour les thérapeutes, ces espaces de travail ressemblent beaucoup à une ubérisation, comme la connaissent les infirmières. Car en fait, ce qui change, ce n’est pas la distance. La chercheuse Hannah Zeavin dans son livre, The Distance Cure (MIT Press, 2021) a d’ailleurs montré que depuis le début de la psychanalyse, des formes de thérapies à distance ont toujours existé, par exemple via l’imposante correspondance épistolaire de Freud avec ses patients. Ce qui change, c’est la prise de pouvoir des plateformes qui organisent la relation, imposent des tarifs et renforcent les inégalités d’accès au soin, en s’adressant d’abord aux thérapeutes débutants, aux femmes, aux professionnels de couleurs, c’est-à-dire aux thérapeutes dont la clientèle est plus difficile à construire. Enfin, là aussi, la plateformisation change la relation, notamment en rendant les professionnels disponibles en continu, interchangeables, et brouille les frontières cliniques et personnelles.
Pour des IA qui nous reconnectent avec des humains plutôt qu’elles ne nous en éloignentL’illusion qu’ils nous donnent en nous faisant croire qu’on parle à quelqu’un se révèle bien souvent un piège. C’est ce que l’on constate dans un tout autre domaine, celui de l’orientation scolaire. Aux Etats-Unis, raconte The Markup. “Plus les étudiants se tournent vers les chatbots, moins ils ont de chances de développer des relations réelles qui peuvent mener à des emplois et à la réussite.” Comme les conseillers d’orientation scolaires et conseillers pour l’emploi des jeunes sont très peu nombreux, un flot de chatbots d’orientation est venu combler ce déficit humain. Le problème, c’est qu’y avoir recours érode la création de liens sociaux qui aident bien plus les jeunes à trouver une orientation ou un emploi, estime une étude du Christensen Institute.
En août, dans son document détaillant les risques et problèmes de sécurité pour ChatGPT, OpenAI énumérait les problèmes sociétaux que posent ses modèles et pointait que les questions de l’anthropomorphisation et la dépendance émotionnelle étaient en tête de liste des préoccupations auxquelles l’entreprise souhaitait s’attaquer. L’anthorpormophisation, c’est-à-dire le fait que ces boîtes de dialogues nous parlent comme si elles étaient humaines, créent “à la fois une expérience produit convaincante et un potentiel de dépendance et de surdépendance”. En bref, à mesure que la technologie s’améliore, les risques psychosociaux s’aggravent, comme le souligne d’ailleurs l’étude que viennent de publier le MIT et OpenAI. Pour Julia Fisher, auteure de l’étude du Christensen Institute, il faut que ces robots soient conçus pour nous reconnecter aux humains plutôt que de nous en écarter, explique-t-elle dans une tribune pour The74, l’une des grandes associations éducatives américaines.
Elle pointe notamment que les fournisseurs de chatbots d’orientation commencent à prendre la question au sérieux et tentent d’esquisser des solutions pour y répondre. Par exemple en limitant le temps d’interaction ou en faisant que les robots conseillent à ceux qui y ont recours, fréquemment, de voir des amis. Un autre outil demande aux étudiants qui s’inscrivent d’indiquer 5 relations qui seront alertées des progrès des étudiants à l’université pour qu’ils reçoivent un soutien humain réel. Un autre propose de connecter les étudiants à des mentors humains. Un autre encore propose de s’entraîner à demander de l’aide à des humains. Autant d’exemples qui montrent que l’IA peut jouer un rôle pour renforcer les liens humains. “Cependant, les incitations à créer des outils d’IA centrés sur les relations sont faibles. Peu d’écoles demandent ces fonctionnalités sociales ou évaluent les outils pour leurs impacts sociaux”, rappelle Fisher. Ceux qui achètent ces technologies devraient exiger des systèmes qu’ils améliorent les relations humaines plutôt que de les remplacer.
Mais pour cela, encore faudrait-il que ses systèmes soient conçus pour être moins puissants que ses concepteurs ne le pensent. En nous répétant qu’ils ne s’amélioreront qu’avec plus de données, nous oublions de les concevoir pour qu’ils nous aident plutôt qu’ils ne fassent à notre place ou à la place d’autres humains. Il serait temps d’arrêter de croire en leur puissance et de mieux prendre en compte leurs défaillances et plus encore les nôtres. Par exemple, quand un élève leur demande de faire leur dissertation à leur place, ces systèmes seraient bien plus utiles s’ils les aidaient à la faire, à en comprendre les étapes et les raisons, et exigeaient d’eux le travail qu’on leur demande, en les guidant pour le réaliser, plutôt qu’en le faisant à leur place. Mais pour cela, peut-être faudrait-il parvenir à sortir de la course à la puissance… et parvenir à imaginer un autre rapport à ces outils en faisant de manière à ce qu’eux-mêmes, nous proposent un autre rapport à leur puissance.
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6:02
Rejets de PFAS par les installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE)
sur Cartographies numériques
À partir des données recueillies par les Directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) auprès de près de 2700 installations classées (ICPE), Générations Futures dévoile les résultats de son analyse sur les rejets industriels de PFAS en France. L’étude révèle que 5,4% des établissements seraient responsables de plus de 99% des rejets quantifiés. Ces « polluants éternels » contaminent durablement l’environnement et l’eau potable. Selon cette association de défense des victimes de pesticides, « grâce à ces données nous savons où agir efficacement. Nous appelons les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent et ce au plus vite ».
Source : « Rejets de PFAS par les Installations classées pour la protection de l’environnement - ICPE » (Générations futures, 1er avril 2025)L’étude des analyses obligatoires réalisées dans le cadre de l’arrêté du 20 juin 2023, rendues publiques et disponibles à la date du 25 mars 2025, met en évidence une réalité préoccupante : près de 60% des établissements ayant effectué leurs analyses ont détecté des PFAS dans leurs rejets.
Parmi ces établissements, 146 sites sont responsables à eux seuls de la quasi-totalité des émissions de PFAS vers le milieu naturel ou les stations d’épuration urbaines.
L'étude identifie également 79 sites supplémentaires présentant un indicateur préoccupant qui nécessitent une surveillance accrue. Au total, ce sont 225 sites industriels qui ont été identifiés et cartographiés.
Pour aller plus loin
Visualisez les 380 sites industriels qui rejettent l’essentiel des PFAS en France (Le Monde)
« Polluants éternels » : explorez la carte d’Europe de la contamination par les PFAS (Le Monde)
Références
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-2023 (BRGM)
L'Indice de performance environnementale (IPE), un indicateur utile qui présente aussi des limites
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
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15:08
WhereGroup: WebAssembly: Revolutioniere WebGIS mit unbegrenztem Potenzial
sur Planet OSGeoMartin Alzueta zeigt, welche Möglichkeiten WebAssembly (WASM) bietet, um GIS-Anwendungen performanter, skalierbarer und flexibler zu gestalten.
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14:00
ArqTribu, le plugin Geotribu pour ArqGIS Pro
sur GeotribuÀ la pêche aux utilisateurices d'Esri
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12:45
Mappery: Exploring our maps in the wild
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
There are now nearly 3,000 Maps in the Wild on Mappery. If you are new to the site that may be a little overwhelming to find your way around our back catalogue (the editors speak English not American btw), but htere is a great way to browse our collection using a map of course! Who knew that a map was a great way to organise a massive collection of data? Go on, enjoy a few maps in the wild on our Mapping Maps in the Wild page, there’s enough there to keep you occupied for a few hours/days/weeks!
This Map in the Wild appeared a year or so ago, it still makes me smile and I wonder whether it is a real tatoo disaster or an April Fool’s joke
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12:00
Mappery: When a geographer flies ?
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Originally posted by Matthew Malone, saying, “As a geographer, how I told my son the ground would look during his first flight.”
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11:00
Mappery: South Amerfrica
sur Planet OSGeoMatt Malone spotted this, he said “Babe…wake up, the new South Amerfrica globe just dropped!”
I though this could be a fun game on April Fools Day, sometimes known as Trump This Day. Loads of possibilities open up – Amerada, Ameriland, Ameranama, Amerikraine, Russikraine and so on. Post your global mix ups in the comments.
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10:48
Mises à jour avril 2025
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de avril 2025.
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9:16
New Tesla Hack Map
sur Google Maps ManiaLast week, Tesla owners were shocked when hackers released an interactive map revealing personal details - including their home addresses. Now, a new tracking tool appears to display the real-time locations of all Tesla Cybertrucks on the road. The Cybertruck Live Tracking Map claims to show the live positions of Tesla’s vehicles worldwide. Tesla cars are equipped with GPS and cellular
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19:30
Tissu commercial
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa Ville de Namur a publié son nouvel annuaire cartographique et Open data des commerces namurois. Il rend disponibles à la consultation et au téléchargement les données de 2.000 établissements. Restaurants, boulangeries, coiffeurs, serruriers, fleuristes... Les onze typologies d’activité sont triées par catégorie, sous-activité et couleur. La recherche peut se faire par rue et par localité. De nombreux graphiques et filtres par quartier, type d’activité et superficie aident à comprendre et analyser la dynamique commerciale. Les surfaces sont classées en six fourchettes, de moins de 50 m2 à 2.500 m2 et plus. Elle propose aussi d’identifier un espace disponible optimal, via l’onglet « Cellule disponible », pour ouvrir son futur commerce. À ce jour, sur 2.159 emplacements commerciaux, 233 sont disponibles sur le marché. Chaque établissement dispose de sa fiche de contact avec des liens utiles.
+ d'infos :
sig.ville.namur.be
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16:16
L'HydroPortail disponible en version 3.3
sur Makina CorpusL’HydroPortail est désormais accessible en version 3.3?! Cette nouvelle version apporte des améliorations, notamment sur le plan technique, pour offrir une expérience plus fluide et sécurisée.
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11:55
L'application ArcGIS Indoors Mobile 2.0 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Esri vient de dévoiler une toute nouvelle version de son application mobile ArcGIS Indoors, baptisée Indoors Mobile 2.0. Redéveloppée avec les dernières technologies de SDKs ArcGIS, cette mise à jour offre une interface entièrement repensée, une navigation plus intuitive et de nouvelles fonctionnalités qui enrichissent l’expérience utilisateur.
L'application est disponible dès maintenant sur l’App Store et Google Play.
La première version d'Indoors Mobile date maintenant de plus de cinq ans. Elle vous permet d'accéder facilement à des cartes de vos espaces intérieurs (et potentiellement extérieur) au moment opportun, que vous soyez en déplacement ou en déplacement. Que vous soyez un collaborateur se rendant à une réunion, un étudiant se dépêchant de rejoindre son prochain cours, un agent de maintenance localisant un équipement, ou même un visiteur arrivant pour la première fois sur un lieu de rendez-vous, l'application mobile Indoors est là pour vous.
En plus de pouvoir visualiser les différents étages du bâtiment en affichant les plans intérieurs, l'application ArcGIS Indoors Mobile vous permet de :
- Trouver les commodités les plus proches comme les toilettes, les points de restauration, les équipements de sécurité comme les sorties de secours ou les extincteurs.
- Obtenir des itinéraires à l'intérieur et entre les bâtiments et connaissez toujours votre position grâce à la puissance du positionnement intérieur.
- Trouver et réserver des espaces de travail lorsque vous visitez un bureau distant ou une salle de réunion située à proximité des personnes avec lesquelles vous devez collaborer.
Une nouvelle expérience avec les photos immersives 360°
Indoors Mobile propose désormais une expérience immersive avec la possibilité de configurer l'affichage de photos à 360° de vos espaces. Cela permet aux occupants de vos installations, comme les employés ou les étudiants, de visualiser les espaces qu'ils souhaitent utiliser avant leur arrivée ou leur réservation, afin de s'assurer qu'ils répondent à leurs besoins. De même, les agents de maintenance peuvent visualiser des photos à 360 degrés des espaces ou des équipements avant de se rendre sur un lieu de service afin d'évaluer le contexte d'intervention et de mieux planifier les outils et les équipements nécessaires à l'exécution efficace de leurs tâches. Cette nouvelle capacité repose sur les couches d'imageries orientées ArcGIS.
Vous pouvez en apprendre davantage sur l'ajout de photos 360° à votre carte intérieure et en consultant cet article du blog ArcGIS (en anglais) sur la création d'un SIG intérieur avec Reality Capture.Visualisation des photos à 360° pour une expérience immersive.
Améliorez l'expérience de vos installations avec des photos de localisation
En plus des photos à 360°, Indoors Mobile permet d'afficher des photos de lieux spécifiques tels que des bâtiments, les équipements, les lieux incontournables et même le menu de la cafétéria ! Ces images peuvent être obtenues via une URL, ce qui garantit que les mises à jour des photos sont directement disponibles sans que les utilisateurs aient à télécharger les mises à jour cartographiques.
Vous pouvez en apprendre davantage sur l'association d'une ou plusieurs photos à différents emplacements et leur configuration dans les fenêtres contextuelles de votre carte intérieure.
Consultation de la photo de différents lieux à partir de la carte Indoor.
Personnaliser l'application pour votre organisation
Vous pouvez désormais intégrer votre propre image de marque dans Indoors Mobile. Spécifiez une couleur personnalisée pour le texte et l'arrière-plan des boutons et ajoutez un logo pour l'écran d'accueil, en harmonie avec le thème ou les couleurs de votre organisation, afin de rendre l'application plus familière à vos utilisateurs. Les couleurs de marque configurées sont appliquées automatiquement lorsque les visiteurs ou les utilisateurs disposant d'un compte saisissent l'URL de votre organisation ArcGIS.
En savoir plus sur la configuration des couleurs de marque personnalisées.
Navigation automatique étape par étape avec des instructions audio
Indoors Mobile propose désormais une navigation étape par étape qui progresse automatiquement et fournit des instructions audio à mesure que vous avancez vers la destination choisie. Cela vous permet de rester concentré sur votre itinéraire et de limiter les regards indiscrets sur l'écran de l'appareil. Cette mise à jour s'appuie sur les dernières améliorations d'ArcGIS IPS.
Cliquer sur ce lien pour en savoir sur la configuration d’ArcGIS IPS pour activer la navigation progressive.
Autres améliorations notables
En plus des nouvelles fonctionnalités mises en évidence ci-dessus, l'application mobile Indoors 2.0 comprend également :- Prise en charge du mode sombre : Le thème de l’application correspond automatiquement au thème de votre appareil s’il est défini sur le mode sombre.
- Recherche et exploration repensées : L'application offre une expérience intuitive pour rechercher et explorer des personnes, des lieux et des objets sur votre carte intérieure.
- Réservation d’espace de travail améliorée : La nouvelle expérience rend la réservation de bureau et de salles de réunion rapide et facile.
- Partager un emplacement : ??Vous partagerez désormais n'importe quel emplacement sur la carte intérieure sous forme de petit lien URL avec d'autres personnes à l'aide de l'application par défaut de votre appareil de votre choix.
- Lancement intelligent : ??Vous pourrez créer des QR codes pour aider les occupants et les visiteurs à télécharger automatiquement des cartes qui s'ouvrent directement sur un emplacement spécifié, ce qui facilite l'obtention d'itinéraires.
Pour découvrir comment démarrer avec Indoors Mobile et téléchargez-la dès aujourd'hui sur l'App Store et Google Play. Vous pouvez également rejoindre la communauté d'utilisateurs beta pour accéder en avant-première aux futures mises à jour et contribuer à l'amélioration de l'application.
ArcGIS Indoors (Classique)
La première version (1.x) d'ArcGIS Indoors Mobile a été renommée ArcGIS Indoors (Classic). Toutes vos cartes existantes fonctionneront automatiquement avec la nouvelle application. De nouvelles fonctionnalités seront disponibles une fois les cartes mises à jour, conformément à la documentation relative aux fonctionnalités mentionnées ci-dessus.
ArcGIS Indoors (Classic) restera disponible sur iOS et Android, avec la documentation disponible dans l' onglet Mobile (Classic). L'application peut être utilisée en parallèle avec la nouvelle application 2.0 pour faciliter la transition.