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9:41
NEOGEO et SOGEFI allient leur catalogue de données et leur SIG pour les besoins de leurs utilisateurs
sur Neogeo TechnologiesUne solution mutualisée donnant une gamme complète d’outils pour répondre aux besoins cartographiques des acteurs publics.
Chez NEOGEO, nous avons décidé de nous associer à SOGEFI pour offrir à nos utilisateurs toute la puissance des données. Grâce à cette collaboration, la plateforme OneGeo Suite de NEOGEO est enrichie par les applications métier Mon Territoire de SOGEFI.
Ensemble, nous proposons une solution mutualisée qui fournit une gamme complète d’outils adaptés aux besoins des administrateurs, des gestionnaires de données, des services techniques, des élus et du grand public.
La combinaison de nos deux solutions offre une réponse précise et adaptée aux divers acteurs d’un territoire. Elle repose sur un socle commun robuste solide, structuré et évolutif centré sur les données, ce qui permet de créer un cycle vertueux de gestion de la donnée pour l’ensemble des acteurs de la structure, au bénéfice de leur territoire. Le développement de nos solutions respectives est axé sur l’expérience utilisateur, chaque outil étant conçu pour répondre aux besoins spécifiques des différents profils d’acteurs impliqués.
OneGeo Suite propose aux administrateurs une gamme de modules pour gérer les référentiels métiers et satisfaire aux exigences de publication et de partage des données Open Data. OGS valorise ces données grâce à des modes de publication et de reporting (Dataviz) adaptés aux besoins des utilisateurs et de leurs publics, qu’il s’agisse de partenaires ou du grand public. Avec son module Explorer pour la recherche et la consultation intuitive des jeux de données, son module Maps pour les fonctionnalités cartographiques avancées, et son module Portal pour un portail collaboratif, OneGeo Suite offre une solution complète et innovante. Cette suite est fondée sur des principes de mutualisation et de co-construction d’outils open source.
Mon Territoire propose une gamme complète d’outils métiers prêts à l’emploi pour les services techniques et les collectivités. Couvrant de nombreuses compétences, la gamme Mon Territoire utilise une sélection de données Open Data pour assister les agents responsables de l’urbanisme, de l’habitat, des réseaux, de la voirie et du développement économique.
Schéma décrivant les usages et les rôles au travers des applications fusionnées OneGeo Suite et Mon Territoire
« La gamme d’outils clé en main proposée par SOGEFI permet de compléter notre solution OneGeo Suite de catalogage et de diffusion de données par des modules métiers opérationnels directement accessibles aux utilisateurs de la plateforme.L’interopérabilité des deux solutions permet de mutualiser l’accès aux référentiels cartographiques et aux bases de données métier et le partage des droits sur les différents jeux de données offre la possibilité de définir une véritable stratégie de gouvernance des données. Enfin l’accès aux API Opendata proposées par SOGEFI et alimentées en temps réel permet d’enrichir l’offre de référentiels proposés dans le catalogue de données mis à disposition ».
« OneGeo Suite est la réponse idéale pour les structures départementales et régionales qui disposent d’un socle important de données. Les administrateurs de ces dernières disposent alors de tous les outils pour gérer ces importants volumes de données du catalogage à sa publication pour ses adhérents. OneGeo Suite, plateforme complètement Open Source, est totalement interopérable avec notre gamme Mon Territoire, elle apporte une vraie valeur ajoutée pour la diffusion et la valorisation de l’ensemble des données ainsi consolidées au fil du temps par les services et permet à l’IDG la mise en place d’un cycle vertueux de l’information pour l’ensemble de ces acteurs. »
L’un des avantages de notre collaboration est de pouvoir déployer rapidement des solutions prêtes à l’emploi grâce à un accompagnement spécifique par métiers et compétences. Une équipe pluridisciplinaire est mobilisée pour le déploiement de notre offre commune et le planning établi peut mobiliser différentes équipes en parallèle pour le bon avancement du projet. Chacun sur son métier, NEOGEO et SOGEFI ont à cœur de vous accompagner et de vous conseiller sur vos problématiques. Chacun mène une veille permanente sur l’Opendata ainsi que sur les technologies du domaine et vous propose de vous en faire bénéficier au travers des solutions et des services que nous mettons en place depuis plusieurs années. Construit autour de communautés d’utilisateurs, nos deux solutions sont reconnues sur le marché depuis de nombreuses années, elles sont au service de nombreux usagers qui nous font part de leurs besoins d’évolution et idées pour les versions à venir notamment au travers d’espace d’échanges dédiés (forum, page web dédié…). Ces remontées d’informations sont précieuses pour nos équipes afin de définir les feuilles de route de nos produits.
« Les outils métiers de SOGEFI sont tout à fait en adéquation avec les besoins et les usages des collectivités de toutes tailles dans leurs tâches du quotidien. Les partenariats existants avec Géofoncier sont un vrai plus pour les secrétaires de mairie. Nous pouvons également répondre aux besoins des services techniques des collectivités, des syndicats des eaux, d’assainissement. Les solution OneGeo Suite va nous permettre de maitriser nos données et de les mettre à disposition de nos utilisateurs et partenaires de manière simple et structurée (flux, datavisualisation, carte Web).? Le tout parfaitement intégré à notre SI et répondant à nos exigences en termes d’administration des comptes utilisateurs et des droits sur les données. »
« Depuis une douzaine d’année, la plateforme territoriale Guyane-SIG favorise l’accessibilité des données spatiales et la démocratisation de leurs usages sur la Guyane. En 2020, la Collectivité Territoriale de Guyane a initié un travail de modernisation de l’ensemble des composants fonctionnels en deux étapes :
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- Nous avions besoins d’un outil performant pour proposer une lecture facilitée de l’information foncière pour l’ensemble de nos partenaires. Les attentes étaient fortes et avec Mon Territoire Carto, nous avons pu bénéficier rapidement d’un outil ergonomique mobilisant de nombreuses données en Opendata que nous avons pu compléter par des productions endogènes.
- Puis les efforts se sont portés sur les outils collaboratifs de partage et de valorisation des données dans le respect des standards. Avec la suite OneGeo, nos partenaires peuvent désormais publier en quelques clics leurs données.
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L’accompagnement nous permet également de proposer régulièrement à nos partenaires des webinaires de présentation des évolutions fonctionnelles.
NEOGEO et SOGEFI sont ravis de poursuivre et renforcer leur partenariat déjà éprouvé depuis plusieurs années auprès du Portail Géofoncier. Ce portail porté par l’Ordre des Géomètres-Expert est aujourd’hui une référence nationale dans la valorisation de l’information foncière. L’ambition portée par Géofoncier a su s’appuyer sur la complémentarité des expertises de chacun. Les différents projets ont nécessité un travail de coordination et d’enrichissement mutuel des pratiques et technologies mobilisées par les deux sociétés dans un objectif commun. Nos équipes se connaissent, elles ont l’habitude de travailler ensemble et savent mobiliser les ressources en interne pour assurer une couverture élargie des compétences nécessaires aux projets.
« Depuis de nombreuses années, NEOGEO et SOGEFI sont nos partenaires privilégiés chez Géofoncier. Leurs expertises complémentaires et incontestées dans le domaine de la diffusion et de la valorisation de la donnée cartographique, associée à leurs écoutes attentives de nos besoins, font de NEOGEO et SOGEFI un groupement pertinent et essentiel à notre réussite. Leur engagement fort au quotidien à fournir en concertation des solutions complètes et pérennes ont grandement contribué au succès de Géofoncier. Nous sommes reconnaissants de pouvoir compter sur ces équipes d’experts aussi fiables et compétentes pour nous accompagner dans notre croissance continue.
NEOGEO possède une expertise avérée dans la mise en œuvre de solutions innovantes de partage, de valorisation et de visualisation de données géographiques auprès d’un large public. NEOGEO développe et met en place depuis sa création en 2008 des infrastructures de données géographiques et des plateformes open-source. NEOGEO a intégré en 2022 le groupe Geofit (leader français dans l’acquisition de données spatiales), permettant ainsi de renforcer ses compétences (équipe de 40 collaborateurs) et ses références (une cinquantaine de plateformes cartographiques majeures déployées en France et à l’étranger). C’est aussi la fusion des savoirs faires technologiques des deux structures qui a permis de donner le jour à la solution OneGeo Suite.
SOGEFI, expert de la data et du webmapping depuis 33 ans propose des solutions pour la gestion et l’exploitation de données par la cartographie. La gamme Mon Territoire est réservée aux collectivités pour la gestion par métier de leur territoire. SOGEFI place l’utilisateur au cœur de ses réflexions et de sa feuille de route et son expertise de la donnée lui permet de proposer des exploitations poussées de la donnée au sein de ses applications. La société équipe aujourd’hui plus de 1000 collectivités et entreprises avec ses solutions web-SIG cadastre, urbanisme, réseaux et voirie. Elle accompagne également le portail Géofoncier sur son expertise de la donnée par la mise à disposition de ses API. »
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Éléments récents
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10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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10:30
Katja Schicht, 2023, Alexander von Humboldts Klimatologie in der Zirkulation von Wissen. Historisch-kritische Edition der Berliner Briefe (1830-1859) und ihre Kontexte, Hildesheim, Zürich, New York, Olms, 577 p.
sur CybergeoAlexander von Humboldt (1769-1859) était l'un des naturalistes les plus productifs de son époque. L'explorateur a notamment contribué dans les domaines de la géologie et du magnétisme terrestre, ainsi que dans ceux de la connaissance de la biodiversité et de la géographie de l'Amérique du Sud. Ses travaux sur le climat ont récemment reçu une attention accrue. Le naturaliste lui-même n'a en effet jamais rassemblé ses thèses météorologiques et climatologiques dans une publication intégrale. Il est donc d'autant plus appréciable que soient parus presque simultanément plusieurs volumes contenant une sélection d'écrits de Humboldt sur la climatologie ainsi qu'une présentation des débuts de la recherche climatique moderne à l'aide de documents choisis dans le fonds (Nachlass) de Humboldt à la Bibliothèque d'État de Berlin (Erdmann, Brönnimann, 2023 ; Humboldt, 2023a ; Humboldt 2023b). Cette édition critique de trois correspondances d'Alexander von Humboldt datant des années 1830 à 1859 es...
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10:30
Dykes and ‘nature’. Results of a survey on the perception of dykes and their evolution in 21st century France
sur CybergeoThe traditional paradigm of dyke management focuses on water defense. This article analyzes the perception and representation of coastal and river dikes among a sample of 828 residents and users. Five scenarios for the evolution of dikes were proposed to the respondents. Among these scenarios, maintaining the dikes in their current state is the most desired, while vegetation is the least rejected. In contrast, the scenarios of reinforcement and opening/lowering the dikes encounter notable rejection. This surprising refusal of reinforcement could indicate a shift in the perception of dike management in France, while the rejection of their opening remains consistent with the limited development of soft coastal and river defenses. Furthermore, the respondents' choices are strongly influenced by their relationship with nature, even though they refer to a nature that is anthropized and tamed. These results are important for developing scenarios for the evolution of dikes in the face of c...
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10:00
Mappery: Large scale mapping
sur Planet OSGeoEdwin Wisze shared this “A few of the meeting rooms during the Logius PI planning have a beautiful map as a carpet. Here are a few examples: New York and The Hague”
I love maps you can walk on, feels like the right scale for me.
Which is your favourite?
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9:46
Campus inclusif
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa cartographie se faufile au sein de l’école polytechnique fédérale l’ETH Zurich qui déploie un SIG intérieur avec ArcGIS Indoors. Le campus devient un espace intelligent dans lequel il est possible de visualiser, d’analyser et de gérer toutes les données de ses infrastructures au sein d’un même espace. Ses espaces sont cartographiés de manière interactive pour une meilleure gestion et un meilleur partage des informations. Une fonctionnalité basée sur ArcGIS IPS permet même la navigation en temps réel dans les locaux à l’aide d’une application mobile, de balises Bluetooth et d’émetteurs radio. Ce jumeau numérique a pour objectif premier d’augmenter l’inclusivité. Près de 58 bâtiments, 412 étages et 400.000 m2 répartis sur deux sites sont désormais digitalisés. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du déploiement d’un jumeau numérique orientée accessibilité à l’échelle de la ville. Un jumeau qui a été construit en un temps record : à peine 7 jours.
+ d'infos :
ethz.ch
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9:36
The European Cycle Map
sur Google Maps ManiaCycling in Europe just got easier with the launch of VeloPlanner, a new interactive map that aims to simplify route planning for cyclists by highlighting 'signposted' cycling routes across the continent. By leveraging detailed data from OpenStreetMap (OSM), VeloPlanner offers a comprehensive view of designated bike routes, helping cyclists of all skill levels find paths that suit their needs.&
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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1:00
GeoServer Team: Exploring CQL/ECQL Filtering in GeoServer
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
( YouTube | LinkedIn | Facebook | X )
Exploring CQL and ECQL Filtering in GeoServerIn this session, we want to talk about the Using CQL/ECQL Filters in GeoServer in detail. If you want to access the complete tutorial, click on the link.
IntroductionContextual Query Language (CQL) is a text-based query for search/retrieval adopted by the OGC for the Catalogue Web Services specification. Unlike the XML-based Filter Encoding language, CQL is more readable and easier for manual authoring. However, it has limitations, such as not being able to encode ID filters and requiring the attribute to be on the left side of comparison operators.
To overcome these limitations, GeoServer offers an extended version called ECQL, which closely resembles SQL and provides greater flexibility. ECQL allows users to define filters for querying data in GeoServer using attribute comparisons, logical operators, and spatial predicates. It is compatible with GeoServer’s REST API and can be used for WMS and WFS requests to retrieve filtered data.
Note. This video was recorded on GeoServer 2.22.4, which is not the most up-to-date version. Currently, versions 2.25.x and 2.26.x are supported. To ensure you have the latest release, please visit this link and avoid using older versions of GeoServer.
Note. Future version of GeoServer will include support for CQL2 which provides both a text and a JSON representation.
Comparison operatorsTo compare attribute values or other numeric and text values in your CQL / ECQL (Extended Common Query Language) expressions, you can utilize comparison operators.
In the Layer Preview section, first click on the OpenLayers option for the
topp:states
layer. Next, locate and click on the Toggle options toolbar in the top left corner to access the advanced options.In the CQL filter box within this toolbar, enter the filter expression
STATE_NAME = 'Texas'
, and then press the Apply button. This filter will retrieve and display the data for the state of Texas.By reviewing the following examples using the Toggle options toolbar from the LayerPreview page, you will learn how to effectively understand and apply comparison operators using CQL/ECQL expressions:
- ‘PropertyIsGreaterThanOrEqualTo’ filter
This filter shows the states that have more than or equal to 5 million inhabitants.
PERSONS >= 5000000
- ‘PropertyIsLike’ filter
This filter shows the states whose names, contain the letters ‘ing’ like Washington and Wyoming.
STATE_NAME like '%ing%'
- ‘PropertyIsBetween’ filter
This filter shows the states with a population of 5 million to 10 million.
Spatial operatorsPERSONS between 5000000 and 10000000
These operators enable you to perform spatial queries and filter data, based on various relationships between geometries. Here are the explanations for some commonly used spatial operators:
- ‘Intersect’ filter
This filter allows you to query spatial data in GeoServer based on geometric intersection relationships. This filter returns all features that have any spatial intersection or overlap.
The syntax for the Intersect filter in CQL is as follows:
Intersects(the_geom,Point(-90 40))
- ‘Within’ filter
The Within filter checks if a spatial object is completely within another spatial object. This filter retrieves all features that are located within the boundaries of a specified geometric shape, using spatial relationships.
Within(the_geom,Polygon((-100 30,-100 45,-80 45,-80 30,-100 30)))
- ‘Contains’ filter
This filter is the inverse of the “Within” filter. It checks if a spatial object completely contains another spatial object and helps you retrieve features that fully enclose the specified geometry.
Bounding Box operatorsCONTAINS(the_geom,LINESTRING(-73.9 43.5,-77.76 42.56))
The Bounding Box operator is used to filter data based on a specified bounding box. The “bbox” filter in CQL allows you to query spatial data in GeoServer based on a bounding box or a rectangular area.
CQL filters can also be utilized with the GET method. To use the bbox filter using the GET method, enter the following code in the URL address bar of your browser:
http://localhost:8080/geoserver/topp/wms?service=WMS&version=1.1.0&request=GetMap&layers=topp:states&bbox=-124.73142200000001,24.955967,-66.969849,49.371735&width=768&height=330&srs=EPSG:4326&format=application/openlayers&CQL_FILTER=BBOX(the_geom,-110,41,-95,45)
This filter enables you to retrieve all features that intersect, or are contained within the specified bounding box.
In this session, we took a brief journey through the “CQL filtering in GeoServer”. If you want to access the complete tutorial, click on the link.
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18:50
Atlas de la distribution des revenus des ménages en Espagne (INE)
sur Cartographies numériques
Source : Instituto Nacional de Estadística (2024). Atlas de Distribución de Renta de los Hogares (ADRH).L'Atlas de distribution des revenus des ménages est produit par l'Institut national de la statistique (INE) Il combine les registres fiscaux administratifs avec les statistiques démographiques pour fournir des indicateurs socio-économiques granulaires à plusieurs niveaux géographiques. Les données détaillées sont accessibles par communautés autonomes, provinces, communes et secteurs de recensement.
Atlas de répartition des revenus des ménages en Espagne - données 2022 (source : INE)
La carte met en évidence un net contraste entre le nord et le sud de l'Espagne. San Sebastián, Madrid et Barcelone sont les capitales provinciales avec le pourcentage le plus élevé de secteurs de recensement à revenu très élevé. Ces trois villes étaient déjà en tête de ce classement l’année précédente. Parmi les revenus les plus élevés, on trouve le Pays Basque (où 88,4% de ses communes font partie des 25% ayant les revenus les plus élevés d'Espagne et la Communauté Autonome de Navarre (avec 75%). À l'autre extrême, se distinguent la région de Murcie où 84,4% des communes se situent parmi les 25% ayant les revenus les plus bas ainsi que l'Estrémadure (avec 82,5%). L'Atlas permet de conduire des analyses au niveau local. La carte de l'indice de Gini fait apparaître les inégalités entre territoires urbains et ruraux.
Atlas de répartition des revenus des ménages en Espagne - indice de Gini 2022 (source : INE)
L'Institut national de la statistique est l'organisme officiel, chargé de l'élaboration et de la communication des statistiques démographiques, économiques et sociales en Espagne. Comme son homologue l'INSEE en France, cet institut fournit des bases de données statistiques très détaillées sur l'ensemble du territoire et à des échelles très fines.
- Liste des bases statistiques de l'INE classées par thème
- Statistiques expérimentales à partir de données de téléphonie mobile
- Fichiers cartographiques avec contours géoréférencés des sections censitaires
L'Espagne possède certaines des meilleures données sur les revenus au niveau des quartiers en Europe, mais ces données sont enfouies dans le site de l'INE. Les téléchargements en masse ne sont pas disponibles, le site fournit seulement des fichiers individuels dispersés dans les sous-menus. Pablo García Guzmán (@pablogguz_) propose ineAtlas, un package R pour récupérer l'ensemble des données.
- Package R ineAtlas incluant les géométries des secteurs de recensement pour l'analyse géospatiale
- Relier les données sur le revenu au niveau des secteurs de recensement aux résultats électoraux avec ineAtlas
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10:00
Mappery: Map van
sur Planet OSGeoI found this Map Van on Portobello Road
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17:54
Sean Gillies: A new CLI for GDAL
sur Planet OSGeoEven Rouault has proposed a new, modern, and more coherent command line interface (CLI) for the GDAL/OGR project. I think it's a good idea and a good time to do it. I've wanted a better one for about 15 years. Even credits Rasterio for inspiration, and that's gratifying to see. I started writing Rasterio 10 years ago in part because I wanted a better CLI for GDAL.
What I wanted in a GDAL CLI were the following features:
A root command and a few subcommands, one namespace for everything.
Uniform arguments and options with predictable ordering and naming.
Good documentation of arguments and options.
More subcommands with fewer options each. Making gdal_translate into 3-4 commands, for example.
Input and output that favor stdin/stdout and JSON.
Ease of installation. For example, with pip instead of an OS package manager.
I estimated in 2013-2014 that it was not feasible for me to achieve those goals within the GDAL project itself. GDAL and its community had no funding for this kind of work at the time. I found the GDAL project's tests somewhat inscrutable and frustrating. A hefty legacy of documentation and folk wisdom about the old ways would have to be updated. Mostly by me, certainly. And the GDAL user community largely did not care. Free software that was fast and effective (and, most of all, free!) was already more than most people had dreamed of. A GIS analyst had so many business and organizational problems to deal with already that the rough edges of gdalinfo and gdal_translate didn't even crack her top 20. Software polish wasn't a big concern in the second decade of FOSS4G. I think it's still a hard thing to sell. Individual consumers will pay money for slick, well-designed software that makes them feel good. Organizations value polish less. And neither GDAL nor Rasterio sell anything to individual consumers.
Overhauling gdal_translate, ogr2ogr, and friends within the GDAL project looked like a non-starter to me. Pushing a herd of boulders up a hill, by myself, for free, for a community that was largely content with working around and stepping over these boulders. I think I made the right choice for myself. I got to start from scratch, move fast, and use a modern CLI framework. I made a command line interface for Rasterio that, while not perfect, met most of my goals. And I didn't go broke or burn out while doing it.
Today, thanks to years of fundraising work by Howard Butler, Paul Ramsey, Kristian Evers, and Even, the GDAL project does have funding to overhaul its command line interface as an aspect of overall project health and maintenance. Multiple developers can be paid to work on it. They won't have to donate their time to it as I would have. Rasterio's command line interface can't be adopted by GDAL, or be forked to become GDAL's because it doesn't have all the features of existing GDAL programs (or even of gdal_translate and ogr2ogr for that matter), and my decision to have more subcommands with fewer options is kind of against the grain of GDAL. But the new GDAL CLI can adopt the demonstrably useful features and design of Rasterio's. JSON output, for example, is something that GDAL has already picked up from Rasterio.
Rasterio will certainly fade a little if the new GDAL CLI is designed and executed well. But that's in the nature of software and software communities. Rasterio has always depended on GDAL and benefited from being built on a technically solid and well loved foundation. And I didn't invent CLI subcommands and JSON output, not at all. It's not unfair. If you succeed in open source, if you move the needle, you will be emulated. In this case, I think we can call it progress. I'm content.
In the long run, I stand to get half of what I originally wanted from a GDAL CLI, the first three of the six features I listed above. And there's probably still room for a suite of Unix style programs with different opinions and design decisions, especially if it and GDAL agree on basic concepts, arguments, options, and flags.
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10:36
Dressing Miku
sur Google Maps Maniatldr: miku-earth is an interactive map of people's drawings of the virtual idol Hatsune Miku dressed in the national costumes of countries and subcultures around the world.I like to imagine that Hatsune Miku is just the first step in a new era of virtual celebrities, paving the way for the likes of William Gibson’s Rei Toei to suddenly emerge as real virtual beings. Both Miku and Rei
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10:00
Mappery: Kunjapuri
sur Planet OSGeoElizabeth spotted this street art on her way to the Kunjapuri temple. A quick search suggests that it is the symbol for International Yoga Day but you already knew that didn’t you?
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5:03
Sean Gillies: Your account is deactivated
sur Planet OSGeoI stopped using Twitter a while ago. Then it was rebranded as "X". I dithered about deleting my account. Would it be taken over by crypto scammers or an 18 year-old Russian army private or contractor? I've come to the conclusion that I don't care anymore. They can have it if they want. I've downloaded my archive and clicked "deactivate your account".
If you see a post from an @sgillies on X, it isn't me.
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17:53
La version 3.4 d'ArcGIS Pro est disponible (en anglais)
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS Pro 3.4 est disponible en version anglaise depuis aujourd'hui. Comme toujours, les mises à jour de l'application bureautique du système ArcGIS sont riches et très diverses en termes de nouvelles capacités et d'innovation. On pourra citer les capacités accrues de visualisation de données et de GeoIA, ainsi qu'une recherche améliorée et une gestion des licences optimisée, apportent une plus grande efficacité aux administrateurs et aux utilisateurs. Plus de 300 améliorations et nouveautés ont été ajoutées dans cette version 3.4. Je me focaliserai ici sur les plus marquantes, mais vous pourrez les retrouver dans leur intégralité dans la traditionnelle page "What's new in ArcGIS Pro 3.4" de l'aide en ligne.
Nouvelles Capacités
Créer un ensemble de définition à partir d'une sélection de couche d’entités
Le nouvel outil "Générer un ensemble de définition à partir de la sélection" permet de créer rapidement un ensemble de définition basé sur les entités sélectionnées dans une carte ou une scène, sans créer de couche de sélection. Vous pouvez également filtrer les sélections par valeurs de champs, facilitant ainsi la focalisation sur les données pertinentes. Cela simplifie le processus de réduction des jeux de données, vous permettant d’analyser uniquement les entités les plus importantes sans filtrage manuel.
Générer un ensemble de définition à partir de la sélection
Couche filtrée par le nouvel ensemble de définition
Ensemble de définition de la couche modifiable par l'utilisateur
Contrôler la visibilité des classes de symboles pour la symbologie des valeurs uniques
Vous pouvez maintenant contrôler la visibilité de chaque classe de symbole individuellement avec la symbologie des valeurs uniques. Ajustez la visibilité depuis le volet de symbologie ou gérez-la sur plusieurs couches cartographiques via le volet Contenu. Cette flexibilité permet de se concentrer sur des catégories spécifiques de vos données, aidant à mettre en avant des tendances ou à masquer des informations non pertinentes.
Cartographier les entités adjacentes avec des symbologies distinctes
Un problème vieux comme le monde en cartographie consiste à coloriser avec un nombre de couleurs limité des polygones adjacents sans que ces derniers aient la même couleur. Par exemple, coloriser des pays, des départements, des communes, des secteurs des bureaux de votes, ... Grâce au nouvel outil "Calculer un champ de théorème de couleurs", vous pourrez disposer d'un champ avec des valeurs permettant de réaliser une symbologie répondant à cette contrainte.
Limiter la durée des licences en mode hors ligne
En tant qu'administrateur d'ArcGIS Online, vous pouvez désormais définir le nombre de jours pendant lesquels les membres peuvent utiliser des licences ArcGIS Pro en mode hors ligne. Les membres peuvent choisir la durée d'emprunt d'une licence, dans la limite que vous avez fixée. Cela donne à votre organisation un meilleur contrôle de l'utilisation des licences, assurant un accès sécurisé et efficace hors ligne. Cette fonctionnalité sera disponible avec la mise à jour de novembre d'ArcGIS Online.
Publier des tuiles 3D avec ArcGIS Enterprise
Vous pouvez désormais publier des jeux de données de tuiles 3D en tant que couches web dans ArcGIS Enterprise 11.4. Vous pouvez partager des couches web directement depuis une couche de tuiles 3D dans une scène ou depuis un ensemble de données stocké dans le cloud. Ces couches 3D permettent des visualisations immersives à grande échelle dans vos scènes web, favorisant des analyses et des prises de décisions plus dynamiques.
Créer des graphiques combinés
Les graphiques combinés permettent de combiner des séries en barres et en lignes dans un même graphique et d'utiliser des axes Y doubles pour comparer des données à différentes échelles. Cette fonctionnalité offre plus de flexibilité pour visualiser les relations entre différents ensembles de données, facilitant ainsi la découverte d’informations dans vos données.
Couches d'imagerie orientée
La visionneuse d'imagerie orientée permet désormais l'affichage de photos 360° (au format JPEG). Elle intègre également un bouton permettant l'ouverture directe de la fenêtre contextuelle de l'entité ponctuelle correspondant à la prise de vue courante.
Prise en charge des modèles GeoAI de base pour l'analyse d'images et de texte
Vous pouvez désormais ajuster des modèles géospatiaux de base, tels que Prithvi et ClimaX, avec l’outil "Entraîner un modèle d'apprentissage profond". Prithvi est utile pour des tâches comme la classification des cultures et la segmentation des inondations, tandis que ClimaX gère la prévision météorologique et la modélisation climatique. Vous pouvez également utiliser des modèles de langage de grande taille (LLM), comme Mistral, pour l'analyse de texte en nécessitant moins de ressources informatiques et de données d'entraînement. Ces modèles permettent des workflows plus précis et efficaces pour les analyses géospatiales et textuelles.
Support des données BIM
La version 3.4 supporte désormais de nouvelles catégories d'infrastructure Revit et IFC telles que les routes, les éléments d'armature et les capteurs de contrôle ont été ajoutées. On notera également la création de plans d'étage 2,5D à partir de contenus IFC dans les flux de travail ArcGIS Indoors. Afin de vous permettre l'utilisation conjointe avec les dernières versions des applications Autodesk, les fichiers RVT au format Revit 2025 sont maintenant pris en charge.
Améliorations autour de l’imagerie hyperspectrale
La prise en charge de nouveaux capteurs continue ! Cette version 3.4 introduit la compatibilité avec l'imagerie hyperspectrale AVIRIS, vous permettant ainsi de travailler sans problème avec ces données dans ArcGIS Pro, que ce soit sous forme d'image unique ou d'un ensemble d'images au sein d'un jeu de données mosaïque. Une option dédiée dans le ruban permet d'importer facilement des données hyperspectrales dans ArcGIS Pro a aussi été ajoutée.
Vous pourrez également à tout moment modifier la combinaison des bandes directement depuis la fenêtre des contenus.
Le format CRF a également été amélioré pour mieux stocker et gérer les données hyperspectrales. Ces améliorations répondent aux problématiques liées aux grands nombres de bandes, à la gestion des données et aux performances, permettant des workflows plus fluides avec des ensembles de données complexes.
Données LiDAR
Un nouvel outil "Maillage vers LAS" permet de convertir un photomaillage en un jeu de données LAS.
Un nouvel outil "Extraire les rails d'un nuage de point" permet de transformer les points classés en "rails" vers une couche d'entités de lignes 3D. Un option permet également de récupérer l'axe des voies.
Une nouvelle rubrique d'aide explique différents workflows pour extraire les bâtiments 3D à partir de nuages de points classés.
Améliorations de la productivité
Fonctionnalités de recherche améliorées
Vous trouverez plus rapidement ce dont vous avez besoin avec la recherche améliorée. Vous pouvez désormais rechercher des propriétés et des paramètres dans les options de l'application, les propriétés de la carte, les propriétés de la couche et les boîtes de dialogue. Cette fonctionnalité vous fait gagner du temps et vous permet de rester concentré sur vos tâches.
Recherche sémantique
Pour aller au-delà de la recherche par simple correspondance des mots, la recherche sémantique comprend le sens de vos termes de recherche, vous aidant à découvrir ainsi des outils, des commandes, des options et des paramètres même si vous ne savez pas exactement comment ils sont nommés. Disponible pour les recherches de commandes et de propriétés, elle fonctionne à la fois en anglais ou dans la langue de votre pack de langue installé.
Minimiser les fenêtres flottantes
Pour garder votre espace de travail organisé et sans encombrement vous pouvez désormais minimiser les vues flottantes. Vous pourrez ensuite les restaurer instantanément en survolant l'icône ArcGIS Pro dans la barre des tâches.
Option de ruban simplifié
Une option de ruban simplifié réduit les icônes de commande à des tailles plus petites sans texte, vous offrant ainsi plus d'espace pour les cartes et autres vues, vous permettant de vous concentrer davantage sur votre projet Pro.
Ruban classique et ruban simplifié
Exporter les raccourcis-clavier en PDF
Vous pouvez désormais exporter vos raccourcis-clavier personnalisés depuis la boîte de dialogue des raccourcis clavier au format PDF. Imprimez cette fiche d'aide et placez-la près de votre clavier pour réduire les déplacements de souris et les clics.
Plus de contrôle sur les notifications de mise à jour
Les administrateurs peuvent désormais configurer les notifications de mise à jour pour recevoir les notificatinos relatives aux correctifs (patchs) même lorsque votre organisation n'est pas sur la dernière version d'ArcGIS Pro, garantissant ainsi que vos utilisateurs disposent des dernières améliorations de qualité et de sécurité.
Add-ins partagés
Les add-ins (ou compléments) stockés dans un dossier sur un lecteur réseau apparaissent désormais comme des add-ins partagés. Cela évite la suppression accidentelle, garantissant que les outils importants restent disponibles pour tous les utilisateurs au sein d'une organisation.
Paramètres de ligne de commande pour l’installation silencieuse
La gestion des déploiements à grande échelle est désormais facilitée avec les nouveaux paramètres de ligne de commande pour l’installation silencieuse. Ceux-ci permettent l'installation silencieuse des données du système de coordonnées ArcGIS Pro et la désautorisation des licences à usage unique, simplifiant ainsi la gestion des logiciels pour les grandes équipes.
Volets empilés avec icônes
Les volets empilés disposent désormais d'icônes, ce qui permet de reconnaître plus facilement le volet dont vous avez besoin sans avoir à survoler ou cliquer sur chaque onglet. Utilisez la flèche déroulante pour ouvrir une fenêtre contextuelle avec le nom complet de chaque volet.
En faisant un clic droit sur un des onglets, vous découvrirez de nouvelles options comme "Fermer les autres" ou "Fermer le groupe d'onglets" depuis le menu contextuel d'un onglet de volet pour organiser rapidement vos onglets.
Conclusion
Je n'ai évoqué dans cet article qu'un petit aperçu des nouveautés de cette version 3.4 mais il y a énormément d'autres que vous pouvez découvrir via la page des nouveautés de l'aide en ligne (en anglais pour l'instant). Comme pour chaque nouvelle version d'ArcGIS Pro, je reviendrai bientôt sur les évolutions directement guidées par vos remontées via ideas.ArcGIS.com. Je ne manquerai pas non plus de signaler sur ce blog l'arrivée de la version française (attendue fin décembre ou début janvier).
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16:31
Examind C2 : pour la préparation et la conduite de missions !
sur Le blog de GeomatysUne nouvelle solution Examind pour la préparation et la conduite de missions !- 08/11/2024
- Jordan Novais Serviere
Dans un contexte où la maîtrise de l’information est essentielle à la prise de décision, Geomatys dévoile Examind C2, le dernier né de la suite Examind, spécifiquement conçu pour la conduite de missions. Cette plateforme multi-milieux et multi-champs se positionne comme un outil de choix, aussi bien pour les applications civiles (gestion de crise, etc…) que militaires (supervision tactique), permettant une visualisation avancée et une analyse approfondie des données géospatiales.
Une plateforme au cœur de l’interopérabilitéExamind C2 se distingue par sa capacité à intégrer en quasi-temps réel des flux de données géographiques, hydrographiques, océanographiques et météorologiques, en appliquant des algorithmes avancés de détection d’anomalies et d’analyse comportementale. Grâce à l’utilisation des standards internationaux d’interopérabilité (OGC, ISO, STANAG), la solution assure une diffusion fluide et interopérable de données complexes, indispensables dans un environnement opérationnel.
Des fonctionnalités pour une gestion stratégique et efficaceL’une des forces d’Examind C2 réside dans son module de préparation et de conduite de missions, permettant de planifier, superviser et rejouer les missions. Les utilisateurs bénéficient ainsi d’un terrain de simulation enrichi par des données haute résolution et conforme aux normes de symbologie de l’OTAN. Cette approche facilite la prise en main pour les opérateurs et les aide à visualiser les interactions entre les différents éléments du théâtre d’opération, dans des modes de visualisation allant du 2D au 4D.
La solution s’appuie sur un LakeHouse géospatial pour gérer efficacement de grands volumes de données, garantissant ainsi performance et disponibilité continue. Ce choix, orienté vers des technologies open-source, assure l’indépendance des infrastructures déployées et prévient tout verrouillage technologique. Geomatys a enrichi cette architecture avec des composants comme Apache Iceberg, Apache Kafka et Apache Spark, optimisant la scalabilité et la souveraineté de la solution.
Une vision stratégique grâce à l’analyse prédictiveEn intégrant des algorithmes de détection d’anomalies et d’analyse comportementale, Examind C2 anticipe les mouvements potentiels en fonction des conditions environnementales et des interactions locales. La plateforme peut ainsi détecter des signaux faibles et classer les comportements suspects, offrant un avantage stratégique décisif pour les missions de surveillance.
Geomatys se tient à votre disposition pour toute information complémentaire sur Examind C2 et ses possibilités d’intégration dans vos processus de mission. Contactez-nous au +33 (0)4 84 49 02 26 ou via notre site web www.geomatys.com.
Menu Linkedin Twitter YoutubeThe post Examind C2 : pour la préparation et la conduite de missions ! first appeared on Geomatys.
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12:00
Fernando Quadro: Começou a Black Friday Geocursos!
sur Planet OSGeoA maior promoção de 2024 começa hoje, dia 08 e vai até o dia 10 de novembro.
Essa é a sua chance de adquirir nossos cursos com descontos imperdíveis nessa Black Friday.
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10:05
[Stage 6 mois] - Passage à l’échelle d’un algorithme de fusion de traces GPS issues d’activités sportives et construction d’un réseau de pratiques sportives
sur Makina CorpusContrat : Stage
Lieu : Vallon Pont d’Arc (Ardèche)
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10:00
Mappery: Old T Shirt
sur Planet OSGeoI found this old T-shirt in a box in storage, long forgotten. This was a swag from my first employment.
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9:56
Modération sur X : de 2,1% à 0,003%
sur Dans les algorithmesEntre 2021 et 2024, la suspension de comptes sur Twitter est passée de 105 000 comptes pour 5 millions de signalements pour harcèlements à 2361 pour 66 millions de signalements. Effectivement, Musk a fait de l’un des problèmes les plus flagrants de Twitter une fonctionnalité essentielle de X.
MAJ du 21/11/2024 : Quant au programme participatif de vérifications des faits mis en place par X (Community Notes), souvent salué par la critique pour son aspect innovant, en vérité, la majorité des propositions de vérifications ne sont jamais exposées au public, rapporte le Washington Post. En fait, les participants aux notes communautaires, après avoir vu leur participation acceptée, votent pour déterminer quelles annotations peuvent être jointes à quelles publications. Ce vote algorithmisé ne met en avant que les notes qui « reçoivent le consensus d’utilisateurs ayant l’habitude de voter différemment », explique une analyse du Center for Countering Digital Hate. Et cette recherche de consensus écarte 91% des propositions d’ajouts de notes sur des messages problématiques. Sans compter qu’il faut en moyenne 11 heures pour qu’une note soit ajoutée à un tweet, ce qui lui laisse largement le temps d’atteindre l’essentiel de son public. Pire, la proportion d’ajout de notes communautaires a tendance à baisser plutôt qu’à se développer. Le crowdsourcing de la modération ne peut pas remplacer la modération traditionnelle faite par des employés, soulignent les experts. En tout cas, dans la pratique, pour l’instant, la modération communautaire sur X ne fonctionne pas ! Enfin, souligne le Post, seulement 24 tweet de Musk ont reçu une note de vérification, soit un peu moins de 4% de ses tweets signalés comme problématiques par la communauté.
Dans sa newsletter, Julia Angwin constate que les réseaux sociaux ont largement renoncé à la modération politique. Les plateformes ne seront pas les gardiennes de la vérité des faits qui remettent en cause le pouvoir. Il est « devenu évident que les plateformes technologiques ne risqueront pas leurs profits ou leur pouvoir politique en rejoignant la lutte pour la protection de l’information de bonne qualité. Et le gouvernement américain – désormais fermement sous le contrôle du parti républicain – ne les y poussera pas.
En d’autres termes, personne ne viendra nous sauver de cet environnement d’information pollué – ni le gouvernement ni les entreprises. Si nous voulons un environnement d’information de bonne qualité, nous allons devoir en construire un nouveau au-delà des murs des plateformes de médias sociaux existantes des Big Tech ».
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9:43
The Indigenous Treaty Map
sur Google Maps ManiaThe Yellowhead Institute has released The Treaty Map, a comprehensive historical overview of land treaties "negotiated" between Indigenous Nations and the Canadian federal government (and previously, with colonial governments and the British Crown). The Institute aims to use the map to foster a deeper understanding of Indigenous land rights and the ongoing disputes surrounding these treaties.The
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8:39
L'histoire par les cartes : la mappa mundi d'Albi
sur Cartographies numériquesLa Mappa mundi d'Albi est une carte médiévale du monde (mappa mundi), incluse dans un manuscrit de la seconde moitié du VIIIe siècle conservé dans le fonds ancien de la médiathèque Pierre-Amalric d'Albi. Ce manuscrit provient de la bibliothèque du chapitre de la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. La mappa mundi d'Albi est le plus ancien document conservé d'une représentation globale et non abstraite du monde habité.
Le manuscrit qui porte la carte comprend 77 feuillets. Il est nommé au XVIIIe siècle « Miscellanea » (mot latin signifiant « recueil »). Ce recueil contient 22 documents différents, qui avaient des fonctions pédagogiques. Le manuscrit, un parchemin fabriqué probablement à partir d'une peau de chèvre ou de mouton, est dans un très bon état de conservation.
La carte elle-même mesure 27 cm en hauteur sur 22,5 en largeur. Elle est orientée vers l'est, symbole du siège du paradis terrestre. Elle représente 23 pays sur 3 continents et mentionne plusieurs villes, des îles, des fleuves et des mers. Le monde connu est représenté en forme de fer à cheval, s'ouvrant au niveau du détroit de Gibraltar, et entourant la Méditerranée, avec le Proche Orient en haut, l'Europe à gauche et le nord de l'Afrique à droite.
Mappa mundi d'Albi (source : cartogallica.hypotheses.org)
La carte mentionne 23 pays sur 3 continents :- Europe : Ispania (Espagne), Britania (Bretagne), Gallia (Gaule), Italia (Italie), Gotia (pays des Goths, désignant la Germanie), Tracia (Thrace), Macedonia (Macédoine), Agaia (Achaïe, désignant la Grèce), Barbari (domaine des Barbares).
- Afrique (Afriga) : Mauritania (Maurétanie), Nomedia (Numidie), Libia (Libye), Etiopia (Éthiopie), Egyptus (Égypte).
- Orient : Armenia (Arménie), India (Inde), Scitia (pays des Scythes), Media (pays des Mèdes), Persida (Perse), Judea (Judée), Arabia (Arabie).
La Mappa mundi d'Albi se différencie de manière significative des autres exemples de cartes du monde les plus anciennes ; ces différences accentuent son importance. Très connue des spécialistes, elle l'est cependant peu du grand public. Avec quelques explications, elle peut aujourd'hui reprendre la fonction pédagogique qu'elle a eue au Moyen Age. Elle constitue par ailleurs une unité organique et une cohérence profonde avec la Cité épiscopale d'Albi. C'est ce qui a justifié son inscription en 2015 au registre « Mémoire du monde » de l'Unesco.
Références
Emmanuelle Vagnon et Sandrine Victor (2022), La Mappa Mundi d’Albi. Culture géographique et représentation du monde au haut Moyen Âge, éditions de la Sorbonne, [https:]]
« La Mappa Mundi d’Albi, exemple et exception d’une carte médiévale »
[https:]]
« Mappa mundi. Inscription au registre Mémoire du Monde de l'UNESCO »
[https:]]
« La mappemonde d'Albi, le monde d'hier », un film de 52 mn réalisé par Patrice Desenne (2017) [https:]]
45:00 mn : « Les petits cercles, colorés ou non, représentent les zones de grande densité [...]. C’est là qu’on trouve les hommes. Cet espace-là est civilisé. Inversement chez les Barbares, il n'y a rien, du blanc, du vide. Des espaces qui sont à la fois déserts, incultes et non chrétiens. Cette disctinction immuable entre monde civilisé et monde barbare va tomber avec Orose qui revient d’Orient avec une autre vision du monde sur le plan philosophique et géographique. Après la chute de Rome, tous ces noms de peuples qui figuraient isolément et peu situés sur la carte ont vocation à être intégrés. En montrant les Sarrasins et les Goths à la limite de l’espace chrétien, ils deviennent civilisés ». #BlancsDesCartes
Pour compléter
Virtual Mappa 2.0 est un site d'édition numérique de cartes médiévales en partenariat avec la British Library. Il propose une vingtaine de chefs-d'œuvre cartographiques avec leurs textes transcrits, notamment la carte d'Hereford ainsi que diverses autres mappa mundi.
Macro-typography. L'historien néo-zélandais Jean-Baptiste Piggin étudie l'histoire des diagrammes et des cartes latines. Il revient sur la mappa mundi d'Albi en comparaison des mappa mundi conservées par la Bibliothèque du Vatican.2/2
— Les Savoirs Ambulants (@SavoirsEnBulles) October 29, 2024
Et si 52 minutes, ce n'était pas assez, un très bon livre a été publié sur la Mappa Mundi d'Albi aux éditions de @SorbonneParis1.
Belle découverte ? ! pic.twitter.com/mXyE8YdJx9
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Cartes et atlas historiques
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7:30
Y aura-t-il une alternative au technofascisme ?
sur Dans les algorithmesLe livre du journaliste Thibault Prévost, Les prophètes de l’IA (Lux éditeur, 2024), a une grande vertu : nettoyer notre regard de ce qui l’embrume.
Il permet d’abord de comprendre que la technologie ne mobilise pas tant des imaginaires, comme on l’entend trop souvent, mais bien des idéologies. Imaginaire, le terme fait référence à quelque chose qui n’existerait que dans l’imagination, qui serait sans réalité, comme dévitalisé, sans effet autre que sûr le rêve et l’irréel. Rien ne me semble moins vrai. Ce que nous sommes capables de composer dans nos esprits à une puissance d’évocation sans précédent, qui mobilise et galvanise les énergies et façonne le réel. Le terme d’imaginaire dépolitise ce que nos esprits façonnent, quand les récits que nous brodons et partageons construisent d’abord des ralliements, des adhésions ou leur exact inverse, des rejets, des défections, des oppositions. Ce que nous imaginons ne flotte pas dans l’éther, bien au contraire. Nos imaginaires reflètent tout le temps des idées et conduisent nos agissements, décrivent des façons de voir le monde, de le régir, de le gouverner. Imaginaire : le terme ne vise qu’à dépolitiser ce qui est à l’oeuvre dans la mise en représentation du monde, à savoir dévitaliser les luttes idéologiques par des récits neutralisés qui ont pour but de les rendre plus séduisants, plus accrocheurs, plus malléables, plus appropriables, plus diffusables. Mais derrière le storytelling, les récits que l’on construit sur l’IA, les discours que l’on porte sur la technologie, il n’est question de rien d’autre que d’une lutte idéologique.
A mesure que la technologie a pris une place prépondérante dans nos sociétés, le discours qui la porte s’est chargé de promesses, de prophéties, de mythes, de prédictions qui se sédimentent en idées politiques qui annoncent, au choix, la fin du monde ou le retour des Lumières. L’un comme l’autre d’ailleurs n’ont qu’un objectif : nous éloigner de la réalité et nous faire adhérer à leur promesse. À savoir qu’il n’y a pas d’alternative au futur que propose la technologie. Qu’il soit rose ou sombre, c’est la technologie qui le façonne, c’est l’élite technologique qui le construit. Le futur est devenu une religion.
Prévost rappelle trop rapidement la longue histoire de l’avènement des religions technologiques, schismes du rêve transhumaniste, pour se concentrer surtout sur les courants et les figures les plus récents. Ce qui l’intéresse, c’est de regarder les habits les plus neufs du transhumanisme, cette consécration de la science et de la technologie, qui promet d’améliorer la condition humaine. Qui souhaite rendre la religion, le capitalisme et le colonialisme fonctionnels, effectifs, comme pour les faire perdurer à jamais. Ces courants qui déifient les sciences de l’ingénierie ne proposent pas qu’une transcendance, c’est-à-dire un dépassement de l’homme par la technique, mais bien l’avènement d’une technocratie toute puissante. L’essai, qui se présente sous forme d’un catalogue des idées du secteur, devient vite épuisant à lire, tant ces délires mis bout à bout se concatènent dans leur logique rance, qui ne produit rien d’autre qu’un total mépris pour la société comme pour les individus qui la composent.
Un monde de… tarésLe livre de Thibault Prévost a une autre vertu. Il nous montre que les grands ingénieurs, les grands investisseurs, les grands entrepreneurs et les grands penseurs de l’IA sont tous complètement… tarés ! Excusez du peu ! Les récits de dépassement, de conquête, de croisade, de puissance ou d’IApocalypse qu’ils nous vendent forment un ramassis de technodélires qui n’ont rien de sérieux ou de rationnel, malgré le fait qu’ils se présentent ainsi. Ces délires sur l’intelligence artificielle générale, sur la transcendance par la machine comme sur l’effondrement, nous abreuvent d’idéologies hors-sol, sectaires, fanatiques et vides pour mieux invisibiliser leur autoritarisme et leur cupidité débridées (à l’image de celle qu’exprimait Mustafa Syleyman dans son livre particulièrement confus, La déferlante). Tous les grands gourous de la tech que Prévost évoque dans son livre (et il n’y a pas que Musk) semblent d’abord et avant tout des individus totalement perchés et parfaitement lunaires. Ils sont tous profondément eugénistes, comme le répète le chercheur Olivier Alexandre (voir aussi dans nos pages). Ils sont obsédés par le QI et la race. Ils ont à peu près tous tenu à un moment ou à un autre des propos racistes. Ils sont tous profondément opposés à la démocratie. Ils partagent tous des discours autoritaires. Derrière leurs récits, aussi barrés les uns que les autres, tous n’oeuvrent qu’à leur propre puissance. A peu près tous partagent l’idée que ceux qui ne croient pas en leurs délires sont des parasites. Leur délire élitiste, eugéniste et cupide a de quoi inquiéter. Le futur qu’ils nous vendent n’a rien d’un paradis, puisqu’il ne remet en rien en cause des privilèges qui sont les leurs, bien au contraire. Tous nient les biens communs. Tous veulent détruire la régulation, à moins qu’ils en soient en maîtres. Ils nous exhortent à penser un futur si lointain qu’il permet de ne plus être fixé dans un cadre politique normé, ce qui permet de totalement le dépolitiser. Tous cachent les enjeux politiques qu’ils défendent sous des questions qui ne seraient plus que technologiques. Remplacer le discours politique par un discours technique permet d’abord de déplacer son caractère politique, comme pour l’aseptiser, l’invisibiliser.
A le lire, Prévost nous donne l’impression de nous plonger dans les disputes sectaires, rances et creuses… qui anônent un « cocktail d’arrogance élitiste et de naïveté qui défend férocement la légitimité morale des inégalités ». Qu’ils se définissent comme altruistes efficaces, longtermistes, doomers, ultralibertariens, extropiens ou rationalistes… (tescralistes, comme les ont qualifié Timnit Gebru et Emile Torres), ils semblent avant tout en voie de fascisation avancée.
L’IA ne va pas sauver le monde, elle vise à sauver leur monde !L’IA ne va pas sauver le monde. Elle vise à sauver leur monde, celui d’une caste de milliardaires au-dessus des lois qui cherchent à se garder du reste de l’humanité qu’elle abhorre. « L’IA n’est que le paravent technique d’une entreprise tout à fait classique de privatisation et de captation des richesses ». L’IA vise d’abord la préservation du taux de profit.
La Tech a longtemps été Démocrate et pro-démocratie, rappelle le journaliste, mais c’est de moins en moins le cas. La perspective que la Silicon Valley perde de sa puissance, explique en partie son réalignement. Le techno-solutionnisme progressiste qu’ils ont longtemps poussé a fait long feu : la Tech n’a produit aucun progrès social, bien au contraire. Ses solutions n’ont amélioré ni la démocratie, ni l’économie, ni l’égalité, ni l’espérance de vie… surtout quand on les compare aux technologies sociales du XXe siècle comme l’hygiène publique, le développement des services publics ou la justice économique.
Si ces évolutions politiques ont plusieurs origines, l’influence de grandes figures, de financeurs milliardaires, sur le secteur, semble déterminant, à l’image des Marc Andreessen et Peter Thiel, qui ne sont pas tant des évangélistes de la tech, que des évangélistes néolibéraux ultra-conservateurs, qui promeuvent par leurs discours et leurs investissements des projets anti-régulation et autoritaires. Prévost rappelle que la grande caractéristique de cette élite financière est d’être férocement opposée à la démocratie. Ces milliardaires rêvent d’un monde où une poignée d’individus – eux – captent toutes les richesses et tous les pouvoirs. « La tech est un système immunitaire développé par le capitalisme pour lutter contre tout ce qui pourrait le mettre en crise », disait déjà Antoinette Rouvroy. Ces gens sont tous admirateurs de régimes autoritaires. Ils rêvent d’un progrès technique sans démocratie tel qu’ils le font advenir dans les outils qu’ils façonnent et les entreprises qu’ils dirigent.
En compilant toutes ces petites horreurs qu’on a déjà croisé, éparses, dans l’actualité, Prévost nous aide à regarder ce délire pour ce qu’il est. Nous sommes confrontés à « un groupe radicalisé et dangereux », d’autant plus dangereux que leur fortune astronomique leur assure une puissance et une impunité politique sans précédent. Leurs exploits entrepreneuriaux ou financiers ne peuvent suffire pour les absoudre des horreurs qu’ils prônent. Prévost les montre comme ce qu’ils sont, un freak-show, des sortes de monstres de foire, complotistes, fascistes, prêts à rejoindre leurs bunkers et dont le seul rêve est de faire sécession. Le journaliste décrit un monde réactionnaire qui ne craint rien d’autre que son renversement. « Ces patrons méprisent nos corps, nos droits, nos existences ». Leur discours sur les risques existentiels de l’IA permet de masquer les effets déjà bien réels que leurs outils produisent. « L’IA est une métaphore du système politique et économique capitaliste qui menace l’espèce humaine ». Pour sécuriser leur avenir, cette élite rêve d’un technofascisme qu’elle espère mettre en œuvre. Notamment en manipulant les peurs et les paniques morales pour en tirer profit.
Le pire finalement c’est de constater la grande audience que ces pensées rances peuvent obtenir. La réussite fait rêver, la domination fait bander… oubliant qu’il s’agit de la domination et de la réussite d’un petit monde, pas de celui de l’Occident ou de tous les entrepreneurs du monde. En nous répétant que le futur est déjà décidé et qu’ils en sont les maîtres, ils nous intoxiquent. « A force de se faire dire que le futur est déjà plié, que c’est la Silicon Valley qui décide de l’avenir de l’humanité, le public, convaincu qu’il n’a pas son mot à dire sur des enjeux qui le dépassent, remet son destin entre les mains des Google, Microsoft, Meta ou Amazon. » Ce déplacement permet d’orienter la régulation vers des dangers futurs pour mieux laisser tranquille les préjudices existants. Derrière la promotion de leur agenda néolibéral pour maximiser leurs profits aux dépens de l’intérêt général, se profile le risque d’une bascule vers un capitalisme autoritaire qui contamine le monde au-delà d’eux, comme le notait la chercheuse Rachel Griffin. « A l’instar de la Silicon Valley, l’Union européenne semble être en train de mettre à jour son logiciel idéologique vers un capitalisme autoritaire qui privilégie l’économie de la rente et les monopoles à l’économie de marché et la concurrence ». Cette transformation du capitalisme est assurée par la technologie. Les systèmes s’immiscent dans nos institutions, à l’image de leurs LLM que les acteurs publics s’arrachent en permettant aux entreprises de la Silicon Valley « d’étendre leur intermédiation sur un corps social médusé ». Qu’importe si ChatGPT raconte n’importe quoi. Les prophètes de l’IA, ces « bullionaires » (contraction de bullshitters et de millionnaires) eux aussi mentent avec assurance. Derrière leurs délires apparents, un transfert de pouvoir est en cours. Pas seulement une privatisation du futur, mais bien son accaparement par quelques individus qui font tout pour n’avoir de compte à rendre à personne. La fétichisation de l’individu rationnel, tout puissant, du génie solitaire, du milliardaire omnipotent, du grotesque individualiste ne nous conduit à aucune société qu’à son délitement. La métaphore computationnelle qui permet d’affirmer que la seule intelligence est désormais celle de la machine, vise à nous reléguer, à nous transformer en une marchandise dévaluée, puisque nos esprits valent désormais moins que le calcul, tout comme notre force de travail a été dévaluée par l’énergie fossile.
Couverture du livre de Thibault Prévost. Du grand leurre de l’IA au risque technofascistePrévost rappelle que les machines nous trompent. Que l’automatisation est un leurre qui masque les ingénieurs et les travailleurs du clic qui font fonctionner les machines à distance. L’IA générative aussi. Nombre d’utilisateurs de ChatGPT l’abandonnent au bout d’une quarantaine de jours, comme un jouet qu’on finit par mettre de côté. Google SGE produit des fausses informations après plus d’un an de tests. Par essence, la prédiction statistique ne permet pas de produire de résultats fiables. Partout où ils se déploient, ces systèmes se ridiculisent, obligeant à les surveiller sans cesse. Notre avenir sous IA n’est pas soutenable. Il repose sur un pillage sans précédent. Les « cleptomanes de la Valley » ne cessent de nous dire que l’IA doit être illégale pour être rentable. L’IA est une bulle financière qui risque de finir comme le Metavers (que McKinsey évaluait à 5000 milliards de dollars d’ici 2030 !).
« Arrêtons pour de bon de donner du crédit aux entrepreneurs de la tech. Depuis le début de la décennie 2020, le technocapitalisme ne fonctionne plus que par vagues d’hallucinations successives, suivies de (très) brèves périodes de lucidité. La Silicon Valley semble bloquée dans un trip d’acide qui ne redescent pas, et dont l’IA n’est que la plus récente hallucination », rappelle, cinglant, Thibault Prévost, fort des punchlines saisissantes auxquelles il nous a habitués dans ses articles pour Arrêt sur Images.
L’IA n’est que la nouvelle ligne de front de la lutte des classes, où les systèmes d’analyse dégradent les conditions d’existence des plus mal notés, ce lumpenscoretariat. Sa grande force est d’avancer masqué, opaque, invisible à ceux qu’il précarise. Nous n’utilisons pas l’IA, mais nous y sommes déjà assujettie, explique très justement Prévost. Les systèmes de calculs se démultiplient partout. « Aucun d’entre eux n’est fiable, transparent ou interprétable. Nous vivons tous et toutes à la merci de l’erreur de calcul sans recours ».
« Les systèmes d’IA sont le reflet des oligopoles qui les commercialisent : privés, opaques, impénétrables, intouchables, toxiques et dangereux. » L’IA prolonge le continuum des discriminations et de l’injustice sociale et raciale. La faute aux données bien sûr, jamais « à leurs beaux algorithmes neutres et apolitiques ».
« Comme l’idéologie d’extrême droite, l’IA échoue à représenter le monde. Elle ne fonctionne que par archétypes et biais, par catégorisation a priori ». Elle rappelle aux humains la distance qui les sépare de la norme masculine, blanche et riche. L’IA n’est rien d’autre qu’une « prothèse pour le maintien de l’ordre social racial et l’avancée des projets capitalistes impérialistes », comme le dit Yarden Katz dans son livre Artificial Whiteness. Elle n’est rien d’autre que le nouvel auxiliaire du pouvoir. Elle exploite la violence structurelle comme une grammaire et un grand modèle d’affaires. « Si la Silicon Valley essaie de nous vendre l’apocalypse, c’est parce que son projet technique, économique et politique en est une ». Ce que veulent les milliardaires de la tech, c’est la fin du monde social pour imposer le leur.
Avec l’élection de Trump, c’est exactement là où nous sommes. La Silicon Valley a obtenu ce qu’elle voulait, dit Brian Merchant.
Dan McQuillan nous avait mis en garde du risque fasciste de l’IA. Les opportunités politiques sont devenues des prises de risques financières. La victoire de Trump vient d’assurer à Musk et quelques autres la rentabilité de tous leurs investissements. Son rachat de Twitter n’était rien d’autre que l’achat d’une arme qu’il a transformé en site suprémaciste, pour amplifier ses délires, permettant d’attiser la haine en ligne et la traduire en vote et en violence dans le monde physique. Comme l’explique Martine Orange pour Mediapart, l’enjeu, désormais, consiste à éradiquer la régulation et mettre l’ensemble de l’appareil d’Etat à la disposition de la Tech, c’est-à-dire assurer la mainmise de la Tech sur le pouvoir politique.
Face au technofascisme qui vient, le risque est que nous soyons démunis d’alternatives technologiques et donc idéologiques. Sans récit et réalisations progressistes de la tech, la seule option pour beaucoup ne consistera qu’en une chose : abandonner la technologie et arrêter les machines.Hubert Guillaud
MAJ du 19/11/2024 : Allez lire également ce très bon entretien avec Thibault Prévost qui explique que l’IA n’est pas qu’un outil de puissance au service des technoprophètes, il est aussi un outil d’asservissement et de déresponsabilisation de la puissance publique.
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4:54
Sean Gillies: On my feet
sur Planet OSGeoSaturday, I reported that I was laid up with a back injury. I'm feeling better today. The pain is manageable and I've been able to spend about half of my time awake upright, standing or sitting on my bed, with regular breaks to touch my toes and do the yoga half lift to stretch my back. I even managed to run a little bit yesterday while helping a guy who was the victim of a hit-and-run incident. Car on car, to be specific. No one was injured, as far as I could tell.
Ban cars. Ban injuries.
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4:23
Sean Gillies: It's CyberGIS all over again
sur Planet OSGeoIn a Mastodon thread about "GeoAI" today, I blurted out:
Uh huh. It's CyberGIS all over again.
We don't talk about CyberGIS anymore. I think it's going to be the same for "GeoAI".
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16:09
Des routes bien suivies
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEn 2018, le projet « Main courante électronique » était lancé par l’Établissement public interdépartemental (EPI) des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Ce dernier correspond à un ensemble d’applications visant à digitaliser la surveillance du réseau routier départemental de ces deux territoires et faciliter l’intervention des agents pour l’entretien des chaussées. Une étape vient finaliser ce projet, il s’agit de l’intégration de la fonctionnalité « Trace », développée avec ArcGIS Tracker. Cette dernière permet d’enregistrer, avec géolocalisation et horodatage, les passages des patrouilleurs et leurs parcours. L’outil représente une aide supplémentaire pour répondre aux mises en causes et pour justifier de la surveillance et de l’entretien courant du réseau, en cas de contentieux. Les Yvelines et les Hauts-de-Seine totalisent douze unités et centres d’entretiens pour 1.915 kilomètres de routes.
+ d'infos :
epi78-92.fr
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10:06
How Big is Your Country's CO2 Footprint?
sur Google Maps ManiaJo Wood, a professor of visual analytics, has released an impressive cartogram visualizing each country's annual CO? emissions over the past 200 years. The map was created for the #30DayMapChallenge.Press 'play' on the Global C02 Emissions map to view an animated timeline of annual CO? emissions by country, from 1800 to 2022. This dynamic visualization offers fascinating insights into the
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10:00
Mappery: New Zealand misses out on global warming
sur Planet OSGeoReinder shared this cartoon by Thiago Lucas which one the European Cartoon Award.
The absence of New Zealand from the map may be a cartographic omission or it might be one more reason to take refuge there.
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9:30
Makina Corpus, sponsor et conférencier au Capitole du Libre 2024
sur Makina CorpusLes 16 et 17 novembre à Toulouse, Makina Corpus s’engage aux côtés de la communauté du logiciel libre en sponsorisant le Capitole du Libre. Ne manquez pas la conférence de notre expert Drupal, Simon George.
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17:35
Sean Gillies: What the fuck!
sur Planet OSGeoI knew that a second Trump presidency was very possible, but I'm still surprised that most American voters chose this sociopath. It's super disturbing to see the veneer of decency entirely stripped away from this country. Apparently, this really is who we are.
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17:32
Standard GraceTHD : Appel à commentaires jusqu'au 15 novembre 2024
sur Conseil national de l'information géolocaliséeStandard GraceTHD : Appel à commentaires jusqu'au 15 novembre 2024
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16:42
Café géo de Paris, 26 novembre 2024 : Qu’est devenue la Yougoslavie ?
sur Les cafés géographiquesMardi 26 novembre 2024, de 19h à 21h.
Café de la Mairie, 51 rue de Bretagne, Paris 3ème
Deux éminents spécialistes des Balkans, Jean-Arnault Dérens, rédacteur en chef du Courrier des Balkans, et Laurent Geslin, journaliste au Monde Diplomatique et à Médiapart, auteurs notamment de l’ouvrage Les Balkans. Carrefour sous influences qui vient de paraître en collection de poche, décriront la situation actuelle des différents Etats nés de l’effondrement de la Yougoslavie. Certains sont devenus membres de l’Union européenne, d’autres rêvent d’en faire partie. Cette partie de l’Europe est aujourd’hui l’objet d’enjeux complexes, en particulier de la part de l’Union européenne, des Etats-Unis, de la Russie, de la Turquie et de la Chine.*
« Les Balkans, carrefour sous influences » : cent questions pour ne plus rien ignorer de cette région. Le Monde, 30 mai 2023.
« Balkans, carrefour sous influences, en 100 questions » de Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin : podcast. France Info, 27 juin 2023
Balkans: un héritage lourd, une paix fragile : entretien avec les auteurs . RFI, 22 juillet 2023
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12:49
Impartiale, l’IA ?
sur Dans les algorithmesMalgré le fait que les grands volumes de données utilisés pour générer les grands modèles de l’IA générative soient sensiblement les mêmes, les LLM ont des visions du monde sensiblement différentes, expliquent un collectif de chercheurs qui ont interrogé un large panel de systèmes. Ces visions du monde changent selon la langue depuis laquelle ils sont interrogés, mais également selon les modèles utilisés : ils sont plus prochinois si vous les interrogez en chinois par exemple et certains modèles fourbissent des résultats plus libéraux que d’autres. « Les positions idéologiques des LLM reflètent souvent celles de ses créateurs ». L’impartialité réglementaire va être bien difficile à atteindre.
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10:00
Mappery: Arles photography exhibition
sur Planet OSGeoSeen at Arles Photography Exhibition 2024
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8:29
PostGIS Day – 21 novembre 2024
sur OslandiaLe PostGIS Day est un événement clé de la « Geography Awareness Week ». Organisé par Crunchy Data, il permet de mettre en évidence les caractéristiques et les utilisations de la base de données spatiale PostGIS en tant qu’élément de l’écosystème SIG.
Cette journée en ligne est l’occasion d’apprendre comment d’autres utilisent PostGIS, de recueillir des conseils et de partager des bonnes pratiques.
Loïc Bartoletti animera une présentation sur SFCGAL et PostGIS : Intégration, cas d’utilisation et avenir.
Plus d’infos : [https:]]
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8:01
The 2024 US Election Maps
sur Google Maps ManiaThe winner of the 2024 U.S. Presidential Election is becoming clear, as shown by today's newspaper election maps. Donald Trump has secured two key battleground states, North Carolina and Georgia, and leads over Kamala Harris in several states already called in his favor. In U.S. elections, traditional choropleth maps - where regions are shaded to represent the winning or leading candidate - can -
20:17
Your Hour-By-Hour Guide to Election Night
sur Google Maps ManiaEven though the results of the election may not be known for days, many people will still be glued to the news overnight. If you're one of those who will be tracking every rumor for clues about the outcome of the U.S. Presidential Election, you might want to bookmark these interactive maps from The New York Times and The Washington Post, which show when polls close and when to expect updates
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15:07
Une rentrée riche autour de la donnée et des rencontres pour Makina Corpus Territoires
sur Makina CorpusChaque rentrée apporte son lot d’opportunités pour faire avancer les projets autour de la données au service des territoires. Le calendrier de Makina Corpus en la matière a été particulièrement dense en événements.
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9:16
UCLouvain : gestion des inscriptions à l'université
sur Makina CorpusL’Université catholique de Louvain est un acteur clé de l’enseignement et de la recherche belge.
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8:59
Vintage Street View Imagery
sur Google Maps ManiaImagine if Google Maps offered a way to view Street View panoramas of cities as they looked in the past. Unfortunately Google only began capturing Street View images in 2006 and 2007. Photography itself, however, was invented in the 19th century, which means we can explore vintage photographs to glimpse our cities as they used to exist.In fact, one American photographer, Ed Ruscha, practically -
17:30
Scrambled Hex Maps
sur Google Maps ManiaFresh from creating a mobile friendly update for Scrambled Maps, Tripgeo has now released an even trickier puzzle, called Scrambled Hex Maps. If you love puzzles that challenge your spatial reasoning and problem-solving skills, Scramble Hex Maps is a game you won’t want to miss! This engaging daily challenge invites players to rearrange scrambled hexagonal maps into their correct
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16:45
Mises à jour novembre 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de Novembre 2024.
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11:10
« Un algorithme ne peut pas déterminer une intentionnalité »
sur Dans les algorithmesDans le 3e épisode d’Algorithmique, l’excellent podcast de Next, la journaliste Mathilde Saliou s’entretient avec Valérie, la responsable des enjeux du numérique du collectif Changer de Cap. Celle-ci revient très clairement sur les relations problématiques entre les usagers et la CAF que l’association a fait remonter dès 2021 par le recueil de témoignages d’allocataires. A savoir, la démultiplication des interruptions de versement des droits du fait de contrôles automatisés et l’envolée des indus, notamment sur les aides au logements, où les personnes se voient obliger de rembourser des trop perçus sans explications de l’administration. En 2013 déjà, l’IGAS soulignait pourtant que 30% des indus n’étaient pas le fait des allocataires mais pouvaient provenir d’une erreur de réglementation ou d’erreurs de la CAF elle-même.
Les allocataires ciblés par ce scoring sont souvent accusées de fraude, c’est-à-dire de fausse déclaration intentionnelle. Or, comme le rappelle Mathilde Saliou, pour une machine, la différence entre erreur et fraude est minime, les deux correspondent à des écarts par rapport au comportement normal. Pour les gens pourtant, la situation est très différente, surtout que quand l’accusation de fraude est déclenchée, la procédure de recours est plus complexe que lorsqu’on tente de faire corriger une erreur. « Lorsqu’il y a une accusation de fraude, on ne peut pas faire de recours amiable ni obtenir d’explication », explique la responsable numérique de Changer de Cap, qui rappelle que c’est la raison qui motive Changer de Cap à réclamer un droit aux explications algorithmiques. « On a repéré rapidement que les publics vulnérables étaient ciblés » ce qui impliquait un algorithme et un score de risque. Le score de risque amène à la démultiplication des contrôles, avec des allocataires qui peuvent subir plusieurs contrôles dans la même année. Quant au non-respect du reste à vivre que pratique la CAF, elle fait reposer sur les associations et les collectivités locales la précarité qu’elle renforce, celles-ci devant compenser l’interruption des droits que pratique la CAF.
Pour les indus, la recherche d’indus ou les contrôles, les CAF peuvent remonter jusqu’à 2 ans en arrière et 5 ans en arrière en cas de suspicion de fraude. Les retenues sur les aides sociales pour que les gens remboursent les indus dépendent de barèmes qui peuvent ne pas laisser aux gens de quoi vivre, notamment quand elles portent sur des prestations vitales, ce qui est souvent le cas pour les plus précaires. « Une personne qui a 600 euros de RSA peut se retrouver avec 300 euros seulement si 300 euros sont retenus par les CAF. Il n’y a pas de respect du reste à vivre ».
« Les documents obtenus par la Quadrature du Net ont permis d’apprendre qu’il y avait des variables qui font augmenter le score de risque, comme le fait d’être au RSA, d’être un parent isolé, de recevoir l’allocation adultes handicapés et avoir un petit boulot à côté. » Autant de caractéristiques discriminantes, comme l’ont mis également en avant le dossier réalisé par Le Monde et Lightouse Reports. Mais surtout, rappelle Changer de Cap, le qualificatif même de ces systèmes est faussé : « Nous on conteste l’idée que l’algorithme qui donne un score de risque fait des contrôles de fraudes, pour la simple et bonne raison qu’un algorithme ne peut pas déterminer une intentionnalité. Il calcule les aides attribuées par rapport aux aides auxquelles a droit l’allocataire. C’est un algorithme de recherche d’indus en réalité et non pas de recherche de fraude et qui traite le problème a posteriori, une fois que la somme a été versée ».
La fraude aux prestations sociales par les usagers est très faible rappelle l’association (notamment par rapport aux fraudes aux cotisations sociales) qui juge cette surveillance des usagers disproportionnée par rapport aux montants collectés. Changer de Cap et d’autres associations comme la Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme ont récemment attaqué l’algorithme de la CAF devant le Conseil d’Etat. Changer de Cap souhaiterait que les erreurs soient résolues avant de venir frapper les usagers, que les indus et suspensions soient expliqués et motivées. Mais surtout, l’association estime que nous devrions abandonner tout système de scoring, que les traitements soient transparents et subissent des contrôles de légalité, comme des mesures d’impact, mis à disposition de tous.
L’épisode montre en tout cas très bien que le problème des algorithmes de scoring ne relève pas seulement des modalités de calcul, mais bien de ses agencements sociaux et légaux, comme les garanties et recours qu’il permet ou ne permet pas.
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10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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10:30
Katja Schicht, 2023, Alexander von Humboldts Klimatologie in der Zirkulation von Wissen. Historisch-kritische Edition der Berliner Briefe (1830-1859) und ihre Kontexte, Hildesheim, Zürich, New York, Olms, 577 p.
sur CybergeoAlexander von Humboldt (1769-1859) était l'un des naturalistes les plus productifs de son époque. L'explorateur a notamment contribué dans les domaines de la géologie et du magnétisme terrestre, ainsi que dans ceux de la connaissance de la biodiversité et de la géographie de l'Amérique du Sud. Ses travaux sur le climat ont récemment reçu une attention accrue. Le naturaliste lui-même n'a en effet jamais rassemblé ses thèses météorologiques et climatologiques dans une publication intégrale. Il est donc d'autant plus appréciable que soient parus presque simultanément plusieurs volumes contenant une sélection d'écrits de Humboldt sur la climatologie ainsi qu'une présentation des débuts de la recherche climatique moderne à l'aide de documents choisis dans le fonds (Nachlass) de Humboldt à la Bibliothèque d'État de Berlin (Erdmann, Brönnimann, 2023 ; Humboldt, 2023a ; Humboldt 2023b). Cette édition critique de trois correspondances d'Alexander von Humboldt datant des années 1830 à 1859 es...
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Dykes and ‘nature’. Results of a survey on the perception of dykes and their evolution in 21st century France
sur CybergeoThe traditional paradigm of dyke management focuses on water defense. This article analyzes the perception and representation of coastal and river dikes among a sample of 828 residents and users. Five scenarios for the evolution of dikes were proposed to the respondents. Among these scenarios, maintaining the dikes in their current state is the most desired, while vegetation is the least rejected. In contrast, the scenarios of reinforcement and opening/lowering the dikes encounter notable rejection. This surprising refusal of reinforcement could indicate a shift in the perception of dike management in France, while the rejection of their opening remains consistent with the limited development of soft coastal and river defenses. Furthermore, the respondents' choices are strongly influenced by their relationship with nature, even though they refer to a nature that is anthropized and tamed. These results are important for developing scenarios for the evolution of dikes in the face of c...
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Pierre Laconte, Jean Remy (Coord.), 2020, Louvain-la-Neuve à la croisée des chemins, Louvain-la-Neuve, Belgique, Academia-L’Harmattan, 294 p.
sur CybergeoCet ouvrage livre les coulisses de la conception de Louvain-la-Neuve, une ville nouvelle belge à vocation universitaire, non loin de Bruxelles, à partir des années 1960. Conséquence de la querelle linguistique en Belgique qui a interdit tout enseignement en français en Flandre, les sections francophones de la célèbre université de Leuven ont dû déménager en Wallonie et créer l’université de Louvain-la-Neuve. Mais, contrairement à la tendance lourde à l’époque et aujourd’hui encore, le choix a été fait de créer une ville nouvelle universitaire, et non une "université-campus".
La première lecture de cet ouvrage montre des pensées et des courants d’architecture et d’urbanisme différents, qui ont confronté leurs points de vue et leurs perspectives dans ce projet. Il a fallu une coordination exceptionnelle entre les acteurs (pouvoirs publics et privés, université et associations) qui ont fait Louvain-la-Neuve (LLN) pour qu’elle devienne la ville qu’elle est aujourd’hui. Les auteurs sont l...
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De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
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Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
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Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
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10:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
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The Interactive Map of Ambridge
sur Google Maps ManiaThe Archers is the world's longest-running drama series and yet it has taken 73 years for someone to finally create an interactive map of Ambridge.The Archers is a long-running British radio drama, broadcast on BBC Radio 4, that first aired in 1951. This radio soap opera is famously billed by the BBC as "an everyday story of country folk". The series follows the lives of the residents of
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Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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18:02
Map Snake
sur Google Maps ManiaI'm sure you remember playing the classic game of Snake. This simple yet addictive game required you to maneuver an ever-growing snake while eating pixels and avoiding collisions with the external walls and the snake's own tail. Now, imagine taking that nostalgic gameplay and placing it in the wonderful world of cartography - welcome to Map Snake!Map Snake takes the cherished arcade -
6:53
Cryptic Cross World
sur Google Maps ManiaMy #30DayMapChallenge entry for 'Lines' is a fiendish treasure-hunt map game.The premise of Cryptic Cross World is simple: you’re presented with a series of cryptic crossword clues, each leading you to a new location as you solve them. Points are awarded based on the distance you travel. To aid you in solving these clues, you can reveal letters in the answer - but beware, revealing -
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Free Map Data Grabbers
sur Google Maps ManiaThe Overture Maps Foundation, founded in 2022 by Microsoft, Meta (formerly Facebook), Amazon, and TomTom, aims to provide accessible, interoperable open map data. At the time of its launch I remarked that 'hopefully in the future the Overture Maps Foundation will develop more user-friendly methods to access the data'. The Overture Maps Explorer (Beta) is exactly that. The Explorer allows
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5:42
La carte, objet éminemment politique. La France reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental
sur Cartographies numériques
Le site officiel du Quai d’Orsay a publié le 28 septembre 2024 une nouvelle carte du Maroc intégrant le Sahara occidental. Par là même, la France institutionnalise l’usage d'une nouvelle carte officielle du Maroc : une manière de prendre position dans le débat autour du rattachement controversé du Sahara occidental à ce pays.
Nouvelle carte officielle du Maroc sur le site du Ministère français des Affaires étrangères (source : diplomatie.gouv.fr/)La publication par le Ministère français des Affaires étrangères de la carte officielle du Maroc intégrant le Sahara occidental s'inscrit dans le cadre de la réaffirmation par le Président français de la souveraineté du Maroc sur ce territoire. En observant le document, on s'aperçoit que la carte a été refaite dans l'urgence. "SAHARA OCCIDENTAL" reste écrit en gras et en caractères majuscules (comme le nom d'un pays). Un astérisque a été simplement ajouté à côté du nom avec une note au bas de la carte : « Pour la France, le présent et l’avenir du Sahara occidental s’inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. Le processus d’autonomie proposé par le Maroc en 2007 constitue la base pour aboutir à une solution juridique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU ».
Comparaison par rapport à la carte précédente qui faisait apparaître le Sahara occidental en hachure et séparé par une ligne continue du Maroc
D'après le code source de la page, la nouvelle carte a été conçue le 28 octobre 2024 de manière à être déposée à la suite du discours officiel prononcé par le Président français le 29 octobre devant les membres des deux Chambres du parlement marocain. La ligne qui séparait le Sahara occidental du Maroc a d'abord été remplacée par des pointillés, avant d'être complètement retirée pour former un seul pays. Dans la présentation qui accompagne la carte, la superficie totale du Maroc est toujours la même 446 550 km2 (ce serait en réalité 712 000 km2 si l'on incluait le Sahara occidental). L'indication de la superficie a été par la suite enlevée de la page, laissant le flou autour de cette information.
Présentation du Maroc sur le site Ministère des affaires étrangères français au 30 octobre 2024
(source : diplomatie.gouv.fr/)Il convient de rappeler que le Sahara occidental est le théâtre d’un conflit qui dure depuis des décennies. Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, revendique ce grand territoire riche en ressources (hydrocarbures, richesses halieutiques). Ce conflit est la source de nombreuses tensions entre l’Algérie et le Maroc. La France a d’abord tenté de se rapprocher de l’Algérie en reconnaissant les crimes français, et en ouvrant les registres, mais sans retour d’Alger. C’est en partie l’échec du rapprochement avec Alger qui conduit à cette réconciliation franco-marocaine. La visite officielle du Président Macron au Maroc en octobre 2024 est l'occasion d'une réconciliation, notamment après l’affaire Pegasus qui a créé un climat de tensions. Cette visite d’État a pour objectif de renforcer les liens économiques et sociaux entre la France et le Maroc. En plus des partenariats économiques, le sujet de l’immigration est aussi au cœur des discussions. Dans ce contexte, la carte est présentée comme une manière de « prendre en compte les évolutions diplomatiques entre les deux pays ». Progressivement, il s'agit pour la France d'aller « vers la reconnaissance internationale pleine et entière de la souveraineté du Maroc sur le Sahara ». « Cette position n'est hostile à personne », a assuré le président français dans une réponse aux critiques de l'Algérie, qui soutient les indépendantistes sahraouis du Front Polisario dans ce territoire disputé.
Dans une lettre adressée au roi Mohammed VI en juillet 2024 à l'occasion de l'anniversaire des 25 ans de son règne, Emmanuel Macron avait déjà fait un pas vers la reconnaissance de la "marocanité" de ce territoire, cheval de bataille diplomatique du Maroc depuis de nombreuses années. Sans reconnaître expressément la "marocanité" du Sahara, le président français, y affirmait que « pour la France, l'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue. Notre soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc en 2007 est clair et constant. Il constitue désormais la seule base pour aboutir à une solution politique juste, durable et négociée conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».
La diplomatie marocaine a tout mis en œuvre pour mettre à l’agenda une solution politique qui entérine l’état de fait actuel. En 1963, le Maroc a fait pression sur l'ONU pour qu'il soit déclaré territoire non-autonome. Depuis 1991 (départ des Espagnols), le territoire est déclaré sans autorité administrante. En 2006, il est rappelé qu'aucun État membre de l'ONU ne reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental. L'application Google Maps indique toujours la frontière avec des pointillés. Si on compare les cartes officielles de différents pays, on peut percevoir différents degrés de soutien à la "marocanité" du Sahara Occidental. Depuis 2020, les Etats-Unis reconnaissent par exemple la souveraineté du Maroc sur ce territoire (voir la carte officielle du Maroc sur le site de la CIA). Récemment, Benyamin Nétanyahou a présenté sur LCI une carte du Maroc sans le Sahara occidental, provoquant un tollé dans le pays. La République sahraouie apparaît aujourd'hui de plus en plus isolée au niveau international : seule une trentaine de pays la reconnaissent en 2020, contre 79 en 1990. D'une certaine manière, le Maroc est en train de gagner la bataille des cartes. Sur le site officiel de l'Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC), les cartes du Maroc incluent le Sahara occidental. A noter que la précision des cartes topographiques y reste moins grande au sud et à l'intérieur des terres que sur la côte (1:100 000 au lieu de 1:25 000).
Cartes topographiques du Maroc (source : ANCFCC)
Sources utilisées
- « Emmanuel Macron au Maroc pour une visite de réconciliation » (Le Monde, 28 octobre 2024)
- « La France institutionnalise l’usage de la carte officielle du Maroc intégrant le Sahara occidental » (L'Observateur, 2024)
- « La France a-t-elle reconnu la "marocanité" du Sahara occidental ? » (France24, 30 juillet 2024)
- « Quels États soutiennent la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ? » (Statista, 31 juillet 2024)
- « Pourquoi y a-t-il une ligne en pointillé au milieu du Maroc ? Comprendre en trois minutes » (Le Monde, 12 juin 2023)
- « Tollé au Maroc après que Benyamin Nétanyahou a présenté sur LCI une carte du royaume sans le Sahara occidental » (Le Monde, 31 mai 2024)
- « Sahara occidental : la Cour européenne de justice, le droit international et la politique » (Rtbf, 26 octobre 2024)
- « Le Maroc intègre les eaux du Sahara occidental à son espace maritime » (Le Monde, 23 janvier 2020)
- « Sahara occidental : 45 ans de conflits et de négociations "au point mort" » (France24, 13 novembre 2020)
- « Sahara : Conflit ensablé ? » (Le Dessous des cartes, juin 2018)
- « Sahara : le Maroc est-il en train de gagner la bataille des cartes ? » (HuffPost Maroc, 13 novembre 2020)
La carte, objet éminemment politique : la "bataille des cartes" entre la Turquie et la Grèce
La carte, objet éminemment politique : la Chine au coeur de la "guerre des cartes"
La carte, objet éminemment politique : Nétanyahou menace d'annexer un tiers de la Cisjordanie s'il est réélu
La carte, objet éminemment politique : la carte officielle de l'Arabie saoudite
La carte, objet éminemment politique. L'Argentine et sa carte officielle bi-continentale
La carte, objet éminemment politique. Maduro modifie la carte officielle du Venezuela pour y inclure l’Essequibo
La carte, objet éminemment politique. Le Népal va imprimer sa nouvelle carte officielle sur un billet de banque
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15:48
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°191
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 191 - Utiliser les hexagones H3 pour vos workflows d'analyse spatiale
Depuis la version de juin 2023 d'ArcGIS Online vous pouvez, comme avec ArcGIS Pro, utiliser l'outil "Générer des tessellations" pour générer des hexagones H3, un système d'indexation spatiale hiérarchique open source créé par Uber en 2018.
Pourquoi utiliser des hexagones ?
Les hexagones sont l'une des formes les plus optimales pour l'analyse spatiale en raison de leur motif de tessellation complètement équidistant de tous leurs voisins (une caractéristique non partagée par d'autres types de tessellation courants, tels que les géométries triangulaires ou carrées). Le fait que les polygones voisins soient équidistants permet de réduire les biais d'échantillonnage qui pourraient être observés avec d'autres types de formes. Les hexagones sont également moins sujets aux effets de distorsion causés par la courbure de la Terre en raison de leurs nombreux côtés et de leurs angles obtus. Pour en savoir plus sur la puissance de la tessellation hexagonale dans vos workflows d'analyse, vous pouvez consulter la rubrique ArcGIS Pro suivante.
Pourquoi utiliser le modèle d'hexagones H3 ?
Les hexagones H3 sont un index de mosaïque hiérarchique open source qui génère des hexagones à des emplacements prédéterminés sur le globe en fonction de l'une des seize résolutions différentes. Les hexagones hiérarchiques sont dimensionnés de telle sorte que chaque polygone plus grand est divisé en sept hexagones plus petits de taille égale qui ont tous une distance égale au centre de leurs voisins, comme le montre l'image ci-dessous.
Les plus grands hexagones pouvant être créés à partir de cet outil ont la résolution "0" avec une superficie moyenne de 4 357 449,42 km². La résolution la plus élevée est "15", elle produit les plus petits hexagones avec une taille de 0,895 m², comme défini par les résolutions de la page de documentation de la bibliothèque H3.
Vous souhaitez en savoir plus sur la hierarchie des hexagones H3 vous pouvez consulter ces ressources sur l'index spatial hiérarchique hexagonal d'Uber et les outils ArcGIS Pro qui proposent déjà des hexagones H3 : Générer des quadrillages et des hexagones et Générer une tessellation.
L'un des avantages des hexagones H3 est que les tessellations s'alignent toujours. Les hexagones H3 sont générés à des emplacements prédéterminés en fonction de la résolution de leur bin. Par conséquent, les tessellations de la même résolution ne se chevaucheront jamais. Chaque tessellation possède un champ GRID_ID représentant son emplacement qui est commun à tous les logiciels de génération H3.
Utilisation des hexagones H3 dans l'outil "Générer des tessellations"
Pour créer une tessellation hexagonale H3 dans ArcGIS Online :- Ouvrir l'application Map Viewer et accédez au volet "Analyse".
- Rechercher l'outil : "Générer des Tessellations".
- Utilisez le menu déroulant pour sélectionner "Hexagone H3" comme type de forme des groupes.
- Une fois que vous avez sélectionné l'hexagone H3, un nouveau paramètre apparaît appelé résolution de groupe H3 où vous pouvez choisir une valeur de résolution de 0, les groupes les plus grands, à 15, les groupes les plus petits.
- Définir une étendue à l'aide du paramètre de couche d'étendue. Lorsque vous sélectionnez cette option, vous pouvez choisir de créer uniquement des tessellations qui intersectent des entités dans la couche d'étendue.
- Définir une étendue de traitement dans les paramètres d'environnement. L'étendue de traitement peut être définie par un ensemble de coordonnées, l'étendue d'affichage ou une couche.
Il est important de noter que les hexagones H3 sont toujours générés à l'aide de la référence spatiale World Geodetic System 1984 (WGS84) (wkid : 4326). Il existe deux cas dans lesquels vous pouvez recevoir un message d'avertissement concernant votre référence spatiale :- Si un système de coordonnées de sortie est défini via les paramètres d'environnement et n'est pas WGS84, un avertissement s'affiche vous indiquant que votre système de coordonnées de sortie ne sera pas utilisé.
- Si votre ensemble de données d'entrée se trouve dans une référence spatiale différente de WGS84, un avertissement s'affichera indiquant que WGS84 a été appliqué.
Dans les deux cas, l'analyse s'exécutera en WGS84 et vous n'aurez pas besoin d'effectuer la moindre modification.Exemple de carte H3 représentant la longueur des tronçons de voies dans chaque hexagone
A vous de jouer désormais et de voir les cas d'usages pour lesquels cette approche de fractionnement du territoire peut être pertinente.
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Ouvrir l'application Map Viewer et accédez au volet "Analyse".
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12:12
Ouverture²
sur Dans les algorithmesL’Open Data Institute publie une série de recommandations pour des pratiques de données responsables pour le développement de l’IA. Au menu, améliorer la transparence des données d’entraînements (en adoptant les outils dédiés et qui existent déjà et en regardant comment les adapter aux non spécialistes), moderniser le régime de propriété intellectuelle (en évitant de rechercher une solution universelle – la musique n’est pas la recherche scientifique -; en créant des compensations financières à l’utilisation pour l’IA, en imaginant des couches de consentements et en se défiant d’une IA dépendant de licences qui la réserverait uniquement aux plus puissants acteurs) ; améliorer le respect des droits dans toute la chaîne logistique de l’IA (en élargissant l’accès aux données par ceux qui sont concernés et impliqués, notamment les travailleurs) ; élargir l’accès aux données (en renforçant les répertoires communs et en imaginant des solutions pour ouvrir l’accès aux données du secteur privé) ; permettre aux citoyens d’avoir leur mot à dire dans le partage et l’utilisation des données pour l’IA (notamment en renforçant le contrôle réglementaire par les citoyens).
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9:35
Tranquil Walking Directions
sur Google Maps ManiaSouthampton has launched a new interactive map to help walkers and cyclists avoid air pollution and noisy streets. The new Southampton Airmap guides users to quieter, greener, and cleaner walking and cycling paths throughout the city. It provides routes that bypass busy, polluted streets in favor of tree-lined avenues, quiet parks, and scenic green spaces.At the heart of the Southampton
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7:30
Le grand décalage
sur Dans les algorithmesA l’occasion d’un rapport sur l’impact de l’IA générative sur le travail, les chercheurs de la Brookings Institution, estiment dans une tribune pour le Time que « les professions les plus susceptibles de connaître des perturbations dues à l’IA (à savoir les métiers de la connaissance et notamment les postes de bureau intermédiaire, comme les assistants et secrétaires) sont également les moins susceptibles d’employer des travailleurs appartenant à un syndicat ou disposant d’autres formes de voix et de représentation ». Les chercheurs parlent de « grand décalage », pour évoquer le fossé entre les menaces de l’IA et les possibilités de s’en prémunir, montrant que l’IA capacitante nécessite des organisations sociales fortes. Pourtant, les recherches montrent que les entreprises tirent de grands avantages de l’intégration des travailleurs et de leurs connaissances dans la conception et le déploiement de nouvelles technologies, par rapport à une mise en œuvre descendante. Or, à ce jour, ceux-ci ne sont pas impliqués dans les développements de l’IA. Les entreprises peinent à intégrer qu’elles ont un argument commercial puissant à faire valoir en intégrant l’engagement des travailleurs.
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[Story] Oslandia x QWC : épisode 5 / 8
sur OslandiaNous avons récemment détaillé les ajouts fonctionnels génériques qui ont été intégrés directement dans le cœur de QWC.
Mais parfois, certains développements ne sont pas publiés !
En effet, en plus de ces ajouts aux dépôts de QWC, nous avons également développé certaines fonctionnalités spécifiques pour nos clients, qui n’ont pas forcément leur place dans ces dépôts, étant donné qu’elles ne peuvent être applicables à n’importe quel utilisateur de QWC.
De façon générale, lorsque nous analysons une demande client, nous distinguons parmi les fonctionnalités à développer, celles qui sont génériques et celles qui sont spécifiques. Oslandia veille à contribuer “upstream” toutes les fonctionnalités génériques, afin qu’elles participent à l’enrichissement du bien commun, et qu’elles favorisent la dynamique opensource de mutualisation des projets.
À l’inverse, les fonctionnalités spécifiques sont gardées sur des dépôts privés pour le client, même si elles sont opensource : il n’y a pas d’intérêt à les publier, et elles ont souvent une adhérence à un SI particulier, ou une structure de données particulière.
C’est ainsi que nous avons développé un service de parcours de réseau d’eau potable pour détecter des fuites d’eau ou des incidents, un service de recherche utilisant PostgreSQL Full Text Search, ou une recherche sur des données cadastrales. Ces fonctionnalités sont intégrées dans les applications pour nos clients, et bénéficient des apports précédemment réalisés dans le cœur de QWC.
Vous pouvez nous contacter pour toute demande spécifique de développement dans QWC, autant que pour du développement cœur !
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13:00
Fernando Quadro: Etapas básicas para criar seu WebGIS
sur Planet OSGeoA melhor prática para criar um sistema WebGIS é armazenar todos os seus dados espaciais em um servidor PostgreSQL habilitado para PostGIS. Garanta que a indexação espacial seja aplicada para recuperação de dados mais rápida.
Você pode facilmente construir uma interface intuitiva e amigável usando HTML básico, CSS, Bootstrap e JavaScript.
Use Leaflet ou OpenLayers como sua biblioteca de mapeamento padrão!
Para filtrar dados ou executar consultas, siga estas etapas:
Colete a entrada do usuário e envie-a para seu script de backend por meio de uma solicitação AJAX.
Valide a entrada no backend e busque os dados necessários do banco de dados PostgreSQL usando consultas SQL.
Prepare os dados no backend e envie-os de volta para o cliente (interface do usuário).
O cliente receberá os dados por meio da mesma chamada AJAX e os formatará em camadas Leaflet. AJAX é assíncrono.
Estilize suas camadas de forma eficaz usando funções JavaScript.
Exiba as camadas no mapa.
Ajuste automaticamente a visualização do mapa para se ajustar à extensão do recurso pesquisado.
Adicione-os a um controle de camada para alternar a visibilidade entre ligado e desligado.
Crie dicas de ferramentas ou pop-ups para exibir informações detalhadas.
Se o usuário pesquisar por um único recurso, desenhe um círculo, linha ou polígono ao redor dele e amplie o recurso.Estas são as etapas básicas para exibir dados em um sistema WebGIS.
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12:21
GeoTools Team: GeoTools 31.4 Released
sur Planet OSGeoGeoTools 31.4 released The GeoTools team is pleased to announce the release of the latest maintenance version of GeoTools 31.4: geotools-31.4-bin.zip geotools-31.4-doc.zip geotools-31.4-userguide.zip geotools-31.4-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with -
10:00
Mappery: Where’s this?
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Marc-Tobias asked “Is this a map (in the wild)? If so of what?”
The answer is Michigan, US and apparently they celebrate something called Plaidurday (massive bonus points to me for working this out). I am going to mark my calendar for next year and wear a check shirt.
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9:30
The Scariest Place Names in the World
sur Google Maps ManiaFor many people around the world, the fun of Halloween starts today with Mischief Night. Whether you’re indulging in a little mischief tonight or getting ready for trick-or-treating tomorrow, you might want to add a little spooky geography to your celebrations. Get ready for a 'Mappy Halloween' with a journey through some of the eeriest place names on the map! From Vampire Island off the coast of
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9:21
Récolt'Ô : lauréat des Data Challenges Adapt'Action et participant à l'Open Booster
sur Makina CorpusDéveloppée par Makina Corpus Territoires, la solution pour la valorisation et l’optimisation de l’eau de pluie Récolt’Ô a récemment été désignée lauréate des Data Challenges Adapt’Action.
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6:45
Capitole du Libre – Toulouse
sur OslandiaL’édition 2024 du Capitole du Libre se tiendra les 16 et 17 novembre à l’INP-N7, en centre ville de Toulouse. Ce week-end, dédié au logiciel libre à travers environ 100 conférences et 25 ateliers pour les expert?e?s et le grand public, a accueilli 1500 participant?e?s en 2023 !
Julien Cabièces animera la présentation « Découvrez QGIS, un logiciel libre pour la manipulation des données géospatiales. » RDV le 17 novembre à 15:30
Plus d’infos et inscription [gratuite] : [https:]]
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18:01
Atlas cartographique du grand âge
sur Cartographies numériques
Atlas cartographique du grand âge. Les dynamiques territoriales du vieillissement (Intercommunalités de France, octobre 2024).Le vieillissement de la population est un phénomène mondial. En France, le nombre de personnes âgées de 65 ans et plus a considérablement augmenté, avec une accélération significative depuis 2011 et l’entrée des baby-boomers dans cette tranche d’âge : en 2050, il est estimé que la part des 65 ans et plus sera de 28% en France (contre 36% dans les pays du Sud de l’Europe, et 38% au Japon et en Corée du Sud). Pour faire face au vieillissement, les pays de l’OCDE, dont la France, ont mis en oeuvre diverses politiques ciblées, l’une d’elles étant l’augmentation de l’offre d’emploi pour les 50-65 ans.
Ces tendances démographiques impactent considérablement les dépenses publiques et privées en matière de retraites, de santé et d’éducation, ainsi que la croissance économique et le bien-être en général. Le taux de dépendance des personnes âgées (plus de 65 ans) est passé de 27% en 2000 à 39% en 2024 (contre 42% en Allemagne, 42% en Italie ou 32% aux Etats-Unis) et devrait atteindre 50% en 2050 selon l’OCDE. Véritable lame de fond, le vieillissement se déploie avec une intensité variable et soulève des problématiques complexes, multidimensionnelles et spécifiques d’un territoire à l’autre, appelant la mise en oeuvre de politiques d’accompagnement – de transition démographique – territorialisées, à l’échelle locale. Toutefois, s’il est souvent perçu comme un coût, il peut également être un moteur de développement économique et territorial, notamment à travers la « silver economy ».
Cet atlas est le fruit d’un partenariat entre le Groupe La Poste, Intercommunalités de France et l’Association des directeurs généraux des communautés de France (ADGCF). Constituant le premier volet d’une analyse approfondie sur le grand âge, ce document propose des éléments de cadrage essentiels pour comprendre pleinement les enjeux de la transition démographique à l’échelle nationale, tout en permettant de cibler les spécificités propres à chaque intercommunalité.
Deux approches ont systématiquement été déclinées pour produire les analyses :
- Une approche synthétique produite à l’échelle des intercommunalités regroupées par strates démographiques qui permet à la fois de disposer de grandes tendances de fond et de comparer la dynamique et situation des seniors et/ou des retraités au regard de l’ensemble de la population française ;
- Une approche cartographique réalisée à l’échelle des intercommunalités françaises pour disposer d’une géographie fine du vieillissement et de ses effets, notamment en termes de disparités socioéconomiques dans les territoires.
Télécharger l'Atlas en version pdf.
Un second volet (dont la parution est prévue début 2025) abordera le grand âge à travers des thématiques tels que la santé, l’accessibilité, la vie sociale et les aidants. Cette analyse dressera un état des lieux des pratiques locales et des modalités de mise en œuvre des politiques du « grand âge » à l’échelle des bassins de vie, en s’appuyant sur des retours d’expérience.
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Le vieillissement de la population européenne et ses conséquences
Cartes sur la jeunesse, la formation et l'emploi au sein de l'Union européenne
Baisse de la part des jeunes dans la population de l’Union européenne d’ici 2050
Datavisualisation : une population mondiale à 8 milliards d’habitants (Visual Capitalist)
Cartes et données sur la population mondiale (Population & Sociétés, 2024)
Datavisualisation : une population mondiale à 8 milliards d’habitants (Visual Capitalist)
Données carroyées de population à l'échelle mondiale sur le site WorldPop
Les villes face au changement climatique et à la croissance démographique - Une approche synthétique produite à l’échelle des intercommunalités regroupées par strates démographiques qui permet à la fois de disposer de grandes tendances de fond et de comparer la dynamique et situation des seniors et/ou des retraités au regard de l’ensemble de la population française ;
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13:00
Fernando Quadro: Por que utilizar um WebGIS?
sur Planet OSGeoPorque mais e mais empresas estão migrando para publicar seus produtos e serviços como WebGIS ou disponibilizando seus dados e funcionalidades pela web.
Essa mudança faz parte da tendência mais ampla conhecida como “GIS moderno”.
A mudança para o WebGIS oferece benefícios significativos.
Aqui estão as principais vantagens do WebGIS:
1. Alcance um público mais amplo: os aplicativos WebGIS podem ser acessados ??globalmente por qualquer pessoa com uma conexão de internet, simplesmente usando uma URL.
2. Nenhuma instalação necessária: como o WebGIS é baseado em navegador e os navegadores geralmente são pré-instalados na maioria dos dispositivos, os usuários podem acessar os aplicativos instantaneamente sem a necessidade de instalação complexa de software.
3. Compatibilidade entre plataformas: o WebGIS funciona perfeitamente em todos os sistemas operacionais (Windows, Mac, Linux, etc.) usando navegadores da web padrão.
4. Custos mais baixos: as empresas podem reduzir despesas usando infraestrutura de nuvem e evitando ou reduzindo a necessidade de licenças de software caras.
5. Colaboração em tempo real: vários usuários podem interagir com os mesmos dados simultaneamente, permitindo colaboração em tempo real de diferentes locais.
6. Atualizações instantâneas: quaisquer atualizações ou alterações nos aplicativos podem ser disponibilizadas imediatamente para todos os usuários, sem exigir atualizações manuais ou reinstalações — basta atualizar o navegador.
7. Mais fácil para usuários não técnicos/não GIS: os aplicativos WebGIS geralmente oferecem interfaces intuitivas, tornando-os acessíveis até mesmo para especialistas não GIS que precisam executar tarefas específicas.
8. Escalabilidade: as soluções WebGIS podem ser dimensionadas facilmente para lidar com cargas de dados crescentes e demandas do usuário, fornecendo flexibilidade para empresas em crescimento.
O WebGIS ajuda as empresas a fornecer serviços e aplicativos com tecnologia GIS de forma mais eficaz, tornando-os acessíveis, eficientes e fáceis de usar para seus clientes e empresas.
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10:56
QGIS: ajouter automatiquement l’attribut d’une autre couche
sur GeomatickVous dessinez un point sur une couche SIG et vous voulez connaître la commune associée? Dans QGIS, il est possible d’ajouter automatiquement l’attribut d’une autre couche dans une donnée cible. Dans ce tutoriel SIG, on ne traite pas de jointure par champ attributaire ni de jointure spatiale. Il s’agit d’utiliser… Continuer à lire →
L’article QGIS: ajouter automatiquement l’attribut d’une autre couche est apparu en premier sur GEOMATICK.
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10:00
Mappery: Glacier National Park
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
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9:21
The Ghosts of London
sur Google Maps ManiaBeneath the bustling streets and historic landmarks of London lies a city haunted by the spirits of its past. From royal specters in the Tower of London to the chilling echoes of Jack the Ripper’s victims in Whitechapel, London’s dark heritage seems to linger, haunting its present!This Halloween, you've been appointed to the position of Ghost Hunter General of London. Using the provided Haunted
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7:30
Technologies de genre, technologies de pouvoir
sur Dans les algorithmesAprès avoir signé un étonnant livre sur le bestiaire matériel, qui cherchait à montrer l’intelligence des matériaux qui nous entourent et que nous construisons (Parallel Minds, MIT Press, Urbanomic, 2022, non traduit, qui se prolonge d’une newsletter toujours riche), ou un manifeste de démonologie révolutionnaire, la chercheuse, artiste et journaliste italienne Laura Tripaldi consacre un court essai aux technologies de genre.
Gender Tech, ce que la technologie fait au corps des femmes (Lux, 2024) est une réflexion particulièrement tonique sur le rôle de la technologie dans la connaissance. Depuis un point de vue radicalement féministe, Tripaldi questionne la fonction des outils technoscientifiques. Pour elle, ils ne sont pas des transmetteurs passifs, neutres, objectifs ou impartiaux, mais au contraire, ils participent à transformer et à construire la réalité qu’ils décrivent. Du spéculum gynécologique à la contraception hormonale, du test de grossesse à l’échographie, les outils dictent leurs vérités et exercent par là-même un contrôle et une domination sur les corps qu’ils révèlent. Leur contribution à l’émancipation des femmes est très ambivalente, rappelle la chercheuse. Le regard qu’ils projettent à l’intérieur des corps et la façon dont ces technologies transportent et traduisent l’expérience intime vers la sphère publique du savoir scientifique a d’abord des impacts politiques et normatifs. La technologie matérialise le genre, le construit, et avec lui construit des statuts identitaires comme sociaux.
Avec l’exemple de la pilule et de ses effets secondaires, Tripaldi rappelle le caractère inévitable et totalitaire de la technologie qui minimise toujours ses effets et infantilise ses utilisatrices. La pilule n’a pas été qu’une technologie contraceptive de maîtrise de la fertilité, elle a aussi été un dispositif de régulation sociale et biologique des femmes. « Je ne peux m’empêcher de penser que la recherche d’une solution pharmacologique au « problème » de la féminité est peut-être une façon détournée de légitimer les structures sociales et politiques oppressives qui font qu’il est si difficile d’habiter le monde dans un corps de femme ». Une pilule n’est pas qu’un principe actif, souligne-t-elle : c’est aussi et d’abord un « dispositif imprégné de discours politiques et de significations culturelles ». La technologie est à la fois émancipatrice et oppressive, notamment quand son action va au-delà de sa promesse, comme c’est souvent le cas, notamment en agissant sur la nature même du corps, des émotions, de la personnalité, comme le fait la pilule. Celle-ci ne régule pas seulement la fertilité, elle a des conséquences médicales, psychologiques et politiques sur celles auxquelles elle est prescrite. Tripaldi dissèque longuement les lourds effets de la pilule, administrée longtemps sans grande conscience de ses effets qui n’ont de secondaires que le nom. « La valeur d’une technologie ne peut jamais être dissociée de la position, hégémonique ou subalterne, des corps sur lesquels elle agit ».
« Avant de produire un savoir, la science produit des regards »Le progrès technique est longtemps resté une promesse d’émancipation jusqu’à ce qu’on se rende compte que ce n’était pas nécessairement aussi évident, au contraire même. Le progrès social a bien plus tenu de réactions et de luttes contre le progrès technique le plus déshumanisant qu’il n’a été sa continuité naturelle. En revenant à la source, Tripaldi montre que l’inventeur de la pilule, l’endocrinologue Gregory Pincus n’avait pas beaucoup de scrupules éthiques. Son collègue, le gynécologue John Rock, catholique convaincu, voyait dans le dispositif un moyen pour discipliner les corps. Les effets psychologiques de la pilule sont pourtant démontrés dès les premiers tests réalisés sans le consentement des patientes, et dès les années 60, les risques de thrombose et de cancers sont documentés. « Dans l’histoire de la médecine, la pilule est le premier médicament conçu pour être administré de façon régulière à des personnes en parfaite santé ». Et les risques liés à sa prise sont longtemps minimisés sous les controverses scientifiques et du fait de l’absence d’autres technologies de contraception, notamment les technologies de contraceptions masculines, qui sont restées bien peu investiguées. Pour Tripaldi, ces conséquences montrent qu’on ne peut s’émanciper en utilisant ces technologies. Comme le disait Audrey Lorde, « les outils du maître ne détruiront jamais la maison du maître ». Les hormones elles-mêmes sont des « objets-frontières » qui « évoluent sur l’interface entre biologie et société », à la manière dont les principes actifs de la pilule agissent sur la sexualité, le rapport aux autres, les émotions, l’identité même de celles qui y ont recours. La corrélation entre la prise de la pilule et la dépression par exemple, soulignent que ce que la pilule produit va bien au-delà de ce sur quoi elle est censée agir, puisqu’elle bouleverse jusqu’à l’identité même de celles qui la prennent. Comme le dit le philosophe Paul B. Preciado, derrière les flux technologiques hormonaux, ce que l’on s’injecte, c’est « une chaîne de signifiants politiques ». Pour Tripaldi, les technologies produisent des discours, construisent des vérités, assemblent de nouvelles formes de nature. Depuis la généalogie problématique de la pilule, nous avons bien à faire à un dispositif de contrôle politique, qui, « derrière le masque de l’émancipation, n’a fait qu’intensifier et renforcer la discipline ».
« Avant de produire un savoir, la science produit des regards ». L’objectivité est toujours circonstanciée, conditionnelle, rappelle Laura Tripaldi. Pour elle, nous devons « redéfinir les conditions dans lesquelles l’objectivité prend forme », en interrogeant plus avant le rôle central des interfaces technologiques dans la construction même de la science.
En observant comment a été construit le test de grossesse, Tripaldi interroge le rôle actif de médiation de la technologie dans la construction du savoir. Les technologies, parce qu’elles sont les espaces mêmes où se construisent l’objectivité du savoir, sont à la fois des dispositifs de contrôle et des territoires de luttes. Et c’est le contrôle des moyens de production du savoir qui permettent à celui-ci de reproduire sa domination. Même constat pour le développement de l’échographie, qui produit la représentation du corps du foetus séparé de celui de la femme qui le produit. Pour Tripaldi, les technologies orientent nos regards, le construisent, construisent nos représentations. Les célèbres images de fœtus du photographe suédois Lennart Nilsson ont participé à transformer le fœtus en sujet politique, vivant, alors que ces célèbres images sont celles de cadavres, dissociés de leur contexte matériel, à savoir le corps de leur mère sans lequel ils ne peuvent vivre. L’échographie a donné naissance à la politisation du fœtus, privant les femmes de leur autonomie, rendant leurs corps, à elles, invisibles. En permettant de documenter un espace inconnu, l’échographie a permis de nouvelles dominations : d’abord et avant tout l’extension d’un regard et d’un jugement moral conservateur sur le corps des femmes. D’outils pour réduire le risque, l’échographie est devenu un moyen pour élargir le contrôle sur tous les aspects de la vie quotidienne de la femme enceinte. En devenant symbole, le fœtus est devenu bien plus politique que médical. « La représentation technologique d’un corps n’est jamais un processus neutre ».
Interroger la façon dont nous construisons les instruments qui vont produire la réalitéLe « masque de l’objectivité scientifique occulte le récit idéologique ». La réalité est toujours subjective et dépendante de l’observateur et de la manière dont le regard est dirigé sur ce et ceux qu’il observe. Le risque, estime Tripaldi, c’est que l’oppression politique ne s’impose pas seulement au niveau de la morale, mais la déborde, pour s’inscrire désormais au niveau de la réalité, ou plutôt au niveau dont on représente la réalité, c’est-à-dire au niveau dont sont construits nos instruments.
Cette compréhension nouvelle nous invite donc à interroger la façon même dont nous construisons les instruments qui produisent la réalité. A l’heure des données et des calculs par exemple, on voit bien qu’elles produisent des réalités très imparfaites, mais qui sont acceptées comme telles d’abord par ceux qui les produisent et ce d’autant qu’elles leur profitent, et qu’elles s’imposent aux autres, quelles que soient leurs limites ou défaillances.
Pour défaire ces récits, il faut les montrer tels qu’ils sont, c’est-à-dire des récits, explique Tripaldi. Des idéologies recouvertes de sciences. C’est très justement ce qu’explique le féminisme des données, en nous invitant à nous défaire des artefacts que nous construisons pour produire la science elle-même. C’est tout l’enjeu du discours anticolonial, qui montre également la relation profonde entre science et domination. Plus encore que des savoirs, la science sert à construire des regards, des représentations, des discours, qu’il faut savoir raconter, expliquer, situer.
Comme le fait Jeanne Guien dans son livre, Une histoire des produits menstruels (Divergences, 2023), Tripaldi termine le sien en montrant toutes les limites des applications de suivi du cycle menstruel. Pour Tripaldi, le corps devient une composante de la technologie, un périphérique, permettant de renforcer les règles normatives et politiques. C’est la technologie qui a recours à la biologie pour fonctionner, c’est elle qui nous envahit. Pour la chercheuse, nous devrions pourtant trouver des espaces pour échapper à la technologie et à la science, des moyens pour échapper à l’extension du contrôle, pour nous protéger du regard tout puissant de la tech. La science et la technologie sont d’abord des outils de puissance au service du contrôle, rappelle-t-elle, très concrètement. A mesure qu’ils s’étendent et nous gouvernent, le risque est qu’ils nous laissent sans leviers pour y résister. Les technologies ne peuvent être des vecteurs d’émancipations seulement si elles sont conçues comme des espaces ouverts et partagés, permettant de se composer et de se recomposer, plutôt que d’être assignés et normalisés. Les technologies devraient nous permettre de devenir ambigus plutôt que d’être parfaitement univoques. Elles devraient nous permettre de fuir le regard moral qui les constitue sous prétexte de science… comme d’échapper aux données qui tentent de nous définir, sans jamais y parvenir vraiment.
Couverture du livre de Laura Tripaldi, Gender Tech. -
7:30
Glaçant : une démocratie qui n’aurait plus besoin d’humains
sur Dans les algorithmesFaire discuter les machines à notre place pour trouver des terrains d’accords en évacuant les opinions personnelles pour atténuer la conflictualité. Tel est le projet glaçant de chercheurs de Google… Améliorer le contrôle social plutôt que favoriser l’action collective. Rob Horning.
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.25.4 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.25.4 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a maintenance release of GeoServer providing existing installations with minor updates and bug fixes. GeoServer 2.25.4 is made in conjunction with GeoTools 31.4, and GeoWebCache 1.25.3.
Thanks to Jody Garnett for making this release.
Security ConsiderationsThis release addresses security vulnerabilities and is considered an important upgrade for production systems.
- GEOS-11557 CVE-2024-45748 High
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
Release notesNew Feature:
- GEOS-11352 REST service for URL checks
Improvement:
- GEOS-11399 Use Catalog streaming API in LayerGroupPage
- GEOS-11427 metadata: “fix all” to support changing config repeatable field
- GEOS-11463 WMS vector dimension validation should query only one feature and only for dimension attribute
- GEOS-11502 Permit resize on user/group/role palette textbox to allow for extra long role names
- GEOS-11503 Update mongo schemaless DWITHIN to support non-point geometry
- GEOS-11557 CVE-2024-45748 High
- GEOS-11588 GWC disk quota, check JDBC connection pool validation query
Bug:
- GEOS-10811 GeoServer 2.22.0 WPS error while clipping raster with GeoJSON input
- GEOS-11071 GeoJSON PPIO goes NPE while decoding a GeoJSON geometry
- GEOS-11107 Open search for EO community module: packaging missing gt-cql-json-xx.x.jar
- GEOS-11453 Failure to look-up default value of custom dimensions on vector layers
- GEOS-11484 DirectRasterRenderer is not respecting advancedProjectionHandling and continuosMapWrapping format_options
- GEOS-11493 Azure blob store may not get environment parameters from property file
- GEOS-11497 WPS execution fails with GeoJSON input
- GEOS-11504 ResourceAccessManagerWrapper misses some delegating methods
- GEOS-11505 OWS Monitor only handles WFS 1.0 requests
- GEOS-11513 WMTS/GetDomainValues - Returned values are not sorted
- GEOS-11514 Fix parsing WPS geometry geojson inputs
- GEOS-11524 csw: default queryables mapping not generated
- GEOS-11543 Unable to use propertyName to filter properties in a GetFeature request when service is not set
- GEOS-11553 SLD Style: Empty SE Rotationelement throws RuntimeException (QGIS generated SLD)
- GEOS-11556 NullPointerException when GWC disk quota monitoring is disabled
- GEOS-11559 The customized attributes editor is prone to setting the wrong attribute source
Task:
- GEOS-11470 Upgrade the version of Mongo driver for schemaless plugin from 4.0.6 to 4.11.2
- GEOS-11506 Upgrade Spring version from 5.3.37 to 5.3.39 and Spring security from 5.8.13 to 5.8.14
- GEOS-11508 Update OSHI from 6.4.10 to 6.6.3
- GEOS-11533 Update org.apache.commons.vfs2 to 2.9.0
- GEOS-11574 Bump org.eclipse.jetty:jetty-server from 9.4.52.v20230823 to 9.4.55.v20240627 in /src
- GEOS-11587 Update map fish-print-v2 2.3.2
For the complete list see 2.25.4 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11517 Using various OGC APIs results in service enabled check related WARN logs
- GEOS-11518 DGGS JDBC store SQL encoder should not force the timezone to CET
- GEOS-11519 Make DGGS rHealPix tests run again
- GEOS-11560 OGC API modules lack cql2-json in assembly
- GEOS-11563 Allow configuring a DGGS resolution offset on a layer basis
- GEOS-11565 Allow configuring the minimum and maximum DGGS resolution for a layer
- GEOS-11579 DGGS modules prevent GeoServer startup if JEP is not installed
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.25 SeriesAdditional information on GeoServer 2.25 series:
- GeoServer 2.25 User Manual
- GeoServer 2024 Roadmap Plannings
- Raster Attribute Table extension
- Individual contributor clarification
Release notes: ( 2.25.4 | 2.25.3 | 2.25.2 | 2.25.1 | 2.25.0 | 2.25-RC )
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1:00
EOX' blog: EOX IT Services GmbH at Intergeo Expo 2024
sur Planet OSGeoIntergeo 2024 is one of the world’s leading expos for geospatial solutions, bringing together professionals, innovators, and thought leaders from across the globe. Held this year in Stuttgart, Germany, the event provided a perfect platform for industry experts to showcase the latest advancements in ... -
13:00
Fernando Quadro: Interação entre Temperatura e Fluxos oceânicos com IA e GIS
sur Planet OSGeoA combinação de Inteligência Artificial (IA) e Sistemas de Informação Geográfica (GIS) pode transformar nossa compreensão dos oceanos e suas dinâmicas. Aqui estão algumas formas de como essa interação entre temperatura e fluxos oceânicos pode ser otimizada com essas tecnologias:
Monitoramento em Tempo Real: Usando sensores e dados via satélite, o GIS pode mapear padrões de temperatura oceânica e fluxos em tempo real, enquanto a IA analisa grandes volumes de dados para prever mudanças futuras.
Previsões Climáticas Precisas: A IA é capaz de identificar padrões históricos de temperatura e fluxo oceânico para criar modelos preditivos, ajudando a antecipar fenômenos como o El Niño ou a La Niña, além de mudanças em correntes oceânicas.
Gestão de Riscos e Desastres: Previsões aprimoradas permitem uma melhor gestão de riscos para eventos climáticos extremos, como tempestades ou inundações, dando tempo para se preparar e minimizar impactos.
Otimização de Rotas Marítimas: Com o uso de GIS e IA, é possível otimizar rotas de transporte marítimo, aproveitando correntes oceânicas e temperaturas favoráveis, economizando combustível e reduzindo emissões.
Conclusão: A combinação de IA e GIS na análise de temperatura e fluxos oceânicos oferece uma visão mais profunda e preditiva do comportamento dos oceanos, essencial para a gestão ambiental, segurança e planejamento climático.
Fonte: webgis.tech
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