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16:49
Plan de retrait de l'API ArcGIS for JavaScript 3.x
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Il y a quinze ans, Esri publiait la première version de l'API ArcGIS for JavaScript, que les développeurs ont utilisé pour créer de puissantes applications web de cartographie dans des dizaines de domaines métiers, à travers le monde. La base du code de cette API n'était pas seulement utilisée par la communauté des développeurs, mais aussi très largement en interne par les équipes Esri pour alimenter l'expérience de cartographie web dans ArcGIS Online, ArcGIS Enterprise et les applications de cartographie web disponibles avec ArcGIS. En 2016, Esri a introduit une API 2D/3D plus puissante, plus performante et plus moderne avec une toute nouvelle base de code, : les versions 4.x (maintenant appelées ArcGIS Maps SDK for JavaScript). Au départ, l'équipe de développement a partagé ses efforts entre la poursuite de l'amélioration de la version 3.x et la progression du SDK ArcGIS Maps for JavaScript avec des fonctionnalités repensées et modernisées. Au fil du temps, Esri a réduit son focus sur la version 3.x et finalement l'essentiel des innovations ont été introduites dans le SDK ArcGIS Maps for JavaScript avec, depuis quelques années, seulement des mises à jour mineures et des corrections de bogues critiques dans la version 3.x. Au cours des dernières années, Esri a encouragé les développeurs à créer toutes les nouvelles applications à l'aide du SDK ArcGIS Maps for JavaScript et à envisager de migrer les applications basées sur 3.x. Ainsi, Esri annonce que l'API ArcGIS for JavaScript 3.x sera retiré le 1er juillet 2024.
Ci-dessous, quelques questions et réponses qui vous permettrons, si vous êtes concernés, d'appréhender ce plan de retrait.
Que se passera-t-il lorsque l'API ArcGIS for JavaScript 3.x sera retirée ?
Une fois la version 3.x retirée, il n'y aura plus de correctifs de bogues ou d'améliorations de l'API et donc plus de nouveaux déploiements d'API 3.x sur js.arcgis.com. De plus, le support technique ne sera plus disponible. Pous plus de détails, vous pouvez vous reporter à la politique de support et au cycle de vie du produit.
Bien entendu, Esri continuera d'héberger à la fois les anciennes versions de l'API 3.x sur son CDN ainsi que le site de documentation 3.x.
Les applications créées avec l'API ArcGIS for JavaScript 3.x continueront-elles de fonctionner après leur retrait ?
Oui. Après son retrait, l'API 3.x restera hébergée sur notre CDN afin que les applications déjà déployées qui dépendent de l'API ne se cassent pas. Cependant, comme mentionné ci-dessus, les développeurs doivent garder à l'esprit que les mises à jour du navigateur peuvent introduire de nouveaux problèmes qui ne seront pas résolus par les correctifs d'API.
Quelle action dois-je entreprendre pour atténuer l'impact de ce retrait de produit ?
Les applications web personnalisées doivent être migrées et, dans la plupart des cas, réécrites pour utiliser le SDK ArcGIS Maps for JavaScript dès que possible. De cette façon, les applications bénéficieront de performances, de capacités et d'autres aspects supérieurs basés sur la technologie de navigateur moderne. De plus, comme la version 4.x est la base de code active d'Esri pour toutes ses applications web, Esri traite les problèmes trouvés dans l'API 4.x et introduits par les mises à jour du navigateur.
Esri recommande vivement qu'une appli créée à l'aide des applications et des générateurs configurables d'Esri basés sur 3.x soit migrée vers des options basées sur le SDK ArcGIS Maps pour JavaScript, si possible. Par exemple, lorsque cela est possible, les applications créées sur ArcGIS Web AppBuilder et ArcGIS Configurable Apps peuvent être migrées vers ArcGIS Experience Builder et/ou ArcGIS Instant Apps.
Quand ArcGIS Web AppBuilder prendra-t-il sa retraite ?
Il existe trois éditions d'ArcGIS Web AppBuilder.- L'édition développeur de Web AppBuilder sera retirée en juillet 2024, conformément à l'API 3.x.
- Web AppBuilder dans ArcGIS Online prendra sa retraite au quatrième trimestre 2025.
- Web AppBuilder dans ArcGIS Enterprise est considéré comme déprécié (deprecated) à compter d'aujourd'hui. ArcGIS Web AppBuilder continuera de faire partie d'ArcGIS Enterprise jusqu'au premier semestre 2025, date à laquelle il sera retiré et ne sera plus intégré dans les nouvelles versions d'ArcGIS Enterprise. Les versions existantes d'ArcGIS Enterprise continueront d'être prises en charge conformément au cycle de vie du produit ArcGIS Enterprise.?
Pour plus de détails, vous pouvez consulter l'article arcOrama sur le retrait d'ArcGIS Web AppBuilder.
Quand les applications Map Viewer Classic et les anciennes apps configurables ArcGIS configurables seront-elles supprimées ?
Les cycles de vie des produits Map Viewer Classic et ArcGIS Configurable Apps sont gérés séparément. Il n'y a aucun changement dans les étapes du cycle de vie du produit pour ces composants pour le moment.
Migrer vers le SDK ArcGIS Maps for JavaScript
Explorer le SDK ArcGIS Maps for JavaScript
Le SDK ArcGIS Maps for JavaScript est optimisé par WebGL et surpasse largement l'ancienne API 3.x. Son éventail de fonctionnalités est sans précédent et incomparable à toute autre API web de cartographie disponible sur le marché, y compris l'API 3.x d'Esri. Pour explorer certaines fonctionnalités disponibles uniquement dans le SDK ArcGIS Maps for JavaScript, vous pouvez consulter les exemples de code de la documentation ou parcourir cette visite guidée du SDK ArcGIS Maps for JavaScript.
Ressources pour démarrer avec le SDK
Étant donné que le SDK ArcGIS Maps for JavaScript présente des différences fondamentales dans l'architecture et les modèles de codage, la migration d'une solution à partir de la version 3.x signifie souvent une réécriture de l'application. Nous sommes conscients que cela peut être une entreprise importante pour certains clients qui n'ont pas encore effectué la transition. Nous partageons donc le plan de retrait 3.x et les ressources disponibles pour vous aider dans votre planification et votre migration.
Si vous êtes prêt à commencer à développer avec le SDK ArcGIS Maps for JavaScript, de nombreuses ressources sont disponibles pour démarrer votre apprentissage, par exemple :- Didacticiels : Les didacticiels sont des exercices étape par étape qui enseignent les bases de la prise en main du SDK ArcGIS Maps for JavaScript.
- Fondamentaux : Le guide des concepts de base explique les modèles et l'architecture de programmation fondamentaux pour fournir une compréhension de base de la programmation avec le SDK ArcGIS Maps for JavaScript.
- Guide de migration : Vous pouvez consulter la matrice des fonctionnalités de bas niveau qui montre la correspondance entre les modules, les propriétés, les événements et les capacités 3.x et l'implémentation du SDK ArcGIS Maps for JavaScript avec des liens vers la référence de l'API.
- Exemples de code : Vous pouvez tester les exemples pour vous faire une idée des fonctionnalités du SDK ArcGIS Maps for JavaScript.
Présentations techniques couvrant le SDK ArcGIS Maps for JavaScript
Pour découvrir une large variété de présentations couvrant de nombreux sujets du SDK ArcGIS Maps for JavaScript, je vous recommande la chaîne du SDK ArcGIS Maps for JavaScript. Voici quelques présentations particulièrement utiles pour se mettre à niveau :
Rester en contact avec les équipes Esri France et la communauté des développeurs ArcGIS
N'hésitez pas à nous contacter pour échanger sur le sujet, via le support, via votre consultant Avantages360, via votre interlocuteur technique habituel chez Esri France. Vous pouvez également consulter les articles du blog CodeTheMap et échanger avec d'autres développeurs et contacter sur Esri Community !
- L'édition développeur de Web AppBuilder sera retirée en juillet 2024, conformément à l'API 3.x.
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9:17
The Sky at Night
sur Google Maps ManiaThe Globe at Night is a citizen-science project which is collecting global data on night sky brightness by asking people across the world to report on their local light pollution conditions. So far this year the project has managed to collect 277,423 observations from people around the globe.To enter an observation you need to share your location with the Globe at Night and enter the date of
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8:25
Incident du 14/03 résolu
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident résolu [https:] -
8:00
Incident du 14/03 résolu
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident résolu [https:]
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19:30
Laissez un peu le REST de côté !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
L'utilisation de l'URL du service REST pour créer des cartes et des applications est souvent un réflexe quand on utilise les technologies serveur ArcGIS depuis de nombreuses années. Cependant, ce n'est plus une bonne pratique. Voici ce que vous manquez si vous utilisez les URL Rest plutôt que les éléments de votre portail ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise.
Utiliser l'URL Rest d'un service web pour l'ajouter en tant que couche dans ArcGIS Pro. Faites-vous encore cela ?
... ou encore utiliser l'URL Rest d'un service web pour l'ajouter en tant que couche dans Map Viewer. Faites-vous encore cela ?
Ce sont typiquement des pratiques que nous avons appris à utiliser au début du SIG Web avec ArcGIS Server avant l'arrivée du portail (Online/Enteprise) : trouver le point de terminaison REST, le copier puis le coller dans votre projet. Certes, mais quand vous faites cela, vous ne faites que vous compliquer la vie. Ce que la plupart des gens ne réalisent pas, c'est que l'élément d'un portail ArcGIS est très différent du service (ou du point de terminaison REST).
Vous devez considérer l'élément comme étant une configuration spécifique d'un service. Il peut y avoir plusieurs de ces configurations différentes, et chacune a un ID unique qui peut être utilisé pour accéder facilement à l'élément n'importe où dans ArcGIS.
Ces configurations uniques peuvent ajouter une tonne d'autres informations précieuses supplémentaires en plus du service de base, telles que
- Rendu cartographique spécifique
- Fenêtres contextuelles configurés
- Métadonnées et informations de provenance améliorées
- Fonctions raster à appliquer par défaut
- Vues (sous-ensembles de couches d'entités)
Deux couches pour illustrer cela...
Voici un premier exemple avec la couche "WorldClim Global Mean Precipitation" que vous trouverez dans le Living Atlas.
L'élément
À partir de la page de l'élément, vous pouvez découvrir la description détaillée de tout ce que vous devez savoir pour utiliser efficacement la couche.
Ouvrez la couche dans Map Viewer ou ArcGIS Pro et vous verrez une cartographie personnalisée qui définit clairement les gradients de précipitations.
La fenêtre contextuelle est personnalisée pour interroger les informations multidimensionnelles et fournir un graphique mois par mois des totaux des précipitations.
Ainsi, si vous décidez de traduire en français le diagramme de la fenêtre contextuelle de la couche, vous pouvez facilement enregistrer la couche en tant que nouvel élément dans vos contenus et revenir à cette couche personnalisée.
Le service
Il n'y a pas beaucoup de métadonnées lisibles par l'homme utiles dans l'URL du service. Bien sûr, cela peut être ajouté lors de la publication, mais ce n'est pas un affichage convivial. Sans oublier qu'il est beaucoup plus facile de modifier la description de l'article au fil du temps.
Ouvrez le service dans Map Viewer et vous verrez qu'il s'affiche par défaut avec un dégradé de couleurs arc-en-ciel par défaut, qui n'est du plus efficace pour la compréhension ! De plus la distribution utilisée pour les données de la couche fait que la carte apparaît comme une tache bleue.
Cliquez sur la carte et la fenêtre contextuelle affichera la valeur de raster par défaut, pas aussi informative que lorsque vous ajoutez la couche à partir de l'élément du portail.
Enfin, vous ne pourrez pas voir la connexion entre cette couche et la description détaillée de l'élément. Si vous demandez à afficher la description de la couche vous serez renvoyé au point de terminaison REST plutôt qu'à la description de l'élément du portail. Bien que vous connaissiez les détails de la couche, quelqu'un qui utilise votre carte ne pourra pas bénéficier de ces détails contenus dans la description de l'élément.
La manière la plus efficace
OK, je comprends les enjeux. Du coup, comment devrais-je ajouter les couches ?
Tout d'abord, il est toujours possible, lorsqu'on connait tout ou partie du nom de la couche de la rechercher au moment de l'ajouter dans ArcGIS Pro ou Map Viewer par exemple.
Une autre manière de faire, au lieu de l'URL REST, c'est de rechercher l'ID d'élément. Chaque élément d'un portail a une chaîne alphanumérique invariable dans son URL. Pour la couche "Sentinel-2 10m Land Use/Land Cover Time Series" dans Living Atlas, nous voyons que l'URL est: https://www.arcgis.com/home/item.html?id=cfcb7609de5f478eb7666240902d4d3d.
Copiez le "cfcb7609de5f478eb7666240902d4d3d" et utilisez-le dans n'importe quelle recherche au moment d'ajouter une couche. Cela vous permettra de la retrouver sans aucune ambiguïté.
Exemple de recherche avec un ID d'élément à ArcGIS Pro :
Exemple de recherche avec un ID d'élément dans Map Viewer :
Dans certains cas, il n'y a pas d'élément référencé dans le portail pour un service, et c'est un tout autre modèle que nous avons besoin que les gens adoptent ! Heureusement, en créer un est assez simple.
Configuration d'un élément
Si vous avez publié à partir d'ArcGIS Pro dans un portail d'organisation ArcGIS, ou si vous avez téléchargé un fichier directement sur le portail ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise, l'élément est créé automatiquement. Il a juste besoin d'être configuré et personnalisé selon vos besoins. Une fois que vous avez ajusté le rendu cartographique, la fenêtre contextuelle et les alias dans Map Viewer, vous pouvez sélectionner "Enregistrer" dans le menu contextuel de la couche. Toute personnalisation est enregistrée sur l'élément (mais pas sur le service).
Si le service n'est pas référencé en tant qu'élément de couche sur le portail, vous pouvez l'ajouter depuis l'onglet "Contenu" puis "Nouvel élément". A l'aide l'URL du service, vous pourrez créer un nouvel élément de couche sur le portail ArcGIS.
Une dernière raison importante d'utiliser les éléments lorsque vous êtes l'auteur de la couche est qu'ils peuvent aider à alerter les utilisateurs des changements ou des retraits potentiellement planifiés.
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18:30
AI States
sur Google Maps ManiaI asked an AI to describe every US state in one word. This AI States map shows the results.I used Stanford Alpaca to get a one word description of each of the 50 states. Alpaca is Stanford University's instruction-following language model. I asked Alpaca questions in the form:"Describe Texas in one word"to see how it would describe each state. As you can see from the map a lot of the one word
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18:02
GeoTools Team: GeoTools 29-RC1 released
sur Planet OSGeoThe GeoTools team is pleased to share the availability GeoTools 29-RC1 :geotools-29-RC1-bin.zip geotools-29-RC1-doc.zip geotools-29-RC1-userguide.zip geotools-29-RC1-project.zip Improvements and fixes in this releaseBugGEOT-6324 WFS-NG online tests don't extend OnlineTestCaseGEOT-7077 ClientProperty of a top element not showingGEOT-7148 Bug in JoiningJDBCFeatureSource / FilterToSQL creates
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16:20
Visualiser la première loi de la géographie de W. Tobler ? L’auto-corrélation spatiale
sur Carnet (neo)cartographiquePréambule : Ce travail s’inscrit dans le cadre des réflexions collectives menées dans le cadre du projet Tribute to Tobler – TTT. pour redévelopper les méthodes de Tobler dans des environnements contemporains de géovisualisation.
Ce billet présente le Notebook Autocorrélation Spatiale [accéder] – English version : Spatial Autocorrelationréalisé par Laurent Jégou (Univ. de Toulouse 2/UMR LISST) et publié le 14 mars 2023.
“I invoke the first law of geography: everything is related to everything else, but near things are more related than distant things.”
« J’invoque la première loi de la géographie : tout interagit avec tout, mais les objets proches ont plus de relations que les objets éloignés. » Tobler, 1970.
Cette fameuse phrase est énoncée par Tobler en 1970, dans un article intitulé “A computer movie simulating urban growth in the Detroit region” publié dans la revue Economic geography, 46(sup1), 234-240 et disponible en ligne [PDF].
Laurent Jégou indique que Tobler a lancé cette idée un peu comme une boutade lors d’une réunion de l’International Geographical Union en 1969, puis a creusé cette question dans un article de 1970. L’époque étant aux premières réflexions sur l’utilisation d’un ordinateur en géographie, cette hypothèse est devenue une question de recherche fertile, qui a produit de nombreuses autres publications. Elle était déjà apparue chez R.A. Fisher en 1935, mais n’avait pas connu le contexte favorable de la géomatique pour se développer.
Cette “loi” est à l’origine des concepts de dépendance spatiale, de pondération des distances d’effets et d’autres analyses du rôle de l’espace et des distances. Nous allons nous intéresser ici à une famille d’indicateurs qui sont directement liés à la notion de relations spatialisées : l’autocorrélation spatiale.
***
L’autocorrélation spatiale est le degré selon lequel les objets proches sont plus reliés entre eux qu’avec des objets lointains. Ainsi, elle mesure la façon dont la valeur d’une variable est semblable pour des objets spatialement proches.
***
La mesure de l’autocorrélation spatiale implique donc de disposer d’une variable spatialisée et d’une métrique de distance, une façon de tenir compte de l’espacement géographique entre les objets.
Plusieurs recherches ont proposé des indicateurs pour mesurer cette autocorrélation spatiale. Laurent Jégou présente d’abord les indicateurs globaux qui correspondent à une valeur unique pour l’ensemble de la zone d’étude. Il s’agit de l’indice de contiguïté de Geary, ou “C de Geary” (Geary, 1954) et le I de Moran (1950). Le carnet présente ensuite les indicateurs locaux, tels que les versions locales du I de Moran et du C de Geary (Geary local et Getis&Ord) ; enfin ceux développés dans le champs de l’économétrie spatiale par Anselin (1995) sous le nom de LISA : Local Indicators of Spatial Association.
Le carnet propose de visualiser l’utilisation de ces indicateurs, en utilisant un jeu de données statistiques sur les logements, les ménages et des jeux de test sur les départements métropolitains français (Sources INSEE et IGN).
En fin de carnet, une carte interactive interactive est proposée représenter les différents indicateurs proposés, en jouant sur leurs paramètres : ci-après ceux qui ont permis de réaliser la carte précédente sur la part de résidences principales en 2019.
Accéder à la version interactive pour réaliser une carte
Réalisation : Laurent Jégou, 2023
Références :
– Laurent Jégou (2023) Autocorrélation Spatiale, Notebook Observable.
– Waldo R. Tobler (1970), A computer movie simulating urban growth in the Detroit region, Economic geography
– Anselin, L. (1995). Local indicators of spatial association—LISA. Geographical analysis, 27(2), 93-115. en ligne : [https:]]
– Getis, A., & Ord, J. K. (1992). The analysis of spatial association by use of distance statistics. Geographical analysis, 24(3), 189-206., en ligne : [https:]]Voir aussi :
TTT dans Neocarto
La collection TTT des travaux en français de et après Tobler : hal.archives-ouvertes.fr/TTT/
L’espace de travail collaboratif de TTT : ./tributetotobler/Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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15:20
Quand les couleurs révèlent le contenu et la matérialité des cartes. L'exemple de l’Asie orientale du milieu du XVIIe au début du XXe siècle
sur Cartographies numériques
Source : Lange, D., Hahn, O. (2023). Colors on East Asian Maps. Their Use and Materiality in China, Japan and Korea between the Mid-17th and Early 20th Century. Brill Research Perspectives in Map History, p.1-87. Disponible en accès libre.
« Les couleurs sur les cartes de l’Asie de l'Est. Leur utilisation et leur matérialité en Chine, au Japon et en Corée entre le milieu du XVIIe et le début du XXe siècle ».Réumé
Pendant trois ans, des chercheurs ont étudié les couleurs sur les cartes d'Asie de l'Est, avec un accent mis sur les cartes réalisées entre le XVIIe et le XXe siècle. Le but était de saisir ces cartes dans leur matérialité (1) en explorant la signification et l'utilisation des couleurs et (2) en conduisant une analyse scientifique des couleurs utilisées dans le cadre d'une approche interdisciplinaire et d'une collaboration étroite entre sciences humaines et sciences naturelles. Le premier objectif a été atteint grâce à l'examen systématique et comparatif de la coloration de diverses cartes de la Chine, du Japon et de la Corée. A partir d'exemples limités mais représentatifs, l'étude donne un aperçu global des pratiques de coloration et de la signification de couleurs sur les cartes d'Asie de l'Est. Pour atteindre le deuxième objectif, les chercheurs ont entrepris des études scientifiques matérielles sur des cartes coloriées à la main de deux collections situées à Hambourg et à Berlin, qu'ils ont comparées avec les résultats scientifiques similaires de recherches sur les colorants ainsi que diverses sources textuelles tels que des manuels décrivant la production de pigments pour la peinture. Bien que le nombre de cartes soit limité, cette approche assez large a permis d'aboutir à un premier état des lieux concernant les colorants utilisés pour colorer les cartes en Asie de l'Est.
Ce que l'on peut retenir en résumé, c'est que les cartes imprimées n'étaient pas souvent coloriées à la main en Asie de l'Est. Des cartes manuscrites ont été produites pour un large gamme d'usages et sur une longue période, parallèlement aux cartes imprimées. C'est probablement une des causes qui expliquent qu'il n'existait pas de coloristes professionnels de cartes en Asie de l'Est. La coloration des cartes manuscrites était réalisée, selon toute vraisemblance, par ceux qui les dessinaient. Une forte baisse de l'activité de coloration à la main s'observe dès le XVIIIe siècle au Japon, du fait de l'essor du marché des estampes imprimées. Des pratiques typiques de coloration ont pu être identifiées pour les cartes d'Asie de l'Est en ce qui concerne leurs styles et leurs palettes de couleurs. Dans les trois régions, les couleurs en combinaison avec des signes ont été utilisées pour coder les informations sur les cartes. Les légendes permettant d'expliquer le code couleurs sont rares. Du fait qu'il était d'usage depuis des siècles de colorier les cartes manuscrites à la main, la coloration et le codage par couleurs étaient probablement stabilisés et tenus pour acquis.
Les investigations scientifiques matérielles ont montré que les couleurs utilisées dans les cartes étaient pour la plupart les mêmes que celles utilisées pour la peinture dans ces régions. L'analyse scientifique matérielle des colorants a été effectuée en utilisant exclusivement des méthodes non destructives, qui ont permis de préserver les matériaux en cours d'examen, mais ont limité aussi les conclusions. Il a été possible de distinguer les couleurs minérales et végétales et d'affiner leurs identifications, mais pas de tirer des conclusions quant aux régions d'origine des colorants. Il est probable que les couleurs minérales et végétales aient été obtenues principalement localement en Asie de l'Est, avec l'utilisation supplémentaire de colorants issu du commerce intercontinental. À partir de l'analyse des matériaux effectuée dans le cadre de ce projet, il a été constaté que de nouveaux colorants synthétiques venant d'Europe avaient été assez vite intégrés en Asie de l'Est dès le XIXe siècle. En ce qui concerne les systèmes de coloration des cartes, les chercheurs ont relevé des influences européennes, à travers principalement l'augmentation de la coloration fonctionnelle des masses terrestres à partir du XIXe siècle.
Les couleurs ont contribué à la fabrique des cartes, elles en ont affecté la matérialité, le contenu et l'utilisation. Comprendre le processus de coloration des cartes est essentiel pour l'étude de leur nature matérielle et de leur production ainsi que du contexte social, géographique et politique dans lequel elles ont été réalisées. La carte donne un aperçu des sociétés, des paysages et des territoires. De plus amples recherches seraient nécessaires, en particulier des études comparatives sur des cartes d'autres régions de l'Asie (Asie du Sud, du Sud-Est et Asie centrale). Il conviendrait également de conduire des analyses des matériaux pour les couleurs imprimées afin de pouvoir faire des comparaisons entre les couleurs utilisées pour l'impression et celles utilisées pour des cartes dessinées à la main. Il n'est pas toujours facile d'acquérir une compréhension complète des relations entre cartes et couleurs, entre coloration d'impression et coloration à la main avec leurs techniques de coloration respectives.
Les auteurs
Diana Lange est professeure invitée d'études sur l'Asie centrale à l'Université Humboldt de Berlin. Spécialiste de l'Asie centrale et orientale, elle s'intéresse à l'histoire et à l'exploration des savoirs, aux cultures matérielles et visuelles, à la cartographie et aux interactions culturelles.
Oliver Hahn est professeur d'archéométrie à Hambourg. Ses domaines de recherche comprennent l'analyse de manuscrits, de dessins, de peintures, de colorants et d'encres ainsi que la préservation du patrimoine culturel.
Articles connexes
Quand la couleur rencontre la carte (catalogue d'exposition à télécharger)
Cartographie des noms qui servent à désigner les couleurs en Europe (Mapologies)
Donnez-moi la couleur de votre passeport, je vous dirai où vous avez le droit d'aller (Neocarto)
Trois anciennes cartes de la Chine au XVIIIe siècle numérisées par l'Université de Leiden
L'histoire par les cartes : une carte japonaise de l'Afrique du début de l'ère Meiji (1876)
L'histoire par les cartes : la carte retraçant les voyages du navigateur chinois Zheng He au XVe siècle en version interactive
L'histoire par les cartes : Le Monde vu d’Asie, une histoire cartographique
L'histoire par les cartes : les représentations cartographiques de Kyoto pendant la période Tokugawa (1603–1868)
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15:19
[VENµS] production of VM5 images restarts
sur Séries temporelles (CESBIO)We have had to cancel the production of VENµS L1C and L2A products for one month, because the footprints of VENµS images tend to change more than anticipated. The ground segment recognizes the sites by the coordinates of the corners, and the tolerances were not large enough. This problem has been understood and corrected by the VENµS team, and they managed to finally restart the production this week. The products are available from the CNES distribution site of Theia.
VENµS most recent products from the catalogue (screen copy on the 17th of March).
The level 1C (Orthorectified TOA reflectances) , and Level 2A (Surface reflectances with a cloud mask) are now produced with a short delay. We still need to fine tune some parameters for sites with a large snow cover. The L2A production has not started yet for some sites, as the level 2A production only starts when 8 L1C products are available (and L1C products are only produced when the images are cloud free).
We are very sorry for this difficult start of production, and apologize to our users who are waiting for the data. We now expect to have a much steadier production in the coming weeks.
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12:28
The new v5.5 of TEAM Engine on the OGC Validator
sur Open Geospatial Consortium (OGC)OGC has recently released to production version 5.5 of TEAM Engine on the OGC Validator. TEAM Engine is the open source software product used for validating compliance to OGC Standards. The production release of this software follows a period of more than 8 months of Beta testing during which the geospatial community thoroughly tested TEAM Engine and shaped it with their feedback.
Key improvements in this release of TEAM Engine include:
- Enhancements to the REST API, including improvements to the access control mechanism
- Improvements to the user interface and report generation facility
- Improvements to error handling
- Addition of Form Validation for Executable Test Suites
- Updated and improved documentation
Anyone looking to test a product for compliance to OGC Standards can do so, for free, using the hosted OGC Validator. Those implementers looking to run TEAM Engine locally can access the source code on GitHub and either install the software locally or run the software through Docker.
Implementers are encouraged to submit their products for certification once they have confirmed that their products pass the compliance tests. Prices for certification can be found on the Compliance section of the OGC website.
What’s underneath the hood?TEAM Engine is built as a Java web application that runs on Apache Tomcat. The modules containing compliance tests are referred to as Executable Test Suites (ETS), to distinguish them from the Abstract Test Suites (ATS) that are found in the associated Standards documents. An ETS encodes the executable code that implements the testing method specified in an ATS.
Newer compliance tests in TEAM Engine are implemented using the TestNG framework, whereas older compliance tests were implemented using the Compliance Test Language (CTL). TestNG is one of the most popular automated testing frameworks available. CTL is an XML grammar for documenting and scripting test suites for verifying compliance to a specification. TEAM Engine 5.5 supports both TestNG and CTL.
What’s next for TEAM Engine?Now that TEAM Engine v5.5 has been released, multiple outreach events are planned to support the geospatial community with the deployment and use of this new release. The following have been confirmed and several more are in planning:
- TEAM Engine session at the 2023 Open Standards and Open Source Software Code Sprint, April 25-27, 2023. Register on the Code Sprint website.
- Compliance Interoperability & Testing Evaluation (CITE) session at the 126th OGC Member Meeting in Huntsville, Alabama, June 5-9, 2023.
If you have any questions regarding TEAM Engine or the OGC Validator, please contact the OGC Compliance Program.
The post The new v5.5 of TEAM Engine on the OGC Validator appeared first on Open Geospatial Consortium.
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11:40
Incident en cours
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNForts ralentissements sur les Géoservices
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11:40
Incident en cours (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNForts ralentissements sur les Géoservices
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11:35
Incident en cours
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNForts ralentissements sur les Géoservices
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9:53
The Global Flight Time Map
sur Google Maps ManiaI could have breakfast in London and be in New York in time for lunch. According to the Approximate Flight Time Map a plane journey from London to New York would take just under 8 hours. If I factor in the time difference then I could leave London at 8am and be in New York before midday (EDT). Conversely if I want to travel to Sydney then I won't arrive before dinner-time tomorrow evening. The
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.23-RC1 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.23-RC1 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a release candidate intended for public review and feedback, made in conjunction with GeoTools 29-RC1 and GeoWebCache 1.23-RC1.
Thanks to Gabriel Roldan (Camptocamp), Jody Garnett (GeoCat), and Andrea Aime (Geosolutions) for making this release candidate.
Release candidate public testing and feedbackTesting and providing feedback on releases is part of the open-source social contract. The development team (and their employers and customers) are responsible for sharing this great technology with you.
The collaborative part of open-source happens now - we ask you to test this release candidate in your environment and with your data. Try out the new features, double check if the documentation makes sense, and most importantly let us know!
If you spot something that is incorrect or not working do not assume it is obvious and we will notice. We request and depend on your email and bug reports at this time. If you are working with commercial support your provider is expected to participate on your behalf.
Keeping GeoServer sustainable requires a long term community commitment. If you are unable to contribute time, sponsorship options are available via OSGeo.
Java 11 MinimumWith this release GeoServer no longer supports Java 8, and it is time to upgrade to Java 11 at a minimum. Our build system tests GeoServer in with Java 11 and Java 17 which are both long-term-support OpenJDK releases.
If you try starting this version of GeoServer with Java 8 it will produce the following failure:
java.lang.UnsupportedClassVersionError: org/geoserver/GeoserverInitStartupListener has been compiled by a more recent version of the Java Runtime (class file version 55.0), this version of the Java Runtime only recognizes class file versions up to 52.0
For more information please see our User Manual Installation (User Manual) and Java Considerations (User Manual) pages.
- GSIP-215 - Drop Java 8 Support (Proposal)
- GEOS-10638 Drop Java 8 support
The first big internal change for this release of GeoServer is a cleanup of the theme used for the GeoServer web administration application. Previously the pages had lots of little styling adjustments to try and get components to line up correctly and appear okay.
With this update all of the handmade styling changes have been removed, and everything is managed by the “geoserver.css” theme.
Thansk to Michel Gabriël (GeoCat) who started this work at the Bolsena code-sprint as a labour of love (well frustration).
- GUI CSS Cleanup (Proposal)
- GEOS-10556 Cleanup Inconsistent DOM structure and use of hardcoded styles
The second internal change for this release of GeoServer in an upgrade to Spring Framework used to wire the internals of GeoServer together.
While this should not result in any change to functionality, it has resulted in quite a lot of carefult quality assurance and testing to ensure everything is still connected and works as intended.
Your “it works” feedback during the release-candidate testing cycle is valuable and will make Joseph Miler (GeoSolution) who worked on this activity feel good.
- GEOS-10779 Upgrade GeoServer Core Spring to 5.3.23 and Spring Security to 5.7.3
We are especially interested in feedback on the Java 11 minium transition for those using the Windows Installer (none of our core development team is in position to test so we are depending on you).
The installer will correctly detect the Adoptium JRE 11:
Early feedback indicates it is unable to detect Oracle JDK 17; but you can use Browse to manually select this JDK:
- GEOS-10890 Wrong path for the license file in the Windows installer script
Thanks to Juan (GeoCat) for troubleshooting the windows installer for this release.
Feature Type DescriptionA welcome new feature, building on top of the ability to customize FeatureTypes is the ability to provide a description for each attribute. This information is used in WFS DescribeFeatureType to provide a human readable name or description for the attributes being published.
- GEOS-10868 Add support for editable description in GeoServer customize feature type table
The traditional OGC Open Web Services have not had automated CITE tests run for a while, but a few fixes have been made to restore CITE compliance:
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GEOS-10787 CITE WCS 1.1.1 - Throw exception on bad ‘store’ parameter
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GEOS-10788 CITE WCS 1.1.1 - Empty InterpolationMethod should throw exception
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GEOS-10757 CITE: WMS <Style> has elements in wrong order (DTD validation)
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GEOS-10782 CITE WFS 1.1 - HITS mimetype is incorrect
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GEOS-10783 CITE WFS 1.1 - Check customized feature type to determine if transform wrapper needed
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GEOS-10784 CITE WFS 1.1 - don’t do illegal geometry conversions
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GEOS-10785 CITE WFS 1.1 - Data Dir - allow anonymous users to modify data
Thanks to David Blasby (GeoCat) for this work on behalf of the GeoCat Live Project. David address several errors in the CITE testing for these services while addressing the above issues for the GeoServer community.
A number of CITE conformance issues remain open, notably the handling of acceptsVersions with a mix of older protocols (such as WFS 2.0, WFS 1.1 and WFS 1.0). If you are interested in funding or sponsoring this activity please visit our sponsorship page.
Community UpdatesThe following community module has been retired:
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GEOS-10778 Retire GeoStyler community module
The plugin is now maintained outside of the GeoServer repository at [https:] .
With the upgrade to Spring Security to 5.7.3 mentioned above, now is a good time for any teams working with community security modules to perform integration testing.
A reminder that these modules are in need of your support to be recognized as an extension (and be included in our automated testing). Contact the appropriate module maintainer (Alessio or David) to see how you can assist.
OGCAPI community module UpdatesThe OGCAPI community module remains under active development:
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GEOS-10758 OGCAPI - Features - Add storageCrs property for Collections
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GEOS-10888 OGC API styles OpenAPI document points to dangling remote resources
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GEOS-10854 Move the OGC API OpenAPI definitions to the “openapi” resource
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GEOS-10855 Update the new OGC APIs so that the major version number is part of the path
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GEOS-10881 Add Content-Crs header to OGC API
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GEOS-10885 Remove Axis Order from OGC API Header
Andrea (GeoSolutions) has been working towards CITE compliance on behalf of Geonovum.
As a community module GeoServer OGC API is made available to developers for collaboration, and can also be accessed as a nightly build for feedback. If you are in a position to support this activity with time, money or resources please contact Andrea.
Improvements and Fixes New Feature- GEOS-10696 Allow configuration of Output Format types allowed in GetFeature
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GEOS-10735 Obfuscate secret key in S3 Blob Store, avoiding requiring reentry when editing and HTML source visibility
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GEOS-10739 Contact information user interface feedback for welcome message
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GEOS-10740 Service enabled does not respect minimal/custom service names
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GEOS-10750 German Translation Overhaul Part 1
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GEOS-10755 WCS 2.0 module should not use string concatenation to build XML
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GEOS-10762 Allow enabling auto-escaping for WMS GetFeatureInfo HTML templates
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GEOS-10814 Update jdbc config to use consistent SQL formatting
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GEOS-10879 Dispatcher should not respond to non standard HTTP methods
- GEOS-10798 Sphinx site [sphinx.pocoo.org] is outdate
For the complete list see 2.23-RC1 release notes.
About GeoServer 2.23 SeriesRelease notes: ( 2.23-RC1 )
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22:59
Martin Davis: Simplifying Polygonal Coverages with JTS
sur Planet OSGeoA new capability for the JTS Topology Suite is operations to process Simple Polygonal Coverages. A Simple Polygon Coverage is a set of edge-matched, non-overlapping polygonal geometries (which may be non-contiguous, and have holes). Typically this is used to model an area in which every point has a value from some domain. A classic example of a polygonal coverage is a set of administrative boundaries, such as those available from GADM or Natural Earth.
GADM polygonal coverage for France Level 1 ( 198,350 vertices)
The first coverage operations provided are:
- Coverage Validation, to check if a set of polygons forms a topologically-valid coverage
- Coverage Union, which takes advantage of coverage topology to provide a very fast union operation
Another operation on polygonal coverages is simplification. Simplifying a coverage reduces the number of vertices it contains, while preserving the coverage topology. Preserving topology means that the simplified polygons still form a valid coverage, and that polygons which had a common edge in the input coverage (i.e. which were adjacent) still share an edge in the simplified result. Reducing dataset size via simplification can provide more efficient storage and download, and faster visualization at smaller scales.
France coverage simplified with tolerance 0.01 (7,918 vertices)The decrease in resolution is hardly noticeable at this scale
Closeup of simplified coverage (tolerance = 0.01)
Simplification is perhaps the most requested algorithm for polygonal coverages (for example, see GIS StackExchange questions here, here and here.) My colleague Paul Ramsey sometimes calls it the "killer app" for polygonal coverages. Earlier this century there was no easily-available software implementing this capability. Users often had to resort to the complex approach of extracting the linework from the dataset, dissolving it, simplifying the lines (with a tool which would not cause further overlaps), re-polygonizing, and re-attaching feature attribution to the result geometries.
More recently tooling has emerged to provide this functionality. Simplification is the raison-d'etre of the widely-used and cited MapShaper tool. GRASS has the v.generalize module. And good old OpenJUMP added Simplify Polygon Coverage a while back.
JTS has provided the TopologyPreservingSimplifier algorithm for many years, but this only operates on Polygons and MultiPolygons, not on polygonal coverages. (Attempting to use it on polygonal coverages can introduce gaps and overlaps, resulting in complaints like this.) But coverage simplification has been lacking in JTS/GEOS - until now.
JTS Coverage SimplificationRecent work on Polygon Hulls provided ideas for an implementation of coverage simplification. The CoverageSimplifier class uses an area-based simplification approach similar to the well-known Visvalingam-Whyatt algorithm. This provides good results for simplifying areal features (as opposed to linear ones). It's possible to use a Douglas-Peucker based approach as well, so this may be a future option.
The degree of simplification is determined by a tolerance value. The value is equivalent roughly to the maximum distance a simplified edge can change (technically speaking, it is the square root of the area tolerance for the Visvalingam-Whyatt algorithm).
The algorithm progressively simplifies all coverage edges, while ensuring that no edges cross another edge, or touch at endpoints. This provides the maximum amount of simplification (up to the tolerance) while still maintaining the coverage topology.
The coverage of course should be valid according to the JTS CoverageValidator class. Invalid coverages can still be simplified, but only edges with valid topology will have it maintained.
France coverage simplified with tolerance = 0.1 ( 1,928 vertices)France coverage simplified with tolerance = 0.5 ( 1,527 vertices)The coverage topology (adjacency relationship) is always preserved.
Inner SimplificationThe implementation also provides the interesting option of Inner Simplification. This mode simplifies only inner, shared edges, leaving the outer boundary edges unchanged. This allows portions of a coverage to be simplified, by ensuring that the simplified polygons will fit exactly into the original coverage. (This GIS-SE question is an example of how this can be used.)
Inner Simplification of France coverage
It would also be possible to provide Outer Simplification, where only outer edges are simplified. It's not clear what the use case would be for this - if you have ideas, leave a comment!GEOS and PostGISAs usual, this algorithm will be ported to GEOS, from where it will be available to downstream projects such as PostGIS and Shapely.
For PostGIS, the intention is to expose this as a window function (perhaps ST_CoverageSimplify). That will make it easy to process a set of features (records) and maintain the attributes for each feature.
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21:36
Rendre la ville plus intelligente grâce à la géomatique
sur Veille cartographieCet article Rendre la ville plus intelligente grâce à la géomatique est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
1. Présentation L’ensemble des technologies numériques sont des vecteurs principaux de changements économiques et sociaux. Les technologies de la géomatique ont ceci de particulier qu’elles permettent la prise de décisions plus informée, se basant sur une connaissance du contexte spatial. Ainsi, la géomatique permet l’optimisation des services et de la gestion du territoire et de […]
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17:17
Journée d’études: “Numérisation 3D : le plan de Charleville, dit plan Dodet, 1724”, 6 avril 2023
sur Cartes et figures du mondeRésultats du projet et perspectives Jeudi 6 avril 2023, 13 h 30 – 17 h 30 Archives nationales, Pierrefitte-sur-Seine, auditoriumRéalisé en 1724 par l’architecte Nicolas Dodet pour Louis Henri de Condé, le plan dit Dodet est une représentation en trois dimensions de la ville de Charleville (Ardennes). Rappelant les plans reliefs construits à partir de la fin du XVIIe siècle, les élévations des façades des principaux bâtiments et des immeubles de la ville, dessinées sur papier fort, ont été collées perpendiculairement sur le réseau des rues et des places de sorte à former un plan « maquette ».
En 2021-2022, une campagne de numérisation et de captation 3D du plan Dodet a été entreprise dans le cadre d’un partenariat entre les Archives nationales et le Centre Roland Mousnier (CNRS, Sorbonne Université). Elle a permis de réaliser un « jumeau numérique » du plan destiné à constituer une base de données sociodémographiques de la population de Charleville, de sa création au début du XXe siècle.
Programme de la journée
Introduction :
13 h 45 : Un projet R&D mené en partenariat avec le Centre Roland Mousnier,
CNRS – Sorbonne Université,
par Bruno Ricard, directeur des Archives nationales
CONTEXTE DU PROJET
14 h
À l’origine, ANR MPF (mobilités, populations, familles)
par François-Joseph Ruggiu, professeur à la Faculté des Lettres de Sorbonne Université, Centre Roland Mousnier (CNRS, Sorbonne Université) et Maison française d’Oxford (CNRS, MEAE et Université d’Oxford)
14 h 15
Le partenariat scientifique entre les Archives départementales des Ardennes et Sorbonne Université pour l’exploitation du fonds déposé des archives communales de Charleville
par Léo Davy, directeur des Archives départementales des Ardennes
14 h 30
Le plan Dodet comme source historique de la connaissance de Charleville
par Youri Carbonnier, professeur histoire moderne à l’Université d’Artois, Centre de Recherche et d’Etudes Histoire et Sociétés (CREHS), Arras
14H45
Le plan maquette de Charleville des Archives nationales : un objet original
par Nadine Gastaldi, Mission Cartes et Plans, Archives nationales
DE LA CONCEPTION A LA MODELISATION NUMERIQUE DU PLAN DODET
15 h
Conception et mise en place de la captation
par Sylvain Rassat, ingénieur d’études au CNRS ; Marc Paturange, responsable de l’atelier de photographie, et William Siméonin, photographe, Archives nationales
15 h 15
Lasergrammétrie
par Grégory Chaumet, ingénieur en numérisation et modélisation, Centre André Chastel, Sorbonne Université
15 h 30
La prise de vue
par William Siméonin
15 h 45
Les post traitements pour élaborer l’objet numérique
par Sylvain Rassat
16 h pause
PERSPECTIVES
16 h 15
Finalisation du modèle 3D
par Grégory Chaumet
16 h 30
Diffusion et médiation
par Carole Marquet-Morelle, directrice des musées de Charleville-Mézières
16 h 45
Diffusion et archivage
par Flore Hervé, responsable du département de l’image et du son, Archives nationales
Découvrir la vidéo de présentation de la modélisation du plan « Dodet » [https:]]
20230406_JE_Numerisation-3DTélécharger
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10:34
Pyris: servir et visualiser des données socio-économiques publiques
sur OslandiaCombiner open source, géodata et visualisation de données est l’un de nos exercices favoris chez Oslandia. À ce petit jeu, le projet Pyris coche pas mal de cases et permet de nous exercer sur les données proposées par l’INSEE.
Fruit d’un effort initial de Damien Garaud, camarade Data Scientist qui a passé quelques années chez Oslandia (un grand merci à lui !), ce projet est poursuivi en interne depuis quelques temps déjà dans le cadre de l’investissement d’Oslandia en faveur de l’Open source. Pyris a connu une refonte récente qui change radicalement son aspect !
Pyris, qu’est-ce que c’est ?Pyris s’intéresse aux IRIS de l’INSEE, ces unités géographiques homogènes servant de découpage pour la construction des indicateurs socio-économiques, et étant notamment exploitées à chaque recensement de la population.
En termes de techno, le projet Pyris se décompose selon les briques suivantes :
- Une base PostGIS pour stocker les données socio-économiques de l’INSEE et les géométries associées aux IRIS (donnée IGN).
- Une API Flask pour servir la donnée stockée en base.
- Un front en React.js déployé sur data.oslandia.io/pyris en guise de site de démonstration.
Page d’accueil de Pyris
Évolutions récentesUne instance de Pyris est désormais branchée sur le site vitrine de nos applications data, au même titre que Jitenshea et Deeposlandia.
Par ailleurs, les données d’entrée ont été mise à jour, avec l’exploitation des derniers millésimes disponibles (census 2019 pour les données socio-économiques, version 2022 des contours IRIS)
En outre, la principale évolution qui a marqué la vie du projet dernièrement est la migration du front, de Bootstrap vers React.js. Le design de l’application web a été repensé, pour un résultat esthétiquement plus abouti. Voici une comparaison du rendu avant/après la refonte.
Page d’accueil, avant/après
Carte Leaflet, avant / après
Dashboard IRIS, avant/après
Feuille de routeDans les prochains mois, nous espérons poursuivre les efforts de développement sur ce projet, pour génériciser son approche. Parmi les tâches envisagées, nous comptons :
- simplifier les scripts d’agrégation de données ;
- intégrer au projet les IRIS des Outre-Mer ;
- considérer les évolutions sur plusieurs millésimes ;
- comparer des IRIS entre eux, ou un IRIS avec des moyennes locales et/ou nationales ;
- améliorer la qualité logicielle (lints, tests unitaires, CI).
Si vous aussi voulez participer à la vie de Pyris, rejoignez-nous sur le projet Gitlab, ou contactez-nous à infos@oslandia.com !
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9:20
The 2023 Submarine Cable Globe
sur Google Maps ManiaEvery year the telecommunications company Telegeography releases a new, updated version of its Submarine Cable map. This map shows all the undersea telecommunication cables which carry data around the world.The 2023 Submarine Cable Map is now available. Subsea cables carry telecommunication signals under the oceans, communicating information between different countries and regions of the world.
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8:30
Partir : mobilités résidentielles et conditions de logement en France pendant l’épidémie de Covid-19
sur CybergeoAu printemps 2020, un confinement national a été décrété en France pour lutter contre l’épidémie de Covid-19 – le plus long et le plus strict jusqu’à ce jour. Celui-ci a entraîné des mouvements spontanés de populations, largement médiatisés autour de la figure de l’exode urbain des Parisiens. Mais les départs des grandes villes vers les campagnes ont-ils été les seuls types de mobilité pendant cette période ? Et que nous apprennent en retour les mobilités de confinement sur les pratiques résidentielles et conditions de logement ordinaires des ménages, ainsi que sur les ressources mobilisées pour faire face à ces situations exceptionnelles ? À partir de l’enquête EpiCOV (Inserm-Drees) conduite en France auprès d’un échantillon de 135 000 personnes de 15 ans et plus à la fin du premier confinement, cet article analyse les différents types de mobilités résidentielles sur le territoire français au printemps 2020. Sans pouvoir présager du caractère durable ou non de ces mobilités, ni de ...
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8:30
Structuration spatiale des nouvelles formes de distribution pour la transition des systèmes alimentaires. Le cas de la province de Liège, Belgique
sur CybergeoLes innovations agri-alimentaires peuvent contribuer à la transition écologique. Pourtant, la dimension spatiale de leur développement reste peu abordée dans la littérature sur les transitions, et les initiatives marchandes qui lui sont associées sont ignorées des travaux sur les environnements alimentaires. Cet article vise à caractériser la diversité des initiatives existantes ainsi qu’à identifier de potentielles inégalités d’accès à ces circuits de distribution à partir d’une étude de 214 initiatives de commercialisation de produits alimentaires locaux dans la province de Liège en Belgique. Les données ont été collectées entre janvier 2018 et mai 2021 par enquête téléphonique. Nous avons établi une typologie des initiatives au moyen d’une analyse factorielle multiple suivie d’une classification ascendante hiérarchique, puis caractérisé les profil d’initiatives et l’environnement commercial et sociodémographique dans lequel sont implantés les points de vente associés. Trois profi...
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8:30
Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran, 2020, L’aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, Grenoble, UGA Éditions, 242 p.
sur CybergeoÉcrit avant la pandémie et la canicule de l’été 2022, l’ouvrage de Vincent Berdoulay et d’Olivier Soubeyran, qui s’inscrit dans la suite d’une réflexion engagée depuis des années sur la "pensée aménagiste", prend aujourd’hui une dimension particulière. S’il est surtout question d’"aménagement" et de "menace climatique", le vocabulaire utilisé, les notions et concepts explicités font écho à notre condition récente de "grands confinés" où les urgences sanitaires, sécuritaires, économiques et environnementales se sont télescopées.
La réflexion pluridisciplinaire, qui mélange l’histoire des idées en géographie et aménagement, l’écologie et le champ émergent des "sciences de la durabilité", est un plaidoyer pour une "adaptation transformatrice" et une "démocratie écologique". Les auteurs proposent des pistes conceptuelles originales sur l’adaptation. Ils l’inscrivent dans une histoire longue qui permet d’en préciser le sens, la fortune et les limites sans s’enfermer dans une pensée à cour...
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8:30
Denise Pumain, visions and innovations pushing forward Open Science
sur CybergeoI had the privilege to start working with Denise Pumain for the first time in late 2015, as my PhD supervisor Arnaud Banos had suggested me as a contributor to the « Cybergeo 20 » initiative. She was leading an innovative data analysis initiative, aiming at enhancing reflexivity for readers and contributors to the journal. To celebrate the 20th anniversary of the Cybergeo journal, Denise Pumain had the vision to construct corpus analysis tools that would be applied to the content of the journal themselves. Besides the prototype web application available online and combining the diverse analysis led by the interdisciplinary team from the Géographie-cités laboratory (Pierre-Olivier Chasset, Clémentine Cottineau, Hadrien Commenges, and myself), the initiative was synthesised into several publications (Cottineau et al., 2017 ; Raimbault et al., 2021 ; Raimbault, 2019), highlighting the timeliness of Denise’s idea. Indeed, in the following years, similar tools (related themes or papers f...
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8:30
Souvenirs
sur CybergeoMon premier contact avec Cybergeo a eu lieu dans la voiture de Denise.
Après la journée célébrant le 60e anniversaire de l’École de cartographie de Paris, Denise me raccompagnait à l’aéroport. « Incidemment », dans la conversation, elle a suggéré que je publie dans Cybergeo la communication que je venais de présenter. Mais j’ignorais ce qu’était Cybergeo et je demandais des explications.
Denise m’a alors annoncé qu’elle lançait, avec la collaboration de Ky Nguyen comme webmaster, une nouvelle revue dénommée Cybergeo. Cette dernière était alors la première revue en sciences humaines et sociales entièrement électronique, en libre accès et gratuite tant pour les lecteurs que pour les auteurs. Dès l’origine, elle a été prévue pour une diffusion multilingue (français, anglais, espagnol…). Revue internationale, Cybergeo fonctionne avec un comité de lecture et des évaluations en double aveugle.
Une telle revue avec des possibilités de publication rapide et d’échanges aisés m’est apparue comme...
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8:30
Promenades cartographiques et hiérarchiques parmi les publications de Cybergeo
sur CybergeoPas d’axe des abscisses ni d’axe des ordonnées, encore moins de légende, juste une promenade visuelle dans la diversité du monde tel que parcouru par Cybergéo au fil des ans (vue à travers le prisme du site Lens.org). Promenade hiérarchique et fractale à la fois ! Tous ces signes, mathématiques, géographiques et graphiques, sont sujets à de multiples interprétations…
Les villes et les signes. 1 (Italo Calvino, Les Villes Invisibles)
« L’homme marche pendant des jours entre les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d’autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l’hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu’ils sont. Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses mais des figur... -
8:30
Aux aguets des avancées de la recherche
sur CybergeoLe changement de direction de la revue en 2023 s’est fait dans la continuité, mais le départ de Denise Pumain est bien plus qu’un simple évènement éditorial pour celle qui a été la fondatrice de Cybergeo en 1996, et son animatrice pendant 26 ans. Par le choix dès le départ d’une diffusion sur internet, la revue s’est rapidement imposée comme la revue géographique française la plus diffusée dans le monde, mais son succès est loin d’avoir été essentiellement technique. Il est dû à la personnalité de sa directrice. Entrée à l’Université dans les années1970, Denise Pumain a été le symbole d’une nouvelle géographie. Toute une génération avait comme elle la sensation d’une discipline pas assez scientifique et manquant des bases théoriques nécessaires pour pouvoir être enseignée en faisant appel à des principes généraux. Il fallait dire adieu à une géographie régionale qui était à bout de souffle. Le laboratoire Géographie Cités, fondé en 1984 par Denise Pumain avec Thérèse Saint-Julien, a...
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8:30
En hommage au rôle de Denise Pumain à la direction de la revue Cybergeo
sur CybergeoDenise Pumain quitte la Direction de la revue Cybergeo. Quelle belle occasion de faire savoir tout ce qu’elle a apporté à cette revue mais aussi tout ce qu’elle nous a apporté aux uns, aux unes et aux autres en tant que collaborateurs de cette revue. C’est ce que je voudrais faire dans les lignes qui suivent.
Je connais Denise depuis bien longtemps et notamment depuis la parution de mon livre sur l’ «Urbanisme des réseaux». En 1991 elle m’ a soutenu pour cette publication un peu décalée par rapport à la ligne éditoriale géographique de l’époque des éditions Armand Colin. Je me souviens encore d’une conversation à ce sujet avec Denise, conversation très positive, en plein air, rue Saint-Jacques, à quelques pas de l’Institut de géographie. Depuis nos voies, souvent parallèles, se sont croisées que ce soit au Programme Interdisciplinaire de Recherches sur la Ville, à l’Agence pour l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (aujourd’hui remplacé par le Haut Conseil de l’...
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8:30
Les années (Cybergeo)
sur CybergeoOn accédait à Cybergeo depuis son IBM ThinkPad 700C dont le petit bouton rouge central servait de souris. Il y avait déjà une version française et une version In English de Cybergeo, mais encore peu d’articles, à peine 14 en cette fin d’année 1996. Colette Cauvin y parlait de transformations cartographiques et Jean-Christophe François de discontinuités dans l’espace des collèges franciliens. La géographie théorique et quantitative tentait de clarifier les malentendus sur son contenu.
Elle lançait une revue, et publiait l’article qui fera date dans le monde de la simulation multi-agents en géographie. Elle dirigeait l’UMR Géographie-cités et professait à l’université Paris 1.
Alors que Revues.org sortait les revues de leur isolement et permettait enfin le partage de ressources dans l’édition électronique des sciences humaines et sociales, on s’y connectait grâce à Internet Explorer depuis son ordinateur HP 9000. Cybergeo s’intéressait à la bibliométrie, aux automates cellulaires et au ...
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8:30
Un cambio en la continuidad
sur CybergeoDenise Pumain lo anunciaba en su última editorial del 20 de diciembre del 2022: se produce un giro para la revista Cybergeo. Denise Pumain deja la gestión tras 26 años y nos confía las riendas a un comité de dirección renovado y por un mandato de tres años. Heredamos, por tanto, una historia, no muy extensa si la comparamos con revistas que han acompañado la historia de la disciplina, pero muy rica, anclada en el presente y donde también esperamos en el futuro.
¿De qué legado hablamos? Del estudio sobre revistas científicas digitales realizado en el año 2002, donde se desprende que Cybergeo fue la primera revista del mundo en geografía y probablemente en ciencias sociales que cumple con los tres criterios originales: 1. Nativamente digital 2. De acceso libre 3. Con un comité de lectura. Solo siete revistas de geografía, creadas posteriormente a Cybergeo, en los Estados Unidos y Europa, cumplían con los mismos criterios. Sin embargo, en la actualidad solo podemos encontrar rastros en ...
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7:32
Suivi en ligne de la migration des hirondelles
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa Ligue pour la Protection des Oiseaux démarre une opération particulière, en collaboration avec Esri France, visant à mettre à disposition des Français un outil de suivi de petits oiseaux migrateurs, les hirondelles, pour leur arrivée en France. Ce phénomène, qui marque le retour du printemps, laissera l’occasion aux observateurs de faire des signalements également. Sous la forme d’une carte collaborative développée avec ArcGIS Experience Builder, il sera possible de saisir des observations sur un formulaire en ligne lorsque les oiseaux auront quitté le territoire africain. Cette démarche a obtenu le soutien de l’Office français de la biodiversité (OFB). Elle a pour objectif de sensibiliser les habitants sur le déclin de cette espèce. De plus, l’hirondelle est indicatrice du réchauffement climatique. Chaque année, son retour en France se fait malheureusement de plus en plus tôt...
+ d'infos :
lpo.fr
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7:30
Cartographier un territoire « cycloné » : Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma (Antilles du Nord, sept. 2017)
sur MappemondeDepuis plusieurs années, des services de cartographie sont activés à la suite d’une catastrophe afin d’offrir un premier panorama des dommages. Diffusés massivement, ils se caractérisent par une diversité des modes de représentation cartographique, ce qui peut nuire à leur compréhension. Partant de ce constat, nous proposons des solutions cartographiques optimisées à différentes échelles. De plus, nous prenons en compte les méthodes d’acquisition, le contexte météorologique et les écarts de diagnostic comme des paramètres cruciaux aux incertitudes. Des variables visuelles et techniques sont élaborées sous SIG afin de fournir une vision synoptique, continue et dynamique d’un territoire « cycloné », l’île de Saint-Martin à la suite du passage du cyclone Irma (07/2017).
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7:30
La place Catroux. Le pari mémoriel de la reconnaissance de l’esclavage dans un quartier aisé de Paris
sur MappemondeFigure 1. Carte de présentation
Figure 2. Le Jardin Solitude et les « Fers »
Photo : J. Rieucau, décembre 2021
La place du général Catroux, dans le XVIIe arrondissement de Paris, située dans le quartier aisé de la plaine Monceau, juxtapose deux récits nationaux différents, depuis dix ans, en raison du choix par la mairie de Paris, plusieurs années avant le mouvement Black Lives Matter (Recoquillon, 2016), d’en faire un lieu mémoriel, lié à la mémoire de l’esclavage. Sans être un lieu historique, cette place est devenue une construction mémorielle, autour de la traite et de l’esclavagisme. La puissance de l’emplacement du lieu fonde sa légitimité sur le monument et la statue d’Alexandre Dumas Père, celle d’Alexandre Dumas Fils (figure 6) et sur la présence d’ambassades de pays africains et caribéens (Libéria, Haïti), ayant souffert de l’esclavage. Une partie du lieu, grâce à la sculpture monumentale des « Fers », en l’honneur du général Dumas, en raison du Jardin et de la statue de Soli...
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7:30
La SandBox, outil dynamique au service de la représentation spatiale dans l’apprentissage de la géographie
sur MappemondeLa SandBox est une technologie développée par l’UC Davis qui permet de modéliser des terrains en réalité augmentée. Il s’agit d’un système permettant de sculpter dans le sable un paysage qui va être topographié par l’ordinateur. Une carte d’élévation (2D), composée de courbes et de couleurs, est projetée dans l’espace d’expérimentation (3D). L’opération se fait en direct, ce qui permet une grande interactivité. Les représentations bidimensionnelles (carte 2D) ne permettent pas toujours une bonne perception de l’espace (3D) représenté, cependant cet article souligne comment utiliser la SandBox pour pallier aux difficultés rencontrées lors de la lecture de ces représentations. Il détaille comment utiliser le potentiel de l’appareil afin d’améliorer la représentation spatiale des participants.
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7:30
David Bédouret, L’Afrique rurale des manuels scolaires de géographie : sortir de l’exotisme et Christine Partoune, Dehors j’apprends
sur MappemondePubliés presque en même temps, les deux ouvrages ont en commun de parler de ce que la géographie apprend, ou pourrait apprendre, aux élèves scolarisés en primaire et dans le secondaire. C’est la raison pour laquelle ils sont ici lus en miroir l’un de l’autre.
L’ouvrage de David Bédouret est tiré de sa thèse de doctorat de géographie soutenue en 2012 à l’Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Bédouret, 2012). Ancrées en géographie culturelle et didactique de la géographie, les analyses portent sur la représentation des espaces ruraux africains dans les manuels scolaires français des années 1950 aux années 2000. Elles sont complétées d’enquêtes conduites auprès d’enseignants et d’élèves scolarisés en France de l’école primaire au lycée et dans des lycées français en Afrique.
L’ouvrage de Christine Partoune est issu d’une recherche-action conduite avec des professeurs de géographie en formation d’instituteurs de la Haute École Libre Mosane (Liège). L’auteure s’appuie aussi sur des expér...
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7:30
MAPLOUP, dispositif d’alerte à destination des éleveurs, des bergers et des élus dans un contexte de prédation par le loup
sur MappemondeIntroductionDepuis les années 1990, la prédation des loups sur les troupeaux domestiques s’intensifie fortement dans les Alpes. Face à ce constat, et après de premières initiatives, le Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a créé en 2019 la plateforme https://maploup.fr destinée aux éleveurs, bergers et élus, avec l’appui de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Grenoble. D’une part, l’outil fournit des informations sur les suspicions d’attaque par le prédateur en temps quasi-réel via un onglet appelé [MAP] et un système d’alerte SMS ou mail associé. D’autre part, le site web offre une approche interactive des données fournies par l’État (données géoprédateurs) sur le contexte de prédation depuis 10 ans, avec leur visualisation dans un onglet dénommé [ATLAS].
Plusieurs territoires ont récemment intégré le dispositif, à l’image de la Région Sud PACA qui est venue, partiellement, s’ajouter en 2021 à Auvergne Rhône-Alpes grâce ...
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7:30
GASPAR —Geoviz Application for Searching And Rescuing People
sur Mappemonde1. ContexteLes Pelotons de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) sont des acteurs majeurs du secours en montagne en France. Lorsqu’ils sont alertés pour rechercher une personne perdue ou blessée, le système propre à la Gendarmerie (GendLoc) n’est pas toujours suffisant et reste dépendant des limites liées à l’équipement du téléphone de la victime (téléphone non équipé d’un récepteur GPS ou équipement défectueux, problème de transmission, etc.). Dans ce cas, le requérant (c’est-à-dire la personne prévenant les secours, qui n’est pas nécessairement la victime) est alors amené à fournir, en langage naturel, des éléments permettant de localiser au mieux la victime (description de son environnement immédiat, itinéraire suivi, etc.). Le traitement de ces informations par les secouristes est une tâche complexe et laborieuse, nécessitant parfois de consulter des sources variées : cartes topographiques, topoguides décrivant des itinéraires, etc. Cette tâche est d’autant plus compliquée que la...
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7:30
Géoweb de narration et de modélisation : la plateforme NAMO GeoWeb
sur MappemondeIntroductionL’application NAMO GeoWeb est une plateforme de conception d’atlas interactifs en ligne. Elle vise à répondre à deux besoins différents et complémentaires : (i) le partage de données et d’informations issues de travaux de différents membres d’un même projet, d’une même structure ou d’une même communauté sous forme cartographique et (ii) la diffusion de ces résultats à l’intérieur, mais aussi, et surtout à l’extérieur de ce projet, de cette structure ou de cette communauté. La plateforme constitue ainsi un outil de science participative permettant, en particulier aux utilisateurs non-initiés, de proposer des contributions via un module de rédaction de cartes narratives en ligne. Afin d’être accessible à tous, la plateforme NAMO GeoWeb est gratuite et open source et peut ainsi être déployée par n’importe quel organisme ou particulier disposant d’un serveur.
Le développement de NAMO GeoWeb s’est effectué sur la base de besoins définis au sein d’un projet initial, le projet R...
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7:30
Geodatadays 2021
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un événement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l'AFIGÉO et DécryptaGéo depuis quatre ans, en partenariat avec une plateforme régionale d'information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de Recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis deux ans un concours, les « CHALLENGES GEODATA », qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique, par un jury indépendant et multi-partites (recherche, collectivités et services de l’état, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques. Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des méthodes, est...
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7:30
Illusion nominaliste, foire aux vanités et salades d’acronymes
sur MappemondeLe livre de Roger Brunet Nouveaux territoires, nouveaux noms de la France est à la fois minutieux, jubilatoire et inquiétant.
Minutieux, parce qu’il analyse de façon très précise les noms de lieux qui ont été donnés à de nouveaux territoires, créés par milliers dans les dernières décennies par les fusions de communes, la création d’intercommunalités, de nouveaux pôles, de programmes de développement régional, etc.
Jubilatoire, parce que Roger Brunet le fait avec humour et cite avec gourmandise les noms extravagants inventés par les élus (ou les cabinets de communication qui les conseillent), mais aussi des situations étonnantes comme la commune qui n’a plus qu’un seul habitant (mais un conseil municipal de sept personnes). Ou encore, les enclaves, exclaves et autres « queues » et « ficelles » qui compliquent parfois les limites territoriales des communes et de leur regroupement.
Inquiétant, enfin, parce qu’il montre que cette frénésie de néotoponymie (la création de nouveaux noms de li...
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7:30
Dispositifs de visite et représentations spatiales
sur MappemondeLes applications mobiles proposant des parcours de visite dans la ville nous invitent à véhiculer de nouvelles représentations socio-cognitives pour appréhender l’espace urbain. La carte développe l’émergence du sens. Quand elle est dématérialisée, le(s) sens de l’espace physique se réinvente(nt) permettant que les usagers vivent, inscrivent et partagent leurs trajets et leurs expériences autrement. Les propositions des dispositifs de médiation instaurent ainsi de nouvelles pratiques de visite entraînant des relations fluctuantes de mouvement et de communication dans le territoire.
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18:20
Préparez la conférence QGIS FR avec QDT
sur GeotribuAfin de suivre au mieux les rencontres 2023 des utilisateurs francophones de QGIS, je vous propose de déployer facilement un profil QGIS avec tout ce qu'il faut dedans pour suivre les ateliers et présentations. Bonne conférence !
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Préparez la conférence QGIS FR avec QDT
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12:37
3D: Déambulation Du Dimanche - #43
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierUn des plus grands projets autoroutiers de la Norvège est probablement celui de l'E39 dans le sud-ouest du pays. Aujourd'hui ma Déambulation Du Dimanche s'est arrêtée sur une scène web 3D ArcGIS Online qui vous permettra de découvrir une partie de ce projet à travers une scène qui représente plusieurs kilomètres de la partie terrestre de cette liaison routière.
Le processus de conception de cette scène 3D a consisté essentiellement à publier une centaine de fichiers DWG 3D des différents tronçons depuis ArcGIS Pro vers des couches de scène d'objets 3D sur un portail ArcGIS Online.
Ci-dessus j'ai réalisé une petite vidéo des différents points de vue sur le modèle 3D mais vous pourrez décrire la scène web qui est accessible en live ici.
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10:11
Evolution de l'implantation humaine en Espagne à partir de données multi-temporelles (1900-2020)
sur Cartographies numériquesSource : Uhl, J. H., Royé, D., Burghardt, K., Aldrey Vázquez, J. A., Borobio Sanchiz, M., and Leyk, S.: HISDAC-ES : Historical Settlement Data Compilation for Spain (1900–2020), Earth System Science Data, 2 Mar 2023, [https:]]
Résumé
Les mesures multi-temporelles permettant de quantifier les changements à la surface de la Terre sont essentielles pour comprendre de nombreux processus naturels, anthropiques et sociaux. Les chercheurs utilisent généralement des données de télédétection pour quantifier et caractériser ces changements dans l'utilisation des terres et la couverture terrestre (LULC). Cependant, ces sources de données sont limitées dans leur disponibilité avant les années 1980. Alors qu'une fenêtre d'observation de 40 à 50 ans est suffisante pour étudier les changements LULC les plus récents, des processus tels que l'urbanisation, l'aménagement du territoire et l'évolution des systèmes urbains opèrent souvent sur des périodes plus longues couvrant plusieurs décennies, voire des siècles. Ainsi, pour quantifier et mieux comprendre ces processus, des sources de données historiques et géospatiales alternatives sont nécessaires pour remonter plus loin dans le temps. Cependant, de telles données sont rares et le traitement est à forte intensité de main-d'œuvre, impliquant souvent un travail manuel.
Pour surmonter le manque de connaissances quantitatives sur les systèmes urbains et l'environnement bâti qui en résulte avant les années 1980, nous exploitons les données cadastrales qui comprennent l'utilisation du bâtiment et l'année de construction. Nous avons scrappé, harmonisé et traité plus de 12 000 000 d'empreintes de bâtiments, y compris les années de construction, pour créer une série de surfaces quadrillées à multiples dimension, décrivant l'évolution des établissements humains en Espagne de 1900 à 2020, avec une résolution spatiale de 100 m et une résolution temporelle de 5 ans. Ces surfaces comprennent des mesures de la densité de construction, de l'intensité bâtie et de l'utilisation des terres bâties. Nous avons évalué nos données par rapport à une variété de sources de données, y compris des données de télédétection sur les établissements humains et des données sur la couverture terrestre, des représentations historiques de l'utilisation des terres basées sur des modèles, ainsi que des cartes historiques et des images aériennes historiques, et trouver des niveaux élevés de correspondance. :
Les données concernant les établissements humains pour l'Espagne (HISDAC-ES) sont disponibles en téléchargement sous forme de fichiers raster :
[https:]]Settlement development in Spain from 1900 to 2020. Impressive change in the last 120 years. This animation is based on our new high-resolution dataset, already available as a preprint ? [https:]] #rstats #opendata #dataviz pic.twitter.com/jsiNH1uk9C
— Dr. Dominic Royé (@dr_xeo) March 10, 2023
Articles connexes[?ESTUDIO] ¿Os acordáis del mapa viral de la ciudad de Valencia? En colaboración con un equipo internacional hemos construido la primera superficie de 100x100m del desarrollo urbano en España basado en datos del Catastro 1900-2020 con una resolución temporal de 5 años. #ciudad? pic.twitter.com/xPoCc77PlW
— Dr. Dominic Royé (@dr_xeo) March 2, 2023
Cartographier l'empreinte humaine à la surface du globe
Les cartes par densité de points deviennent de plus courantes et accessibles
S'initier à la cartographie par densité de points sur le site Néocarto
Combien de châteaux en Espagne, 10 000 voire plus ? Une story map proposée par le journal El-Confidencial
Une cartographie détaillée des biens appartenant à l'Église en Espagne
L'histoire par les cartes : la recension des symboles franquistes en Espagne
La carte des résultats aux élections législatives en Espagne (scrutin du 28 avril 2019)
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18:30
Un modèle géologique retraçant la surface de la Terre au cours des 100 derniers millions d'années
sur Cartographies numériques
Source : Hundred million years of landscape dynamics from catchment to global scale (Science, 2023, vol. 379, Issue 6635, p. 918-923)Le projet a débuté il y a environ trois ans lorsque les auteurs ont commencé à développer un nouveau modèle d'évolution du paysage à l'échelle mondiale, capable de simuler des millions d'années de changement. Ils ont également pu y ajouter d'autres informations de paléogéographie retraçant l'histoire des paysages de la Terre. Pour cette nouvelle étude, ils ont utilisé des reconstructions tectoniques de pointe et des simulations des climats passés à l'échelle mondiale.
Les simulations informatiques ont mobilisé l'infrastructure informatique nationale de l'Australie qui repose sur des centaines de processeurs informatiques. Chaque simulation a pris plusieurs jours, construisant une image complète pour reconstruire les 100 derniers millions d'années de l'évolution de la surface de la Terre. Cette puissance de calcul a permis d'aboutir à des cartes mondiales en haute résolution qui montrent les paysages terrestres en élévation, ainsi que les flux d'eau et de sédiments.
L'étude a révélé des détails sur le rôle que la surface de la Terre a pu jouer dans le mouvement des sédiments du sommet des montagnes aux bassins océaniques, régulant le cycle du carbone et les fluctuations climatiques de la Terre dans le temps.
L'évolution du paysage de la Terre au cours des 100 derniers millions d'années (licence Creative Commons)
Le logiciel scientifique goSPL utilisé pour cette étude est disponible sur [https:]] et la documentation du logiciel se trouve sur https://gospl.readthedocs.io.
Les auteurs fournissent également une série de blocs-notes Jupyter utilisés pour le pré- et le post-traitement des ensembles de données et des sorties de modèles qui peuvent être suivis pour reproduire certaines des simulations et des sorties présentées dans l'article et sont accessibles sur :
https://github.com /Geodels/gospl-global-workflows
La reconstruction de la paléoélévation PALEOMAP et les fichiers de rotation et de géométrie GPlates associés peuvent être téléchargés à partir de :
[https:]]
Les cartes de paléo-précipitations du modèle HadCM3BL-M2.1aD sont disponibles auprès de la Bristol Research Initiative for the Dynamic Global Environment (BRIDGE) :
https://www.paleo.bristol.ac.uk
Les résultats des simulations fournis sous forme de fichiers netcdf contiennent quatre paramètres : élévation, accumulation de débit rempli (rivières avec lacs), accumulation de débit (rivières uniquement) et bassin versant (bassins de drainage). Ils sont disponibles à un intervalle de 5 Myr à partir de ce référentiel.
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16:16
Appel à communications : “Art(s) et Cartographie(s)”, date-butoir : 30 avril 2023
sur Cartes et figures du mondeLa Commission Histoire du Comité Français de Cartographie organise le 25 novembre 2023 à l’Institut national d’histoire de l’art à Paris une Journée d’études intitulée « Art(s) et cartographie(s) ».
Par-delà les études classiques sur la place spécifique de la cartographie dans l’histoire des savoirs scientifiques, et les analyses répétées sur les engagements de la cartographie (et des cartographes) dans diverses opérations politiques, il est nécessaire d’envisager les relations de la cartographie avec les arts et les artistes ainsi que ses formes d’implication dans les cultures visuelles des sociétés modernes et contemporaines. Les recherches sur ce sujet sont déjà nombreuses, et fructueuses, et ont permis d’établir de façon décisive les multiples niveaux et formes d’interaction entre les mondes de la cartographie et les mondes de l’art.
Cette Journée d’études souhaiterait être l’occasion de rassembler et de confronter quelques-unes des pistes principales de la recherche actuelle et, en ce sens, elle accueillera des propositions dans plusieurs directions :
1/ Les artistes et la cartographie
Les artistes, depuis longtemps, ont mobilisé la cartographie dans leurs œuvres et ont eux-mêmes dessiné des cartes. Des peintres furent impliqués à la Renaissance dans la réalisation des cartes à grande échelle ; les « pourtraiteurs » au service des corps de ville ont pleinement participé au renouvellement de la cartographie urbaine et de la chorographie à l’époque moderne ; les ingénieurs des Ponts et Chaussées au XVIIIe siècle étaient formés à la cartographie comme au dessin de paysages. Aujourd’hui, de nombreux artistes font de la cartographie un domaine d’investigation privilégié. Ils et elles conçoivent des cartes, ou bien utilisent des cartes déjà faites, les transforment, les assemblent, ou les insèrent dans leurs œuvres. La cartographie est un champ d’actions artistiques très variées et, parfois même, une forme de l’art. On aimerait, au cours de cette Journée d’études, réunir des contributions qui viendraient à la fois illustrer et interroger cette longue fréquentation des artistes et de la cartographie. Les propositions peuvent aborder les périodes les plus anciennes comme les contemporaines.
2/ La cartographie et les métiers d’art
De façon plus spécifique, on aimerait aussi interroger les circulations professionnelles, les transferts et transmissions de pratiques, entre art et cartographie, là encore sur un temps long. Quels sont les métiers d’art impliqués dans les opérations de fabrication des cartes ? Comment, par exemple, s’articulent en termes de pratiques et d’identités professionnelles, les intentions scientifiques, informationnelles, et les motivations décoratives, ornementales, ou symboliques ? Ou bien, autre exemple, peut-on dégager la présence de « styles » ou d’« écoles » dans l’écriture des cartes ? Ou encore, peut-on repérer les trajectoires par lesquelles les cartes sont introduites, reproduites et mobilisées dans les entreprises de divertissement et plus généralement dans les cultures visuelles de leur époque ?
3/ Cartographie, collections, et marché de l’art
Les cartes sont des objets, parfois luxueux, souvent conservés et exhibés (ou au contraire dissimulés) comme des pièces précieuses. Et, à cet égard, elles sont recherchées par des spécialistes, des amateurs, des collectionneurs fortunés, mais aussi des institutions publiques de conservation et de documentation. Autrement dit les cartes, au-delà de leur dimension cognitive, ont d’autres valeurs, tout à la fois affectives, symboliques, patrimoniales, et marchandes, et à ce titre leur circulation dans le public dépend aussi des possibilités et des contraintes du marché. Cette Journée réunira des contributions qui voudront mener l’interrogation dans cette direction : la carte comme objet de collection, comme objet convoité, exhibé pour le prestige ou dissimulé à des fins de capitalisation. Elle aimerait mettre en lumière le rôle décisif des collectionneurs, curateurs, ou autres animateurs du marché, dans la circulation des objets cartographiques et, au-delà, des contenus de connaissance que ces objets véhiculent.
Modalités pratiques
Les propositions de communication (environ 1500 signes), accompagnées d’une courte bio-bibliographie, sont à envoyer à l’adresse suivante : catherine.hofmann@bnf.fr
avant le 30 avril 2023.
Le comité de sélection se réunira en mai et communiquera les résultats de l’appel à communication courant juin. Les communications retenues auront vocation à être publiées dans un numéro de la revue du Comité français de cartographie, Cartes & Géomatique, au courant de l’année 2024.
Bibliographie indicative
Ouvrages
Baynton-Williams Ashley, The curious map book. Chicago, The University of Chicago Press, 2015, 240 p.
Besse Jean-Marc et Tiberghien Gilles A. (ed.), Opérations cartographiques, Arles : Actes Sud ; [Versailles] : ENSP, 2017, 1 vol. (345 p.)
Béziat Julien, La carte à l’oeuvre : cartographie, imaginaire, création, Pessac : Presses universitaires de Bordeaux : Centre de recherche CLARE-ARTES, 2014, Collection ARTES, 1 vol. (162 p.)
Buci-Glucksmann Christine, L’oeil cartographique de l’art, Paris : Galilée, 1996, 1 vol. (177 p.)
Cartwright William, Gartner Georg, Lehn Antje (ed.), Cartography and art, New-York : Springer, 2009, collection : Lectures Notes in Geoinformation and Cartography, 1 vol. (391 p.)
Casey Edward S., Earth-mapping : artists reshaping landscape, Minneapolis : University of Minnesota Press, 2005, 1 vol. (242 p.)
Castro Terasa, La Pensée cartographique des images. Cinéma et culture visuelle, Lyon, Aléas, 2011.
Cosgrove Denis, Apollo’s eye : a cartographic genealogy of the earth in the western imagination. Baltimore ; London : Johns Hopkins university press, 2001, 1 vol. (331 p.)
Dorrian Mark and Pousin Frédéric (ed.), Seeing from above : the aerial view in visual culture. London : I.B. Tauris, 2013, 1 vol. (312 p.)
Dryansky Larisa, Cartophotographies : de l’art conceptuel au land art, [Paris] : CTHS : INHA, Institut national d’histoire de l’art, 2017, 1 vol. (335 p.)
Ferdinand Simon, Mapping beyond measure : art, cartography, and the space of global modernity, Lincoln : University of Nebraska Press, 2019, 1 vol. (298 p.)
Field Kenneth, Cartography : a compendium of design thinking for mapmakers, Redlands, California : Esri Press, 2018, 1 vol. (549 p.)
Harley John B. and Woodward David; Monmonier Mark; Edney Matthew H. and Pedley Mary Sponberg (ed.), The history of cartography, Chicago ; London : The University of Chicago press, 1987-, vol. 1- 4, 6. [Volumes 1, 2, 3 et 6 accessibles en ligne sur le site de l’éditeur : https://press.uchicago.edu/books/HOC/index.html]
Harmon Katharine, You are here : personal geographies and other maps of the imagination. New York : Princeton architectural press, 2004, 1 vol. (191 p.)
Hofmann Catherine (ed.), Tesson Sylvain (préf.), Artistes de la carte : de la Renaissance au XXIe siècle : l’explorateur, le stratège, le géographe, Paris : Autrement, 2012, 1 vol. (223 p.)
Landsman Rozemarijn, Vermeer’s maps, New York, The Frick Collection, DelMonico Books, 2022, 128 p.
Lewis-Jones Huw, The Writer’s map : an atlas of imaginary lands, Chicago : The University of Chicago Press, 2018, 1 vol. (256 p.)
Paez Roger, Operative mapping : maps as design tools. New York : Actar Publishers ; [Barcelona] : ELISAVA, 2019, 1 vol. (327 p.)
Rodney Shirley, Courtiers and cannibals, angels and amazons: the art of the decorative cartographic titlepage, GH Houten : HES & DE GRAAF, 2008, 1 vol. (272 p.)
Schulz Juergen, La cartografia tra scienza e arte : carte e cartografi nel Rinascimento italiano, Modena : F. C. Panini, 2006, 1 vol. (202 p.)
Woodward David (ed.), Art and cartography: six historical essays, Chicago ; London, University of Chicago press, 1987, collection : The Kenneth Nebenzahl Jr. lectures in the history of cartography, 1 vol. (249 p.)
Catalogues d’expositions (par ordre chronologique)
Cartes et figures de la terre [Exposition, Centre Georges Pompidou, Paris, 24 mai-17 novembre 1980]. Paris : Centre Georges Pompidou, Centre de création industrielle, 1980, 1 vol. (479 p.)
Monique Pelletier (ed.), Couleurs de la Terre : des mappemondes médiévales aux images satellitales. [Exposition. Paris, BnF, « Figures du ciel et Couleurs de la Terre », 8 octobre 1998-10 janvier 1999]. Paris : Seuil : BnF, 1998, 1 vol. (175 p.)
Barber Peter and Harper Tom, Magnificent maps : power, propaganda and art [Exposition. Londres, British Library. 2010]. London : The British Library, 2010. 1 vol. (176 p.)
Monsaingeon Guillaume (ed.), Mappamundi, art et cartographie [Exposition, Toulon, Hôtel des arts, Centre d’art du Conseil général du Var, 16 mars-12 mai 2013], Marseille : Parenthèses, impr. 2013, 1 vol. (190 p.)
Gehring Ulrike, Weibel Peter (ed.), Mapping spaces : networks of knowledge in 17th century landscape painting [Exposition, ZKM Museum of contemporary art, Karlsruhe, April 12 – July 13, 2014], Munich : Hirmer, 2014, 1 vol. (504 p.)
Harper Tom (ed.), Maps and the 20th century : drawing the line [Exposition, British Library exhibition, 4 November 2016 – 1 March 2017]. London : British Library, 2016, 1 vol. (256 p.)
Dumasy-Rabineau Juliette, Gastaldi Nadine, Serchuk Camille, Quand les artistes dessinaient les cartes : vues et figures de l’espace français, Moyen âge et Renaissance [exposition, Paris, Hôtel de Soubise-Musée des Archives nationales, 25 septembre 2019-6 janvier 2020], Paris : le Passage : Archives nationales, 2019, 1 vol. (239 p.)
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15:41
La moitié des zones humides d'Europe, des États-Unis et de la Chine ont disparu en trois siècles
sur Cartographies numériques
Source : Fluet-Chouinard, E., Stocker, B.D., Zhang, Z. et al., Extensive global wetland loss over the past three centuries (Nature, 2023, vol. 614, p 281–286).L'étude scientifique, parue dans la revue Nature en février 2023, montre une perte mondiale de 20 % depuis 1700 - ce qui est moins que prévu. En Europe, aux États-Unis et en Chine c'est toutefois plus de la moitié des zones humides qui ont disparu depuis 1700. Ce qui équivaut à la disparition d'un territoire de la superficie de l'Inde.
Jusqu'à présent, on ne savait pas combien il restait de zones humides. Les estimations depuis 1700 variaient entre 28% et 87%, soit une fourchette énorme. Les chercheurs ont combiné des archives historiques à l'échelle mondiale avec des cartes de zones humides actuelles afin de pouvoir se forger une idée plus précise. Ils estiment qu'environ 20% des zones humides à la surface de la Terre ont été détruites. L'Europe est la zone la plus touchée, l'Irlande ayant perdu plus de 90 % de ses zones humides, l'Allemagne, la Lituanie et la Hongrie plus de 80 %, le Royaume-Uni, les Pays-Bas et l'Italie plus de 75 %.
Reconstruction des superficies de zones humides drainées, perdues ou converties entre 1700 et 2020
(source : Fluet-Chouinard, E., Stocker, B.D., Zhang, Z. et al., Nature, 2023)
Bien que certaines régions soient très durement touchées, l'analyse d'ensemble montre qu'il reste encore des espaces à sauvegarder. « C'est une bonne nouvelle, il n'est pas trop tard pour protéger la majorité des zones humides dans le monde », a déclaré l'auteur principal de l'étude Etienne Fluet-Chouinard (Université de Stanford). Pendant des milliers d'années, les zones humides ont été considérées par les agriculteurs comme des terres improductives. Au cours du siècle dernier, le taux de destruction a rapidement augmenté. Combiné à l'impact de la crise climatique, le prélèvement en eaux souterraines, les incendies et l'élévation du niveau de la mer ont contribué, selon les chercheurs, à faire des zones humides l'un des écosystèmes les plus menacés au monde.
Les estimations précédentes étaient probablement erronées car les scientifiques avaient tendance à se concentrer sur les régions où la perte était la plus importante (celles où vit la majorité de la population), puis à extrapoler ces chiffres. Mais de vastes quantités de tourbières et de plaines inondables existent encore dans des régions peu peuplées telles que le nord du Canada, la Sibérie, le Congo et l'Amazonie. Il y a aussi beaucoup de zones humides en Alaska, ce qui ramène la perte moyenne aux États-Unis à environ 40 %.
À l'échelle mondiale, plus de 60 % des pertes ont été causées par le drainage des terres destinées à la culture, suivi par la conversion pour faire des rizières (18 %) et la création de zones urbaines (8 %). Moins de 1 % a été perdu pour l'extraction de la tourbe. À l'échelle mondiale, les tourbières stockent deux fois plus de carbone que les forêts du monde , ce sont donc des écosystèmes cruciaux à préserver si l'on veut atteindre les objectifs climatiques.
Les zones humides sont importantes pour la biodiversité : jusqu'à 40 % des espèces de la planète y vivent et s'y reproduisent. Ils purifient également l'eau, protègent contre les inondations et améliorent le bien-être physique des habitants des zones urbaines.
« Maintenant que nous connaissons l'ampleur de la perte - et les avantages perdus avec les zones humides - nous pouvons prendre des décisions plus éclairées sur la façon dont nous voulons gérer nos paysages.
Les scripts utilisés pour traiter les données d'entrée, modéliser et calibrer la reconstruction de la perte des zones humides et produire les chiffres sont disponibles sur Github.
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Earthquakes - Global Risk & Hazard Maps
sur Google Maps ManiaThe Global Earthquake Model Foundation is a non-profit organization working to assess and help manage the risk from earthquakes and seismic activity around the globe. Part of its mission is to is assess and share open data on earthquake risks and hazards.The Global Earthquake Model Foundation has released two interactive maps, the Global Seismic Risk Map and the Global Seismic Hazard Map, which
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Meduseo : l’application qui vous aide à éviter les plages infestées de méduses
sur Veille cartographieCet article Meduseo : l’application qui vous aide à éviter les plages infestées de méduses est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Les méduses sont une préoccupation majeure pour les baigneurs sur les plages du monde entier, car elles peuvent provoquer des piqûres douloureuses et potentiellement dangereuses. Heureusement, une application appelée Meduseo est là pour vous aider à éviter les zones infestées de méduses. Meduseo a été créé en 2019 par Jérémy Deverdun, un chercheur en […]
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ArcGIS GeoAnalytics Engine 1.1, plus d'analyse spatiale pour vos Big Data !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS GeoAnalytics Engine apporte de puissantes capacités d'analyse spatio-temporelle et de data science sur des Big Data de vos environnements cloud et de vos entrepôts de données, tout cela en s'appuyant sur l'environnement de traitement distribué Spark. Les spécialistes du traitement des données peuvent tirer parti d'une bibliothèque complète de fonctions, d'outils et d'utilitaires spatiaux qui permettent de résoudre des questions d'intelligence spatiale à grande échelle. Esri vient d'annoncer la disponibilité d'une nouvelle version 1.1 d'ArcGIS GeoAnalytics Engine qui introduit plusieurs fonctionnalités et capacités nouvelles que je vous propose de découvrir.
Nouveaux outils et fonctions spatiales
Cette version offre des nouvelles possibilités en matière d'analyse et d'indexation. Le nouvel outil Snap Tracks prend en charge un ensemble de données de positions et la génération d'une copie qui ajuste les données pour s'aligner sur les lignes d'un réseau (généralement routier ou ferré). La capture est basée sur des considérations telles que la distance du point à la ligne et les observations précédentes et futures. Il peut être utilisé pour améliorer la visualisation des données de voie ainsi que d'autres analyses en aval telles que le calcul d'itinéraires plus précis et des modèles de comportement de mouvement.Exemple de données basées sur des traces GPS capturées sur un réseau routier
qui ont été corrigées par GeoAnalytics Engine
Un autre nouvel outil, Nearest Neighbors, identifie un nombre donné d'enregistrements spatiaux les plus proches de chacun d'un ensemble d'enregistrements spatiaux en entrée. Il s'agit d'une capacité d'enrichissement utile qui peut être utilisée pour répondre à des questions telles que la détermination des ressources candidates pour répondre à une demande (dans des flux de travail commerciaux ou logistiques par exemple), ou la catégorisation des concurrents les plus fréquents pour mes points de vente ainsi que la synthèse de leur proximité moyenne.
Illustration de la fonctionnalité "Voisin le plus proche" de GeoAnalytics Engine
Les utilisateurs auront également à leur disposition plusieurs nouvelles fonctions spatiales dans cette nouvelle version 1.1. Plus particulièrement, vous découvrirez de nouvelles fonctions comme ST_H3Bin / H3Bins et ST_BinId qui permettent d'indexer les données selon la spécification H3 bin, qui est un système d'indexation géospatiale hiérarchique couramment utilisé pour regrouper facilement les données ponctuelles et afficher des modèles de haut niveau. D'autres nouvelles fonctions, ST_ClosestPoint et ST_ShortestLine (et leurs équivalents géodésiques), continuent d'élargir l'ensemble des utilitaires de proximité dans GeoAnalytics Engine, et le nouveau ST_Densify / GeodesicDensifypermettent d'ajouter des sommets et de raccourcir la longueur des segments sur des entités complexes, ce qui peut prendre en charge les flux de travail autour de l'alignement des jeux de données provenant de différentes sources.
Prise en charge nouvelle et améliorée de formats de données Big Data classiques
La prise en charge de certains formats de données a été élargie dans cette version 1.1 pour inclure les données GeoJSON en entrée et en sortie des opérations, permettant ainsi aux utilisateurs de travailler avec des sources de données assez classiques en Data Science. De plus, les données peuvent désormais être lues et écrites au format GeoParquet. Le format GeoParquet est un format de plus en plus populaire dans les workflows de traitement Big Data, et sa prise en charge par GeoAnalytics Engine élargit la possibilité pour les utilisateurs de travailler directement ce type de données directement depuis leurs Data Lake et leurs Data Warehouse.
Les Data Scientists travaillant en collaboration avec des géomaticiens seront heureux d'apprendre qu'Esri a ajouté la prise en charge l'enregistrement des données de sortie dans les services d'entités hébergés dans ArcGIS Enterprise ou ArcGIS Online. En utilisant GeoAnalytics Engine dans un script ou un Notebook, les utilisateurs peuvent désormais enregistrer les données de sortie de leur traitement Big Data dans une nouvelle couche, écraser une couche existante ou les ajouter à une couche déjà présente sur le portail ArcGIS. Et tout se fera très simplement, à l'aide de Spark DataFrameWriter. Ces options simplifiées de stockage des données en sortie dans des couches SIG facilitent la visualisation des résultats d'analyse et le partage de produits d'information (cartes, apps, dashboards, ...) pour la prise de décision stratégique.Exemple d'écriture de données dans un service d'entités ArcGIS en sortie d'un traitement Big Data
avec GeoAnalytics Engine
Visualisation et transformation des données
D'autres améliorations importantes dans cette version incluent des améliorations pour les systèmes de coordonnées et les transformations, y compris une large prise en charge des identifiants WKT dans toutes les fonctions spatiales qui acceptent une référence spatiale en entrée. De plus, de nouveaux utilitaires permettent à un utilisateur de consulter la liste des références spatiales et des transformations prises en charge, à partir de l'environnement de script, ce qui permet d'identifier et de sélectionner plus rapidement celle avec laquelle il doit travailler.
La visualisation des données intermédiaires et de sortie via la méthode d'affichage intégré de GeoAnalytics prend désormais en charge l'affichage des fonds de carte ArcGIS, ce qui facilite la compréhension du contexte géographique de vos données. Les fonds de carte pris en charge incluent le canevas gris clair, le canevas gris foncé, les rues et OpenStreetMap.Exemple de données intermédiaires visualisées par rapport au fond de carte ArcGIS Light Grey Canvas
Enfin, on signalera également que la version 1.1 de GeoAnalytics Engine ajoute également la prise en charge de Spark 3.3.1 et des derniers runtimes pour Databricks et AWS EMR.
Pour plus d'informations sur les dernières fonctionnalités, consultez les notes de version du produit ou le site de la communauté GeoAnalytics Engine pour obtenir des ressources sur le démarrage avec GeoAnalytics, des conseils et astuces su son utilisation avec divers outils, et bien plus encore !
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La vraie carte du monde (Chéri Samba)
sur Carnet (neo)cartographiqueSamba wa Mbimba N’zingo Nuni Masi Ndo Mbasi dit Chéri Samba est un monument de l’art contemporain africain au point où je ne sais plus si je chérie ce Samba parce qu’il en est un porte-drapeau, de la peinture noire d’aujourd’hui, ou bien parce que j’apprécie ses œuvres, certaines d’entre elles mobilisant des représentations cartographiques du monde. CQFD.
Chéri Samba émerge sur la scène artistique internationale en 1989, dans l’exposition Magiciens de la Terre qui avait présenté une centaine d’artistes contemporains « non occidentaux » à Paris : au Centre national d’art et de culture Georges-Pompidou et à la Grande Halle de la Villette, en même temps.
La vraie carte du monde est depuis lors très connue des férus de l’art contemporain africain. Acquise en 2012 par la Fondation Cartier pour l’art contemporain, cette œuvre a été notamment présentée en 2004, lors de l’exposition J’aime Chéri Samba ;, en 2011 lors de l’exposition Mémoires Vives et en 2015, lors de Beauté Congo 1926-2015 Congo Kitoko.
La Vraie Carte du Monde (200 x 300 x 3 cm) met en scène un auto-portrait de son auteur placé au milieu d’un planisphère évoquant celui de Peters, mais renversé et aplati dans son hémisphère sud. L’ensemble est présenté sur un fond sombre, bleu nuit qui semble traduire un environnement au froid intense, qui s’oppose à la chaleur de terres flamboyantes.
Le personnage apparaît comme incrusté dans la toile, au cœur même du planisphère. Il est vêtu d’un blouson aux motifs bleus (assortis au fond) qui évoquent un camouflage militaire ; il est surmonté d’un sweat-shirt zippé au ton blanc qui tranche à la fois avec le blouson et avec le col rayé de bandes rouge et noire.
A l’exception de quelques terres bleuies, situées aux confins de l’hémisphère sud, les pays du monde sont dans l’ensemble représentés dans un dégradé de tons chauds allant du rouge au blanc, jusqu’au jaune dans sa partie centrale.
La toile montre l’image d’un monde en feu en son cœur, qui pourrait logiquement évoquer l’urgence climatique contemporaine. Une urgence depuis laquelle émerge, tel un patriarche, un homme noir dénonçant en silence, avec un regard aussi profond que l’attitude et le sourire sont énigmatiques, le préoccupant état actuel du monde.
Chéri Samba indique qu’il a eu l’idée de faire cette carte après avoir consulté l’ouvrage Mes étoiles noires de Lilian Thuram, duquel il s’est senti proche et responsable.
C’est pourquoi il reprend un passage de l’ouvrage de Thuram qu’il mentionne telle une broderie, en fil blanc sur fond noir, au bas de la toile.
« Non, cette carte n’est pas à l’envers… Les cartes que nous utilisons généralement placent l’Europe en haut et au centre du monde. Elle paraît plus étendue que l’Amérique latine alors qu’en réalité elle est presque deux fois plus petite : l’Europe s’étend sur 9,7 millions de kilomètres carrés et l’Amérique latine sur 17,8 millions de kilomètres carrés. Cette présente carte questionne nos représentations. En effet, le géographe australien Stuart McArthur, en 1978, a placé son pays non plus en bas et excentré, mais en haut et au centre. Cette carte résulte aussi des travaux de l’Allemand Arno Peters, en 1974, qui a choisi de respecter les surfaces réelles de chaque continent. Il montre, par exemple, que l’Afrique avec ses 30 millions de kilomètres carrés, est deux fois plus grande que la Russie qui compte 17,1 millions de kilomètres carrés. Pourtant, sur les cartes traditionnelles, c’est le contraire… Placer l’Europe en haut est une astuce psychologique inventée par ceux qui croient être en haut, pour qu’à leur tour les autres pensent être en bas. C’est comme l’histoire de Christophe Colomb qui « découvre » l’Amérique, ou encore la classification des « races » au XIXe Siècle qui plaçait l’homme blanc en haut de l’échelle et les autres en bas. Sur les cartes traditionnelles, deux tiers de la surface sont consacrés au « Nord », un tiers au « Sud ». Pourtant, dans l’espace, il n’existe ni Sud ni Nord. Mettre le Nord en haut est une norme arbitraire, on pourrait tout aussi bien choisir l’inverse. Rien n’est neutre en termes de représentation. Lorsque le Sud finira de se voir en bas, ce sera la fin des idées reçues. Tout n’est qu’une question d’habitude. »
Cette longue citation accompagne ainsi la mise en scène par l’auteur de son auto-portrait pour souligner que c’est « L’Afrique qui fait que le Monde existe ».
L’auteur représente alors le continent noir telle qu’il le voit, selon ses dires. Il use pour cela d’une projection cartographique lui permettant de placer l’hémisphère sud au nord, et, de l’étendre de sorte qu’il occupe les trois quarts de la toile. Il balaie ainsi l’image usuelle du Monde renvoyée par la projection euro-centrée traditionnellement adoptée et qui permet à certains de se sentir injustement au-dessus des autres : « […] il y a des gens qui se croient supérieurs et qui se placent en haut alors que les autres sont placés en bas […]».
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Visiter l’exposition J’aime Cheri Samba présentée en 2004 à Paris par la Fondation Cartier.
En français sous titré en allemand.Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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17:14
Ancien atlas scolaire et vision nationale. L'exemple de l'Atlas de la République mexicaine (1899)
sur Cartographies numériques
Cet "Atlas méthodique de l'enseignement de la géographie de la République mexicaine" par Antonio Garcia Cubas est consultable sur le site de cartes historiques de David Rumsey. Edité d'abord en N&B lors de la première édition (1874), puis en couleur lors de l'édition de 1899, il constitue un ouvrage de référence pour enseigner la géographie du Mexique à la fin du XIXe siècle. On peut le voir comme un véritable programme politique pour célébrer la jeune nation mexicaine.« Atlas metodico para la ensenanza de la geografia de la Republica Mexicana » (source : David Rumsey)
L'atlas vise à donner une vision nationale unifiée de la jeune République fédérale avec ses "Estados Unidos" (à l'image des États-Unis d'Amérique) qui apparaissent en couleurs vives sur la carte générale du Mexique qui ouvre l'atlas.Cette unité nationale est cependant relative. A l'époque, la frontière sud-est du Mexique n'est pas encore bien stabilisée. La frontière a été établie par un traité en 1882 par lequel le Guatemala renonce définitivement au Chiapas. Mais le Mexique contrôle encore assez peu ce territoire à la fin du XIXe siècle.
La péninsule du Yucatan et la région du Chiapas restent encore aujourd'hui une zone de contentieux (cf zone de confins à la fois pour le Mexique). Jan de Vos, qui a participé aux pourparlers entre le gouvernement mexicain et l'Armée zapatiste de libération nationale dans les années 1990, aborde cette dimension dans son ouvrage Les frontières de la frontière sud :
Vos, Jan de, Las fronteras de la frontera sur : Resena de los proyectos de expansion que figuraron la frontera entre Mexico y Centroamérica, Universidad Juarez Autonoma de Tabasco-Centro de Investigaciones y Estudios Superiores en Antropologia Social, 1993.
Voir également cet ouvrage collectif qui contient de nombreuses contributions sur le sujet : Philippe Bovin (dir.), Las Fronteras del Istmo. Fronteras y sociedades entre el sur de Mexico y America Central, Geografía, Sociología y Ciencias Políticas, Centro de estudios mexicanos y centroamericanos, 2005.
L'atlas d'Antonio Garcia Cubas est entièrement en espagnol, qui est la langue nationale du Mexique. Il mentionne toutefois la présence de "certaines langues et dialectes anciens des nations qui habitaient autrefois cette partie riche et étendue des Amériques" (otomite, tarasque, mazahua, popoloco et maya).
Malgré l'emploi de l'espagnol, les cartes reprennent des toponymes indigènes. C'est le cas de la carte du Yucatan, où on observe par exemple la présence de la lettre ? sur plusieurs noms de lieux. Cette lettre était utilisée pour transcrire le son "ts" en maya.L'atlas reflète donc largement son époque et montre les différentes perspectives de l'enseignement de la géographie, entre finalités civiques et culturelles. Cette exaltation du sentiment national se retrouve dans beaucoup d'autres altas scolaires du XIXe et du début du XXe siècle.
L'auteur de cet atlas, Antonio Garcia Cubas (1832-1912) était à la fois historien, géographe et cartographe. Il est l'auteur de nombreuses cartes et de différents manuels à l'usage des écoles publiques. Il a produit en 1863 une grande carte du Mexique. Il est l'auteur d'une carte générale des Etats Unis mexicains en 1889 (visible sur la Bibliothèque du Congrès). Il a écrit également une Étude géographique, statistique, descriptive et historique des États-Unis mexicains, traduite en français et destinée à l'Exposition de Paris de 1889 (à découvrir sur Gallica).
Pour compléter
Il peut être intéressant de comparer avec la carte française du Mexique établie quelques décennies plus tôt par A. H. Brue :
Nouvelle Carte du Mexique et d'une partie des Provinces Unies de l'Amérique Centrale (1839). Dédiée à l'Académie Royale des Sciences de l'Institut de France. Par A.H. Brue, Géographe du Roi, Membre de la Société de Géographie de Paris, membre-honoraire de celle de Londres. Revue et augmentée par Ch. Picquet (à découvrir sur David Rumsey).
Deux encarts y montrent les environs de Mexico et de Vera Cruz, ainsi que la péninsule du Yucatan. Le Texas faisait à l'époque encore partie du Mexique. Le Bolsón de Mapimí, assez désertique et servant de refuge pour des rebelles indiens, y est représenté comme un État spécifique par rapport à l'Etat de Durango dont il fait normalement partie. C'est une erreur cartographique répétée sur de nombreuses cartes qui remonte aux problèmes rencontrés par Humboldt pour cartographier la région. Le géographe explorateur considérait sans doute que ce territoire insoumis ne faisait pas partie de la Nouvelle-Espagne. A moins qu'il ait simplement manqué des moyens techniques pour dresser une cartographie plus précise de la région :
Chantal Cramaussel (2001). Humboldt et la cartographie du nord de la Nouvelle-Espagne. Cahiers de l'Amérique latine, 36 | 2001, p. 163-181. [https:]]
Dans son ouvrage Mexique cartographique, Raymond B. Craib analyse le rôle puissant que l'exploration, l'arpentage et la cartographie ont joué dans la création de l'État mexicain moderne au XIXe et au début du XXe siècle :
Raymond B. Craib (2004). Cartographic Mexico. A History of State Fixations and Fugitive Landscapes. Latin America Otherwise [https:]]
La Carta Geografica General de la Republica Mexicana établie par le ministre de la guerre Pedro Garcia Conde (1845) constitue la première carte imprimée grand format produite à partir de sources mexicaines indigènes :
[https:]]
Comme le montre Raymond B. Craig, après la guerre américano-mexicaine, la nouvelle Carta General proposée par Garcia Cubas offrira "une image iconographique du nouvel État mexicain et remplira ce territoire des fantômes du passé, créant ainsi l'image d'un esprit national unifié" (pour plus de détails, voir le commentaire de la carte sur le site Rare Maps).Articles connexes
Cartographie de la mémoire : espace et histoire au Mexique au XVIe siècle
L'histoire par les cartes : la première carte murale de la Catalogne (1906) par le pédagogue Francesc Flos i Calçat
Exposition virtuelle. Figures d’un géographe, Paul Vidal de la Blache (1845-1918)
Lorsque la carte crée le territoire : l’invention de l’Alsace-Lorraine
« Mapping the classroom » ou comment on apprenait l'histoire et la géographie au XIXe siècle en Nouvelle-Angleterre
Un Atlas de géographie historique des États-Unis (1932) entièrement numérisé
Francisco Coello (1822-1898), pionnier de la cartographie moderne
L'histoire par les cartes : James Monteith, cartographe et éducateur (1831-1890)
Comment enseigner la géographie : en prenant en compte ou en dépassant le pays où l'on vit ?
Cartes et atlas à usage scolaire
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16:14
La géomatique au service du cyclisme
sur Veille cartographieCet article La géomatique au service du cyclisme est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le cyclisme Le cyclisme est un sport populaire qui peut être pratiqué de nombreuses manières, que ce soit pour la compétition ou simplement pour le loisir. Mais quelle que soit votre pratique, la géomatique peut vous aider à améliorer votre expérience et à optimiser vos performances. La géomatique dans le cyclisme […]
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The Worst Air Pollution in America
sur Google Maps ManiaBakersfield in California has the worst air pollution in the United States. The second worst air pollution can be found in South Los Angeles. In South Los Angeles the dangerous levels of particulate matter 2.5 are caused by freeways and toxic factories. Bakersfield however is an agricultural community. The fine particulars in Bakersfield's air emanate instead from farming chemicals and truck
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SCoT EN ACTION : vidéos de présentation et cas d'usage
sur Makina CorpusPour assurer la mise en œuvre des plans
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Dessin du géographe n°91. Sous le pinceau de l’archéologue. Vues du passé de l’Amazonie
sur Les cafés géographiquesCarte archéologique simplifiée d’Amazonie avec la localisation des trois régions signalées dans le texte
La photographie est indispensable à l’archéologue pour rendre compte de manière fidèle ce qu’il exhume lors de ses fouilles. Mais, cette mémoire photographique doit nécessairement s’accompagner de relevés graphiques, de plans, de stratigraphies, de cartes de dispersion des vestiges et autres détails significatifs. J’ajoute un troisième volet à ces deux modes de l’image avec l’aquarelle, une technique moins rigide, plus apte à l’imagination et suscitant la liberté artistique.
Cimetière des gardiens de l’ancien bagne de l’île Saint-Joseph, au large de Kourou, en Guyane française
J’ai fait ces aquarelles et de nombreuses autres durant mes pérégrinations archéologiques de terrain en Guyane française, au Brésil, à Aruba, en Équateur et au Suriname. Parfois aussi, elles occupèrent mes nuits insomniaques à Cayenne, Paramaribo ou Quito.
Elles résultent toutes de moments où il me fallait exprimer graphiquement les impressions provoquées par les fouilles archéologiques et une nécessité de poser sur le papier une représentation de ce que j’imaginais du passé de ces territoires méconnus.
Ces aquarelles n’ont pas la prétention d’être des œuvres d’art, mais plutôt des bribes subjectives d’interprétations de faits archéologiques. Leur vocation est plus de saisir un moment de la réflexion artistico-scientifique que d’aspirer à une vérité universelle du passé amazonien. Réunies dans des carnets de route, elles ont permis de fixer graphiquement des idées surgies en cours de fouilles ou de voyages. Je ne dis pas que c’est juste, je dis que ça soulage. Lorsque les mots m’ont manqué, j’ai eu la consolation du pinceau.Reconstitution d’un village précolombien d’agriculteurs sur champs surélevés, de la côte occidentale de Guyane française
L’aquarelle vue d’en haut
Mes premiers pas sur le sol amazonien furent en Guyane dans les années 1980. Enfin, quand je dis sur le sol, ce serait plutôt en l’air, puisque très vite je m’envolais en ULM pour tenter l’archéologie aérienne. Perché à quelques centaines de pieds au-dessus des savanes inondables du littoral de Guyane, avec la pointe d’albâtre du lanceur spatial émergeant de la sylve au loin, je découvrais un paysage spectaculaire. Des milliers de petits tertres arrondis ou carrés s’alignaient dans les marais pour former d’insolites échiquiers amphibies d’anciens champs artificiels surélevés.
Dès lors, survoler le littoral des Guyanes n’est pas sans rappeler la vision qu’offrait le déploiement de l’armée romaine antique. Ce ne sont que centuries, manipules et cohortes de buttes tactiquement ordonnées en carré ou en tortue. Elles sont camouflées le long d’un talweg1 ou d’un cordon sableux, rangées en escadre prétorienne serrée dans une aire noyée ou disposées en phalange hoplitique2 sur toute l’étendue d’une savane. Elles ont en tout cas vaincu l’apparent capharnaüm de la nature côtière de ces tropiques. L’insouciante liberté de la nature s’est ici inclinée et a rendu les armes devant le génie amérindien. Le brin d’herbe, domestiqué, ne dépasse plus. L’humain l’a dompté, écrasé, annihilé, pour le remplacer par la végétation de son choix. On est loin de la bonhomme anarchie du terroir français qui donne à lire des siècles de ventes successives, de conflits de voisinage et d’héritages houleux. Ce parcellaire guyanais reflète bien au contraire une harmonie palpable et le souvenir d’un labeur communautaire florissant. Un généralissime a imposé sa loi et soumit le barbare naturel équatorial. Quels tribuns et centurions agricoles ont-ils donc organisés cette légion si disciplinée de structures ?En testant les monticules, j’ai pu démontrer que c’était bien les Amérindiens précolombiens qui avaient creusé et accumulé la terre sans relâche il y a près d’un millénaire, pour édifier de curieux petits champs au dessus du niveau d’inondation afin d’y cultiver diverses plantes.
Restitution du village précolombien de Tanki Flip sur l’île d’Aruba à partir des données de fouille
L’aquarelle sous les cocotiers
Pendant longtemps, on a supposé que la présence précolombienne avait laissé peu de traces en Amazonie. Pour soutenir cette idée, des tartufes de la science affirmaient que les populations forestières étaient semi-nomades, archaïques et sauvages. Tout cela est faux et, surtout, bien naïf.
Évidemment, ils ne bâtirent pas d’édifices pérennes de pierre, la roche étant absente dans la grande plaine alluviale. Le bois et la palme remplacèrent les matériaux manquants. Déceler l’empreinte de ces habitations est dès lors plus délicat, surtout dans ce milieu équatorial qui corrompt et dissout la plupart des matières. Toutefois, des approches adaptées permettent de révéler les restes des premiers habitants d’Amazonie. La fouille par décapage de grandes surfaces est, par exemple, très appropriée aux sites tropicaux.
J’ai ainsi eu l’occasion de mettre en place ce type de méthode en divers endroits d’Amazonie. Mais, l’un des chantiers les plus spectaculaires fut sans nul doute celui d’Aruba au large du Venezuela, une petite île de 30 par 9 kilomètres, autrefois colonie des Pays-Bas. Avec un collègue hollandais, nous avons organisé un décapage gigantesque d’environ 2300 m2, représentant près de 7,5 % du village originel de Tanki Flip, attribué à la culture Dabajuroïde et daté de 1000 à 1250 de notre ère. Grâce à cette méthode, le plan de l’implantation précolombienne fut mis au jour, comprenant plus de quinze structures d’habitat, une palissade qui fermait le village, des foyers en fosse remplis de roches de différents types, des sépultures primaires et secondaires, des fours à céramique, des caches avec divers contenus, des milliers de vestiges et artefacts. Un pan entier de la vie quotidienne et riuelle des anciens habitants se révélait à nous.Vision d’artiste d’une maison de culture Huapula au sommet d’un monticule artificiel de terre, en Amazonie équatorienne, à partir des données de fouille
L’aquarelle au pied du volcan
La même technique de fouille peut également être employée sur des sites plus restreints. Dans la vallée de l’Upano, dominée par le puissant volcan Sangay en Amazonie équatorienne, des familles de culture Huapula construisirent entre 800 et 1200 de notre ère leurs maisons au sommet de monticules artificiels de terre auparavant édifiés par leurs prédécesseurs. Ils ont ainsi récupéré les restes abandonnés d’une des plus grandes cités précolombiennes d’Amazonie, composée de tertres et de routes rectilignes creusées.
Les fouilles archéologiques sur un tertre ont divulgué un sol de maison très bien conservé, avec toute une série de traces et de vestiges. On reconnaissait des foyers, de gros outils de mouture, des jarres semi-enterrées brisées en place, de la vaisselle, des outils variés. Des graines calcinées de diverses plantes consommées furent également collectées.
L’étude spatiale de la dispersion des restes du sol d’occupation a permis la restitution d’une demeure amérindienne. Elle est très proche de celle des Shuar, groupe Chicham Aents (anciennement dénommés Jivaros), occupant aujourd’hui la région. La forte parenté des deux habitats plaide enfin pour une filiation culturelle. La culture Huapula représenterait ainsi les ancêtres directs des Shuar actuels.
Que ce soit depuis les airs ou le nez au sol, le passé de l’Amazonie se dévoile à ceux qui cherchent à le regarder. Comme l’écrivait John Steinbeck dans son livre « Dans la mer de Cortez » : « Chez certaines gens, il existe une pratique pernicieuse et mauvaise qui s’appelle voir ».Figure 6. Le volcan Sangay, culminant à 5320 mètres au-dessus de la forêt amazonienne d’Équateur, est parmi les plus actifs du globe
Stéphen Rostain
Derniers livres parus de Stéphen Rostain
Directeur de recherche au CNRS, Paris, mars 2023
La forêt vierge d’Amazonie n’existe pas, Le Pommier, 360 p., 2021.
Histoire de l’Amazonie, Que sais-je ? PUF, 127 p., 2022.
Amazonie. Un jardin sauvage ou une forêt domestiquée, Essai d’écologie historique, (2e édition, révisée), Actes Sud, 263 p., 2023.
2 Formation de fantassins lourdement armés dans la Grèce ancienne.
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16:35
GIScussions: “Using” Open Source
sur Planet OSGeoAt a recent tech conference hosted by a proprietary software company one of the presenters said
“We’re serious about open source, and we use it to build our software“
I guess he thought that this was a virtuous statement of coolness and openness. The speaker then went on to talk about the ways that the company was giving back to the open source community.
It prompted me to think about the absorption of open source libraries and tools into proprietary software and the extent to which software businesses give back to these foundational open source projects or leech off of them.
You’ve probably seen this xkcd cartoon
If you are serious about open source then contribute to it and support it, don’t just use it and leave the effort to someone else.
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10:21
Stockholm is Twice as Sexist as Havana
sur Google Maps ManiaIt is a very sad fact that sexual inequality exists in just about every country of the world. The disparity in the number of streets named for men and the number of streets named for women is perhaps not the most malign form of that inequality but it is extremely pervasive. It signifies how undervalued and unrecognized women and women's achievements are in all areas of society. According to
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6:00
Lutra consulting: Summary of the 3D features & enhancements in QGIS 3.30
sur Planet OSGeoQGIS 3.30 was released late last week and we are pleased to announce the new features introduced as a part of our latest crowdfunding campaign to improve 3D, point cloud and elevation data.
Thank youFirst and foremost, thanks to the generous support from the community to fund our work. Here is the list of our contributors in no particular order:
IGN (INSTITUT NATIONAL DE L’INFORMATION GEOGRAPHIQUE ET FORESTIERE), National Land Survey of Finland, K2 Engineering GmbH, ProScape Consulting, Västra Götalandsregionen, Kristianstads kommun, IGN FI, L’Arrière Guichet, Septima, QWAST-GIS, ATAPEX s.r.o., REDcatch GmbH, F.A.R.M. Facilitazioni Agroecologiche Regionali Mobili, EPYMA TERRITORIO Y MEDIO AMBIENTE, SL, GEO EXPLORATION LTD, Bohannan Huston, Inc., Lidar Guys, Neuchâtel- Service de la géomatique, Wooding Geospatial Solutions, Ville de Vevey, QGIS User Group Switzerland, Ecophylla Consulting, Refactor, Locate Press, Alta ehf, Oester Messtechnik GmbH, RUDAZ+PARTNER AG, BayesMap Solutions LLC, GEOACE, Natalie Gyles, Andreas Neumann, Dougal Munro, Spatial Thoughts, Cicada Systems GIS Consulting, Cori Hermle, Powell Asset Mapping LLC, Darren Farmer, Greg Hall, Ecothought Pty Ltd, Gabriel Diosan, Bhutan QGIS Group, Ultimatum Finesse, Balanced Risk Strategies, Ltd, Concordia University, Burmis Studio Inc., Nicholas Hadaller, Angello Villatoro, Yoichi Kayama, Hennessy Amor Becerra Ayala, Flow Design Limited, BNHR.XYZ, Roberto Moyano, Benjamin Kuster, Goldspot, North River Geographic Systems, Inc, David W. Wormuth, Victor Graphics, Valley Spatial, Stephen Mather, SANTIAGO AURELIO MOTA, Kelly Crowell, Brian Duhan, Paddy Fisher, OSGEO:UK, Christian Gugl, GIP CRAIG - Centre Régional Auvergne-Rhône-Alpes de l’Infromation Géographqiue, Raphael Mabit, Tibor Lieskovský, Kerstin Fohlert, Zhan Li, Bernd Vogelgesang, Marlin Müller, Johannes Bonekamp, Stefan Giese, Fabian Faßnacht, QGIS Sweden user group, Falo, DAVID GARCIA HERNANDEZ, Lint Data and Geospatial, Cliff Sin Wai Lau, Grzegorz Sapijaszko, ?ukasz Rapa, Alessandro Pintucci and Maarten Pronk.
Our gratitude also goes to those who want to remain anonymous.
Global map shadingTo see this feature in action, you can open QGIS project properties and under Terrain, there should be an option for Global Map Shading. You will need to first add a raster as your DEM under the Terrain section.
Elevations of all these layers are combined and the considered elevation is chosen depending on one of two methods:
- the highest elevation between raster, mesh or point cloud layers will be selected.
- elevation will be selected based on the order of layers in the layer panel.
Depending on the context and the use of the map the user can choose the more appropriate method.
For now, the shading methods implemented are the Eye Dome Lighting and the hill-shade. More methods could be added in the future - such as ambient occlusion.
The user can choose the elevation shading settings in a specific UI widget that can be found in two places:
- under the Project Properties, within the same tab of the project elevation settings.
- under the Styling Panel, a new tab is added for quick access to the user.
Profile elevation within print composerThis work was carried out by our collaborator North Road. The profile tool can embed elevation profiles within print layouts. It is possible to add beautifully styled profiles in your print outputs.
To use elevation profiles in print layouts, simply click the Add Elevation Profile button
in the toolbar, and then to initialize it, copy profile configuration from an existing elevation profile from QGIS main window using the “Copy From Profile” button.
3D navigation improvementsWith the new improvements, you can:
- move camera vertically using ctrl+shift+left mouse button
- keep zooming with the wheel while moving the mouse
- continue right mouse button zooming when pointer exits the viewport
The terrain’s and point cloud layers’ elevation range are taken into account so that the camera is not positioned below the scene’s contents, which was the case when using the terrain’s vertical scale setting to exaggerate the elevation differences.
Limit 3D scenes’ 2D extent3D Views can now be limited to a specific 2D extent. The terrain is clipped and no 3D features beyond that extent are loaded, making it easy to render specific areas of big QGIS projects. The project’s 2D extent is used by default which can then be adjusted in each 3D view separately using the new General tab in 3D configuration.
Future updatesThere will be more features planned for QGIS 3.32. We are finalising the Processing framework for point cloud data and it should be available on QGIS master in coming weeks.
Please do not hesitate to contact us if you have any suggestions to improve QGIS 3D and point cloud support.
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5:59
Sean Gillies: Bear training weeks nine, ten, and eleven recap
sur Planet OSGeoI'm catching up on three weeks of running in this post. I'm making progress. Poor weather, knee pain, and a return of last summer's PACs complicated my training a bit. I'd like to have run a little more, but have been mixing in more high quality speed workouts and have been consistent with weight training and yoga. While not in the same form that I was when training to peak in May 2019 or July 2020, I'm not in terrible early season shape. Here are the numbers.
Week nine:
6 hours, 15 minutes running
30.1 miles
2,441 ft D+
On Sunday I got out for a hilly run in the snow.
Snowy Howard Trail with large mammal tracks to the left
Week ten:
5 hours, 7 minutes running
28.3 miles
1,122 ft D+
Week 11:
4 hours, 56 minutes running
25.8 miles
2,208 ft D+
On Saturday local trails started opening up again and I got a nice long run on dry dirt. It was wonderful.
Horsetooth Reservoir in transition from winter to spring
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18:13
GeoSolutions: Free Webinar: MapStore at work for the City of Genova – towards building a digital twin with open source tools
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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18:12
W3C Maps for HTML Community Group: Winter Works
sur Planet OSGeoAtlas of Canada International Polar Year Wall Map
The Maps for HTML community development has been happening “seasonally” for a few years now, driven in large measure by student internships. We have had excellent experiences with the co-op programs of the University of Waterloo, and Ottawa University here in Canada. Students generally arrive quite new to the field of Web development, and we show them what we know and what we’re working on and let nature take its course, sustained of course by MDN and browser DevTools! The results have been very good so far, and it’s time to review some of the things we’ve undertaken this term.
Autonomous agents
In September 2022, we held a hybrid meeting of the community group, with some of us physically present and others dialled in from around the globe. There were some interesting discussions and some of those discussions have led directly to activities this term.
For example, at our F2F, we were talking about map semantics (the subject of an earlier post), and Ed noted that the visual character of a map is one thing, but what is the meaning of the thing that is depicted by the map?
Ed: How do we describe the location semantics in an html web page and make it available to the autonomous agent?
Now, semantics is a profound topic, one that is perhaps even more relevant in today’s world of AI and generated prose. Anyway, not to go down the AI chatbot rabbithole, I have posited before that the central characteristic that makes a map special, and “semantic”, is the shared definition of the coordinate reference system used by the map. Clearly, shared coordinate reference system definitions are at the heart of geospatial interoperability, but are they enough to allow HTML authors and autonomous agents to clearly differentiate, say, Paris, Ontario, from Paris, France? Certainly! But how does that translate to something meaningful for the user of a map? A visual user can see, perhaps if necessary by zooming in or out, that what is depicted is clearly in one location or the other. Similarly, the markup of a declarative web map visually and computationally places the map in Ontario, or France, or wherever. But what of non-visual users, or for that matter, autonomous agents (web crawlers) and, by extension, search engine users? What does the map mean to them? Ed was unequivocal about where the current generation of JavaScript maps leaves them.
Ed: From the point of view of an autonomous agent, what they see in the JavaScipt (web map) is invisible i.e. nothing
We strongly agree on this point! To address this problem within the scope of the MapML proposal for the Web, Kevin developed a custom element called
<map-caption>
. The<map-caption
> element is a way of allowing the page author to describe and differentiate the map’s meaning explicitly for accessibility technology and potentially for search engine users, which may be especially important if search engines are incapable of spatial indexing. The tight coupling of the caption with the spatial focus of the map state should allow both users and crawlers to leverage map semantics to the fullest extent possible. Please, don’t be shy, hop onto our topic discussion and share your views. Nothing is standardized yet, and we want to ensure we standardize something useful to folks and their autonomous agents.Map
width
andheight
A long-standing need has been to lower the getting-started barrier for newcomers to HTML Web mapping, since inclusion is our central objective. Way back in the Polymer days, our polyfill supported the
width
andheight
map viewer attributes, but during Web Components 1.0 refactoring, those attributes were not carried forward. Back in 2021, Eric spent some time experimenting with our<mapml-viewer>
and one of the most confusing moments of that experience was the lack ofwidth
andheight
attribute support, because we had come to rely on CSS being supplied for these values, and the underlying mapping engine that powers our proposal is highly dependent on having a defined container element height to work with. Even thoughwidth
andheight
no longer mean what they used to for HTML images, for example, they still play a role in the efficiency of the browser layout process. So, Jacky brought back thewidth
andheight
attributes for use with our<mapml-viewer>
, hopefully making the getting-started process a little less confusing by enabling more paths to success, and perhaps polyfilling a similar role to that played today by the<img>
width
andheight
attributes, for a future HTML map widget.GeoJSON is Everywhere
Along the way, many people have suggested that support for GeoJSON might be essential for a standard Web map widget. After some soul searching, because we don’t want to make this proposal any larger in scope than it must be, we decided to implement a speculative polyfill for GeoJSON.
Aliyan did some nice work pulling that together, first as a library function that you had to import and later (currently) as part of the
<mapml-viewer>
and<layer->
element WebIDL APIs. These APIs are partly exposed as map viewer context menu option for Paste (P), which, if your clipboard is loaded with a GeoJSON feature or featurecollection text blob, will create a map layer with a default graphic and textual representation of the features. If you want to apply custom CSS styles to the map features that are generated by pasting, you can always hook your code directly into these APIs, as shown by this experiment.Context is Everything
Hanyu dived into the CSS pool and made the behaviour of the map and layer controls’ context menus more predictable and testable, not to mention nice looking and accessible to keyboard users.
The map context menu, showing the copy submenu, and the layer context menu are shown above
One of our epics is to make MapML self-perpetuating and hackable, hopefully following in the footsteps of the “View Source” culture established by HTML. To that end, we have created user documentation and tutorials that try to help newcomers climb their learning curve. Some of the functions exposed by the right-click / Shift+F10 context menus include copying various bits of MapML markup that can be used to help you create your own maps from close to scratch.
All the user-facing functionality should be localized, and for that we turn to our browser extension, which we use to polyfill the browser chrome. In addition to localized UI, we have recently added the French language to our documentation site. Our documentation approximates for the MapML proposal what the Mozilla Developer Network docs do for HTML and Web APIs. If you are interested in making Web maps a global standard, please get in touch and potentially help the initiative by contributing your native language.
On the Road to 1.0.0
That’s all for now. We’ll have much more to say at the end of our work term, but we think we are heading towards a “1.0.0” release, which will mark a major milestone in this effort. Stay tuned. As always: new community members and contributions are always welcome.
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16:23
Oslandia: How Oslandia invests in OpenSource
sur Planet OSGeoYou may be wondering where Oslandia’s name is coming from ? Or maybe you already know ? In this article we focus on the “OS” part of Oslandia : OpenSource !
Oslandia positions itself as IT expert in the field of OpenSource geographical information systems. QGIS is namely one of the proheminent opensource softwares for the geospatial industry. This position is a key element of our business model.
But do you know how we work behind the scene ? This article will give you an opportunity to discover some of our contributions to the OpenSource ecosystem.
PrinciplesOur general business model is based on projects we carry out for our clients. They fund us to design and implement solutions adapted to their needs and requirements. Part of these developments consist in core development of Opensource software. This allows us to contribute actively to FOSS4G components.
But this funding method makes it complicated to fund maintenance, or new exploratory developments, as well as communication, community management or other tasks necessary for healthy opensource projects.
As a consequence, we introduced at Oslandia a mechanism of internal OpenSource project grants.
These grants constitute self-investment from the company into the OpenSource ecosystem, and can be applied to new projects, research and development or existing projects.
This mechanism has multiple interests :
- For opensource projects : maintenance and new contributions
- For Oslandia : image and potential new business opportunities
- For the team : work on projects that matter to them
These OpenSource grants consist in a large range of possible tasks, as we often say : “Opensource projects are not only code”. Instead of developers, we prefer the term contributors. Development, code review, maintenance, documentation, community management, communication, each collaborator can choose the type of task to focus on.
We differentiate software maintenance grants and opensource project grants. We call the latter “OpenSource mini-projects”
Software maintenance consists in refactoring, bugfixing, packaging, release management… All these tasks need dedicated time which is difficult to fund directly on client’s project.
Opensource mini-projects grants are specific opensource proposal which can be submitted by any collaborator on any subject. We then vote on the best proposal and the team can start working on the subject within the allocated budget.
Some numbersWe allocate around 5% of the global production time to software maintenance grants. Our Opensource maintenance grant for 2022 is therefore approximately 190 days of work. It mainly focus on QGIS, PostGIS, QWC2, Giro3D and a few other components we actively maintain.
We also allocate 5% of the global production time to opensource mini-projects grants. It represents an additional 190 days of work for 2022.
Oslandia therefore invests almost 400 days of work into the OpenSource ecosystem, outside of direct contributions for client’s projects.
Opensource Mini-projectsOpenSource mini-projects grants are submitted by Oslandia’s collaborators and focus on various task and thematics : innovation, development, design, prototyping, communication or any other kind of Opensource contribution.
Proposals have to define goals, deliverables, planning, team and needed budget. Then we evaluate the proposals given the following criteria :
- proposal coherency ( e.g. deliverables vs budget )
- alignment with Oslandia’s strategy
- innovation level
- business opportunities
- fun and motivation
- impacts in terms of communication
- links with other projects at Oslandia
- possibility of extra R&D funding
We then vote on best proposal and manage these mini-projects just as a client project.
Examples QGISThe maintenance grant on QGIS allowed us to work on the following tasks :
- Bugfixing
- Code review for PRs submitted by other developers
- Code refactoring
- Documentation
- Packaging pipeline
- OSGeo4W improvement
During the year of 2022, we worked on the following mini-projects :
- New features for QWC2
- Improve QGIS DICT plugin
- Improve QDeeplandia QGIS plugin
- Improve QGIS software quality tooling
- Improve totalopenstation topography software (TOPS)
- Improve LCSI QGIS plugin
- Improve QGIS Plugin templater
- Set up CI for QGIS plugins
- Rework the OSGeo-fr local chapter website ( see the proposal here )
In 2023 we will continue to work on these projects, and others ! for example pg_featureserv, py3dtiles, infoclimat website, MapProxy, pgRouting…
ConclusionThis investment mechanism allows Oslandia to be an opensource “pure player” and contribute actively to these OpenSource projects and to the OpenSource ecosystem as a whole.
Should you be interested in our contribution model, or if you have any question regarding our internal OpenSource grant program, do not hesitate to contact us : info@oslandia.com !
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12:29
Comment utiliser l’intelligence artificielle afin d’optimiser les SIG : l’exemple du Machine Learning.
sur Veille cartographieCet article Comment utiliser l’intelligence artificielle afin d’optimiser les SIG : l’exemple du Machine Learning. est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le Machine Learning, apprentissage automatique, est une sous-catégorie de l’intelligence artificielle. Elle consiste à laisser découvrir des « patterns », qui correspondent à des modèles récurrents, dans les ensembles de données. Ces données peuvent être des chiffres, des mots, des images, des statistiques etc. En décelant ces patterns, les algorithmes apprennent et améliorent leurs performances dans l’exécution […]
Cet article Comment utiliser l’intelligence artificielle afin d’optimiser les SIG : l’exemple du Machine Learning. est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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12:03
Protégé : Le GeoDataHub, futur centre d’accès aux données du CNES pour l’observation de la terre
sur Séries temporelles (CESBIO)ContexteRéseau de centres de données et de services du consortium de recherche Gaïa Data
En 2021, le CNES a décidé de mettre en œuvre un hub de services autour de la diffusion des données satellitaires d’Observation de la Terre (OT). Intégré dans un écosystème national et européen, dans le cadre de Data Terra et au service des communautés scientifiques et des projets du CNES, le projet Geo Data Hub (GDH) va offrir des services de diffusion, d’exploration, d’incubation et de gestion des données issues du spatial, afin de promouvoir et favoriser l’innovation et la science dans le domaine du « Système Terre ».
Les données considérées sont l’ensemble des données d’observation de la Terre pour lesquelles le CNES a eu une contribution majeure, ainsi que les données Sentinel 1 et 2. A partir de fin 2023, la diffusion des données Sentinel sera réalisée en France par la plate-forme GDH en remplacement de la plate-forme PEPS.
GDH sera aussi le nœud Toulousain de l’Infrastructure de Recherche (IR) DataTerra , bâtie sur les pôles de données et de services Aeris, ForM@Ter, ODATIS et Theia. Il est aussi intégré dans le projet Gaia-Data (ANR Equipex), présenté par DataTerra, en partenariat avec deux autres IRs, Climeri (Modélisation du climat) et PNDB (Biodiversité), et qui regroupe un consortium de 21 partenaires – dont Ifremer, INRAE, CNRS/INSU, IGN, IRD, Météo France. Gaïa Data a bénéficié d’un financement dans le cadre du Plan d’Investissement de l’Avenir.
La plate-forme GDH permettra bientôt :
- d’ingérer les données produites par les missions OT du CNES afin de les valoriser,
- de s’intégrer dans l’infrastructure de recherche Data Terra pour faciliter l’accès aux services et aux données pour les utilisateurs scientifiques
- d’inter-opérer avec les plateformes de services institutionnels (e.g. Géo Plateforme)
- De s’appuyer sur des relais privés quand nécessaire (hébergement Cloud ou autres services) pour favoriser le développement économique autour de l’usage de la donnée.
Pour répondre à ces enjeux et à une meilleure intégration dans l’écosystème, l’offre de services a été pensée en trois couches de services pour répondre aux différents types d’utilisation. Le schéma suivant présente de manière synthétique cette offre de service permettant d’adresser :- Services basiques: découvrir et explorer les données
- Services pour les communautés: permettre le développement et la maturation de nouveaux services,
- Services pour les projets et pôles: diffuser les données et produits à valeur ajoutée pour les centres de production du CNES ou de partenaires.
Les composants techniques de la plate-forme
- Un portail WEB pour les fonctions de communication : publication d’articles pour valoriser les activités OT du CNES (Missions OT, Contributions aux pôles, Labo OT, SCO, Programme Aval, Booster PEPS, …) et vulgariser l’utilisation des données satellitaires,
- Un Composant WEB SIG pour la découverte (consultation du catalogue), la visualisation, le téléchargement et le traitement à la demande sur les données
- Un composant DATALABS (comme JupyterLab) pour des traitements interactifs (maturation d’algorithmes de traitements sur les données).
L’interopérabilité avec d’autres plates-formes et l’intégration dans l’IR Data Terra sera assurée par l’utilisation de standards (OGC, STAC). D’autres sujets techniques sont en cours dans le cadre du projet Gaia Data tels que la fédération de l’authentification et des autorisations, l’échanges de données inter-centres, la fédération de services… Une attention particulière est portée sur le support et l’exploitation, l’accompagnement et l’expertise afin d’accompagner au mieux l’ensemble des utilisateurs sur les questions thématiques, technologiques, et d’exploitation. L’équipe s’appuie notamment sur les retours d’expérience de PEPS et des équipes d’exploitation du CNES.
La plate-forme résultante reposera sur deux moyens stratégiques du CNES qui sont en cours de renouvellement – stockage (DATALAKE) et calcul (HPC6G) – Elle décloisonnera l’ensemble des jeux de données OT que le CNES met à disposition actuellement et dans le futur. Ces infrastructures permettent une montée en charge importante, en considérant également un usage numérique responsable (stockage sur bande, suivi et optimisation énergétique du HPC).
Roadmap et évolutionsDes premières maquettes des interfaces du GDH ont été dessinées et soumises aux utilisateurs
La plate-forme est en cours de développement et s’appuie sur l’intégration et la réutilisation de composants logiciels génériques développés dans le cadre du projet Hysope II, appelés « Composants de la plateforme OT » (POTe). La méthode de développement retenue est une méthode Agile et DevOps intégrant également une démarche « UX Design » dans laquelle les utilisateurs sont mis à contribution pour nous aider à construire la solution la plus alignée avec leurs attentes et besoins. Le CNES a choisi de définir un périmètre « MVP » (Minimum Viable Product) pour la première phase de développement avec l’industriel retenu, Cap Gémini. Cette phase est prévue de septembre 2022 à juillet 2023. Elle permettra d’implémenter la reprise des services de PEPS et la diffusion des données THEIA / Muscate. La phase suivante consistera à implémenter les services additionnels et à ingérer les données éligibles à GDH. Les priorités seront définies selon la valeur ajoutée et les contraintes externes éventuelles. La migration des utilisateurs PEPS et l’ouverture de service officielle sera fin 2023.
Vos contactsCalendrier prévisionnel du projet Geo Data Hub, si tout avance comme prévu.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter le Chef de projet : Francois.jocteur-monrozier@cnes.fr ou les Product Owner : Benjamin.Husson@cnes.fr et Marjorie.Robert@cnes.fr pour des questions plus techniques. L’article a été principalement écrit par François Jocteur-Montrosier (mais pour une sombre raison, je n’ai pas réussi à le lui attribuer dans wordpress).
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12:00
3liz: Sortie de Lizmap Web Client 3.6
sur Planet OSGeoLizmap Web Client 3.6 est arrivé, 3.5 continue, 3.4 s'en vaNous sommes heureux d'annoncer la sortie de Lizmap Web Client 3.6, la nouvelle version majeure.
Cette version met principalement l'accent sur l'interface d'administration et les outils pour les géomaticiens afin de faciliter la gestion des projets et applications web cartographiques publiés avec Lizmap.
La publication de cette nouvelle version signifie la fin du support de la version 3.4, mais nous continuons à maintenir la version 3.5.
FinanceursPré-requis et installation
Il est désormais requis d'avoir un QGIS serveur minimum 3.10. Nous recommandons cependant d'utiliser une version LTR plus récente, comme la version 3.22 ou bien même la dernière version LTR 3.28.
Depuis Lizmap Web Client 3.4, l'installation de l'extension QGIS serveur
Lizmap server
était fortement recommandée afin de débloquer toutes les fonctionnalités.Désormais, l'installation de l'extension sur QGIS serveur est obligatoire. Pensez à vérifier votre installation dans la page "Information serveur" et à finaliser votre installation, notamment sur la variable environment. Suivez les instructions dans votre panneau d'administration, page "Information serveur".
Même si vous continuez à utiliser Lizmap Web Client 3.5, pensez à installer l'extension
Lizmap server
sur QGIS serveur !Dorénavant, à chaque nouvelle sortie de Lizmap Web Client, la version minimum de l'extension sera incrémentée. Il faudra donc mettre à jour de votre côté à chaque version.
Ces contraintes concernent le serveur Lizmap et sont donc à la charge de celui qui gère le serveur.
Interface d'administrationL'interface d'administration intègre les nouveautés suivantes :
- De nouveaux droits ont été ajoutés pour pouvoir définir un groupe d'éditeurs. Ce groupe concerne les personnes qui publient des cartes QGIS vers l'application Lizmap Web Client. Cela permet de mieux distinguer les administrateurs des éditeurs. Dans QGIS bureautique, vous devez fournir un nom d'utilisateur qui soit au minimum un éditeur.
- nouvelle page montrant la liste des projets publiés dans un tableau dynamique
Projets QGIS
. On retrouve dans ce nouveau tableau des métadonnées sur votre projet tel que la date de dernière modification du projet QGIS, la version de QGIS bureautique utilisée, de l'extension Lizmap, etc.
Plus de propriétés de projet sont affichées si l'outil
qgis-project-validator
(disponible sur notre offre d'hébergement lizmap.com) a été utilisé :- Nombre de couches invalides et liste des noms de couches
- Mémoire utilisée pour charger le projet (en Mo)
- Temps de chargement du projet (en secondes)
- Fichier de LOG QGIS écrit lors du chargement du projet
Cette page a pour but de vous aider à identifier les "anciens" projets sur votre serveur Lizmap et afin de les mettre à jour. Pour cela, nous vous recommandons d'utiliser la même version QGIS bureautique que votre QGIS serveur et d'installer la dernière version de l'extension Lizmap disponible.
Note très importante, les projets QGIS dont le fichier de configuration Lizmap a pour version cible Lizmap Web Client 3.2 ou inférieure ne seront plus consultables. Pensez-donc à regarder les avertissements dans cette nouvelle page. Pour débloquer de tels projets, il faut les rouvrir dans QGIS bureautique avec la dernière version de l'extension Lizmap bureautique que QGIS vous propose, puis ré-enregistrer la configuration.
- La création de nouveau répertoire Lizmap est simplifiée. Le formulaire est désormais plus intuitif et des droits sont cochés par défaut.
- La page de gestion des droits des groupes et des utilisateurs a été revue afin de faciliter leur gestion.
- La page de configuration des répertoires permet de configurer les entête CORS (Présentation CORS sur MDN). Elles permettent de pouvoir réutiliser les flux OGC (WMS, WFS) de Lizmap Web Client dans d'autres applications sur d'autres domaines. Il est ainsi possible d'intégrer des flux WMS en provenance de Lizmap Web Client dans une application construite avec mviewer.
Dans l'extension Lizmap pour QGIS bureautique, on trouve de nouvelles fonctionnalités de configuration :
- Activer l'affichage automatique de l'image de légende pour une couche au démarrage de la carte lizmap. Attention à la charge sur votre serveur avec cette option (au démarrage, ces images de légende visibles seront chargées).
- Activer le téléchargement d'un objet géographique depuis la popup
- Activer OpenTopoMap comme couche de fond
Il est désormais possible de prévisualiser les graphiques dans l'onglet Dataviz.
Il pourra aussi bénéficier de la liste des groupes configurés dans l'interface d'administration de Lizmap Web Client pour gérer correctement les restrictions au niveau du projet, ou la visibilité d'une couche, ou encore pour définir l'édition d'une couche.
Interface utilisateur Message d'erreur au chargement d'une application LizmapDans les versions précédentes, lorsque Lizmap Web Client rencontrait des erreurs lors du chargement d'une application Lizmap, le message
Service non disponible
apparaissait en arrière-plan de la fenêtre de chargement.Ce message ne s'affiche désormais plus. Si une erreur survient au chargement, un message explicite est affiché afin de faciliter les retours des utilisateurs.
Si un script JavaScript additionnel contient une erreur, alors un message d'erreur est, lui aussi, affiché.
Affichage des libellés des valeurs pour une entitéDans les interfaces du formulaire de filtrage et de la table attributaire, les valeurs sont remplacées par leur libellé, comme dans QGIS.
Les valeurs des champs sont remplacées par leur libellé dans le cas où l'outil d'édition du champ est
Édition: recommencer le dessinValeur relationnelle
,Référence de la relation
etListe de valeurs
. Cette configuration se fait dans la fenêtre dePropriétés de la couche
, ongletFormulaire d'attributs
de QGIS. Dans le cas des outils d'éditionValeur relationnelle
etRéférence de la relation
, il faut que la couche source (contenant les libellés) soit publiée en WFS.Lors de l'édition d'un objet, une fois la géométrie dessinée il est maintenant possible de l'effacer pour recommencer le dessin.
Il est toujours possible de modifier un dessin dans le contexte de l'édition.
Zoom sur un objet à l'ouverture de la carteDe nouveaux paramètres d'URLs sont disponibles pour pouvoir zoomer sur un ou plusieurs objets et afficher leur popup :
layer
: Nom de la couche dans les services WFS et WMSfilter
: Filtre de la couche pour initier le zoompopup=true
: pour afficher la ou les popups des objets du filtre
Les paramètres
layer
etfilter
seront utilisés pour des requêtes de types WFS et WMS, il faut donc s'assurer que ceux-ci sont bien compatibles avec les 2 types de services.Par exemple, on souhaite réutiliser cette carte de Montpellier montrant le cadastre au format FlatGeobuf en fournissant un lien personnalisé qui ouvre la fiche de la place du Peyrou.
Ce parc a pour identifiant unique
340172000BX0079
dont le champ estgeo_parcelle
. Il faut donc ajouter à l'URL ci-dessus :layer=parcelle
filter=%22geo_parcelle%22%20%3D%20%27340172000BX0079%27
popup=true
Ce qui donne
Pour information, la valeur du filtre a été obtenue à l'aide du code JS suivant :
TéléchargementencodeURIComponent("\"geo_parcelle\" = '340172000BX0079'")`
Vous pouvez télécharger le dernier zip sur notre page des sorties.
Vous pouvez également consulter la liste des modifications ("changelog") de la version 3.6.0, 3.6.1 et 3.6.2.
Nous espérons que vous allez apprécier cette nouvelle version ?
L'équipe 3Liz
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12:00
3liz: Release of Lizmap Web Client 3.6
sur Planet OSGeoLizmap Web Client 3.6 has landed, 3.5 still alive, 3.4 is retired3Liz is pleased to announce the release of Lizmap Web Client 3.6, the new major version of the application.
This new version is mainly focused on the administration panel and tools for GIS technicians to help to manage their QGIS projects published on Lizmap.
This new major version means that the Lizmap Web Client 3.4 is no more maintained. However, we are still maintaining the 3.5 version.
FundersPre-requirements and installation
It is now required to have a minimum QGIS server 3.10. However, we recommend using the latest LTR version , i.e. version 3.22 or even the latest LTR version 3.28.
Since Lizmap Web Client 3.4, the installation of the QGIS server plugin
Lizmap server
was strongly recommended in order to unlock all features.Now, installing the plugin
Lizmap server
on QGIS server is mandatory. Do not forget to check your installation on the "Server Information" page in the administration pages and finalize it, mainly the environment variable. Follow the instructions in your administration panel, "Server Information" page.Even if you continue to use Lizmap Web Client 3.5, remember to install the plugin
Lizmap server
on QGIS server!From now, on each new release of Lizmap Web Client, the minimum version of the plugin will be incremented. Therefore, it will be necessary for you to update it on each version.
These constraints concern the Lizmap server and are therefore the responsibility of whoever manages the server.
Administration panelThe administration interface includes the following new features:
- New rights have been added to be able to define a group of editors. This makes it easier to distinguish administrators and publishers. Publishers are the users allowed to configure and send QGIS projects to the Lizmap server. In QGIS desktop, you must provide a username that is at least an editor.
- new page showing the list of all projects in a dynamic table. In this new table you will find metadata about your projects such as the date of the last modification of the QGIS project, the version of QGIS desktop, the Lizmap plugin, etc.
More project properties are shown if the tool
qgis-project-validator
(available on our hosting offer lizmap.com) is used:- Number of invalid layers with the list of the layer names
- Memory used to load the project (in MB)
- Loading time of the project (in seconds)
- QGIS LOG file written when loading the project
This page aims to help you identify "old" projects on your Lizmap server and update them. For this, we recommend using the same QGIS desktop version as your QGIS server and installing the latest version of the Lizmap plugin available.
Very important note: QGIS projects which were designed for Lizmap Web Client 3.2 or lower will no longer be available. Remember to look at the warnings in this new page. To unlock such projects, they must be reopened in QGIS desktop with the latest version of the Lizmap plugin available in your QGIS plugin manager.
- The creation of a new Lizmap repository has been simplified. The form is now more intuitive and some rights are checked by default.
- The rights management page for groups and users has been redesigned to facilitate their management.
- The repository management page allows you to configure the CORS header (CORS presentation on MDN). They allow OGC streams (WMS, WFS) from Lizmap Web Client in other applications on other domains. It is thus possible to integrate WMS flows coming from Lizmap Web Client in an application built with mviewer.
In QGIS Desktop, there are new configuration features:
- Enable automatic display of legend image for a layer when Lizmap starts. Pay attention to the load on your server with this option at startup.
- Activate the download of a geographic object from the popup
- Activate OpenTopoMap as a background layer
It is now possible to preview charts in the Dataviz tab.
It is also possible to get the list of the groups configured in Lizmap Web Client administration pages to correctly manage the restrictions at the project level, or the visibility for a layer, or to define the editing capabilities of a layer.
User interface Error message when loading a Lizmap applicationBefore, when Lizmap Web Client encountered errors while loading a Lizmap project, the message
Service not available
appeared in the background of the loading window.This message no longer appears. If an error occurs during the map loading, an explicit message is displayed to explain the encountered issue.
If an additional JavaScript script contains an error, then an error message is also displayed.
Displaying value labels for a featureWhen opening an editing form or displaying the attribute table of a layer, the values (codes) are now replaced by their labels, like in QGIS desktop.
The field values are replaced by their labels if the field editing tool is
Editing: start drawing againValue relation
,Relation reference
andValue map
. This configuration is done in the QGISLayer properties
window,Attributes form
tab. In the case of theValue relation
andRelation reference
widgets, the source layer must be published in WFS.When editing an object, once the geometry has been drawn, it is now possible to erase it to start drawing a new geometry from scratch.
It is always possible to modify a drawing in the context of editing.
Zoom on an object when opening the mapNew URL parameters are available to be able to zoom in on one or more objects and display their popup:
layer
: Layer name in WFS and WMS servicesfilter
: Layer filter to initiate the zoompopup=true
: to display the popup(s) of the filter objects
The
layer
andfilter
parameters will be used for WFS and WMS type queries, so make sure that these are well compatible with the 2 types of services.For instance, we would like to reuse this map of Montpellier showing cadastral data with the FlatGeobuf format by providing a customized link opening the popup from Park of Peyrou.
This park has
340172000BX0079
for its unique ID in the fieldgeo_parcelle
. Therefore, we need to add in the URL above :layer=parcelle
filter=%22geo_parcelle%22%20%3D%20%27340172000BX0079%27
popup=true
It gives this final result :
For your information, we can have the value of the filter with this Javascript code :
DownloadencodeURIComponent("\"geo_parcelle\" = '340172000BX0079'")`
You can download the latest zip on our releases page.
You can also check the changelog of version 3.6.0, 3.6.1 and 3.6.2.
We hope you will enjoy this new version ?
The 3Liz team
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9:58
The Map of Home Heating
sur Google Maps ManiaThe Washington Post has been exploring how Americans heat their homes. Their are four main energy sources used by Americans to heat their homes: electricity, natural gas, propane and fuel oil. Which one is used is mainly determined by geographical and historical reasons.In How Americans Heat Their Homes the Post has produced a map which shows that fuel oil (in red) is the most used source of home
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9:00
Évolution de l'accès aux données Copernicus
sur GeotribuÉvolution des portails d'accès aux données europénnes de la constellation satellites Sentinel en 2023
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8:55
QGIS Blog: QGIS 3.30 ‘s-Hertogenbosch is released!
sur Planet OSGeoWe are pleased to announce the release of QGIS 3.30 ‘s-Hertogenbosch!
Installers for all supported operating systems are already out. QGIS 3.30 comes with tons of new features, as you can see in our visual changelog. QGIS 3.30 ‘s-Hertogenbosch is named after this year’s QGIS user conference and contributor meeting host city.
We would like to thank the developers, documenters, testers and all the many folks out there who volunteer their time and effort (or fund people to do so). From the QGIS community we hope you enjoy this release! If you wish to donate time, money or otherwise get involved in making QGIS more awesome, please wander along to qgis.org and lend a hand!
QGIS is supported by donors and sustaining members. A current list of donors who have made financial contributions large and small to the project can be seen on our donors list. If you would like to become a sustaining member, please visit our page for sustaining members for details. Your support helps us fund our six monthly developer meetings, maintain project infrastructure and fund bug fixing efforts.
QGIS is Free software and you are under no obligation to pay anything to use it – in fact we want to encourage people far and wide to use it regardless of what your financial or social status is – we believe empowering people with spatial decision making tools will result in a better society for all of humanity.
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7:32
Utilisateurs ArcGIS francophones, rejoignez votre Géo Communauté !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Esri France vient d'annoncer la mise en ligne d'une nouvelle plateforme collaborative nommée Géo Communauté dédiée aux utilisateurs francophones de solution Esri. L'objectif est de partager et d'être informé tout au long de l'année au travers d’une communauté principale et de groupe thématiques dont le nombre va se développer. Cet espace collaboratif unique sera non seulement un lieu d'échange, un espace d'information mais aussi le point à d'accès à de nombreux contenus. Géo Communauté propose par exemple déjà 332 vidéos, 95 articles, 27 documents et l'annonce de 12 évènements… et ce n'est que le début !
Plus concrètement, Géo Communauté vous permet :- D’échanger toute l'année avec vos pairs
- D’être informés au plus près de l’actualité Esri et de ses utilisateurs,
- De poser des questions à la communauté et obtenir de l’aide,
- De partager les bonnes pratiques,
- De participer aux Séminaires Web Esri France en direct (à partir du mois d'avril) ou en replay,
- De connaître tous les événements à ne pas manquer,
- D’accéder à de nouveaux contenus (articles, documents, vidéo, podcasts),
- De retrouver toutes les sessions proposées lors de la Conférence Francophone Esri,
- De dialoguer avec les équipes d’Esri France et de ses partenaires,
- De prendre part à des échanges au travers de forums de discussions,
- De rejoindre les groupes thématiques qui vous concernent.
Retrouver et accéder au replay des séminaires web en quelques clics
Alors, comment rejoindre Géo Communauté ?- Si vous êtes client, la géo-communauté vous est dédiée. Il vous suffit de vous munir de votre numéro client, d'aller sur le site www.geo-communaute.fr pour vous inscrire gratuitement et créer ensuite votre compte (sauf si vous en avez déjà créé un lors de la conférence SIG 2022).
- Si vous n'êtes pas client, vous pouvez également vous inscrire à l'espace "Web Séminaires" toujours depuis la même adresse.
Un point important concernant votre compte sur Géo Communauté, il sera le seul et unique compte pour accéder aux communautés et évènements proposés par Esri France. Ce compte vous permettra désormais l'accès à tous les événements digitaux (dont la conférence francophone Esri) organisés par Esri France. Il vous suffira juste de vous inscrire au préalable avec la même adresse e-mail et vous serez automatiquement connecté.
À bientôt sur Géo Communauté et n’hésitez pas à venir y partager vos projets et vos bonnes pratiques.
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21:57
Martin Davis: Fast Coverage Union in JTS
sur Planet OSGeoThe next operation delivered in the build-out of Simple Polygonal Coverages in the JTS Topology Suite is Coverage Union. This is simply the topological union of a set of polygons in a polygonal coverage, producing one or more polygons as the result. (This is sometimes called "dissolve" in the context of polygonal coverages.)
Union of polygons has long been available in JTS, most recently (and robustly) as the UnaryUnion capability of OverlayNG. This makes use of the Cascaded Union technique to provide good performance for large sets of polygons. But the constrained structure of polygonal coverages means unions can be computed much faster than even Cascaded Union. Essentially, the duplicated inner edges of adjacent polygons are identified and discarded, leaving only the outer boundary of the unioned area. Because a valid polygonal coverage has edges which match exactly, identifying duplicate segments can be done with a fast equality test. Also, there is no need for computationally-expensive techniques to ensure geometric robustness.
This is now available in JTS as the CoverageUnion class.
PerformanceTo test the performance of Coverage Union we need some large clean polygonal coverages. These are nicely provided by the GADM repository of worldwide administrative areas.
Here is some metrics comparing the performance of Coverage Union against OverlayNG Unary Union (which uses the Cascaded Union technique). Coverage Union is much faster for all sizes of dataset.
Dataset Polygons Vertices Coverage Union OverlayNG Union Times Faster France level 4 3,728 407,102 0.3 s 8.5 s 28 x France level 5 36,612 729,573 1.07 s 13.9 s 13 x Germany level 4 11,302 2,162,184 0.68 s 27.3 s 40 x
Union by AttributeIt's worth noting that unioning a set of polygons in a coverage leaves the boundary of the unioned area perfectly unchanged. So subsets of a coverage can be unioned, and the result still forms a valid polygonal coverage. This provides a fast Union by Attribute capability, which is a common spatial requirement.
GEOS and PostGIS
GEOS already supports a GEOSCoverageUnion operation. At some point it would be nice to expose this in PostGIS, most likely as a new aggregate function (perhaps ST_UnionCoverage).
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16:35
Stefano Costa: I libri che ho letto nel 2022
sur Planet OSGeoE vai, quest’anno la lista è più lunga. Ho letto di più, mi sono dedicato più assiduamente alla lettura in molti momenti dell’anno. Arrivato a fine anno i libri che ho letto a gennaio mi sembrano ricordi di un passato remoto!
The short comments are half in Italian and half in English for no good reason, it’s just how I happened to write them down.
Elena Ferrante, Storia del nuovo cognome. Storia di chi fugge e chi resta. Storia della bambina perdutaNon ho veramente niente di intelligente da dire. In questi libri c’è tutto, ogni persona che vive o passa dall’Italia dovrebbe leggerli, soprattutto per il femminismo ma anche per tutto il resto.
Elena Ferrante, La vita bugiarda degli adultiVery convincing, as reminiscing as it can be of “L’amica geniale” series that I read last year. The reel of emotions, high and low, the teenager protagonist goes through is both familiar to me and firmly foreign – because it is centered on female bodies and experiences of trauma.
Tina Merlin, Sulla pelle viva
Naples is the permanent background, even though it’s mostly in a dualistic perspective of rich versus poor parts of the city.
I’m so happy that there are more books by Elena Ferrante I yet have to read.
(I was going to write something totally different in Italian, but out of respect for the nice people here I forced myself to write in English.. the short comment above is not bad, just different from what I had in mind)Un libretto pesante come una montagna. Una denuncia feroce, umana, precisa di chi ha scelto di mandare a morire una valle intera con i suoi abitanti. Un documento storico importantissimo che ripete in modo innegabile chi sono stati e chi sono i maledetti infami di cui l’Italia deve liberarsi ancora oggi.
James Ellroy, La collina dei suicidiI postponed reading this book for several months because even the title made me uneasy.
The third book about Lloyd Hopkins is more violent than the previous two. It’s less about complex thought processes and understanding the mind of a criminal, and more about swimming in a dark pool filled with corpses old and new. Enemies of the protagonist are now almost all other members of the Police department.
Igiaba Scego, La linea del colore
In a sense it’s more human than previous books, perhaps because Lloyd finally stops being a sexual predator.Bellissimo, denso, multiforme, metaletterario, femminista, e infine tipograficamente appagante.
Il “making of” conclusivo è una ulteriore prova della grandissima Igiaba Scego. Mi stupisce che non ci sia scritta la parola “intersezionalità” nonostante il libro ne sia densamente intriso.
Andrea Campanella, Gli «eroi» sono finitiMai giudicare un libro dalla copertina. Questo libretto comprato usato a 1 € mi ha fatto esplorare un cliché letterario già noto in autori ben più blasonati, quello dei fascisti che proseguono a fare i loro sporchi traffici dopo la fine della guerra. È un cliché ma anche una verità storica che qui si mescola a un poliziottesco non male. Tutto ambientato in Liguria, che un po’ ci vuole.
Claudio Bo, BalbiquattroLettura abbastanza pesante, sia per il linguaggio ricercato e merlettato sia per la ripetitività del discorso, ma qualche passaggio gradevole nella scoperta dei luoghi del protagonista. Francamente imbevibile tutto il resto, per quanto probabile genuina memoria romanzata del periodo.
Marguerite Duras, L’amanteLa brevità fa di questo libro un coltello ancora più affilato. La crudeltà di tutto è immensa, dalla famiglia, all’amore impossibile, al dominio coloniale, all’impossibilità di conunicare alla tragica morte dell’immortalità.
Armando d’Amaro, Genova indagine sotto le bombeUn altro giallo Frilli, questo un po’ meno pretenzioso ma comunque aveva così tanti elementi che mi tornavano familiari che ho pensato persino di regalarlo a una collega: Genova, il finalese e le sue grotte, le campane, il funzionario della Soprintentendenza.
Abdulrazak Gurnah, Sulla riva del mareNon c’è molto da dire sul libro scritto da un premio Nobel. Ma mi sento di dire che ho scoperto un altro ruscello di letture a cui attingerò nei prossimi anni. Anche questo è un libro africano, anche questo ibrido, figlio di due continenti. C’è un passaggio sull’archeologia, che ho condiviso con un gruppo di amic?, con loro grande diletto per la finezza con cui descrive quello che cerchiamo di capire:
Ma, pur sbiadite e incrostate, restano tuttavia tante linee, che sembrano frammenti ancora più scarsi del tutto: un lampo caldo nell’occhio quando la faccia è scomparsa, un odore che richiama una musica dalla melodia inafferrabile, il ricordo di una stanza quando la casa e la sua ubicazione sono ormai dimenticate, un pascolo vicino alla strada in mezzo al nulla. Così il tempo smembra le immagini del nostro tempo. O, per dirla in maniera archeologica, è come se i dettagli della nostra vita si fossero accumulati a strati e adesso alcuni strati fossero stati portati via dalla frizione di altri avvenimenti e pezzi di materiali a caso restassero ancora, qua e là, senza ordine.
This book starts throwing so many things in your face at once: geography, family, rape. It’s pleasantly out of my comfort zone (?!). I’ve heard it’s a bit different from Marklund’s other books. Ultimately it’s a hymn to infinite love, travel and Ken Follett.
Chimamanda Ngozi Adichie, Metà di un sole gialloHo letto finalmente “Metà di un sole giallo” di Chimamanda Ngozi Adichie. Era da diversi anni che era nella lista dei libri da leggere, più o meno da quando ho letto per la prima volta Chinua Achebe. Un paio di anni fa avevo solo letto un suo saggio che si chiama “Dovremmo essere tutti femministi”.
Questo libro è maestoso. I protagonisti sono i personaggi principali e sembra in certe parti della loro storia che riescano a controllare eventi più grandi, sulla scia dell’entusiasmo politico, dell’amore, dell’amicizia. L’impianto cronologico, con la sua alternanza tra il prima e il dopo, mi ha suscitato un sentimento di attesa e compassione per quegli eventi di cui già conoscevo per sommi capi il seguito. Ma tra i sommi capi si annidano molte storie, fatte di debolezze, di tradimenti, di incredibile generosità. E quelle danno trama e senso a tutto il romanzo.
La vicenda storica del Biafra è di quelle molto conosciute ma di cui, in maniera impeccabile nello stesso libro è scritto, siamo più abituati a conoscere le immagini che hanno reso famosi i fotografi che non le persone, tutte quelle morte e tutte quelle sopravvissute.
Il libro ha una sottotraccia molto esplicita, ovvero la scrittura stessa. Come si fa a scrivere di una guerra così atroce? Chi può essere in grado di scriverne? La risposta sembra essere: solo chi ne ha attraversato di persona le atrocità in prima persona. E la figura di Ugwu, che ho trovato in assoluto la più tragica, è proprio quella che sembra dare maggiore senso alla storia. La scomparsa nei capitoli finali, senza soluzione, è un elemento di angoscia difficile da dimenticare.
Chimamanda Ngozi Adichie, AmericanahThere are separate parts of this book that have their own identity. When reading through the final chapters I wondered if this was really the same book I had started a few weeks earlier. This is to say, the protagonists have a powerful way of growing up and becoming something different as the story progresses.
What stuck with me the most was how Ifemelu was “not Black” until she arrived in the USA.
Mariama Bâ, Amica miaTrovo ogni tanto dei libri negli scaffali dei miei suoceri che prendo in prestito per la lettura, e scopro autrici che hanno un posto importante nella letteratura mondiale. Questo libro è uno di quelli.
The writing is plain and moves forward slow and easy, but don’t be deceived. Each page is like a heavy stone, a new turn of the “plot”. The narrator sits, mourning and yet powerful thanks to her own writing.
Each page until the very end is so strong and deeply ties together the personal sphere and the political. The pregnancy of the young daughter of Ramatulaye is the final step in this woman’s liberation journey away from traditional roles and preconceptions.
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10:22
Sea Ice in Antarctica
sur Google Maps ManiaA new interactive sea ice map has been released which can be used to help plan sea voyages and to aid climate change research in the Antarctic. Nilas -The Southern Ocean Mapping Platform uses historical and near real-time data on sea ice & sea-surface temperatures in Antarctica and also allows you to explore both the latest data and historical data on chlorophyll concentrations (a proxy for
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9:22
Édition 4D dans QGIS
sur OslandiaNous travaillons de longue date à l’amélioration des outils de dessin dans QGIS. Par exemple, la ville de Lausanne et le groupe utilisateur QWAT nous ont confié en 2020, la correction de l’édition topologique et la gestion de l’altitude dans ces outils. Ces travaux ont demandé plus de 14 PR / phases de correction, ~ 2000 lignes de code : désormais l’édition topologique et l’accrochage fonctionnent de façon cohérente sur les outils de dessin.
QGIS supporte depuis longtemps les géométries 2D (XY), 3D (XYZ ou XYM), 4D (XYZM) et même 5D si l’on ajoute la temporalité à XYZM. Néanmoins, la saisie des dimensions Z et M était laborieuse, car il fallait dessiner en 2D puis corriger les valeurs Z et M avec l’outil de nœud.
Pour corriger ce manque, nous avons ajouté la possibilité de saisir directement les valeurs Z et M dans le panneau de numérisation avancée, bien connu des dessinateurs experts de QGIS.
Derrière ce petit ajout fonctionnel se cachent d’autres corrections invisibles des utilisateurs, qui améliorent la stabilité des outils.
La dimension M est bien souvent oubliée dans nos SIG. Même si son utilité est très restreinte, nous nous devions de corriger les anomalies de numérisation afin de compléter les fonctionnalités et offrir un panel complet d’outils de numérisation.
Lors de nos développements et tests, nous avons notamment rencontré et corrigé des anomalies lorsque les systèmes de projections sont différents.
Comme un développement ouvre la voie à d’autres, cette nouvelle fonctionnalité a été reprise et intégrée quelques heures plus tard pour l’édition de mesh.
Nous remercions la métropole européenne de Lille qui nous a confié la réalisation de cette évolution et de ces corrections.
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8:30
Vincent Berdoulay, Olivier Soubeyran, 2020, L’aménagement face à la menace climatique. Le défi de l’adaptation, Grenoble, UGA Éditions, 242 p.
sur CybergeoÉcrit avant la pandémie et la canicule de l’été 2022, l’ouvrage de Vincent Berdoulay et d’Olivier Soubeyran, qui s’inscrit dans la suite d’une réflexion engagée depuis des années sur la "pensée aménagiste", prend aujourd’hui une dimension particulière. S’il est surtout question d’"aménagement" et de "menace climatique", le vocabulaire utilisé, les notions et concepts explicités font écho à notre condition récente de "grands confinés" où les urgences sanitaires, sécuritaires, économiques et environnementales se sont télescopées.
La réflexion pluridisciplinaire, qui mélange l’histoire des idées en géographie et aménagement, l’écologie et le champ émergent des "sciences de la durabilité", est un plaidoyer pour une "adaptation transformatrice" et une "démocratie écologique". Les auteurs proposent des pistes conceptuelles originales sur l’adaptation. Ils l’inscrivent dans une histoire longue qui permet d’en préciser le sens, la fortune et les limites sans s’enfermer dans une pensée à cour...
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8:30
Denise Pumain, visions and innovations pushing forward Open Science
sur CybergeoI had the privilege to start working with Denise Pumain for the first time in late 2015, as my PhD supervisor Arnaud Banos had suggested me as a contributor to the « Cybergeo 20 » initiative. She was leading an innovative data analysis initiative, aiming at enhancing reflexivity for readers and contributors to the journal. To celebrate the 20th anniversary of the Cybergeo journal, Denise Pumain had the vision to construct corpus analysis tools that would be applied to the content of the journal themselves. Besides the prototype web application available online and combining the diverse analysis led by the interdisciplinary team from the Géographie-cités laboratory (Pierre-Olivier Chasset, Clémentine Cottineau, Hadrien Commenges, and myself), the initiative was synthesised into several publications (Cottineau et al., 2017 ; Raimbault et al., 2021 ; Raimbault, 2019), highlighting the timeliness of Denise’s idea. Indeed, in the following years, similar tools (related themes or papers f...
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8:30
Souvenirs
sur CybergeoMon premier contact avec Cybergeo a eu lieu dans la voiture de Denise.
Après la journée célébrant le 60e anniversaire de l’École de cartographie de Paris, Denise me raccompagnait à l’aéroport. « Incidemment », dans la conversation, elle a suggéré que je publie dans Cybergeo la communication que je venais de présenter. Mais j’ignorais ce qu’était Cybergeo et je demandais des explications.
Denise m’a alors annoncé qu’elle lançait, avec la collaboration de Ky Nguyen comme webmaster, une nouvelle revue dénommée Cybergeo. Cette dernière était alors la première revue en sciences humaines et sociales entièrement électronique, en libre accès et gratuite tant pour les lecteurs que pour les auteurs. Dès l’origine, elle a été prévue pour une diffusion multilingue (français, anglais, espagnol…). Revue internationale, Cybergeo fonctionne avec un comité de lecture et des évaluations en double aveugle.
Une telle revue avec des possibilités de publication rapide et d’échanges aisés m’est apparue comme...
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8:30
Promenades cartographiques et hiérarchiques parmi les publications de Cybergeo
sur CybergeoPas d’axe des abscisses ni d’axe des ordonnées, encore moins de légende, juste une promenade visuelle dans la diversité du monde tel que parcouru par Cybergéo au fil des ans (vue à travers le prisme du site Lens.org). Promenade hiérarchique et fractale à la fois ! Tous ces signes, mathématiques, géographiques et graphiques, sont sujets à de multiples interprétations…
Les villes et les signes. 1 (Italo Calvino, Les Villes Invisibles)
« L’homme marche pendant des jours entre les arbres et les pierres. L’œil s’arrête rarement sur quelque chose, et seulement quand il y a reconnu le signe d’autre chose : une empreinte sur le sable indique le passage du tigre, un marais annonce une source, la fleur de la guimauve la fin de l’hiver. Tout le reste est muet et interchangeable ; les arbres et les pierres ne sont que ce qu’ils sont. Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara. On y pénètre par des rues hérissées d’enseignes qui sortent des murs. L’œil ne voit pas des choses mais des figur... -
8:30
Aux aguets des avancées de la recherche
sur CybergeoLe changement de direction de la revue en 2023 s’est fait dans la continuité, mais le départ de Denise Pumain est bien plus qu’un simple évènement éditorial pour celle qui a été la fondatrice de Cybergeo en 1996, et son animatrice pendant 26 ans. Par le choix dès le départ d’une diffusion sur internet, la revue s’est rapidement imposée comme la revue géographique française la plus diffusée dans le monde, mais son succès est loin d’avoir été essentiellement technique. Il est dû à la personnalité de sa directrice. Entrée à l’Université dans les années1970, Denise Pumain a été le symbole d’une nouvelle géographie. Toute une génération avait comme elle la sensation d’une discipline pas assez scientifique et manquant des bases théoriques nécessaires pour pouvoir être enseignée en faisant appel à des principes généraux. Il fallait dire adieu à une géographie régionale qui était à bout de souffle. Le laboratoire Géographie Cités, fondé en 1984 par Denise Pumain avec Thérèse Saint-Julien, a...
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8:30
En hommage au rôle de Denise Pumain à la direction de la revue Cybergeo
sur CybergeoDenise Pumain quitte la Direction de la revue Cybergeo. Quelle belle occasion de faire savoir tout ce qu’elle a apporté à cette revue mais aussi tout ce qu’elle nous a apporté aux uns, aux unes et aux autres en tant que collaborateurs de cette revue. C’est ce que je voudrais faire dans les lignes qui suivent.
Je connais Denise depuis bien longtemps et notamment depuis la parution de mon livre sur l’ «Urbanisme des réseaux». En 1991 elle m’ a soutenu pour cette publication un peu décalée par rapport à la ligne éditoriale géographique de l’époque des éditions Armand Colin. Je me souviens encore d’une conversation à ce sujet avec Denise, conversation très positive, en plein air, rue Saint-Jacques, à quelques pas de l’Institut de géographie. Depuis nos voies, souvent parallèles, se sont croisées que ce soit au Programme Interdisciplinaire de Recherches sur la Ville, à l’Agence pour l’Evaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur (aujourd’hui remplacé par le Haut Conseil de l’...
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8:30
Les années (Cybergeo)
sur CybergeoOn accédait à Cybergeo depuis son IBM ThinkPad 700C dont le petit bouton rouge central servait de souris. Il y avait déjà une version française et une version In English de Cybergeo, mais encore peu d’articles, à peine 14 en cette fin d’année 1996. Colette Cauvin y parlait de transformations cartographiques et Jean-Christophe François de discontinuités dans l’espace des collèges franciliens. La géographie théorique et quantitative tentait de clarifier les malentendus sur son contenu.
Elle lançait une revue, et publiait l’article qui fera date dans le monde de la simulation multi-agents en géographie. Elle dirigeait l’UMR Géographie-cités et professait à l’université Paris 1.
Alors que Revues.org sortait les revues de leur isolement et permettait enfin le partage de ressources dans l’édition électronique des sciences humaines et sociales, on s’y connectait grâce à Internet Explorer depuis son ordinateur HP 9000. Cybergeo s’intéressait à la bibliométrie, aux automates cellulaires et au ...
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8:30
Un cambio en la continuidad
sur CybergeoDenise Pumain lo anunciaba en su última editorial del 20 de diciembre del 2022: se produce un giro para la revista Cybergeo. Denise Pumain deja la gestión tras 26 años y nos confía las riendas a un comité de dirección renovado y por un mandato de tres años. Heredamos, por tanto, una historia, no muy extensa si la comparamos con revistas que han acompañado la historia de la disciplina, pero muy rica, anclada en el presente y donde también esperamos en el futuro.
¿De qué legado hablamos? Del estudio sobre revistas científicas digitales realizado en el año 2002, donde se desprende que Cybergeo fue la primera revista del mundo en geografía y probablemente en ciencias sociales que cumple con los tres criterios originales: 1. Nativamente digital 2. De acceso libre 3. Con un comité de lectura. Solo siete revistas de geografía, creadas posteriormente a Cybergeo, en los Estados Unidos y Europa, cumplían con los mismos criterios. Sin embargo, en la actualidad solo podemos encontrar rastros en ...
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8:30
A change in continuity
sur CybergeoDenise Pumain announced it in her last editorial of December 20, 2022: a page is turning for Cybergeo magazine. Denise Pumain is leaving the its management after 26 years and is entrusting us with the reins of a renewed executive committee for a three-year mandate. We thus inherit a history that isnot very long, compared to the journals that have accompanied the history of the discipline, but very rich and very much anchored in the present and, we hope, in the future.
What legacy are we talking about? From the study on digital scientific journals carried out in 2002, it appears that Cybergeo was the first journal in the world in geography and most probably in social sciences that met three original criteria: 1. natively digital, 2. "free", 3. with a readers' committee. Only seven geography journals, created after Cybergeo, in the United States and in Europe met the same criteria. However, only two of them (Demographic Research, Revista Electronica de Derecho Ambiantal) can still be f...
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8:30
Un changement dans la continuité
sur CybergeoDenise Pumain l’annonçait dans son dernier éditorial du 20 décembre 2022 : une page se tourne pour la revue Cybergeo. Denise Pumain quitte la direction assurée depuis 26 ans et nous confie les rênes d’un comité de direction renouvelé pour un mandat de trois ans. Nous héritons donc d’une histoire pas très longue, en comparaison avec des revues qui ont accompagné l’histoire de la discipline, mais très riche et très ancrée dans le présent et, nous l’espérons, dans le futur.
De quel héritage parlons-nous ? De l’étude sur les revues scientifiques numériques effectuée en 2002, il ressort que Cybergeo a été la première revue au monde en géographie et très probablement en sciences sociales qui réponde à trois critères originaux : 1. nativement numérique, 2. « gratuite », 3. avec un comité de lecture. Seules sept revues de géographie, créées ultérieurement à Cybergeo, aux Etats-Unis et en Europe répondaient alors aux mêmes critères. Nous ne retrouvons aujourd’hui toutefois de trace sur le we...
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7:30
Cartographier un territoire « cycloné » : Saint-Martin après le passage de l’ouragan Irma (Antilles du Nord, sept. 2017)
sur MappemondeDepuis plusieurs années, des services de cartographie sont activés à la suite d’une catastrophe afin d’offrir un premier panorama des dommages. Diffusés massivement, ils se caractérisent par une diversité des modes de représentation cartographique, ce qui peut nuire à leur compréhension. Partant de ce constat, nous proposons des solutions cartographiques optimisées à différentes échelles. De plus, nous prenons en compte les méthodes d’acquisition, le contexte météorologique et les écarts de diagnostic comme des paramètres cruciaux aux incertitudes. Des variables visuelles et techniques sont élaborées sous SIG afin de fournir une vision synoptique, continue et dynamique d’un territoire « cycloné », l’île de Saint-Martin à la suite du passage du cyclone Irma (07/2017).
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7:30
La place Catroux. Le pari mémoriel de la reconnaissance de l’esclavage dans un quartier aisé de Paris
sur MappemondeFigure 1. Carte de présentation
Figure 2. Le Jardin Solitude et les « Fers »
Photo : J. Rieucau, décembre 2021
La place du général Catroux, dans le XVIIe arrondissement de Paris, située dans le quartier aisé de la plaine Monceau, juxtapose deux récits nationaux différents, depuis dix ans, en raison du choix par la mairie de Paris, plusieurs années avant le mouvement Black Lives Matter (Recoquillon, 2016), d’en faire un lieu mémoriel, lié à la mémoire de l’esclavage. Sans être un lieu historique, cette place est devenue une construction mémorielle, autour de la traite et de l’esclavagisme. La puissance de l’emplacement du lieu fonde sa légitimité sur le monument et la statue d’Alexandre Dumas Père, celle d’Alexandre Dumas Fils (figure 6) et sur la présence d’ambassades de pays africains et caribéens (Libéria, Haïti), ayant souffert de l’esclavage. Une partie du lieu, grâce à la sculpture monumentale des « Fers », en l’honneur du général Dumas, en raison du Jardin et de la statue de Soli...
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7:30
La SandBox, outil dynamique au service de la représentation spatiale dans l’apprentissage de la géographie
sur MappemondeLa SandBox est une technologie développée par l’UC Davis qui permet de modéliser des terrains en réalité augmentée. Il s’agit d’un système permettant de sculpter dans le sable un paysage qui va être topographié par l’ordinateur. Une carte d’élévation (2D), composée de courbes et de couleurs, est projetée dans l’espace d’expérimentation (3D). L’opération se fait en direct, ce qui permet une grande interactivité. Les représentations bidimensionnelles (carte 2D) ne permettent pas toujours une bonne perception de l’espace (3D) représenté, cependant cet article souligne comment utiliser la SandBox pour pallier aux difficultés rencontrées lors de la lecture de ces représentations. Il détaille comment utiliser le potentiel de l’appareil afin d’améliorer la représentation spatiale des participants.
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7:30
David Bédouret, L’Afrique rurale des manuels scolaires de géographie : sortir de l’exotisme et Christine Partoune, Dehors j’apprends
sur MappemondePubliés presque en même temps, les deux ouvrages ont en commun de parler de ce que la géographie apprend, ou pourrait apprendre, aux élèves scolarisés en primaire et dans le secondaire. C’est la raison pour laquelle ils sont ici lus en miroir l’un de l’autre.
L’ouvrage de David Bédouret est tiré de sa thèse de doctorat de géographie soutenue en 2012 à l’Université de Toulouse 2 – Le Mirail (Bédouret, 2012). Ancrées en géographie culturelle et didactique de la géographie, les analyses portent sur la représentation des espaces ruraux africains dans les manuels scolaires français des années 1950 aux années 2000. Elles sont complétées d’enquêtes conduites auprès d’enseignants et d’élèves scolarisés en France de l’école primaire au lycée et dans des lycées français en Afrique.
L’ouvrage de Christine Partoune est issu d’une recherche-action conduite avec des professeurs de géographie en formation d’instituteurs de la Haute École Libre Mosane (Liège). L’auteure s’appuie aussi sur des expér...
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7:30
MAPLOUP, dispositif d’alerte à destination des éleveurs, des bergers et des élus dans un contexte de prédation par le loup
sur MappemondeIntroductionDepuis les années 1990, la prédation des loups sur les troupeaux domestiques s’intensifie fortement dans les Alpes. Face à ce constat, et après de premières initiatives, le Réseau Pastoral Auvergne-Rhône-Alpes a créé en 2019 la plateforme https://maploup.fr destinée aux éleveurs, bergers et élus, avec l’appui de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Grenoble. D’une part, l’outil fournit des informations sur les suspicions d’attaque par le prédateur en temps quasi-réel via un onglet appelé [MAP] et un système d’alerte SMS ou mail associé. D’autre part, le site web offre une approche interactive des données fournies par l’État (données géoprédateurs) sur le contexte de prédation depuis 10 ans, avec leur visualisation dans un onglet dénommé [ATLAS].
Plusieurs territoires ont récemment intégré le dispositif, à l’image de la Région Sud PACA qui est venue, partiellement, s’ajouter en 2021 à Auvergne Rhône-Alpes grâce ...
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GASPAR —Geoviz Application for Searching And Rescuing People
sur Mappemonde1. ContexteLes Pelotons de Gendarmerie de Haute-Montagne (PGHM) sont des acteurs majeurs du secours en montagne en France. Lorsqu’ils sont alertés pour rechercher une personne perdue ou blessée, le système propre à la Gendarmerie (GendLoc) n’est pas toujours suffisant et reste dépendant des limites liées à l’équipement du téléphone de la victime (téléphone non équipé d’un récepteur GPS ou équipement défectueux, problème de transmission, etc.). Dans ce cas, le requérant (c’est-à-dire la personne prévenant les secours, qui n’est pas nécessairement la victime) est alors amené à fournir, en langage naturel, des éléments permettant de localiser au mieux la victime (description de son environnement immédiat, itinéraire suivi, etc.). Le traitement de ces informations par les secouristes est une tâche complexe et laborieuse, nécessitant parfois de consulter des sources variées : cartes topographiques, topoguides décrivant des itinéraires, etc. Cette tâche est d’autant plus compliquée que la...
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Géoweb de narration et de modélisation : la plateforme NAMO GeoWeb
sur MappemondeIntroductionL’application NAMO GeoWeb est une plateforme de conception d’atlas interactifs en ligne. Elle vise à répondre à deux besoins différents et complémentaires : (i) le partage de données et d’informations issues de travaux de différents membres d’un même projet, d’une même structure ou d’une même communauté sous forme cartographique et (ii) la diffusion de ces résultats à l’intérieur, mais aussi, et surtout à l’extérieur de ce projet, de cette structure ou de cette communauté. La plateforme constitue ainsi un outil de science participative permettant, en particulier aux utilisateurs non-initiés, de proposer des contributions via un module de rédaction de cartes narratives en ligne. Afin d’être accessible à tous, la plateforme NAMO GeoWeb est gratuite et open source et peut ainsi être déployée par n’importe quel organisme ou particulier disposant d’un serveur.
Le développement de NAMO GeoWeb s’est effectué sur la base de besoins définis au sein d’un projet initial, le projet R...
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Geodatadays 2021
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un événement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l'AFIGÉO et DécryptaGéo depuis quatre ans, en partenariat avec une plateforme régionale d'information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de Recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis deux ans un concours, les « CHALLENGES GEODATA », qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique, par un jury indépendant et multi-partites (recherche, collectivités et services de l’état, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques. Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des méthodes, est...
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Illusion nominaliste, foire aux vanités et salades d’acronymes
sur MappemondeLe livre de Roger Brunet Nouveaux territoires, nouveaux noms de la France est à la fois minutieux, jubilatoire et inquiétant.
Minutieux, parce qu’il analyse de façon très précise les noms de lieux qui ont été donnés à de nouveaux territoires, créés par milliers dans les dernières décennies par les fusions de communes, la création d’intercommunalités, de nouveaux pôles, de programmes de développement régional, etc.
Jubilatoire, parce que Roger Brunet le fait avec humour et cite avec gourmandise les noms extravagants inventés par les élus (ou les cabinets de communication qui les conseillent), mais aussi des situations étonnantes comme la commune qui n’a plus qu’un seul habitant (mais un conseil municipal de sept personnes). Ou encore, les enclaves, exclaves et autres « queues » et « ficelles » qui compliquent parfois les limites territoriales des communes et de leur regroupement.
Inquiétant, enfin, parce qu’il montre que cette frénésie de néotoponymie (la création de nouveaux noms de li...
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Dispositifs de visite et représentations spatiales
sur MappemondeLes applications mobiles proposant des parcours de visite dans la ville nous invitent à véhiculer de nouvelles représentations socio-cognitives pour appréhender l’espace urbain. La carte développe l’émergence du sens. Quand elle est dématérialisée, le(s) sens de l’espace physique se réinvente(nt) permettant que les usagers vivent, inscrivent et partagent leurs trajets et leurs expériences autrement. Les propositions des dispositifs de médiation instaurent ainsi de nouvelles pratiques de visite entraînant des relations fluctuantes de mouvement et de communication dans le territoire.
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5e Hackathon CASSINI. Comment construire une Europe plus sûre et plus forte à l’aide des données spatiales de l’Union européenne ?
sur Décryptagéo, l'information géographiqueHackathon CASSINI. Comment construire une Europe plus sûre et plus forte à l’aide des données spatiales de l’Union européenne ? Les participants au 5e Hackathon CASSINI sont invités à exploiter les données et signaux spatiaux pour développer des solutions de défense et de sécurité pour l’Europe.
Exploitation des données spatiales de l’UEL’événement est ouvert à tous: des ressources numériques complètes seront à la disposition des participants pour leur permettre d’utiliser les données spatiales et de développer un argumentaire innovant. Le 5e Hackathon CASSINI, sur le thème du Spatial au service de la défense et de la sécurité, se tiendra sur 10 sites en Europe, du 24 au 26 mars. À Paris, les récompenses à la clé incluent notamment un accompagnement de projet et un accès privilégié au mentorat de Starburst composé d’experts du domaine de l’aérospatial et de la défense.
La cinquième édition du Hackathon s’attèlera à trois défis cruciaux:
- Améliorer la mobilité sur tous les terrains. Quelle solution de mobilité pourriez-vous imaginer pour les forces de défense, les équipes de secours et les travailleurs humanitaires ? Nous sommes à la recherche d’outils facilitant la planification des missions, la logistique opérationnelle et les interventions de recherche et sauvetage.
- Améliorer la sécurité des mers. Ce défi invite les participants à développer des solutions au service du renseignement maritime. Celles-ci pourraient permettre de surveiller les menaces qui pèsent sur la sécurité ou les activités illégales afin de rendre nos mers plus sûres.
- Protéger nos infrastructures critiques. Nous sommes à la recherche de solutions pour évaluer ou atténuer les perturbations des services publics et des chaînes d’approvisionnement. Par exemple, comment pourriez-vous utiliser les données spatiales de l’UE pour protéger des services essentiels contre les cyberattaques?
Comme le fait observer François Arbault, directeur de la branche Defense Industry de la Direction générale de l’industrie de la défense et de l’espace (DG DEFIS):
«Dans le contexte d’une hausse sensible de la demande et des investissements dans la défense et la sécurité, le Hackathon Cassini offre une occasion unique d’explorer le potentiel des données spatiales de l’UE et leur pertinence pour les acteurs de ces secteurs. Il s’agit d’une étape importante et innovante vers une coopération européenne renforcée dans le domaine de la défense. Le Programme spatial de l’UE et ses programmes phares Copernicus, Galileo et EGNOS, sont une mine de données exploitables pour la défense et la sécurité. Des participants venus de dix États membres de l’UE, qu’ils soient codeurs ou chefs d’entreprise, se réuniront pour faire émerger des idées et des solutions innovantes au profit de l’espace et de la défense. Ce hackathon sera l’occasion pour eux, j’en suis convaincu, de mieux comprendre comment saisir les opportunités offertes par le Fonds européen de la défense, à travers notamment le programme d’innovation de l’UE en matière de défense, pour approfondir leurs idées innovantes.»
Starburst Accelerator est le premier accélérateur mondial de start-ups du secteur aérospatial et défense avec plus de 10 ans d’expérience dans l’accélération. L’entreprise, forte de ses sept bureaux internationaux, possède un réseau de 14 000 startups, réparties sur plusieurs continents. Grâce à ses différents programmes d’accélération à travers le monde et les études de conseil effectuées pour des leaders mondiaux du secteur, Starburst a changé l’industrie.
Le bureau de Paris, organisateur de ce 5ème Hackathon Cassini, comporte plus d’une vingtaine d’employés, se partageant entre accélération et conseil en stratégie. Le bureau a notamment été responsable du programme BLAST, qui a formé et aidé a lever des fonds auprès d’une vingtaine de startups au cours des deux dernières années.
Les inscriptions au 5e Hackathon CASSINI sont désormais ouvertes:
https://www.cassini.eu/hackathons/france
- L’édition française du Hackathon est sponsorisée par l’Agence Innovation de Défense et le CNES.
Source d’information: CASSINI
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12:16
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa Story Map que j'ai retenue cette semaine présente à la fois un intérêt pour la qualité de la présentation, pour la richesse des contenus et pour l'usage de certaines capacités clés d'ArcGIS StoryMaps. Réalisée sans la moindre ligne de code par la Communauté d'Agglomération du Val de Fensch (Moselle), c'est un site web complet qui est proposé pour dresser le portrait du territoire.
Grâce à la notion de collection d'ArcGIS StoryMaps, l'utilisateur peut découvrir les différentes facettes (démographie, économie, logements, santé, petite enfance, environnement,) dans une seule et même application. Toutes les thématiques ont été traitées avec une Story Map dédiée qui ont été ensuite regroupées dans une collection de Story Maps.Présentation par défaut d'une collection de Story Maps Affichage de la collection de Story Maps
On notera également la richesse de traitement de chaque thématique avec l'exploitation complète du système ArcGIS et notamment des tableaux de bord ArcGIS Dashboards pour une déclinaison très complète par communes et par années des chiffres-clés du territoire.
Bravo à toute l'équipe SIG du Val de Fensch pour cette application. On signalera qu'elle est configurée sur ArcGIS StoryMaps et hébergées (application et contenus) sur ArcGIS Online, la plateforme Cloud Esri.
Bon week-end !
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Lettre d’information de la SFPT de mars 2023
sur Décryptagéo, l'information géographiqueLettre d’information #51 – Mars 2023 Sommaire- Editorial #51
- Séismes en Turquie : premiers champs de déplacements issus des services de calcul optique de ForM@Ter
- Au cœur de la télédétection par satellite : l’équipe Ayana de l’Inria
- Enquête sur les couleurs de la Dame à la licorne
- 8e colloque scientifique du Groupe Hyperspectral de la Société Française de Photogrammétrie et de Télédétection
- Séminaire de la SFPT : « Pléiades Neo : de nouveaux satellites pour de nouveaux usages »
- Prix du meilleur article étudiant 2021-2022
- Photogrammetric Computer Vision at CVPR2023
- Le site web du réseau GeoDEV évolue
- AFT – Forum de la topographie 2023
- Participez au 2è Congrès du SCO France
- Lancement du Plan d’Applications Satellitaires 2023-2027
- Ecole d’été IMPT et CNRS
- Satellite Microwave Remote Sensing course
- Offre de post-doctorat 2023 – Projet A*Midex TAIC2 « un Théâtre Antique Intelligent et Connecté » F/H
- Offre de stage Master 2 Année 2023 F/H
- Offre d’emploi : Ingénieur modélisation rayonnement F/H
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