Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Canaux
4560 éléments (102 non lus) dans 55 canaux
- Cybergeo (20 non lus)
- Revue Internationale de Géomatique (RIG)
- SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique (4 non lus)
- Mappemonde (20 non lus)
- Dans les algorithmes (9 non lus)
- Imagerie Géospatiale
- Toute l’actualité des Geoservices de l'IGN (7 non lus)
- arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier (8 non lus)
- arcOpole - Actualités du Programme
- Géoclip, le générateur d'observatoires cartographiques
- Blog GEOCONCEPT FR
- Géoblogs (GeoRezo.net)
- Conseil national de l'information géolocalisée
- Geotribu (3 non lus)
- Les cafés géographiques (5 non lus)
- UrbaLine (le blog d'Aline sur l'urba, la géomatique, et l'habitat)
- Icem7
- Séries temporelles (CESBIO) (9 non lus)
- Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)
- Cartes et figures du monde
- SIGEA: actualités des SIG pour l'enseignement agricole
- Data and GIS tips
- Neogeo Technologies (2 non lus)
- ReLucBlog
- L'Atelier de Cartographie
- My Geomatic
- archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)
- Cartographies numériques (7 non lus)
- Veille cartographie
- Makina Corpus (1 non lus)
- Oslandia (6 non lus)
- Camptocamp
- Carnet (neo)cartographique
- Le blog de Geomatys
- GEOMATIQUE
- Geomatick
- CartONG (actualités)
Éléments récents
-
11:25
Bonjour tout le monde !
sur Veille cartographieBienvenue sur WordPress. Ceci est votre premier article. Modifiez-le ou supprimez-le, puis commencez à écrire !
L’article Bonjour tout le monde ! est apparu en premier sur Veillecarto2-0.fr.
-
10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
-
10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
-
10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
-
10:30
Katja Schicht, 2023, Alexander von Humboldts Klimatologie in der Zirkulation von Wissen. Historisch-kritische Edition der Berliner Briefe (1830-1859) und ihre Kontexte, Hildesheim, Zürich, New York, Olms, 577 p.
sur CybergeoAlexander von Humboldt (1769-1859) était l'un des naturalistes les plus productifs de son époque. L'explorateur a notamment contribué dans les domaines de la géologie et du magnétisme terrestre, ainsi que dans ceux de la connaissance de la biodiversité et de la géographie de l'Amérique du Sud. Ses travaux sur le climat ont récemment reçu une attention accrue. Le naturaliste lui-même n'a en effet jamais rassemblé ses thèses météorologiques et climatologiques dans une publication intégrale. Il est donc d'autant plus appréciable que soient parus presque simultanément plusieurs volumes contenant une sélection d'écrits de Humboldt sur la climatologie ainsi qu'une présentation des débuts de la recherche climatique moderne à l'aide de documents choisis dans le fonds (Nachlass) de Humboldt à la Bibliothèque d'État de Berlin (Erdmann, Brönnimann, 2023 ; Humboldt, 2023a ; Humboldt 2023b). Cette édition critique de trois correspondances d'Alexander von Humboldt datant des années 1830 à 1859 es...
-
10:30
Dykes and ‘nature’. Results of a survey on the perception of dykes and their evolution in 21st century France
sur CybergeoThe traditional paradigm of dyke management focuses on water defense. This article analyzes the perception and representation of coastal and river dikes among a sample of 828 residents and users. Five scenarios for the evolution of dikes were proposed to the respondents. Among these scenarios, maintaining the dikes in their current state is the most desired, while vegetation is the least rejected. In contrast, the scenarios of reinforcement and opening/lowering the dikes encounter notable rejection. This surprising refusal of reinforcement could indicate a shift in the perception of dike management in France, while the rejection of their opening remains consistent with the limited development of soft coastal and river defenses. Furthermore, the respondents' choices are strongly influenced by their relationship with nature, even though they refer to a nature that is anthropized and tamed. These results are important for developing scenarios for the evolution of dikes in the face of c...
-
10:30
Pierre Laconte, Jean Remy (Coord.), 2020, Louvain-la-Neuve à la croisée des chemins, Louvain-la-Neuve, Belgique, Academia-L’Harmattan, 294 p.
sur CybergeoCet ouvrage livre les coulisses de la conception de Louvain-la-Neuve, une ville nouvelle belge à vocation universitaire, non loin de Bruxelles, à partir des années 1960. Conséquence de la querelle linguistique en Belgique qui a interdit tout enseignement en français en Flandre, les sections francophones de la célèbre université de Leuven ont dû déménager en Wallonie et créer l’université de Louvain-la-Neuve. Mais, contrairement à la tendance lourde à l’époque et aujourd’hui encore, le choix a été fait de créer une ville nouvelle universitaire, et non une "université-campus".
La première lecture de cet ouvrage montre des pensées et des courants d’architecture et d’urbanisme différents, qui ont confronté leurs points de vue et leurs perspectives dans ce projet. Il a fallu une coordination exceptionnelle entre les acteurs (pouvoirs publics et privés, université et associations) qui ont fait Louvain-la-Neuve (LLN) pour qu’elle devienne la ville qu’elle est aujourd’hui. Les auteurs sont l...
-
10:30
De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
-
10:30
Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
-
10:30
Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
-
10:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
-
10:00
Mappery: Bokhoven Mosaic
sur Planet OSGeoGarett Speed shared this nice mosaic map “another tile mosaic, this one is in the middle of the village Bokhoven in Noord Brabant, the Netherlands”
-
9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
-
9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
-
9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
-
9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
-
9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
-
9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
-
9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
-
9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
-
9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
-
9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
-
9:01
The Interactive Genocide Map
sur Google Maps ManiaA Cartography of Genocide is a powerful new initiative by Forensic Architecture that maps the extensive human cost of the Israeli military’s operations in Gaza. This interactive platform and accompanying 827-page report seek to document and analyze attacks on Gaza’s civilian population and infrastructure from October 2023 to June 2024.This interactive map presents an in-depth spatial and
-
10:00
Mappery: Map on Beer
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
“What’s better than a map to beer?” said SHPMafia
-
11:00
Mappery: From here you can see
sur Planet OSGeoAndy McIntire shared this with us “Here’s a map I found a few days ago at a rest stop in southern Maryland, right where all the lines on the map join.”
-
10:47
Geolocating Visual Media in Conflict Zones
sur Google Maps ManiaGeoconfirmed is a volunteer-based platform focused on geolocating visual content in conflict zones. The organization provides verified geolocation data to support situational awareness, investigative efforts, and combat misinformation. Initially launched in 2022, to document the Ukraine conflict, Geoconfirmed now also documents visual content in other conflict zones. Their tools include detailed
-
8:55
Data visualisation sur la responsabilité et la vulnérabilité par rapport au changement climatique
sur Cartographies numériques
Sacha Schlumpf, Mapping Climate Change [Cartographier le changement climatique].
Notre société est confrontée à une crise climatique immense. Tous les pays ne sont pas également responsables et, surtout, tous ne subiront pas les mêmes conséquences. En utilisant le procédé de l'« imitation cartographique », Sacha Schlumpf a créé une data visualisation représentant les pays du monde. Leurs positions sont déterminées non par leur localisation, mais par leur responsabilité et leur vulnérabilité par rapport au changement climatique. Comme le montre le code couleur, les pays riches (en foncé) ont tendance à polluer davantage et sont moins vulnérables que les pays pauvres (en clair).
Responsabilité et vunérabilité par rapport au changement climatique (crédit : Sacha Schlumpf)
Contrairement à une carte classique, les pays ne sont pas placés en fonction de leur localisation réelle, mais en fonction de deux variables : les émissions de gaz à effet de serre par habitant (axe horizontal) et la vulnérabilité au changement climatique (axe vertical). Les couleurs représentent le revenu par habitant. Les pays plus riches ont tendance à contribuer beaucoup plus au changement climatique que les pays les plus pauvres, tout en étant moins vulnérables à ses conséquences. Cette « carte » a été réalisée dans le cadre d'une thèse à l'Université de technologie de Vienne, en collaboration avec HarperCollins Publishers, qui publie une version modifiée de cette visualisation dans la 16e édition du Comprehensive Times Atlas of the World.Le procédé de l'« imitation de carte » (map imitation) a été étudié par Sacha Schlumpf et ses collègues. Voir cet article :
Schlumpf, S., Gartner, G., Engelhardt, Y., and Lennox, J. (2024). Space as a Metaphor – Design Guidelines and Evaluation of Map Imitation [L'espace comme métaphore – Lignes directrices pour la conception et l'évaluation de l'imitation de cartes], Abstr. Int. Cartogr. Assoc., 7, 146.
L'imitation de carte est un type de visualisation de données où les données sont affichées sur une visualisation ressemblant à une carte. Bien que des imitations de cartes existent depuis le XVIIe siècle, les exemples d'imitations de cartes complètes sont rares. L'inspiration de cette recherche est l'atlas d'Hermann et Leuthold (2003). Aucune imitation de carte complète n'a jamais été testée dans une étude utilisateur, bien qu'il existe des recherches sur des couches individuelles d'imitations de cartes (Hogräfer et al., 2020). Par imitation complète, on entend une visualisation avec plusieurs couches et éléments visuels d'une carte conventionnelle. Par conséquent, cette recherche contribue au domaine en fournissant une procédure pour la production d'une imitation de carte complète, ainsi qu'en testant la perception et la compréhension de l'utilisateur. En raison de l'absence d'un terme commun, une nouvelle définition de l'imitation de carte est donnée. Dans cette recherche, l'imitation de carte est définie comme une visualisation de type carte utilisant des données non géospatiales, créée à partir de données individuelles sur des coordonnées non géospatiales, mais conçue pour ressembler à une carte à l'aide d'éléments cartographiques.
Hermann, M., & Leuthold, H. (2003). Atlas der politischen Landschaften. Ein weltanschauliches Porträt der Schweiz. Vdf Hochschulverlag Ag.
L'Atlas des paysages politiques examine les mentalités politiques régionales en Suisse. Il montre le pays dans une perspective nouvelle et inhabituelle. Les villes, régions et villages sont présentés comme des paysages politiques dans un système de coordonnées idéologiques. Entre les pôles "gauche", "droite", "libéral" et "conservateur", ils se situent comme des "îles", des "montagnes" et des "fossés" et montrent quelles sont les valeurs entre la ville et la campagne, les régions industrielles et touristiques ou Zones germanophones et francophones. C'est ainsi que vous pouvez créer une carte politique de la Suisse. Une partie introductive explique comment les facteurs économiques et culturels influencent la formation des valeurs et comment, au cours de la mondialisation, de nouvelles différences de mentalité émergent tandis que d'autres disparaissent. Dans des portraits approfondis, toutes les caractéristiques des cantons sont décrites et comparées les unes aux autres. "Pourquoi les Franches-Montagnes agricoles sont-elles positionnées à gauche, alors que l'arrière-pays industrialisé de Glaris est positionné à droite ?" ou "Pourquoi l'écart entre l'Argovie et Zurich se creuse-t-il alors que le Mittelland se rapproche ?" sont des questions qui seront explorées. Voir un aperçu de l'atlas sur Google Books.
Atlas politique de la Suisse (Office fédéral de la statistique)
L'Atlas politique de la Suisse contient tous les résultats des élections au Conseil national depuis 1919 et des référendums fédéraux depuis 1866.Articles connexes
Les plus gros émetteurs directs de CO? en France
Climate Change Explorer, un outil cartographique pour visualiser les projections climatiques
Qualité de l'air et centrales thermiques au charbon en Europe : quelle transition énergétique vraiment possible ?Calculer le bilan carbone de nos déplacements aériens
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?
Climate Trace, une plateforme pour visualiser et télécharger des données sur les émissions de gaz à effet de serre (GES)
Environnement et justice dans les paysages anthropisés. Une exposition virtuelle du Leventhal Center
Etudier la vulnérabilité environnementale et sociale en Amazonie colombienne à travers un outil de cartographie en ligne
Cartographier les arbres. Entre visions esthétiques et enjeux environnementaux
-
7:42
Atlas des migrations dans le monde (Migreurop)
sur Cartographies numériques
Migreurop publie sur son site un certain nombre de cartes issues de son « Atlas des migrations dans le monde. Libertés de circulation, frontières, inégalités », publié en 2022.
Ce 4ème atlas de Migreurop « propose un traitement original et éclairant des enjeux migratoires contemporains à partir de la notion polysémique de « liberté de circulation ». Slogan utilisé pour marquer un rejet radical des politiques migratoires actuelles, cette notion est également l’un des piliers de la construction européenne, comme d’autres espaces régionaux. Pour mieux la cerner, ce 4ème Atlas propose une analyse critique des politiques qui ont été mises en œuvre par les États pour faciliter les mobilités de manière générale. Il donne également à voir la manière dont les migrant-e-s affrontent et détournent quotidiennement les politiques d’immigration restrictives pour mettre en œuvre leur propre liberté de circulation. »- La solidarité à l’épreuve de la liberté de circulation
- Conditions d’accès et de cessation du droit à la résidence des diffe?rents espaces de libre circulation
- Pratiques de résistance et solidarités en Méditerranée
- Transhumance et nomadisme en Afrique de l’Ouest
- Les migrations environnementales dans l’histoire
- Personnes trans en migration
- Les battantes de la frontière maroco-espagnole
- L’espace socialiste de libre circulation (1945-1970)
Migreurop est un réseau euro-africain d’associations de défense des droits, de militant·e·s et de chercheuses et chercheurs. Son objectif est d’identifier, faire connaître et dénoncer les conséquences des politiques migratoires européennes sur les conditions de vie et le respect des droits des personnes en migration, tout au long du parcours d’exil (les entraves à la mobilité, la fermeture des frontières, l’enfermement formel et informel, les formes diverses d’expulsion, ainsi que l’externalisation des contrôles migratoires et de l’asile pratiquée par l’Union européenne et ses États membres). Le réseau Migreurop contribue ainsi à la défense des droits fondamentaux des exilé·e·s (dont celui de "quitter tout pays y compris le sien") et à promouvoir la liberté de circulation et d’installation pour toutes et tous.
Articles connexes
MigrExploreR pour géo-visualiser des migrations internationales
Cartographier les dérives de migrants en mer Égée (Forensic Architecture)
Rapport mondial 2023 sur les déplacements internes (Conseil norvégien pour les réfugiés)
Cartographier les migrations internationales
Étudier les migrations à l'échelle infranationale pour l'ensemble des pays du monde
Consulter ou élaborer des cartes de flux dynamiques sur Internet (flow maps)
Une data-story sur les flux de migrations en Afrique
Une data visualisation pour étudier les vagues d'immigration aux Etats-Unis (1790-2016)
Analyser et discuter les cartes des "pays à éviter" pour les voyageurs
-
16:52
L’Europe et les Etats-Unis
sur Les cafés géographiquesP. Etienne au Café de Flore
Les Cafés géographiques reçoivent, ce mardi 15 octobre, Philippe Etienne, diplomate qui a exercé sa carrière dans plusieurs villes européennes (Belgrade, Bonn, Moscou, Bruxelles, Bucarest) avant d’être nommé ambassadeur de France aux Etats-Unis de 2019 à 2023. Il a donc une bonne connaissance des deux mondes qui se font face de part et d’autre de l’Atlantique nord et de l’évolution de leurs relations, dans un contexte international dangereux et complexe (terrorisme, transition climatique…). 80 ans après la Libération, la guerre en Ukraine a ramené l’Europe dans un monde brutal alors que l’U.E., fille de la IIe Guerre mondiale, était censée lui apporter paix et prospérité « éternellement ». Comment aujourd’hui nos démocraties peuvent-elles défendre nos valeurs ?
L’Europe doit faire face à l’évolution des Etats-Unis.Dans les décennies d’après-guerre, il était évident que la sécurité européenne était assurée par les Etats-Unis dans le cadre de l’OTAN. Mais actuellement les pays européens s’inquiètent d’une double évolution de leur grand allié. D’une part il est dans une phase de retrait mondial après avoir connu des échecs (en Afghanistan par exemple). D’autre part la priorité de sa politique extérieure réside dans sa compétition avec la Chine, notamment sur le plan technologique. Quel que soit le résultat des élections présidentielles du mois prochain, cette priorité subsistera. Mais les conséquences ne seront pas les mêmes pour l’Ukraine, donc pour l’Europe, car D. Trump arrêtera de la soutenir militairement.
L’Europe est donc vulnérable.
Quelle est la situation actuelle de l’U.E. ?Le problème majeur de l’U.E. aujourd’hui est son retard de compétitivité en matière technologique, ce qui a des conséquences sur sa sécurité et son indépendance.
L’U.E. est pourtant capable de bonnes réactions, mais prises avec retard. On peut distinguer trois points positifs.
En premier, l’U.E. a réussi à réagir avec succès face à deux crises, la crise financière de 2007/2008 (le pire a été évité grâce à des décisions comme la création d’un fonds de stabilisation) et la crise sanitaire de la COVID-19.
En second, on peut relever que les Européens ont pris conscience du rôle positif de la solidarité européenne et le concept de souveraineté européenne est bien accepté aujourd’hui.
Le troisième point concerne la défense, longtemps dévolue à la seule OTAN. Aujourd’hui l’U.E. doit développer ses propres moyens grâce à des instruments financiers permettant des projets de recherche puis des productions communes (munitions…). Mais ce processus est trop lent. Sommes-nous capables de l’accélérer face aux risques ?
Le rapport que Mario Draghi a remis à la Commission européenne, en septembre dernier, sur la compétitivité européenne donne des pistes sur ce qu’il faut faire. Il faut développer l’innovation et construire une véritable politique industrielle européenne. Les investissements d’avenir doivent être de l’ordre de 700 milliards € par an grâce à des investissements publics et privés. Pour ce, on peut faire appel à l’épargne, abondante en Europe, mais qui ne fonctionne pas en faveur de l’économie. Il faut aussi faciliter la fusion des entreprises et améliorer le fonctionnement des start-up.
Que va faire l’U.E. du rapport Draghi ?
- Q : dans le passé, les questions sur une défense européenne étaient taboues. Est-ce lié à l’échec de la CED ?
R : jusqu’en 1955, l’Allemagne n’a pas d’armée, puis elle recrée une armée parlementaire. C’est pour l’encadrer qu’est conçu le projet de C.E.D., mais la France attachée à sa culture stratégique particulière ne veut pas la perdre et fait échouer le projet. - Q : dans le conflit ukrainien, ce sont les Etats-Unis qui ont la main et au Moyen-Orient ce sont eux qui défendent Israël. La démocratie peut-elle être un modèle pour les pays du Sud ?
R : il est exact qu’en Ukraine ce sont les Américains qui ont la main (mais l’aide militaire américaine profite aux industries américaines), alors que les Européens sont concernés de prime abord. Aujourd’hui même les Etats-Unis ont du mal à répondre aux besoins ukrainiens. Il faudrait un effort supplémentaire de l’industrie européenne, trop lente à suivre.
Au Moyen-Orient, la France souhaiterait défendre une position plus équilibrée que celle des Etats-Unis. Possédant les communautés juive et musulmane les plus importantes d’Europe, elle a le souci de la cohésion de sa société. Mais les pays de l’U.E. connaissent des divergences sur ce sujet. Certains membres ont reconnu un Etat de Palestine alors que l’Allemagne, en mémoire de la Shoah, soutient Israël.
- Q : dans la guerre en Ukraine, quelle est la capacité militaire russe ?
R : la Russie fait de gros efforts mais elle bénéficie aussi d’un soutien notable de l’Iran et de la Corée du Nord.
- Q : les Etats-Unis sont un Etat fédéral alors que les peuples de l’U.E. ont un mal fou à se sentir européens.
R : il est exact que l’U.E. n’est pas une fédération, ce qui est un facteur de ralentissement, mais la diversité est à la base de l’identité européenne. Les Européens peuvent accélérer la prise de décision quand c’est nécessaire car ils ont de nombreux intérêts communs.
- Q : il est difficile aux Européens de s’approprier une vision commune à cause de l’incapacité de l’U.E. à faire connaître tout ce qui est fait en faveur de tous les Européens.
R : tout à fait d’accord. En plus les gouvernements ont tendance à rejeter tous les problèmes sur l’U.E.
- Q : un des fondements de l’identité européenne ne serait-il pas le refus d’assumer la puissance ? Les Européens sont dans l’incapacité de reconnaître la guerre idéologique menée par la Russie, la Chine, l’Iran…
R : en effet en-dehors de la France, beaucoup d’Etats refusent la notion de « puissance », mais les choses sont en train de changer. On assiste à une prise de conscience de la nécessité de réagir, notamment face à la « guerre informationnelle » conçue pour nous diviser. Des instruments de vigilance sont développés, mais cette prise de conscience est encore insuffisante.
- Q : le rapport Draghi a eu peu de diffusion en France. Comment a-t-il été pris en compte au niveau des instances européennes ?
R : des parties de ce rapport font l’objet de travaux (par exemple sur les autos électriques, les titres européens…). Mais il faudrait que les gouvernements européens fassent un plan de travail à partir de l’ensemble du rapport.
- Q : faut-il laisser la politique de Défense aux mains des marchés financiers ?
R : M. Draghi préconise une politique industrielle d’Etat avec deux sources possibles de financement, publique et privée. Il n’est pas question de confier la Défense aux marchés financiers.
- Q : les Européens n’ont pas la culture du risque (qu’il s’agisse de risques financiers ou face aux agressions militaires).
R : tout à fait d’accord. L’aversion aux risques est une des raisons de notre retard technologique. A la différence des Etats-Unis, on ne reconnaît pas chez nous le droit à l’erreur. Néanmoins les jeunes Européens sont plus disposés à prendre des risques.
- Q : si la Russie faisait une percée importante en Ukraine, l’Europe pourrait-elle faire quelque chose ?
R : on constate actuellement une usure de l’Ukraine sur le plan humain, mais il ne faut pas minimiser les fortes pertes russes. L’U.E. doit rester aux côtés de l’Ukraine. - Q : les aides de l’U.E. sont très éparpillées.
R : d’accord. Il faudrait les recentrer sur les programmes industriels d’intérêt commun. - Q : la politique de Défense européenne est imposée par le retrait américain.
R : les Américains voudraient que nous augmentions nos capacités, mais qu’ils restent les chefs.
- Q : les présidents américains n’ont plus de racines européennes.
R : les Wasps ont des rapports complexes avec l’Europe et la population est composée de plus en plus de latinos et d’Asiatiques. Cette évolution a des conséquences sur les relations avec l’Europe.
- Q : qu’en est-il de la règle des 3% de déficit public ?
R : la règle des 3% ne doit pas pénaliser les investissements dans l’avenir. Il y a eu un assouplissement après la COVID-19.
- Q : quel est votre avis sur les élections américaines à venir ? y a-t-il un risque de guerre civile si Kamala Harris est élue ?
R : Trump ne reconnaitra pas sa défaite. Il y a un risque de contestation des deux côtés, ce qui est favorisé par le système électoral. L’élection de Trump engendrerait beaucoup de conflits avec l’Europe (guerre commerciale…). Dans le corps électoral, il y a beaucoup de divisions. Les femmes votent démocrate en majorité, ce qui est le contraire chez les hommes. Les divisions sont aussi fortes sur la politique à mener au Moyen-Orient.
Compte rendu de Michèle Vignaux
- Q : dans le passé, les questions sur une défense européenne étaient taboues. Est-ce lié à l’échec de la CED ?
-
11:00
Mappery: Contoured Neck Warmer
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Raf shared this, he said “Neck warmer handed out to participants at the 2024 Eutiches OnRoad motorbike rideout has a contour line vibe”
This looks like fun if you are a motorbike owner.
-
10:42
The History of New York
sur Google Maps ManiaMapping Historical New York: A Digital Atlas is an amazing resource that offers an unprecedented look at how Manhattan and Brooklyn were transformed at the end of nineteenth century and the beginning of the twentieth century. The interactive map visualizes New York census data from 1850, 1880, and 1910, to reveal how migration, residential, and occupational patterns evolved over the course of
-
9:08
[Stage Développement logiciel] - Refonte de l'interface d’administration d'un outil de valorisation des sentiers et activités outdoor
sur Makina CorpusContrat : Stage
Lieu : Toulouse
-
6:56
Du nouveau pour [CityBuilder] CityForge
sur OslandiaNous vous présentions en mars CityBuilder, un plugin QGIS qui avait pour objectif de reconstituer les bâtiments 3D à partir d’un fichier nuage de points et d’emprises de bâtiments.
L’été fini, le temps des grandes résolutions et des grands changements est là : CityBuilder fait peau neuve et se nomme désormais CityForge ! Le projet GitLab est renommé, mais l’ancienne adresse continue de fonctionner.Pour ce qui est de l’objectif, il reste le même. Nous en avons même profité pour ajouter quelques fonctionnalités :
- L’utilisation des couches natives QGIS : spécifiez vos couches d’emprise et de nuages de points, l’algorithme se chargera du reste,
- La prise en compte automatique du CRS des couches chargées : si vos couches ont le même CRS, le CityJSON généré aura celui de vos couches; sinon une erreur vous sera remontée,
- Possibilité de générer uniquement le LOD2.2 : pour des fichiers moins volumineux,
- Le plugin est désormais disponible en français et en anglais, selon la langue de votre QGIS
Côté code, l’ajout d’une Intégration Continue (CI) améliore également le processus de développement et de publication de nouvelles versions.
La suiteOutre la maintenance, la prochaine étape est la publication du plugin dans le dépôt des plugins QGIS, ce qui devrait être une formalité étant donné l’utilisation du QGIS Plugin templater.
Dans le cadre du projet Cloud Platform for Smart Cities aux côté d’Eviden, nous nous concentrons également sur l’industrialisation et le passage à l’échelle de la chaîne de traitement. En particulier, nous travaillons d’une part à l’automatisation du traitement via Dagster (avec toujours Geoflow sous le capot), et à l’optimisation du format de sortie pour gérer des données encore plus massives dans le web avec Giro3D et Piero. On vous en reparlera prochainement !
Ce projet est financé par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance.
-
15:00
Conférence en ligne : Parcs photovoltaïques et artificialisation des sols
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNObjectif zéro artificialisation nette (ZAN) : L'IGN dresse une nouvelle cartographie des parcs photovoltaïques. Découvrez le projet et comment y contribuer lors d'une conférence en ligne le 14 novembre à 14h.
-
14:00
Fernando Quadro: Análises Espaciais nas Estratégias de Negócio
sur Planet OSGeoVivemos em uma era onde a informação é o novo petróleo. Mas, como extrair valor dessa vastidão de dados disponíveis? A resposta está na interseção entre tecnologia e geografia: o mapeamento, o sensoriamento remoto e as análises espaciais. Estes recursos não são apenas ferramentas sofisticadas, mas sim catalisadores de transformação estratégica para os negócios. Vamos explorar o porquê.
Mapeamento: Visualizando Oportunidades
O mapeamento permite visualizar dados geográficos de forma intuitiva, transformando informações complexas em insights claros e acionáveis. Imagine conseguir identificar novas oportunidades de mercado simplesmente observando a distribuição geográfica dos seus clientes! Isso proporciona uma vantagem competitiva inestimável, permitindo decisões mais precisas e eficazes.
Sensoriamento Remoto:
Com o sensoriamento remoto, temos a capacidade de monitorar e analisar grandes áreas em tempo real, utilizando imagens de satélite e drones. Isso é particularmente valioso para setores como agricultura, mineração e gestão de recursos naturais, onde cada centímetro conta. Através dessas tecnologias, empresas podem aumentar sua eficiência operacional e minimizar impactos ambientais, promovendo um desenvolvimento mais sustentável.
Análises Espaciais a Cereja do Bolo para Decisões Inteligentes e Estratégicas:
As análises espaciais vão além do simples mapeamento. Elas integram diferentes camadas de dados para revelar padrões escondidos e prever tendências. Seja na otimização de rotas de logística, na escolha de novos pontos de venda ou na mitigação de riscos ambientais, as análises espaciais oferecem uma perspectiva especializada que se fundamenta em dados concretos que são essenciais para análises e tomadas de decisão fundamentadas em evidências.
Transformação Digital e Competitividade:
Empresas que adotam essas tecnologias ganham um diferencial competitivo significativo, sendo capazes de responder rapidamente às mudanças do mercado e antecipar demandas. Profissionais especializados nessas áreas são fundamentais para aproveitar ao máximo essas ferramentas, e valorizá-los é essencial para o sucesso e melhoria contínua.
O Futuro Está Aqui
Se você ainda não considerou essas ferramentas e profissionais da área como parte da sua estratégia, o momento é agora. Com o investimento e a popularização dessas tecnologias em diversos setores, o diferencial competitivo se torna claro. Invista em tecnologia, inteligência espacial e veja seu negócio alcançar novos patamares de sucesso.
A inovação e seus benefícios podem estar “no agora” e você e sua empresa também podem estar!
Fonte: Danielle Gomes
Gostou desse post? Conte nos comentários
-
11:20
Who are Your Neighbors Donating to?
sur Google Maps ManiaAs you might expect the geographical patterns of political donations in the USA closely resemble the geographical patterns seen in actual elections. A new map from the Washington Post reveals that urban Americans tend to donate in larger numbers to the Democrats while the Republicans get most of their political donations from rural voters. The interactive map in See how your
-
11:00
Mappery: Map Mural in Nova Scotia
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Doug shared this superb urban map mural. “Mural on building showing local rivers. Annapolis Royal, Nova Scotia”
-
6:19
[Équipe Oslandia] Benoit Ducarouge, ingénieur SIG et chef de projet
sur OslandiaBenoit est diplômé de l’École d’Ingénieurs ISEN Méditerranée – Institut Supérieur de l’Électronique et du Numérique avec une spécialisation en dernière année en Méca Infotronique (notre Robotique aujourd’hui !)
Il réalise son stage de fin d’année dans un laboratoire à Toulouse, le LAAS du CNRS (Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes) et poursuit son cursus dans ce même laboratoire avec une thèse sur la reconstruction 3D infrarouge par perception active.
Ayant des envies de voyages et de découvrir autre chose, il quitte la France pour la Nouvelle Calédonie où il termine la rédaction de sa thèse.
Le manque d’opportunités en robotique en Nouvelle Calédonie, invitent Benoit à s’orienter vers un autre secteur. Il rejoint une start-up dans le domaine de l’aide à la décision en environnement et y travaille pendant 5 ans.
« Je devais travailler sur une plateforme SIG intégrant des traitements d’images satellite, un domaine que je ne connaissais pas du tout mais auquel j’ai rapidement pris goût »
Après cette expérience, il intègre le service SIG de la province Sud (fonction publique calédonienne). Où il a notamment pour mission d’intégrer les SIG aux applications métiers des agents instructeurs qui ne sont pas géomaticiens.
Il devient responsable du SIG de la Province Sud de Nouvelle Calédonie ! et engage un projet de migration progressif vers des solutions 100% open source et notamment QGIS, QGIS Server et PostgreSQL.
« J’avais aussi pour mission de participer à l’animation de la géomatique interne de l’institution en mettant en relation les géomaticiens. J’ai aussi participé au club de la géomatique commun à toute la Nouvelle Calédonie. Ce club avait pour objectif de fédérer toutes les institutions du territoire. »
Après 10 ans en Nouvelle Calédonie, retour en France, direction le Sud Ouest en ayant au préalable et avant de boucler ses valises, réalisé un entretien chez Oslandia, à distance bien sûr !
Sortie de l’avion mi-juin, Benoit est embauché en juillet 2021 au poste d’ingénieur SIG chez Oslandia. Un poste qui a évolué au fil du temps avec en plus du développement, de la gestion de projets ainsi que la réalisation d’études et d’audits.
Projets emblématiquesBenoit a participé techniquement au Projet IGN de refonte de la Géoplateforme et a assuré la gestion de projet de l’application « Remonter le temps » qui fait partie de la Géoplateforme.
Il a également collaboré sur le Projet EDF de navigation Indoor et avec les agences de l’Eau sur leur stratégie d’unification de leur DSI.
« Après une première phase d’étude, nous travaillons actuellement sur la mise en place de briques pour avoir un SIG libre et commun à l’ensemble des agences de l’eau du territoire ! »
Technologie de prédilectionEn ce moment, c’est le Python ! mais je n’ai pas vraiment de technologies de prédilection, j’ai touché à pas mal de langages : C, C++, Groovy, JavaScript, …
Ta philosophieKeep cool en toute circonstance
Oslandia en 1 motLiberté !
-
14:13
What is Your Climate Risk?
sur Google Maps ManiaThe German Foreign Office has released a new interactive map which visualizes climate and conflict risks around the world. The Climate Conflict Vulnerability Index Map identifies areas around the world where climate change and conflicts are likely to happen, and where people are especially vulnerable to these risks.How It WorksThe CCVI is built on three key factors:Climate: Looks at the risks
-
14:00
Fernando Quadro: Melhores práticas para gerenciamento de dados geoespaciais
sur Planet OSGeoO gerenciamento eficaz de dados geoespaciais é crucial para organizações que trabalham com GIS. Inclua essas melhores práticas para maximizar o valor de seus dados geoespaciais, melhorar os processos de tomada de decisão e garantir a sustentabilidade dos dados a longo prazo.
Estabeleça regras claras para o uso de dados
Certifique-se de que todos saibam como lidar com os dados. Isso mantém os dados seguros e consistentes.Crie padrões de dados
Crie regras sobre como coletar, armazenar e compartilhar dados. Isso ajuda todos a usar os dados da mesma maneira.Use bons sistemas de armazenamento
Escolha sistemas que possam crescer com suas necessidades. O armazenamento em nuvem e bancos de dados espaciais funcionam bem para dados de mapas.Adicione detalhes sobre seus dados
Anote o que cada pedaço de dados significa. Isso ajuda as pessoas a encontrar e usar os dados certos.Faça backup dos seus dados
Faça cópias dos seus dados para mantê-los seguros. Tenha um plano para recuperar seus dados se algo der errado.Mantenha versões antigas
Salve versões diferentes dos seus dados. Isso ajuda você a rastrear alterações ao longo do tempo.Combine dados cuidadosamente
Aprenda a misturar dados de diferentes fontes. Isso lhe dá uma visão completa para melhores decisões.Faça com que os dados sejam fáceis de encontrar
Organize seus dados para que as pessoas possam encontrar o que precisam rapidamente.Treine sua equipe
Ensine a todos como usar os dados corretamente. Isso ajuda a evitar erros.Verifique a qualidade dos dados com frequência
Certifique-se regularmente de que seus dados estejam corretos e atualizados.Controle quem pode acessar os dados
Decida quem pode ver ou alterar diferentes tipos de dados. Isso mantém as informações confidenciais seguras.Planeje o futuro
Pense em como suas necessidades de dados podem mudar. Certifique-se de que seu sistema pode crescer com você.Gostou desse post? Conte nos comentários
Fonte: webgis.tech
Instagram: [https:]]
LinkedIn: [https:]]
-
11:27
Retour sur ma démo Jumeau Numérique de SIG2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLors de la plénière de la conférence SIG2024, j'ai eu l'occasion de vous montrer en quoi l'ensemble des capacités d'ArcGIS en termes d'intégration, de visualisation, d'analyse et de diffusion de tout type de données font de votre SIG un socle technologique incontournable pour les Jumeaux Numériques de vos territoires.
A travers l'exemple choisi sur la ville de Zürich, via un simple navigateur web, je vous ai montrer différents cas d'usages exploitant de nombreuses sources de données de mon jumeau numérique : des couches SIG 2D/3D, des modèles CAD/BIM, des données d'imagerie, des données temporelles et des flux de données IoT en temps-réel. Que ce soit pour l'affichage ou l'interrogation de données, ou qu'il s'agisse de réaliser des analyses plus avancées comme la simulation de contextes, cette démonstration m'a permis également la capacité à travailler sur Jumeau Numérique vivant, qui répond aux enjeux opérationnels de vos métiers.
Pour ceux d'entre-vous qui n'étaient pas présents à SIG2024, je vous propose ci-dessous une version enregistrée de la démonstration réalisée en Live durant cette plénière.
N'hésitez pas à réagir et à poser vos questions via les commentaires de cet article.
-
11:00
Mappery: The Balkan Territory on the side of a building
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Rebecca Seifried shared this. “One of the rare murals in my humble town, adorning a wall outside the Balkan Lounge bar. Obviously not to scale, and with absolutely baffling 3D effects, I still find it charming #MapsintheWild. I feel duty-bound to commemorate it because the bar recently changed ownership – TBD what will happen to the mural!”
-
1:00
Les styles des features 3D dans Giro3D
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités publiées avec la version 0.38 de Giro3D.
Giro3D 0.38 a introduit une API de styles pour la représentation des features en 3D.
Que sont les features 3D ?Les features OGC (simple feature) peuvent être représentées dans Giro3D de deux façons: drapées et non-drapées.
Les features drapées sont rasterisées sur une entité Map, et utilisent les styles OpenLayers.
Un polygone drapé sur un terrain via l'entité Map
Les features non-drapées sont représentées par des objets 3D (lignes, points, polygones, polyhèdres…) et permettent de visualiser des features possédant une altitude ou un volume propre (par exemple des bâtiments).
Les features non-drapées sont représentées par l'entité FeatureCollection.
Les features drapées sont rasterisées
Les features non-drapées sont des objets vectoriels
Pourquoi opter pour des features non-drapées ?Par rapport à leur équivalent drapé (et donc rasterisé), les features 3D offrent un certain nombre d'avantages (mais également d'inconvénients).
Avantages-
Permet de représenter des volumes. Il s'agit bien sûr du principal avantage, car les features rastérisées sont par nature des objets 2D. Il est donc possible de représenter des bâtiments, des volumes comme des zones d'exclusion aérienne, etc.
-
Une meilleure qualité visuelle. L'absence de rastérisation garantit une qualité visuelle parfaite puisque les features sont représentées comme des objets vectoriels sans approximation dûe à la rastérisation.
-
Un usage mémoire moindre. L'absence de rastérisation permet de réduire considérablement les besoins en mémoire vidéo, car les données vectorielles sont beaucoup plus légères.
-
Plus complexe à prendre en main. Par rapport à leur équivalent 2D, les features 3D sont moins intuitives à utiliser, notamment en cas de problèmes d'affichages typique (Z-fighting par exemple).
-
Une API moins riche que son équivalent 2D. Il n'est pas (encore) possible de spécifier plusieurs styles par feature, comme il est possible de le faire dans OpenLayers, par exemple pour ajouter une bordure colorée aux lignes (en combinant 2 styles). Nous espérons faire évoluer cela et ajouter le support multi-style.
-
Ne suit pas le terrain. Le principal avantage des features drapées est qu'elles épousent parfaitement le relief (voir l'image ci-dessus). Il n'est pas possible d'obtenir un tel résultat avec des features non-drapées.
La nouvelle API de style est inspirée par l'API OpenLayers, adaptée aux contraintes des espaces 3D. Il est possible de spécifier la couleur des lignes et des surfaces, leur opacité, l'épaisseur des lignes, ainsi que les symboles à utiliser pour les features de type Point.
Des lignes de bus représentées par des features 3D
L'APILe style d'une feature est représenté par l'objet FeatureStyle, contenant un style de point (PointStyle), un style de ligne (StrokeStyle) et un style de surface (FillStyle).
Les symboles sont affichés sous forme de _billboards_
Des styles dynamiquesIl est possible d'assigner un style différent à une feature en fonction de ses attributs. Par exemple, pour changer la couleur d'un polygone lorsque la feature est cliquée ou survolée par la souris.
Voyons un exemple.
function polygonStyle(feature) { const clicked = feature.get("clicked"); let color; if (clicked) { color = "yellow"; } else { color = "blue"; } return { fill: color, }; }
Plus tard, nous pouvons modifier l'attribut de cette feature en utilisant l'API OpenLayers, puis notifier la FeatureCollection que les styles doivent être recalculés.
feature.set("clicked", true); featureCollection.updateStyles();
3 styles différents pour une même feature
L'extrusion de polygonesCette fonctionnalité ne fait pas à proprement parler partie de l'API de styles, car elle modifie les géométries plutôt que leur style. Néanmoins, il est intéressant de le mentionner ici.
Un cas d'usage très fréquent consiste à representer des bâtiments à partir de leur empreinte au sol (qui est généralement un Polygon ou MultiPolygon 2D). Nous pouvons utiliser le callback extrusionOffset de l'entité FeatureCollection pour renseigner la distance d'extrusion du polygone.
Dans l'exemple suivant, nous récupérons l'attribut height de la feature pour en faire une distance d'extrusion.
function extrusionOffset(feature) { const height = feature.get('height'); return height; } const entity = new FeatureCollection({ ... extrusionOffset, ... });
Des polygones de la BD TOPO IGN extrudés
ConclusionL'entité FeatureCollection permet d'afficher des features 2D et 3D, incluant des volumes (bâtiments, polyhèdres arbitraires), des symboles et des lignes. Les styles dynamiques améliorent l'interactivité avec les features et aident les utilisateurs à se repérer dans des scènes complexes.
-
-
19:01
Exposition de l’ASIT
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePour fêter ses 30 ans, l’Association pour le système d’information du territoire (ASIT) crée une exposition artistique unique qui offrira une vision décalée et originale du territoire. «Cartographies de pixels et d’argile» propose une expérience immersive où art et géoinformation se rencontrent. Au-delà de l’esthétique, l’exposition mettra en lumière le rôle des données géographiques dans des domaines variés tels que la mobilité, l’environnement ou encore l’aménagement du territoire. « Nous souhaitons offrir aux visiteurs une expérience unique et enrichissante, tout en soulignant la présence des géodonnées dans divers aspects de leur quotidien », souligne Daniel Gnerre, président de l’ASIT qui vous donne rendez-vous à Vevey (Suisse) du 13 au 16 novembre (entrée gratuite).
+ d'infos :
asit-asso.ch
-
14:00
Fernando Quadro: Black Friday Geocursos, não perca!
sur Planet OSGeoA BLACK FRIDAY DA GEOCURSOS VEM AÍ!
Quer estudar e crescer na carreira ainda em 2024? Então se liga que teremos cursos com descontos imperdíveis na Black Friday!
CURSOS COM ATÉ 60%OFF entre os dias 08 e 10 de novembro!
Estarão disponíveis nossos COMBOS com os cursos: PostgreSQL, PostGIS Básico, GeoServer e OpenLayers 4!
Já anota na agenda ai para não esquecer!
Participe do nosso Grupo VIP para ficar por dentro de tudo e pegar seu cupom em primeiro mão:
-
11:00
Mappery: Wooden Map
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Ana Lucia Gonzalez shared this “Wooden map in Cabo Polonio, Uruguay, manually painted, showing the location of the main square, the path to the sea wolves, the school and the police station.”
-
10:40
GreenTech Forum 2024 : Makina Corpus participe et intervient à une table-ronde
sur Makina CorpusLes 5 et 6 novembre 2024 au Palais des Congrès de Paris, retrouvez-nous au GreenTech Forum. Catherine Tillous, Directrice Générale de Makina Corpus, intervient à une table-ronde.
-
10:27
Racial Covenants in Santa Clara Properties
sur Google Maps ManiaDespite being ruled unenforceable by the U.S. Supreme Court in 1948, racially restrictive covenants - legal clauses that barred individuals of certain racial backgrounds from purchasing or occupying homes - still persist in property records across Santa Clara County. Now a new interactive map predicts where in Santa Clara County these racially restrictive covenants are most likely to still
-
7:14
Atlas ptolémaïques de la Bibliothèque du Congrès : un guide de ressources
sur Cartographies numériques
La Bibliothèque du Congrès propose un guide sur les atlas ptolémaïques qui rassemble un grand nombre de ressources et de liens sur le sujet.A travers ses ouvrages, Claude Ptolémée a connu une très grande notoriété. Sa Geographia (également appelée Cosmographia) a exercé une grande influence dans le monde islamique. Elle a été traduite du grec et rééditée à de nombreuses reprises en Europe à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance. Entre le XVe et le XVIIe siècle, plus de 40 éditions de la Géographie de Ptolémée ont été publiées dans des villes d'Europe. La plupart des éditions sont en latin, en grec ou dans les deux langues, certaines éditions ultérieures paraissant en italien et en français.
La Bibliothèque du Congrès possède des exemplaires des éditions de la Geographia dans sa Division de géographie et cartes ainsi que dans sa Division de livres rares et collections spéciales. Quelques éditions plus récentes, ainsi que de nombreux ouvrages universitaires sur Ptolémée et son monde, sont conservés dans les collections générales de la bibliothèque. Le guide contient une liste de toutes les éditions de l'ouvrage conservées à la Bibliothèque du Congrès, avec des notes sur les contributeurs, la date, le lieu et la langue de publication, les salles de lecture qui en détiennent des exemplaires.
La galerie des collections numériques présente des copies numérisées des atlas ptolémaïques qui peuvent être consultées sur le site web de la bibliothèque. Des sources de référence sélectionnées, imprimées et en ligne, sont également décrites dans les deux sections suivantes. Enfin, le guide suggère des stratégies de recherche pour rechercher des documents de l'époque pré-moderne et moderne.
- Introduction
- Liste des atlas ptolémaïques
- Galerie des collections numériques
- Sources des références publiées
- Ressources Internet
- Stratégies de recherche
- Utilisation de la Bibliothèque du Congrès
Pour compléterTraduction du traité de géographie de Ptolémée (1036) par Mohammad ibn Mousa al-Khwarizmi, avec des cartes. A découvrir sur Numistral.
Scenographia systematis mundani Ptolemaici (1708) par le cartographe Andreas Cellarius. A découvrir sur Numistral.
Livre VIII de la Cosmographie de Ptolémée (1889) par Iacobo Angelo, avec des cartes. A découvrir sur la Bibliothèque Vaticane.
Articles connexes
Le monde luso-hispanique à travers les cartes : un guide de la Bibliothèque du Congrès
Utiliser le lion pour politiser la géographie (blog de la Bibliothèque du Congrès)
L'histoire par les cartes : comment la cartographie s'est développée à travers les époques
L'histoire par les cartes : les collections numérisées de la Bibliothèque Vaticane
Le monde en sphères. Une exposition virtuelle de la BnF
Rubrique Cartes et atlas historiques
-
6:09
SFCGAL 2.0
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Sortie de SFCGAL 2.0SFCGAL 2.0 est maintenant disponible. Cette mise à jour de notre bibliothèque open source pour la manipulation et l’analyse de géométries 2D avancé et 3D apporte plusieurs nouvelles fonctionnalités et améliorations.
Principales nouveautés- Compatibilité CGAL
- Support des versions 5.6 et 6.0 de CGAL
- Nouvelles fonctionnalités 3D
- Buffer 3D pour les points et lignes ;
Buffer 3D Round
Buffer 3D Flat
- Partitionnement basé sur le squelette polygonal pour la décomposition de polygones. L’algorithme « Straight Skeleton » existe depuis plusieurs versions, il peut désormais retourner un MultiPolygone.
- Améliorations des opérations géométriques
- Nouvelles méthodes pour translater, tourner et mettre à l’échelle les géométries en 2D et 3D. Pour cela, quoi de mieux, de montrer en exemple la construction 3D du logo PostGIS visualisé dans QGIS 3D !
- Nouvelles options d’export
- Possibilité d’exporter les géométries aux formats VTK et OBJ
- Facilité de déploiement
- Images Docker disponibles pour Debian et Windows
L’intégration de SFCGAL 2.0 dans la prochaine version de PostGIS est en cours de développement et les nouveautés devraient être disponibles dans la version 3.6.0. Ce travail ouvre la voie à plus de traitements avancés 2D et 3D directement dans la base de données spatiale de référence !
PySFCGALPySFCGAL, la version Python de SFCGAL, continue son développement, se rapprochant des fonctionnalités d’outils similaires comme Shapely. Une nouvelle documentation est disponible sur le site dédié. Son installation est facilitée par la mise à disposition d’un paquet wheel qui intègre toutes les dépendances pour l’utiliser.
QSFCGALLe développement de QSFCGAL progresse. Ce projet vise à fournir une interface utilisateur QGIS pour les fonctionnalités de SFCGAL.
Développement et supportSFCGAL a évolué pour devenir un projet open source indépendant, gouverné par un Project Steering Committee (PSC) dédié. Cette transition marque une étape importante dans la maturité du projet et son ouverture à une plus large communauté de développeurs.
Gouvernance indépendante-
-
- Un PSC a été mis en place pour assurer la gestion du projet, et encadrer le développement et les orientations futures de SFCGAL.
- Le projet accueille désormais des contributeurs de divers horizons, renforçant son statut de projet open source communautaire.
-
-
-
- Oslandia reste un contributeur actif et engagé dans le projet, et se réjouit d’effectuer ce travail de façon encore plus ouverte !
- L’open source est au cœur des valeurs d’Oslandia, et l’entreprise continue de soutenir activement le développement de SFCGAL.
-
-
-
- SFCGAL quitte le giron d’Oslandia, pour se positionner comme un projet open source accessible à toute la communauté.
- Nous encourageons vivement les contributions externes, qu’il s’agisse de code, de documentation, ou de retours d’expérience.
-
-
-
- Les développeurs intéressés par le projet peuvent consulter notre guide de contribution sur le dépôt GitLab du projet.
- Nous accueillons également les rapports de bugs, les suggestions de fonctionnalités et les discussions sur notre espace de discussion.
- Nous encourageons ceux qui utilisent et bénéficient de SFCGAL à envisager de soutenir financièrement le projet pour assurer sa pérennité et son évolution.
-
Pour plus d’informations sur le projet ou pour commencer à contribuer, visitez le site officiel de SFCGAL ou contacter l’équipe SFCGAL par mail.
- Compatibilité CGAL
-
17:03
Les couches Panoramax sont disponibles sur le Living Atlas ArcGIS !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierPanoramax est un projet de Géocommun porté par différentes communautés dont l'IGN et OSM France. Elle a pour objectif de fédérer la collecte de photos de terrains (vues immersives 360° ou photos classiques) et de les diffuser de manière publique via une API ouverte.
Lors de la conférence SIG2024, Esri France a confirmé tout l'intérêt porté à ce projet en annonçant l'arrivée d'une solution nommée "Panoramax for ArcGIS". L'objectif est de faciliter l'expérience des utilisateurs ArcGIS pour la collecte, le partage et l'exploitation des contenus de la plateforme Panoramax. Cette solution est composée d'un ensemble de contenus et d'outils qui vont progressivement être mis à votre disposition (de manière gratuite et ouverte) par Esri France. Il s'agira aussi, par la suite, de vous proposer des options supplémentaires "premium" autour de la collecte, de la personnalisation et du traitement avancé de ces contenus Panoramax.
Les premiers éléments de cette solution "Panoramax for ArcGIS" concerne la mise à disposition dès aujourd'hui, via le Living Atlas ArcGIS, de couches d'entités prêtes à l'emploi pour accéder rapidement aux contenus Panoramax dans vos applications ArcGIS.
Contenu des couches Panoramax for ArcGIS
Concrètement, il s'agit concrètement de deux couches d'entités publiques et donc accessibles à tous. Elles sont toutes deux actualisées de manière automatique plusieurs fois par jour (actuellement toutes les 3h).
La première couche est une couche d'imagerie orientée ArcGIS contenant les points de prise de vue Panoramax. Elle contient les principales métadonnées de chaque photo permettant de les afficher dans la visionneuse d'imagerie orientée d'ArcGIS et en même temps dans un contexte de vos cartes/scènes ArcGIS. Une symbologie spécifique permet de distinguer les photos 360° (cercle) et les photos classiques (triangle). Une fenêtre contextuelle est configurée pour visualisé un aperçu de la photo ainsi que les métadonnées.
Fenêtre contextuelle et attributs de la couche des prises de vue Panoramax for ArcGIS
La seconde couche est une couche de lignes correspondant aux traces des séquences Panoramax. Une séquence est un ensemble de prises de vue successives collectées par un contributeur Panoramax. Disposer de ces séquences est intéressante pour connaitre la couverture d'un territoire par une ou plusieurs séquences de photos mais aussi pour visualiser l'enchainement de ces photos.
Fenêtre contextuelle et attributs de la couches des traces des séquences de Panoramax for ArcGIS
Pour vous faciliter l'utilisation de ces deux couches, vous disposerez également ce cette carte web contenant déjà ces deux couches. Ces dernières configurées pour un affichage optimum aux différentes échelles.
Vous trouverez également ce groupe de couches prêt à être ajouter dans vos propres cartes.
Pour retrouver rapidement ces éléments de contenu, il suffit de faire une recherche de contenus dans le Living Atlas en utilisant le mot "Panoramax".
Recherche des contenus Panoramax dans le Living Atlas depuis ArcGIS Pro
Recherche des contenus Panoramax dans le Living Atlas depuis votre portail ArcGIS
Recherche des contenus Panoramax depuis le site web du Living Atlas
Vous découvrirez également cette couche de type "Catalogue d'Imagerie Orientée" (OIC Classic). Il s'agit de l'ancien modèle de données pour l'imagerie orientée dans ArcGIS. Cette couche a été mise à votre disposition pour être compatible avec Web AppBuilder et Experience Builder qui ne disposent pas du widget supportant les nouvelles couches d'imagerie orientée. Pour Web AppBuilder, il n'est pas prévu d'évolution pour supporter ces nouvelles couches. Pour Experience Builder, un nouveau widget d'imagerie orientée sera disponible dans la version de février/mars 2025.
Afficher les photos Panoramax avec la visionneuse d'imagerie orientée
L'avantage de disposer d'une couche d'imagerie orientée ArcGIS contenant les millions de photos Panoramax est de pouvoir afficher ces photos dans la visionneuse d'imagerie orientée qui est disponible dans plusieurs applications ArcGIS :-
Map Viewer
-
Instant App "Barre Latérale"
-
Les apps personnalisées basées sur le SDK ArcGIS for JavaScript
-
ArcGIS Pro
(les photos 360° seront supportées en version 3.4 dans quelques
semaines)
-
ArcGIS Experience Builder (pour l'instant utiliser le widget avec la
couche de type "OIC Classic")
Conditions et restrictions d'usage
Les couches Panoramax for ArcGIS couvrent le territoire de la France et sont proposées à titre gratuit et sans engagement de service (c'est à dire pas de SLA) par l’équipe GeoData Esri France. Ces services web sont conçus et optimisés pour un usage dans le système ArcGIS. Pour toutes questions ou commentaires vous pouvez contacte l'équipe : livingatlas@esrifrance.fr.
La plateforme Panoramax est actuellement en Beta. En cas d'indisponibilité concernant l'accès aux images, se référer au forum de discussion sur le site [https:]] .
En ce qui concerne l'usage des Catalogues d'Imagerie Orientée (OIC Classic) dans ArcGIS, il s'agit d'une capacité fournie librement par Esri depuis de nombreuses années mais elle n'est pas supportée par Esri. Pour utiliser des images orientées dans ArcGIS, il est très vivement recommandé d'utiliser les couches d'imagerie orientée disponibles depuis ArcGIS Pro 3.2, ArcGIS Enterprise 11.2 et ArcGIS Online.
La suite...
Comme j'ai eu l'occasion de vous le montrer lors de la plénière de SIG2024, Panoramax for ArcGIS sera prochainement complété d'une boîte à outils pour ArcGIS Pro qui vous facilitera le processus de contribution. Vous pourrez alors sélectionner, déplacer, modifier., déplacer.. vos prises de vue avant de pouvoir les envoyer sur la plateforme Panoramax. Le tout depuis votre environnement SIG quotidien.
En tant que (modeste) contributeur à Panoramax, je travaille avec certains de mes collègues chez Esri France pour élaborer des outils qui devraient vous faire gagner pas mal de temps dans ce workflow de publication. Ces outils seront mis à disposition (de manière gratuite et ouverte) en tant que ressources arcOpole. Je vous tiendrais informés sur ce blog de la sortie de ces ressources. En attendant, vous pouvez avoir un aperçu à travers ma démo réalisée lors de SIG2024.
-
Map Viewer
-
14:00
Fernando Quadro: WFS-T com OpenLayers, PostGIS e GeoServer
sur Planet OSGeoOutro dia eu estava navegando pela internet quando “esbarrei” com um post muito interessante sobre como utilizar o WFS Transactions (WFS-T), para salvar feições no PostGIS a partir de uma aplicação web com OpenLayers.
Eu já tinha postado algo bem similar a isso a um bom tempo atrás, mas já estava bastante desatualizado, então eu decidir traduzir e (re)postar esse material aqui no blog.
1. O Projeto
Essa aplicação está postada no GitHub e usa no frontend React/OpenLayers para atualizar dados de recursos GIS armazenados em um banco de dados PostGIS usando transações WFS (facilitadas pelo GeoServer).
2. Objetivo
O objetivo era exibir um recurso WFS em um mapa com OpenLayers e gravar alguns dados no PostGIS cada vez que o recurso fosse clicado. Isso foi feito incluindo a propriedade interation nos dados do recurso que rastreou o número de cliques.
Foi utilizado o docker kartoza/docker-geoserver para montar o backend com GeoServer e PostGIS. Graças ao trabalho duro do Kartoza, isso foi tão fácil quanto executar docker-compose up no diretório apropriado (mais instruções aqui).
Alguma configuração foi necessária para criar uma tabela e um registro de exemplo no PostGIS. Uma vez que isso foi concluído, mais algumas etapas foram necessárias para criar um workspace, store e uma camada no GeoServer para publicar a tabela do PostGIS.
A etapa final é publicar a camada no GeoServer e aí começa a diversão!
3. O Frontend
O aplicativo frontend foi baseado em React com OpenLayers. Alguns call-outs específicos e lições aprendidas são compartilhados abaixo, mas confira o projeto no GitHub para o código-fonte completo.
3.1 Criando a camada WFS do GeoServer no OpenLayers
Definir a camada e os estilos do WFS foi simples usando a estratégia bbox padrão, usada para instruir o OpenLayers sobre como/quando carregar os recursos do WFS. Veja:
import VectorSource from 'ol/source/Vector'; import GeoJSON from 'ol/format/GeoJSON.js'; import {bbox as bboxStrategy} from 'ol/loadingstrategy.js'; import VectorLayer from 'ol/layer/Vector'; const GEOSERVER_BASE_URL = 'http://localhost:8600/geoserver/dev'; // create geoserver generic vector features layer const featureSource = new VectorSource({ format: new GeoJSON(), url: function (extent) { return ( GEOSERVER_BASE_URL + '/ows?service=WFS&' + 'version=1.0.0&request=GetFeature&typeName=dev%3Ageneric&maxFeatures=50&' + 'outputFormat=application%2Fjson&srsname=EPSG:3857&' + 'bbox=' + extent.join(',') + ',EPSG:3857' ); }, strategy: bboxStrategy, }); const featureLayer = new VectorLayer({ source: featureSource, style: { 'stroke-width': 0.75, 'stroke-color': 'white', 'fill-color': 'rgba(100,100,100,0.25)', }, });
3.2 Usando React Refs para acessar objetos OpenLayers
Ao integrar o OpenLayers com o React, é importante inicializar os objetos do OpenLayers uma vez (por exemplo, em um hook onload) e usar Refs para manter referências a esses objetos entre as renderizações.
Isso também permite que a versão atual desses objetos seja acessível em funções de retorno de chamada. Caso contrário, uma versão obsoleta do objeto pode ser fornecida ao retorno de chamada (capturada no momento do fechamento do retorno da chamada).
// react import React, { useEffect, useRef } from 'react'; import Map from 'ol/Map' function MapWrapper(props) { // refs are used instead of state to allow integration with 3rd party map onclick callback; // these are assigned at the end of the onload hook // [https:] const mapRef = useRef(); const mapElement = useRef(); const featuresLayerRef = useRef(); // other logic removed for brevity // react onload hook useEffect( () => { // create map const map = new Map({ // config removed for brevity }) // save map and featureLary references into React refs featuresLayerRef.current = featureLayer; mapRef.current = map },[]) return ( <div> <div ref={mapElement} className="map-container"></div> </div> ) } export default MapWrapper
No exemplo acima, os objetos OpenLayers map, featuresLayer e até mesmo o div mapElement são armazenados como Refs para uso em funções de retorno de chamada fora do React.
3.3 Executando transações WFS a partir de funções de retorno de chamada do OpenLayers
O ponto crucial de todo esse aplicativo é enviar as solicitações de transação WFS para o GeoServer com os dados de recurso do OpenLayers para gravar no PostGIS. Isso é tratado na função de retorno de chamada no onclick do mapa.
import WFS from 'ol/format/WFS'; import GML from 'ol/format/GML32'; const GEOSERVER_BASE_URL = 'http://localhost:8600/geoserver/dev'; // map click handler - uses state and refs available in closure const handleMapClick = async (event) => { // get clicked feature from wfs layer // TODO: currently only handles a single feature const clickedCoord = mapRef.current.getCoordinateFromPixel(event.pixel); const clickedFeatures = featuresLayerRef.current.getSource().getFeaturesAtCoordinate(clickedCoord); if (!clickedFeatures.length) return; // exit callback if no features clicked const feature = clickedFeatures[0]; // parse feature properties const featureData = JSON.parse(feature.getProperties()['data']); // iterate prop to test write-back if (featureData.iteration) { ++featureData.iteration; } else featureData.iteration = 1; // set property data back to feature feature.setProperties({ data: JSON.stringify(featureData) }); console.log('clicked updated feature data', feature.getProperties()) // prepare feature for WFS update transaction // [https:] const wfsFormatter = new WFS(); const gmlFormatter = new GML({ featureNS: GEOSERVER_BASE_URL, featureType: 'generic', srsName: 'EPSG:3857' // srs projection of map view }); var xs = new XMLSerializer(); const node = wfsFormatter.writeTransaction(null, [feature], null, gmlFormatter); var payload = xs.serializeToString(node); // execute POST await fetch(GEOSERVER_BASE_URL + '/wfs', { headers: new Headers({ 'Authorization': 'Basic ' + Buffer.from('admin:myawesomegeoserver').toString('base64'), 'Content-Type': 'text/xml' }), method: 'POST', body: payload }); // clear wfs layer features to force reload from backend to ensure latest properties // are available featuresLayerRef.current.getSource().refresh(); // display updated feature data on map setFeatureData(JSON.stringify(featureData)); }
O código acima é executado quando o recurso WFS é clicado. Isso aciona a seguinte lógica:
Linhas 11-14: o objeto de feição OpenLayers clicado é identificado
Linhas 17-25: a propriedade iteration do recurso é aumentada em 1 e salva de volta no recurso
Linhas 30-38: o recurso é convertido no formato apropriado para a transação WFS
Linhas 41-48: a solicitação de transação WFS é definida para a instância do Docker GeoServer criada anteriormente no projeto
Linhas 52-55: solicita que o OpenLayers recarregue os dados WFS do GeoServer para garantir que as propriedades de atualização estejam presentes4. Para onde ir a partir daqui
Agora que temos um exemplo de como gravar dados GIS do OpenLayers no PostGIS, podemos expandir este aplicativo para suportar criação e edição de recursos mais complexos. Por exemplo, desenhar recursos com o OpenLayers.
Fonte: Taylor Callsen
-
11:33
Il n’y a pas que des ours dans l’Arctique…
sur Les cafés géographiquesPour la majeure partie des touristes qui choisissent les eaux arctiques et péri-arctiques comme destination de croisière, l’attraction majeure est la rencontre des ours, baleines, phoques…qui ont émerveillé leurs albums d’enfants. On y admire encore la beauté des icebergs qui captent la lumière du soleil couchant. Mais il y a aussi des hommes qui sont venus par voie de terre ou par bateaux, quelques millénaires avant notre ère. ou plus récemment, s’installer sur ces rivages où l’hiver amène le blizzard et des températures très basses. C’est à eux que nous nous intéresserons en revivant notre périple, de la côte occidentale du Groenland au territoire de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Sissimuit est la deuxième ville (5500 habitants environ) du Groenland, territoire sous souveraineté danoise mais bénéficiant d’une large autonomie depuis 2009 (1). Au-dessus des quais, bien assise sur son monticule granitique, une petite église en bois rouge domine le quartier du port. Eparpillées sur la toundra, des maisons peintes, modestes. Un vélo d’enfant jeté devant une fenêtre, un peu de linge sur une corde, quelques outils alignés près de la porte. Des rues vides. Ici on ne se promène pas pour le plaisir de flâner.
Quelques habitations se reflètent dans les eaux d’un petit lac qui sert de patinoire en hiver. En cette fin d’été les berges marécageuses sont recouvertes de « plumes » blanches. Ce sont les soies des linaigrettes qui ont servi de mèches pour alimenter le feu du quillig (2) dans les foyers inuits jusqu’au milieu du XXe siècle. Parmi les constructions, celles de l’écomusée évoquent le Sisimuit du début du siècle précédent. Il présente des vêtements cousus en peaux de phoques, des armes (tridents pour la chasse à la baleine…), des photos…De vieux pupitres percés d’encriers, tels qu’on pouvait en voir dans les écoles de la IIIe République, rappellent le souci d’alphabétisation des maîtres danois.
Démonstration de l’utilisation d’un quilliq
Dans le petit port, deux bateaux sont équipés pour la pêche au flétan et à la morue. Quelques hommes se pressent sur le quai pour aider au déchargement d’une barque. Ils portent de gros sacs dont le plastique transparent laisse voir des morceaux de chair rosâtre. C’est du rorqual dont la viande et la graisse sont très appréciées.
Sisimuit est peuplée d’Inuits et d’une petite minorité danoise. Les premiers sont les descendants directs des Thuléens venus d’Alaska au début du IIe millénaire s’installer sur les côtes ouest et sud du Groenland. Les archéologues ont mis au jour leurs embarcations utilisées pour la chasse à la baleine, leurs armes (arcs, flèches, harpons) et leurs maisons dont la charpente était construite en os de baleine. Les Inuits constituent aujourd’hui l’ethnie la plus étendue au monde, répartie au nord du continent américain et de l’Eurasie. Ils ont eu peu de contacts avec les premiers Européens, les Norois (ou Vikings), dont le refroidissement climatique (petit âge glaciaire) a sans doute provoqué la disparition. Dès le XVIe siècle arrivent des baleiniers européens qui cherchent à profiter de l’expérience inuite, puis plusieurs vagues de missionnaires qui christianisent facilement une population dont les rites autochtones étaient très complexes. En 1814 le Groenland devient colonie du Danemark. Paternalisme sévère et isolement ont laissé les Inuits dans le dénuement. Ce n’est que dans la seconde moitié du XXe siècle que leur situation s’améliore progressivement jusqu’à l’autonomie de 2009. L’exploitation des minéraux du sous-sol est aujourd’hui sujet de controverse au sein de la communauté.
Maison de Sisimuit
Quelques heures pour traverser le détroit de Davis et accoster dans la plus grande île arctique, la terre de Baffin, appartenant à la province canadienne du Nunavut (3). Qualifier de « bout du monde » le hameau de Qikiqtarjuaq est d’une affligeante banalité, mais il est difficile de trouver mieux pour qualifier ces quelques maisons posées sur pilotis sans ordre apparent. 600 personnes vivent dans ces constructions aux couleurs délavées, dont la façade est barrée d’un large escalier qui ne mène à aucune porte mais sert à accéder aux réserves d’eau et de pétrole sous le toit.
Maison de Qikiqtarjuaq
On nous recommande de rester dans les pas de la jeune femme qui va servir de guide, de ne pas nous égayer entre les maisons, de ne pas regarder les gens. Ici les relations sont tendues entre les Inuits qui constituent la presque totalité de la population et les Blancs. Mais les rues sont vides… Depuis le matin les hommes sont à la chasse au caribou qui ne dure que trois semaines et les femmes sans doute chez elles. Sur la plage, vide aussi, une motoneige rouillée s’enfonce progressivement dans le sable…, un sujet pour les archéologues du futur. Pas de promeneur non plus sur le promontoire où les rouges des saules – les « arbres » ont 10 cm de hauteur – alternent avec les schistes gris. On peut y admirer une vague plus grosse et plus foncée que les autres…C’est le dos – nous dit l’expert – d’une baleine boréale qui trace son chemin très près de la côte, à travers un banc de plancton.
La population inuite de Qikiqtarjuaq a été déplacée par l’Etat canadien sur cette côte sans ressources dans les années 1965/70, pour les sédentariser de force. Ils dépendent largement de l’aide sociale sur une terre dont ils ne sont que les occupants. Le centre de santé est à la charge de deux ou trois infirmiers qui assurent les premiers soins en attendant la visite d’un médecin qui passe une fois tous les trois mois et les gendarmes ne sont pas plus nombreux. Pour rester en contact avec le reste du monde, il y a une piste d’atterrissage et quelques antennes. Pour le contact avec Dieu…une petite baraque un peu de guingois dont la fonction d’église n’est attestée que par la croix qui la surmonte.
Eglise de Qikiqtarjuaq sur la Terre de Baffin
En longeant la côte du Labrador vers le sud nous passons devant une large baie protégée par une crique. Une église, un petit cimetière enclos, deux ou trois maisons…Le lieu a été habité mais il ne l’est plus. Il nous faut donc imaginer les hommes et les femmes qui y ont vécu. Hebron, un nom biblique qui nous indique l’origine de cette implantation (pour les Inuits, c’est Kanderderlusoak : « La grande baie »). Ce sont des missionnaires luthériens, les Frères moraves, qui se sont installés, au début du XIXe siècle, dans ce site où se rassemblaient, à la belle saison, des Inuits attirés par la profusion des mammifères marins et terrestres ainsi que des poissons et des oiseaux. Dès 1818 les religieux allemands exercent des missions saisonnières. Mais c’est en 1831 qu’un village permanent est installé grâce à des matériaux apportés d’Angleterre. Au cours du XIXe siècle, les missionnaires évangélisent (le christianisme est obligatoire), apportent magasin, ateliers et école où sont enseignés la lecture et l’écriture de l’inuktitut, la langue principale parlée par les Inuits du Nord arctique du Canada (4).
Grâce à l’exportation d’huile, de peaux de phoque, de fourrures et de poissons séchés, la communauté se développe et comprend jusqu’à 200 à 250 Inuits au XIXe siècle. La grippe espagnole de 1918 fait des ravages. Le manque de bois et la raréfaction des ressources amènent la paupérisation progressive de la population. Aussi en 1959 le gouvernement canadien décide-t-il de la fermeture du site et de la dispersion des Inuits dans des sites plus méridionaux. Mais cela se fait sans consultation de la population et dans des conditions de réinstallation catastrophiques, ce dont ne prennent conscience les autorités fédérales que tardivement. Ce n’est qu’en 2005 qu’elles présentent leurs excuses à la communauté.
L’église d’Hebron
Aujourd’hui, Hebron, visité par de rares touristes, a été déclaré « lieu historique national du Canada ».
Au sud de la côte du Labrador, un autre site témoigne aussi des relations anciennes entre autochtones et Européens. Red Bay, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2013, est un site archéologique où de nombreux vestiges des activités des Basques, espagnols et français, chasseurs de baleine ont été mis au jour. Dès le XVIe siècle, les pêcheurs et baleiniers (2500 environ) du Golfe de Gascogne s’installent dans cette baie naturelle bien protégée de l’océan, du début du printemps à l’automne. Ils y exercent leur talent de « meilleurs harponneurs » de baleines noires et de baleines boréales.
Les Basques installent une industrie très lucrative : la production d’huile, très demandée à l’époque sur les marchés européens. L’île Saddle, qui protège la baie, en livre de nombreux vestiges archéologiques au milieu d’une toundra éclatante en cette fin d’été. La graisse de baleine était fondue dans des chaudrons en cuivre chauffées sur des pierres. L’huile était ensuite versée dans des tonneaux assemblés sur place (bassines et planches étaient apportées d’Europe) et transportée de l’autre côté de l’Atlantique. Mais la population de baleines du détroit de Belle Isle décline progressivement et l’activité des baleiniers basques prend fin dans les premières années du XVIIe siècle.
Site archéologique de l’île Saddle
Aujourd’hui les activités maritimes ne semblent plus tenir une grande place dans l’économie de Red Bay. Un habitant rencontré en me promenant entre les maisons dispersées sur la toundra me dit être le « dernier pêcheur » du village, les autres ayant pris leur retraite. Ici aussi on compte sur le tourisme comme activité rémunératrice.
La croisière s’achève au pays de Cocagne. Où trouver un tel pays ? En France ! Dans cette France composée de huit îles et îlots, bien difficiles à repérer sur un planisphère à l’abri de la massive Terre-Neuve. Qualifier ainsi Saint-Pierre-et-Miquelon n’est pas une fantaisie de l’Office du tourisme ni du Ministère des Outre-mer, mais le sentiment des habitants eux-mêmes.
Après deux siècles de batailles constantes avec les Anglais, les Français récupèrent en 1763 (à la fin de la Guerre de Sept Ans) ce petit territoire qui est aujourd’hui une collectivité d’Outre-mer. Au XIXe siècle la pêche à la morue est active (Saint-Pierre comptait 10 000 habitants en 1890, 5500 actuellement), mais les conditions de vie sont rudes. Rudes pour les pêcheurs qui connaissent des conditions sanitaires médiocres, rudes pour les femmes qui lavent le linge des marins pour gagner quelques sous, rudes pour les Petits Graviers, ces enfants vendus par leurs parents bretons ou normands pour sécher la morue pendant l’été dans l’Île aux chiens (aujourd’hui Île aux marins) avant son exportation (5). En 1992 le gouvernement canadien impose un moratoire presque total sur la pêche à la morue. Comme dans les autres ports visités au Labrador, la grande pêche fait partie de l’histoire.
A Saint-Pierre on débarque « pieds secs », directement par la passerelle. Deux ronds-points fleuris en moins de deux kilomètres, une place Charles de Gaulle, une coquette caisse d’Epargne…on est bien en France. Mais l’architecture est locale avec ses jolies maisons en bois colorées dont le tambour en saillie devant la porte d’entrée fait l’originalité (6). Tout est bien entretenu, les constructions comme les chaussées (malgré le long gel hivernal), les boutiques comme le centre culturel. La toundra est au bout de la rue, sans transition. Cette impression de bien-être est confortée par la rencontre avec des Saint-Pierrais qui m’invitent spontanément au café. Ils sont heureux de vivre ici, heureux de la solidarité entre les habitants, heureux de ce que la communauté nationale fait pour eux. Se soigner ? L’hôpital est très bien et, si c’est nécessaire, on est envoyé à Saint-Jean de Terre-Neuve ou à Halifax (accord avec le Canada), voire en métropole (partenariat avec l’hôpital de Rennes). Faire des études ? Le lycée propose deux filières, générale et technologique, et on peut fréquenter l’Université de Montréal dans les mêmes conditions que les étudiants canadiens (accord avec le Canada). Des chutes de neige abondantes en hiver ? Dès qu’on sort de chez soi, les rues sont dégagées….quant à la métropole, elle n’est qu’à 5 h d’avion en été.
Une rue de Saint-Pierre
Au cours de ce voyage, nous n’avons pas rencontré de baleines (ou de très loin), mais des Français heureux de leur sort…une espèce beaucoup plus rare.
Notes :
1-En 2009 les Groenlandais accèdent à une autonomie renforcée. 32 domaines de compétence (police, justice…) sont au pouvoir des Groenlandais et la langue groenlandaise devient la langue officielle du pays.
2-Le quilliq servait de lampe. Dans un récipient en stéatite, on mettait de la graisse fondue et les soies de linaigrette servaient à faire partir un feu.
3-Le Nunavut est un des Etats de la Fédération canadienne, le plus grand, depuis1999, après le vote d’une loi qui l’a séparé des Territoires du Nord-Ouest. Il comprend très majoritairement des Inuits. Les institutions comprennent une Assemblée législative de 22 membres qui élit un Premier ministre.
4-C’est d’Hebron que sont partis Abraham Ulrikab et sa famille, en 1880, vers l’Europe, malgré l’avis opposé des frères moraves. Ils sont recrutés par le Norvégien Jacobsen, qui travaille pour un marchand allemand organisant des « spectacles ethnographiques » dans différentes villes européennes. Cet Inuit, chrétien, parlant anglais et allemand, musicien va être exposé dans des zoos humains en Allemagne, puis à Prague et à Paris. Toute sa famille et lui-même décèdent de la variole. Abraham a tenu un journal pendant son séjour en Europe.
5-De juin à septembre les enfants (de 12 à 15 ans) étendaient les morues sur des « champs de pierre » 14 heures durant sous le regard de contremaîtres brutaux (la loi de 1851 limitait la durée du travail à 12h pour les 14 à 16 ans en métropole). Nourriture insuffisante et salaire médiocre étaient leur lot.
6-Le tambour est un édicule en saillie devant la porte d’entrée, vitré de trois côtés, qui sert à protéger du vent et des intempéries. Il fait partie du patrimoine architectural de l’archipel.
NB : toutes les photos sont de l’auteur.
Michèle Vignaux, octobre 2024
-
11:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
-
11:30
Katja Schicht, 2023, Alexander von Humboldts Klimatologie in der Zirkulation von Wissen. Historisch-kritische Edition der Berliner Briefe (1830-1859) und ihre Kontexte, Hildesheim, Zürich, New York, Olms, 577 p.
sur CybergeoAlexander von Humboldt (1769-1859) était l'un des naturalistes les plus productifs de son époque. L'explorateur a notamment contribué dans les domaines de la géologie et du magnétisme terrestre, ainsi que dans ceux de la connaissance de la biodiversité et de la géographie de l'Amérique du Sud. Ses travaux sur le climat ont récemment reçu une attention accrue. Le naturaliste lui-même n'a en effet jamais rassemblé ses thèses météorologiques et climatologiques dans une publication intégrale. Il est donc d'autant plus appréciable que soient parus presque simultanément plusieurs volumes contenant une sélection d'écrits de Humboldt sur la climatologie ainsi qu'une présentation des débuts de la recherche climatique moderne à l'aide de documents choisis dans le fonds (Nachlass) de Humboldt à la Bibliothèque d'État de Berlin (Erdmann, Brönnimann, 2023 ; Humboldt, 2023a ; Humboldt 2023b). Cette édition critique de trois correspondances d'Alexander von Humboldt datant des années 1830 à 1859 es...
-
11:30
Dykes and ‘nature’. Results of a survey on the perception of dykes and their evolution in 21st century France
sur CybergeoThe traditional paradigm of dyke management focuses on water defense. This article analyzes the perception and representation of coastal and river dikes among a sample of 828 residents and users. Five scenarios for the evolution of dikes were proposed to the respondents. Among these scenarios, maintaining the dikes in their current state is the most desired, while vegetation is the least rejected. In contrast, the scenarios of reinforcement and opening/lowering the dikes encounter notable rejection. This surprising refusal of reinforcement could indicate a shift in the perception of dike management in France, while the rejection of their opening remains consistent with the limited development of soft coastal and river defenses. Furthermore, the respondents' choices are strongly influenced by their relationship with nature, even though they refer to a nature that is anthropized and tamed. These results are important for developing scenarios for the evolution of dikes in the face of c...
-
11:30
Pierre Laconte, Jean Remy (Coord.), 2020, Louvain-la-Neuve à la croisée des chemins, Louvain-la-Neuve, Belgique, Academia-L’Harmattan, 294 p.
sur CybergeoCet ouvrage livre les coulisses de la conception de Louvain-la-Neuve, une ville nouvelle belge à vocation universitaire, non loin de Bruxelles, à partir des années 1960. Conséquence de la querelle linguistique en Belgique qui a interdit tout enseignement en français en Flandre, les sections francophones de la célèbre université de Leuven ont dû déménager en Wallonie et créer l’université de Louvain-la-Neuve. Mais, contrairement à la tendance lourde à l’époque et aujourd’hui encore, le choix a été fait de créer une ville nouvelle universitaire, et non une "université-campus".
La première lecture de cet ouvrage montre des pensées et des courants d’architecture et d’urbanisme différents, qui ont confronté leurs points de vue et leurs perspectives dans ce projet. Il a fallu une coordination exceptionnelle entre les acteurs (pouvoirs publics et privés, université et associations) qui ont fait Louvain-la-Neuve (LLN) pour qu’elle devienne la ville qu’elle est aujourd’hui. Les auteurs sont l...
-
11:30
De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
-
11:30
Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
-
11:30
Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
-
11:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
-
11:30
Exploring human appreciation and perception of spontaneous urban fauna in Paris, France
sur CybergeoCity-dwellers are often confronted with the presence of many spontaneous animal species which they either like or dislike. Using a questionnaire, we assessed the appreciation and perception of the pigeon (Columba livia), the rat (Rattus norvegicus), and the hedgehog (Erinaceus europaeus) by people in parks, train stations, tourist sites, community gardens, and cemeteries in Paris, France. Two hundred individuals were interviewed between May 2017 and March 2018. While factors such as age, gender, level of education or place or location of the survey did not appear to be decisive in analyzing the differential appreciation of these species by individuals, there was a clear difference in appreciation based on the species and the perceived usefulness of the animal, which is often poorly understood. The rat was disliked (with an average appreciation score of 2.2/10), and the hedgehog was liked (with an average appreciation score of 7.7/10). The case of the pigeon is more complex, with som...
-
11:30
From "Bioeconomy Strategy" to the "Long-term Vision" of European Commission: which sustainability for rural areas?
sur CybergeoThe aim of this paper is to analyze the current and long-term effects of the European Commission Bioeconomy Strategy in order to outline possible scenarios for rural areas and evaluate their sustainability. The focus is on the main economic sectors, with particular reference to employment and turnover, in order to understand what kind of economy and jobs are intended for rural areas, as well as their territorial impacts. For this purpose, we have analyzed the main European Commission documents and datasets concerning the bioeconomy and long-term planning for rural areas, as well as the recent scientific data to verify the impact on forests. The result is that European rural areas are intended to be converted initially into large-scale biomass producers for energy and bio-based industry, according to the digitization process, and subsequently into biorefinery sites, with severe damage to landscape, environment, biodiversity, land use and local economy. Scenarios for rural areas don’t...
-
11:00
Mappery: Lisbon Metro Map
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Reinder sent this and said “In metro stations in Lisbon, one can find maps that present a plan of the streets above your head. What I saw there for the first time is that the metro station and metro lines themselves are also depicted on the map: quite convenient for better orientation!”
Impressive.
-
10:53
Makina Corpus est sponsor de la PyConFR 2024
sur Makina CorpusLe soutien de Makina Corpus à la PyConFR 2024, qui se tient du 31 octobre au 3 novembre 2024 à Strasbourg, reflète ses valeurs de partage et d’innovation, et son engagement envers la communauté dynamique et ouverte de Python.
-
10:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
-
10:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
-
10:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
-
10:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
-
10:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
-
historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
-
politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
-
technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
-
-
10:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
-
10:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
-
10:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
-
10:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
-
10:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
-
10:29
Jumeaux numérique festif
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLes fêtes de Bayonne constituent l’un des plus grands rassemblements au monde. Plus d’un million de personnes se sont retrouvées cet année encore sur cinq jours, du 10 au 14 juillet. Un prétexte bien choisi pour AG-Carto qui a profité de l’occasion pour démontrer l’utilité d’une maquette 3D sur ce type d’évènement. Près de 150 animations officielles et programmées étaient proposées. dans la ville, de façon assez étalée géographiquement et temporellement. Cette application développée avec ArcGIS Experience Builder a offert une visualisation de la ville en vue immersive avec le référencement et la localisation des festivités, la possibilité de faire une recherche par horaire et par jour. La plate-forme est responsive, donc adaptable sur PC, tablette ou Smartphone. La liste des évènements est dynamique et la recherche peut se faire par zoom 3D. Ce modèle pourrait être exploitable pourdifférents projets évènementiels, sur voie publique ou non.
+ d'infos :
ag-carto.fr
-
10:13
Which Airports are also Filetypes?
sur Google Maps ManiaThere is something joyfully silly about Filetypes / Airports that I love. You’ll probably visit this map for only a few minutes and then never return - but you’ll definitely remember it fondly for a long time.The premise of Filetypes / Airports is very simple: it’s an interactive map that shows the locations of airports around the world whose airport codes also happen to be file extension types
-
6:46
Palestine Open Maps, un site pour obtenir des cartes et des données spatiales sur la Palestine
sur Cartographies numériquesLe site Palopenmaps (Palestine Open Maps) permet d'explorer, rechercher et télécharger des cartes historiques et des données spatiales sur la Palestine.
L’idée de cette plateforme a été inspirée par une vaste collection de cartes topographiques des années 1940 à l'époque où la Palestine était sous mandat britannique. Ces cartes, toutes désormais dans le domaine public, couvrent le territoire à des échelles allant jusqu’au 1:20 000, offrant un aperçu saisissant de la géographie humaine et naturelle de la Palestine juste avant la Nakba. Elles permettent de conduire des analyses à un niveau de détail inégalé en ce qui concerne les centres de population, les routes, les caractéristiques topographiques et les limites de propriété.
La Palestine en 1946 et Israël en 1951 (source : palopenmaps.org)
À gauche : carte de la Palestine de 1946 à l’échelle 1:250 000, produite par le Survey of Palestine, un organisme mandataire britannique. À droite : carte d’Israël de 1951, produite par le Survey of Israel, à partir de la carte précédente.L'utilité de ces cartes était jusque-là limitée car il n'existait pas de moyen simple de recherche pour consulter les nombreuses feuilles ou pour les combiner avec d'autres sources de données (statistiques de population, photographies aériennes, cartes et données numériques actuelles). L'objectif de cette plateforme est d'offrir une ressource pour cartographier les transformations de la Palestine depuis 1945. Ce projet a été lancé lors de l'Impact Data Lab, un atelier organisé par Visualizing Palestine et Columbia University Studio-X Amman en mars 2018. L'application a été développée par Visualizing Palestine avec le soutien d'un certain nombre d'autres personnes. Le site Visualizing Palestine diffuse des infographies et dataviz afin de mettre en évidence les inégalités qui existent entre Juifs et Palestiniens.
Les cartes ont été produites par le Survey of Palestine, une institution du mandat britannique, et par le Palestine Exploration Fund, et ont été tirées de sources telles que la collection de cartes David Rumsey, la bibliothèque nationale australienne et la bibliothèque nationale israélienne. Toutes les cartes de ce site web sont considérées comme appartenant au domaine public en vertu de la loi britannique sur le droit d'auteur, les dessins et modèles et les brevets de 1998, et ont été marquées comme telles sur les sites web sources.
Outre la visualisation de cartes anciennes, l'application en ligne proposée sur le site Palestine Open Maps permet d'effectuer des analyses par date et par groupe de population. Déplacez le curseur temporel pour voir comment le territoire a été radicalement transformé au cours des 140 dernières années.
Just added a new feature to #Palestine Open Maps #PalOpenMaps. You can now filter the places on the map by date and population group. Move the time slider to see how the territory has been radically transformed over the past 140 years... [https:]] pic.twitter.com/LweI4AVarw
— Ahmad Barclay @bothness.bsky.social (@bothness) October 19, 2024Pour compléter
Le Survey of Palestine était le département gouvernemental chargé de l'arpentage et de la cartographie de la Palestine pendant la période du mandat britannique. Les cartes produites ont été largement utilisées dans la « cartographie des réfugiés palestiniens » par les chercheurs documentant l' expulsion et la fuite des Palestiniens en 1948, notamment dans l'Atlas de la Palestine de Salman Abu Sitta et dans All That Remains de Walid Khalidi. En 2019, les cartes ont servi de base au site Palestine Open Maps, soutenues par la Bassel Khartabil Free Culture Fellowship.
Les cartes produites par le département Survey of Palestine sont disponibles sur Wikipédia :
- Cartes topographiques au 1:100 000 (voir le répertoire géographique ici). En 1938, les cartes topographiques au 1:100 000 avaient été achevées jusqu'à Beersheba.
- Cartes administratives au 1:250 000. La carte administrative au 1:250 000, en trois feuilles, a fait suite à la carte au 1:100 000.
- L'« Index des villages et des colonies de Palestine ». Une carte administrative sans relief, généralement sur une seule feuille à l'échelle 1:250 000, était souvent utilisée comme base pour les cartes thématiques surimprimées.
- Carte automobile 1:500 000. La carte 1:500 000 a suivi la carte 1:100 000.
- Cartes topographiques et cadastrales au 1:20 000. 45 feuilles au 1:20 000 ont été publiées jusqu'en 1940, couvrant principalement la zone côtière. S'y ajoutent en 1948 environ 150 feuilles au 1:20 000, couvrant tout le pays au nord de Beersheba.
- Cartes de Jérusalem au 1:10 000 et au 1:2 500. En 1936, une carte au 1:2 500 de la vieille ville de Jérusalem a été publiée, la première carte détaillée depuis l' Ordnance Survey de Jérusalem de 1865. Elle a été suivie par des plans provisoires au 1:5 000 de Jérusalem et de ses environs, qui ont été réduits à l'échelle 1:10 000 pour l'impression générale.
- Cartes historiques. Le département a également produit des cartes « historiques » : « Carte de la Palestine romaine » (1936), « La Palestine des croisades » (1937) et « La Palestine de l'Ancien Testament » (1939).
Articles connexes
Décrypter le conflit Israël-Hamas à partir de cartes
Israël-Hamas. Cartographie des massacres du 7 octobre 2023
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du Moyen-Orient entre représentation et manipulation
La carte, objet éminemment politique. Les manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis et dans le monde
La carte, objet éminemment politique : Nétanyahou menace d'annexer un tiers de la Cisjordanie
La carte, objet éminemment politique : la montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis
La carte, objet éminemment politique : la question kurde
La carte, objet éminemment politique : les formes du soulèvement en Iran
Le Moyen-Orient, une construction instable et récente : la preuve en cartes et en schémas
Quand Israël et la Palestine « disparaissent » des cartes scolaires. Le cas de l'Arabie saoudite
-
11:00
Mappery: Chloropleth Embroidery
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
My pal Giuseppe Sollazzo has an incredibly wide range of interests which include geography and embroidery. He recently completed his latest project – “Mission accomplished ? Choropleth of London councils by population, with a terrible palette choice! Data from wikipedia, shapefile from Ordnance Survey”
I asked him what prompted the idea for this embroidered map – “The idea fundamentally came from my recent interest in trying more analogue experiences while not completely giving up my data & digital passions. Which means I’m doing less internet, more ham radio, and less javascript maps and more physical ones. Having recently learned crochet, I thought that embroidery would be great for data visualization. It takes a while so it’s an act of love to data ? But the result is oddly pleasant.”
I think we can all agree that it is more than oddly pleasant! If there was a Nobel Prize for geogeekery, I think Giuseppe would be a winner.
-
19:31
Beyond the map. Descriptions du monde non-européen dans l'Atlas Major de Joan Blaeu
sur Cartographies numériquesDes étudiants en histoire ont analysé des textes sur 20 régions non-européennes dans l'Atlas Maior de John Blaeu. Leurs essais sont présentés dans le livre Beyond the map ainsi que dans une exposition virtuelle de l'Université de Groningue.
Beyond the map. Descriptions of the non-European World in Joan Blaeu’s Atlas Maior
(Jeroen Bos Ed., Creative Commons Attribution)
Ce livre a été créé à la suite du séminaire Voorbij de Kaart: Beschrijvingen van de buiten-Europese wereld in Joan Blaeu's Grooten Atlas [Au-delà de la carte : descriptions du monde non-européen dans l'Atlas Maior de Joan Blaeu], qui a été enseigné à l'Université de Groningue pendant l'année universitaire 2023-24. Au cours du séminaire, les étudiants ont analysé de manière critique des textes sur les régions non européennes dans le célèbre Atlas de Blaeu. Sur la base de leurs conclusions, ils ont rédigé de courtes contributions destinées à un public plus large. Ces contributions étudiantes ont été présentées dans une exposition numérique, organisée par le département des collections spéciales de la bibliothèque de l'Université de Groningue, et ont été réutilisées ici sous ce format comme manuel ouvert. Éditeur : Jeroen Bos
L'Atlas Maior, dit Atlas Blaeu ou Theatrum Orbis Terrarum, est un recueil de cartes géographiques, de gravures et de dessins publié en 1662 et en 1665 par l'éditeur amstellodamois Joan Blaeu (1599-1673). L'édition en langue néerlandaise de l'Atlas Maior, le Grooten Atlas, contient près de 4 000 pages de texte. En 2004, l’Atlas Blaeu, conservé à la Bibliothèque nationale autrichienne, est officiellement inscrit au Registre Mémoire du monde de l’UNESCO. « Mémoire du monde » est un programme créé en 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public.
Les textes de 20 régions extra-européennes sélectionnées ont été soumis à une analyse minutieuse par des étudiants en histoire de l'Université de Groningue et présentés dans une belle exposition numérique.Sur le site Internet des Collections spéciales de la Bibliothèque universitaire, vous pouvez découvrir le détail de ces contributions. Blaeu a souvent utilisé des informations obsolètes. Dans la contribution de chaque étudiant, des suggestions de lectures complémentaires sont faites, par exemple sur la région en question ou sur un thème plus large, comme la manière dont les peuples autochtones non européens ont été systématiquement marginalisés dans la littérature du début de l'époque moderne. Chaque contribution commence par un numéro, le titre de la carte et le titre du texte tel qu'il figure dans l'Atlas Maior.
Pour compléter
Atlas Blaeu-Van der Hem : Atlas secret de la VOC, vers 1666 (Bibliothèque nationale d'Autriche)L'atlas secret de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC) contient 174 cartes manuscrites superbement conçues et magnifiquement colorées. Elles font partie de l'Atlas Blaeu-Van der Hem et représentent des zones des océans Indien et Pacifique. Outre le monopole commercial, la VOC, fondée en 1602, disposait également d'une autorité administrative exclusive. Elle a gardé tous les documents et matériels cartographiques strictement secrets pour des raisons de concurrence. En 1665, des copies devaient être réalisées à partir des archives. Lorsque le projet de publication échoua, Joannes Vingboons avait copié 180 cartes que Joan Blaeu, cartographe en chef du VOC, offrit à son ami Laurens van der Hem.
Articles connexes
L'histoire par les cartes : les créatures marines monstrueuses d'Olaus Magnus
L'histoire par les cartes : la septentrionalisation de l'Europe à l'époque de la Renaissance par Pierre-Ange Salvadori
L'histoire par les cartes : comment le continent européen s'est pensé et construit du 16e au 20e siècle (BnF - Gallica)
L'histoire par les cartes : la Géographie, une muse qui apparaît dans les cartes à partir de la Renaissance
L'histoire par les cartes : une série de 14 films documentaires sur les cartes portulans (BNF)
Une sélection d'atlas maritimes issus de la Harvard Map Collection
L'histoire par les cartes : la British Library met à disposition la collection du roi George III sur Flickr
L'histoire par les cartes : le Rijksmuseum met à disposition plus de 700 000 œuvres sur le web, notamment des cartes
-
11:00
Mappery: Lighting up Lisbon Airport
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Reinder sent this from Lisbon. Sparkly!
-
9:53
You Are HERE
sur Google Maps ManiaSony Pictures has launched a unique interactive experience to promote its upcoming film, Here. By entering your address into You Are Here, you can explore your neighborhood’s history over the last 500 years.Here, directed by Robert Zemeckis and starring Tom Hanks and Robin Wright, is based on Richard McGuire’s acclaimed graphic novel. The film spans multiple generations, focusing on a
-
18:06
Markus Neteler: How to contribute to GRASS GIS development
sur Planet OSGeoHow to contribute to GRASS GIS development: Guidance for new developers in the GRASS GIS Project.
The post How to contribute to GRASS GIS development appeared first on Markus Neteler Consulting.
-
16:33
Utiliser les couches d'imagerie orientée pour vos espaces intérieurs
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Depuis plusieurs années Esri développe une solution nommée ArcGIS Indoors pour vous permettre de gérer vos sites, vos bâtiments et en particulier l'ensemble des espaces, des équipements et des occupants qui se trouvent à l'intérieur. Un SIG "indoor" basé sur les technologies Esri permet notamment de tirer parti des toutes les capacités de gestion, d'analyse et de diffusion de données du système ArcGIS et, parce que le monde ne s'arrête pas à la porte d'entrée de vos infrastructures, de bénéficier de la continuité de votre SIG entre le monde de l'indoor et de l'outdoor.
Exemple de plan d'étage dans ArcGIS Indoors
Ainsi, la solution ArcGIS Indoors s'est enrichie de nombreux outils spécifique au problématiques de l'indoor (intégration de données CAD/BIM, paramétrage d'un réseau de circulation, gestion des étages, gestion des occupants et des espaces, système de positionnement intérieur, application web et mobiles dédiées, ...). ArcGIS Indoors profite également d'évolutions concernant l'ensemble du système ArcGIS comme le support des couches d'imagerie orientée.
Exemple de vue immersive 360° dans ArcGIS Indoors
Depuis quelques mois maintenant, ArcGIS Indoors permet d'intégrer des images orientées (photos panoramiques 360° ou photos classiques) dans vos plans d'étages. Ceci vous permet d'offrir une expérience plus immersive dans les espaces de vos bâtiments de bureaux, vos sites industriels, vos établissements publics, vos espaces d'événementiels, ...
Comment ça marche ?
Le processus de collecte, d'intégration et de diffusion de vues immersives dans ArcGIS Indoors est assez similaire à la mise en place d'une couche d'imagerie orientée "à l'extérieur" dans ArcGIS.
Vous devrez tout d'abord collecter des photos à l'intérieur (et potentiellement à l'extérieur également) des différents espaces que vous souhaitez couvrir. Ces prises de vue peuvent être des photos panoramiques 360° ou des photos dans des formats plus classiques, elles doivent en revanche être réalisées avec une caméra permettant l'enregistrement de la position GPS de chaque de prise de vue.
Exemple de photo panoramique 360° dans un espace intérieur
Vous pouvez tout à fait utiliser la caméra de votre smartphone ou de votre tablette pour disposer d'un premier niveau de photos pour donner du contexte à vos espaces intérieurs. Cependant, comparé aux prises de vue panoramiques 360°, vous serez obligés de multiplier le nombre de photos pour couvrir l'ensemble de vos espaces.
Pour ma part, j'ai évalué deux caméras 360° disposant GPS intégré : la Ricoh Theta X et la GoPro Max. La première est intéressante pour sa résolution de 11008x5504 pixels dans un contexte où elle peut être installée sur un trépied. La seconde propose une résolution de 5760x2880 pixels mais se révèle plus polyvalente et plus adaptée en extérieur, en particulier pour collecter en se déplaçant (piéton, vélo ou voiture). Il existe d'autres caméra "amateur" (à quelques centaines d'euros) comme l'Insta360 d'une qualité intéressante en terme de résolution mais à laquelle il faudra coupler un GPS externe.
Caméra Ricoh Theta X pour la collecte de photos 360° en intérieur Caméra GoPro Max pour la collecte de photos 360° en extérieur
Pour la collecte de vos photos, je vous recommande de procéder étage par étage et d'utiliser pour chaque étage l'outil "Photo géolocalisées vers points" d'ArcGIS Pro pour visualiser la localisation des point de prise de vue. Lors de la collecte de photos en intérieur, 3 opérations supplémentaires sont nécessaires par rapport à une collecte en extérieur :
-
La médiocre qualité du positionnement GPS vous obligera à
repositionner les points de prise de vue en modifiant la position des
points dans la couche.
-
Vous devrez ajouter un champ "CameraHeading" dans la couche des prises
de vue puis saisir l'orientation de chaque photo que vous aurez noté
lors de la collecte (sur un plan papier ou dans une couche Field Maps
ou Survey123). Je vous recommande, lors de la collecte, d'orienter la
caméra systématiquement dans une ou deux directions (parallèle ou
perpendiculaire aux cotés du bâtiment par exemple) pour n'avoir qu'une
ou deux valeurs différentes à saisir.
- Si vous planifiez d'intégrer la future couche d'imagerie orientée dans des apps ArcGIS Indoors, vous devrez également ajouter un champ "Level_ID" pour pouvoir filtrer les photos par étage comme l'ensemble des autres couches de votre SIG Indoor. Si vous couvrez plusieurs bâtiments et/ou sites, vous devrez également ajouter les champs correspondant pour identifier le bâtiment et le site de chaque prise de vue.
Une fois les données de prise de vue complétées, vous pourrez alors créer un jeu de données d'imagerie orientée dans votre Géodatabase ArcGIS. Vous ajouterez aux champs par défaut de cette couche, le champ "Level_ID" pour que la couche d'imagerie orientée supporte la notion de filtrage par étage.
A l'aide de l'outil "Ajouter", vous pourrez ensuite charger les couches des prises de vue des différents étages. L'option d'appariement de champs vous permettra la mise en correspondance des champs de vos couches avec ceux de la couche d'imagerie orientée.
Pour compléter les métadonnées de la couche d'imagerie orientée, vous penserez à remplir les champs "CameraPitch" et "CameraRoll" avec les valeurs adéquates (normalement pour une caméra positionnée sur un trépied Pitch=90 et Roll=0). De même pour les autres champs de la couche d'imagerie orientée comme "NearDistance" et "FarDistance" (respectivement 0m. et 10m. peuvent être pertinent en intérieur).
Vous pourrez également procéder de la même manière pour intégrer les photos prises en extérieur, ou simplement utiliser la commande de chargement d'images disponible sur les couches d'imagerie orientée. Dans le deuxième cas, le champ "CameraHeading" sera automatiquement calculé par rapport à la séquence des photos.
La dernière étape consistera à publier la couches d'imagerie orientée sur votre portail. Il suffira ensuite de l'ajouter à la carte web déjà préparer pour vos apps ArcGIS Indoors et d'indiquer que le champ "Level_ID" est à utiliser pour le filtrage par étage.
La carte web est alors prête à être utilisée dans des applications web ou mobile comme "Indoors Viewer" ou "Indoors Mobile" ou même tout simplement dans l'application "Map Viewer" de votre portail.
Ci-dessous, une vidéo illustrant le résultat de ce processus dans l'application web "Indoors Viewer". Il s'agit d'une démo réalisée sur les bâtiments du siège d'Esri France à Meudon.
L'exemple de la conférence SIG2024
Dans le cadre de notre conférence utilisateur SIG2024 aux Docks de Paris, les 9 et 10 octobre derniers, nous avions décidé de faciliter l'orientation des participants, le calcul d'itinéraires, la recherche de sessions et de salles en mettant à leur mettant à disposition une application ArcGIS Indoors.
Affichage dans ArcGIS Indoors des plans d'étage des Docks de Paris aménagés pour SIG2024
Construite par ma collègue Sophie Gerland à l'aide des plans d'étages fournis par les Docks de Paris et par notre propre équipe organisatrice de l'événement, nous avons également réalisé des photos 360° en intérieur et en extérieur.
Affichage dans ArcGIS Indoors de vues immersives 360° à l'extérieur du bâtiment de SIG2024 Affichage dans ArcGIS Indoors de vues immersives 360° de l'espace des exposants de SIG2024 Affichage dans ArcGIS Indoors de vues immersives 360° des salles de communication de SIG2024
L'application est toujours en ligne et vous pouvez la tester en live.
-
La médiocre qualité du positionnement GPS vous obligera à
repositionner les points de prise de vue en modifiant la position des
points dans la couche.
-
13:30
La matérialité de l’IA est une bombe
sur Dans les algorithmes« L’IA, c’est traiter des quantités inouïes de données avec des quantités inouïes d’énergies et de matières. Mais quel type de société peut se permettre des superpuissances de calcul de cette taille ? » Celia Izoard
-
11:12
La modération de contenu est un travail traumatisant
sur Dans les algorithmesFascia Berhane Gebrekidan dans un rapport pour Data Workers Inquiry constate les effets dévastateurs de la modération de contenus sur la santé mentale des personnels qui en ont la charge, alors qu’ils sont employés selon des contrats qui ne leur permettent d’accéder à aucun soin adaptés. Les entreprises de la Tech font accomplir leur travail de modération psychologique sans en assumer les conséquences.
-
11:00
Mappery: Map van
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
We love Maps on Vans. This one comes from Bob Chell. Thanks for sharing.
-
10:12
A Nightmare on View Street
sur Google Maps ManiaAre you ready for a unique ghostbusting adventure? Today, Tripgeo is releasing a new online game that invites you to explore the spine-chilling mysteries lurking behind some of the world’s most iconic landmarks!A Nightmare on View Street is a geo-guessing game that challenges you to identify famous locations around the world that have become haunted by creatures from beyond the mortal
-
9:06
ArcGIS Flight prend son envol
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueFin juin, une nouvelle application mobile de gestion de vol de drones a officiellement été lancée. « ArcGIS Flight » a pour objectif de planifier et d’exécuter les vols de drones pour la cartographie ou l’inspection de territoire. Remplaçant les applications « Site Scan Flight » et « Site Scan Flight LE », elle est accessible à des non-utilisateurs même si son principal intérêt consiste à être intégrée à ArcGIS Sur Esri Community, on y apprend qu’il est ainsi possible est de choisir un mode de vol adapté à la collecte attendue, de prendre en compte un modèle numérique de terrain lors de la préparation du vol ou bien d’utiliser des fonds de cartes 2D ou 3D issus de son SIG lors de son vol. En outre, ArcGIS Flight permet d’effectuer des contrôles automatiques lors des vols ou d’enregistrer des vidéos avec les métadonnées géospatiales associées. Enfin, l’intégration dans ArcGIS des images capturées est grandement simplifiée, facilitant les traitements et analyses ultérieurs. Bien évidemment, l’application s’enrichit régulièrement, en supportant notamment les nouveaux modèles de drones.
+ d'infos :
community.esri.com
-
9:00
Nouvel attribut dans la BD TOPO® : les inventaires police de l’eau
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNDans la BD TOPO® qui sera publiée mi-octobre , au sein du thème hydrographique, vous trouverez sur les tronçons hydrographiques un nouvel attribut « inventaire police de l’eau ». 4 valeurs sont possibles : inscrit, non inscrit, expertise en cours et sans valeur.
-
7:30
Acculés dans les stéréotypes
sur Dans les algorithmesLes émulations d’images produites par l’IA sont en passe de ne plus pouvoir être distinguées de celles prises depuis un appareil photo – d’autant que ceux-ci permettent également de tronquer la réalité qu’ils sont sensés saisir –, explique le photographe et historien de l’art Julian Stallabrass dans un saisissant article pour la New Left Review.
Des images pour produire le monde tel qu’il devrait êtreDans le domaine culturel, le capitalisme encourage depuis longtemps un fort conformisme, allant de formats standards à des représentations avec des variations mineures. Nous sommes cernés par une uniformité de contenus et de tons, une « faible entropie », une forme de grande « prévisibilité culturelle », qui consacre le cliché, le stéréotype, la narration sur la réalité. Les photographies numériques que nous prenons sont déjà très largement régies par des processus intégrant de l’IA. L’image ressemble de plus en plus à une fusion d’images et d’effets. Le théoricien des médias, Lev Manovich parlait très justement d’une « manipulation des surfaces » qui ressemble aux portraits de l’ère soviétique, mi-photographies mi-peintures, comme un effet de débruitage réalisés par les algorithmes pour adapter les images, la netteté, les couleurs… mais également les motifs et le sens. Dans les « améliorations » des images que produit l’IA, il n’y a pas que la forme qui est altérée, le fond aussi. Dans les innombrables couches de traitements des réseaux neuronaux, l’adaptation de la luminosité ou des couleurs ne se distingue pas des représentations, du sens ou des signifiants. « Puisqu’ils sont entraînés à prédire ce qui est probable dans une vaste base de données d’images photographiques, les IA sont en effet des machines anti-entropiques, supprimant le « bruit » ou la complexité du matériel source, lissant les surfaces et cultivant le cliché. Les images qui en résultent ressemblent à ce que la plupart des gens pensent que la photographie devrait être. » A ce que le monde devrait être.
Quand on passe une image dans les assistants d’IA, il les corrigent, les nettoient, les rendent plus « à la mode »… Mais pas seulement : par nature, l’IA ajoute du sens, issu de la moyennisation de toutes les représentations qu’elle intègre. De même, quand on demande à une IA de produire une image dans le style d’un photographe, elle parvient à produire une forme d’archétype, une forme de moyennisation du style comme de la représentation, dans des arrangements souvent prévisibles.
Dans un livre consacré à l’esthétique artificielle qu’il signe avec Manovich, le philosophe Emanuele Arielli parle très justement de « maniérisme informatique » pour évoquer les effets très conventionnels, exagérés et étrangement similaires de ces productions. Pour Julian Stallabrass, ces outils produisent des formes de clichés, de déjà-vu, neutralisés, « dépolitisés »… comme s’ils parvenaient à capturer nos préjugés et représentations, tout en les neutralisant imparfaitement, en les rendant partout très semblables. Un peu comme si nous étions coincés quelque part entre le réel et la fiction.
Images : En haut, Stallabrass convoque l’étrange déréalité produite par les productions de dall-e en convoquant un SDF, d’un homme d’affaires et d’un amateur de livres assis sur un banc. En bas, l’image d’un Mexicain dans Midjourney est forcément un homme avec sombrero, explique le magazine Rest of the World qui montre comment l’IA réduit nos représentations culturelles à des stéréotypes. Stéréotypes partoutEn psychologie, le déjà-vu correspond à l’impression de se souvenir d’un événement tout en pensant que ce souvenir est peut-être une illusion. Dans le domaine culturel, il évoque l’idée de mèmes avec des variations mineures… comme une forme de défaillance de la mémoire source. Ce n’est pas un hasard d’ailleurs si le déjà-vu culturel est né avec la reproduction mécanique des médias de masse. « Le sentiment de familiarité n’est pas une illusion – on l’a probablement déjà vu, peut-être plus d’une fois. Malgré tout, l’incapacité à situer le souvenir peut être dérangeante, produisant cette étrange familiarité qui est la qualité déterminante de l’étrange. » Pour le philosophe Paolo Virno, le déjà-vu est lié au cynisme, notamment à ceux qui, comme les habitués des médias sociaux, sont à la fois acteurs et spectateurs d’un état de déjà-vu collectif.
« Les images générées par le débruitage de l’IA, en particulier lorsqu’elles imitent la photographie, produisent trois types d’effets étranges : il y a l’impression de déjà-vu, ou de familiarité excessive, combinée au sentiment de douceur excessive ou de propreté excessive qui accompagne la réduction de l’entropie ; il y a des juxtapositions socialement bizarres, comme avec les nazis racialement divers de Google ; et enfin, il y a des problèmes flagrants, particulièrement marqués dans le rendu des visages et des mains. » À propos de ces problèmes, Manovich a suggéré que ce que l’on appelle IA à un moment donné est simplement une technologie inconnue. Une fois qu’elle s’installe dans une utilisation régulière et fiable, ce que l’on appelait autrefois IA sort de cette catégorie. L’un de ses exemples est l’outil de sélection automatique de Photoshop, la baguette magique, qui permet de sélectionner ou détourer des éléments le plus simplement du monde. La génération d’images par IA est actuellement nouvelle, étrange, en évolution et souvent défectueuse dans son fonctionnement anti-entropique et antibruit. Malgré tout, la trajectoire générale de l’élimination de l’entropie, et avec elle de la non-conformité culturelle, est claire.
Pour l’IA, la photographie ne semble qu’un ensemble de paramètres de « styles » obtenus par un entraînement statistique depuis des bases de données colossales d’images que les appareils photo produisent. Dans la gestion par une IA de champs statistiques aussi vastes, il n’existe pas de séparation nette entre les médias, le style et le contenu, explique encore Manovich. Le philosophe Willem Flusser, lui, était très préoccupé par ce qu’il considérait comme une tendance à l’augmentation de l’entropie dans la culture numérique, bien qu’il utilisait le terme dans le sens physique, pour exprimer sa profonde crainte de l’affaiblissement de la complexité dans une forme de mort thermique culturelle. Le danger, pensait-il, était que les entités commerciales, aidées par l’IA, réduisent la complexité des messages culturels, de sorte que « les images montreront toujours la même chose, et les gens verront toujours la même chose », et qu’un « ennui éternel et sans fin se répandra dans la société ». Pour lui, il faudrait qu’on évalue les images pour éliminer celles qui ne répondent pas à une norme de complexité minimale. C’est peut-être là où nous sommes rendus finalement : écartelés entre une culture de plus en plus normative et normalisée et ceux qui désespèrent de s’en échapper. Et il est intéressant que cette saturation des représentations se fasse au même moment où toutes les représentations dans lesquelles nous baignons sont profondément interrogées, questionnées politiquement… que ce soit à travers les enjeux de genre ou de racisme.
Avec l’IA, toutes les modifications sont activablesNous nous dissolvons dans des archétypes, une moyennisation généralisée. Mais une moyennisation qui n’est pas sans effets concrets, comme l’expliquait dans un tweet la designer Elizabeth Laraki montrant que dans une image retouchée par l’IA pour que la taille de l’image soit plus adaptée aux spécificités requises, l’IA n’avait pas retouché l’image d’une manière neutre, mais élargi l’échancrure de son décolleté. Avec l’utilisation de l’IA, toutes les couches possibles de modifications sont activées.
Image : en modifiant la taille de l’image, il n’y a pas que la taille qui a été modifiée…Aux effets statistiques sont ancrés des représentations que l’IA comme nous-mêmes prenons pour les choses elles-mêmes. Emile Durkheim parlait de « prénotions » pour parler de ces représentations schématiques et sommaires qui « défigurent le véritable aspect des choses et que nous prenons pourtant pour les choses elles-mêmes », rappelle le sociologue Denis Colombi dans son dernier livre. Ces représentations encombrant nos façons de penser, nous empêchent de percevoir le monde tel qu’il est. Bourdieu en appelait même à se détacher de ces prénotions, à nous éloigner des discours et des habitudes de pensées, à changer de regard, à nous doter de « nouveaux yeux ». Pour cela, encore nous faudrait-il pouvoir représenter le monde autrement. Mais nous n’avons pas de nouveaux yeux, nous avons désormais la somme de tous les yeux. C’est donc tout l’inverse que produisent ces images répétées à l’infini, saturées de signifiants et de significations. Dans La trahison des images, célèbre tableau de Magritte, le peintre nous invitait à nous rappeler que les représentations ne sont que des représentations. Dans la gestion par l’IA de nos représentations, il n’y a plus d’échappatoire ou d’innocence. Tout est sens. Modifier la taille de l’image, c’est accepter la modification de tous les autres éléments de sens. Le moindre détail est politique, car il est désormais la moyenne de tout le sens que nous y avons mis. Comme le disait pertinemment le spécialiste des images André Gunthert, les images générées par l’IA sont dans les clous des pratiques, elles les renforcent plus qu’elles les dénaturent ou les transforment. Dans une forme de saturation des sens. Comme si l’IA parvenait à exacerber le sens tout en l’atrophiant. Notre hypersensibilisation aux représentations risque surtout de devenir encore plus extrême à mesure que ces images se déploient. Le problème n’est pas tant la falsification du réel que ces images promettent, mais l’hypertrophie du sens qu’elles produisent. Le réel doit correspondre à sa fiction et la fiction au réel.
Dans l’excellent documentaire sur IA et cinéma de Mario Sixtus disponible sur Arte, on peut voir nombre de productions d’IA vidéo, toutes assez étranges, puissamment hallucinantes (comme celle de NiceAunties, les déstabilisant Heidi de Patrick Karpiczenko ou Alice de Justin Hackney…), mais qui derrière leurs déformations grotesques et étranges, semblent se jouer des signifiants que nous mettons dans nos images. C’est un peu comme si les clichés que les IA produisent amplifiaient surtout les nôtres, les déformant pour mieux les révéler. « L’IA est comme un outil qui permet d’explorer le subconscient de l’humanité », y explique l’artiste IA Melody Bossan. C’est un peu comme si l’IA nous plongeait dans la profondeur de nos raccourcis culturels pour mieux les révéler. Le risque, c’est qu’ils les exacerbent plus qu’ils nous permettent d’y remédier. A l’heure où nous voudrions justement les combattre, il semble paradoxal qu’émerge une machine à amplifier nos stéréotypes… A moins qu’elle ne nous serve à mieux les voir, partout où ils se glissent.
-
18:30
Scrambled Maps for Mobile
sur Google Maps ManiaScrambled Maps Just Got a Mobile Makeover, Thanks to TripGeo!Great news for puzzle lovers! TripGeo has been hard at work to make Scrambled Maps even better - now fully optimized for mobile devices. If you love solving map challenges, you can now take Scrambled Maps with you wherever you go, right on your phone!For those new to the game, Scrambled Maps is a fun daily challenge where
-
17:15
Café géographique de Chambéry-Annecy, Seynod, 23 octobre 2024 : L’abattoir en France : recompositions multiples d’un lieu aux dynamiques contradictoires et conflictuelles.
sur Les cafés géographiquesavec Stéphane Dubois, professeur de chaire supérieure, lycée Blaise Pascal, Clermont-Ferrand.
Seynod, O’Cardinal.’S, place Métropole, mercredi 23 octobre, 18h30.
Maillon majeur dans les chaînes de production nourricière de la France, site de mise à mort des animaux de boucherie, l’abattoir est à la croisée de dynamiques contradictoires, entre industrialisation des process de production, questionnement éthique sur la maltraitance des bêtes mais aussi des hommes qui y travaillent et intégration dans un système alimentaire multiscalaire (depuis les marchés internationaux hyperconcurrentiels jusqu’aux territoires de proximité dans lesquels filières productives alternatives et circuits commerciaux courts peuvent s’épanouir). Clos et traversé de fractures socio-fonctionnelles nettes, l’abattoir est donc un lieu aux tensions multiples et aux évolutions protéiformes.
-
12:59
Cartapaname, une émission consacrée à l'art et la manière de faire des cartes
sur Cartographies numériques
Cartapaname est une émission de radio « consacrée aux cartes, à toutes les cartes, surtout aux cartographes qui les fabriquent ». Une fois par mois, elle explore le travail d'un ou d'une cartographe. À travers ses productions, l'invité nous promène sur les territoires qu'il explore. Manipulation de données, techniques de création, choix graphique, ... autant de thèmes abordés pour mieux comprendre ce métier, pour mieux appréhender les savoir-faire de celles et ceux qui nous donnent à voir le monde. L'émission est animée par Maximes Salles, soutenu par Les Artisans Cartographes- Cartapaname 01 - Lucas Destrem
Lucas Destrem, fondateur de GéoGraphismes et cartographe passionné, se distingue par son approche originale, traitant toujours des données singulières. Grâce à cela, ses cartes sont toujours une découverte, offrant un regard inédit sur les territoires qu'il explore. Son exposition sur la compagnie des ZooDépartements, où il révèle comment les formes animales peuvent être trouvées dans la géographie des départements français. Son plan culturel et artistique du métro de Paris, où chaque station est renommée en fonction du lieu culturel le plus proche. Son travail de recherche sur les panneaux routiers, explorant les histoires et les significations derrière ces symboles du quotidien. - Cartapaname 02 - Gaëlle Sutton
Gaëlle Sutton, cartographe indépendante, explore et représente avec autant de facilité et de poésie son quartier quotidien que le Grand nord canadien. Elle nous emmène dans une déambulation cartographique au départ de chez elle jusqu'au confin de l'Arctique. Vous pouvez retrouver son travail sur ses réseaux sociaux : twitter et linkedin. - Cartapaname 03- Perrin Remonté
Perrin Remonté, cartographe indépendant, est passionné par son environnement. Ses cartes, toujours originales et poétiques, reflètent sa sensibilité au monde qui l'entoure. Des cartes fictives aux cartes exploratoires en passant par sa passion pour la photo et les côtes bretonnes, Perrin nous emmène dans un petit tour d'horizon de ses productions. Vous pouvez retrouver l'ensemble de son travail sur ses différents réseaux sociaux twitter et linkedin. Toutes les cartes abordées pendant l'émission sont visibles sur son site internet perrinremonte.com (notamment ses rivières arborescentes)
Articles connexes
Du métier de cartographe et de ses évolutions
Comment les ordinateurs et les cartographes ont redessiné notre monde (Leventhal Map & Education Center)
La carte avant les cartographes. L’avènement du régime cartographique en France au XVIIIe siècle
Quand les artistes dessinaient les cartes (exposition aux Archives nationales)
Other Cartographies, un projet pour mettre en valeur la contribution des femmes à la cartographie
- Cartapaname 01 - Lucas Destrem
-
12:00
3liz: Sortie de Lizmap Web Client 3.8
sur Planet OSGeoLizmap Web Client 3.8Nous sommes heureux d'annoncer la sortie de Lizmap Web Client 3.8, la nouvelle version majeure de l'application.
Financeurs Pré-requis et installationIl est désormais requis d'avoir un QGIS serveur minimum 3.28. Cependant, nous recommandons fortement d'utiliser une version LTR plus récente, comme la version 3.34. Consultez la feuille de route QGIS.
Pour utiliser pleinement cette version 3.8, n'oubliez pas de mettre à jour votre extension Lizmap dans QGIS bureautique. Nous avons écrit un article dédié sur cette version.
Fonctionnalités Demande de tuile unique pour toutes les couchesJusqu'à la version 3.7, Lizmap Web Client effectuait une requête HTTP au serveur QGIS par couche visible.
Désormais, grâce à Faunalia qui a contribué au code source, Lizmap Web Client peut effectuer une seule requête HTTP
GetMap
à QGIS Serveur pour toutes les couches visibles (sauf pour les couches ayant un cache actif).Les deux méthodes ont des avantages et des inconvénients. Cette nouvelle option de l'extension peut être très utile pour les projets lourds.
Petite astuce également disponible sur la dernière version 3.7, il est désormais possible de désactiver le permalien automatique avec la case à cocher.
AccrochageLorsque l'accrochage est activé sur une couche, l'utilisateur peut désormais sélectionner dans l'interface Web sur quelle couche s'accrocher.
Cette nouvelle fonctionnalité a été développée par Faunalia.
InfobulleLa fonctionnalité d'Infobulle de Lizmap Web Client a été grandement améliorée dans cette dernière version. Avant, côté gauche de la capture d'écran, vous ne pouviez sélectionner qu'un champ à afficher lorsque vous survoliez une entité dans le navigateur Web. Maintenant, comme nous pouvons voir sur le côté droit, nous pouvons écrire un modèle HTML. Comme cela peut prendre en charge des expressions QGIS, nous vous encourageons à migrer votre "ancienne" configuration pour ajouter du HTML.
Cette nouveauté a été financée par le PNR Ballons des Vosges.
Navigation sur la carteEn raison de la transition, sous le capot, d'OpenLayers 2 vers OpenLayers 10, la transition entre les différents le niveau de zoom est désormais plus fluide que dans la version 3.7.
Dans 3.7, le choix dans Lizmap concernant la légende était de suivre exactement ce que faisait QGIS Bureautique lors d'un clic dans la légende sur les groupes, sous-groupes et couches.
Après quelques retours d'utilisateurs, nous avons introduit le double clic dans la légende pour basculer tous les éléments enfants.
Filtrage par attributLorsqu'une couche dispose d'un filtrage attributaire sur les utilisateurs ou les groupes, il est désormais possible d'avoir une liste de valeurs séparées par des virgules dans le champ :
id name filter_field 1 one group_a,group_b 2 two group_b 3 three group_b,all 4 four all Cette nouvelle fonctionnalité a été financée par le département du Calvados.
Numérisation et relations au sein du projetPour les relations 1:n et n:m, lorsqu'elles sont dans une popup, les éléments enfants sont correctement placés à l'intérieur de la popup parent selon la configuration QGIS Glisser&Déposer.
Le même comportement existe lors de la modification d'une entité.
De nouveaux boutons pour ajouter des entités liées ont été ajoutés, par exemple dans la table attributaire ci-dessous :
Cette nouvelle fonctionnalité a été développée par Faunalia.
Lors de la numérisation, il y a un bouton Effacer tout.
PopupNous avons introduit un nouveau composant HTML
lizmap-features-table
pour avoir une liste compacte d'entités et les étiquettes d'une couche vecteur. Le Nom d'affichage (Display name) de QGIS est utilisé comme étiquette de l'entité : une expression peut être utilisée pour modifier son contenu, configuré dans l'onglet Info-bulle des propriétés de la couche vecteur de QGIS. Par exemple :CONCAT("quartiers_libquart", ' - ', "libsquart", ' (', to_int(area(@geometry)/10000), ' ha)')
produira un texte comme
MONTPELLIER CENTRE - Les Aubes (85 ha)
Vous pouvez trouver plus d'informations sur la page dédiée sur GitHub sur la syntaxe de ce composant HTML.
Cette nouveauté a été financée par la ville d'Avignon.
AdministrationDans le panneau d'administration, sur la page Information serveur, similaire à la liste des extensions QGIS Serveur installées, on peut désormais retrouver la liste des modules Lizmap installés, avec sa version correspondante.
Concernant les extensions, nous avons ajouté un lien HTML vers la page d'accueil de l'extension, afin de vous guider vers quelques informations complémentaires. Cette dernière fonctionnalité viendra également sur les modules plus tard.
Chargement du JavaScriptSi un JavaScript génère une erreur lors du chargement de la carte, il existe désormais un bouton pour ouvrir temporairement la carte sans JavaScript complémentaire grâce au paramètre
no_user_defined_js=1
dans l'URL. Cela vous permet de charger la carte et vérifiez si l'erreur provient d'un script complémentaire.En passant, nous avons également travaillé sur XSS. Ce travail a commencé il y a quelques versions (en 3.6), mais maintenant en 3.8, il n'est plus possible d'intégrer directement du code JavaScript dans l'info-bulle HTML de QGIS. Vous devez utiliser un fichier
Sous le capot*.js
dédié.La carte OpenLayers 10 est maintenant par-dessus la carte "historique" OpenLayers 2. Certains outils ont été migrés d'OpenLayers 2 vers OpenLayers 10, comme les popups et la localisation par surbrillance d'une couche. Par conséquent, cette version supprime à nouveau certaines dépendances d'OpenLayers 2.
Vous devrez peut-être adapter des scripts JavaScript complémentaires définis par l'utilisateur pour dessiner vos couches OpenLayers par-dessus la carte OpenLayers 10, par exemple.
Documentation sur le codeDepuis la version 3.7, de nombreuses refactorisations de code ont été effectuées du côté JavaScript et PHP. Nous pouvons désormais fournir une documentation HTML sur ces deux langages. Elles sont disponibles sur docs.3liz.org par exemple pour PHP ou pour JavaScript.
Nous vous recommandons fortement d'utiliser la nouvelle API JavaScript lors de l'écriture d'un script JavaScript complémentaire personnalisé.
TéléchargementVous pouvez télécharger le dernier zip sur notre page des sorties.
Pensez à installer la dernière version
3.8.X
(et non pas3.8.0
par exemple)Vous pouvez également consulter la liste des modifications complètes ("changelog") de la version 3.8.0, en anglais.
ModulesÀ la date du 15 octobre 2024, voici la liste des modules qui ont été mis à jour pour 3.8 :
Les autres modules sont en cours.
Nous espérons que vous allez apprécier cette nouvelle version ?
L'équipe 3Liz
-
12:00
3liz: Release of Lizmap Web Client 3.8
sur Planet OSGeoLizmap Web Client 3.83Liz is pleased to announce the release of Lizmap Web Client 3.8, the new major version of the application.
Funders Pre-requirements and installationIt is now required to have a minimum QGIS server 3.28. However, we highly recommend using the latest LTR version, i.e. version 3.34. Check the QGIS roadmap.
To take full advantage of this version 3.8, don't forget to update your Lizmap plugin in QGIS desktop. We've written an article dedicated to this version.
Features Single tile request for all layersUntil version 3.7, Lizmap Web Client was doing one HTTP request to QGIS server per visible layer.
Now, thanks to Faunalia which contributed to the source code, Lizmap Web Client can make a single HTTP request
GetMap
to QGIS Server for all visible layers (except for layers having a cache enabled).Both methods have strengths and weaknesses. This new option in the plugin, can be very useful for heavy projects.
Quick tip which is available on latest 3.7 as well, it's now possible to disable the automatic permalink with the checkbox.
SnappingWhen snapping is enabled on a layer, the user can now select from the web interface on which layer to snap on.
This new feature have been developed by Faunalia.
TooltipThe "Tooltip" feature in Lizmap Web Client got a great improvement in this latest version. Before, on the left side of the screenshot, you could only select one field to display while hovering a feature in the web browser. Now, as we can see on the right side, we can write an HTML template. We can support QGIS expression, se we encourage you to migrate your "old" configuration to add some nice HTML.
This new feature have been funded by PNR Ballons des Vosges.
Map viewerDue to the transition, under the hood, from OpenLayers 2 to OpenLayers 10, the map transition between different zoom level is now smoother than in the 3.7 release.
In 3.7, the choice in Lizmap about the legend was to follow exactly what QGIS Desktop is doing when clicking in the legend about groups, subgroups and layers.
After some user feedbacks, we could introduce the double click in the legend to toggle all child items.
Attribute filterWhen a layer has an attribute filtering about user or groupes, it's now possible to have a comma separated list of values in the field :
id name filter_field 1 one group_a,group_b 2 two group_b 3 three group_b,all 4 four all This new feature have been funded by Calvados province.
Digitizing and relations within the projectFor both 1:n and n:m relations, when displayed in a popup, the child items are correctly placed inside the parent popup according to the QGIS Drag&Drop configuration relations have been improved.
The same behavior exists when editing a feature.
New buttons to add linked features have been added, for instance in the attribute table below :
This new feature have been developed by Faunalia.
When digitizing, there is a button Erase all.
PopupWe have introduced a new HTML component
lizmap-features-table
to have a nice compact list of vector layer features and labels.The QGIS Display name is used as the feature label: an expression can be used to tweak its content, configured in the Tooltip tab of the QGIS vector layer properties. For example:
CONCAT("quartiers_libquart", ' - ', "libsquart", ' (', to_int(area(@geometry)/10000), ' ha)')
will produce a text like
MONTPELLIER CENTRE - Les Aubes (85 ha)
You can find more information on the dedicated page on GitHub about the syntax of this HTML component.
This new feature have been funded by Avignon city.
AdministrationIn the administration panel, on the Server information page, similar to the list of QGIS Server plugins installed, we can now find the list of Lizmap modules installed with its own version.
About the plugins, we have added an HTML link to the plugin home page, we can lead you to some information about the plugin itself. This latest feature will come as well on modules later.
JavaScript loadingIf a JavaScript raises an error while loading the map, there is now a button to temporarily open the map without additional user JavaScript script thanks to the flag in the
no_user_defined_js=1
. This allows you to ty the map and check if the error come from an additional script.Side note, we have also worked on XSS. This work started a few version ago (in 3.6), but now in 3.8, it's not possible to embed JavaScript code into QGIS HTML maptip directly. You must use a dedicated
Under the hood*.js
file.The OpenLayers 10 map is now on top on the legacy OpenLayers 2 map. Some tools were migrated from OpenLayers 2 to OpenLayers 10, like popup and locate by layer highlight. Therefore, this version removes again some OpenLayers 2 dependencies.
You might need to adapt some additional user defined JavaScript to draw your OpenLayers layers on top of the OpenLayers 10 map for instance.
Documentation about the codeSince version 3.7, a lot of code refactoring was done on the JavaScript and PHP side. Therefore, we can now provide an HTML documentation about these two languages. Both are available on docs.3liz.org for instance for PHP or for JavaScript.
We strongly recommend you to use the new JavaScript API when writing custom additional JavaScript script.
JavascriptDue to the work which have been done during the legend or other features in Lizmap, some previous Javascript script might not work anymore and need to be adapted.
DownloadYou can download the latest zip on our releases page.
Do not forget to install the latest
3.8.X
(and not3.8.0
for instance).You can also check the full changelog of version 3.8.0.
ModulesAs of October 15th 2024, this is the list of modules which have been released for 3.8 :
Other modules are work-in-progress.
We hope you will enjoy this new version ?
The 3Liz team
-
11:15
Vers des systèmes qui connaissent le salaire que vous être prêts à accepter
sur Dans les algorithmesAvec des systèmes de calcul basés sur l’IA, il est probable que votre salaire ne soit plus assuré ! Il y a 9 ans, un chauffeur Uber pouvait gagner 60 à 85 dollars pour une course dans la banlieue de Los Angeles, quand la même course aujourd’hui ne lui rapporte que 25 à 35 dollars, explique Slate. Depuis 2022, Uber et Lyft ont renforcé leurs algorithmes pour intégrer des données individualisées pour déterminer le montant de chaque course, ce qui expliquerait l’amplification des variations de paiements entre les conducteurs, rapporte le média vidéo de défense des travailleurs More Perfect Union. Les algorithmes semblent apprendre les montants les plus bas qu’acceptent les chauffeurs pour les transformer en normes individuelles. Le prix des courses n’est plus seulement déterminé par la tension entre l’offre et la demande ou la localisation, mais de plus en plus par le comportement individuel des chauffeurs et livreurs. Le risque, c’est que « le système ne s’arrête pas aux travailleurs indépendants. Les experts affirment que la discrimination salariale algorithmique et la rémunération influencée par l’IA de manière plus générale s’infiltrent dans un nombre croissant de domaines, tels que les soins de santé, la logistique et la technologie, et pourraient bouleverser le travail tel que nous le connaissons ». Grâce aux données, les systèmes peuvent calculer la rémunération la plus basse possible que les travailleurs de chaque secteur toléreront et suggérer des incitations pour contrôler leur comportement. Les systèmes de calculs peuvent optimiser les rémunérations variables pour les réduire, mais également utiliser des données comportementales pour les ajuster plus encore, tout comme on le constate dans la tarification dynamique.
D’autres travailleurs indépendants sont soumis à cette personalisation, estime la chercheuse Veena Dubal qui parle de discrimination salariale algorithmique. Les lieux de travail adoptent de plus en plus de logiciels de gestion basés sur l’IA, qui pourraient influencer indirectement les salaires en attribuant des projets et des équipes en fonction des données des employés, explique le chercheur Antonio Aloisi, co-auteur du livre Your boss is an algorithm. Plusieurs entreprises – comme Praisidio, HRBRain, Beqom ou HR Soft – proposent déjà des solutions pour évaluer les salaires, les avantages sociaux et les primes afin de les optimiser. La surveillance de la productivité des employés en temps réel se déploie, constatait déjà en 2022 le New York Times. Elle se complexifie d’outils de planning automatisés, d’outils de suivis du personnels… dans les secteurs de la santé, de la vente au détail, de l’hôtellerie… qui produisent une hyperpersonnalisation du traitement des travailleurs.Le risque, c’est que les algorithmes décident de qui obtiendra le travail le mieux rémunéré, les meilleurs horaires, voir des horaires pleins. Le modèle dystopique du travail à la tâche à la Uber est en train de pénétrer l’économie du travail conventionnelle, estime Aloisi. Le salaire algorithmique personnalisé pourrait devenir la norme, explique la chercheuse Zephyr Teachout.
Le risque, c’est que ces calculs invisibilisent les discriminations salariales pourtant interdites, notamment en utilisant des données qui serviront de variables de substitutions aux discriminations, par exemple en favorisant les employés qui disposent de peu d’épargne pour plus mal les payer.
La résistance à ces nouvelles méthodes risque d’être compliquée. Au Japon, les avocats d’un syndicat ont obtenu que la direction d’IBM documente les données utilisées par son système d’IA pour évaluer les employés. Le système devra également expliquer sa pertinence par rapport aux règles salariales et, pour les travailleurs ayant de faibles notes, devra expliquer les raisons de ces notations aux salariés.
-
11:11
The 2024 #30DayMapChallenge
sur Google Maps ManiaAre you ready for the 2024 #30DayMapChallenge? In just over two weeks the 2024 #30DayMapChallenge will begin, and it's your chance to join thousands of cartographers worldwide in one of the most exciting mapping events of the year! Topi Tjukanov has just revealed this year's calendar of daily map challenge categories on the #30DayMapChallenge website.For the past four years, this global
-
11:00
Mappery: Worn Clothing
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Elizabeth sent me this, beyond the cover I am not sure that this is a book for map lovers.
“A captivating and deeply researched study of the five main fabrics from which clothing is made: linen, cotton, silk, synthetics, and wool. Positing that “there is scarcely a part of the human experience, historic or current, that the story of clothes does not touch,” – Publishers Weekly
-
10:15
Contestations automatisées
sur Dans les algorithmesAux Etats-Unis, il est courant que les assurances maladies refusent les demandes d’indemnisation de leurs clients. Les clients ont certes le droit de faire appel, mais les procédures sont compliquées ce qui fait qu’ils sont très peu nombreux à remplir une demande. Fight Health Assurance propose un outil d’IA générative pour aider les clients à faire appel depuis la lettre de refus et certaines de leurs données médicales, explique Fast Company. L’outil aide les patients à surmonter le premier obstacle : ne pas savoir par où commencer. Rien n’assure que les recours soient efficaces, prévient le développeur. Mais, « à l’heure actuelle, lorsque la compagnie d’assurance maladie refuse quelque chose, la plupart du temps, elle n’a rien à payer, donc c’est une victoire pour elle. Mais je pense que si la plupart du temps, lorsqu’elle fait un refus, elle doit payer et traiter également des documents supplémentaires, elle ne refuserait peut-être pas autant de choses. »
Pas sûr que tous les services clients soient prêts !