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10:30
Le domaine public, une réserve d’urbanisation invisible ? Application d’une méthode géomatique aux cas d’étude de Rennes et de Bordeaux
sur CybergeoAlors que la propriété foncière publique constitue un levier pour la maîtrise de l’aménagement du territoire, sa connaissance demeure partielle. Une partie seulement de la propriété foncière publique est consignée dans les données cadastrales. En effet, le domaine public, majoritairement non cadastré, n’est de fait pas pris en compte dans les principales bases de données existantes. Cet article propose une méthode d’identification de ces espaces et de leur évolution à partir d’une chaîne de traitements géomatiques. La méthode améliore les données cadastrales historicisées permettant en creux d’identifier l’espace non cadastré et sa correspondance avec le domaine public. À partir des cas d’étude de Bordeaux Métropole et de Rennes Métropole, les résultats montrent que, s’il est théoriquement inaliénable et imprescriptible, le domaine public enregistre, dans les faits, de nombreuses transformations, et est le support de dynamiques d’urbanisation qui échappent à l’actuelle mesure instit...
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10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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10:25
Mises à jour décembre 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de Décembre 2024.
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10:22
Données conflictuellesx
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa source mondiale de données sur les conflits armés ACLED est mise à disposition des utilisateurs ArcGIS. Ces données sont issues d’un projet d’analyse en temps réel et de cartographie de données désagrégées. Elles sont de grande qualité et exploitées pour les violences politiques et les manifestations mondiales, par les chercheurs, les journalistes, les analystes des risques, les responsables de la sécurité des entreprises et les gouvernements. Disponibles sur le Living Atlas of the World ArcGIS, au sein d’un fichier de données agrégées, les informations ACLED sont proposées via une couche d’entités, un groupe de couches d’indicateurs clés ainsi qu’une carte web. La carte comprend une dimension temporelle allant du 1er avril 2023 au 1er avril 2024, pour le moment. Elle reprend le nombre total d’événements par division administrative et par typologie d’événement, par mois et une estimation prudente des décès signalés par division administrative. Le nombre total d’acteurs violents distincts actifs dans la division administrative correspondante est aussi repris.
+ d'infos :
acleddata.com
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:10
Geotripper - the Traveling Salesman Game
sur Google Maps ManiaOnly a few days after the release of the flight sim game Travel Cat the prolific TripGeo is back with another entertaining geographical map game. GeoTripper offers players a unique challenge: charting the shortest possible route through a series of random destinations around the globe! GeoTripper is a lot of fun to play. I was fortunate enough to get a sneak peek of the game over
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23:59
BostonGIS: PostGIS Day 2024 Summary
sur Planet OSGeoPostGIS Day yearly conference sponsored by Crunchy Data is my favorite conference of the year because it's the only conference I get to pig out on PostGIS content and meet fellow passionate PostGIS users pushing the envelop of what is possible with PostGIS and by extension PostgreSQL. Sure FOSS4G conferences do have a lot of PostGIS content, but that content is never quite so front and center as it is on PostGIS day conferences. The fact it's virtual means I can attend in pajamas and robe and that the videos come out fairly quickly and is always recorded. In fact the PostGIS Day 2024 videos are available now in case you wanted to see what all the fuss is about.
Continue reading "PostGIS Day 2024 Summary" -
10:00
Mappery: Christmas season begins
sur Planet OSGeoRaremaps.com (Barry Ruderman) spotted the Christmas decoration at Heceta Head Lighthouse on the Oregon Coast
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15:37
Sixième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2024)
sur Cartographies numériques
La 6e édition du défi cartographique du #30DayMapChallenge s'est terminée fin novembre 2024. Lancé en 2019 par Topi Tjukanov, un cartographe finlandais, le défi est devenu au fil des années un projet de cartographie sociale qui se déroule chaque année au mois de novembre. L'édition 2024 introduit des thèmes nouveaux concernant la cartographie collaborative, les conflits, la mémoire, la planète bleue, le micomapping, les heatmaps. L'Arctique remplace l'Antarctique qui était au défi de l'an dernier, deux couleurs remplace noir & blanc. Une place importante est réservée aux données (Data : HDX - Data : my data - Data : OpenStreetMap - Data : overture). Enfin le dernier challenge (The final map) laisse une grande liberté.
Les réalisations peuvent être retrouvées à partir du hashtag #30DayMapChallenge sur différents réseaux sociaux :30 cartes pour voir le territoire autrement (IGN)
[https:]]#30DayMapChallenge J29 ??#OVERTURE
— IGN France (@IGNFrance) November 29, 2024
Pourquoi partir à l'autre bout du monde quand on peut simplement se rendre dans le massif des Bauges ?
Avec ses 14 sommets de plus de 2000 m, il est surnommé "Le Petit Himalaya", en référence aux 14 sommets de plus de 8000 m de la chaîne de… pic.twitter.com/NXFf9m5pRz#30DayMapChallenge day 30: c'est fini ?
— Jean-Marc Viglino (@jmviglino) November 30, 2024
? J'ai fait 2??4?? cartes, dont 3 avec @IGNFrance
? visible sur mon #github ?? [https:]]
? Thanks everyone for the beautiful maps, as usual#mappymeme #cartography #geomatique pic.twitter.com/RnBuNFbMac#30DayMapChallenge, Day 30, The final map:
— Georgios Karamanis (@geokaramanis) November 30, 2024
A basketball globe with cities with population >5000
Code: [https:]] #dataviz #map #Rstats pic.twitter.com/MNi7GsRKCkSuperficie de l'Algérie : 2 382 000 km²
Superficie du Groënland : 2 166 000 km²
— Kevin Prieur (@KevinGis) November 26, 2024
Si vous êtes curieux, découvrez ce site : [https:]] #ArcGIS #Maps pic.twitter.com/cBghJf5osEAnother masterpiece from Jo Wood. His #30DayMapChallenge 2024 is absolutely incredible. Very inspiring. #Observable #JavaScript #VintageCartography [https:]] pic.twitter.com/kaU1CGA8wp
— Nicolas Lambert (@neocartocnrs) November 27, 2024Cette carte animée depuis #ArcGIS Online se base sur les données du modèle numérique d'évolution de l'océan établi par l'HYCOM.#Cartographie #Ocean pic.twitter.com/reU8AJi9or
— Kevin Prieur (@KevinGis) November 28, 2024#30DayMapChallenge Jour28/ Day28 - Planète bleue / Bonne journée de la Méditerranée pic.twitter.com/8HUEJdLZvr
— Joseph Benita (@JsphBen) November 28, 2024
Articles connexes
Cinquième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2023)
Quatrième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2022)
Troisième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2021)
Deuxième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2020)
Un défi cartographique de 30 jours en novembre 2019 (#30DayMapChallenge)
Le #30DayChartChallenge, un défi communautaire pour réaliser la meilleure datavisualisation
Les cartes et data visualisations de Topi Tjukanov : entre art et cartographie
La cartographie du monde musulman et ses nombreux mapfails
Vidéos des présentations au congrès cartographique NACIS 2022
Comment différencier infographie et data visualisation ?
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11:00
Mappery: Wait, is it Halloween?
sur Planet OSGeoEnclosure: [download]
Ken Field once carved a pumpkin, but, of course, it was a globe. It was from Halloween a few years ago.
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10:10
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Longtemps ignoré par les médias, le rap français s'est progressivement imposé comme le genre musical préféré des Français, devenant aujourd'hui le plus écouté dans le pays. Avec une demande en constante augmentation, l'offre s'est naturellement diversifiée. La seconde moitié des années 2010 a vu l'émergence de nombreux rappeurs, rendant la scène extrêmement compétitive, où chaque artiste tente de se démarquer dans une course où seuls les chiffres de vente font la différence. C'est le point de départ et un sujet plutôt original pour cette StoryMap que j'ai retenu cette semaine. Réalisée par Fabian Moestar, cette StoryMap propose un classement des rappeurs français les plus écoutés en France selon les statistiques de la plateforme Spotify.
Après une cartographie des 50 rappeurs français les plus écoutés, le récit cartographique nous propose un focus sur le Top 10 des artistes de rap français les plus populaires.
N'étant pas un spécialiste du sujet, l'ajout de vidéos pour chaque artiste est très appréciable, cela m'a permis de réviser mes "classiques" !
On signalera qu'elle est configurée sur ArcGIS StoryMaps et hébergées (application et contenus) sur ArcGIS Online, la plateforme Cloud Esri.
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9:46
Lifetime Net Elevation Scores
sur Google Maps ManiaTopi Tjukanov's popular Notable People map highlights the most "notable" person born in specific locations around the world. The designation of "most notable" is determined based on the highest number of page views of individuals listed on Wikipedia's "People from X" pages.I’ve often pondered the idea of creating a complementary Notable Deaths map that showcases the most famous person to have
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19:31
La carte de Cassini embellie sur le site du Géoportail
sur Cartographies numériquesSource : « Une nouvelle version interactive de la carte de Cassini, la première carte intégrale du royaume (XVIIIe siècle), a été mise en ligne sur le Géoportail » (BNF-IGN, Communiqué de presse du 28 novembre 2024).
- Lien vers le Géoportail (Cartes >> Culture et patrimoine >> Carte de Cassini)
- Lien vers Ma Carte IGN (avec liens directs à partir du tableau d'assemblage)
La Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) ont noué un partenariat afin de rendre accessible sur le Géoportail, portail web permettant l’accès à des services de recherche et de visualisation de données géographiques ou géolocalisées, une nouvelle version numérisée de la célèbre carte de Cassini. Il s’agit de la première carte générale et détaillée du royaume de France réalisée entre 1756 et 1815 par la famille de cartographes Cassini.
La "Carte générale de la France" est réalisée par la famille de cartographes Cassini entre 1756 et 1815. L’exemplaire conservé @laBnF est aquarellé à la main (1780). Chaque feuille est découpée en 21 rectangles collés sur une toile de jute pour permettre le pliage et le transport pic.twitter.com/Xh199eCOoc
— Bibliothèque BnF (@laBnF) November 28, 2024Composée de 180 feuilles accolées, cette carte exceptionnelle conservée au département des Cartes et plans de la BnF, est l’un des rares exemplaires aquarellés à la main réalisé dans les années 1780. Elle donne une vision d’ensemble du royaume dans ses frontières de l’époque, ce qui explique l’absence de Nice, de la Savoie et de la Corse, mais aussi la présence de villes aujourd’hui belges, luxembourgeoises ou allemandes. Chaque feuille a été découpée en 21 rectangles collés sur une toile de jute afin d’en permettre le pliage et le transport. Grâce à ce partenariat, les utilisateurs peuvent naviguer de façon interactive à travers une version assemblée de la carte, tout en la superposant à des cartes modernes ou à des prises de vues aériennes actuelles. Cette version est de bien meilleure qualité, avec une résolution et un contraste plus importants que celle diffusée précédemment sur le Géoportail. Numérisée en 2015 par la BnF en haute résolution, la Carte de Cassini est également accessible sur Gallica la bibliothèque numérique de la BnF, ainsi que sur l’application mobile Cartes IGN et le site « Remonter le temps ».
Déjà numérisée en 2015 par @laBnF en haute résolution, la Carte de Cassini est également accessible sur @GallicaBnF et sur l’application mobile Cartes @IGNFrance et le site « Remonter le temps » : [https:]]
— Bibliothèque BnF (@laBnF) November 28, 2024La nouvelle version est vraiment plus précise. La possibilité de zoomer sur des traits permet de placer les moulins, notamment, avec plus de précision. Toutefois les versions ayant été aquarellées à la main ont parfois des petites différences qui méritent d'être comparées ponctuellement. La carte de Cassini intégrée dans le Géoportail est la version en couleur (feuilles gravées et aquarellées) issue de l’exemplaire dit de « Marie-Antoinette » du XVIIIe siècle. La légende qui accompagne la carte de Cassini sur le Géoportail vaut le coup d'oeil par la précision et la beauté de ses symboles (à télécharger en pdf). Jean-Marc Viglino en a tiré une police svg utilisable dans un SIG.
Au même titre que les autres couches du Géoportail, la carte de Cassini peut être intégrée dans un SIG sous la forme de flux WMTS (voir les Geoservices WMS/WMTS sur le site de l'IGN). Exemple ici d'intégration de la carte dans QGIS.
On ne dispose pas de cartes de Cassini pour l'outre-mer. Le Géoportail comporte malgré tout une belle carte du XVIIIe siècle pour la Guyane. En toute logique, le Géoportail devrait mettre d'autres cartes du XVIIIe pour les autres territoires d'outre-mer. Pour la Corse, il y a le plan Terrier du XVIIIe disponible via les Géoservices de l'IGNPour compléter
« Portrait cartographique du Royaume de France : l’aventure des Cassini » (La Fabrique de l'Histoire).
Au XVIIIe siècle, la France a vu naître une œuvre cartographique sans précédent : la carte de Cassini, la première représentation géométrique et topographique de tout le territoire national. Réalisée sur plus de 70 ans par quatre générations d’une même famille d’astronomes et cartographes, cette carte est bien plus qu’un simple outil : elle est un témoignage historique, scientifique et technique unique. Débutée sous Louis XV, la carte de Cassini a marqué une rupture avec les anciennes méthodes. Grâce à des techniques comme la triangulation et des relevés sur le terrain, elle a permis de produire une carte rigoureuse et détaillée. Ses créateurs ont relevé de nombreux défis, alliant innovation scientifique, observation astronomique et expertise topographique. La carte de Cassini ne se contente pas de montrer les frontières et les routes : elle représente les clochers, moulins, forêts, cours d’eau, et autres éléments essentiels à la vie des territoires. Elle reflète une vision civique et scientifique, tout en ayant une utilité militaire stratégique. Aujourd’hui, les avancées numériques permettent de superposer les cartes de Cassini aux représentations modernes, offrant un regard unique sur l’évolution des territoires. Un véritable trésor scientifique et culturel pour comprendre le passé et planifier l’avenir. La carte de Cassini témoigne de valeurs de persévérance et de transmission. Ce projet ambitieux, fruit de décennies de travail, continue d’inspirer par sa précision et son utilité. Une nouvelle version interactive est désormais accessible sur le Géoportail de l’IGN.
« Naviguer dans les cartes de Cassini avec Eve Netchine et Bernard Bèzes « (France Culture)
La carte de Cassini, première représentation cartographique du royaume de France établie en 1744, a été numérisée pour la première fois de façon continue. Comment cette carte a-t-elle été créée ? Comment a-t-elle, au cours de l'histoire, façonné notre représentation du territoire ?Articles connexes
L'histoire par les cartes : histoire du quartier Richelieu à Paris (1750-1950)
Plans et rues de Paris d'hier à aujourd'hui
Parcours guidé dans le plan routier de la ville et des faubourgs de Paris en 1789 (Gallica - BnF)
L'histoire par les cartes : Gens de la Seine, un parcours sonore dans le Paris du XVIIIe siècle
L'histoire par les cartes : une cartographie historique du Paris populaire de 1830 à 1980
Les plans historiques de Paris de 1728 à nos jours (APUR - Cassini Grand Paris)
Cartes et atlas historiques
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16:35
Café géo de Montpellier, 5 décembre 2024 : Les deux quartiers gare de Montpellier : regards croisés urbanismes-transport
sur Les cafés géographiquesavec Laurent Chapelon et Alexandre Brun
jeudi 5 décembre 2024: Gazette Café, 6 rue Levat, Montpellier, 18H
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14:00
Revue de presse du 29 novembre 2024
sur GeotribuUne GeoRDP bourrée de hashtags, en plein #30DayMapChallenge, à lire avec son smartphone orienté vers le Sud
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11:55
La géo à Bourges Plus
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueConnaissez-vous le travail réalisé par le service SIG de la communauté d’agglomération de Bourges ? Notre rédaction a réalisé un reportage sur leur quotidien et la mise en place de Geobourgesplus.fr. L’occasion de découvrir l’importance de l’information géographique pour ceux qui vivent et travaillent sur ce territoire et du rôle d’appui technique que joue le SIG pour les agents de Bourges Plus. Ce reportage valorise tout particulièrement l’utilisation du SIG par les élus, avec Philippe Martin, maire-Adjoint spécial d'Asnières-les-Bourges, délégué au Numérique, dans la gestion du cycle de l’eau, la politique de la ville (NPNRU), avec Anne Cambianica, Médiatrice de projet à Bourges Plus, et la gestion des cimetières. Jean Cartier, directeur des Usages Numériques et systèmes d’Information, Jennifer Gangloff et Claudie Verchery présentent aussi les actions mises en place pour la formation et la communication autour du SIG.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer.
+ d'infos :
carto.bourgesplus.fr/
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11:00
Mappery: Franklin D. Roosevelt Presidential Library and Museum
sur Planet OSGeo?Rick Lederer-Barnes shared this photos from the Franklin D. Roosevelt Presidential Library and Museum
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10:34
Travel Cat's Aerial Adventures
sur Google Maps ManiaI have seen a few flight simulator games created with 3D maps over the years,, but Travel Cat to let you pilot a plane as a cat. Flying a feline-piloted plane past the Eiffel Tower in Paris or around the Statue of Liberty in New York is as enchanting as it sounds. It is also a lot of fun.Travel Cat uses the Google Maps API's 3D view to create a basic flight simulator that allows you to
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14:30
Pourquoi les projets échouent-ils ?
sur Dans les algorithmesLe site ressource de l’école d’affaires de l’université de Colombie britannique est une mine d’or qui recense les catastrophes industrielles et documente d’exemples, leurs échecs. Il rappelle que les dépassements de calendriers et de budgets sont des symptômes plus que des causes de raisons plus profondes, erreurs et problèmes structurels, et que la prise de décision dysfonctionnelle est plus courante qu’on le pense. On y découvre, par exemple, que les 2 ans de retard dans la construction de l’Airbus A380 était dû au fait que les équipes de conception utilisaient 2 versions différentes du logiciel de conception. Le site recense 101 causes courantes de fiasco. Instructif.
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11:30
Avancer avec une IA de Confiance dans ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierJe l'évoque régulièrement depuis plusieurs années sur ce blog, comme de nombreux autres domaines, les SIG n'échappent pas à l'introduction d'outils et d'assistants d'IA pour augmenter les capacités des utilisateurs. Pour ArcGIS, l'année 2025 sera particulièrement riche en termes d'IA, en particulier avec l'arrivée de plusieurs assistants IA dans différentes applications. L'usage de l’intelligence artificielle peut inquiéter tout autant le grand public que les experts SIG et les scientifiques de la donnée que vous êtes. Les fantasmes sont nombreux, mais certaines craintes sont fondées. Face à cela, la charge est du côté des éditeurs de solutions logiciels tels qu'Esri d'expliquer les principes, les règles, les processus et les précautions qui régissent l'implémentation de ces nouvelles capacités dans leurs solutions.
L'Intelligence Artificielle de Confiance (IA) va au-delà de la simple obtention de résultats plus précis ou pertinents dans les produits ArcGIS. Elle implique une approche holistique, priorisant la sécurité, la confidentialité, la transparence, l'équité, la fiabilité et le développement responsable. Esri reconnaît le potentiel transformateur de l'IA pour construire un avenir durable mais les avancées rapides de l'IA générative mettent en lumière le besoin de cadres de déploiement de confiance, comblant le fossé de confiance envers l'IA. Pour cela, Esri vient de publier sur le site trust.arcgis.com ce document important décrivant les principes et les engagements du leader mondial des SIG pour fournir un IA de Confiance dans ArcGIS. Je résume l'essentiel dans cet article mais je vous recommande vivement la lecture complète de ce document.
Une IA de Confiance dans ArcGIS : un engagement durable vers une IA responsable et éthique
L’intelligence artificielle (IA) est en passe de transformer radicalement notre manière d’analyser et d’utiliser les données spatiales. Chez Esri, l’objectif ne se limite pas à obtenir des résultats précis et pertinents : il s'agit de bâtir une IA de confiance. Cela signifie garantir la sécurité, la transparence, l’équité, la fiabilité et le respect de la vie privée. Face aux récents progrès de l’IA générative, qui révolutionne la création de contenus (texte, images, etc.), des cadres robustes deviennent essentiels pour renforcer la confiance des utilisateurs.
Depuis plus de dix ans, Esri intègre des modèles d’apprentissage automatique (machine learning) et d’apprentissage profond (deep learning) pour analyser les données spatiales. Ces approches, regroupées sous l’appellation GeoAI, permettent d’identifier des modèles, de faire des prédictions ou encore de détecter des changements dans les données géospatiales. À mesure que l’IA générative se développe, Esri travaille à concilier innovation et responsabilité en s’assurant que ses outils intègrent des garanties solides.
Une approche structurée basée sur des principes forts
Esri a défini six principes directeurs pour le développement de ses solutions d’IA dans ArcGIS. Ces valeurs guident chaque étape de la conception et de la mise en œuvre :- Sécurité : Adopter une approche "secure by design" pour prévenir les risques liés aux cyberattaques et garantir la robustesse des systèmes.
- Confidentialité : Protéger les données utilisateurs via des méthodes comme l’anonymisation et le respect des normes internationales en matière de vie privée.
- Transparence : Offrir une visibilité sur le fonctionnement des modèles d’IA, leurs limites et leurs impacts.
- Équité : Intégrer l’éthique dans les décisions pour éviter tout biais discriminatoire.
- Fiabilité : Tester les outils dans divers scénarios pour assurer des résultats constants et pertinents.
- Responsabilité : Maintenir une supervision humaine sur les décisions critiques, appuyée par des cadres de gouvernance clairs.
De la conception au contrôle utilisateur : des mesures concrètes
Esri s’engage à transformer ses principes en actions tangibles, avec des pratiques conçues pour bâtir la confiance :- Conception : Chaque outil passe par un processus d'évaluation des risques et des tests rigoureux en laboratoire. Les solutions d'IA générative sont encadrées par des garde-fous éthiques et des validations contre les biais.
- Choix utilisateur : Les fonctionnalités d’IA générative d’ArcGIS sont optionnelles et activées uniquement lorsque l’utilisateur y consent. Cette approche garantit un contrôle total à chaque organisation.
- Données protégées : Les données fournies par les utilisateurs restent leur propriété et ne sont jamais utilisées pour entraîner des modèles, sauf autorisation explicite. Esri privilégie des pratiques de segmentation et collabore avec des tiers partageant ses exigences élevées en matière de sécurité.
Transparence et gouvernance : un partenariat nécessaire
Un aspect novateur introduit par Esri est la création de fiches de transparence d’IA (AI Transparency Cards). Ces documents décriront le fonctionnement des outils d’IA dans ArcGIS, les sources de données utilisées et les validations effectuées. Ces fiches offriront une vue complète aux utilisateurs, leur permettant d'intégrer ces outils en toute confiance.
Par ailleurs, Esri a mis en place en interne un comité de gouvernance transverse pour superviser l’utilisation de l’IA, garantissant ainsi l'alignement avec les principes et les réglementations internationales comme le Pacte sur IA introduit au niveau Européen en aout 2024.
Ensemble vers un avenir responsable
L’avenir de l’IA dans ArcGIS repose sur une collaboration active entre Esri et ses utilisateurs. Alors qu’Esri continue d’innover avec des outils comme les assistants génératifs, les organisations sont invitées à jouer un rôle actif : respecter les bonnes pratiques en matière de données, fournir des retours d’expérience et rester attentifs aux implications éthiques de leurs usages.
En combinant technologie et responsabilité, Esri ouvre la voie à une IA qui soutient les objectifs sociétaux tout en préservant la confiance. Ensemble, nous pouvons construire un avenir où l’IA transforme positivement le monde, avec des solutions fiables, transparentes et éthiques.
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11:00
Mappery: WGS84
sur Planet OSGeoEnclosure: [download]
Javier Jimenez Shaw shared this mappy licence plate
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10:34
Drowning in Plastic
sur Google Maps ManiaThere are five large ocean garbage patches. Most people have heard of the Great Pacific Garbage Patch, but there are also the North Atlantic, South Atlantic, Indian Ocean, and South Pacific garbage patches.These garbage patches form due to ocean currents called gyres, which trap floating debris in circulating patterns. Over time, waste such as plastic bottles, fishing nets, and microplastics
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7:30
Les enjeux de l’IA
sur Dans les algorithmesSur son blog, le prof de philo Serge Cospérec a traduit et adapté l’une des conférences vidéo de Melanie Mitchell, auteure de l’excellent Intelligence artificielle, triomphes et déceptions. C’est souvent clair, trop complet, plutôt pédagogique : 1, 2, 3, 4 et 5.
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6:47
Eclairez vos terrains avec Giro3D
sur OslandiaEnclosure: [download]
Cet article concerne des fonctionnalités en cours de développement et sujettes à évolution.
L’éclairage dans Giro3DL’éclairage est un élément déterminant dans une scène 3D, et permet d’améliorer la lisibilité des volumes et du relief, notamment du terrain.
Giro3D dispose de deux modes d’éclairage pour les terrains: simplifié et réaliste.
L’éclairage simplifié (hillshading)Ce mode d’éclairage n’est compatible qu’avec l’entité Map dans un système de coordonnées projeté.
Il s’exprime par un couple de valeurs (azimut, zénith) décrivant la position du soleil telle que perçue depuis le centre de la scène. C’est un mécanisme très similaire à celui proposé par QGIS par exemple.
L’avantage de ce système est qu’il est très simple d’emploi, et familier des utilisateurs d’outils cartographiques.
Son inconvénient majeur, en revanche, est qu’il ne fonctionne pas avec le mode globe, puisque l’axe des rayons du soleil n’est pas le même en tout point du globe (alors qu’il l’est en tout point d’une carte plane).
Son autre inconvénient est l’absence de support de multiples sources lumineuses ainsi que les ombres portées.
Une couche d’élévation sans éclairage actif
La même couche éclairé par l’éclairage simplifié
L’éclairage réalisteCe mode d’éclairage n’était jusqu’ici pas supporté par l’entité Map.
Le mode d’éclairage réaliste utilise les mécanismes du moteur three.js comme l’éclairage physiquement réaliste et les ombres portées pour produire une scène plus réaliste.
Ce système permet d’utiliser un nombre arbitraire de sources lumineuses représentées par des objets 3D:
- Lumière d’ambiance permettant de simuler une lumière douce sans source précise comme le ciel,
- Lumière directionnelle permettant notamment de simuler la lumière du soleil,
- Lumières ponctuelles permettant de simuler des sources lumineuses comme les lampadaires ou autre éclairage artificiel local.
La même couche d’élévation éclairée par une lumière directionnelle, une lumière d’ambiance et des ombres portées
Les ombres portéesLe système d’éclairage réaliste permet également de visualiser des ombres portées ouvrant la voie à de nombreux cas d’usage, comme par exemple:
- visualisation de l’ensoleillement d’une vallée à une heure donnée,
- visualisation des ombres portées par des bâtiments sur une rue
Les ombres portées par le Grand Canyon se combinent à celle de la sphère
ConclusionLe support complet de l’éclairage three.js pour l’entité Map s’inscrit dans la philosophie de Giro3D de s’intégrer de façon aussi transparente que possible à l’écosystème three.js.
Les ombres portées représentent une addition intéressante pour améliorer la qualité visuelle des scènes et aider à la prise de décision lors des analyses d’ensoleillement.
Vous retrouverez toutes les fonctionnalités de Giro3D sur le site web et sur la page d’exemples interactifs.
Si vous souhaitez en savoir plus, intégrer Giro3D dans votre système d’information, utiliser ces fonctionnalités pour de nouveaux usages, n’hésitez pas à contacter notre équipe à infos+3d@oslandia.com ! Nous serons ravis d’échanger avec vous.
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22:43
[EXPO] “Migrations, une odyssée humaine” au Musée de l’Homme à Paris
sur Carnet (neo)cartographiqueLe Musée national d’histoire naturelle (Musée de l’Homme) à Paris propose une exposition temporaire sur les mouvements de populations qui façonnent l’espace de nos sociétés depuis la préhistoire. Justement intitulée Migrations : une odyssée humaine [Accéder au site…], cette exposition multiplie les regards et les points de vue sur ce sujet qui est actuellement très malmené dans l’actualité : dans la voix des autorités et par une grande partie des médias qui les suivent.
Cette exposition déconstruit ainsi des idées reçues, remet en perspective des processus migratoires anciens et contemporains et montre l’indéniable enrichissement liés aux métissages [voir Billet] qui en émanent.Loin d’être un phénomène nouveau, les migrations ont façonné notre humanité. Elles font partie de notre passé, notre présent et notre avenir, sans oublier l’ensemble du vivant.
L’exposition est très ancrée dans notre époque, à la fois dans son style et sa muséographie. Elle propose des dispositifs variés permettant au public de se re présenter lui même des migrations humaines et leurs enjeux, en termes d’accueil par exemple, comme pour ressouder un peu nos liens. Elle présente des mots de notre vocabulaire français, ceux de la migration bien sûr (expatrié/migrant…) et ceux qui tissent et maintiennent nos liens avec l’ailleurs ; des objets de notre quotidien : de noter alimentation (les café/thé, le piment d’Espelette, le manioc entre autres), ceux qui nous accompagnent ou encore ceux qui témoignent de nos mélanges. J’avais hâte de découvrir l’histoire de ces dents datant de 54 000 ans qui rappellent la cohabitation ancienne – en France – de diverses populations. L’exposition remonte en effet aux premières migrations historiques de l’Homo Sapiens parti d’Afrique qu’elle explore, après avoir posé son regard sur des mobilités plus contemporaines, des parcours de vie individuels à écouter ou bien à voir, pour mieux nous projeter, nous rendre compte de cette expérience particulière du voyage qu’est la migration et qui n’est jamais anodin.
Regards sur les Cartes
L’exposition s’ouvre par une section dédiée aux Cartes, à laquelle Nicolas Lambert et moi-même avons contribué. Elle propose un éclairage sur cinq cartographies de migrations, qu’elles soient historiques comme les remarquables “Carte figurative et approximative représentant pour l’année 1858 les émigrés du globe” de Charles-Joseph Minard (1862) et “Courants migratoires” de Georg Ernst Ravenstein (1885), ou plus contemporaines, telle celle qui représente le parcours de Wyem depuis Kaboul à Hambourg en Allemagne, précédemment publiée dans l’Atlas des migrants (Migreurop, 2017), ou celle sur des Ukrainien.nes ayant trouvé refuge dans un pays limitrophe, actuellement exposée au Palais de la porte dorée (Musée nationale de l’Histoire de l’Immigration), mais actualisée (novembre 2024) pour l’occasion.
Cliché : N. Lambert, 2024.
A noter la nouvelle version de la carte de Wyem dissociée de celle de Frontex (située juste au-dessus) et présentée seule, avec un nouveau nom – la version précédente étant disponible en ligne dans l’exposition Expériences migratoires réalisée dans le cadre du colloque international Cartographier les mobilités (2020).
Le parcours de Wyem face aux flux de Frontex
Un dispositif multimédia de cartographie complète cet espace. Il appelle le public à venir jouer pour faire une carte, sa propre carte, sur des migrations … syriennes. L’exemple proposé s’appuie en effet sur l’exercice de cartographie critique Méfiez-vous des cartes, pas des migrants (voir) qui est mis en scène par un bonhomme-globe qui guide les publics dans leurs intensions cartographiques, ci-dessous pour le choix des couleurs des cercles.
Les cartes font partie des modes de représentation privilégiés des migrations y compris dans cette exposition qui fait d’ailleurs la part belle à des modalités de présentation sortant de l’ordinaire. Mais je ne vais pas tout spoiler ! Alors, j’arrête là pour vous laisser prendre votre bâton de pèlerin pour prendre la route vers cette odyssée, si vous le pouvez, bien sûr.
Billet lié :
Méfiez-vous des cartes, pas des migrants : les réfugiés syriens.Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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15:13
Les sessions plénières de SIG2024 sont disponibles en replay
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
En octobre dernier avait lieu la conférence francophone Esri "SIG2024 - Le Géo-événement". Parmi les différents moments forts de ces deux journées, Esri France a proposé deux sessions plénières qui sont désormais accessibles en replay.
La première, présentée par Christophe Tourret (PDG d'Esri France) et de Marjorie Paillon (Journaliste), a permis d'offrir une vision approfondie de nombreux cas d'usages des SIG et de leur impact dans des domaines d'activités très diverses à travers plusieurs témoignages d'utilisateurs comme Engie Green, Scor, Systra, Première Urgence Internationale, Ville de Paris, Orléans Métropole,... La seconde, présentée par Gaëtan Lavenu et l'équipe du Marketing Produit d'Esri France, a passé en revue la vision, la stratégie et l'actualité technologique du système ArcGIS. De la vision générale du système SIG aux grands axes de R&D du leader des SIG, cette session est illustrée de plusieurs démonstrations concrètes des dernières évolutions d'ArcGIS. D'autres interventions et moments importants de la conférence SIG2024 sont également accessibles en replay sur le site web de la Géo-Communauté.
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14:37
geomatico: Geomatico ya es socio de QGIS España
sur Planet OSGeoEn Geomatico creemos firmemente en la colaboración como motor para impulsar la innovación y la excelencia en nuestro sector. Por ello, hemos decidido asociarnos a QGIS España, una organización que comparte nuestra pasión por los sistemas de información geográfica (SIG) y el código abierto. Esta alianza refuerza nuestro compromiso con el uso de herramientas accesibles y de alta calidad para ofrecer soluciones geoespaciales avanzadas a nuestros clientes.
Esta asociación nos permitirá estar más conectados con la comunidad de usuarios y desarrolladores de QGIS en España, lo que abre nuevas oportunidades de aprendizaje, intercambio de conocimientos y participación en iniciativas conjuntas. Estamos convencidos de que trabajar de la mano con QGIS España no solo beneficiará a nuestros proyectos actuales, sino que también contribuirá al desarrollo del ecosistema SIG a nivel nacional.
Nuestra asociación con QGIS España también refleja nuestra visión de contribuir activamente al desarrollo de la tecnología SIG open source en el ámbito nacional. Al formar parte de esta comunidad, no solo apoyamos una herramienta clave en nuestro sector, sino que también fomentamos el avance de soluciones de código abierto que promueven la sostenibilidad y la accesibilidad tecnológica.
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14:01
Conférence des Cafés Géo de Paris, 30 novembre 2024 : Trieste et l’Istrie
sur Les cafés géographiquesInstitut de Géographie, 191 rue Saint-Jacques, Paris 5ème
Samedi 30 novembre 2024, de 10h à 12h30L’association des Cafés géographiques propose à ses adhérents un voyage de 5 jours en mai 2025 dont l’intitulé est « Trieste et l’Istrie ». Dans cette perspective nous avons pensé qu’une matinée à l’Institut de géographie pouvait être utile aux adhérents inscrits à ce voyage ainsi qu’à d’autres personnes curieuses d’en savoir plus sur cette région fascinante marquée par son identité de frontière.
Pour cela nous vous proposons deux petites conférences. Dans un premier temps, Daniel Oster a choisi de mettre en valeur quelques faits, essentiellement historiques, permettant de décrire un espace particulièrement complexe situé sur l’une des principales lignes de fracture de l’Europe. Dans un second temps, Henry Jacolin, ancien ambassadeur de France, se propose de présenter certains aspects de cette région dont il a une connaissance intime depuis longtemps. Il restera un peu de temps en fin de matinée pour des échanges entre les conférenciers et le public.
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13:59
« Il nous reste environ 30 ans de numérique devant nous »
sur Dans les algorithmes« On devrait se poser sérieusement la question de ce qui va se passer quand les écrans s’éteindront et commencer à anticiper le monde d’après le numérique ». Corinne Morel Darleux.
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13:17
NART’MUR
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueNamur est une ville de StreetArt avec ses rues parées de fresques, de sculptures, de motifs ou de mobiliers inattendus. Entre les silhouettes de Pop Art, les personnalités de Wallonie, les pierres sculptées ou le banc géant, la ville a pour objectif de rendre accessible l’art au plus grand nombre. Cette démarche est accentuée depuis une dizaine d’années par le programme Namur Confluent Culture. La ville tente aussi d’interpeller le public et de lui faire découvrir à nouveau les lieux. Une carte interactive propose de fouiller dans la ville et de visualiser les oeuvres d’art proposées. Triés par StreetArt, sculptures, minisculptures de l’artiste espagnol Isaac Cordal et oeuvres de Kalbut, de l’artiste Maxime Gesquière, les points offrent des informations sur les éléments avec leurs adresses, leurs descriptions assez précises, des photos et des liens utiles. De quoi faire une chasse à l’oeuvre.
+ d'infos :
sig.ville.namur.be
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10:12
Mapping the Underground Art Scene
sur Google Maps ManiaEarlier this month Maps Mania reviewed Subway Stories, a visualization of subway journeys on the NYC subway system. The map was developed for the 2024 MTA Open Data Challenge. Now, the MTA has announced the winner of that challenge: Art Off the Rails, an interactive map showcasing the artworks of the MTA.Art Off the Rails uses the MTA's extensive art catalog to map the locations
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10:00
Mappery: Florentine Map Window
sur Planet OSGeoDavid Sherren said “I spotted this rather attractive office window in the Borgo San Jacopo, Florence, promoting a collection of hotels. As a bonus, there were some nice maps for sale at the print dealer next door.”
I’m a bit confused by some of the writing being on the inside of the window.
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7:30
Les agents IA arrivent
sur Dans les algorithmesCes dernières semaines, des avancées significatives ont été réalisées dans le domaine des agents IA capables d’utiliser des ordinateurs, des services web ou certaines de leurs fonctionnalités de manière autonome. Anthropic a lancé une fonction dédiée. OpenAI préparerait Operator et ChatGPT s’interface déjà avec des applications. Google travaillerait à Jarvis. L’enjeu est de faire sortir l’IA des fenêtres de discussion où elle est assignée, explique Dharmesh Shah, le cofondateur de HubSpot dans sa lettre d’information sur l’IA, Simple.ai. Désormais, elles vont pouvoir accomplir des actions concrètes, sans même avoir besoin d’API dédiées : ces agents vont pouvoir faire ce que chacun d’entre nous peut faire depuis un ordinateur (prendre un rendez-vous, commander quelque chose à notre place, interconnecter des services entre eux…). Pour les développeurs et entrepreneurs, cela signifie que les feuilles de routes de produits IA à venir doivent dès à présent intégrer ces nouvelles capacités, explique l’entrepreneur à ses pairs, qui a déjà lancé une plateforme d’agents IA, prêtes à l’emploi.
Dans sa newsletter, One Useful Thing, le professeur de management et d’innovation, Ethan Mollick, auteur du livre Co-Intelligence, analyse également la promesse des agents intelligents après avoir testé Claude, l’IA d’Anthropic. Que se passe-t-il quand on confie une souris à une IA ? Mollick a fait jouer Claude au jeu du trombone en lui demandant simplement de gagner. Pour Mollick, l’expérience illustre les forces et faiblesses des agents actuels. D’un côté, l’agent a été capable de jouer, de développer une stratégie et de l’exécuter. De l’autre, l’agent se montre facilement têtu, très sensible aux erreurs et au final peu perspicace. Il faut bien plus le guider que laisser en autonomie.
MAJ du 06/12/2024 : Sur son blog, Fred Cavazza revient également sur la nouvelle promesse de l’économie de l’agentivité… en rappelant qu’elle permet de renouveler la promesse des chatbots et de l’IA générative, en perte de vitesse. En faisant le point sur le paysage et ses acteurs, il en souligne également les limites. A savoir, que l’automatisation annoncée va nécessiter l’accord des plateformes et des applications pour que les robots puissent accéder aux services, ce qui n’est pas assuré. Ensuite, que malgré les promesses de simplification, pour l’instant, il n’est pas sûr que la programmation des agents se destine au grand public.
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6:03
OpenSource eXperience – 4 & 5 Décembre 2024
sur OslandiaOslandia sera présent à OSXP les 4 et 5 décembre 2024 à Paris. Le salon OpenSource eXperience est la grande rencontre annuelle des acteurs de l’open source.
Retrouvez Vincent et Bertrand sur le stand de notre partenaire et client Orange E14 pour échanger sur vos projets ! Nous pourrons également vous présenter nos dernières réalisations.
Le Groupe Orange a d’abord été utilisateur de produits open source, puis contributeur et éditeur. L’opensource est désormais une direction stratégique du groupe, avec un réel engagement pour être un acteur moteur de l’écosystème. En tant que premier partenaire OpenSource d’Orange, Oslandia est fière d’accompagner ce mouvement !
L’entrée est gratuite, vous pouvez créer votre badge ici : [https:]]
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18:30
Travel Times in the Roman & British Empires
sur Google Maps ManiaIn Jane Austen's Pride and Prejudice, the heroine Elizabeth Bennet marries Fitzwilliam Darcy. This marriage separates Elizabeth from the rest of her family, both in terms of class and physical distance. As the new mistress of Pemberley, Darcy's grand estate in Derbyshire, Elizabeth must move over 130 miles away from her childhood home of Longbourn, in rural Hertfordshire.While 130 miles might
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17:28
Le SDK ArcGIS Maps for JavaScript 4.31 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La nouvelle version 4.31 du SDK ArcGIS Maps for JavaScript est disponible depuis quelques jours. Comme chaque à mise à jour, l'API JavaScript introduit de nombreuses évolutions dont les plus notables sont les suivantes :- Sauvegarde des configurations d'affichage des tables
- Capacité d'export des enregistrements en CSV depuis les tables
- Visualiser et mettre à jour les pièces jointes depuis les tables
- Accrochage à la grille lors de l'édition en 2D
- Décalage des arêtes lors de la saisie/modification de géométries en 3D
- Infobulles déplaçables lors de la saisie/modification de géométries en 3D
- Support des lignes et des polygones pour l'agrégation et le regroupement
- Animation des symboles (en beta)
- Rotation des icônes en 3D
- Nouveau composant intégrable "Embeded Map"
- 4 Nouveaux composants cartographiques : Feature Table, Swipe, Catalog Layer List et Oriented Imagery Viewer.
- Utilisation de composants non rattachées aux vues (Map ou Scene)
- Capacité d'interaction entre des étendues visibles en 2D et en 3D
- Nouvelle notion d'opérateurs géométriques
- ...
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11:11
Mapping the U.S. Electoral Divide
sur Google Maps ManiaIn the United States, a persistent and striking political divide is evident between urban and rural areas. High-density urban regions overwhelmingly tend to support Democratic candidates, while low-density rural areas lean Republican. This geographical polarization shapes the outcomes of elections and reflects broader cultural, economic, and ideological divisions. A compelling exploration
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11:00
Mappery: At York Station
sur Planet OSGeoPhoto from Doug Greenfield
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8:53
ArcGIS CityEngine 2024.1 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Depuis quelques jours, la nouvelle version d'ArcGIS CityEngine est disponible. Une des évolutions notable est l'arrivée de CityEngine dans l'environnement ArcGIS Enterprise mais l'application de modélisation 3D de contexte urbain regorge aussi de nouvelles fonctionnalités pour améliorer vos travaux de conception : créer des modèles plus complexes, parcourir les librairies de matériaux ou encore configurer le mode perspective à deux points pour garder vos lignes architecturales parfaitement alignées.
Pour les plus pressés d'entre-vous, la vidéo ci-dessous résume ces principales nouveautés :
Lancement d'ArcGIS CityEngine dans ArcGIS Enterprise
Les organisations qui s'appuient sur ArcGIS Enterprise peuvent désormais gérer et distribuer les licences CityEngine depuis le portail ArcGIS Enterprise 11.4, et les utilisateurs de CityEngine peuvent accéder directement aux données du portail lors de la création de modèles et les partager pour la collaboration.
Intégration avec ArcGIS Urban
L'intégration d'ArcGIS CityEngine et d'ArcGIS Urban continue de s'améliorer. Avec cette version, les utilisateurs peuvent désormais importer les espaces au sol (ground spaces) depuis ArcGIS Urban, et ces espaces importés correspondront désormais visuellement à leur apparence dans Urban, créant ainsi davantage de cohérence entre les deux environnements.
Présentation du mode perspective à deux points
Cette fonctionnalité ravira tous les architectes, CityEngine offre désormais la possibilité d'activer la fonction tilt-shift (également appelée correction de perspective à deux points). Vous pourrez travailler avec votre modèle dans la perspective dont vous avez besoin en activant facilement ce paramètre pour faire apparaître automatiquement les lignes verticales parallèles.
Contrôle étendu des règles CGA
Vous pourrez désormais créer des géométries plus complexes lors de la génération de modèles avec de nouvelles fonctionnalités CGA. Cette version introduit l'intégration de règles en mode "inline", les balises de composants et les opérations 3D de type booléenne, ouvrant de nouvelles possibilités intéressantes pour consolider et rationaliser les flux de travail lors de la création de règles CGA.
Rechercher facilement dans le navigateur de matériaux
La recherche de matériaux n'a jamais été aussi simple dans l'éditeur Visual CGA grâce à la nouvelle barre de recherche et à la fonction de filtrage. Vous lancerez simplement le navigateur depuis l'inspecteur et recherchez des matériaux, ou vous parcourrez la bibliothèque pour trouver l'apparence dont votre modèle a besoin.
IFC et BIM
CityEngine supporte dorénavant l'import des versions 4x1 et 4x2 de modèles IFC. Il est désormais d'importer plusieurs fichiers BIM et DWG en même temps dans une scène CityEngine.
Vous pouvez consulter le détail de toutes les mises à jour de cette version 2024.1 dans les notes de version, et si vous êtes nouveau sur CityEngine et prêt à l'essayer, vous pouvez accéder à une version d'essai gratuite de 21 jours et démarrer avec l'aide de les tutoriels.
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7:30
Réinventer le mérite
sur Dans les algorithmesNotre façon de mesurer le mérite est problématique. Dans son petit livre éponyme (Mérite, Anamosa, 2021), la sociologue Annabelle Allouch rappelait que celui-ci est d’abord un mode de justification de l’ordre social et des inégalités, dénonçant sa transformation en métrique qui masquent leurs biais sous leur fausse objectivité. Elle y invitait déjà à repolitiser le mérite. Dans Le talent est une fiction (JC Lattès, 2023), la neuroscientifiique Samah Karaki dénonçait à son tour la fiction du talent : “Croire que notre mérite découle de nos talents et de notre travail personnel encourage l’égoïsme, la discrimination et l’indifférence face au sort des autres”, écrivait-elle. Le philosophe Michael Sandel dans La tyrannie du mérite (Albin Michel, 2021) invitait également à le défaire notamment parce qu’il nous rend aveugle « aux causes et influences sociales qui échappent pourtant au contrôle individuel ».
Le mérite n’est pas unique. Or, la façon dont nous le promouvons, l’instrumentons tend à saper la diversité des talents dont nous avons besoin. Ces auteurs soulignent tous que la façon dont nous concevons et instrumentons le mérite ne fonctionne pas.
C’est également le constat que dresse le journaliste américain David Brooks dans un passionnant article fleuve pour The Atlantic : la méritocratie ne fonctionne plus, observe avec dépit le journaliste américain, en proposant des pistes particulièrement stimulantes pour la réinventer.
Image : l’article de David Brooks pour The Atlantic. La méritocratie, un idéal déçuDans son article, Brooks rappelle que jusque dans les années 50, l’idéal méritocratique était d’abord un idéal bourgeois qui s’appuyait sur la seule reproduction sociale des élites entre elles. C’était l’âge des privilèges sociaux, où les élèves des grandes universités élitaires n’étaient pas les meilleurs élèves du pays, mais les descendants des élites en place. C’est dans le recrutement universitaire que les choses ont bougé, notamment par l’influence de James Conant, président de Harvard de 1933 à 1953, qui a dénoncé cette « aristocratie héréditaire » et son « féodalisme industriel ». Conant a fait bouger les critères d’admission pour privilégier l’intelligence, révélée par la réussite scolaire. C’est lui qui va introduire des tests d’admission à Harvard qui vont devenir le SAT, cet examen standardisé utilisé par toutes les universités américaines. « En modifiant ainsi les critères d’admission, il espérait réaliser le rêve de Thomas Jefferson d’une aristocratie naturelle des talents, en sélectionnant les personnes les plus intelligentes de toutes les couches de la société. Conant voulait créer une nation avec plus de mobilité sociale et moins de conflits de classes ». Il incarnait une époque où les gens avaient une foi inébranlable dans les projets d’ingénierie sociale et la planification centralisée.
La société s’est très vite adaptée à cette « maximisation » du talent. L’école et l’université sont devenues des systèmes de tri, censés produire une classe dirigeante variée et diverse. « L’ère de l’homme bien élevé était révolue. L’ère de l’élite cognitive était arrivée. » L’effet a été transformateur, souligne Brooks. La société a changé. Les parents ont essayé de produire le type d’enfants qui pourraient entrer dans les universités sélectives, certains y arrivant tout de même mieux que d’autres, notamment ceux dotés eux-mêmes de diplômes, pratiquant une « culture concertée » comme l’explique la sociologue Annette Lareau dans son livre, Unequal Childhoods, c’est-à-dire en apportant à leurs enfants les activités qui sont valorisées par la sélection. Toute l’éducation s’est adaptée à cette évolution. Dans les écoles primaires et secondaires, les temps consacrés à la récréation, aux arts plastiques ou au bricolage ont été réduits…
Le problème, c’est que la maximisation de l’intelligence a eu des effets de bords. L’évaluation permanente conduit à orienter les élèves de plus en plus tôt. Alors que les élèves méritants sont canalisés vers les bonnes écoles, les autres, dès 9 ou 10 ans, savent déjà que l’école ne veut pas d’eux.
La structure des opportunités aux Etats-Unis a également évolué en regard. Il est devenu de plus en plus difficile d’obtenir un bon emploi si vous n’avez pas un diplôme universitaire, en particulier un diplôme d’une université d’élite. « Lorsque j’ai commencé dans le journalisme, dans les années 1980, des journalistes âgés de la classe ouvrière parcouraient encore les salles de rédaction. Aujourd’hui, le journalisme est une profession réservée presque exclusivement aux diplômés de l’université, en particulier de l’élite. Une étude de 2018 a révélé que plus de 50 % des rédacteurs du New York Times et du Wall Street Journal avaient fréquenté l’une des 34 universités ou collèges les plus prestigieux du pays. Une étude plus vaste, publiée dans Nature cette année, a examiné les meilleurs éléments de diverses professions – avocats, artistes, scientifiques, chefs d’entreprise et dirigeants politiques – et a constaté le même phénomène : 54 % avaient fréquenté les mêmes 34 institutions d’élite. » Les entreprises d’élites de la finance, du conseil ou du droit sont également obsédées par le recrutement de prestige, explique la sociologue Lauren Rivera, qui montre que passé une poignée d’écoles d’élites, elles, ne regardent plus les candidatures provenant d’ailleurs.Cette réforme méritocratique aurait dû conduire à un âge d’or à une société plus juste. Et c’est ce qui s’est en partie passé. La classe dirigeante américaine est devenue plus diversifiée et plus intelligente. « Mais nous n’avons pas produit une relation plus saine entre notre société et ses élites ». Nombre de diplômés de ces écoles ont mis leur talent au service d’un emploi bien rémunéré. Certes, cette élite a produit le New Deal, la paix et la prospérité américaine, mais elle a aussi produit les bourbiers militaires, la crise financière, l’essor des réseaux sociaux toxiques et notre actuel dysfonctionnement politique, estime Brooks. « Aujourd’hui, 59 % des Américains pensent que le pays est en déclin, 69 % pensent que l’élite politique et économique ne se soucie pas des travailleurs, 63 % pensent que les experts ne comprennent pas leur vie et 66 % pensent que l’Amérique a besoin d’un dirigeant fort pour reprendre le pays aux riches et aux puissants », estime une enquête Ipsos sur le populisme. En bref, sous la direction de notre classe méritocratique actuelle, la confiance dans les institutions a chuté au point que « une grande masse d’électeurs a fait un gros doigt d’honneur aux élites en votant pour Donald Trump ».
Les 6 péchés capitaux de la méritocratieBrooks confesse qu’il a passé une grande partie de sa vie à fréquenter cette élite et à enseigner dans ces universités d’élites. « Ce sont des institutions impressionnantes remplies de personnes impressionnantes », mais qui restent coincées dans le système que Conant a mis en place avant les années 50. Nous sommes prisonniers de ce système de tri. « Les étudiants ne peuvent pas se concentrer sur les matières académiques qui les passionnent, car les dieux de la moyenne générale exigent qu’ils aient toujours des A partout ». Le piège sélectif s’est refermé sur chacun.
Pour David Brooks, la méritocratie est coincée dans ses 6 péchés capitaux qui en pointent les contradictions insolubles :
1. Le système surestime l’intelligence et ses indicateurs spécifiques, qu’ils aient la forme de tests standardisés ou de tests de QI. « Le QI – malgré toutes ses déficiences – est devenu la mesure non pas de ce que vous faites, mais de qui vous êtes », explique l’historien Nathaniel Comfort. Certes, l’intelligence est importante, mais elle ne fait pas tout. Une étude sur les jeunes mathématiciens précoces, à 12 ou 13 ans, montre que leurs résultats sont corrélés à une plus forte probabilité d’obtenir des doctorats ou de déposer des brevets. Cependant, l’intelligence est moins signifiante qu’on le pense. A partir des années 1920, le psychologue Lewis Terman – qui est l’un des inventeurs du test de QI – et ses collègues de Stanford ont suivi environ 1500 enfants à QI élevé tout au long de leur vie. Le groupe a obtenu 97 doctorats, 55 doctorats en médecine et 92 diplômes en droit… Mais aucun génie n’est sorti du groupe. Ces jeunes gens brillants ont occupé des emplois parfaitement respectables en tant que médecins, avocats et professeurs, mais il n’y a pas eu de figures transformatrices, pas de changeurs de monde ou de lauréats du prix Nobel. Les jeunes prodiges ne sont pas devenus des adultes prodiges. Comme l’a conclu le journaliste scientifique Joel Shurkin, qui a écrit un livre sur l’étude Terman, le QI ne mesure pas la créativité. En 2019, les chercheurs de l’université Vanderbilt ont étudié 677 personnes dont les scores SAT à 13 ans les situaient dans le top des 1%. 12% de ces adolescents ont atteint une « éminence » (c’est-à-dire le fait d’atteindre le sommet dans son domaine, comme de devenir professeur dans une grande université, PDG d’une entreprise Fortune 500, juge, écrivain primé…) dans leur carrière à 50 ans. C’est un pourcentage important, mais cela signifie que 88% d’entre eux n’ont pas atteint ce niveau de réussite. Faire passer un test standardisé à quelqu’un permet d’apprendre quelque chose d’important sur lui, mais ne permet pas de faire une prédiction sur le fait qu’il contribuera utilement à la société.
« L’intelligence n’est pas la même chose que l’efficacité », rappelle Brooks. Le psychologue cognitif Keith E. Stanovich a inventé le terme de dysrationalité pour décrire le phénomène qui conduit des personnes intelligentes à prendre des décisions stupides ou irrationnelles. « Être intelligent ne signifie pas que vous êtes prêt à essayer des points de vue alternatifs, ou que vous êtes à l’aise avec l’incertitude, ou que vous pouvez reconnaître vos propres erreurs. Cela ne signifie pas que vous avez une vision claire de vos propres préjugés. En fait, les personnes à haut QI sont peut-être meilleures que les autres pour se convaincre que leurs propres opinions erronées sont vraies », cingle Brooks.
2. La réussite scolaire n’est pas la même chose que la réussite dans la vie… notamment parce que l’école n’est pas vie. « La réussite scolaire consiste à franchir les obstacles que les adultes mettent devant vous quand la réussite dans la vie implique surtout de tracer sa propre voie ». À l’école, une grande partie de la réussite est individuelle. Dans la vie, les réussites sont souvent bien plus collectives et nécessitent de savoir travailler à plusieurs, ce que les tests évaluent assez mal. « Les notes révèlent qui est persévérant, autodiscipliné et docile, mais elles ne révèlent pas grand-chose sur l’intelligence émotionnelle, les compétences relationnelles, la passion, la capacité de leadership, la créativité ou le courage ». Le mérite est non sequitur. Les étudiants sont classés dans un domaine, puis on les place dans des domaines qui ont peu à voir avec ce pour quoi ils ont été entraînés. Pour le psychologue Adam Grant, « l’excellence académique n’est pas un bon indicateur de l’excellence professionnelle. Dans tous les secteurs, les recherches montrent que la corrélation entre les notes et les performances professionnelles est modeste la première année après l’université et insignifiante au bout de quelques années », expliquait-il dans une tribune pour le New York Times. Dans une étude portant sur 28 000 jeunes étudiants, ceux qui fréquentaient des universités de rang supérieur n’ont obtenu des résultats professionnels dans le conseil que très légèrement supérieurs à ceux qui fréquentaient des universités de rang inférieur. Pire, les étudiants des universités et collèges les mieux classés, étaient plus susceptibles de ne pas accorder suffisamment d’attention aux relations interpersonnelles et, dans certains cas, d’être « moins amicaux », « plus enclins aux conflits » et « moins susceptibles de s’identifier à leur équipe ». Enfin, souligne Brooks, à l’ère de l’IA, qui est déjà capable de rédiger des articles permettant d’obtenir un A à Harvard, ces étudiants ont désormais des talents qui pourraient bientôt se révéler obsolètes.
3. La méritocratie est truquée. Elle ne trie pas les gens selon leurs capacités innées, mais prend en compte la richesse de leurs parents, notamment parce que les parents aisés investissent très massivement dans l’éducation de leurs enfants pour qu’ils puissent gagner la course aux admissions. Selon le professeur de droit Daniel Markovits, auteur de The Meritocracy Trap, les familles plus riches consacrent énormément d’argent à l’éducation de leurs enfants. Les étudiants issus de familles appartenant au 1% des plus riches, ont 77 fois plus de chances de fréquenter une université d’élite que les étudiants de familles gagnant 30 000 dollars par an. Un enfant de 3 ans qui grandit avec des parents gagnant plus de 100 000 dollars par an a environ deux fois plus de chances d’aller à l’école maternelle qu’un enfant de 3 ans dont les parents gagnent moins de 60 000 dollars. Et ces écarts se sont creusés de 40 à 50% au cours des dernières décennies. Selon les données des résultats d’admissions les plus récents, au moment où les étudiants postulent à l’université, les enfants de familles gagnant plus de 118 000 dollars par an obtiennent 171 points de plus au SAT que les étudiants de familles gagnant entre 72 000 et 90 000 dollars par an, et 265 points de plus que les enfants de familles gagnant moins de 56 000 dollars. Comme l’a noté Markovits, l’écart académique entre les riches et les pauvres est plus grand que l’écart académique entre les étudiants blancs et noirs dans les derniers jours des lois instituant la ségrégation raciale américaine. Conant imaginait un monde où les universités ne seraient pas seulement pour les enfants des riches, rappelle Brooks. Ce n’est plus le cas. Les écoles d’élites se sont refermées sur les enfants riches. En 1985, selon l’écrivain William Deresiewicz, 46 % des étudiants des 250 universités les plus sélectives venaient du quart supérieur de la distribution des revenus. En 2000, ce chiffre était de 55 %. En 2006, il était de 67 %.
La méritocratie intellectuelle a « rétabli l’ancienne hiérarchie fondée sur la richesse et le statut social ». « Mais les nouvelles élites ont une plus grande arrogance, car elles croient que leur statut a été gagné par le travail acharné et le talent plutôt que par la naissance ». Elles ont le sentiment qu’elles méritent leur succès, qu’elles ont obtenu le droit d’en tirer les fruits. Le talent n’est pas aussi inné qu’on l’a longtemps pensé. Le talent comme l’effort, comme l’a observé le professeur de droit Joseph Fishkin n’est pas isolé des circonstances de naissances.
4. La méritocratie a créé un système de castes. « Après des décennies de ségrégation cognitive, un gouffre sépare les personnes instruites des moins instruites ». « Le diplômé du secondaire moyen gagnera environ 1 million de dollars de moins au cours de sa vie que le diplômé moyen d’un cursus universitaire de quatre ans. La personne moyenne sans diplôme universitaire de quatre ans vit environ huit ans de moins que le diplômé moyen d’un cursus universitaire de quatre ans. Trente-cinq pour cent des diplômés du secondaire sont obèses, contre 27 pour cent des diplômés d’un cursus universitaire de quatre ans. Les diplômés du secondaire ont beaucoup moins de chances de se marier, et les femmes diplômées du secondaire ont environ deux fois plus de chances de divorcer dans les dix ans suivant leur mariage que les femmes diplômées de l’université. Près de 60 pour cent des naissances chez les femmes diplômées du secondaire ou moins surviennent hors mariage, ce qui est environ cinq fois plus élevé que le taux des femmes titulaires d’au moins une licence. Le taux de mortalité par opioïdes chez les personnes titulaires d’un diplôme du secondaire est environ dix fois plus élevé que chez celles titulaires d’au moins une licence. » Les écarts sociaux sont plus forts que jamais. « Selon une étude de l’American Enterprise Institute, près d’un quart des personnes ayant un diplôme d’études secondaires ou moins déclarent ne pas avoir d’amis proches, alors que seulement 10 % de celles ayant un diplôme universitaire ou plus le disent. Ceux dont l’éducation ne s’étend pas au-delà du lycée passent moins de temps dans les espaces publics, moins de temps dans les groupes de loisirs et les ligues sportives. Ils sont moins susceptibles d’accueillir des amis et de la famille chez eux. » Pire, souligne Brooks, les avantages d’une éducation supérieure d’élite se multiplient au fil des générations. « Des parents aisés et bien éduqués se marient entre eux et confèrent leurs avantages à leurs enfants, qui vont ensuite dans des universités prestigieuses et épousent des personnes comme eux. Comme dans toutes les sociétés de castes, la ségrégation profite aux ségrégateurs. Et comme dans toutes les sociétés de castes, les inégalités impliquent des inégalités non seulement de richesse mais aussi de statut et de respect. » La méritocratie dans son ensemble est un système de ségrégation. Et cette ségrégation par l’éducation a tendance à se superposer à la ségrégation par la race et à y contribuer, un problème qui ne fait que s’aggraver depuis la disparition de la discrimination positive en 2023. Les Noirs constituent environ 14 % de la population américaine, mais seulement 9 % de la classe de première année actuelle de Princeton. En 2024, le MIT a constaté que le nombre de Noirs dans sa classe de première année est passé de 15 % à 5 %.
Depuis environ 50 ans, l’élite cognitive s’est retirée de l’engagement avec le reste de la société américaine. Depuis 1974 environ, comme l’a noté la sociologue de Harvard Theda Skocpol, les Américains diplômés de l’enseignement supérieur ont quitté les organisations sociales où ils côtoyaient les personnes des classes sociales peu éduquées pour rejoindre des organisations où ils se côtoient seulement entre eux. Les classes sociales se sont contractées et se sont refermées sur elles-mêmes, comme l’explique le journaliste David Goodhart dans son livre La tête, la main et le cœur qui dénonce la toute puissance d’une classe cognitive, avec des conséquences sociales délétères : une désillusion massive parmi la jeunesse diplômée et une frustration chez celle qui ne l’est pas.
5. La méritocratie a endommagé la psyché de l’élite américaine. « La méritocratie est un gigantesque système de récompenses extrinsèques. Ses gardiens – les éducateurs, les recruteurs d’entreprise et les superviseurs sur le lieu de travail – imposent une série d’évaluations et d’obstacles aux jeunes. Les étudiants sont formés pour être de bons franchisseurs d’obstacles ». Nous couvrons d’approbation ou de désapprobation ceux qui franchissent ou pas les obstacles des admissions. Ceux qui ne réussissent pas à franchir les critères sociaux que nous avons mis en place s’effondrent. Certains jeunes sont submergés par la pression qui s’impose à eux. D’autres apprennent à trouver les astuces pour franchir les obstacles. « Les personnes élevées dans ce système de tri ont tendance à devenir réticentes au risque, consumées par la peur qu’un seul échec les fasse chuter définitivement ». La réussite professionnelle est devenue le seul critère du jeu.
6. Mais surtout, explique Brooks, cette « méritocratie a provoqué une réaction populiste qui déchire et fracture la société ». Le psychologue Robert Rosenthal et la directrice d’école Leonore Jacobson ont étudié dans les années 60 « l’effet Pygmalion » montrant que les enseignants se comportent différemment envers les élèves qu’ils considèrent comme intelligents. Des années de recherche ont montré qu’ils sourient et hochent la tête plus souvent à ces enfants, leur offrent plus de commentaires, leur accordent plus de temps pour poser des questions… Les autres par contre, eux, se rendent vite compte que ce système n’est pas pour eux. « Beaucoup de personnes qui ont perdu la course au mérite ont développé un mépris pour l’ensemble du système et pour les personnes qu’il élève. Cela a remodelé la politique nationale. Aujourd’hui, la fracture politique la plus importante se situe au niveau de l’éducation : les personnes moins instruites votent républicain, et les personnes plus instruites votent démocrate ». En 1960, John F. Kennedy a perdu le vote des diplômés universitaires blancs par deux contre un et est arrivé à la Maison Blanche grâce à la classe ouvrière. En 2020, Joe Biden a perdu le vote de la classe ouvrière blanche par deux contre un et est arrivé à la Maison Blanche grâce aux diplômés de l’enseignement supérieur. Le problème, c’est que des dirigeants populistes exploitent et rallient désormais les moins instruits et les déclassés, à l’image de Trump. « Ces dirigeants comprennent que la classe ouvrière en veut plus à la classe professionnelle qui sait tout et qui a de beaux diplômes qu’aux magnats de l’immobilier milliardaires ou aux riches entrepreneurs. Les dirigeants populistes du monde entier se livrent à des exagérations grossières, à des généralisations grossières et à des mensonges éhontés, tous destinés à dire à la classe instruite, en substance : « Allez vous faire foutre ! » »
« Lorsque le niveau de revenu est la division la plus importante d’une société, la politique est une lutte pour savoir comment redistribuer l’argent. Lorsque la société est davantage divisée par l’éducation, la politique devient une guerre de valeurs et de culture ». « Dans un pays après l’autre, les gens diffèrent en fonction de leur niveau d’éducation sur l’immigration, les questions de genre, le rôle de la religion sur la place publique, la souveraineté nationale, la diversité et la confiance que l’on peut accorder aux experts pour recommander un vaccin. »
« Alors que les électeurs de la classe ouvrière se sont déplacés vers la droite, le progressisme est devenu un signal élitaire ». En 2023, 65 % des étudiants de dernière année de Harvard, l’école la plus riche du monde, se sont identifiés comme progressistes ou très progressistes.
« James Conant rêvait de construire un monde de mélange de classes et de courtoisie sociale ; nous nous sommes retrouvés avec un monde de lignes de castes rigides et de guerre culturelle et politique à tous les étages. Conant rêvait d’une nation dirigée par des dirigeants brillants. Nous nous sommes retrouvés avec le président Trump. »
Comment changer la méritocratie ?Régulièrement, des gens de gauche proposent de démanteler la méritocratie actuelle, de se débarrasser des admissions sélectives, proposent que les écoles aient toutes les mêmes ressources… Mais pour Brooks, c’est peut-être oublier que toutes les sociétés humaines ont été hiérarchisées, même la Russie soviétique et la Chine maoïste. « Ce qui détermine la santé d’une société n’est pas l’existence d’une élite, mais l’efficacité de l’élite, et le fait que les relations entre les élites et tous les autres soient mutuellement respectueuses. »
« Nous devons toujours trouver et former les personnes les mieux équipées pour devenir des physiciens nucléaires et des chercheurs en médecine. Si la méritocratie américaine ne parvient pas à identifier les plus grands jeunes génies et à les former dans des universités comme Caltech et MIT, la Chine – dont la méritocratie utilise depuis des milliers d’années des tests standardisés pour sélectionner les plus brillants – pourrait nous dépasser dans la fabrication de puces électroniques, l’intelligence artificielle et la technologie militaire, entre autres domaines. Et malgré tous les défauts du système éducatif américain, nos universités d’élite font de la recherche pionnière, génèrent des avancées considérables dans des domaines tels que la biotechnologie, propulsent des étudiants brillants dans le monde et stimulent une grande partie de l’économie américaine. Nos meilleures universités continuent de faire l’envie du monde. »
« Le défi n’est pas de mettre fin à la méritocratie », estime Brooks, « mais de l’humaniser et de l’améliorer ». Un certain nombre d’événements récents rendent cette tâche encore plus urgente – tout en rendant peut-être le moment politiquement propice à une vaste réforme (ou à son délitement dans une idiocratie qui pourrait être le point terminal de la méritocratie, pourrait-on ajouter, dans une perspective plus pessimiste).
Tout d’abord, la fin de la discrimination positive par la Cour suprême a limité la capacité des universités à accueillir des étudiants issus de milieux moins favorisés, estime Brooks. Désormais, pour intégrer des enfants de milieux sous-représentés, elles devront trouver de nouveaux moyens d’y parvenir. Deuxièmement, la concurrence intellectuelle de l’IA nécessite de trouver la manière pour détecter et former les personnes créatives, capables de faire ce que l’IA ne sait pas faire. Enfin, les universités sont confrontées à une crise de valeur lié au conflit Israélo-Palestinien que les Républicains instrumentisent pour intensifier leur guerre contre l’enseignement supérieur. Pour Brooks, cela invite les universités à reposer leurs principes et leurs valeurs. Enfin, le déclin démographique oblige les universités à réformer et réinventer leurs modalités d’inscriptions pour ne pas devenir exsangues.
Mais la première étape consiste à changer la définition du mérite. Nous devons trouver les moyens d’élargir la définition de Conant. Et Brooks de proposer de commencer par pointer les limites de la définition. « Lui et ses pairs travaillaient à une époque où les gens étaient optimistes quant à la possibilité de résoudre les problèmes sociaux grâce à l’application rationnelle des connaissances dans des domaines tels que les statistiques, l’économie, la psychologie, la théorie de la gestion et l’ingénierie. Ils admiraient les techniciens qui valorisaient la quantification, l’objectivation, l’optimisation et l’efficacité. Ils avaient une grande foi dans la puissance cérébrale brute et ont naturellement adopté une vision rationaliste de l’être humain : la raison est distincte des émotions. » Le problème, c’est que l’ingénierie sociale et ses planifications rationalistes, des grands ensembles sociaux à la planification économique, ont échoué. « Et ils ont échoué pour la même raison : les rationalistes partaient du principe que tout ce qui ne peut être compté et mesuré n’a pas d’importance. Ce n’est pas le cas. Les plans rationalistes échouent parce que la vie est trop complexe pour leurs méthodes de quantification. »
Dans L’Oeil de l’Etat, l’anthropologue James C. Scott raconte l’industrialisation de la forêt allemande et son échec. En cherchant à éliminer le désordre organique de la forêt, le cycle nutritif des arbres s’est déréglé. « En se concentrant uniquement sur les parties de la forêt qui semblaient essentielles à leurs usages, les planificateurs n’ont pas réussi à voir la forêt dans sa globalité. En essayant de standardiser et de contrôler le processus de croissance, les planificateurs ont en fait assassiné les arbres. »
« La méritocratie moderne méconnaît les êtres humains de la même manière que les rationalistes allemands méconnaissaient les arbres ». Pour rendre les gens lisibles par le système de tri, les chercheurs établissent une distinction entre ce qu’ils appellent les compétences « cognitives » et « non cognitives » (on dirait plutôt entre compétences académiques, mesurées par les résultats scolaires et les autres, NDT). Les compétences cognitives sont les compétences « dures » qui peuvent être facilement mesurées, comme le QI et les résultats à un test d’algèbre. Les compétences non cognitives sont des choses plus floues et plus difficiles à quantifier, comme la flexibilité émotionnelle, le courage, l’agilité sociale et les qualités morales (et ce sont aussi des compétences cognitives, rappelle bien sûr Brooks). « Ce que cette méthode de catégorisation révèle, c’est à quel point les rationalistes se soucient peu des capacités qui vont au-delà du QI ». La méritocratie moderne traite ce qui ne relève pas du QI ou de ses substituts, comme les résultats scolaires, comme négligeables, alors que ces autres compétences sont certainement plus essentielles qu’on ne le pense. « Avoir un processeur mental rapide est une bonne chose, mais d’autres traits peuvent jouer un rôle plus important pour déterminer votre contribution à la société : Faites-vous des efforts ? Pouvez-vous établir des relations ? Êtes-vous curieux ? Êtes-vous digne de confiance ? Comment réagissez-vous sous pression ? » En ne regardant que les résultats scolaires, la méritocratie actuelle semble favoriser certaines formes de personnalités sur d’autres, à savoir des personnalités plus égocentriques, plus manipulatrices, plus imbues d’elles-mêmes.
Pourtant, les caractéristiques non cognitives sont manifestes. L’économiste Raj Chetty et ses collègues ont tenté de comprendre ce qui caractérise les bons enseignants par exemple. Ce qui les distingue, c’est qu’ils semblent transmettre plus efficacement des compétences générales, comme s’entendre avec les autres, rester concentré. « Les chercheurs ont découvert que ces compétences générales, lorsqu’elles sont mesurées vers 9-10 ans, sont 2,4 fois plus importantes que les résultats en mathématiques et en lecture pour prédire le revenu futur d’un élève ». L’expert en leadership organisationnel Mark Murphy a découvert quelque chose de similaire lorsqu’il a étudié les raisons pour lesquelles les gens sont licenciés. Dans son ouvrage Hiring for Attitude, Murphy indique que seulement 11 % des personnes qui ont échoué dans leur travail (c’est-à-dire qui ont été licenciées ou ont obtenu une mauvaise évaluation de performance) l’ont été à cause d’un manque de compétences techniques. Pour les 89 % restants, les échecs étaient dus à des traits sociaux ou moraux qui ont affecté leur performance au travail (humeur maussade, difficulté à être coaché, faible motivation, égoïsme…). Ils ont échoué parce qu’ils manquaient des compétences non cognitives adéquates. Près de 50% des recrues démissionnent ou sont remerciées dans les 18 mois suivant leur embauche. Les effets du défaut de compétences non cognitives est cataclysmique.
« Pourquoi avons-nous une vision si déformée et incomplète de ce qui constitue les capacités humaines ? »
Les 4 qualités d’une méritocratie humaniste« Pour repenser la méritocratie, nous devons prendre davantage en compte ces caractéristiques non cognitives », estime Brooks. « Nous devons cesser de traiter les gens comme des cerveaux sur un bâton et prêter davantage attention à ce qui les motive ».
Pour Leslie Valiant, professeur d’informatique à Harvard et spécialiste de la cognition, ce qui compte le plus pour le progrès humain n’est pas l’intelligence mais l’éducabilité, c’est-à-dire la capacité à apprendre de l’expérience. C’est là le cœur des qualités que nous devrions chercher à développer pour une méritocratie humaniste.
Pour Brooks, il faudrait redéfinir le mérite autour de 4 qualités cruciales :
- La curiosité. Les enfants naissent curieux, rappelle-t-il. Une étude d’observation a noté que les enfants entre 14 mois et 5 ans posaient en moyenne 107 questions par heure… puis ils vont à l’école et n’en posent plus. La psychologue Susan Engel, dans son livre, The Hungry Mind a montré qu’en maternelle les enfants exprimaient leur curiosité seulement 2,4 fois toutes les 2 heures de cours. A 10-11 ans, ce chiffre tombe à 0,48 fois. La productivité que l’on demande à l’enseignement empêche les élèves de poser des questions. « Notre méritocratie actuelle décourage la curiosité au profit d’une simple accumulation de contenu dans le but d’améliorer les résultats aux tests ». Le problème, c’est que lorsque les enfants ont perdu leur curiosité, vers l’âge de 11 ans, estime Engel, ils ont tendance à rester incurieux pour le reste de leur vie. Dans son étude sur les grandes personnalités de l’histoire, le psychologue Frank Barron estime que la curiosité constante est essentielle à leur réussite, c’est elle qui les aide à rester « flexibles, innovants et persévérants ». Notre système méritocratique encourage les gens à se concentrer étroitement sur les tâches cognitives, mais la curiosité exige du jeu et du temps libre non structuré. Si vous voulez comprendre à quel point quelqu’un est curieux, regardez comment il passe son temps libre, comme le recommandent dans leur livre, Talent : How to Identify Energizers, Creatives, and Winners Around the World, le capital-risqueur Daniel Gross et l’économiste Tyler Cowen.
- Un sens de la motivation et de la mission. Alors qu’il était emprisonné dans les camps de concentration nazis, le psychiatre autrichien Viktor Frankl remarqua que ceux qui survivaient le plus longtemps étaient des personnes qui s’étaient engagés. Comme il le montra dans son livre Découvrir un sens à sa vie (1988), la vie avait un sens pour eux, avant les camps, et ce sentiment les a soutenus dans les circonstances les plus déshumanisantes qui soient. Les personnes qui ont une perception du sens de la vie ou d’un engagement vont là où se trouvent les problèmes, estime Brooks. Certaines personnes sont motivées par des émotions morales, comme l’indignation face à l’injustice, la compassion pour les faibles, l’admiration pour un idéal. « Elles ont un fort besoin d’une vie qui ait un sens, le sentiment que ce qu’elles font compte vraiment ». Ce sentiment transcendant, cette cause qu’ils portent et les dépasse, les pousse à aller de l’avant et leur donne une cohérence interne.
- L’intelligence sociale. Lorsque Boris Groysberg, professeur de comportement organisationnel à la Harvard Business School, a examiné les carrières de centaines de spécialistes de l’investissement qui avaient quitté une société financière pour travailler dans une autre, il a Il a découvert quelque chose de surprenant : « Dans l’ensemble, les performances professionnelles de ceux qui ont changé d’entreprises ont chuté de manière spectaculaire et ils ont continué à souffrir pendant au moins cinq ans après avoir changé d’entreprise », explique-t-il dans Chasing Stars : The Myth of Talent and the Portability of Performance. Ces résultats suggèrent que parfois, le talent est inhérent à l’équipe, pas à l’individu. Dans une méritocratie efficace, nous voudrions trouver des personnes qui sont de fantastiques bâtisseurs d’équipe, qui ont d’excellentes compétences en communication et en cohésion. En sport, les facilitateurs sont des joueurs qui ont une capacité ineffable à rendre une équipe plus grande que la somme de ses parties. Pour l’économiste David Deming, ces compétences sociales sur le lieu de travail sont un fort prédicateur de la réussite professionnelle. Des recherches ont montré que ce qui rend certaines équipes spéciales n’est pas principalement l’intelligence de ses membres les plus intelligents, mais plutôt la façon dont ses dirigeants écoutent, la fréquence à laquelle ses membres prennent la parole, la façon dont ils s’adaptent aux mouvements des autres, la façon dont ils construisent la réciprocité.
- L’agilité. Dans des situations chaotiques, la puissance cérébrale brute peut être moins importante que la sensibilité de perception. Les grecs parlaient de la métis ou ruse de l’intelligence pour désigner cette capacité à synthétiser tous les aspects d’une situation pour la comprendre, une forme d’agilité qui permet l’anticipation. Les tests SAT comme l’apprentissage par les connaissances ne permettent pas d’acquérir cette capacité prédictive. Le psychologue et politologue de l’Université de Pennsylvanie Philip E. Tetlock a découvert que les experts sont généralement très mauvais pour faire des prédictions sur les événements futurs. En fait, il a découvert que plus l’expert est éminent, moins ses prédictions sont précises. Tetlock explique que cela est dû au fait que les opinions des experts sont trop figées : ils utilisent leurs connaissances pour soutenir des points de vue erronés. Les personnes agiles, au contraire, peuvent changer d’état d’esprit et expérimenter des perspectives alternatives jusqu’à ce qu’elles trouvent celle qui s’applique le mieux à une situation donnée. L’agilité vous aide à prendre de bonnes décisions en temps réel. Le neuroscientifique John Coates était un trader financier. Pendant les poussées haussières des marchés qui ont précédé les gros krachs, Coates a remarqué que les traders qui ont ensuite subi d’énormes pertes étaient devenus trop confiants. L’émotion fausse leur jugement, explique Coates dans The Hour Between Dog and Wolf. Ceux qui évitent les pertes dans ces situations ne sont pas ceux qui ont un meilleur QI, mais ceux qui sont capables de comprendre la signification des émotions qui les saisissent. Comme l’explique Leonard Mlodinow dans son livre Emotional: How Feelings Shape Our Thinking, « le contrôle et la connaissance de son état émotionnel sont ce qui est le plus important pour la réussite professionnelle et personnelle ».
Si nous pouvons orienter notre méritocratie autour d’une définition des capacités humaines qui prend davantage en compte des traits tels que la motivation, la générosité, la sensibilité et la passion, alors nos écoles, nos familles et nos lieux de travail se réajusteront de manière fondamentale veut croire David Brooks.
Dans leur livre, In Search of Deeper Learning, les spécialistes de l’éducation Jal Mehta et Sarah Fine ont montré que dans bon nombre d’écoles, la plupart des élèves passent la majeure partie de leur journée à s’ennuyer, à se désintéresser et à ne pas apprendre. Mehta et Fine n’ont pas constaté beaucoup d’engagement passionné dans les salles de classe. Mais ils les ont observé dans les cours optionnels : le club de théâtre et autres activités parascolaires. Dans ces activités là, les élèves dirigeaient leur propre apprentissage, les enseignants faisaient office de coachs et les progrès étaient réalisés en groupe. Les élèves avaient plus d’autonomie et ressentaient un sentiment d’appartenance et de communauté.
« Plusieurs types d’écoles essaient de faire en sorte que la journée entière ressemble davantage à des activités parascolaires – où la passion est éveillée et le travail d’équipe est essentiel. Certaines de ces écoles sont centrées sur « l’apprentissage par projet », dans lequel les élèves travaillent ensemble sur des projets du monde réel. Les relations professeur-étudiant dans ces écoles ressemblent davantage à celles d’un maître et d’un apprenti qu’à celles d’un professeur et d’un auditeur. Pour réussir, les élèves doivent développer des compétences de leadership et de collaboration, ainsi que des connaissances bien sûr. Ils apprennent à se critiquer les uns les autres et à échanger des commentaires. Ils s’enseignent les uns aux autres, ce qui est une manière puissante d’apprendre. » Dans leur livre, Mehta et Fine documentent ces écoles que l’on retrouve également dans le documentaire Most Likely to Succeed et soulignent que dans ces programmes d’apprentissage par projets, les élèves ont plus d’autonomie. Ces écoles permettent aux élèves de faire des erreurs, de se sentir perdus et en difficulté, un sentiment qui est le prédicat de la créativité. « L’échec occasionnel est une caractéristique de cette approche ; elle cultive la résilience, la persévérance et une compréhension plus profonde. Les élèves font également l’expérience de la maîtrise et de la confiance en soi qui accompagne une réussite tangible ».
« Plus important encore, les élèves apprennent à s’engager pleinement dans un projet avec d’autres. Leurs journées d’école ne sont pas consacrées à la préparation d’examens standardisés ou à des cours magistraux, ce qui stimule leur curiosité, et non l’éteint ». Pour Brooks, cet apprentissage par projet nécessite bien sûr d’investir dans la formation des enseignants. Les données suggèrent en tout cas que les élèves de ces écoles ont tendance à réussir mieux que leurs pairs, même aux tests standardisés, et sans passer tout leur temps à s’y préparer.
« Construire un système scolaire axé sur la stimulation de la curiosité, de la passion, de la générosité et de la sensibilité nous obligera à changer la façon dont nous mesurons les progrès des élèves et repérons leurs capacités. Aujourd’hui, nous vivons dans un monde de cours magistraux et de relevés de notes : mais un relevé de notes ne vous dit pas si un élève peut mener un dialogue avec les autres, ou s’il est ouvert ou fermé d’esprit ».
Aux Etats-Unis, quelques 400 lycées font désormais partie d’une organisation appelée Mastery Transcript Consortium, qui utilise des mécanismes d’évaluation alternatifs. Alors qu’un bulletin scolaire standard indique ce qu’un élève sait par rapport à ses camarades de classe à une date donnée, le relevé de maîtrise montre avec beaucoup plus de précision dans quelle mesure l’élève a progressé vers la maîtrise d’un domaine de contenu ou d’un ensemble de compétences donné. Le rapport de maîtrise comprend également des compétences de vie plus larges : quel élève est bon dans l’établissement de relations, qui est bon dans les solutions créatives…
« Aucune évaluation ne peut à elle seule prédire parfaitement le potentiel d’une personne. Le mieux que nous puissions faire est de combiner des techniques d’évaluation ». Notes, portfolios de réalisations de projets, tests de mesures de compétences non cognitives, comme l’échelle de courage imaginée par la psychologue Angela Duckworth, le questionnaire de caractère moral, les évaluations d’apprentissage social et émotionnel, l’indicateur de trait à haut potentiel…
L’enjeu est de comprendre les personnalités, pas de les classer, estime Brooks. En Australie, par exemple, certaines écoles utilisent le Big Picture Learning Credential, qui évalue les traits que les étudiants ont développés en classe et en dehors : compétences en communication, définition d’objectifs, responsabilité, conscience de soi.. La création d’un réseau de centres d’évaluation indépendants dans ce pays qui utilisent de tels outils pourraient aider les étudiants à trouver l’université ou le programme de formation le mieux adapté à leurs intérêts fondamentaux. Ces centres pourraient aider les responsables des admissions à l’université à trouver les étudiants qui conviennent à leur établissement. Ils pourraient aider les employeurs à trouver les bons candidats. En bref, ils pourraient aider tous les membres de la méritocratie à prendre des décisions plus éclairées.
« Ces méthodes d’évaluation seraient inévitablement moins « objectives » qu’un score au SAT, mais c’est en partie là que réside l’intérêt. Notre système actuel est construit autour de la standardisation. Ses concepteurs voulaient créer un système dans lequel tous les êtres humains pourraient être placés sur une seule échelle, soigneusement disposés le long d’une seule courbe en cloche ». Comme l’écrit le spécialiste de l’éducation Todd Rose dans The End of Average, le système méritocratique actuel est construit sur « l’hypothèse paradoxale selon laquelle on peut comprendre les individus en ignorant leur individualité ». L’ensemble du système dit aux jeunes : « Vous devriez être comme tout le monde, mais en mieux ». La réalité est qu’il n’existe pas d’échelle unique que nous puissions utiliser pour mesurer le potentiel humain ou la capacité à diriger efficacement. Nous avons besoin d’un système d’évaluation qui valorise l’individu d’une manière plus complète et plus diverse qu’un relevé de notes. Les gardiens d’une méritocratie plus efficace ne se poseraient pas seulement les questions « Devrions-nous accepter ou rejeter ce candidat ? » ou « Qui sont les meilleurs ? » mais d’abord « En quoi chaque personne est-elle excellente et comment pouvons-nous l’amener à un poste approprié ? »
Pour améliorer et rendre plus juste la méritocratie, nous devons combiner ces mesures avec une refonte de ce que Joseph Fishkin appelle la « structure des opportunités ». À l’heure actuelle, la structure des opportunités de l’Amérique est unitaire. Pour atteindre des sommets, il faut obtenir d’excellentes notes au lycée, obtenir de bons résultats aux tests standardisés, aller à l’université et, dans la plupart des cas, obtenir un diplôme d’études supérieures de préférence dans les meilleures écoles. En chemin, il faut naviguer à travers les différents canaux et goulets d’étranglement qui vous guident et vous limitent.
Historiquement, lorsque les réformateurs ont essayé de rendre les voies d’accès à l’élite plus équitables, ils ont tenu pour acquis la structure des opportunités existante, essayant de donner un coup de pouce à certains individus ou groupes d’individus. Comme l’a proposé la discrimination positive. Pour Fishkin c’est la structure même des opportunités qu’il faut changer, qu’il faut rendre plurielle. « L’objectif doit être de donner aux gens accès à un plus large éventail de voies qu’ils peuvent suivre », écrit Fishkin, afin de donner un choix plus riche à chacun.
Avec un plus grand pluralisme des opportunités, les gardiens auront moins de pouvoir et les individus qui s’efforcent de s’épanouir au sein de la structure en auront plus. « Si la méritocratie avait plus de canaux, la société ne ressemblerait plus à une pyramide, avec un pic minuscule et exclusif au sommet ; elle ressemblerait à une chaîne de montagnes, avec de nombreux pics. »
« Dans une telle société, la reconnaissance serait plus largement distribuée, ce qui diminuerait le ressentiment populiste et rendrait la cohésion culturelle plus probable ».
Pour atteindre cet idéal, il faudra une stratégie à multiples facettes, en commençant par la redéfinition fondamentale du mérite lui-même. « Certains des leviers politiques que nous pourrions actionner incluent la relance de l’enseignement professionnel, l’obligation du service national, la création de programmes de capital social et le développement d’une politique industrielle plus intelligente », estime encore Brooks.
De 1989 à 2016, tous les présidents américains ont pris des mesures pour réformer l’enseignement professionnel et mieux préparer les élèves aux emplois du futur. Mais cela s’est surtout traduit par un recours accru aux tests standardisés, alors que l’enseignement technique dépérissait. La conséquence est que nous n’avons plus assez de travailleurs qualifiés pour faire fonctionner les usines.
Si le retour du service national peut paraître un cliché de la mobilisation sociale, Raj Chetty a montré que les amitiés entre classes sociales stimulent considérablement la mobilité sociale, en cela, la diversité que permet le service national peut être un moteur qui ne devrait pas être négligé (même s’il peut s’obtenir bien différemment et plus efficacement, me semble-t-il, en créant des écoles plus diverses socialement qu’elles ne sont).
Pour Brooks, nous devrions également chercher à réduire l’importance de l’école dans la société. Nombre de recherches ont montré pourtant que les relations de quartiers, les pairs et le contexte familial ou amical, peuvent avoir une plus grande influence sur la réussite scolaire que la qualité d’une école. Nous devrions investir davantage dans les organisations communautaires non scolaires.
Enfin, Brooks estime que pour vivre dans une économie qui récompense la diversité des compétences, il faut soutenir des politiques économiques qui stimulent le secteur industriel afin d’offrir des voies alternatives à tous. « Si nous trions les gens uniquement en fonction de leur intelligence supérieure, nous les trions en fonction d’une qualité que peu de gens possèdent ; nous créons inévitablement une société stratifiée et élitiste. Nous voulons une société dirigée par des gens intelligents, certes, mais aussi sages, perspicaces, curieux, attentionnés, résilients et engagés envers le bien commun. Si nous parvenons à trouver comment sélectionner la motivation des gens à grandir et à apprendre tout au long de leur vie, alors nous trierons les gens en fonction d’une qualité qui est distribuée de manière plus démocratique, une qualité que les gens peuvent contrôler et développer, et nous nous retrouverons avec une société plus juste et plus mobile. » Nous avons besoin d’une méritocratie qui valorise l’initiative et l’énergie. « Notre QI n’est pas la chose la plus importante pour nous ». Le plus important, ce sont nos désirs, ce qui nous intéresse, ce que nous aimons. C’est cela que la méritocratie devrait promouvoir.
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7:18
[Story] Oslandia x QWC : épisode 6 / 8
sur OslandiaNous avons détaillé précédemment notre activité de développement fonctionnel autour de QWC, et les ajouts que nous avons pu réaliser. Aujourd’hui, nous évoquons la maintenance !
En plus de ces fonctionnalités, nous sommes confrontés lors des développements ou via des remontées de clients à des anomalies dans QWC. Oslandia réalise donc un travail continu de maintenance corrective sur la solution, pour améliorer sa qualité et sa robustesse.
Nous avons résolu ces dernières années plusieurs problèmes dont:
- l’amélioration du plugin de Ligne de temps (qui permet d’utiliser les données temporelles) où beaucoup de petits problèmes cumulés faisaient crasher l’application
- certains bugs dans la fonctionnalité de recherche
- Divers soucis sur les services QWC ont été corrigés
- problèmes de génération de la configuration
- problèmes de permissions pour l’édition de données
La maintenance des produits OpenSource est un sujet critique, et souvent plus difficile à financer que les développements fonctionnels. Concernant QWC, la maintenance est possible grâce à :
- la collaboration et la mutualisation de la maintenance entre les différents contributeurs ( e.g. SourcePole )
- l’auto-investissement OpenSource d’Oslandia, dont une partie est dédiée à la maintenance des composants clef de nos infrastructure SIG
- les contrats de maintenance QWC attribués à Oslandia
Si vous souhaitez garantir la pérennité de vos applicatifs QGIS web, le meilleur moyen est d’opter pour un contrat de maintenance. Vous aurez ainsi une assurance contre toute mauvaise surprise. Contactez-nous ( infos+qgis@oslandia.com ) !
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21:58
Carte du Vendée Globe 2024 en direct : classement et parcours [Partie 1]
sur GeomatickLe Vendée Globe 2024 est lancé depuis le 10 novembre. Si vous suivez le blog depuis des années, vous vous souvenez certainement de l’article sur les requêtes spatiales PostGIS du Vendée Globe 2020. Pour cette nouvelle édition de la course à la voile, Geomatick vous propose une série d’articles. On… Continuer à lire →
L’article Carte du Vendée Globe 2024 en direct : classement et parcours [Partie 1] est apparu en premier sur GEOMATICK.
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14:00
Créer un environnement virtuel Python pour le développement de plugin QGIS avec VS Code sous Windows
sur GeotribuPour le bonheur d'Intellisense
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11:00
Mappery: Global incarceration rates
sur Planet OSGeoRobert Simmon comments on the Global incarceration rates displayed in Alcatraz: “The Park Service is doing a great job of having a point of view with an almost purely data-driven design”.
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10:30
Les territoires en déprise, espaces privilégiés de l’accueil d’exilés ? Une analyse des dynamiques du dispositif Asile et intégration dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
sur CybergeoCet article porte sur l’hébergement des demandeurs d’asile dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et questionne la part des espaces en déprise dans l’accueil de ces personnes. Il analyse la répartition du parc d’hébergement qui leur est dédié dans le cadre du dispositif national français Asile et intégration, à l’aide d’une base de données inédite fournie par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Auvergne-Rhône-Alpes en 2023. Cette étude est complétée par des entretiens semi-directifs avec des responsables de centre d’accueil. L’analyse à l’échelon fin de la commune permet de faire ressortir plusieurs points. D’une part, la dynamique de dispersion du parc Asile et intégration se poursuit entre 2017 et 2022, mais tend désormais à privilégier les agglomérations urbaines au détriment des espaces ruraux et les petites villes. D’autre part, on observe une tendance à un rééquilibrage territorial du parc d’hébergement des communes en déprise vers des...
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10:30
Delineating African cities (large urban regions) to compare them within global urban networks
sur CybergeoAn important issue for Africa is evaluating cities' capacities to leverage global networks effectively to foster local development. However, this evaluation is complicated by the absence of a unified framework and criteria, making it difficult to compare African cities to both each other and with cities around the world. The first step, therefore, is to establish a basis for comparing African cities. In this paper, we address the challenges of defining urban boundaries for cities across Africa's 54 countries. We outline our methodology and present the results of adapting the concept of Large Urban Regions (LURs) (Rozenblat, 2020), which encompass regional urbanized areas surrounding the main African cities. In total, we delineated 304 African Large Urban Regions, covering 5,522 Local Administrative Units (LAU). This delineation of LURs enables African urban areas to be comparable with others worldwide and paves the way for evaluating their integration into global urban networks, esp...
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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10:30
Digital twins: a territorial mediation to watch
sur CybergeoDigital technological solutions, supposedly turnkey and always effective, are regularly offered to cities. They can however attract many criticisms: for example, if they are "smart cities" - which work with difficulty when they clash with the diversity of urban forms and functions (Caruso, Pumain & Thomas, 2023); or if it is the concept of "mobility-as-a-service" that induces unanticipated effects on accessibility equity (Pangbourne et al., 2020); or "city dashboards" that ultimately offer only a very limited view of urban processes and raise ethical issues (Kitchin & McCardle, 2017). In this vein, it is the concept of Digital Twin that becomes the most fashionable for cities and territories. Would this new instrument be more convincing?
In the strict sense, the digital twin of a system is a computerized representation that simulates its internal processes and interacts with it in real time by two-way coupling (Batty, 2018). When it applies to the city, the practical meaning of the c...
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10:30
Les jumeaux numériques : une médiation territoriale à surveiller
sur CybergeoDes solutions technologiques numériques, supposées clé-en-main et toujours efficaces sont régulièrement proposées aux villes. Pourtant, elles s’attirent maintes critiques : par exemple si ce sont des “smart cities” - qui fonctionnent difficilement quand elles se heurtent à la diversité des formes et fonctions urbaines (Caruso, Pumain & Thomas, 2023) ; ou s’il s’agit du concept de “mobility-as-a-service” qui induit des effets non anticipés sur l’équité d’accessibilité (Pangbourne et al., 2020) ; ou encore des “city dashboards” qui n’offrent finalement qu’une vue très limitée des processus urbains et qui soulèvent des enjeux éthiques (Kitchin & McArdle, 2017). Dans cette veine, c’est le concept de Jumeau Numérique qui devient le plus à la mode pour les villes et les territoires. Ce nouvel instrument serait-il plus probant ?
Au sens strict, le jumeau numérique d’un système est une représentation informatisée qui simule ses processus internes et interagit avec celui-ci en temps réel par ...
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10:30
Couplage de données et méthodes, une approche méthodologique originale de modélisation de la trame noire
sur CybergeoAlors que les impacts anthropiques sur la biodiversité urbaine et péri-urbaine sont étudiés depuis au moins cinquante ans, les effets de la pollution par l'éclairage artificiel sur la biodiversité nocturne par les politiques publiques est moins explorée. Cet article présente une cartographie des surfaces éclairées sur le territoire de Brest métropole, fondée sur les données de gestion du parc d'éclairage public, et son croisement avec les données d'occupation du sol pour construire un modèle de trame noire. La cartographie est d'abord générée en combinant une typologie des distributions photométriques avec les valeurs de flux lumineux. Puis, le modèle est construit par le calcul d'indices de biodiversité carroyés (méthode déductive) et par le calcul de graphes paysagers (méthode intégrative) expérimenté sur une espèce de chauve-souris. Un facteur de correction est intégré afin de permettre d'affiner le modèle par des mesures de terrain. Les résultats obtenus montrent que la cartogra...
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10:30
Le domaine public, une réserve d’urbanisation invisible ? Application d’une méthode géomatique aux cas d’étude de Rennes et de Bordeaux
sur CybergeoAlors que la propriété foncière publique constitue un levier pour la maîtrise de l’aménagement du territoire, sa connaissance demeure partielle. Une partie seulement de la propriété foncière publique est consignée dans les données cadastrales. En effet, le domaine public, majoritairement non cadastré, n’est de fait pas pris en compte dans les principales bases de données existantes. Cet article propose une méthode d’identification de ces espaces et de leur évolution à partir d’une chaîne de traitements géomatiques. La méthode améliore les données cadastrales historicisées permettant en creux d’identifier l’espace non cadastré et sa correspondance avec le domaine public. À partir des cas d’étude de Bordeaux Métropole et de Rennes Métropole, les résultats montrent que, s’il est théoriquement inaliénable et imprescriptible, le domaine public enregistre, dans les faits, de nombreuses transformations, et est le support de dynamiques d’urbanisation qui échappent à l’actuelle mesure instit...
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10:30
Une trame communale immuable ? La nécessaire géohistoire des communes françaises (1800-2024)
sur CybergeoLes communes constituent la plus petite des mailles de l’administration territoriale française depuis la Révolution. Ces entités sont également les plus nombreuses. L’évolution de ce maillage est peu connue. Cet article propose une approche spatialisée de l’évolution du nombre de communes françaises. Les données exploitées sont extraites de la base dite "Cassini" qui est ici présentée, tout en pointant ses limites. L’article analyse tout d’abord les rythmes de l’évolution du nombre de communes françaises. On note trois périodes de diminution rapide du nombre de communes : 1800-années 1830, années 1960-1970 et années 2010. Chaque période présente une géographie spécifique, qui invite à penser le département comme un cadre pertinent pour penser l’échelon communal, en raison du rôle que joue l’administration déconcentrée de l’État et particulièrement le préfet. Partant de ce constat, l’article propose une typologie des départements du point de vue de l’évolution du nombre de communes.
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10:30
Vélo et pandémie du Covid-19 : une structuration multiscalaire du réseau associatif en Île-de-France
sur CybergeoLes travaux réalisés autour de la pandémie de Covid-19 présentent cette dernière comme une période de changement radical en matière de mobilité. La crise sanitaire a permis de renouveler les discours sur le vélo comme mode de déplacement quotidien et de franchir de nouvelles étapes en matière de politiques publiques (aides à la réparation de vélos, aménagements cyclables provisoires tels que les "coronapistes"). Cet article étudie la structuration du réseau associatif pro-vélo en Île-de-France, en analysant ses dynamiques spatiales et son évolution de 1970 à 2023. Dans quelle mesure la crise du Covid-19 a-t-elle constitué un accélérateur des processus en cours, ou bien un levier de changements plus radicaux ? L’article mobilise des données quantitatives (recensement d’associations) et qualitatives (récits d’histoires associatives, entretiens d’acteur.rice.s associatifs, de collectivités territoriales et institutions) issues de deux corpus : l’un constitué avant 2020, l’autre après c...
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10:30
De la adaptación urbana a la escasez del agua en Phoenix y Tucson (Arizona): una aproximación desde la ecología política
sur CybergeoEn el contexto del cambio climático, las sequias aumentan y los territorios sufren un grave estrés hídrico. Este artículo examina la gestión del desequilibrio entre la disponibilidad de agua y la creciente demande en Phoenix y Tucson, en el árido oeste de Estados Unidos. A partir de un estudio de caso que pone de relieve las cuestiones socioecologicas de la escasez, esta investigación propone considerar las ciudades de Phoenix y Tucson como laboratorios de adaptación urbana al cambio climático para explorar diferentes modalidades de adaptación. El análisis moviliza los conceptos de la ecología política urbana para examinar las relaciones de poder entre los actores de la gestión del agua en un contexto en el que se cuestiona cada vez más el sistema de infraestructuras hídricas que sustenta el crecimiento urbano. Por un lado, el artículo muestra que los actores dominantes aplican estrategias de adaptación para mantener la trayectoria de crecimiento de ciudades especialmente atractivas...
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10:26
Giant Dancing Virtual Geoglyphs
sur Google Maps Mania@duncan77mccabe Strava art animation through the streets of Toronto! This took me 121 runs from January to October 2024. #strava #running #toronto #purplehat #active #run #Canada #motivation #madden25 #ncaa #purple #hat #sofitukker #sofi #tukker ? original sound - Duncan McCabe Accountant and avid runner Duncan McCabe has invented a new form of art - virtual animated geoglyphs. Using the
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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7:30
« La biométrie comme fonctionnalité »
sur Dans les algorithmesEn Europe on ne connait pas très bien Clear Secure, l’entreprise américaine de gestion d’identité, qui permet à ses 27 millions de clients de ne pas faire la queue à l’aéroport pour les contrôles d’identité, pas plus qu’à l’entrée des stades. Mais la plateforme d’identification sans friction veut désormais s’étendre bien au-delà, rapporte la Technology Review. Sa PDG, Caryn Seidman Becker a déclaré que Clear avait pour objectif de n’être rien de moins que la « plateforme d’identité universelle » du monde physique, une sorte de compte Google pour la vie réelle. Pour elle, « la biométrie n’est pas le produit… c’est une fonctionnalité ». Mais cette désintermédiation de l’identité par une entreprise privée pose d’innombrables problèmes. D’abord, l’entreprise n’est pas sans avoir connu des défaillances. Une enquête de l’autorité des transports suite à plusieurs incidents a montré par exemple « près de 50 000 photos utilisées par Clear pour inscrire des clients ont été signalées comme non concordantes par le logiciel de reconnaissance faciale de l’entreprise ». Ensuite, Clear a plusieurs fois exploité ses données sans le consentement de ses clients. Enfin, l’entreprise a connu plein de problèmes de vérification d’identité défaillante. Reste que Clear fait partie des entreprises qui pousse à l’intégration de la biométrie partout où elle est possible, comme une commodité, alors que les contrôle d’identité ont tendance à s’étendre à de plus en plus de lieux. Clear participe activement à la normalisation et à l’extension de la surveillance. Enfin, le risque est grand que Clear devienne un système de reconnaissance VIP, une surveillance de luxe, pour ceux qui peuvent se payer l’abonnement. D’ailleurs ses clients commencent à se plaindre d’être parfois trop nombreux et de devoir attendre dans les coupe-files.
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18:51
Open Source Places, une base de données de 100 millions de POI en open source (Foursquare)
sur Cartographies numériques
Source : « Foursquare Open Source Places : A new foundational dataset for the geospatial community » (Foursquare)La plate-forme Foursquare, qui se présente comme « leader du secteur pour tout ce qui concerne le géospatial », lance Open Source Places, un ensemble de données ouvertes comprenant 100 millions de lieux d’intérêt (POI) classés selon 22 attributs de base. La carte reflète la diversité des lieux d'intérêt dans le monde. L'inégale densité de l'information traduit l'inégale répartition de la population (les pleins et les vides de l'oekoumène). Cette couverture inégale est aussi celle de millions d'utilisateurs qui ont contribué à saisir l'information (principalement dans les zones développées bénéficiant de bonnes connexions et d'utilisateurs bien équipés). D'une certaine manière, la carte reflète l'inégale géonumérisation du monde.
L'inégale densité des « lieux d'intérêt » ou POI selon Open Source Places (source : Foursquare)1) Diffuser des POI en open source, un enjeu majeur
Les données rassemblent des informations livrées par des sociétés « à partir de sources tierces faisant autorité ainsi que de milliards de photos, de conseils et d'avis générés par les utilisateurs, issus de 10 ans d'expérience en matière de collecte de commentaires des consommateurs ». Ces données POI sont destinées selon Foursquare à « stimuler l'innovation dans l'ensemble de la communauté géospatiale ». Étant donné leur origine, il n'est pas étonnant de voir dominer les données concernant des lieux ayant un usage commercial.
Même si ces données sont gratuites, il s'agit pour Foursquare de valoriser son image d'entreprise spécialisée dans le géospatial. Les POI fournissent souvent la couche fondamentale pour le développement open source. Foursquare a bâti nombre de ses applications à partir de ces données ouvertes. Foursquare Places a été construit sur un système de crowdsourcing, à partir des données d'utilisateurs utilisant ses applications mobiles. Tout l'enjeu est désormais de parvenir à maintenir une base de données synchronisée avec le monde réel. C'est certainement l'une des raisons qui ont conduit à la mise à disposition de ces données POI en open source : poursuivre, voire amplifier le travail de saisie et de mise à jour de ces données sur une base contributive, ce qui est l'objectif de sa Placemaker Community, souvent mise en avant par Foursquare comme une des spécificités de l'entreprise.
2) L'accès aux données au format parquet
L’ensemble des données est fourni au format parquet. Il est prévu qu'il soit mis à jour mensuellement. Ces données peuvent être filtrées par catégories et par type de lieux commerciaux ou non commerciaux (voir le schéma de base ici).
L'extraction des données à partir de gros fichiers au format parquet nécessite des compétences techniques. On peut utiliser l'interface Fused qui permet de faire des extractions simples à partir d'un secteur géographique (téléchargement des données au format geojson). Mark Litwintschik et Simon Willison fournissent des conseils pour procéder à des extractions avec DuckDB ou pour les récupérer sur Github (plus de 10 Go de données à télécharger en plusieurs fichiers).
Certains data analystes comme Tim Wallace soulignent l'intérêt de pouvoir disposer d'une telle masse de données ouvertes. Mais comme pour tout jeu de données, ouvert ou non, il est bon de savoir à quoi on a affaire. Bien que Foursquare garantisse des données gratuites et de haute qualité, certaines données sont quelque peu incohérentes ou mal renseignées. Avec le temps, il devrait être possible d'éliminer ces bizarreries.
3) La consultation à travers une interface cartographique
Les données peuvent être visualisées directement à travers l'interface cartographique Fourquare Studio
À mesure que l'on zoome, on voit apparaître les cellules géométriques qui donnent la somme de lieux et leurs grandes catégories (vente de détail, manger et boire, voyage et transports, services aux entreprises et professionnels, événementiel). Pour aller plus loin, il faut s'abonner à l'application Studio. D'où l'intérêt de télécharger les données dans un SIG pour pouvoir faire des analyses plus fines à l'échelle des sous-catégories. A noter cependant : on ne dispose pas de la nature et de la géolocalisation précises des données, celles-ci ayant été catégorisées et agrégées avant diffusion à l'échelle de chaque cellule. En cela, le jeu de données Open Source Places montre bien l'intérêt et les limites du big data et de l'open data tels qu'ils sont mis en oeuvre aujourd'hui par les grandes entreprises.
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From GIS to Remote Sensing: Tutorial: Download Sentinel-2 data and calculate the NDVI in Python using Remotior Sensus
sur Planet OSGeoThis post is about Remotior Sensus, a Python package that allows for the processing of remote sensing images and GIS data.In this tutorial we'll see how to search and download Sentinel-2 images and calculate the Normalized Difference Vegetation Index (NDVI) using Remotior Sensus.Following the video of this tutorial.
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Mappery: Plantage district Amsterdam
sur Planet OSGeo?Doug Greenfield shared this map of the Plantage district in Amsterdam
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Free and Open Source GIS Ramblings: GeoParquet in QGIS – smaller & faster files for the win!
sur Planet OSGeotldr; Tired of working with large CSV files? Give GeoParquet a try!
“Parquet is a powerful column-oriented data format, built from the ground up to as a modern alternative to CSV files.” [https:]]
(Geo)Parquet is both smaller and faster than CSV. Additionally, (Geo)Parquet columns are typed. Text, numeric values, dates, geometries retain their data types. GeoParquet also stores CRS information and support in GIS solutions is growing.
I’ll be giving a quick overview using AIS data in GeoPandas 1.0.1 (with pyarrow) and QGIS 3.38 (with GDAL 3.9.2).
File sizeThe example AIS dataset for this demo contains ~10 million rows with 22 columns. I’ve converted the original zipped CSV into GeoPackage and GeoParquet using GeoPandas to illustrate the huge difference in file size: ~470 MB for GeoParquet and zipped CSV, 1.6 GB for CSV, and a whopping 2.6 GB for GeoPackage:
Reading performancePandas and GeoPandas both support selective reading of files, i.e. we can specify the specific columns to be loaded. This does speed up reading, even from CSV files:
Whole file Selected columns CSV 27.9 s 13.1 s Geopackage 2min 12s 20.2 s GeoParquet 7.2 s 4.1 s Indeed, reading the whole GeoPackage is getting quite painful.
Here’s the code I used for timing the read times:
As you can see, these times include the creation of the GeoPandas.GeoDataFrame.
If we don’t need a GeoDataFrame, we can read the files even faster:
Non-spatial DataFramesGeoParquet files can be read by non-GIS tools, such as Pandas. This makes it easier to collaborate with people who may not be familiar with geospatial data stacks.
And reading plain DataFrames is much faster than creating GeoDataFrames:
But back to GIS …
GeoParquet in QGISIn QGIS, GeoParquet files can be loaded like any other vector layer, thanks to GDAL:
Loading the GeoParquet and GeoPackage files is pretty quick, especially if we zoom into a small region of interest (even though, unfortunately, it doesn’t seem possible to restrict the columns to further speed up loading). Loading the CSV, however, is pretty painful due to the lack of spatial indexing, which becomes apparent very quickly in the direct comparison:
(You can see how slowly the red CSV points are rendering. I didn’t have the patience to include the whole process in the GIF.)As far as I can tell, my QGIS 3.38 ‘Grenoble’ does not support writing to or editing of GeoParquet files. So I’m limited to reading GeoParquet for now.
However, seeing how much smaller GeoParquets are compared to GeoPackages (and also faster to write), I hope that we will soon get the option to export to GeoParquet.
For now, I’ll start by converting my large CSV files to GeoParquet using GeoPandas.
More readingIf you’re into GeoJSON and/or PyGeoAPI, check out Joana Simoes’ post: “Navigating GeoParquet: Lessons Learned from the eMOTIONAL Cities Project”
And if you want to see a global dataset example, have a look at Matt Travis’ presentation using Overture data:
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I'm Sending You Back to the Future!
sur Google Maps ManiaI've spent today on a time-traveling adventure through 18th-century London. Standing in the bustling, tourist-filled Trafalgar Square, I opened up Allmaps Here and was instantly transported back to King’s Mews - an elaborate courtyard that stood here long before the Battle of Trafalgar was fought and etched its name onto London's streets. Suddenly the city came alive with elegant Georgian charm
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Mappery: Upside down
sur Planet OSGeoMichaël Galien shared this photo of a former globe converted into a lamp, placing the South on top of it
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6:23
La cartographie dans la tradition islamique : ??rat al-Ar?
sur Cartographies numériques
Source : Mapping in the Islamic Tradition : ??rat al-Ar? (2024). Library of Congress.Dans une présentation intitulée « ??rat al-Ar? : des manières de voir les représentations islamiques du monde et au-delà », Karen Pinto, chercheuse associée en études religieuses à l'Université du Colorado, présente la vision du monde du point de vue de la tradition cartographique islamique. Dans cette tradition dite ??rat al-Ar? (Configuration du monde d'après le célèbre ouvrage d'Ibn Haqwal), l'art, la géographie, la religion et la philosophie fusionnent pour présenter des images aux origines cosmographiques et à l'identité spatiale orientée vers le Sud. À partir des messages codés dans ces cartes, la chercheuse nous fait découvrir des récits historiques longtemps cachés et nous permet de revisiter les contributions de cette tradition cartographique à l'histoire de la cartographie de notre monde. Cette conférence fait partie de la présentation d'automne 2024 de la Philip Lee Phillips Society, « Cartographie dans la tradition islamique ».
Karen Pinto, originaire de Karachi au Pakistan, formée à Dartmouth et à Columbia, s'est spécialisée dans l'histoire de la cartographie islamique et ses intersections entre les traditions cartographiques ottomanes, européennes et autres au niveau mondial. Elle a passé trois décennies à traquer des cartes dans les collections de manuscrits orientaux du monde entier. Elle possède un référentiel de 3 000 images de cartes islamiques, dont beaucoup n'ont jamais été publiées auparavant. Son livre Medieval Islamic Maps and Exploration a été publié par la University of Chicago Press en novembre 2016, et a remporté le prix Outstanding Academic Title Award 2017 de Choice. Elle a également remporté le prix Ibn Khaldun pour son travail sur la Méditerranée dans l'imaginaire cartographique islamique. En plus de ses études sur le Moyen-Orient et l'Islam, elle s'intéresse aux humanités numériques, aux études spatiales et au développement de modèles 3D pour améliorer notre compréhension des cartes médiévales.
Quelques extraits de la conférence
« Aujourd'hui nous sortons notre téléphone et Google Maps, nous disons que nous voulons aller ici, là et partout... Mais comment faisions-nous au VIIe siècle ? Tous ces musulmans partant à la conquête du monde, comment savaient-ils où ils allaient ? C'est une question fascinante. »
« La première chose que je fais est de dire à mes étudiants, rangez tous vos livres, prenez un morceau de papier et dessinez la première carte qui vous vient à l'esprit. Combien d'entre eux font celle qui montre le nord en haut avec l'Amérique au centre ? Ils font ce type de carte, mais certains d'entre eux en dessinent d’autres différentes. C'est vraiment intéressant de voir, quelle est la carte qui tourne dans leur tête ? Quelle est votre carte mentale ? Où est votre carte mentale ? »
« L'océan qui nous entoure c'est, comme vous le savez, le motif de toutes les cartes pré-modernes. Au début de la période moderne, soudainement on voit apparaître l'Atlantique et le Pacifique. Étaient-ils été divisés ? Non. Vous pensez qu'ils sont divisés. Mais si vous regardez Google Maps sous un angle particulier, vous verrez que les océans sont tous connectés. Nous avons toujours un océan qui nous entoure. »
« J'ai passé des heures et des heures à regarder ces cartes en me demandant, qu'est-ce que c'est ? Des lignes et des cercles étranges et quelques créatures ornementales, et puis vous commencez à lire et vous commencez à dire, oh, ce sont des noms de lieux que je reconnais. Oh, c'est le golfe Persique, vraiment ? Et ça ce n'est pas l'Afrique et l'Espagne ? »
« Ce que tous les amateurs de cartes aiment universellement, c'est d'identifier des lieux et déterminer quel lieu se trouve où. Sur ces cartes, un certain nombre de lieux ont disparu. Je suis allé sur le terrain à la recherche de lieux car ils ne figurent pas dans les manuscrits. Ils ont été oubliés. Et la seule façon de les trouver est d'aller sur place. J'ai donc été sur place en Syrie et en Turquie, à la recherche de lieux sur la carte de la Méditerranée, c'est dire à quel point les gens qui s'intéressent aux cartes sont obsédés. »
« C'est juste comme ça que sont les cartes. C'est quand vous ne les comprenez pas, quand elles n'ont aucun sens, quand vous devez aller creuser pour trouver le sens derrière ces cartes ou ce qu'elles essaient de vous montrer, c'est ce qui est fascinant. »
« Et puis cette idée : si on commençait à regarder le monde avec une autre direction en haut, en particulier avec les musulmans, avec le sud en haut, ils privilégient l'Afrique, n'est-ce pas ? Ils regardent vers l'Afrique. Ils ne privilégient pas l'Europe. Donc le sud est en haut. »
« Si vous prenez une goutte de cartographie chinoise pré-moderne, une goutte de cartographie européenne pré-moderne, une goutte de cartographie africaine pré-moderne, vous les prenez et les additionnez, qu'est-ce que vous obtenez ? Vous obtenez une carte islamique. Parce que le truc à propos du monde musulman, qui est si intéressant et qui est représenté ici, c'est la figure de la péninsule arabique qui est au centre des cartes. Donc ils sont au carrefour. Le centre de la croix. Ils sont au centre de la croix du monde. Et même maintenant, quand vous pensez au monde, si vous pensez simplement à la carte, la péninsule arabique est juste là connectant l'Afrique à l'Asie, à l'Europe. Vous avez donc cette connectivité incroyable ».
Pour compléter
« Quand j'étais étudiant diplômé à Columbia en 1991, ma professeure, la regrettée mais incroyablement grande Olivia Remie Constable (1961-2014), m'a suggéré d'écrire un article de séminaire sur les géographes musulmans médiévaux. Cela m'a envoyé dans les recoins sombres de la collection d'histoire et de géographie islamiques au 11e étage de la bibliothèque Butler. Là, je suis littéralement tombé sur les 6 volumes de Konrad Miller de la fin des années 1920 : Mappae Arabicae : Arabische Welt und Länderkarten des 9–13. Jahrunderts. (6 vol. Stuttgart, 1926–1931) réimpressions en noir et blanc de centaines de cartes islamiques médiévales cachées dans des manuscrits orientaux jusqu'alors peu connus dans le monde de l'histoire de la cartographie occidentale.
« L'harmonie masque le conflit : la Méditerranée dans l'imaginaire islamique médiéval » (exposition de Karen Pinto)
« Tout est dans la carte » (New York Review of Books)
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Retour sur l'appel à communs pour la conception du Jumeau numérique de la France et de ses territoires
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Cartographie du surpoids et de l’obésité aux États-Unis et dans le monde
sur Cartographies numériques
Source : Ng, Marie et al., National-level and state-level prevalence of overweight and obesity among children, adolescents, and adults in the USA, 1990–2021, and forecasts up to 2050. [Prévalence du surpoids et de l’obésité aux États-Unis (1990-2021) et prévisions jusqu’en 2050]. The Lancet, article en accès ouvert.
Présentation
D’après la définition de l’OMS, une personne est en surpoids lorsque son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 25 et elle est obèse lorsque celui-ci est supérieur à 30. Le surpoids et l’obésité ne cessent d'augmenter aux États-Unis. L'obésité a presque triplé au cours des 50 dernières années. Le monde compte plus d'un milliard de personnes obèses dont l'indice de masses corporelle (IMC) dépasse les 30 kg/m2. Il convient de comprendre les tendances actuelles et les trajectoires futures au niveau national et au niveau des États pour évaluer le succès des interventions actuelles et éclairer les futurs changements de politique de santé. Dans cet article, les auteurs ont estimé la prévalence du surpoids et de l’obésité de 1990 à 2021 avec des prévisions jusqu’en 2050 pour les enfants et les adolescents (âgés de 5 à 24 ans) et les adultes (âgés de plus de 25 ans). En outre, ils ont établi des estimations et des projections spécifiques pour chaque État concernant les adolescents âgés de 15 à 24 ans et les adultes pour les 50 états et Washington DC.Prévalence estimée du surpoids et de l'obésité dans 50 États américains en 2021 chez les adolescents et les adultes, par sexe (source : The Lancet)
Principaux résultats
En 2021, on estime qu'environ 15,1 millions d'enfants et jeunes adolescents (âgés de 5 à 14 ans), 21,4 millions d'adolescents (âgés de 15 à 24 ans) et 172 millions d'adultes (âgés de plus de 25 ans) étaient en surpoids ou obèses aux États-Unis.
Le Texas avait la prévalence standardisée selon l'âge la plus élevée concernant le surpoids ou l'obésité chez les adolescents de sexe masculin (âgés de 15 à 24 ans), soit 52,4 % (47,4-57,6), tandis que le Mississippi avait la prévalence la plus élevée chez les adolescentes (âgées de 15 à 24 ans), soit 63,0 % (57,0-68,5).
Chez les adultes, la prévalence du surpoids ou de l'obésité était la plus élevée dans le Dakota du Nord pour les hommes, estimée à 80,6 % , et dans le Mississippi pour les femmes à 79,9 % . La prévalence de l'obésité a dépassé l'augmentation du surpoids au fil du temps, en particulier chez les adolescents.
Entre 1990 et 2021, la variation en pourcentage de la prévalence standardisée de l'obésité selon l'âge a augmenté de 158,4 % chez les adolescents de sexe masculin et de 185,9 % (139,4–237,1) chez les adolescentes. Chez les adultes, la variation en pourcentage de la prévalence de l'obésité était de 123,6 % chez les hommes et de 99,9 % chez les femmes.
Les résultats des prévisions suggèrent que si les tendances et les schémas passés se poursuivent, 3,33 millions d'enfants et de jeunes adolescents supplémentaires, 3,41 millions d'adolescents et 41,4 millions d'adultes supplémentaires seront en surpoids ou obèses d'ici 2050. Le nombre total d'enfants et d'adolescents en surpoids et obèses atteindra 43,1 millions et le nombre total d'adultes en surpoids et obèses atteindra 213 millions en 2050. Dans la plupart des états des États-Unis, on prévoit qu'un adolescent sur trois et deux adultes sur trois souffriront d'obésité. Bien que les États du Sud, tels que l’Oklahoma, le Mississippi, l’Alabama, l’Arkansas, la Virginie-Occidentale et le Kentucky, devraient continuer à connaître une prévalence élevée de l’obésité, les changements de pourcentage les plus élevés à partir de 2021 sont prévus dans des États comme l’Utah pour les adolescents et le Colorado pour les adultes.
Interprétation
Les politiques actuelles n’ont pas réussi à lutter contre le surpoids et l’obésité. Sans réforme majeure, les tendances annoncées seront dévastatrices au niveau individuel et collectif, le poids de la morbidité et les coûts économiques associés continueront d’augmenter. Une gouvernance plus forte est nécessaire pour soutenir et mettre en œuvre une approche systémique multidimensionnelle visant à lutter contre les facteurs structurels du surpoids et de l’obésité aux niveaux national et local. Bien que les innovations cliniques doivent être exploitées pour traiter et gérer de manière équitable l’obésité existante, la prévention au niveau de la population reste au cœur de toute stratégie d’intervention, en particulier pour les enfants et les adolescents.
Les données et les cartes sont disponibles dans les annexes de l'article.
Fiche d'information de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur l'obésité et le surpoids.
Pour compléter
« Tendances mondiales de l'insuffisance pondérale et de l'obésité de 1990 à 2022 : une analyse groupée de 3 663 études représentatives de la population portant sur 222 millions d'enfants, d'adolescents et d'adultes » (The Lancet). Accès aux données de l'article sur Zenodo ou sur le site de la Ncdrisc (National Adult Body-Mass Index).
« Quel État américain a le taux d’obésité le plus élevé ? » (Visual Capitalist, 30 juillet 2024).
Taux d'obésité chez les adultes en 2022 par État et territoire des États-Unis. L'obésité est définie comme un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 30. Les chiffres proviennent des Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies et sont mis à jour en janvier 2024. Les chiffres sur l'obésité sont basés sur la taille et le poids autodéclarés. Accès aux données sur le site du CDC (Centers for Disease Control and Prevention)« Une personne sur huit vit désormais avec de l’obésité dans le monde » (Organisation mondiale de la Santé).
« L'obésité touche surtout les personnes d'âge moyen et les pauvres » (Robert Wood Johnson Foundation).
« Cartes. Géographie de l’obésité ». Par Hervé Théry, Patrick Caron (Diploweb, 30 octobre 2019).Il existe, dans nombre de pays du monde, une correspondance entre offre abondante de viande et obésité.
« Comment les villes aggravent l'épidémie d'obésité » (Fast Company).Le mythe selon lequel l'obésité n'est qu'une question personnelle ne tient pas compte du rôle que jouent les villes pour décourager les modes de vie sains.
« Relation entre obésité et vote électoral des États américains » (Data Is Beautiful).
On sait que l’obésité est liée au statut socio-économique, qui est lui-même l'un des déterminants du vote électoral. Si les États qui comptent le plus d'obèses votent républicain, il faut cependant faire la distinction entre corrélation et causalité. D'autres facteurs entrent en considération tels que l’appartenance religieuse ou l'éducation. Il convient de conduire des études au niveau individuel et non uniquement au niveau des Etats ou des comtés. Étant donné que les systèmes politique, économique et de santé aux États-Unis sont très différents de ceux d'autres pays, les recherches menées aux États-Unis sont difficilement généralisables (voir cette étude sur le Royaume-Uni).Articles connexes
L'insécurité alimentaire dans le monde (rapport du FSIN)
L’autosuffisance alimentaire est-elle possible pour La Réunion ?
Les grands enjeux alimentaires à travers une série de story maps du National Geographic
Des différentes manières de cartographier la pauvreté dans le monde
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Bluesky Mapping
sur Google Maps ManiaUpdate 2: And here is a third map. EU Skeet Capitals replaces the place-name labels of EU capital cities with the latest Bluesky messages which mention the city.Update: I got busy and created a second map. Social Media Locations (comment below with suggestions for a better name). This map allows you to search for real-time Bluesky mentions of locations around the world. To start a search you
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Mappery: Chopping boards
sur Planet OSGeoCartonaut saw these chopping boards at Costco
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L’IA inéluctable
sur Dans les algorithmesTechTonic Justice est une nouvelle initiative américaine pour combattre l’injustice algorithmique. Leur premier rapport explique que les personnes à faible revenu subissent plus que les autres des décisions basées sur l’IA et voient un aspect fondamental de leur vie décidée par l’IA. Pour eux, l’IA est déjà inéluctable. Elle restreint les opportunités des personnes à faible revenu dans tous les aspects fondamentaux de la vie : à la maison, au travail, à l’école, dans les bureaux gouvernementaux et au sein des familles… Aux Etats-Unis, ce sont « 92 millions de personnes à faible revenus qui ont un aspect fondamental de leur vie déterminé par l’IA ».
L’association, a été fondée par Kevin De Liban, qui l’a créé après avoir travaillé pendant 12 ans à l’assistance légale de l’Arkansas, où il a représenté des clients handicapés qui ont poursuivi le Département des services sociaux de l’État pour avoir réduit leurs services de soins à domicile en raison d’un système informatisé défectueux. « Le problème n’est pas que l’automatisation soit intrinsèquement mauvaise, a déclaré De Liban. Le problème est que les systèmes sont trop souvent conçus pour privilégier la réduction des prestations sociales plutôt que de garantir que les personnes puissent y accéder. Et ils sont utilisés comme un substitut moins coûteux à un examen plus minutieux et mené par des humains », rapporte le Washington Post. « Tous ces outils de prise de décision basés sur l’IA, finissent par éliminer des personnes qui devraient être éligibles aux programmes d’aides sociales ».
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Mappery: Underground at St Pancras
sur Planet OSGeoEnclosure: [download]
Doug Greenfield shared this map situated in the underground at St Pancras
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Découvrez les évolutions majeures de Python de 3.9 à 3.13
sur Neogeo TechnologiesPython, le langage de programmation dynamique créé par Guido van Rossum, est devenu l’un des outils les plus populaires pour les développeurs en raison de sa simplicité, de sa flexibilité et de sa puissance. À Neogeo, nous l’utilisons pour développer le backend de nos applications, pour faire des scripts d’administration et de la data-science.
Pour marquer la sortie de Python 3.13 le 7 Octobre dernier, nous allons passer en revue les changements importants qui ont été introduits dans les versions 3.9 (dernière version encore maintenue) à 3.13 de Python.
Ces nouvelles versions apportent des améliorations significatives en termes de performances, avec l’optimisation du code JIT et la suppression du GIL, véritable goulot d’étranglement pour les applications multi-thread. Elles offrent également des évolutions syntaxiques comme l’expression « matching ».
Autres nouveautés : la librairie standard de Python a elle aussi été mise à jour. La gestion du typage en Python a également été améliorée, avec l’introduction de types dynamiques. Nous verrons ces changements dans un article dédié.
Dans cet article, nous allons vous guider dans l’exploration des principaux changements apportés par Python 3.9 à 3.13, et nous vous proposerons des exemples pour exploiter ces nouvelles fonctionnalités et améliorer vos applications.
PerformancesDans la version 3.9 de Python, les performances de certaines structures built-in telles que dict, list ou set ont été améliorées. L’accès aux variables Python depuis les modules C a aussi été accéléré (nous n’aborderons pas ce sujet dans cet article).
La version 3.11 a été beaucoup optimisée, la documentation parle de 25% de gain de performances en moyenne, entre 10% et 60% d’amélioration selon le type de tâches.
Les travaux sur le GIL ont porté leurs fruits sur les versions 3.12 et 3.13. Le GIL, Global Interpreter Lock, est un mécanisme de Python qui évite l’accès simultané à une variable par plusieurs threads. Très simple pour le développeur, cela empêche la création de programmes multi-thread efficaces en Python. À une époque où on multiplie les CPU et les cores, c’est un fardeau pour notre petit langage. Les développeurs ont travaillé à retirer ce mécanisme, mais ils doivent procéder par étapes. Dans la version 3.12, Python peut désormais utiliser un GIL par interpréteur, on peut même le désactiver en ligne de commande dans la 3.13.
On peut noter qu’asyncio a été optimisé dans la version 3.12, avec jusqu’à 75% de gains de performances. Cette version de Python bénéficie d’une nouvelle API pour faire du monitoring de façon moins intrusive (impactant moins les performances).
En complément, la version 3.13 bénéficie aussi d’un compilateur JIT expérimental, il est activable en ligne de commande. La documentation indique que les gains de performances sont modestes. On peut imaginer que les versions suivantes de Python intégreront un compilateur JIT plus sophistiqué et plus performant.
Évolutions syntaxiquesLa version 3.9 de Python voit l’introduction d’opérateurs d’union de dictionnaire | et | =. Sans être révolutionnaire, on peut toujours utiliser la fonction update pour faire la même chose, mais c’est plus simple à écrire.
Peut-être moins impactant, on peut désormais utiliser des expressions Python comme décorateur. Cela permet de faire des appels de fonctions ou demander un élément d’une liste quand on utilise le décorateur :
Par ailleurs, les chaînes de caractère ont deux nouvelles méthodes pour supprimer les suffixes et préfixes :
Le pattern matching est enfin arrivé en Python dans la version 3.10. C’est l’équivalent du célèbre switch-case existant en C ou en Java. Je reprends l’exemple de la documentation :
Le Structural Pattern Matching est très puissant en Python car on peut faire du unpacking de paramètres, de l’assignation de variables, rajouter des conditions, je vous recommande de parcourir la PEP636 pour plus de détails.
L’autre évolution syntaxique de Python 3.10 est la possibilité d’utiliser des parenthèses dans une clause with, notamment pour pouvoir utiliser plusieurs lignes :
La version 3.11 de Python a vu la création de groupes d’exceptions. On peut désormais envoyer plusieurs exceptions en même temps. Cela peut-être utile pour passer dans plusieurs sections except pour corriger plusieurs problèmes. Voici l’exemple très explicite de la documentation qui permet de comprendre comment s’en servir (encore merci la documentation pour l’exemple) :
L’autre ajout dans les Exceptions qui me semble très utile est la fonction add_note() qui permet d’ajouter des détails lors de l’interception/renvoi d’exception :
Si vous regardez bien dans les messages d’erreur de Python (dans le traceback notamment), vous verrez désormais que l’interpréteur indique plus précisément où l’erreur se situe dans la ligne et pas seulement dans quelle ligne est l’erreur.
La version 3.12 a vu une petite modification de syntaxe mais qui va simplifier l’utilisation des f-strings : on peut désormais utiliser les mêmes séparateurs de string dans le contexte que celui de la chaîne parente :
Par contre, il n’y a pas de changement syntaxique dans la version 3.13. Il y a tout de même des améliorations dans les messages d’erreurs et l’interpréteur retournera des messages d’erreurs en couleur.
Librairie standardDe moins en moins d’évolutions sont apportées à la bibliothèque standard. Dans la version 3.9 de Python, on note juste l’ajout d’un module zoneinfo pour gérer les fuseaux horaires :
Il y a aussi un nouveau module de tri topologique graphlib.
Dans la version 3.10 de la librairie standard, la fonction zip possède un nouveau paramètre strict qui permet de vérifier que la taille des deux itérateurs en entrée sont identiques.
La version 3.11 de la librairie voit un nouveau module tomllib permettant de lire le format de fichier TOML (mais pas de l’écrire). L’API est similaire à celle du module json :
ConclusionOn voit que Python est un langage de plus en plus stable, il y a peu de chose à rajouter à sa syntaxe pour améliorer la lisibilité du code. On peut dire la même chose de sa bibliothèque de fonctions standard.
Un gros travail pour améliorer les performances et le nettoyage de la bibliothèque standard a été entrepris et porte petit à petit ses fruits.
Nous avons hâte de profiter des avancées de cette nouvelle version 3.13 dans nos projets.
Ce qui bouge le plus dans Python en ce moment, c’est clairement le typage. Mais ça, ce sera pour un prochain article !
Rédacteurs : Mathilde Pommier et Sébastien Da Rocha
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9:24
Mapping Mythical Islands & Imaginary Lands
sur Google Maps ManiaHy-Brasil is a mythical island, which was once believed to be located west of Ireland. According to legend, the island was typically shrouded in mist and only visible once every seven years. It appeared on several maps from the 14th to 16th centuries, often depicted as a circular island divided by a central river or strait.Hy-Brasil is also shown in the Atlantic Ocean near Ireland on Map
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"La donnée, langage commun de nos territoires", table ronde au Salon des Maires 2024
sur Conseil national de l'information géolocalisée"La donnée, langage commun de nos territoires", table ronde au Salon des Maires 2024
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7:30
A quoi sert l’innovation si elle ne fonctionne pas pour tout le monde ?
sur Dans les algorithmesA quoi sert l’innovation si elle ne fonctionne pas pour tout le monde ? interrogent, dans un essai provocateur, Rachel Coldicutt et Matt Dowse. La politique d’innovation au Royaume-Uni (mais c’est également le cas bien au-delà) se concentre sur deux priorités que sont la croissance des entreprises et l’amélioration de la recherche. Des perspectives qui négligent le monde réel de l’innovation, celle qui se déploie au quotidien, alimentée par l’ingéniosité, l’expérimentation et l’adaptation des technologies existantes. Pourtant, l’innovation communautaire a un impact plus local, une application plus disparate et une intention plus régénératrice que de nombreuses grandes technologies et percées primées – ce qui signifie qu’elle est également plus difficile à classer dans des tableaux ou à traduire en gros titres accrocheurs. En tant que telle, elle est moins visible pour les décideurs politiques.
« Pourtant, l’innovation communautaire – qui permet la résolution de problèmes contextuels, le développement d’infrastructures sociales et la création de biens communs de la connaissance – se produit partout au Royaume-Uni, souvent avec peu ou pas de soutien. Nous pensons que soutenir et encourager l’innovation locale et indépendante est essentiel pour relancer l’économie de l’innovation au Royaume-Uni de manière à ce qu’elle profite à davantage de personnes à travers le pays. Cela permettra de développer des compétences, des capacités et des équipements locaux qui ne dépendent pas d’un petit nombre d’entreprises de la Silicon Valley, de construire une infrastructure sociale solide et de créer de nouvelles opportunités pour davantage de personnes, dans davantage d’endroits – en fin de compte, de construire une économie de l’innovation plus diversifiée avec des niveaux plus élevés d’avantages publics et de participation ».
Changer d’échelleLes technologies à plus petite échelle sont pourtant un élément essentiel de la résilience à long terme, en particulier dans le contexte de l’urgence climatique.
« Plutôt que de faire profiter un petit groupe d’innovateurs appartenant à l’élite sociale, une économie de l’innovation véritablement moderne doit chercher à créer des opportunités plus plurielles et équitables, accessibles au-delà des grandes institutions de recherche et des grandes entreprises technologiques, qui privilégient la régénération plutôt que l’extraction, et qui élèvent et autonomisent les personnes et les communautés dans leur diversité ».
Petite dans ce cas ne signifie pas un manque d’ambition. Des technologies à plus petites échelles signifient des technologies peu concentrées et plurielles, c’est-à-dire des technologies qui puissent apporter une alternative à la nature intensive en ressources des technologies modernes à grande échelle. La question écologique rend ce changement d’échelle urgent, et il est probable qu’un passage à des approches informatiques à plus petite échelle et plus distribuées deviendra un impératif au cours de la prochaine décennie. C’est particulièrement vrai des technologies d’IA, comme le rappelaient récemment Gael Varoquaux, Alexandra Sasha Luccioni et Meredith Whittaker dans un article, soulignant que l’IA a développé un « goût malsain pour l’échelle », excluant structurellement les petits acteurs. Nous devons œuvrer à ce que le passage à grande échelle ne soit pas la solution universelle à tous les problèmes et nous concentrer plutôt sur des modèles qui peuvent être exécutés sur du matériel largement disponible, à des coûts modérés. « Cela permettra à davantage d’acteurs de façonner la manière dont les systèmes d’IA sont créés et utilisés, offrant une valeur plus immédiate dans des applications allant de la santé aux services aux entreprises, tout en permettant une pratique plus démocratique de l’IA ».
Pour y parvenir, estiment Coldicutt et Dowse, il est nécessaire d’opter pour un changement de culture et un changement de discours, afin que l’innovation à petite échelle et à long terme qui construit l’infrastructure sociale, cultive les compétences et autonomise les personnes et les communautés puisse être célébrée, recevoir des investissements et jouer un rôle actif. Les deux auteurs estiment que pour cela, il faut modifier l’investissement technologique, pour donner la priorité aux rendements sociaux à long terme plutôt qu’aux profits à court terme. Qu’il faut produire des infrastructures pour favoriser les investissements à long terme en faveur de sociétés équitables, plutôt que de soutenir les rendements d’un petit nombre d’entreprises et d’investisseurs de la Silicon Valley. Cela nécessite également de réfléchir à adapter nos modalités d’organisation pour faciliter cette autre économie de l’innovation. « Faisons en sorte que la technologie fonctionne pour 8 milliards de personnes et non pour 8 milliardaires ».
Des technologies pour tous dans une économie du soinL’enjeu est de favoriser des technologies qui améliorent la qualité de vie, la santé, le bien être, le travail, les loisirs, les relations sociales et les opportunités économiques pour tous, partout. Nous devons passer d’une innovation top-down à une innovation communautaire, comme le propose Careful Trouble, l’initiative que Coldicutt a lancé, à la fois cabinet de conseil et entreprise sociale communautaire – rappelons que Rachel Coldicutt a été longtemps l’animatrice de DotEveryone, le think tank britannique dédié au développement de technologies responsables, dont les activités ont été continuées par l’Ada Lovelace Institute et l’Open Data institute. Carfeul Trouble vient soutenir des personnes et des communautés qui gèrent des coopératives d’énergie responsables, des collectifs de soins sociaux, des pubs et des bibliothèques communautaires, des studios de technologie et des centres artistiques, des programmes de rénovation de logements et des entreprises de médias locaux. Autant d’exemples et d’initiatives qui servent à renforcer le réseau technologique communautaire et qui montrent que les technologies peuvent être utilisées pour renforcer les liens sociaux, la résilience et créer de la valeur économique de proximité, s’ils ne manquaient pas de soutiens et d’investissements (à New York également, Community Tech propose de reconstruire la technologie pour bâtir des communautés, en développant également une autre approche et un autre rapport à la technologie).
Coldicutt et Dowse rappellent que la population reste pessimiste quant à l’impact actuel des technologies. Et elle a raison : les opportunités créées par l’innovation technologique, telle qu’on la pratique, ne sont pas réparties équitablement, bien au contraire. Pour résoudre ce problème, il est nécessaire de repenser les normes d’innovation, ce qui ne se fera pas simplement par des investissements accrus dans les grandes entreprises ou dans l’innovation de pointe. « Si l’on ne peut pas compter sur un petit nombre d’entreprises pour créer la prospérité pour tous, il faut alors promouvoir un autre modèle d’innovation », plus inclusif, défendent-ils.
Bien sûr, il reste difficile de traduire la nécessité d’un pluralisme d’innovation en politique. Dans le domaine technologique, on considère que l’innovation ne se déroule que dans un contexte capitaliste, déconnecté des contextes sociaux, économiques et politiques où les technologies opèrent. Le passage à l’échelle et le rendement financier sont partout les principaux indicateurs de réussite et ne bénéficient qu’à un petit nombre d’initiatives. A l’inverse, les approches sociotechniques plus complexes reçoivent relativement peu de soutien, ce qui signifie qu’elles sont plus susceptibles de rester au stade pilote ou de démonstrateur, ou d’être reclassées comme des initiatives « Tech for Good » à faibles enjeux qui dépendent du financement caritatif. Mis en concurrence avec des investissements technologiques de plusieurs milliards visant à fournir des solutions universelles à grande échelle, l’innovation communautaire peut sembler pittoresque et quelque peu amateur, avec peu de portée ou d’impact ; cependant, cela est simplement dû au cadrage que nous portons sur l’innovation – « une grande partie de la vie réelle, en ligne et hors ligne, se déroule dans le plurivers des relations plutôt que dans des transactions ou des bilans d’entreprises, et les technologies que nous développons et utilisons devraient refléter et améliorer cela ».
Il n’existe pas de solution miracle, de modèle, de pilote ou d’innovation qui puisse résoudre les défis systémiques qui sont devant nous, rappellent les auteurs. Le changement de système nécessite de multiples innovations transformatrices à différents moments et niveaux.
Mais, fondamentalement, soutenir un modèle mixte d’innovation signifie s’éloigner d’une tendance à faire de gros paris sur une seule technologie ou un seul mécanisme réglementaire et s’engager à gérer une variété d’interventions à des vitesses et des rythmes différents, comme le disent l’ethnographe Vanessa Lefton et la designer Alex Fleming du Policy Lab. Pour Hilary Cottam, auteure de Radical Help (Virago, 2018), une société florissante ne peut pas être atteinte en maintenant une vision économique du monde figée et unique, expliquait-elle dans une tribune : « Nous avons besoin d’un code de conception – les valeurs et les paramètres qui permettent aux petites solutions à échelle humaine de se développer dans un cadre national. Il s’agit d’un processus d’élaboration des politiques qui repose sur une vision claire, des réseaux et des relations humaines. Il est à l’opposé du processus actuel d’élaboration des politiques de commandement et de contrôle industriel. Les paramètres définiront de nouvelles formes de mesures et de réglementation, au sein d’une culture dans laquelle nos relations les uns avec les autres sont ce qui compte le plus. Cela nécessite à son tour un nouveau cadre économique : une économie du soin.«
Les technologies et l’innovation n’existent pas seulement comme des intensificateurs économiques. « Les interventions communautaires sont essentielles pour concevoir et créer des infrastructures qui reflètent notre vie réelle au-delà des exigences de la croissance économique ; pour réaliser le plein potentiel des initiatives existantes et cultiver les conditions nécessaires à un changement plus axé sur la communauté, l’innovation communautaire doit être visible, avec une place à la table des grandes entreprises, avec un investissement proportionnel et un soutien politique ».
Pour y parvenir, Coldicutt et Dowse proposent de rediriger une partie significative de l’investissement et du soutien politique vers ces autres formes d’innovation. « Une bonne croissance nécessite les bonnes conditions pour prendre racine. L’innovation communautaire est un excellent compost, mais elle a besoin de la lumière du soleil des investissements et d’une bonne politique pour s’épanouir et se développer. »
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6:48
[Equipe Oslandia] Julien Moura, consultant SIG
sur OslandiaAprès son BAC, Julien s’oriente vers une prépa littéraire Khâgne et Hypokhâne au Prytanée national militaire à la Flèche. Il fait ce choix pour profiter de la méthodologie de travail et du challenge qu’offrent la prépa et poursuit son cursus en géographie : Licence de Géographie Urbanisme et Environnement puis le Master parcours Carthagéo à la Sorbonne.
« J’ai depuis toujours associé la géographie au mouvement, et c’est une discipline intéressante qui en croise plein d’autres : environnement, géopolitique, statistiques, mathématiques, … c’est ce qui m’a donné envie de rejoindre cette voie »
Dans le cadre de ses études, il part à Madagascar pour un stage de cartographie prospective sur le traitement et la valorisation des déchets en milieu urbain dense, puis direction La Réunion où Julien est embauché à l’Établissement Public Foncier de la Réunion (EPF Réunion) pour identifier le foncier éligible à des projets d’intérêt général. En parallèle de cet emploi, il s’engage !
« J’aime l’associatif et le partage de connaissances, je commence à donner des cours en géomarketing à l’IAE de la Réunion, je m’investis dans le Club Géomatique de la Réunion pour animer des groupes notamment sur GéoSource (pour INSPIRE), QuantumGIS (l’ancien nom de QGIS) et je rejoins Geotribu ».
Après 3 ans passés à La Réunion, Julien décide de partir du Vénézuela avec son sac à dos comme seul compagnon et parcourt l’Amérique du Sud jusqu’à un coup du hasard dans une gare routière en Équateur où il voit sur GeoRezo une proposition de VIA (Volontariat International en Administration) de l’IRD à Lima !
2 ans plus tard, Julien décide de rentrer en France et reprend des études : le Mastère SILAT – Systèmes d’informations localisées pour l’aménagement des territoires orienté en gestion de projet à Montpellier qu’il réalise en partenariat avec Isogeo, une start-up dédiée à la gouvernance des données géographiques.
Pendant 6 ans, il enchaîne les missions et les postes chez Isogeo : de chef de projet à directeur de produit tout en continuant à contribuer à Geotribu et à donner des cours à l’ESIPE (École supérieure d’ingénieurs de Paris-Est) et l’ENSG, l’école de référence en géomatique en France.
Après une période en indépendant, Julien est embauché chez Oslandia en 2020 en tant que Consultant SIG. Julien est embauché chez Oslandia en 2020 en tant que Consultant SIG.
Projets emblématiques
Très orienté qualité logicielle et DevOps, Julien apporte son expertise sur l’industrialisation de process, des projets de déploiement de QGIS sur des gros parcs, des audits de systèmes complexes et hybrides, recommandations sur les flux de la donnée géographique tout en continuant à donner des cours, notamment à l’École Urbaine de Sciences Po Paris, à animer Geotribu et à s’investir à l’OSGeo FR.« La Géoplateforme de l’IGN où j’ai assuré la coordination interne du projet. Pour cette fin d’année et 2025, j’anime une dynamique action visant à entraîner et accompagner les métropoles dans une migration open source avec comme fenêtre d’opportunité le décomissionnement de la suite Elyx d’une part et le renouvellement des licences ELA Esri d’autre part, le Grand Lyon faisant office de tête de pont. »
Technologies de prédilectionPython et CI/CD (YAML)
Ta philosophieFaire du travail sérieux sans se prendre au sérieux, plutôt que l’inverse !
Oslandia en 1 motOVNI !
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2:20
Compléter vos workflows Autodesk avec ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierPour les utilisateurs d'Autodesk, Esri propose ArcGIS, une suite d'outils puissants qui associent de manière transparente les données géospatiales aux processus de conception et de construction. Dans cet article, je vous présente les fonctionnalités qui aident les ingénieurs en BTP, les techniciens CAO et les chefs de projet, en vous expliquant comment ArcGIS peut améliorer vos projets et rationaliser vos opérations.
Optimiser les données et les flux de travail de votre projet
En tant qu'utilisateur d'outils de CAO/DAO, vous savez que vos conceptions doivent être précises et contextuellement exactes, c'est essentiel pour la réussite de vos projets. Pour y parvenir, vous avez besoin de bien plus que de simples outils de conception : vous devez avoir accès à des données géospatiales fiables et être capable d'effectuer des analyses spatiales avancées. Vous devez intégrer le contexte du monde réel dans vos conceptions pour prendre des décisions éclairées, améliorer les visualisations de vos projets et, en fin de compte, fournir un travail plus complet et plus efficace. Cette intégration d'informations géospatiales n'est pas seulement un avantage, c'est une nécessité pour les flux de travail de conception modernes.
C'est là qu'ArcGIS for AutoCAD entre en jeu, en offrant une intégration transparente des données SIG directement dans votre environnement de conception habituel, vous offrant une synchronisation des données sans effort et de puissantes capacités d'analyse spatiale. Le plug-in intègre ArcGIS à AutoCAD et Civil 3D pour enrichir les flux de travail CAO existants avec un contenu SIG fiable, augmentant considérablement l'efficacité de l'interopérabilité CAO-SIG en économisant du temps et des efforts dans les processus de contrôle qualité. Cela permet aux autres équipes de votre organisation, y compris les personnes opérant sur terrain, de travailler avec les mêmes données de manière synchrone (ou non), éliminant ainsi les lacunes de communication entre les équipes. Les concepteurs peuvent visualiser les couches du SIG de votre organisation et contextualiser leurs dessins, contribuant ainsi à un système d'enregistrement en collaboration avec leurs équipes de projet.
Modifier et synchroniser les données de votre projet de manière collaborative
ArcGIS for AutoCAD renforce la collaboration entre les équipes CAO et SIG, par exemple en prenant en charge les flux de travail d'édition multi-utilisateurs. Grâce au contrôle de version des branches, les professionnels de la CAO peuvent travailler sur les mêmes données de projet en même temps que leurs collègues CAO. Tous les membres de l'équipe effectuent des modifications et synchronisent les changements, de la manière habituelle, depuis leur environnement CAO.
Symbolisation et étiquetage simplifiés
ArcGIS for AutoCAD lie les attributs SIG à vos entités CAO, ce qui vous permet d'éliminer la fastidieuse symbolisation et l'étiquetage de vos dessins. Générez des étiquettes CAO à partir d'attributs SIG. Symbolisez des entités ponctuelles sous forme d'insertions de blocs, des points COGO ou des points AutoCAD. Et tout cela est dynamique. Toutes les modifications que vous apportez aux entités CAO liées mettent à jour le SIG, et toutes les modifications que vous apportez aux valeurs d'attributs SIG mettent à jour le SIG.
Collaborer sur la localisation et l'état de vos équipements
En travaillant dans AutoCAD et Civil 3D avec ArcGIS for AutoCAD, les techniciens CAO, tout en utilisant leurs logiciels et flux de travail familiers et en travaillant sur les mêmes données. Les statuts et les emplacements des actifs peuvent être confirmés sur le terrain et synchronisés avec le dessin CAO sous forme de couches d'entités, y compris des pièces jointes telles qu'une image confirmant le statut et l'emplacement de l'actif.
Intégrer les flux de travail CAO et SIG pour une gestion plus intelligente des espaces intérieurs
En tant qu'utilisateur de CAO qui s'aventure dans le domaine des SIG Indoor, vous savez que la conception et la gestion d'espaces intérieurs nécessitent bien plus que de simples dessins précis. Vous devez avoir une compréhension globale du contexte spatial, notamment de la manière dont les personnes et les actifs interagissent dans ces espaces.
Cela implique une modélisation 3D précise des intérieurs, une intégration transparente des données du monde réel et des outils d'analyse spatiale avancés. La capacité de visualiser et d'analyser les environnements intérieurs peut considérablement améliorer vos processus de conception, améliorer la gestion des installations et favoriser une meilleure prise de décision. Pour créer des espaces intérieurs plus optimisés, plus sûrs et plus conviviaux, ArcGIS Indoors for AutoCAD est un complément essentiel.
Import et conversion de données CAO
ArcGIS Indoors vous permet d'importer vos fichiers AutoCAD, Revit et IFC, en convertissant les données de conception détaillées en cartes d'intérieur interactives. Ce faisant, vous étendez l'utilité de vos données de construction au-delà de la phase de conception et dans les opérations quotidiennes.
Ces cartes intérieures deviennent des outils précieux pour une multitude de tâches, de la gestion des équipements et des espaces à l'amélioration de la sécurité et de l'expérience globale des occupants. ArcGIS Indoors for AutoCAD garantit que vos données de plan d'étage sont préparées de manière optimale pour une transition en douceur, vous permettant ainsi d'exploiter toute la puissance du SIG dans vos environnements intérieurs.
Assurer la compatibilité des données
L'intégration d'ArcGIS Indoors for AutoCAD dans vos flux de travail de données est essentielle pour les utilisateurs d'Autodesk, car les plans d'étage CAO, bien que détaillés, ne sont pas intrinsèquement conçus pour les SIG d'intérieur. Les dessins d'architecture, d'ingénierie et de construction (AEC) ne correspondent souvent pas parfaitement aux besoins des SIG d'intérieur, qui nécessitent une représentation précise des espaces pour prendre en charge des cas d'usage tels que la planification et la gestion de l'espace, les inspections d'actifs, le partage d'emplacement et l'orientation.
En utilisant ArcGIS Indoors pour AutoCAD, vous avez la garantie que toutes les lignes, blocs, textes et autres objets de vos dessins CAO sont positionnés avec précision et convertis en entités SIG significatives. Cela permet non seulement de combler le fossé entre les données de conception et les données opérationnelles, mais également d'exploiter l'ensemble des fonctionnalités SIG intérieures, rendant vos espaces intérieurs plus intelligents et plus efficaces.
Optimiser le partage des données
Le partage de données entre les plateformes CAO et SIG est simplifié avec ArcGIS Indoors for AutoCAD. Lorsque vous vous préparez à transférer des données de plan d'étage CAO vers un SIG, cet outil vous aide à évaluer et à vérifier l'état de préparation de vos données CAO. Il génère des rapports complets qui vous guident dans les ajustements nécessaires à l'aide de vos outils CAO existants, garantissant ainsi que vos données répondent à vos normes CAO.
À l'inverse, lors du partage de données SIG vers la CAO, ArcGIS Indoors for AutoCAD permet d'établir une base de référence pour la qualité des données. Cette base de référence sert de référence pour maintenir la qualité tout au long des phases de conception et de construction, garantissant que les plans d'étage définitifs conformes à l'exécution sont prêts pour l'intégration dans le SIG avec un minimum de préparation supplémentaire. Cette fonctionnalité bidirectionnelle permet non seulement de gagner du temps, mais aussi d'améliorer la précision et la convivialité de vos données sur les deux plates-formes.
Unification des données de construction : une intégration transparente pour de meilleurs résultats de projetEn tant que chef de projet dans le secteur de la construction en constante évolution d'aujourd'hui, il est plus crucial que jamais de gérer et d'intégrer efficacement les données provenant de diverses sources. Avec l'adoption croissante de la modélisation des informations du bâtiment (BIM), de la CAO et du SIG, les chefs de projet sont confrontés au défi de tirer parti de ces technologies pour optimiser les flux de travail et améliorer la collaboration.
Faire le pont entre BIM, CAO et SIG
La solution à ce défi réside dans ArcGIS GeoBIM, une puissante application cloud-to-cloud qui comble le fossé entre BIM, CAO et SIG en se connectant directement à Autodesk Construction Cloud. En exploitant les capacités d'ArcGIS GeoBIM, les chefs de projet peuvent intégrer et gérer de manière transparente les données tout au long du cycle de vie du projet, de la planification et de la conception initiales à la construction et à la gestion des installations. Cela permet non seulement d'améliorer les résultats globaux du projet, mais également de garantir que toutes les parties prenantes travaillent à partir d'une source unique et fiable de vérité.ArcGIS GeoBIM connecte les données géospatiales aux informations de conception et de construction pour
vous permettre de voir vos projets et vos actifs en contexte.
Améliorer la collaboration avec des outils Web
ArcGIS GeoBIM offre une expérience web innovante permettant aux équipes de collaborer sur des projets et des problématiques BIM dans un contexte géospatial. Les équipes AEC et opérationnelles peuvent travailler avec des données et des documents liés à partir de plusieurs systèmes, notamment Autodesk Construction Cloud et Autodesk BIM 360, et configurer des applications web pour rendre plus efficace la communication et la collaboration.Vous conservez vos documents et vos données organisés dans les emplacements sources d'origine et accédez
au contenu de votre projet BIM et SIG via une expérience d'application Web commune.
Simplifier l'accès aux données et la prise de décision
Avec ArcGIS GeoBIM, les équipes passent moins de temps sur des tâches de conversion de fichiers souvent coûteuses et chronophages, améliorant ainsi l'accès à des données de projet et d'actifs fiables et à jour, notamment des modèles BIM 3D, la capture de la réalité, des cartes de terrain, de la documentation et des problèmes. En conséquence, les équipes peuvent voir des informations actives qui les aident à prendre de meilleures décisions et facilitent la collaboration pour de meilleurs résultats de projet.
Enfin, l'application ArcGIS GeoBIM permet d'étendre la valeur du BIM tout au long du cycle de vie de l'infrastructure. En utilisant ArcGIS GeoBIM pour les transferts de projets numériques vers les services d'exploitation et de maintenance, vous pouvez permettre aux propriétaires et aux exploitants de trouver et d'accéder facilement aux informations, en les réutilisant pour planifier des améliorations d'investissement ou améliorer l'efficacité. Offrir une vue unifiée des projets et des actifs permet d'améliorer les opérations, de réduire les coûts et d'atténuer les impacts environnementaux.ArcGIS GeoBIM fournit une expérience Web configurable à laquelle les travailleurs mobiles sur le terrain
peuvent également accéder pour une source unique de vérité.
Pour conclure...
En intégrant ArcGIS aux produits Autodesk, vous accédez à une suite complète d'outils conçus pour améliorer vos flux de travail BIM et CAO. De l'intégration transparente des données et de l'analyse spatiale sophistiquée en passant par la cartographie intérieure détaillée et à la gestion efficace du cycle de vie de vos données, ArcGIS fournit les outils dont vous avez besoin pour optimiser vos projets et rationaliser vos opérations. Aujourd'hui, vous tirez parti de ces puissantes intégrations pour gagner en efficacité et aider votre entreprise et vos projets à se démarquer. Esri et Autodesk poursuivent leur collaboration et d'autres évolutions notamment autour d'Autodesk Forma.
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15:01
Naofix.com : module Helpdesk
sur Makina CorpusNotre partenaire sur le Salon des Maires et des Collectivités Locales Nautilux lance Naofix, le module Helpdesk qui transforme la gestion des services d’assistance avec des fonctionnalités avancées, combinant productivité, personnalisation et automatisation.
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14:00
Suivre le Vendée Globe 2024 depuis un SIG
sur GeotribuCréer et visualiser les données SIG de l'avancement de la course du Vendée Globe 2024 à partir des tableurs officiels.