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16:03
Site Internet Drupal 10 : Oh ! Mon appart' Étudiant
sur Makina CorpusOh! mon appart’ étudiant est la marque de l’Association pour le Logement des Jeunes en Occitanie, dédiée au logement étudiant.
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14:52
En direct des Journées Utilisateurs QGIS-fr !
sur OslandiaUne belle partie de l’équipe est présente pendant les Journées Utilisateurs QGIS-fr les 27 et 28 mars à Grenoble pour animer 5 ateliers et 2 conférences avec des clients : nouveautés QGIS 3D, créer et publier un joli projet sur QWC, cartographie avancée avec QGIS, initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT, collecter vos données sur le terrain avec QField, …
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024. Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS.
Editeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue activement à la communauté, comme pendant ces deux jours
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13:29
Mise à jour ArcGIS QuickCapture - Mars 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierArcGIS QuickCapture est l'application du système ArcGIS pour la collecte ultra-rapide de données sur le terrain. Elle permet la collecte de données géolocalisées en vous déplaçant sur le terrain via une expérience utilisateur simple basée sur quelques gros boutons. Vous saisissez des lignes, des polygones ou des observations ponctuelles et leurs caractéristiques en appuyant simplement sur un bouton !
Depuis quelques jours, la version 1.19 de l'application est disponible. Elle introduit plusieurs évolutions intéressantes que je vous présente dans cet article.
Introduction des listes de choix dynamiques
Avoir une liste déroulante, ou une liste de choix de valeurs valides accélère considérablement la collecte de données et présente l'avantage de garantir que seul un texte valide est saisi. Jusqu'à présent, les valeurs contenues dans les listes déroulantes devaient être configurées manuellement lors de la création ou récupérées à partir du domaine de valeurs codées dans un champ.
Les listes de choix dynamiques sont automatiquement renseignées à partir d'un champ dans une couche d'entités ou une table en ligne. Une fois chargées dans l'application, ces choix dynamiques persistent même lorsque le projet est utilisé en mode déconnecté. De plus, lorsque les valeurs de la liste de la couche d'entités changent (à mesure que de nouvelles données sont soumises), QuickCapture accédera à ces mises à jour sans que l'auteur ait à republier le projet, garantissant ainsi aux utilisateurs de toujours disposer des valeurs les plus récentes pour sa liste de choix.
Réorganiser les entrées utilisateur
Les entrées utilisateur constituent une des fonctionnalités les plus puissantes de QuickCapture. En effet, elles permettent aux utilisateurs sur le terrain d'ajouter des attributs supplémentaires à l'aide de boîtes de dialogue spécialement conçues pour une saisie rapide des données. Depuis cette mise à jour, vous pouvez configurer jusqu'à 10 entrées utilisateur par bouton. Désormais, grâce au concepteur QuickCapture, vous pourrez également réorganiser ces entrées utilisateur selon un flux de travail qui fonctionne le mieux pour votre équipe sur le terrain.
Des flux de travail amélioré pour la collecte d’imagerie orientée
Depuis fin 2023, l’imagerie orientée devient une capacité standard dans de nombreuses apps et ce type de données connaît une croissance rapide dans l’écosystème ArcGIS. Avec cette version 1.19 de QuickCapture, vous pouvez désormais capturer des images orientées sur le terrain à l'aide de l'application mobile, puis accéder à l'application Map Viewer pour visualiser et explorer facilement vos images. Si vous souhaitez en savoir plus sur l'imagerie orientée et ArcGIS QuickCapture, consultez ce blog .
Autres améliorations
On pourra également noter les évolutions suivantes- Cartographie et symbologie améliorées : vous contrôlez dorénavant la manière de symboliser les données non envoyées dans l'application mobile et créez automatiquement une carte web spécifique au projet lors de la création d'un projet à partir de couches.
- Modèle SARCOP : un nouveau modèle de recherche et de sauvetage en milieu urbain est désormais disponible via l'option de modèle lors de la création d'un nouveau projet.
- Icônes OCHA : de nouvelles d'icônes de l'ONU autour des activités humanitaires sont disponibles pour être utilisées dans vos projets.
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12:38
Cartographie et littérature
sur Cartographies numériques
La collection Libre cours des Presses Universitaires de Vincennes consacre un volume aux relations entre Cartographie et littérature, signé par Laurence Dahan-Gaida. L’ouvrage interroge l’impulsion cartographique qui nous conduit à dessiner des cartes pour nous orienter dans l’espace et y projeter nos déplacements virtuels.Présentation de l'ouvrage
La nécessité de nous orienter dans l’espace pour y projeter nos déplacements a donné aux cartes une importance cruciale pour notre existence. Cette impulsion cartographique est ici interrogée par le biais d’aller et retours entre géographie, cartographie et littérature. L’ouvrage interroge l’impulsion cartographique qui nous conduit à dessiner des cartes pour nous orienter dans l’espace et y projeter nos déplacements virtuels. Toute carte est une sorte de diagramme qui modélise l’espace grâce à une présentation spatiale et iconique de ses relations. Or le texte littéraire est aussi un dispositif de modélisation qui exploite les ressources du langage pour faire émerger un temps, un espace, un monde. Plutôt que d’opposer la cartographie des géographes à celle des écrivains, on les aborde ici comme des dispositifs cognitifs qui médient entre l’intelligible et le sensible pour générer à la fois un espace et un savoir sur cet espace.
Laurence Dahan-Gaida est professeure de littérature comparée et directrice du Centre de Recherches Interdisciplinaires et Transculturelles. Elle dirige la revue en ligne Epistemocritique et est auteure de nombreuses études sur les relations sciences/littérature.
Table des matièresIntroduction (à lire sur le site de l'éditeur)
Chapitre 1 – La raison cartographique
La carte et le diagramme
Épistémologie de la carte
Chapitre 2 – Les approches géocentrées de la carte en littérature
Chapitre 3 – Matérialités de la carteLa carte dans la littérature
Lieu, espace, territoire
De la géographie humaine à la géographie littéraire
Le croquis topographique?: I?Wouldn’t Start from Here
De la carte papier à la carte numérique… et au tableau
Chapitre 4 – Géométries de l’espace?: lignes et fractales
Cartographier par la ligne
Le Chant des pistes
Lignes d’erre et lignes de trajectoires
De la représentation à la performance?: l’art nomade
La physionomie du combat
Une cartographie fractale
Chapitre 5 – L’art du tableau et la science du paysage
La pensée du paysage
L’artialisation du paysage
La physionomie du paysage, entre science et arts
Écrire le paysage
Cartographier le paysage
Chapitre 6 – Cartographies de la littérature
Entre géographie et géométrie?: les cartes-diagrammes de Moretti
De la carte à la trame
Conclusion
Bibliographie
Articles connexes
Décrire la carte, écrire le monde
Cartes invisibles. Réflexions littéraires et cinématographiques sur l’image cartographique
Le tour de France des classiques de la littérature (Gallica - BNF)
Le voyage d'Ulysse. Comment cartographier un mythe ?
Cartes et fictions (XVIe-XVIIIe siècle) par Roger Chartier
Un océan de livres : un atlas de la littérature mondiale
Vers une carte interactive de la littérature de fiction dans le monde
Carte des road trips les plus épiques de la littérature américaine
Découvrir Paris à travers les grands classiques de la littérature
Les story maps : un outil de narration cartographique innovant ?
Fake Britain, un atlas de lieux fictionnels
Rubrique Cartes et atlas imaginaires
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10:00
Panoramax
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGN: l'alternative libre et souveraine à StreetView -
10:00
Panoramax
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNL'alternative libre et souveraine à StreetView -
8:00
IGNFCollaboratifConnector
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIGNFCollaboratifConnector, une nouvelle suite de Transformers FME développée par l’IGN en partenariat avec Veremes -
8:00
IGNFCollaboratifConnector
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIGNFCollaboratifConnector, une nouvelle suite de Transformers FME développée par l’IGN en partenariat avec Veremes
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8:00
Le changement de licence OneGeo Suite
sur Neogeo TechnologiesAujourd’hui, l’implication de NEOGEO dans la communauté géomatique prend une autre dimension. En adoptant la licence Affero GPL pour nos logiciels OneGeo Suite et GeoContrib, nous souhaitons renforcer cet engagement.
Pourquoi ce changement ?À travers l’adoption de cette nouvelle licence, l’objectif est double :
1. Protéger les innovations : Nous souhaitons garantir que les développements réalisés par Neogeo et nos clients demeurent libres. Cette démarche permet de préserver la richesse et la valeur ajoutée de notre travail.
2. Partager et collaborer : Lorsqu’un acteur, issu ou non du monde de la géomatique, décide de s’appuyer sur nos travaux, ses contributions seront accessibles à toute la communauté. C’est un cercle vertueux : plus nous collaborons, plus le logiciel s’enrichit pour le bénéfice de tous.
Ce changement sera effectif à partir de la version OneGeo Suite 1.1 et pour la version stable GeoContrib 5.4.
Les 4 libertés du logiciel libre : Un rappel essentielLa notion de logiciel libre repose sur 4 libertés fondamentales :
- Le droit d’utiliser le logiciel sans restriction
- Le droit d’étudier le logiciel
- Le droit de diffuser le logiciel
- Le droit de modifier le logiciel et de diffuser les modifications
Le Copyleftt : En la matière, le copyleft est un gage d’égalité et de liberté qui vise à empêcher la restriction des droits des utilisateurs.
Le logiciel peut être modifié mais sa licence doit rester compatible, tout en conservant notamment le droit de copier le code source. Le copyleft garantit donc que les logiciels libres le restent.
Les licences libres en un coup d’œilIl existe actuellement plusieurs licences libres :
- Apache : Une licence permissive qui autorise la modification de la licence des fichiers modifiés exclusivement.
- GPL : Sans doute la licence libre la plus populaire et le pilier du copyleft. Elle exige que les produits dérivés et programmes associés adoptent une licence compatible, garantissant les mêmes droits aux utilisateurs.
- LGPL : Une variante de la GPL, la LGPL offre plus de flexibilité sur l’intégration du code dans un produit sous une autre licence (même non libre) tout en restant compatible avec la GPL.
- Affero GPL : La principale différence entre la GPL et l’AGPL réside dans la façon dont elles traitent l’utilisation du logiciel sur des serveurs distants. L’AGPL a été créée pour s’assurer que les services Web basés sur des logiciels libres donnent accès au code source aux utilisateurs distants (même s’ils n’ont pas téléchargé le logiciel).
D’autres licences sont également disponibles mais plus contraignantes en matière de libertés :
- SSPL (Server Side Public License) : utilisée par MongoDB et ElasticSearch, la licence limite la mise à disposition d’un logiciel sur des hébergeurs Cloud. Elle vise essentiellement les géants du cloud comme AWS. La plupart des utilisateurs peuvent continuer d’utiliser MongoDB et ElasticSearch comme avant. Cette licence n’est pas reconnue par l’OSI (Open Source Initiative) comme « open source » et celle-ci est parfois critiquée pour ses exigences jugées excessives ;
- Freemium (ou shareware) : les logiciels sont gratuits mais le plus souvent non modifiables
- CLAs (Contributor License Agreements) : À l’instar d’une NDA (Non Disclosure Agreement), l’agrément doit être signé par les contributeurs afin de céder leurs droits. Cette licence permet également à l’entreprise d’utiliser les contributions d’une manière qui ne serait pas permise par la licence open source sous laquelle le logiciel est publié (ex : changer de licence).
Le passage des solutions sur cette nouvelle licence traduit notre volonté de renforcer la liberté, la collaboration et l’innovation dans le domaine géomatique. Nous souhaitons également que ce changement profite à toute la communauté, ainsi que les évolutions qui en découleront.
Rédacteur : Sébastien DA ROCHA
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7:00
[Equipe Oslandia] Jean, ingénieur SIG
sur OslandiaAprès un diplôme d’ingénieur obtenu à Centrale Lille, Jean s’engage dans une thèse en Morphologie mathématique, orientée sur le traitement d’images numériques, aux Mines de Paris. Après sa thèse, il poursuit pendant 12 ans sa collaboration avec son entreprise d’accueil. Il travaille sur de nombreux projets de R&D et sur l’écriture d’algorithmes de traitements d’images ou sur des algorithmes de données SIG géolocalisées.
Il découvre les SIG, QGIS, et … Oslandia, identifié comme un acteur majeur dans la communauté QGIS !
« La culture open source m’intéresse, j’ai toujours utilisé des outils et logiciels OS et je faisais d’ailleurs de la contribution à titre perso. J’avais par ailleurs envie de travailler dans une société dans laquelle je pouvais être davantage partie prenante des décisions et des actions »
Jean est ingénieur SIG chez Oslandia depuis 2022 et dispose d’une solide expérience en C++, le langage de programmation sur lequel est basé QGIS et sur le visualisateur QT. Il met à disposition ses compétences sur des projets variés comme le visualiseur de données 3D pour le CEA, de nouvelles fonctionnalités pour améliorer le chargement et la visualisation de nuages de points sur QGIS pour EDF,… ou encore la visualisation de données de l’IFREMER qui repose sur QGIS server.
Projet emblématiqueJean a développé avec son collègue Florent un plugin pour l’IFREMER « QDuckDB » permettant de lire des bases de données DuckDB, qui stockent des infos spatiales (points, polygones, lignes, …), dans QGIS.
Technologies de prédilection
Ce plugin permet aujourd’hui de partager des fichiers « parquet » utilisés de plus en plus notamment par l’INSEE.
« Comme tout est en open source, d’autres utilisateurs peuvent proposer de nouvelles fonctionnalités, on peut imaginer plein d’évolutions possibles ! »Langages C, C++ et Python
PhilosophieTout ce que je développe peut servir à la communauté, j’aime l’idée de contribuer à un bien commun.
Oslandia en 1 motTransparence !
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19:12
Imaginer demain. Chroniques cartographiques d'un monde à venir
sur Cartographies numériques
Julien Dupont, alias @Kartokobri
Que vous connaissiez déjà ou non les cartes imaginaires de Julien Dupont, il faut aller découvrir le bel ouvrage qu'il vient de publier aux éditions Armand Colin Imaginer demain. Chroniques cartographiques d'un monde à venir (mars 2024). Vous y découvrirez des espaces imaginaires (pas si futuristes !) dans lesquels se déroulent déjà une partie de nos vies à l'ère de l'Anthropocène. En empruntant le chemin de l'art et de la cartographie, l'auteur nous y offre « des transpositions, des comparaisons, des allers-retours entre passé, présent et futur, en mêlant prospectives et prophéties, à travers des expériences cartographiques artisanales ».
Julien Dupont, que l'on peut suivre sur le réseau X-Twitter ou à travers son blog Kartokobri. Cartographies imaginaires, est professeur d'histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et grand passionné de cartographie. Il s'est fait connaître à travers une série de cartes réalisées quotidiennement pendant le premier confinement (voir par exemple sa cartographie de Clustland ou celle de Moncovideo). Pour le making-off, on peut se reporter aux explications sur le site Visionscarto.
La cartographie imaginaire, c'est l'art de faire rêver et aussi d'attirer le regard par le choix des titres, par le découpage et le collage qui permettent de « créer des espaces improbables, en les fondant pour créer de nouveaux lieux, de nouvelles proximités » (voir par exemple sa carte dystopique de l'Europe, ses Continents à la dérive ou encore ses zones de guerre transposées). Les cartes qu'il dessine et peint à la main s'inscrivent dans un imaginaire réaliste. Ses fictions cartographiques oscillent entre sentiment d'émoi et humour face à l'actualité. Ce qu'il nous met sous les yeux, c'est à la fois la gravité du monde d'aujourd'hui et ce qui nous permet d'entrevoir d'autres possibles :Je dessine des cartes et les utilise comme supports pour formaliser des lectures du monde, en partant de l’idée qu’une carte peut raconter une infinité de choses vues, vécues, racontées, comprises et surtout peut-être, incomprises. À travers elles, j’essaye d’interroger des faits, de développer des histoires, de fixer des mémoires, en détournant les lignes, les contours, les toponymies... Je réalise ces cartes à la main (crayons de couleur, feutre, plus généralement à l’aquarelle), et elles sont donc, par nature, fausses, géométriquement suspectes. Les dessiner moi-même me permet de m’approprier ces morceaux de monde, d’y poser un récit, une histoire, une explication plausible, une extrapolation.
Présentation de l'ouvrage
Comment s’imaginer le monde de demain ? Comment le représenter ? Quels vont être les impacts sur notre vie des changements climatiques, des crises migratoires, des inégalités qui se creusent, des guerres à venir ?
Raconter demain, réfléchir aux possibles, c’est mieux se préparer aux grands défis qui nous attendent. Maniant une imagination réaliste, Julien Dupont propose dans ce livre une vision scénarisée de notre avenir par les cartes. S’appuyant sur des données scientifiques (les rapports du GIEC, les données de l’Office mondial des migrations, l’INSEE, des travaux universitaires) enrichies de ce que nous propose la fiction (littérature, cinéma, séries), il cartographie les espaces et met en avant, parfois de manière étonnante voire troublante, la manière dont notre environnement va changer dans les années à venir. Écosystèmes, habitat, ressources, frontières, migrations, technologies, etc., sont déclinés au fil de ces chroniques cartographiques, qui vont de la prospective réaliste à court terme à la dystopie la plus poussée.
Une lecture subjective et sensible de l’auteur, qui encourage le lecteur à s’interroger à son tour et à construire sa vision personnelle des futurs de notre monde.
Quelques cartes pour imaginer notre futur climatique
Si Julien Dupont stimule notre imagination, ce n'est jamais gratuitement mais bien pour parler de notre monde et des menaces qui pèsent sur lui. Il ne cherche pas à imposer un regard, mais plutôt à suggérer des scénarios possibles. Et si ces scénarios peuvent paraître pessimistes, il s'agit le plus souvent d'éviter le pire : imaginer le futur, y compris dans ses scénarios les plus funestes, pour mieux déterminer nos choix dans le présent.
Il est bien difficile de faire une sélection tant ses cartes imaginaires ont chacune leur originalité. En voici quelques-unes pour vous donner un avant-goût de ce qui nous attend si l'on ne prend pas des mesures pour ménager notre futur climatique :
Quelques scénarios cartographiques pour imaginer le monde de demain @duno pic.twitter.com/FJ45sEpu4v
— Julien Dupont Kobri (@Kartokobri) March 24, 2024
Ressources minières et fossiles de l'Antarctique. Vers la fin du XXIIIème siècle, après la fonte des derniers glaciers,la colonisation du dernier continent habitable s'accéléra. Des pistes furent ouvertes vers l'intérieur des terres
— Julien Dupont Kobri (@Kartokobri) March 18, 2024
"Imaginer demain" #armandcolin pic.twitter.com/eSHV2634ts
Une Afrique utopique (réseaux tgv et pistes cyclables, éoliennes et champs photovoltaïques, extension des surfaces agricoles...) Un autre monde est plausible ! In "Imaginer demain" @dun pic.twitter.com/PNm6cDfYEE— Julien Dupont Kobri (@Kartokobri) March 16, 2024
Sommaire de l'ouvrage
Avant-propos. Quelques stations d'anticipation cinématographiques des années 1950 à nos jours - La littérature d'effondrement.
1 – Scènes d'exposition. La scénarisation du futur. North Sentinell / North Oléron en 2124 : rester à l'écart - A propos des scénarios du Giec : nous sommes quelque part par-là (mais ça bouge tout le temps) - Planisphère de la montée des eaux après la fonte du dernier glacier et une élévation de la mer de 54 mètres - Cinq îles et archipels en voie de submersion - Comment représenter les inégalités de développement ? - Chamonix demain : trois scénarios de sortie de modèle.
2 – Le premier rôle. La trace de l'Homme. Ile Cocos (Costa Rica) - Les zones sans doute inhabitables en 2100 - Des lacs en voie d'asséchement - Migingo, lac Victoria. L’Amazonie - De Manaus à l’Amasaônie - Désert d'Amazonhara, été 2224 - La vie de château en 2224 (Post-Anthropocène).
3 – L'Épice. Nos ressources et nos besoins. Hashima : épuiser les ressources et puis évacuer les lieux - Les resources de la dernière chance ? - Pangea Proxima - Le XXIIe siècle chinois - Groenland, saison estivale 2224 - La ruée vers l'or en Antarctique - Pripiat et alentours - Loin des zones irradiées, survivre dans les hautes terres du Drômardèche vers 2124.
4 – Le décor. Notre stream quotidien. Malé (Maldives) : la ville partout (et au-delà) - Villes et bidonvilles d'hier, aujourd'hui et demain - De l'île des Manhattes à la cité engloutie de Manhattan - Vivre dans les interstices : le rond-point de Croix-Luizet - QR Code City. Urbex (Exploration urbaine) - Paris, après les Grandes Pluies de la fin du XXIe siècle - La planète des câbles.
5 – Les chemins et les lieux (mobiles, immobiles). Diego Garcia : être déplacé sur la Terre. L'impossible retour aux sources - Christmas Island (Australie) : un territoire schizophrène - La Méditerranée submergée - La Méditerranée évaporée - Pantelleria : le vent du sud - L'île de Sète, après la rupture des cordons littoraux (2124) - Un détail du vaisseau Aurora (Kim Stanley Robinson)
6 – Happy End. Fin tragique ou Cliffhanger. Un autre monde est-il toujours plausible ? - Tikopia, une île résiliente ? - Le Sahara humide - Une Afrique utopique - Le Jour d'après ? Traverser la Manche et fuir les zones gelées (2124) - Collaps Peninsula : imaginer la fin du monde - Le monde de demain (en une soixantaine de langues).
Articles connexes
Cartographier l'anthropocène. Atlas 2023 de l'occupation du sol (IGN)
Paul Crutzen et la cartographie de l'Anthropocène
Cartographie imaginaire. Les îles de la planification écologique
Derrière chaque carte, une histoire. La cartographie du détroit de Magellan entre science et imaginaire
Les monts de Kong en Afrique : une légende cartographique qui a duré près d'un siècle !
La Lémurie : le mythe d'un continent englouti. La cartographie entre science et imaginaire
La régate présidentielle ou course à l'Elysée 2022 en version carte imaginaire
Utiliser des générateurs automatiques de territoires imaginaires
La Terre du Milieu de Tolkien a désormais son SIG
Rubrique Cartes et atlas imaginaires
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14:00
Diffusion en Open Data des premières données de l'OCS GE Nouvelle Génération
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLes données de l’OCS GE nouvelle génération sont progressivement diffusées, au fil de la production, en Open Data sur le site Géoservices -
14:00
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9:51
Py3dtiles v7.0.0 est de sortie ! Des fonctionnalités, et une communauté qui se développe
sur Oslandiavar spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];
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HTMLCanvasElement.prototype.getContext = function () { var context = null; if (!arguments.length) { return context; }
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var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);
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var spector; var captureOnLoad = false; var captureOffScreen = false; window.__SPECTOR_Canvases = [];
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var contextNames = ["webgl", "experimental-webgl", "webgl2", "experimental-webgl2"]; if (contextNames.indexOf(arguments[0]) !== -1) { context.canvas.setAttribute("__spector_context_type", arguments[0]); // Notify the page a canvas is available. var myEvent = new CustomEvent("SpectorWebGLCanvasAvailableEvent"); document.dispatchEvent(myEvent);
if (captureOffScreen) { var found = false; for (var i = 0; i
Py3dtiles est une librairie et un outil Python en ligne de commande pour générer, lire et modifier des 3D Tiles. On peut l'utiliser seul ou l'intégrer dans sa propre application Python.
La version 7.0.0 vient de sortir, il est temps de faire une petite rétrospective sur les dernières années !
La communauté et un nouveau mainteneurNous accueillons un nouveau mainteneur : Lorenzo Marnat (Liris). Le Liris a très significativement contribué à py3dtiles et a mené un travail de R&D conséquent sur leur fork et via l'application py3dtilers. Lorenzo réalise depuis quelques mois le travail d'intégration dans le tronc commun, véritable travail de fourmi ô combien nécessaire. L'intégrer à l'équipe était donc l'étape logique dans ce processus.
Cela signifie que py3dtiles n'est plus un projet uniquement Oslandien ! Ceci constitue une étape très importante dans le développement d'un projet réellement communautaire et nous sommes très heureux de l'avoir dans l'équipe.
En conséquence, certains changements ont été adoptés afin que py3dtiles soit plus indépendant d'Oslandia. Nous espérons ainsi favoriser les contributions externes et l'implication d'autres entitées qu'Oslandia et le Liris:
- Le dépôt de code a été déplacé vers sa propre organisation: [https:]] . Nous en avons profité pour renommer la branche principale en main à la place de master (afin de s'approcher du défaut de GitLab).
- Le site web est maintenant hébergé sur [https:]] . Une redirection de l'ancien site a été mise en place, mais nous conseillons tout de même de mettre à jour vos signets web.
- Nous avons maintenant un document décrivant la gouvernance: GOVERNANCE.md, qui décrit le fonctionnement de la communauté.
- Et nous avons un canal de discussion instantané sur matrix.org !
Lidar HD de l'ign converti en 3dtiles avec py3dtiles et visualisé avec giro3d
Les évolutions fonctionnelles Améliorations du support de la spécificationEn version 2, py3dtiles souffrait encore de l'absence de ces quelques classes décrivant les concepts 3Dtiles, et qui sont maintenant présentes en version 7 :
- BoundingVolumeBox
- TileSet
- Tile
- Extension
Les feature tables sont maintenant supportées pour les b3dm en plus des pnts.
Nouveaux formatsPy3dtiles supporte maintenant les fichiers PLY (en nuage de points uniquement) et LAZ.
Le support XYZ et CSV a été amélioré, avec une auto-détection du format du CSV.
py3dtiles mergeIl s'agit d'une nouvelle commande permettant de générer un tileset à partir de 2 autres tilesets. Pour l'instant la génération des tuiles racines est assez naïve, mais devrait très bien fonctionner avec les nuages de points.
Autres fonctionnalitésIl est maintenant possible d'exporter les classifications des nuages de points dans les pnts.
Le support des batch tables a été ajouté.
Les évolutions techniques Des évolutions de packaging Les dépendances optionnellesAvec le support de formats additionnels, le nombre de dépendances de py3dtiles augmente de façon significative. Nous avons créé des sections de dépendances optionnelles, afin d'éviter de demander aux utilisateurs d'installer des librairies pour des formats qu'ils n'utilisent pas.
Image DockerNous publions maintenant des images docker sur le gitlab registry et docker hub.
Support WindowsUn premier travail pour supporter Windows a été effectué, mais du travail reste à accomplir pour produire un .exe facilitant le déploiement.
La qualité du codeDe gros efforts ont été effectués pour rendre la contribution plus agréable et améliorer globalement la qualité du code. Des analyseurs automatiques de code ont été mis en place, notamment des linters et un SonarCloud.
Nous avons fait un effort spécifique pour typer nos déclarations de fonctions et variables avec les nouvelles possibilités qu'offre les versions modernes de Python.
À venirLe point principal sera le support des géométries dans le processus de conversion multiprocessus lancé par py3dtiles convert. Cela permettra ensuite d'avoir un support des formats géométriques, en particulier l'IFC ! (Mais également, l'amélioration du support PLY, des tables PostGIS, des OBJ, etc.).
D'autres améliorations sont bien sûr dans les cartons.
Impliquez-vous !Py3dtiles est un logiciel communautaire et se portera mieux si vous participez ! Tester, ouvrir des tickets, voire contribuer ou financer sont des actions qui sont très utiles pour le projet. Le guide de contribution de la communauté est ici. Alternativement, n'hésitez pas à nous contacter pour en discuter !
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Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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8:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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8:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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8:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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8:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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8:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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8:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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8:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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18:15
Taïwan : une île en état d’alerte ?
sur Les cafés géographiquesL’agression de l’Ukraine par la Russie a ravivé les inquiétudes sur la sécurité de Taïwan.
La petite île doit-elle redouter une prochaine invasion de son grand voisin chinois ?Jacques Gravereau (Photo de J.-P. Némirowsky)
Le Café de la Mairie était bondé pour écouter Jacques Gravereau nous parler de Taïwan, de sa société, de sa géographie particulière et surtout de ses relations avec la Chine. Grand expert des questions économiques et politiques liées à l’Asie, notre intervenant, président pendant 25 ans de l’Institut HEC-Eurasia, a une connaissance approfondie de la deuxième puissance mondiale dans laquelle il a fait 70 séjours. Et c’est sur un ton combinant humour et érudition qu’il analyse la situation d’une zone très sensible de notre monde.
Les médias occidentaux s’intéressent de plus en plus à la Chine à partir de 1989, année de Tiananmen et de la bifurcation majeure de la trajectoire économique chinoise. C’est ce que constate Jacques Gravereau qui a également pratiqué de près la diplomatie multilatérale en représentant longtemps la France au PECC (Pacific Economic Coperation Council) dont la France est membre eu égard à sa position dans le Pacifique grâce à la Nouvelle Calédonie et à la Polynésie. Dans cette enceinte, Chinois et Taïwanais (sous l’appellation de « Chinese Taipei ») discutent beaucoup ensemble – J. Gravereau reviendra à plusieurs reprises sur ce fait.
Que dire de la conjoncture actuelle ?
Xi Jinping a-t-il des velléités d’empire ? Depuis son arrivée au pouvoir il y a 11 ans, ses discours multiplient les appels à la « réunification » de la Chine avec Taïwan. Les manœuvres d’intimidation chinoises dans les eaux qui entourent l’île sont nombreuses, comme l’actualité récente ne cesse de l’illustrer, notamment par des incursions menaçantes répétées de chasseurs chinois à proximité immédiate de Taïwan. Le détroit de Taïwan est toutefois juridiquement constitué d’eaux internationales libres de navigation. Ce que les navires de la septième flotte américaine rappellent périodiquement en y passant intentionnellement.
Il est utile de rappeler brièvement l’histoire de Taïwan.
Ce sont d’abord des Aborigènes du Pacifique qui ont peuplé l’île. Puis des paysans chinois, originaires du Fujian voisin, s’y installent à partir du XVe siècle. Peu nombreux et « mal reçus » dans un premier temps, ils constituent un flux continu de migrants au XVIIIe siècle, alors que les Européens, Portugais puis Hollandais, s’intéressent aussi à la grande île. Les Aborigènes seront progressivement repoussés dans les montagnes. Lorsqu’à la fin du XIXe siècle, en 1885, Taïwan devient une province dépendant de l’empereur de Chine, 4 millions de Chinois parlant la langue du Fujian y vivent. Dix ans plus tard, le traité de Shimonoseki, qui met fin à la guerre sino-japonaise, donne au Japon la souveraineté sur Taïwan. Taïwan ne retournera à la Chine – alors dirigée par Tchang Kaï-chek – qu’au moment de la capitulation japonaise dans la guerre du Pacifique, en 1945.
En 1949 Tchang Kaï-chek, battu par les communistes sur le continent, installe à Taipei le gouvernement d’une « République de Chine ». De 1895 jusqu’à aujourd’hui, aucune autorité pékinoise, aucun soldat de Chine continentale, n’a mis les pieds sur le sol de Taïwan.
L’histoire racontée par Xi Jinping dit que Taïwan a de tout temps été une province chinoise inaliénable. Elle est instrumentalisée dans le droit fil d’une vision impériale ancienne. Un empire, en effet, n’a pas de frontières fixes, il a des « marches » bonnes à être vassalisées. Cela a toujours été, en Chine comme en Russie ou dans l’empire ottoman.
Depuis 1949, Taïwan et Chine ont connu deux évolutions différentes.
Taïwan est d’abord menée de main de fer par Tchang et son parti unique, le Kuomintang. Après la mort du leader autoritaire (1975), son fils entreprend la démocratisation du régime, ce qui est facilité par la conjoncture internationale. On vit alors la période de la mondialisation « heureuse » (boom économique du Japon, puis des « quatre petits dragons » asiatiques, dont Taïwan. Les progrès fulgurants favorisent l’éclosion de classes moyennes éduquées et entrepreneuriales, soucieuses de vivre selon des règles stables affranchies de l’arbitraire. A la fin des années 1980, l’éclosion du multipartisme, servie par la transparence des élections accouchent d’une démocratie authentique. Les Taïwanais ne sont pas prêts à régresser sur ce plan (la situation de Hong Kong leur sert de repoussoir absolu). A 80% il se revendiquent comme « Taïwanais » ; seulement 2% se définissent « Chinois ». D’accord pour avoir des relations avec les Chinois, mais uniquement sur le plan du business. Lors des dernières élections présidentielles de 2023, c’est le candidat non prochinois qui a été élu, mais personne ne s’aventurerait à prononcer le mot tabou d’ « indépendance ».
En Chine, Mao Zedong, arrivé au pouvoir en 1949, évoque à maintes reprises la « réunification de la province renégate » et envoie en 1955 et 1958 son armée bombarder les îles Kinmen et Matsu, tout proches du continent. Le mantra de la « réunification » est rabâché régulièrement par les successeurs de Mao, ce qui témoigne de la frustration des Chinois. Mais toute velléité d’attaque est obérée par les contraintes géographiques (éloignement des côtes, relief montagneux) et militaires (proximité de l’armée américaine).
Après Mao, Deng Xiaoping met la croissance économique au centre de sa politique et fait profil bas en matière internationale. C’est l’arrivée au pouvoir de Xi Jinping en novembre 2012 qui remet au centre du « rêve chinois » les ambitions internationales de l’« empire du milieu ». On proclame : « la mer de Chine est à nous » (jusqu’aux Philippines) et on bétonne les petits atolls pour en faire des pistes d’atterrissage.
La Chine fait des efforts considérables depuis quelques années pour se doter d’une imposante flotte de guerre. Elle a lancé en trois ans l’équivalent de toute la flotte de guerre française actuelle. Elle est encore en état d’infériorité sur les sous-marins et les porte-avions, mais ses ambitions sont grandes. De plus, la Chine est entourée d’une chaine d’iles (Japon, Philippines etc…) qui contraignent son déploiement dans les eaux profondes du Pacifique.
Actuellement la stratégie de Xi pour soumettre Taïwan déploie une panoplie impressionnante en « zones grises », faite de cyberattaques (5 millions par jour !), de désinformations systématiques, de menaces de rétorsions en tout genre, de fait accompli hors du droit international (en mer de Chine en particulier). Les gesticulations militaires chinoises sont amples et récurrentes, par des moyens ou aériens, tels des masses de chasseurs fonçant dans la zone d’identification aérienne de Taïwan, avant de faire subitement demi-tour). Quand les Américains se montrent trop empressés à l’égard de Taïwan, les menaces montent de plusieurs crans, et l’incertitude devient difficile à gérer. C’est le but.
Quels scénarios pour le futur ?
Trois scénarios sont envisageables.
Le « scénario vert » serait le statu quo avec la poursuite des échanges commerciaux. 40% des exportations taïwanaises partent en Chine et les Chinois ont besoin des entreprises taïwanaises implantées sur leur sol. Taïwan a sur son sol un joyau industriel unique : TSMC (Taïwan Semiconductor Manufacturing Company), qui contrôle actuellement 58% du marché mondial des semi-conducteurs de dernière génération.
Dans le cas d’un « scénario orange », les Chinois pourraient intensifier leurs intimidations, en ajoutant par exemple à leur panoplie actuelle des actions de quarantaine ou d’embargo maritime et aérien pour isoler Taïwan, qui dépend évidemment de ses échanges avec l’étranger.
Le « scénario rouge » aboutirait au lancement d’une attaque majeure sur l’ile, ce qui provoquerait un bain de sang. En effet, l’effet de surprise indispensable à une attaque amphibie est très hasardeux à cause du renseignement moderne et de l’importante flotte de missiles taïwanais. Néanmoins, si Taïwan est laissée à elle-même sans assistance extérieure, ses perspectives sont celles d’un champ de ruines. Mais le « coût d’acquisition » pour la Chine serait hors de sens. Tout dépendrait alors des Etats-Unis, présents dans quatorze bases autour de l’île (Guam, Okinawa, Japon, Philippines, Corée du Sud…). S’ils n’interviennent pas, ils perdent stratégiquement l’océan Pacifique et dynamitent l’ensemble de leurs systèmes d’alliances majeures en Asie et sans doute dans le monde. S’ils interviennent, ils subissent de lourdes pertes, mais tous les wargames indiquent que la Chine ne peut pas l’emporter.
La rationalité voudrait que Xi Jinping et les forces de rappel du Parti communiste chinois n’aillent pas jusque-là. Mais c’est une science inexacte !
Questions de la salle
A une question sur les relations entre Taïwan et Hong Kong, J. Gravereau confirme les liens étroits entre les deux territoires en matière de business, malgré la chape de plomb politique qui pèse sur la région administrative spéciale chinoise.
Une étudiante qui, pour ses travaux de recherche, a travaillé chez TSMC, précise que, depuis trois ans, aucun équipement de dernière génération n’a été vendu à la Chine et que beaucoup d’entreprises taïwanaises ont quitté le continent à cause de l’arbitraire chinois qui peut s’exercer sur n’importe quelle personne. Le climat des affaires n’est pas bon.
J. Gravereau n’est pas convaincu, comme le suggérait un auditeur, que l’« obsession chinoise » que subit Taïwan soit un voile pour masquer les actuels problèmes économiques chinois, car elle date de 1949.
Peut-on dire que le régime chinois « tangue » actuellement comme pourraient le faire soupçonner les purges anti-corruption et la « disparition » de certains ministres comme celui des Affaires étrangères et celui de la Défense ? On ne peut rien affirmer, ni sur la solidité du régime, ni sur celle de la base du pouvoir de Xi Jinping.
Une précision est donnée sur l’implication militaire des Etats-Unis : ils ne possèdent pas de base sur le territoire même de Taïwan mais lui vendent annuellement du matériel militaire d’une valeur de 500 millions $.
Note :
Jacques Gravereau vient de publier « Taïwan, une obsession chinoise » avec de nombreuses cartes en couleurs aux éditions Hémisphères, janvier 2024.
Michèle Vignaux, relu par Jacques Gravereau, mars 2024
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14:43
CityBuilder : faciliter la reconstruction 3D
sur OslandiaContexteOslandia participe aux côtés d’Eviden au projet CP4SC, mené dans le cadre de l’AMI Cloud lancé en 2021 par la Banque Publique d’Investissement.
Le sigle CP4SC signifie Cloud Platform for Sustainable Cities et son objectif est d’aider les gouvernements à mettre en œuvre des politiques ambitieuses vers l’atteinte de la neutralité carbone par ingestion des données issues de différentes sources comme la mobilité, la gestion de l’énergie ou l’observation de la terre et de l’environnement
De quoi s’agit-il ?La visualisation 3D de bâtiments est un attendu de nombreux acteurs de la planification urbaine, attendu qui se heurte à deux écueils :
- les données 3D structurées à grande échelle sont peu nombreuses
- il n’existe pas de solution logicielle mature permettant de travailler à grande échelle, même si certains éditeurs proposent des outils propriétaires capables de travailler à l’échelle des bâtiments
Cependant, la disponibilité et la diffusion de nuages de points de grande taille, prend beaucoup d’ampleur ces dernières années : les méthodes et outils de levés terrain ont beaucoup évolué et de nombreux acteurs en ont profité pour acquérir des nuages de points (y compris à l’échelle nationale comme c’est le cas en France avec la couverture Lidar en cours de constitution par l’IGN).
Mais si les nuages de points peuvent être acquis rapidement, ils ne sont pas immédiatement exploitables pour tous les types d’analyse.
L’objectif d’Oslandia à travers le projet est donc de proposer une chaine industrielle de traitement permettant de créer des données structurées depuis des nuages de points, ainsi que des logiciels permettant d’exploiter ces informations, l’ensemble sous licence opensource à gouvernance ouverte bien entendu !
Nous avons déja présenté ici les outils Giro3D et Piero qui permettent la visualisation des données spatiales 3D. Nous allons maintenant parler génération de CityJSON !
CityBuilderParmi les différentes actions menées par Oslandia dans le cadre du projet, CityBuilder simplifie la reconstruction de données 3D géoréférencées. Notre objectif dans un premier temps est de proposer un plugin QGIS pour faciliter l’accès des utilisateurs aux fonctionnalités des outils sous-jacents.
En effet CityBuilder exploite :
- la bibliothèque opensource geoflow, développée par l’université de Delft et la société 3DGI. Geoflow a notamment été utilisé pour générer le bâti 3D de l’ensemble des Pays-Bas
- la cartographie du sol et sursol LIDAR produite par l’IGN
- les fonctionnalités de visualisation 3D de QGIS
Concernant la démarche projet, nous avons travaillé initialement sur la première version prototypale de CityBuilder conjointement à un projet de développement informatique (PDI), séquence des cycles Master1 Géomatique et Ingénieur (2e année) de l’ENSG mené en partenariat avec Oslandia.
En 2024 les travaux ont constitué en amélioration du plugin afin d’utiliser au maximum les outils natifs à QGIS, optimiser ses performances et réduire sa dette technique. Nous avons également intégré une version du code utilisable en ligne de commande.
Geoflow a donc été intégré dans un processing QGIS intégré à la barre d’outils de processing QGIS.
Geoflow permet de générer un fichier de sortie JSON à partir d’un fichier de données de nuage de point et un autre de données d’emprise de bâtiments. Nous utilisons la dernière version de geoflow permettant d’avoir un niveau de detail (LOD Level of Detail) allant jusqu’au LOD2.2.
Pour la version ubuntu l’image docker de geoflow utilisé est celle de l’IGN.
Des données 3D, et maintenant ?La visualisation des données générées peut se faire directement dans QGIS. Ceci est notamment possible grâce aux travaux menés sur le sujet par Oslandia depuis deux ans, qui consistent en une reprise de la dette technique embarquée, l’ajout de tests, des correctifs d’anomalies et le développement de nombreuses fonctionnalités bas niveau qui permettent aujourd’hui de disposer d’une version bien plus stable de QGIS 3D.
Le projet CP4SC étant cloud native, il s’appuie sur Giro3D et son application de visualisation, Piero pour afficher l’ensemble des données spatiales y compris 3D : les données urbaines reconstruites peuvent donc être aussi consultées sur le web.
Démonstration Contactez-nous !Le sujet vous intéresse ? Vous souhaitez mutualiser les efforts de développement sur ces sujets ? Vous voudriez incorporer ces fonctionnalités sur vos plateformes IT ? N’hésitez pas à nous contacter pour en discuter : infos+3d@oslandia.com
Financé par l’Union européenne – Next Generation EU dans le cadre du plan France Relance
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5:28
Appel à communications - La carte, œil de l’histoire (XVIe-XVIIIe siècle)
sur Cartographies numériques
Appel à communications sur le site de la BnF : La carte, œil de l’histoire (XVIe-XVIIIe siècle)Selon le cartographe anversois Abraham Ortelius (1527-1598), la géographie est «?l’œil de l’histoire?», reprenant une expression déjà courante et en passe de devenir un véritable topos décliné en diverses formulations dans les siècles suivants. Cette expression illustre le lien étroit qui unit histoire et géographie, tout en posant une relation d’inféodation de la seconde par la première. Dans cette perspective, la géographie est perçue comme une discipline auxiliaire à l’histoire et un instrument utile à sa compréhension. La géographie permet ainsi de rendre visibles et lisibles les lieux dans lesquels s’est déployé le récit historique sous toutes ses formes. Il n’est pas surprenant que l’érudit français Pierre Le Lorrain de Vallemont (1649-1721), auteur des Éléments de l’histoire en cinq tomes, affirme à la fin du XVIIe siècle que «?l’Histoire est aveugle?» sans le secours de la géographie, puisqu’elle est sa «?mémoire locale?». Selon lui, il y aurait une différence notable entre un individu qui lit simplement l’histoire d’Alexandre et celui qui l’étudie à l’aide d’une carte géographique sous les yeux. Le premier n’aurait qu’une connaissance imparfaite sur le conquérant macédonien, tandis que le second serait le «?témoin?» direct de son expédition. Ici, Vallemont introduit la carte géographique comme un outil visuel indispensable pour comprendre l’histoire antique. La relation entre histoire et géographie, souvent étudiée de manière théorique, en se fondant sur les traités, les manuels d’histoire et de géographie, s’articule de manière spécifique si l’on pose l’objet cartographique comme point d’observation. La carte, dispositif graphique de visualisation de réalités spatiales, se prête largement à l’observation de phénomènes historiques. Par histoire, il faut ici l’entendre dans une acception élargie comme l’inscription de temporalités plurielles comprenant l’histoire sainte ou profane, l’histoire ancienne, médiévale ou moderne, jusqu’à l’histoire naturelle, civile ou militaire. L’objectif de cette journée d’étude est de réinvestir le couple carte et histoire dans l’empan chronologique du XVIe au XVIIIe siècle. Il s’agit d’interroger cette relation à travers l’étude des cartes elles-mêmes, comme objet d’un savoir historique et selon trois axes de recherche.
Le premier axe porte sur les cartes dans l’enseignement et la lecture de l’histoire. L’expression d’«?œil de l’histoire?» suggère que la géographie – et en son sein la cartographie – est un complément aidant à l’apprentissage, à l’écriture et à la lecture de l’histoire. La carte apparaît comme un instrument essentiel pour connaître et reconnaître les phénomènes du passé. Dans le sillage des travaux de François de Dainville sur les collèges jésuites ou de ceux de Pascale Mormiche sur l’éducation des princes, cet axe vise à renouveler notre compréhension sur les relations entre géographie et histoire à partir de l’examen des discours et des pratiques attachées à l’usage des cartes dans l’enseignement de l’histoire du XVIe au XVIIIe siècle. Il pourra s’agir à la fois d’examiner les traités historiques et géographiques qui théorisent et tentent de normer cette relation, que les atlas qualifiés d’«?historiques?» revendiquant l’interconnexion entre les deux domaines savants, ou encore d’analyser les programmes d’enseignement de diverses structures éducatives. À partir de ces documents, il conviendra de se pencher sur les discours portés par les cartes, les atlas ou les ouvrages historiques afin d’y débusquer des traces matérielles qui renseignent sur les usages concrets des cartes dans les pratiques de lecture ou d’apprentissage de l’histoire : annotations manuscrites, cahiers d’écoliers, brouillons, etc.
Le deuxième axe s’attache plus spécifiquement à documenter l’histoire sur et par les cartes. L’expression d’«?œil de l’histoire?», dans un sens premier, invite à penser la carte comme un lieu d’ordonnancement de savoirs historiques et de représentation de phénomènes du passé, notamment à travers la stratification de différents registres graphiques : tracé cartographique, toponymes, cartouches, vignettes historiées, textes ou données numériques (dates par exemple). Par sa capacité synoptique, la carte favorise la spatialisation d’une situation historique, qu’il s’agisse du tracé évolutif des frontières, de la forme changeante des villes, ou de la représentation de zones du globe récemment explorées. Les cartes servent autant à représenter l’histoire immédiate – à l’instar de celles qui sont produites pour suivre les événements militaires et diplomatiques dans le sillage de la naissance de l’imprimé d’actualité – que des situations plus éloignées dans le temps, en lien avec l’émergence progressive de la cartographie historique liée à l’histoire sainte, antique et médiévale. Cet axe invite à examiner les dispositifs visuels et textuels des cartes mobilisant l’histoire sous différentes formes (civile, militaire, naturelle) tout en réfléchissant aux enjeux politiques et épistémologiques déployés dans les cartes. On réfléchira aussi à leur place dans les ouvrages d’histoire, à leur articulation avec le matériau textuel et aux effets de leur mise en relation.
Enfin, un troisième axe invite à penser la porosité, voire l’indistinction, qui existe entre les producteurs de matériaux historiques et cartographiques. Les liens entre les deux domaines savants sont en effet manifestes si on s’intéresse à leurs acteurs. Les rédacteurs d’ouvrages historiques peuvent ainsi être impliqués dans la conceptualisation graphique de cartes accompagnant leurs écrits, tandis que l’ingéniosité de certains géographes favorise la mise en images de l’histoire sur les cartes. En outre, certains imprimeurs-libraires produisent et vendent à la fois des documents historiques et cartographiques, sans parler des graveurs parfois sollicités pour les deux types d’entreprises. Enfin, dans une période où la professionnalisation et l’institutionnalisation de l’histoire et de la géographie sont encore en construction, des individus porteurs des titres d’«?historiographe?», de «?géographe?» ou de «?cosmographe?» peuvent s’investir autant dans la production de savoirs cartographiques qu’historiques. On cherchera par exemple à comprendre comment les cartographes effectuent un véritable travail d’historiographe, par la recherche de sources et leur confrontation critique, quand à l’inverse les historiens manipulent et discutent le matériau cartographique. En dépit de l’expression d’«?œil de l’histoire?», ce dernier axe vise à repenser le lien de subordination entre carte et histoire, relation qui n’est plus aussi claire et évidente si on la pose du point de vue des producteurs et de leurs pratiques.
Ces trois axes, qui peuvent être abordés simultanément, permettent de réfléchir à la relation entre l’objet cartographique et l’histoire entre les XVIe et XVIIIe siècles. Dans le cadre de cette journée d’étude, il conviendra de croiser les approches et d’associer les recherches en sciences humaines et sociales à d’autres historiographies. Le cadre géographique de cette journée d’étude s’articule principalement autour de l’Europe et ses extensions impériales, sans pourtant s’y restreindre. En effet, des communications sur d’autres espaces pourront être proposées afin d’élargir la perspective et la réflexion de la journée d’étude sur les liens entre carte et histoire.
Modalités de soumission
Les propositions en français ou en anglais, d’une longueur maximale de 300 mots, et accompagnées d’un bref curriculum vitæ, devront être envoyées à oeildelhistoire2024@gmail.com avant le 15 mai 2024.
Modalités d’organisation
Avec le soutien du Centre Alexandre-Koyré (CAK) et de la Bibliothèque nationale de France (BnF), la journée d’étude aura lieu le mardi 8 octobre 2024 dans la salle de conférences du département des Cartes et Plans de la BnF sur le site Richelieu (Paris).
Les organisateurs prendront en charge les repas, les frais de déplacement, et dans la mesure du possible d’hébergement pour une nuit. La journée d’étude se déroulera exclusivement sur site.
Organisateurs
Oury Goldman, docteur de l’EHESS et chercheur associé à TEMOS
Lucile Haguet, docteure et conservatrice de la bibliothèque municipale du Havre
Catherine Hofmann, conservatrice au département des Cartes et plans de la BnF
Geoffrey Phelippot, docteur de l’EHESS et membre du CAK
Bibliographie indicative
Svetlana Alpers, « L’œil de l’histoire : l’effet cartographique dans la peinture hollandaise au 17e siècle », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 49, 1983, p. 71-101.
Jean-Marc Besse, «?Historiae oculus geographia : cartographie et histoire dans le Parergon d’Ortelius?», Écrire l’histoire, vol. 4, 2009, p. 137-146.
Jean-Marc Besse, Les Grandeurs de la Terre, Aspects du savoir géographique à la Renaissance, Lyon, Éditions de l’École normale supérieure, 2003.
Grégoire Binois, «?La cartographie militaire au XVIIIe siècle, une cartographie historique???», Hypothèses, vol. 19, n° 1, 2016, p. 41-51.
Jeremy Black, Maps and History. Constructing images of the Past, New Haven/Londres, Yale University Press, 1997.
François de Dainville, La Cartographie, reflet de l’histoire, Genève/Paris, Slatkine, 1986.
François de Dainville, « Les découvertes portugaises à travers des cahiers d’écoliers parisiens de la fin du XVIe siècle?», dans : Michel Mollat et Paul Adam (dir.), Aspects internationaux de la découverte océanique aux XVe et XVIe siècles, Paris, SEVPEN, 1966, p. 39-46.
François de Dainville, La géographie des humanistes, Paris, Beauchesne, 1940.
Matthew H. Edney, « History and Cartography », dans : Matthew H. Edney et Mary Sponberg Pedley (eds.), The History of Cartography, Volume 4: Cartography in the European Enlightenment, Chicago, University of Chicago Press, 2020, p. 624-631.
Walter Goffart, Historical Atlases: The First Three Hundred Years, 1570–1870, Chicago, University of Chicago Press, 2003.
Lucile Haguet, «?Comme des sœurs qui s’y tiennent par la main…?», Écrire l’histoire, vol. 3, 2009, p. 125-133.
Catherine Hofmann, «?La genèse de l’atlas historique en France (1630-1800), pouvoirs et limites de la carte comme “œil de l’histoire”?», Bibliothèque de l’école des Chartes, t. 158, 2000, p. 97-128.
Pascale Mormiche, « L’utilisation des images dans l’éducation des princes français (XVIIe-XVIIIe siècles) », dans Images et imagerie, Paris, Éditions du CTHS, 2012, p. 103-122.
Pascale Mormiche, Devenir prince – L’école du pouvoir en France, Paris, CNRS Éditions, 2015.
Daniel Nordman, «?La géographie, œil de l’histoire?», Espaces Temps, vol. 66-67, numéro spécial Histoire/géographie, 1. L’arrangement, 1998, p. 44-54.
Monique Pelletier, «?Les géographes et l’histoire, de la Renaissance au siècle des Lumières?», dans : Apologie pour la géographie : mélanges offerts à Alice Saunier-Seïté, Paris, Société de Géographie, 1997, p. 145-156.
Daniel Rosenberg et Anthony Grafton, Cartographies of Time: A History of the Timeline, Princeton, Princeton Architectural Press, 2013.
Informations pratiques
8 octobre 2024
BnF, site Richelieu, département des Cartes et plans, salle des conférences
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Au sujet du pouvoir émotionnel des cartes : « nous avons tous une carte à l'intérieur de nous »
sur Cartographies numériquesAna Lucía González Paz, d'origine colombienne et visual journaliste à la BBC, explore le pouvoir émotionnel des cartes. Selon elle, « nous avons tous une carte à l'intérieur, un ensemble de coordonnées... qui fait de vous qui vous êtes ». Dans un très beau flipbook qu'elle a présenté au forum Geomob, l'auteure retrace sa géographie personnelle à partir de la cordillère des Andes et de la ville de Bogota où elle n'habite plus, mais dont elle a gardé le souvenir en elle.
« We all carry a map inside » écrit et cartographié par Ana Lucía González Paz (source : a-map-inside.webflow.io)
L'occasion de nous livrer un beau texte sur la carte comme support de mémoire et repère de vie :
« Car oui, les cartes sont imparfaites.Les grilles et les coordonnéesne peuvent pas démêlerles lignes mutilées de la mémoire.Mais elles me permettent d’êtreà la fois voyageur et observateurde ces lieux, de rendre le passé et le présent visibles.Elles racontent l'histoire des chemins que j'ai empruntés et de ceux que je n'ai pas empruntés. Des mauvais virages que j'ai pris et de ceux que je n'ai pas pris. »Si vous souhaitez découvrir des entretiens avec des cartographes et des artistes réalisant des cartes, n'hésitez pas à écouter leurs témoignages (en anglais) sur le forum Geomob. Vous y trouverez notamment Chloé Bolland et ses cartes fantastiques, James Cheshire et son Atlas de l'Invisible, John Nelson et sa cartographie audacieuse... et bien d'autres surprises.
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La carte, objet éminemment politique. Carte-caricature et dispositif narratif
sur Cartographies numériquesCe billet est consacré à la présentation et l'analyse d'une carte humoristique extraite de la vidéo « Bienvenue en 2027 ». Produite par les Marioles (Blast), cette animation à caractère satirique met en scène Emmanuel Macron et Vincent Bolloré dans un bunker en 2027. L'occasion de mettre en évidence la place centrale des cartes dans le dispositif narratif.
Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast)
La vidéo repose sur une vision dystopique et parodique de la France à la veille des prochaines élections présidentielles :
"Nous sommes en 2027, la France est à feu et à sang et tous les cauchemars d’aujourd’hui se réalisent. La température grimpe, les révoltes fracturent la France, l’économie chute. Emmanuel Macron se réfugie dans son bunker de l’Élysée où Vincent Bolloré l’a rejoint. Les deux hommes communiquent avec l’extérieur grâce à des moyens rudimentaires."
La carte de France apparaît une première fois subrepticement au début de la séquence après un monologue du président invitant tous les Français à le rejoindre dans une Union sacrée. Comme il est réfugié dans un bunker, il leur demande de le suivre à distance sur Radio 49.3.
Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 2mn 10s)
Cette carte de France en noir & blanc (plutôt prosaïque) contraste avec le planisphère en couleurs qui dans un plan précédent, montrait l'emprise mondiale de la Macronie depuis son bunker sous le palais de l'Elysée. Le planisphère est titré comme s'il s'agissait d'un jeu vidéo virtuel "Projet PC Jupiter 2024". Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 1mn 38s)
Une troisème représentation cartographique intervient dans l'animation vidéo. Il s'agit d'un plan de Paris représenté sous la forme d'un plan de bataille, une sorte de jeu de plateau avec des troupes concentrées autour du palais de l'Élysée. Le plan est accompagné du dialogue suivant : - « La vraie France, la nôtre, ne se résume plus qu'au 8e et au 16e arrondissement de Paris" (Macron)
- « Comme toujours non ?" (Bolloré)
- « Bien sûr" (Macron)Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 7mn 56s)
Puis la vidéo revient sur la carte de l'Hexagone qui est montrée cette fois en gros plan. La carte joue un rôle central dans le dispositif narratif au moment où Vincent Bolloré essaie de convaincre Emmanuel Macron (desespéré de ne plus arriver à se maintenir au pouvoir) d'une stratégie politique pour reconquérir le pays :- « Là et là, pas d'intérêt...»
- « Ici 4 millions d'islamo-gauchistes, écolos, communistes enragés, irrécupérables...»
- « Là 6 millions de bons chrétiens, ton coeur de cible...»Extrait de l'animation vidéo « Bienvenue en 2027 » (source : Les Marioles - Blast, 8mn 40s)
Cette carte-caricature très réductrice est censée représenter la France d'en bas ("Les Ploucs", "Crétins des Alpes"), mais aussi les enjeux politiques et environnementaux qui menancent la France. Apparaissent pêle-mêle sur la carte "Le Pen" "Méluchon" "Les Chouans" "Sahara", mais aussi "terra incognita" (?) pour la Bretagne.
Présentée comme "de loin le meilleur épisode depuis le début de la série des Marioles", la vidéo de Blast est l'objet de commentaires mitigés sur Youtube. Émission satirique basée sur des marionnettes, elle constituerait un timide remake des Guignols de l'info. Concernant l'authenticité des personnages, l'utilisation de l'IA peine parfois à convaincre, malgré des voix assez ressemblantes. Le scénario est un peu poussif avec une vidéo qui dure tout de même 14 minutes. La chute finale avec l'irruption de Sandrine Rousseau et les discours aux connotations contradictoires sur le plan idéologique viennent un peu obscurcir le message. D'aucuns apprécient malgré tout le ton corrosif conforme à l'engagement militant de Blast qui se réclame d'un journalisme critique et indépendant, « accessible au plus grand nombre pour aiguiser l’esprit critique et donner envie de résister et d’agir ».
Dans cette animation, on peut remarquer le rôle central joué par les représentations cartographiques. Au delà de son côté humoristique, cette carte de France vient inverser le référent en disant le réel, celui du monde "du dessus", par opposition à la vision "du dessous" à l'intérieur du bunker où sont reclus les décideurs coupés du monde réel. Une belle inversion des rôles par rapport à l'opposition classique entre la "France d'en haut" et la "France d'en bas".
Cette vidéo de Blast fournit un bon exemple de l'utilisation des cartes à des fins politiques et témoigne de leur place souvent centrale dans le dispositif narratif. Les cartes satiriques sont utilisées depuis longtemps pour critiquer le pouvoir politique en place. En cela, l'exemple n'a rien de véritablement original. Il semble cependant que le genre se renouvelle avec le pouvoir de l'IA qui rend le dispositif narratif plus efficace et avec les réseaux sociaux qui participent à la diffusion massive de ces cartes animées. A l'heure de la désaffection pour les médias traditionnels, la satire politique serait-elle devenue, en France comme aux Etats-Unis, l'infodivertissement dont raffolent les milléniaux ?
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GPT, capturez-les tous !
sur Neogeo TechnologiesChatGPT est un agent conversationnel qui peut vous aider au quotidien. Néanmoins, vous ne savez pas réellement ce que OpenAI, son créateur, fait de vos conversations. Il n’est, d’ailleurs, pas conseillé de lui parler de sujets confidentiels.
Si vous souhaitez l’utiliser dans vos produits, l’API peut rapidement coûter très cher (compter environ 3 centimes pour le traitement de cet article par exemple, multiplié par le nombre de requêtes par utilisateur, multiplié par les demandes de chaque utilisateur…). Heureusement, la communauté Open Source propose petit à petit des alternatives.
La première étape était la publication de Llama par Meta (Facebook). Il s’agit d’un modèle d’intelligence presque libre et limité à 500 millions d’utilisateurs. Au-delà, il faut les contacter pour avoir le droit de l’utiliser. Il est également possible de le récupérer sur nos ordinateurs et de s’en servir de façon strictement privée.
Pour télécharger le modèle, il faut néanmoins montrer patte blanche en remplissant un formulaire et recevoir un lien, par mail, avec une durée de vie limité. En cas d’expérimentation, cela peut vite devenir contraignant.
Démocratisation techniqueLes développeurs de llama.cpp (surtout Georgi GERGANOV) ont optimisé ce moteur qui vous permet de discuter avec les modèles Llama2.
Les modèles de Llama2Llama2 est disponible en plusieurs tailles (nombre de paramètres) : 7B, 13B et 70B. L’unité « B » correspond à des milliards de paramètres.
Sachant que chaque paramètre est stocké sur 2 octets (des flottants de demi-précision), il faut au moins 16Go de RAM pour charger le petit modèle 7B. Les gros modèles sont plus pertinents, mais beaucoup plus lents.
Les optimisationsLes développeurs de LLama.cpp ont travaillé sur 2 optimisations :
- Pouvoir lancer les calculs (appelés « inférence ») sur le CPU en utilisant au maximum ses capacités (optimisation M1, AVX-512 ou AVX2…) et en codant le moteur d’inférence en C++ et sûrement des morceaux en assembleur ;
- Compresser le modèle sans trop perdre de pertinence.
Pour ce dernier point, ils ont développé un codage flottant du 4bits : q4_0 (d’autres variantes avec plus de bits existent). Nous pouvons désormais utiliser un modèle 7B avec 4Go de RAM ! À noter que l’on peut tout de même un peu perdre en pertinence.
Le travail de llama.cpp est prodigieux mais difficile à utiliser : il arrive que le modèle réponde de manière erronée ou ne rende pas la main après la réponse.
OllamaDésormais la relève existe : Ollama !
Considéré comme le docker des LLM, il nous permet de télécharger, questionner, supprimer des modèles en une ligne de commande. Concernant les performances, Ollama est une surcouche en Go et utilise llama.cpp.
Les instructions d’installation sont disponibles ici : [https:]] .
Une fois installé, vous pouvez télécharger un modèle aussi simplement que :
ollama pull llama2
Une fois téléchargé, vous pouvez le questionner comme ceci :
ollama run llama2 >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? There are several ways to join two pandas DataFrames. Here are a few methods: 1. `merge()`: This is the most common method for joining two DataFrames. It joins the two DataFrames based on a common column, called the "join key". The joined DataFrame will have the columns from both DataFrames. ``` df_left = pd.read_csv('left_data.csv') ...
Attention, Ollama installe aussi un service Systemd en arrière-plan. Si vous préférez le lancer manuellement, au hasard pour contrôler la RAM de disponible sur votre machine, vous devez :
Quel modèle ?# désactiver le démarrage auto avec la machine sudo systemctl disable ollama.service # Couper réellement le service sudo systemctl stop ollama.service
Llama a apporté son lot de révolutions, mais d’autres équipes de chercheurs ont repris le flambeau, notamment Mistral AI qui a réussi à créer des petits modèles très efficaces.
Récemment, Hugging Face (l’équivalent de Github dans la sphère IA) a encore amélioré Mistral en créant Zephyr, un petit modèle qui a de très bon résultats pour parler dans plusieurs langues.
ollama run zephyr:7b >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? Pour joindre deux DataFrames en Pandas, vous pouvez utiliser la méthode `merge()`. Ci-dessous une explication de comment utiliser cette méthode : 1. Assurez-vous que les deux DataFrames ont une colonne commune sur laquelle joindre les données. Soit df1 et df2, on appellera cette colonne 'common_column'. ...
Zephyr n’a pas de clause de restriction à 500 millions d’utilisateurs (licence Apache 2.0), il répond en français et sera plus économe en ressources.
Ci-dessous, une liste de quelques modèles :
S’il en détecte un, Ollama va automatiquement utiliser le GPU. Sinon, il se rabat sur le CPU en essayant de tirer parti des instructions disponibles (AVX2, AVX512, NEON pour les M1/M2…)
DockerSi vous utilisez l’image docker de Ollama, il faut penser à couper le service Ollama ou à changer de port TCP d’écoute dans le docker-compose.yaml.
Voici un docker-compose minimaliste :
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11434:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped volumes: ollama:
Ensuite, un petit docker compose up -d pour lancer le serveur.
Comment pouvons-nous alors lancer une inférence ?
$ docker compose exec ollama ollama run zephyr:7b >>> Salut Bonjour, Je suis heureux d'aider quelqu'un aujourd'hui. Votre expression "Salut" est une forme courante de salutation en français. En France, c'est souvent utilisé entre amis ou entre personnes qui connaissent déjà l'un l'autre. Dans les situations où vous souhaitez être plus formel ou professionnel, vous pouvez utiliser "Bonjour" ou "Bonsoir" suivi du prénom de la personne ou simplement "Madame" ou "Monsieur" si vous ne connaissez pas le prénom. J'espère que cela vous a été utile. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter. Bien à vous, [Votre nom] >>>
En revanche, utiliser la console de l’image n’est pas pratique, sauf si vous souhaitez télécharger une image et plus jamais y retoucher. Et surtout, nous pouvons utiliser l’API HTTP :
curl -X POST [localhost:11435] -d '{ "model": "zephyr:7b", "prompt": "raconte moi une courte histoire drôle"}' {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.516708062Z","response":"Il","done":false} {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.534749456Z","response":" y","done":false} ...
Pour faciliter la lecture de l’inférence, vous pouvez afficher le texte token par token dans notre app. Il est également possible de s’en servir en python. Voici un exemple de client inclut dans le dépôt :
Il est toujours possible d’utiliser le client installé précédemment ollama en ligne de commande, pour requêter le serveur à distance :
Docker et l’accélération avec une carte graphique NvidiaOLLAMA_HOST=127.0.0.1:11435 ollama run zephyr:7b-beta-q6_K "raconte moi une courte histoire drôle"
Vous remarquerez que l’inférence dans le docker n’est pas très rapide. En effet, docker ne laisse pas le container accéder à la carte graphique, par conséquent l’inférence se fait sur le CPU.
Pour cela, il faut installer un paquet fourni par Nvidia afin de configurer le docker proprement :
curl -fsSL [https:] | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg \ && curl -s -L [https:] | \ sed 's#deb [https:] [signed-by=/usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg] [https:] | \ sudo tee /etc/apt/sources.list.d/nvidia-container-toolkit.list apt update apt install -y nvidia-container-toolkit
Une fois ce paquet installé, il faut utiliser l’outil fournit pour configurer docker :
sudo nvidia-ctk runtime configure --runtime=docker
Cela va modifier votre configuration de docker /etc/docker/daemon.json pour activer un runtime nvidia :
{ "runtimes": { "nvidia": { "args": [], "path": "nvidia-container-runtime" } } }
Ensuite, il suffit de redémarrer docker :
systemctl restart docker
Désormais, vous devriez pouvoir accéder à votre GPU Nvidia depuis le container :
$ docker run --rm --runtime=nvidia --gpus all ubuntu nvidia-smi Unable to find image 'ubuntu:latest' locally latest: Pulling from library/ubuntu a48641193673: Already exists Digest: sha256:6042500cf4b44023ea1894effe7890666b0c5c7871ed83a97c36c76ae560bb9b Status: Downloaded newer image for ubuntu:latest Thu Jan 11 15:46:38 2024 +-----------------------------------------------------------------------------+ | NVIDIA-SMI 525.147.05 Driver Version: 525.147.05 CUDA Version: 12.0 | |-------------------------------+----------------------+----------------------+ | GPU Name Persistence-M| Bus-Id Disp.A | Volatile Uncorr. ECC | | Fan Temp Perf Pwr:Usage/Cap| Memory-Usage | GPU-Util Compute M. | | | | MIG M. | |===============================+======================+======================| | 0 NVIDIA GeForce ... On | 00000000:2D:00.0 On | N/A | | 31% 33C P5 32W / 225W | 1778MiB / 8192MiB | 2% Default | | | | N/A | +-------------------------------+----------------------+----------------------+ +-----------------------------------------------------------------------------+ | Processes: | | GPU GI CI PID Type Process name GPU Memory | | ID ID Usage | |=============================================================================| +-----------------------------------------------------------------------------+
Une fois cela terminé, l’accès doit être donnée à votre container en modifiant le docker-compose.yaml:
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11435:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped deploy: resources: reservations: devices: - driver: nvidia capabilities: [gpu] count: all volumes: ollama:
Grâce au docker compose up -d, notre inférence est désormais beaucoup plus rapide.
ConclusionNous avons découvert comment utiliser les LLM libre, avec des projets comme Ollama et Zephyr, qui rendent l’IA plus démocratique et accessible à un plus grand nombre. Plus besoin de se soucier des coûts prohibitifs de l’API OpenAI, lorsque vous pouvez exploiter ces modèles de langage gratuits et Open source.
Que vous soyez un développeur, un chercheur ou un professionnel de l’IA, Ollama offre des opportunités passionnantes pour innover, créer et résoudre des problèmes. Le monde de l’IA est désormais entre vos mains.
Sources :Rédacteur : Sébastien DA ROCHA
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Atelier avec le SMEAG
sur Neogeo TechnologiesEn janvier dernier s’est déroulé un atelier avec les équipes du SMEAG – Syndicat Mixte d’Études et d’Aménagement de la Garonne.
L’objectif était de présenter la maquette réalisée dans le cadre de la refonte de leur site internet. Le résultat a été très ???????, les personnes présentes ont approuvées le parcours utilisateur et le design associé.
Nos équipes de production travaillent désormais sur la ????????????? et le ?????????????? du site.
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sur Planet OSGeoIan Wagner shared this pic of a map of Italy in a Pinocchio themed park in South Korea. Who knew Pinocchio was a thing there?
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sur Google Maps ManiaLike many people a few years ago I realized that not only is climate change happening but that human beings as a species are doing next to nothing to prevent its escalation. I do believe that the worst excesses of climate change are still preventable. I just see very little evidence that we are making the changes necessary to stop global heating, or even slow our ever increasing rush towards
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Mappery: A map lover’s birthday present
sur Planet OSGeoGregory Marler said “I got a scarf for my birthday, it’s got 2 country maps on it! Would @mappery count this as a map in the wild? At the least it is being worn beside my wild/unkempt beard.”
The answer is definitely “Yes”
Who can work out the country that is not UK? (Greg can’t answer)
MapsintheWild A map lover’s birthday present
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9:40
Jackie Ng: Avalonia UI Test Drive
sur Planet OSGeoAs the title implies, this blog post is about my experience test driving Avalonia UI.
So why am I doing this?
I've been getting growing questions lately about whether MapGuide Maestro works on Linux via Mono.
Sadly I no longer emphasize anything regarding Mono compatibility because.
- WinForms support (in legacy .net Framework 4.x) on Mono is pretty much a hack.
- And since we've moved away from legacy .net Framework to .net 6.0, the combination of WinForms + .net 6.0 is probably an unsupported combination (you don't use Mono to run .net core/5.0+ applications, you use Microsoft's official SDK/runtime). I'm also not too keen to waste time and resources to test and find out.
And in terms of .net multi-platform UI frameworks, there's only one logical choice: Avalonia UI
While it is not in my immediate plans to rewrite MapGuide Maestro's UI in Avalonia, I wanted to at least explore the feasibility of building such a UI even if all the actual functionality is mocked up, just to see how easy or difficult the whole process is.
Hence the motivation for this post.
So why Avalonia?
Avalonia is effectively the "spiritual successor" to WPF, and adopts most of the same patterns and practices when building UIs for Avalonia.
I had first heard about Avalonia when it was formerly known as Perspex and at the time, from the screenshots of example Perspex applications on Windows and non-Windows platforms, it was clear at that point in time the range of possible applications one can build with Perspex was quite limited and building an application like Maestro on top of Perspex was not feasible.
Just recently, I had heard about the framework now known as Avalonia again and this time round there was a lot more positive buzz around it, so I gave it another look and was much more impressed at its capabilities and richer suite of UI controls to build applications with.
Our objectiveMy objective with this Avalonia learning exercise was to build a minimal multi-document interface skeleton application, mimicking the primary functionality (UI-wise) of MapGuide Maestro.
- Being able to present a login UI to connect to a MapGuide Server
- Present MapGuide Server resources in a tree view
- Open resources in a region of tabbed editor panels and being able to close them.
If this kind of UI looks familiar, yes it's basically the UI for tools like:- Visual Studio Code
- Azure Data Studio
- Azure Storage Explorer
- any many others like them!
The benefit of such a UI, is that it doesn't require an explicit VS-style window docking control like I have for the current WinForms-based MapGuide Maestro. I can already see the controls needed to build such a UI
Any UI toolkit worth its salt should to able to provide these basic controls.
This is a proof-of-concept, so we won't be using the existing Maestro API to talk to actual MapGuide Servers. Instead such functionality will be mocked up for this application. The main purpose of this exercise is to see if Avalonia provides enough of the base UI elements to build a hypothetical version of MapGuide Maestro on top of.
It turns out this exercise was fraught with several challengesChallenge #1: Getting familiar with Avalonia conceptsThe first challenge was simply getting familiar with Avalonia concepts. Being someone who did .net desktop app development primarily in Windows Forms, I skipped over WPF, and its XAML-based variants/successors like Silverlight, Xamarin Forms, UWP, and MAUI, and Avalonia being a "spiritual successor" to WPF meant that I didn't have a potential conceptual head start on Avalonia that one might have if they already had experience with WPF and its XAML-based derivatives.
However, I was familiar with the MVVM pattern and data-binding, which is used heavily in Avalonia. I already had experience in knockout.js building/maintaining some of our web apps in my day job, and these concepts learned from knockout.js mostly translate cleanly 1:1 to Avalonia.
The other Avalonia concepts I'll have to figure out as we go along.
Challenge #2: WebAssembly (WASM) supportBefore I begin, I must take the MapGuide-knowledgable readers of this post back in time, way back to when MapGuide Open Source 1.0 was released.
Do you remember how this new (at the time), re-invented version of MapGuide was released, but the only authoring option at the time was to buy a license of Autodesk MapGuide Studio? Not a pretty look if you are offering a free and open source web map GIS server, but the authoring tools are not?
Some members of the MapGuide community were aware of this glaring discrepancy and created a web-based equivalent of MapGuide Studio called Web Studio built fully with HTML/JS/CSS. Unfortunately, Web Studio was really bare-bones in terms of authoring capabilities and the code being written in the pre-historic era of javascript (this was circa 2006-2007) which did not make it conductive to external contribution. React, TypeScript and friends weren't around then, so trying to enhance Web Studio with new features was extremely challenging. I once tried to add at least a generic XML text editor fallback for Web Studio so you had something to edit various resources where Web Studio did not provide a dedicated editor UI for, but alas this was just too challenging for me and I gave up on such an idea.
But eventually another user of the MapGuide community solved this problem more directly by developing and releasing a v1.0 of a windows .net desktop application that you all know as MapGuide Maestro. As an aside, I am not the original author of MapGuide Maestro in case you're wondering, I merely took over development and maintenance of Maestro from the 2.1 release onwards.
Anyways, back to the topic at hand, when I created the new Avalonia application with the provided project template, I was most surprised to see that the generated solution came with a project that compiled to WebAssembly (WASM) that was ready to run in your web browser!
This was a mind-blowing revelation for me from a conceptual standpoint. It means our hypothetical MapGuide Maestro built on Avalonia could not only exist as a regular desktop application, but the WASM build of this application could be dropped in the the wwwroot of a MapGuide Web tier installation and you would now have a modern version of Web Studio, but much more powerful and capable, because it is just MapGuide Maestro ... now in your web browser!
Since our starter project template includes a functioning WASM browser target. I now had a strong incentive to keep this target active and working, because the prospect of being able to run MapGuide Maestro in a web browser is a very tempting proposition. Therefore, the choice of libraries and APIs I use is constrained by my new requirement of being able to work in a browser/WASM environment.
For example, I originally wanted to use MVVMDialogs to simplify working with dialogs (Maestro has lots of dialogs, so I figure such a library could be useful), but I couldn't get this library to work in a WASM environment with some of my testing dialogs, so this was a no-go. Since this was just a proof-of-concept, there wasn't a need to have working dialog system, but it does mean if this were to go beyond a proof-of-concept and into an actual application where we will inevitably have to present a dialog of some sort, I'd have to come with a paradigm that can work in both desktop and browsers.
Another problem with this WASM target is that I can't seem to debug it in Visual Studio. You can launch the WASM target in the debugger and spawn a new browser window to launch your app, but any breakpoints you stick in your C# code are not being hit. I'm not sure if this a shortcoming or a broken feature, but it is somewhat concerning if we were to go full steam ahead with support WASM as a compilation/deployment target.Challenge #3: "Large scale" MVVMAlthough I already knew the MVVM pattern from knockout.js, my scope of usage was mostly limited to using knockout.js to building "islands" of interactive client-side content on primarily server-generated web pages. So I didn't really have an idea of how to apply such a pattern on a full blown Single Page Application (SPA), which is pretty much what we're trying to achieve (conceptually) in Avalonia. By the time I was building SPAs proper, I had moved on the popular stuff like React, which is how I gained the knowledge needed to build a modern replacement map viewer for MapGuide and my usage of knockout.js fell by the wayside as a result, so I never figured out the answer for how to do large scale MVVM.
The main problem was that in a large scale MVVM, how do view models communicate with each other without a tight parent-child coupling?
I deduced that for starters, we definitely need to use dependency injection. Various view models will need to access different services and if we had a root view model with explicit nested child view models (each with their own service requirements), it would be an absolute pain to have to setup these various view models. Using a DI container means we can offload this concern to it and we can focus on just asking the DI container for a particular view model and it will setup all the required services for it for us provided we register everything properly with the DI container.
For better WASM support, I wanted a dependency injection container that is not driven by reflection to make the code more friendlier to app trimming. We want to be able to app trim on publish so that we can eliminate unused code and reduce the final binary size. This is most desirable for the WASM target as app trimming means smaller binaries, which means smaller payloads to download in a web browser. StrongInject was chosen for this reason as it was a "compile-time" DI container that can verify all your dependencies are registered properly before running the application through the magic of source generators, generating all the necessary registration and validation code for you.
Finally, to be able to communicate between view models without necessary parent-child coupling, the messenger facility of the MVVM toolkit can be used. With this messenger facility, we simply:- Have select view models be recipients of certain messages
- Have our application services (that various view model commands call) send these messages.
- Relevant recipients get notified and update themselves (and their bound UIs) accordingly as a result.
The reason is because the tab content we want to show is not homogenous. One open editor tab could be for a layer, one for a map, one for a feature source, etc, etc. So we need to be able to show different tabs on the same tab control.
Avalonia documentation is pretty scant on this topic. All examples I found assume homogenous series of tab content, which is not our case.
Just for laughs, since AI has been hyped for soon taking away everyone's jobs (even us devs), I figured I'd ask huggingface chat (as a guest), how would you solve this problem?
Unfortunately, the provided code sample does not work out of the box. It clearly assumed Avalonia = WPF and gave me a WPF-based solution. The giveaway was the Avalonia TabControl does not have an ItemTemplateSelector, but the WPF TabControl does.
But Avalonia sharing many conceptual similarities with WPF meant that although the answer provided wasn't correct, parts of the answer were applicable and did lead me down to further avenues of inquiry and eventually I found the solution: It was to define a data template for every possible derived tab view model class in the same UserControl where the TabControl was specified.Final challenge: Avalonia VS designerThis wasn't so much a challenge, rather an annoyance. The Avalonia designer in Visual Studio has some teething issues- Intellisense/autocomplete is somewhat flaky when writing binding expressions and when you're doing a lot of data-binding, having the editor giving you and incomplete or outdated list of properties you can bind to becomes annoying. A full project build generally fixes this, but it is annoying having to do this every time I add new observable properties or commands to an existing view model class.
- It's also not rename-aware, so observable property or command renames will result in stale binding expressions, causing havoc with the designer and have to be manually fixed up in the XAML. Choose your observable property names wisely I suppose, because renaming them afterwards is painful.
And if these screenshots don't convince you, thanks to being able to deploy as a WASM target, I deployed a copy to GitHub pages, so you can see this app for yourself right in your WASM-enabled web browser!
The source code for this app can be found here. One day this may form the basis of a new (true) multi-platform version of MapGuide Maestro, but for now this lies as a potentially useful starting point for building a tabbed-multi-document editor application with Avalonia.
So what did I think of Avalonia from this little experiment?- I like it mostly. My pre-existing experience on knockout.js helped greatly with picking up MVVM and data-binding. My initial prediction of a VSCode-style UI layout being buildable turned out to be true.
- I like the default (project template provided) choice of MVVM Toolkit for applying the MVVM pattern. I like their heavy use of source generators to make adding new observable properties and commands to a view model being a simple case of tacking [ObservableProperty] on a field or tacking [RelayCommand] to a private method and having the source generator generate all of the boilerplate code for you (and it's a lot of boilerplate!).
- The revelation that Avalonia has a WASM deployment target was both exciting and "cramping my style". It meant that certain libraries I wanted to use (eg. The MVVM dialogs library) could not be used and it wasn't clear what would work in a WASM browser environment and what wouldn't. Which leads to ...
- Documentation is lacking in some areas. What really stumped me for a while was how do a TabControl bound to a collection of polymorphic or heterogenous tab view models. Their provided examples completely failed to tell me how to do this. I suppose if I came into this with existing WPF experience, this wouldn't have been so difficult as most of the concepts and patterns seem to be mostly transferable, but I happened to have skipped WPF and its bajillion XAML-based derivatives, so I didn't have this pre-existing knowledge to fall back on. Through perseverance and looking at the source code for many existing Avalonia applications on GitHub, I was finally able to determine that data templates was the solution.
Now I better get back onto this MapGuide/FDO work.
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8:34
FlightRadar's New GPS Jamming Map
sur Google Maps ManiaYesterday the live real-time global plane tracking website FlightRadar released a new interactive map which detects and tracks interference and jamming of GPS signals across the world. The map uses a simple to understand colored overlay to show in near real-time areas around the globe currently experiencing levels of interference to global navigation satellite systems. GPS jamming
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17:47
GIScussions: Your Map Inside
sur Planet OSGeoA few weeks ago I recorded a Geomob Podcast with Ana Lucía González Paz about her beautiful flipbook, A Map Inside. You can read the book in a few minutes and then you can listen to the podcast
[https:]]Towards the end of each podcast, I give my guest the opportunity to go off piste and talk about a subject that they choose (in the past we have talked about digital privacy, mental health and open source sustainability to mention just a few). Ana said that she would like to ask me to describe my Map Inside and you can hear how I replied at the end of the podcast.
After we recorded the podcast, I was chatting with Ana and we thought that it would be fun to get other people to share their Map Inside. Everyone has a Map Inside connected to memories, people, special moments, would you like to share yours? Just record a short audio clip in mp3 format running for 60 to 120 seconds and mail it to me (if you don’t know my email use the Contact Form to reach me or find me at Mastodon). Assuming we get a few responses, Ana and I will put together an episode of the podcast with a selection of your Maps Inside.
Hope to hear from you with your Map Inside
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15:30
Le dessin du géographe n°99. Dessins pédagogiques de découverte du bocage (enfants de 3 à 9 ans)
sur Les cafés géographiquesCes dessins sont ceux d’enfants de 3 à 9 ans que j’ai amenés dans un petit bocage (vallée du Valbonnais, massif des Écrins, printemps 2022) avec l’intention de leur en faire découvrir la richesse. Ce ne sont pas des dessins de géographes, ni géographiques, mais le dessin ici est un moyen de découverte pédagogique du milieu. L’activité se déroulait dans le cadre d’une association qui propose des « ateliers nature » et les objectifs en termes de contenus ou de compétences étaient relativement peu formalisés, alors que l’aspect convivial et le plaisir simple d’être en extérieur étaient centraux.
Le bocage en question, où nous nous sommes rendus, est un endroit que les enfants connaissent mais qu’ils n’identifient pas comme tel. Je leur ai proposé successivement trois exercices : celui de dessiner un arbre ou arbuste, puis des plantes de la prairie, et enfin une vie ou une trace de vie animale (insecte, oiseau …). Une fois l’activité lancée j’ai incité individuellement ceux qui étaient les plus rapides à prêter attention à ce qui était en hauteur, à ce qui était au niveau du visage, ou à ce qui était au sol, avec l’idée qu’ils remarqueraient peut-être que des espèces différentes habitent ces étages des haies. Les consignes étaient des invitations et certains enfants se les sont réappropriés. Tel petit (3 ans) qui ne voulait pas dessiner a accepté de choisir un sujet que j’ai représenté pour qu’il le colorie (fig.1, rouge-gorge) ; tel enfant plus grand a préféré prendre des échantillons de feuilles pour les reproduire par frottage (fig.2, noisetier, cornouiller sanguin, érable…).
Finalement nous avons regroupé nos dessins pour échanger. Il en est ressorti l’idée de milieux riches, avec des habitats variés et de nombreuses espèces entretenant des relations entre elles.
Enfin, nous avons réfléchi sur l’origine d’un tel milieu, pour évoquer bien sûr la place de l’homme. Sans employer le terme il était question de co-suscitation des milieux (homme-nature).Le dessin a donc été un outil qui a servi d’abord de prétexte attrayant pour visiter le lieu et le parcourir (rando-croquis), ensuite pour y rester un long moment attentif et concentré. Puis a suivi un moment où exprimer de l’information et une sensibilité. Enfin, ce fut un temps de partage et de réflexion collective à partir des nombreuses observations.
Cette approche s’inscrit dans le vaste cadre de la pédagogie par le dehors. Elle est source de connaissances, mais nourrit aussi le lien affectif et sensible des enfants à leur environnement.
Fig.1 : Rouge-gorge Fig.2 : Feuilles diverses (cornouiller sanguin, pissenlit, noisetier…) Fig 3 : Ronce Fig 4 : Insectes variés (lacon souris, syrphe, larve de coccinelle etc.) Fig 5 : J’ai dessiné un des enfants lors de cet exercice. Simon Estrangin, mars 2024
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11:09
La RSE n’est pas qu’un vague concept à Geomatys
sur Le blog de Geomatys/*! elementor - v3.20.0 - 20-03-2024 */ .elementor-widget-image{text-align:center}.elementor-widget-image a{display:inline-block}.elementor-widget-image a img[src$=".svg"]{width:48px}.elementor-widget-image img{vertical-align:middle;display:inline-block} /*! elementor - v3.20.0 - 20-03-2024 */ .elementor-heading-title{padding:0;margin:0;line-height:1}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title[class*=elementor-size-]>a{color:inherit;font-size:inherit;line-height:inherit}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-small{font-size:15px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-medium{font-size:19px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-large{font-size:29px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-xl{font-size:39px}.elementor-widget-heading .elementor-heading-title.elementor-size-xxl{font-size:59px}La RSE et Geomatys- 21/03/2024
- Isabelle Pelissier
… Nous essayons, dans la mesure de nos possibilités de nous servir de notre spécificité pour aider les personnes qui en ont besoin d’une quelconque manière.
C’est dans ce cadre que nous avons accueilli courant mars 2024 et durant 2 jours Vincent D. qui est en cours de réorientation. Après plusieurs semaines de recherche infructueuse, pour être accueilli en observation dans une entreprise d’informatique nous nous sommes organisés pour l’aider. Il souhaitait venir en entreprise pour rencontrer des développeurs et discuter avec eux afin de confirmer son aspiration pour entrer en formation dans le domaine.
Nous avons tous consacré une partie de notre temps pour lui expliquer notre métier. Les développeurs et spécialistes de Geomatys ont joué le jeu en lui présentant aussi bien les spécificités du géospatial que les outils utilisés pour coder ainsi que pour lui faire un retour sur ce qu’ils aimaient dans ce métier et les inconvénients de ce type de travail.
Vincent a eu droit aussi à un cours accéléré sur les outils de management de projet ainsi que des infos sur comment une PME comme Geomatys voyait sa croissance, comment elle fonctionnait au quotidien et les qualités nécessaires pour travailler dans notre structure.
Vincent a vécu 2 jours très denses et, est reparti avec les toutes les informations nécessaires à son choix d’orientation.
C’est l’un des aspects de notre engagement sociétal et nous réfléchissons régulièrement à nos actions potentiels dans le domaine.
Menu /*! elementor - v3.20.0 - 20-03-2024 */ .elementor-widget-social-icons.elementor-grid-0 .elementor-widget-container,.elementor-widget-social-icons.elementor-grid-mobile-0 .elementor-widget-container,.elementor-widget-social-icons.elementor-grid-tablet-0 .elementor-widget-container{line-height:1;font-size:0}.elementor-widget-social-icons:not(.elementor-grid-0):not(.elementor-grid-tablet-0):not(.elementor-grid-mobile-0) .elementor-grid{display:inline-grid}.elementor-widget-social-icons .elementor-grid{grid-column-gap:var(--grid-column-gap,5px);grid-row-gap:var(--grid-row-gap,5px);grid-template-columns:var(--grid-template-columns);justify-content:var(--justify-content,center);justify-items:var(--justify-content,center)}.elementor-icon.elementor-social-icon{font-size:var(--icon-size,25px);line-height:var(--icon-size,25px);width:calc(var(--icon-size, 25px) + 2 * var(--icon-padding, .5em));height:calc(var(--icon-size, 25px) + 2 * var(--icon-padding, 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.elementor-icon.elementor-social-icon{border-radius:10%}.elementor-shape-circle .elementor-icon.elementor-social-icon{border-radius:50%} Linkedin Twitter YoutubeThe post La RSE n’est pas qu’un vague concept à Geomatys first appeared on Geomatys.
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11:00
Mappery: Route Map Not Available
sur Planet OSGeoKaakapoo shared this “A lack of #MapsintheWild today”
I’m sure this will prompt some debate as to whether the absence of a Map qualifies as an entry here, but you know the rules (editors are always right)
MapsintheWild Route Map Not Available
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9:27
The Sea Trade Monitor
sur Google Maps ManiaPortWatch is a new platform which monitors disruptions to global maritime trade. The platform uses real-time data on ship traffic and maritime trade to provide an alert system on trade disruptions likely to impact shipping trade routes. Recent attacks by Houthi rebels on ships traversing the Red Sea have helped to highlight how marine trade is vulnerable to geopolitical instability..
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9:00
L'anonymisation sous stéroïdes avec le DBToolsBundle
sur Makina CorpusLe DbToolsBundle permet d’anonymiser des tables d’un million de lignes en seulement quelques secondes. Cet article vous présente la méthodologie mise en place pour arriver à ce résultat.
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16:00
Les APIs JavaScript Géoportail deviennent les APIs Web Géoplateforme
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLes secondes versions adaptatives des APIs à la Géoplateforme sont publiées et actent leur migration vers la Géoplateforme : tous les services Géoplateforme sont désormais interrogeables via ces APIs.
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15:19
Jorge Sanz: Interview at Geomob Podcast
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Earlier this week an episode of the Geomob Podcast was published where Steven Feldman interviews yours truly. It was a lot of fun to chat with Steven about Elastic, my experience in the geospatial industry, and Open Source in general. I could also advocate a bit about data privacy and digital identity which is a topic that has picked my interest even more lately with all the shit that is hitting that social network we all know about.
If you want to learn a bit about Elastic and Geo this is maybe a good opportunity to get a condensed gist of why would anyone want to store and analyze geospatial data in Elasticsearch, a few compelling use cases and so on.
Cheers!
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11:00
Mappery: Fushimi Inari-taisha Park
sur Planet OSGeoRaf shared this beautiful map from Fushimi Inari-taisha park in Kyoto.
MapsintheWild Fushimi Inari-taisha Park
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10:28
Incident en cours sur le téléchargement
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le téléchargement -
10:28
Incident en cours sur le téléchargement (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le téléchargement
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9:36
The most mis-mapped US states
sur Google Maps ManiaAccording to the 55,387 players of the online game 'Find the Location of ...' Texas, California and Virginia are the most well-known states in the United States. Based on the results of this popular mapping game North Dakota, Missouri and Wyoming are the least well-known statesFlagWhiz.com's map game Find the Location of ... requires players to position the outlines of states onto a near empty
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9:00
L'info géo intéresse de plus en plus !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL'année bissextile nous va bien ! Notre site sigtv.fr a accroché un record de fréquentation en février 2024. Précisément, 54.725 pages ont été vues durant ce seul mois marquant l'intérêt pour les sujets autour de l'information géographique et de l'utilisation des SIG. Un autre chiffre en atteste par ailleurs : 106.032 pages sigtv.fr ont été remontées en février en résultats par les moteurs de recherche. Il faut dire que la généralisation des géo pratiques permet de multiplier les angles de nos articles et ainsi attirer un nouveau public. De là à fidéliser ces nouveaux venus il y aura encore beaucoup à faire, mais notre rédaction ne va pas bouder son plaisir. Et puis, nous allons essayer de convaincre cette moitié d'internautes qui n'a pas cliqué sur le lien proposé notamment par Google...
Les scores enregistrés depuis début janvier sont ainsi de bon augure pour cette année anniversaire de notre média (10 ans en juin). En 2023, sigtv.fr a atteint 450.000 pages vues pour une moyenne de 10.500 visiteurs par mois. L'intérêt pour sigtv.fr se constate aussi sur les réseaux sociaux et principalement sur notre page LinkedIn qui compte désormais plus de 3.000 abonnés. Tout cela permet à nos infos d'avoir encore plus de résonance et de nous mettre au défi d'atteindre le demi million cette année. Ce serait pas mal pour un média de "niche" et une structure aussi petite que la nôtre. Alors, merci de votre soutien et de votre fidélité pour nous aider à y parvenir !
N'oubliez pas de participer à notre enquête lecteurs. Votre avis est important pour faire évoluer votre média comme vous le souhaitez:
[https:]]
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1:00
Camptocamp: Camptocamp at FOSSGIS 2024
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Camptocamp will join other geospatial professionals at the FOSSGIS conference in Hamburg, Germany from March 20 to 23, 2024. -
20:12
GeoTools Team: GeoTools 31.0 released
sur Planet OSGeoGeoTools 31.0 released The GeoTools team is pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 31.0: geotools-31.0-bin.zip geotools-31.0-doc.zip geotools-31.0-userguide.zip geotools-31.0-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.25.0 and -
11:00
Mappery: Drinking Longitude
sur Planet OSGeoJavier asks whether this qualifies as a map in the wild? And we say “Why not?”
The blurb on the bottle should say “This wine will coordinate well with food from any latitude”
MapsintheWild Drinking Longitude
-
10:10
A Total Scrolly Eclipse
sur Google Maps ManiaIn three weeks time, on April 8, people across large parts of the USA will be able to watch a total solar eclipse. The path of totality, where the Moon's shadow completely falls during a total solar eclipse and where the view of the sun is completely obscured by the moon, will travel around 4,000 miles over North America from the Pacific Ocean west of Mexico, through 15 U.S. states, to the
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7:00
[Témoignage Client] Pierrick Yalamas, Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement – TerriSTORY®
sur OslandiaPierrick Yalamas est Directeur intelligence territoriale et observatoires à Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement. Initiateur et coordinateur au niveau national du consortium TerriSTORY®, portant l’outil d’aide au pilotage de la transition écologique et énergétique du même nom, il pilote l’équipe de l’agence régionale AURA-EE qui travaille sur le projet. Il revient sur les enjeux du projet ainsi que la collaboration avec les équipes d’Oslandia qui ont travaillé sur les volets techniques et fonctionnels dès 2018.
A quels enjeux répond ce projet ?En tant qu’Agence régionale, nous sommes opérateurs depuis une vingtaine d’années d’Observatoires copilotés par l’Etat et la Région. Notre mission : collecter, produire, traiter et diffuser des données sur le climat, l’énergie, les déchets, les ressources, … afin de les mettre à disposition des territoires pour les accompagner sur les enjeux écologiques.
Avant TerriSTORY®, nous disposions de tableaux et documents mis en forme qui s’avéraient insuffisants pour aider les territoires à passer à l’action.Avec TerriSTORY®, nous disposons aujourd’hui d’un véritable outil d’aide à la décision qui permet de :
- Rendre les données plus appropriables, grâce aux technologies de datavisualisation, à des personnes non initiées aux enjeux énergies / climat, notamment les élus et décideurs du territoire.
- Repositionner la transition écologique dans des enjeux de transition territoriale plus globale grâce au croisement de données sur l’énergie avec des données sur les mobilités, les ressources, les bâtiments, … Nous proposons aujourd’hui une approche systémique.
- Donner les clés permettant de construire une trajectoire et établir des scénarios pour mesurer les différents impacts en termes énergétique, carbone, mais aussi économique ou sur la qualité de l’air.
- Proposer des outils de pilotage des trajectoires et permettre un pilotage coordonné, dans une logique d’articulation entre les différents territoires.
L’outil a été initié en Auvergne-Rhône-Alpes et nous avons proposé à d’autres Régions de mutualiser les développements. Il est aujourd’hui mis à disposition de tous dans 6 régions qui ont accès au module dataviz mais aussi au module « Stratégie territoriale » pour aider au pilotage de la trajectoire.
Comment s’est passée la collaboration avec les équipes d’Oslandia ?La collaboration s’est très bien passée. Nous avons travaillé en mode très agile avec la contrainte d’un budget limité au départ. Nous avons instauré une relation de confiance au cours de laquelle Oslandia a initié les développements et a formé nos équipes en interne pour qu’elles s’approprient les technologies. J’ai apprécié que cela se passe en totale coopération. Oslandia nous a également fait bénéficier de son expérience pour préparer le passage en open-source qui a eu lieu début 2023.
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.25.0 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.25.0 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.25.0 is made in conjunction with GeoTools 31.0, and GeoWebCache 1.25.0.
Thanks to Peter Smythe for making this release. Thanks to Levy Steve, Peter Smythe, Jody Garnett, and Mark Prins for testing the 2.25.0 release.
Security ConsiderationsThis release addresses several security vulnerabilities, all of which require admin access.
- If you have updated to GeoServer 2.24.2 Release or GeoServer 2.23.5 Release you are already patched.
- If you are working with a commercial support provider that volunteers with the geoserver-security email list they are already informed.
Vulnerabilities:
- CVE-2023-51444 Arbitrary file upload vulnerability in REST Coverage Store API (High).
- CVE-2023-41877 GeoServer log file path traversal vulnerability (High).
- CVE-2024-23634 Arbitrary file renaming vulnerability in REST Coverage/Data Store API (Moderate).
- CVE-2024-23643 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in GWC Seed Form (Moderate).
- CVE-2024-23821 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in GWC Demos Page (Moderate).
- CVE-2024-23819 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in MapML HTML Page (Moderate).
- CVE-2024-23818 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in WMS OpenLayers Format (Moderate).
- CVE-2024-23642 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in Simple SVG Renderer (Moderate).
- CVE-2024-23640 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in Style Publisher (Moderate).
- CVE-2023-51445 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in REST Resources API (Moderate).
We would like to thank everyone who contributed to reporting, verifying and fixing the above vulnerabilities (see each CVE for appropriate credits). A special thank you to Steve Ikeoka for reporting most of the issues and doing the majority of the actual fixes.
The use of the CVE system allows the GeoServer team to reach a wider audience than blog posts. See the project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
Upgrade NotesWe have a number of configuration changes when updating an existing system:
-
The longstanding
ENTITY_RESOLUTION_ALLOWLIST
setting has been recommended as a way to control the locations available for external entity resolution when parsing XML documents and requests.The default has changed from
*
(allowing any location) to allowing the recommendedwww.w3.org
,schemas.opengis.net
,www.opengis.net
locations used for OGC Web Services, along with theinspire.ec.europa.eu/schemas
location used by our friends in Europe. -
The FreeMarker Template HTML Auto-escaping is now enabled by default.
-
The spring security firewall is now enabled by default.
-
A new configuration setting is available to limit content served from the
geoserver/www
folder.If you have not met the
www
folder before it is used to share content, and there is a tutorial serving static files. -
We do add recommendations to production considerations over time, if you have not checked that page in a while please review.
Thanks to Steve Ikeoka and Jody Garnett for these improvements.
JTS fast polygon intersection enabled by defaultThe JTS Next Generation polygon intersection algorithm has been enabled by default, which will improve performance of a number of operations, including WPS processes and the vector tiles generation. We deem the functionality well tested enough that it should be opened to the majority of users, even if it’s still possible to turn it off by adding the
MapML Extension-Djts.overlay=old
.The MapML extension is receiving a number of updates and improvements, with more to come in the following months. It’s now possible to declare “Tiled CRS” as the CRS for a layer, with the implication not just of the CRS, but also of the gridset that will be used by the MapML viewer:
This portion builds on top of the work done months ago to support astronomical CRSs, which allows GeoServer to support multiple CRS authorities.
The MapML preview links are now using the new MapML output format, while the old dedicated REST controller has been removed. This allows for better integration of the MapML format in the GeoServer ecosystem. The MapML viewer has also been updated to the latest version:
Thanks to Joseph Miller and Andrea Aime (GeoSolutions) for this work, and Natural Resources Canada for sponsoring it.
Community Module UpdatesMuch of the new activity in GeoServer starts as a community module. We’d like to remind you that these modules are not yet supported, and invite you to join the effort by participating in their development, as well as testing them and providing feedback.
Raster Attribute Table community moduleDeveloped as part of GEOS-11175, the Raster Attribute Table community module uses the GDAL Raster Attribute Table (RAT) to provide a way to associate attribute information for individual pixel values within the raster, to create styles as well as to provide a richer GetFeatureInfo output.
For more information see the user guide.
We’d like to thank Andrea Aime (GeoSolutions) for the development and NOAA for sponsoring.
Graticules for WMS mapsThe graticules community module, developed as part of GEOS-11216, provides a datastore generating graticules for WMS maps, along with a rendering transformation that can be used to label them. The module can be used to draw a graticule in WMS maps, as well as to download them as part of WFS (or in combination with the WPS download module).
We’d like to thank Ian Turton for development and GeoSolutions for sponsoring the work.
GeoServer monitor Kafka storageThe monitoring Kafka storage module, developed as part of GEOS-11150, allows storing the requests captured by the monitoring extension into a Kafka topic.
We’d like to thank Simon Hofer for sharing his work with the community. To learn more about the module, how to install and use it, see the user-guide.
JWT HeadersThe JWT headers module has been developed as part of GEOS-11317.
The module is a new authentication filter that can read JWT Headers, as well as general JSON payloads and simple strings, to identify a user, as well as to extract their roles. The combination of Apache mod_auth_openidc with geoserver-jwt-headers-plugin provides an alternative to using the geoserver-sec-oauth2-openid-connect-plugin plugin.
We’d like to thank David Blasby (GeoCat) for this work on this module.
Developer Updates ResourceStore / Paths API ChangeDevelopers should keep in mind some important maintenance work performed by Niels Charlier on the use absolute and relative paths in the
ResourceStore
. See the Developers Guide for more information.This does not affect end users.
Experimental Java 21 supportGeoServer, along with GeoTools and GeoWebCache, are now tested to build and pass tests with Java 21.
This is not yet an endorsement to run GeoServer in production with Java 21. We are looking ahead at the 2024 roadmap, and are making sure the basics are covered for the newer Java releases.
Full Release notesNew Feature:
- GEOS-11225 [AuthKey] AuthKey synchronize the user/group automatically
MapML:
- GEOS-10438 ENTITY_RESOLUTION_ALLOWLIST property not parsing empty setting
- GEOS-11207 Refactor MapML MVC controller as GetMap-based operation with standard parameter format
- GEOS-11221 mkdocs preflight rst fixes
- GEOS-11289 Enable Spring Security Stric [HttpFirewall] by default
- GEOS-11297 Escape WMS GetFeatureInfo HTML output by default
- GEOS-11300 Centralize access to static web files
Improvement:
- GEOS-11306 Java 17 does not support GetFeature lazy JDBC count(*)
- GEOS-11130 Sort parent role dropdown in Add a new role
- GEOS-11142 Add mime type mapping for yaml files
- GEOS-11148 Update response headers for the Resources REST API
- GEOS-11149 Update response headers for the Style Publisher
- GEOS-11152 Improve handling special characters in the Simple SVG Renderer
- GEOS-11153 Improve handling special characters in the WMS OpenLayers Format
- GEOS-11155 Add the X-Content-Type-Options header
- GEOS-11173 Default to using [HttpOnly] session cookies
- GEOS-11176 Add validation to file wrapper resource paths
- GEOS-11213 Improve REST external upload method unzipping
- GEOS-11222 Include Conformance Class for “Search” from OGC API - Features Part 5 proposal
- GEOS-11226 Enable JTS OverlayNG by default
- GEOS-11246 Schemaless plugin performance for WFS
- GEOS-11247 Avoid HTML annotations special status in APIBodyProcessor
- GEOS-11248 Move version header handling from APIBodyMethodProcessor to APIDispatcher
- GEOS-11260 JNDI tutorial uses outdated syntax
- GEOS-11288 Improve input validation in ClasspathPublisher
- GEOS-11289 Enable Spring Security Stric [HttpFirewall] by default
- GEOS-11298 When a Raster Attribute Table is available, expose its attributes in GetFeatureInfo
- GEOS-11327 Add warning about using embedded data directories
- GEOS-11334 Update MapML viewer to release 0.13.1
Bug:
- GEOS-11050 jdbc-store broken by changes to Paths.names
- GEOS-11051 Env parametrization does not save correctly in AuthKey extension
- GEOS-11145 The GUI “wait spinner” is not visible any longer
- GEOS-11182 Avoid legends with duplicated entries
- GEOS-11187 Configuring a raster with NaN as NODATA results in two NaN in the nodata band description
- GEOS-11190 GeoFence: align log4j2 deps
- GEOS-11203 WMS GetFeatureInfo bad WKT exception for label-geometry
- GEOS-11224 Platform independent binary doesn’t start properly with default data directory
- GEOS-11250 WFS GeoJSON encoder fails with an exception if an infinity number is used in the geometry
- GEOS-11278 metadata: only selected tab is submitted
- GEOS-11312 Used memory calculation fix on legend WMS request
- GEOS-11266 csw-iso: missing fields in summary response
- GEOS-11312 Inconsistent Memory Units in Legend Image Creation
- GEOS-11335 A layer in an authority other than EPSG may fail to reload after restart
Task:
- GEOS-11242 Remove the Xalan library
- GEOS-11315 Revert to CORS commented out
- GEOS-11318 Update postgresql to 42.7.2
- GEOS-11134 Feedback on download bundles: README, RUNNING, GPL html files
- GEOS-11141 production consideration for logging configuration hardening
- GEOS-11159 Update mapfish-print-lib 2.3.0
- GEOS-11180 Update ImageIO-EXT to 1.4.9
- GEOS-11181 Update jai-ext to 1.1.25
- GEOS-11186 Fix maven enforcer failFast
- GEOS-11220 Upgrade Hazelcast from 5.3.1 to 5.3.6
- GEOS-11245 Update OSHI from 6.2.2 to 6.4.10
- GEOS-11316 Update Spring version to 5.3.32
For the complete list see 2.25.0 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11305 Add layer information in the models backing STAC
- GEOS-11146 Fix MBTiles output format test
- GEOS-11184 ncwms module has a compile dependency on gs-web-core test jar
- GEOS-11209 Open ID Connect Proof Key of Code Exchange (PKCE)
- GEOS-11212 OIDC accessToken verification using only JWKs URI
- GEOS-11219 Upgraded mail and activation libraries for SMTP compatibility
- GEOS-11293 Improve performance of wps-lontigudinal-profile
- GEOS-11216 Create a datastore to produce graticules for WMS maps.
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.25 SeriesAdditional information on GeoServer 2.25 series:
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.25.0 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.25.0 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.25.0 is made in conjunction with GeoTools 31.0, and GeoWebCache 1.25.0.
Thanks to Peter Smythe for making this release. Thanks to Levy Steve, Peter Smythe, Jody Garnett, and Mark Prins for testing the 2.25.0 release.
Security ConsiderationsThis release addresses several security vulnerabilities, all of which require admin access.
- If you have updated to GeoServer 2.24.2 Release or GeoServer 2.23.5 Release you are already patched.
- If you are working with a commercial support provider that volunteers with the geoserver-security email list they are already informed.
Vulnerabilities:
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CVE-2023-51444 Arbitrary file upload vulnerability in REST Coverage Store API (High).
-
CVE-2023-41877 GeoServer log file path traversal vulnerability (High).
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CVE-2024-23634 Arbitrary file renaming vulnerability in REST Coverage/Data Store API (Moderate).
-
CVE-2024-23643 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in GWC Seed Form (Moderate).
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CVE-2024-23821 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in GWC Demos Page (Moderate).
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CVE-2024-23819 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in MapML HTML Page (Moderate).
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CVE-2024-23818 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in WMS OpenLayers Format (Moderate).
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CVE-2024-23642 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in Simple SVG Renderer (Moderate).
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CVE-2024-23640 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in Style Publisher (Moderate).
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CVE-2023-51445 Stored Cross-Site Scripting (XSS) vulnerability in REST Resources API (Moderate).
We would like to thank everyone who contributed to reporting, verifying and fixing the above vulnerabilities (see each CVE for appropriate credits). A special thank you to Steve Ikeoka for reporting most of the issues and doing the majority of the actual fixes.
The use of the CVE system allows the GeoServer team to reach a wider audience than blog posts. See the project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
Upgrade NotesWe have a number of configuration changes when updating an existing system:
-
The longstanding
ENTITY_RESOLUTION_ALLOWLIST
setting has been recommended as a way to control the locations available for external entity resolution when parsing XML documents and requests.The default has changed from
*
(allowing any location) to allowing the recommendedwww.w3.org
,schemas.opengis.net
,www.opengis.net
locations used for OGC Web Services, along with theinspire.ec.europa.eu/schemas
location used by our friends in Europe. -
The FreeMarker Template HTML Auto-escaping is now enabled by default.
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The spring security firewall is now enabled by default.
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A new configuration setting is available to limit content served from the
geoserver/www
folder.If you have not met the
www
folder before it is used to share content, and there is a tutorial serving static files. -
We do add recommendations to production considerations over time, if you have not checked that page in a while please review.
Thanks to Steve Ikeoka and Jody Garnett for these improvements.
JTS fast polygon intersection enabled by defaultThe JTS Next Generation polygon intersection algorithm has been enabled by default, which will improve performance of a number of operations, including WPS processes and the vector tiles generation. We deem the functionality well tested enough that it should be opened to the majority of users, even if it’s still possible to turn it off by adding the
MapML Extension-Djts.overlay=old
.The MapML extension is receiving a number of updates and improvements, with more to come in the following months. It’s now possible to declare “Tiled CRS” as the CRS for a layer, with the implication not just of the CRS, but also of the gridset that will be used by the MapML viewer:
This portion builds on top of the work done months ago to support astronomical CRSs, which allows GeoServer to support multiple CRS authorities.
The MapML preview links are now using the new MapML output format, while the old dedicated REST controller has been removed. This allows for better integration of the MapML format in the GeoServer ecosystem. The MapML viewer has also been updated to the latest version:
Thanks to Joseph Miller and Andrea Aime (GeoSolutions) for this work, and Natural Resources Canada for sponsoring it.
Community Module UpdatesMuch of the new activity in GeoServer starts as a community module. We’d like to remind you that these modules are not yet supported, and invite you to join the effort by participating in their development, as well as testing them and providing feedback.
Raster Attribute Table community moduleDeveloped as part of GEOS-11175, the Raster Attribute Table community module uses the GDAL Raster Attribute Table (RAT) to provide a way to associate attribute information for individual pixel values within the raster, to create styles as well as to provide a richer GetFeatureInfo output.
For more information see the user guide.
We’d like to thank Andrea Aime (GeoSolutions) for the development and NOAA for sponsoring.
Graticules for WMS mapsThe graticules community module, developed as part of GEOS-11216, provides a datastore generating graticules for WMS maps, along with a rendering transformation that can be used to label them. The module can be used to draw a graticule in WMS maps, as well as to download them as part of WFS (or in combination with the WPS download module).
We’d like to thank Ian Turton for development and GeoSolutions for sponsoring the work.
GeoServer monitor Kafka storageThe monitoring Kafka storage module, developed as part of GEOS-11150, allows storing the requests captured by the monitoring extension into a Kafka topic.
We’d like to thank Simon Hofer for sharing his work with the community. To learn more about the module, how to install and use it, see the user-guide.
JWT HeadersThe JWT headers module has been developed as part of GEOS-11317.
The module is a new authentication filter that can read JWT Headers, as well as general JSON payloads and simple strings, to identify a user, as well as to extract their roles. The combination of Apache mod_auth_openidc with geoserver-jwt-headers-plugin provides an alternative to using the geoserver-sec-oauth2-openid-connect-plugin plugin.
We’d like to thank David Blasby (GeoCat) for this work on this module.
Developer Updates ResourceStore / Paths API ChangeDevelopers should keep in mind some important maintenance work performed by Niels Charlier on the use absolute and relative paths in the
ResourceStore
. See the Developers Guide for more information.This does not affect end users.
Experimental Java 21 supportGeoServer, along with GeoTools and GeoWebCache, are now tested to build and pass tests with Java 21.
This is not yet an endorsement to run GeoServer in production with Java 21. We are looking ahead at the 2024 roadmap, and are making sure the basics are covered for the newer Java releases.
Full Release notesNew Feature:
- GEOS-11225 [AuthKey] AuthKey synchronize the user/group automatically
MapML:
- GEOS-10438 ENTITY_RESOLUTION_ALLOWLIST property not parsing empty setting
- GEOS-11207 Refactor MapML MVC controller as GetMap-based operation with standard parameter format
- GEOS-11221 mkdocs preflight rst fixes
- GEOS-11289 Enable Spring Security Stric [HttpFirewall] by default
- GEOS-11297 Escape WMS GetFeatureInfo HTML output by default
- GEOS-11300 Centralize access to static web files
Improvement:
- GEOS-11130 Sort parent role dropdown in Add a new role
- GEOS-11142 Add mime type mapping for yaml files
- GEOS-11148 Update response headers for the Resources REST API
- GEOS-11149 Update response headers for the Style Publisher
- GEOS-11152 Improve handling special characters in the Simple SVG Renderer
- GEOS-11153 Improve handling special characters in the WMS OpenLayers Format
- GEOS-11155 Add the X-Content-Type-Options header
- GEOS-11173 Default to using [HttpOnly] session cookies
- GEOS-11176 Add validation to file wrapper resource paths
- GEOS-11213 Improve REST external upload method unzipping
- GEOS-11222 Include Conformance Class for “Search” from OGC API - Features Part 5 proposal
- GEOS-11226 Enable JTS OverlayNG by default
- GEOS-11246 Schemaless plugin performance for WFS
- GEOS-11247 Avoid HTML annotations special status in APIBodyProcessor
- GEOS-11248 Move version header handling from APIBodyMethodProcessor to APIDispatcher
- GEOS-11260 JNDI tutorial uses outdated syntax
- GEOS-11288 Improve input validation in ClasspathPublisher
- GEOS-11289 Enable Spring Security Stric [HttpFirewall] by default
- GEOS-11298 When a Raster Attribute Table is available, expose its attributes in GetFeatureInfo
- GEOS-11327 Add warning about using embedded data directories
- GEOS-11334 Update MapML viewer to release 0.13.1
Bug:
- GEOS-11050 jdbc-store broken by changes to Paths.names
- GEOS-11051 Env parametrization does not save correctly in AuthKey extension
- GEOS-11145 The GUI “wait spinner” is not visible any longer
- GEOS-11182 Avoid legends with duplicated entries
- GEOS-11187 Configuring a raster with NaN as NODATA results in two NaN in the nodata band description
- GEOS-11190 GeoFence: align log4j2 deps
- GEOS-11203 WMS GetFeatureInfo bad WKT exception for label-geometry
- GEOS-11224 Platform independent binary doesn’t start properly with default data directory
- GEOS-11250 WFS GeoJSON encoder fails with an exception if an infinity number is used in the geometry
- GEOS-11278 metadata: only selected tab is submitted
- GEOS-11312 Used memory calculation fix on legend WMS request
- GEOS-11266 csw-iso: missing fields in summary response
- GEOS-11312 Inconsistent Memory Units in Legend Image Creation
- GEOS-11335 A layer in an authority other than EPSG may fail to reload after restart
Task:
- GEOS-11242 Remove the Xalan library
- GEOS-11315 Revert to CORS commented out
- GEOS-11318 Update postgresql to 42.7.2
- GEOS-11134 Feedback on download bundles: README, RUNNING, GPL html files
- GEOS-11141 production consideration for logging configuration hardening
- GEOS-11159 Update mapfish-print-lib 2.3.0
- GEOS-11180 Update ImageIO-EXT to 1.4.9
- GEOS-11181 Update jai-ext to 1.1.25
- GEOS-11186 Fix maven enforcer failFast
- GEOS-11220 Upgrade Hazelcast from 5.3.1 to 5.3.6
- GEOS-11245 Update OSHI from 6.2.2 to 6.4.10
- GEOS-11316 Update Spring version to 5.3.32
For the complete list see 2.25.0 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11305 Add layer information in the models backing STAC
- GEOS-11146 Fix MBTiles output format test
- GEOS-11184 ncwms module has a compile dependency on gs-web-core test jar
- GEOS-11209 Open ID Connect Proof Key of Code Exchange (PKCE)
- GEOS-11212 OIDC accessToken verification using only JWKs URI
- GEOS-11219 Upgraded mail and activation libraries for SMTP compatibility
- GEOS-11293 Improve performance of wps-lontigudinal-profile
- GEOS-11216 Create a datastore to produce graticules for WMS maps.
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.25 SeriesAdditional information on GeoServer 2.25 series:
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20:16
Free and Open Source GIS Ramblings: Getting started with pygeoapi processes
sur Planet OSGeoToday’s post is a quick introduction to pygeoapi, a Python server implementation of the OGC API suite of standards. OGC API provides many different standards but I’m particularly interested in OGC API – Processes which standardizes geospatial data processing functionality. pygeoapi implements this standard by providing a plugin architecture, thereby allowing developers to implement custom processing workflows in Python.
I’ll provide instructions for setting up and running pygeoapi on Windows using Powershell. The official docs show how to do this on Linux systems. The pygeoapi homepage prominently features instructions for installing the dev version. For first experiments, however, I’d recommend using a release version instead. So that’s what we’ll do here.
As a first step, lets install the latest release (0.16.1 at the time of writing) from conda-forge:
conda create -n pygeoapi python=3.10
conda activate pygeoapi
mamba install -c conda-forge pygeoapiNext, we’ll clone the GitHub repo to get the example config and datasets:
cd C:\Users\anita\Documents\GitHub\
git clone [https:]
cd pygeoapi\To finish the setup, we need some configurations:
cp pygeoapi-config.yml example-config.yml
# There is a known issue in pygeoapi 0.16.1: [https:]
# To fix it, edit the example-config.yml: uncomment the TinyDB option in the server settings (lines 51-54)
$Env:PYGEOAPI_CONFIG = "F:/Documents/GitHub/pygeoapi/example-config.yml"
$Env:PYGEOAPI_OPENAPI = "F:/Documents/GitHub/pygeoapi/example-openapi.yml"
pygeoapi openapi generate $Env:PYGEOAPI_CONFIG --output-file $Env:PYGEOAPI_OPENAPINow we can start the server:
pygeoapi serve
And once the server is running, we can send requests, e.g. the list of processes:
curl.exe [localhost:5000]
And, of course, execute the example “hello-world” process:
curl.exe --% -X POST [localhost:5000] -H "Content-Type: application/json" -d "{\"inputs\":{\"name\": \"hi there\"}}"
As you can see, writing JSON content for curl is a pain. Luckily, pyopenapi comes with a nice web GUI, including Swagger UI for playing with all the functionality, including the hello-world process:
It’s not really a geospatial hello-world example, but it’s a first step.
Finally, I wan’t to leave you with a teaser since there are more interesting things going on in this space, including work on OGC API – Moving Features as shared by the pygeoapi team recently:
So, stay tuned.
-
20:12
GRASS GIS: 2024 GRASS GIS Community meeting in Prague!
sur Planet OSGeoThe GRASS GIS team announces the annual Community Meeting!! The GRASS GIS Community Meeting will take place from June 14 to 19, 2024, at the NC State European Center in Prague, Czech Republic. Community meetings are great opportunities to support the development of GRASS GIS! Join us Write code Write documentation Translation Website design and content Integrations with other software (QGIS, GDAL, R, etc.) Plan for the future The community meeting is a get-together where supporters, contributors, power users and developers make decisions and tackle larger problems related to the project, discuss and fix bugs, draw the project roadmap and work on new features.
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14:00
Le crowdsourcing avec cocarto
sur GeotribuPièce jointe: [télécharger]
Comment utiliser cocarto pour permettre à des non-sigistes de collecter des données sur le terrain avec uniquement un smartphone
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13:33
Appel à communications : “La carte, «?œil de l’histoire?» (XVIe-XVIIIe siècle)” – date butoir : 15 mai 2024
sur Cartes et figures du mondeLa carte, «?œil de l’histoire?» (XVIe-XVIIIe siècle) 8 octobre 2024 Bibliothèque nationale de France, site Richelieu, salle des conférencesArgumentaire :
Selon le cartographe anversois Abraham Ortelius (1527-1598), la géographie est «?l’œil de l’histoire?», reprenant une expression déjà courante et en passe de devenir un véritable topos décliné en diverses formulations dans les siècles suivants. Cette expression illustre le lien étroit qui unit histoire et géographie, tout en posant une relation d’inféodation de la seconde par la première. Dans cette perspective, la géographie est perçue comme une discipline auxiliaire à l’histoire et un instrument utile à sa compréhension. La géographie permet ainsi de rendre visibles et lisibles les lieux dans lesquels s’est déployé le récit historique sous toutes ses formes. Il n’est pas surprenant que l’érudit français Pierre Le Lorrain de Vallemont (1649-1721), auteur des Éléments de l’histoire en cinq tomes, affirme à la fin du XVIIe siècle que «?l’Histoire est aveugle?» sans le secours de la géographie, puisqu’elle est sa «?mémoire locale?». Selon lui, il y aurait une différence notable entre un individu qui lit simplement l’histoire d’Alexandre et celui qui l’étudie à l’aide d’une carte géographique sous les yeux. Le premier n’aurait qu’une connaissance imparfaite sur le conquérant macédonien, tandis que le second serait le «?témoin?» direct de son expédition. Ici, Vallemont introduit la carte géographique comme un outil visuel indispensable pour comprendre l’histoire antique. La relation entre histoire et géographie, souvent étudiée de manière théorique, en se fondant sur les traités, les manuels d’histoire et de géographie, s’articule de manière spécifique si l’on pose l’objet cartographique comme point d’observation. La carte, dispositif graphique de visualisation de réalités spatiales, se prête largement à l’observation de phénomènes historiques. Par histoire, il faut ici l’entendre dans une acception élargie comme l’inscription de temporalités plurielles comprenant l’histoire sainte ou profane, l’histoire ancienne, médiévale ou moderne, jusqu’à l’histoire naturelle, civile ou militaire. L’objectif de cette journée d’étude est de réinvestir le couple carte et histoire dans l’empan chronologique du XVIe au XVIIIe siècle. Il s’agit d’interroger cette relation à travers l’étude des cartes elles-mêmes, comme objet d’un savoir historique et selon trois axes de recherche.
Le premier axe porte sur les cartes dans l’enseignement et la lecture de l’histoire. L’expression d’«?œil de l’histoire?» suggère que la géographie – et en son sein la cartographie – est un complément aidant à l’apprentissage, à l’écriture et à la lecture de l’histoire. La carte apparaît comme un instrument essentiel pour connaître et reconnaître les phénomènes du passé. Dans le sillage des travaux de François de Dainville sur les collèges jésuites ou de ceux de Pascale Mormiche sur l’éducation des princes, cet axe vise à renouveler notre compréhension sur les relations entre géographie et histoire à partir de l’examen des discours et des pratiques attachées à l’usage des cartes dans l’enseignement de l’histoire du XVIe au XVIIIe siècle. Il pourra s’agir à la fois d’examiner les traités historiques et géographiques qui théorisent et tentent de normer cette relation, que les atlas qualifiés d’«?historiques?» revendiquant l’interconnexion entre les deux domaines savants, ou encore d’analyser les programmes d’enseignement de diverses structures éducatives. À partir de ces documents, il conviendra de se pencher sur les discours portés par les cartes, les atlas ou les ouvrages historiques afin d’y débusquer des traces matérielles qui renseignent sur les usages concrets des cartes dans les pratiques de lecture ou d’apprentissage de l’histoire : annotations manuscrites, cahiers d’écoliers, brouillons, etc.
Le deuxième axe s’attache plus spécifiquement à documenter l’histoire sur et par les cartes. L’expression d’«?œil de l’histoire?», dans un sens premier, invite à penser la carte comme un lieu d’ordonnancement de savoirs historiques et de représentation de phénomènes du passé, notamment à travers la stratification de différents registres graphiques : tracé cartographique, toponymes, cartouches, vignettes historiées, textes ou données numériques (dates par exemple). Par sa capacité synoptique, la carte favorise la spatialisation d’une situation historique, qu’il s’agisse du tracé évolutif des frontières, de la forme changeante des villes, ou de la représentation de zones du globe récemment explorées. Les cartes servent autant à représenter l’histoire immédiate – à l’instar de celles qui sont produites pour suivre les événements militaires et diplomatiques dans le sillage de la naissance de l’imprimé d’actualité – que des situations plus éloignées dans le temps, en lien avec l’émergence progressive de la cartographie historique liée à l’histoire sainte, antique et médiévale. Cet axe invite à examiner les dispositifs visuels et textuels des cartes mobilisant l’histoire sous différentes formes (civile, militaire, naturelle) tout en réfléchissant aux enjeux politiques et épistémologiques déployés dans les cartes. On réfléchira aussi à leur place dans les ouvrages d’histoire, à leur articulation avec le matériau textuel et aux effets de leur mise en relation.
Enfin, un troisième axe invite à penser la porosité, voire l’indistinction, qui existe entre les producteurs de matériaux historiques et cartographiques. Les liens entre les deux domaines savants sont en effet manifestes si on s’intéresse à leurs acteurs. Les rédacteurs d’ouvrages historiques peuvent ainsi être impliqués dans la conceptualisation graphique de cartes accompagnant leurs écrits, tandis que l’ingéniosité de certains géographes favorise la mise en images de l’histoire sur les cartes. En outre, certains imprimeurs-libraires produisent et vendent à la fois des documents historiques et cartographiques, sans parler des graveurs parfois sollicités pour les deux types d’entreprises. Enfin, dans une période où la professionnalisation et l’institutionnalisation de l’histoire et de la géographie sont encore en construction, des individus porteurs des titres d’«?historiographe?», de «?géographe?» ou de «?cosmographe?» peuvent s’investir autant dans la production de savoirs cartographiques qu’historiques. On cherchera par exemple à comprendre comment les cartographes effectuent un véritable travail d’historiographe, par la recherche de sources et leur confrontation critique, quand à l’inverse les historiens manipulent et discutent le matériau cartographique. En dépit de l’expression d’«?œil de l’histoire?», ce dernier axe vise à repenser le lien de subordination entre carte et histoire, relation qui n’est plus aussi claire et évidente si on la pose du point de vue des producteurs et de leurs pratiques.
Ces trois axes, qui peuvent être abordés simultanément, permettent de réfléchir à la relation entre l’objet cartographique et l’histoire entre les XVIe et XVIIIe siècles. Dans le cadre de cette journée d’étude, il conviendra de croiser les approches et d’associer les recherches en sciences humaines et sociales à d’autres historiographies. Le cadre géographique de cette journée d’étude s’articule principalement autour de l’Europe et ses extensions impériales, sans pourtant s’y restreindre. En effet, des communications sur d’autres espaces pourront être proposées afin d’élargir la perspective et la réflexion de la journée d’étude sur les liens entre carte et histoire.
Modalités de soumission
Les propositions en français ou en anglais, d’une longueur maximale de 300 mots, et accompagnées d’un bref curriculum vitæ, devront être envoyées à oeildelhistoire2024@gmail.com avant le 15 mai 2024.
Modalités d’organisation
Avec le soutien du Centre Alexandre-Koyré (CAK) et de la Bibliothèque nationale de France (BnF), la journée d’étude aura lieu le mardi 8 octobre 2024 dans la salle de conférences du département des Cartes et Plans de la BnF sur le site Richelieu (Paris).
Les organisateurs prendront en charge les repas, les frais de déplacement, et dans la mesure du possible d’hébergement pour une nuit. La journée d’étude se déroulera exclusivement sur site.
Organisateurs
Oury Goldman, docteur de l’EHESS et chercheur associé à TEMOS
Lucile Haguet, docteure et conservatrice de la bibliothèque municipale du Havre
Catherine Hofmann, conservatrice au département des Cartes et plans de la BnF
Geoffrey Phelippot, docteur de l’EHESS et membre du CAK
Bibliographie indicative
Svetlana Alpers, « L’œil de l’histoire : l’effet cartographique dans la peinture hollandaise au 17e siècle », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 49, 1983, p. 71-101.
Jean-Marc Besse, «?Historiae oculus geographia : cartographie et histoire dans le Parergon d’Ortelius?», Écrire l’histoire, vol. 4, 2009, p. 137-146.
———, Les Grandeurs de la Terre, Aspects du savoir géographique à la Renaissance, Lyon, Éditions de l’École normale supérieure, 2003.
Grégoire Binois, «?La cartographie militaire au XVIIIe siècle, une cartographie historique???», Hypothèses, vol. 19, n° 1, 2016, p. 41-51.
Jeremy Black, Maps and History. Constructing images of the Past, New Haven/Londres, Yale University Press, 1997.
François de Dainville, La Cartographie, reflet de l’histoire, Genève/Paris, Slatkine, 1986.
———, « Les découvertes portugaises à travers des cahiers d’écoliers parisiens de la fin du XVIe siècle?», dans Michel Mollat et Paul Adam (dir.), Aspects internationaux de la découverte océanique aux XVe et XVIe siècles, Paris, SEVPEN, 1966, p. 39-46.
———, La géographie des humanistes, Paris, Beauchesne, 1940.
Matthew H. Edney, « History and Cartography », dans Matthew H. Edney et Mary Sponberg Pedley (eds.), The History of Cartography, Volume 4: Cartography in the European Enlightenment, Chicago, University of Chicago Press, 2020, p. 624-631.
Walter Goffart, Historical Atlases: The First Three Hundred Years, 1570–1870, Chicago, University of Chicago Press, 2003.
Lucile Haguet, «?Comme des sœurs qui s’y tiennent par la main…?», Écrire l’histoire, vol. 3, 2009, p. 125-133.
Catherine Hofmann, «?La genèse de l’atlas historique en France (1630-1800), pouvoirs et limites de la carte comme “œil de l’histoire”?», Bibliothèque de l’école des Chartes, t. 158, 2000, p. 97-128.
Pascale Mormiche, « L’utilisation des images dans l’éducation des princes français (XVIIe-XVIIIe siècles) », dans Images et imagerie, Paris, Éditions du CTHS, 2012, p. 103-122.
———, Devenir prince – L’école du pouvoir en France, Paris, CNRS Éditions, 2015.
Daniel Nordman, «?La géographie, œil de l’histoire?», Espaces Temps, vol. 66-67, numéro spécial Histoire/géographie, 1. L’arrangement, 1998, p. 44-54.
Monique Pelletier, «?Les géographes et l’histoire, de la Renaissance au siècle des Lumières?», dans Apologie pour la géographie : mélanges offerts à Alice Saunier-Seïté, Paris, Société de Géographie, 1997, p. 145-156.
Daniel Rosenberg et Anthony Grafton, Cartographies of Time: A History of the Timeline, Princeton, Princeton Architectural Press, 2013.
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13:00
Fernando Quadro: Geoprocessamento no Agronegócio
sur Planet OSGeoO geoprocessamento na agricultura reúne tecnologias e métodos essenciais para coletar, tratar e analisar diversos dados sobre a produção agropecuária.
Com isso o produtor pode ter acesso a imagens e mapas precisos, além de poder traçar planejamentos mais eficientes. Assim consegue aumentar a produtividade e se tornar mais competitivo.
Por isso, o investimento em tecnologias de geoprocessamento na agricultura é considerado fundamental para o produtor que quer melhorar seus resultados.
Mas, como isso pode ajudar o agricultor na prática? Vamos citar abaixo alguns benefícios:
Acesso a informações mais detalhadas sobre cada talhão
Identificação de tendências de produtividade
Permitir o trabalho com parceiros de negócio
Identificação de pragas e doenças
Controle de plantas daninhasO uso do WebGIS vem sendo uma tendência que cresce a cada dia nesse setor. Sua possibilidade de interação e disponibilização de informações para o usuário é um elemento fundamental que faz com que este tipo de sistema de informação geográfica conectado à internet seja uma importante vertente para o futuro das geotecnologias.
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11:00
Mappery: No Cigars!
sur Planet OSGeoReinder sent this pic, he said “In Amsterdam, they named the Balthasar Floriszstraat after a 17th C. mapmaker. In this street I ran into a rather peculiar world map. The caption says ‘No Cigars'”
MapsintheWild No Cigars!
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9:58
Mapping the History of the Railway
sur Google Maps ManiaMartin Brake has created a number of interactive maps which visualize the historical development of transport networks in Germany, London, Paris and Barcelona. His Timemap Timelines project provides an animated map for each featured city which shows how its transit network has grown over time. For example the screenshot above shows the development of the London Underground between 1858 and 1947.
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9:30
Bernard Lahire, 2023, Les structures fondamentales des sociétés humaines, Paris, La Découverte, Collection sciences sociales du vivant, 970 p.
sur CybergeoL’ouvrage de Bernard Lahire est d’importance, par son volume, par son érudition qui en fait une véritable "somme" scientifique, et par sa position originale réaffirmant en la substantialisant la liaison entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Il faut admirer le courage de l’auteur, qui mobilise un vaste corpus de données pour aller souvent à contre-courant des idées plus fréquemment reçues en sciences sociales, et identifier des éléments de savoirs cumulables pour construire une sociologie faite d’universaux et de lois. Je ne prétends pas faire ici la recension que mérite cet ouvrage, quant à ce qu’il représente en termes d’apport à la science sociologique, d’autres plus qualifiés s’en chargeront, et sa dimension et sa construction rendraient difficile autant qu’injuste une proposition de résumé. Chacune de ses trois grandes parties offre cependant une lecture qui sera du plus grand intérêt pour les géographes. La première partie "Des sciences sociales et des lois"...
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9:30
Improving the perfomance of commercial mapping on the web : proposals for the web site of the French Forest Authority
sur CybergeoIn 1999 the Internet was used for the first time as a marketing medium by the ONF (France’s National Forest Office) to sell timber from state- and locally-owned forests. Using a search engine, this site enables visitors to locate items corresponding to their requests (species, available volume,...). The only map proposed by the ONF is a document indicating roughly the felling location. It seemed appropriate to suggest the addition of an atlas allowing sellers to increase the visibility of the products on sale and visitors to rationalize their purchases. Is the result more efficient? A questionnaire is provided for Cybergeo readers.
Keywords: geomatics, Internet, wood sale, applied cartography, ONF -
9:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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9:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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9:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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9:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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8:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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8:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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8:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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8:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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8:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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8:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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8:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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8:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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1:00
Camptocamp: Camptocamp Heads to FOSSGIS 2024
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
The Camptocamp team is gearing up for another great experience at the FOSSGIS conference. -
11:00
Mappery: Rishikesh Hostel
sur Planet OSGeoElizabeth is back in Rishikesh and sent thios pic from the lobby of her hostel
MapsintheWild Rishikesh Hostel
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Ecodiv.earth: Download AHN data in GRASS GIS
sur Planet OSGeoThe AHNThe ‘Actueel Hoogtebestand Nederland’ (AHN, version 4) is the latest digital elevation model (DEM) of the Netherlands. It includes a digital terrain model (DTM) and a digital surface model (DSM). The former represents the bare ground surface without any features such as buildings, vegetation, or other structures, while the latter includes these features.
Both layers can be downloaded at 0.5 or 5 meter resolution in tiles of 6.5 by 5 km. Downloading one tile, which is approximately 500 MB, is doable. However, if you need more tiles, the arguably easier way is to download the data using the WCS (Web Coverage Service) protocol, which allows you to choose what part of the available data to download based on spatial constraints.
Import the DTMThis example shows the steps to download the 0.5 meter resolutiom DTM for the Land van Cuijk, a municipality in which our research group Climate-robust Landscapes is carrying out several studies. The first step is to get the r.in.wcs addon. With this addon, you can use the WCS protocol to download data 1 2.
Install the r.in.wcs addon.
First step is to import the Python libraries. Note, this will not be repeated with the next scripts.
import grass.script as gs
Now, you can install the
r.in.wcs
addon using the g.extension function.gs.run_command("g.extension", extension="r.in.wcs")
You need the
The g.extension function, started from the command line.g.extension
function to install addons. In the main menu, go toSettings > Addons extension > Install extension from addon
. Alternatively, type ing.extension
on the command line. This will open the window shown below.The r.in.wcs addon imports the raster layers using the resolution and extent of the current region. A crucial step, therefore, is to set the extent and resolution of the region so that it aligns perfectly with that of the AHN layer.
Set the extent and resolution to match those of the AHN.
gs.run_command("g.region", n=618750, s=306250, w=10000, e=280000, res=0.5)
Type in
Set the bounds Set the resolutiong.region
on the command line or in the console. You can also find the function undermain menu > Settings > Computational region > set region
. This opens the following screen:With this settings, you align the region with the AHN data set.
Next, download the administrative boundaries of the Dutch municipalities, and extract the boundaries of the “Land van Cuijk”.
Download layer with administrative boundaries of the neighborhood.
gs.run_command( "v.in.wfs", url="https://service.pdok.nl/cbs/wijkenbuurten/2022/wfs/v1_0?", output="municipalities", name="gemeenten", )
Next, extract the boundaries of the municipality of “Land van Cuijk”
gs.run_command( "v.extract", input="municipalities", where="naam = 'Land van Cuijk'", output="LandvanCuijk", )
Type in
Download the vector layer with the municipality boundaries. Define the base URL and the name of the output layer. Download the vector layer with the municipality boundaries. Fill in the name of the WFS layer to download. Extract the boundaries of the municipality of Land van Cuijk. Select the name of the vector layer with municipalities and give the name of the output layer. Extract the boundaries of the municipality of Land van Cuijk. Fill in the query, which defines which features you want to select and save. Tip: Use the convenient query builder.v.in.wfs
on the command line or in the console. You can also find the function undermain menu > File > Import vector data
. This opens the following screen (you need to fill in parameters in two tabs):Now, you can set the region to match the extent of the vector layer, while taking care that the region aligns perfectly with the DTM.
Set the region to the correct extent and resolution.
First, get the north, south, east, and west coordinates of the bounding box of the vector layer and of the region’s extent.
region_tiles = gs.parse_command("g.region", flags="gu") region_munic = gs.parse_command("v.info", flags="g", map="LandvanCuijk")
Now, adjust the northern boundary of the bounding box of the vector layer so that it aligns with the AHN tiles.
from math import floor n = float(region_tiles["n"]) - floor( (float(region_tiles["n"]) - float(region_munic["north"])) ) s = float(region_tiles["s"]) + floor( (float(region_munic["south"]) - float(region_tiles["s"])) ) w = float(region_tiles["w"]) + floor( (float(region_munic["west"]) - float(region_tiles["w"])) ) e = float(region_tiles["e"]) - floor( (float(region_tiles["e"]) - float(region_munic["east"])) ) gs.run_command("g.region", n=n, s=s, e=e, w=w)
And finally, import the DTM layer. Warming, this may take some time.
Import the DTM for the defined region.
gs.run_command( "r.in.wcs", url="https://service.pdok.nl/rws/ahn/wcs/v1_0?", coverage="dtm_05m", urlparams="GetMetadata", output="dtm_05", )
The maximum floating-point value (
3.4028235e+38
) is not recognized as a NULL value. So use thesetnull
parameter in the r.null function to specify that this value has to be set to NULL.gs.run_command("r.null", map="dtm_05", setnull=3.4028235e+38)
If this does not work (it didn’t for me), you can use the r.mapcalc function to set this value to NULL.
Fill in the WCS service URL Get the overage name to requestgs.run_command("r.mapcalc", expression="dtm_05m = if(dtm_05m > 1000,null(),dtm_05m)", overwrite=True)
To make it a bit easier, I combined steps 2, 4, and 5 in a new addon r.in.ahn. It is a bit rough around the edges (it only works in a Location with CRS RD New), but it serves its goal. I have submitted it to the GRASS GIS addon repository, so I hope it will be available in a week or so.
FootnotesYou are expected to be familiar with GRASS GIS and the concept of region used in GRASS GIS. If you are new to GRASS GIS, you are warmly recommended to first check out the GRASS GIS Quickstart and the explanation about the GRASS GIS database.??
Downloading the DTM for the whole municipality will take a while. If you want to speed up things, you can work with a smaller area by using your own vector data.??
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11:14
Visit a Virtual Medieval Farm
sur Google Maps ManiaHavrå is a collection of 36 medieval buildings in Western Norway. It is now a living museum which allows visitors to explore a traditional Norwegian cluster farm, a traditional community settlement where multiple individual farms and their houses were built close together.If you can't visit the Havrå living museum in person you can now explore the farm in virtual reality instead. The
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11:00
Mappery: Contour Insoles for Hill Climbers
sur Planet OSGeoWalter Schwartz said “Every Wednesday my hiking group covers about 15 km of distance and 500 meters of elevation, almost always “in the wild.” As one of us changed into hiking shoes I spotted this insole. It’s a kind of map that has seen plenty of wild!”
I think we may have had a similar insole picture in the past but this is such a great pic even if it is a repeat.
MapsintheWild Contour Insoles for Hill Climbers
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11:00
Mappery: Cape Geography Wine
sur Planet OSGeoRollo was drinking this tasty South African Malbec from the Cape Geography Co and was inspired to send us a pic before he finished the bottle!
MapsintheWild Cape Geography Wine
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9:47
The 100 Most Segregated School Districts in America
sur Google Maps ManiaIn the United States school district boundaries drawn onto economically and racially segregated neighborhoods ensure that most poor and non-white students receive a much worse education than students in the more affluent school districts.Back in 2016 NPR examined how school funding in the USA is used to ensure that the rich get the best schools. They created an interactive map which visualized
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8:42
GRASS GIS: Cite GRASS with DOI
sur Planet OSGeoCite GRASS GIS and your geospatial data in scientific works - now with Digital Object Identifiers (DOI)! The GRASS GIS project celebrated its 40th birthday last year. Over the decades, GRASS GIS has spread around the globe and has enabled generations of researchers to conduct geospatial research in many fields of science. As a new feature, reflecting the current change towards data-driven science and the paradigms of Open Science (including Open Source) and the FAIR principles (Findable, Accessible, Interoperable, Reusable), GRASS GIS software can now be referenced by Digital Object Identifiers (DOI).
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8:07
Incident en cours
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours flux Géoportail -
8:07
Incident en cours (Résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours flux Géoportail
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6:00
Mise à jour d'ArcGIS Experience Builder - Février 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa version de février 2024 d’ArcGIS Experience Builder dans ArcGIS Online introduit de nombreuses nouvelles capacités pour vous aider à construire facilement des applications et des pages web no-code et low-code.
Le nouveau widget "Sélectionner" vous permet de réaliser des sélections d’entités selon des attributs, cliquant interactivement sur la carte ou encore selon des relations spatiales avec d'autres données. La nouvelle option Groupe du widget "Filtre" vous permet de filtrer plusieurs couches. Les widgets "Carte" et "Rechercher" disposent de nouveaux paramètres URL. D'autres améliorations très attendues ont également été ajoutées, comme la possibilité de rechercher et de réorganiser les couches dans le widget "Couches" cartographiques, l'obtention de statistiques sur les champs numériques à l'aide de la nouvelle action de données Statistiques, et la prise en charge de l'analyse raster dans le widget "Analyse". Je vous propose de voir cela plus en détail dans cet article.
Nouveau widget "Sélectionner"
Le widget "Sélectionner" vous permet de configurer les couches sélectionnables et la manière dont les entités peuvent être sélectionnées par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser la sélection par attributs, la sélection interactive sur la carte ou la sélection spatiale.
Sélection interactive et par attributs
Dans l’exemple ci-dessous, deux couches sont ajoutées à la carte et seule la couche des campings est sélectionnable. Des sites de camping sont sélectionnés interactivement sur la carte, puis la sélection est affinée selon les attributs, en choisissant le nombre d’étoiles. Les résultats de la sélection peuvent êtres exportés, ou observés dans un widget "Table".
Pour configurer la sélection par attributs dans la carte, cliquez sur la couche sélectionnable pour définir une expression SQL comme montré ci-dessous.
Sans carte, vous ne pouvez utiliser que la sélection par attributs. Pendant l’exécution de l’application, il est également possible d’activer ou de désactiver les couches sélectionnables si nécessaire.
Sélection par relation spatiale
Vous pouvez également sélectionner des entités en fonction de leurs relations spatiales avec d'autres données. Dans l'exemple ci-dessous, j'ai sélectionné tous les équipements sportifs situés dans un rayon de 500 mètres autour d'un certain camping. Quatre sentiers correspondent à ce critère de sélection.
Sélectionner des entités ajoutées lors de l’exécution de l’application
Il est possible de sélectionner des entités ajoutées lors de l’exécution de l’application. Dans l’exemple ci-dessous, j’ajoute à la carte des couches d’activités et de musées en Occitanie via le widget "Ajouter des données", qui deviennent immédiatement sélectionnables.
Paramètres d'URL
Il est maintenant possible de transmettre de nouvelles informations via les paramètres URL comme, par exemple, rendre certaines couches visibles ou centrer la carte sur une zone précise. Ces paramètres URL sont disponibles à l’intérieur du nouvel onglet « Général » à gauche du concepteur d’expériences, où vous pouvez accéder à l’option "Gérer le statut de l’URL".
Vous pouvez les activer puis prévisualiser ou publier votre application ; son URL contiendra alors des informations sur l’étendue, le centre, l’échelle, la rotation et la visibilité des couches de la carte. Avec le widget "Partager", vous pouvez obtenir un lien court incluant tous ces paramètres URL.
En plus du widget "Carte", vous pouvez activer un paramètre URL pour le widget "Rechercher". Si vous avez configuré une source de couche ou une source de localisation, le paramètre URL du widget de recherche vous permet de définir une entrée de recherche et de définir la source de recherche à utiliser. Dans l'exemple ci-dessous, j’ai recherché un lycée, puis j’ai copié le lien court à partir du widget "Partager". En collant le lien dans un nouvel onglet du navigateur, l’application s’ouvre sur la carte en conservant le résultat de recherche de l’onglet précédent.
Pour sélectionner une entité, vous devez activez le paramètre de sélection des données. Si vous souhaitez sélectionner des entités selon ses attributs, vous pouvez construire manuellement les paramètres URL. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la rubrique Sélectionner des données de l’aide en ligne sur les paramètres URL.
Deux paramètres disponibles dans Web AppBuilder ne sont pas encore pris en charge mais seront ajoutés dans les prochaines versions. L'un permet d'interroger une entité sur la base de ses attributs et de zoomer dessus ; l'autre permet d'ajouter un point (marqueur) sur la carte à l'aide de coordonnées.
Améliorations sur les widgets existants
Filtrer
Le widget "Filtrer" se voit enrichi d’une option de filtre par groupe afin de vous permettre de filtrer plusieurs couches en se basant sur des valeurs communes.
L’exemple ci-dessous montre le filtre de plusieurs couches de lignes électriques et postes de distribution selon le nom d’une commune.
Couches cartographiques
De la même manière que vous pouviez le faire dans Web AppBuilder, vous pouvez maintenant rechercher et réordonner des couches pendant l’exécution de l’application, et observer les couches dans une table. Il est également possible d’exporter et de filtrer des couches, et d’obtenir des statistiques sur des champs numériques grâce aux actions données.
Carte
Vous pouvez désormais activer les requêtes côté client pour vos cartes web dans les paramètres du widget "Carte". Les requêtes côté client présentent l'avantage de réduire la demande sur le serveur et d'améliorer les performances de l'application. Une configuration d'application courante qui peut être exigeante pour les serveurs est un widget "Liste" qui se met à jour en fonction de l'étendue de la carte actuelle. Si vous disposez d'une telle application, Esri recommande vivement d'activer les requêtes côté client pour améliorer les performances.
Analyse
Plus de 200 outils et fonctions d'analyse raster intégrés ont été ajoutés au widget "Analyse". Les nouvelles fonctions raster vous permettent de prévisualiser ce qui est traité à la volée lorsque vous effectuez un panoramique sur la carte avant d'exécuter l'outil pour générer le résultat selon l'étendue.
Notez que les outils et fonctions d'analyse matricielle nécessitent des privilèges supplémentaires pour l'analyse d'images, dont notamment ArcGIS Image pour ArcGIS Online. Toujours dans le widget "Analyse", davantage d'options sont disponibles pour la saisie d'entités, comme notamment le dessin interactif sur la carte ci-dessous et le téléchargement de fichiers à partir de votre compte, d'une URL, ou localement.
Autour de moi
Le widget "Autour de moi" continue de s’enrichir avec de nouvelles capacités. Vous pouvez afficher des symboles cartographiques dans le panneau du widget, utiliser toutes les entités d'une couche comme zone de recherche d'entrée et utiliser les données ajoutées au moment de l'exécution à partir du widget "Ajouter des données" pour l'analyse. Pour en savoir plus sur les nouveautés du widget "Autour de moi", vous pouvez consulter cet article posté sur Esri Community.
Diagramme
Le nouveau paramètre Champ de fractionnement vous permet de diviser un champ de catégorie par un autre champ avec des valeurs uniques, de manière à pouvoir facilement afficher des comparaisons côte à côte. Dans l’exemple ci-dessous, le diagramme affiche le nombre d’hébergement disponible selon leur nombre d’étoiles, et un fractionnement de champ selon le type d’hébergement a été utilisé.
Contrôleur de widgets
Comme dans Web AppBuilder, vous pouvez désormais développer ou réduire les fenêtres des widgets sans les fermer complètement. Vous pouvez également y ajouter des widgets de mise en page, comme par exemple ci-dessus une colonne, puis faire glisser et déposer plusieurs widgets dans ce widget.
Fenêtre
Une fenêtre peut être en mode fixe ou ancré. Pour les fenêtres fixes, une nouvelle option Bloquer la page est disponible. Lorsque vous la désactivez, vous pouvez rendre une fenêtre non modale, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec la fenêtre et la page lorsque la fenêtre est ouverte, comme illustré ci-dessous.
Bouton
Avant cette nouvelle version, les boutons n’avaient pas accès aux actions message pour interagir avec d’autres widgets. Avec cette nouvelle version, le widget "Bouton" a désormais un déclencheur Clic d’un bouton permettant d’ouvrir ou fermer un widget "Barre latérale". Le support d’autres interactions est prévu dans les versions suivantes.
Balayer
Le widget a maintenant deux styles de disposition : Volet et Barre. Si vous souhaitez que le widget se comporte comme son homologue dans Web AppBuilder, choisissez le style de barre, activez l'activation par défaut dans les paramètres du widget, placez le widget "Balayer" dans un contrôleur de widget et configurez le widget "Balayer" pour qu'il s'ouvre lorsque le contrôleur de widget se charge.
Vous pouvez également modifier la visibilité des calques au moment de l'exécution, ce qui s'avère pratique lorsque vous avez plusieurs calques de début et de fin.
Enquête
Vous pouvez désormais utiliser les valeurs des champs d'une couche de scène pour remplir les questions du widget "Enquête".
Mise à jour
La nouvelle option Activer les infobulles est disponible sous Paramètres au moment de l'exécution. Vous pouvez ainsi appuyer sur Tab tout en dessinant pour saisir les valeurs des longueurs de segment, des angles et de l'élévation. Ces nouvelles contraintes d'édition permettent un meilleur contrôle et une plus grande efficacité lors du dessin en 2D et en 3D.
Business Analyst
Vous pouvez utiliser le nouveau paramètre Recherche pour activer ou désactiver l'outil de recherche cartographique du widget "Business Analyst". Le nouveau menu déroulant Source de données répertorie les données disponibles pour le pays ou la région sélectionné(e). Consultez cet article sur Esri Community pour plus d'informations.
Modèles
Quatre nouveaux modèles sont disponibles :
- Plateau est doté d'une barre d'outils et d'un contrôleur de widgets en haut de la page.
- Préface présente des couleurs d'arrière-plan distinctes et affiche les informations sous forme de blocs compacts. Elle convient aux introductions.
- Enquêteur est doté d'un menu de navigation sur la gauche. Les flèches permettent de passer d'un élément de contenu à l'autre, et il est possible de cliquer sur chaque élément pour en afficher les détails dans un panneau.
- Tableau de bord présente la carte dans le coin supérieur droit, entourée de cinq espaces réservés personnalisables.
Notez aussi que la matrice de fonctionnalité entre Web AppBuilder et Experience Builder a été mise à jour, et que la roadmap de l’année 2024 est disponible. Vous pouvez les retrouver sur cette application dédiée aux ressources Experience Builder.
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16:43
La crise de l’eau en France
sur Les cafés géographiquesL’actualité de ces dernières années est marquée en France mais aussi partout dans le monde par la multiplication de crises de l’eau auxquelles nous étions peu habitués : sécheresses prolongées même dans des régions inhabituelles comme la Bretagne, inondations catastrophiques récurrentes (Pas de Calais, La Roya), pénuries d’eau potable généralisées à Mayotte, et surtout affrontements violents autour des ressources en eau et de projets hydrauliques (Sivens, Sainte-Soline). En général la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) qui visait à atteindre le bon état écologique des masses d’eau a échoué.
Daniel Oster présente David Blanchon (photo Micheline Huvet-Martinet)
Mardi 6 février devant un auditoire fourni, David Blanchon, géographe, Professeur à L’Université Paris-Nanterre, auteur d’ouvrages liés aux problèmes de l’eau * et grand connaisseur d’espaces comme les Etats-Unis, le Soudan et l’Afrique du Sud , est venu discuter de la crise, en fait des crises de l’eau, tout en s’interrogeant sur leur caractère conjoncturel ou structurel, mais surtout en cherchant à en comprendre la logique en introduisant des notions clés comme le nexus eau-énergie-alimentation et le cycle hydrosocial.
Qui aurait pu prédire ces crises ?
A priori tout le monde, à condition de s’y intéresser et de distinguer ce qui est neuf de ce qui est ancien : les climatologues et les hydrologues intéressés par le dérèglement climatique (qui aggrave la variabilité des pluies avec alternance année sèche/année humide), les urbanistes/aménageurs (bons connaisseurs de la vulnérabilité liée à l’arrachage des haies, l’artificialisation des sols qui renforce le ruissellement, les constructions en zones inondables qui aggravent les inondations…), les médecins qui peuvent estimer les effets de la pollution des eaux par l’usage des pesticides. Tous sont capables de prévoir les crises.
Ces crises de la variabilité de l’eau sont connues depuis longtemps tout comme les remèdes. Ainsi La Restauration des Terrains de Montagne, créée en 1882 existe toujours comme service de l’ONF, de même les Grands Lacs de Seine (1969). Elles sont anciennes, multifactorielles modifiées par le changement climatique qui accélère les difficultés d’alimentation en eau d’autant qu’on n’a pas vraiment d’idées sur l’évolution future des précipitations car les modèles ne convergent pas nécessairement. Il semblerait que d’ici 2050 la France connaisse une hausse du débit des cours d’eau en hiver particulièrement dans le bassin méditerranéen et une baisse significative en été à peu près partout sur le territoire sauf dans la Manche et un peu en Bretagne. Le débit du Rhône pourrait être divisé par deux ainsi que celui de l’Isère et des petits fleuves côtiers méditerranéen, engendrant un énorme souci d’approvisionnement en eau même si chaque bassin versant risque d’évoluer différemment.
De quoi cette crise est-elle le nom ? Analyse de la criseEtat de la situation. En France la crise est beaucoup moins dramatique que celle d’autres pays (Espagne, Ouest américain, pays sahéliens…). Les volumes d’eau disponibles demeurent importants : le territoire français métropolitain bénéficie en moyenne de 480 milliards de m3 de pluie/an auxquels s’ajoutent 11 milliards de m3 provenant des fleuves transfrontaliers (sans le Rhin). Même si une grande partie s’évapore, restent disponibles environ 2800 m3/habitant/an auxquels s’ajoutent aussi les stocks des eaux souterraines et des eaux stagnantes de surface (lacs, étangs, barrages). La pression sur le prélèvement des ressources est faible soit un peu moins de 1/6ème des précipitations tombées, alors que certains pays sont à 90%. La situation française de ce point de vue reste donc relativement confortable.
Il faut distinguer le prélèvement de la consommation car certaines activités prélèvent beaucoup sans forcément consommer car l’eau utilisée est rejetée et recyclée : ex : les centrales électriques prélèvent beaucoup mais consomment peu contrairement à l’agriculture qui est la première consommatrice avec 57% du total, devant l’eau potable (26%), le refroidissement des centrales électriques (12%) et les usages industriels (5%).
Principal problème en France : crise du nexus-eau-énergie-alimentation c’est-à-dire le lien (nexus) entre ces trois éléments qui sont intimement liés. Les actions menées dans un domaine peuvent avoir un impact sur l’un des autres secteurs ou les deux autres ce qui rend les actions difficiles. Ce concept introduit par l’université des Nations-Unies en 2013 permet d’insister sur la nécessité de penser les trois pôles dans le même volume.
En France la consommation moyenne d’eau courante est d’une centaine de litres d’eau/jour/habitant, mais elle est de 4500 l pour notre consommation alimentaire. Une grande partie de la production électrique dépend des cours d’eau non seulement pour l’hydroélectricité mais aussi pour le refroidissement des centrales nucléaires. La moitié de l’eau prélevée en France l’est pour la production électrique.
En ce qui concerne le lien eau-alimentation le problème n’est pas seulement de la quantité mais aussi de la qualité. La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 retranscrite dans le droit français en 2006 visait à atteindre le bon équilibre écologique des masses d’eau en 2015, mais l’échéance est constamment reportée et l’objectif ne sera probablement pas atteint en 2027. En effet, le bilan français est médiocre : 43% des masses d’eau de surface sont affectées par des pollutions diffuses, notamment nitrates et pesticides, 25,4% par des pollutions ponctuelles et 19,4% par des prélèvements d’eau excessifs. La situation est encore plus mauvaise ailleurs, notamment en Grèce et aux Pays-Bas.
C’est inutile de mettre en place une politique de l’eau stricte si par ailleurs on n’agit pas sur les deux autres pôles du nexus
Le modèle français de « gouvernance de l’eau » élaboré en 1964 et que beaucoup nous envient est en crise. Il a été élaboré par bassins hydrographiques en prenant les bassins versants comme base de gestion de l’eau. Ce modèle très articulé et décentralisé avec des agences de bassins, des comités locaux a été repris en 1992 par les Nations Unies. Maintenant on est arrivé au bout de ce modèle pas assez efficace pour résoudre les problèmes soulevés par la DCE concernant la qualité des masses d’eau. La hiérarchie administrative actuelle (communes, départements, régions) ne correspond plus aux bassins hydrographiques et il devient très compliqué pour les élus de se situer dans l’organigramme et de se retrouver parmi les compétences de chaque entité.
La crise du modèle des cycles et territoires hydro-sociauxLe cycle hydro-social considère que l’eau, en plus de sa nature physique, a aussi une réalité sociale. Le cycle hydro-social souligne les dimensions culturelles et historiques de l’eau. Actuellement, l’attachement, la connaissance qu’avaient les Français de l’eau a quasiment disparu car ils ne savent plus d’où vient l’eau qu’ils boivent ; ils n’ont aucune idée de la quantité qu’ils consomment. Selon D. Moose « la gestion de l’eau reflète les divisions majeures de la société, les rangs, les statuts et les positions dominantes et elle occupe une place centrale dans l’ordre symbolique ». IL existait des sociétés de gestion de l’eau dès le Moyen Âge. L’eau est le miroir d’une société mais ce miroir est maintenant cassé.
Que nous est-il permis d’espérer ?Pour ne pas rester négatif, il convient de souligner les progrès, notamment grâce aux stations d’épuration qui ont permis l’amélioration de la qualité des eaux. En 1992, la mise en place de politiques de l’eau permettait d’être assez optimiste mais maintenant, le dérèglement climatique remet en cause cette attitude et trois scénarios sont envisagés.
- Crash and burn : on continue comme d’habitude dans le vieux monde, c’est business as usual comme dans les années 1950 en maintenant les bassines, construisant des barrages, au mieux en changeant a minima les modes de gouvernance mais sans se préoccuper du nexus ni du cycle hydro-social. Dans ce cas le risque d’un effondrement est très probable vers 2050 si le changement climatique continue ou prend de l’ampleur. En Espagne ou dans l’Ouest américain, les barrages se vident déjà.
- scénario plus rose : celui d’une « nouvelle culture de l’eau » qui rencontrerait des oppositions et une certaine résistance car il suppose une remise en cause radicale du nexus énergie/ alimentation pour passer à une société de sobriété. Ceci conduit à une nouvelle vision de l’utilisation des cours d’eau, mais aussi à une révision des activités industrielles. Ce sont un peu les idées développées par le Parlement de Loire qui essaie de reconnecter les populations à la rivière en les sensibilisant à une nouvelle vision du fleuve.
- scénario médian du bumpy road. C’est un peu ce scenario qui est en cours actuellement en France. Bumpy car la route est cabossée avec une alternance de bonnes et de mauvaises années. C’est celui d’une transition lente et douloureuse qui agit sur la demande (avec un plan sobriété), met en place du techno-solutionnisme (dessalement, repoldérisation…) sans agir sur le nexus, en insistant sur les solutions fondées sur la nature. Le problème est celui de la variabilité climatique : un bon hiver peut être effacé par une succession d’années sèches. Il y a alors multiplication des crises conjoncturelles.
En conclusion, D. Blanchon se dit raisonnablement optimiste en observant la multiplication des initiatives locales. En effet, les acteurs locaux, notamment les agriculteurs, sont souvent beaucoup plus conscients des défis et des changements à mettre en place que les responsables au plus haut niveau de l’Etat qui bloquent sur le nexus.
Les nombreuses questions témoignant de l’intérêt de l’auditoire ont permis d’approfondir certains points.- La gouvernance de l’eau en France et la D.C.E. les technocrates européens ont assez peu d’influence sur la politique de l’eau dans les différents pays. La D.C.E s’est traduite dans le droit français par la loi de 2006 qui permet de fixer des objectifs et de faire un travail précis pour répertorier les disponibilités et la qualité des masses d’eau en faisant régulièrement des bilans. La D.C.E a un rôle incitatif et le fait de ne pas accomplir l’objectif est révélateur des difficultés. La gestion de l’eau est sous le contrôle de six principales agences de bassins avec des sous-bassins versants qui ont eux-mêmes des sous-sections constituées par commissions locales de l’eau rassemblant les différents acteurs concernés, lesquels élaborent des schémas directeurs. Bien sûr ce n’est pas forcement idéal car il peut y avoir des jeux de pouvoir et des rivalités mais cette gestion intégrée autour des bassins ne fonctionne pas si mal et a été adoptée par beaucoup d’autres pays. Ce modèle décentralisé est parfois contesté puisqu’il n’arrive pas à régler tous les problèmes en partie parce que le découpage des agences de bassins ne correspond pas aux limites administratives quand le bassin versant est sur deux régions et plusieurs départements. Finalement les agences de l’eau rajoutent une couche au millefeuille administratif français.
- Les bassines ont été élaborées depuis longtemps. Le problème n’est pas récent. Dans la région de Sainte-Soline le pompage des eaux sous-terraines remonte aux années 1980 créant déjà des conflits entre les agriculteurs irrigants et non irrigants car les rivières alimentant le marais poitevin s’assèchent sans qu’il soit possible d’identifier clairement les responsabilités. La création de bassines en surface a été considérée comme une solution pour résoudre les conflits antérieurs car elle a le mérite de mutualiser le pompage en identifiant clairement qui pompe, où et comment. Cette solution était considérée comme provisoire pour permettre progressivement de s’adapter aux nouvelles conditions : toute transition agricole nécessite la mise en place de nouvelles filières et est donc lente (10 à 15ans). C’est une aberration écologique de continuer à mettre en place des bassines sans considérer la nécessité de faire évoluer le nexus.
- Le rôle des régimes politiques dans la gestion de l’eau. L’histoire montre que les régimes autoritaires n’ont pas réussi : l’URSS comme la Chine ont eu des politiques de l‘eau catastrophiques notamment avec la construction de grands barrages. Les systèmes les plus résilients sont ceux qui reposent sur une gestion décentralisée parfois collective comme au Moyen Âge car la gestion de l’eau est enchâssée dans la société et les territoires hydro-sociaux.
- Concernant la Seine, il faut noter les progrès importants de la qualité de l’eau. Une inondation comme celle de 1910 n’est pas complètement exclue mais parait moins probable d’une part parce qu’il y a des aménagements en amont de Paris avec des retenues dont le niveau baisse mais qui soutiennent le débit de la Seine, d’autre part parce qu’on constate un changement dans le régime traditionnel des crues hivernales dans le bassin parisien liées autrefois à des neiges importantes dans le haut bassin de l’Yonne et de la Seine. Le changement climatique rend les neiges plus rares et peu abondantes. Par contre, on constate l’été des crues de type méditerranéen liées à des orages parfois violents avec pluies abondantes qui ruissellent sur des sols secs dans les bassins versants des petits affluents comme le Loing.
- Etat des eaux en Bretagne. L’agro-industrie et l’intensité de l’élevage porcin (6 millions de porcs pour 3 millions d’habitants) ont rendu la situation inquiétante par une forte pollution des eaux. Il y a une très forte conscience des problèmes mais il est très difficile et très long de sortir des filières même s’il y a une volonté par certains de remettre en cause le modèle. Il y a aussi de fortes résistances en raison des intérêts financiers. Les agences de l’eau sont peu impliquées. Comme le lien hydro-social avec l’eau est cassé, il n’y a pas de mobilisation forte malgré l’engagement de certaines associations qui cherchent à sensibiliser les populations.
- Quel avenir pour la zone sahélienne très sèche ? le principal problème de cette zone est celui de la variabilité des précipitations associée à de très faibles investissements pour utiliser au mieux les précipitations qui peuvent être assez importantes certaines années. Il y a énormément d’incertitudes sur ce qui peut s’y passer. Le Sahara, pendant les périodes plus chaudes, était plus humide car la mousson africaine remontait plus au nord. A priori, on anticipe une accentuation de la sécheresse pendant la saison sèche et une saison humide avec un volume de précipitations probablement plus importante qui provoquerait des inondations ravageuses. La ressource en eau totale ne va sans doute pas diminuer. Ce ne sont pas les conditions climatiques qui sont le principal facteur de l’émigration qui est beaucoup plus complexe.
*D. Blanchon, Atlas mondial de l’eau, défendre et protéger notre bien commun, Edition Autrement, 2022.
D. Blanchon, Géopolitique de l’eau, entre conflits et coopérations, Edition Cavalier bleu, 2019.
Compte-rendu de Micheline Huvet-Martinet, relu par D.Blanchon, mars 2024
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15:19
Postdoc in Epidemic Risk Modeling
sur Le blog de GeomatysJoin our Epiwise team! Rejoignez notre équipe Epiwise!- 14/03/2024
- Jessica Abbate
Exciting opportunity to join an innovative startup team focused on developing disease forecasting tools that make use of big geospatial data (such as satellite imagery). Epiwise (ww.epiwise.com) is a commercial R&D project being incubated within an established French company (Geomatys www.geomatys.com) who specializes in geospatial data processing and application development, nestled between several research institutions known for their leadership in addressing emerging infectious diseases and the impacts of a changing climate. The Epiwise project is led by Dr Jessie Abbate ( [https:]] ), and we collaborate with researchers from around the world. We are currently working on Ebola and Dengue systems, are in immediate need of someone with skills that can be applied to modeling Dengue emergence, but are also open to exploring other systems for which there are demonstrated needs for solutions to global health threats. We are using both ML methods in addition to mechanistic (compartmental) models.
Position: Research Scientist
Location: Montpellier, France (on-site for first year, potential for some remote work after that)
Start Date: ASAP!
Length: 12 month CDD (short-term contract)
Hours: 35 hours per week maximum (open to Full and Part Time candidates)
Salary: Depends on experience and skillset
NB: Length, hours and salary are flexible for the right candidate.
Prospects for further employment: (CDD or CDI) depending on our funding situation and when we launch the new company. We are aiming for long-term retention, but it’s a team effort to get us there!You are:
A post-doctoral researcher who wishes to gain experience in applied work for industry while staying involved in advancing the fields of disease ecology, epidemiology and emergence.With:
- Ability to implement (and replicate from published sources) a variety of epidemic risk modeling methods.
- Proficiency in R. Other programming languages a plus. If you prefer other open source tools for achieving the objectives, we are all ears!
- Relevant publication history.
- Strong organizational skills and capacity to document work.
- Desire to integrate into a dynamic, polyvalent team of innovators.
Strong Pluses:
- Familiarity with geospatial datasets and tele-epidemiology methods.
- Capacity to innovate, develop and implement new tools.
- Ability to communicate with developers and collaborate in GitLab.
- Experience in public health or field epidemiology.
- An ability to discuss with users about their needs and requirements.
- Desire to explore how your skills can be applied within industry for a variety of career paths beyond academia.
Logistic Requirements:
- Proficiency in English and French are both required, but levels are negotiable for the right candidate.
- Must hold French residency with right to work or EU citizenship. We do NOT currently have resources available to help with navigating French residency (living accommodations, visa sponsorship, state health and family services etc.).
To find out more or to apply, please send your CV and a brief self-introduction to epiwise@geomatys.com
/*! elementor - v3.20.0 - 20-03-2024 */ .elementor-widget-divider{--divider-border-style:none;--divider-border-width:1px;--divider-color:#0c0d0e;--divider-icon-size:20px;--divider-element-spacing:10px;--divider-pattern-height:24px;--divider-pattern-size:20px;--divider-pattern-url:none;--divider-pattern-repeat:repeat-x}.elementor-widget-divider .elementor-divider{display:flex}.elementor-widget-divider .elementor-divider__text{font-size:15px;line-height:1;max-width:95%}.elementor-widget-divider .elementor-divider__element{margin:0 var(--divider-element-spacing);flex-shrink:0}.elementor-widget-divider .elementor-icon{font-size:var(--divider-icon-size)}.elementor-widget-divider .elementor-divider-separator{display:flex;margin:0;direction:ltr}.elementor-widget-divider--view-line_icon .elementor-divider-separator,.elementor-widget-divider--view-line_text .elementor-divider-separator{align-items:center}.elementor-widget-divider--view-line_icon .elementor-divider-separator:after,.elementor-widget-divider--view-line_icon .elementor-divider-separator:before,.elementor-widget-divider--view-line_text .elementor-divider-separator:after,.elementor-widget-divider--view-line_text .elementor-divider-separator:before{display:block;content:"";border-block-end:0;flex-grow:1;border-block-start:var(--divider-border-width) var(--divider-border-style) var(--divider-color)}.elementor-widget-divider--element-align-left .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:first-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-left .elementor-divider-separator:before{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-left .elementor-divider__element{margin-left:0}.elementor-widget-divider--element-align-right .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:last-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-right .elementor-divider-separator:after{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-right .elementor-divider__element{margin-right:0}.elementor-widget-divider--element-align-start .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:first-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-start .elementor-divider-separator:before{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-start .elementor-divider__element{margin-inline-start:0}.elementor-widget-divider--element-align-end .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:last-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-end .elementor-divider-separator:after{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-end .elementor-divider__element{margin-inline-end:0}.elementor-widget-divider:not(.elementor-widget-divider--view-line_text):not(.elementor-widget-divider--view-line_icon) .elementor-divider-separator{border-block-start:var(--divider-border-width) var(--divider-border-style) var(--divider-color)}.elementor-widget-divider--separator-type-pattern{--divider-border-style:none}.elementor-widget-divider--separator-type-pattern.elementor-widget-divider--view-line .elementor-divider-separator,.elementor-widget-divider--separator-type-pattern:not(.elementor-widget-divider--view-line) .elementor-divider-separator:after,.elementor-widget-divider--separator-type-pattern:not(.elementor-widget-divider--view-line) .elementor-divider-separator:before,.elementor-widget-divider--separator-type-pattern:not([class*=elementor-widget-divider--view]) .elementor-divider-separator{width:100%;min-height:var(--divider-pattern-height);-webkit-mask-size:var(--divider-pattern-size) 100%;mask-size:var(--divider-pattern-size) 100%;-webkit-mask-repeat:var(--divider-pattern-repeat);mask-repeat:var(--divider-pattern-repeat);background-color:var(--divider-color);-webkit-mask-image:var(--divider-pattern-url);mask-image:var(--divider-pattern-url)}.elementor-widget-divider--no-spacing{--divider-pattern-size:auto}.elementor-widget-divider--bg-round{--divider-pattern-repeat:round}.rtl .elementor-widget-divider .elementor-divider__text{direction:rtl}.e-con-inner>.elementor-widget-divider,.e-con>.elementor-widget-divider{width:var(--container-widget-width,100%);--flex-grow:var(--container-widget-flex-grow)} Poste modélisatr-ice-eur des risques épidémiques des maladies infectieuses à Montpellier, FranceOpportunité intéressante de rejoindre une équipe de startup innovante axée sur le développement d’outils de prédiction des maladies utilisant des bigdata géospatiales (telles que l’imagerie satellitaire). Epiwise (ww.epiwise.com) est un projet commercial de R&D incubé au sein d’une société française établie (Geomatys www.geomatys.com) spécialisée dans le traitement des données géospatiales et le développement d’applications, nichée entre plusieurs institutions de recherche connues pour leur leadership dans la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et les impacts du changement climatique. Le projet Epiwise est dirigé par le Dr Jessie Abbate ( [https:]] ), et nous collaborons avec des chercheurs du monde entier. Nous travaillons actuellement sur les systèmes Ebola et Dengue, et nous avons immédiatement besoin d’une personne dont les compétences peuvent être appliquées à la modélisation de l’émergence de la Dengue, mais nous sommes également ouverts à l’exploration d’autres systèmes pour lesquels il existe des besoins avérés en matière de solutions aux menaces sanitaires mondiales. Nous utilisons à la fois des méthodes de modélisation linéaire et des modèles mécanistes (compartimentaux).
Poste : Chercheur scientifique
Lieu : Montpellier, France (sur place la première année, possibilité de travail à distance par la suite)
Date de début : DÈS QUE POSSIBLE !
Durée : CDD de 12 mois (contrat à court terme)
Horaires : 35 heures par semaine maximum (ouvert aux candidats à temps plein et à temps partiel)
Salaire : En fonction de l’expérience et des compétences
NB : La durée, les horaires et le salaire sont flexibles pour le bon candidat.
Perspectives d’emploi ultérieur : (CDD ou CDI) en fonction de notre situation financière et de la date de lancement de la nouvelle entreprise. Nous visons une rétention à long terme, mais c’est un effort d’équipe qui nous permettra d’y parvenir !Vous êtes :
Un-e chercheur-euse post-doctoral-e qui souhaite acquérir de l’expérience dans des travaux appliqués pour l’industrie tout en restant impliqué dans l’avancement des domaines de l’écologie, de l’épidémiologie et de l’émergence des maladies.Avec :
? Une capacité à mettre en œuvre (et à reproduire à partir de sources publiées) une variété de méthodes de modélisation du risque épidémique.
? Maîtrise de R. D’autres langages de programmation sont un atout. Si vous préférez d’autres outils open source pour atteindre les objectifs, nous sommes tout ouïe !
? Historique des publications pertinentes.
? Solides compétences organisationnelles et capacité à documenter le travail.
? Désir d’intégrer une équipe dynamique et polyvalente d’innovateurs.Fortes plus-values :
? Familiarité avec les ensembles de données géospatiales et les méthodes de télé-épidémiologie.
? Capacité à innover, à développer et à mettre en œuvre de nouveaux outils.
? Capacité à communiquer avec les développeurs et à collaborer dans GitLab.
? Expérience en santé publique ou en épidémiologie de terrain.
? Une capacité à discuter avec les utilisateurs de leurs besoins et exigences.
? Un désir d’explorer comment vos compétences peuvent être appliquées au sein de l’industrie pour une variété de parcours de carrière au-delà du milieu universitaire.
Exigences logistiques :
? La maîtrise de l’anglais et du français sont toutes deux requises, mais les niveaux sont négociables pour le bon candidat.
? Doit être titulaire d’une résidence française avec droit de travail ou d’une citoyenneté de l’UE. Nous n’avons PAS actuellement de ressources disponibles pour aider à naviguer dans la résidence française (logement, parrainage de visa, services de santé et de famille de l’État, etc.)Pour en savoir plus ou pour postuler, veuillez envoyer votre CV et une brève introduction à epiwise@geomatys.com.
Menu Linkedin Twitter YoutubeThe post Postdoc in Epidemic Risk Modeling first appeared on Geomatys.
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15:02
GeoCat: GeoCat is the proud sponsor of the 128th OGC Member Meeting in Delft, the Netherlands
sur Planet OSGeoGeoCat is happy to announce that we are the proud sponsor of the 128th OGC Member Meeting that takes place in Delft in the Netherlands from March 25th – March 28th, 2024.
The meeting’s theme is “GEO-BIM for the Built Environment” and there will be a GeoBIM Summit, a special session on Land Admin, a Built Environment Joint Session, a meeting of the Europe Forum, and several SWG and DWG meetings.
Join us and members of the OGC. We are looking forward to see you all in Delft.
Read more about the meeting on the OGC website.
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14:32
Remonter le temps
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa ville de Nantes souhaite faire redécouvrir le patrimoine historique de son territoire. Pour cela, elle déploie une application sous Experience Builder : Nantes Patrimonia. C’est une plate-forme sous forme d’un site Web dédié à l’histoire nantaise. Ses deux fonctionnalités principales reposent sur la découverte et sur la contribution à l’enrichissement. Elle se compose d’une carte interactive et d’une soixantaine de parcours patrimoniaux. Ils proposent de partir à la découverte de quartiers ou bien de thématiques, comme les graffitis à Nantes, les mosaïques ou le patrimoine industriel. La carte interactive, développée en collaboration avec SmartOrigin, permet de se localiser et de disposer d’informations sur les éléments autour de soi. La solution comprend des filtres : typologie de points d’intérêts, période, thématique patrimoniale, quartier ou parcours. Les visiteurs voyagent dans le temps en visualisant les évolutions des zones, à l’aide de différents fonds de plan disponibles sous forme de widget de comparaison d’époque.
+ d'infos :
patrimonia.nantes.fr
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14:06
Réseaux cachés
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAfin de rentrer dans le cadre des exigences de la réglementation DT-DICT dite « anti-endommagement des réseaux », Enedis doit faire évoluer sa base de données cartographique. Afin d’y parvenir, la société lance un programme de géoréférencement massif pour relever très précisément le positionnement des ouvrages de réseaux sous-terrain existants. L’entreprise Avineon travaille avec Enedis sur ce projet et produit le Plan de Corps de Rue Simplifié (PCRS), géoréférence des réseaux et se charge du contrôle qualité. Le référentiel PCRS raster sur plus de 20.000 km a été mis en place depuis le début du projet 20.000 km2 et près de 45.000 km linéaires de réseaux souterrains sont géoréférencés ! Cette opération mobilise différents profils, mais surtout des fonctionnalités spécifiques développées sur mesure au sein de l’outil déjà existant d’Avineon. Parmi elles, l’intégration des plans et des relevés topographiques dans un même outil, d’une série de prétraitements automatisés et de palettes d’outils spécifiques pour les traitements manuels.
+ d'infos :
avineon.com
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14:00
Registration opens for OGC Innovation Days Europe 2024
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is excited to announce that registration is open for OGC Innovation Days Europe. Held in conjunction with FOSS4G Europe 2024, on July 1-2, in Tartu, Estonia, the event will focus on themes of Climate and Disaster Resilience, One Health, and the corresponding Data Spaces. Registration is available here.
OGC Innovation Days Europe seeks to address stakeholders’ and policymakers’ need for digital solutions that can meet their requirements efficiently and in a user-friendly way. To this end, the event will bring internationally leading software development and data management experts together with non-technical experts – such as urban planners, policy makers, economists, and other beneficiaries of geospatial information – to exchange information and learn from each other. The stakeholders’ needs will be discussed and understood in depth while newly developed prototypes will be presented.
OGC is co-organizing Innovation Days Europe with the General Authority for Survey and Geospatial Information (GEOSA, Saudi Arabia) and FOSS4G-Europe.
The European IT landscape is changing rapidly. Several initiatives are underway, such as developing Data Spaces and Digital Twins, supporting the Green Deal, or otherwise trying to integrate the largely heterogeneous IT landscape. What do these mean for the leading challenges of our century? How can these predominantly technologically oriented efforts help with climate change and disaster resilience? Do they support Land Degradation Neutrality?
OGC Innovation Days Europe provides a platform to discuss how current technical efforts can be combined effectively with the necessary governance and policy aspects. What decision processes do we need? What agreements are required for efficient decision processes or homogeneous reporting models for, for example, Climate Change or Land Degradation Neutrality?
Thematic focus: Climate and Disaster Resilience, One Health, and Data Spaces.Achieving climate and disaster resilience and sustainability requires reliable location information on the environment, land, and climate. Generating this information dedicated to the users’ needs is challenging. It needs highly optimized spatial data infrastructures and climate resilience information systems operated within a targeted policy framework and driven by an efficient policy model. Interoperable data pipelines and well-organized data spaces with their data assessment applications, combined with analysis, visualization, and reporting tools, are required to gain the knowledge to enroll climate strategies and actions.
OGC Innovation Days Europe will foster a dialogue between technical experts, decision-makers, and policy experts, with a focus on climate & disaster resilience, one health, the role of data spaces, and the need for modernized knowledge exchange and analysis environments.
OGC Innovation Days Europe supports the shift in IT solutions from being purely technology-oriented to a more holistic approach that better accounts for the various needs of the stakeholders. The event will identify these needs and thus make an essential contribution to improving the direction of future technological developments, supporting operational setups that are driven by efficient governance models and that operate within a solution-oriented policy framework.
OGC Innovation Days Europe 2024 is sponsored by OGC, the General Authority for Survey and Geospatial Information, Saudi Arabia, and the European Commission through the Horizon projects CLINT (GA-101003876), AD4GD (GA-101061001), USAGE (GA-101059950), Iliad (GA-101037643), EuroGEOSec (GA-101134335), CLIMOS (GA-101057690) and other projects of the Climate-Health Cluster.
OGC Innovation Days Europe will run in conjunction with FOSS4G Europe 2024 from July 1-2, in Tartu, Estonia. Learn more and register on the FOSS4G Europe 2024 website.
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13:00
Fernando Quadro: Raster no PostGIS, vale a pena?
sur Planet OSGeoVocê sabe quais os benefícios e as armadilhas de colocar arquivos rasters em um banco de dados relacional?
A maioria das pessoas pensa que “colocar em um banco de dados” é uma receita mágica para: desempenho mais rápido, escalabilidade infinita e gerenciamento fácil.
Se você pensar que o banco de dados está substituindo uma pilha de arquivos CSV, isso provavelmente é verdade.
Porém quando o banco de dados está substituindo uma coleção de arquivos de imagens GeoTIFF, isso provavelmente é falso. O raster no banco de dados será mais lento, ocupará mais espaço e será muito chato de gerenciar.
Então, por que fazer isso? Comece com um padrão, “não!”, e então avalie a partir daí.
Para alguns dados raster não visuais e casos de uso que envolvem o enriquecimento de vetores de fontes raster, ter o raster colocalizado com os vetores no banco de dados pode tornar o trabalho com ele mais conveniente. Porém, ainda será mais lento que o acesso direto e ainda será difícil de gerenciar, mas permite o uso de SQL como uma linguagem de consulta, o que pode oferecer muito mais flexibilidade para explorar o espaço da solução do que um script de acesso a dados criado especificamente para esse fim.
Fonte: webgis.tech
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11:32
Flip Off the World with Street View
sur Google Maps ManiaAI and Street View seems like the perfect match. Last month panoramai released a fun tool which allowed users to change the appearance of Google Maps Street View images based on their own AI prompts. The app became so popular it had to be turned off because of the costs being incurred by the developers (you can still browse the example images created with the app).Now a new Ai and Street View
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11:00
Mappery: One World
sur Planet OSGeoMark Iliffe spotted this neat t-shirt in a New York shop. You may need to enlarge the picture to appreciate it.
I want (L please).
MapsintheWild One World
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7:26
Evolutions récentes sur les couches d'imagerie orientée
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Les nouvelles capacités d'imagerie orientée d'ArcGIS ont été introduites dans les principaux produits ArcGIS en fin d'année dernière. Une couche d'imagerie orientée permet de transformer des photos panoramiques prises au niveau de la rue, des photos issues de téléphones portables ou de tablettes, des images obliques de drones ou d'avion en ressources géospatiales. Grâce à quelques métadonnées associées à ces photos (x,y,z et orientation), vous avez la capacité de représentes géographiquement ces images orientée dans ArcGIS et ainsi gérer, visualiser, explorer, publier et partager des images qui n'étaient traditionnellement pas souvent utilisées dans un SIG. Désormais, vous pouvez découvrir des informations sur une zone d'intérêt ou un actif à partir d'images prises sous n'importe quel angle, et gérer et visualiser toutes vos images sur une plateforme unifiée.
Nouveautés récentes
La version de février 2024 d'ArcGIS Online introduit des améliorations intéressantes pour cette fonctionnalité d'imagerie orientée qui est désormais une capacité standard (supportée) du système ArcGIS. Ces améliorations élargissent l'éventail des types et des sources de données d'imagerie orientés pouvant être intégrées dans ArcGIS et offrent des options plus flexibles pour la collecte et le partage des images.
Cette mise à jour permet notamment :
- De visualiser des images 360° dans le contexte de votre carte web
- D'utiliser les outils cartographiques de Map Viewer sur les couches d'images orientées (notamment Mise à jour des données, filtres, styles, fenêtres contextuelles et étiquettes).
- De créer des vues de vos couches d'imagerie orientée pour filtrer de manière géographique et/attributaire vos données.
- De créer et de partager une application d'imagerie orientée à l'aide d'ArcGIS Instant Apps
- D'utiliser ArcGIS QuickCapture pour collecter des photos avec votre téléphone ou votre tablette et les gérer automatiquement en tant que couche d'images orientées.
Prise en charge des images 360°
Vous pouvez désormais visualiser des images 360° et des images panoramiques 180° dans le contexte de votre carte web avec le widget d'imagerie orientée. Vous cliquez sur la carte pour trouver la meilleure image à 360° de cet emplacement, vous voyez dynamiquement l'image et son emprise au sol sur la carte lorsque vous effectuez un panoramique ou un zoom dans l'image. Vous pouvez également utiliser l'outil de navigation pour explorer d'autres images de cet emplacement.
Pour tester ces fonctionnalités d'imagerie orientée, vous pouvez consulte une série d'exemple de couches d'imagerie orientée contenant notamment des exemples avec des images à 360°.
Cette nouvelle version prend en charge les images 360° équirectangulaires stockées au format JPEG (le format le plus courant). Dans les versions futures, Esri étendra la prise en charge des images 360° ??pour inclure des cartes de cubes assemblées et non assemblées, ainsi que des formats de fichiers en mosaïque tels que TIFF, COG et MRF.
Pour visualiser vos images 360° dans votre SIG, vous gérer d'abord les images comme n'importe quel ensemble de données d'imagerie orientée. Ensuite, vous les publiez sur ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise 11.3 en tant que couche d'imagerie orientée. Ensuite, vous visualisez les images à l'aide de la visionneuse d'images orientées dans Map Viewer, dans une Instant App ArcGIS (plus d'informations ci-dessous) ou dans une application web personnalisée (créée avec le SDK JavaScript 4.29 ou supérieur).
Il est important de noter que Pro 3.2 peut être utilisé pour publier une couche d'imagerie orientée contenant des images à 360° sur ArcGIS Online, mais vous ne pourrez pas encore visualiser ces images 360° dans Pro. Cela sera possible dans les prochaines (3.3 ou 3.4) d'ArcGIS Pro.
Utiliser les outils cartographiques pour personnaliser les couches d'images orientées
Dans Map Viewer, vous pouvez désormais utiliser les outils de mise à jour, les filtres, les styles, les fenêtres contextuelles et les étiquettes pour affiner l'affichage de votre couche d'imagerie orientée avant de la partager avec les utilisateurs finaux ou de créer une application contenant votre couche.
Dans la version d'octobre 2023, ces fonctionnalités ont été restreintes car Esri souhaitait s'assurer que ce nouveau type de couche fonctionnait comme prévu en terme d'interaction avec le widget d'imagerie orientée. Désormais, la couche d’imagerie orientée doit se comporter comme n’importe quelle autre couche d’entités ponctuelles lorsqu’elle est utilisée avec ces outils.
Utiliser ArcGIS Instant Apps pour créer une application d'imagerie orientée
Autre nouveauté, vous pouvez dorénavant utiliser le modèle d'application "Barre latérale" pour partager vos images orientées avec les utilisateurs finaux dans une application web interactive dédiée.Exemple d'une application web ArcGIS Instant App de type "Barre Latérale" intégrant une couche d'imagerie orientée
Une fois que vous disposez d'une carte Web comprenant une couche d'images orientées, sélectionnez Créer une application > Applications instantanées, choisissez le modèle d'application de la barre latérale et sous « Étape 3. Barre latérale », activez l'option d'imagerie orientée. Cela ajoutera la visionneuse d'images orientées au panneau de la barre latérale de l'application !
Conseil de pro : vous voulez un panneau de barre latérale plus grand pour visualiser vos images ? Désactivez le mode Express, accédez à Thème et mise en page > Mise en page et définissez la taille de votre panneau sur Grande.
Utiliser ArcGIS QuickCapture pour collecter vos images orientées à partir de votre téléphone ou votre tablette
La prise en charge d'ArcGIS QuickCapture pour les couches d'images orientées facilite la collecte et visualisation des images prises avec des appareils mobiles.
En novembre 2023, QuickCapture a introduit la prise en charge des nouvelles couches d'images orientées. Cela signifie que toute personne disposant d'une application correctement configurée peut utiliser ArcGIS QuickCapture pour collecter des images avec son téléphone ou sa tablette, et ces images seront automatiquement ajoutées à une couche d'images orientées déjà en ligne sur le portail !
Lorsque vous activez l'option "imagerie orientée" dans votre projet QuickCapture, une couche d'imagerie orientée est automatiquement créée dans ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise. Toute photo prise avec QuickCapture sera automatiquement téléchargée dans la couche en tant que pièce jointe de l'entité (le point de prise de vue). Toute personne ayant accès à la couche pourra alors visualiser ces images à l'aide de la visionneuse intégrée dans Map Viewer, ArcGIS Pro ou une autre application cliente prise en charge.
Mieux encore, QuickCapture enregistre les informations de tangage et de roulis de la caméra (c'est-à-dire si la caméra est inclinée vers le haut ou vers le bas, ou inclinée vers la gauche ou la droite), ce qui n'est généralement pas enregistré par les appareils photo de vos périphériques mobiles. Cela signifie que les images orientées prises avec QuickCapture peuvent être orientées avec plus de précision que si vous créiez une couche d'images orientées à l'aide des métadonnées par défaut de vos photos !
Pour les utilisateurs des couches d'imagerie orientée classique (l'ancienne version des catalogues d'imagerie orientée qui était la solution complémentaire prise en charge par la communauté), l’option permettant de créer un catalogue d’images orientées est toujours disponible dans QuickCapture.
Améliorations de l’imagerie orientée dans le SDK ArcGIS Maps for JavaScript
Les développeurs souhaitant créer des applications d'imagerie orientée personnalisées doivent consulter les nouvelles fonctionnalités du SDK ArcGIS Maps pour JavaScript en version 4.29. Vous pouvez en apprendre davantage sur la prise en charge de la visualisation d'images à 360° à l'aide du widget OrientedImageryViewer et sur l'utilisation du widget Editor pour ajouter, modifier et supprimer des champs directement sur des couches d'imagerie orientée.
Prochaines étapes
Pour tester les fonctionnalités d'imagerie orientée, n'hésitez pas à publier votre propre jeu de photos depuis ArcGIS Pro ou à utiliser les séries d'exemples de couches d'images orientées. Ces dernières sont assez variées, elles contiennent des exemples d'imagerie 360°, d'images de drones, de photos de téléphones portables et d'images aériennes. Dans quelques jours, je compléterai cet article par une série de questions/réponses traitant notamment du positionnement de ces nouvelles couches d'imagerie orientées par rapport aux anciens catalogues d'imagerie orientée nommés désormais "Imagerie Orientée Classique".
Les développements d'Esri dans ce domaine débutent à peine, la roadmap est ambitieuse pour les prochains mois et les prochaines années. Si vous avez des idées de nouvelles fonctionnalités ou d’améliorations autour de l'implémentation de ces couches d’imagerie orientée que vous aimeriez voir dans les prochaines versions, c'est le moment. Faites-le savoir aux équipes d'Esri via la communauté Esri dédiée.
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7:02
Piero, l’application Web 3D SIG/BIM open source !
sur OslandiaPiero : une nouvelle application web 3D SIG/BIM OpenSourceOslandia annonce la sortie de Piero, une application opensource dédiée aux jumeaux numériques. Piero est une application web basée sur Giro3D et offrant des fonctionnalités de visualisation 3D de données géoréférencées, qu’elles viennent du monde BIM ou du monde SIG, de façon intégrée et ergonomique.
Prête à l’emploi, Piero est disponible en démonstration à l’adresse suivante :
[https:]]Des exemples de données sont pré-chargés, libres à vous de glisser-déposer vos données pour démarrer sans une seule ligne de code !
HistoriqueGiro3D est une bibliothèque logicielle permettant la visualisation et manipulation de données 2D, 2.5D et 3D cartographiques, directement dans le navigateur. Cette bibliothèque peut être intégrée dans n’importe quelle application web, ce qui la rend très versatile. On vous a notamment récemment parlé de LiDAR et de WebGL, deux technologies mises à profit dans Giro3D.
Giro3D, en tant que bibliothèque, est dédiée aux développeurs et nécessite en contrepartie des efforts d’intégration. Afin de proposer d’adresser des cas d’utilisation plus larges, et également de montrer les fonctionnalités de Giro3D, Oslandia a développé une application complète mettant à profit les fonctionnalités de Giro3D, avec une interface utilisateur ergonomique, et proposant également des fonctionnalités avancées en terme de visualisation et d’analyse.
Cette application, baptisée Piero, est aujourd’hui assez mature pour servir d’application Web clé en main. Tirant profit de Giro3D et du moteur 3D THREE.js pour fusionner les mondes SIG et BIM, Piero fournit une application complète reposant sur Vue.js. De la même façon que Giro3D, Piero est libre et open-source, et son code source est disponible sur la plateforme GitLab sous license MIT.
Formats de donnéesEn plus des types nativement supportés par Giro3D, Piero couvre un large éventail de formats, allant du plus basique nuage de points CSV au très détaillé modèle IFC, en passant par CityJSON, GeoPackage, Shapefile, etc. Elle supporte également les webservices OGC.
La liste complète est disponible sur la page du projet. Nous ajoutons le support de nouveaux formats en continu selon les besoins : si votre format préféré n’est pas encore supporté, n’hésitez pas à nous en faire part. Piero étant opensource et communautaire, il est également possible de contribuer pour ajouter des implémentations de formats de données.
FonctionnalitésPiero va au-delà de la visualisation. De la simple identification, telle qu’on la retrouve dans QGIS, aux annotations et mesures, en passant par les plans de coupes ou la boîte de détourage, l’application fournit les outils pour exploiter facilement vos données 3D. La liste grandit au fil du temps, n’hésitez pas à faire un tour sur la page GitLab pour une information plus détaillée.
Quelques fonctionnalités marquantes :
- La mesure entre plans, avec une détection automatique des plans ( e.g. de mur à mur dans un bâtiment )
- La « clipping box » permettant de découper l’intérieur d’une boîte, ou son extérieur pour mieux visualiser les éléments 3D. Très utiles pour les bâtiments.
- L’interrogation des objets IFC avec tous leurs attributs
- Les annotations et les geo-signets 3D
Si la simple utilisation en glisser-déposer de données ne vous suffit pas, ou si vous avez des données situées en dehors de la France métropolitaine, vous pouvez héberger votre propre instance de Piero. Très simplement, en éditant la configuration via un simple fichier, vous pourrez modifier l’emprise et les sources de données. L’application étant statique (JavaScript et CSS), il suffira de regénérer l’application et déployer les fichiers sur un simple serveur web. En quelques lignes de commande, vous pouvez mettre à disposition votre propre Piero sans modifier une seule ligne de code source.
Piero étant open-source et libre, vous pouvez également modifier le code source de l’application plus en profondeur si besoin ! Piero peut servir de base à des applications dédiées avec des fonctionnalités propres, ou des cas d’utilisation spécifiques.
Plus d’informationN’hésitez pas à nous contacter en créant un ticket sur le projet GitLab ! Par ailleurs, la gouvernance de Piero est communautaire et nous accueillons toutes les contributions ! Vous pouvez également contacter Oslandia si vous souhaitez de l’accompagnement en formation, développement, maintenance, intégration de données, ou si vous souhaitez établir un partenariat sur ces sujets : infos+3d@oslandia.com.
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17:00
Couches WMTS en Lambert-93 progressivement disponibles sur la Géoplateforme
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLa Géoplateforme met à votre disposition des couches d’images tuilées WMTS en Lambert-93, projection associée naturellement au système géodésique légal sur le territoire métropolitain. Ainsi, vous bénéficiez d’une visualisation performante dans ce système légal.
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13:00
Fernando Quadro: Geoprocessamento na Gestão Rodoviária
sur Planet OSGeoQuando falamos de Gestão Rodoviária, muito se discute em como aumentar a segurança e na diminuição de acidentes nas rodovias em geral.
Você sabia que podemos aplicar Geoprocessamento na Gestão Rodoviária para apoio na previsão das condições das rodovias?
O projeto Vision Zero, por exemplo, é uma iniciativa que tem o objetivo de reduzir a zero as mortes no trânsito, e o SIG e a análise espacial são ferramentas utilizadas para atingir esse objetivo.
Mas onde o Geoprocessamento entra na prática, e onde ele pode realmente contribuir? Veja:
Prevenção de riscos e acidentes;
Melhorias de acesso;
Mapeamento de estradas inundáveis;
Geotecnologias de detecção remota;
Dados GPS;
Aprendizado de máquina para prever locais de acidentes.Fonte: webgis.tech
Instagram: [https:]]
LinkedIn: [https:]]Você já tinha pensado nessas possibilidades do Geoprocessamento? Conte nos comentários
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11:00
Mappery: Geo-embellished Vending Machine
sur Planet OSGeoMaarten Pullen sent us this pic of a vending machine that he spotted in Amsterdam.
If you are puzzled by this one, Maarten explained “The shot was taken in Amsterdam, at the Amsterdam School of Real Estate. They probably want to show some of their local identity to all the business people visiting there.”
MapsintheWild Geo-embellished Vending Machine
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9:56
Climate Resilient Crops
sur Google Maps ManiaThe Vision for Adapted Crops and Soils (VACS) has released an interactive map which visualizes how different crops will be affected by climate change in Africa. The visualization focuses on climate-resilient crop varieties in order to help identify the most promising crops for the changing climate.The VACS Explorer maps out where in Africa climate-resilient crops will likely have bigger and
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9:12
Stefano Costa: Africa. Le collezioni dimenticate
sur Planet OSGeoÈ finita a Torino la mostra “Africa. Le collezioni dimenticate” allestita nelle sale di Palazzo Chiablese. Sono riuscito a visitare la mostra pochi giorni fa. Mi è piaciuta molto.
Parte dell’installazione “The smoking table” con scritte di colori diversi. In rosso sotto un braccio muscoloso: conspiracy, betrayal, greed, injustice, deception. In azzurro sotto due mani strette: honesty, fraternity, generosity, impartiality”
La mostra è stata organizzata dai Musei Reali di Torino, dalla Direzione Regionale Musei Piemonte e dal Museo di Antropologia ed Etnografia dell’Università di Torino, ed è una intensa passeggiata nel voyeurismo e collezionismo italiano durante il lungo periodo della scoperta, conquista e razzia dell’Africa, fino agli orrori della guerra in Etiopia. Il percorso si snoda sui passi di molti personaggi, tutti uomini italiani: esploratori, ingegneri al servizio dell’espansione belga nel Congo, affaristi, membri della casa reale. Tutti accomunati dall’attività coloniale nelle sue diverse fasi storiche, e tutti prontamente rimossi dalla memoria collettiva al termine della seconda guerra mondiale. Altrettanto dimenticate le collezioni di oggetti africani che questi personaggi hanno fatto confluire a vario titolo nei musei italiani e in questo caso piemontesi.
Ad accompagnare la visita le installazioni di Bekele Mekonnen, in particolare il “site specific” dal titolo “The smoking table” ma anche le clip sonore lungo il percorso.
La mostra ha agitato tantissimo i fascisti dichiarati e quelli non dichiarati perché non usa giri di parole, perché chiama il colonialismo e il razzismo con il loro nome, perché mette le voci africane sullo stesso piano di quelle italiane. Il ricco programma pubblico ha coinvolto molte persone, anche originarie dell’Africa.Le polemiche, tutte politiche e ben poco culturali, suonano come un brusio fastidioso se consideriamo il lavoro lunghissimo di preparazione della mostra, la quantità di musei con collezioni africane in tutto il Piemonte, la ricchezza del catalogo che affronta in dettaglio molte delle questioni sollevate ad arte, ad esempio il salario pagato ai lavoratori della Società Agricola Italo-Somala, veri “forzati della terra” anche nelle parole degli italiani dell’epoca.
Il paradosso sta nel fatto che questa mostra è molto blanda, se la inquadriamo nella cornice europea e occidentale bianca dei musei di antropologia e archeologia: dalla complessa operazione di continuo adattamento del Musée du Quai Branly di Parigi, al documentario Dahomey di Mati Diop che ha vinto l’Orso d’oro del Festival di Berlino pochi giorni fa, per finire al lavoro avviato nel 2016 da quello che oggi si chiama Museo delle Civiltà. È molto eloquente l’intervento del direttore Andrea Villani a un convegno di poche settimane fa, che potete rivedere su YouTube. Ho apprezzato questo passaggio:
Quello che allora aveva un senso oggi può non solo non avere un senso, ma può anche essere tossico. [..] La storia non si cambia. I musei non cambiano la storia, ma possono raccontarla per intero, accettando di mettere in crisi quello che è venuto prima
E poiché in Italia non siamo solo colonizzatori ma anche colonizzati e depredati, è bene sapere che alcuni musei degli USA sono seriamente alle prese con la provenienza delle proprie collezioni.
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6:27
Mise à jour d'ArcGIS Velocity - Mars 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La version de Mars 2024 d'ArcGIS Velocity est désormais en ligne. Pour mémoire, ArcGIS Velocity est la solution SaaS du système ArcGIS pour la collecte, le traitement, la diffusion et l'archivage BigData de données temps-réel. Au-delà des améliorations de qualité et de performance opérées sur les librairies et dépendances sous-jacentes, cette mise à jour introduit également évolutions fonctionnelles notables :- Un nouveau type de flux GTFS vous permettra de récupérer des flux de données de transport exposés au format et modèle GTFS (General Transit Feed Specification).
- Les flux de type HTTP Poller propose désormais plus de contrôle sur les formats de dates/heures des variables globales pour permettre l'ingestion à partir d'un plus grand nombre d'APIs.
- Tous les utilisateurs disposant de tokens de rafraichissement valides sont désormais notifiés des nouvelles versions ou des mises à jour d'ArcGIS Velocity.
Se connecter à des flux de données de transport GTFS
Vous pouvez désormais récupérer des flux GTFS en temps-réel, comme dans l'exemple ci-dessous du système TriMet servant le système de transport de Portland (Orégon - Etats-Unis).
Le type de flux GTFS permet la récupération de 3 types d'informations différentes : positions des véhicules, mise à jour des trajets et alertes de service :- Les positions des véhicules incluent leurs coordonnées mais également le niveau congestion du trafic.
- Les mises à jour des trajets incluent des informations sur les retards, les annulations et les changements d'itinéraires.
- Les alertes de service incluent des informations sur les déplacements d'arrêts mais également les événements imprévus affectant les stations, les itinéraires, ou la totalité du réseau
Utiliser des variables globales dans les flux HTTP Poller
Le type de flux HTTP Poller a été amélioré pour inclure le contrôle des formats de dates et heures dans les variables globales des paramètres d'URL, des en-têtes personnalisées ou dans les paramètres du corps de vos POST. Ceci vous permet l'ingestion de données depuis un nombre plus important d'APIs. Les variables globales supportées pour ces paramètres sont les suivants :- $accessToken - Les informations d'identification de la session de connexion.
- $feed.FeedStartTime - L'heure à laquelle le flux a été démarré.
- $feed.FeedScheduledStartTime - L'heure à laquelle la prochaine récurrence du flux est planifiée.
- $feed.FeedLastScheduledStartTime - L'heure à laquelle la dernière récurrence du flux a été planifiée.
Pour plus d'informations sur la définition des formats date/heure (époque en millisecondes, époques en secondes et format de date classique), vous pouvez vous reporter à cette page de la documentation.
Amélioration de la communication sur le produit
Un domaine d’amélioration que vous remarquerez est la communication autour des versions et mises à niveau d’ArcGIS Velocity. Auparavant, seuls les administrateurs étaient informés d'une nouvelle version ou d'une mise à niveau. Désormais, tout utilisateur d'une organisation disposant d'un jeton d'actualisation (refresh token) valide est averti. Cela permet à tous les utilisateurs de Velocity de se préparer à l'avance, si nécessaire, à une nouvelle version ou à une mise à niveau, ainsi que d'explorer de nouvelles fonctionnalités à chaque version.
Pour plus d'informations sur les niveaux de licence d'abonnement, vous pouvez consulter cette page.
Et plus encore...
Pour plus d'informations, consultez la rubrique Nouveautés dans la documentation et pour voir quels bogues et améliorations ont été résolus dans cette version, consultez la liste des derniers problèmes résolus.
Pour en savoir plus sur Velocity, parcourez toutes les ressources disponibles, notamment des vidéos de produits, des didacticiels, de la documentation et bien plus encore !
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18:29
Transmettre un message percutant
sur Icem7Éric est régulièrement sollicité sur le thème de la sémiologie graphique, un de ses domaines d’expertise. Il intervient souvent pour des conférences, des exposés, des formations. Encore la semaine dernière, il était invité par SSPHub, le réseau des “datascientists” des services de la Statistique Publique, pour une visioconférence intitulée “La dataviz pour donner du sens aux données et communiquer un message”.
Les présentations d’Éric se basent toujours sur des exemples concrets et récents, qu’il va piocher dans les publications des organismes qui font appel à lui. Il se base sur ces exemples pour les décortiquer, puis examiner quels seraient les ajustements possibles, en vue de les rendre plus signifiants. Ce petit jeu du “avant / après” est très éloquent ; c’est un outil pédagogique toujours efficace.
Le jeu des différences avant / aprèsJ’ai le privilège d’être la première spectatrice des présentations qu’Éric prépare. C’est toujours un plaisir gourmand de découvrir quels nouveaux exemples il a réussi à dénicher. Pour la conférence en ligne pour SSPHub, Éric a puisé dans l’actualité de plusieurs services statistiques, l’Insee en premier lieu, évidemment, mais aussi les services statistiques des ministères de la Justice, de la Transition écologique, du Travail et de la Santé…
Parmi la quinzaine d’exemples analysés, quelques-uns ont particulièrement retenu mon attention : ceux qui non seulement sont les plus marquants sur le contraste entre “avant” et “après”, mais surtout exposent des données originales et une information inédite. Mon préféré est un graphique publié dans une étude de la Drees, le service statistique du ministère en charge de la santé.
Cette étude, publiée le mois dernier, est intitulée Des stéréotypes de genre encore très ancrés, notamment chez les hommes. Il s’agit d’un document de 8 pages qui rapporte les résultats d’une enquête d’opinion à propos des croyances sur les comportements masculins et féminins. Voilà qui tranche nettement avec les sujets couramment abordés par la statistique publique. Le graphique retenu par Éric pour son exercice de dissection parle de partage des tâches domestiques.
Avant AprèsParmi les cibles privilégiées d’Éric, se trouvent les diagrammes en barres empilées. Ils sont très fréquents dans les publications des services statistiques ; ils sont pourtant rarement efficaces. Mieux vaut séparer les messages que tout mettre sur une même représentation. UN graphique correspond à UN message. Objectif : réduire l’effort du lecteur.
Ensuite, l’habillage compte aussi, jusque dans les détails : choisir un titre informatif, placer la légende au plus près des éléments graphiques, en utilisant astucieusement un code couleur, le tout sans surcharger inutilement. Au bout du compte, la note de lecture n’est plus indispensable : le graphique parle de lui-même.
L’étude dont il est question ici comporte plusieurs autres graphiques. J’ai demandé à Éric d’en passer un autre dans sa moulinette “avant / après”. Le résultat présenté ci-dessous montre que les barres empilées ne sont pas toutes à rejeter. Elles trouvent leur utilité quand elles représentent une répartition en pourcentage dont le total donne 100 %.
Les présentations et les formations animées par Éric sont appréciées pour leur caractère concret et vivant, avec des exemples toujours renouvelés, choisis pour leur intérêt au regard du thème de la datavisualisation et de la sémiologie graphique.
Des dataviz pour éclairer les débats de sociétéAu-delà de ces vertus pédagogiques, ils sont aussi instructifs par les messages qu’ils portent. Ils se rapportent souvent à la démographie ou à l’économie, domaines de prédilection de la statistique publique. Ils abordent aussi des thèmes plus sociaux, la justice, l’environnement ou… les inégalités hommes/femmes.
Il est largement établi que la répartition des tâches domestiques repose encore largement sur les femmes. Il est encore plus édifiant de constater l’écart de vision entre les hommes et les femmes. Les hommes croient davantage qu’ils font leur part. Un grand merci aux statisticien·nes qui apportent ces éléments objectifs de mesure.
La photo utilisée comme image mise en avant pour cet article provient d’une banque d’images libres de droit. Elle date de 1942.
Et pour vous, qu’est-ce que cela évoque, cette vieille photo en noir et blanc d’un couple faisant ensemble la vaisselle ?
L’article Transmettre un message percutant est apparu en premier sur Icem7.
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15:59
Fernando Quadro: Última chance para se inscrever no Curso de GeoNode: garanta a sua vaga!
sur Planet OSGeoNÃO FIQUE DE FORA!
Curso de GeoNode: Última Semana de inscrições!
Aprenda a montar a sua própria Infraestrutura de Dados Espaciais com o GeoNode, uma plataforma para gestão e publicação de dados geoespaciais que reúne projetos open-source maduros e estáveis sob uma interface consistente e fácil de usar, permitindo que os usuários, compartilhem seus dados de forma rápida e facil.
Este novo curso visa capacitar os profissionais no uso eficiente da plataforma GeoNode, e tem como objetivos:
Familiarizar os participantes com os conceitos fundamentais do Geonode e suas capacidades.
Explorar o funcionamento de servidores de mapas e seus benefícios.
Apresentar os padrões de dados do Open Geospatial Consortium (OGC), como Web Map Service (WMS) e Web Feature Service (WFS), para interoperabilidade geoespacial.
Demonstrar a publicação eficiente de dados no Geonode usando views de bancos de dados geográficos.
Ensinar a integração do Geonode com o QGIS através de plugins.Quer saber mais?
O Curso é oferecido na modalidade EAD Ao Vivo, com uma carga horária de 18 horas divididos em 6 encontros. Porém, essas aulas são gravadas e ficam disponíveis ao aluno por 12 meses em nosso portal do aluno.
Então, se por acaso você não puder comparecer em alguma das aulas ao vivo, não se preocupe, você poderá rever a aula gravada a qualquer momento.
Ficou interessado?
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15:02
I3S ou 3D Tiles - Quelle source de données utiliser pour vos couches 3D dans ArcGIS ?
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier© Grand Paris Grand Est
Depuis de nombreuses années, ArcGIS dispose de fonctionnalités 3D puissantes pour l'intégration, l'affichage, l'analyse et la diffusion des jumeaux numériques de vos territoires. En 2016, le standard ouvert I3S a été introduit en tant que standard OGC pour diffuser des contenus 3D volumineux sur le web. À peu près à la même époque, le standard 3D Tiles, un autre standard OGC, a été introduit par Cesium. Depuis lors, ces deux standards OGC ont évolué et ont été adoptées par diverses communautés SIG et non SIG.Couche de tuiles 3D (3D Tiles) affichée dans Scene Viewer.
Source : Bluesky International Ltd – Généré avec ArcGIS Reality par ESRI.Couche de scène (I3S) affichée dans Scene Viewer.
Source : Bluesky International Ltd – Généré avec ArcGIS Reality par ESRI.
Vous pouvez visualiser des couches de scènes (I3S) et les couches de tuiles 3D (3D Tiles) dans des applications ArcGIS telles que ArcGIS Pro, Scene Viewer, et les apps basées sur les SDK ArcGIS Maps ou d'autres visionneuses web créées avec CesiumJS.
Outre la visualisation, vous pouvez également héberger ces 2 formats de couche en tant que services sur ArcGIS Online (et prochainement sur ArcGIS Enterprise). Avec les deux standards OGC pris en charge dans ArcGIS, la question est de savoir quel format est le meilleur à utiliser pour vos couches 3D ?
Pour répondre à cette question, vous devez réfléchir à vos besoins. Voici quelques considérations qui vous aideront à faire le meilleur choix.
De quel type de couche 3D avez-vous besoin ?
Dans les SIG, les informations spatiales sont représentées sous forme de couches et visualisées dans des cartes (en 2D) ou des scènes (en 3D). Les couches et les scènes 3D sont souvent utilisées comme base pour créer des jumeaux numériques. Voici quelques exemples de couches 3D typiques et des formats de données pris en charge :
Les couches de photomaillages 3D (3D Textured Meshes) visualisent des données réalistes comme une orthophoto en 3D épousant la surface de la terre. Les photomaillages 3D sont capturés à partir de photos aéroportée (et parfois terrestres) avec une grande précision, montrant de nombreux objets différents du monde réel sur une seul couche. Les couches de tuiles 3D et les couches de scènes (I3S) couvre ce type de données et peuvent être hébergées en tant que couche web de type "Photomaillage" sur un portail ArcGIS Online et consommées dans ArcGIS Pro ou Scene Viewer. Si vous travaillez avec ArcGIS Enterprise, seules les couches de scènes (I3S) sont pour l'instant prises en charge.Exemple de photomaillage 3D - © Commune d'Annecy
Les couches d'objets 3D décrivent les caractéristiques individuelles d'objets 3D telles que des bâtiments, des arbres, des équipements, des ouvrages... Ils disposent de leur propres attributs et peuvent être ainsi interrogés, filtrés, sélectionnés, analysés selon leurs caractéristiques. Les couches de tuiles 3D et les couches de scènes (I3S) supportent de type de données et peuvent être hébergées en tant que couche web de type "Objets 3D" sur un portail ArcGIS Online et consommées dans ArcGIS Pro. Si vous travaillez avec ArcGIS Enterprise, seules les couches de scènes (I3S) sont pour l'instant prises en charge.Exemple de couche d'objets 3D - © Communauté Urbaine de Dunkerque
Les couches de modèles BIM créés à partir de fichiers BIM IFC ou de fichiers BIM Autodesk Revit. Elles permettent un affichage souple en proposant des filtrages multiples sur la sémantique et l'organisation en catégories/familles du modèle BIM d'origine. Elles peuvent être hébergés sur ArcGIS Online (ou ArcGIS Enterprise) et consommés en tant que couche de scène de bâtiment (I3S) par toutes les apps 3D ArcGIS.Exemple de couche de bâtiment BIM
Les couches de nuages de points sont créées à partir de données LiDAR ou de nuages ??de points terrestres. Elles affichent de manière très performante des volume énorme de données en conservant les informations (classe, couleur, nombres de retours, intensité, ...) des fichiers LiDAR d'origine. Elles peuvent être hébergées sur ArcGIS Online (ou ArcGIS Enterprise) et consommées en tant que couche de scène (I3S) par toutes les apps 3D ArcGIS.Exemple de couches de nuages de points - © Métropole du Grand-Lyon
Les couches de Voxels sont des représentations 3D multidimensionnelles, comme des pixels mais en 3D. Elles servent, par exemple, à afficher des informations géologiques en souterrains, des phénomène atmosphériques ou maritimes. Elles peuvent être hébergées par ArcGIS Online (ou ArcGIS Enterprise) et consommées en tant que couche de scène (I3S) par toutes les apps 3D ArcGIS.Exemple de couche de voxels modélisant un phénomène de pollution atmosphérique
Conclusion
Si vous avez besoin de modéliser des types de données autres que photomaillages et objets 3D, vous devrez conserver vos données en tant que couche de scène (I3S). Autre point important, avec des couches de tuiles 3D, vous pourrez afficher les attributs dans une fenêtre contextuelle mais vous ne pourrez pas utiliser la notion d'ensemble de définitions pour filtrer la couche sur des valeurs d'attributs spécifiques. Si vous souhaitez travailler avec chaque objet 3D (y compris faire de la mise à jour de géométrie ou d'attributs) comme vous le faites avec une couche d'entités, envisagez dans ce cas les couches de scènes avec la capacité de publier la couche d'entités associée.
Les système de coordonnées requis pour les couches 3D
Le système de coordonnées spatiales est un sujet souvent négligé mais essentiel à réfléchir avant de démarrer tout projet SIG, que vous travailliez en 2D ou en 3D. De nombreuses raisons guident le choix d'une référence spatiale spécifique. Il peut s'agir d'exigences réglementaires, de contraintes liées aux autres couches de votre SIG ou à vos fonds de cartes existants, ou encore à la disponibilité des données 3D d'origine dans un système spécifique.
Pour des couches 3D on prendra en compte les systèmes de coordonnées géographiques ou projetées et le système de coordonnées verticales. Sur cette base les références spatiales suivantes sont prises en charge dans les tuiles I3S et 3D.
Systèmes de coordonnées géographiques
L'exemple le plus courant de système de coordonnées géographiques est le WGS 1984. Il est utilisé pour représenter les couches globales qui couvrent tout ou partie du globe. Les couches de scène (I3S) et les couches de tuiles 3D prennent en charge le système de coordonnées WGS 1984. On notera que les couches de scène (I3S) prennent également en charge d'autres systèmes de coordonnées géographiques.
Systèmes de coordonnées projetés
Les systèmes de coordonnées projetées sont souvent des systèmes régionaux ou nationaux pour des données plus locales. Ce type de références spatiales est souvent utilisé dans les SIG 2D pour réduire la distorsion causée par "l'aplatissement" des données. Mais les données 3D nécessitent aussi souvent des systèmes de coordonnées projetées pour le croisement avec d'autres couches 2D ou pour exploiter des fonds de carte déjà projetées. Les couches de scène (I3S) prennent en charge les systèmes de coordonnées projetées.
Systèmes de coordonnées verticales
Lorsque vous travaillez en 3D, la coordonnée verticale (z) des couches est tout aussi importante que les x,y. Par exemple, la plupart des données SIG utilisent des hauteurs liées à la gravité où la valeur z est basée sur le niveau de la mer. ArcGIS suppose que si aucun système de coordonnées verticales n'est défini, les valeurs z correspondent à des hauteurs liées à la gravité. Les couches de tuiles 3D ont un système de coordonnées verticales ellipsoïdales fixe. Toute couche avec un système de coordonnées verticales lié à la gravité peut être reprojetée selon les besoins. Si aucun système de coordonnées verticales n'est défini, la couche ne s'alignera pas correctement en z avec votre couche de tuiles 3D.
Combinez des couches 3D avec d'autres couches 2D dans une scène
L’un des avantages d’ArcGIS en terme de 3D est la possibilité de rassembler diverses données SIG 2D et 3D et de construire une représentation 3D et dynamique d’un territoire. Les couches peuvent déjà être en 3D avec des hauteurs absolues ou bien en 2D et, dans ce cas, être affichées en 3D en étant par exemple drapée au sol.Exemple de couche 2D de zonage réglementaire drapée sur un photomaillage 3D
Lorsque vous souhaitez combiner plusieurs couches de photomaillage ou d'objets 3D dans une même scène 3D, ce la peut être un peu plus compliqué. Vous pouvez visualiser des couches de scène avec différentes références spatiales dans ArcGIS Pro puisque les couches seront projetées à la volée vers la référence spatiale de la scène. Cependant, d'autres applications ArcGIS, comme Scene Viewer, exigent que toutes les couches de scène d'une scène aient la même référence spatiale.
Vous disposez donc des options suivantes lorsque vous travaillez avec de nombreuses couches de scène dans une même scène 3D:- Toutes les couches ont la même référence spatiale. Toutes les couches s'aligneront lorsqu'elles seront affichées dans une même scène.
- Toutes les couches ont un système de coordonnées verticales. Si le système de coordonnées verticales n'est pas le même, vous devrez appliquer une transformation pour garantir que les couches s'aligneront.
- Certaines couches n'ont pas de système de coordonnées verticales. Les couches sans système de coordonnées verticales ne s’aligneront pas correctement. Par exemple, si une scène contient une couche de tuiles 3D, le système de coordonnées verticales de la scène est ellipsoïdal. Vous pouvez partager en tant que scène Web. Les couches de tuiles 3D seront affichées avec des z liés à la gravité EGM 96 pour garantir que les couches de votre scène soient dessinées à la bonne hauteur.
Conclusion:
Les couches de tuiles 3D ne peuvent être combinées qu'avec des couches en WGS 1984. Le système de coordonnées verticales sera projeté sur EGM 96 lorsqu'il sera utilisé dans les applications basées sur le SDK ArcGIS Maps ou dans Scene Viewer.
Si vous souhaitez travailler avec des couches de tuiles 3D, vous devrez utiliser ArcGIS Pro pour projeter toutes les couches dans la projection souhaitée ou vous assurer que vous travaillez uniquement en WGS 1984.
Analyser les couches 3D
Au-delà de l'affichage des couches 3D dans une même scène, vous souhaiterez peut-être également les explorer à l'aide d'outils de mesure ou d'exploration tels que le calcul de champ de vision ou le profil d'altitude. Ces outils d'exploration 3D sont tous utilisables sur les couches de scènes (I3S) et les couches de tuiles 3D :Exemple de mesure de hauteur sur un bâtiments - © Communauté de Commune de Cergy-Pontoise Exemple de profils d'élévation - © Métropole du Grand-Lyon
Conclusion
Vous pouvez appliquer les outils d'exploration aux couches de scène (I3S) ainsi qu'aux couches de tuiles 3D. De plus, lorsque vous travaillez avec des couches de scène (I3S), vous pouvez utiliser les outils de géotraitement appropriés dans ArcGIS Pro. Par exemple, (re)projete, découpe ou extraire des entités multipatch texturées à partir d'un photomaillage 3D.
Gestion de données
Les données changent au fil du temps et vous devez être en mesure de capturer ces changements dans votre système d'enregistrement 3D. Étant donné que les géométries et le stockage des attributs des couches 3D sont très différents, vous disposez des options suivantes pour mettre à jour et maintenir vos couches 3D.
Couche de Tuiles 3D
Vous pouvez représenter des données de type photomaillage 3D ou objets 3D. Pour mettre à jour une couches de tuiles 3D sur ArcGIS Online, vous devrez recréer une nouvelle couche.
Couche de scène (I3S)
Lorsque vous travaillez avec des voxels, des photomaillages 3D, des nuages de points, des objets 3D, ou une couche de scène de bâtiments (BIM), vous pouvez remplacer la couche web existante. Toute scène web contenant cette couche affichera les nouvelles données sans aucune modification à faire sur la scène web. Si vous travaillez avec des couches de scènes basées sur des entités telles que des couches de scènes d'objets 3D, de points et de bâtiments créées en tant que couche de scène avec une couche d'entités associée, vous pouvez apporter des modifications et mettre à jour la couche de scènes avec les modifications apportées à l'entité.
En résumé
La décision d'utiliser des couches de tuiles 3D (au format 3D Tiles) ou des couches de scènes (I3S) doit être basée sur le type de couche que vous devez représenter, la référence spatiale requise et les couches que vous devez combiner dans votre scène. ArcGIS vous permet d'héberger ces deux standards OGC dans ArcGIS Online (et prochainement dans ArcGIS Enterprise) et de les utiliser dans ArcGIS Pro, Scene Viewer et toutes les apps 3D basées sur la dernière version de SDK ArcGIS Maps for JavaScript (4.29).
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12:48
La Birmanie, pivot stratégique entre la Chine et l’Inde
sur Les cafés géographiquesLa salle du premier étage du Café de Flore est bien remplie en ce mardi 27 février 2024 pour accueillir l’historien Amaury Lorin. Celui-ci s’est spécialement déplacé depuis Dunkerque pour ce café géo consacré à la situation géopolitique de la Birmanie, sujet trop peu abordé en France alors qu’il représente un enjeu important du monde d’aujourd’hui. Amaury Lorin a récemment écrit un livre, Variations birmanes (Samsa éditions, Bruxelles, 2022, sélection Prix Pierre Loti 2023), où il donne quelques clés de compréhension de cette situation qu’il va évoquer.
Amaury Lorin (à droite) et Michèle Vignaux (à gauche)
Il se félicite de faire mieux connaître la Birmanie, petit pays asiatique mal connu en France, alors même qu’elle est déchirée par une guerre civile depuis le coup d’état de février 2021 de la junte militaire qui a renversé le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi. La résistance de la population birmane de mieux en mieux organisée entraîne de nombreuses pertes humaines et d’importants déplacements de population (sans doute un million de personnes). Amaury Lorin propose de réfléchir à une question essentielle : où va la Birmanie ? Pour cela, en évitant tout déterminisme, il se demande dans un premier temps d’où vient la Birmanie. Il souhaite donc commencer par une rapide présentation géographique puis historique de la Birmanie, dont le nom officiel est devenu le Myanmar depuis 1989.
Sur la première carte projetée, apparaît nettement l’opposition entre la plaine centrale irriguée par l’Irrawaddy et ses affluents, et les marges, essentiellement montagneuses et peuplées de différentes minorités ethniques.
Carte reproduite avec l’aimable autorisation d’Amaury Lorin :
« Birmanie (Myanmar) : une ouverture incertaine », Questions internationales
(La Documentation française), n° 77, janvier-février 2016 p. 102-110La plaine centrale représente le centre historique et culturel du pays où vit l’ethnie majoritaire bamar (69% de la population birmane au dernier recensement de 2014). Le fleuve Irrawaddy est non seulement l’artère principale du pays mais aussi le centre du territoire incarnant l’identité birmane avec l’ancienne capitale Mandalay et l’actuelle capitale Naypyidaw. Pour évoquer la « birmanité » on utilise parfois la formule des « 3 b » (birman, bamar, bouddhiste) associant la nation, la majorité et la religion.
Aux marges du pays se trouvent les 135 minorités ethniques officiellement recensées qui vivent dans sept États périphériques. Ces minorités ethniques forment 25% de la population nationale. Cette disposition marginale des montagnes et des forêts a protégé la Birmanie des invasions au cours de l’histoire, mais en même temps elle a favorisé un repli du pays sur lui-même et a donc longtemps entretenu le fantasme d’une Birmanie hermétique. D’autre part, des conflits interethniques persistants continuent de se déployer dans cette ceinture montagneuse.
Plus de 50 millions d’habitants peuplent la Birmanie dont la superficie est plus vaste que celle de la France et du Benelux réunis. Une mosaïque ethnique caractérise cette population alors que 90% des habitants se revendiquent du bouddhisme (therav?da). Rappelons que 124 ans de colonisation britannique ont pris fin en 1948 avec l’indépendance birmane. Mais celle-ci n’a pas entravé la domination de l’ethnie majoritaire aux dépens des minorités ethniques, ainsi la langue bamar a été érigée comme la norme birmane. La règle de la supériorité bamar s’est comme enkystée dans la vie quotidienne des Birmans. Cette oppression commune à l’encontre des ethnies minoritaires a eu pour effet de liguer celles-ci face à la majorité bamar.
Un fait majeur à souligner : la géographie physique de la Birmanie a sans doute joué un rôle essentiel dans la protection et l’isolement du pays par rapport à l’extérieur. À une autre échelle (celle de l’Asie du Sud-Est), ajoutons l’importance de la position de carrefour de la Birmanie, entre le monde indien et le monde chinois, entre deux géants démographiques « prédateurs ». Une situation géopolitique très particulière pour le moins inconfortable. Au même titre que le Tibet et le Pakistan, la Birmanie est un enjeu de la rivalité sino-indienne. Pour la Chine, la Birmanie appartient à sa périphérie méridionale, en rapport avec sa stratégie des deux océans (océan Pacifique et océan Indien). Soit un nouveau « grand jeu » autour de l’océan Indien entre les deux grandes puissances asiatiques. La Birmanie ne peut pas trop compter sur l’ONU, ni sur l’ASEAN (pays membre depuis 1997), la sous-région des pays du Mékong ou le Japon pour sortir de l’étau sino-indien.
Après la présentation géographique de la Birmanie, Amaury Lorin aborde l’histoire du pays en insistant sur la succession ininterrompue des rois despotes pendant les huit siècles qui ont précédé la colonisation britannique du XIXe siècle. Celle-ci a été réalisée à la suite de trois guerres anglo-birmanes entre 1824 et 1885. Le dernier roi birman a été déposé en 1885 et la Birmanie a été dès lors rattachée au Raj britannique pour rejoindre l’Inde. 124 ans de colonisation britannique (1824-1948) ont été ressentis comme une expérience traumatisante par les Birmans. Les institutions coloniales ont remplacé brutalement la monarchie et les institutions traditionnelles, la modernité occidentale a été plaquée en faisant fi des héritages ancestraux birmans. Le rattachement au Raj a aussi engendré des tensions avec les Indiens, ce qui a laissé des traces.
À la suite d’un coup d’État en 1962 (soit quatorze ans après l’indépendance), une junte militaire installe une dictature féroce jusqu’en 2011. Pendant toutes ces décennies, la Birmanie est coupée du monde extérieur, l’armée birmane se présentant comme l’unique pilier unificateur, la seule garante de la cohésion nationale. En 2011, de façon inattendue, le pouvoir est transféré à un gouvernement « quasi-civil » ; commence alors une ouverture incertaine qui est interprétée comme une « transition démocratique ». Les premières élections générales libres de 2015 profitent à la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991.
Les élections de 2020 amplifient le succès du parti du prix Nobel de la Paix 1991, mais un coup d’État militaire met fin à cette transition le 1er février 2021. Depuis cette date, le mouvement de désobéissance civile a vite laissé place à une guerre civile qui prend de l’ampleur aujourd’hui.
Sur le plan historique, l’intervenant souhaite insister sur deux points : la collusion entre l’armée et l’État depuis l’indépendance ; l’importance du clergé bouddhiste ; soit deux piliers qui ont noyauté toutes les institutions sociales.
Une troisième partie de l’exposé préliminaire exploite le livre d’A. Lorin, Variations birmanes, recueil de quatorze chapitres-tableaux résultant d’enquêtes sur le terrain et de recherches historiques de son auteur. Ces petits reportages réalisés dans différentes régions de Birmanie présentent une exploration personnelle de la réalité birmane que la projection de photos permet d’approcher. Les relations avec l’Occident et avec l’Inde sont notamment évoquées, les problématiques religieuses ne sont pas négligées, ni les ressources minières et forestières, ni les aspects ethnologiques, etc. L’intérêt des questions abordées mérite incontestablement une lecture de l’ouvrage.
Le déroulé des thèmes étudiés dans ces Variations birmanes se termine par la crise des Rohingya qui éclate dramatiquement en 2017 aux yeux du monde entier. Et A. Lorin de réfuter le simplisme de nombreuses analyses insistant sur l’antagonisme religieux entre musulmans et bouddhistes. L’origine foncière de la crise est en réalité déterminante avec l’arrivée de paysans venus d’Inde pour travailler dans les terres rizicoles de l’Arakan au temps de la colonisation britannique. L’antagonisme religieux entre bouddhistes et musulmans (4% seulement de la population birmane) n’est pas au cœur de la crise des Rohingya.
L’intervenant achève sa présentation par l’évocation rapide de certains aspects fondamentaux, notamment géopolitiques. La Birmanie est un espace-clé pour la Chine qui s’y approvisionne en ressources minières et énergétiques et qui y projette ses intérêts stratégiques pour le contrôle de la grande route commerciale de l’océan Indien. La construction d’un oléoduc et d’un gazoduc reliant la Birmanie et la Chine illustre clairement ces intérêts tout comme la construction d’un port en eaux profondes par les Chinois dans le contexte des « nouvelles routes de la soie » et la stratégie chinoise du « collier de perles ». Un des avantages de la Birmanie pour la Chine est de « court-circuiter » le détroit de Malacca. De son côté, l’Inde voit la Birmanie comme un voisin fragile, particulièrement vulnérable face à la poussée stratégique de la Chine vers l’océan Indien.
Carte reproduite avec l’aimable autorisation d’Amaury Lorin :
« Birmanie : désastre humanitaire, déstabilisation régionale », Questions internationales
(La Documentation française), n° 93, septembre-octobre 2018, p. 113-119Quant à la crise birmane actuelle à la suite du coup d’État militaire de février 2021, A. Lorin pose la question, sans réponse pour l’instant, des liens entre la crise des Rohingya et le coup d’Etat. Et de revenir une nouvelle fois sur le rôle de la colonisation britannique sur l’exacerbation des tensions ethniques. Et d’évoquer aussi la conférence de Panglong (1947) que le général Aung San, alors président du gouvernement intérimaire birman, avait organisé pour tenter de trouver un accord entre les différents groupes ethniques dans la nouvelle Birmanie indépendante. Un peu avant le putsch de 2021, Aung San Suu Kyi, fille du général Aung San, assassiné en 1947, avait tenté de ranimer « l’esprit de Panglong » pour la « paix ethnique ».
La présentation se conclut par l’évocation rapide de certains aspects fondamentaux, notamment géopolitiques. La Birmanie est un espace-clé pour la Chine qui s’y approvisionne en ressources minières et énergétiques et qui y projette ses intérêts stratégiques pour le contrôle de la grande route commerciale de l’océan Indien. La construction d’un oléoduc et d’un gazoduc reliant la Birmanie et la Chine illustre clairement ces intérêts, tout comme la construction d’un port en eaux profondes par les Chinois dans le contexte des « nouvelles routes de la soie » et la stratégie chinoise du « colliers de perles ». Un des avantages de la Birmanie pour la Chine est de « court-circuiter » le détroit de Malacca. De son côté, l’Inde voit la Birmanie comme un voisin fragile, particulièrement vulnérable face à la poussée stratégique de la Chine vers l’océan Indien.
Questions de la salle :
Trois questions sont posées en ouverture des échanges entre l’intervenant et le public :
- Peut-on comparer l’action de l’armée birmane, issue de l’armée qui a combattu pour l’indépendance, et l’armée de libération nationale en Algérie ?
- L’action de la monarchie birmane pendant les huit siècles ayant précédé la colonisation britannique du XIXe siècle est-elle comparable à l’action de la monarchie française pendant de nombreux siècles en matière d’intégration progressive des différents peuples et régions du territoire devenu français aujourd’hui ?
- Peut-on mesurer le poids respectif de l’armée et de la religion (bouddhiste) dans la Birmanie actuelle ?
Dans ses réponses A. Lorin a préféré développer certains points comme la comparaison entre les colonisations européennes en Asie orientale, les relations de l’armée birmane avec ses voisins (Chine et Inde), les dessous de la crise actuelle…
Intervention de Tin Tin Htar Myint, présidente de l’association La communauté birmane de France :
Cette intervention répond à une triple question posée sur la situation personnelle de cette personne en France, sur la diaspora birmane en France, sur l’analyse et les perspectives de la crise actuelle de la Birmanie. Elle a constitué un temps fort de ce café géo consacré à la Birmanie.
Venue en France pour achever ses études grâce à une bourse de l’Alliance française, cette Birmane vit dans notre pays depuis ce moment. Elle estime la communauté birmane de France à un millier de personnes dont 200 environ vivent à Paris. C’est le coup d’État militaire de 2021 qui l’incite à devenir une activiste désireuse de participer à l’action politique pour la défaite de la junte militaire. Elle décrit l’évolution de la résistance du peuple birman qui a commencé par des manifestations pacifiques pour se transformer en résistance militaire, notamment dans certaines régions peuplées de minorités ethniques. C’est aujourd’hui une guerre civile entre l’armée dirigée par la junte militaire et les groupes armés de la résistance. Un gouvernement d’unité nationale en exil tente de coordonner l’action politique et militaire de cette résistance qui profite des livraisons d’armes de la Chine (double jeu de ce pays qui aide aussi la junte) et des défections de l’armée birmane. Le parallèle est fait avec la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. L’intervenante birmane croit dans la défaite des militaires et dans l’instauration future d’un régime fédéral où la notion de citoyenneté sera prédominante au-delà de la diversité ethnique et religieuse.
Compte rendu rédigé par Daniel Oster, relu par Amaury Lorin, mars 2024
Pour aller plus loin :
Amaury Lorin, Variations birmanes, Bruxelles, Samsa, 2022, sélection Prix Pierre Loti 2023. – [https:]]
? « La crise des Rohingyas en Birmanie (depuis 2017) : un risque de déséquilibre pour l’océan Indien ? », Carnets de recherches de l’océan Indien, n° 7, 2021, p. 139-148. – [https:]]
? « La Birmanie et le drame des Rohingyas », www.vie-publique.fr, 2020. – [https:]]
? « Birmanie : désastre humanitaire, déstabilisation régionale », Questions internationales (La Documentation française), n° 93, septembre-octobre 2018, p. 113-119. – [https:]]
? « Birmanie (Myanmar) : une ouverture incertaine », Questions internationales (La Documentation française), n° 77, janvier-février 2016, p. 102-110. – [https:]]
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11:32
Markus Neteler: GRASS GIS 8.3.2 released
sur Planet OSGeoThe GRASS GIS 8.3.2 maintenance release contains more than 30 changes compared to 8.3.1. This new patch release includes important fixes and improvements to the GRASS GIS modules and the graphical user interface (GUI), making it even more stable for daily work.
The post GRASS GIS 8.3.2 released appeared first on Markus Neteler Consulting.
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11:00
Mappery: Occular Cartographic Study
sur Planet OSGeoEric Lund said “Came across this eye-catching map at my eye doctor’s office this week and had to share it with you.” Well I am glad he did share it, what a cracking map in the wild! Here’s a bit more detail.
This piece was designed by Tad Bradley, the accompanying description says
‘Snellen’ and “Tumbling E’ eye charts: Ocular Cartographic Study
Although trained and currently practicing architecture at SMA Architecture + Design, Tad Bradley remains an artist and educator. He is continually fascinated with nature and the human body. The complexities within and between these are continually inspirational to investigate through art.
The scale of the eye charts is inspired by the art movement of hyperrealism. In reproducing the eye charts at such a large scale, they begin to hold a greater weight within space, possibly reminding us the value of our eyesight and the incredible value this sense and these organs bring to our lives.
The maps and text you see were originally printed in 1906. The series of oversized manuscripts, which focused on separate geographic regions, were titled ‘Geologic Atlas of the United States’, edited by S.J. Kubel. The maps here, in the waiting area, have been scanned and reprinted on metal panels in order to protect them from UV degradation from solar exposure.
Eye charts have been the tool opticians have used for many years to assist in initially analyzing visual acuity. Exploring a tool within art invites a different awareness of not only the object but the process of how it is used. These eye charts were created for specific groups of people. The Tumbling E chart is used for those unable to read or never learned the Latin alphabet. The shapes and their direction are universal to all. The Snellen eye chart contains eleven rows of diminishing Latin letters to assess vision.
Each 11? x 11? plywood panel has two layers of hand-cut paper [1906] to create visual contrast for viewers.
“I chose the text pages from the Atlas to expose the Tumbling E chart. I was interested in exploring the contrast of the text-heavy pages and their visual relationship to the simplified ‘E’ shapes. The maps, on the other hand, are filled with high-contrast colors and patterns, more easily revealing the letters of the Snellen eye chart.
One of my goals in creating this work was to analyze how we as humans experience the world, interact with one another, and stand alone as individuals. I hope that my work creates curiosity, questions and conversation”.MapsintheWild Occular Cartographic Study
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10:41
Real-time Air Pollution Alerts
sur Google Maps ManiaIn February the Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS) launched an Aerosol Alerts service to provide warnings about upcoming air pollution. You can view an animated map of today's alerts on the Aerosol Alerts interactive map.Aerosols are tiny particles that are suspended in the air, which can come from both natural and human-made sources. Natural sources of aerosols include dust
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9:00
Plateforme web Drupal de la Communauté Employeur Pro-Vélo
sur Makina CorpusLe contexteLa FUB, Fédération Française des Usagers de la Bicyclette, anime un programme visant à accompagner les employeurs dans la promotion du vélo pour les déplacements domicile-travail
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16:37
Mise à jour d'ArcGIS Scene Viewer - Février 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La 3D dans le système ArcGIS est depuis longtemps un de mes sujets favoris. Je suis toujours ravi de vous présenter les innovations et les améliorations visant à faire progresser votre expérience web en 3D. Cette mise à jour importante d'ArcGIS Online apporte des fonctionnalités importantes, notamment la prise en charge du format "3D Tiles", la possibilité de modifier les couches de photomaillages 3D, la définition d'intervalles de rafraîchissement pour vos couches d'entités, des fonctionnalités de mise à jour étendues, ainsi que plusieurs autres améliorations.
Améliorations sur les couches de photomaillages 3D
Prise en charge des sources de données 3D Tiles
Vous pouvez désormais intégrer des couches de photomaillages 3D (3D Textured Meshes) issues de flux ou de fichiers aux formats 3D Tiles dans vos scènes. Comme les couches de scène de photomaillage au format standard I3S que vous utilisez depuis des années dans ArcGIS, les couches de photomaillage au format 3D Tiles peuvent représenter des environnements bâtis et naturels à travers des textures réalistes et des informations d'élévation et peuvent être utilisée en combinaison avec d'autres contenus SIG.
Le format 3D Tiles est un standard OGC utilisée pour visualiser de grandes quantités de contenu 3D, similaire au standard OGC I3S (Indexed Scene Layer). Les tuiles 3D peuvent être de type maillage intégré ou données d'objet 3D. Cette version de Scene Viewer se concentre sur la prise en charge du maillage intégré, avec davantage de types de données prévus pour les futures mises à jour. Vous pouvez publier une couche de tuiles 3D à partir d'un paquetage de tuiles 3D (.3tz) que vous ajoutez à ArcGIS Online. Après l'avoir publié, vous pouvez ajouter la couche dans Scene Viewer et la combiner avec tous les autres types de couches SIG pris en charge dans une scène 3D ArcGIS.
Modifier les couches de scènes de photomaillage 3D
Les couches de scènes de maillage intégré déjà existantes peuvent désormais être modifiées directement dans Scene Viewer. Cela vous permet d’adapter vos données avec précision. Découpez des trous, aplatissez ou découpez des zones dans vos données pour mieux les mélanger et les faire correspondre avec d'autres calques. Nous prévoyons également de prendre en charge les modifications des couches de maillage intégrées aux tuiles 3D dans un avenir proche.
Modification d'une couche de photomaillage 3D dans Scene Viewer
Affichez des informations toujours à jour
Ajustement des intervalles d'actualisation
Depuis la mise à jour d'ArcGIS Online de février, comme dans une carte 2D, vous pouvez définir des intervalles d'actualisation sur les couches d'entités prises en charge pour vous assurer que vos utilisateurs visualisent toujours les données les plus à jour. Cette évolution marque le début d'une implémentation plus poussée de la dimension temporelle dans Scene Viewer.
Définition de l'intervalle d'actualisation à 5 minutes sur une couche des Stations Vélib à Paris
Vous pouvez activer un intervalle d'actualisation sur les types de couches suivants : couches de services Web ArcGIS, couches CSV avec champs de latitude et de longitude, couches d'entités, couches GeoJSON, couches d'entités OGC, OGC WFS, OGC WMS et couches de tuiles. La plage valide est de 0,5 minute à 24 heures. D'autres améliorations seront introduites à l'avenir.
Exemple de couche de points actualisant la position de l'ISS chaque minute
Capacités de modification de géométrie en 3D
Rendre la modification de géométries 3D plus précise et concise se fait générallement en utilisant des contraintes d'édition. Lors de la création d'entités, vous pouvez désormais contrôler la longueur des segments et les angles entre eux, ainsi que les élévations des points et des sommets. Pour définir les contraintes d'édition, activez les info-bulles et appuyez sur Tab pour saisir les valeurs.Modification de géométries 3D avec contraintes dans Scene Viewer
Les fonds de carte 3D ne sont plus en beta
Les fonds de carte 3D a été introduit en tant que fonctionnalité beta dans la version précédente d'ArcGIs Online (octobre 2023). Un fond de carte 3D rassemble un fond de carte (topographie, référentiel carto, imagerie, ...), des point d'intérêts et leurs étiquettes associées, ainsi que des couches 3D des bâtiments et des arbres. Vous pouvez sélectionner un fond de carte 3D dans la galerie de fonds de carte et ils ne sont désormais plus en version beta.Sélectionner un fond de carte 3D pour votre scène web
Facilité d'utilisation
A l'occasion de cette mise à jour d'ArcGIS Online également apporté des améliorations significatives à l'expérience de l'utilisateur, notamment les améliorations ci-dessous :
- Appliquez une plage de visibilité aux couches de scènes de voxels.
- Vous pouvez désormais ajouter des paramètres d'URL personnalisés à toutes les couches de scène.
- Le contraste de l'interface utilisateur a été augmenté là où cela était nécessaire pour améliorer l'accessibilité de Scene Viewer.
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13:00
Fernando Quadro: Por que usar o PostGIS?
sur Planet OSGeoTalvez você já tenha escutado algumas vezes a frase: “PostGIS é uma extensão espacial do PostgreSQL”.
Isso não significava que você tivesse ou tenha alguma ideia do que isso significa, e que você sabia o que é o PostgreSQL, quiçá o PostGIS.
Mas não se preocupe, você não sairá desse post sem saber o que é cada um deles.
PostGIS é um extensor de banco de dados espacial de código aberto e disponível gratuitamente para o PostgreSQL Database Management System (também conhecido como DBMS). Portanto, PostgreSQL (também conhecido como Postgres) é o banco de dados e PostGIS é como um complemento desse banco de dados.
Resumidamente, o PostGIS adiciona funções espaciais, como distância, área, união, interseção e tipos de dados de geometria ao PostgreSQL. Os bancos de dados espaciais armazenam e manipulam objetos espaciais como qualquer outro objeto no banco de dados.
E qual a vantagem de utilizá-lo?
Na prática temos algumas vantagens em utilizá-los, mas a principal é a possibilidade de trabalhar com grandes conjuntos de dados. Não é apenas mais fácil, mas às vezes é quase impossível trabalhar em conjuntos de dados maiores sem um banco de dados.
Você já tentou abrir um arquivo CSV de 2 GB?
Ou tentou fazer algum geoprocessamento para um GeoJSON de 800 mb?
Você sabia que os Shapefiles têm um limite de tamanho?É claro que você pode resolver alguns desses problemas usando o Geopackage ou alguns outros formatos de arquivo, mas em geral o PostGIS é a ferramenta ideal para lidar com grandes volumes de dados (geoespaciais).
Fonte: webgis.tech
Instagram: [https:]]
LinkedIn: [https:]]E você, já conhecia o PostGIS? Conta nos comentários
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12:08
Décentrer le regard. Ce que la guerre en Ukraine fait aux sciences sociales
sur Les cafés géographiquesL’intervention d’Anna Colin Lebedev à l’Institut Catholique de Paris, ce 7 mars 2024, n’est pas une analyse supplémentaire sur le conflit russo-ukrainien. Cette enseignante-chercheuse, maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre, se définit comme sociologue politique, spécialiste de ce qu’on appelle encore couramment le monde post-soviétique. Son objectif est de démontrer comment l’agression russe dès 2014 en Crimée remet en cause les grilles de lecture de l’histoire de la Russie puis de l’URSS utilisées par le monde académique occidental et particulièrement français. Ces grilles de lecture proposées par la Russie, plus facilement accessibles, la remettent toujours au centre. Ce sont donc des spécialistes de la Russie que les médias ont invités pour analyser l’« opération militaire spéciale » de Vladimir Poutine. On a pris un regard russe pour considérer l’Ukraine (c’est ce même regard qu’on applique aux pays d’Asie centrale, du Caucase…anciens membres de l’Empire).
Qu’est-ce qui caractérise ce « regard russe » ? C’est d’abord le regard d’une puissance centrale dominante sur une périphérie. Il est accompagné d’un récit exaltant la grande culture russe, porteuse d’un universalisme culturel qui s’impose aux « petites » cultures, folkloriques, de la périphérie. Ce récit rappelle les grands hommes et les grands faits qui ont émaillé son histoire, particulièrement ceux de la Seconde Guerre mondiale, la « grande guerre patriotique » » (cette historiographie soviétique a été largement reprise par les historiens occidentaux). Donc les sources disponibles ont façonné notre regard.
On peut en voir les effets à travers deux exemples dans le domaine culturel. Lors de la récente exposition (2021-2022) qui lui a été consacré au Petit Palais, Ilya Répine a été présenté comme « peintre de l’âme russe » alors qu’il est né à la périphérie de l’empire, en Ukraine, et est porteur de nombreuses influences autres que russes. Quant à Nicolaï Gogol, Ukrainien de naissance, il représente une figure d’hybridité et s’il a écrit en russe, c’est par obligation et non par attachement à la culture russe.
Le monde de la recherche français a produit, ces dernières décennies, de nombreux travaux sur les territoires de l’ex-URSS (autant que sur les Etats-Unis). Or la Russie est surreprésentée dans les sujets de thèse par rapport aux 14 autres pays et les chercheurs qui s’y sont consacrés ont obtenu les meilleures positions académiques. Une observation des journalistes du Monde en 2022 semble conforter ce constat : les travaux sur l’Ukraine étaient surtout le fait des femmes et des jeunes.
Depuis février 2022, la recherche évolue. La Russie est un terrain moins accessible et inquiétant alors que de plus en plus de chercheurs travaillent sur l’Ukraine (même si le terrain n’est pas facilement accessible non plus). Les nouvelles générations sont moins russocentrées. Nous assistons à un basculement dans la manière de construire les connaissances sur ces pays. Le décentrement du regard est indispensable.
Le grand historien américain Timothy Snyder a fortement réagi au discours publié le 12 juillet 2021 par V. Poutine sur L’unité historique des Russes et des Ukrainiens où le maître du Kremlin évoque une unité « naturelle » (celle d’un même corps), unité que cherchent à déconstruire les Occidentaux en instillant le mensonge d’une identité propre dans l’esprit des Ukrainiens. Pour T. Snyder, ce discours annonce une « guerre de recolonisation » de la Russie et c’est une grille de lecture coloniale qui doit guider les travaux des chercheurs sur le passé mais aussi sur le présent.
La guerre en Ukraine a des répercussions sur la façon dont les autres pays ex-soviétiques ont pensé leurs relations avec la Russie (par exemple la politique des nationalités qui a écrasé les cultures autres que russes).
Cette grille de lecture coloniale très forte depuis le printemps 2022 suscite en France l’incrédulité de plusieurs intellectuels qui opposent des arguments plus ou moins pertinents. Le contexte colonial ne s’appliquerait qu’entre une métropole et des colonies lointaines. L’URSS ne peut être qualifiée de « colonisatrice » car elle proclamait l’égalité des droits entre tous les citoyens. Mais dans les faits les inégalités étaient importantes et la langue russe indispensable à toute carrière. L’URSS a été la grande amie de tous les mouvements de décolonisation dans le monde (argument qui est le plus percutant dans une France pas encore pacifiée avec son propre passé colonial).
Les Américains ont adopté beaucoup plus facilement cette grille de lecture. Ils s’interrogent sur la pertinence de l’expression « ex-soviétiques » pour désigner des pays en Asie centrale ou au Caucase qui ont subi beaucoup d’influences (chinoises, persanes…). Les programmes des universités ont changé (les cours sur les littératures périphériques tendent à remplacer les cours de littérature russe). Et les bourses en études russes ont disparu !
Au-delà d’une actualité qui nous touche particulièrement, cette conférence nous permet de réfléchir à la façon dont se construit le savoir dans les sciences humaines et nous invite à toujours questionner nos certitudes.
Michèle Vignaux, mars 2024
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11:23
Virtual Rewind Machines
sur Google Maps Maniaurban development of the Summerline West neighborhood in Las Vegas since 2014Esri's World Imagery Wayback is a virtual rewind machine which allows you to create animated GIFs of locations showing how they have changed over time. The World Imagery Wayback interactive map provides access to satellite imagery captured over a period of years, currently stretching back to February 20, 2014.
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11:00
Mappery: Indigenous Australia
sur Planet OSGeoTony Rabin spotted this map of the indigenous peoples of Australia near the Qantas bording gate at LAX
MapsintheWild Indigenous Australia
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9:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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9:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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9:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...