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16:41
[Appel à commentaires] [Clos]Standard de données COVADIS Servitudes d'Utilité Publique
sur Conseil national de l'information géolocaliséeL'appel à commentaires public sur le standard Servitudes d'Utilité Publique (SUP) est clos depuis le 16 mai 2011. L'examen des commentaires recueillis a permis de consolider le géostandard SUP en version 1 que la COVADIS a validé lors de la plénière du 25 mai . -
15:43
[Appel à commentaires][Clos] Standard de données COVADIS Carte Communale
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe groupe de travail PLU du CNIG et le secrétariat COVADIS ont mené conjointement un appel à commentaires sur les documents relatifs à la dématérialisation des cartes communales. Cet appel à commentaires porte sur deux documents : les « Prescriptions nationales pour la dématérialisation des documents d'urbanisme Carte communale » et le géostandard COVADIS Carte Communale. Ces documents et les modalités de participation sont publiés sur geomatique-aln.fr -
15:43
[Appel à commentaires][Clos] Standard de données COVADIS Carte Communale
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe groupe de travail PLU du CNIG et le secrétariat COVADIS ont mené conjointement un appel à commentaires sur les documents relatifs à la dématérialisation des cartes communales. Cet appel à commentaires porte sur deux documents : les « Prescriptions nationales pour la dématérialisation des documents d'urbanisme Carte communale » et le géostandard COVADIS Carte Communale. Ces documents et les modalités de participation sont publiés sur geomatique-aln.fr -
11:46
COVADIS du 23 mars 2011
sur Conseil national de l'information géolocaliséeOrdre du jour et diaporama de cette séance plénière sont en ligne. -
11:46
COVADIS du 23 mars 2011
sur Conseil national de l'information géolocaliséeOrdre du jour et diaporama de cette séance plénière sont en ligne. -
8:46
COVADIS du 26 janvier 2011
sur Conseil national de l'information géolocaliséeProjet de relevé de décisions de cette session consacrée notamment au bilan 2010 de la COVADIS et aux servitudes d'utilité publique. Voir aussi les supports des présentations.
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8:46
COVADIS du 26 janvier 2011
sur Conseil national de l'information géolocaliséeProjet de relevé de décisions de cette session consacrée notamment au bilan 2010 de la COVADIS et aux servitudes d'utilité publique. Voir aussi les supports des présentations.
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10:03
Comprendre l'action de la COVADIS et savoir lire un géostandard
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe dossier technique sur la standardisation des données géographiques, paru dans le dernier numéro de la revue Sign@ture (n° 44 de décembre 2010), vient d'être publié aux éditions du Certu. -
10:03
Comprendre l'action de la COVADIS et savoir lire un géostandard
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe dossier technique sur la standardisation des données géographiques, paru dans le dernier numéro de la revue Sign@ture (n° 44 de décembre 2010), vient d'être publié aux éditions du Certu. -
11:31
COVADIS du 17 novembre 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeDécouvrez l'ordre du jour de la dernière session de l'année, avec en point d'orgue la standardisation des plans de prévention des risques majeurs. -
11:31
COVADIS du 17 novembre 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeDécouvrez l'ordre du jour de la dernière session de l'année, avec en point d'orgue la standardisation des plans de prévention des risques majeurs. -
10:43
Géostandard Chrysomèle du maïs v1.1
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données porte sur les moyens de la lutte engagée contre la dissémination en France d'un coléoptère ravageur des cultures de maïs : la chrysomèle du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte). -
10:43
Géostandard Chrysomèle du maïs v1.1
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données porte sur les moyens de la lutte engagée contre la dissémination en France d'un coléoptère ravageur des cultures de maïs : la chrysomèle du maïs (Diabrotica virgifera virgifera Le Conte). -
11:40
COVADIS du 15 septembre 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeTrois nouveaux géostandards dont le standard de données concernant les PLU ont été validés lors de cette séance de la COVADIS. Le relevé de décisions (en version provisoire) liste ces nouveaux géostandards et fait le point sur l'avancement des dossiers en cours. -
11:40
COVADIS du 15 septembre 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeTrois nouveaux géostandards dont le standard de données concernant les PLU ont été validés lors de cette séance de la COVADIS. Le relevé de décisions (en version provisoire) liste ces nouveaux géostandards et fait le point sur l'avancement des dossiers en cours. -
18:24
Géostandard Centre d'examen des permis de conduire (CEPC) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données porte sur la localisation des centres d'examen des permis de conduire. -
18:24
Géostandard Centre d'examen des permis de conduire (CEPC) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données porte sur la localisation des centres d'examen des permis de conduire. -
10:56
Comment qualifier la précision et les notions d'échelle dans les métadonnées de nos séries de données ?
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLa précision de positionnement, la résolution spatiale, la généalogie, la source des données sont les quatre métadonnées rendues obligatoires par la COVADIS - conformément aux règles de mise en oeuvre d'INSPIRE - pour rendre compte de la précision et de "l'échelle" d'un jeu de données géographiques. -
10:56
Comment qualifier la précision et les notions d'échelle dans les métadonnées de nos séries de données ?
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLa précision de positionnement, la résolution spatiale, la généalogie, la source des données sont les quatre métadonnées rendues obligatoires par la COVADIS - conformément aux règles de mise en oeuvre d'INSPIRE - pour rendre compte de la précision et de "l'échelle" d'un jeu de données géographiques. -
11:46
Résultats de la consultation publique du CNIG pour la numérisation des PLU
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe CNIG a publié sur son site les résultats de l'appel à commentaires sur les documents relatifs à la numérisation des PLU. Ces résultats ont été pris en compte dans la dernière version des « Prescriptions nationales pour la dématérialisation des documents d'urbanisme », qui sont consultables sur geomatique-aln.fr en attendant leur validation du CNIG. Parallèlement, le standard PLU-POS va être soumis à l'approbation de la COVADIS du 15 septembre, sa publication devrait intervenir juste après. -
11:46
Résultats de la consultation publique du CNIG pour la numérisation des PLU
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe CNIG a publié sur son site les résultats de l'appel à commentaires sur les documents relatifs à la numérisation des PLU. Ces résultats ont été pris en compte dans la dernière version des « Prescriptions nationales pour la dématérialisation des documents d'urbanisme », qui sont consultables sur geomatique-aln.fr en attendant leur validation du CNIG. Parallèlement, le standard PLU-POS va être soumis à l'approbation de la COVADIS du 15 septembre, sa publication devrait intervenir juste après. -
15:11
Standard COVADIS remplacé : Bruit aérien v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeCette version 1.0 du standard de données porte sur les zonages et périmètres géographiques délimités dans le cadre d'un plan d'exposition au bruit (PEB) ou plan de gêne sonore (PGS) d'un aérodrome. -
15:11
Standard COVADIS remplacé : Bruit aérien v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeCette version 1.0 du standard de données porte sur les zonages et périmètres géographiques délimités dans le cadre d'un plan d'exposition au bruit (PEB) ou plan de gêne sonore (PGS) d'un aérodrome. -
15:50
Standard COVADIS abandonné : Produit d'AOP ou d'IGP (AOP-IGP) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeHey
Conformément au souhait de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), le standard de données décrit ci-dessous a été abandonné.
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15:50
Standard COVADIS abandonné : Produit d'AOP ou d'IGP (AOP-IGP) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeHey
Conformément au souhait de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO), le standard de données décrit ci-dessous a été abandonné.
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14:22
Géostandard Accueil des gens du voyage (AGV) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données sur l'accueil des gens du voyage vient d'être validé par la COVADIS. -
14:22
Géostandard Accueil des gens du voyage (AGV) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données sur l'accueil des gens du voyage vient d'être validé par la COVADIS. -
11:25
COVADIS du 12 mai 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLes supports présentés pendant cette session plénière et le projet de relevé de décisions sont en ligne. -
11:25
COVADIS du 12 mai 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLes supports présentés pendant cette session plénière et le projet de relevé de décisions sont en ligne. -
11:13
Géostandard Zonage des politiques de l'habitat, de la ville et de la planification urbaine et rurale (ZHVP) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeGéostandard validé du zonage géographiques de différentes politiques publiques de l'habitat (PLH, OPAH, PIG, ANRU), de la ville (ZFU, ZUS, ZRU, CUCS) et de la planification urbaine et rurale (SCOT, procédures de planification PLU et carte communale, PDU, PTU).
Les tables Mapinfo du dictionnaire de données sont maintenant téléchargeables !
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11:13
Géostandard Zonage des politiques de l'habitat, de la ville et de la planification urbaine et rurale (ZHVP) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeGéostandard validé du zonage géographiques de différentes politiques publiques de l'habitat (PLH, OPAH, PIG, ANRU), de la ville (ZFU, ZUS, ZRU, CUCS) et de la planification urbaine et rurale (SCOT, procédures de planification PLU et carte communale, PDU, PTU).
Les tables Mapinfo du dictionnaire de données sont maintenant téléchargeables !
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10:28
COVADIS du 17 mars 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe projet de relevé de décisions est en ligne. -
10:28
COVADIS du 17 mars 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe projet de relevé de décisions est en ligne. -
14:36
COVADIS du 20 janvier 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe projet de relevé de décisions et les supports présentés lors de cette session sont en ligne. -
14:36
COVADIS du 20 janvier 2010
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe projet de relevé de décisions et les supports présentés lors de cette session sont en ligne. -
13:31
COVADIS du 18 novembre 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeConsulter le relevé des décisions prises par le comité lors de cette session plénière -
13:31
COVADIS du 18 novembre 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeConsulter le relevé des décisions prises par le comité lors de cette session plénière -
16:42
Géostandard Registre parcellaire graphique non anonymisé (RPG) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeCe standard s'attache à décrire comment sont géo-localisés, au sein du Registre Parcellaire Graphique (RPG), les îlots culturaux recensés, sur l'ensemble du territoire français métropolitain à l'occasion de la campagne annuelle de "déclarations PAC". Les dits îlots, dessinés sur fond ortho-photographique par les agriculteurs déclarants, constituent en effet la base sur laquelle l'Agence de Services et de Paiement calcule les aides directes qui leur sont versées chaque année. -
16:42
Géostandard Registre parcellaire graphique non anonymisé (RPG) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeCe standard s'attache à décrire comment sont géo-localisés, au sein du Registre Parcellaire Graphique (RPG), les îlots culturaux recensés, sur l'ensemble du territoire français métropolitain à l'occasion de la campagne annuelle de "déclarations PAC". Les dits îlots, dessinés sur fond ortho-photographique par les agriculteurs déclarants, constituent en effet la base sur laquelle l'Agence de Services et de Paiement calcule les aides directes qui leur sont versées chaque année. -
14:13
Géostandard Zone de revitalisation rurale (ZRR) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données COVADIS des ZRR décrit les zones de revitalisation rurale et leur mode de géolocalisation. -
14:13
Géostandard Zone de revitalisation rurale (ZRR) v1.0
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe standard de données COVADIS des ZRR décrit les zones de revitalisation rurale et leur mode de géolocalisation. -
11:32
COVADIS du 16 septembre 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséePrésentations faites lors de la dernière COVADIS, réunion de bilan après un an d'exercice -
11:32
COVADIS du 16 septembre 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséePrésentations faites lors de la dernière COVADIS, réunion de bilan après un an d'exercice -
12:10
COVADIS du 13 mai 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe relevé de décisions est en ligne… -
12:10
COVADIS du 13 mai 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe relevé de décisions est en ligne… -
14:44
L'essentiel de la Covadis
sur Conseil national de l'information géolocaliséeL'essentiel de ce qu'il faut retenir de la Covadis ! -
14:44
L'essentiel de la Covadis
sur Conseil national de l'information géolocaliséeL'essentiel de ce qu'il faut retenir de la Covadis ! -
17:22
Nouvelle arborescence GéoBASE et patrimoine de données
sur Conseil national de l'information géolocaliséeArticle décrivant non seulement la "nouvelle" arborescence GéoBase mais aussi le patrimoine des données constitué des couches validées - Description selon plusieurs tableaux correspondant à différents classements ou différentes vues Article mis en ligne le 6 avril 2009 - Dernière mise à jour le 16 avril -
17:22
Nouvelle arborescence GéoBASE et patrimoine de données
sur Conseil national de l'information géolocaliséeArticle décrivant non seulement la "nouvelle" arborescence GéoBase mais aussi le patrimoine des données constitué des couches validées - Description selon plusieurs tableaux correspondant à différents classements ou différentes vues Article mis en ligne le 6 avril 2009 - Dernière mise à jour le 16 avril -
15:45
COVADIS du 21 janvier 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe relevé de décisions de la dernière Covadis est en ligne ! Prochaine réunion le 18 mars. -
15:45
COVADIS du 21 janvier 2009
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe relevé de décisions de la dernière Covadis est en ligne ! Prochaine réunion le 18 mars.
Éléments récents
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:07
Une cartographie mondiale de l'intensité de la pêche dans le Living Atlas ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLe poisson constitue la principale source de protéines pour plus de 3 milliards de personnes dans le monde, engendrant une activité mondiale de pêche industrielle qui s'étend aux confins de nos océans, tout en exerçant une pression incessante sur les stocks mondiaux de poissons, les eaux territoriales et les écosystèmes sensibles. Pour la première fois, nous pouvons désormais connaître et localiser ces navires et ainsi cartographier leurs activités pour répondre à la question de le l'origine des poissons que nous consommons.
Cartographier l'intensité de la pêche dans le monde
En cette Année de la Mer 2025 et dans une démarche d'enrichissement de la connaissance des océans engagée depuis plusieurs années, Esri annonce cette semaine l'ajout de couches relatives à l'intensité de la pêche mondiale dans le Living Atlas ArcGIS. Ces nouveaux jeux de données multidimensionnelles ont une résolution de 1 kilomètre et sont issus du Global Fishing Watch, une organisation indépendante à but non lucratif dont l'objectif est de fournir une vue globale et en temps réel de la pêche pour rendre compte de l'activité humaine en mer auprès du grand-public.
La couche Global Fishing Intensity (Year 2020) fournit une synthèse globale de l'activité des navires dans les océans du monde, détectée à partir des données AIS. Elle est représentée en heures totales par maille de 1 km pour l'année 2020. Cet instantané comprend deux variables multidimensionnelles : les heures de présence des navires et les heures de pêche. Les heures de présence des navires incluent toute activité d'un navire de pêche au sein de cette cellule, y compris les transits vers/depuis les ports, tandis que les heures de pêche montrent uniquement l'activité de pêche apparente, telle que détectée par Global Fishing Watch.
Utilisez la carte interactive ci-dessous pour explorer les variables des heures de présence des navires (à gauche) et des heures de pêche (à droite) en Afrique australe :
La couche Global Fishing Intensity - Monthly Time Series (Year 2020) offre un regard plus détaillé sur l'intensité de la pêche, avec des résumés mensuels pour 2020. Comme pour le service annuel, les deux variables, heures de présence des navires et heures de pêche, sont disponibles pour la visualisation et l'analyse dans ArcGIS Pro ou en ligne.
L'animation ci-dessous montre l'évolution mensuelle de l'intensité de la pêche dans les eaux peu profondes autour de l'Islande, le plus grand consommateur de poisson par habitant au monde :
Que pouvez-vous faire avec ces couches ?
Beaucoup de choses. Explorer simplement les modèles mondiaux d'intensité de la pêche soulève des questions sur les raisons pour lesquelles certaines eaux sont fortement exploitées – et d'autres non. En combinant l'intensité de la pêche avec d'autres couches de Living Atlas, comme la bathymétrie, les aires marines protégées ou les frontières souveraines, il est possible de commencer à répondre à ces questions, en mettant en évidence des changements marqués dans l'activité de pêche en termes de temps, d'espace et de profondeur.
Pour en savoir plus sur les modalités de création des couches d'intensité de pêche de Global Fishing Watch et sur leur utilisation pour surveiller et protéger les océans du monde, vous pouvez visiter cette StoryMap Global Fishing Watch : Illuminating vessel activity on the open ocean.
Vous pourrez, par exemple, synthétiser en hexagones réguliers égale les informations du service d'intensité de pêche mensuelle pour déterminer les régions où il y a une activité de pêche pendant 1, 2, 3 ou 12 mois dans l'année :
Les limites territoriales souveraines, connues sous le nom de Zones Économiques Exclusives (ZEE), en combinaison avec la Base de Données Mondiale des Aires Protégées et les Aires Marines Protégées de la NOAA pourront largement vous aider à expliquer pourquoi l'activité de pêche est si concentrée dans certaines zones de l'océan.
Par exemple, cette cartographie sur les régions de la Nouvelle-Calédonie, du Vanuatu et de Fidgi vous permettra de voir à quel point ces limites réglementaires protègent le littoral de ces iles contre l'invasion de la pêche asiatique et notamment chinoise.
Ces nouvelles couches Global Fishing Watch combinée aux ZEE pourront également être utiles pour surveiller les activités de pêche illégale possibles dans nos sanctuaires marins sensibles où la pêche est interdite.
Esri est ravi d'ajouter ces nouvelles ressources océaniques à Living Atlas pour une utilisation par les communautés de la pêche, de la conservation des océans et des SIG du domaine maritime. Si vous avez des questions ou des commentaires supplémentaires, n'hésitez pas à contacter l'équipe Environnement d'Esri qui sera ravie de vous écouter !
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8:47
Itinér'arts
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEn 2006, le Département du Loiret lançait un projet de portes ouvertes des ateliers d’artistes et artisans d’art du territoire, depuis chaque année cet évènement a lieu. Avec pour ambition d’améliorer la visibilité des artistes et de proposer une rencontre entre ces derniers et le grand public, depuis deux ans, une application facilite l’accès aux visites. S’il s’agit d’une refonte à partir d’ArcGIS Experience Builder, elle offre la liste des artistes participants avec une courte biographie, une photo, leurs coordonnées, ainsi que la localisation des artistes. Cette année, la 19e édition a recensé 136 artistes et artisans d’art, répartis par domaines et pratiques. « Les inscrits sont très satisfaits de l’application et de la façon dont ils sont présentés », précise Solange Venus, technicienne SIG au sein du Département. Cette année, la plate-forme a comptabilisé plus de 10.000 visites.
+ d'infos :
experience.arcgis.com
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7:00
Vivre dans l’utopie algorithmique
sur Dans les algorithmesDans un article de recherche de 2021, intitulé « Vivre dans leur utopie : pourquoi les systèmes algorithmiques créent des résultats absurdes », l’anthropologue et data scientist américain, Ali Alkhatib pointait le décalage existant entre la promesse technicienne et sa réalité, qui est que ces systèmes déploient bien plus de mauvaises décisions que de bonnes. La grande difficulté des populations à s’opposer à des modèles informatiques défectueux condamne même les systèmes bien intentionnés, car les modèles défaillants sèment le doute partout autour d’eux. Pour lui, les systèmes algorithmiques tiennent d’une bureaucratisation pour elle-même et promeuvent un Etat administratif automatisé, autorisé à menacer et accabler ses populations pour assurer sa propre optimisation.
La raison de ces constructions algorithmiques pour trier et gérer les populations s’expliquent par le fait que la modernité produit des versions abrégées du monde qui ne sont pas conformes à sa diversité, à l’image des ingénieurs du XVIIIe siècle, raconté par l’anthropologue James C. Scott dans L’Oeil de l’Etat, qui, en voulant optimiser la forêt pour son exploitation, l’ont rendue malade. Nos modèles sont du même ordre, ils produisent des versions du monde qui n’y sont pas conformes et qui peuvent être extrêmement nuisibles. « Les cartes abrégées conceptuelles que les forestiers ont créées et utilisées sont des artefacts qui résument le monde, mais elles transforment également le monde ». Nous sommes cernés par la croyance que la science et la technologie vont nous permettre de gérer et transformer la société pour la perfectionner. Ce qui, comme le dit Scott, a plusieurs conséquences : d’abord, cela produit une réorganisation administrative transformationnelle. Ensuite, cette réorganisation a tendance à s’imposer d’une manière autoritaire, sans égards pour la vie – les gens qui n’entrent pas dans les systèmes ne sont pas considérés. Et, pour imposer son réductionnisme, cette réorganisation nécessite d’affaiblir la société civile et la contestation.
La réorganisation administrative et informatique de nos vies et les dommages que ces réorganisations causent sont déjà visibles. L’organisation algorithmique du monde déclasse déjà ceux qui sont dans les marges du modèle, loin de la moyenne et d’autant plus éloignés que les données ne les ont jamais représenté correctement. C’est ce que l’on constate avec les discriminations que les systèmes renforcent. « Le système impose son modèle au monde, jugeant et punissant les personnes qui ne correspondent pas au modèle que l’algorithme a produit dans l’intérêt d’un objectif apparemment objectif que les concepteurs insistent pour dire qu’il est meilleur que les décisions que les humains prennent de certaines ou de plusieurs manières ; c’est la deuxième qualité. Leur mépris pour la dignité et la vie des gens – ou plutôt, leur incapacité à conceptualiser ces idées en premier lieu – les rend finalement aussi disposés que n’importe quel système à subjuguer et à nuire aux gens ; c’est la troisième qualité. Enfin, nos pratiques dans la façon dont les éthiciens et autres universitaires parlent de l’éthique et de l’IA, sapant et contrôlant le discours jusqu’à ce que le public accepte un engagement rigoureux avec « l’algorithme » qui serait quelque chose que seuls les philosophes et les informaticiens peuvent faire, agit comme une dépossession du public; c’est la quatrième et dernière qualité. »
Comme les forestiers du XVIIIe, les informaticiens imposent leur utopie algorithmique sur le monde, sans voir qu’elle est d’abord un réductionnisme. Le monde réduit à des données, par nature partiales, renforce sa puissance au détriment des personnes les plus à la marge de ces données et calculs. Les modélisations finissent par se détacher de plus en plus de la réalité et sont de plus en plus nuisibles aux personnes exclues. Ali Alkhatib évoque par exemple un système d’admission automatisé mis en place à l’université d’Austin entre 2013 et 2018, « Grade », abandonné car, comme tant d’autres, il avait désavantagé les femmes et les personnes de couleur. Ce système, conçu pour diminuer le travail des commissions d’admission ne tenait aucun compte de l’origine ou du genre des candidats, mais en faisant cela, valorisait de fait les candidats blancs et masculins. Enfin, le système n’offrait ni voix de recours ni même moyens pour que les candidats aient leur mot à dire sur la façon dont le système les évaluait.
L’IA construit des modèles du monde qui nous contraignent à nous y adapter, explique Ali Alkhatib. Mais surtout, elle réduit le pouvoir de certains et d’abord de ceux qu’elle calcule le plus mal. En cherchant à créer un « monde plus rationnel », les algorithmes d’apprentissage automatique créent les « façons d’organiser la stupidité » que dénonçait David Graeber dans Bureaucratie (voir notre lecture) et ces modèles sont ensuite projetés sur nos expériences réelles, niant celles qui ne s’inscrivent pas dans cette réduction. Si les IA causent du tort, c’est parce que les concepteurs de ces systèmes leur permettent de créer leurs propres mondes pour mieux transformer le réel. « Les IA causent du tort, parce qu’elles nous exhortent à vivre dans leur utopie ». Lorsque les concepteurs de systèmes entraînent leurs modèles informatiques en ignorant l’identité transgenre par exemple, ils exigent que ces personnes se débarrassent de leur identité, ce qu’elles ne peuvent pas faire, comme le montrait Sasha Constanza-Chock dans son livre, Design Justice, en évoquant les blocages qu’elle rencontrait dans les aéroports. Même chose quand les systèmes de reconnaissance faciales ont plus de mal avec certaines couleurs de peau qui conduisent à renforcer les difficultés que rencontrent déjà ces populations. Pour Ali Alkhatib, l’homogénéisation que produit la monoculture de l’IA en contraignant, en effaçant et en opprimant ceux qui ne correspondent pas déjà au modèle existant, se renforce partout où l’IA exerce un pouvoir autoritaire, et ces préjudices s’abattent systématiquement et inévitablement sur les groupes qui ont très peu de pouvoir pour résister, corriger ou s’échapper des calculs. D’autant qu’en imposant leur réduction, ces systèmes ont tous tendance à limiter les contestations possibles.
En refermant les possibilités de contestation de ceux qui n’entrent pas dans les cases du calcul, l’utopie algorithmique des puissants devient la dystopie algorithmique des démunis.
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7:00
Hackathon IA générative, 5-6 février
sur Dans les algorithmesL’année dernière, nous faisions part des difficultés que rencontrait Albert, le chatbot de l’Etat, dans son déploiement. Les informations sur ce grand modèle de langage souverain et open source sont depuis laconiques. Pourtant, le projet phare suit son cours, nous apprend le Journal du Net. Désormais, Albert n’est d’ailleurs plus tant un chatbot qu’un service d’IA générative en train de s’intégrer à nombre d’outils tiers. « Certaines administrations déploient déjà leur propre version d’Albert via son API », permettant de mutualiser les projets au sein de l’administration publique. A défaut de retours sur son impact, les développements continuent. Au programme : produire un graphe de connaissance pour affiner ses réponses, évaluer et améliorer ses réponses via un RAG et ouvrir Albert aux contributions externes…
Signalons que l’Etat organise d’ailleurs un hackathon dédié les 5 et 6 février pour développer des algorithmes à forte valeur ajoutée ou des cas d’usages à forts impacts.
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11:00
Mappery: Weekend Round the World
sur Planet OSGeoThere are a few coming up from the National Air and Space Museum in Washington, this place was heaven for map loving air and space nerds like me. This poster dates from the late 1940’s, pretty is an understatement.
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7:04
Carte des risques naturels en France métropolitaine (IGN)
sur Cartographies numériques
Source : « Risques naturels : comment se répartissent-ils sur le territoire ? » (IGN, 29 janvier 2025)Réalisée par l'IGN, cette carte montre la répartition des six principaux types de risques naturels en France hexagonale et en Corse. Les risques représentés sont assez divers : inondations, mouvements de terrain, séismes, submersion marine, feux de forêt et avalanches. L'Atelier de cartographie thématique de l'IGN a « pour vocation de venir en appui aux services publics dans la mise en valeur cartographique de leurs données et d'être un espace de réflexion autour de la sémiologie graphique et des façons les plus efficaces de représenter les évolutions des territoires ». Cette carte est intéressante. Elle n'est pas sans poser des problèmes de lecture et d'interprétation.
Répartition des six principaux types de risques naturels en France hexagonale et Corse (source : IGN)
Mode de construction
La carte a été réalisée à partir des données du site Géorisques, du Ministère de la Transition Écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche et du BRGM. Pour chaque cellule disposée sur une grille hexagonale (pas de 20 kilomètres), la carte révèle si au moins une commune comprise dans cette zone dispose d’un Plan de prévention des risques (PPR). Chaque couleur correspond à un type de risque identifié : avalanche (en rose), feu de forêt (en orange), inondation (en bleu), mouvement de terrain (en vert), séisme (en jaune) et submersion marine (en bleu). Les petites cartes situées au bas de la carte de synthèse détaillent de manière utile la répartition de chaque risque pris individuellement. Ce qui permet de faciliter la lecture de cette carte, quelque peu difficile à comprendre au premier coup d'oeil.
Message général délivré par la carte
Comme expliqué sur le site, il s'agit d' « illustrer la répartition des principaux risques naturels en France hexagonale et Corse », mais aussi de montrer « les menaces que le changement climatique intensifie, rendant indispensable une planification adaptée pour connaitre et anticiper les risques et développer notre capacité de résilience face aux aléas ». La carte a donc une double mission d'information et de sensibilisation.
Lorsqu'on observe la carte, apparaît une forte dominance de bleu et de vert. Elle montre bien que le risque inondation constitue le risque majeur, suivi par les mouvements de terrain. La carte met également en évidence la coexistence de différents risques sur le territoire national. Toutefois, le titre pose problème : il ne montre pas assez qu'il s'agit seulement des risques identifiés par les PPR. Il faut aller lire en détail la légende pour le comprendre. Or, toutes les communes françaises ne sont pas dotées d'un PPRN qui reste un zonage réglementaire et sert d'abord comme document opposable (voir la carte des communes disposant d'un PPRN sur Géorisques). Le risque est donc de confondre la répartition réelle des risques et celle traduite indirectement à travers un document d'aménagement (même s'il existe bien sûr un lien entre les deux).
Problèmes posés par les choix méthodologiques et sémiologiques
Au delà du titre de la carte, se pose aussi le problème de la pertinence de ramener une donnée acquise à l'échelle communale sur une grille hexagonale de 20 km. Certes, cela permet de spatialiser le risque de manière uniforme sur le territoire en faisant abstraction du découpage administratif des communes. Mais en même temps cela pourrait laisser penser qu'il s'agit de la maille d'acquisition de la donnée, qui de fait n'a pas ce degré de résolution.
Du point de vue du choix des variables visuelles (juxtaposition de triangles de couleur au sein d'une maille hexagonale), la carte peut s'avérer d'une lecture difficile dans les secteurs où différents risques coexistent. On peut être perturbé par l'effet "psychédélique" produit par le choix de figurés géométriques pour représenter des territoires à risques. D'autant qu'il s'agit de risques fort différents n'ayant pas les mêmes périmètres de risques et qui concernent des communes souvent dissemblables (cf cas spécifique des communes situées sur le littoral pour le risque de submersion marine). C'est l'un des défis posés par une carte de synthèse qui cherche à généraliser l'information.
Effet visuel produit par les figurés géométriques lorsque l'on zoome sur la carte (source : IGN)
Au total, cette carte vaut surtout pour son originalité. Elle mérite d'être recoupée avec d'autres cartes de risques (voir par exemple les cartes interactives proposées par Géorisques). Comme beaucoup de cartes produites par ordinateur, elle nécessite d'être décryptée et déconstruite pour en analyser et discuter le sens et en montrer les éventuels biais d'interprétation.
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Créer ses propres palettes de couleurs avec Dicopal
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11:55
Millions Flee War, Floods, and Persecution
sur Google Maps ManiaIn 2023 nearly 5.5 million Ukrainians were forced to leave their homes because of the Russian invasion. In the same year, over 6 million refugees fled Pakistan following the devastating 2022 floods. Additionally, the ongoing war in Syria displaced over 3 million people, forcing them to seek refuge abroad.In total, 27,320,316 people were displaced in 2023 and forced to seek a new life in a new
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11:00
Mappery: Native Foods Feed the World
sur Planet OSGeoThis was also in the display at the National Museum of the American Indian in NYC.
“Over generations, Native Americans harnessed the potential of natural grasses, trees, bushes, and even cactus to breed edible crops. Today four of the top ten crops that feed the world originally came from Native American farmers: corn, potatoes, cassava, and tomatoes.”
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4:48
Cartographie des pays ayant les États-Unis ou la Chine comme principal partenaire commercial (2001-2023)
sur Cartographies numériquesLa carte animée proposée par le Lowy Institute montre qui, des États-Unis ou de la Chine, est devenu le principal partenaire commercial de chaque pays sur la période 2001-2023. Elle permet de mesurer l'influence grandissante de la Chine au début du XXe siècle. Selon l'Institut Lowy, « environ 70 % des économies commercent davantage avec la Chine qu'avec les États-Unis, et plus de la moitié d'entre elles commercent deux fois plus avec la Chine qu'avec les États-Unis . Au début du siècle, la situation était très différente : plus de 80 % des pays commerçaient davantage avec les États-Unis qu'avec la Chine ».
L'application et le rapport qui l'accompagne ont été produits par le Centre de développement indo-pacifique du Lowy Institute, qui bénéficie du soutien financier du ministère australien des Affaires étrangères et du Commerce. Au delà du constat, il s'agit de prendre conscience de la domination de la Chine et d'organiser la riposte économique : « les actions de plus en plus virulentes des États-Unis et d’autres pays n’ont toujours pas réussi à arrêter les exportations chinoises. Mais une attaque bien plus importante est en cours » (sic). Par son contraste bleu/rouge, la carte fait penser à une carte géopolitique de la Guerre froide opposant pays de l'Est et pays de l'Ouest. Le fait de ne retenir que les Etats-Unis et la Chine a tendance à reduire le caractère multipolaire du commerce mondial aujourd'hui (voir la carte du Global Influence Index qui pose le même problème, malgré une vision plus nuancée du fait du plus grand nombre d'indicateurs pris en compte). En prenant en compte les 10 premiers partenaires commerciaux, le rapport 2024 sur la connectivité mondiale DHL donne une vision beaucoup plus nuancée.
Premier partenaire commercial par pays sur la période 2001-2023 (source : Lower Intitute)
Déplacez le curseur en bas de la carte pour voir l'évolution et comparez importations / exportations
L’ascension rapide de la Chine en tant que superpuissance commerciale mondiale remonte à 2001, année de son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC). À l’époque, plus de 80 % des économies avaient davantage d’échanges bilatéraux avec les États-Unis qu’avec la Chine. En 2018, ce chiffre était tombé à un peu plus de 30 %, 139 des 202 économies pour lesquelles des données étaient disponibles ayant davantage d’échanges avec la Chine qu’avec les États-Unis. Cette tendance se confirme avec les dernières données, qui couvrent l’ensemble de l’année 2023 pour 205 économies. Environ 70 % du monde, soit 145 économies, commercent désormais davantage avec la Chine qu’avec les États-Unis.
Les dernières données montrent que l'avance de la Chine en matière d'intégration commerciale mondiale s'est encore accrue, notamment en termes d'intensité de ses relations commerciales. Mais cet approfondissement reste déséquilibré, alimenté par une forte hausse des exportations chinoises alors que ses importations n'ont pas suivi le rythme.
En termes d'exportations, les États-Unis restent une destination plus importante que la Chine pour plus de la moitié des économies dans le monde. Cependant, compte tenu des menaces constantes de Donald Trump d'imposer des droits de douane à d'autres pays, il est évident qu'il cherche à affaiblir l'attrait des États-Unis en tant que destination d'exportation. Ce qui est moins clair, c'est comment il compte accroître les exportations américaines.???????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ?
Les données ayant servi à construire la carte sont issues des Statistiques sur la direction des échanges commerciaux (DOTS) du FMI. Elles présentent la valeur des exportations et des importations de marchandises désagrégées en fonction des principaux partenaires commerciaux de chaque pays. Les données sont disponibles de manière annuelle depuis 1947, de manière mensuelle et annuelle depuis 1960.
Pour prolonger
« Donald Trump signe les décrets sur les droits de douane imposés au Canada, au Mexique et à la Chine » (Le Monde).
Les nouvelles taxes commenceront à entrer en vigueur mardi 4 février. Les produits canadiens et mexicains seront taxés à 25 % – à l’exception des hydrocarbures canadiens taxés à 10 % – et les produits chinois à 10 %. Les réactions mexicaine, canadienne et chinoise sont vite arrivées : quelques heures plus tard, la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum et le premier ministre canadien Justin Trudeau ont annoncé que des droits de douane seraient imposés en représailles sur les produits américains. De son côté, Pékin a dit s’« opposer fermement » aux taxes américaines et promis de répliquer avec des mesures « correspondantes ».
« La Chine va contester les droits de douane américains devant l’OMC » (Ouest-France).
La Chine va contester les droits de douane américains auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a déclaré dimanche 2 février le ministère chinois du commerce. La décision des États-Unis d’imposer des droits de douane « viole gravement » les règles de l’OMC, a déclaré le ministère dans un communiqué, exhortant Washington à « engager un dialogue franc et à renforcer la coopération ». Le président américain Donald Trump a signé samedi des décrets imposant des droits de douane au Mexique, au Canada et à la Chine, qui devraient entrer en vigueur mardi. Pékin s’est vu imposer des droits de douane de 10 %, en plus de ceux qui sont déjà appliqués à ses exportations aux États-Unis. « La Chine est vivement mécontente et s’oppose fermement » au relèvement des taxes, a fustigé le ministère du Commerce dans un communiqué, en annonçant des mesures «correspondantes pour protéger résolument» les «droits et intérêts» chinois. Le commerce sino-américain a représenté environ 500 milliards d’euros sur les 11 premiers mois de 2024 mais la balance est grandement en défaveur des Etats-Unis, avec un déficit de quelque 260 milliards d’euros sur la période, selon les chiffres de Washington.
Lien ajouté le 10 février 2025
? La bataille navale Chine-Etats-Unis pour dominer le commerce mondial ?? [https:]]
— Les Echos (@LesEchos) February 10, 2025
? Avec 90% des échanges internationaux transitant par voie maritime, la tension monte autour des points stratégiques comme le canal de Panama et les îles du Pacifique. pic.twitter.com/65ejIiFm2vLien ajouté le 21 février 2025
Charted: China’s Exports by Region (2000-2022) ?? [https:]] pic.twitter.com/tWKtWeCBpL
— Visual Capitalist (@VisualCap) February 21, 2025Lien ajouté le 25 février 2025
Ranked: Top U.S. Trade Partners by Import Value ?
Articles connexes
? Take control of your content feed. Customize your data-driven experience with the @VoronoiApp. [https:]] pic.twitter.com/xQ9VLlynfx— Visual Capitalist (@VisualCap) February 24, 2025Carte de l'influence mondiale de la Chine et des États-Unis
La mondialisation appréhendée à travers un indice de connectivité mondiale
Mesurer le rayonnement des grandes puissances à travers leurs réseaux diplomatiques
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Les pays bénéficiaires de l'aide des Etats-Unis depuis 1945
Utiliser les cartes du CSIS pour étudier les grandes questions géopolitiques du monde contemporain
Les visions multiples de la francophonie à travers les cartes
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18:56
Free and Open Source GIS Ramblings: Geocomputation with Python: Now in Print!
sur Planet OSGeoToday, I’m super excited to share with you the announcement that our open source textbook “Geocomputation with Python” has finally arrived in print and is now available for purchase from Routledge.com, Amazon.com, Amazon.co.uk, and other booksellers.
“Geocomputation with Python” (or geocompy for short) covers the entire range of standard GIS operations for both vector and raster data models. Each section and chapter builds on the previous. If you’re just starting out with Python to work with geographic data, we hope that the book will be an excellent place to start.
Of course, you can still find the online version of the book at py.geocompx.org.
The book is open-source and you can find the code on GitHub. This ensures that the content is reproducible, transparent, and accessible. It also lets you interact with the project by opening issues and submitting pull requests.
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11:00
Mappery: Native Innovation
sur Planet OSGeoSaw this at the National Museum of the American Indian in New York, it illustrates some of the inventions that we take for granted nowadays which originated in America before colonisation.
“Native people of the Americas changed the world with their scientific discoveries and inventions. Today their innovations continue to influence our daily lives.”
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10:01
Rain and Snow Effects for Mapbox
sur Google Maps ManiaMapbox GL now offers the option to add dynamic rain and snow effects to your maps. These new visual weather effects use particle animations to create realistic precipitation on any Mapbox GL map.You can easily add these effects to your maps using the following functions in your JavaScript code:map.setRain or map.setSnowBoth the rain and snow effects come with several customizable parameters
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7:00
Le paradoxe des prévisions
sur Dans les algorithmes« Voici le problème avec les prévisions : certaines sont exactes, d’autres sont fausses, et lorsque nous découvrons lesquelles, il est trop tard. Cela conduit à ce que nous pourrions appeler le paradoxe des prévisions : le test ultime d’une prévision utile n’est pas de savoir si elle s’avère exacte, mais si elle permet d’inciter à agir à l’avance », explique l’essayiste Tim Harford.
L’exactitude d’une prévision peut aider, mais elle n’est pas déterminante, rappelle Harford, qui se souvient d’une conférence fin 2019 où un orateur avait mis en garde contre le risque d’une pandémie, sans que cela ne déclenche, dans l’auditoire, de réaction appropriée pour s’y préparer. « La prévision était brillante… mais inutile ». L’agence fédérale de gestion des urgences a prévenu depuis longtemps des risques de catastrophes pouvant frapper la Nouvelle-Orléans. En 2004, l’ouragan Ivan, s’est détourné au dernier moment de la ville, sans que les autorités prennent des mesures adaptées. Quand Katrina a dévasté la ville en 2005, les prévisions n’avaient pas été utilisées pour s’y préparer. L’hôpital de Boston n’avait pas prévu l’explosion de bombes lors du marathon de Boston, mais l’hôpital avait organisé 78 exercices d’urgence majeurs, des marées noires aux accidents de train, qui leur a permis d’être réactif quand le pire est advenu.
Dans son livre, Seeing What Others Don’t (2015), le psychologue Gary Klein use du concept de pre-mortem, qui invite à réfléchir aux raisons de l’échec d’un projet avant même de le conduire, plutôt que de seulement faire une analyse une fois que l’échec est patent (post-mortem donc). Dans les années 80, Deborah Mitchell, Jay Russo et Nancy Pennington ont montré que cette perspective aidait les gens à générer davantage d’idées. Derrière cet exercice contre-intuitif, l’idée consiste non pas à rendre l’avenir connaissable, mais à nous rendre plus sages et prévoyants.
Barbara Mellers, Philip Tetlock et Hal Arkes ont eux organisé un tournoi de prévision sur plusieurs mois. Ils ont constaté que la réflexion des participants dans la durée adoucissait les préjugés. De même, « les scénarios de prospective ne sont pas des prévisions car ils ne visent pas à être précis, mais à être utiles. Le paradoxe des prévisions nous dit que ces deux qualités sont très différentes ». L’essentiel n’est donc pas de faire des scénarios prédictifs, mais de regarder ensuite ce que l’exercice transforme. Un bilan qui, semble-t-il, lui, est bien souvent manquant.
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19:14
ArcGIS Pro 3.4 est disponible en version française
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDisponible depuis novembre 2024 en langue anglaise (voir les principales évolutions dans cet article), la version 3.4 d'ArcGIS Pro est désormais disponible dans différentes langues dont le français.
Si vous n'avez pas encore installé ArcGIS Pro, vous trouverez le média d'installation complet en français sur votre espace "My Esri". Si vous disposez actuellement d'ArcGIS Pro 3.3 (ou antérieure) en français sur votre poste, la mise à jour vous sera proposée automatiquement au démarrage de l'application. Si vous avez déjà installé ArcGIS Pro 3.4 en anglais, il vous suffit de télécharger et d'installer uniquement le supplément français depuis "My Esri". Pour mémoire, ArcGIS Pro 3.4 nécessite l'installation préalable de Microsoft .NET Desktop Runtime 8.0.0. Pour toute information relative à la configuration requise pour ArcGIS Pro 3.4, vous devez consulter cette page de la documentation.
A noter également qu'Esri a mis en ligne deux premiers patches ArcGIS Pro 3.4.1 et 3.4.2 qui seront automatiquement proposés à l'ouverture d'ArcGIS Pro 3.4 et dont l'installation est recommandée. Ces patches 3.4.1 et 3.4.2 sont compatibles avec le supplément français.
J'en profite pour vous rappeler que le webinaire du 23 janvier dernier consacré aux nouveautés d'ArcGIS Pro 3.4, est disponible en replay sur cette page.
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11:19
The USA is Closing for Business
sur Google Maps ManiaThis animated map from the Lowy Institute shows whether the USA or China was the larger trading partner for countries around the world each year this century (up to 2023). The map provides a stark visualization of the economic shift away from the United States and toward China in the 21st century.According to the Lowy Institute, around "70 per cent of economies trade more with China than
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11:00
Mappery: Maps on the Street
sur Planet OSGeoElizabeth spotted this collection of maps for sale in Covent Garden recently, lots of interesting old maps.
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9:37
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°196
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 196 - Utiliser des Flexbox CSS pour améliorer l'aspect de vos fenêtres contextuelles
Dans ce précédent article, je vous ai présenté le support de nouvelles options CSS dans les fenêtres contextuelles de vos cartes et scènes web sur ArcGIS Online. Depuis la dernière mise à jour de décembre 2024, il est possible d'utiliser les mécanismes de positionnement en Flexbox et en Grid proposés par les styles CSS. Cela permet un positionnement plus souple et plus créatif de différents éléments à l'intérieur de votre fenêtre contextuel. Dans cet article, je vous propose un exemple concret de fenêtre contextuel en mixant le positionnement via des boîtes flottantes (Flexbox) et des expressions dynamiques avec Arcade.
L'objectif est de présenter les informations issues de stations de mesure de pollution aux particules fines. Celles-ci contiennent notamment des valeurs mesurées (PM2.5) et des informations relatives à la localisation de la station que nous afficherons de manière classique dans un bloc principal. Au-dessus de ce bloc, nous souhaitons afficher une jauge graphique pour représenter la qualité de l'air (bon, moyen, mauvais, ...) et en-dessous de ce blog un pied de page indiquant la source de la donnée et l'instrument effectuant la mesure. Pour ces deux parties, nous allons utiliser le positionnement par boîtes flottantes (Flexbox).
Pour l'en-tête de la fenêtre contextuelle
L'idée est ici d'utiliser des boîtes flottantes (<div style="display: flex; flex-direction: row">) pour afficher les cases de la jauge et de colorier les cases en fonction de la catégorie de qualité de l'air :
Nous allons donc créer un bloc basé sur l'expression Arcade suivante :// Préparation d'une jauge à 5 cases pour la catégorie "Bon" var bon = `<div style="display: flex; flex-direction: row; max-width: 500px; margin: 5px; height: 20px"> <div style="background-color: #a6f7d0; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> </div>` // Préparation d'une jauge à 5 cases pour la catégorie "Moyen" var moyen = `<div style="display:flex; flex-direction: row; max-width: 500px; margin: 5px;height: 20px"> <div style="background-color: #a5eb3d; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #a5eb3d; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> </div>` // Préparation d'une jauge à 5 cases pour la catégorie "Mauvais" var mauvais = `<div style="display:flex; flex-direction: row; max-width: 500px; margin: 5px;height: 20px"> <div style="background-color: #f0d826; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #f0d826; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #f0d826; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> </div>` // Préparation d'une jauge à 5 cases pour la catégorie "Très mauvais" var tres_mauvais = `<div style="display:flex; flex-direction: row; max-width: 500px; margin: 5px;height: 15px"> <div style="background-color: #db772a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #db772a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #db772a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #db772a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> </div>` // Préparation d'une jauge à 5 cases pour la catégorie "Dangereux" var dangereux = `<div style="display:flex; flex-direction: row; max-width: 500px; margin: 5px;height: 15px"> <div style="background-color: #731a1a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #731a1a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #731a1a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #731a1a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> <div style="background-color: #731a1a; border: solid 1px #555; width: 100px;"></div> </div>` // Selon la valeur de PM25 trouvée dans le champs "value" // on récupère le code HTML de la catégorie correspondante var value = $feature.value; var vals = When(value <= 25, bon, value <= 37.5, moyen, value <= 75, mauvais, value <= 150, tres_mauvais, dangereux); // On retourne le code HTML de la jauge return { type : 'text', text : vals }
Pour le pied de page de la fenêtre contextuelle
L'idée est de diviser la ligne en trois compartiments pour afficher le type d'instrument, le lien vers la page décrivant la station de mesure et un lien vers l'organisation responsable de cette station. Comme pour l'en-tête, nous allons utiliser des boîtes flottantes (<div style="display: flex; flex-direction: row">) pour diviser notre ligne en trois sections.
Comme pour l'en-tête, nous allons utiliser un bloc basé sur l'expression Arcade suivante :// Vérification que le nom d'instrument et l'url de la station n'est pas vide var instr = IIf(!IsEmpty($feature.instrument_name), $feature.instrument_name, 'Pas d\'information') var stn = IIf(!IsEmpty($feature.url), 'Station', 'Pas de station trouvée') // Préparation du code HTML du pied de page var html = `<div style="background-color:#eeeeee;display:flex;flex-direction:row; justify-content:space-around;"> <div> Instrument: <span>${instr}</span> </div> <div> | </div> <div> <a href="{url}">${stn}</a> </div> <div> | </div> <div> Source: <a target="_blank" href="https://openaq.org/">OpenAQ</a> </div> </div>` return { type : 'text', text : html }
Je ne détaille pas la conception du bloc central de la fenêtre contextuelle mais il s'agit d'un bloc de texte référençant différents champs de la couche d'entités.
La fenêtre contextuelle finale ressemblera alors à ceci :
Vous pouvez accéder à cet exemple en live ici.
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
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9:34
Impact de l’exposition à la pollution de l’air ambiant sur la survenue de maladies chroniques (Santé publique France)
sur Cartographies numériquesSanté publique France a estimé, pour la première fois, l’impact de l’exposition à la pollution de l’air ambiant sur la survenue de maladies chroniques, en France hexagonale et en régions pour la période 2016-2019, dans une étude publiée le 29 janvier 2025. Les résultats soulignent qu’au-delà de ses impacts sur la mortalité, l’exposition à la pollution atmosphérique constitue un fardeau important pour la santé en France hexagonale en termes de survenue des huit maladies chroniques étudiées. La pollution de l’air, un fléau aux conséquences enfin chiffrées !
Huit maladies ont un lien scientifiquement avéré avec l’exposition aux particules PM2,5 et/ou au NO2, à savoir :
- au niveau respiratoire : cancer du poumon, broncho-pneumopathie chronique obstructive, asthme de l’enfant et de l’adulte, pneumopathie et autres infections aiguës des voies respiratoires inférieures (grippe exclue) ;
- au niveau cardiovasculaire : AVC (accident vasculaire cérébral), infarctus aigu du myocarde, hypertension artérielle ;
- au niveau métabolique : diabète de type 2.
Selon la maladie et le polluant étudié, cela représente :
- entre 12 et 20 % des nouveaux cas de maladies respiratoires chez l’enfant (soit entre 7 000 et presque 40 000 cas),
- entre 7 et 13 % des nouveaux cas de maladies respiratoires, cardiovasculaires ou métaboliques chez l’adulte (soit entre 4 000 et 78 000 cas) sont attribuables annuellement à une exposition à long terme à la pollution d’origine anthropique en France hexagonale.
La réduction des concentrations en PM2,5 et NO2 à des niveaux équivalents aux valeurs guides de l'OMS permettrait d'éviter :
- 75 % de ces cas de maladies liées à l’exposition aux PM2,5 en lien avec les activités humaines
- près de 50 % pour le NO2.
À titre d’illustration, le respect de la valeur guide de l’OMS pour les PM2,5 permettrait d’éviter presque 30 000 nouveaux cas d’asthme chez l’enfant de 0 à 17 ans.
L'impact économique annuel en termes de santé et de bien-être pour les maladies étudiées est estimé à :
- 12,9 milliards d’euros en lien avec les PM2,5, soit presque 200 euros par an et par habitant,
- 3,8 milliards d’euros pour le NO2, soit 59 euros par an et par habitant.
Si les valeurs guides de l'OMS étaient respectées, ces bénéfices seraient respectivement de 9,6 milliards d’euros (soit 148 euros par an et par habitant) et 1,7 milliard d’euros (soit 26 euros par an et par habitant).
Les résultats de cette étude confortent l’importance en termes de santé publique de poursuivre et de renforcer les actions mises en place par les pouvoirs publics afin de répondre aux objectifs de la nouvelle directive européenne concernant la qualité de l’air ambiant et « Un air pur pour l’Europe ». Cette directive vise à abaisser dans un premier temps les normes de l’Union européenne en matière de qualité de l’air puis à les aligner à terme sur les valeurs guides les plus récentes de l’OMS. Ces actions se traduisent par la poursuite des efforts de réduction de la pollution sur toutes ses sources et sur l’ensemble du territoire, au travers des stratégies et plans d’action mis en œuvre aux niveaux national et local. Dans « Le pacte vert pour l’Europe », la Commission européenne s’est engagée à améliorer davantage la qualité de l’air et à aligner plus étroitement les normes de l’Union européenne sur les recommandations de l’OMS. Dans son plan d’action « zéro pollution », la Commission européenne s’engage ainsi à réduire, d’ici à 2030, l’incidence de la pollution atmosphérique sur la santé de plus de 55 %.
Pour consulter les résultats de l’étude :
Estimation de la morbidité attribuable à l’exposition à long terme à la pollution de l’air ambiant et de ses impacts économiques en France hexagonale, 2016-2019 (rapports et synthèse nationale)- volume 1 : Évaluation quantitative d’impact sur la santé (ÉQIS-PA)
- volume 2 : Évaluation des impacts économiques
La pollution de l'air est la première menace mondiale pour la santé humaine (rapport de l'EPIC, août 2023)
Pollution de l'air et zones urbaines dans le monde
Quels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
Les plus gros émetteurs directs de CO2 en France
Quand la carte du dioxyde d'azote (NO2) crée comme une ombre fantomatique de l'humanité
Qualité de l'air et centrales thermiques au charbon en Europe : quelle transition énergétique vraiment possible ?
L'empreinte carbone des villes dans le monde selon le modèle GGMCF
Le tourisme international et son impact sur les émissions de CO?
Des cartes pour alerter sur la pollution de l'air autour des écoles à Paris et à Marseille
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7:00
L’IA générative sera-t-elle l’Excel de la société de la connaissance ?
sur Dans les algorithmesDans sa très riche newsletter, le politologue Henry Farrell – dont le dernier livre, co-écrit avec Abraham Newman, L’Empire souterrain, qui traite d’un tout autre thème, vient de paraître en français – explique que, depuis longtemps, le débat sur la forme de l’automatisation se concentre sur les conséquences pour les hommes, par exemple de savoir si elle va automatiser le travail. Mais dans le management, on se demande plutôt comment l’automatisation va remodeler le fonctionnement des organisations. Et ici, le débat est beaucoup moins vif, car il consiste à passer d’un ensemble de technologies qui soudent les organisations entre elles à d’autres, dans une forme de continuité plutôt que de révolution.
Pour les technocritiques radicaux, l’IA générative est inutile disent-ils, tout en craignant que ces technologies deviennent omniprésentes, remodelant fondamentalement l’économie qui les entoure. « Pourtant, il est peu probable que les grands modèles de langages deviennent vraiment omniprésents s’ils sont vraiment inutiles », estime Farrell. Comme d’autres grandes technologies culturelles, « elles se révéleront avoir (a) de nombreuses utilisations socialement bénéfiques, (b) des coûts et des problèmes associés à ces utilisations, et (c) certaines utilisations qui ne sont pas du tout socialement bénéfiques. »
L’IA de l’ennuiBeaucoup de ces utilisations seront des utilisations dans le management. Les LLM sont des moteurs pour résumer et rendre utiles de vastes quantités d’informations. Et il est probable que ces déploiements soient surtout ennuyeux et techniques, explique pertinemment Farrell. Si les LLM s’avèrent transformateurs, il est possible que ce soit sous la forme assommante du classeur, du mémo ou du tableur, en fournissant de nouveaux outils pour accéder et manipuler des connaissances complexes et résoudre des enjeux de coordination qui sont au cœur de l’activité des grandes organisations.
Pour Farrell, les LLM sont des outils pour traiter des informations culturelles complexes. Ils créent une forme « d’arithmétique culturelle » qui permet de générer, résumer et remixer notre matériel culturel, comme les opérations mathématiques de base permettent d’effectuer des calculs sur des informations quantitatives. Les grandes organisations s’appuient beaucoup sur le matériel écrit et consacrent beaucoup de temps et de ressources à l’organisation et à la manipulation de ces informations. Mais, au-delà d’une certaine taille organisationnelle, nul ne peut savoir ce que toute l’organisation sait. Il y a trop de connaissances et celles-ci sont souvent très mal organisées. « Les grandes organisations consacrent donc beaucoup de ressources humaines et organisationnelles à la collecte d’informations, à leur mélange avec d’autres types d’informations, à leur partage avec les personnes qui en ont besoin, à leur synthèse pour ceux qui n’ont pas le temps de tout lire, à la réconciliation de différents résumés et à leur synthèse à leur tour, à la découverte ex post que des informations cruciales ont été omises et à leur réintégration ou à la recherche d’un substitut tolérable, ou, pire, à ne pas les comprendre et à devoir improviser à la hâte sur place ». En ce sens, les LLM ne sont qu’une nouvelle boîte à outil pour organiser et manipuler les informations. Une boîte à outil imparfaite, mais une boîte à outil tout de même. Les LLM offrent une nouvelle technologie pour gérer la complexité, ce qui est la tâche fondamentale du management.
Pour Farrell, les LLM ont surtout 4 grandes catégories d’utilisation : les micro-tâches, les cartes de connaissances, les moulins à prière et la traduction. L’utilisation pour leur faire accomplir des micro-tâches est certainement la plus courante. Ecrire un court texte, formater une liste ou un fichier. Ils permettent également de créer des cartes de connaissances, certes, très imparfaites. Comme de résumer de grands corpus de textes ou d’extraire des sources, c’est-à-dire de lier vers les ressources que l’IA mobilise. Les LLM sont également des « moulins à prière pour rituels organisationnels« , comme il l’expliquait dans une tribune pour The Economist avec la sociologue Marion Fourcade (dont on avait parlé), c’est-à-dire une machine pour « accomplir nos rituels sociaux à notre place », comme de faire nos lettres de motivation ou rédiger des mails de routine. Enfin, ils ont également un rôle de traduction, pas seulement de traduction d’une langue à une autre bien sûr, mais un rôle de coordination qu’assument beaucoup de personnes dans les grandes organisations et que l’anthropologue David Graeber a assimilé, un peu rapidement selon Farrell, à des bullshits jobs. Par exemple quand ils permettent de transformer un fichier complexe de contraintes en calendrier fonctionnel pour chacun. Les outils d’IA permettent de passer du fichier Excel à son traitement, une activité réservée aujourd’hui aux utilisateurs aguerris d’Excel. Une forme de passage du tableur à son exploitation.
Pour faire avancer les choses, il faut à la fois des protocoles communs et des moyens de traduire ces protocoles dans des termes particuliers que les sous-composantes plus petites de l’organisation peuvent comprendre et mettre en œuvre. Farrell parie que ces innombrables adaptations seront une des grandes utilisations des LLM dans les organisations. Certes, on pourrait dire que les bullshits jobs seront désormais accomplis par la bullshit machine, mais ces travaux de traduction, d’adaptation et d’exploitation sont souvent essentiels pour faire tourner les machines de l’organisation.
Vers une société de la synthèse ?Farrell en tire trois conclusions. Nous devrions accorder plus d’attention à l’automatisation du management qu’à l’automatisation du travail. Ses évolutions seront aussi ennuyeuses que ses évolutions passées. Mais elles seront déterminantes car l’organisation est l’outil le plus important pour traiter la complexité du monde.
Si les marchés où la politique nous semblent plus importants et plus passionnants, c’est par les évolutions des organisations de routines que nous gérons le monde et c’est cela que l’IA générative va modifier. L’impact des LLM sera plus profond dans les applications les plus courantes de la culture. Les résultats des LLM remplaceront probablement une grande partie de la pseudo littérature que les organisations produisent et contribueront à une meilleure coordination des activités. Plus qu’une société de l’information ou de la connaissance, l’IA générative nous projette dans une société de la synthèse, conclut Farrell. C’est-à-dire non pas une société de l’analyse, mais une société de la cohérence – avec peut-être quelques hallucinations et incohérences au milieu, mais on comprend l’idée…
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18:10
Where's the Gulf of Mexico?
sur Google Maps ManiaThe Google Maps team has introduced a new 'Coding Challenge' for prospective members of the department. It is essential that all employees of Google Geo are able to track down and deport illegal place-name labels from the company's flagship mapping platform.If you are in the process of applying for a position at Google Maps or are interested in joining the team in the future, you can prepare by
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14:06
Café géo de Paris, mercredi 12 février 2025 : « Géographie des pandémies contemporaines », avec Guillaume Lachenal
sur Les cafés géographiquesMercredi 12 février 2025, de 19h à 21h, Café de flore, salle du premier étage, 172 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris
Guillaume Lachenal, professeur des universités à Sciences Po Paris, est l’unique intervenant de ce café géo qui se tient de façon inhabituelle un mercredi : le 12 février 2025. Il est l’auteur avec Gaëtan Thomas d’un atlas historique des épidémies paru en 2023 aux éditions Autrement.
Les principales pandémies des XXe et XXIe siècles (grippe espagnole, sida, Covid-19, etc.) seront interrogées selon plusieurs notions géographiques comme les territoires, les lieux et les paysages. Ainsi la lutte contre les épidémies suscite la création d’espaces et de lieux de contrôle. Les lieux de confinement sont bien sûr liés à l’enfermement mais ils peuvent devenir également des lieux de réappropriation. De nombreuses questions ne manqueront pas d’être posées sur les liens multiples et mutuels des humains, des pathogènes, des êtres vivants et des territoires.
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13:42
Maintenance du site Géoservices le 29 janvier 2025 de 14h à 17h
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNEn raison d'une opération de maintenance, la connexion sur le site Géoservices sera indisponible le mercredi 29 janvier 2025 entre 14h et 17h.
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée. -
13:42
Maintenance du site Géoservices le 30 janvier 2025 de 14h à 17h
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNEn raison d'une opération de maintenance, la connexion sur le site Géoservices sera indisponible le jeudi 30 janvier 2025 entre 14h et 17h.
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.
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11:51
Automatically Mapping YouTube Videos
sur Google Maps ManiaYouTube is an incredible resource for discovering new places, whether through travel vlogs, historical documentaries, or guided walking tours. However, manually noting down locations mentioned in a video can be time-consuming and inefficient. What if there were an easier way to extract and map these locations automatically?Using the allStara Video AIThe allStara Video AI offers several
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11:00
Mappery: Support Your Local Growers
sur Planet OSGeoDoug Greenfield shared this “Support your local growers #MapsintheWild Topsfield Fair, northeastern Massachusetts”
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9:33
[Webinaire] 3D open source : une nouvelle dimension !
sur OslandiaOslandia a le plaisir de vous inviter à un webinaire dédié à la 3D open source jeudi 13 mars 2025 à 11h.
Au programme :- Les enjeux de la 3D en 2025 : jumeaux numériques, publier de la donnée sur le web, partager la donnée, gérer la volumétrie, mutualiser les outils en OpenSource
- Cas d’usages
- Architecture technique
- Présentation des composants OpenSource Giro3D, Piero, py3Dtiles, CityForge
- Séquence d’échanges, questions / réponses
Inscription gratuite mais obligatoire, le lien d’accès au webinaire vous sera adressé par email après votre inscription : [https:]]
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7:24
De l’influence des milliardaires
sur Dans les algorithmes« Plus votre statut est élevé, plus vous pouvez facilement persuader les autres ». Et le statut est de plus en plus lié à votre richesse. « Lorsque le statut est lié à la richesse et que les inégalités de richesse deviennent très importantes, les fondations sur lesquelles repose l’expertise commencent à s’effriter ». « Quels points de vue sur la liberté d’expression ont le plus de poids aujourd’hui, un milliardaire de la technologie ou un philosophe qui s’est longtemps attaqué à la question et dont les preuves et les arguments ont été soumis à l’examen d’autres experts qualifiés ? » Daron Acemoglu
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7:00
Pour une souveraineté numérique non-alignée
sur Dans les algorithmesDans une tribune pour le journal Le Monde, les économistes Cédric Durand et Cécila Rikap défendent « une souveraineté numérique qui ne repose pas sur un illusoire nationalisme technologique mais sur un empilement numérique public non aligné, résultant de l’effort conjoint de nations décidées à interrompre le processus de colonisation numérique dont elles sont victimes ». Dans un rapport en forme de manifeste, ils défendent, eux aussi, des protocoles plus que des plateformes, pour construire un empilement (stack, référence au livre de Benjamin Bratton) de protocoles numériques publics et libres dans chaque couche technologique.
Comme le synthétise Irénée Régnauld : « Un stack public invite à repenser le rôle de la puissance publique, dans un monde où elle a été réduite à faire émerger des licornes. Les auteurs ne font pas mystère de ce qui peut structurer des alternatives : construire un cloud réellement public (et data centers associés), reliés par des infrastructures également publiques. Une agence des Nations unies pourrait avoir pour rôle de réunir les compétences nécessaires à l’atteinte de cet objectif. Les services sont aussi concernés : moteurs de recherche, plateformes de e-commerce devraient également voir surgir leurs versions publiques, à l’échelle appropriée (internationale, nationale ou locale, comme par exemple, une plateforme ajustée à la taille d’une région). Subventionnées, ces applications auraient pour but de sortir de l’emprise des Big tech aussi vite qu’il est légalement possible de le faire. »
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18:45
80 départements
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueIl s’agit du nombre de départements disposant d’une cartographie de la radiance lumineuse. Le Cerama propose ces supports captés à l’aide d’images satellites. « Aujourd’hui, il manque seize départements à couvrir, sans compter les DROM », expliquait Arnaud Ceyte, Responsable du pôle satellite du Cerema, lors d’une communication à SIG 2024. Cette démarche vient répondre au besoin de détenir des données objectives à des fins de suivi de l’impact de l’éclairage artificiel la nuit par la Stratégie nationale biodiversité 2030. Celle-ci a pour objectif de diminuer la pollution lumineuse de 50% d’ici 2030. À partir du dispositif Luojia 1 - 01, ce sont donc 186 images, à 130 m de résolution, qui ont été récoltées après d’uniques passages en 2018. Ces dernières sont en accès libre et visualisables sur le portail Cartagene. Il faut ensuite les croiser à d’autres informations afin de visualiser les zones à enjeux.
+ d'infos :
cartagene.cerema.fr
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17:41
L'Indice de performance environnementale (EPI)
sur Cartographies numériquesL’Environmental performance index (EPI, en français IPE), élaboré conjointement par les Universités de Yale et de Columbia, en réponse à une demande du Forum Économique Mondial de Davos, vise à comparer les performances environnementales des pays et ainsi contribuer à l’amélioration de leurs politiques en termes de protection des écosystèmes et de santé humaine. Chaque pays reçoit une note entre 0 et 100, 100 étant le meilleur score, selon différents critères statistiques. Un classement officiel est ensuite publié afin d’encourager les pays les plus éco-responsables et rappeler à l’ordre ceux qui ne le sont pas du tout.
À l’aide de 58 indicateurs de performance répartis sur 11 catégories (qualité de l’air et santé, qualité de l’eau, biodiversité et habitats, forêt, pêche, climat et énergie, pollution de l’air, ressources en eau, agriculture), l’IPE classe 180 pays en fonction de leur performance en matière de changement climatique, de santé environnementale et de vitalité des écosystèmes. Ces indicateurs fournissent une mesure de la proximité des pays par rapport aux objectifs de politique environnementale. L’IPE propose un tableau de bord qui met en évidence les leaders et les retardataires en matière de performance environnementale et fournit des conseils pratiques aux pays qui aspirent à évoluer vers un avenir durable.
58 indicateurs répartis en 11 catégories avec 3 objectifs principaux (source : epi.yale.edu)
Publiés depuis 2006, les indicateurs IPE permettent de repérer les problèmes, de fixer des objectifs, de suivre les tendances, de comprendre les résultats et d’identifier les meilleures pratiques en matière de politiques environnementales. Cette vue granulaire et cette perspective comparative peuvent aider à comprendre les déterminants des progrès environnementaux et à affiner les choix politiques. Comme tout indicateur synthétique, l'IPE donne une vue moyenne. Le résultat final reste très dépendant du choix des indicateurs élémentaires et des pondérations qui leur sont appliquées. D’autres choix peuvent conduire à des résultats très différents, ce qui conduit à s’interroger sur la nature véritablement scientifique de cette démarche. Le principe même de l’agrégation des données pose problème, aucune méthode ne faisant consensus pour mesurer sur une échelle commune de tels indicateurs. Le rang doit également être interprété avec discernement : beaucoup d’écarts de « notes » entre pays sont faibles comparés à l’imprécision des données (source : Les indicateurs de développement durable, INSEE). Il convient d'aller au-delà des scores globaux et d'analyser les données par catégorie de problème et par objectif politique.
La méthode de calcul de l’IPE évolue à chaque édition. C’est pourquoi du fait du changement fréquent de méthodologie, la comparaison du score d’un pays à celui de l’édition précédente ne s’avère pas pertinente. En outre, les résultats du classement de l’IPE mettent l’accent sur les enjeux des pays et reflètent leur situation économique et politique. Sans grande surprise, les pays riches et développés occupent majoritairement le haut du classement, puisqu’ils ont les moyens de financer les solutions écologiques. L'Europe et en particulier la France font plutôt bonne figure dans ce classement. Pour autant, certains indicateurs relatifs aux « services écosystémiques » se sont dégradés, notamment sur l'évolution du couvert forestier. Mais il faut relativiser la fiabilité des données, l'observation satellitaire pouvant être source d'erreurs. A titre d'exemple, les dégâts infligés au massif des Landes par la tempête Klaus ont été assimilés à de la déforestation (Classements internationaux sur l'environnement. Comment interpréter la place de la France ?).
L’Indice de performance environnemental (IPE) permet donc principalement de faire un tour d’horizon des pays éco-responsables et ceux qui ont un "retard écologique", par manque de moyens ou de volonté. Il n'a pas vocation à fournir un classement objectif des pays ni à distribuer les bons ou mauvais points entre pays, un grand nombre d'entre eux n'ayant tout simplement pas les moyens d'atteindre les objectifs fixés au niveau international.
Pour télécharger les ressources : rapport 2024 et données 2024 (les données sont actualisées tous les deux ans).
Block, S., Emerson, JW, Esty, DC, de Sherbinin, A., Wendling, ZA, et al. (2024). Indice de performance environnementale 2024. New Haven, CT : Yale Center for Environmental Law & Policy. epi.yale.edu
Romain Thomas a développé une application avec Maplibre qui permet de visualiser l'IPE global et de faire des comparaisons pour chacun des 11 indicateurs.
Naviguez à travers les résultats 2024 de l'Environment Performance Index à l'aide d'un outil réalisé avec la v5 de @maplibre. [https:]]
— Romain T. (@Romainsologne) January 27, 2025
Cet indice produit par @Yale et @Columbia est mis à jours tous les deux ans. (?l'outil n'est pas adapté sur mobile). pic.twitter.com/P40ARNbV0TArticles connexes
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Etudier la vulnérabilité environnementale et sociale en Amazonie colombienne à travers un outil de cartographie en ligneCartes et données sur les forêts en France et dans le monde
Cartographie des incendies en Californie
Eduquer à la biodiversité. Quelles sont les cartes, les données... et les représentations ?Limites planétaires. Des chercheurs expliquent pourquoi la Terre menace de devenir inhabitable
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17:16
Cartographie de l'ionosphère avec des millions de téléphones dans le monde
sur Cartographies numériques
Source : Smith, J., Kast, A., Geraschenko, A. et al. Mapping the ionosphere with millions of phones. Nature, 635, 365–369 (2024). [https:]]L'ionosphère est une couche de l'atmosphère caractérisée par une ionisation partielle des gaz s'étendant entre 50 et 1500 kilomètres au-dessus de la Terre. Le contenu électronique total de l'ionosphère varie en réponse à l'environnement spatial de la Terre, interférant avec les signaux du système mondial de navigation par satellite (GNSS). Il en résulte l'une des plus grandes sources d'erreur pour les services de positionnement, de navigation et de synchronisation. Les réseaux de stations GNSS terrestres de haute qualité fournissent des cartes du contenu électronique total de l'ionosphère pour corriger ces erreurs, mais d'importantes lacunes spatiotemporelles dans les données de ces stations signifient que ces cartes peuvent contenir des erreurs.
Nous démontrons ici qu'un réseau distribué de capteurs - sous la forme de millions de téléphones Android - peut combler bon nombre de ces lacunes et doubler la couverture de mesure, fournissant une image précise de l'ionosphère dans les zones du monde mal desservies par les infrastructures conventionnelles. En utilisant des mesures effectuées à l'aide de smartphones, nous déterminons des caractéristiques telles que les bulles de plasma au-dessus de l'Inde et de l'Amérique du Sud, la densité renforcée par les tempêtes solaires au-dessus de l'Amérique du Nord et un creux ionosphérique à moyenne latitude au-dessus de l'Europe. Nous montrons également que les cartes de l'ionosphère obtenues peuvent améliorer la précision de la localisation, ce qui est notre objectif principal. Ce travail démontre le potentiel de l'utilisation d'un grand réseau distribué de smartphones comme un puissant instrument scientifique de surveillance de la Terre.
Couverture géographique des téléphones et des stations de surveillance (source : Smith et al., 2024)
Les 9 036 stations de surveillance (points orange) contribuent à la base de données Madrigal, qui regroupe des dizaines de réseaux de stations mondiaux et régionaux. Les points bleus indiquent environ 100 000 emplacements où des mesures téléphoniques sont disponibles. Un emplacement dans une grande ville peut avoir des milliers de téléphones. La carte mondiale (a) montre que certaines parties du monde (comme les États-Unis et l'Europe) sont densément couvertes par des stations de surveillance. Un zoom sur l'Europe (b) montre que les téléphones ont une couverture encore plus dense. En Inde (c), la couverture relative des téléphones est encore plus grande. Les emplacements des stations ont été tirés de la base de données Madrigal (données sources à télécharger au format txt).
Les sources sont disponibles sous la forme d'une note Python.
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11:00
Mappery: Metro Lyon
sur Planet OSGeoJoe Davies shared another picture from Lyon. The city where I grew up! The photo comes from the underground metro station at Place Jean Jaures, Lyon 7eme.
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10:49
The New World Order
sur Google Maps ManiaPress Release: Google Unveils "New World Order Google Map"FOR IMMEDIATE RELEASEContact: [Press Office]Phone: [123-456-7890]Email: [press@google.com]MOUNTAIN VIEW, CA – [1/28/2025] – Last night, Quisling, the parent company of Google, announced a bold and controversial change to its flagship product, Google Maps. We revealed that the "Gulf of Mexico" would be renamed to the "Gulf of America,".
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9:14
L’UX au service de la communication de la transition écologique : retour sur un atelier de co-design dans les Pays de la Loire
sur Makina CorpusAfin de relever le défi de la transition écologique, l’Observatoire de la Transition Écologique (TEO) des Pays de la Loire a organisé un atelier UX de réflexion sur des outils accessibles et efficaces.
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7:00
Les protocoles de nos libertés
sur Dans les algorithmesNous devons imposer des limites à la liberté des puissants plutôt qu’ils ne limitent la nôtre, plaide Jean Cattan, secrétaire général du Cnnum, dans une stimulante tribune pour la lettre du Conseil national du numérique. Pour cela, nous devons défendre la portabilité et l’interopérabilité, explique-t-il, qui sont les seuls moyens de rendre de la liberté aux utilisateurs que les plateformes limitent et capturent.
« De nombreuses personnes ont vilipendé le collectif HelloQuitteX. Mais si ce collectif existe c’est d’abord parce que les textes que nous avons sur la table ne permettent pas de contraindre les entreprises de prendre en charge la portabilité des utilisateurs de réseaux sociaux. Ce collectif, avec son peu de moyen et beaucoup d’énergie, exprime la nécessité de penser la portabilité et montre qu’elle n’est pas hors de portée. Non c’est d’abord une affaire de volonté politique.
Cette portabilité, nous avons su la penser et la construire dans d’autres secteurs. C’est ce qui permet à tout un chacun d’assurer le transfert de son numéro de téléphone d’un opérateur téléphonique à un autre, sans rien avoir à faire d’autre que de souscrire chez son nouvel opérateur et d’indiquer votre RIO. Aujourd’hui, cela se fait dans tous les sens, sans plus de tracas. Pourquoi ? Parce qu’il y a des autorités qui ont forcé la main aux opérateurs alors dominants pour qu’ils laissent partir leurs clients. Le régulateur a organisé ce processus transactionnel, il en a défini les conditions technico-économiques. Sans cette action publique, il n’est pas de liberté de l’utilisateur d’aller d’un opérateur à l’autre. Il n’y a qu’un enfermement des utilisateurs par les opérateurs dominants. »
(…) « Tant que les institutions n’auront pas agi, on ne pourra reprocher à des collectifs de se livrer à ce travail par eux-mêmes pour pallier les défaillances d’une puissance publique qui n’a pas fait son travail ».
(…) « Et c’est le travail de la régulation : construire un espace économique ouvert au service de l’intérêt général beaucoup plus que d’en assurer la surveillance. C’est pourquoi assimiler le DMA et le DSA à de la régulation est un non-sens. Ce sont des règlements qui mettent l’autorité publique en second, voire troisième rideau dans une posture très délicate de surveillance des acteurs économiques. Malheureusement, c’est la notion de régulation qui a ainsi été dévoyée en étant associée à des textes de simple mise en conformité. »
« Des protocoles, pas des plateformes » (Mike Masnick, 2019). Mais au fond, notre principale erreur – et elle est collective – c’est d’avoir fait de la plateforme le modèle dominant d’organisation de notre espace informationnel. La plateforme vient avec de nombreux avantages, c’est certain et ils sont innombrables : commodité, accessibilité, sécurité, effets de réseaux positifs, etc. Mais en ce qu’elle emporte par nécessité une forme de centralisation de la prise de décision, elle devient un problème d’un point de vue économique, entrepreneurial et sociétal. Plus personne n’est libre et tout le monde tombe sous le coup d’un modèle économique donné. Soit qui nous vampirise, soit qui crée des systèmes d’accès à géométrie variable. Si bien que lorsque le théâtre de notre conversation collective tombe sous le contrôle d’un tenancier qui n’a pour ambition que de nous exposer à ses excès, nous nous retrouvons sans moyen d’action. »
(…) « C’est là que le protocole libre et ouvert devient la solution. C’est là qu’ActivityPub intervient. C’est là qu’AT Protocol intervient. C’est là que l’initiative FreeOurFeeds.com est importante. Dans la poursuite des protocoles constituants d’internet, du mail, du RSS, du pair-à-pair, du Web, du Wi-Fi… Nous devons penser le protocole libre pour ce qu’il nous apporte, pour sortir du monde des plateformes fermées. Comme le rappelle Henri Verdier, « l’architecture est politique ». Et quand, pour schématiser, nous sommes passés d’un monde de protocole à un monde de plateformes, nous avons perdu une bataille politique dont nous payons massivement le prix tous les jours depuis plus de 15 ans. Nous payons le prix de la centralisation du pouvoir de décision. N’en déplaise aux hérauts du libéralisme, qui ne sont en réalité que les hérauts d’une forme de domination sur les autres : ils auront besoin d’institutions, émancipatrices cette-fois, et d’efforts collectifs pour assurer la liberté de tous. C’est l’essence du projet européen. »
(…) « En agissant sur les infrastructures et en promouvant des protocoles ouverts, il s’agit de rendre possible, de proposer des fonctionnalités et des services qui se complètent et s’enrichissent les uns les autres. Ce qu’aujourd’hui des personnes comme Musk, Zuckerberg ou d’autres ne font pas. Ces personnes sont des entraves à la possibilité de simplement proposer pour ne penser que leur innovation. Alors même que ce qu’elles emportent comme modèles sont des modèles destructeurs. Des modèles destructeurs de notre environnement, de notre économie et de notre société. Les grandes plateformes ne sont en aucun cas des solutions. Et le comportement de leurs dirigeants, qui cherchent à s’absoudre de l’application du droit en se réfugiant dans les jupons du politique, est absolument pitoyable. »
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6:27
Alpes Open Source Software 2025
sur OslandiaAlpOSS, nouvel événement de l’écosystème open source local et régional, se tiendra jeudi 20 Février 2025 à la Mairie d’Échirolles.
Sponsor de la journée, Oslandia animera une présentation « La plateforme QGIS, un système d’information géographique opensource complet » avec Loïc Bartoletti à 16h30 en salle Solutions : [https:]]
Loïc Bartoletti et Thomas Muguet seront d’ailleurs présents toute la journée pour échanger sur vos projets et découvrir les dernières réalisations et contributions d’Oslandia !
Plus d’informations et inscription : [https:]]
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20:49
GeoTools Team: GeoTools 32.2 Released
sur Planet OSGeoGeoTools 32.2 released The GeoTools team is pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 32.2: geotools-32.2-bin.zip geotools-32.2-doc.zip geotools-32.2-userguide.zip geotools-32.2-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repositoryand is made in conjunction with GeoServer 2.26.2 and GeoWebCache 1.26.2. We are grateful to Jody Garnett (GeoCat)
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20:30
The MAGA Plugin for Interactive Maps
sur Google Maps ManiaThe MAGA plug-in for the Maplibre mapping library must now be used to ensure that all maps comply with the geographical dictats of the Orange Overlord.To conform to the new geographical proclamations of the Trump Ministry of Geographical Truth, please ensure that you follow the steps below before publishing any new maps:Step 1: Include maga.js in Your ProjectDownload the maga.js file -
12:13
Dive into Your Maritime History
sur Google Maps ManiaThe marine area of the UK has played a pivotal role in shaping the country's history. The seas surrounding the UK are home to a wealth of historical treasures, including submerged prehistoric landscapes, shipwrecks, crashed aircraft, and maritime industrial structures. Unfortunately the historical collections, which document these sites, are dispersed across various government organizations,
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11:00
Mappery: Lyon after the rain
sur Planet OSGeoJoe Davies shared this picture, saying: The rain made this 3D model of Lyon even better!
I am happy to see the neighbourhood I used to live in is not flooded.
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10:30
Understanding the socio-spatial determinants of online shopping through household delivery option choices
sur CybergeoHouseholds increasingly buy goods online and use various delivery services, such as home deliveries and pick-up or click-and-collect services. Drawing on a questionnaire survey of 633 households in France, this article seeks to deepen understanding of the factors influencing online shopping practices, focusing on the type of goods purchased (food or non-food) and the chosen delivery services. The findings refine the innovations and efficiency hypotheses, that these factors have a greater influence on the choice of delivery methods than on the likelihood of shopping online.
Beyond standard socio-demographic factors, residential location does not significantly impact the frequency of online purchases but significantly influences the selection of delivery options. Specifically, households in areas perceived or characterized as less densely populated, with fewer local stores and collection points, are more likely to opt for home delivery. Conversely, those in neighbourhoods perceived as... -
10:30
Concilier croissance économique, durabilité environnementale et ambitions professionnelles : le dilemme des responsables municipaux en Chine
sur CybergeoAprès des décennies d'industrialisation et d'urbanisation accélérées, la Chine a pris le tournant du développement durable en définissant sa propre vision, qui met l'accent sur l'innovation technologique et la modernisation industrielle. Alors que les grandes métropoles bénéficient de ressources humaines, matérielles et financières considérables pour s'adapter à ce changement, les petites villes situées dans des régions reculées ne bénéficient pas des mêmes avantages. Comment les cadres des petites villes parviennent-ils à développer des projets de développement territoriaux conciliant des exigences contradictoires de productivité et de durabilité environnementale ? Cet article examine les stratégies menées par deux mandatures municipales successives à Xianju, une petite ville située dans une région enclavée de l'est de la Chine, au prisme des trois grands défis de l’urbanisation en Chine : l’injonction au productivisme, la décentralisation asymétrique et le déficit structurel des b...
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10:30
Transitioning farming systems in mainland France: A geography of contrasts and change, 2010 to 2020
sur CybergeoIn light of the decarbonization objectives in agriculture, environmental preservation, and the resulting challenges of economic sustainability and food security, both European (Farm to Fork) and French policies are encouraging a profound transition within agri-food systems. Consequently, the transformation of agricultural production methods has become imperative. This article delineates the landscape of transitioning farms across mainland France. It relies on a categorization of farms that integrates their agricultural production methods (organic or conventional) and their product marketing approaches (short circuits or long channels), drawing on data from the 2010 and 2020 agricultural censuses. The analysis yields a detailed map (INSEE canton level) illustrating the evolution of transitional farming from 2010 to 2020, opening the way for discussion on the factors favoring the emergence of certain transition types over others. The outcome reveals a complex geography influenced by s...
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10:30
Towards an annual urban settlement map in France at 10 m spatial resolution using a method for massive streams of Sentinel-2 data
sur CybergeoThe size of urban settlements is rapidly increasing worldwide. This sprawl triggers changes in land cover with the consumption of natural areas and affects ecosystems with important ecological, climate, and social transformations. Detecting, mapping, and monitoring the growth and spread of urban areas is therefore important for urban planning, risk analysis, human health, and biodiversity conservation. Satellite images have long been used to map human settlements. The availability of the Sentinel constellation (S2) allows the monitoring of urban sprawl over large areas (e.g., countries) and at high frequency (with possible monthly updates). This massive data stream allows the proposal of new types of urban products at a spatial resolution of 10 meters. In this context, we developed a fully automated and supervised processing chain (URBA-OPT) using open-source libraries and optimized for rapid calculation on high-performance computing clusters. This processing chain has been applied ...
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10:30
L’artificialisation des sols dans la presse française. Évolution (1982-mars 2024) et disparités spatiales : d’une notion floue à un objet juridique aux représentations multiples
sur CybergeoL’artificialisation des sols, objet sociotechnique à la définition floue, est devenue un objet juridique à travers une succession de dispositifs législatifs dont la loi Climat et Résilience de 2021. Après une rétrospective sur la formalisation de cette notion depuis 1982, une analyse de la presse française révèle que le nombre d’articles en rapport est en forte augmentation et que les registres lexicaux correspondent à des représentations protéiformes incluant notamment le changement climatique, la biodiversité, la gouvernance ou les projets urbains. La presse nationale et régionale produit et diffuse des informations d’ordre juridique, environnemental, sociétal et conflictuel sur ce paradigme désormais affirmé de l’urbanisme. Les lieux cités dans la presse du Nord de la France tend à démontrer que l’artificialisation des sols est employée à la fois dans les centres urbains les plus importants, leurs périphéries et les zones moins denses et plus agricoles, notamment lors de risques ...
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10:30
Les gratuités des transports collectifs : quels impacts sur les politiques de mobilité ?
sur CybergeoLa gratuité des transports urbains fait partie du paysage français. Elle concerne des réseaux de taille variée, selon des modalités de mise en œuvre différentes, au point où il semble plus pertinent de parler de gratuités des transports au pluriel. Ces gratuités alimentent de nombreux débats ayant trait à la soutenabilité financière de telles mesures et à leur potentielle incidence sur la capacité des autorités organisatrices des mobilités à poursuivre la mise en œuvre de politique des mobilités durables. L’instauration de la gratuité d’un réseau de transports publics semble être perçue comme un frein à la poursuite du développement d’un réseau de transports collectifs en raison d’une baisse des moyens financiers des autorités organisatrices des mobilités. Cet article propose une analyse des conséquences des mesures de gratuité sur les politiques publiques locales de mobilité. En s’appuyant sur trois exemples de réseaux urbains passés à la gratuité durant les quatre dernières années...
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10:30
Les territoires en déprise, espaces privilégiés de l’accueil d’exilés ? Une analyse des dynamiques du dispositif Asile et intégration dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
sur CybergeoCet article porte sur l’hébergement des demandeurs d’asile dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et questionne la part des espaces en déprise dans l’accueil de ces personnes. Il analyse la répartition du parc d’hébergement qui leur est dédié dans le cadre du dispositif national français Asile et intégration, à l’aide d’une base de données inédite fournie par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Auvergne-Rhône-Alpes en 2023. Cette étude est complétée par des entretiens semi-directifs avec des responsables de centre d’accueil. L’analyse à l’échelon fin de la commune permet de faire ressortir plusieurs points. D’une part, la dynamique de dispersion du parc Asile et intégration se poursuit entre 2017 et 2022, mais tend désormais à privilégier les agglomérations urbaines au détriment des espaces ruraux et les petites villes. D’autre part, on observe une tendance à un rééquilibrage territorial du parc d’hébergement des communes en déprise vers des...
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10:30
Delineating African cities (large urban regions) to compare them within global urban networks
sur CybergeoAn important issue for Africa is evaluating cities' capacities to leverage global networks effectively to foster local development. However, this evaluation is complicated by the absence of a unified framework and criteria, making it difficult to compare African cities to both each other and with cities around the world. The first step, therefore, is to establish a basis for comparing African cities. In this paper, we address the challenges of defining urban boundaries for cities across Africa's 54 countries. We outline our methodology and present the results of adapting the concept of Large Urban Regions (LURs) (Rozenblat, 2020), which encompass regional urbanized areas surrounding the main African cities. In total, we delineated 304 African Large Urban Regions, covering 5,522 Local Administrative Units (LAU). This delineation of LURs enables African urban areas to be comparable with others worldwide and paves the way for evaluating their integration into global urban networks, esp...
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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10:30
Digital twins: a territorial mediation to watch
sur CybergeoDigital technological solutions, supposedly turnkey and always effective, are regularly offered to cities. They can however attract many criticisms: for example, if they are "smart cities" - which work with difficulty when they clash with the diversity of urban forms and functions (Caruso, Pumain & Thomas, 2023); or if it is the concept of "mobility-as-a-service" that induces unanticipated effects on accessibility equity (Pangbourne et al., 2020); or "city dashboards" that ultimately offer only a very limited view of urban processes and raise ethical issues (Kitchin & McCardle, 2017). In this vein, it is the concept of Digital Twin that becomes the most fashionable for cities and territories. Would this new instrument be more convincing?
In the strict sense, the digital twin of a system is a computerized representation that simulates its internal processes and interacts with it in real time by two-way coupling (Batty, 2018). When it applies to the city, the practical meaning of the c...
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:12
GRASS GIS: GRASS Annual Report 2024
sur Planet OSGeoThere has been a lot of activity in 2024, so let’s recap the achievements and highlight the awesome community behind GRASS GIS! Community Meeting The annual GRASS GIS Community Meeting was held once again in the Czech Republic, this time at the NC State European Center in Prague. The meeting brought together users, supporters, contributors, power users and developers to collaborate and chart the future of the project. Thanks to the support from the U.
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7:18
Contre-cartographie : ce que Google Maps ne vous montre pas
sur Cartographies numériques
Source : « Contre-cartographie : ce que Google Maps ne vous montre pas » (Tracks, ARTE)- 00:00 Introduction
- 01:01 Contre-cartographie : l'espace est politique
- 06:59 Cartographie sensible : dessiner ses émotions
- 13:01 Cartographie amoureuse : regarder l’environnement
Pour trouver son chemin, et de préférence avec l’itinéraire le plus rapide, nombreuses sont les cartes dans nos poches : Google Maps, Waze, etc. Elles peuvent nous géolocaliser en temps réel, mesurer les distances parcourues, mais aucune d’entre elles n’est capable de représenter les ressentis et les vécus liés à nos déplacements. La contre-cartographie vient rebattre les cartes, et bouscule notre rapport utilitaire à l’espace. Ici, pas question de suivre la supposée objectivité scientifique, on veut représenter le monde tel qu’on le vit pour mieux mettre en avant les problématiques invisibles à l'œil nu : dynamiques raciales, enjeux environnementaux ou même nos propres questionnements intérieurs.
Tracks part à la rencontre de celles et ceux qui spatialisent les enjeux sociétaux et cartographient notre intime. L’artiste canadienne Larissa Fassler dessine les contours des inégalités qu’elle lit dans les espaces publics. Le danseur et performeur Mathias Poisson porte son attention sur le vivant et suit ses sens pour cartographier sa subjectivité. Stéphanie Sagot, quant à elle, œuvre à retranscrire le monde sous un prisme éco-sensible avec des cartes-peintures de paysages.
Pour compléter
Bien que les globes virtuels ne puissent parvenir à traduire les réalités humaines et sociales depuis le ciel, il arrive que certaines d'entre elles se révèlent assez brutalement. C'est le cas par exemple de ces messages d'appel à l'aide ("HELP") inscrits au sol sur un terrain vague situé en plein coeur de Los Angelès et relevés par Google Maps en 2023 (ces inscriptions sont encore visibles aujourd'hui).
Le terrain vague se situe dans une zone abandonnée de Los Angelès coincée entre des voies de chemin de fer et d'autoroutes, repère de trafics en tout genre. Les mots "Help", "traffico", "Federal" et "LAPD" ont été inscrits au sol déclenchant une vague de spéculations
— Sylvain Genevois (@mirbole01) January 27, 2025
2/ pic.twitter.com/VWBHsreakPLe terrain vague avec ces inscriptions se situe à proximité de la station d'hélicoptères de la police et les policiers survolent constamment cette zone, ce qui laisse penser que ces inscriptions leur seraient peut-être destinées... [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) January 27, 2025
4/ pic.twitter.com/pTm4EVHmV1
Lien ajouté le 9 février 2025Ces messages énigmatiques de détresse et d'appel à l'aide sont visibles aussi dans le paysage urbain en dehors du terrain vague [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) January 27, 2025
6/ pic.twitter.com/LpTeQx8KuE
Articles connexes???Le Plan Carte™ nouveau est arrivé ! Dedans, il y a : - un mastodonte de la cartographie - des frontières qui apparaissent et disparaissent - une chanson absolument nécessaire Comment Google redessine le monde ? @lesechosfr.bsky.social www.youtube.com/watch?v=DRfi...
— Jules Grandin (@julesgrandin.bsky.social) 9 février 2025 à 21:24
[image or embed]
La carte, objet éminemment politique. Cartographie radicale par Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz
Pour un spatio-féminisme. De l'espace à la carte (Nepthys Zwer)
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Le Blanc des cartes. Quand le vide s'éclaire (Atlas Autrement)
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7:00
L’ère post-TikTok va continuer de bouleverser la société
sur Dans les algorithmesEn suspendant l’interdiction de TikTok, Trump assure à la plateforme vidéo un court répit, le temps de peaufiner une vente dans une logique de marchandage au service des intérêts de la broligarchie américaine, qui se croit toute puissante. Et il est bien probable que cette logique transactionnelle, soit plus que jamais la logique des années à venir. Dès l’annonce du bannissement de TikTok, nous avions pourtant été prévenus. Que la plateforme soit dépecée ou annihilée, les techbros sont prêts à profiter de l’exode annoncé. Ils avaient d’ailleurs prévus des outils d’éditorialisation vidéo pour accueillir les réfugiés de TikTok, sachant bien, comme le montrait le précédent indien, qui a banni TikTok avant eux, que les grands services américains resteraient les premiers bénéficiaires. Désormais, ils sont assurés de gagner quel que soit la décision finale.
Reste, que TikTok ferme ou soit revendu, le basculement qu’il symbolise vers un internet de vidéos courtes, lui, est là pour rester. Internet est TikTok désormais, rappelle Hana Kiros, même si TikTok disparaît. C’est-à-dire que toutes les grandes plateformes intègrent désormais des vidéos courtes, partout. Tout le monde s’ingéniant à copier le haut niveau d’engagement que le format vidéo qu’à imposé TikTok a produit.
Mais cette transformation n’est pas sans conséquence.
La vidéo plutôt que l’écrit, le charisme plutôt que les faits“La part des adultes lisant des articles d’actualité en ligne aux États-Unis est passée de 70 à 50 % depuis 2013. La part des Britanniques et des Américains qui ne consomment plus aucun média d’information conventionnel est passée de 8% à environ 30 %. Si le déclin de la presse écrite a surtout été un problème pour les résultats financiers des journaux, le déclin de la consommation de l’information en général est un problème pour la société”, rappelle John Burn-Murdoch pour le Financial Times. Aujourd’hui, les adultes américains de moins de 50 ans sont plus susceptibles de s’informer directement à partir des flux sociaux vidéo que d’un article d’actualité, selon le dernier Digital News Report du Reuters Institute for the Study of Journalism. Des tendances qui sont assez similaires au-delà des seuls Etats-Unis d’ailleurs. Dans un entretien avec le sociologue Dominique Cardon dans le second numéro de la revue de SciencesPo, Comprendre son temps, l’économiste Julia Cagé, rappelait que les bulles de filtres de médias sociaux, ne consistait pas seulement à enfermer les publics à droite ou à gauche, « mais à séparer les publics qui s’intéressent à l’information de ceux qui ne s’y intéressent pas« et à renforcer ainsi le désintérêt de la vie publique des deniers.
Nous sommes passés d’articles à leurs commentaires en 280 caractères, au détriment du compromis, de la subtilité et de la complexité. Désormais, nous sommes en train de passer aux vidéos courtes, qui prennent le pas sur ce qu’il restait de textes sur les réseaux sociaux, rappelle Burn-Murdoch. Ce pivot ne relègue pas seulement le texte, mais change également la chronologie et le rapport à l’information. Être le premier sur l’actu est devenu bien moins important qu’être engageant. Le charisme risque de prendre le pas sur les faits, s’alarme le Financial Times.
Si les médias sociaux ont cannibalisé les sites d’information, les comptes d’information les plus importants sur ceux-ci étaient encore ceux de journalistes ou d’organes de presse grand public, rappelle-t-il. Dans le monde de la vidéo, ce n’est plus le cas, même pour l’information. Or, le monde de l’influence n’est pas neutre, au contraire. D’autant que les influenceurs ont tendance à être plus de droite et sont globalement anti-établissement. Le développement de l’écoute privée, depuis un podcast plutôt que sur la radio par exemple, a tendance à produire des propos plus fragmentés, plus controversés. Le paysage médiatique de 2025 est très différent de celui de 2004. Il y a fort à parier qu’il ait des impacts sur la politique, estime John Burn-Murdoch, qui voit dans le passage de l’écrit à la vidéo un risque de renforcer le populisme.
S’inspirer des recettes des influenceurs pour rétablir la confiance dans l’information ?Charlie Warzel pour The Atlantic dresse un peu le même constat désabusé. Mais plutôt que de désespérer, il convoque en entrevue la journaliste Julia Angwin qui vient de publier un rapport après avoir passé un an à étudier la crise de confiance du journalisme en observant comment les influenceurs produisent de l’information.
Pour la journaliste, la confiance dans les influenceurs repose sur le fait qu’ils doivent convaincre leur public de leurs capacités, de leur bonne foi et de leur intégrité (même si ces qualités ne sont pas toujours là) quand les médias tiennent cette confiance pour acquise. Ce positionnement différent à un impact sur la façon même de produire du contenu. Les influenceurs vont vous dire qu’ils ont testé 7 fards à paupière pour trouver le meilleur, quand les journalistes disent tout de suite qu’ils ont trouvé le meilleur fard à paupière. “Les créateurs de contenu commencent par la question : lequel est le meilleur ? Et puis ils font leur démonstration aux gens, en énumérant les preuves. Ils ne tirent pas toujours de conclusion, et parfois c’est plus engageant pour un public. Cela renforce la crédibilité.” C’est une sorte de journalisme inversé, semblable à une plaidoirie d’avocat ou à une démonstration scientifique. Sur YouTube, les titres des vidéos comportent souvent des points d’interrogation, relève Angwin. “Ils posent une question, ils n’y répondent pas. Et c’est exactement le contraire de la plupart des titres des rédactions.”
“Je pense que poser des questions et cadrer le travail de cette façon ouvre en fait un espace pour plus d’engagement avec le public. Cela lui permet de participer à la découverte.” Autre point, les influenceurs sont souvent plus en contact avec leurs publics que les journalistes qui ne sont pas encouragés à le faire. Pour Angwin, “le journalisme a placé de nombreux marqueurs de confiance dans des processus institutionnels qui sont opaques pour le public, tandis que les créateurs tentent d’intégrer ces marqueurs de confiance directement dans leurs interactions avec le public”, par exemple en passant du temps à réagir aux premiers commentaires. Les micro-entreprises des influenceurs semblent plus sympathiques que les conglomérats médiatiques. Les fans apprécient les parrainages de marques, pour autant qu’ils soient transparents.
Pour Angwin, le public doit pouvoir comprendre les éléments de confiance qui lui sont proposés, par exemple de comprendre d’où vous parlez ou quelle hypothèse vous explorez et ces éléments doivent être accessibles dans l’article ou la vidéo postée, pas seulement dans la marque. La confiance ne repose pas tant sur la neutralité que sur la transparence, rappelle-t-elle. Soit, mais cette explication de gagner la confiance par la forme n’est pas pleinement convaincante. D’autant que la norme de qualité des contenus que produisent les influenceurs est bien plus abaissée qu’élevée par rapport à celle du journalisme traditionnel.
La technologie n’améliore pas la production d’information de qualité« Le journalisme lutte pour sa survie dans une démocratie post-alphabétisée« , disait récemment le journaliste Matt Pearce. La vérité disparaît pour des raisons macro-économiques, rappelle-t-il. « Le travail de récolte et de vérification des faits présente un désavantage économique majeur par rapport à la production de conneries, et cela ne fait qu’empirer ». « Les nouvelles technologies continuent de faire baisser le coût de la production de conneries alors que le coût d’obtention d’informations de qualité ne fait qu’augmenter. Il devient de plus en plus coûteux de produire de bonnes informations, et ces dernières doivent rivaliser avec de plus en plus de déchets une fois qu’elles sont sur le marché ». La technologie n’améliore pas la production de l’information de qualité. C’est ce qu’on appelle la loi de Baumol ou maladie des coûts. Dans certains secteurs, malgré une absence de croissance de la productivité, les salaires et les coûts augmentent. Cela s’explique par la hausse de la productivité dans les autres secteurs, qui tirent l’ensemble des coûts vers le haut.
Les consommateurs eux-mêmes sont devenus assez tolérants aux conneries. « Ils exigent des médias d’information traditionnels des normes de comportement éthique et précis bien plus élevées que pratiquement toutes les autres sources d’information qu’ils rencontrent, même lorsqu’ils ont commencé à s’appuyer sur ces autres sources d’information plutôt que sur les médias d’information. C’est une bonne chose que les consommateurs exigent du journalisme des normes élevées. Le problème ici est que la barre est abaissée, et non relevée, pour tout le reste. »
Enfin, et surtout, le journalisme écrit notamment périclite et les plateformes elles-mêmes rendent l’écrit de plus en plus difficile à monétiser. Elles y sont même devenu hostiles, que ce soit en valorisant d’autres types de contenus et d’autres types de publication comme les vidéos courtes bien sûr, en dégradant les hyperliens, en multipliant les contenus de remplissages synthétiques ou en s’appuyant sur les contenus générés par les utilisateurs. « Le temps que vous passez à lire un article de magazine est du temps que vous ne passez pas sur les produits Meta à regarder des publicités numériques et à enrichir Mark Zuckerberg ». L’information devient plus chère : pour quelques dollars par mois vous vous abonnez à une lettre sur Substack pour le prix d’un accès à un média avec plusieurs centaines de journalistes. Enfin, bien sûr, les préférences des consommateurs à lire se dégradent. « La destruction de la patience est l’un des changements culturels les plus spectaculaires que nous connaîtrons probablement de notre vie, et il imprègne tout ». Un professeur d’étude cinématographique se désolait même que ses étudiants ne regardent plus vraiment les films. Et ce n’est d’ailleurs pas qu’un phénomène générationnel, précise Pearce : nous passons tous plus de temps sur les plateformes en concurrence avec d’autres formes médiatiques. Le journaliste Vincent Bevins qui évoquait ses efforts pour retrouver le goût de lire, le résumait parfaitement : « les gens qui arrivent dans un café et posent ensuite un téléphone et un livre ensemble sur la table essaient de battre Satan dans un jeu qu’il a conçu. Il est peut-être possible de gagner, mais je n’ai jamais vu cela se produire ».
Coincés dans le populisme des plateformesLe résultat de tout cela, conclut Pearce, « c’est une aliénation croissante des consommateurs (…) un retour à une sorte de société de contes populaires mûre pour la manipulation par des démagogues qui promettent la simplicité dans un monde de plus en plus complexe« .
La raison de l’aliénation populiste, elle, semble, claire, explique l’historien Brian Merchant. Quand Elon Musk fait un salut nazi en direct à la télévision, c’est une démonstration de puissance et un signal. Alors que le geste est parfaitement lisible par tous, les médias sont nombreux à être dans l’embarras pour le traiter et ont tous tendance à l’édulcorer pesamment. Et c’est cet embarras même qui est la première victoire de Musk et Trump. Les médias traditionnels sont morts, répète sans cesse Elon Musk sur X, « ce véhicule de propagande qui élimine la presse ». Et effectivement, la presse est exsangue. Les grandes entreprises technologiques se sont appropriées ses revenus publicitaires, dictent les conditions de distribution… Le journalisme lutte pour sa survie, comme l’expliquait Pearce, mais sans armes. Celles-ci sont dans les mains des oligarques de la Tech qui étaient tous au premier rang, lors de l’investiture de Trump. Ils ont gagné. Zuckerberg peut mettre au placard sa politique de modération et Google peut générer autant de déchets synthétique qu’il veut. « Il est difficile d’imaginer une agence Trump sévir si une IA ordonne à quelqu’un de manger un champignon vénéneux ». « L’oligarchie technologique est là, et si satisfaite de son étranglement des médias qu’elle peut, sans honte, pavaner dans sa loyauté affichée à Trump ». « Musk possède la plateforme qui dicte sa propre réalité. Il a à peine eu à se défendre, il l’a à peine nié. Il le fera probablement à nouveau. Qui va l’arrêter ? »
Mais est-ce tant Musk aujourd’hui qu’il faut arrêter que les plateformes et leurs modalités d’amplification devenues problématiques qui donnent aux pires idées une audience qu’elles ne devraient pas avoir ?, comme nous le disions plus tôt. Le journaliste David Dufresne a fait un petit test en tentant de créer un nouveau compte sur X : on a l’impression de s’enregistrer sur une plateforme de propagande.
Au prétexte de maximaliser leurs modèles économiques, les plateformes sont en train de basculer vers le pire. Il est effectivement temps de les fuir et ce d’autant plus que c’est bien leur modèle d’engagement et d’amplification qui les conduit à ces extrémités. Et les micro-vidéo promettent surtout une accélération du populisme des plateformes que leur atténuation.
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GeoServer Team: GeoServer 2.26.2 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.26.2 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.26.2 is made in conjunction with GeoTools 32.2, GeoWebCache 1.26.2, and ImageIO-Ext 1.4.14.
Thanks to Jody Garnett for making this release.
Security ConsiderationsThis release addresses security vulnerabilities and is recommended.
- CVE-2024-38524 Moderate
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
File System Sandbox IsolationA file system sandbox is used to limit access for GeoServer Administrators and Workspace Administrators to specified file folders.
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A system sandbox is established using
GEOSERVER_FILESYSTEM_SANDBOX
application property, and applies to the entire application, limiting GeoServer administrators to the<sandbox>
folder, and individual workspace administrators into isolated<sandbox>/<workspace>
folders. -
A regular sandbox can be configured from the Security > Data screen, and is used to limit individual workspace administrators into
<sandbox>/<workspace>
folders to avoid accessing each others files.
Thanks to Andrea (GeoSolutions) for this important improvement at the bequest of Munich RE.
Developer Updates Palantir formatterA nice update for GeoServer developers is an updated formatter that is both wider at 120 columns, and plays well with the use of lamda expressions.
List<TemplateBuilder> filtered = children.stream() .filter(b -> b instanceof DynamicValueBuilder || b instanceof SourceBuilder) .collect(Collectors.toList());
Thanks to Andrea for this improvement, and coordinating the change across all active branches.
Release notesNew Features:
- GEOS-11616 GSIP 229 - File system access isolation
- GEOS-11644 Introducing the rest/security/acl/catalog/reload rest endpoint
Improvement:
- GEOS-11612 Add system property support for Proxy base URL -> use headers activation
- GEOS-11615 Update to Imageio-EXT 1.4.14
- GEOS-11683 MapML WMS Features Coordinate Precision Should be adjusted based on scale
Bug:
- GEOS-11636 Store panels won’t always show feedback in target panels
- GEOS-11494 WFS GetFeature request with a propertyname parameter fails when layer attributes are customized (removed or reordered)
- GEOS-11606 geofence-server imports obsolete asm dep
- GEOS-11611 When Extracting the WFS Service Name from the HTTP Request A Slash Before the Question Marks Causes Issues
- GEOS-11630 REST API throws HTTP 500 When Security Metadata Has Null Attributes
- GEOS-11643 WCS input read limits can be fooled by geotiff reader
- GEOS-11647 Restore “quiet on not found” configuration for REST in global settings
- GEOS-11649 welcome page per-layer is not respecting global service enablement
- GEOS-11672 GWC virtual services available with empty contents
- GEOS-11681 MapML raster GetFeatureInfo not working
Task:
- GEOS-11608 Update Bouncy Castle Crypto package from bcprov-jdk15on:1.69 to bcprov-jdk18on:1.79
- GEOS-11631 Update MySQL driver to 9.1.0
- GEOS-11650 Update dependencies for monitoring-kafka module
- GEOS-11659 Apply Palantir Java format on GeoServer
- GEOS-11671 Upgrade H3 dependency to 3.7.3
- GEOS-11685 Bump jetty.version from 9.4.56.v20240826 to 9.4.57.v20241219
For the complete list see 2.26.2 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11635 Add support for opaque auth tokens in OpenID connect
- GEOS-11637 DGGS min/max resolution settings stop working after restart
- GEOS-11680 Azure COG assembly lacks mandatory libraries, won’t work
- GEOS-11686 Clickhouse DGGS stores cannot properly read dates
- GEOS-11687 OGC API packages contain gs-web-core
- GEOS-11691 Smart data loader accepts bigint and bigserial but not int8 postgresql type alias
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.26 SeriesAdditional information on GeoServer 2.26 series:
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Veille des Cafés géographiques sur les littoraux – janvier 2025
sur Les cafés géographiquesAnnaïg Oiry [biographie et publications]. – Site de l’université Gustave Eiffel
Articles et publicationsLes littoraux, Annaïg Oiry. – La documentation photographique. 2021. – La Cliothèque, Clionautes
Développer les énergies marines renouvelables sur la façade atlantique française : entre contestation et planification, Annaig Oiry. – Géoconfluences (Lyon) Dossier Les systèmes socio-écologiques face aux changements globaux, 2018
L’aménagement-du-littoral-méditerranéen-face-aux-risques-liés-a-la-mer-et-aux-inondations, rapport de la Cour des comptes. 24 janvier 2025
Les littoraux français : indications bibliographiques (CAPES externe 2025, agrégations externes 2025). – Géoconfluences (Lyon), 2023
Droit et Littoral. – Géoconfluences, dans Glossaire,dernière modification, 2025
Les littoraux français : quelle utilité ? – Population & Avenir, n° 771, janvier-février 2025
PodcastsÉrosion du littoral, plages qui diminuent : à Marseille, les conséquences de la montée de la Méditerranée. – France culture. Publié le mardi 12 novembre 2024
Stratégie nationale pour la mer et le littoral : les élus des littoraux devront encore attendre. – France culture. Publié le lundi 24 juin 2024.
Chroniques littorales – France culture, 2?057 épisodes
La découverte et l’actualité des mers et de l’océan, des « Mériens » et des « Mériennes », de l’économie maritime et des territoires ultras marins. Les chroniques littorales larguent les amarres tous les jours…
Gérer le Littoral. – France Inter, 2011
Sites officielsGéolittoral
Conservatoire du littoral
Atout France – Littoraux
Martine Jouve, 25 janvier 2025
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Mappery: Leicester
sur Planet OSGeoDean shared this one of many maps of Leicester carved into the cities streets
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Des changements multiformes dans la disponibilité en eau avec un climat plus chaud
sur Cartographies numériquesSource : Gu, B., Zhou, S., Yu, B., Findell, K. L. & Lintner, B. Multifaceted changes in water availability with a warmer climate, npj Climate and Atmospheric Science, 8, 31 (2025).
Des chercheurs de l'Université de Pékin analysent l’impact du réchauffement climatique sur la disponibilité en eau. L’étude montre une variabilité accrue entre zones humides et zones arides amplifiant inondations et sécheresses. Les zones humides (Amazonie, Asie du Sud-Est) connaîtront une hausse marquée des précipitations saisonnières (+20%), entraînant des inondations et affectant les écosystèmes aquatiques. Cette intensité des pluies menace aussi les infrastructures et les populations riveraines. En Afrique du Nord et en Asie centrale, l’aggravation des sécheresses affectera gravement les ressources agricoles. La diminution des précipitations et l’évaporation accrue réduiront les réserves hydriques, accentuant la vulnérabilité des communautés rurales.
Distribution globale des régimes hydroclimatiques (source : Gu & al., 2025)
Résumé
Le réchauffement climatique modifie les schémas spatiaux et saisonniers de la disponibilité en eau de surface, affectant le ruissellement et le stockage de l'eau terrestre. Cependant, une évaluation complète de ces changements dans divers hydroclimats reste manquante. Nous développons une approche d'ensemble multi-modèles pour classer l'hydroclimat terrestre mondial en quatre régimes distincts en fonction de la moyenne et de la saisonnalité de l'eau de surface. Celle-ci devrait devenir de plus en plus variable dans l'espace et le temps. Les régions humides à faible et forte saisonnalité sont susceptibles de connaître des augmentations plus concentrées jusqu'à 20 % du ruissellement en saison humide. j soulignant des augmentations potentielles de la vulnérabilité liée aux inondations. Les régions à faible saisonnalité présentent des augmentations plus rapides de l'humidité du sol pendant la saison humide et des diminutions plus rapides pendant la saison sèche, augmentant la probabilité de pénurie d'eau et de sécheresse. Inversement, les régions sèches à forte saisonnalité sont moins sensibles au changement climatique. Ces résultats soulignent les impacts multiformes du changement climatique sur les ressources en eau mondiales, nécessitant la nécessité de stratégies d'adaptation selon les différents régimes hydroclimatiques.
Disponibilité des données
Toutes les données utilisées dans cette étude sont disponibles en ligne. Les simulations du modèle CMIP6 sont accessibles au public ainsi que la réanalyse ERA5. L'évaporation GLEAM et les précipitations GPCC sont également mises à disposition.
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Progrès en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène dans les écoles (2015-2023)
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse
Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-2023 (BRGM)
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Rapport mondial des Nations Unies 2019 sur la mise en valeur des ressources en eau
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
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18:14
Voyager avec Michel Sivignon
sur Les cafés géographiquesCe texte du géographe Amaël Cattaruzza a été lu le 9 novembre 2024 par son auteur lors de l’hommage au géographe Michel Sivignon (1936-2024) organisé à l’Institut de géographie de Paris par l’association Les Cafés géographiques.
Contrairement à mes collègues (Julien Thorez et Jean Gardin), j’ai rencontré Michel Sivignon un peu plus tardivement après la soutenance de ma thèse. Je connaissais évidemment ses travaux sur la Grèce et les Balkans. Mais je n’avais pas eu l’occasion de le rencontrer réellement. Ma première vraie rencontre et discussion avec lui date d’un café géopolitique sur les Balkans organisé le 1er février 2007. A la fin de la conférence, on commence à discuter. Il me parle de son projet d’ouvrage sur la géopolitique des Balkans fondé sur son expérience de la Yougoslavie socialiste. Ce qui était très agréable pour moi, jeune docteur, c’était la simplicité et la proximité qu’il introduisait tout de suite avec ses interlocuteurs. On était tout de suite rassuré et en confiance. Et il avait un vrai talent de conteur, par rapport à son expérience des Balkans. Le courant est donc tout de suite passé. Et dans le fil de la discussion, il me demandait s’il serait possible de venir observer la situation des Balkans post-conflit avec moi.
A cette époque, j’étais en poste à l’Ambassade de France en Serbie et vivais à Belgrade. Je lui propose de l’inviter à intervenir à Belgrade et j’évoque aussi un voyage possible à Sarajevo et à Mostar en Bosnie-Herzégovine. Donc, très vite, on se met d’accord sur une date et un mois plus tard, je le reçois à Belgrade, avec un petit périple programmé en Bosnie-Herzégovine. Je garde du séjour que nous avons passé ensemble un souvenir ému, car voyager avec Michel, ce n’était pas simplement faire du terrain avec un collègue, c’était voyager avec un ami, et c’était partager une expérience humaine, car il avait une capacité à faire des rencontres qui était impressionnante. Dans toutes les situations, à tous les endroits, il pouvait engager une discussion avec un chauffeur de taxi, un marchand ambulant, ou un simple passant. Et tout était prétexte à échange. Enfin, voyager avec Michel, c’était aussi voir un géographe à l’œuvre. Je me souviens que tous les soirs, il passait, seul, une petite heure à restituer la journée sur un carnet de voyage et à constituer des notes de terrain dont je découvrirais plus tard quelques extraits dans son ouvrage Les Balkans. Une géopolitique de la violence (Belin, 2009).
Fin mars 2007, il arrivait donc chez moi à Belgrade. J’avais organisé une rencontre avec les collègues géographes de l’Université, en particulier Mirko Grcic, professeur de géographie politique avec qui nous avons fait un grand tour de la ville, observant la citadelle de Kalemegdan et surtout le centre-ville, avec les bâtiments détruits par l’Otan de l’ancien Ministère de la défense et les bâtiments de Radio Televizija Srbija. Je me souviens fort bien de la discussion que je traduisais entre le professeur Grcic et Michel, autour de l’histoire de la ville et des conflits récents. Je découvrais là à quel point Michel était de fait très sensible à ces moments d’échanges qui constituaient pour lui, je pense, l’une des grandes motivations du voyage, et je sentais qu’il prenait un vrai plaisir à dialoguer avec son collègue. Et de fait, en relisant l’ouvrage, je retrouve à différents endroits des analyses issus des discussions dont j’ai été l’interprète – avec cette capacité qu’il avait de se faire le traducteur en quelques mots de l’espace vécu par les différentes communautés.
Après Belgrade, la région la plus passionnante du voyage restait encore la Bosnie-Herzégovine, Sarajevo et Mostar, villes divisées auxquelles il a consacré des chapitres entiers dans son ouvrage. Et cette partie du voyage commençait par le bus de nuit que nous sommes allés prendre à la gare routière de Belgrade. Ce trajet fut épique dans un bus bondé, où la musique folklorique turbo-folk nous a accompagné pendant les 6h de route. A 4h du matin, nous arrivions, sans avoir pu fermer les yeux de la nuit, dans la partie serbe de Sarajevo. Je m’inquiétais évidemment de la fatigue et des conditions de voyage, et regrettais de ne pas avoir pris ma voiture, mais Michel affichait toujours sa bonne humeur habituelle, et semblait ravi d’avoir entrepris ce périple.
Nous commencions notre voyage dans la Bosnie divisée, où nous avons passé quelques jours – à Sarajevo et à Mostar. Je me souviens de sa surprise dès l’arrivée dans le Sarajevo serbe, à 4h du matin, littéralement au milieu de nulle part – quand il a fallu trouver un taxi pour être accompagné dans la partie bosniaque de la ville, où se trouve le centre-ville et où nous avions notre hôtel. Nous expérimentions de fait dès notre arrivée la frontière interne de la ville sur laquelle il allait écrire de longs passages dans son livre. De fait, je sentais sa curiosité s’éveiller lors de nos périples dans ces deux villes, très surprenantes du fait de la division très nette entre les différentes communautés.
Dans le chapitre qu’il consacre dans son ouvrage aux villes divisées, j’ai eu la surprise de découvrir des encadrés avec quelques-unes de ses notes de terrain. Là aussi ces notes sont parlantes. Ainsi, en quelques mots, il restitue l’essence de la structure de Mostar et de sa géographie divisée, à plusieurs niveaux, tout en restant sensible au vécu de ses habitants.
Et sur Sarajevo, il rend compte d’une anecdote très parlante qui nous est arrivée lors de notre retour à Belgrade. Dans la ville divisée de Sarajevo, nous avions réservé notre bus de retour à 23h – toujours le bus de nuit – vers Belgrade. Mais par erreur, j’amenais Michel dans la gare de Sarajevo bosniaque, et non dans la gare de Srpsko Sarajevo.
Voilà pour mon expérience de voyage avec Michel. J’ai entretenu par la suite une relation qui, si elle n’était pas régulière, était toujours très sincère, très fidèle à ce qu’il était, c’est-à-dire simple, directe et bienveillante. Je lui suis toujours très reconnaissant d’avoir pris soin de relire les épreuves de l’ouvrage issu de ma thèse, qu’on avait d’ailleurs commencé à relire ensemble lors de ce voyage, et je me souviens encore de sa rigueur, et de son œil aiguisé et précis, lorsqu’il s’agit de relecture scientifique.
Au final, voyager avec Michel, c’était cela. Voyager avec un ami, toujours sensible aux événements du quotidien, prêt à s’intéresser à tout, pour en tirer plus qu’une anecdote, une information géographique sur l’esprit des lieux, les ressentis des habitants. Il avait dans ses échanges une vraie empathie, et savait mettre à l’aise ses interlocuteurs. Cela faisait de lui un observateur sensible sur le terrain, et nous permettait de vivre des rencontres et des expériences humaines fortes.
Amaël Cattaruzza, 9 novembre 2024
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L’exploration des grands fonds marins : pour quoi et comment ? « Les Mardis de la mer » à l’ICP, 14 janvier 2025
sur Les cafés géographiquesLa découverte des grands fonds marins nourrit autant l’imaginaire des poètes que des chercheurs chez qui le mythe de l’Atlantide trouve encore quelque écho. Ils gardent encore beaucoup de leurs mystères malgré les grands progrès accomplis depuis l’époque du capitaine Nemo. Pour nous en dévoiler quelques-uns, l’ICP reçoit ce mardi 21 janvier 2025 deux représentants d’Abyssa, compagnie française d’exploration des grands fonds sous-marins, fondée en 2019 : son président Jean-Marc Sornin, titulaire d’une thèse de géologie marine et ancien chercheur à l’IFREMER, et Carla Frier.
Pour quoi et pourquoi s’intéresser à ces grands fonds où la lumière ne pénètre pas ?Profiter de leurs richesses potentielles constitue une première réponse. Ces richesses sont d’abord biologiques avec plus de 5000 espèces répertoriées. Elles sont aussi minérales. Nodules polymétalliques, sulfures polymétalliques, terres rares suscitent bien des convoitises depuis plusieurs décennies. Mais toute activité se déroulant dans les grands fonds est supervisée par l’Agence internationale des fonds marins (1), créée en 1994 sous l’égide de l’ONU. C’est elle qui délivre les licences d’exploration-hors ZEE (2) des ressources minérales (manganèse, cobalt, cuivre, nickel) considérées comme « bien commun de l’humanité ».
Pour mieux protéger les grands fonds qui sont des milieux fragiles, on a besoin de mieux les connaître. C’est aussi le besoin d’une gestion durable qui motive leur exploration.
Avec son immense domaine maritime mondial, 11 millions de km2 répartis sur quatre océans (2ème rang mondial), la France joue un rôle important dans le domaine de la protection marine. Son savoir-faire date des années 1960/1970. Aussi l’IFREMER (3) a-t-il obtenu les premiers contrats d’exploration. Mais aujourd’hui les moyens alloués à cette activité semblent diminuer (la suppression d’un secrétariat à la mer dans le gouvernement Bayrou actuel (4) en est un signe inquiétant). Par manque de moyens notre pays risque de connaître un décrochage scientifique.
Quels moyens utiliser pour connaître les grands fonds ?
Jean-Marc Sornin fait un bref rappel historique.
Dès le 15ème siècle, les navigateurs portugais et espagnols sont capables de mesurer la température des océans, ce qui ne permettait pas de dresser des cartes sous-marines. Ce n’est qu’au 19ème siècle que sont réalisées les premières cartes des fonds marins et au début du 20ème siècle les cartes bathymétriques (5). En 1977 l’Américaine, Marie Tharp, cartographe, océanographe et géologue, publie la première carte mondiale de la topographie des fonds océaniques.
Comment mesure-t-on la profondeur des eaux ?
De l’Antiquité au 19ème siècle, on a utilisé des plombs de sonde. Aujourd’hui les outils de mesure sont nombreux, tels les carottiers multitubes, les enregistreurs acoustiques, les sonars et sondeurs multifaisceaux qui permettent de faire des mesures bathymétriques mais aussi de mesurer les anomalies magnétiques, la température et la fluidité des eaux, les courants.
Les caméras vidéo sont d’un grand intérêt pour les biologistes et les drones sous-marins permettent une approche multi-échelle (à différentes profondeurs). Un exemple nous est donné par l’exploration du parc naturel corse à l’aide de drones qui sont descendus jusqu’à moins 2500 m. On a pu ainsi réaliser une cartographie du fond et découvrir de nouvelles espèces. L’objectif de tels travaux est de protéger et surveilles les zones naturelles.
Pour l’étude des grands fonds, la France offre un contexte porteur. A la recherche académique produite par plusieurs Instituts et Universités s’associent un écosystème entrepreneurial riche (une centaine d’entreprises) et le soutien des pouvoirs publics (cf. le plan de relance de 2020).
Notes :
1-L’AIFM (Association internationale des fonds marins) comprend des Etats défendant un moratoire d’exploitation, comme la France et le Costa Rica, et d’autres favorables à l’exploitation des ressources minières comme la Chine, le Japon et l’Inde (les terres rares utilisées pour favoriser la transition énergétique sont particulièrement visées).
2-ZEE (zone économique exclusive) : espace maritime situé entre les eaux territoriales et les eaux internationales, sur lequel l’Etat riverain exerce sa souveraineté et dispose des ressources naturelles.
3-IFREMER : Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer
4-Le poste est intégré dans un grand ministère de la Transition écologique, de la Biodiversité, de la Forêt, de la Mer et de la Pêche.
5-Cartes bathymétriques : cartes mesurant les profondeurs des océans et des mers et donc représentant la topographie des fonds marins.
Michèle Vignaux, janvier 2025
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13:03
Your Local Business Chatbots
sur Google Maps ManiaMapchat: Exploring AI-Powered Conversations with Local BusinessesMapchat is a new interactive map that enables users to chat with AI-powered chatbots connected to businesses in their local area.Simply zoom in on a location on Mapchat, press the 'Search Map' button, and markers will appear, pinpointing local businesses. Then, by clicking on any of these markers, you can initiate a
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11:00
Mappery: World on the clock
sur Planet OSGeoAnother one from Le Cartographe
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7:23
Carte cosmographique jaïne du continent de la pomme rose
sur Cartographies numériquesSource : A Jain Cosmographic Map of the Rose?Apple Continent [Carte cosmographique jaïne du continent de la pomme rose], Leventhalmap.org
Le Leventhal Map and Education Center consacre une très belle storymap à une carte cosmographique issue du jaïnisme. Le jaïnisme, religion née en Inde au Ve siècle avant notre ère, met la connaissance au cœur de la foi. Elle s’est interrogée sur la place de l’homme dans le monde en développant une cosmologie détaillée, véritable pilier de son enseignement. Les cartes cosmographiques, peintes sur tissu, représentent le plus souvent le monde médian où vivent hommes et animaux. C'est celui qui a reçu le plus d’attention car c’est le lieu où l’on peut atteindre la délivrance. Des textes canoniques le décrivent avec précision et des peintures viennent lui apporter un support visuel. Ses cartes figurent parfois dans les manuscrits des traités consacrés à l’astronomie et à la cosmologie, disciplines, avec les mathématiques, qui ont toujours fait partie des bases de l’enseignement au sein des communautés monastiques jaïnas (Balbir & Petit, 2018).
Carte du continent des pommiers roses, XIXe siècle, Gujarat, Inde (source : collection MacLean SID 25250)
Autour du mont Meru, une haute montagne décrite aussi dans la mythologie brahmanique, se déploie l’île du Pommier rose (Jamb?dv?pa), qui désigne le continent indien pour les jaïnas, entourée par l’océan de Sel (Lava?asamudra). Au centre, le disque jaune bordé de rouge porte l'inscription Meru en écriture devanagari. Touchant à peine le disque jaune central se trouvent les quatre montagnes Gajadanta, littéralement en forme de « défenses d'éléphant », qui entourent le mont Meru. Les motifs géométriques reproduits de manière symétrique rappellent la technique des mandalas.
La collection MacLean possède deux autres cartes du XIXe siècle représentant les deux continents et demi (Adaidvipa) où le continent de la pomme rose (Jambudvipa) se trouve au centre. Ces deux cartes ont été peintes sur tissu et ont probablement été réalisées au Gujarat, en Inde.
Pour aller plus loin
Nalini Balbir, Jérôme Petit. La cosmologie jaïna. Revue de la Bibliothèque nationale de France, 2018, 56, pp.136-143. [https:]]
Jainpedia, the Jaine Universe online, [https:]]
L'Adaidvipa pata, carte cosmographique jaïn montrant les deux continents et demi (Adaidvipa) du monde médian (Wikipédia)
A?h??dv?pa. Peinture cosmologique jaïna. Gallica, [https:]]
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La Lémurie : le mythe d'un continent englouti. La cartographie entre science et imaginaire
Expositions du Leventhal Map and Education Center
Story maps et autres cartes narratives
Cartes et atlas historiques
Projections cartographiques
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Bilan 2024, voeux 2025
sur GeotribuDans un monde rythmé par les invectives, place à une rétrospective et des perspectives. Coup d'oeil dans le rétro 2024 avant de regarder la route 2025.
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Biographical Mapping
sur Google Maps ManiaIf you've ever dreamed of walking in the footsteps of your favorite historical figures, then Maptale is the map for you. This new platform lets you explore the life journeys of significant historical and contemporary figures, as laid out on an interactive map.What Maptale OffersAt its heart, Maptale is a collection of mapped biographies, with each map showcasing the life journey of a notable
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L’âge des Fake Tech
sur Dans les algorithmesCela fait au moins dix ans que les bonds technologiques sont censés être imminents, rappelle le journaliste Christophe Le Boucher dans sa nouvelle newsletter, Fake Tech : mais rien n’est advenu. « La ligne séparant les pyramides de Ponzi propres aux cryptomonnaies d’une entreprise à la pointe de l’innovation comme OpenAI apparait plus floue que voudrait nous le faire croire le récit médiatique dominant. Volontairement provocateur, mon concept de “Fake Tech” permet de faire la jonction entre une entreprise frauduleuse dont le modèle économique repose sur le vernis de l’innovation avec le cas d’une technologie ayant simplement échoué à tenir ses promesses, qu’elles eût été fausses ou sincères. Le terme peut être compris à plusieurs niveaux : celui de “fausse technologie” visant à tromper le consommateur et l’investisseur sur ses capacités réelles et celui de “failed tech” ou produit n’ayant pas fonctionné. »
« Le concept de Fake Tech ne s’applique pas uniquement à des innovations et technologies spécifiques, mais à un système tout entier. (…) L’avènement de l’informatique, suivie par celui d’Internet et de l’Intelligence artificielle, n’a pas généré de gain de productivité significatif. C’est la première fois qu’une révolution industrielle s’avère sans effet notable sur l’indicateur principal de progrès économique, à savoir la richesse produite par heure de travail humain fourni. »
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Choix binaires
sur Dans les algorithmesChoix mortifères. La planète ou l’IA. Le capitalisme ou la démocratie…
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7:00
IA nazie
sur Dans les algorithmes« Peu lui importe le contexte, c’est-à-dire le monde auquel ce geste appartient et se réfère, seul compte l’automatisation de la ressemblance. Finalement, avec un tel traitement de l’information, le logiciel serait capable de générer une image attribuant un salut nazi à n’importe qui, neutraliserait par là même la portée significative d’un tel geste en le diluant dans l’infinité des images générées ». Gregory Chatonsky.
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17:49
Densité du trafic maritime mondial et effets sur le réchauffement climatique
sur Cartographies numériques
Source : Nikos Benas, Jan Fokke Meirink, Rob Roebeling, « Tracking the impact of shipping pollution on Earth's climate », 2024 (Eumetsat).Les observations par satellite révèlent comment la pollution maritime affecte les nuages, les effets locaux ayant des répercussions de grande envergure à l'échelle de la planète. L'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT) a consacré en février 2024 un article à la question de la pollution engendrée par le trafic maritime. Les traces de navires couvrent de grandes parties du globe et sont généralement concentrées dans des couloirs. La plupart de ces couloirs de navigation se situent dans l’hémisphère nord, comme ceux qui longent les côtes d’Asie, d’Amérique du Nord et d’Europe, ou ceux qui traversent l’océan Pacifique.
Carte mondiale des émissions de dioxyde de soufre (SO?) du transport maritime international en 2010
(source : Eumetsat)Les données satellitaires sont l'une des rares sources d'information disponibles pour étudier l'effet du transport maritime sur les nuages ??et le bilan énergétique de la Terre. Les auteurs ont pu comparer les propriétés des nuages ??affectés par les aérosols de combustion avec celles des nuages ??non affectés, à partir d'un ensemble de données sur l'Afrique et l'Europe sur une période allant de 2004 à nos jours. L'étude confirme un signal clair de l'effet du transport maritime sur les nuages ??au-dessus du corridor.
En 2020, l'Organisation maritime internationale (OMI) a imposé de nouvelles réglementations visant à limiter l'utilisation du soufre dans le carburant des navires (IMO sulphur Limit 2020 for Ships Fuel Oil). Ces réglementations suggèrent que la réduction des émissions d'aérosols de combustion des navires a diminué la luminosité des nuages ??au-dessus des couloirs de navigation et, par conséquent, a pu affecter les températures mondiales. Depuis l'introduction des nouvelles réglementations, les nuages ??au-dessus du corridor de navigation ont des gouttelettes plus grosses qu'auparavant. Ce résultat est une indication claire de ce qui peut être réalisé en peu de temps avec des réglementations ciblées. Bien que les changements observés dans la région semblent confirmer le premier effet indirect des aérosols, ces résultats doivent être traités avec prudence. Comme la période d'application de la nouvelle réglementation ne couvre que trois ans (2020-23) et que l'augmentation observée du rayonnement solaire n'est pas directement imputable au corridor de navigation, il faudra conduire l'analyse sur davantage d'années avant de pouvoir en tirer des conclusions plus définitives. Les satellites du futur (radiomètre de température de surface de la mer et des terres de Sentinel-3 et imageur météorologique METImage) aideront à mieux surveiller les nuages ??de basse altitude à l'échelle mondiale.
Les données Meteosat sur la période 2004 à aujourd'hui sont issues du Climate Monitoring Satellite Application Facility (CM SAF). Les données sur la densité du trafic maritime mondial sont issues d'une collaboration entre la Banque mondiale et l'Organisation maritime internationale (OMI), dérivées des positions horaires des navires reçues par le système d'identification automatique (AIS) entre janvier 2015 et février 2021.
Pour compléter
« Y-a-t-il un lien entre la baisse des émissions de SO? des navires et les hausses de températures en Atlantique Nord ? » (Source : Citepa)
Le 3 juillet 2023 a été publié un article du site spécialisé Carbon Brief, repris par le World Economic Forum, écrit par les chercheurs Zeke Hausfather et Piers Forster, qui s’intéresse à l’impact des réductions d’émissions de SO? des navires sur le réchauffement climatique. Le 1er août 2023, un communiqué de l’agence européenne Copernicus (programme de l’UE pour l’observation et la surveillance de la Terre) a aussi publié un communiqué sur cette question. Les oxydes de soufre ont indirectement une action de refroidissement climatique car ils servent de noyaux de nucléation à des aérosols dont l’albédo est assez élevé. Les aérosols, en diffusant, réfléchissant ou absorbant la lumière du soleil, réduisent la quantité de rayonnement solaire atteignant les couches inférieures de l’atmosphère. Le SO? peut donc avoir un effet indirect refroidissant. Le Giec considère qu’il y a certes « des preuves solides indiquant un effet négatif significatif des aérosols sur le forçage radiatif » [autrement dit un effet refroidissant] mais qu’il reste « des incertitudes considérables » (source : Giec, AR6, WG1, Ch.7, section 7.3.3.4).
Il est donc possible que, pendant des années, les aérosols soufrés engendrés par les émissions de SO? des navires aient atténué une partie du réchauffement climatique induit par les émissions de gaz à effet de serre par ailleurs. La réduction drastique des émissions de SO? associée à la mesure dite OMI-2020 aurait alors pu réduire cet effet de refroidissement et donc donner un effet d’accélération au réchauffement, en particulier en Atlantique Nord. Les experts de Copernicus indiquent que le rôle du SO? dans le changement climatique fait l’objet de débats depuis longtemps, et qu’il n’y a pas encore de consensus clair. Ils rappellent cependant que, d’après les travaux de chercheurs chinois publiés en 2022, le transport maritime international ne serait responsable que d’environ 3,5% des émissions mondiales de SO?.Articles connexes
CLIWOC. Une base de données climatologiques des océans à partir des journaux de bord des navires (1750-1850)
Global Fishing Watch, un site pour visualiser l'activité des navires de pêche à l'échelle mondiale
Cartes et données sur l'impact de la pêche sur les écosystèmes marins (Sea Around Us)
Vers de possibles variations dans la répartition des stocks de poissons (dans et hors ZEE) en raison du changement climatique
Une carte réactive de toutes les ZEE et des zones maritimes disputées dans le monde
Le site Marine Traffic permet de visualiser la densité des routes maritimes
Shipmap, une visualisation dynamique du trafic maritime à l'échelle mondiale
OpenSeaMap, la cartographie nautique libre
40 ans de piraterie maritime dans le monde (1978-2018) à travers une carte interactive
Entre maritimisation des échanges et mondialisation de l'information : de quoi l’incident de l'Ever-Given est-il le nom ?
L'effondrement du pont de Baltimore : quels effets sur le commerce maritime mondial ?
Calculer le bilan carbone de nos déplacements aériens
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Webinaire « Les défis de la mise à jour des PCRS raster et vecteur » le 6 février 2025
sur Conseil national de l'information géolocaliséeWebinaire « Les défis de la mise à jour des PCRS raster et vecteur » le 6 février 2025
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GeoGuessing Reimagined
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Mappery: All about Santa Catalina
sur Planet OSGeoI want to thank ?Wanmei for sharing this coaster and the other photos. As a MacOS user, I knew about Catalina, and I still use the beautiful photo as a background. I am happy to share the maps of this Island.
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Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°195
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 195 - Utiliser des styles CSS pour gérer les dispositions dans vos fenêtres contextuelles
Depuis la mise à jour de décembre 2024, les fenêtres contextuelles des cartes web ArcGIS Online supportent l'utilisation de style CSS inline. Bien qu'il ne soit recommander lors de la création de pages ou de sites web, le CSS inline est utilisé pour donner un style à un élément HTML spécifique, son utilisation est bien adapté au contexte des éléments d'une fenêtre contextuel. Pour ces CSS inline, il vous suffit d’ajouter l’attribut de style à chaque balise HTML de votre fenêtre contextuelle, sans avoir à référencer de fichiers CSS externe ou des styles en utilisant des sélecteurs.
Support de Flexbox et de Grid
Ce support de CSS inline va notamment vous permettre d'utiliser des conteneurs Flexbox ou Grid pour contrôler la disposition des éléments dans vos fenêtres contextuelles. La principale différence entre Flexbox et Grid réside dans leur conception et leur utilisation. Flexbox est conçu pour la mise en page unidimensionnelle (ligne ou colonne). Grid est conçu pour la mise en page bidimensionnelle (ligne et colonne).
Avec Flexbox, les éléments "enfants" sont alignés uniquement sur une ligne horizontale ou une colonne verticale.
Avec Grid, vous pouvez créer une grille complète et placer des éléments "enfants" à des intersections précises.
Propriétés CSS supportées
La liste suivante décrit les propriétés CSS supportées par ArcGIS Online pour contrôler l'apparence de vos mises en page Flexbox et Grid :
- Align-items
- Align-self
- Gap
- Grid
- Grid-area
- Grid-auto-columns
- Grid-auto-flow
- Grid-auto-rows
- Grid-column
- Grid-column-end
- Grid-column-start
- Grid-row
- Grid-row-end
- Grid-row-start
- Grid-template
- Grid-template-areas
- Grid-template-columns
- Grid-template-rows
- Justify-content
- Justify-items
- Justify-self
- Margin
- Padding
Dans la suite de cet article, je vous propose quelques exemple génériques pour des styles Flexbox ou Grid.
Exemples de fenêtres contextuelles utilisant les boîtes flexibles (Flexbox)
Dans ce premier exemple, nous divisions verticalement la fenêtre contextuelle en trois zones de hauteur identique (30% de la hauteur totale) pour trois catégories d'information différentes : Information 1, Information 2 et Information 3. Un affichage en boîtes flexibles (display: flex) en "row" permet d'empiler les trois blocs :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="align-items:flex-end;display:flex;flex-wrap:wrap;gap:5px; flex-direction:row;height:200px;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;width:100%; padding:10px;"> Information 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;width:100%; padding:10px;"> Information 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;width:100%; padding:10px;"> Information 3 </div> </div>
Une variante sur les hauteurs (15%, 70% et 15%) permettra d'obtenir trois zones de type : En-tête, Information et Pied de page :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="align-items:flex-end;display:flex;flex-direction:row;flex-wrap:wrap; gap:5px;height:200px;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:15%;width:100%; padding:10px;"> En-tête </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:60%;width:100%; padding:10px;"> Information </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:15%;width:100%; padding:10px;"> Pied de page </div> </div>
Dans ce second exemple, nous divisions horizontalement la fenêtre contextuelle en quatre zones : Infos Année 1, Infos Année 2 et Infos Année 3. Un affichage en boîtes flexibles (display: flex) en "column" permet de juxtaposer les trois blocs :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="align-items:flex-start;display:flex; flex-direction:column;flex-wrap:wrap;gap:5px;height:220px;width:100%;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:100%; padding:10px;width:33%;"> Infos Année 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:100%; padding:10px;width:33%;"> Infos Année 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:100%; padding:10px;width:33%;"> Infos Année 3 </div> </div> </div>
Dans ce troisième exemple, nous divisions la fenêtre contextuelle en trois lignes contenant deux éléments : Information et Image. Un affichage en boîtes flexibles (display: flex) en "row" permettra de superposer les trois lignes :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="align-items:flex-end;display:flex;flex-direction:row;flex-wrap:wrap;gap:5px; height:200px;width:100%;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:33%;width:65%; padding:10px;"> Information 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:33%;width:30%; padding:10px;"> Image 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:33%;width:65%; padding:10px;"> Information 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:33%;width:30%; padding:10px;"> Image 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:33%;width:65% padding:10px;"> Information 3 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:33%;width:30%; padding:10px;"> Image 3 </div> </div>
On notera que dans ce dernier cas, une approche avec des boîtes flexibles (display: flex) en "column" permet également d'arriver au même résultat.<div style="align-items:flex-end;display:flex;flex-direction:column;flex-wrap:wrap; gap:5px;height:220px;width:100%;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;padding:10px; width:65%;"> Information 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;padding:10px; width:65%;"> Information 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;padding:10px; width:65%;"> Information 3 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;padding:10px; width:30%;"> Image 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;padding:10px; width:30%;"> Image 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:30%;padding:10px; width:30%;"> Image 3 </div> </div>
Dans ce dernier exemple, nous divisions verticalement et horizontalement la fenêtre contextuelle en quatre zones : Infos Année 1, Infos Année 2 puis pour la dernière colonne Prévision Année 3 et Prévision Année 4. Un affichage en boîtes flexibles (display: flex) en "column" permet de juxtaposer les quatre blocs :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="align-items:flex-start;display:flex; flex-direction:column;flex-wrap:wrap;gap:5px;height:200px;width:100%;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:100%; padding:10px;width:33%;"> Infos Année 1 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:100%; padding:10px;width:33%;"> Infos Année 2 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:97px; padding:10px;width:33%;"> Prévision Année 3 </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;height:98px; padding:10px;width:33%;"> Prévision Année 4 </div> </div>
Exemples de fenêtres contextuelles utilisant les grilles (Grid)
Avec le positionnement CSS par grille, vous allez disposer de plus de souplesse dans la création des éléments de votre fenêtre notamment en agissant simultanément sur les lignes et les colonnes en utilisant les propriétés grid-column-start, grid-column-end, grid-row-start et grid-row-end.
Dans ce premier exemple, la grille utilise la valeur "auto" pour définir les largeurs des colonnes. Il montre également comment définir les indices de début/fin des positions :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="display:grid;gap:10px;grid-template-columns:auto auto auto;height:200px;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;grid-column-end:3; grid-column-start:1;grid-row-start:1;padding:10px;"> En-tête </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;grid-column-start:3; grid-row-end:3;grid-row-start:1;padding:10px;"> Liste </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;grid-column-start:1; grid-row-start:2;padding:10px;"> Image </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;grid-column-start:2; grid-row-start:2;padding:10px;"> Sources </div> </div>
Le second exemple montre comment définir les indices de début/fin des positions à l'aide des propriétés grid-column et grid-row et des indices sténographiques :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="display:grid;gap:10px; grid-template-columns:auto auto auto;height:200px;"> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc;grid-column:1/4; grid-row:1;padding:10px;"> En-tête </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc; grid-column:1/2;grid-row: 2 / span 2;padding:10px;"> Menu </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc; grid-column:2/3;grid-row:2;padding:10px;"> Information </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc; grid-column:3/4;grid-row:2;padding:10px;"> Crédits </div> <div style="background-color:#e2f5d3;border:1px solid #ccc; grid-column:2/4;grid-row:3;padding:10px;"> Pied de page </div> </div>
Le dernier exemple reprend les propriétés des grilles vues précédemment pour montrer comment utiliser le positionnement par grille dans l'idée d'intégrer différents :
La fenêtre contextuelle ressemblera à ceci :<div style="display:grid;gap:10px;grid-template-columns:auto auto auto;height:200px;"> <div style="background-color:#dbf0d1;border:1px solid #ccc;grid-column:1/5; grid-row:1;padding:10px;"> En-tête </div> <div style="background-color:#dbf0d1;border:1px solid #ccc;grid-column:1/2; grid-row:2;padding:10px;"> Icone 1 </div> <div style="background-color:#dbf0d1;border:1px solid #ccc;grid-column:2/3; grid-row:2;padding:10px;"> Icone 2 </div> <div style="background-color:#dbf0d1;border:1px solid #ccc;grid-column:3/4; grid-row:2;padding:10px;"> Icone 3 </div> <div style="background-color:#dbf0d1;border:1px solid #ccc;grid-column:4/5; grid-row:2;padding:10px;"> Icone 4 </div> <div style="background-color:#dbf0d1;border:1px solid #ccc;grid-column:1/5; grid-row:3;padding:10px;"> Description </div> </div>
Comment procéder dans ArcGIS Online ?
Comme vous le savez déjà, pour modifier la structure HTML d'une fenêtre contextuelle vous pouvez utiliser l'interface de configuration permettant de choisir les champs de la couche d'entités et les propriétés d'affichage associés. Dans cette interface, vous utiliserez le bouton "Source" pour éditer la source HTML de votre fenêtre contextuelle et définir les différentes parties <div> et leur positionnement à l'aide des propriétés CSS évoquées dans cet article.
Dans les prochains "Conseils & Astuces ArcGIS Online", je vous proposerais des exemples concrets de configurations avancées de fenêtres grâce au support des propriétés CSS de type Flexbox et Grid.
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
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7:00
La désinformation est terminée !
sur Dans les algorithmesLa panique morale de la désinformation sur les réseaux sociaux serait-elle terminée ? C’est ce que suggère Politico. En 2016, quand Trump a emporté l’élection présidentielle américaine ou quand le Brexit l’a emporté au Royaume-Uni, tout le monde a accusé la désinformation et les réseaux sociaux. “S’en est suivi près d’une décennie d’inquiétude face à la désinformation, les législateurs se demandant quelles idées les plateformes de réseaux sociaux devraient autoriser à se propager et se désolant de voir que tout ce débat rongeait irrémédiablement les fondements de la société”. Pour Kelly McBride, chercheuse en éthique des médias au Poynter Institute, cette fois-ci, “personne n’a été trompé en votant pour Trump” – même si c’est peut-être un peu plus compliqué que cela, la différence de 250 000 voix entre Trump et Harris, pouvant aussi s’expliquer par la grande différence d’amplification des discours conservateurs, comme ceux de Musk et Trump par rapport à Harris. La panique de la désinformation a culminé avec le Covid et l’insurrection du 6 janvier 2021 au Capitole. Depuis 10 ans, la désinformation est devenue une obsession des médias et des élites politiques… Mais ce domaine d’études qui s’est démultiplié ces dernières années, est entré également en crise estime un article de la revue de Harvard consacrée au sujet : désinformés sur la désinformation.
De la difficulté à mesurer la désinformationAprès 10 années de travaux, on a l’impression que l’étude de la désinformation n’arrive toujours pas à répondre à la question fondamentale des impacts réels de la désinformation, comme de ses effets sur les élections ou ses liens avec l’extrémisme et la radicalisation, cinglent les chercheuses, Irene Pasquetto, Gabrielle Lim et Samantha Bradshaw. Une question aussi fondamentale que la définition de la désinformation fait toujours débat et le rôle que joue celle-ci sur la société génère des conversations extrêmement polarisantes. Même la question de savoir si Facebook, X, ou l’ingérence russe ont influencé de manière significative les résultats des élections de 2016 n’est toujours pas tranchée. Pour Kathleen Hall Jamieson, auteure de Cyberwar : How Russian Hackers and Trolls Helped Elect a President: What We Don’t, Can’t, and Do Know (2018), le différentiel de voix dans les Etats clefs entre Clinton et Trump n’était que de 80 000 voix, une différence très faible qui plaide pour que certains messages aient conduits les électeurs démocrates à rester chez eux plutôt que d’aller voter. Pour Thomas Rid, auteur de Active Measures : the secret story of disinformation and political warfare (Mac Millan, 2020), il est peu probable que l’ingérence russe ait eut un effet sur le vote américain. L’étude la plus récente, montre plutôt que l’exposition aux comptes de désinformation russes était fortement concentrée : seulement 1 % des utilisateurs représentaient 70 % des expositions. Que cette concentration a surtout agit sur des comptes républicains que démocrates et que l’exposition aux campagnes d’ingérences russe ne montre pas de changement d’attitude du comportement électoral. Nous serions finalement plus têtus que crédules, comme le disait Hugo Mercier.
Depuis le début la désinformation repose sur le fait que des acteurs malveillants diffuseraient des informations fausses que les gens absorberaient sans le savoir ce qui ferait évoluer leurs croyances et comportements. Depuis le début, l’antidote s’est concentré à corriger les informations, en exerçant une pression sur les médias sociaux pour qu’ils suppriment, signalent ou dépriorisent ces contenus problématiques – sans là non plus apporter beaucoup de preuves que la vérification des faits fonctionne, comme le pointait Nature, en faisant le bilan du fact-checking à l’heure où les plateformes envisagent de l’abandonner (voire également la synthèse qu’en livre le Conseil national du numérique). Le problème était nouveau parce que l’influence des réseaux sociaux était nouveau, explique clairement Politico. Le cœur de la désinformation provenant d’acteurs hostiles, souvent étrangers, polluant le discours public. Les études ont pourtant fini par montrer que la désinformation la plus flagrante n’est généralement consommée que par un petit groupe de personnes très investies et encline au conspirationnisme. La désinformation la plus puissante n’est pas tant diffusée par des trolls anonymes sur Internet, mais provient plus souvent d’acteurs nationaux établis. Enfin, la grande majorité de cette désinformation tient plutôt de bribes de vérité décontextualisées de manière trompeuse et provient bien plus de débats télévisés ou de rassemblements publics que des médias sociaux.
L’absence de modération oriente les discours vers la droiteEn fait, explique Politico, les recherches ont donné peu à peu raison aux plus sceptiques sur l’impact de la désinformation. Aux Etats-Unis enfin, les études sur le sujet ont aussi été la cible de poursuites judiciaires nourries, notamment du camp Républicain. Et les grandes plateformes ont peu à peu changé de politique. Alors qu’en 2021 Meta a suspendu le compte de Trump, en 2023, l’entreprise a cessé de supprimer les publications qui reprenaient les déclarations de Trump, avant de rétablir discrètement son profil. En août, Zuckerberg a envoyé une lettre aux Républicains du Congrès exprimant ses regrets que Meta ait cédé à la pression de l’administration Biden pour censurer les contenus liés au Covid-19. “Le dédain d’Elon Musk pour la modération du contenu sur X a également accéléré le changement des normes du secteur et a contribué à ce que d’autres plateformes réduisent la surveillance du contenu.” Tant et si bien que désormais, les rumeurs sans fondements, comme le fait que les immigrants mangeraient des chats, peuvent s’exprimer sans contraintes. “Le discours public du pays s’est déplacé vers la droite, de sorte qu’il n’est plus nécessaire de regarder les espaces marginaux pour entendre des sentiments anti-immigrés, anti-féministes, anti-trans, anti-LGBTQ”, constate Alice Marwick, la directrice de Data & Society. Et le fait de savoir si ce déplacement est dû au réseaux sociaux reste une question ouverte…
A se demander si, plus que d’avoir été résolues, la désinformation et la polarisation ne sont pas devenues plus communes. Déterminer l’impact de la désinformation sur les comportements politiques est une tâche trop ardue, qui ne peut peut-être pas être quantifiée, explique la chercheuse. Pour Marwick, la criminalité des immigrés ou les diffamation sur les femmes qui couchent pour arriver sont des récits qui persistent depuis des millénaires. “Beaucoup de ces choses persistent, non pas parce que l’information elle-même est vraie ou fausse, mais parce qu’elles correspondent à la compréhension commune des gens sur le fonctionnement du monde”. En 2016, l’analyse se concentrait sur les bots russes et la technologie, explique le professeur de journalisme Reece Peck. La persuasion tient bien plus du charisme, estime-t-il après avoir étudié l’impact des médias alternatifs. Le célèbre podcasteur américain Joe Rogan ne peut pas être battu par la qualité de l’information qu’on pourrait lui opposer. L’idée selon laquelle la qualité de l’information et des faits permet de mettre à mal la désinformation ne fonctionne pas.
Sur Tech Policy Press, la jeune chercheuse Sydney Demets, tente de comprendre pourquoi les podcasts conservateurs sont devenus si persuasifs. La voix, la proximité, la confidence, l’authenticité… génèrent une forme d’intimité et de confiance avec les animateurs. Leur longueur permet également de répéter et d’infuser les convictions des animateurs au public, de plaisanter, sur un ton intime et personnel qui paraît plus authentique que les échanges impersonnels et plus courts que l’on trouve à la radio. Même les blagues racistes permettent de donner l’impression d’être plus authentique que les propos policés des médias traditionnels. Malgré les politiques des plateformes, comme Apple ou Spotify, même les podcasts connus pour leur rhétorique violente ne sont pas modérés. En fait, les propos problématiques n’ont aucune répercussions. Le succès des podcasts s’explique certainement bien plus par le fait qu’ils sont un espace où la modération ne s’applique pas. On comprend alors que toutes les autres plateformes oeuvrent à la limiter, pour bénéficier d’une amplification sans frein et des revenus qui vont avec.
Ce n’est pas la désinformation qui est terminée, mais bien les modalités de sa contention. Peut-être qu’en cherchant la vérité à tout crin, nous nous sommes trompés de cible ? La réponse à la question tient peut-être bien plus à limiter l’amplification que produisent les plateformes qu’à contrôler la vérité ! Mais là non plus, nous n’avons pas encore trouvé les éléments pour limiter l’amplification, contraints par des modèles économiques qui ne cessent de la sublimer. De l’amplification des propos les plus polémiques à la fortune des milliardaires, on a décidément beaucoup de mal à limiter la démesure.
Ajout du 24/01/2025 :
« Les technologies à travers lesquelles nous voyons le public façonnent ce que nous pensons qu’il est »Dans son excellente newsletter, Henry Farrell propose une explication éclairante sur la désinformation dans les médias sociaux. Pour lui, nous avons tendance à penser la démocratie comme un phénomène qui dépend des connaissances et des capacités individuelles des citoyens quand il s’agit avant d’un problème collectif. Nous voulons des citoyens sages, bien informés et disposés à réfléchir au bien collectif. Mais les citoyens individuellement sont partiaux et peu informés, ce qui donne du crédit à une thèse élitiste et anti-démocratique, qui valorise les élites bien informées sur tous les autres, alors qu’ils sont tout aussi partiaux que les autres. Aider les individus à voir les angles morts de leurs raisonnements individuels ne suffira pas. « Ce dont nous avons besoin, ce sont de meilleurs moyens de penser collectivement », comme le défendaient Hugo Mercier, Melissa Schwartzberg et Henry Farrell dans un article de recherche, qui rappelle qu’une grande partie des travaux sur les biais cognitifs humains suggère que les gens peuvent en fait penser beaucoup mieux collectivement qu’individuellement et qui invite à s’intéresser « aux publics démocratiques ». Le problème, c’est que nous ne savons pas ce que tous les citoyens veulent ou croient. D’où le fait que nous ayons recours à des technologies représentatives plus ou moins efficaces, du vote aux sondages. Mais, ces systèmes ne sont pas que des mesures passives : ils rétroagissent sur les publics, c’est-à-dire que les publics sont aussi façonnés par les technologies qui les représentent. « Les technologies à travers lesquelles nous voyons le public façonnent ce que nous pensons qu’il est » et en retour cela façonne notre comportement et notre orientation politique. X ou Facebook sont profondément des outils pour façonner les publics et nos regards sur ceux-ci.
Pour le comprendre, Farrell donne un exemple éclairant. Dans un article de 2019 de Logic Mag, Gustavo Turner évoquait la pornographie sur internet. Il y expliquait que la présentation et la perception que nous avons de la pornographie est façonnée par les algorithmes, mais que ceux-ci sont plus orientés pour valoriser ce pour quoi les publics sont prêts à payer que ce que les gens veulent voir. Les entreprises de pornographie se concentrent sur leurs clients plus que sur le public, et ce sont les goûts des clients qui façonnent les plateformes. Cela a pour résultat de sur-représenter certaines pratiques sur d’autres, non pas parce qu’elles sont les plus populaires auprès des consommateurs, mais parce qu’elles sont plus susceptibles de convertir le public en clients payants. Ce qui, en retour, à des effets sur le public, par exemple les adolescents, leur apportant une vision très déformée de ce qu’on peut considérer comme des pratiques sexuelles communes. Ce qui produit une vision très déformée de leur réalité. L’exemple permet de comprendre que les perspectives collectives qui émergent des médias sociaux – notre compréhension de ce que le public est et veut – sont façonnées de la même manière par des algorithmes qui sélectionnent certains aspects du public tout en en mettant de côté d’autres. « Le changement le plus important concerne nos croyances sur ce que pensent les autres, que nous mettons constamment à jour en fonction de l’observation sociale que nous faisons ». Musk déforme X pour qu’il serve ses intérêts. « Le résultat est que X/Twitter est un Pornhub où tout est tordu autour des défauts particuliers d’un individu spécifique et visiblement perturbé ». Rien de tout cela n’est un lavage de cerveau du public, explique Farrell. Mais on comprend bien comment les orientations économiques façonnent l’amplification.
De même, on peut se demander si la polarisation croissante de genre que l’on constate en France comme ailleurs, n’est pas – aussi – un effet de l’exploitation du genre par les plateformes sociaux-publicitaires, comme le suggérait très pertinemment Melkom Boghossian pour la Fondation Jean Jaurès. « La demande de masculinité et de féminité est extrêmement facile à stimuler une fois qu’elle a été ciblée chez les individus. Elle devient une source inépuisable de suggestions de contenus, de formation de l’image du monde et, à terme, de redéfinition des comportements ». Avec le risque est celui d’un renforcement des représentations de genres à l’heure où beaucoup souhaiteraient s’en libérer, c’est-à-dire qu’il devienne impossible de se libérer des contraintes de genres à mesure que nos outils les exploitent et les renforcent.
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6:24
[Equipe Oslandia] Thomas Muguet, développeur SIG
sur OslandiaNé à Grenoble, c’est par coïncidence que Thomas revient dans sa ville natale pour entrer en école d’ingénieur en informatique et mathématiques appliquées à Grenoble INP – Ensimag puisqu’il passe son enfance à Chicago aux USA jusqu’à ses 6 ans puis en banlieue parisienne jusqu’à sa classe prépa.
Lui qui se destinait à être vétérinaire et fait d’ailleurs une première année pour exercer ce métier, se tourne vers une toute autre voie et revient dans les montagnes.
« Pendant mes études j’ai fait beaucoup d’informatique et j’ai découvert le champ des possibles de ce domaine. »
Diplôme en poche, Thomas multiplie les expériences : d’abord dans une ESN grenobloise pendant 3 ans puis dans la start-up Movea où il a pour mission de fournir les outils logiciels nécessaires aux autres équipes de R&D, et finit par assurer la fonction de Scrum master. Il vit le rachat de la start-up par une entreprise américaine puis par l’entreprise japonaise TDK, et passe ainsi de 50 à des milliers de collègues.
« J’ai évolué en même temps que la croissance de l’entreprise, puis j’avais envie de me lancer dans un autre projet »
Thomas rejoint la start-up upOwa qui installe des panneaux solaires au Cameroun, en tant que DSI pour travailler sur la stratégie de l’entreprise.
« Je passais près de 40% de mon temps au Cameroun car toutes les équipes étaient là bas, et le reste du temps en télétravail. »
Le covid passe et les possibilités de déplacement se réduisent…
Thomas avait gardé en tête le Podcast « Libre à vous » de l’April où il entend Vincent s’exprimer sur l’open source. Quelques mois plus tard, il envoie une candidature spontanée, c’était il y a 3 ans !
« J’ai tout de suite senti que je pourrais m’épanouir personnellement, l’équilibre vie professionnelle et vie personnelle est privilégié chez Oslandia. »
Thomas est un couteau suisse : le web et la 3D, infrastructure et DevOps, sans oublier le volet base de données.
Projets emblématiquesPiero, l’application Web 3D SIG/BIM open source qu’il a principalement développée.
Une application web pour la gestion des travaux d’installation et de maintenance de la fibre pour une société qui pose de la fibre optique en Afrique de l’Est.
Technologies de prédilection« Je n’en ai pas vraiment ! je m’adapte et j’aime apprendre de nouvelles choses. »
Ta philosophieMettre la technologie au service des besoins.
Oslandia en 1 motÉpanouissement !
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19:12
Cshapes 2.0, un jeu de données SIG pour visualiser l'évolution des frontières de 1886 à 2019
sur Cartographies numériques
CShapes 2.0 est un jeu de données SIG qui cartographie les frontières des États et des territoires dépendants de 1886 à 2019. Il s'appuie sur le jeu de données précédent et l'améliore en étendant la couverture temporelle de 1946 à l'année 1886 (suite à la Conférence de Berlin sur le partage de l'Afrique) et en cartographiant les frontières des colonies et autres dépendances. Le jeu de données est fourni par site de l'École polytechnique fédérale de Zurich dans le cadre de travaux de recherche conduits sur les conflits internationaux.Il existe deux versions de l'ensemble de données, basées sur le codage de Gleditsch et Ward (1999) ou sur le codage Correlates of War des États indépendants. Les changements de frontières ont été codés sur la base de l'ensemble de données Territorial Change Dataset de Tir et al. (1998), de l'Encyclopedia of International Boundaries de Biger (1995) et de l'Encyclopedia of African Boundaries de Brownlie (1979). L'ensemble de données peut être téléchargé dans divers formats et est également accessible via le package R CShapes.
La version actuelle de CShapes peut être facilement consultée via le visualiseur interactif CShapes ou via le format pays-année prêt pour la recherche fourni par le portail GROW Research Front-End.
Le package R CShapes permet d'accéder facilement aux données de l'environnement statistique R. Vous pouvez également télécharger la dernière version (2.0) des données brutes CShapes directement au format CSV, TXT, GeoJSON, Shapefile, SQL et package R.
Le jeu de données, disponible en open data, est largement réutilisé notamment par des cartographes ou des journalistes (voir par exemple cette brève histoire de la Syrie en cartes par The Economist).
Pour en savoir plus :
Schvitz, Guy, Seraina Rüegger, Luc Girardin, Lars-Erik Cederman, Nils Weidmann et Kristian Skrede Gleditsch. 2022. Mapping The International System, 1886-2017: The CShapes 2.0 Dataset. Journal of Conflict Resolution 66(1): 144–61.
Carl Muller-Crepon, Guy Schvitz, Lars-Erik Cederman. 2022. Shaping States into Nations: The Effects of Ethnic Geography on State Borders.
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Fonds de cartes pour utiliser dans un SIG
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11:00
Mappery: The map is not the territory
sur Planet OSGeo“El mapa no és el territori. Una cartografia creativa del Raval” is a piece observable from many physical and imaginary points of view of Raval neighbourhood in Barcelona – from Raf of course, our number one correspondent in Barcelona!
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7:00
L’IA sera-elle la tronçonneuse des libertariens ?
sur Dans les algorithmesPour TechPolicy Press, Kevin De Liban de TechTonic Justice et Alice Marwick de Data & Society soulignent que l’IA s’apprête à être la tronçonneuse de Musk au département de l’efficacité gouvernementale, puisque c’est grâce à elle que devrait être trouvé les 2000 milliards d’économies promises. C’est l’IA qui doit permettre d’identifier le personnel à licencier pour dégraisser la bureaucratie et c’est elle qui sera chargée d’effectuer leurs tâches une fois le personnel parti (MAJ du 24/01/2025 : Dans le Monde, Pascal Riché souligne très bien que réduire les dépenses américaines n’est pas tant réduire les services publics, quand les 2/3 des dépenses fédérales sont consacrés aux retraites, à la santé et à la Défense).
Bien évidemment, l’IA va surtout réduire la capacité des services publics à accomplir leurs missions, ce qui va éroder la confiance, conduisant à de nouvelles coupes budgétaires… L’IA permet de promettre des solutions rapides à des problèmes complexes. Mais c’est oublier que l’IA a un bilan désastreux dans les utilisations gouvernementales à enjeux élevés, comme le pointait le récent rapport de TechTonic. Opaque, difficile à contester, biaisée et erronée, l’IA dans les services publics n’a pas fait les preuves de ses qualités, au contraire. Même dans le secteur privé, l’impact de l’IA sur la productivité est resté marginal, rappelait récemment The Economist, qui soulignait que l’adoption reste faible, que beaucoup d’entreprises qui s’y sont mises ont mis au rencart leurs projets pilotes. Que la productivité des travailleurs est restée stable et que les marchés du travail n’ont pas connu de bouleversements. « L’IA n’a eu pratiquement aucun impact sur l’économie américaine, le chômage restant très bas et la croissance de la productivité faible ». En fait, l’usage de l’IA en entreprise progresse peu. « Les dépenses d’investissement dans les pays riches restent assez faibles, ce qui suggère que les entreprises n’investissent pas dans les outils qui permettraient à l’IA de leur donner un gros coup de pouce en matière de productivité. La question pour l’année à venir est de savoir combien de temps cette déconnexion entre les marchés financiers et l’économie réelle sur l’utilité de l’IA peut perdurer ».
L’utilisation de l’IA par le secteur privé suggère qu’il est peu probable qu’elle atteigne une efficacité à grande échelle, rappellent De Liban et Marwick. Et l’intégration de l’IA dans le gouvernement ne ferait que rendre le secteur public plus dépendant des riches entreprises technologiques qui la possèdent. « Compte tenu des dommages que l’IA inflige aux communautés les plus vulnérables, utiliser « l’efficacité gouvernementale » comme excuse pour remplacer les décideurs humains par des systèmes mal conçus ne fera qu’aggraver ces dommages, rendant des verdicts opaques et incontestables qui auront un impact profond sur la vie des gens. Pour quiconque croit que les institutions publiques devraient réellement servir le public, il s’agit d’un leurre inacceptable ».
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14:00
Travailler avec du JSON et PostgreSQL
sur GeotribuStocker des données au format json dans PostgreSQL, les consulter... et tout ça avec les données du recensement de l'INSEE pour l'exemple.
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12:38
Émissions CO? de la consommation électrique en temps réel (Electricity Maps)
sur Cartographies numériquesLa mission d'Electricity Maps est d'organiser les données sur l'électricité mondiale pour favoriser la transition vers un système électrique véritablement décarboné. Le site de cette société fournit des données sur l'intensité carbone provenant de la consommation d'électricité de plus de 200 pays ou régions dans le monde.
Émissions CO? de la consommation électrique en temps réel (source : Electricity Maps)
La carte fait apparaître en vert les pays qui produisent une électricité moins carbonée du fait de leur choix de développer l'énergie hydroélectrique (Brésil, Norvège, Islande, Québec) ou l'énergie nucléaire (France). A l'opposé, en brun apparaissent les pays encore très dépendants des énergies fossiles pour la production de leur électricité (Allemagne, Pologne, Russie, Inde, États-Unis, Argentine). La carte peut varier en fonction du temps (cas des éloniennes ou du solaire qui fonctionnent davantage à certaines périodes de l'année). Il est possible de remonter jusqu'en 2017 pour mesurer les évolutions.
L'intensité carbone mesure le caractère propre de la consommation d'électricité dans une zone à un moment donné. Elle représente le nombre de grammes de dioxyde de carbone (CO?) libérés dans l'atmosphère pour chaque kilowattheure (kWh) d'électricité consommée.
En d'autres termes, l'intensité carbone représente l'empreinte carbone de 1 kWh consommé dans cette zone. Cette empreinte est mesurée en gCO?-eq (grammes d'équivalent CO?), ce qui signifie que chaque type de gaz à effet de serre peut être converti en son équivalent CO? en termes de potentiel de réchauffement climatique sur 100 ans (par exemple, 1 gramme de méthane émis a le même impact sur le réchauffement climatique pendant 100 ans qu'environ 34 grammes de CO? sur la même période). L'intensité carbone de la production d'électricité d'une zone est déterminée par le mix de production d'électricité et les facteurs d'intensité carbone associés. Il existe deux types de facteurs d'émission affichés sur la carte : les facteurs par défaut et les facteurs régionaux.
Les sources de données ayant servi pour la carte sont regroupées sur GitHub.
Pour compléter
« L’énergie solaire dépasse le charbon pour la première fois dans la production d’électricité de l’UE en 2024 » (Le Monde).
« Bilan de l'électricité européenne 2025 » (Ember). Le rapport sur l'électricité européenne analyse les données de production et de demande d'électricité pour l'année 2024 dans tous les pays de l'UE-27 afin de comprendre les progrès de la région dans la transition des combustibles fossiles vers l'électricité propre.
« Le charbon, une consommation toujours en hausse en dépit du changement climatique » (Géoconfluences).
« Comment le Royaume-Uni est devenu le premier pays du G7 à abandonner progressivement l'énergie au charbon » (CarbonBrief).Articles connexes
La cartographie des centrales électriques dans le mondeCartographie des projets de combustibles fossiles : comment réduire le risque de "bombes carbone" ?
Vers un registre mondial des combustibles fossiles
Calculer le bilan carbone de nos déplacements aériens
Les plus gros émetteurs directs de CO?, en France en 2019
Climate Trace, une plateforme pour visualiser et télécharger des données sur les émissions de gaz à effet de serre (GES)
Quand la lutte contre les émissions de CO? passe par la dénonciation des entreprises les plus concernées
L'empreinte carbone des villes dans le monde selon le modèle CGMCF
Le tourisme international et son impact sur les émissions de CO?
Quels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
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11:20
Your Personal AI Travel Guide
sur Google Maps ManiaImagine wandering through a city with your very own AI travel guide, ready to reveal the stories behind every landmark, monument, or hidden gem you encounter. With Google’s Talking Tours, this vision takes a significant step closer to becoming a reality.Google Talking Tours offers a fascinating glimpse into the future of AI-driven travel guidance. Developed as part of a collaboration between
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11:00
Mappery: Pilot’s Guide
sur Planet OSGeoWe haven’t had anything from Ken for a while, so let’s remedy that with this 1964 pilot’s guide marked “Not for navigation”
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10:00
GeoSolutions: GeoServer 3 Crowdfunding Reaches Major Step: 80% Funding Completion
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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10:00
GeoCat: GeoServer 3 Crowdfunding Campaign Reaches Major Step: 80% Funding Completion
sur Planet OSGeoThe GeoServer 3 crowdfunding campaign has made remarkable progress, reaching 80% of its financing goal. A significant boost came from a single €100,000 pledge, underscoring the value of this essential upgrade to the GeoServer platform. With just €112,000 left to raise, now is the time to join the movement and ensure the success of this critical project.
A Campaign with Global OutreachThis initiative, led by a consortium of 3 key companies Camptocamp, GeoCat, and GeoSolutions, has garnered backing from a wide range of contributors, including public institutions, large companies, SMEs and individuals from various countries. The campaign’s extensive outreach demonstrates GeoServer’s importance to a broad spectrum of users worldwide. GeoServer has become a cornerstone in geospatial applications across industries and borders, and this campaign reflects its far-reaching impact.
Why GeoServer 3 MattersThe necessity of implementing GeoServer 3 has never been greater. This major upgrade will deliver:
- Future-proof performance to handle growing data and processing demands.
- Enhanced image processing for better visualization and analysis.
- Improved security to safeguard critical geospatial systems.
- A modernized user experience for easier access and usability.
Without these enhancements, users and providers risk facing limitations in scalability, performance, functionality, and security. Achieving this upgrade will ensure GeoServer remains a leading tool in the geospatial industry, empowering your open-source Spatial Data Infrastructure (SDI) based on GeoServer to innovate continuously while providing secure, high-performance services. This will position your organization at the forefront of geospatial technology.
A Few More Months to Make a DifferenceThe campaign will continue until spring, providing a limited window for additional financial contributions. While the international team of core contributors is ready to start the migration, we are waiting for the complete budget allocation to begin, in line with the rules of this crowdfunding campaign. To accommodate many entities currently finalizing their budgets, we have planned to let the campaign run for a few more months. This is an excellent opportunity for your organization to support the future of GeoServer and demonstrate your commitment to open-source geospatial solutions.
Every Contribution CountsWith €112,000 still needed to meet the target, every pledge—big or small—matters. Whether you’re a public institution, a large company or an SME, your support can make a difference. Reaching this goal would be a remarkable achievement, building on the strong progress made so far and ensuring the future of GeoServer 3 becomes a reality.
For any questions or to discuss how you can contribute, please email us or fill out the form to pledge your support. Together, we can achieve this milestone and continue building a sustainable, innovative future for geospatial technology.
Thanks to all organizations and individuals that have mobilized themselves, contributed financially, or spread the word to make this campaign a success.
Individual donations: Abhijit Gujar, Laurent Bourgès.
The post GeoServer 3 Crowdfunding Campaign Reaches Major Step: 80% Funding Completion appeared first on GeoCat bv.
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9:30
Valider les types énumérés Django en base de données
sur Makina CorpusApprenez à mettre en place une contrainte SQL permettant de valider les types énumérés en base de données à l’aide de l’ORM Django.
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6:00
L’ubérisation de la santé
sur Dans les algorithmesLe Roosevelt Institute vient de publier un rapport sur l’ubérisation dans le secteur du soin infirmier. Les applications de travail à la demande proposent désormais aux infirmières et aides-soignantes de postuler aux tarifs les plus bas – plusieurs applications proposent même des enchères inversées pour renforcer la compétition entre les infirmières postulantes. Les prises de postes sont souvent annulées au dernier moment, sans dédommagement et les heures imprévues ne sont pas payées. Toutes les plateformes facturent des frais aux infirmières à chaque prise de poste et ont parfois des frais pour encaissement immédiat des sommes dues. Les infirmières y sont évaluées selon des processus opaques. Les travailleurs du soin rejoignent des établissements à la demande, sans formation ni accompagnement aucun, au risque de défaillances dans la continuité des soins.
Dans The Guardian, Katie Wells du collectif Ground Work Collaborative et co-autrice du rapport, explique que c’est parce que nous ne payons pas bien ces travailleurs qu’ils se tournent vers l’économie du travail à la tâche, pour prendre un semblant de contrôle sur leur propre vie, qu’ils n’ont pas autrement. « Qu’une personne qui ne connaît pas un hôpital, ses patients, ses antécédents médicaux ou ses structures de gestion puisse simplement arriver un jour et reprendre le travail du travailleur précédent qui a terminé son quart de travail aurait été inimaginable il y a seulement quelques années », affirme le rapport. Jacobin dénonce des plateformes créées pour résoudre une pénurie d’infirmières qui n’existe pas vraiment. « La seule pénurie, c’est celle des bons emplois d’infirmières ».