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12:53
Markus Neteler: GRASS GIS 8.4.1 released
sur Planet OSGeoThe GRASS GIS 8.4.1 release provides more than 80 improvements and fixes with respect to the release 8.4.0. Enjoy!
The post GRASS GIS 8.4.1 released appeared first on Markus Neteler Consulting.
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11:00
Mappery: Is this a map?
sur Planet OSGeoElizabeth saw this in the foyer of a building in SW1.
The blurb says:
“Angela Detanico & Rafael Lain – A Different Place, 2022
This wall painting is based on a method of cartographic writing that correlates a letter of the alphabet with each of the earth’s 24 time zones. That system of navigation, still in use today, was developed in 1802 by American astronomer Nathaniel Bowditch, who is considered the father of maritime navigation. Angela Detanico and Rafael Lain used the lexicon to encode text into a world map, spelling out the phrase “A Different Place.” By melding language with the map, the artists address two of the basic structures- geography and language that govern our daily lives.
Linguists, semiologists and graphic designers by training, the artists invite viewers to play a decrypting game that unlocks multiple levels understanding. Their rearranged map could represent immigration patterns or the phenomenon of globalisation, but it also serves as a vehicle to reflect on the connection between signs and meaning.”
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10:27
The Dot Map of America
sur Google Maps ManiaOne of my all-time favorite interactive maps was created by Dustin Cable at the University of Virginia. Unfortunately, the Racial Dot Map of America was removed in 2022. This map used data from the 2010 Census to place a colored dot on a map for every American - all 308,745,538 of them. As the name suggests, the color of each dot was determined by race.The UVA map, based on 2010 Census
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7:25
La course à l’IA est un marathon
sur Dans les algorithmes« Tant qu’il existera un consensus sur le fait que les LLM sont la seule approche pertinente, la loi d’échelle dominera et aucun pays ne pourra réellement « gagner » la course à l’IA. »
« L’extrême droite a réussi un tour de force : disqualifier la vérité en tant que critère pertinent pour juger de la qualité d’un modèle d’IA. »
« Ce n’est qu’en refusant de participer à cette course délirante que l’Europe aurait vraiment une chance de s’en sortir par le haut. » Gary Marcus
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7:00
De l’esthétique fasciste de l’IA
sur Dans les algorithmes“Pourquoi les personnalités d’extrême droite utilisent-elles massivement la synthographie et la vidéo générée par IA pour communiquer ? Le premier élément de réponse, le plus évident, se situe dans la facilité d’accès aux outils de génération d’image. Dans la pure application de la doctrine de Steve Bannon, qui recommande d’inonder l’espace médiatique de « merde » , l’imagerie IA peut être produite et diffusée de façon massive. Elle ne nécessite pas d’intermédiaire artistique et permet de véhiculer de manière suffisamment précise les idées à communiquer”. David-Julien Rahmil
“Si l’art consiste à établir ou à briser des règles esthétiques, alors l’art de l’IA, tel qu’il est pratiqué par la droite, affirme qu’il n’y a pas de règles, mais l’exercice pur et simple du pouvoir par un groupe sur un groupe extérieur”. Gareth Watkins“Les fascistes n’ont pas de morale […] Ils prennent toutes leurs décisions pour des raisons mythologiques ou esthétiques. C’est pourquoi ils aiment l’IA moderne. Pour eux, elle représente la victoire de l’esthétique sur l’art. Le triomphe final des apparences superficielles sur le sens humain.” Aaron Brown
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6:16
Oslandia et QWC : la suite ! (8/8)
sur OslandiaOslandia et QWC ( 1 / 8 )
Oslandia et QWC : améliorations fonctionnelles ( 2 / 8 )
Oslandia et QWC : interface d’administration ( 3 / 8 )
Oslandia et QWC : publier un projet directement depuis QGIS ( 4 / 8 )
Oslandia et QWC : Générique versus spécifique ( 5 / 8 )
Oslandia et QWC : Maintenance ( 6 / 8 )
Oslandia et QWC : déploiement et site de démo ( 7 / 8 )Dans cette série d’articles consacrée à QGIS Web Client, nous avons évoqué toute l’histoire qui liait Oslandia à ce SIG web OpenSource. Depuis 2020, nous avons pu réaliser de nombreuses installations de QWC pour des clients. Au fur et à mesure de ces installations, nous avons eu l’occasion d’enrichir cet écosystème en développant de nouvelles fonctionnalités (génériques pour tous les utilisateurs de QWC ou bien spécifiques, certaines financées par nos clients, d’autres par Oslandia via l’auto-investissement OpenSource) et en corrigeant certains problèmes. Nous avons également amélioré la publication de nouveaux projets QGIS sur la plateforme web en développant un plugin QGIS spécifique qui se connecte à l’instance QWC que l’on souhaite. Aussi, toute cette expérience accumulée nous a permis de nous améliorer sur le déploiement de cette application.
Les fonctionnalités qui ont été développées ces dernières années sont issues de cahiers des charges de clients, ou bien de feuilles de route des différentes entreprises offrant du support sur QWC (principalement Oslandia et Sourcepole).
À Oslandia, nous avons encore beaucoup d’idées de fonctionnalités à intégrer dans l’application en 2025. En voici une liste non exhaustive :
- plugin Panoramax (en cours de développement par l’EuroMétropole de Strasbourg)
- améliorations de l’interface d’administration pour continuer à faciliter la publication de projets
- améliorations des outils de dessin
- prise en compte de widgets avancés dans les formulaires d’édition
- améliorations du plugin QWC Tools
On peut noter qu’il y a un important travail en cours par SourcePole et Oslandia pour intégrer la bibliothèque de visualisation 3D Giro3D dans QWC. Nous ne manquerons pas de relayer les premiers cas d’usage que nous ferons une fois cette intégration terminée.
D’autres éléments de roadmap ont aussi été proposés lors de diverses présentations à des conférences :
- intégration d’un dashboard de statistiques
- gestion de documents
Pour finaliser cette série d’articles sur QWC, nous aimerions remercier tous les clients nous ayant fait confiance pour l’installation de ce SIG web dans leur infrastructure, et spécialement remercier les financeurs de fonctionnalités qui permettent à tous les utilisateurs de cet écosystème d’en profiter. Ce financement est une des façons de contribuer activement aux logiciels OpenSource.
D’autres moyens existent et sont également appréciés des développeurs et mainteneurs de ces solutions :
- aider à la traduction dans plusieurs langues
- compléter la documentation
- proposer des améliorations si vous avez les compétences de développement nécessaires
- proposer des corrections sur des problèmes que vous avez identifiés
- faire des rapports de bugs en ouvrant des tickets dans les dépôts de code correspondants
Si vous souhaitez tester QWC avant le déploiement de votre propre instance, vous pouvez vous rendre sur notre application de démo où de nombreuses fonctionnalités ont été configurées (mais pas toutes): [https:]]
Si vous êtes intéressé par le déploiement de QWC, une démo ou une demande d’implémentation de fonctionnalité, vous pouvez nous contacter: infos+qwc@oslandia.com
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1:00
Kartoza: Introducing the new QGIS Plugins Website and QGIS Hub
sur Planet OSGeoWe are excited to announce the release of the newly updated QGIS Plugins Website and the launch of the QGIS Hub Website! These updates bring a fresh new look that aligns with the QGIS branding overhaul, along with significant improvements in user experience.
Revamped QGIS Plugins WebsiteQGIS Plugins Homepage
The QGIS Plugins website has undergone a major redesign to enhance usability and provide a seamless experience for users. With a modernised interface and improved navigation, users can now find and manage plugins more efficiently. Some of the key updates include:
- A fresh UI that matches the latest QGIS branding.
- Enhanced browsing experience with better categorisation of plugins.
- Detailed plugin pages showcasing ratings, download counts, and descriptions more clearly.
- Improved search and filtering options to find the right plugin quickly.
- A more intuitive submission process for plugin developers.
Plugins List with Grid View and a Table View
Plugins search and details page
Introducing QGIS HubQGIS Hub Homepage
In addition to the plugin update, we are thrilled to introduce the QGIS Hub, now available at https://hub.qgis.org. This new platform serves as a dedicated space for sharing QGIS resources such as styles, 3D models, geopackages projects files, QGIS Layer Definition (QLR) files, and much more. By separating this section into its own website, we have made it easier for users to discover and access valuable resources.
Key features of the QGIS Hub include:
- A visually appealing homepage with featured resources.
- A well-organised list view for browsing available assets.
- Detailed resource pages with previews and descriptions.
- Advanced search functionality to quickly locate specific resources.
- A seamless submission process for users who wish to contribute their resources.
Resources list and details page
Thank you to the QGIS CommunityQGIS is developed by a team of dedicated volunteers, companies and organisations. The QGIS project relies on sponsorships and donations for much of their funding. Without the contributions of the QGIS sustaining members and donors and all volunteers, these continued improvements would not be possible. At Kartoza we are fortunate to employ both a QGIS Document Writer and QGIS Developer as fulltime staff members, an achievement made possible through the donations from QGIS community. Thank you to Tim Sutton (member of QGIS Steering Committee) for donating his time and helping make these updates possible.
Experience the New Platforms Today!We invite you to explore the new QGIS Plugin website and the QGIS Hub today. These updates are designed to enhance your workflow and make it easier to extend and enrich your QGIS experience. We look forward to your feedback and continued support as we work to improve the QGIS ecosystem!
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20:36
QGIS Blog: QGIS.ORG Annual General Meeting 2024 – Minutes Now Available
sur Planet OSGeoWe are pleased to announce that the minutes from the QGIS.ORG Annual General Meeting (AGM) 2024 are now available for public review.
Since the establishment of QGIS.ORG as a formal legal entity in 2016, we have held virtual AGMs to ensure transparent governance. These meetings allow QGIS Voting Members to approve the annual budget, review financial reports, elect new project members, and make other key decisions affecting the future of the project.
Key Highlights from the 2024 AGMThe AGM took place virtually from November 20 to December 1, 2024, with discussions held via mailing lists and voting conducted through online forms.
Election Results- Board Members:
- Chair: Marco Bernasocchi
- Vice-Chair: Anita Graser
- Treasurer: Andreas Neumann
- Project Steering Committee (PSC) Members:
- Alessandro Pasotti
- Jürgen Fischer
- Régis Haubourg
Annual Financial Report 2023 – Approved unanimously.
Annual Report 2023 – Approved unanimously.
- Financial Auditors for 2024
- Andreas Voigt
- Andreas Vonlaufen
The complete minutes of the QGIS.ORG AGM 2024 can be accessed here:
Thank you to all QGIS Voting Members who participated in the AGM. Your contributions help shape the future of QGIS!
- Board Members:
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20:18
Etats-Unis – Anatomie d’une démocratie
sur Les cafés géographiquesCet ouvrage, publié en 2024, a été réalisé par Thomas Snégaroff et Romain Huret, qui ont déjà publié dans la même collection, [Les Arènes / France Inter], un ouvrage sur Israël Palestine – Anatomie d’un conflit (2024).
Les Cartes et infographies sont réalisées par Delphine Papin, responsable de ce service au journal Le Monde, aidée par Floriane Picard, cartographe au journal Le Monde. Les Textes complémentaires sont Lucie Rondeau du Noyer.
L’interrogation des auteurs de cet ouvrage est plus que jamais nécessaire en ce début d’année 2025 : les Etats-Unis ont-ils une démocratie modèle ou s’agit-il de l’histoire d’un rêve a bout de souffle ? En 30 questions-réponses, les auteurs de l’ouvrage nous donnent des clés pour comprendre la situation présente. Six chapitres se succèdent, et s’articulent sur 6 dates jugées fondamentales, chronologiquement de 1776 jusqu’à l’assaut contre le Capitole en 2021.
Chapitre I : 1776, la peur de la démocratie« Rappelez-vous, la démocratie ne dure jamais longtemps. Elle gaspille, s’épuise et se meurt. Il n’y a jamais eu de démocratie qui ne se soit suicidée ». Cette lettre de John Adams, date du 17 décembre 1814. Cette critique étonne de la part de Adams, qui est l’un des Pères Fondateurs de la République et homme des Lumières .
En 1776, les treize colonies britanniques d’Amérique se révoltent contre une série de taxes imposées par le Parlement britannique, dont la célèbre taxe sur le thé.
C’est le général Washington qui mène les troupes patriotes à la victoire et c’est Thomas Jefferson qui rédige la déclaration d’indépendance le 4 juillet 1776, le 4 juillet devenant le jour de la Fête nationale.
Les troupes françaises du général Lafayette avaient contribué à la victoire des patriotes, pour se venger de la perte des colonies d’Amérique après la guerre de Sept Ans (1756-1763) contre les Anglais.
La Constitution de 1787, rédigée à Gettysburg, prévoit la séparation des trois pouvoirs : exécutif / législatif / judiciaire. Elle précise aussi que chaque Etat doit envoyer 2 sénateurs au Congrès quel que soit le nombre d’habitants. Elle a connu depuis 27 amendements, dont la suppression de l’esclavage en 1865 et le droit de vote des femmes en 1920.De 1863 à 1865 se déroule la Guerre Civile ou Guerre de Sécession, entre les Etats nordistes et les Etats sudistes. En 1865 est votée, l’abolition de l’esclavage (il y a alors environ 4 millions d’esclaves)
Mais en 1877, se mettent en place des lois de ségrégation dans l’espace public, dans les Etats Confédérés du Sud. Des panneaux proclament partout « Negroes and dogs not allowed » (interdit aux nègres et aux chiens). Ces panneaux d’une extrême violence sont « justifiés » par les Sudistes qui affirment qu’il existe deux populations égales mais séparées.
Cette discrimination ne va disparaître que dans les années 1960, après de nombreuses manifestations et de sit-in en faveur de l’intégration des Afro-Américains. Les manifestants sont violemment dispersés, certains même sont emprisonnés comme Martin Luther King. Mais en 1964 et 1965, deux lois assurent l’intégration définitive des Afro-Américains et c’est en 2008 que Barak Obama fut élu président de la république. Il a souvent rappelé qu’il était issu de la « middle class » afro-américaine, qui s’affirme dans les années 1970.
Mais ces avancées, en ce début du XXI ème siècle, sont remises en cause, à l’encontre des fractions les plus pauvres de la population. Une Amérique raciste subsiste.Chapitre II : 1898, la tentation impériale
Depuis les années 1920, les historiens ont emprunté l’expression de Gilded Age (âge du toc) à Mark Twain pour désigner la période entre la fin des années 1870 et la fin des années 1890 aux Etats-Unis. Elle est caractérisée par une forte croissance économique, une immigration massive et le creusement des inégalités.
Dans les années 1870, les Américains sont occupés à la conquête de l’Ouest, avec des compagnies ferroviaires, des industries minières. De grandes entreprises voient le jour, des trusts ou des robber barons (barons voleurs). La plus célèbre est la United Fruit Compagny qui s’impose jusqu’au Honduras et au Guatemala.
Les 13 Etats initiaux conquièrent les terres sises au-delà du Mississipi et atteignent le Pacifique avant la fin du XIX ème siècle. Les populations amérindiennes sont enfermées dans des réserves.
La doctrine Monroe (1823) va rester valide jusqu’à la fin du siècle : elle condamne toute intervention européenne dans les affaires des Amériques, tout comme celle des Etats-Unis dans les affaires européennes.
Ce n’est qu’en 1898, avec l’intervention à Cuba qui est alors sous l’emprise de l’Empire espagnol, que les Etats-Unis mettent fin à l’isolationnisme. Ils mettent en avant leur volonté d’aider les démocraties.Théodore Roosevelt (1859-1919) fait alors sien un proverbe africain : « Parle doucement et porte un gros bâton ».
Le poids de la religion reste fort jusqu’à aujourd’hui et les Etats-Unis se croient volontiers porteurs d’une mission civilisatrice. Ainsi, c’est pour lutter contre le communisme, « ce fléau antichrétien » que l’on justifie l’intervention au Vietnam (1955-1975).
C’est aussi pour apporter la démocratie dans le monde arabe que les Etats-Unis interviennent en Irak en 2003, dans la 2ème guerre du Golfe, en présentant Saddam Hussein comme un deuxième Hitler.Chapitre III : 1941, l’adieu à l’isolationnisme
En 1940 naît le Comité America first, dont le porte-parole le plus éminent est l’aviateur Charles Lindbergh. Il prône l’isolationnisme et s’oppose à tout soutien direct à l’effort de guerre britannique. Il s’oppose aussi à l’immigration juive et catholique, venues d’Europe de l’est et du Sud. C’est certainement la face la moins connue du prestigieux aviateur !
Mais c’est dès 1921, que des quotas sont mis en place car l’Amérique doit rester « wasp » c’est-à-dire blanche, anglo-saxonne et protestante. C’est aussi dans les années 1920 qu’émerge le KKK (Ku Klux Klan) qui s’oppose à l’abolition de l’esclavage.Le 7 décembre 1941, l’attaque surprise de la base américaine de Pearl Harbor (Hawaï) par les Japonais remet tout en cause. Immédiatement le Comité America first se dissout et l’ensemble de la population et de ses élites industrielles (Ford, Dupont de Nemours) soutenues par le Royaume Uni et le Canada s’engagent dans la guerre. Le projet Manhattan (1942-46) va développer des activités d’ingénierie militaire, d’enrichissement de l’uranium et d’espionnage.
Il faut attendre 2016 pour que les Etats-Unis reviennent à une volonté d’isolationnisme ou de partage des tâches dans le cadre de l’OTAN. La reprise du slogan par Donald Trump ne vient pas de nulle part … A chacun revient de prendre en charge sa défense !Chapitre IV : 1968, une guerre civile culturelle
En 1968, Richard Nixon, sur le point de gagner les élections présidentielles, estime que l’Amérique est malade.
Les hippies revendiquent l’héritage de l’Amérique des pionniers, allant parfois jusqu’à quitter les villes pour recréer des communautés rurales où l’on prône l’amour libre. Les féministes, qui ont obtenu le droit de vote en 1920, reprennent le combat pour l’égalité des droits. Le mouvement atteint son maximum d’influence lors du festival de musique de Woodstock en 1969.
Nixon, élu en 1969, est réélu en 1972, mais il fut emporté par le scandale du Watergate en 1974. Le Watergate est le nom d’un hôtel où se réunissaient les opposants politiques à Nixon et qu’il décide de placer sur écoute.
En interne, la violence politique n’a jamais cessé : émeutes raciales de Watts en 1962 dans les quartiers noirs des grandes villes ; assassinat de Martin Luther King en 1968 à Memphis, puis la même année de Bobby Kennedy, le frère de J.F. Kennedy.
Après Nixon, Jimmy Carter (1977-1981) arrive au pouvoir. C’est un démocrate. Nixon puis Carter ont dû faire face aux deux chocs pétroliers de 1973 et 1979.
Aux élections suivantes, Ronald Reagan, un républicain, l’emporte et se présente comme le sauveur de la démocratie et le retour à la prospérité. Il fut d’abord un acteur renommé d’Hollywood, qui sut promettre la fin de « l’âge des ténèbres ».Il fut réélu pour un deuxième mandat (1984-1988). Son slogan favori est : « Dans la crise actuelle, l’Etat fédéral n’est pas la solution à nos problèmes. C’est l’Etat fédéral qui est le problème ». Il s’empresse donc de réduire le nombre de services sociaux et les programmes d’aide. Vous l’avez bien compris, Donald Trump ne fait que reprendre le discours de Reagan… n’oublions pas qu’il fut lui-même présentateur de shows à la télévision.
A propos de Martin Luther King (1929-1968)- « I have a dream »
Grand lecteur de Thoreau et de Gandhi, il combat pour l’égalité des droits et son obtention par l’action non violente, dont la désobéissance civile. Il demande en 1955, le boycott des bus de Montgomery après que Rosa Park a refusé de céder sa place à un Blanc. Citations :
« Aujourd’hui, dans la nuit du monde et dans l’espérance de la Bonne Nouvelle, j’affirme avec audace ma foi dans l’avenir de l’humanité.
Je refuse de croire que les circonstances actuelles rendent les hommes incapables de faire une terre meilleure.
Je refuse de croire que l’être humain ne soit qu’un fétu de paille ballotté par le courant de la vie, sans avoir la possibilité s’influencer quoi en que ce soit le cours des événements.
Je refuse de partager l’avis de ceux qui prétendent que l’homme est à ce point captif de la nuit sans étoiles du racisme et de la guerre, que l’aurore radieuse de la paix et de la fraternité ne pourra jamais devenir réalité.
La vie, même vaincue provisoirement, demeure toujours plus forte que l’amour.
Je crois que, même au milieu des obus et des canons, il reste l’espoir d’un matin radieux ».Chapitre V: 2001, la démocratie brutalisée
Quelques dates des mandats présidentiels pour se repérer
George H.W ; 1989-1993 = Républicain
Bill Clinton 1993-2001 = Démocrate
George Bush = 2001-2009 Républicain
Barack Obama = 2009-2017 =Démocrate
Donald Trump 2017-2021 = RépublicainEn 1992, le politologue Francis Fukuyama publie un essai intitulé La Fin de l’histoire et le Dernier homme. Il se réjouit de la disparition de l’URSS en 1991; de la victoire des Etats-Unis dans la guerre froide et de celle d’un ordre mondial fondé sur la libre entreprise, les droits de l’homme et le multiculturalisme. Il crée le sentiment d’une mondialisation heureuse.
En 1994 sont signés les accords de libre-échange de l’ALENA, avec le Canada et le Mexique. La Chine adhère à l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) en 2001. Le libre-échange doit à présent régner partout dans le monde.
A l’extérieur des frontières, et pour imposer la démocratie, les Etats-Unis se sont engagés dans de nouvelles guerres au Moyen Orient : en août 1990, pour arrêter l’expansionnisme de Saddam Hussein, le dictateur irakien; puis en 2001 la guerre en Afghanistan contre les Talibans et en 2003 celle en Iran contre les mollahs.
Mais le 11 septembre 2001 sonne le glas de cette illusion d’optique. Le choc du 11 septembre est similaire à celui de Pearl Harbor.
Les Etats-Unis votent le Patriot Act en octobre 2001. Il limite les libertés individuelles et octroie un plus grand pouvoir de police à l’Etat fédéral qui peut mettre sur écoutes ou perquisitionner les individus soupçonnés de terrorisme.
Depuis 2001, les Etats-Unis se considèrent comme « une société en guerre ». Chacun peut (et même doit) posséder une arme puisque le pays est menacé par l’islam et par l’effondrement du monde. Environ 30 tueries de masse ont bousculé le pays depuis 1984, faisant à chaque fois entre 10 et 61 morts.Chapitre VI : 2021, la prise du Capitole
Le démocrate Joe Biden devient président durant les années 2021-2024. Mais, Donald Trump refuse de reconnaître sa défaite et le 6 janvier 2021 il cautionne l’assaut du Capitole, où siègent les deux assemblées. Les partisans de Trump sont persuadés qu’ils viennent de sauver la démocratie, celle des Pères fondateurs.
La remise en cause des élections n’est pas nouvelle, elle a commencé dès le début des années 2000. En 2000, l’élection de Bush est contestée par Al Gore ; en 2008, celle de Obama qui est suspecté de n’être pas Américain. En 2016, la défaite de Hillary Clinton est constitutionnelle, mais elle avait eu plus de voix que Trump. Enfin, en 2020, Trump accuse les démocrates de tricheries sur les machines à voter électroniques.Pour avoir une idée de la fragmentation actuelle des Etats-Unis, j’ai choisi de reprendre, dans l’ouvrage, un tableau et deux cartes.
Epilogue
La campagne présidentielle de 2024 n’a semblé obéir à aucune règle : coups de feu, coups de semonce, coups de théâtre, la démocratie est entrée dans une zone de turbulences sans fin prévisible.
Trump n’est président que depuis quelques semaines, et pas un jour ne passe sans qu’il ne décrète des choses invraisemblables qui laissent sans voix ceux qui se croyaient leurs alliés, ceux qui croyaient dans les valeurs de la démocratie américaine.Maryse Verfaillie –compte rendu écrit le 1er mars 2025-
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12:50
Standup For Sciences 2025, Paris 7 mars
sur Carnet (neo)cartographiqueParce que les sciences sont un bien commun pour l’humanité.
9h30-11h – Conférence de presse ouverte au public
> au Collège de France (amphithéâtre Halbwachs)
avec des exposés courts de Patrick Boucheron (Professeur au Collège de France), Dominique Costagliola (Directrice de Recherche Emérite à l’Inserm), Valérie Masson-Delmotte (Directrice de recherche, CEA) et Claire Mathieu (Directrice de Recherche, CNRS), consacrés aux menaces contre les sciences et aux raisons de la mobilisation.11h30-13h – Conférence grand public
> à Jussieu (amphithéâtre 45B),
avec des interventions de Florence Débarre (Directrice de recherche CNRS en biologie évolutive), Johanna Siméant Germanos (Professeur de science politique, ENS), Michaël Zemmour (Professeur de sciences économiques à l’Université Lyon 2) et une table ronde “sciences de la durabilité dans la tourmente” avec Valérie Masson-Delmotte (CEA), Dorian Guinard (Université de Grenoble Alpes), Sébastien Barot (IEES-Paris) et Marine de Guglielmo Weber (IRSEM).13h30 – Rassemblement place Jussieu,
mêlant étudiants, citoyens, chercheurs et universitaires, avant une marche au travers du Quartier Latin (Jussieu – rue des Écoles – Place de la Sorbonne – Boulevard Saint-Michel – Port Royal) ponctuée de happenings et d’interventions au Collège de France et place de la Sorbonne.Téléchargez l’affiche et les tracts aux formats (A0, A3, A4) ici.
via le Le groupe de coordination de Stand Up For Science Paris et IDF
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11:00
Mappery: Terra Computer
sur Planet OSGeoMarc-Tobias sent me this.
“Seen randomly at a German hospital. Apparently a German computer brand
[https:]] . Looking closely it really is a world map, not a fantasy maps. They
smoothed the edges it became also unrecognizable.
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10:37
Urban Growth in Motion
sur Google Maps ManiaThe City Population Bubble Chart with Proportional Text & Total Population is an animated bubble chart organized into a geographical map that visualizes population changes in cities worldwide from 1950 to 2035. The animation presents the populations of global cities over time, offering an overview of where urban populations are rising and falling.The map uses data from the 2018
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9:55
Les hémisphères de Boggs
sur Carnet (neo)cartographiqueOù est le centre du Monde ? La Terre étant une sphère, son centre est évidemment son noyau. Mais cela intéresse davantage les géologues que les géographes. Qu’en est-il alors à la surface du globe ? Est-il possible de définir le centre des terres émergées à la surface de notre planète ? Voilà une vaste question qui a captivé de nombreux géographes et scientifiques au fil du temps. Dans ce billet cartographique, nous nous penchons sur l’approche originale de l’ancien chef de la division des cartes au département d’État des États-Unis : le géographe américain Samuel Whittemore Boggs (1889-1954). En 1945 justement, Boggs publie une étude visant à localiser le centre des terres émergées. Sa méthode repose sur un principe relativement simple : faire pivoter le globe dans toutes les directions jusqu’à trouver la face contenant la plus grande superficie de terres, tandis que la face opposée en présente le moins. Une fois cette orientation déterminée, le centre du cercle ainsi tracé définit le centre des terres émergées. Selon les calculs, les déterminations de ce centre varient légèrement. Une estimation le place à 47°13?N 1°32?W, en France dans la ville de Nantes ; une autre le situe à 90 kilomètres de là près de Piriac-sur-Mer. À l’échelle de la carte, cela représente à peine quelques pixels. Mais en tout cas, si vous vous rendez là-bas en vacances, vous pourrez raconter, sans mentir, que vous avez mangé des galettes au centre de la Terre !
Évidemment, cette méthode est discutable, et bien d’autres solutions techniques, sophistiquées ou non, sont possibles. Elles donnent d’ailleurs des résultats très différents. Google Maps, considère par exemple que ce centre du Monde se situe en Turquie. Pour le géographe français Élisée Reclus, celui-ci se localiserait à Londres. Les approches sont nombreuses et les résultats aussi divers que les méthodes utilisées. En réalité, cette question n’a pas vraiment de sens puisqu’en géographie, les vrais centres sont avant tout les lieux de pouvoir, qu’ils soient politiques ou économiques. Quoi qu’il en soit, la méthode proposée par Boggs en 1945 a tout de même un avantage. En considérant deux faces de la Terre en vis-à-vis, elle permet de définir, par construction, deux hémisphères opposés : l’un continental, qui contient plus de 80 % des terres émergées, et l’autre océanique, qui ne contient que 20 % de celles-ci.
La ligne séparant ces deux hémisphères alternatifs peut alors être représentée sur un planisphère traditionnel, pour peu, qu’on le façonne un peu. La cartographie c’est comme de la pate à modeler…
Source : [https:]]
Ingénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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Les animaux sur les cartes géographiques anciennes (1500-1800)
sur Cartographies numériquesLa thèse d'Émilie Dreyfus sur les animaux des cartes géographiques anciennes est disponible en téléchargement sur HAL :
Émilie Dreyfus. Les animaux sur les cartes géographiques anciennes (1500-1800) : espaces, savoirs et représentations. Thèse de géographie sous la direction de Gilles Palsky. Université Panthéon-Sorbonne - Paris I, 2023. [https:]]
Nova Africa par Hugo Allardt, XVIIe siècle (source : Gallica)
RésuméCette thèse s’intéresse aux motifs zoologiques figurés sur les cartes géographiques produites en Europe à l’époque moderne. Le point de départ repose sur l’hypothèse que l’animal n’est pas seulement là pour combler un blanc, ni que son rôle est exclusivement décoratif, mais qu’en fonction de son positionnement sur la carte et de son association avec un espace géographique déterminé, il est utilisé pour véhiculer un savoir zoologique, caractériser un territoire, ou pour construire une certaine vision du monde. Dans cet objectif, l’animal est envisagé à la fois comme un signe et une image. En croisant des perspectives spatiales (l’Europe et les autres parties du monde) et temporelles (de 1500 à 1800), et en étudiant les sources géographiques au prisme d’autres supports du savoir naturaliste (livres d’histoire naturelle, livres de voyage, catalogues de cabinets de curiosité), l’objectif est également de positionner la carte géographique au sein des différentes formes de « récits » ou « d’images » qui écrivent et décrivent le monde. Enfin, étant entendu que la carte géographique est une représentation politique du monde, la dernière partie explore des enjeux de domination : de l’homme sur l’animal, en utilisant la carte géographique comme source originale pour une étude géohistorique des relations homme-animal ; de l’Europe sur les territoires extra-européens, à travers la mise en lumière de l’animal comme élément de la construction d’espaces idéologiques, exotiques ou imaginaires.
L’objectif de cette thèse est ainsi de produire une réflexion géohistorique renouvelée sur le statut de l’iconographie animale en démontrant qu’elle fait partie intégrante du discours géographique produit par les cartographes de la première modernité. Elle s’inscrit à la croisée de plusieurs champs disciplinaires : histoire de la cartographie et de la géographie, histoire de l’édition, histoire de l’art et histoire des sciences, liées à la question des relations homme-animal (« géographie humanimale »). L'analyse s’appuie sur la création puis l’exploitation d’une base de données recensant 7 765 animaux sur 1 332 cartes et globes de toutes les parties du monde et 61 autres sources du savoir naturaliste.
Isle de Madagascar par Etienne de Flacourt, 1656 (source : Gallica)
Le blanc des cartes ou la dialectique du plein et du videLa thèse comporte des pages très intéressantes sur le blanc des cartes en lien avec la dialectique du plein et du vide. Les historiens de la cartographie datent « l’invention » des blancs de la carte du début du XVIIIe siècle (Surun, 2004, pp. 117-144). Dans un article sur les enjeux épistémologiques de la cartographie au XVIIIe siècle, Lucile Haguet montre cependant que dans la cartographie de l’Égypte, le vide semble la règle bien avant le siècle des Lumières et que s’il y a une mutation de l’objet cartographique au XVIIIe siècle, il s’agit plutôt d’une évolution du sens du « blanc » (Haguet, 2011). À la lumière de l’analyse de la présence de l’animal sur les cartes, ces deux postulats épistémologiques peuvent être complétés par un troisième : la représentation picturale de l’animal, avant de quitter l’intérieur de la carte, est remplacée par sa représentation textuelle. Loin d’avoir pour seule fonction de combler les blancs, l’iconographie animale, construit un espace géographique complexe, véhiculant, au-delà de la représentation topographique du territoire, de multiples discours sur le monde : naturalistes mais également politiques et symboliques.
La production cartographique de Nicolas de Fer constitue un exemple représentatif de la dialectique du vide et du plein et du remplacement de l’image par le texte. La mappemonde en deux hémisphères de 1694 laisse ainsi l’hémisphère sud totalement vide, tandis que les espaces inconnus sont occupés soit par la toponymie, le relief, les fleuves et rivières, le tracé des frontières, soit par des informations textuelles. Au nord des Montagnes de la lune, lieu supposé des sources du Nil depuis la cartographie de la Renaissance, la mention inscrite peut être considérée comme programmatique du projet cartographique en devenir de Nicolas de Fer. On y lit : « On a mieux aimé laisser cette Place Vide que de la remplir de particularités inconnues, ou imaginaires ». Ce qui frappe dans cette information c’est justement le fait qu’elle ne laisse pas vide l’espace géographique mais le remplit. Dans la production de Nicolas de Fer, les animaux se situent, à une exception près, exclusivement dans les marges des cartes, sous forme de vignettes le plus souvent ou associés aux cartouches, notamment dans les cartes de l’Europe. L’animal se replie donc dans les marges, et les espaces géographiques sont réservés aux figurés, aux représentations conventionnelles ou au texte. Cependant, certains cartographes assument de laisser des espaces vides sur les territoires inconnus ou non explorés, ces espaces sont très souvent occupés par des textes relatant les singularités relatives aux moeurs des peuples, à l’histoire naturelle, ou encore à l’histoire des explorations.
Références
SURUN, I. (2004). Le blanc de la carte, matrice de nouvelles représentations des espaces africains. Dans I. LABOULAIS (éd.), Combler les blancs de la carte : Modalités et enjeux de la construction des savoirs géographiques (XVIIe-XXe siècle). Presses universitaires de Strasbourg. [https:]]
HAGUET, L. (2011a). La carte a-t-elle horreur du vide ? Réexaminer les enjeux du tournant épistémologique du XVIIIe siècle à la lumière de la cartographie occidentale de l’Égypte. Cartes et géomatique, 210, 95-106. [https:]]
DREYFUS, É. (2022). Spectacle zoologique, inventaire de la nature ou encyclopédie naturaliste ? Approche épistémologique de la représentation des animaux sur quelques cartes murales des Amériques (XVIe-XVIIIe siècles). Bulletin du Comité Français de Cartographie, Cartes & Géomatique, 249, 13-29. [https:]]
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La co-science de l’IA sera-t-elle magique ?
sur Dans les algorithmesGoogle a dévoilé un système expérimental d’intelligence artificielle qui « utilise le raisonnement avancé pour aider les scientifiques à synthétiser de vastes quantités de littérature, à générer de nouvelles hypothèses et à suggérer des plans de recherche détaillés », selon son communiqué de presse. L’idée de cette IA de « co-science », basée sur Gemini, est qu’elle propose des idées à une question ou à un objectif spécifique, puis travaille ces hypothèses en allant puiser dans la recherche scientifique et dans les bases de données scientifiques. Si les équipes qui ont testé l’outil semblent enthousiastes, le New Scientist l’est beaucoup moins. L’idée que l’IA permettrait de tester de nouvelles hypothèses semble présomptueux, estime un spécialiste qui a regardé les propositions d’une équipe pour traiter la fibrose hépatique, qui note qu’il n’y a rien de nouveau dans ce qui est proposé. Visiblement, le système a surtout accès a bien plus de réponses que les humains.
En 2023, Google avait déjà annoncé qu’une quarantaine de « nouveaux matériaux » avaient été synthétisés à l’aide de son IA GNoME. Pourtant, selon une analyse de 2024 de Robert Palgrave de l’University College London, aucun des matériaux synthétisés n’était réellement nouveau. Ce qui n’empêche pas Palgrave de soutenir que l’IA est une aide considérable à la science. Une aide, pas une solution.
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Ecodiv.earth: Raster layer properties in QGIS
sur Planet OSGeoWhen working with raster data in QGIS, manually entering raster resolution and extent repeatedly across various processing steps can become tedious. Often, functions require these inputs explicitly, which can become cumbersome when consistent parameters are essential across multiple tasks. A solution is to use model builder to create a new function that includes as input parameters the raster extent and resolution as input parameters. Still, as an user, I often would prefer to simply use a reference layer as input, similar to what the Align rasters function offers.
As it turns out, the Raster Layer Properties function makes exactly that possible. It is not new, but it might have gone unnoticed by some users, as it did for me in any case. The function automatically extracts useful properties, including the extent, size in pixels and dimensions of pixels (in map units), number of bands, and NoData value, from a choosen reference layer. You can then feed these outputs directly into subsequent processing algorithms, ensuring consistency across your entire model.
Figure 1: An example of a model in QGIS model designer that uses the
Raster layer properties
function to get the extent and pixel size from an user-defined reference layer and uses this as input in theRasterize
function.To illustrate this, built a simple distance-to-features model (Figure 1). The model takes a vector layer and converts it to a raster layer with a fixed value of 1 for all features. Subsequently, it computes a raster proximity map with the distance from each pixel to the center of the nearest pixel with value 1 (in other words, to the nearest feature).
Using this option saves time and reduces potential errors when having to do this manually. It is just a small adjustment, but it can streamline your workflows, especially if you’re regularly dealing with multiple rasters that need to align precisely. If you haven’t used this function before, it’s worth exploring—it’s an efficient way to maintain consistency across your raster workflows and makes your models cleaner and easier to manage.
In case you want to try out, you can download the model here: distance_to_features.model3.
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OCS GE NOUVELLE GENERATION, UNE COUVERTURE COMPLETE SOUS DEUX MILLESIMES D’ICI LA FIN DU 3EME TRIMESTRE 2025
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNL’objectif du programme – financé par la Direction Générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature (DGALN) du Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires – est de fournir, d’ici la fin du 3ème trimestre 2025, une couverture complète du territoire sous deux millésimes (i.e. deux années de référence).
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Mappery: The Discovery
sur Planet OSGeoReinder spotted this in a Utrecht restaurant “… in restaurant ‘De ontdekking’ [The discovery]”
Quite something!
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Wiki Explore
sur Google Maps ManiaWiki Explore is a new application that overlays Wikipedia articles onto an interactive map, allowing users to discover information about the world around them. Each point on the map represents a location with an associated Wikipedia article, providing users with quick access into insights about their surroundings.Why Use Wiki Explore?For history enthusiasts, travelers, or curious minds, Wiki
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Les sites de rencontre ne protègent pas leurs utilisatrices
sur Dans les algorithmesMatch Group est un conglomérat mondial qui possède la plupart des applications de rencontre, comme Hinge, Tinder, OkCupid et Plenty of Fish. Match Group contrôle la moitié du marché mondial des rencontres en ligne, opère dans 190 pays et facilite les rencontres pour des millions de personnes. La politique de sécurité officielle de Match Group stipule que lorsqu’un utilisateur est signalé pour agression, « tous les comptes trouvés qui sont associés à cet utilisateur seront bannis de nos plateformes ». Mais ce n’est pas le cas, révèle une enquête de The Markup. Le 25 octobre 2024, un juge a condamné un cardiologue de Denver à 158 ans de prison après qu’un jury l’a reconnu coupable de 35 chefs d’accusation liés à l’usage de drogues et à l’agression sexuelle de huit femmes, et à l’agression de 3 autres. Les avocats des femmes ont déclaré qu’une grande partie de cette violence aurait pu être évitée, car la plupart de ces mauvaises rencontres se sont faites depuis des applications de rencontre, alors que le cardiologue y avait été dénoncé par de précédentes victimes. Visiblement, les sites de rencontre permettent aussi aux agresseurs qui commettent des abus sexuels d’atteindre plus facilement un nombre apparemment infini de cibles potentielles.
En 2022, une équipe de chercheurs de l’université Brigham Young a publié une analyse de centaines d’agressions sexuelles dans l’Utah. Ils ont découvert que les agressions facilitées par les applications de rencontre se produisaient plus rapidement et étaient plus violentes que lorsque l’agresseur rencontrait la victime par d’autres moyens. Ils ont également constaté que les agresseurs qui utilisent des applications de rencontre sont plus susceptibles de cibler les personnes vulnérables.
« Match Group sait depuis des années quels utilisateurs ont été dénoncés pour avoir drogué, agressé ou violé leurs partenaires. Depuis 2019, la base de données centrale de Match Group enregistre chaque utilisateur signalé pour viol et agression sur l’ensemble de sa suite d’applications ; en 2022, le système, connu sous le nom de Sentinel, collectait des centaines d’incidents chaque semaine, selon des sources internes de l’entreprise.«
« Match Group a promis en 2020 de publier ce que l’on appelle un rapport de transparence – un document public qui révélerait des données sur les préjudices survenus sur et en dehors de ses plateformes. Si le public était conscient de l’ampleur des viols et des agressions sur les applications de Match Group, il serait en mesure d’évaluer précisément les risques auxquels il est exposé. Mais en février 2025, le rapport n’avait pas encore été publié. »
Depuis 2020, les membres du Congrès américain ont demandé à plusieurs reprises à Match des données sur les agressions sexuelles, sans jamais avoir obtenu de réponses. « Les utilisateurs de Tinder bannis, y compris ceux signalés pour agression sexuelle, peuvent facilement rejoindre ou passer à une autre application de rencontre de Match Group, tout en conservant les mêmes informations personnelles clés. » « À partir d’avril 2024, The Dating Apps Reporting Project a créé une série de comptes Tinder que nous avons ensuite signalés pour agression sexuelle. Peu de temps après, Tinder a banni les comptes et nous avons commencé à enquêter sur la facilité avec laquelle un utilisateur banni pouvait créer de nouveaux comptes.«
« À plusieurs reprises, nous avons constaté que les utilisateurs, peu de temps après avoir été bannis, pouvaient créer de nouveaux comptes Tinder avec exactement le même nom, la même date de naissance et les mêmes photos de profil que ceux utilisés sur leurs comptes bannis. Les utilisateurs bannis de Tinder pouvaient également s’inscrire sur Hinge, OkCupid et Plenty of Fish sans modifier ces informations personnelles. »
En ce début 2025, les résultats financiers du Groupe Match ne sont pas très bons : les sites de rencontre peinent à se renouveler. Et surtout, la sécurité des utilisatrices des applications de rencontre est devenue problématique. Le cardiologue de Denver ne sortira probablement jamais de prison, mais les dirigeants de Match Group ne sont actuellement pas inculpés alors que l’entreprise était au courant de son comportement et de ceux de milliers d’autres utilisateurs abusifs. L’entreprise dispose de données qui pourraient aider les utilisatrices à éviter des situations dangereuses, mais elle ne les a pas partagées, laissant des millions de personnes dans l’ignorance. « La réalité est que si le cardiologue de Denver était libéré aujourd’hui, il pourrait immédiatement revenir sur une application de rencontre. Match Group le sait – et maintenant vous aussi. »
Sortir du swipePour le philosophe Luke Brunning qui dirige le Centre pour l’amour, le sexe et les relations de l’université de Leeds, les utilisateurs sont de plus en plus nombreux à se détourner des sites de rencontre. Pourtant, elles ont permis d’élargir les bassins de partenaires, tout en rendant la recherche de relation plus calculatrice, comme le montrait la chercheuse Marie Bergström dans son livre, Les nouvelles lois de l’amour (2019, La Découverte). A mesure que les applications de rencontre ont été plus acceptées, elles se sont aussi gamifiées, explique Brunning dans The New Scientist, nous incitant à chercher de nouvelles relations plutôt que d’approfondir les relations existantes (voir « Comment gagner à Tinder ? »). Bien souvent, payer un abonnement mensuel permet surtout d’obtenir un surcroît d’attention, tout comme sur X, où les utilisateurs payants sont rendus plus visibles. Mais cela ne signifie pas plus de rendez-vous réussi pour autant. Pour Brunning, les applications de rencontre doivent faire leur mea-culpa sur la gamification. Le fait qu’elles projettent toutes d’intégrer de l’IA, fait peser de nouveaux risques en créant des espaces toujours moins authentiques, où la manipulation se déploie, et avec elle, les préjugés sociaux existants et notamment l’homogamie sociale. Le chercheur invite également les applications à se débarrasser du mode binaire du swipe. « Avant d’adopter l’IA générative, les applications de rencontres doivent résoudre les problèmes qu’elles ont créés, pour nous connecter avec plus de transparence et d’autonomie. Elles ne sont peut-être pas disposées à le faire, car leur conception actuelle signifie que plus nous swipons, plus ils gagnent, mais s’ils ne le font pas, ils ont peu de chances de survivre à l’apathie croissante envers les rencontres en ligne. »
Le public est devenu très méfiant envers les sites de rencontre, notamment parce que celui-ci s’est rendu compte que les applications cherchent surtout à pousser les utilisateurs à payer pour accéder à des avantages (augmentation de la visibilité, likes illimités…). Le groupe Match est même poursuivi parce qu’il enferme ses utilisateurs « dans une boucle perpétuelle de paiement » pour jouer au détriment des « objectifs relationnels des clients ». Pour The Atlantic, Faith Hill se demande s’il pourrait y avoir des applications de rencontre à but non lucratif, pour éviter tous les désagréments auxquels conduit la recherche de profits. La journaliste a repéré quelques applications développées par des villes en Asie. Mais, si les objectifs des autorités peuvent rejoindre ceux des utilisateurs, la protection des utilisateurs n’est pas plus assurée par les applications publiques. En Chine ou en Iran, les victimes ne sont pas mieux considérées, sans compter qu’une plateforme publique ou gouvernementale peut facilement censurer certains types de rencontres (notamment intersexes, interculturelles, intercultuelles ou interraciales).
Mais il y a d’autres acteurs que les autorités pour produire ce type de plateforme, et notamment les chercheurs. Pourtant, la recherche sur le sujet des rencontres est à la peine. Dans une étude de 2017, des psychologues ont essayé de prédire la compatibilité des gens en utilisant un modèle mathématique basé sur plus de 100 mesures de traits et de préférences que leurs sujets ont eux-mêmes déclarées : aucune combinaison de ces caractéristiques n’a réussi à corréler le degré d’entente entre les participants lors de leur rencontre.
Elizabeth Bruch et Amie Gordon, chercheuses à l’Université du Michigan, ont travaillé sur Revel, une application de rencontres en cours de test par 200 étudiants. Mais plus qu’un site de rencontre, Revel semble surtout une plateforme d’étude pour comprendre à partir de combien de profils proposés, l’utilisateur sature, ou si le fait d’avoir plus d’information sur les personnes conduit à de meilleures connexions… C’est oublier que derrière la magie des appariements, comme le disait déjà Marie Bergström, « les algorithmes utilisés sont très rudimentaires et bien moins sophistiqués qu’on le croit. Les concepteurs sont d’ailleurs souvent les premiers à dire qu’on ne peut pas prédire l’appariement… et se contentent de cadrer la rencontre en laissant se débrouiller les gens. Meetic par exemple utilise des algorithmes simples qui déterminent une priorité dans les profils présentés favorisant le fait que les gens soient connectés en temps réel, qu’ils se soient inscrits récemment, qu’ils habitent à proximité et qu’ils aient à peu près le même âge. Et on en reste là la plupart du temps. »
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20:42
Géographie des pandémies
sur Les cafés géographiquesLes grandes pandémies ponctuent l’histoire du monde. Chacune est à replacer dans son contexte pour restituer la complexité des interactions et des interdépendances entre l’homme et son milieu naturel.
Guillaume Lachenal (à droite) et Gilles Fumey (photo J.-P. Némirowsky)
Mercredi soir 12 février, nous recevons Guillaume Lachenal, un scientifique agrégé de sciences de la vie et de la terre devenu historien des sciences et de la médecine, professeur des universités à Sciences Po et chercheur au laboratoire médialab de Sciences Po. Il répond aux questions de Gilles Fumey dans le cadre d’un entretien interactif qui s’appuie sur la récente publication de son atlas des épidémies (1).
Avez-vous été surpris par le covid ?
Oui et non. Oui par les formes et l’ampleur de la pandémie. Non car l’émergence d’un virus qui fait rapidement le tour de la planète est assez banal dans l’histoire récente de l’humanité. De plus, je travaillais déjà sur Ebola et d’autres virus. « L’évènement covid » est lié au fait que le virus a rencontré des sociétés âgées et des infrastructures de pays développés, ce qui a conduit au confinement pour protéger les systèmes de soins et la stabilité des sociétés. En Afrique, avec une démographie différente (population plus jeune), les effets sociaux ont été moindres.
Vous parlez du « cadeau empoisonné de la révolution du néolithique ». Pouvez-vous préciser cette expression ?
Les chasseurs-cueilleurs du paléolithique partageaient des maladies chroniques avec les autres primates, notamment des parasitoses intestinales, des herpès, « verrues » qui ont accompagné le processus d’hominisation. La nouveauté au néolithique avec la sédentarisation, le développement de l’agriculture, surtout de l’élevage, et le début de l’urbanisation c’est l’arrivée de nouveaux pathogènes portés et transmis par les animaux domestiques mais aussi par des rats attirés par les réserves de grains et par les moustiques. On pourrait parler d’une tragédie de la domestication des animaux, ainsi le virus de la peste bovine est étroitement apparenté à celui de la rougeole qui a des effets dévastateurs. L’archéologie prouve que les hommes n’étaient pas en bonne santé, probablement en raison de la circulation des maladies infectieuses qui devient plus importante à la fin du néolithique et au début de l’âge du bronze, en liaison sans doute avec le développement de l’urbanisation qui favorise des concentrations humaines plus fortes. C’est dans ce contexte que les épidémies sévères arrivent et peuvent se maintenir.
Qu’en est-il de la peste ? Vient-elle bien d’Asie du Sud et du Sud-Est ?
A ma connaissance l’Asie du Sud-Est n’est pas concernée, elle est plutôt le berceau des coronavirus via les chauves-souris. Les pestes identifiées comme telles (pestes de l’empire romain, peste noire médiévale, peste de Marseille en 1720) sont provoquées par le bacille Yersinia pestis originaire des rongeurs sauvages des steppes de Basse-Asie centrale et de Mongolie transmis aux rats puis aux puces lesquelles se nourrissent en piquant les hommes. La contagion interhumaine se fait par voie pulmonaire ou via des ectoparasites (le pou). Il peut y avoir (mais c’est un débat) des variantes de transmission avec des pestes dans les Alpes via les marmottes.
Quel rôle a joué l’Europe dans l’extinction de la population amérindienne ? Vous citez des chiffres : 90% de la population amérindienne aurait été affectés par les épidémies importées ; cette population serait passée en 150 ans de 60 à 5 millions. Ce désastre démographique est-il documenté par les travaux de chercheurs latino-américains ?
L’arrivée des Européens en Amérique a amené des échanges biologiques importants entre le nouveau et l’ancien monde qui concernent aussi des pathogènes dans le cadre d’un chassé-croisé asymétrique car ce sont les populations amérindiennes indigènes qui ont été affectées et décimées dans un premier temps, surtout par la variole et rougeole, puis par d’autres maladies virales et bactériennes venues d’Europe et liées aux foules. IL faut y ajouter les effets de la traite avec le déplacement massif des esclaves africains. On n’est pas certain que la syphilis qui se répand en Europe soit originaire d’Amérique.
L’idée d’un « contact fatal » est caricaturale car la perte démographique s’étale sur plusieurs décennies. La recherche s’oriente maintenant vers l’idée que l’effondrement démographique est surtout lié à l’effet conjoint des transformations de l’organisation sociale, des conditions de vie et de l’environnement, résultant de la conquête coloniale.
Quel lien peut être fait entre la décimation à 80% du corps expéditionnaire de Napoléon à Haïti (1802) par la fièvre jaune et la naissance d’un Etat ?
En effet, la fièvre jaune transmise par le moustique Aedes aegypti, venu d’Afrique subsaharienne sur les bateaux négriers, épargne les anciens esclaves insurgés mais fait 30 000 morts dans le corps expéditionnaire, y compris le général Leclerc. Comme l’avait anticipé Toussaint-Louverture, une saison des pluies favorable aux moustiques a suffi à défaire l’armée française largement dominatrice.
La fièvre jaune est la grande maladie coloniale, bien décrite par les médecins qui n’en comprennent ni l’origine ni la transmission attribuée aux « miasmes tropicaux ». Largement répandue sur les côtes d’Afrique occidentale, elle occasionnait des mortalités très fortes chez les colons. Le moustique responsable, tout comme le moustique tigre (originaire d’Asie), a besoin d’eau mais pas de grands marécages. L’environnement proto-industriel des plantations des Caraïbes, chaud et humide, avec du sucre et de nombreux petits récipients (type calebasse) est idéal pour sa prolifération. Les esclaves restent immunisés après la traversée et les épidémies qui affectent les plantations immunisent les enfants nés sur place. La mortalité est assez faible en Afrique ou dans les Caraïbes, là où la fièvre jaune est endémique dans des populations indigènes immunisées pendant leur enfance. Cependant, chez les adultes fraichement débarqués, colons et marins, la fièvre jaune tue dans 50% des cas.
Quid du choléra, la grande épidémie du XIXème siècle. En quoi est-elle liée à une connexion intercontinentale ?
On utilise le terme plus contemporain de pandémie pour désigner la première vague de choléra en Europe en 1831-32. Elle arrive à Paris où elle fait 40 000 morts via l’Allemagne et l’Angleterre. Là encore, il faut s’intéresser à l’environnement de plus en plus urbain avec des canaux et des réseaux d’adduction d’eau qui sont les vecteurs des épidémies. Le choléra disparaitra plus tard avec l’achèvement des réseaux de tout-à-l’égout. « L’autoroute » du choléra va des Indes à l’Europe avec des foyers endémiques dans le golfe du Bengale. Actuellement, il reste des cas en Afrique, à Haïti, à Mayotte.
Le sida : 60 millions de morts majoritairement jeunes. S’agit-il de la pire épidémie de l’histoire ? Pourquoi parlez-vous d’un « scandale moral pour la médecine occidentale » ?
L’impuissance médicale devant le retour d’une maladie infectieuse depuis la Seconde Guerre mondiale, après les « Trente glorieuses de la médecine » avec les énormes progrès liés à l’éradication de certaines maladies (la poliomyélite, la tuberculose…), la diffusion des vaccins, des antibiotiques, la démoustification … a été en effet un choc et a pu paraître scandaleuse. L’activisme autour du sida avec l’association Act up, née à New-York en 1987 puis importée à Paris, est historiquement intéressant : New-York et Paris ont pu être, de ce point de vue, considérées comme les capitales du sida. La diffusion importante du sida dans ces villes n’est pas seulement liée à l’importance des communautés homosexuelles mais elle coïncide aussi avec l’affaire du sang contaminé et la diffusion des drogues injectables, notamment l’héroïne avec l’usage multiple des seringues.
La présence du virus est bien établie dans les grandes villes d’Afrique coloniale dès le début du XXème siècle avec plusieurs épidémies de VIH différents, une diffusion exponentielle et une très forte mortalité dans les années 1980. Le VIH est alors passé en Haïti où il flambe dans les années 1970 puis se diffuse aux Etats-Unis et en Europe. Les trithérapies sont une victoire mais ne sont efficaces qu’à partir de 1996 et 10 ans plus tard dans les pays du Sud.
Vous parlez de la « magie » de la carte pour visualiser la diffusion des épidémies dans l’espace. De la même façon, les tableaux de chiffres, les statistiques inscrivent les épidémies dans l’ordre du savoir et font rentrer les épidémies dans une histoire scientifique.
Dans l’histoire des cartes épidémiologiques, celles de John Snow sur le choléra à Londres ont un statut mythique : elles ont pu démontrer la transmission à partir des points d’eau. La cartographie de la malaria avec les zones de marais a aussi été intéressante. Actuellement on constate que le moustique tigre s’installe dans un environnement typé : celui de la France pavillonnaire du sud de la France avec les bords de piscine et les eaux stagnantes des jardinières de fleurs.
Les colonies ont été des lieux importants dans l’émergence de l’épidémiologie scientifique car il y existe une administration rigoureuse à l’origine de rapports précis. Les enjeux de santé publique y sont importants avec la mise en place parfois de politiques autoritaires. La ségrégation est présentée comme la solution pour contrôler l’espace et protéger les colons des épidémies. Ainsi l’apartheid en Afrique du Sud en 1902 est supposé combattre l’épidémie de peste. La compréhension du rôle des microbes et des insectes dans la transmission des maladies infectieuses conduit à un durcissement du racisme colonial.
Comment est née l’idée d’isoler les malades ?
L’idée est ancienne, dès l’époque médiévale avec les léproseries. La mise en place de systèmes de quarantaine en Méditerranée autour des ports est attestée dès le XVème siècle avec les lazarets et connaît son apogée au XVIIIème siècle. Un système administratif se met en place, établissant un cordon sanitaire : les navires doivent prouver qu’il n’y a pas d’épidémie à bord alors même que l’origine de la maladie n’est pas vraiment connue et attribuée à des miasmes, d’où la nécessité de purifier les marchandises. Un grand lazaret comme à Marseille est organisé en deux parties : une pour l’équipage et une pour « purger » les marchandises soumises à diverses fumigations « purifiantes ». Au XIXème siècle, quand on comprend que les épidémies viennent d’Orient, alors que les marchands font pression pour libéraliser le commerce, les quarantaines vont être déléguées aux marges ottomanes de la mer Rouge et aux marges des empires coloniaux.
La ségrégation raciale urbaine est présente dans toutes les villes coloniales d’Afrique. Elle est mise en place après la révolution pastorienne dans les années 1910-1920 avec un quartier indigène, considéré comme un « réservoir de virus », et un quartier européen, ces quartiers étant séparés par une zone neutre dédiée aux bâtiments institutionnels officiels et au champ de courses. La médecine justifie le racisme colonial.
Pouvez-vous commenter votre carte sur le typhus dans le ghetto de Varsovie à l’été 1942 ?
Il y a eu une politisation du typhus par les Nazis. Les médecins allemands des années trente étaient pour beaucoup d’anciens médecins de l’empire colonial allemand, perdu en 1920. Ils ont transféré sur les Juifs leur racisme colonial dans le cadre du projet nazi de purification raciale. La médecine tropicale allemande se reconvertit ainsi en Europe. Elle met sur le même plan l’éradication des poux, vecteurs du typhus, largement développé sur les fronts russe et oriental pendant la Première Guerre mondiale, et la destruction des Juifs. La ghettoïsation des Juifs polonais a été justifiée par les Nazis au nom d’un impératif sanitaire. Les 450 000 Juifs du ghetto de Varsovie sont exposés à une épidémie de typhus en 1941 qui a pu être contrôlée par la mobilisation du personnel médical et de la population du ghetto.
Quel rôle et quel bilan pour l’OMS ?
L’OMS pose clairement, après 1946, le rapport entre le progrès social et la santé en s’inscrivant dans l’atmosphère d’optimisme des Trente Glorieuses. Les insecticides éradiquent la malaria. L’OMS a cherché à lancer en 1959 un plan pour se débarrasser du paludisme en Afrique en utilisant le DTT. Ce fut un échec notoire qui nourrira la critique écologique. Par ailleurs, l’OMS a lancé des programmes de vaccinations, notamment contre la variole, qui suscitent aussi la critique car ils sont souvent très coûteux.
Que pensez-vous du sanatorium ?
Cette institution médicale du XIXème siècle destinée à combattre la tuberculose, une fois découvert le bacille de Koch, correspond à un moment du modernisme européen des années de l’entre-deux-guerres avec leur architecture particulière. Leur période de gloire est assez brève (1930 à 1960) alors que les antibiotiques ne sont pas ou peu utilisés. Quand l’utilisation de ceux-ci se répand, on se retrouve avec ces énormes infrastructures obsolètes, abandonnées ou reconverties pour d’autres pathologies ou pour le tourisme.
Que dire de la narration des épidémies ?
Les récits d’épidémie dont certains sont très anciens (pensons à Thucydide) se contraignent les uns les autres à une répétition en installant l’idée d’un déroulement immuable des dramaturgies épidémiques.
Lyme : une épidémie du paysage ?
Lyme est une petite ville de la banlieue résidentielle de Newhaven (Connecticut), où un foyer a été détecté en 1970, et où on a identifié la transmission de la bactérie (genre Borellia) par les tiques dans un environnement typique de suburbanisation américaine avec un environnement fait d’habitat pavillonnaire avec jardin et espaces boisés abritant des multitudes d’écureuils et quelques cerfs. En Europe, les transformations écologiques des paysages et des modes de vie analogues permettent la progression de la maladie.
Questions de la salle
L’émergence accélérée de nouveaux pathogènes est-elle liée à la crise de la biodiversité ?
L’extension des surfaces agricoles et la déforestation sont à considérer mais la biomasse agro-industrielle avec l’élevage de masse est un facteur essentiel. Cf les travaux de Serge Morand (2).
Quels liens entre mondialisation et épidémies ?
On arrive à corréler sur deux ans de décalage les pics de peste en Europe au XVIème siècle avec les épisodes de sécheresse en Mongolie qui font sortir les marmottes et contaminent les rats. La grippe espagnole au début du XXème siècle se répand sur les quatre continents en trois semaines avec les navires à vapeur.
Quel lien entre épidémies et facteurs politiques ?
Le lien n’est pas évident. L’historien Patrick Boucheron remarque que dans une Europe constamment menacée par les vagues de peste à l’époque moderne on assiste à une grande stabilité des institutions politiques qui ne sont pas ébranlées par les épidémies récurrentes. Les révolutions du XIXème siècle ne sont pas corrélées aux épidémies de choléra : la révolution de 1832 échoue alors que sévit le choléra.
Les grandes épidémies de l’antiquité appelées « peste » sont-elles vraiment de cette nature ?
La peste justinienne (VIème-VIIème siècles) dans l’empire romain est bien documentée par l’archéologie. On trouve dans les sépultures le bacille largement séquencé. Pour les autres épidémies antérieures (peste d’Athènes, peste antonine, peste de Cyprien) les causes ne sont pas établies : il peut s’agir de typhus, de fièvre typhoïde, de variole ou de rougeole…
Quelles différences entre pandémie, endémie, épidémie ?
Les définitions sont assez « flottantes ». Pandémie est le terme le plus récent, datant du XIXème siècle, pour désigner un phénomène plus mondial. L’OMS a des critères plus précis qui engendrent des débats d’experts comme au début du COVID. Quand l’OMS décrète la pandémie, cela implique le déclenchement de mesures sanitaires liées à la réglementation internationale avec les problèmes engendrés par une surréaction ou une sous-réaction.
Notes :
- Guillaume Lachenal, Gaëtan Thomas, Atlas historique des épidémies, Editions Autrement, 2023
- Serge Morand, La prochaine peste : une histoire globale des maladies infectieuses, Editions Fayard, 2016
Micheline Huvet-Martinet, février 2025.
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18:56
GeoSolutions: FREE Webinar: Supporting Mobility and Infrastructure Decisions in Flanders with MapStore
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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11:17
[Webinaire] La collaboration autour de QGIS : témoignage de Bordeaux Métropole
sur OslandiaOslandia a le plaisir de vous inviter à un webinaire sur la collaboration autour de QGIS avec le témoignage de Julien Pagiusco de Bordeaux Métropole vendredi 4 avril à 11h.
Au programme : Intervention de Julien Pagiusco, Chef de projet numérique SIG chez Bordeaux Métropole :- Le contexte SIG à Bordeaux Métropole
- Utilisation de QGIS à Bordeaux Métropole
- Les projets réalisés
- Séquence de questions / réponses
- La problématique CMJN dans QGIS
- Comment le support CMJN a été financé
- Rappel du processus de contribution dans QGIS
- Comment la collaboration s’est faite dans la communauté OpenSource sur le CMJN
- Résultat et perspectives
Inscription gratuite mais obligatoire, le lien d’accès au webinaire vous sera adressé par email après votre inscription : [https:]]
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11:00
Mappery: Westport, Mass. t-shirt
sur Planet OSGeoFlorence shared this pic of a cracking t-shirt
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10:08
Rebuilding the Berlin Wall
sur Google Maps Maniachoropleth election map showing the CDU dominant in the west and the AfD winning in the east In my round-up of 2025 German Election Maps, I commented on the "stark contrast between the results in former East Germany and the rest of the country." It was immediately apparent to most observers of last week's German election that there was a clear voting split along the old East-West German border.
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8:26
Mise à jour ArcGIS Dashboards - Février 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Avec la mise à jour de février 2025, la solution de configuration et de diffusion de tableau de bord ArcGIS Dashboards a également été mise à jour. Cette dernière apporte une série d'améliorations, notamment de nouvelles fonctionnalités, des corrections et des améliorations de performances conçues pour optimiser vos capacités de visualisation de données. Je vous propose de découvrir ces évolutions.
Diagrammes en série à deux axes
L'une des fonctionnalités les plus remarquables de cette mise à jour est l'introduction des diagrammes à deux axes. Cette fonctionnalité vous permet de créer des diagrammes en séries basées sur deux attributs des entités de votre couche, et de visualiser les deux séries de données distinctes sur des axes distincts.
Lorsque vous ajoutez deux séries (ou plus) à un diagramme (avec l'option "Entités"), un axe de valeur secondaire devient accessible.
Grâce à l’onglet "Axe de valeur", vous pouvez attribuer l’une des séries à l’ axe secondaire , représentant clairement la relation entre les différents ensembles de données.
Cette fonctionnalité est particulièrement utile lors de la comparaison de série avec différentes échelles ou différentes unités, offrant une vue plus compréhensible de vos données. Dans mon exemple ci-dessus, on a représenté le nombre d'employés sur l'axe de gauche et les surfaces commerciales sur l'axe de droite.
En-têtes avec des titres et des informations supplémentaires sur les éléments
Pour améliorer la clarté et la présentation de vos tableaux de bord, les en-têtes d'éléments sont désormais disponibles depuis l'onglet "Général".
Au lieu d'utiliser les options de titre offertes pour certains types d'élément (diagrammes en série, diagrammes en secteurs, ....), cette nouvelle option garantit un style cohérent (police, taille, couleur, ...) pour tous les titres des éléments, rendant les tableaux de bord plus attrayants visuellement.
Le nouvel outil "Plus d’informations" permet aux auteurs d’inclure des informations de contexte importantes relatives à vos éléments. Vous pouvez ainsi ajouter des clauses de non-responsabilité, des métadonnées ou des informations générales pour permettre à votre public de mieux comprendre les données présentées.
Option Google Analytics pour le suivi de fréquentation
Vous pourrez désormais intégrer facilement les capacités de suivi d'audience de Google Analytics dans vos tableaux de bord. En utilisant un identifiant de mesure (une propriété Google Analytics), vous pouvez suivre et analyser les interactions et les comportements des utilisateurs directement depuis vos tableaux de bord.
Cette intégration est située sous la section "Analytique" de la barre d'action, ou vous trouverez également les options de gestion du message de consentement associé à l'utilisation de ces capacités d'analytique.
On notera que si vous ne voyez pas apparaitre le bouton "Google Analytics", c'est parce que l'administrateur de votre organisation n'a pas activer l'envoie de données d'utilisation anonymes depuis le portail. Ceci se fait depuis l'onglet des paramètres "Généraux" de votre organisation.
Conclusion
La mise à jour de février 2025 d’ArcGIS Dashboards représente une avancée significative dans la visualisation et l’analyse des données. Ces évolutions sont disponibles dès maintenant sur votre portail ArcGIS Online et dans les prochaines versions majeurs d'ArcGIS Enterprise.
Comme je le rappelle régulièrement pour toutes les applications du système ArcGIS, si vous souhaitez faire remonter vos remarques et vos idées concernant ArcGIS Dashboards, n'hésitez pas vous rendre sur les pages de la communauté ArcGIS Dashboards.
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7:00
Doge : l’efficacité, vraiment ?
sur Dans les algorithmesSans mandat ni attribution claire, Musk a pris les commandes des systèmes informatiques de l’Etat fédéral (Musk n’est que conseiller du Département de l’efficacité, dirigé – on ne le sait que depuis quelques jours – par Amy Gleason). Le démantèlement en cours de l’autre côté de l’Atlantique est à l’image de ce nouveau bureau dont le cadre d’exercice est tout aussi confus que le périmètre de ses missions. Cela n’empêche pas que, depuis le 20 janvier 2025, les Doge Kids prennent partout les commandes des bases de données d’innombrables agences et ministères, alors que le Doge licencie les fonctionnaires à tour de bras et coupe les budgets. S’il est difficile de tirer la situation au clair, tant les actions sont nombreuses et polémiques (certaines décisions sont prises, réfutées, reprises, avec des décisions de justice contradictoires qui viennent les réfuter sans qu’elles ne le soient nécessairement dans les faits), à défaut d’éclaircir la confusion, essayons néanmoins de regrouper les analyses.
Ce qu’il se passe avec le Doge depuis janvier est difficile à suivre, rappelle Brian Barrett pour Wired. Notamment parce que, contrairement à ce que Musk avait promis, le Doge ne fonctionne absolument pas d’une manière transparente, bien au contraire. Mais le peu que la presse en voit, qu’elle arrive à documenter, montre dans ses interstices, que ce qu’il se passe est pire que ce qu’elle parvient à en montrer. « La Food and Drug Administration (FDA) a annulé une réunion qui aurait dû donner des orientations sur la composition du vaccin contre la grippe de cette année. Pour l’instant, la réunion n’a pas été reprogrammée ». L’administration de la sécurité sociale va réduire son personnel de moitié. Le ministère du Logement et du Développement urbain va être réduit de 84 %. Et c’est pareil dans nombre d’administrations… « Ne pensez pas que vous recevrez vos chèques d’aide sociale à temps, que vous allez pouvoir garder vos lumières allumées »…. « Ne présumez pas que tout ce qui fonctionne aujourd’hui fonctionnera encore demain. » Surtout que si beaucoup de personnel ont été licenciés, la purge massive annoncée n’a pas encore eu lieu !
Le Doge a annoncé des correctifs sur certaines de leurs premières annonces, comme l’annulation d’un programme de l’USAID conçu pour empêcher la propagation d’Ebola. « Nous avons rétabli la prévention d’Ebola immédiatement » a-t-il été répondu face à l’alarme. Ce n’est pas le cas, rapporte le Washington Post. Un exemple qui montre qu’on ne peut même pas s’appuyer sur les déclarations.
Bref, « le Doge pour l’instant n’a fait que jeter un rocher au milieu d’un étang. Si vous pensez que c’est mauvais, attendez les répercussions ».
Le Doge : un piratage de l’intérieur !« Il s’agit de la plus grande violation de données et de la plus grande violation de sécurité informatique de l’histoire de notre pays », explique un expert en sécurité informatique interrogé par The Atlantic. Comme si on assistait à un piratage informatique de l’intérieur. Partout, les fonctionnaires sont déboussolés de constater ce qu’il se passe. « Musk et son équipe pourraient agir délibérément pour extraire des données sensibles, modifier des aspects fondamentaux du fonctionnement de ces systèmes ou fournir un accès supplémentaire à des acteurs non contrôlés. Ou ils peuvent agir avec négligence ou incompétence, détruisant complètement les systèmes. Étant donné l’ampleur de ce que font ces systèmes, des services gouvernementaux clés pourraient cesser de fonctionner correctement, des citoyens pourraient être lésés et les dommages pourraient être difficiles ou impossibles à réparer ». D’innombrables données personnelles sont siphonnées sans que nulle ne sache où elles seront disséminées ni à quoi elles pourront servir. Pire, les données peuvent également être modifiées tout comme le fonctionnement de logiciels critiques. Pire encore, le Doge peut désormais cacher les preuves des modifications que ses équipes accomplissent. « Ils pourraient modifier ou manipuler les données du Trésor directement dans la base de données sans que plus personne ne puisse vérifier les modifications ». L’information sur les niveaux d’accès spécifiques dont Musk et son équipe disposent restent flous et varient probablement selon les agences et les systèmes. « Auparavant, les protocoles de sécurité étaient si stricts qu’un entrepreneur branchant un ordinateur non fourni par le gouvernement sur un port Ethernet d’un bureau d’une agence gouvernementale était considéré comme une violation majeure de la sécurité ». Nous n’en sommes absolument plus là. « Plus ces intrusions durent, plus le risque d’une compromission potentiellement fatale augmente ». Même une petite modification d’une partie du système qui a trait à la distribution des fonds pourrait faire des ravages, empêchant ces fonds d’être distribués ou les distribuant de manière incorrecte, par exemple. Les opposants de Musk et Trump devraient s’inquiéter. Demain, le fisc pourrait produire des déclarations qu’ils n’ont pas faites ou faire disparaître celles qu’ils ont faites. La corruption des bases de données de l’Etat fédéral risque de saper ce qu’il reste de confiance dans l’Etat.
Dans les administrations, la terreur et la paranoïa règnent, explique la journaliste Karen Hao. La paralysie qui saisit les administrations américaines n’est pas que liée aux licenciements massifs, mais plus encore à la peur de dénonciation. Tous les fonctionnaires ont l’impression d’être désormais traqués par leur propre gouvernement. Nombre de fonctionnaires suspectent désormais leurs ordinateurs de les espionner pour le compte du Doge, rapporte Wired, et nombreux sont ceux qui se mettent à prendre des précautions… D’ailleurs, le nombre de messages échangés a considérablement chuté, pas seulement du fait des licenciements.
Mais la surveillance des fonctionnaires a commencé bien avant Trump, rappellent les journalistes de Wired, notamment pour ceux qui manipulent des informations classifiées. Mais pas seulement, beaucoup d’agences sensibles sont depuis longtemps sous surveillance. 9 des 15 ministères américains avaient déjà souscrit des programmes de surveillance d’une partie de leurs employés, à l’image du logiciel Intercept de Dtex, utilisé par plusieurs agences fédérales, qui génère des scores de risque individuels en analysant des métadonnées anonymisées, telles que les URL que les travailleurs visitent et les fichiers qu’ils ouvrent et impriment sur leurs appareils de travail. « Lorsque vous créez une culture de peur et d’intimidation et que vous parvenez à dissuader les gens de dénoncer les actes répréhensibles, vous vous assurez que la corruption passe inaperçue et n’est pas traitée« , s’alarme Karen Hao.
Thomas Shedd, un ancien ingénieur de Tesla récemment nommé directeur des services de transformation technologique du Doge, a demandé un accès privilégié à 19 systèmes informatiques différents. « S’ils voulaient changer le montant du salaire d’une personne ou de ses impôts, ils pourraient le modifier », explique encore un article de The Atlantic. Non seulement ils peuvent lire les e-mails des employés, mais vu le niveau d’autorisation d’accès, ils pourraient même les modifier. Les risques de préjudice, d’abus, de corruption ou de vengeance sont complètement libérés. « La NASA détient des spécifications techniques et des données de recherche pour les concurrents de SpaceX, et les initiés craignent que ces informations soient bientôt également compromises. Ils craignent également que la R&D classifiée de la NASA dans des domaines tels que la physique quantique, la biotechnologie et l’astrobiologie puisse être volée à des fins privées. »
« Le premier mois de Musk et du Doge a été si chaotique, leurs incursions si aléatoires, qu’il est difficile d’évaluer ce qui s’est passé. Doge prétend améliorer le gouvernement, mais les employés de l’agence avec lesquels nous avons parlé ont le sentiment d’avoir été piratés. »
Pour les éditeurs de The Atlantic : « Aucune bonne raison ou argument ne peut être avancé pour qu’une personne ou une entité ait un tel accès à autant d’agences gouvernementales contenant autant d’informations sensibles. Même dans un seul bureau gouvernemental, l’accès administratif complet à tous les systèmes est un privilège qui n’existe pas. Dans l’ensemble, à l’échelle de l’ensemble du gouvernement, ce serait incompréhensible ».
Le Data Coup du Doge est « la plus grande appropriation de données publiques par un particulier dans l’histoire d’un État moderne », estiment les sociologues Nick Couldry et Ulises Meijas dans une tribune pour Tech Policy Press (auteurs d’un récent livre sur le pillage des données et le colonialisme de la Tech, dont on avait rendu compte). Pour eux, ce qu’il se passe ne relève pas du capitalisme de surveillance de Zuboff qui dénonçait le fait que les géants de la tech aient été mis au service de l’Etat. Ici, il s’agit de mettre toutes les données de l’Etat fédéral au mains d’entreprises : « Dans le néolibéralisme, les citoyens deviennent des consommateurs ; dans le colonialisme des données, les citoyens deviennent des sujets ». Une fois que nous examinons les événements récents aux États-Unis à travers une lentille coloniale, le mépris de la légalité n’est pas non plus surprenant. Jusqu’à récemment, il était possible que l’État américain soutienne des réglementations pour restreindre l’extractivisme des Big Tech, sous une forme ou une autre. Aujourd’hui, c’est devenu une perspective lointaine.
« Le Doge a compris quelque chose que l’establishment politique n’a pas compris : la technologie est la colonne vertébrale de tout gouvernement ! » C’est ce qu’affirme dans une tribune pour Tech Policy Press, Emily Tavoulareas qui a fondé le US Digital Service, qui, depuis le 20 janvier est devenu le Doge. L’organisation dédiée à l’amélioration des services gouvernementaux a été réaffectée en vecteur de destruction de ces services, constate, désolée, la chercheuse et ex-directrice technique à la Maison Blanche. Là aussi, la plupart des employés ont été licenciés. Le Doge a pris le contrôle de nombres de systèmes critiques du gouvernement fédéral. « L’administration Trump semble comprendre quelque chose que peu d’autres comprennent : l’infrastructure technique est l’infrastructure de tout. Elle peut accélérer ou entraver les objectifs politiques ». C’est ce qu’a tenté d’expliquer Tavoulareas à nombre de responsables politiques ces dernières années. Pour le US Digital Service, les applications et sites de l’administration problématiques étaient souvent un levier pour organiser des transformations plus profondes dans les services. Mais pour les politiciens, bien souvent, la technologie et l’implémentation des politiques dans des services numériques, tenaient de la simple logistique, souvent confiée à des acteurs privés. Mais, c’est là croire que la technologie est subordonnée au travail politique, quand elle lui est inextricablement liée. « Séparer la politique de la technologie dont elle dépend a été une cause profonde de beaucoup de dysfonctionnements ».
« La technologie n’est pas une chose supplémentaire que vous ajoutez aux programmes et services gouvernementaux — elle EST le service. Ce n’est pas une chose supplémentaire que vous ajoutez à l’institution — elle est la colonne vertébrale de l’institution. » Le Doge a parfaitement compris cela. Les équipes de Musk savent parfaitement que l’infrastructure technique n’est pas seulement une infrastructure pour faire des applications et des sites web, mais qu’elle est l’infrastructure qui contrôle tout.
La mission du US Digital Service était de fournir de meilleurs services gouvernementaux au peuple américain à travers la technologie et le design. Pour le service numérique du gouvernement américain, la technologie n’était qu’un véhicule pour améliorer les services au bénéfice des personnes. Ce n’est pas l’objectif du Doge, qui se concentre tout entier sur l’efficacité et la réduction des coûts. Le Doge n’a pas vocation à se mettre au service des gens, ce qui signifie qu’elle est au service de quelqu’un d’autre ! Certes, concède Emily Tavoulareas, le Digital service n’a pas toujours été efficace. Oui, le gouvernement américain a gaspillé parfois des milliards de dollars à construire des logiciels qui ne fonctionnent pas, notamment parce que nombre de services se préoccupent assez peu des utilisateurs. Mais le Digital service montrait qu’on pouvait et devait faire mieux, que les employés du gouvernement devaient privilégier les résultats sur les procédures, les personnes par rapport aux processus, les solutions par rapport aux règles. Le service a tenté de faire en sorte que la technologie bénéficie aux utilisateurs. Avec le Doge, il est sûr que ce n’est pas aux utilisateurs qu’elle va désormais bénéficier !
Le Doge, institution de l’IA impérialeIl est temps de s’inquiéter des projets d’intelligence artificielle du Doge, s’alarment les spécialistes de la sécurité informatique Bruce Schneier et Nathan Sanders dans The Atlantic (ils feront paraître en octobre, Rewiring Democracy). Alors que nombre de fonctions critiques de l’Etat ont été interrompues, que des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux sont encouragés à démissionner, le département de l’efficacité gouvernementale s’attaque déjà à l’étape suivante : utiliser l’IA pour réduire les coûts. Selon le Washington Post, le groupe de Musk a commencé à traiter des données sensibles des systèmes gouvernementaux via des programmes d’IA pour analyser les dépenses et déterminer ce qui pourrait être élagué et bien sûr remplacer les fonctionnaires par des machines. En fait, analysent Schneier et Sanders, remplacer les fonctionnaires par des machines a surtout pour objectif de rendre le changement à l’oeuvre sans recours, en éliminant la résistance des corps institués au changement. L’autre danger de recourir à l’IA pour gérer des programmes fédéraux, c’est de renforcer la concentration du pouvoir. Les programmes de protection sociale comme les organismes de contrôle des entreprises peuvent alors très facilement être orientés pour bénéficier à certains plus qu’à d’autres. « Le pouvoir absolu de commander des agents d’IA pourrait faciliter la subversion de l’intention législative« .
Bien sûr, la faculté de discernement ne disparaît pas, mais dans les systèmes machiniques, celle-ci est concentrée dans les mains de ceux qui opèrent et déploient les systèmes. Dans les systèmes humains, ce discernement est largement réparti entre de nombreux individus, fonctionnaires et agents. « L’IA ne remplace pas ces anciennes institutions, mais elle change leur fonctionnement ». Le développement de l’IA elle-même pourrait se faire au sein d’institutions publiques transparentes, responsables et démocratiques, avec une supervision publique de leur conception et de leur mise en œuvre et la mise en place de garde-fous adaptés, plaident les deux chercheurs. Ce n’est bien sûr pas cette orientation qui est prise. Et le risque, c’est que cette orientation autoritaire inspire toute les autres à venir.
Le Washington Post explique que c’est le ministère de l’Education qui semble le premier à faire les frais de l’épluchage de ses dépenses par l’IA. L’utilisation de l’IA par le Doge au sein du ministère de l’Éducation constitue un écart important par rapport à la politique préconisée sur la technologie, à savoir n’utiliser les programmes qu’après avoir fait les tests nécessaires pour s’assurer que son utilisation ne compromette pas la confidentialité et la cybersécurité.
Mais, l’IA peut-elle vraiment aider le Doge à réduire les budgets et éviter le gaspillage ?, s’interroge la Technology Review. Comme le répète Arvind Narayanan, le calcul fonctionne mieux quand ce qu’il doit calculer est clair. La fraude est une notion un peu moins subjective que le gaspillage. Or, les paiements fédéraux frauduleux dans le domaine de la santé ne sont pas tant du fait des utilisateurs que des sociétés pharmaceutiques, rappelle l’économiste Jetson Leder-Luis, spécialiste de la fraude sociale. Celui-ci rappelle qu’il est possible de chercher des schémas de fraudes pour mettre fin aux remboursements frauduleux avant qu’ils ne se produisent. Dans une étude de 2024, l’économiste montrait qu’il était possible d’utiliser l’IA pour détecter des fraudes institutionnelles potentielles, selon une approche préventive. Mais ces distinctions n’ont pas l’air d’être la priorité du Doge, bien au contraire. Le but semble bien plus de réduire des dépenses pour des raisons politiques que de réduire les fraudes et abus depuis des preuves.
Le Doge travaille à un système pour automatiser le licenciement des fonctionnaires, explique encore Wired, sur la base d’un logiciel créé il y a 20 ans par le ministère de la Défense, permettant d’accélérer la réduction d’effectifs. Jusqu’à présent, les licenciements ont été manuels et ont visé surtout les employés en période d’essai. Mais visiblement, le but semble d’accélérer encore la cadence. Pour Brian Merchant, ces annonces d’automatisation des licenciements sont consécutives au fait que le Doge ait demandé à deux millions d’employés du gouvernement de répondre à un mail leur demandant ce qu’ils ont fait de leur semaine. L’analyse qu’il va en être fait risque surtout de ne pas produire grand-chose car aucun système n’est capable de déterminer depuis ces mails, si le travail de ceux qui y répondent est nécessaire ou non. Nous sommes dans un “Grok Gouvernement” ironise Merchant, en comparant ce qu’il se passe à l’IA de Musk, surtout connue pour son sens de l’humour particulièrement problématique.
Mais aussi stupide soit la fiction, la mascarade est puissante. Car ces annonces rhétoriques impressionnent. L’essentiel n’est pas ce que ces outils vont ou peuvent produire, mais en réalité, l’important, c’est la fiction qu’ils déroulent. Ce sont des “générateurs de faux-semblants”. L’efficacité supposée des outils permet surtout de déresponsabiliser les décisions. “L’idée est d’utiliser la notion même d’IA et d’automatisation comme instruments de perturbation et de consolidation du contrôle”.
Pour Kate Crawford, citée par Merchant, l’IA se révèle plus impérialiste que jamais. Les Etats-Unis comme les Big Techs de l’IA ne parlent plus d’innovation, constate-t-elle. JD Vance, le vice-président américain, à Paris comme à Munich, ne disait pas autre chose. Il parle d’expansion pure, de consolidation du pouvoir par l’IA. Le décalage avec le camp qui défend l’intérêt public n’a jamais été aussi béant. Le désalignement est total. “L’approche américaine de l’IA consiste à construire un empire”, sans garde-fous. “Au moment même où Vance prononçait ces mots, aux États-Unis, le Doge infiltrait et saisissait, souvent en violation de la loi, l’infrastructure d’information du gouvernement américain”. Le Doge a effacé des données, censuré des mots et réécrit l’histoire. Pour le gouvernement américain, désormais, l’enjeu n’est plus de s’inquiéter des risques, de la sécurité ou de la protection des populations, mais de construire des systèmes rentables. Les empires ont toujours concentré le pouvoir technologique, rappelle Crawford qui a tenté de le montrer dans son projet Calculating Empire.
Ce qui semble certain, c’est que ce déploiement de l’IA comme nouvelle méthode de gouvernement ne se fera pas sans retour de bâton… A mesure que ces systèmes feront n’importe quoi – et ils feront n’importe quoi –, c’est tout le champ technologique qui est menacé de corruption et d’effondrement.
Nous sommes confrontés à un coup d’Etat des thuriféraires de l’IA, estime Eryk Salvaggio dans Tech Policy Press. L’IA est une technologie qui permet de « fabriquer des excuses ». Il suffit de dire que l’IA peut remplacer l’administration, pour qu’on discute de savoir comment plutôt que de comprendre pourquoi ce serait nécessaire. Nous sommes au milieu d’un coup d’État politique qui risque de changer à jamais la nature du gouvernement américain. Il ne se déroule pas dans la rue, il se déroule sans loi martiale, sans même avoir recours à la force ou à l’armée : il se déroule dans l’automatisation banale de la bureaucratie. La justification repose sur un mythe de productivité selon lequel le but de la bureaucratie est simplement ce qu’elle produit (services, informations, gouvernance) et peut être isolé du processus qui y conduit. L’IA nous est imposée comme un outil pour remplacer la politique. Mais son but n’est pas de s’en prendre à la paperasse ou au gaspillage, comme on nous le répète : l’IA est utilisée pour « contourner la surveillance du budget par le Congrès, qui est, constitutionnellement, l’attribution de ressources aux programmes gouvernementaux par le biais de la politique représentative ». Le Doge vise à déplacer la prise de décision collective au cœur de la politique représentative. Dans le chaos qui règne à Washington, les entreprises de la Silicon Valley font valoir qu’elles sont la solution. Elle consiste, peu ou prou, en un chatbot omnipotent, une sorte d’IA gouvernementale dédiée. « Il suffit que cette IA soit considérée comme un concurrent plausible de la prise de décision humaine suffisamment longtemps pour déloger les décideurs humains existants dans la fonction publique, des travailleurs qui incarnent les valeurs et la mission de l’institution. Une fois remplacées, les connaissances humaines qui produisent l’institution seront perdues ». Ce projet, même flou, ne propose rien de moins que l’avènement d’un régime technocratique, où le pouvoir se concentre entre les mains de ceux qui comprennent et contrôlent la maintenance, l’entretien et les mises à niveau de ce système. Pour Salvaggio, l’enjeu consiste à créer une forme de « crise informatique nationale que seule les géants de l’IA peuvent résoudre ». Nous sommes en train de passer de « la gouvernance démocratique à l’automatisme technocratique ». Ce scénario catastrophe suppose bien sûr un public passif, une bureaucratie complaisante et un Congrès qui ne fait rien, précise Salvaggio. Cela suppose qu’opérer dans une zone grise juridique est un moyen d’échapper à la surveillance judiciaire – et c’est ce que permet le Doge. La rapidité d’action permet de déplacer le débat vers la technique ce qui est une façon d’exclure les décideurs politiques et le public des décisions et de transférer ce pouvoir au code qu’ils écrivent. La participation démocratique ne sera jamais un gaspillage, rappelle Salvaggio. « Aucun système informatisé ne devrait remplacer la voix des électeurs. Ne demandez pas si la machine est digne de confiance. Demandez-vous qui la contrôle« .
Transformer l’infrastructure de l’Etat en arme« Ce n’est pas tant un coup d’Etat qu’une OPA », expliquent Henry Farrell et Abraham Newman, qui ont publié récemment L’empire souterrain (Odile Jacob, 2024) un livre où ils expliquent comment l’Amérique a pris le contrôle des systèmes techniques de l’économie mondiale et les ont utilisés pour exercer leur domination sur leurs alliés comme sur leurs ennemis. « Aujourd’hui, Musk semble faire au gouvernement américain ce que le gouvernement américain a fait autrefois au reste du monde : transformer la plomberie du gouvernement fédéral en arme politique contre ses adversaires« . Snowden nous a montré comment les États-Unis avaient transformé Internet en un gigantesque système de surveillance mondiale. L’accès à Swift, l’infrastructure institutionnelle de base qui garantit que l’argent, les informations et les biens arrivent là où ils doivent était l’autre pierre angulaire que l’Amérique a subvertit. « Les États-Unis ont identifié des points d’étranglement clés qui leur ont permis d’utiliser les infrastructures de paiement, d’information et physiques du monde entier comme une arme pour parvenir à leurs fins. Le Doge de Musk utilise les infrastructures de paiement, d’information et physiques du gouvernement américain de manière très similaire, en contournant les structures politiques censées restreindre l’action exécutive unilatérale. Tout comme lorsque les États-Unis ont utilisé l’économie mondiale comme une arme il y a plus de deux décennies, il est difficile pour ceux qui en sont les victimes de comprendre exactement ce qui leur arrive« .
« Comme Swift et la compensation en dollars, le système de paiement fédéral était autrefois traité comme un système entièrement technique, à l’abri des interférences politiques. Ce n’est plus le cas. Comme l’explique Nathan Tankus pour Rolling Stones, le Bureau du service fiscal, la partie du département du Trésor qui gère les paiements pour le gouvernement fédéral, est censé être technocratique et se concentrer uniquement sur la garantie que l’argent va là où il est censé aller. Néanmoins, parce qu’il agit comme un intermédiaire entre le gouvernement et le reste du gouvernement, il constitue un point d’étranglement crucial. Il offre un point de visibilité unique sur les opérations du gouvernement, avec des informations stratégiques détaillées sur l’argent qui circule et où, et un point de contrôle unique. »
« Ce qu’ils doivent comprendre – et rapidement – ??c’est que Musk, et par extension Trump, semblent essayer de transformer ces systèmes techniques en leviers de contrôle. Si les deux réussissent, ce qui est incertain, ils auront un avantage politique sans précédent dans les mois et les années à venir. Même s’ils échouent, leurs erreurs peuvent avoir des conséquences catastrophiques.«
« Tout comme le contrôle de Swift a fourni aux États-Unis des informations stratégiques vitales sur les flux financiers mondiaux, Doge pourrait également utiliser l’accès au système fédéral de paiements pour obtenir un aperçu des opérations gouvernementales. Dans notre recherche sur les paiements mondiaux, nous avons décrit comment les États-Unis ont transformé la finance mondiale en un « panoptique » qui leur a fourni des informations extrêmement détaillées sur qui envoyait de l’argent à qui, qu’ils pouvaient ensuite utiliser comme arme contre leurs adversaires. Peu à peu, les États-Unis ont utilisé le système du dollar comme un point d’étranglement pour bloquer les paiements et pour transformer les banques étrangères en agents du pouvoir américain ».
« Le système fédéral de paiements est un panoptique depuis des décennies, attendant que quelqu’un avec des ambitions politiques brise le pare-feu bureaucratique ». C’est ce qui est en train de se passer, estiment les chercheurs. « Tout entrepreneur ou tiers qui dépend de l’argent du gouvernement américain se retrouvera dépendant de leur patronage et de leurs caprices politiques. Cela sera techniquement difficile à réaliser, mais cela générerait des opportunités étonnantes de corruption secrète et ouverte et d’imposition de préférences politiques et idéologiques à des tiers ». Pourtant, les risques les plus probables à court terme ne sont pas une coercition efficace mais une calamité accidentelle, du fait que les Doge Kids maîtrisent mal les couches techniques de ces systèmes.
« Tout comme il a fallu des décennies aux États-Unis pour vraiment transformer les systèmes techniques de l’économie mondiale en fonction de leurs objectifs, il faudra du temps et des bidouillages pour que le Doge commence vraiment à réaliser ses ambitions. La mauvaise nouvelle est que les fonctionnaires fédéraux et l’ensemble de la population américaine seront les cobayes involontaires de cette vaste expérience. La moins mauvaise nouvelle est que ce qui ressemble à une prise de pouvoir gouvernementale accomplie en un week-end n’est pas encore une machine de pouvoir, et il faudra un travail acharné et ininterrompu pour y parvenir. Les législateurs, les avocats et les citoyens ordinaires qui ne veulent pas que cette prise de pouvoir hostile réussisse devraient saisir toutes les occasions de jeter du sable dans le mécanisme par la politique et la protestation, tant qu’il est encore temps de préserver les institutions qui, bien qu’imparfaites, sont nécessaires au fonctionnement de la société et de la démocratie américaines ».
Même constat pour l’historien de l’économie Quinn Slobodian (auteur du Capitalisme de l’apocalypse, Le Seuil, 2025) dans une brillante analyse politique pour la New York Review, où il explique que le Doge est la synthèse de trois courants politiques : celui des marchés et des startups qui souhaitent un retour sur investissement, celui des think-tanks consevateurs anti-New Deal qui souhaite un Etat incapable de promouvoir la justice sociale ; et le monde extrêmement connecté de l’anarchocapitalisme et de l’accélérationnisme de droite, qui souhaite un État brisé qui cède l’autorité gouvernementale à des projets concurrents de gouvernance privée décentralisée. Les mercenaires de Musk sont des « consultants en gestion radicalisés » qui appliquent les règles qu’il a appliqué à Twitter au gouvernement fédéral. L’objectif n’est pas moins que la mort de l’Etat fédéral, pareil à un écran noir qui ne répond plus.
Doge : une porte ouverte pour la corruption et l’escroquerieEn attendant, les équipes de Musk agissent vite. Dès qu’ils accèdent aux données, ils épurent les bénéficiaires. The Atlantic rapporte par exemple l’arrivée des équipes du Doge au Bureau de protection des consommateurs en matière financière (CFPB). En quelques heures, les bureaux sont fermés, les employés licenciés, les activités suspendues, selon des principes partout similaires : coupes budgétaires brutales, changements de direction, et campagnes de diffamation en ligne. Toutes les dépenses sont annulées, avec le triple objectif d’une purge politique de l’administration, du renforcement sans précédent du pouvoir présidentiel et bien sûr d’économies.
Pourtant, depuis sa création, en 2011, le CFPB a protégé nombre d’Américains des fraudes et escroqueries financières. Selon son ancien directeur, elle aurait restitué 20,7 milliards de dollars aux consommateurs depuis sa création. Sa fermeture annonce surtout la retour des arnaques financières que l’organisme n’a eu de cesse de traquer : « les entreprises de fintech douteuses auront moins de soucis à se faire, les normes de prêt pourront se détériorer, les consommateurs victimes de fraude n’auront pas de moyen de demander de l’aide »…
Comme le dit l’économiste américain Paul Krugman dans sa newsletter, c’est le retour du printemps pour les escrocs. « Nous avons désormais un gouvernement de, par et pour les prédateurs financiers », s’insurge Krugman. Via un système de signalement et de dépôt de plaintes, l’agence a aidé des centaines de milliers de personnes à résoudre leurs problèmes avec des entreprises privées. Selon Bloomberg, le Doge s’est vu « accorder l’accès à tous les systèmes de données du CFPB », alors qu’elle dispose d’une quantité importante d’informations confidentielles sur les plaignants comme sur les entreprises visées par ces plaintes, sans compter les conflits d’intérêts même de Musk (qu’il est censé gérer seul, du haut de sa grande vertu morale !), le CFPB ayant reçu des plaintes à l’encontre de Tesla, et X – qui a annoncé un accord avec Visa pour développer des services de paiement – aurait dû entrer dans le scope de surveillance financière du CFPB. « Démanteler l’organisme de surveillance au motif qu’il représente un coût excessif pour le peuple américain, comme l’a affirmé Elon Musk dans un message est tout simplement incorrect. Si vous regardez les dollars dépensés par rapport aux dollars récupérés », a déclaré son ancien responsable. « L’agence a récupéré bien plus pour les consommateurs qu’elle n’en a jamais dépensé dans son intégralité pour ses opérations. Musk dit que le Doge devrait permettre aux contribuables d’économiser de l’argent, mais le CFPB le fait depuis le début. »
L’accès aux systèmes de paiement fédéraux par le personnel du Doge a été qualifié de « plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal n’ait jamais été confronté ».
En tout cas, les conflits d’intérêts semblent innombrables. Scott Langmack, directeur de l’exploitation de Kukun une société de technologie immobilière s’est récemment présenté comme conseiller principal du Doge en demandant aux employés du Département du logement et du développement urbain de lister tous les contrats du bureau et de noter s’ils étaient ou non essentiels pour l’agence, rapporte Wired. Tom Krause, par exemple, exerce les fonctions de secrétaire adjoint aux finances au Trésor tout en occupant le rôle de PDG d’une entreprise de logiciels qui a des millions de dollars de contrats avec le Trésor. Outre les conflits d’intérêts problématiques, la granularité des données auxquels le Doge a désormais accès est tout autant problématique. Et l’ensemble est d’autant plus problématique que nul ne sait ce qui est fait des données. Elles peuvent être copiées, modifiées, corrompues. Il est probable que cette corruption des données soit en train de produire de super-oligarques de la tech… Les techbros surpuissants d’aujourd’hui, pourraient bien être des nains par rapport à la puissance qu’ils sont en train d’acquérir.
Même le vénérable Financial Times commence à s’inquiéter. Les entreprises ont conclu un pacte faustien avec Donald Trump et Elon Musk, séduites par les promesses de la déréglementation et des baisses d’impôts. « En réalité, les chefs d’entreprise ont laissé entrer dans le poulailler des renards extrêmement rapaces, ce qu’ils pourraient regretter ». La journaliste économique Rana Foroohar est pourtant conciliante, puisqu’elle propose de laisser de côté les effets économiques négatifs des guerres commerciales qui s’annoncent, des rafles d’immigrants, ou des conflits géopolitiques qui pointent. L’accès illimité du Doge aux données d’innombrables administrations est une menace existentielle pour nombre d’entreprises. « Il y a plusieurs choses qui m’inquiéteraient si j’étais un chef d’entreprise. La première est l’avantage concurrentiel sans précédent que Musk pourrait obtenir en ayant accès à des éléments tels que les données de sécurité du ministère des Transports, les informations sur les essais de la Food and Drug Administration, les recherches exclusives du ministère de l’Agriculture ou les informations préalables à la publication des demandes de brevet. Si j’étais à la tête d’une entreprise automobile comme General Motors ou d’une société de covoiturage comme Uber, je me demanderai si Elon Musk a aspiré des informations sur les tests de voitures autonomes des concurrents de Tesla. Si j’étais un investisseur en capital-risque, je me demanderai s’il est désormais capable de voir quelles nouvelles technologies sont les plus proches d’être commercialisées et comment, afin de mieux devancer ses concurrents potentiels. Ce ne sont là que quelques-unes des implications les plus évidentes d’avoir un adversaire qui pourrait potentiellement accéder à des informations que les entreprises pensaient ne donner qu’au gouvernement« . Ensuite, il y a les avantages concurrentiels à long terme que Musk pourrait obtenir en intégrant des ensembles de données de différents départements dans ses propres systèmes d’intelligence artificielle (La Maison Blanche affirme qu’il ne le fait pas, mais il n’y a aucune preuve dans un sens ou dans l’autre). « On ne sait pas exactement ce que Doge exploite et comment les données sont utilisées ».
Mais les conséquences négatives potentielles pour les entreprises ne se limitent pas à un accès injuste à l’information. La suppression de diverses agences et la fin des subventions vont avoir de nombreux effets dissuasifs dans des secteurs tels que l’énergie, le transport, l’industrie, le logement… Des entreprises renoncent déjà à des projets. Les processus de demande d’autorisation qui étaient déjà compliqués, vont l’être plus encore à mesure que les effectifs des agences sont réduits. L’incertitude réglementaire ne facilite pas beaucoup les affaires. Pour l’instant, peu de monde souhaite se heurter à Musk ou Trump. Beaucoup de chefs d’entreprises semblent vouloir donner une chance à l’approche de réduction des coûts… Beaucoup attendent en faisant profil bas. Mais la crainte d’une récession se profile. Le silence politique des entreprises pourrait ne pas durer. Reste à savoir qui s’opposera au démantèlement en cours ?
Pour l’instant, rapporte pertinemment Mediapart, les représentants Républicains commencent seulement à être confrontés à la colère de leurs administrés. Les plus fidèles à Trump dénoncent une instrumentalisation des débats par les démocrates. Pas sûr que cette ligne de défense tienne longtemps si la grogne s’étend.
Le Doge ne s’intéresse pas à l’efficacitéLa journaliste et historienne Anne Applebaum rappelle que le département de l’efficacité, pour l’instant, ne s’intéresse pas à l’efficacité. Nous n’assistons qu’à l’éradication de la fonction publique fédérale. Les Américains sont confrontés à un changement de régime. « Trump, Musk et Russell Vought, le nouveau directeur du Bureau de la gestion et du budget et architecte du Projet 2025 de l’Heritage Foundation – le plan initial de changement de régime – utilisent désormais des opérations informatiques, la confiscation des systèmes de paiement, des ingénieurs à leur solde, une avalanche de décrets exécutifs et une propagande virale pour parvenir à leurs fins ». « Bien que Trump et Musk affirment lutter contre la fraude, ils n’ont pas encore fourni de preuves à l’appui de leurs affirmations. Bien qu’ils exigent la transparence, Musk dissimule ses propres conflits d’intérêts. Bien qu’ils affirment vouloir l’efficacité, Musk n’a produit aucun audit des raisons à la suppression des programmes entrepris ».
« La seule chose que ces politiques auront certainement pour effet, et sont clairement conçues pour cela, est de modifier le comportement et les valeurs de la fonction publique« . Toutes les personnes qui travaillent pour le gouvernement fédéral américain font la même expérience, celle d’avoir l’impression de vivre sous occupation étrangère.
Pourtant, estime Applebaum, la destruction de l’éthique de la fonction publique prendra du temps. Jusqu’à présent, les fonctionnaires fédéraux avaient pour instruction de respecter l’État de droit, de vénérer la Constitution, de maintenir la neutralité politique et de soutenir les changements de politique légaux, qu’ils émanent d’administrations républicaines ou démocrates. Ils étaient censés mesurer la réalité objective – les preuves de pollution, par exemple – et réagir en conséquence. Tous n’étaient pas parfaits, mais leurs actions étaient contraintes par des audits, des règles de transparence et une éthique. Le Doge a déjà attaqué au moins 11 agences fédérales qui étaient impliquées dans des conflits réglementaires avec les entreprises de Musk ou qui enquêtaient sur elles pour d’éventuelles violations des lois sur la sécurité au travail, les droits des travailleurs et la protection des consommateurs. Le nouveau système qui se met en place, quelle que soit son idéologie, représente en pratique un retour au clientélisme. Désormais, les candidats aux nouveaux postes doivent s’engager à parler du Golfe d’Amérique au lieu du Golfe du Mexique ou dire que Trump a gagné l’élection de 2020. « Ces tests de loyauté trumpiens, visent à rompre avec l’éthique de la fonction publique, qui exigeait que les gens prennent des décisions basées sur des réalités objectives, et non sur des mythes ou des fictions. »
« Certains employés fédéraux seront certainement tentés d’en abuser. Vous n’aimez pas votre ancien patron ? Dénoncez-le ! Dénoncez aussi vos collègues qui promeuvent l’inclusion et la lutte contre les discriminations ». Cela peut sembler improbable, mais, rappelle Applebaum, au niveau des États, les lois encourageant les Américains à dénoncer d’autres Américains se sont multipliées. Au Texas, une loi permet aux citoyens de poursuive toute personne qui aurait aidé ou encouragé un avortement. Au Mississippi, une loi propose des primes aux personnes qui identifient des immigrés illégaux en vue de leur expulsion. Certains mots tels que « défense des droits », « handicap », « traumatisme » socio-économique et, oui, « femmes », déclenchent déjà des coupures de subventions fédérales et la censure, rapporte le Washington Post.
Le plus grand tour à l’œuvre consiste à nous faire croire que le Doge a pour objectif l’efficacité, explique Tom Nichols pour The Atlantic. “Le Doge n’est pas vraiment un département ; ce n’est pas une agence ; il n’a aucune autorité statutaire ; et il n’a pas grand-chose à voir avec les économies d’argent, la rationalisation de la bureaucratie ou l’élimination du gaspillage”. C’est une attaque contre l’expertise qui vise à y mettre fin, explique Nichols qui a publié un livre sur la contestation de l’expertise (The Death of Expertise : The Campaign Against Established Knowledge and Why it Matters, Oxford University Press, 2017). Pour lui, l’assaut de Musk à l’encontre de l’expertise s’abreuve à la même source que celle qui alimente en grande partie l’hostilité du public envers les experts. La mort de l’expertise est liée à la montée de deux mots sociaux : le narcissisme et le ressentiment.
L’égocentrisme est au cœur du succès des “techno-ploutocrates” comme Musk, qui pensent que leur richesse est la preuve de leur compétence. Trump et Musk semblent constamment en colère parce que leur richesse et leur pouvoir peuvent leur apporter tout sauf du respect. Or, l’expertise est bien souvent un puissant moyen de défense contre l’incompétence et les manigances politiques. S’opposer aux experts nécessite des connaissances. L’égocentrisme ne réclame pas aux autres de la compétence, mais de l’obéissance et de la servitude. D’où le fait qu’ils cherchent à saper l’expertise et la connaissance qui peut s’opposer à eux.
L’autre moteur est le ressentiment, celui d’une élite contre une autre. Nous sommes en train d’assister à l’affrontement d’élites entre elles, estime Nichols, entre les jeunes ingénieurs et entrepreneurs du Doge et les fonctionnaires et experts de carrière. L’objectif du Doge n’est pas de produire un meilleur gouvernement, mais de le détruire : de le remplacer par un autre. A se demander si la destruction de l’Etat fédéral ne serait pas seulement un moyen pour générer des débouchés économiques à l’illusion de l’IA ?
Pour Ethan Zuckerman également, Musk ne disrupte par le gouvernement, il le détruit. En prenant la main sur les systèmes, ce qu’il brise, ce sont les processus démocratiques qui les ont créés. « Dans Doge, nous voyons l’intersection de deux idéologies : la croyance conservatrice selon laquelle le gouvernement ne peut rien faire de bien et devrait en faire le moins possible, et le credo du perturbateur selon lequel tout système inefficace mérite d’être détruit. Leur fusion est une prophétie auto-réalisatrice : les systèmes détruits fonctionnent mal et ne peuvent être améliorés qu’en les éliminant complètement ».
Comme le disait le professeur d’économie comportementale Raymond Fishman, dans une tribune pour le New York Times, avant l’arrivée de Trump au pouvoir. Bien sûr que l’efficacité gouvernementale peut être améliorée. Mais si les entreprises fonctionnent plus efficacement qu’un gouvernement, c’est parce qu’elles n’ont pas les mêmes objectifs, les mêmes missions ni la même complexité. Ce que font les entreprises est bien souvent plus simple que ce que font les gouvernements. Une entreprise ne gère pas la misère ni la pauvreté. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’attaque terroriste qu’il faut réduire le budget du FBI. « Créons une commission consacrée à rendre le gouvernement plus efficace. Mais ce n’est pas la même chose que de réduire la taille du gouvernement, et ce n’est certainement pas la même chose que de le gérer comme une entreprise ».
Le ministère de l’incompétencePour Derek Thompson, le bureau de l’efficacité risque vite de nous montrer tout le contraire. Cette agence hors de contrôle, semble surtout le règne de l’incompétence. Une incompétence qui risque de coûter très chère aux Etats-Unis, bien plus que les coupes de dépenses qu’elle promet. Pour l’instant, le Doge licencie à tour de bras, sans même savoir qui. Elon Musk a laissé entendre, face à des critiques croissantes, que le Doge annulerait simplement toute mesure qui irait trop loin. Certes, dans la pratique reste à savoir lesquelles réinstaller en fonction de quelles critiques, et si cela s’avère possible une fois les choses démantelées. Tout annuler et voir ce qu’il se passe ne semble pas une méthodologie très fonctionnelle. L’incompétence du Doge est une fonctionnalité, pas un bug, estime Brian Barrett pour Wired. Doge.gov est un simple fil Twitter, comme si une politique se résumait à une succession d’annonces. « L’incompétence née de la confiance en soi est un état d’esprit familier de la Silicon Valley, la raison pour laquelle les startups réinventent sans cesse un bus, une épicerie ou le courrier. C’est la certitude implacable que si vous êtes intelligent dans un domaine, vous devez être intelligent dans tous les domaines ».
Les États-Unis ne sont pas une start-up. Le gouvernement fédéral existe pour faire toutes les choses qui ne sont pas rentables par définition, qui servent le bien public plutôt que de protéger les profits des investisseurs. La grande majorité des start-up échouent, ce que les États-Unis ne peuvent pas se permettre de faire, rappelle Barrett. « Les erreurs coûteuses et embarrassantes du Doge sont le sous-produit d’un nihilisme téméraire ; si l’intelligence artificielle peut vous vendre une pizza, elle peut bien sûr assurer l’avenir de l’administration centrale ». En fait, Musk se contrefout du gouvernement comme de l’efficacité. Il n’est là que pour siphonner des données qui lui assureront une puissance sans limite.
Ce qu’il se passe est une course de vitesse, estime Brian Barrett dans un autre article pour Wired. « La vitesse est bien sûr une stratégie. Elle consiste à inonder la zone de merde (comme disait Steve Bannon) afin que ni les médias ni les tribunaux ne puissent suivre le rythme« . Les poursuites judiciaires et les ordonnances judiciaires évoluent selon une échelle de temps différente de cette approche de purge des effectifs, de forçage des accès et de pillage des données. Et à ce rythme, DOGE aura exploité tous les serveurs gouvernementaux bien avant que la Cour suprême n’ait même eu la chance de se prononcer, ironise Barrett. Mais c’est aussi une question de réflexe. La première chose à faire lors d’une reprise d’entreprise est de réduire les coûts le plus rapidement possible.
« C’est ainsi que vous obtenez un décret exécutif déclarant que « chaque agence ne doit pas embaucher plus d’un employé pour quatre employés qui partent », un ratio arbitraire qui ne tient pas compte des besoins réels en personnel. C’est ainsi que vous mettez aux enchères des centaines de bâtiments du gouvernement fédéral, quel que soit leur taux d’occupation. C’est à la fois extrême et inconsidéré, une course pour vider le seul puits de la ville ».
« Et ensuite… quoi ? C’est la question à laquelle Elon Musk et Doge n’ont pas réussi à répondre, car il n’y a pas de réponse. Le gouvernement américain doit-il devenir un moteur de profits ? Doit-il restituer de la valeur aux citoyens-actionnaires ? Medicaid doit-il démontrer une adéquation produit-marché à temps pour le prochain tour de financement ? »
« C’est la logique d’un consultant. Il s’agit d’un sprint d’ingénierie dont la ligne d’arrivée inévitable est la rupture du contrat social« .
« La démocratie ne meurt pas dans l’obscurité : elle meurt dans les logiciels de ticketing déposés par les anciens de Palantir » (Les logiciels de ticketing sont des logiciels pour traiter les demandes de clients à la suite les unes des autres et selon leur importance. Ici Barrett évoque le fait que les accès aux systèmes fédéraux s’ouvrent selon les demandes fantasques de conseillers qui masquent souvent leurs conflits d’intérêts derrière ces accès). « Il n’est pas nécessaire d’avoir un MBA de Stanford pour savoir que la réduction des dépenses n’aide que la moitié de votre compte de résultat. Toute tentative sérieuse de traiter les États-Unis comme une entreprise impliquerait une augmentation des revenus. Alors, où sont les impôts ? Et pourquoi démolir le CFPB, qui a rendu plus de 20 milliards de dollars aux citoyens américains ? »
« Dans les semaines et les mois à venir, alors que cette farce continue de se dérouler, rappelez-vous que l’objectif de la plupart des acquisitions n’est pas de bénéficier aux Américains. Il s’agit soit de subsumer, soit de s’en débarrasser, selon ce qui génère le meilleur rendement. » « L’influence sans précédent d’Elon Musk sur le pouvoir exécutif profitera en fin de compte à Elon Musk. Les employés aux commandes sont ses employés. Les données collectées par Doge, les contrats d’approvisionnement qu’ils supervisent, tout cela lui revient. Et tout cela s’écoule trop vite pour que l’Etat puisse suivre, et encore moins pour pouvoir l’arrêter. »
Dans un autre billet, Barrett rappelle que le gouvernement n’est pas une startup. Pourtant, c’est bien la même méthode que celle qu’il a appliquée lors de sa reprise de Twitter, que Musk déroule. « Il se débarrasse des employés. Il installe des loyalistes. Il abat les garde-fous. Ils ont récupéré les accès avant de les couper. Ils ont récupéré les données comme un avantage concurrentiel. Et des économies. Ils veulent des économies. Plus précisément, ils veulent soumettre le gouvernement fédéral à un budget à base zéro », une méthode de planification financière populaire dans la Silicon Valley dans laquelle chaque dépense doit être justifiée à partir de zéro. « Le problème avec la plupart des startups de logiciels, c’est qu’elles échouent. Elles prennent de gros risques et ne sont pas rentables, et elles laissent la carcasse de cet échec derrière elles et commencent à produire un nouveau pitch. C’est le processus que Doge impose aux États-Unis. » Pas sûr que le gouvernement puisse proposer un nouveau pitch !
« Personne ne contesterait que la bureaucratie fédérale est parfaite, ou particulièrement efficace. Bien sûr, elle peut être améliorée. Bien sûr, elle devrait l’être. Mais il y a une raison pour laquelle le changement se fait lentement, méthodiquement, par le biais de processus qui impliquent des élus et des fonctionnaires, ainsi que de l’attention et de la considération. Les enjeux sont trop élevés et le coût de l’échec est total et irrévocable« .
« Musk va réinventer le gouvernement américain de la même manière que l’hyperloop a réinventé les trains, que la société Boring a réinventé le métro, que Juicero a réinventé le presse-agrume. Autrement dit, il ne réinventera rien du tout, ne réglera aucun problème, n’offrira aucune solution au-delà de celles qui consolident encore davantage son propre pouvoir et sa richesse. Il réduira la démocratie à sa plus simple expression et la reconstruira à l’image conflictuelle de ses propres entreprises. Il ira vite. Il cassera tout. » Mêmes constats dans le New York Times, notamment en soutenant ses élucubrations sans preuves depuis ses tweets incendiaires.
L’Amérique, livrée à elle-même : la re-ségrégationCe n’est pas une réforme, c’est un sabotage, explique David Wallace-Wells pour le New York Times. C’est « une guerre éclair contre les fonctions essentielles de l’État”, opérant en dehors du droit constitutionnel. Pour le politologue Seth Masket, « Elon Musk est un simple citoyen qui prend le contrôle du gouvernement. C’est un coup d’Etat ».
“Tout d’un coup, vous ne pouvez plus consulter les données du CDC sur le VIH ni les directives pour d’autres maladies sexuellement transmissibles. Vous ne pouvez pas non plus trouver de données de surveillance sur l’hépatite ou la tuberculose, ni l’enquête sur les comportements à risque des jeunes, ni aucune des données de l’agence sur la violence domestique. Si vous étiez un médecin espérant consulter les directives fédérales sur le contrôle des naissances post-partum, cette page a également été fermée.” Derrière les fermetures et le recul de l’information, le nouveau message semble être clair : les citoyens sont désormais livrés à eux-mêmes.
Désormais, la santé publique se résume à la responsabilité personnelle. Mais, c’est également vrai de toutes les politiques publiques qui ont été “effacées” : le climat, l’aide sociale, la lutte contre les discriminations. C’est la grande “re-ségrégation”, explique Adam Serwer, c’est-à-dire le début d’un mouvement qui va revenir sur les droits civiques obtenus de haute lutte. Le retour de la Grande Amérique (Make America Great Again), consiste d’abord et avant tout à restaurer les hiérarchies traditionnelles de race et de genre de l’Amérique. Les lois tentant de renforcer l’égalité des chances ont été annulées, les recherches sur les inégalités également, comme si cela suffisait à faire disparaître les inégalités elles-mêmes. Le but est clair : « abroger les acquis de l’ère des droits civiques« .
“Ils ne souhaitent pas le retour à la ségrégation explicite – cela briserait l’illusion selon laquelle leurs propres réalisations sont basées sur une méritocratie aveugle à la couleur de peau. Ils veulent un arrangement qui perpétue indéfiniment l’inégalité raciale tout en conservant une certaine possibilité de déni plausible, un système truqué qui maintient un mirage d’égalité des chances tout en maintenant une hiérarchie raciale officieuse. Comme les élections dans les pays autoritaires où l’autocrate est toujours réélu par une écrasante majorité, ils veulent un système dans lequel ils ne risquent jamais de perdre mais peuvent toujours prétendre avoir gagné équitablement.”
Du grand effacement au grand ralentissement scientifiqueNous assistons à l’effacement de la science américaine, déplore Katherine J. Wu pour The Atlantic. La cohabitation pacifique et productive de la science avec les autorités est terminée. Les autorités ont toujours agi sur les priorités scientifiques avec leurs financements (le gouvernement fédéral est le premier bailleur de fond de la recherche fondamentale), mais ces changements d’orientation sont souvent modestes et ciblées, rappelle le spécialiste du financement de la science, Alexander Furnas. La nouvelle administration n’a d’ailleurs pas annoncé de coupes uniformes : la recherche sur l’IA, le spatial ou les maladies chroniques ne sont pas concernées. Pour passer le couperet de la censure automatisée sur certains mots clefs, nombre de chercheurs modifient les termes de leurs demandes de subventions. Le risque, c’est que s’impose l’idée que la méthodologie scientifique soit transgressive. En faisant disparaître des données, en courant le risque qu’elles soient falsifiées, le gouvernement fédéral s’attaque à la science. “À long terme, la science américaine pourrait ne plus paraître fiable aux yeux des scientifiques étrangers”. “Trump et son administration sont en train de déc
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6:45
OPENGIS.ch: QField 3.5 “Fangorn”: Background tracking a reality!
sur Planet OSGeoEnclosure: [download]
Let’s not bury the lead here: the long-awaited capability to track position while QField is in the background or the device is locked has arrived in this brand-new version of QField. This feels like a magical moment, so we settled for a fantastical forest for our release name.
Main highlightsAs highlighted above, QField 3.5 has unlocked background position tracking on the Android platform. This allows users to keep track of their positions even as they put QField in the background to conduct other tasks on their devices. It also means that tracking has become far more battery efficient, as users can lock/suspend their phones and tablets for long periods while QField continues to collect and track positions. On top of it all, this will work out of the book with internal GNSS as well as external high-precision GNSS devices.
This is a long-requested functionality for QField, and we couldn’t be prouder to deliver it to our hundreds of thousands of Android users. Big thanks to Groupements forestiers Québec, Biotope, and Terrex Seismic, who jointly sponsored the development.
Moving on to the next major feature added to this new version. Users can now easily import folders from WebDAV services and subsequently upload and download content to that remote folder within QField itself. This functionality eases friction on Android and iOS platforms where storage access is heavily regulated. This implementation highlights our commitment to providing QField users with the freedom they need to build their workflows; thanks to Prona Romandie, AgaricIG, and Oslandia for commissioning this work.
It’s important to note that the WebDAV functionality does not provide data synchronization. The download and upload operations will overwrite datasets stored locally or remotely. For users in need of synchronization and smooth project distribution, QFieldCloud is the way to go. With this new version of QField, downloading large datasets from QFieldCloud has become much more reliable, especially on devices with low memory.
Last but not least, QField has gained support for project-configured grid decoration. When activated, a grid is overlayed on top of the map canvas, which will dynamically render while panning and zooming around. The grid is configured and activated while setting up projects within QGIS itself.
Pro tip: this functionality can replace heavy grid datasets when covering a large dataset, something to consider when trying to optimize projects’ storage size. Big thanks to Oester Messtechnik GmbH for supporting the implementation of this fourth decoration following the arrival of title, copyright, and image decorations in earlier releases.
Other improvements in this release include “forward” angle snapping to digitize perfectly angled polygons, pinch gesture-driven feature rotation, and a new print template which unlocks printing of map canvas to PDF even when their projects have no layouts defined.
Plugin-specific improvements
One of the main additions to QField’s plugin framework is the capability to integrate custom results into the search bar. Thanks to Kanton Basel-Landschaft for supporting the development, users can enjoy OpenStreetMap Nominatim search result integration by installing this plugin (instructions available on the repository). This integration also opens up many new possibilities, such as enabling plugins to send prompts to AI, just like this plugin does.Other noteworthy improvements include shipping Quick3D QML modules, which allow authors to develop 3D overlays, a new API to customize QField’s colour appearance and a new mechanism for plugins to add a configuration button within the plugin manager.
Users and plugin authors can expect an exciting year ahead as the QField plugin framework continues to grow with new functionalities and improvements. Watch this space! -
16:12
GRASS GIS: GRASS Developer Summit 2025
sur Planet OSGeoJoin Us for the GRASS Developer Summit 2025 at NC State! ? Dates: Monday, May 19 – Saturday, May 24, 2025 ? Location: North Carolina State University, Raleigh, NC, USA The GRASS team is excited to announce the GRASS Developer Summit 2025, the main community meeting of the year! This 6-day event will bring together contributors, developers, power users, and geospatial enthusiasts to collaborate, code, document, and shape the future of GRASS.
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15:07
Les premiers modèles numériques issus du programme LiDAR HD sont disponibles
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLes données issues du programme LiDAR HD révolutionnent l'offre produit altimétrique de l’IGN.
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OSM DATA 3D : présentation
sur GeotribuCet article présente la plateforme OSM DATA et sa nouvelle version en 3D
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Mappery: Lufthansa in Munster
sur Planet OSGeoMarc-Tobias sent me this pic of a travel agent’s window in Munster
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Mises à jour mars 2025
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de mars 2025.
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Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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Mapping Myths Across the World
sur Google Maps ManiaMythosjourney is 'an interactive global map of myths, legends, and folklore'. Throughout history, myths and legends have shaped our cultures, art, and traditions. Mythosjourney brings these stories to life by plotting them across the world, providing an immersive way to explore folklore through a geographic lens.The platform allows users to interact with myths and legends by navigating an
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Plus d'imagerie dans votre SIG grâce à "Content Store for ArcGIS"
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierAujourd'hui, l'imagerie satellitaire est une source de données incontournable pour les géomaticiens, bien plus encore qu'il y a encore 5 ou 10 ans, et ceci en raison de plusieurs évolutions majeures :
- Augmentation de la fréquence des acquisitions : Les constellations comme Sentinel, WorldView, QuickBird, GeoEye, Pleiades, PlanetScope, Starlink Imaging,... offrent désormais des images quasi quotidiennes, permettant un suivi en temps réel des dynamiques spatiales.
- Amélioration de la résolution spatiale et spectrale : Les satellites modernes fournissent des images plus précises (quelques dizaines de cm) et diversifiées (optique, radar, infrarouge), facilitant l’analyse fine des territoires.
- Accessibilité accrue des données : Des plateformes commerciales comme Airbus OneAtlas, Planet Explorer, BlackSky, Maxar SecureWatch... ou publiques comme Copernicus Open Access Hub, Sentinel EO Browser, USGS Earth Explorer,... rendent l’imagerie satellite plus facilement accessible et démocratisant son usage.
- Avancées en IA et en Cloud Computing : L’essor de l'IA et en particulier du Deep Learning dans système d'imagerie (ArcGIS par exemple) et le déploiement des SIG dans des infrastructures Cloud permettent de traiter rapidement de grands volumes de données, ouvrant la voie à de nouvelles analyses automatisées.
- Multiplication des applications : La diversité des capteurs et la richesse fonctionnelle des solutions d'imagerie permettre d'adresser des cas d'usage comme le suivi de crises climatiques, la gestion des ressources et la surveillance environnementale, ce qui renforce l’intérêt pour l’imagerie satellitaire en géomatique.
La combinaison de cette offre toujours plus grande et de besoins croissants en analyse spatiale rend l’imagerie satellitaire plus indispensable que jamais.
Mais ce n'est pas toujours simple !
Malheureusement, dans la réalité quotidienne des géomaticiens, l'usage de l'imagerie satellitaire n'est pas encore aussi simple et systématique que cela. En effet, dans la majorité des cas, le processus de recherche et d'achat reste assez difficile. Par le passé, vous avez passé beaucoup de temps à naviguer sur plusieurs portails de fournisseurs, et vous avez constaté que chacun a son propre ensemble d'exigences et de structures de prix. La coordination et la négociation des contrats avec différents fournisseurs d'imagerie peuvent être un processus long, ce qui entrave souvent l'obtention d'informations en temps réel. Il existe également un risque que l'imagerie que vous achetez ne réponde pas aux besoins du projet. Tout cela peut retarder votre projet et augmenter les coûts.
Découvrir et acquérir de l'imagerie satellitaire commerciale dans ArcGIS
Aujourd'hui, il existe une solution beaucoup plus simple, surtout si vous travaillez avec des solutions ArcGIS. En effet, Esri vient d'annoncer l'arrivée de "Content Store for ArcGIS", une nouvelle façon pour les utilisateurs d'ArcGIS de découvrir, d'acheter et d'intégrer des images satellitaire commerciales premium à leurs projets.
Terminé la connexion aux portails de plusieurs fournisseurs et aux processus d'achat fastidieux pour l'achat d'images. "Content Store for ArcGIS" rassemble un large éventail d'images satellitaire commerciales actuelles et de haute qualité provenant de plusieurs fournisseurs, le tout en un seul endroit.
Ces données consolidées sont ensuite mises à disposition via ArcGIS, simplifiant ainsi le processus d'achat. Présentant des images provenant du partenaire Esri Partner Network (EPN) d'Esri, Maxar, ainsi que d'autres fournisseurs de données commerciales de premier plan, cette application ArcGIS a été créée conjointement par Esri et SkyWatch, un partenaire ArcGIS de confiance. Vous pouvez désormais trouver et acheter rapidement les images dont vous avez besoin pour n'importe quelle zone d'intérêt, ce qui simplifie votre flux de travail et vous fera gagner beaucoup de temps.
"Content Store for ArcGIS" est disponible depuis la dernière mise à jour d'ArcGIS Online (26 février 2025). Il vous permet d'enrichir votre SIG avec des images satellite commerciales de qualité supérieure, avec un contexte visuel détaillé et des informations précieuses que seules les images haute résolution peuvent fournir. Il vous garantit également un accès à des images de la plus haute qualité adaptées à vos besoins spécifiques, offrant des avantages significatifs, que vous soyez un utilisateur individuel ou que vous souhaitiez fournir un accès facile aux images à l'ensemble de votre organisation.
Les utilisateurs d'ArcGIS ayant les privilèges d'accéder à "Content Store for ArcGIS" peuvent facilement trouver toutes les images d'une zone d'intérêt spécifique et les acheter. Regardez cet exemple de workflow pour rechercher et acheter une image auprès de Maxar.
Simplifier la recherche d'images
"Content Store for ArcGIS" fournit une solution centralisée qui simplifie le processus de recherche d'images à partir de plusieurs sources. L'une des fonctionnalités clés est la possibilité d'utiliser votre contenu ArcGIS pour définir précisément votre zone d'intérêt. Cela garantit que vous effectuez une recherche dans les limites géographiques exactes de votre projet. De plus, vous pouvez filtrer les résultats de recherche par résolution spatiale, date de capture, couverture nuageuse et prix. Ces fonctionnalités aident les utilisateurs à trouver plus rapidement les images les plus pertinentes et les plus précises, améliorant ainsi la qualité et la pertinence de votre travail.
Un processus d'achat simple
Trouver et acheter les images adaptées à votre projet n'a jamais été aussi simple. Une fois que vous avez identifié les images dont vous avez besoin, vous pouvez vous connecter à l'aide de vos identifiants ArcGIS Online et procéder à l'achat. Que vous choisissiez de payer avec une carte de crédit ou d'utiliser les crédits de données "Content Store for ArcGIS" fournis par l'administrateur de votre organisation ou le responsable de l'approvisionnement en données, le processus est simple et rapide. Vous obtenez ainsi les images dont vous avez besoin pour optimiser vos projets.
Pour les responsables de l'approvisionnement en données, le processus est tout aussi transparent. Ils peuvent simplement se connecter avec leurs propres identifiants ArcGIS Online et acheter des images pour l'ensemble de l'organisation. Ils auront la possibilité de payer à la demande avec une carte de crédit ou d'acheter des crédits de données Content Store for ArcGIS prépayés, qui peuvent ensuite être attribués à vous et à d'autres utilisateurs. Cette approche simplifiée élimine les délais d'approvisionnement habituels, ce qui vous permet, ainsi qu'à d'autres utilisateurs d'ArcGIS, de créer des cartes, des visualisations et d'autres ressources plus efficacement, aidant ainsi tout le monde à prendre des décisions éclairées.
Ayez confiance en vos investissements en imagerie
Lors de l'achat d'images commerciales, il est important de s'assurer qu'elles répondent à vos besoins spécifiques. Content Store for ArcGIS répond à ce besoin en proposant une solution à faible barrière et à faible engagement. Vous pouvez tester et vérifier de petites quantités de données avant de réaliser un investissement plus important, ce qui vous permet de vous assurer que les images correspondent exactement à vos besoins. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur l'achat des images destinées uniquement aux zones précises dont vous avez besoin, maximisant ainsi la valeur de votre investissement. En investissant un montant relativement faible au départ, vous pouvez obtenir un retour sur investissement (ROI) plus élevé et minimiser le risque de commander des images qui ne répondent pas à vos besoins.
Utiliser les images achetées pour compléter vos données géospatiales existantes
L'intégration d'images satellite commerciales avec des données d'ArcGIS Living Atlas et d'autres sources publiques ajoute une valeur considérable à votre analyse géospatiale. Alors que l'imagerie ouverte fournit une base large et accessible à votre SIG, l'imagerie commerciale offre souvent une résolution plus élevée, des mises à jour plus fréquentes et prend en charge des exigences spécialisées pour la zone d'intérêt ou d'analyse. Cela garantit un ensemble de données géospatiales plus complet et plus précis. En utilisant les deux, vous pouvez améliorer vos connaissances et vos processus de prise de décision, de sorte que vos projets soient basés sur les informations les plus fiables et les plus récentes disponibles.
Des cas d'usages flexibles pour vous aider à maximiser votre investissement en imagerie
Une fois que vous disposez des images dont vous avez besoin, elles sont prêtes pour une large gamme d'applications. Vous pouvez les prévisualiser sur une carte, les télécharger dans votre environnement local ou les publier sous forme de couche dans votre organisation ArcGIS Online. Cette intégration transparente ouvre la voie à un partage et une analyse puissants au sein du système d'imagerie complet ArcGIS.
Visualisez et analysez vos images ou utilisez-les pour GeoAI et la cartographie de la réalité
Vous pouvez utiliser les outils ArcGIS pour visualiser et analyser les images que vous achetez, en fonction de votre type d'utilisateur ArcGIS. Vous pouvez utiliser les fonctionnalités de GeoAI d'ArcGIS pour automatiser l'extraction d'informations à partir de vos images. Ou, si vous acquérez des images satellite superposées et que vous disposez d'une licence pour un produit ArcGIS Reality, vous pouvez créer des orthos réelles, des modèles d'élévation et des maillages 3D à partir de celles-ci, créant ainsi une base pour un jumeau numérique. Par exemple, un chargé d'étude en environnement peut exploiter l'imagerie satellite pour surveiller la déforestation et générer des orthos réelles pour partager les résultats avec les agences environnementales et les collectivités, sensibilisant ainsi et encourageant l'action. Cela vous aide à prendre des décisions éclairées et à communiquer vos idées de manière efficace.
Partagez vos images et vos résultats analysés dans le contexte d'une carte
Grâce aux images que vous achetez via "Content Store for ArcGIS", vous pouvez créer et partager des cartes et des applications Web, soit avec votre organisation, soit avec le public. Par exemple, un urbaniste peut créer une carte Web d'une zone de développement proposée et la partager sous forme d'application Web avec les membres du conseil municipal et le public pour recueillir des commentaires et du soutien. Cela facilite la prise de décision en groupe et améliore la sensibilisation au projet.
Content Store for ArcGIS a permis la création de l'application pour le comté de Loudoun, en Virginie (USA), afin de suivre l'avancement des travaux de construction de mars 2023 à novembre 2024. L'utilisateur a sélectionné une image ouverte de 2023 d'ArcGIS Living Atlas comme couche de base, a acheté trois images supplémentaires, les a publiées en tant que couches hébergées dans ArcGIS Online et a utilisé le modèle de comparaison dans ArcGIS Instant Apps pour une comparaison visuelle rapide. Cela met en valeur la synergie de la combinaison d'images ouvertes et achetées.
Plus de données et plus d'options d'accès à venir...
Les prochaines versions d'ArcGIS étendront la disponibilité de "Content Store for ArcGIS" à d'autres environnements utilisateur. Esri introduira également de nouveaux types d'imagerie provenant d'autres partenaires Esri, ainsi que du contenu supplémentaire à utiliser dans ArcGIS. Que vous soyez géomaticien multi-disciplinaire ou un chargé d'étude spécialisé dans l'environnement, l'aménagement, les risques,... ArcGIS vous permettra d'accéder facilement à des images satellitaire commerciales pour prendre des décisions plus éclairées.
Il ne me reste plus qu'à vous indiquer le lien de l'application Content Store for ArcGIS sur le Marketplace ArcGIS et vous présenter cette vidéo qui résume tout ce que je viens de vous dire sur l'application :
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1:44
Sean Gillies: Bear training weeks 1–2 recap
sur Planet OSGeoIt's time for the first training recap of my 2025 season. I'm training every day, but only running 2-3 days a week because I'm cautious about stressing my Achilles tendon too much. When I do the numbers, I'll report running distance and elevation gain, and the time for all training, including cycling, weight lifting, elliptical or stationary bike, and yoga.
Week 1:
11.3 miles running
5 hours, 40 minutes all training
1,112 ft D+ running
The first week of my 32-week season was a little light. The highlight was running at Cougar Mountain Regional Park in Issaquah, Washington with my sister-in-law. Even in winter, it's green, with moss and ferns everywhere.
Week 2 was complicated by back pain. Instead of skipping workouts, I did a lot of chugging indoors. Going easy on my back early in the week let me recover and get out for a solid long run today at Bobcat Ridge, my longest run in seven months. In all, this was one of my biggest weeks since April, 2024.
17.8 miles running
10 hours, 18 minutes all training
3,199 ft D+ running
As a side project, I'm doing some physical therapy on my left hip flexor muscles, which are much weaker than those on my right side. I do seated single-leg raises, supine marching with a resistance band, and Joe Uhan's skaters. I'm making slow progress.
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Sean Gillies: Bear training weeks 1–2 recap
sur Planet OSGeoIt's time for the first training recap of my 2025 season. I'm training every day, but only running 2-3 days a week because I'm cautious about stressing my Achilles tendon too much. When I do the numbers, I'll report running distance and elevation gain, and the time for all training, including cycling, weight lifting, elliptical or stationary bike, and yoga.
Week 1:
11.3 miles running
5 hours, 40 minutes all training
1,112 ft D+ running
The first week of my 32-week season was a little light. The highlight was running at Cougar Mountain Regional Park in Issaquah, Washington with my sister-in-law. Even in winter, it's green, with moss and ferns everywhere.
Week 2 was complicated by back pain. Instead of skipping workouts, I did a lot of chugging indoors. Going easy on my back early in the week let me recover and get out for a solid long run today at Bobcat Ridge, my longest run in seven months. In all, this was one of my biggest weeks since April, 2024.
17.8 miles running
10 hours, 18 minutes all training
3,199 ft D+ running
As a side project, I'm doing some physical therapy on my left hip flexor muscles, which are much weaker than those on my right side. I do seated single-leg raises, supine marching with a resistance band, and Joe Uhan's skaters. I'm making slow progress.
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23:15
25 Years of SRTM
sur James Fee GIS BlogI noticed earlier last week that I just missed the 25th anniversary of the mission of the Shuttle Radar Topography Mission aboard STS-99. I’m not sure there has been a more important elevation data product that has been released to the public than SRTM.
Given the uncertainty of funding for government programs in the new Trump administration, I’m not sure we’ll see another public 3D dataset in my time. Sure, there are private companies who collect much more detailed elevation data than SRTM, but none are as freely available as SRTM is (hopefully not was).
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11:00
Mappery: European Languages
sur Planet OSGeoBerl said “We saw these two at the top of Monte Igueldo in Donostia (San Sebastian) in the Basque region of Spain. Apparently Basque bears no relationship to any other language.”
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10:42
GRASS GIS: GRASS 8.4.1 released
sur Planet OSGeoWhat’s new in a nutshell The GRASS 8.4.1 release contains more than 80 changes compared to version 8.4.0. This new minor release includes important fixes and improvements to the GRASS tools, libraries and the graphical user interface (GUI), making it more stable and robust for your daily work. Most importantly, since the 8.4.0 release: location is now project: The Python API, command line, and graphical user interface are using project instead of location for the main component of the data hierarchy while maintaining backward compatibility.
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6:20
L'accessibilité ferroviaire concernant 250 villes dans le monde
sur Cartographies numériquesSource : Aniket Kali, Jeff Allen (2025). Rail Transit & Population Density. Comparing and ranking 250 cities around the world, School of Cities, University of Toronto.
1) L'intérêt des cartes d'accessibilité ferroviaire
Un bon système de transport en commun relie les gens aux différents lieux de la ville. Dans l'idéal, il doit être efficace et durable, avec des lignes et des stations de transport en commun desservant le plus grand nombre de personnes possible. Mais dans la réalité, l'efficacité de ce système varie considérablement au sein des villes et entre elles.
Pour étudier cette question, les auteurs ont créé des cartes des principales lignes et gares ferroviaires pour les trains rapides, les trains régionaux et le LRT (Light Rail Transit) regroupant aussi bien des tramways que des trains légers ou encore des métros lourds de petite capacité. Ils les ont superposées à la densité de population pour 250 régions urbaines qui figurent parmi les plus peuplées au monde. Les cartes sont à la même échelle (100 km de diamètre) de manière à être facilement comparables entre elles.
Densité de population et réseau de transport ferroviaire pour 250 villes (source : Kali & Allen, 2025).
À partir de ces cartes, plusieurs indicateurs permettent de saisir les caractéristiques du développement axé sur le transport en commun. En urbanisme, le développement axé sur le transport en commun (TOD) est un type de développement urbain qui maximise la quantité d'espaces résidentiels, commerciaux et de loisirs à proximité immédiate des transports publics. Il favorise une relation symbiotique entre une forme urbaine dense et compacte et l'utilisation des transports publics. Plus la densité de population vivant à proximité des transports ferroviaires est élevée, mieux la ville est desservie. Il est possible de faire des comparaisons selon les indicateurs choisis.
Les villes sont classées les unes par rapport aux autres en ce qui concerne les indicateurs suivants :
- population urbaine
- densité de population urbaine
- densité de population urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- part de population urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- part de l'aire urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- indice de concentration (ratio part de population / part de l'aire urbaine proche des transports ferroviaires)
2) Données et méthodes
Les données de population proviennent de GlobPOP et les données de transport ferroviaire d'OpenStreetMap. La liste de villes est issue de l'ensemble de données Natural Earth. Les auteurs de l'étude ont commencé avec la liste des 300 villes les plus peuplées, puis ont supprimé manuellement les cas où une ville était la banlieue d'une autre ville (par exemple, Howrah a été supprimée car elle est très proche de Kolkata), ainsi que les villes sans aucun transport ferroviaire.
Pour chaque ville, ils ont ensuite défini la région urbaine représentée sur les cartes par un cercle d'un rayon de 50 km à partir du point central. Le choix a été d'utiliser une taille de cercle standard plutôt que le périmètre des zones métropolitaines qui varient considérablement dans leur délimitation administrative. Le rayon de 50 km correspond approximativement à la distance à laquelle une personne se rend au centre-ville ou en revient le long d'un corridor ferroviaire majeur.
Les données de densité de population sont issues de GlobPOP, qui fournit des données de dénombrement et de densité de population à une résolution spatiale de 30 secondes d'arc (environ 1 km à l'équateur) à l'échelle du monde. Les mesures de densité de population urbaine sont calculées après avoir supprimé les zones où la densité de population est inférieure à 400 km², afin de tenir compte de la façon dont les régions varient en termes de superficie de terres agricoles et de surfaces inhabitables (par exemple, montagnes, eau, etc.). 400 km² est le seuil utilisé par Statistique Canada pour définir les lieux peuplés.
Les données ferroviaires et les gares ont été extraites d'OpenStreetMap (OSM) en utilisant l'outil Overpass Turbo avec cette requête. Les auteurs ont ensuite calculé des zones tampons de 1 km autour de chaque gare, puis estimé la population dans la zone tampon via une interpolation. OSM est une base de données collaborative, et bien que la qualité et l'exhaustivité des données OSM soient assez bonnes pour la plupart des villes, plusieurs villes ont des données manquantes ou incorrectes. Si vous constatez des erreurs, veuillez mettre à jour OSM ! Au fur et à mesure que les données OSM sont modifiées et améliorées, les auteurs s'efforceront de mettre à jour les cartes et les indicateurs.
Ces données sur le transport en commun présentent deux limites principales :
- Elles ne concernent que le transport ferroviaire, et non le transport par bus à haut niveau de service (BRT), qui dans de nombreuses villes offre un service comparable au transport ferroviaire.
- Elles ne tiennent pas compte de la fréquence (c'est-à-dire de l'intervalle) des trajets. Bien que de nombreuses agences de transport partagent leurs itinéraires et leurs horaires au format GTFS, qui comprend des informations sur la fréquence et souvent la technologie (bus, train, etc.), on constate que la disponibilité du GTFS à l'échelle mondiale n'était pas disponible partout, en particulier en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Bien sûr, le lieu de résidence des gens n’est qu’un élément parmi d’autres ; l’objectif ultime du transport en commun est d’amener les gens là où ils veulent aller (travail, école, loisirs, etc.). Il serait intéressant d’ajouter à ces cartes des données sur l’emploi et la localisation des activités pour examiner également la destination et analyser la connectivité des réseaux. Un point sur lequel il faudra travailler à l’avenir.
Pour plus d'informations sur le projet (code, données, etc...), vous pouvez aller consulter le site GitHub.
L’Autorité de régulation des transports (ART) publie son rapport intégral sur le marché français du transport ferroviaire en 2023. En 2023, comme en 2022, le mode ferroviaire a connu une forte hausse de fréquentation des voyageurs, en dépit d’une nouvelle baisse des circulations à grande vitesse, qui a affecté notamment les plus petites gares.
Lien ajouté le 3 mars 2025Interesting data about rail in France 12% fewer high speed train services, and some stations with even 20% fewer trains (all the red dots), BUT passenger numbers *up* (bigger trains, and filling them more) Source: www.autorite-transports.fr/actualites/l...
— Jon Worth (@jonworth.eu) 3 mars 2025 à 16:13
[image or embed]Articles connexes
Temps de trajets vers les grands centres urbains à l'échelle du monde
Explorer la cartographie des réseaux de transports publics avec des données GTFS
Cartographie en temps réel des transports publics
La ville du quart d'heure en cartes et en schémas
Les « villes à 15 minutes » dans le monde (laboratoires Sony CSL)
Construire et analyser des cartes isochrones
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde
Se déplacer en ville : quatre siècles de cartographie des transports en commun à Boston
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17:27
Free and Open Source GIS Ramblings: Trajectools is moving to Codeberg
sur Planet OSGeoThe Trajectools repository is migrating from GitHub to Codeberg. The new home for Trajectools is:
The GitHub repo remains as a writable mirror, for now, but the issue tracking is only active on Codeberg.
Why the move?I am working on moving my projects to European infrastructure that better aligns with my values. Codeberg is a nonprofit and libre-friendly platform based in Germany. This will ensure that the projects are hosted on infrastructure that prioritizes user privacy and open-source ideals.
What does this mean for users?- No impact on functionality – Trajectools remains the same great tool for trajectory analysis, available through the recently update QGIS Plugin Repo.
- Development continues – I’ll continue actively maintaining and improving the project. (If you want to file feature requests, please note that the issue tracker on the GitHub mirror has been deactivated and issues should be filed on Codeberg instead.)
What does this mean for contributors?
If you’re contributing to Trajectools, simply update your remotes to the new repository. The GitHub repo continues to accept PRs and the changes are synched between GitHub and Codeberg, but I’d encourage all contributors to use Codeberg.
How to update your local repositoryIf you’ve already cloned the GitHub repository, you can update your remote URL with the following commands:
cd trajectools git remote set-url --add --push origin [https:] git pull origin main
Interested in testing Codeberg for your projects?Here are the instructions I followed to perform the migration and to set up the mirroring: [https:]]
Thanks for your support, and see you on Codeberg!
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14:19
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
On en a parle beaucoup ces dernières semaines, confrontés à une complexe équation organisationnelle et financière, les Jeux Olympiques d’hiver prévus dans les Alpes françaises en 2030 devront surtout prend en compte le réchauffement climatique, qui rend en partie obsolète le modèle historique des sports d’hiver. Cette semaine, j'ai choisi cette StoryMap qui évoque le sujet de l'adaptation climatique et la transition énergétique avec un focus particulier sur les stations de ski de l'Isère.
Ce récit cartographique d'Emmy Chiotti nous explique comment, face au réchauffement climatique et à la nécessité de réduire leur empreinte carbone, les stations de ski de l’Isère multiplient les initiatives pour décarboner leur activité. Elles investissent dans les énergies renouvelables (hydroélectricité, biomasse, photovoltaïque) afin d’alimenter leurs infrastructures et moderniser leurs équipements, comme les remontées mécaniques et les engins de damage moins polluants.
Cependant, le principal défi reste le transport des visiteurs, qui représente 57 % des émissions de CO? des stations françaises. La majorité des skieurs se rendent en montagne en voiture individuelle, poussant certaines stations à développer des alternatives comme des navettes électriques.
Malgré ces efforts, la dépendance à l’enneigement artificiel interroge sur la viabilité écologique du ski à long terme. Alors que le changement climatique menace l’enneigement naturel, les stations doivent repenser leur modèle économique et envisager une diversification de leurs activités pour assurer leur avenir.
Pour en savoir plus sur le sujet, je vous laisse découvrir la suite dans la StoryMap.
La StoryMap contient des contenus très variés avec des photos, des cartographies interactives, des diagrammes et des tableaux de bord statistiques. On notera que le récit a été configuré avec ArcGIS StoryMaps et que les différents contenus sont hébergés sur la plateforme SaaS ArcGIS Online.
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11:00
Mappery: Olive Oil Soap from Cyprus
sur Planet OSGeoElizabeth found this in her hotel room
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9:35
What is Your Climate Vulnerability?
sur Google Maps ManiaAs climate change continues to reshape the environment, understanding the risks and vulnerabilities specific to different communities is more important than ever. The U.S. Climate Vulnerability Index offers a new interactive mapping tool to help users visualize climate-related vulnerabilities across the country and to show which areas face the greatest challenges from the impacts of climate
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16:50
Les enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
sur Le blog de GeomatysLes enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
- 28/02/2025
- Jordan Serviere
Dans un contexte où la rapidité et la précision de l’information sont déterminantes, l’intelligence artificielle devient un atout stratégique incontournable pour la défense. Grâce à des algorithmes avancés et à la puissance de calcul moderne, il est aujourd’hui possible de croiser des volumes massifs de données géospatiales, d’automatiser la surveillance et d’anticiper des menaces avec une précision accrue. Ces avancées permettent non seulement de renforcer la sécurité, mais aussi d’améliorer la réactivité et la prise de décision des forces armées.
Geomatys s’inscrit pleinement dans cette dynamique en développant des solutions de pointe capables d’exploiter l’IA pour optimiser la gestion et l’analyse des données militaires. Ces innovations s’appliquent aussi bien à la surveillance automatisée qu’à l’analyse avancée des flux de données stratégiques.
L’IA et la défense : un levier stratégique pour la supériorité opérationnelleL’intelligence artificielle transforme la manière dont les forces armées analysent, exploitent et sécurisent les données. La nécessité d’une IA de confiance, capable d’assurer transparence et fiabilité, devient un enjeu stratégique pour garantir des décisions militaires précises et responsables. Avec la croissance exponentielle des informations collectées via satellites, drones, capteurs terrestres et maritimes, l’enjeu principal réside dans la capacité à extraire rapidement des renseignements stratégiques et exploitables en temps réel.
Parmi les applications les plus avancées de l’IA dans la défense, on retrouve :
Surveillance automatisée d’objets à partir de plusieurs sources :
Images satellites, radar, nuages de point 3D, Lidar, SMF ; afin de détecter des activités suspectes ou anormales.Analyse prédictive et modélisation comportementale :
Identification des tendances et des schémas d’attaque à partir de données historiques.OSINT (Open Source Intelligence) :
Exploitation de sources ouvertes pour compléter le renseignement militaire et anticiper les évolutions géopolitiques.Cybersécurité et IA défensive :
Détection des cyberattaques en analysant les flux de données en temps réel.
Fonctionnement du Reinforcement Learning Geomatys et l’intelligence artificielle : des solutions pour l’analyse géospatiale en défense
Geomatys développe plusieurs technologies basées sur l’intelligence artificielle pour optimiser le traitement des données géospatiales et renforcer l’aide à la décision dans un contexte militaire. Ces solutions incluent :
Détection automatisée d’objets sur imagerie satellite :
Grâce au deep learning, Geomatys permet d’identifier rapidement des infrastructures, des navires ou des épaves avec un haut niveau de précision.Analyse comportementale et détection d’anomalies :
En combinant la capacité à traiter efficacement de très nombreuses sources d’information et de données ainsi que l’utilisation de modèles d’IA entraînés sur des données stratégiques, il est possible d’anticiper des comportements suspects (pêche illégale, transbordements) et de renforcer la sécurité des opérations militaires.- Capacité de traitement des flux d’acquisition à la volée :
Le temps d’analyse des multiples sources d’information pour la compréhension rapide du théâtre d’opération implique de pouvoir très rapidement (voire à la volée) positionner et croiser spatialement les différentes sources d’information. Le savoir faire historique de Geomatys dans les systèmes des références spatiaux et le traitement des données géospatiales est un atout indispensable au passage l’échelle des systèmes de Comand & Control M2MC.
Détection d’épaves grâce à un algorithme de Computer Vision
Examind C2 : l’IA au service de l’analyse en temps réel et de la prise de décisionAu sein de cette stratégie IA, Examind C2 apporte une dimension avancée de traitement et d’exploitation des données géospatiales. Grâce à ses capacités d’analyse en temps réel et de détection d’événements critiques, cette solution permet d’anticiper des situations complexes et de renforcer la prise de décision en milieu opérationnel. Parmi ses fonctionnalités IA :
Automatisation de la détection d’anomalies sur le terrain
Anticipation des actions potentielles grâce à une IA multi-agents
Modélisation et simulation de scénarios militaires basés sur des flux géospatiaux
Détection des transbordements potentiels sur Examind C2 grâce aux données AIS
L’intégration de ces capacités d’intelligence artificielle dans Examind C2 participe à l’évolution du Command & Control M2MC en fournissant une plateforme interopérable, évolutive et capable de traiter des volumes massifs de données en temps réel.
Conclusion : l’avenir de l’IA dans la défense et le Command & ControlL’intelligence artificielle appliquée à la défense ne cesse d’évoluer, apportant des améliorations majeures en matière de surveillance, d’analyse et d’optimisation des opérations militaires. Geomatys, à travers ses solutions innovantes, contribue activement à cette transformation en intégrant l’IA pour renforcer la compréhension des environnements complexes et la prise de décision stratégique.
L’éthique dans l’utilisation de ces technologies reste un enjeu central, notamment pour garantir un contrôle humain efficace et éviter toute dérive dans l’automatisation des décisions critiques. La nécessité d’une IA de confiance est primordiale pour assurer des résultats précis et exploitables par les forces de défense.
L’IA appliquée au domaine militaire continuera de jouer un rôle clé dans l’amélioration des capacités de Command & Control. Geomatys s’inscrit dans cette dynamique en développant des outils avancés combinant intelligence artificielle, SIG et interopérabilité, répondant ainsi aux enjeux stratégiques des armées modernes.
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16:50
Le blog de Geomatys: Les enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
sur Planet OSGeoDécouvrez comment l'IA révolutionne la défense avec Examind C2 : analyse prédictive, interopérabilité et prise de décision en temps réel.
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16:43
Dossier "ZAN : le SIG pour bien défricher", enquêtes sur l'utilisation du Géo SIG et des Observatoires, zoom sur ArcGIS Experience Builder... Découvrez le sommaire de SIGMAG n°44
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°44, numéro de mars 2025 est bientôt disponible. En voici le sommaire.
DOSSIER: «ZAN : Le SIG pour bien défricher ». Le concept de zéro artificialisation nette en aménagement du territoire vise en France à limiter l'impact de l'urbanisation sur les espaces naturels. Il s'agit de compenser toute nouvelle surface artificialisée, comme la construction de bâtiments ou d'infrastructures, par la renaturation ou la réhabilitation d'autres surfaces. Les SIG sont des outils puissants pour gérer les questions liées à la loi Zan. Ils jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre et le suivi des objectifs, en fournissant des outils d'analyse pour une prise de décision éclairée sur les surfaces mobilisées. Il faut cependant intégrer toutes les données et elles sont nombreuses.
Ce dossier de 10 pages a été réalisé par Valérie Handweiler avec la participation de l'IGN, UrbanThink, L'Institut Paris Region, le Cerema, Magellium, 1Spatial, l'Ademe, Epson, Esri Canada, PETR Cœur Hauts-de-France, Université de Mons, Esri France, MonDiagArtif et Kermap.
ENQUÊTE: «Observer pour mieux décider». Les observatoires exploitent, analysent et restituent des données en tout genre. Habitat, commerce, environnement, mobilier urbain… Les indicateurs s’organisent en support pour constituer des outils décisionnels ou opérationnels au sein des collectivités. Dans cette enquête, Kim Janie interroge l'Observatoire de l'économie et des territoires (OET) du Loir-e-Cher, TerraNIS, l'Agence du bassin du fleuve Niger au Mali, la CC Albères Côte Vermeille Illibéris, l'azur, L'Institut Paris Région, Esri France, Quadrane et la CA Pleine Vallée.
PRATIQUE: «Géo IA : en long, en large et à toutes les échelles». Un tsunami d’IA générative a envahi la scène publique et politique, avec d’ambitieuses annonces d’entreprises et des états. Mais quelles sont les avancées concrètes et les perspectives tangibles pour la géomatique ? Dans cette enquête, Michel Bernard interroge le Département du Loiret, Caux Seine Agglomération, Esri France, arx It, OTE Ingénierie, Nextelia, 1Spatial et Presagis.
PRATIQUE: «Normandie : les géodonnées au cœur des politiques». La Région Normandie met en œuvre de manière très concrète la diffusion, l’ouverture et la valorisation des données géolocalisées, au-delà de la seule cartographie. L’équipe Service Information Géographique et Open Data déploie des solutions dans de nombreux domaines d’intervention.
«Partage et collaboration géométrique à la ville de Genève». L'organisation du SIG à Genève inspire par sa transversalité et sa collégialité. SITV, la plate-forme collaborative multi-utilisateurs au service de la ville, a associé nombre d'acteurs et interne et externe.
GUIDE: «Une Experience, avec ou sans carte». Avec le retrait de WebApp Builder prévu pour ce premier semestre 2025, il est grand temps d’évoluer vers ArcGIS Experience Builder. D’autant que ce nouveau générateur d’applications offre bien plus de capacités... Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment prendre en main le mode Express d’ArcGIS Experience Builder.
Découvrez également en page Guide les nouveautés solutions Esri, arcOpole et LuxCarta, ainsi que le portrait d'Echo Analytics, une jeune entreprise qui se fait une place dans le domaine du géomarketing en exploitant la pleine puissance des données. Elle fournit des points d’intérêt, pour le public comme le privé, à une échelle mondiale.
DÉCOUVERTE: «Mayotte, une si belle île à rebâtir». Méconnue des touristes, l’île de Mayotte se prévaut pourtant d’un patrimoine, d’une flore et de traditions ancestrales riches et singulières. Publié quelques mois avant le passage du cyclone Chido, l’Atlas de la ruralité mahoraise nous plonge dans un archipel aux multiples facettes, à 8.000 kilomètres de Paris.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le voyage presque sur mars d'étudiants belges de l'UCLouvain, le portrait de Marie Bocquillon (Communauté de Communes des Coëvrons), le focus SIGMAG Campus sur le master MOSAE Méthodes, Outils de Suivi pour l’Aménagement et l’Environnement Le Mans Université et l’ESGT ou la chronique de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) consacrée à l'intégration des SIG dans les SI d'entreprise, ainsi que la nouvelle rubrique Communication qui vous permet de comprendre comment bien communiquer et se valoriser à travers LinkedIn.
Ce numéro de 52 pages SIGMAG n°44 est disponible en version numérique à partir du 3 mars 2025.
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À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du 13 mars 2025.
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Pour contacter la rédaction : redaction@sigmag.fr
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11:06
Incident en cours sur les GetCap des services GPF
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur les GetCap des services GPF
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11:06
Incident en cours sur les GetCap des services GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur les GetCap des services GPF (résolu)
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11:00
Mappery: Crafting maps
sur Planet OSGeoOur friend Giuseppe is trying to print a map on a tee shirt. He is not yet satisfied with the result, but can you guess the location?
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10:39
The Battering School Kids Map
sur Google Maps ManiaI was horrified to learn today that not only is corporal punishment legal in most of the U.S., but 20 states even allow schools to physically punish young children. The U.S. States Where Corporal Punishment is Allowed - IDRA Map shows where schools are permitted to use corporal punishment and also details how many schoolchildren have been subjected to it.The map was created by the
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20:27
KAN T&IT Blog: UP42 y Kan Territory se unen para simplificar el acceso a datos de observación terrestre
sur Planet OSGeoMuchos artículos hablan sobre cómo desbloquear el potencial completo de los datos de observación terrestre, y especialistas en geoespacial trabajan arduamente en todo el mundo para mejorar su accesibilidad e integración. Hoy queremos contarte sobre uno de estos avances. El plugin de Kan Territory para QGIS, un software SIG de código abierto muy popular, te permite descubrir y adquirir datos archivados del catálogo de UP42 sin salir de QGIS.
Primero, repasemos el catálogo de UP42 y luego exploremos cómo el plugin de Kan Territory puede beneficiarte.
El catálogo de UP42: un breve repasoEl catálogo de UP42 simplifica la búsqueda y adquisición de datos de observación terrestre (EO, por sus siglas en inglés), ofreciendo acceso a un extenso archivo de los principales proveedores del mundo. Incluye una variedad diversa de datos ópticos, SAR y de elevación de proveedores como Airbus, Planet, 21AT, Vexcel, ISI, BlackSky, Capella Space, Hexagon e Intermap. Este catálogo abarca desde imágenes con resolución ultraalta de 5.5 cm y tomas estéreo, hasta niveles de procesamiento flexibles.
El catálogo estandariza las ofertas de los proveedores y armoniza los distintos tipos de datos, lo que reduce el trabajo manual del usuario. Además, cuenta con herramientas avanzadas para clasificar, filtrar y visualizar datos, como vistas previas de múltiples escenas para compararlas fácilmente.
Funciones como verificaciones de disponibilidad en tiempo real y datos de muestra gratuitos te ayudan a encontrar fácilmente los datos adecuados para tus proyectos. También podés añadir etiquetas para categorizar tus datos, haciendo que tus proyectos sean más eficientes.
Kan Territory y su plugin para QGISKan Territory & IT (a quien llamaremos simplemente Kan en este artículo) se especializa en aplicar geo-inteligencia para desarrollar soluciones de IA de código abierto, gobernanza de datos, inteligencia territorial e imágenes satelitales. Su plugin para QGIS, Kan Imagery Catalog (KICa), te permite conectar QGIS con el catálogo de UP42 al instante. De esta forma, podés buscar, ordenar y analizar imágenes de los principales proveedores del mundo, todo desde un único punto de acceso y sin salir de QGIS.
¿Por qué usar el plugin?- Flujos de trabajo optimizados: Explorá el catálogo de UP42 dentro de QGIS, filtrá según tus criterios, visualizá imágenes, hacé pedidos e integrá los datos en tus proyectos de QGIS para análisis posteriores, sin descargas y cargas manuales ni la necesidad de usar varias plataformas.
- Análisis simplificado: Visualizá y analizá imágenes compradas, superponé imágenes con otros conjuntos de datos y capas de mapas, realizá análisis espaciales o generá visualizaciones de alta calidad.
- Estandarización de datos: KICa y UP42 utilizan el estándar STAC para ofrecer datos en un formato estandarizado, lo que facilita la consulta, visualización e integración posterior de datos geoespaciales.
Primero, necesitás instalar el plugin Kan Imagery Catalog. Para hacerlo:
- Abrí QGIS y dirigite a Complementos -> Administrar e instalar complementos en el menú superior.
- Escribí «KAN Imagery Catalog» y hacé clic en Instalar complemento.
Para acceder al plugin, andá a Complementos o simplemente hacé clic en el ícono de KAN Imagery Catalog en el menú. El panel del plugin aparecerá en el lateral de la interfaz de QGIS. Luego, conectate a UP42. Andá a Configuración (el ícono de engranaje en la esquina superior derecha del plugin) e iniciá sesión con tus credenciales habituales de UP42. ¡Listo!
Ahora, podés definir tu área de interés (AOI) importando una existente a QGIS o dibujándola manualmente en el mapa. Indicá la cobertura de nubes deseada, el rango de fechas y seleccioná los proveedores de tu interés haciendo clic en Selección de catálogo (en nuestro ejemplo, elegimos Pléiades, Pléiades Neo y Pléiades Neo HD15). Los datos disponibles que coincidan con tu AOI y requisitos se mostrarán.
Las escenas disponibles aparecerán como huellas en el mapa de QGIS. En la parte inferior izquierda, podés ordenar los resultados por fecha, encontrar toda la información que necesitás sobre cada imagen, previsualizar miniaturas o dirigirte a la plataforma de UP42 para adquirir los datos.
Con este plugin, la industria geoespacial ahora cuenta con una nueva forma de acceder a UP42 a través de una de sus herramientas más populares.
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16:30
Makina Corpus Territoires expose au Salon CYCL’EAU Montpellier-Occitanie 2025
sur Makina CorpusMakina Corpus Territoires vous présente ses innovations numériques dédiées à la gestion durable de l’eau. Retrouvez-nous sur le Village Innovation les 19 et 20 mars?!
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14:52
RPLL2025 | 15 mai 2025
sur OslandiaOslandia sponsorise la 5ème édition des Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre [#RPLL2025] qui se tiendra jeudi 15 mai 2025 de 9h à 18h à l’Hôtel de la Métropole de Lyon.
Retrouvez Oslandia toute la journée sur son stand pour échanger sur vos projets, découvrir nos dernières réalisations et nos composants OpenSource !
Organisées par Ploss Auvergne Rhône-Alpes et soutenues par la Métropole de Lyon et l’Adullact, les #RPLL2025 s’adressent à toutes les entreprises, collectivités, associations, universités et écoles à la recherche de re?ponses open source à l’ensemble de leurs besoins numériques, techniques et fonctionnels.
- Plus d’informations et inscription : [https:]]
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11:00
Mappery: The Barbary
sur Planet OSGeoI had lunch at The Barbary in Covent Garden with a pal. I couldn’t resist a couple of pics of these lovely place mats.
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10:00
Récolt'Ô & l'Open Booster Adapt'Action au Forum des Interconnectés 2025
sur Makina CorpusLauréat des Data Challenges Adapt’Action, l’outil Récolt’Ô a accéléré son développement grâce à l’Open Booster. Retrouvez la restitution du projet Récolt’Ô au Forum des Interconnectés les 10 et 11 mars à Rennes.
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9:58
It's a Scrambled World
sur Google Maps ManiaIf you're a fan of map-based puzzles, there's exciting news for you - Scrambled Maps has evolved into something bigger and better! Scrambled World, is a major new version of Scrambled Maps that expands the game beyond its classic format and introduces a host of new features designed to enhance your puzzle-solving adventure.What is Scrambled Maps?For those unfamiliar, Scrambled Maps is a
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7:44
Mise à jour ArcGIS Online - Février 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Déployée la nuit dernière, la première mise à jour d'ArcGIS Online de l'année 2025 est disponible. Vous pouvez dès aujourd'hui profiter des améliorations et des nouveautés introduites dans cette mise à jour. Comme à chaque mise à jour de la plateforme SaaS ArcGIS, les évolutions sont nombreuses et très diverses. Dans cet article, je vous propose de découvrir en détails ces évolutions...
Map Viewer (Cartes 2D)
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Si vous avez créé des filtres d'affichage sur une couche dans ArcGIS Pro,
vous pouvez désormais contrôler (activer/désactiver) ces filtres
d'affichage dans Map Viewer. Les filtres d'affichage limitent, en fonction
des échelles, les entités d'une couche affichées sur la carte. Ils ont un
impact que sur l'affichage.
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Vous pouvez désormais créer et gérer les modèles d'entités pour les
couches d'entités hébergées dans Map Viewer si vous êtes le propriétaire
de la couche, l'administrateur de l'organisation ou si vous disposez de
privilèges de gestion des couches..
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Lorsque vous ajoutez des entités à une couche, vous pouvez maintenant
utiliser des outils de dessin supplémentaires pour créer des entités de
ligne et de polygone en sélectionnant une option dans le menu de forme.
Vous pouvez également effectuer un zoom sur les entités en attente, les modifier et les supprimer à partir des volets "Créer des entités" et "Modifier des entités".
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Lors du calcul d'itinéraires et de la création de couche d'itinéraire,
vous pouvez désormais ajouter des arrêts et des barrières en les plaçant
directement sur la carte. Vous pouvez également optimiser l'ordre des
itinéraires.
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Si votre couche d'entités inclut des pièces jointes, vous pouvez désormais
choisir la manière dont les pièces jointes sont triées et affichées dans
la fenêtre contextuelle en sélectionnant la propriété de pièce jointe
selon laquelle elles sont triées et l'ordre de tri (ID, Type de données,
Nom ou Taille).
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Lors du paramétrage d'un symbole sélectionné dans le jeu de symboles
animés ("Animated"), vous pouvez désormais configurer des propriétés
d'animation supplémentaires en fonction du type de symbole. Ces propriétés
incluent la transition des couleurs, la rotation, le facteur d'échelle, la
taille et la transparence.
Sélectionner un symbole parmi les symboles animés :
Définir les paramètres d'animation du symbole :
On notera que certaines applications ne prennent pas encore en charge les couches ayant des symboles animés (Notamment ArcGIS Field Maps et ArcGIS Earth). Dans ce cas le symbole reste fixe.
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Lorsque vous travaillez avec des couches d'images de carte (Map Services),
vous pouvez désormais définir l'ordre d'affichage des entités et ajouter
des pièces jointes lors de la configuration des fenêtres contextuelles, y
compris l'affichage des pièces jointes sous forme de liste ou de
galerie.
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Vous pouvez désormais ajouter des couches Open Geospatial Consortium (OGC)
et Web Coverage Service (WCS) aux cartes à l'aide de leurs URL dans Map
Viewer.
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Dans Map Viewer, vous pouvez désormais sélectionner des couches d'imagerie
dynamique ou des couches d'images WCS et zoomer sur leur résolution
source. Cette option définit l'échelle d'affichage pour afficher les
données raster à leur résolution optimale.
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Vous pouvez désormais accéder aux informations sur les variables et les
dimensions d'une couche d'imagerie multidimensionnelle lors de la
configuration des fenêtres contextuelles. Ces champs incluent le nom de la
variable et les dimensions (telles que le temps, la profondeur, ...).
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Lorsque vous travaillez avec des couches d'imagerie orientée, vous pouvez
désormais effectuer des mesures liées au sol dans la visionneuse
d'imagerie orientée. Ces mesures incluent la distance au sol, la surface
au sol, la hauteur au-dessus du sol et la position au sol.
Scene Viewer (Scènes 3D)
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Vous pouvez maintenant explorer plusieurs couches de scènes de bâtiments
simultanément en affichant des modèles complets pour chaque couche.
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Vous pouvez dorénavant améliorer vos présentations 3D avec le nouveau
"Gestionnaire de diapositives". Vous pourrez ajouter des légendes aux
diapositives et et les afficher automatiquement lors de la présentation de
la scène.
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Scene Viewer offre une expérience utilisateur nouvelle et simplifiée sur
les smartphones qui prend en charge les fonctionnalités des présentations
3D.
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Les couches d'entités et les couches de scènes peuvent être dupliqués pour
copier rapidement les styles et les propriétés des couches.
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Les couches de voxels prennent désormais en charge les configurations
contextuelles.
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Vous pourrez ajouter dorénavant des couches au format OGC WCS dans Scene
Viewer .
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Les flux de travail de mise à jour ont été améliorés grâce aux avancées
apportées aux outils d'édition et de dessin par lots.
Applications configurables
ArcGIS Dashboards présente plusieurs évolutions :
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Les auteurs de tableaux de bord peuvent désormais ajouter un axe de
valeurs secondaire dans un diagramme contenant plusieurs séries basées sur
les valeurs d'entités pour créer un diagramme à deux axes (Températures en
°C et Humidités en % dans cet exemple).
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Les en-têtes d'éléments sont désormais disponibles depuis l'onglet "Généralités"
pour fournir une ergonomie cohérente pour la définition des titres. L'onglet inclut également la définition du bouton "Informations supplémentaires" qui offre aux concepteurs une option pour inclure des informations sur le tableau de bord, des restrictions d'usage, des clauses
de non-responsabilité, des métadonnées....
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Les auteurs peuvent désormais également connecter leurs tableaux de bord à
Google Analytics à l'aide d'un ID de mesure sous Analytics dans la barre
d'actions.
ArcGIS Experience Builder intègre également plusieurs améliorations dont 3 nouveaux widgets :
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Le widget "Visionneuse d'imagerie orientée" vous permet d'afficher les
images des couches d'imagerie orientée, contenant par exemple des images
obliques aériennes, des clichés de rue (classiques ou à 360 degrés),
...
On notera que l'ancien widget fonctionnant sur les catalogues d'imagerie orientée (OIC) a été renommé en "Imagerie Orientée Classique". Il recommandé par Esri de ne plus l'utiliser et de ne plus utiliser les catalogues d'imagerie orientée (OIC).
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Le widget "Modèles de traitement" vous permet d'appliquer des chaînes
prédéfinies de fonctions raster à vos couches d'imagerie
dynamique.
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Le widget "Ligne avec débordement automatique" est un conteneur de mise en
page que vous pouvez utiliser pour organiser le contenu en une seule ligne
sur une page.
- D'autres améliorations incluent de nouveaux outils pour activer ou désactiver toutes les couches dans le widget "Couches de carte", la prise en charge des limitations de plages d'échelle dans les cartes 2D dans le widget "Carte" et la prise en charge de l'affichage des pièces jointes dans le widget "Table".
ArcGIS Instant Apps inclut lui aussi plusieurs mises à jour intéressantes.
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Les mises à jour apportées aux vignettes de la page d'accueil vous
permettront de mieux mémoriser l'objectif de chaque modèle
d'application.
- Le modèle "Atlas" a bénéficié de plusieurs mises à jour de conception autour du panneau "Couches de carte".
ArcGIS Web Editor continue d'évoluer avec les améliorations en s'enrichissant des fonctionnalités suivantes :- Vous pouvez désormais modifier les attributs de plusieurs entités en même temps dans ArcGIS Web Editor . Après avoir sélectionné plusieurs entités et ouvert le volet Attributs , vous pouvez mettre à jour les attributs partagés dans la vue Entités multiples ou utiliser le volet Entités individuel pour faire défiler les entités et effectuer des modifications.
- De nouveaux raccourcis clavier sont disponibles pour effectuer des tâches courantes dans ArcGIS Web Editor. Vous pouvez ouvrir une liste des raccourcis clavier disponibles à l'aide du bouton "Raccourcis" ou en appuyant sur Alt+? sous Microsoft Windows ou Option+? sous Mac.
Gestion des contenus
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Lorsque vous ajoutez des entités à une couche d'entités hébergée à partir
d'une géodatabase fichier, les pièces jointes associées aux entités des
classes d'entités de la géodatabase fichier sont ajoutées aux entités de
la couche d'entités hébergée.
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La prise en charge des couches Web
Coverage Service (WCS) de l'Open Geospatial Consortium (OGC) est
désormais disponible. Vous pouvez les ajouter en tant qu'élément à l'aide
de leurs URL et les utiliser dans Map Viewer et Scene Viewer .
- Support d'Arcade 1.30. Pour plus d'informations sur les améliorations apportées à ArcGIS Arcade,
consultez les notes de version d'Arcade.
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Vous pouvez désormais conserver la structure des dossiers lors du
transfert de contenu appartenant à un membre vers un autre.
Notebooks
- Dans votre environnement Notebook, les tâches correspondent à des Notebooks dont vous planifiez l'exécution. Le nombre maximal de tâches actives de Notebooks par utilisateur est
passé de 5 à 10.
Analyse spatiale
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ModelBuilder (beta) prend désormais en charge le partage de
modèle d’analyse avec des groupes, votre organisation ou le public. Les éléments de modèle que vous possédez ou qui ont été partagés avec vous peuvent désormais être copiés pour créer un nouvel élément de modèle d'analyse à l'aide de "Enregistrer sous".
- Les outils "Enrichir la couche" et "Générer les zones de desserte" sont désormais pris
en charge dans ModelBuilder (beta).
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Les couches de sous-types issues des groupes de sous-types d'ArcGIS Pro sont désormais prises en charge lors de l'exécution d'un outil d'analyse à
partir du volet d'outils. On notera que les couches de sous-types ne sont pas
encore prises en charge en tant qu'entrées dans ModelBuilder (version
beta).
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Le nouvel outil d'analyse raster "Croiser les superficies" calcule croise les zones se trouvant dans deux ensembles de données (vecteur ou raster) et rapporte les résultats sous forme d'une table.
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Le nouvel outil d'analyse raster "Géométrie zonale (Table)" calcule les propriétés géométriques pour chaque zone d'un jeu de données (vecteur ou raster) et rapporte les résultats sous forme de table.
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Certaines couches d'imagerie du Living Atlas ArcGIS peuvent
désormais être optimisées pour l'analyse raster. Cela veut dire que, lors de vos traitement raster sur ces données, vous pouvez demander à ArcGIS Online de mettre temporairement (le temps du traitement) vos données en entrée dans la même infrastructure que le Living Atlas (Etats-Unis) pour accélérer les temps de traitement. A la fin du traitement vos données en entrée et en sortie sont stockées dans la zone de votre instance ArcGIS Online (Europe par exemple). Actuellement, les
couches d'imagerie Landsat Level-2, Sentinel-1 RTC et NAIP sont prises en
charge. Cette fonctionnalité est actuellement en version beta et elle est
désactivée par défaut.
Voilà pour ce tour d'horizon des nouveautés d'ArcGIS Online, en espérant qu'elles vous enthousiasment autant que moi et surtout, qu'elles vous faciliteront la vie dans vos tâches quotidiennes. N'hésitez pas à faire remonter vos idées et vos besoins d'évolutions sur le site de la communauté ArcGIS Online dans la section ArcGIS Online Ideas.
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Si vous avez créé des filtres d'affichage sur une couche dans ArcGIS Pro,
vous pouvez désormais contrôler (activer/désactiver) ces filtres
d'affichage dans Map Viewer. Les filtres d'affichage limitent, en fonction
des échelles, les entités d'une couche affichées sur la carte. Ils ont un
impact que sur l'affichage.
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11:01
The Best & Worst Countries in the World
sur Google Maps ManiaThis map reveals how people perceive each country on Earth. The snappily entitled Sentiment Different Ratio by Country visualizes global public sentiment based on comments from the popular social media platform, Reddit.According to an analysis of 444,059 Reddit comments, Laos, Iceland, and Slovenia are the most highly regarded countries in the world.On the other hand, Palestine, Israel, and
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11:00
Mappery: Geographical clock
sur Planet OSGeoI came across this beautiful globe while visiting the Fitzwilliam Museum in Cambridge (UK).
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9:47
Incident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance -
9:47
Incident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance et le getcap des services GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance et le getcap des services GPF (résolu)
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8:03
Le SDK ArcGIS Maps for JavaScript 4.32 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La nouvelle version 4.32 du SDK ArcGIS Maps for JavaScript est disponible depuis cette semaine. Comme chaque à mise à jour, l'API JavaScript introduit de nombreuses évolutions dont les plus notables sont les suivantes :- Web Components : Transition vers des composants web, avec 12 nouveaux composants et 12 widgets dépréciés.
- Filtres d'affichage : Permet de filtrer les données affichées sans exclure les données sous-jacentes.
- Mise en évidence multi-couleurs : Possibilité d’appliquer plusieurs couleurs de surbrillance sur une même couche.
- Rendu des traces de géolocalisation (Beta) : Visualisation des suivis d’objets (véhicules, navires, avions) en 2D.
- Calculs d'itinéraires améliorés : Déplacement interactif des arrêts et barrières sur la carte.
- Graphes de connaissance : Intégration des Web Link Charts pour visualiser et analyser les graphes de relations.
- Nouveaux modèles de mise à jour : Modèles de groupe et de préréglage pour créer des entités sur plusieurs couches.
- Barre d’outils de dessin : Ajout de type de géométrie supplémentaires (cercles, rectangles, polylignes) et gestion améliorée des entités en création.
- Expérience de dessin améliorée : Meilleure adaptabilité de l'outil Sketch avec redimensionnement intelligent.
- Imagerie orientée : Mesure et capture de données directement dans la visionneuse d’imagerie orientée.
- Utility Networks : Nouvelles fonctionnalités pour les réseaux utilitaires, notamment l’ajout/suppression d’associations.
- Opérateurs géométriques : Remplacent le moteur de géométrie avec plus de 20 nouvelles capacités.
- Requêtes sur attributs agrégés : Simplifie l’analyse de données volumineuses via le regroupement par intervalles.
- Symbologie en dégradé : Support des dégradés pour améliorer le rendu cartographique.
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Pour aller plus loin, je recommande la lecture de cet article du blog CodeTheMap qui détaille ces nouveautés (et d'autres). Vous pouvez également vous référer aux notes de version.
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6:25
Les nouveautés Giro3D 0.42
sur OslandiaEnclosure: [download]
Giro3D est une bibliothèque de visualisation de données géospatiales sur le Web. Libre et open source, elle est compatible avec de nombreuses sources de données géospatiales (rasters, vecteurs, nuages de points…).
Meilleur support du format 3D TilesVoir la liste des changements complets de la version 0.42.
Avec l’intégration de la bibliothèque 3d-tiles-renderer, Giro3D améliore grandement son support du format 3D Tiles et élimine de nombreux bugs. La version 3D Tiles 1.1 (dite « Next ») est également supportée.
A noter que Giro3D supporte également les flux 3D Tiles de Google.
Éclairage dynamique et ombres portées sur les terrainsJusqu’à présent, les terrains Giro3D (via l’entité Map) ne supportaient qu’un modèle simplifié d’éclairage appelé hillshade. Il est désormais possible d’éclairer vos terrains dynamiquement avec des lumières three.js. Ajouter un nombre arbitraire de lumières directionnelles et ponctuelles dans la scène, et le terrain sera illuminé. Tous les paramètres des lumières sont gérés dynamiquement: position, intensité, couleur…
Il est également désormais possible de visualiser les ombres portées par les lumières three.js, afin par exemple de visualiser l’ombre des bâtiments sur le terrain, ou bien l’ensoleillement d’une vallée.
Support des géométries 3DVoir l’exemple dédié
Il est désormais possible de visualiser des géométries de type Simple Feature (via l’entité FeatureCollection) qui ont des parois verticales (comme les murs des bâtiments).
Voir l’exemple GeoJSON 3D
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19:26
Cartes et données sur les élections législatives en Allemagne (23 février 2025)
sur Cartographies numériquesDimanche 23 février 2025, les Allemands ont été appelés aux urnes pour élire 630 parlementaires destinés à siéger au Bundestag. La réforme électorale de juillet 2023 a encore renforcé le système proportionnel, les électeurs votant deux fois sur le même bulletin, une fois pour leur circonscription et une fois pour leur Land. Du fait de ce mode de scrutin, il est extrêmement rare qu’un parti obtienne la majorité à lui tout seul. La vie politique allemande est donc rythmée par la formation de coalitions entre partis qui se rassemblent pour gouverner après s’être affrontés dans les urnes (Le Monde).
La coalition conservatrice (CDU/CSU) a remporté le scrutin national avec 28,5%, tandis que l'l'extrême droite (AfD) a enregistré son plus haut score depuis 1945 (20,8%), en gagnant des voix et en s'implantant durablement dans la partie est de l'Allemagne. Les socialistes du SPD (16,4%) sont en net recul. Les Verts arrivent en 4e position avec 11,6%, tandis que le parti plus à gauche Die Linke fait un score inattendu de 8,8%. Les jeunes électeurs se sont déplacés massivement vers l’extrême gauche (Die Linke) et l’extrême droite (AfD). Les partis conservateurs (CDU/CSU) et socialistes (SPD) ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.
1) Cartes des résultats diffusées par les médias
Les cartes de résultats éléctoraux témoignent d'un fort différentiel est-ouest pour les « deuxièmes voix » (au niveau des Länder). Au niveau local, la « première voix » montre l’ancrage territorial du SPD dans ses bastions (Ruhr, Basse-Saxe, Hambourg, Brême), malgré la débâcle électorale au niveau national. L’AfD avec plus de 20% renforce son ancrage à l’Est (38,6% en Thuringe, 37,3% en Saxe ; à Görlitz, le chef du parti Tino Chrupalla fait 48,9%). Mais l’AfD progresse aussi à l’Ouest dans des « bastions » du SPD, notamment industriels : pour la première fois le parti arrive premier pour la « deuxième voix » dans des circonscriptions de l’Ouest à Kaiserslautern et Gelsenkirchen. Alors que l’AfD a renforcé son implantation à l’Est, Die Linke, malgré son fort succès (8,8%), a perdu, en partie, cette spécificité face à la concurrence de la BSW. Néanmoins le « plan » Silberlocken du parti Die Linke a doublement fonctionné : il gagne 6 circonscriptions directes (dont Bodo Ramelow en Thuringe et Gregor Gysi à Berlin) sur les 3 visées et nécessaires en cas d’échec pour dépasser la barre des 5%… qu’il dépasse largement (8,8%). Fait nouveau, Die Linke arrive en tête à Berlin où le parti gagne pour la première fois une circonscription à l’ouest (Neukölln). Il devient le premier parti des jeunes au détriment des Verts. Les libéraux du FDP sortent du parlement pour la deuxième fois de leur histoire. Malgré leur affaissement, les « bastions » restent inchangés (bourgeoisie-libérale à Bonn ou Cologne, Mittelstand du Bade-Wurtemberg…). Les Verts (Die Grünen) restent un parti ouest-allemand implanté dans les villes moyennes libérales et universitaires (Freiburg, Heidelberg…). Ils n’emportent aucune circonscription « rurale », pas même celle de Robert Habeck dans le Schleswig-Holstein (voir l'analyse de Paul Maurice, @Pl_Maurice).
Comparaison des résultats entre 2021 et 2025 (source : Le Monde - Les Décodeurs)
Les libéraux du FDP ainsi que la gauche populiste de l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW, 4,97%) manquent leur entrée au parlement. Avec les « petits » partis, près de 15% des électeurs ne seront pas représentés. Mais cela facilite la tâche pour la constitution d'une « grande coalition » par Friedrich Merz (CDU/CSU). Ayant exclu de s’allier avec l’AfD, Friedrich Merz devra probablement s’appuyer sur le SPD pour rassembler une majorité au Parlement. Une alliance avec les Verts (85 sièges) serait en effet insuffisante, et ils ne pourront pas compter sur les libéraux du FDP, qui ont perdu toute représentation parlementaire, faute d’avoir atteint le seuil de 5 % des voix nécessaire. Comme en France, cela va être compliqué pour les Allemands d'avoir un gouvernement stable.
On observe un clivage Est/Ouest très marqué pour l'ensemble des partis, et notamment pour le BSW, un peu moins pour l'AfD. L'électorat Die Linke est toujours ancré à l'est, mais nettement moins que dans le passé.
Les cartes codées par couleur selon le vainqueur local peuvent être trompeuses dans la mesure où les partis peuvent gagner des voix en restant en dessous du seuil nécessaire pour l'emporter au niveau de la circonscription. Le fait de choisir le bleu pour représenter l'AfD d'extrême droite à la place du noir (utilisé pour le CDU/CSU) peut également poser question. Depuis 2017, le soutien à l'AfD a augmenté parallèlement à l'Est et à l'Ouest à partir de bases différentes.
Les bastions par parti en Allemagne (source : Zeit-online)
Le vote différe beaucoup selon les tranches d'âge. Les jeunes électeurs se sont déplacés massivement vers l’extrême gauche (Die Linke) et l’extrême droite (AfD). Les plus de 60 ans ont voté davantage pour les partis traditionnels (CDU/CSU et SPD).
La répartition du vote par tranches d'âge (source : Tagesschau.de)- « Législatives en Allemagne : visualisez le score historique du parti d’extrême droite AfD en graphiques » (Le Monde)
- « Les élections allemandes ravivent de vieilles divisions » (Politico)
- « Allemagne : tous les résultats de l’élection par circonscription » (Le Grand Continent)
- « Les résultats des élections en détail par circonscription » (source : Zeit-online)
- « Résultats des élections fédérales allemandes » (Bloomberg)
- « La frontière Est/Ouest renaît de ses cendres après la victoire historique de l'AfD » (Rtbf.be)
- « Les résultats des élections allemandes expliqués en graphiques » (Deutsche Welle)
- « Les résultats des élections en données et graphiques » (Süddeutsche Zeitung)
- « Voici comment l'Allemagne a voté » (Berliner Morgenpost)
- « Elections allemandes : les résultats et la composition du nouveau Bundestag » (Toute l'Europe)
- « Élections fédérales allemandes anticipées de 2025 : le comparatif des programmes des partis » (IFRI)
- « Élections fédérales allemandes anticipées de 2025 : le comparatif des programmes des partis » (The Conversation)
- « Élections en Allemagne : quelles fractures ? Avec Bénédicte Laumond » (Arte)
- « Avec un œil au beurre noir » (Republik). L’Allemagne se déplace vers la droite. Mais il y a aussi beaucoup de mouvements à gauche – et la démocratie est vivante. Six thèses sur la classification des élections fédérales.
- « Les électeurs du bloc de l'Est ont-ils voté de manière radicale ? Pas exactement » (Datajournalism.studio)
- « Allemagne, semaine 1 : les leçons positives des élections au Bundestag » (Le Grand Continent)
- « La fragmentation politique de l'Allemagne complique la formation d'une coalition » (Bloomberg)
- « Sélection de cartes et datavisualisations » (Datawrapper du 25 février et du 4 mars 2025)
- « Composition du Bundestag en 2021 et en 2025 » (Visactu)
- « La CDU s’est-elle imposée sur le SPD ? Une analyse statistique des 2 740 phrases du contrat de coalition allemand » (Le Grand Continent)
Afin de montrer certains héritages, le site Brilliant">[https:] Maps propose une comparaison des élections de 1932 avec celles de 2025. L'élection de 1932 a marqué un tournant car c'était la première fois que les nazis remportaient la plus grande part des voix, même s'ils étaient loin d'avoir la majorité, ce qu'ils n'avaient jamais obtenu auparavant lors d'élections libres.
« Les premières élections d'après-guerre en Allemagne de l'Ouest (14 août 1949) » sur Rare Maps.
« Ces cartes des résultats des élections en Allemagne montrent les divisions héritées de l’histoire du pays » (Huffington Post).
Si on compare les résultats avec la carte de la répartition des étrangers en Allemagne, on s'aperçoit que l'Allemagne de l'est où le score de l'extrême droite est le plus élevé est la partie où il y a le moins d'étrangers.
Les partis d'extrême droite deviennent « les plus populaires en Europe ». A ce stade, ils restent exclus du pouvoir (car minoritaires dans l'absolu). Mais selon The Economist, plus leurs idées sont reprises et plus le cordon sanitaire s'effrite, plus ils se développent.
Le déclin des partis traditionnels et la montée de l'extrême-droite en Europe (source : The Economist)
2) Données et fonds de carte à télécharger
Les données officielles du scrutin législatif 2025 sont publiées sur le site Bundeswahlleiterin.de. Elles sont disponibles par Land et par circonscription sous forme de tableaux (voir l'atlas interactif donnant le nom des circonscriptions).
Il est possible de télécharger directement les résultats par candidats élus (fichier pdf et csv) ou par circonscriptions (pdf). En outre un fichier de synthèse permet de comparer les résultats 2021 et 2025. Pour avoir un aperçu de l'ensemble des données mises en open data, voir la page récapitulative par ici.
Le site Zeit-online donne également le détail des résultats par circonscription et par candidat. En cliquant sur une circonscription dans le tableau proposé, on accès à un grahique donnant l'évolution des scores par parti depuis 1949.
Les cartes avec la géométrie des circonscriptions pour les élections fédérales sont disponibles sous différents formats (ai, svg, shp, kml + descriptif en csv) :
Gregor Aisch, journaliste en données visuelles au journal Zeit.de, a documenté la manière de produire des cartogrammes sur un bloc-notes Observable.
Ansgar Wolsing partage son code R pour une animation qui superpose une carte choroplèthe et une carte par points de taille égale pour chaque circonscription : une manière de montrer que ce sont les populations qui votent, non les territoires.
Patrick Stotz revient sur les cartes politiques qu'il a créées pour le journal Der Spiegel. Consacrées aux élections primaires allemandes, ces cartes illustrent les régions où des coalitions potentielles ont réussi à obtenir une majorité.Articles connexes
Résultats des élections au Bundestag en Allemagne (26 septembre 2021)
Cartes et données sur les communes allemandes à partir du recensement de 2022 (Wahlatlas.net)
L'histoire par les cartes : les 30 ans de la chute du mur de Berlin (1989-2019)
La répartition des noms de famille en Allemagne et dans d'autres pays
Les transferts de population à l'intérieur de l'Allemagne depuis 1991 à travers une infographie
Cartographica Helvetica, une revue d'histoire de la cartographie en langue allemande accessible en archive
Cartes et plans historiques sur l'Allemagne
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14:00
Chartres Métropole : Le SIG de la cime des arbres aux caves
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueNotre rédaction est allée à la rencontre du dynamique service SIG de la ville et la communauté d'Agglomération de Chartres métropole. Notre reportage introduit par la vice-présidente Karine Dorange met en lumière la variété de leurs activités à commencer par le suivi des caves cavités, un risque qui prend de l’ampleur dans de nombreuses villes. À Chartes, il fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre d’un programme d'action pour la prévention des risques liés aux cavités (Paprica), ayant conduit à l’embauche de Vincent Acheté, Chargé de projet qui travaille en lien étroit avec les services spécialisés du SDIS d’Eure-et-Loir. Nous interrogeons à cette occasion le Capitaine David Cœur Joly chef du centre de Chartres-Champhol et Pascal Lebenoit, référent départemental spécialité USAR.
Dans cette vidéo, guidé par Seckou Sadio le responsable du service, nous découvrons aussi la manière dont sont gérés le patrimoine arboré, avec Olivier Vassard, technicien responsable du patrimoine arboré, et les bornes escamotables et des dispositifs de vidéo protection installés dans l’agglomération, présentés par Jean-Christophe Dupont, ingénieur sûreté à Chartes Métropole.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer.
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14:00
L'enjeu de la data au département du Gard
sur GeotribuComment le département du Gard valorise son patrimoine de données classiques et de géo-données au travers de différents outils numériques.
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11:00
Mappery: Shop, Eat and Drink at Battersea Power Station
sur Planet OSGeoElizabeth speed this massive map at Battersea, lots of places to spend your money
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10:25
Découvrir les précieuses ressources proposées par Génération Géo
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Génération Géo, est une communauté digitale initiée et animée par l’équipe du programme Education & Recherche d’Esri France et qui a pour vocation de créer du lien entre les acteurs du monde de l’enseignement et de la recherche (Enseignants, Chercheurs, Etudiants, Géomentors, monde associatif…) autour des usages numériques de la géographie et des SIG.
Elle offre un espace d’échange et d’expression libre autour de l'apprentissage de la géographie à travers les outils SIG et propose des contenus partagés au sein de cette communauté.
Les ressources proposées
Génération Géo se distingue par une offre de contenu très variée et pertinente pour tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances en géomatique ou les transmettre à leur étudiants.
Articles et actualités
Le site publie régulièrement des articles couvrant différents aspects de la géomatique appliquer au monde de la recherche et de l'éducation. Ces articles peuvent être régulier comme la lettre d'information mensuelle mais aussi liés à des retour d'expériences, des cas d'usage ou des focus produits/licences.
Guides pratiques et Tutoriels
Les guides pratiques et les tutoriels sont l'un des atouts majeurs de Génération Géo. Ils couvrent une large gamme de sujets, allant de l'initiation aux SIG à des sujets comme les drones, l'IA, la communication avec des StoryMaps, mais des manipulations avancées sur les logiciels ArcGIS.
Les guides pratiques sont souvent des pas à pas accompagnés de captures d'écran et des données associées, permettent aux utilisateurs de progresser à leur rythme et d'acquérir des compétences pour soi ou pour les enseigner à votre tour.
Les tutoriels sont proposés sous la forme de vidéo, souvent des replays de webinaires interactifs dans lesquels vous pourrez retrouver des sujets techniques, des programmes d'enseignement ou encore de l'information plus générale sur la formation et les licences ArcGIS dans le cadre des programmes Education, Recherche, Géomentor, Ecole, ...
Génération Géo est une ressource incontournable pour les chercheurs, les enseignants et les étudiants qui ne sont pas toujours des spécialistes en SIG mais qui ont besoin d'intégrer les outils de cartographie et d'analyse spatiale d'Esri dans leurs travaux de recherche ou leurs activités pédagogiques.
Cependant, et c'est la raison d'en parler dans cet article, la qualité et la diversité des ressources proposées sur le site de Génération Géo peut également permettre aux géomaticiens en lien avec le monde académique de disposer d'une bonne introduction ou d'actualiser leurs compétences sur certaines solutions ArcGIS.
Bref, que vous soyez novice ou expert, cette plateforme offre des contenus précieux et gratuits vers une mine d'informations et d'outils pour explorer le monde fascinant de la collecte, de l'analyse et de la représentation des données spatiales.
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9:45
Colonial Frontier Massacres
sur Google Maps ManiaIn 2017, the University of Newcastle in Australia released an interactive map of Colonial Frontier Massacres in Central and Eastern Australia 1788-1930. The map is part of the university's efforts to record and document the massacre of over 10,000 Native Australians between 1788 and 1930.The eight-year-long project to document the massacres of First Nations people in Australia has now ended
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9:00
Sciences participatives avec GeoRivière pour l'Agence de l'Eau Adour-Garonne
sur Makina CorpusL’Agence de l’Eau Adour-Garonne souhaite sensibiliser les élèves du bassin aux enjeux autour de la ressource en eau.
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6:25
[Témoignage client] Gilles Vache, Senior GIS Specialist Nadara
sur OslandiaFort de 30 ans d’expérience combinée dans le secteur, Nadara devient l’un des plus grands producteurs indépendants d’énergie renouvelable d’Europe. Nadara dispose d’un portefeuille de plus de 200 centrales (éoliennes terrestres, solaires, biomasse et stockage d’énergie) pour une puissance installée de 4,2 GW et d’un portefeuille projets de 18 GW en développement. L’entreprise est présente en Europe – notamment au Royaume-Uni, en Italie, en France, en Espagne et au Portugal – et aux États-Unis, et compte plus de 1 000 collaborateurs. Le nom de la société est inspiré du mot gaélique écossais « Nàdarra », qui signifie « naturel » – il incarne l’énergie naturelle que nous exploitons dans les centrales d’énergie renouvelable que nous développons, possédons et gérons.
L’entreprise a fait appel à Oslandia pour un audit de leur infrastructure SIG en ce qui concerne son périmètre européen.
Entretien avec Gilles Vache, Senior GIS Specialist au sein de Nadara :Nous avons sollicité Oslandia pour effectuer un audit des pratiques actuelles d’emploi de la donnée géospatiale au sein de Nadara avec pour objectif la définition d’une stratégie visant à structurer une compétence géomatique propre à notre organisation.
Des travaux préparatoires ont été opérés à la fois avec Oslandia pour évaluer le volume de l’audit et planifier les interventions, et en interne pour sélectionner et informer de la démarche nos experts au sein des départements pertinents, mais aussi pour les inviter à participer.
Pour cela, nous avons planifié des réunions en visioconférence par petits groupes, avec prise de note en direct par Oslandia.
Cela a représenté près de dix heures d’entretien, permettant une conversation semi-ouverte en anglais avec plus de 25 participants dans un contexte multiculturel couvrant cinq pays d’Europe.En parallèle, Oslandia a travaillé sur la production d’un démonstrateur technique pour la pile logicielle envisagée, engageant la coopération avec nos experts en interne. La synthèse des notes a quant à elle fait l’objet d’un rapport exécutif, présenté au management dans le respect des délais.
A quels enjeux répond ce projet ?Cet audit résulte d’une volonté de Nadara de structurer sa donnée géospatiale, ainsi que les outils et process internes y afférent. Il s’agit d’améliorer la sécurité, la stabilité et la disponibilité de la donnée, de la calibrer pour chaque besoin de l’entreprise, puis d’en valoriser tous les potentiels et garantir l’efficience de son emploi sur le temps long.
Comment s’est passée la collaboration avec les équipes d’Oslandia ?Excellente réactivité de la part d’Oslandia lors du processus d’appel d’offres, qui s’est confirmée lors de la collaboration pour l’audit. Qualité des échanges permise par l’implication des collaborateurs d’Oslandia et leur intérêt partagé pour la géomatique open source et performante.
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17:35
Mapping Prejudice, un projet pour cartographier les préjugés raciaux à Minneapolis
sur Cartographies numériques
Mapping Prejudice est un projet mené par une équipe de chercheurs et d'activistes de l'Université du Minnesota. Le projet identifie et cartographie les clauses raciales, c'est-à-dire les clauses insérées dans les actes de propriété pour empêcher les personnes qui n'étaient pas blanches d'acheter ou d'occuper des maisons.
La page de cartographie contient une animation qui montre la croissance de ces clauses raciales dans la région métropolitaine de Minneapolis-Saint Paul (de 4 en 1910 à plus de 32 000 en 1963).
Après le meurtre de George Floyd en 2020, Mapping Prejudice s'est retrouvé au centre d'un mouvement mondial en faveur de la justice raciale alors que des gens du monde entier essayaient de comprendre pourquoi cela avait commencé à Minneapolis. Une équipe interdisciplinaire collabore avec les membres de la communauté pour exposer l'histoire du racisme structurel et soutenir le travail de réparation.Les pactes raciaux ont été un outil puissant pour établir une ségrégation résidentielle qui reste enracinée aujourd'hui. Le lieu de résidence détermine l'accès aux biens communautaires et l'exposition aux risques. Les communautés de couleur ont plus de risques environnementaux comme les décharges et les autoroutes, avec un accès moindre aux soins médicaux et aux écoles bien dotées en ressources. Les quartiers à majorité blanche ont plus de parcs et de couvertures arborées.
À Minneapolis, les propriétés qui ont été soumises à des restrictions raciales valent 15 % de plus que les maisons identiques qui n’ont jamais été soumises à des restrictions raciales. À l’inverse, les maisons des quartiers « redlined », où les Noirs ont pu acquérir des biens, sont considérablement dévaluées.
La carte des restrictions raciales dans le comté de Hennepin a été la première visualisation complète des conventions raciales pour une ville américaine. En 2020, l'équipe a élargi son champ d'action pour inclure le comté voisin de Ramsey, où elle travaille avec un projet frère Welcoming the Dear Neighbor ? pour impliquer les membres de la communauté autour de cette histoire et de ces données.
Parallèlement, l'équipe de chercheurs bénévoles traite les registres fonciers de différentes régions du pays. Ils identifient et cartographient activement les conventions raciales dans les comtés de Dakota et d'Anoka au Minnesota, ainsi que dans le comté de Milwaukee au Wisconsin (au total 7 comtés déjà recensés). Ils travaillent également à la création d'une base de données complète des conventions raciales dans la zone métropolitaine de Twin Cities et chechent à établir des collaborations dans d'autres comtés du Minnesota.
Les ressources de Mapping Prejudice sont générées par la communauté et sont destinées à être partagées en libre accès.
- Accès aux données : 33 000 conventions raciales du Minnesota recensées par les bénévoles de Mapping Prejudice
- Story maps : une série d'histoires montrant le racisme structurel à Minneapolis et comment les pactes raciaux ont façonné la vie des habitants de la ville.
- Hystoryapolis : un projet pour mettre en lumière l'histoire de Minneapolis, inspirée par l'idée que l'histoire est un outil puissant pour le développement d'une communauté.
Lien ajouté le 1er avril 2025
« Les clauses restrictives sont un cruel rappel du passé raciste de Wake. Voyez comment elles se propagent » (The News & Observer). Une nouvelle carte vidéo en accéléré, publiée en mars 2025, montre la propagation des conventions raciales dans le comté de Wake entre 1906 et 1950. Ces conventions, qui ont créé des inégalités historiques à travers le pays, ont finalement été rendues inapplicables par une décision de la Cour suprême de 1948 et la loi sur le logement équitable de 1968. La vidéo fait désormais partie de ressources archivées dans le cadre du projet Racially Restrictive Covenants du comté de Wake en Caroline du Nord.
Articles connexes
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du mouvement Black Lives Matter
Monroe Work et la visualisation des inégalités scolaires dans l'entre-deux-guerres aux Etats-Unis
Une carte de 330 millions de points pour représenter la répartition ethnique aux Etats-Unis
Cartographie des fusillades de masse aux Etats-Unis : comment étudier et objectiver le phénomène ?
- Accès aux données : 33 000 conventions raciales du Minnesota recensées par les bénévoles de Mapping Prejudice
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11:00
Mappery: Old Commercial Airline Ad
sur Planet OSGeoEnclosure: [download]
Another Old commercial Airline Ad shared by M. Le Cartographe
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9:56
2025 German Election Maps
sur Google Maps ManiaThe conservative CDU party emerged as the biggest winner in yesterday's German election. Another clear winner from Sunday's vote was the far-right AfD party, which doubled its vote share to 20.8%. Meanwhile, the center-left SPD (the party of incumbent Chancellor Olaf Scholz) suffered its worst-ever results, securing just 16.4% of the national vote.The Berliner Morgenpost's Federal Election 2025
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:22
Des itinéraires ultra sûrs
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a déployé une application métier dédiée à l’analyse et à la gestion des itinéraires de transports de matières nucléaires civiles. Environ 75% de ces transferts s’effectuent par voie routière. Le suivi des véhicules est indispensable pour des raisons de sécurité, tout comme la préparation d’itinéraires bien spécifiques, en vue des gabarits et des restrictions de circulation. Cette solution baptisée « Mazarine Itinéraires » est en quelque sorte une version améliorée et renouvelée de leur outil existant. Elle permet de générer des itinéraires théoriques, de les analyser face aux conséquences radiologiques et chimiques en cas d’incidents et d’estimer leur durée. Les opérateurs, à la tête des suivis, obtiennent des informations de déroutage, mais aussi sur les zones de mise en sécurité ou les zones de recherche, en cas de perte de signal avec un camion.
+ d'infos :
irsn.fr
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11:02
3D: Déambulation Du Dimanche - #53
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierEn cette période de vacances et de ski pour les plus chanceux, voici une Déambulation Du Dimanche (3D) où je vous propose de revenir sur un prototype d'application présenté l'an dernier par Esri. Cette application "Digital Mountain" montre comment on peut utiliser les données 3D de son SIG pour alimenter les flux de travail d'une station de sports d'hiver et l'aider dans ses tâches de gestion et de planification.
Mes collègues du centre de R&D de Zurich se sont bien amusés avec l'API JavaScript ArcGIS pour tirer parti des technologies web 3D d'ArcGIS et démontrer notamment les capacités suivante :
- Suivre les capteurs, les localisations et les statuts des équipements et des équipements sur les pistes.
- Optimiser la gestion de la neige grâce à des analyses basées sur les données, en utilisant les données des capteurs des dameuses et des canons à neige le long des pistes.
- Etudier des scenarii pour de nouvelles remontées mécaniques et pistes à l’aide d’outils d’édition basés sur le web, et les partager directement en tant qu’expérience XR (dans cet exemple avec ArcGIS VR360)
La vidéo ci-dessous présente rapidement l'application qui est accessible en Live ici.
Pour aller plus loin et accéder au code source de cette application, le projet est en ligne ici sur le GitHub de mon collègue Arno Fiva.
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11:00
Mappery: Schatz die Welt
sur Planet OSGeoJaview Jimenz Shaw shared this board game. The translation of the box is:
APPRECIATE THE WORLD
Who will be the betting world champion?
Most residents?
Longest road network?
Largest forest area?
Highest temperature?
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9:13
QGIS Blog: QGIS Grants #10: Call for Grant Proposals 2025
sur Planet OSGeoDear QGIS Community,
We are very pleased to announce that this year’s round of grants is now available. The call is open to anybody who wants to make a contribution to QGIS funded by our grant fund, subject to the call conditions outlined in the application form.
This year’s budget is €50k and the deadline for the proposals is in four weeks, on Wednesday, 26 March 2025. Here’s the full timeline:
Timeline- 2025-02-23: Call for proposals (4 weeks)
- 2025-03-26: QEP discussion period (2 weeks)
- 2025-04-09: Writing discussion summaries (1 week)
- 2025-04-16: Voting starts (2 weeks)
- 2025-04-30: Publication of results
- — 6 months of project work —
- 2025-10-30: Deadline for follow-up reports
There are no new procedures in 2025. Please note the following guidelines established in previous years:
- The proposal must be submitted as a ‘QEP’ (QGIS Enhancement Proposal) issue in the repo: [https:]] (tagged as Grant-2025). Following this approach will allow people to ask questions and provide public feedback on individual proposals.
- Proposals must clearly define the expected final result so that we can properly assess if the goal of the proposal has been reached.
- The project budgets should account for PR reviewing expenses to ensure timely handling of the project-related PRs and avoid delays caused by relying on reviewer volunteer time.
- In the week after the QEP discussion period, the proposal authors are expected to write a short summary of the discussion that is suitable for use as a basis on which voting members make their decisions.
The PSC of QGIS.ORG will examine the proposals and has veto power in case a proposal does not follow guidelines or is not in line with project priorities.
For more details, please read the introduction provided in the application form.
We look forward to seeing all your great ideas for improving QGIS!