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11:00
Mappery: European Languages
sur Planet OSGeoBerl said “We saw these two at the top of Monte Igueldo in Donostia (San Sebastian) in the Basque region of Spain. Apparently Basque bears no relationship to any other language.”
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10:42
GRASS GIS: GRASS 8.4.1 released
sur Planet OSGeoWhat’s new in a nutshell The GRASS 8.4.1 release contains more than 80 changes compared to version 8.4.0. This new minor release includes important fixes and improvements to the GRASS tools, libraries and the graphical user interface (GUI), making it more stable and robust for your daily work. Most importantly, since the 8.4.0 release: location is now project: The Python API, command line, and graphical user interface are using project instead of location for the main component of the data hierarchy while maintaining backward compatibility.
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6:20
L'accessibilité ferroviaire concernant 250 villes dans le monde
sur Cartographies numériquesSource : Aniket Kali, Jeff Allen (2025). Rail Transit & Population Density. Comparing and ranking 250 cities around the world, School of Cities, University of Toronto.
1) L'intérêt des cartes d'accessibilité ferroviaire
Un bon système de transport en commun relie les gens aux différents lieux de la ville. Dans l'idéal, il doit être efficace et durable, avec des lignes et des stations de transport en commun desservant le plus grand nombre de personnes possible. Mais dans la réalité, l'efficacité de ce système varie considérablement au sein des villes et entre elles.
Pour étudier cette question, les auteurs ont créé des cartes des principales lignes et gares ferroviaires pour les trains rapides, les trains régionaux et le LRT (Light Rail Transit) regroupant aussi bien des tramways que des trains légers ou encore des métros lourds de petite capacité. Ils les ont superposées à la densité de population pour 250 régions urbaines qui figurent parmi les plus peuplées au monde. Les cartes sont à la même échelle (100 km de diamètre) de manière à être facilement comparables entre elles.
Densité de population et réseau de transport ferroviaire pour 250 villes (source : Kali & Allen, 2025).
À partir de ces cartes, plusieurs indicateurs permettent de saisir les caractéristiques du développement axé sur le transport en commun. En urbanisme, le développement axé sur le transport en commun (TOD) est un type de développement urbain qui maximise la quantité d'espaces résidentiels, commerciaux et de loisirs à proximité immédiate des transports publics. Il favorise une relation symbiotique entre une forme urbaine dense et compacte et l'utilisation des transports publics. Plus la densité de population vivant à proximité des transports ferroviaires est élevée, mieux la ville est desservie. Il est possible de faire des comparaisons selon les indicateurs choisis.
Les villes sont classées les unes par rapport aux autres en ce qui concerne les indicateurs suivants :
- population urbaine
- densité de population urbaine
- densité de population urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- part de population urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- part de l'aire urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- indice de concentration (ratio part de population / part de l'aire urbaine proche des transports ferroviaires)
2) Données et méthodes
Les données de population proviennent de GlobPOP et les données de transport ferroviaire d'OpenStreetMap. La liste de villes est issue de l'ensemble de données Natural Earth. Les auteurs de l'étude ont commencé avec la liste des 300 villes les plus peuplées, puis ont supprimé manuellement les cas où une ville était la banlieue d'une autre ville (par exemple, Howrah a été supprimée car elle est très proche de Kolkata), ainsi que les villes sans aucun transport ferroviaire.
Pour chaque ville, ils ont ensuite défini la région urbaine représentée sur les cartes par un cercle d'un rayon de 50 km à partir du point central. Le choix a été d'utiliser une taille de cercle standard plutôt que le périmètre des zones métropolitaines qui varient considérablement dans leur délimitation administrative. Le rayon de 50 km correspond approximativement à la distance à laquelle une personne se rend au centre-ville ou en revient le long d'un corridor ferroviaire majeur.
Les données de densité de population sont issues de GlobPOP, qui fournit des données de dénombrement et de densité de population à une résolution spatiale de 30 secondes d'arc (environ 1 km à l'équateur) à l'échelle du monde. Les mesures de densité de population urbaine sont calculées après avoir supprimé les zones où la densité de population est inférieure à 400 km², afin de tenir compte de la façon dont les régions varient en termes de superficie de terres agricoles et de surfaces inhabitables (par exemple, montagnes, eau, etc.). 400 km² est le seuil utilisé par Statistique Canada pour définir les lieux peuplés.
Les données ferroviaires et les gares ont été extraites d'OpenStreetMap (OSM) en utilisant l'outil Overpass Turbo avec cette requête. Les auteurs ont ensuite calculé des zones tampons de 1 km autour de chaque gare, puis estimé la population dans la zone tampon via une interpolation. OSM est une base de données collaborative, et bien que la qualité et l'exhaustivité des données OSM soient assez bonnes pour la plupart des villes, plusieurs villes ont des données manquantes ou incorrectes. Si vous constatez des erreurs, veuillez mettre à jour OSM ! Au fur et à mesure que les données OSM sont modifiées et améliorées, les auteurs s'efforceront de mettre à jour les cartes et les indicateurs.
Ces données sur le transport en commun présentent deux limites principales :
- Elles ne concernent que le transport ferroviaire, et non le transport par bus à haut niveau de service (BRT), qui dans de nombreuses villes offre un service comparable au transport ferroviaire.
- Elles ne tiennent pas compte de la fréquence (c'est-à-dire de l'intervalle) des trajets. Bien que de nombreuses agences de transport partagent leurs itinéraires et leurs horaires au format GTFS, qui comprend des informations sur la fréquence et souvent la technologie (bus, train, etc.), on constate que la disponibilité du GTFS à l'échelle mondiale n'était pas disponible partout, en particulier en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Bien sûr, le lieu de résidence des gens n’est qu’un élément parmi d’autres ; l’objectif ultime du transport en commun est d’amener les gens là où ils veulent aller (travail, école, loisirs, etc.). Il serait intéressant d’ajouter à ces cartes des données sur l’emploi et la localisation des activités pour examiner également la destination et analyser la connectivité des réseaux. Un point sur lequel il faudra travailler à l’avenir.
Pour plus d'informations sur le projet (code, données, etc...), vous pouvez aller consulter le site GitHub.
L’Autorité de régulation des transports (ART) publie son rapport intégral sur le marché français du transport ferroviaire en 2023. En 2023, comme en 2022, le mode ferroviaire a connu une forte hausse de fréquentation des voyageurs, en dépit d’une nouvelle baisse des circulations à grande vitesse, qui a affecté notamment les plus petites gares.
Lien ajouté le 3 mars 2025Interesting data about rail in France 12% fewer high speed train services, and some stations with even 20% fewer trains (all the red dots), BUT passenger numbers *up* (bigger trains, and filling them more) Source: www.autorite-transports.fr/actualites/l...
— Jon Worth (@jonworth.eu) 3 mars 2025 à 16:13
[image or embed]Articles connexes
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Cartographie en temps réel des transports publics
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Les « villes à 15 minutes » dans le monde (laboratoires Sony CSL)
Construire et analyser des cartes isochrones
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Se déplacer en ville : quatre siècles de cartographie des transports en commun à Boston
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17:27
Free and Open Source GIS Ramblings: Trajectools is moving to Codeberg
sur Planet OSGeoThe Trajectools repository is migrating from GitHub to Codeberg. The new home for Trajectools is:
The GitHub repo remains as a writable mirror, for now, but the issue tracking is only active on Codeberg.
Why the move?I am working on moving my projects to European infrastructure that better aligns with my values. Codeberg is a nonprofit and libre-friendly platform based in Germany. This will ensure that the projects are hosted on infrastructure that prioritizes user privacy and open-source ideals.
What does this mean for users?- No impact on functionality – Trajectools remains the same great tool for trajectory analysis, available through the recently update QGIS Plugin Repo.
- Development continues – I’ll continue actively maintaining and improving the project. (If you want to file feature requests, please note that the issue tracker on the GitHub mirror has been deactivated and issues should be filed on Codeberg instead.)
What does this mean for contributors?
If you’re contributing to Trajectools, simply update your remotes to the new repository. The GitHub repo continues to accept PRs and the changes are synched between GitHub and Codeberg, but I’d encourage all contributors to use Codeberg.
How to update your local repositoryIf you’ve already cloned the GitHub repository, you can update your remote URL with the following commands:
cd trajectools git remote set-url --add --push origin [https:] git pull origin main
Interested in testing Codeberg for your projects?Here are the instructions I followed to perform the migration and to set up the mirroring: [https:]]
Thanks for your support, and see you on Codeberg!
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14:19
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
On en a parle beaucoup ces dernières semaines, confrontés à une complexe équation organisationnelle et financière, les Jeux Olympiques d’hiver prévus dans les Alpes françaises en 2030 devront surtout prend en compte le réchauffement climatique, qui rend en partie obsolète le modèle historique des sports d’hiver. Cette semaine, j'ai choisi cette StoryMap qui évoque le sujet de l'adaptation climatique et la transition énergétique avec un focus particulier sur les stations de ski de l'Isère.
Ce récit cartographique d'Emmy Chiotti nous explique comment, face au réchauffement climatique et à la nécessité de réduire leur empreinte carbone, les stations de ski de l’Isère multiplient les initiatives pour décarboner leur activité. Elles investissent dans les énergies renouvelables (hydroélectricité, biomasse, photovoltaïque) afin d’alimenter leurs infrastructures et moderniser leurs équipements, comme les remontées mécaniques et les engins de damage moins polluants.
Cependant, le principal défi reste le transport des visiteurs, qui représente 57 % des émissions de CO? des stations françaises. La majorité des skieurs se rendent en montagne en voiture individuelle, poussant certaines stations à développer des alternatives comme des navettes électriques.
Malgré ces efforts, la dépendance à l’enneigement artificiel interroge sur la viabilité écologique du ski à long terme. Alors que le changement climatique menace l’enneigement naturel, les stations doivent repenser leur modèle économique et envisager une diversification de leurs activités pour assurer leur avenir.
Pour en savoir plus sur le sujet, je vous laisse découvrir la suite dans la StoryMap.
La StoryMap contient des contenus très variés avec des photos, des cartographies interactives, des diagrammes et des tableaux de bord statistiques. On notera que le récit a été configuré avec ArcGIS StoryMaps et que les différents contenus sont hébergés sur la plateforme SaaS ArcGIS Online.
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11:00
Mappery: Olive Oil Soap from Cyprus
sur Planet OSGeoElizabeth found this in her hotel room
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9:35
What is Your Climate Vulnerability?
sur Google Maps ManiaAs climate change continues to reshape the environment, understanding the risks and vulnerabilities specific to different communities is more important than ever. The U.S. Climate Vulnerability Index offers a new interactive mapping tool to help users visualize climate-related vulnerabilities across the country and to show which areas face the greatest challenges from the impacts of climate
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16:50
Les enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
sur Le blog de GeomatysLes enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
- 28/02/2025
- Jordan Serviere
Dans un contexte où la rapidité et la précision de l’information sont déterminantes, l’intelligence artificielle devient un atout stratégique incontournable pour la défense. Grâce à des algorithmes avancés et à la puissance de calcul moderne, il est aujourd’hui possible de croiser des volumes massifs de données géospatiales, d’automatiser la surveillance et d’anticiper des menaces avec une précision accrue. Ces avancées permettent non seulement de renforcer la sécurité, mais aussi d’améliorer la réactivité et la prise de décision des forces armées.
Geomatys s’inscrit pleinement dans cette dynamique en développant des solutions de pointe capables d’exploiter l’IA pour optimiser la gestion et l’analyse des données militaires. Ces innovations s’appliquent aussi bien à la surveillance automatisée qu’à l’analyse avancée des flux de données stratégiques.
L’IA et la défense : un levier stratégique pour la supériorité opérationnelleL’intelligence artificielle transforme la manière dont les forces armées analysent, exploitent et sécurisent les données. La nécessité d’une IA de confiance, capable d’assurer transparence et fiabilité, devient un enjeu stratégique pour garantir des décisions militaires précises et responsables. Avec la croissance exponentielle des informations collectées via satellites, drones, capteurs terrestres et maritimes, l’enjeu principal réside dans la capacité à extraire rapidement des renseignements stratégiques et exploitables en temps réel.
Parmi les applications les plus avancées de l’IA dans la défense, on retrouve :
Surveillance automatisée d’objets à partir de plusieurs sources :
Images satellites, radar, nuages de point 3D, Lidar, SMF ; afin de détecter des activités suspectes ou anormales.Analyse prédictive et modélisation comportementale :
Identification des tendances et des schémas d’attaque à partir de données historiques.OSINT (Open Source Intelligence) :
Exploitation de sources ouvertes pour compléter le renseignement militaire et anticiper les évolutions géopolitiques.Cybersécurité et IA défensive :
Détection des cyberattaques en analysant les flux de données en temps réel.
Fonctionnement du Reinforcement Learning Geomatys et l’intelligence artificielle : des solutions pour l’analyse géospatiale en défense
Geomatys développe plusieurs technologies basées sur l’intelligence artificielle pour optimiser le traitement des données géospatiales et renforcer l’aide à la décision dans un contexte militaire. Ces solutions incluent :
Détection automatisée d’objets sur imagerie satellite :
Grâce au deep learning, Geomatys permet d’identifier rapidement des infrastructures, des navires ou des épaves avec un haut niveau de précision.Analyse comportementale et détection d’anomalies :
En combinant la capacité à traiter efficacement de très nombreuses sources d’information et de données ainsi que l’utilisation de modèles d’IA entraînés sur des données stratégiques, il est possible d’anticiper des comportements suspects (pêche illégale, transbordements) et de renforcer la sécurité des opérations militaires.- Capacité de traitement des flux d’acquisition à la volée :
Le temps d’analyse des multiples sources d’information pour la compréhension rapide du théâtre d’opération implique de pouvoir très rapidement (voire à la volée) positionner et croiser spatialement les différentes sources d’information. Le savoir faire historique de Geomatys dans les systèmes des références spatiaux et le traitement des données géospatiales est un atout indispensable au passage l’échelle des systèmes de Comand & Control M2MC.
Détection d’épaves grâce à un algorithme de Computer Vision
Examind C2 : l’IA au service de l’analyse en temps réel et de la prise de décisionAu sein de cette stratégie IA, Examind C2 apporte une dimension avancée de traitement et d’exploitation des données géospatiales. Grâce à ses capacités d’analyse en temps réel et de détection d’événements critiques, cette solution permet d’anticiper des situations complexes et de renforcer la prise de décision en milieu opérationnel. Parmi ses fonctionnalités IA :
Automatisation de la détection d’anomalies sur le terrain
Anticipation des actions potentielles grâce à une IA multi-agents
Modélisation et simulation de scénarios militaires basés sur des flux géospatiaux
Détection des transbordements potentiels sur Examind C2 grâce aux données AIS
L’intégration de ces capacités d’intelligence artificielle dans Examind C2 participe à l’évolution du Command & Control M2MC en fournissant une plateforme interopérable, évolutive et capable de traiter des volumes massifs de données en temps réel.
Conclusion : l’avenir de l’IA dans la défense et le Command & ControlL’intelligence artificielle appliquée à la défense ne cesse d’évoluer, apportant des améliorations majeures en matière de surveillance, d’analyse et d’optimisation des opérations militaires. Geomatys, à travers ses solutions innovantes, contribue activement à cette transformation en intégrant l’IA pour renforcer la compréhension des environnements complexes et la prise de décision stratégique.
L’éthique dans l’utilisation de ces technologies reste un enjeu central, notamment pour garantir un contrôle humain efficace et éviter toute dérive dans l’automatisation des décisions critiques. La nécessité d’une IA de confiance est primordiale pour assurer des résultats précis et exploitables par les forces de défense.
L’IA appliquée au domaine militaire continuera de jouer un rôle clé dans l’amélioration des capacités de Command & Control. Geomatys s’inscrit dans cette dynamique en développant des outils avancés combinant intelligence artificielle, SIG et interopérabilité, répondant ainsi aux enjeux stratégiques des armées modernes.
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16:50
Le blog de Geomatys: Les enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
sur Planet OSGeoDécouvrez comment l'IA révolutionne la défense avec Examind C2 : analyse prédictive, interopérabilité et prise de décision en temps réel.
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16:43
Dossier "ZAN : le SIG pour bien défricher", enquêtes sur l'utilisation du Géo SIG et des Observatoires, zoom sur ArcGIS Experience Builder... Découvrez le sommaire de SIGMAG n°44
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°44, numéro de mars 2025 est bientôt disponible. En voici le sommaire.
DOSSIER: «ZAN : Le SIG pour bien défricher ». Le concept de zéro artificialisation nette en aménagement du territoire vise en France à limiter l'impact de l'urbanisation sur les espaces naturels. Il s'agit de compenser toute nouvelle surface artificialisée, comme la construction de bâtiments ou d'infrastructures, par la renaturation ou la réhabilitation d'autres surfaces. Les SIG sont des outils puissants pour gérer les questions liées à la loi Zan. Ils jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre et le suivi des objectifs, en fournissant des outils d'analyse pour une prise de décision éclairée sur les surfaces mobilisées. Il faut cependant intégrer toutes les données et elles sont nombreuses.
Ce dossier de 10 pages a été réalisé par Valérie Handweiler avec la participation de l'IGN, UrbanThink, L'Institut Paris Region, le Cerema, Magellium, 1Spatial, l'Ademe, Epson, Esri Canada, PETR Cœur Hauts-de-France, Université de Mons, Esri France, MonDiagArtif et Kermap.
ENQUÊTE: «Observer pour mieux décider». Les observatoires exploitent, analysent et restituent des données en tout genre. Habitat, commerce, environnement, mobilier urbain… Les indicateurs s’organisent en support pour constituer des outils décisionnels ou opérationnels au sein des collectivités. Dans cette enquête, Kim Janie interroge l'Observatoire de l'économie et des territoires (OET) du Loir-e-Cher, TerraNIS, l'Agence du bassin du fleuve Niger au Mali, la CC Albères Côte Vermeille Illibéris, l'azur, L'Institut Paris Région, Esri France, Quadrane et la CA Pleine Vallée.
PRATIQUE: «Géo IA : en long, en large et à toutes les échelles». Un tsunami d’IA générative a envahi la scène publique et politique, avec d’ambitieuses annonces d’entreprises et des états. Mais quelles sont les avancées concrètes et les perspectives tangibles pour la géomatique ? Dans cette enquête, Michel Bernard interroge le Département du Loiret, Caux Seine Agglomération, Esri France, arx It, OTE Ingénierie, Nextelia, 1Spatial et Presagis.
PRATIQUE: «Normandie : les géodonnées au cœur des politiques». La Région Normandie met en œuvre de manière très concrète la diffusion, l’ouverture et la valorisation des données géolocalisées, au-delà de la seule cartographie. L’équipe Service Information Géographique et Open Data déploie des solutions dans de nombreux domaines d’intervention.
«Partage et collaboration géométrique à la ville de Genève». L'organisation du SIG à Genève inspire par sa transversalité et sa collégialité. SITV, la plate-forme collaborative multi-utilisateurs au service de la ville, a associé nombre d'acteurs et interne et externe.
GUIDE: «Une Experience, avec ou sans carte». Avec le retrait de WebApp Builder prévu pour ce premier semestre 2025, il est grand temps d’évoluer vers ArcGIS Experience Builder. D’autant que ce nouveau générateur d’applications offre bien plus de capacités... Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment prendre en main le mode Express d’ArcGIS Experience Builder.
Découvrez également en page Guide les nouveautés solutions Esri, arcOpole et LuxCarta, ainsi que le portrait d'Echo Analytics, une jeune entreprise qui se fait une place dans le domaine du géomarketing en exploitant la pleine puissance des données. Elle fournit des points d’intérêt, pour le public comme le privé, à une échelle mondiale.
DÉCOUVERTE: «Mayotte, une si belle île à rebâtir». Méconnue des touristes, l’île de Mayotte se prévaut pourtant d’un patrimoine, d’une flore et de traditions ancestrales riches et singulières. Publié quelques mois avant le passage du cyclone Chido, l’Atlas de la ruralité mahoraise nous plonge dans un archipel aux multiples facettes, à 8.000 kilomètres de Paris.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le voyage presque sur mars d'étudiants belges de l'UCLouvain, le portrait de Marie Bocquillon (Communauté de Communes des Coëvrons), le focus SIGMAG Campus sur le master MOSAE Méthodes, Outils de Suivi pour l’Aménagement et l’Environnement Le Mans Université et l’ESGT ou la chronique de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) consacrée à l'intégration des SIG dans les SI d'entreprise, ainsi que la nouvelle rubrique Communication qui vous permet de comprendre comment bien communiquer et se valoriser à travers LinkedIn.
Ce numéro de 52 pages SIGMAG n°44 est disponible en version numérique à partir du 3 mars 2025.
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À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du 13 mars 2025.
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11:06
Incident en cours sur les GetCap des services GPF
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur les GetCap des services GPF
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11:06
Incident en cours sur les GetCap des services GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur les GetCap des services GPF (résolu)
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11:00
Mappery: Crafting maps
sur Planet OSGeoOur friend Giuseppe is trying to print a map on a tee shirt. He is not yet satisfied with the result, but can you guess the location?
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10:39
The Battering School Kids Map
sur Google Maps ManiaI was horrified to learn today that not only is corporal punishment legal in most of the U.S., but 20 states even allow schools to physically punish young children. The U.S. States Where Corporal Punishment is Allowed - IDRA Map shows where schools are permitted to use corporal punishment and also details how many schoolchildren have been subjected to it.The map was created by the
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20:27
KAN T&IT Blog: UP42 y Kan Territory se unen para simplificar el acceso a datos de observación terrestre
sur Planet OSGeoMuchos artículos hablan sobre cómo desbloquear el potencial completo de los datos de observación terrestre, y especialistas en geoespacial trabajan arduamente en todo el mundo para mejorar su accesibilidad e integración. Hoy queremos contarte sobre uno de estos avances. El plugin de Kan Territory para QGIS, un software SIG de código abierto muy popular, te permite descubrir y adquirir datos archivados del catálogo de UP42 sin salir de QGIS.
Primero, repasemos el catálogo de UP42 y luego exploremos cómo el plugin de Kan Territory puede beneficiarte.
El catálogo de UP42: un breve repasoEl catálogo de UP42 simplifica la búsqueda y adquisición de datos de observación terrestre (EO, por sus siglas en inglés), ofreciendo acceso a un extenso archivo de los principales proveedores del mundo. Incluye una variedad diversa de datos ópticos, SAR y de elevación de proveedores como Airbus, Planet, 21AT, Vexcel, ISI, BlackSky, Capella Space, Hexagon e Intermap. Este catálogo abarca desde imágenes con resolución ultraalta de 5.5 cm y tomas estéreo, hasta niveles de procesamiento flexibles.
El catálogo estandariza las ofertas de los proveedores y armoniza los distintos tipos de datos, lo que reduce el trabajo manual del usuario. Además, cuenta con herramientas avanzadas para clasificar, filtrar y visualizar datos, como vistas previas de múltiples escenas para compararlas fácilmente.
Funciones como verificaciones de disponibilidad en tiempo real y datos de muestra gratuitos te ayudan a encontrar fácilmente los datos adecuados para tus proyectos. También podés añadir etiquetas para categorizar tus datos, haciendo que tus proyectos sean más eficientes.
Kan Territory y su plugin para QGISKan Territory & IT (a quien llamaremos simplemente Kan en este artículo) se especializa en aplicar geo-inteligencia para desarrollar soluciones de IA de código abierto, gobernanza de datos, inteligencia territorial e imágenes satelitales. Su plugin para QGIS, Kan Imagery Catalog (KICa), te permite conectar QGIS con el catálogo de UP42 al instante. De esta forma, podés buscar, ordenar y analizar imágenes de los principales proveedores del mundo, todo desde un único punto de acceso y sin salir de QGIS.
¿Por qué usar el plugin?- Flujos de trabajo optimizados: Explorá el catálogo de UP42 dentro de QGIS, filtrá según tus criterios, visualizá imágenes, hacé pedidos e integrá los datos en tus proyectos de QGIS para análisis posteriores, sin descargas y cargas manuales ni la necesidad de usar varias plataformas.
- Análisis simplificado: Visualizá y analizá imágenes compradas, superponé imágenes con otros conjuntos de datos y capas de mapas, realizá análisis espaciales o generá visualizaciones de alta calidad.
- Estandarización de datos: KICa y UP42 utilizan el estándar STAC para ofrecer datos en un formato estandarizado, lo que facilita la consulta, visualización e integración posterior de datos geoespaciales.
Primero, necesitás instalar el plugin Kan Imagery Catalog. Para hacerlo:
- Abrí QGIS y dirigite a Complementos -> Administrar e instalar complementos en el menú superior.
- Escribí «KAN Imagery Catalog» y hacé clic en Instalar complemento.
Para acceder al plugin, andá a Complementos o simplemente hacé clic en el ícono de KAN Imagery Catalog en el menú. El panel del plugin aparecerá en el lateral de la interfaz de QGIS. Luego, conectate a UP42. Andá a Configuración (el ícono de engranaje en la esquina superior derecha del plugin) e iniciá sesión con tus credenciales habituales de UP42. ¡Listo!
Ahora, podés definir tu área de interés (AOI) importando una existente a QGIS o dibujándola manualmente en el mapa. Indicá la cobertura de nubes deseada, el rango de fechas y seleccioná los proveedores de tu interés haciendo clic en Selección de catálogo (en nuestro ejemplo, elegimos Pléiades, Pléiades Neo y Pléiades Neo HD15). Los datos disponibles que coincidan con tu AOI y requisitos se mostrarán.
Las escenas disponibles aparecerán como huellas en el mapa de QGIS. En la parte inferior izquierda, podés ordenar los resultados por fecha, encontrar toda la información que necesitás sobre cada imagen, previsualizar miniaturas o dirigirte a la plataforma de UP42 para adquirir los datos.
Con este plugin, la industria geoespacial ahora cuenta con una nueva forma de acceder a UP42 a través de una de sus herramientas más populares.
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16:30
Makina Corpus Territoires expose au Salon CYCL’EAU Montpellier-Occitanie 2025
sur Makina CorpusMakina Corpus Territoires vous présente ses innovations numériques dédiées à la gestion durable de l’eau. Retrouvez-nous sur le Village Innovation les 19 et 20 mars?!
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14:52
RPLL2025 | 15 mai 2025
sur OslandiaOslandia sponsorise la 5ème édition des Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre [#RPLL2025] qui se tiendra jeudi 15 mai 2025 de 9h à 18h à l’Hôtel de la Métropole de Lyon.
Retrouvez Oslandia toute la journée sur son stand pour échanger sur vos projets, découvrir nos dernières réalisations et nos composants OpenSource !
Organisées par Ploss Auvergne Rhône-Alpes et soutenues par la Métropole de Lyon et l’Adullact, les #RPLL2025 s’adressent à toutes les entreprises, collectivités, associations, universités et écoles à la recherche de re?ponses open source à l’ensemble de leurs besoins numériques, techniques et fonctionnels.
- Plus d’informations et inscription : [https:]]
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11:00
Mappery: The Barbary
sur Planet OSGeoI had lunch at The Barbary in Covent Garden with a pal. I couldn’t resist a couple of pics of these lovely place mats.
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10:00
Récolt'Ô & l'Open Booster Adapt'Action au Forum des Interconnectés 2025
sur Makina CorpusLauréat des Data Challenges Adapt’Action, l’outil Récolt’Ô a accéléré son développement grâce à l’Open Booster. Retrouvez la restitution du projet Récolt’Ô au Forum des Interconnectés les 10 et 11 mars à Rennes.
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9:58
It's a Scrambled World
sur Google Maps ManiaIf you're a fan of map-based puzzles, there's exciting news for you - Scrambled Maps has evolved into something bigger and better! Scrambled World, is a major new version of Scrambled Maps that expands the game beyond its classic format and introduces a host of new features designed to enhance your puzzle-solving adventure.What is Scrambled Maps?For those unfamiliar, Scrambled Maps is a
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7:44
Mise à jour ArcGIS Online - Février 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Déployée la nuit dernière, la première mise à jour d'ArcGIS Online de l'année 2025 est disponible. Vous pouvez dès aujourd'hui profiter des améliorations et des nouveautés introduites dans cette mise à jour. Comme à chaque mise à jour de la plateforme SaaS ArcGIS, les évolutions sont nombreuses et très diverses. Dans cet article, je vous propose de découvrir en détails ces évolutions...
Map Viewer (Cartes 2D)
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Si vous avez créé des filtres d'affichage sur une couche dans ArcGIS Pro,
vous pouvez désormais contrôler (activer/désactiver) ces filtres
d'affichage dans Map Viewer. Les filtres d'affichage limitent, en fonction
des échelles, les entités d'une couche affichées sur la carte. Ils ont un
impact que sur l'affichage.
-
Vous pouvez désormais créer et gérer les modèles d'entités pour les
couches d'entités hébergées dans Map Viewer si vous êtes le propriétaire
de la couche, l'administrateur de l'organisation ou si vous disposez de
privilèges de gestion des couches..
-
Lorsque vous ajoutez des entités à une couche, vous pouvez maintenant
utiliser des outils de dessin supplémentaires pour créer des entités de
ligne et de polygone en sélectionnant une option dans le menu de forme.
Vous pouvez également effectuer un zoom sur les entités en attente, les modifier et les supprimer à partir des volets "Créer des entités" et "Modifier des entités".
-
Lors du calcul d'itinéraires et de la création de couche d'itinéraire,
vous pouvez désormais ajouter des arrêts et des barrières en les plaçant
directement sur la carte. Vous pouvez également optimiser l'ordre des
itinéraires.
-
Si votre couche d'entités inclut des pièces jointes, vous pouvez désormais
choisir la manière dont les pièces jointes sont triées et affichées dans
la fenêtre contextuelle en sélectionnant la propriété de pièce jointe
selon laquelle elles sont triées et l'ordre de tri (ID, Type de données,
Nom ou Taille).
-
Lors du paramétrage d'un symbole sélectionné dans le jeu de symboles
animés ("Animated"), vous pouvez désormais configurer des propriétés
d'animation supplémentaires en fonction du type de symbole. Ces propriétés
incluent la transition des couleurs, la rotation, le facteur d'échelle, la
taille et la transparence.
Sélectionner un symbole parmi les symboles animés :
Définir les paramètres d'animation du symbole :
On notera que certaines applications ne prennent pas encore en charge les couches ayant des symboles animés (Notamment ArcGIS Field Maps et ArcGIS Earth). Dans ce cas le symbole reste fixe.
-
Lorsque vous travaillez avec des couches d'images de carte (Map Services),
vous pouvez désormais définir l'ordre d'affichage des entités et ajouter
des pièces jointes lors de la configuration des fenêtres contextuelles, y
compris l'affichage des pièces jointes sous forme de liste ou de
galerie.
-
Vous pouvez désormais ajouter des couches Open Geospatial Consortium (OGC)
et Web Coverage Service (WCS) aux cartes à l'aide de leurs URL dans Map
Viewer.
-
Dans Map Viewer, vous pouvez désormais sélectionner des couches d'imagerie
dynamique ou des couches d'images WCS et zoomer sur leur résolution
source. Cette option définit l'échelle d'affichage pour afficher les
données raster à leur résolution optimale.
-
Vous pouvez désormais accéder aux informations sur les variables et les
dimensions d'une couche d'imagerie multidimensionnelle lors de la
configuration des fenêtres contextuelles. Ces champs incluent le nom de la
variable et les dimensions (telles que le temps, la profondeur, ...).
-
Lorsque vous travaillez avec des couches d'imagerie orientée, vous pouvez
désormais effectuer des mesures liées au sol dans la visionneuse
d'imagerie orientée. Ces mesures incluent la distance au sol, la surface
au sol, la hauteur au-dessus du sol et la position au sol.
Scene Viewer (Scènes 3D)
-
Vous pouvez maintenant explorer plusieurs couches de scènes de bâtiments
simultanément en affichant des modèles complets pour chaque couche.
-
Vous pouvez dorénavant améliorer vos présentations 3D avec le nouveau
"Gestionnaire de diapositives". Vous pourrez ajouter des légendes aux
diapositives et et les afficher automatiquement lors de la présentation de
la scène.
-
Scene Viewer offre une expérience utilisateur nouvelle et simplifiée sur
les smartphones qui prend en charge les fonctionnalités des présentations
3D.
-
Les couches d'entités et les couches de scènes peuvent être dupliqués pour
copier rapidement les styles et les propriétés des couches.
-
Les couches de voxels prennent désormais en charge les configurations
contextuelles.
-
Vous pourrez ajouter dorénavant des couches au format OGC WCS dans Scene
Viewer .
-
Les flux de travail de mise à jour ont été améliorés grâce aux avancées
apportées aux outils d'édition et de dessin par lots.
Applications configurables
ArcGIS Dashboards présente plusieurs évolutions :
-
Les auteurs de tableaux de bord peuvent désormais ajouter un axe de
valeurs secondaire dans un diagramme contenant plusieurs séries basées sur
les valeurs d'entités pour créer un diagramme à deux axes (Températures en
°C et Humidités en % dans cet exemple).
-
Les en-têtes d'éléments sont désormais disponibles depuis l'onglet "Généralités"
pour fournir une ergonomie cohérente pour la définition des titres. L'onglet inclut également la définition du bouton "Informations supplémentaires" qui offre aux concepteurs une option pour inclure des informations sur le tableau de bord, des restrictions d'usage, des clauses
de non-responsabilité, des métadonnées....
-
Les auteurs peuvent désormais également connecter leurs tableaux de bord à
Google Analytics à l'aide d'un ID de mesure sous Analytics dans la barre
d'actions.
ArcGIS Experience Builder intègre également plusieurs améliorations dont 3 nouveaux widgets :
-
Le widget "Visionneuse d'imagerie orientée" vous permet d'afficher les
images des couches d'imagerie orientée, contenant par exemple des images
obliques aériennes, des clichés de rue (classiques ou à 360 degrés),
...
On notera que l'ancien widget fonctionnant sur les catalogues d'imagerie orientée (OIC) a été renommé en "Imagerie Orientée Classique". Il recommandé par Esri de ne plus l'utiliser et de ne plus utiliser les catalogues d'imagerie orientée (OIC).
-
Le widget "Modèles de traitement" vous permet d'appliquer des chaînes
prédéfinies de fonctions raster à vos couches d'imagerie
dynamique.
-
Le widget "Ligne avec débordement automatique" est un conteneur de mise en
page que vous pouvez utiliser pour organiser le contenu en une seule ligne
sur une page.
- D'autres améliorations incluent de nouveaux outils pour activer ou désactiver toutes les couches dans le widget "Couches de carte", la prise en charge des limitations de plages d'échelle dans les cartes 2D dans le widget "Carte" et la prise en charge de l'affichage des pièces jointes dans le widget "Table".
ArcGIS Instant Apps inclut lui aussi plusieurs mises à jour intéressantes.
-
Les mises à jour apportées aux vignettes de la page d'accueil vous
permettront de mieux mémoriser l'objectif de chaque modèle
d'application.
- Le modèle "Atlas" a bénéficié de plusieurs mises à jour de conception autour du panneau "Couches de carte".
ArcGIS Web Editor continue d'évoluer avec les améliorations en s'enrichissant des fonctionnalités suivantes :- Vous pouvez désormais modifier les attributs de plusieurs entités en même temps dans ArcGIS Web Editor . Après avoir sélectionné plusieurs entités et ouvert le volet Attributs , vous pouvez mettre à jour les attributs partagés dans la vue Entités multiples ou utiliser le volet Entités individuel pour faire défiler les entités et effectuer des modifications.
- De nouveaux raccourcis clavier sont disponibles pour effectuer des tâches courantes dans ArcGIS Web Editor. Vous pouvez ouvrir une liste des raccourcis clavier disponibles à l'aide du bouton "Raccourcis" ou en appuyant sur Alt+? sous Microsoft Windows ou Option+? sous Mac.
Gestion des contenus
-
Lorsque vous ajoutez des entités à une couche d'entités hébergée à partir
d'une géodatabase fichier, les pièces jointes associées aux entités des
classes d'entités de la géodatabase fichier sont ajoutées aux entités de
la couche d'entités hébergée.
-
La prise en charge des couches Web
Coverage Service (WCS) de l'Open Geospatial Consortium (OGC) est
désormais disponible. Vous pouvez les ajouter en tant qu'élément à l'aide
de leurs URL et les utiliser dans Map Viewer et Scene Viewer .
- Support d'Arcade 1.30. Pour plus d'informations sur les améliorations apportées à ArcGIS Arcade,
consultez les notes de version d'Arcade.
-
Vous pouvez désormais conserver la structure des dossiers lors du
transfert de contenu appartenant à un membre vers un autre.
Notebooks
- Dans votre environnement Notebook, les tâches correspondent à des Notebooks dont vous planifiez l'exécution. Le nombre maximal de tâches actives de Notebooks par utilisateur est
passé de 5 à 10.
Analyse spatiale
-
ModelBuilder (beta) prend désormais en charge le partage de
modèle d’analyse avec des groupes, votre organisation ou le public. Les éléments de modèle que vous possédez ou qui ont été partagés avec vous peuvent désormais être copiés pour créer un nouvel élément de modèle d'analyse à l'aide de "Enregistrer sous".
- Les outils "Enrichir la couche" et "Générer les zones de desserte" sont désormais pris
en charge dans ModelBuilder (beta).
-
Les couches de sous-types issues des groupes de sous-types d'ArcGIS Pro sont désormais prises en charge lors de l'exécution d'un outil d'analyse à
partir du volet d'outils. On notera que les couches de sous-types ne sont pas
encore prises en charge en tant qu'entrées dans ModelBuilder (version
beta).
-
Le nouvel outil d'analyse raster "Croiser les superficies" calcule croise les zones se trouvant dans deux ensembles de données (vecteur ou raster) et rapporte les résultats sous forme d'une table.
-
Le nouvel outil d'analyse raster "Géométrie zonale (Table)" calcule les propriétés géométriques pour chaque zone d'un jeu de données (vecteur ou raster) et rapporte les résultats sous forme de table.
-
Certaines couches d'imagerie du Living Atlas ArcGIS peuvent
désormais être optimisées pour l'analyse raster. Cela veut dire que, lors de vos traitement raster sur ces données, vous pouvez demander à ArcGIS Online de mettre temporairement (le temps du traitement) vos données en entrée dans la même infrastructure que le Living Atlas (Etats-Unis) pour accélérer les temps de traitement. A la fin du traitement vos données en entrée et en sortie sont stockées dans la zone de votre instance ArcGIS Online (Europe par exemple). Actuellement, les
couches d'imagerie Landsat Level-2, Sentinel-1 RTC et NAIP sont prises en
charge. Cette fonctionnalité est actuellement en version beta et elle est
désactivée par défaut.
Voilà pour ce tour d'horizon des nouveautés d'ArcGIS Online, en espérant qu'elles vous enthousiasment autant que moi et surtout, qu'elles vous faciliteront la vie dans vos tâches quotidiennes. N'hésitez pas à faire remonter vos idées et vos besoins d'évolutions sur le site de la communauté ArcGIS Online dans la section ArcGIS Online Ideas.
-
Si vous avez créé des filtres d'affichage sur une couche dans ArcGIS Pro,
vous pouvez désormais contrôler (activer/désactiver) ces filtres
d'affichage dans Map Viewer. Les filtres d'affichage limitent, en fonction
des échelles, les entités d'une couche affichées sur la carte. Ils ont un
impact que sur l'affichage.
-
11:01
The Best & Worst Countries in the World
sur Google Maps ManiaThis map reveals how people perceive each country on Earth. The snappily entitled Sentiment Different Ratio by Country visualizes global public sentiment based on comments from the popular social media platform, Reddit.According to an analysis of 444,059 Reddit comments, Laos, Iceland, and Slovenia are the most highly regarded countries in the world.On the other hand, Palestine, Israel, and
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11:00
Mappery: Geographical clock
sur Planet OSGeoI came across this beautiful globe while visiting the Fitzwilliam Museum in Cambridge (UK).
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9:47
Incident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance -
9:47
Incident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance et le getcap des services GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance et le getcap des services GPF (résolu)
-
8:03
Le SDK ArcGIS Maps for JavaScript 4.32 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La nouvelle version 4.32 du SDK ArcGIS Maps for JavaScript est disponible depuis cette semaine. Comme chaque à mise à jour, l'API JavaScript introduit de nombreuses évolutions dont les plus notables sont les suivantes :- Web Components : Transition vers des composants web, avec 12 nouveaux composants et 12 widgets dépréciés.
- Filtres d'affichage : Permet de filtrer les données affichées sans exclure les données sous-jacentes.
- Mise en évidence multi-couleurs : Possibilité d’appliquer plusieurs couleurs de surbrillance sur une même couche.
- Rendu des traces de géolocalisation (Beta) : Visualisation des suivis d’objets (véhicules, navires, avions) en 2D.
- Calculs d'itinéraires améliorés : Déplacement interactif des arrêts et barrières sur la carte.
- Graphes de connaissance : Intégration des Web Link Charts pour visualiser et analyser les graphes de relations.
- Nouveaux modèles de mise à jour : Modèles de groupe et de préréglage pour créer des entités sur plusieurs couches.
- Barre d’outils de dessin : Ajout de type de géométrie supplémentaires (cercles, rectangles, polylignes) et gestion améliorée des entités en création.
- Expérience de dessin améliorée : Meilleure adaptabilité de l'outil Sketch avec redimensionnement intelligent.
- Imagerie orientée : Mesure et capture de données directement dans la visionneuse d’imagerie orientée.
- Utility Networks : Nouvelles fonctionnalités pour les réseaux utilitaires, notamment l’ajout/suppression d’associations.
- Opérateurs géométriques : Remplacent le moteur de géométrie avec plus de 20 nouvelles capacités.
- Requêtes sur attributs agrégés : Simplifie l’analyse de données volumineuses via le regroupement par intervalles.
- Symbologie en dégradé : Support des dégradés pour améliorer le rendu cartographique.
- ...
Pour aller plus loin, je recommande la lecture de cet article du blog CodeTheMap qui détaille ces nouveautés (et d'autres). Vous pouvez également vous référer aux notes de version.
-
6:25
Les nouveautés Giro3D 0.42
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Giro3D est une bibliothèque de visualisation de données géospatiales sur le Web. Libre et open source, elle est compatible avec de nombreuses sources de données géospatiales (rasters, vecteurs, nuages de points…).
Meilleur support du format 3D TilesVoir la liste des changements complets de la version 0.42.
Avec l’intégration de la bibliothèque 3d-tiles-renderer, Giro3D améliore grandement son support du format 3D Tiles et élimine de nombreux bugs. La version 3D Tiles 1.1 (dite « Next ») est également supportée.
A noter que Giro3D supporte également les flux 3D Tiles de Google.
Éclairage dynamique et ombres portées sur les terrainsJusqu’à présent, les terrains Giro3D (via l’entité Map) ne supportaient qu’un modèle simplifié d’éclairage appelé hillshade. Il est désormais possible d’éclairer vos terrains dynamiquement avec des lumières three.js. Ajouter un nombre arbitraire de lumières directionnelles et ponctuelles dans la scène, et le terrain sera illuminé. Tous les paramètres des lumières sont gérés dynamiquement: position, intensité, couleur…
Il est également désormais possible de visualiser les ombres portées par les lumières three.js, afin par exemple de visualiser l’ombre des bâtiments sur le terrain, ou bien l’ensoleillement d’une vallée.
Support des géométries 3DVoir l’exemple dédié
Il est désormais possible de visualiser des géométries de type Simple Feature (via l’entité FeatureCollection) qui ont des parois verticales (comme les murs des bâtiments).
Voir l’exemple GeoJSON 3D
-
14:00
Chartres Métropole : Le SIG de la cime des arbres aux caves
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueNotre rédaction est allée à la rencontre du dynamique service SIG de la ville et la communauté d'Agglomération de Chartres métropole. Notre reportage introduit par la vice-présidente Karine Dorange met en lumière la variété de leurs activités à commencer par le suivi des caves cavités, un risque qui prend de l’ampleur dans de nombreuses villes. À Chartes, il fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre d’un programme d'action pour la prévention des risques liés aux cavités (Paprica), ayant conduit à l’embauche de Vincent Acheté, Chargé de projet qui travaille en lien étroit avec les services spécialisés du SDIS d’Eure-et-Loir. Nous interrogeons à cette occasion le Capitaine David Cœur Joly chef du centre de Chartres-Champhol et Pascal Lebenoit, référent départemental spécialité USAR.
Dans cette vidéo, guidé par Seckou Sadio le responsable du service, nous découvrons aussi la manière dont sont gérés le patrimoine arboré, avec Olivier Vassard, technicien responsable du patrimoine arboré, et les bornes escamotables et des dispositifs de vidéo protection installés dans l’agglomération, présentés par Jean-Christophe Dupont, ingénieur sûreté à Chartes Métropole.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer.
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14:00
L'enjeu de la data au département du Gard
sur GeotribuComment le département du Gard valorise son patrimoine de données classiques et de géo-données au travers de différents outils numériques.
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11:00
Mappery: Shop, Eat and Drink at Battersea Power Station
sur Planet OSGeoElizabeth speed this massive map at Battersea, lots of places to spend your money
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10:25
Découvrir les précieuses ressources proposées par Génération Géo
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Génération Géo, est une communauté digitale initiée et animée par l’équipe du programme Education & Recherche d’Esri France et qui a pour vocation de créer du lien entre les acteurs du monde de l’enseignement et de la recherche (Enseignants, Chercheurs, Etudiants, Géomentors, monde associatif…) autour des usages numériques de la géographie et des SIG.
Elle offre un espace d’échange et d’expression libre autour de l'apprentissage de la géographie à travers les outils SIG et propose des contenus partagés au sein de cette communauté.
Les ressources proposées
Génération Géo se distingue par une offre de contenu très variée et pertinente pour tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances en géomatique ou les transmettre à leur étudiants.
Articles et actualités
Le site publie régulièrement des articles couvrant différents aspects de la géomatique appliquer au monde de la recherche et de l'éducation. Ces articles peuvent être régulier comme la lettre d'information mensuelle mais aussi liés à des retour d'expériences, des cas d'usage ou des focus produits/licences.
Guides pratiques et Tutoriels
Les guides pratiques et les tutoriels sont l'un des atouts majeurs de Génération Géo. Ils couvrent une large gamme de sujets, allant de l'initiation aux SIG à des sujets comme les drones, l'IA, la communication avec des StoryMaps, mais des manipulations avancées sur les logiciels ArcGIS.
Les guides pratiques sont souvent des pas à pas accompagnés de captures d'écran et des données associées, permettent aux utilisateurs de progresser à leur rythme et d'acquérir des compétences pour soi ou pour les enseigner à votre tour.
Les tutoriels sont proposés sous la forme de vidéo, souvent des replays de webinaires interactifs dans lesquels vous pourrez retrouver des sujets techniques, des programmes d'enseignement ou encore de l'information plus générale sur la formation et les licences ArcGIS dans le cadre des programmes Education, Recherche, Géomentor, Ecole, ...
Génération Géo est une ressource incontournable pour les chercheurs, les enseignants et les étudiants qui ne sont pas toujours des spécialistes en SIG mais qui ont besoin d'intégrer les outils de cartographie et d'analyse spatiale d'Esri dans leurs travaux de recherche ou leurs activités pédagogiques.
Cependant, et c'est la raison d'en parler dans cet article, la qualité et la diversité des ressources proposées sur le site de Génération Géo peut également permettre aux géomaticiens en lien avec le monde académique de disposer d'une bonne introduction ou d'actualiser leurs compétences sur certaines solutions ArcGIS.
Bref, que vous soyez novice ou expert, cette plateforme offre des contenus précieux et gratuits vers une mine d'informations et d'outils pour explorer le monde fascinant de la collecte, de l'analyse et de la représentation des données spatiales.
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9:45
Colonial Frontier Massacres
sur Google Maps ManiaIn 2017, the University of Newcastle in Australia released an interactive map of Colonial Frontier Massacres in Central and Eastern Australia 1788-1930. The map is part of the university's efforts to record and document the massacre of over 10,000 Native Australians between 1788 and 1930.The eight-year-long project to document the massacres of First Nations people in Australia has now ended
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9:00
Sciences participatives avec GeoRivière pour l'Agence de l'Eau Adour-Garonne
sur Makina CorpusL’Agence de l’Eau Adour-Garonne souhaite sensibiliser les élèves du bassin aux enjeux autour de la ressource en eau.
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6:25
[Témoignage client] Gilles Vache, Senior GIS Specialist Nadara
sur OslandiaFort de 30 ans d’expérience combinée dans le secteur, Nadara devient l’un des plus grands producteurs indépendants d’énergie renouvelable d’Europe. Nadara dispose d’un portefeuille de plus de 200 centrales (éoliennes terrestres, solaires, biomasse et stockage d’énergie) pour une puissance installée de 4,2 GW et d’un portefeuille projets de 18 GW en développement. L’entreprise est présente en Europe – notamment au Royaume-Uni, en Italie, en France, en Espagne et au Portugal – et aux États-Unis, et compte plus de 1 000 collaborateurs. Le nom de la société est inspiré du mot gaélique écossais « Nàdarra », qui signifie « naturel » – il incarne l’énergie naturelle que nous exploitons dans les centrales d’énergie renouvelable que nous développons, possédons et gérons.
L’entreprise a fait appel à Oslandia pour un audit de leur infrastructure SIG en ce qui concerne son périmètre européen.
Entretien avec Gilles Vache, Senior GIS Specialist au sein de Nadara :Nous avons sollicité Oslandia pour effectuer un audit des pratiques actuelles d’emploi de la donnée géospatiale au sein de Nadara avec pour objectif la définition d’une stratégie visant à structurer une compétence géomatique propre à notre organisation.
Des travaux préparatoires ont été opérés à la fois avec Oslandia pour évaluer le volume de l’audit et planifier les interventions, et en interne pour sélectionner et informer de la démarche nos experts au sein des départements pertinents, mais aussi pour les inviter à participer.
Pour cela, nous avons planifié des réunions en visioconférence par petits groupes, avec prise de note en direct par Oslandia.
Cela a représenté près de dix heures d’entretien, permettant une conversation semi-ouverte en anglais avec plus de 25 participants dans un contexte multiculturel couvrant cinq pays d’Europe.En parallèle, Oslandia a travaillé sur la production d’un démonstrateur technique pour la pile logicielle envisagée, engageant la coopération avec nos experts en interne. La synthèse des notes a quant à elle fait l’objet d’un rapport exécutif, présenté au management dans le respect des délais.
A quels enjeux répond ce projet ?Cet audit résulte d’une volonté de Nadara de structurer sa donnée géospatiale, ainsi que les outils et process internes y afférent. Il s’agit d’améliorer la sécurité, la stabilité et la disponibilité de la donnée, de la calibrer pour chaque besoin de l’entreprise, puis d’en valoriser tous les potentiels et garantir l’efficience de son emploi sur le temps long.
Comment s’est passée la collaboration avec les équipes d’Oslandia ?Excellente réactivité de la part d’Oslandia lors du processus d’appel d’offres, qui s’est confirmée lors de la collaboration pour l’audit. Qualité des échanges permise par l’implication des collaborateurs d’Oslandia et leur intérêt partagé pour la géomatique open source et performante.
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17:35
Mapping Prejudice, un projet pour cartographier les préjugés raciaux à Minneapolis
sur Cartographies numériques
Mapping Prejudice est un projet mené par une équipe de chercheurs et d'activistes de l'Université du Minnesota. Le projet identifie et cartographie les clauses raciales, c'est-à-dire les clauses insérées dans les actes de propriété pour empêcher les personnes qui n'étaient pas blanches d'acheter ou d'occuper des maisons.
La page de cartographie contient une animation qui montre la croissance de ces clauses raciales dans la région métropolitaine de Minneapolis-Saint Paul (de 4 en 1910 à plus de 32 000 en 1963).
Après le meurtre de George Floyd en 2020, Mapping Prejudice s'est retrouvé au centre d'un mouvement mondial en faveur de la justice raciale alors que des gens du monde entier essayaient de comprendre pourquoi cela avait commencé à Minneapolis. Une équipe interdisciplinaire collabore avec les membres de la communauté pour exposer l'histoire du racisme structurel et soutenir le travail de réparation.Les pactes raciaux ont été un outil puissant pour établir une ségrégation résidentielle qui reste enracinée aujourd'hui. Le lieu de résidence détermine l'accès aux biens communautaires et l'exposition aux risques. Les communautés de couleur ont plus de risques environnementaux comme les décharges et les autoroutes, avec un accès moindre aux soins médicaux et aux écoles bien dotées en ressources. Les quartiers à majorité blanche ont plus de parcs et de couvertures arborées.
À Minneapolis, les propriétés qui ont été soumises à des restrictions raciales valent 15 % de plus que les maisons identiques qui n’ont jamais été soumises à des restrictions raciales. À l’inverse, les maisons des quartiers « redlined », où les Noirs ont pu acquérir des biens, sont considérablement dévaluées.
La carte des restrictions raciales dans le comté de Hennepin a été la première visualisation complète des conventions raciales pour une ville américaine. En 2020, l'équipe a élargi son champ d'action pour inclure le comté voisin de Ramsey, où elle travaille avec un projet frère Welcoming the Dear Neighbor ? pour impliquer les membres de la communauté autour de cette histoire et de ces données.
Parallèlement, l'équipe de chercheurs bénévoles traite les registres fonciers de différentes régions du pays. Ils identifient et cartographient activement les conventions raciales dans les comtés de Dakota et d'Anoka au Minnesota, ainsi que dans le comté de Milwaukee au Wisconsin (au total 7 comtés déjà recensés). Ils travaillent également à la création d'une base de données complète des conventions raciales dans la zone métropolitaine de Twin Cities et chechent à établir des collaborations dans d'autres comtés du Minnesota.
Les ressources de Mapping Prejudice sont générées par la communauté et sont destinées à être partagées en libre accès.
- Accès aux données : 33 000 conventions raciales du Minnesota recensées par les bénévoles de Mapping Prejudice
- Story maps : une série d'histoires montrant le racisme structurel à Minneapolis et comment les pactes raciaux ont façonné la vie des habitants de la ville.
- Hystoryapolis : un projet pour mettre en lumière l'histoire de Minneapolis, inspirée par l'idée que l'histoire est un outil puissant pour le développement d'une communauté.
Lien ajouté le 1er avril 2025
« Les clauses restrictives sont un cruel rappel du passé raciste de Wake. Voyez comment elles se propagent » (The News & Observer). Une nouvelle carte vidéo en accéléré, publiée en mars 2025, montre la propagation des conventions raciales dans le comté de Wake entre 1906 et 1950. Ces conventions, qui ont créé des inégalités historiques à travers le pays, ont finalement été rendues inapplicables par une décision de la Cour suprême de 1948 et la loi sur le logement équitable de 1968. La vidéo fait désormais partie de ressources archivées dans le cadre du projet Racially Restrictive Covenants du comté de Wake en Caroline du Nord.
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- Accès aux données : 33 000 conventions raciales du Minnesota recensées par les bénévoles de Mapping Prejudice
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11:00
Mappery: Old Commercial Airline Ad
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Another Old commercial Airline Ad shared by M. Le Cartographe
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2025 German Election Maps
sur Google Maps ManiaThe conservative CDU party emerged as the biggest winner in yesterday's German election. Another clear winner from Sunday's vote was the far-right AfD party, which doubled its vote share to 20.8%. Meanwhile, the center-left SPD (the party of incumbent Chancellor Olaf Scholz) suffered its worst-ever results, securing just 16.4% of the national vote.The Berliner Morgenpost's Federal Election 2025
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Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:22
Des itinéraires ultra sûrs
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a déployé une application métier dédiée à l’analyse et à la gestion des itinéraires de transports de matières nucléaires civiles. Environ 75% de ces transferts s’effectuent par voie routière. Le suivi des véhicules est indispensable pour des raisons de sécurité, tout comme la préparation d’itinéraires bien spécifiques, en vue des gabarits et des restrictions de circulation. Cette solution baptisée « Mazarine Itinéraires » est en quelque sorte une version améliorée et renouvelée de leur outil existant. Elle permet de générer des itinéraires théoriques, de les analyser face aux conséquences radiologiques et chimiques en cas d’incidents et d’estimer leur durée. Les opérateurs, à la tête des suivis, obtiennent des informations de déroutage, mais aussi sur les zones de mise en sécurité ou les zones de recherche, en cas de perte de signal avec un camion.
+ d'infos :
irsn.fr
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11:02
3D: Déambulation Du Dimanche - #53
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierEn cette période de vacances et de ski pour les plus chanceux, voici une Déambulation Du Dimanche (3D) où je vous propose de revenir sur un prototype d'application présenté l'an dernier par Esri. Cette application "Digital Mountain" montre comment on peut utiliser les données 3D de son SIG pour alimenter les flux de travail d'une station de sports d'hiver et l'aider dans ses tâches de gestion et de planification.
Mes collègues du centre de R&D de Zurich se sont bien amusés avec l'API JavaScript ArcGIS pour tirer parti des technologies web 3D d'ArcGIS et démontrer notamment les capacités suivante :
- Suivre les capteurs, les localisations et les statuts des équipements et des équipements sur les pistes.
- Optimiser la gestion de la neige grâce à des analyses basées sur les données, en utilisant les données des capteurs des dameuses et des canons à neige le long des pistes.
- Etudier des scenarii pour de nouvelles remontées mécaniques et pistes à l’aide d’outils d’édition basés sur le web, et les partager directement en tant qu’expérience XR (dans cet exemple avec ArcGIS VR360)
La vidéo ci-dessous présente rapidement l'application qui est accessible en Live ici.
Pour aller plus loin et accéder au code source de cette application, le projet est en ligne ici sur le GitHub de mon collègue Arno Fiva.
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11:00
Mappery: Schatz die Welt
sur Planet OSGeoJaview Jimenz Shaw shared this board game. The translation of the box is:
APPRECIATE THE WORLD
Who will be the betting world champion?
Most residents?
Longest road network?
Largest forest area?
Highest temperature?
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9:13
QGIS Blog: QGIS Grants #10: Call for Grant Proposals 2025
sur Planet OSGeoDear QGIS Community,
We are very pleased to announce that this year’s round of grants is now available. The call is open to anybody who wants to make a contribution to QGIS funded by our grant fund, subject to the call conditions outlined in the application form.
This year’s budget is €50k and the deadline for the proposals is in four weeks, on Wednesday, 26 March 2025. Here’s the full timeline:
Timeline- 2025-02-23: Call for proposals (4 weeks)
- 2025-03-26: QEP discussion period (2 weeks)
- 2025-04-09: Writing discussion summaries (1 week)
- 2025-04-16: Voting starts (2 weeks)
- 2025-04-30: Publication of results
- — 6 months of project work —
- 2025-10-30: Deadline for follow-up reports
There are no new procedures in 2025. Please note the following guidelines established in previous years:
- The proposal must be submitted as a ‘QEP’ (QGIS Enhancement Proposal) issue in the repo: [https:]] (tagged as Grant-2025). Following this approach will allow people to ask questions and provide public feedback on individual proposals.
- Proposals must clearly define the expected final result so that we can properly assess if the goal of the proposal has been reached.
- The project budgets should account for PR reviewing expenses to ensure timely handling of the project-related PRs and avoid delays caused by relying on reviewer volunteer time.
- In the week after the QEP discussion period, the proposal authors are expected to write a short summary of the discussion that is suitable for use as a basis on which voting members make their decisions.
The PSC of QGIS.ORG will examine the proposals and has veto power in case a proposal does not follow guidelines or is not in line with project priorities.
For more details, please read the introduction provided in the application form.
We look forward to seeing all your great ideas for improving QGIS!
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7:32
La projection Liquid Earth : une nouvelle projection à surfaces presque égales
sur Cartographies numériques
Source : Introducing the Liquid Earth projection (Robert Sargent)La projection de la Terre liquide (Liquid Earth) est une nouvelle projection cartographique proposée par Robert Sargent, étudiant diplômé en mathématiques de l'Université du Maryland. Cette projection présente une distorsion exceptionnellement faible au niveau des masses continentales (y compris les îles), tout en conservant une orientation classique (nord en haut) avec une forme assez familière. Elle convient donc assez bien pour des cartes du monde à usage général, des cartes physiques ou politiques. Bien que la projection ne soit pas exactement à surfaces égales, les écarts de surface sur terre sont imperceptibles à l'œil nu. Cela signifie qu'elle peut être utilisée pour toute application nécessitant des surfaces strictement équivalentes, comme par exemple les cartes de distribution de points. Liquid Earth représente chaque pays de manière équitable. La projection est en revanche plus déroutante en ce qui concerne les océans qui sont déformés afin de préserver la taille et la forme des continents.
La projection Liquid Earth avec les frontières politiques des pays (source : Robert Sargent)
1) Une projection qui déforme les océans, mais pas (ou peu) les masses continentalesIl existe d’autres projections qui présentent une très faible distorsion, telles Elastic I, Dymaxion et Cahill-Keyes. Cependant, ces projections ne sont pas orientées vers le nord et/ou présentent beaucoup plus d’interruptions que Liquid Earth, ce qui les rend moins pratiques. Ces projections sont également loin d’être rectangulaires, ce qui entraîne une perte d’espace importante lors de l’enregistrement sous forme d’image ou de l’impression. Si l'on s'en tient à ces critères, la projection Danseiji III serait la plus performante, mais elle divise l’Antarctique et présente une forme irrégulière. Ces quatre projections sont également beaucoup plus éloignées d’une surface égale que la projection Liquid Earth.
Liquid Earth déforme cependant fortement les océans. De ce fait, ce n'est pas un bon choix pour les cartes qui se rapportent à la longitude ou à la latitude, telles que les cartes des fuseaux horaires ou les cartes climatiques. De manière similaire aux projections élastiques, Liquid Earth fonctionne en commençant par un maillage du globe, puis en transformant le maillage. Cependant, alors que les projections élastiques placent directement les sommets du maillage sur le plan, Liquid Earth transforme le maillage sur la sphère, puis mappe la sphère sur le plan à l'aide d'une projection pseudo-cylindrique standard. C'est ce qui lui permet de conserver un bord extérieur régulier.
La projection Liquid Earth utilise deux maillages, le maillage initial et le maillage transformé. Le globe est projeté sur le maillage initial, puis chaque triangle est mappé sur le triangle correspondant sur le maillage transformé. Enfin, le résultat est mappé sur le plan à l'aide de la projection Equal Earth. Le maillage transformé anticipe la distorsion causée par Equal Earth, de sorte que le résultat présente le moins de distorsion possible des masses terrestres. Le maillage initial est octaédrique, avec les sommets de l'octaèdre alignés sur les axes de coordonnées.
2) Comment utiliser la projection Liquid Earth
Les fichiers de maillage Liquid Earth (au format csv et npy), ainsi que les modèles svg et png de la carte, sont disponibles ici. Ces fichiers sont tous dans le domaine public, bien que le fait de créditer soit apprécié. Le moyen le plus simple de créer une carte Liquid Earth est de modifier l'un des modèles svg. En utilisant un éditeur svg tel qu'Inkscape, il est facile d'ajouter une couleur personnalisée à chaque pays pour créer une carte choroplèthe. Il existe un choix de graticules de 5°, 10°, 15° et 30°.
Pour créer une carte Liquid Earth à partir de données vectorielles ou raster personnalisées, on peut utiliser les l'application outils de projection cartographique de Justin Kunimune qui propose la projection en option. Si quelqu'un souhaite l'implémenter dans un autre programme et souhaite obtenir de l'aide pour le faire, veuillez contacter Robert Sargent (rsargent@umd.edu).
En utilisant des techniques similaires, Robert Sargent a créé la projection Solid Earth. Semblable à Danseiji V et Elastic III, cette carte montre les terres à une plus grande échelle tout en comprimant les océans (projection dite "élastique"). Par rapport à Elastic III, Solid Earth est plus au nord et intègre les terres émergées plus efficacement dans un rectangle. Cette projection est un bon choix pour les cartes où l'espace est limité et où les seules informations pertinentes concernent les surfaces terrestres. Bien que cette carte ne soit pas de surfaces égales, l'échelle de surface est assez cohérente sur les terres non antarctiques. La formulation est la même que pour Liquid Earth, sauf que les maillages sont différents et le résultat assez différent. Les fichiers de maillage sont disponibles sur Github.
La projection Solid Earth avec les frontières politiques des pays (source : Robert Sargent)
Pour en savoir plus
Présentation des projections élastiques sur le blog Wuslopebologie.
En utilisant un tableau de nombres arbitrairement grand pour définir chaque projection plutôt que de simples formules mathématiques, les projections élastiques sont capables de contrôler leur distorsion avec une précision jusqu’alors inconnue, produisant des formes organiques qui se courbent autour des côtes pour mettre en évidence – et parfois même agrandir – les parties de la carte jugées les plus importantes. Bien qu'il existe encore de nombreuses situations qui justifient le choix d'une projection cartographique conventionnelle (cartes régionales, cartes des étoiles, cartes avec des caractéristiques terrestres et maritimes, cartes de données corrélées avec la latitude ou la longitude), les projections élastiques remplissent plusieurs niches beaucoup plus efficacement que les projections cartographiques existantes. La projection Elastic I présente une disposition similaire à celle de la projection Dymaxion de Fuller ou de la projection Danseiji IV, mais elle comporte moins d'interruptions au niveau des océans que ces deux dernières.
Si le sujet vous intéresse, le site Mapthematics propose un forum de discussion consacré aux projections cartographiques. On y trouve des projections originales, parfois surprenantes.Articles connexes
La projection Equal Earth, un bon compromis ?
Des usages de la projection Spilhaus et de notre vision du monde
Pourquoi les projections icosaédriques ont tendance à nous fasciner
Projections en étoile et représentation d'un monde monosphérique
La projection Peters, toujours aussi mal aimée ?
Des astrophysiciens de Princeton inventent un planisphère recto-verso avec très peu de déformations
Une carte topologique pour voir le monde autrement
Compare Map Projections. Un site pour comparer des projections cartographiques entre elles
World Map Creator, une application très pédagogique pour travailler sur les projections
Page de ressources sur les projections cartographiques
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13:38
Consultant Indépendant SIG : Loïc Moisan
sur GeomatickPrésentation de Loïc Moisan Indépendant SIG : Comment a débuté mon envie de lancement d’activité ? Avec une douzaine d’année d’expériences diverses dans le domaine d’activité des Systèmes d’Informations Géographiques, j’ai progressivement ressenti le besoin de façonner ma propre cohérence quant à mon parcours avec l’élaboration d’une stratégie professionnelle de… Continuer à lire →
L’article Consultant Indépendant SIG : Loïc Moisan est apparu en premier sur GEOMATICK.
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11:00
Mappery: Map of Africa found in Africa
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
?Ragnvald shared this map of Africa found in a Bar in Malawi
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10:21
2024 - Another Year of Record Heat
sur Google Maps ManiaLast year, two-thirds of the Earth’s surface experienced at least one month of record-breaking heat. The Guardian has visualized data from the Copernicus Climate Change Service to illustrate the average temperatures around the world for each month in 2024.The animated map at the top of the article comes from The Guardian's feature, Two-thirds of the Earth’s surface experienced record
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10:14
Quand l'Administration Trump fait disparaître des données sur les sites gouvernementaux
sur Cartographies numériquesL'Administration Trump a fait retirer des données sur le réchauffement climatique et différents sujets jugés sensibles (diversité, équité, inclusion) sur les sites gouvernementaux des Etats-Unis. En réaction, des chercheurs, des militants ou de simples citoyens s'organisent pour dénoncer cette censure et garantir un accès à ces données.
1) De nombreux sites gouvernementaux censurés par l'Administration Trump
Un des premiers sites concernés par ces mesures de « mise à jour » (censure) de données semble être celui du CDC (Center for Disease Control and Prevention), très impliqué dans la diffusion de données publiques au moment de la crise Covid et critiqué par les anti-vax. La suppression de ces directives crée une lacune majeure dans les informations scientifiques et met des patients en danger en ce qui concerne la prévention des infections et l’utilisation appropriée des antibiotiques, argue la Society for Healthcare Epidemiology of America. Dans une déclaration commune, les responsables de l'Infectious Diseases Society of America et de l'HIV Medicine Association ont déclaré que la suppression des ressources liées au VIH et aux LGBTQ du site Web du CDC « est profondément préoccupante et crée une lacune dangereuse dans les informations et les données scientifiques permettant de surveiller et de répondre aux épidémies de maladies » (Cidrap). La disparition des données inquiète particulièrement la Dre Rasmussen, qui est virologue. Par exemple, les données sur la propagation de la grippe aviaire aux États-Unis sont particulièrement importantes en ce moment pour le monde entier (Radio-Canada).
Cela concerne aussi certaines pages du ministère américain de l'Éducation (DEI), notamment celles consacrées au genre et aux discriminations raciales (Yahoo News). L'administration Trump a lancé un ultimatum : cesser d'utiliser les « préférences raciales » comme facteurs d'admission, sinon les écoles qui le font risquent de perdre de l'argent. Trump a même évoqué une possible suppression du ministère de l'Éducation (The Guardian). L'Université d'Hawaï a d'ores et déjà supprimé sa rubrique « diversité » dans le but de préserver son financement fédéral. Ces mesures sont liées à un décret de Trump, selon lequel il n'existe que deux genres (hommes et femmes) et qui impose aux agences de « supprimer toutes les déclarations, réglementations, communications ou autres messages » sur « l'idéologie du genre ». La censure s'étend aussi aux écoles. Les États-Unis subissent une vague inédite d'interdictions de livres ciblant principalement les ouvrages destinés à la jeunesse abordant les sujets de genre, racisme ou les questions LGBTQ+ (France 24).
En raison de cette censure morale et politique, la page « Erreur 404 » s'affiche sur de plus en plus de sites officiels des États-Unis. On retrouve des pages vidées de leur contenu sur les sites du département d’Etat, de la défense, des transports ou de l’agriculture. Les données se sont pour ainsi dire évaporées. Sur le site de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), la partie sur le changement climatique n’est plus accessible sur la page d’accueil, ni dans les onglets sur les « sujets environnementaux ».
Il arrive même que des sites complets soient désactivés. Le site web de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) a été mis hors ligne, alors que le gel de l'aide étrangère par Trump s'intensifie, suscitant des craintes que l'USAID perde son indépendance et soit absorbée par le département d'État (Le Monde). Par ailleurs, Trump a ordonné au ministère américain de l’Agriculture (USDA) de supprimer les sites Web faisant référence à la crise climatique (The Guardian).
L'Administration Trump a également licencié Colleen Shogan, l'Archiviste des États-Unis. Avant de devenir «?Archivist of the United States?», Colleen Shogan était vice présidente de la White House Historical Association (ArchiMag). Son « tort » ? Avoir accompli son devoir en exigeant que l’administration Trump transmette l’ensemble des documents et traces numériques de son premier mandat, y compris les messages échangés sur WhatsApp. Cette démarche, conforme aux principes fondamentaux de la démocratie américaine, avait notamment permis de révéler le scandale des documents classifiés retrouvés dans la résidence personnelle du Président à Mar-a-Lago (Le Soir).
La National Science Foundation (NSF), qui finance des recherches dans le monde entier, fait face à des licenciements potentiellement massifs et à des coupes budgétaires. L'agence du FBI n'est pas non plus épargnée par les licenciements. Emporté par sa vague de purge, le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) dirigé par Elon Musk a été jusqu'à licencier 300 personnes de la National Nuclear Security Administration, sans se rendre compte qu'une partie d'entre elles avaient en charge la gestion du stock d'armes nucléaires des États-Unis (CNN).
« Nous entrons dans un âge d’or de l’ignorance », prévient le professeur à l’université Stanford (Californie), tandis que la climatologue Valérie Masson-Delmotte, ex-coprésidente du groupe 1 du GIEC, y voit de l’« obscurantisme ». « Pour cette administration, les faits scientifiques sont dangereux, il faut les faire taire », observe-t-elle. Et de peser ses mots : « C’est l’héritage des Lumières qui est menacé. C’est sans précédent dans un pays démocratique, en dehors de périodes fascistes » (Le Monde). « Imaginez un immense autodafé numérique, où ce ne sont plus des livres qu’on brûle, mais des sites web, des pages Internet, des index, des bases de données » (Radio France).
Dans un livre publié en 2007, La Stratégie du choc (Actes Sud), l’essayiste et militante canadienne Naomi Klein montre que cette méthode, consistant à « intervenir immédiatement pour imposer des changements rapides et irréversibles à la société éprouvée par le désastre », a été théorisée depuis longtemps aux États-Unis. Les économistes néolibéraux préconisaient des thérapies de choc. Les cadres des services de renseignement et les militaires appliquaient des méthodes de torture par électrochocs afin de rendre les suspects amnésiques et parfaitement manipulables. Les libertés étaient rognées au nom de la lutte contre le terrorisme. « Les partisans de la stratégie du choc, affirme Naomi Klein, croient fermement que seule une fracture radicale – une inondation, une guerre, un attentat terroriste – peut produire le genre de vastes pages blanches dont ils rêvent. C’est pendant les moments de grande malléabilité – ceux où nous sommes psychologiquement sans amarres et physiquement déplacés – que ces artistes du réel retroussent leurs manches et entreprennent de refaire le monde » (Philosophie Magazine).
Les récentes déclarations outrancières de Donald Trump concernant Gaza, le Canada ou le Mexique font partie d’une stratégie de communication bien ficelée. Théorisée par l’ancien président américain Richard Nixon, la « madman theory » (théorie du fou, en français) joue sur l’imprévisibilité et la folie de son utilisateur pour s’assurer un avantage dans les rapports de force (Ouest-France).
2) La riposte s'organise pour continuer à assurer un accès à ces données
La bibliothèque de la faculté de droit de Harvard collecte des documents gouvernementaux et les met à la disposition de ses usagers depuis des siècles, et poursuit ce travail. Le Harvard Law School Library Innovation Lab a créé un coffre-fort de données permettant de télécharger, de signer comme authentiques et de mettre à disposition des copies des données gouvernementales publiques les plus utiles aux chercheurs, aux universitaires, à la société civile et au grand public dans tous les domaines. Ils ont commencé à collecter des parties importantes des ensembles de données suivis par Data.gov, les référentiels fédéraux Github et PubMed. Une source coopérative a été mise en place pour archiver les données de Data.gov. La collecte des données avait commencé avant le début du 2e mandat de Trump. Elle atteint 311 000 jeux de données récoltés entre 2024 et 2025. Les archives Internet disposent également d'un utilitaire la Wayback Machine, qui permet de parcourir et de capturer immédiatement les pages Web afin qu'elles soient intégrées sur Internet Archive (une mémoire du web elle-même menacée).
Les scientifiques réagissent en proposant des sites miroirs. C'est le cas par exemple pour les données environnementales de l'EPA qui dispose d'un groupe appelé « Environmental Justice Screening and Mapping ». L'application EJScreen est très utile pour mettre en évidence les zones de recensement défavorisées et marginalisés à partir de différents indicateurs socio-environnementaux. Ce visualiseur n'étant plus accessible, une version 2 a été déposée sur GitHub. Elle peut être directement consultée à partir d'un site miroir.
EJScreen. Environmental Justice Screening and Mapping Tool (Version 2.3)
« Des décennies de recherche ont montré que les communautés défavorisées se situent à l’intersection de niveaux élevés d’exposition aux risques et de pauvreté. Les outils géospatiaux de justice environnementale (JE), tels que l’outil de dépistage de la justice climatique et économique (CEJST) développé par le Conseil de la Maison-Blanche sur la qualité de l’environnement, sont conçus pour intégrer différents types de données sanitaires, sociales, environnementales et économiques afin d’identifier les communautés défavorisées et d’aider aux décisions politiques et d’investissement qui s’attaquent aux problèmes omniprésents, persistants et largement non résolus associés aux disparités environnementales aux États-Unis » (Constructing Valid Geospatial Tools for Environmental Justice, 2024).
On peut également retrouver des ensembles de données et des outils archivés sur le climat et la justice environnementale sur le site web des Public Environmental Data Partners. D’autres groupes archivent les données du portail américain Data.gov et les rendent accessibles ailleurs. Certains chercheurs mettent également en ligne des jeux de données dans des dépôts publics consultables comme OSF, géré par le Center for Open Science. « Si vous craignez que certaines données encore disponibles ne disparaissent, consultez cette checklist des bibliothèques du MIT. Elle indique les étapes à suivre pour contribuer à la sauvegarde des données fédérales. Ce qui n’est pas clair, c’est de savoir jusqu’où l’administration Trump ira pour supprimer, bloquer ou dissimuler les données et la science du climat, et surtout dans quelle mesure elle y parviendra. Le juge d’un tribunal fédéral a d’ores et déjà estimé que la suppression par les Centers for Disease Control and Prevention de ressources de santé publique sur lesquelles s’appuient les médecins était préjudiciable et arbitraire. Ces ressources ont été remises en ligne grâce à cette décision » (The Conversation). Pour rappeler leur droit à la liberté d’expression et protester contre des licenciements massifs dans les parcs nationaux, des employés du Yosemite Park ont accroché le drapeau américain à l'envers en guise de protestation (Explorersweb). Le fait de renverser le drapeau américain est très symbolique et n'est utilisé qu'en cas de danger extrême (AmericanFlags).
« Les informations sur Internet semblent être là pour toujours, mais elles ne sont permanentes que dans la mesure où certaines personnes choisissent de les rendre permanentes. Lorsque les ressources internet sont modifiées ou mises hors ligne, la méfiance s’installe à l’égard du gouvernement et de la science ». (The Conversation). Le maintien de l'accès aux données officielles constitue un enjeu majeur. Il ne peut y avoir d'étude scientifique sans disposer de jeux de données complets et pérennes. Ces suppressions de pages, parfois remises en ligne après avoir été expurgées de certains éléments, inquiètent de nombreux scientifiques. Passé le choc de la sidération, il s'organisent progressivement pour organiser la riposte.
Une mobilisation s'organise pour défendre la science en tant que bien public et pilier du progrès social, politique et économique. Elle se structure autour du collectif Stand Up for Science 2025. Le mouvement défend trois objectifs : assurer et accroître le financement scientifique ; mettre fin à la censure et à l’ingérence politique dans la science ; défendre la diversité, l’équité, l’inclusion et l’accessibilité dans la science. En écho à la journée Stand-up for science initiée aux États-Unis, Stand up for Science France appelle à des actions de mobilisation (marches, rassemblements, colloques, présentations expérimentales, etc.) le 7 mars 2025, dans chaque ville universitaire de France.Sources
« Les sites Web fédéraux américains suppriment les données sur les vaccins et les références LGBT » (BBC).
« Trump instaure son ministère de la vérité…». Le limogeage de Colleen Shogan, directrice des Archives nationales américaines, par Donald Trump ne relève pas d’un simple caprice. Il s’inscrit dans une dérive plus profonde, où le contrôle de l’histoire devient un outil de pouvoir, faisant écho au monde dystopique de «1984» de George Orwell (Le Soir).
« États-Unis. L’USAID pourrait passer de 10 000 à 290 employés ». Selon le New York Times, le gouvernement de Donald Trump veut réduire les effectifs de l’Agence des États-Unis pour le développement international à moins de 300 personnes, contre plus de 10 000 actuellement (Courrier international).
« Fin de l’USAID : conséquences internationales et multisectorielles » (IRIS)
« La fin des programmes d’aide internationale des États-Unis (et leur baisse ailleurs) : une folle indifférence aux malheurs du monde » (The Conversation).
« Mon patron pleurait. La NSF fait face à des licenciements potentiellement massifs et à des coupes budgétaires ». Trump pourrait proposer de réduire le budget de l'agence de deux tiers (Science.org).
« Pourquoi les sociétés de prévision météorologique privées ne peuvent pas remplacer le service météorologique national ». La NOAA et le NWS fournissent des données météorologiques publiques que les entreprises privées ne peuvent pas recréer (American Scientific).
« États-Unis : une censure conservatrice "sans précédent" prive les écoles de milliers de livres » (France 24).
« États-Unis : des preuves de l'assaut du Capitole ont disparu d'un site officiel du gouvernement » (BFM-TV).
« Comment l’administration Trump censure les femmes et les minorités à l’université » (Mediapart).
« La liste des mots interdits par Trump qui pourraient faire signaler votre article à la NSF » (Gizmodo).
« DOGE a un accès en mode Dieu aux données gouvernementales ». La commission spéciale du président dispose désormais d’une capacité sans précédent de consulter et de manipuler les informations de nombreuses agences fédérales (The Atlantic).
« Licenciements à la NOAA (National Oceanic Atmospheric Administration) : des centaines de météorologues et de prévisionnistes licenciés dans le cadre des dernières coupes budgétaires du DOGE » (NBC Chicago).
« Connaissez-vous la "théorie du fou", utilisée par Trump pour instaurer un rapport de force ? » (Ouest-France).« Contre la purge sans précédent des sites ordonnée par Trump, les archivistes du numérique à l’offensive ». Des décrets signés par le nouveau président des Etats-Unis ont entraîné la disparition de milliers de pages, liées notamment au changement climatique ou aux politiques d’égalité. Plusieurs initiatives coordonnées cherchent à les préserver (Le Monde).
« Sauver les données scientifiques de la purge numérique de l’administration Trump ». Peu après l’assermentation de Donald Trump, des milliers de pages web du gouvernement fédéral américain ont disparu. Heureusement, des chercheurs canadiens et américains avaient déjà archivé numériquement une bonne partie de ces sites (Radio-Canada).
« Alors que l'administration Trump supprime les données en ligne, les scientifiques et les bibliothécaires numériques se précipitent pour les sauvegarder » (Salon.com).
« Des exemples de photos concernées par la purge » (Wikimedia). Pour avoir un aperçu du grand nettoyage ("Content Refresh") des bases de données publiques aux Etats-Unis, on peut prendre l'exemple de la DVIDS, immense bibliothèque numérique de l'armée américaine (plus de 6 millions de fichiers : articles, images, son, vidéos).
« Des héros de guerre et des premières militaires figurent parmi les 26 000 images signalées pour suppression dans le cadre de la purge DEI du Pentagone » (Associated Press).
« Comment retrouver les informations climatiques effacées par l’administration Trump » (The Conversation).
« La bibliothèque de droit de Harvard agit pour préserver les données gouvernementales dans un contexte de purges massives ». Les universitaires et chercheurs de domaines tels que la santé publique, les études climatiques et la sociologie se sont retrouvés dans une situation difficile. Le New York Times a rapporté avoir découvert que plus de 8 000 pages Web gouvernementales avaient été supprimées à la suite de la transition présidentielle. L'Innovation Lab a réussi jusqu'à présent réussi à préserver 311 000 ensembles de données copiés entre 2024 et 2025, soit 16 téraoctets de données (Reuters).
« La résistance universitaire au trumpisme. Entretien avec Joan W. Scott » (Mouvements). L’historienne Joan W. Scott est professeure émérite à l’Institute for Advanced Study de Princeton, New Jersey. Mondialement célèbre pour avoir introduit l’idée d’une perspective de genre en histoire, autrice de travaux importants sur les usages politiques de la laïcité en France, elle est également une spécialiste reconnue de la question des libertés académiques. Quelques jours après la deuxième élection de Donald Trump en novembre 2024, Joan Scott a publié un article dans le Chronicle of Higher Education, une revue très lue par les universitaires aux Etats-Unis, intitulé “We will have to resist”, "Nous allons devoir résister".
« Résister à Trump avec un manuel de sabotage des années 1940, un étonnant retour ». L’ouvrage gratuit qui caracole en tête des téléchargements actuellement est le “Simple Sabotage Field Manual”, écrit en 1944 par l'ancêtre de la CIA. Un succès qui n’étonne pas les historiens des services de renseignements à l'heure où une certaine résistance s'organise face aux premières actions de Donald Trump et d'Elon Musk. (France 24).
« Donald "se Trump" sur la science » (Le Monde). L’attaque anti-science du président américain pourrait accélérer le déclin des Etats-Unis, montre l’évolution de la production scientifique mondiale.
« L'obscurantisme est sans frontières » (Sciences Humaines). Dans une tribune à Sciences Humaines, le sociologue Bernard Lahire dénonce la « guerre contre la science » menée aux États-Unis, tout en rappelant que des mouvements similaires se développent en France.
« La destruction des données scientifiques aux États-Unis : un non-sens intellectuel, éthique mais aussi économique » (The Conversation). Dans un monde où l’information est devenue à la fois omniprésente et suspecte, la destruction délibérée de bases de données scientifiques évoque de sombres souvenirs historiques. Elle représente une menace sérieuse pour l’avenir de la connaissance partagée, le progrès scientifique global et, plus fondamentalement, la richesse des nations. L’Union européenne pourrait donc créer un véritable « sanctuaire numérique » pour les données scientifiques mondiales, garantissant leur préservation, leur accessibilité et leur utilisation éthique.
Liens ajoutés le 2 avril 2025
The Impact Project cartographie les effets directs et indirects des suppressions d'emplois par l'Administration Trump aux Etats-Unis theimpactproject.org/the-impact-m...
— Sylvain Genevois (@mirbole01.bsky.social) 1 avril 2025 à 20:57
[image or embed]SCiMaP, une carte pour communiquer sur les coupes financières en recherche médicale via les NIH
[https:]]Maps Mania a publié une liste de cartes gouvernementales interactives censurées et supprimées par l'Administration Trump. La carte interactive de l'indice des risques futurs de la FEMA a notamment été victime de cette purge. Cette carte de la FEMA a été conçue pour aider les collectivités des États-Unis à se préparer au changement climatique. Elle prévoyait les pertes économiques potentielles liées aux risques environnementaux. Cette carte, accessible gratuitement, permettait aux Américains d'explorer l'impact potentiel du changement climatique sur leurs quartiers. Des données que l'administration Trump a tenté de dissimuler au public. Le Guardian a utilisé des données « conservées par le cabinet de conseil Fulton Ring » pour recréer l'indice des risques futurs aux États-Unis. Tout comme l'indice original de la FEMA, cette carte permet d'explorer les pertes économiques probables liées aux risques environnementaux tels que les inondations côtières, les chaleurs extrêmes, les incendies de forêt, les ouragans et les sécheresses, à l'échelle des comtés.
La carte, objet éminemment politique : quand Trump dessine sa carte du monde
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Les données à composante géographique référencées sur le site Data.gouv.fr
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Rubrique Données -
7:13
Démesures d'Abya Yala. Dé-cartographier - recartographier l'Amérique latine
sur Cartographies numériquesLe symposium en ligne "Démesures d'Abya Yala. Dé-cartographier - recartographier l'Amérique latine", se tiendra les 12, 13 et 14 mars de 14h à 18h30 (heure de Paris). Il réunira des chercheur·ses ainsi que des membres de collectifs militants et associatifs, qui discuteront différentes formes de cartographies alternatives en Amérique latine, de l'époque coloniale à nos jours. Les présentations seront en espagnol et portugais, avec une traduction simultanée en français.
Le site web du projet est accessible à l'adresse suivante desmensuras.com. Pour assister au colloque en traduction simultanée française, il convient de s’inscrire sur le site.
- Mercredi 12 mars. Cartographier plus que le territoire
14h15 - 17h – Présentations- Contre-cartographie de l'espace anarchiste de Santiago du ChiliPedro Palma Calorio (Universidad de Chile, ONG Observatorio CITé et Núcleo de Estudios de Geografía Anarquista) ; Gricel Labbé Céspedes (ONG Observatorio CITé, Universidad Católica Silva Henríquez) ; Ignacio Ayala Cordero (Centro Cultural Museo y Memoria de Neltume) ; Ignacio Arce Abarca (ONG Observatorio CITé) ; Francisco Peña Castillo (Universidad de Santiago de Chile) ; Roberto Salas (Uni. Alberto Hurtado).- Se souvenir du passé pour dessiner le territoire dans le Chaco argentinAlberto Preci (Sorbonne Université - Laboratoire Médiations, France).- Les tumulus autochtones como îles de mémoire : Contre-cartographies pour la construction d’une histoire décoloniale (Uruguay)Colmenarez Sabrina ; Gianotti Camila ; Febrero Valentina, Marín Suárez Carlos, Gazzán Nicólas ; Cancela - Cereijo Cristina et Sotelo Moira (Universidad de la República - CURE).- Cartographies des pratiques de soins communautaires dans les quartiers suds de Mar delPlata (Argentine)Valeria Alonso (Instituto Nacional de Epidemiología - Universidad Nacional de Mar del Plata) ; Mariano Olivera (Universidad de Buenos Aires) ; María Inés Benítez, María Graciela Zigalini (Asociación Vecinal de Fomento Playa Serena, Mar del Plata).- Du cheveu au fil : tresses et tissages comme langages cartographiques de résistanceDiana María de los Angeles Vicente Munarriz (Universidad Nacional Mayor de San Marcos, Pérou) et Brayan Stiven Bueno Herrera (Universidad de Antioquia, Colombie).- Se souvenir des cartes pour converser (Argentine et France)Juan Manuel Diez Tetamanti (Conicet, Argentine).
17h30 - 18h30 - Table ronde : pourquoi un Atlas des « Démesures » ?Participant.e.s : intervenant.e.s de la journée, membres du collectif Desmensuras, Manuel BayónJiménez (Colegio de México et Karlsruhe Institute of Technology).- Jeudi 13 mars. Cartographier en contextes contestés et/ou controversés
17h30 - 18h30 - Table ronde : L'(im)possible décolonisation de la cartographie ?Participant.e.s : intervenant.e.s de la journée + Henri Acselrad (Université fédérale de Rio de Janeiro).- Vendredi 14 mars. Cartographie et formation de collectifs
17h30 - 18h30 - Table ronde : Le contrôle social des données cartographiques partagéesParticipant.e.s : intervenant.e.s de la journée + Ana Parraguez- Samedi 15 mars. Cartographies et imaginaires
17h30 - 18h30 - Table ronde : Cartographies et art(s)Participant.e.s : intervenant.e.s de la journée, Paula Serafini (University of London) Carla Lois (Conicet-Universidad de Buenos Aires)
Recueil de propositionsDans cette section, vous trouverez les propositions que nous avons reçues à ce jour. Certains ont été sélectionnés pour le Symposium de mars (voir le programme ici), mais nous en recevons encore d'autres pour la publication de l'Atlas, jusqu'en juillet 2025.
Ce colloque fait partie d’un projet à plus long terme d’Atlas des cartographies non conventionnelles de l’Amérique latine, pour lequel nous continuons à recevoir des propositions de contributions. Pour soumettre des propositions, cliquez ici.
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1:00
Paul Ramsey: Book Pairings
sur Planet OSGeoA funny thing happened when I wrote up my 2025 book list – a lot of the books were parts of pairings. And I started wondering what other pairings I had read that were memorable.
So here’s another list!
Wicked, Gregory Maguire and The Wonderful Wizard of Oz, L. Frank Baum
You wouldn’t know it to look at me (or would you?) but I am a person who has read all 14 books of the original L. Frank Baum Oz series. From “The Wonderful Wizard of Oz” to “Glinda of Oz” and all in between.
As… that kind of person, I was truly tickled to pick up “Wicked” a couple years ago and take in not only the invented back-story of the Wicked Witch of the West (Elphaba), but also all the references to the Oz world that Maguire builds into his narrative. “Wicked” is the best kind of reimagining, one that manages a completely fresh story, but without tearing down the original source material on the way. Maguire clearly is also… that kind of person, and he treats Oz with respect while building a totally fresh take. Loved it so much.
Pride and Prejudice, Jane Asten and Longbourne, Jo Baker
I came across “Longbourne” as a book recommendation from the hosts of the Strict Scrutiny Podcast (a podcast that current events renders more relevant every day). Like “Wicked”, “Longbourne” picks in the same world as the source, but manages to tell an entirely unique story that pays tribute to the original.
“Longbourn” is told entirely from the point of view of the servants in the Bennet family home. It both tells a heart warming love story, and illuminates just how different the circumstances of the upstairs and downstairs of the house are.
The version I had conveniently included both “Longbourn” and the entirety of “Pride and Prejudice” in one volume. It was crazy to read the old novel and see just how little the service staff figured in the story. And yet, as “Longbourn” makes clear, they would have been omnipresent, working hard every day, 24/7.
Adventures of Huckleberry Finn, Mark Twain and James, Percival Everett
“James” showed up on number of “best of” lists for 2024, and I deliberately read it after doing a re-read of Huck Finn. The central conceit of “James” is that the slaves are all play acting the character of “slave” in front of the white world, but have a rich secret intellectual life they only show to one another. This makes Everett’s “James” an engaging narrator, well read, ironic at times, and observant, but no more compelling as a human being than Twain’s “Jim”.
For me, after the first third of the book, “James” did not have a lot new to offer. Everett has to work through all the narrative beats of the original material, but does not have much more to offer than the central twist. In those parts of the story where James is separated from Huck, and Everett has the freedom to write his own narrative for James, I found the story more engaging, but when he is stuck inside Twain’s story arc, the book kind of grinds along.
March, Geraldine Brooks and Little Women, Louisa May Alcott
“March” tells the tale of the largely absent father figure of “Little Women”, abolitionist Mr. March, who heads off join the Union Army as a chaplain, and ends up having as miserable a time as one would expect, in the Battle of the Wilderness and then on a Union-occupied plantation.
I found this book on the Pullitzer list (winner for 2006) and it was a great engaging read, good for anyone interested in a little Civil War fiction that does not shy away from just how miserable an experience war is. The human wreckage of battle, the devestation of every built structure, the disappearance of civil society and law. March heads off to war thinking he can make a difference. He returns much more realistic.
Demon Copperhead, Barbara Kingsolver and David Copperfield, Charles Dickens
The “Demon Copperhead” and “David Copperfield” pairing I wrote about before. I picked up “Copperfield” right away after “Demon” to explore all the connections that Kingsolver had built into her tale, and I was a little surprised to find out how much she’d changed. Some of her characters had no analogues in Dickens and vice versa. Parts of the plot were gone or re-arranged or had no obvious analogue. Which was all fine, since “Demon Copperhead” stands perfectly well on its own.
1984, George Orwell and Julia, Sandra Newman
Also wrote about these before. Worth reading together, if only to appreciate, in Newman’s telling, just how much of a self-absorbed prig Winston Smith actually is.
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17:29
Semaine francilienne de la data et de l'IA
sur Conseil national de l'information géolocaliséeSemaine francilienne de la data et de l'IA
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14:00
Revue de presse du 21 février 2025
sur GeotribuRejoignez le côté QGIS de la Force au travers de cette RDP teintée de sabres géolaser, de mviewer, de paquets python de la MAIF et de l'INSEE, d'ipv6, de PostGIS qui bruissent et qui barrissent... Avec de la contribution externe que la Geotribu est ravie d'accueillir!
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13:33
Où les Parisiens sont-ils nés ? (Insee Analyses)
sur Cartographies numériquesSource : « Où les Parisiens sont-ils nés ? » (Insee Analyses Ile-de-France, 19 février 2025)
Plus des deux tiers des Parisiens sont nés hors de la capitale. Près de 30 % sont originaires de province, en particulier du sud du bassin parisien ou de l’ouest de la France, mais aussi des Antilles. Un quart des Parisiens sont nés à l’étranger. Le choix de la capitale, plutôt que d’autres territoires français, est prégnant pour les natifs des États-Unis et de certains pays d’Asie ou d’Afrique. Enfin, un Parisien sur sept est né dans un autre département d’Île-de-France. Selon leur lieu de naissance, les Parisiens ont des profils différents en matière d’âge, d’activité professionnelle, de catégorie sociale ou de conditions de logement. Cela fait de la population de Paris une mosaïque sociale qui évolue depuis 50 ans au gré des migrations : désormais, elle comprend relativement moins de natifs de Paris ou de province et plus de natifs de l’étranger.
Sommaire
- Moins d’un Parisien sur trois est né à Paris
- L’attractivité de Paris pour les natifs franciliens reste limitée
- Parmi les provinciaux, les natifs des Alpes-Maritimes sont les plus attirés par la capitale
- Paris exerce une forte attractivité sur les personnes nées à l’étranger
- La mosaïque sociale de Paris reflète la diversité des origines de ses habitants
- En 50 ans, une lente recomposition de la population parisienne
- La population née à l’étranger progresse, mais moins à Paris que dans le reste de la France
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L'histoire par les cartes : les collections de Paris Musées
Plans et rues de Paris d'hier à aujourd'hui
Découvrir Paris à travers les grands classiques de la littérature
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11:07
Zoom, Pan, and Explore: Sutro Tower in 3D
sur Google Maps ManiaVincent Woo has released an astounding 3D model of Sutro Tower in San Francisco. Sutro Tower in 3D is a fully interactive representation of the city's 977-foot (298-meter) tall radio and television transmission tower. The model was created using thousands of aerial images of the tower, all captured by drone. These images were then processed into a fully interactive 3D model, thanks largely
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11:00
Mappery: African bag
sur Planet OSGeoSpotted this bag on the tube recently
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8:36
Introduction à ArcGIS Web Editor
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
L'application ArcGIS Web Editor enrichit les capacités de mise à jour de données en mode Web dans ArcGIS. Elle est disponible dans ArcGIS Online depuis la mise à jour de juin 2024, depuis la version 11.3 d'ArcGIS Enterprise via une installation additionnelle, et est intégrée à ArcGIS Enterprise depuis la version 11.4.
Contexte
Saisir et mettre à jour les données est une étape clé du flux de travail, et nombreux sont les utilisateurs du SIG qui peuvent y contribuer. Il existe traditionnellement plusieurs moyen de saisir et mettre à jour les données dans ArcGIS :
- Via l'application bureautique ArcGIS Pro
- Via une application mobile, où selon les nécessités et modalités il est possible d'utiliser ArcGIS Field Maps, ArcGIS Survey123 ou ArcGIS QuickCapture
- Via la visionneuse de cartes ou de scènes, Map Viewer propose la fonction Modifier pour le travail sur les couches d'une carte Web, et Scene Viewer propose la fonction Mise à jour pour faire de même au sein d'une scène Web
- Via une application Web conçue avec ArcGIS, principalement via deux applications :
- ArcGIS Instant Apps propose deux modèles permettant la mise à jour des données : Barre latérale et Manager
- ArcGIS Experience Builder propose le widget Mettre à jour
Un besoin de simplicité et une tendance à l'autonomisation
Alors pourquoi dédier ce flux de travail à une application Web spécifique ? La motivation assumée d'Esri est que les activités de mise à jour et de maintenance des données soient les plus simples possibles. Une tendance s'observe également dans la communauté des utilisateurs et une évolution notable des pratiques se concrétise : Historiquement, les équipes SIG ou spécialistes de la géomatique se voyaient soumettre des modifications, des demandes de mise à jour et des annotations par les métiers qui maîtrisent la connaissance de ces données. Cela pouvait amener à des demandes fréquentes et multiples, avec un effet de goulet d'étranglement et une sur-sollicitation du service SIG. Désormais, la tendance évolue vers une autonomisation des utilisateurs métiers en tant qu'experts de leurs données, en leur offrant la possibilité d'effectuer eux-mêmes les opérations de mise à jour des données en libre-service. Ainsi, une nouvelle répartition des rôles voit le jour :
- Les géomaticiens complètent leurs propres flux de travail de mise à jour bureautique, permettent aux autres d'être autonomes et réduisent le délai de correction et de validation des données.
- Parallèlement, les experts métiers ayant des compétences limitées en SIG accomplissent en toute confiance les responsabilités de gestionnaire de données, saisissent correctement les informations dès la saisie.
Des composants web mutualisés, une stratégie de cohérence de gamme
Esri vise une cohérence au sein d’ArcGIS dans la réponse aux besoins. Les applications clientes ArcGIS consomment des composants de mise à jour Web lorsqu'ils correspondent à l'identité et à l'objectif général de l'application. Ces composants fournissent une expérience utilisateur cohérente et familière, que vous utilisiez Map Viewer, Experience Builder, ou autre. Des composants de mise à jour avancée des données sont également proposés, sous conditions d'une licence spécifique de l'extension de type d'utilisateur ArcGIS Advanced Editing. Une seule et même réponse aux besoins, via des composants web mutualisés, réutilisés au sein du système ArcGIS est ainsi mise en place. Des composants Web et outils partagés sont ainsi disponibles pour les formulaires, les modèles d'entités, les outils de dessin, les fenêtres contextuelles, les options de capture, le pavé directionnel pour faciliter les déplacements, etc. De nouveaux composants verront également le jour dans les prochaines versions afin d'enrichir ce cadre mutualisé.
De nouveaux besoins, une nouvelle application
Esri souhaite ainsi proposer un outil Web simple d’utilisation pour les travaux de mise à jour et maintenance des données, enrichir cet outil dédié de fonctionnalités avancées (gestion de réseaux de distribution…), améliorer la qualité des données en limitant la quantité de données inexactes (géométriques ou attributaires), et autonomiser les équipes métiers non-spécialistes de la géomatique Ainsi est né ArcGIS Web Editor.
Optimisez vos flux de travail de mise à jour des données
ArcGIS Web Editor vise à permettre aux utilisateurs métiers de gérer leurs propres données, garantir la qualité et respecter les normes des données dès la saisie, et réduire la validation et la correction des données en aval. Cela se concrétise au travers d'une application Web dédiée, disponible dans ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise, permettant de modifier les données rapidement et avec précision. ArcGIS Web Editor est disponible dans ArcGIS Online depuis fin juin 2024, dans ArcGIS Enterprise 11.3 via une installation spécifique et en standard dans ArcGIS Enterprise 11.4 et les versions supérieures.
Un flux de travail simple, tous les outils essentiels
On peut résumer le flux de travail en deux étapes clé : la préparation des données à mettre à jour, puis la mise à jour à proprement parler.
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Préparer les données à mettre à jour
En amont de la mise à jour des données, la phase de préparation des données consiste, généralement à :
- Créer une ou plusieurs couches d'entités depuis l'onglet Contenu > Nouvel élément > Couche d'entités
- Activer et configurer la mise à jour pour chaque couche d'entités depuis l'onglet Contenu dans les Paramètres de chaque couche > Feature layer (hébergé) > Mise à jour
- Partager la ou les couches d'entités éditables depuis l'onglet Contenu dans l'Aperçu de la couche > bouton Partager
- Configurer des formulaires pour la mise à jour les attributs (champs visibles, éditables, obligatoires) depuis Map Viewer
- Créer et enregistrer une carte Web contenant une ou plusieurs couches éditables depuis Map Viewer
- Si la carte Web elle-même - en tant qu'élément hébergé sur le portail - a besoin d'être modifiée par les parties prenantes (d'autres utilisateurs du portail), il peut être nécessaire de créer un groupe de mise à jour partagée contenant le ou les contenus à mettre à jour depuis l'onglet Groupes > Créer un groupe. Une option importante étant alors à activer dès la création du groupe dans la section Désignations du groupe > Mise à jour partagée.
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Partager la carte, potentiellement avec le groupe créé autorisant la mise à jour
partagée
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Créer, mettre à jour et supprimer les données
Le flux de travail dans ArcGIS Web Editor se déroule simplement en deux étapes :
- Ouvrir la carte Web partagée
- Utiliser les barres d'outils contextuelles pour créer, mettre à jour et supprimer des données dans les couches éditables grâce à un ensemble d'outils standard de sélection, de création, de modification et de suppression.
Démarrer ArcGIS Web Editor
Pour démarrer, ArcGIS Web Editor est disponible de trois façons :
- Depuis le lanceur d'applications du portail
- Dans l'onglet Contenu, dans la liste des contenus, devant chaque carte Web, le bouton "…" propose le raccourci Ouvrir dans Web Editor
- Dans l'onglet Contenu, dans les détails d'une carte Web, le bouton Ouvrir dans Web Editor est également disponible
Présentation de l'interface utilisateur
Au démarrage de l'application, une fois la carte Web de votre choix ouverte (première action à effectuer au lancement de Web Editor), l'interface se décompose en plusieurs parties, reprenant certaines habitudes de l'expérience utilisateur déjà connue dans d'autres applications comme Map Viewer :- La barre d'outils Contenu (en sombre) est utilisée pour gérer les composants clés de la carte.
- Le panneau Sélection se situe dans la barre d'outils Contenu.
- La barre d’outils de mise à jour contient des outils permettant de créer et de modifier des entités.
- La barre d'outils générale propose des options de copier-coller, d'alignement et de recherche.
- Les outils de zoom permettent d'agrandir ou de réduire la carte ou de revenir à l'étendue d'origine.
- Le pavé directionnel, ou D-pad, peut être utilisé pour déplacer la carte pendant que vous l'éditez sans interruption.
- En complément pour les données versionnées (depuis ArcGIS Enterprise), il est possible d’annuler/rétablir les modifications. Cette fonction n’est pas présente dans ArcGIS Online.
- Tout un ensemble de Raccourcis vient compléter cet aperçu, améliorant l'efficacité et donc la productivité, par exemple en cours de saisie des données. Ces raccourcis clavier facilitent la sélection, la modification et l'utilisation des contraintes de modification.
Les principales fonctionnalités
Si vous utilisez déjà Map Viewer ou même ArcGIS Pro pour mettre à jour les données, vous retrouverez certaines fonctionnalités très utiles ainsi que vos habitudes et les éléments d'ergonomie qui facilitent votre travail. Ainsi, les principales fonctionnalités sont les suivantes :
- Sélection : un contrôle des couches sélectionnables dans la carte est possible, la sélection d'entités peut se faire ensuite à la souris selon différents modes (rectangle, polygone, lasso), mais aussi selon les attributs, permettant un filtrage précis des entités à sélectionner. L'affichage de la sélection courante ou des entités en cours d'ajout à la sélection reprend les codes visuels disponibles dans ArcGIS Pro. Un accès à la liste des entités sélectionnées en détaille le contenu et permet aussi un filtrage plus fin par couche.
- Création : le choix de la couche à enrichir se fait dans une liste avec une recherche par mot-clé qui simplifie le parcours de cartes aux multiples couches. Une fois la création activée pour une couche précise, une info-bulle informe de la direction, la distance ou la surface, et via les raccourcis clavier, il est possible de saisir précisément les informations, d'accéder à des paramétrages spécifiques ou d'annuler les derniers points saisis. Les options de capture selon des repères géométriques ou entité sur entité, déjà présentes dans Map Viewer sont également disponibles. Des modes de saisie de lignes, d'angles droits ou à main levée complètent les modalités de saisie. Les formulaires intelligents définis dans la carte s'appliquent pour faciliter la saisie des attributs.
- Mise à jour : le déplacement d'entités sélectionnées est possible, mais également l'édition des sommets, des capacités de remodeler une géométrie existante, d'ajouter ou soustraire à une entité une portion de géométrie pour créer ou modifier une entité à multi-géométrie, de remodeler une géométrie en fractionnant par ligne ou par polygone, de fusionner plusieurs entités en une entité multi-géométrie. Le copier/coller d'entités sélectionnées est possible, ainsi que le collage spécial permettant le transfert d'une entité dans une autre couche.
Pré-requis d'utilisation
ArcGIS Web Editor est accessible dès le type d'utilisateur Creator. Le type d'utilisateur Creator, Professional ou Professional Plus est requis pour utiliser ArcGIS Web Editor avec ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise 11.4 et versions supérieures. Dans ArcGIS Enterprise 11.3, ArcGIS Web Editor peut être utilisé avec les types d'utilisateurs Creator et GIS Professional (Basic, Standard ou Advanced).
Mise à jour avancée dans Web Editor
Dans ArcGIS Enterprise, Web Editor propose des fonctionnalités avancées de mise à jour des données, disponibles via l'extension de type d'utilisateur ArcGIS Advanced Editing. Traditionnellement, les mises à jour avancées de géodatabase se faisaient depuis ArcGIS Pro. Le but principal de cette extension est de permettre l'édition de services publiés en mode Web depuis des géodatabases d'entreprise par exemple, et de mettre à jour les entités depuis une application Web, principalement depuis ArcGIS Web Editor. Les capacités avancées offertes par cette extension sont décrites dans la matrice des fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise 11.3 ou version courante). Cette matrice décrit :
- Les capacités pour chaque type d'utilisateur, comme l'édition sur le Web pour les types de données : dimensions, entités comprises dans une topologie de géodatabase, entités d'un réseau de distribution Utility Network ou de traces
- Le travail en mode déconnecté : afficher et requêter des entités, visualiser et requêter un réseau de distribution Utility Network de traces ou parcellaire
- Les possibilités d'édition des données versionnées (utilisant le versionnement de branche) : créer une version, éditer dans une version, réconcilier et réinjecter une version, détecter et résoudre les conflits, gérer les versions, détecter les modifications de versions, changer de version et visualiser les données, créer et éditer une version.
Cette extension est incluse dans les types d'utilisateurs traditionnels GIS Professional Standard et GIS Professional Advanced (dans ArcGIS Enterprise 11.2 et 11.3) ou les nouveaux types d'utilisateurs Professional et Professional Plus (depuis la version 11.4 d'ArcGIS Enterprise). Elle est également disponible additionnellement aux types d'utilisateurs inférieurs (Viewer exclus).
En résumé
Esri propose désormais un ensemble de composants Web de gestion et de mise à jour de données qui peuvent être exposés de diverses manières :
- En tant que fonctionnalités dans Map Viewer et Scene Viewer
- En tant que widgets avec ArcGIS Experience Builder, ArcGIS Instant Apps et l'API JavaScript (ArcGIS Maps SDK for JavaScript)
- En tant qu'élément d'une application d'édition ciblée et configurable via ArcGIS Web Editor
Bien que l'expérience d'édition soit cohérente dans les différents déploiements, toutes les fonctionnalités ne sont pas forcément exposées dans chaque application. Certaines fonctionnalités seront réservées à l'application ArcGIS Web Editor, et les fonctionnalités avancées nécessiteront l'extension de type d'utilisateur ArcGIS Advanced Editing, quel que soit l'endroit où elles sont exposées
Premiers pas avec ArcGIS Web Editor
Pour bien démarrer avec ArcGIS Web Editor, vous pouvez consulter les ressources suivantes. La documentation propose :- des pages sur la présentation d'ArcGIS Web Editor, les exigences et la prise en charge, les paramètres, les raccourcis clavier et les nouveautés de l'application.
- une aide pour Créer et mettre à jour les données dans ArcGIS Online
- ainsi qu'une aide pour Créer et mettre à jour les données dans ArcGIS Enterprise, présentant les fonctionnalités spécifiques (Modèles de mise à jour, Utiliser les réseaux de distribution, Gérer les données versionnées).
Pour aller plus loin
- Vidéo de l'atelier de présentation et démonstration : Découvrir ArcGIS Web Editor et Advanced Editing, les nouvelles capacités de mise à jour avancée de données en mode Web
- Article arcOrama : Introduction à l'extension de type d'utilisateurs ArcGIS Advanced Editing
- Guide d'installation d'ArcGIS Web Editor pour ArcGIS Enterprise 11.3 (en anglais)
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11:00
Mappery: Miniature
sur Planet OSGeoWanmei shared her craft miniatures featuring maps
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10:30
Calculez sur GPU avec Python – Partie 3/3
sur Makina CorpusDans cette troisième partie, nous comprendrons dans quelles circonstances un GPU est vraiment préférable à un CPU et comment compiler votre code Python sur GPU avec Numba.
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9:38
How Climate Change is Destroying Crops
sur Google Maps ManiaCarbon Brief has analyzed global media reports to identify where and how extreme weather events have destroyed crops over the past two years. In How Extreme Weather is Destroying Crops Around the World, Carbon Brief has mapped this analysis, highlighting 100 instances of crops being lost to heat, drought, floods, and other extreme weather events in 2023-24.The colors of the 100 markers on the
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7:37
Avis de dépréciation pour ArcGIS Insights
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Sur la base de plusieurs années de retour d'utilisateurs et pour concentrer ses investissements sur l'amélioration et le développement de fonctionnalités dans les applications apportant le plus de valeurs au système ArcGIS, Esri annonce l'entrée en phase de dépréciation d'ArcGIS Insights et souhaite s'assurer que les utilisateurs bénéficient d'une information et d'une assistance tout au long de ce processus. Je reprends donc dans cet article les informations sur cette dépréciation pour vous orienter vers des ressources supplémentaires qui vous aideront à migrer vos flux de travail.
L'obsolescence affecte toutes les versions d'ArcGIS Insights, notamment :
- ArcGIS Insights for ArcGIS Online
- ArcGIS Insights for ArcGIS Enterprise
- ArcGIS Insights Desktop
Les dates clés à retenir sont :
- La dernière version d'ArcGIS Insights for ArcGIS Enterprise sera publiée au deuxième trimestre 2025 (ArcGIS Enterprise 11.5).
- La dernière version d'ArcGIS Insights for ArcGIS Online sera publiée au troisième trimestre 2025.
- Le retrait d’ArcGIS Insights est prévu pour le 1er juin 2026. A partir de cette date, l'application ArcGIS Insights ne sera plus disponible dans ArcGIS Online et l'ensemble des versions d'ArcGIS Insights (Desktop, Online et Enterprise) ne seront plus supportées.
Produit(s) recommandé(s) pour la migration
Bien qu'il n'existe pas de produit de remplacement direct, de nombreux produits ArcGIS offrent des fonctionnalités similaires qui peuvent vous aider à maintenir vos flux de travail actuels. Si votre organisation utilise ArcGIS Insights, nous vous encourageons à commencer à évaluer vos flux de travail et analyses actuels. Ce guide de transition propose des produits recommandés en fonction des cas d'utilisation courants :
Case d'usageProduit(s) recommandé(s) pour la migration
Diagrammes, visualisation et tableaux de bord interactifs
ArcGIS Dashboards pour les graphiques et tables de séries de base qui interagissent avec les cartes
ArcGIS AllSource pour l'analyse des liens
Map Viewer (ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise ) pour les visualisations cartographiques et les graphiques
ArcGIS Experience Builder
Analyse de données directement depuis votre base de données SGBDR ou dans votre entrepôt de données.
ArcGIS GeoAnalytics Engine- Permet l'analyse directement au sein de l'architecture cloud, permettant l'analyse spatiale des données sans avoir besoin de les répliquer
- Les utilisateurs doivent configurer l’environnement Apache Spark pour gérer l’analyse distribuée
ArcGIS Pro
Les outils ArcGIS Pro qui peuvent exploiter la base de données ou l'API du service d'entités incluent :- Sélectionner une couche par attribut
- Sélectionner une couche par emplacement (à l'aide de relations spatiales SGBD)
- Ajouter des données (avec la couche d'entités en ligne comme cible)
- Calculer des champs (en utilisant SQL ou Arcade)
- Statistiques de récapitulation
- Vider une table
- Créer des connexions à des bases externes
Données ETL provenant d'un SGBDR ou d'un entrepôt de données, puis possibilité de travailler avec ces données dans ArcGISArcGIS Data Pipelines
ArcGIS Data Interoperability
Reporting et partage (résultats d'analyse ainsi que workflow reproductible)
ModelBuilder dans ArcGIS Online (version beta actuellement, sortie prévue en juin 2025)
ModelBuilder dans ArcGIS Pro
ArcGIS Data Pipelines
ArcGIS Notebooks
Explorer les relations spatiales et non spatiales avec des bases de données de graphe et faire des analyses des liensArcGIS AllSource
ArcGIS Knowledge
Outils d'analyse de carte
Map Viewer (dans ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise)
Réaliser des analyses de données pour du décisionnel en croisant des données spatiales et des données non-spatialesArcGIS for Microsoft 365 (ArcGIS for Power BI, Connectors for Power Automate, Excel)
Analyse des données commerciales et solution Géomarketing
ArcGIS Business Analyst
ArcGIS for Microsoft 365
Ingénierie / Préparation de données
ArcGIS Data Pipelines
ArcGIS Pro
ArcGIS Connectors for Power Automate
Scripting Python et RArcGIS Notebooks
Connexions aux données cloud One Drive et SharePointNon entièrement pris en charge par ArcGIS sauf dans certains contextes particuliers : - One Drive est supporté comme source de données pour la création de couches d'entités dans ArcGIS Online
- Les listes SharePoint sont pris en charge via ArcGIS for SharePoint
Les équipes d'Esri sont là pour vous aider
Cette transition peut dans certains cas nécessiter des ajustements et les équipes d'Esri France sont à votre disposition pour vous accompagner. Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d'aide concernant la migration de vos flux de travail vers d'autres produits ArcGIS, n'hésitez pas à contacter le support technique Esri France, votre interlocuteur technique habituel ou votre responsable de compte dédié. En outre, Esri continue à vous écouter à propos des apports d'ArcGIS Insights et évaluer si des solutions alternatives doivent être proposées ou si des conseils supplémentaires de migration sont à fournir aux utilisateurs. Esri poursuit également la veille sur ArcGIS Insights pour déterminer si des correctifs de sécurité doivent être fournis.
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6:41
Loïc Bartoletti, ingénieur DAO / SIG, développeur logiciel
sur OslandiaUn parcours atypique se définit comme un parcours original qui ne semble pas suivre une ligne directrice…
Loïc est orienté très jeune vers un BEP Comptabilité « Je n’étais soi disant pas bon au collège ». Il suit son parcours mais décide de rejoindre la voie générale en « rattrapant » une seconde qui l’emmène jusqu’à un BAC Scientifique option Physique
Diplôme en poche, Loïc part en fac d’Histoire où il obtient une licence et un master. « Ce qui m’intéressait, c’était de voir comment les territoires évoluent, comment se sont forgées les identités des pays. »
Intéressé par l’urbanisme, il décide de s’inscrire en Master Projets urbains en Science des territoires, qu’il obtient grâce à la validation d’une deuxième année en apprentissage à la mairie de Megève. Il découvre les SIG à cette époque !
« J’étais affecté au service foncier pour effectuer du recensement de voiries avec l’utilisation d’un SIG. Cette mission était prévue pour 1 an, mais au final, elle m’a pris 3 mois, car j’ai tout automatisé. »
Loïc est embauché à la mairie de Megève pour travailler sur plusieurs projets : urbain, bâti, génie civil, réseaux, … gérés par un bureau d’étude qu’il dirige.
Il s’intéresse de plus en plus aux SIG et met la main dans le code. « J’ai travaillé sur la rationalisation des outils et sur le passage d’AutoCad vers QGIS. J’ai appris à utiliser Python à cette époque pour l’automatisation »
Il se forme en parallèle à l’INP Grenoble et grâce à une formation Python / QGIS dispensée par … Oslandia !
Loïc commence à créer des plugins de dessin ou de calcul topométrique / topographique. Certains plugins sont intégrés au cœur QGIS et tous attirent l’attention d’Oslandia !
Il est embauché en 2018 chez Oslandia où il apporte son expérience notamment sur les normes, projections spatiales, outils DAO, projections GPS et sa connaissance métier dans les secteurs des réseaux et des collectivités.
Core comitter sur QGIS et PostGIS, Loïc s’intéresse au Packaging système, ou comment compiler les logiciels dans des environnements complexes.
Projets emblématiques- Une série d’outils pour que la DAO soit présente dans QGIS ( LSCI, QompliGIS, Topaze, …) ces plugins permettent de répondre aux problématiques : Comment dessiner directement dans le SIG en intégrant des outils de dessin inspirés du monde de la DAO dans QGIS ; Comment intégrer des plugins pour les calculs topographiques directement dans QGIS. Plus d’infos
- SFCGAL : une bibliothèque C++ qui enveloppe CGAL, dans le but de prendre en charge les normes ISO 19107:2013 et OGC Simple Features Access 1.2 pour les opérations en 3D et de 2D avancées. Plus d’infos
La philosophie UNIX et par extension les systèmes BSD
Ta philosophie / ton mantraFaire simple, lisible et aller à l’essentiel !
Oslandia en 1 motOpen source !
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17:11
Limite d'usage ("rate limiting") mise en place sur des API de la Géoplateforme
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNPour certaines API, une limite d’usage fixée en nombre de requêtes par seconde et par IP est mise en place à compter du 25 février 2025
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16:25
Carte imaginaire du royaume de Poyais : quand la carte fait le territoire
sur Cartographies numériquesLe royaume de Poyais, entre le Nicaragua et le Honduras, n’a jamais existé. Et pourtant, on en garde une carte datée de 1830 qui le décrit en détail. Celle-ci porte le nom de « carte de la Neustrie », du nom de la Compagnie de la Nouvelle Neustrie chargée de trouver des investisseurs et des colons pour son projet de colonisation de l'Amérique centrale. La carte est consultable en haute résolution sur le site Gallica. Retour sur l'une des plus grandes escroqueries cartographiques du XIXe siècle.
Carte de la Neustrie par Desmadryl jeune, 1830 (source : Gallica)
Le Poyais est un État fictif d'Amérique centrale imaginé par le mercenaire écossais Gregor MacGregor. L'aventurier Gregor MacGregor vécut en Amérique de 1812 à 1821. Il y participa aux guerres d'indépendance hispano-américaines en combattant notamment pour le Venezuela et la Nouvelle-Grenade. À son retour au Royaume-Uni en 1821, il affirma que le Roi de la Mosquitia George Frédéric Augustus Ier l'avait nommé cacique du Poyais, un territoire bordant le golfe du Honduras présenté comme une colonie développée avec une communauté de colons britanniques. Environ 250 colons vont se rendre vers le pays fictif. Ils ne trouveront que de la jungle, plus de la moitié d'entre eux trouvera la mort. Connu pour avoir mis en place de nombreuses escroqueries dans sa vie, MacGregor crée de toutes pièces le territoire du Poyais, sur lequel il prétend régner comme cacique, afin d'y attirer des investisseurs et colons français et britanniques. La supercherie, considérée comme l'une des fraudes les plus audacieuses de l'Histoire, dure seize ans de 1821 à 1837 (Wikipedia).
Dans son article, Atlas Obscura fait état des nombreux éléments utilisés par l’escroc pour crédibiliser son histoire. La carte a joué un rôle central : Gregor MacGregor a représenté un territoire imaginaire de manière extrêmement détaillée. Le document inclut des villes fictives comme St. Joseph, Lempira, et même une ville nommée MacGregor, en son honneur. Des précautions qui ont donné l’impression de villes et de routes clairement définies. L’ancien mercenaire savait que les cartes étaient perçues comme des documents légitimes qui faisaient foi. En proposant une cartographie détaillée, il renforçait l’idée que Poyais était un endroit réel, qu’il n’y avait plus qu’à le trouver. Cette représentation géographique lui a permis de manipuler la perception de ses victimes (Géo).
Il faut dire que la carte donne beaucoup de détails qui paraissent vraissemblables, tels des "etablissemens anglais abandonnés en 1786", une "hotellerie des voyageurs" ainsi que de nombreux noms de rivières, criques, baies, lacs, montagnes et autres éléments topographiques. Comportant une échelle exprimée en plusieurs unités et sourcée à partir de différentes autres cartes, elle est recommandée "chez tous les marchands de cartes et tous les principaux libraires de l'Europe". La carte présente ainsi tous les signes extérieurs d'une carte authentique. On y relève des détails mentionnant la découverte d'un eldorado, ainsi "la Neustria ou Grande Rivière du Cap, appelée aussi Rivière ou Fleuve d'Or". On en trouve une édition légèrement différente où l'imprimeur Desmadryl jeune est indiqué comme géographe, avec une seule échelle exprimée en lieues françaises assortie du commentaire "Pour la position géographique, voyez une bonne carte des Antilles ou du Golfe du Mexique en Amérique centrale" (sic). La carte est déposée "chez Picquet, géographe du Roi", ce qui lui donne un caractère encore plus officiel. Bien que datée également de 1830, cette 2e édition semble plus tardive, indiquant des mines d'or et le début du tracé d'un "Canal des deux Mers" (Europeana).
Pour l'un des établissements prévus dénommé Refugium, on dispose d'un plan remarquable projetant l'implantation humaine et l'exploitation future de cette colonie ("Description de la Moskitie où se fonde la Neustrie"). Le plan géométrique indique avec précision l'organisation spatiale de la colonie avec ses plantations, ses avenues rectilignes, ses places disposées régulièrement. Les noms des places valent en soi tout un programme : place des Fondateurs, place de l'Indépendance, place de l'Agriculture, place de l'Éducation avec, en plein centre du plan, la place Bolivar pour rappeler que MacGregor a combattu aux côtés du héros libérateur. On y retrouve le nom de négociants ayant investi dans la colonie tels Jacques Laffitte ou Joseph Merilhou. Les plantations portent des noms tout aussi idylliques : plantation Elizée, plantation Edorado, plantation Les Délices, plantation Sans souci, ou plus réaliste plantation Descorvées.
Neustrie. Plan du refugium (source : Wikipedia, disponible aussi sur Gallica)
La Compagnie de la Nouvelle-Neustrie était une petite société coloniale parisienne dirigée par Jean-François Lehuby, négociant, mandataire-général et administrateur de ladite société. Celui-ci a fait l'objet d'un procès en 1826 le condamnant, avec trois de ses associés, à 13 mois de détention pour escroquerie. MacGregor a, quant à lui, été jugé innocent. Ce dernier finira par abandonner son projet de colonie en Moskitie et décédera en 1845 à Caracas où « il repose au Panthéon national du Venezuela, bien que – ironie du sort – aucune plaque n’y atteste de sa présence » (Clavel, 2018).
Restée à l'état de territoire imaginaire, la Nouvelle Neustrie était censée être implantée dans une région assez hostile. La région correspond géographiquement à la Côte des Mosquitos, une région située sur le littoral est du Nicaragua et nord-est du Honduras. Elle comptait au XVIIe siècle parmi les repaires de corsaires, pirates et flibustiers, huguenots ou puritains. Sa partie hondurienne est une région de forêt humide, fortement sous-développée, avec peu de routes. Divers indiens Mosquitos y habitent, tels les Pechs et les Tawahkas. La région de la Côte des Mosquitos fut, à partir de 1661, le siège d'un royaume indigène, connu parfois sous le nom de royaume de Mosquitie. Celui-ci se plaça dès 1668 sous le protectorat de l'Angleterre, puis la Grande-Bretagne, qui ne s'exerça toutefois que de manière relativement informelle et intermittente jusqu'au milieu du XIXe siècle. La région passe ensuite sous le contrôle de la Nouvelle-Espagne. En 1821, la région est intégrée au Mexique. En 1823, à la chute de l'Empire mexicain, la région prend son indépendance avec comme capitale Bluefields, bien que le dernier roi miskito fut couronné à Belize.
La Côte des Mosquitos (1848). Par Great Britain. Foreign Office, domaine public (source : Wikimedia)
En 2015, l'artiste australien Cameron Hayes s’amuse à esquisser une carte fictive et uchronique de Poyais, représentant le monde au sein duquel le faussaire d’art Elmyr de Hory aurait parfaitement pu s’épanouir en 1969. « Sans fondement historique d’aucune sorte, cette réappropriation dudit territoire de MacGregor ne sert qu’à incarner allégoriquement les excès de l’avarice humaine et de la duperie financière » (Clavel, 2022).
Références« Le pays imaginaire de Poyais : l'histoire de la plus grande arnaque géographique du XIXe siècle » (Géo)
« This Map Shows a Fictional Country Created by a Con Man » (Atlas Obscura)
Clavel, Damian (2018). Fraude financière, dette souveraine et impérialisme d’affaires Une micro-histoire de l’échec de Poyais 1820-1824. Thèse présentée à l’Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement pour l’obtention du grade de Docteur en histoire internationale, sous la direction de Philippe Burrin, Genève (Institut de hautes études internationales et du développement)
Clavel, Damian (2022). Créer un pays, le royaume de Poyais. Gregor MacGregor, emprunts d’État et fraude financière 1820-1824, éditions Alphil (livre en pdf gratuit). Ce livre propose une déconstruction et une réécriture de l’histoire de Poyais. En retraçant minutieusement la genèse, le développement, et la chute du projet de Poyais à l’aune des multiples traces laissées par MacGregor, l’idée d’émettre un emprunt d'État sur le marché des capitaux londonien dans les années 1820 apparaît moins comme une fraude financière monumentale que comme une tentative ratée de financer l’établissement d’une colonie privée et de soutenir la création d’un nouveau pays en Amérique centrale.
Hayes, Cameron (2015). Elmyr de Hory, Fernand Legros and Real Lessard in the Republic of Poyais in 1969, huile sur toile de lin (NSW Art Gallery).
Catalina Toro-Pérez. La Mosquitia, protectorat anglais dans les colonies indépendantes. Lieu stratégique et forme de contrôle de la nature et des corps (Atlas Caraïbe). L'histoire coloniale et républicaine divise l'Amérique Centrale en deux parties, un Nord et un Sud, la première moitié étant dominée par l'Espagne et la seconde par les Anglais. Même après l'indépendance des Provinces Unies d'Amérique Centrale avec à la tête des Espagnols, les Anglais continueront d'exercer leur contrôle sur la Mosquitia jusqu'en 1860 et sur le territoire d'origine Maya actuellement contesté par le Guatemala (actuel Belize). Le contrôle "indirect" mis en place par la Grande-Bretagne dans les colonies d'Asie et d'Afrique sera également exercé sur la côte Caraïbe du Nicaragua et du Honduras et une zone intérieure faite d'écosystèmes de forêts humides, de savanes, de marécages et d'eaux navigables. Cette zone n'a pas été peuplée par des habitants hispanophones, pendant la colonisation espagnole et a conservé une influence anglophone.
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+ d'infos :
geo.seinesaintdenis.fr
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6:40
Oslandia rejoint l’Open Invention Network
sur OslandiaLes brevets logiciels sont une menace pour les biens communs et le logiciel libre ! Oslandia est donc naturellement membre de l’OIN ( Open Invention Network )
Les brevets logiciels peuvent restreindre la liberté des utilisateurs, malgré les licences de logiciels libres. De plus, ils reposent sur des bases juridiques variables suivant les pays, et sont parfois établis totalement en contradiction avec le droit (
hello les « Patent Trolls » ! ).
L’Open Invention Network (OIN [https:]] ) est une institution qui vise à limiter les risques liés aux brevets pour les logiciels libres. L’OIN met en commun les brevets de ses membres et en acquiert d’autres présentant un risque potentiel pour Linux et son environnement. Sa mission est donc de protéger les logiciels libres et Open Source de la menace des brevets logiciels.
L’OIN gère la plus grande et la plus ancienne licence croisée de brevets au monde et compte près de 3 millions de brevets et 4 000 membres, dont Oslandia ! Rejoignez-nous !
Les questions juridiques liées aux logiciels libres font également partie de notre expertise, qui est mise à contribution lors des études menés par nos consultants sur les questions stratégiques, de migration vers l’opensource ou d’audit de SI. Contactez-nous pour en savoir plus ( infos+conseil@oslandia.com ).
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17:25
La mondialisation appréhendée à travers un indice de connectivité mondiale
sur Cartographies numériquesSource : Steven A. Altman & Caroline R. Bastian, DHL Global Connectedness Report 2024 : An In-Depth Analysis of the State of Globalization.
Récemment, une attention particulière a été portée à la question de savoir si la mondialisation progressait ou reculait à l’échelle mondiale. La plupart des entreprises et des pays interagissent entre eux et non avec le monde entier. C’est pourquoi il est important de pouvoir mesurer la mondialisation en ce qui concerne chaque pays et ses principaux partenaires dans les échanges internationaux.
L’indice de connectivité mondiale DHL classe les pays en fonction de leurs échanges internationaux, de leurs capitaux, de leurs informations et de leurs flux de personnes. Il évalue ces flux selon deux dimensions : la profondeur (taille des flux internationaux par rapport à l’activité nationale) et l’ampleur (répartition des flux entre les pays d’origine et pays de destination). La connectivité mondiale reste à un niveau record, malgré les tensions et les incertitudes géopolitiques.
Flux globaux par région en 2022 (source : DHL Global Connectedness Report 2024)
L'étude conduite par la Stern School of Business de l’université de New York et la société de transport DHL fait ressortir 10 points clés concernant la mondialisation qui n'a jamais été aussi forte en dépit des tensions et incertitudes :
- La connectivité mondiale a atteint un niveau record en 2022. Elle est restée proche de ce niveau en 2023. La résilience et la croissance des flux internationaux d’échanges commerciaux, de capitaux, d’informations et de personnes face aux crises récentes vont à l'encontre de l’idée selon laquelle la mondialisation auarait fait marche arrière.
- Singapour est le pays le plus connecté au monde, suivi des Pays-Bas et de l’Irlande. Singapour a les flux internationaux les plus importants par rapport à l’activité nationale, tandis que les flux du Royaume-Uni sont les plus répartis dans le monde.
- Les liens entre les États-Unis et la Chine continuent de diminuer. Les parts des flux des deux pays impliquant l’autre ont diminué d’environ un quart depuis 2016. Le recul des échanges directs entre les États-Unis et la Chine s’est accéléré en 2023. Mais les États-Unis et la Chine sont toujours connectés par des flux plus importants que presque toutes les autres pays.
- La Russie et l’Europe se sont découplées, rompant des liens autrefois considérés comme essentiels pour les deux partenaires. Les échanges commerciaux de la Russie se sont éloignés des pays alignés sur l’Occident et les investissements étrangers en Russie se sont effondrés. Parmi les principales économies du G20, la Russie a connu en 2022 la plus forte baisse annuelle de connectivité mondiale jamais enregistrée.
- Les flux mondiaux ne montrent aucune division générale de l’économie mondiale entre les blocs géopolitiques rivaux. La part des échanges entre les blocs alignés sur les États-Unis et ceux alignés sur la Chine a augmenté pendant la pandémie de Covid-19, puis a diminué après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie. Si l’on exclut la Russie, elle est désormais revenue à peu près à son niveau d’avant la pandémie.
- La mondialisation des entreprises continue de progresser. Les entreprises réalisent une plus grande partie de leurs ventes à l’étranger et la valeur de leurs projets d’expansion internationale annoncés est à son plus haut niveau par rapport au PIB mondial depuis plus d’une décennie. La part transfrontalière des fusions et acquisitions reste stable, tout comme la part de la production mondiale que les entreprises produisent en dehors de leur pays d’origine.
- La mondialisation n’a pas cédé la place à la régionalisation. La plupart des flux internationaux se déroulent sur des distances assez longues, avec une part en baisse au sein des principales régions géographiques. Si l’on se concentre spécifiquement sur le commerce, seule l’Amérique du Nord affiche une tendance claire à la délocalisation.
- La mondialisation des flux d’informations a augmenté plus que tous les autres aspects de la mondialisation au cours des deux dernières décennies, mais les dernières données montrent que cette tendance stagne.
- Les tensions entre les États-Unis et la Chine ont pesé sur la collaboration internationale en matière de recherche, et de nombreux pays ont imposé des restrictions sur les flux internationaux de données.
- Le niveau absolu de mondialisation du monde reste limité : les flux nationaux dépassent toujours de loin les flux internationaux. La profondeur actuelle de la connectivité mondiale n’est que de 25 % sur une échelle allant de 0 % (aucun flux ne traverse les frontières nationales) à 100 % (les frontières et la distance n’ont plus aucune importance).
Rapport et annexes à télécharger en pdf
Données à télécharger en xls
Outre les données récentes, l'intérêt de cette étude est de fournir des cartes par anamorphoses montrant chaque pays avec ses 10 principaux partenaires commerciaux. Avec le retour de Trump et de sa politique douanière, l'orientation de ces flux pourrait être en partie modifiée dans les années qui viennent. Le modèle de Bloomberg Economics sur les droits de douane proposés par Trump prévoit que les autres pays compenseront la majeure partie de leurs pertes commerciales avec les États-Unis en échangeant davantage entre eux. Cela laisse entrevoir la possibilité que la mondialisation continue à s'intensifier, mais sans les États-Unis en son centre (What's left of Globalization without the US ? Bloomberg)
Comparaison Etats-Unis et Chine (source : DHL Global Connectedness Report 2024)
Comparaison France et Royaume-Uni (source : DHL Global Connectedness Report 2024)
Pour compléter
« La mondialisation n’a jamais été aussi forte qu’en 2024 » (Le Grand Continent)
« Mondialisation : vers un capitalisme anti-libéral » (France Culture)
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Mappery: Loyalty map
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Dean shared this Loyalty card mapping a coffee place.
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Déboguer des triggers SQL en cascade : une approche visuelle avec Matplotlib
sur Makina CorpusDans cet article, je vais partager mon expérience de débogage à l’aide de Matplotlib, un outil de visualisation Python puissant et flexible.
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Les évolutions de Python 3.9 à 3.13 : Typage
sur Neogeo TechnologiesSi on peut dire que la librairie standard Python est stable, on ne peut pas en dire autant de la partie typage qui est en pleine effervescence.
Pour mémoire, le typage en Python est optionnel, et c’est très bien pour les petits projets et les scripts. Dès que le projet prend de l’envergure, le typage des paramètres des fonctions aide à la rigueur et force à se poser les bonnes questions sur les flux de données dans le programme.
Version 3.9Dans la version 3.9 de Python, il y a une seule évolution dans le typage, mais qui va considérablement améliorer la lisibilité et simplifier le code dédié au typage : on peut désormais utiliser les types « built-ins » (list, disc…) pour déclarer notre typage.
class Foo: def add_items(self, items: list[str]) -> None: ...
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ça réduit tellement le ticket d’entrée du typage que ça ne me dérangerais pas de l’intégrer même dans des petits scripts.
Version 3.10Depuis la version 3.10 de Python, on peut désormais utiliser l’opérateur | pour déclarer des unions de types (la fonction accepte plusieurs types différents, voir les rendre optionnels) :
class Foo: def set_color(self, color: str|Color|None) -> None: ... def get_color(self) -> Color|None: ...
Un gros effort a également été fait dans cette version pour proposer une généricité dans le typage. Par exemple quand on défini un décorateur, on ne connaît pas toujours à l’avance le type de la fonction décorée. Dorénavant, on peut utiliser ParamSpec pour dire que c’est un type qu’on ne connaît pas.
Un peu de clarté a aussi été apportée avec l’ajout de TypeAlias qui permet de donner un nom explicite à un type complexe.
StrCache: TypeAlias = 'Cache[str]'
Pour créer des petites fonctions qui vérifient le type (is_bool, is_string, etc…), les TypeGuards ont été introduits. Les TypeGuards sont utilisés pour une pratique assez complexe appelée rétrécissement de type. Cette dernière est utilisée pour les fonctions qui acceptent des variables d’entrée avec plusieurs types possibles. TypeGuard permet alors de mettre en place une vérification de type sur les variables d’entrée de la fonction.
Version 3.11L’utilisation des TypeGuards n’est pas très simple, je vous invite donc à aller regarder la documentation Python plus en détails si cela vous intéresse.
Toujours dans les ajouts complexes, la version 3.11 a introduit des Variadic générique pour gérer des ensembles d’éléments avec une taille fixes (un tenseur avec une taille fixée par exemple).
Un générique permet de préserver un type entre l’entrée et la sortie d’une fonction. Par exemple, si l’on prend la fonction de copie d’une variable, celle-ci prend une variable en entrée et cette dernière peut être de tout type, on la typera donc Any. Comme la fonction retourne une copie de la variable d’entrée, le type de retour de la fonction sera le même que celui de la variable en entrée (Any).
Le problème est qu’avec Any, on a aucun moyen de vérifier que les types de l’entrée et de la sortie sont les mêmes, et c’est ici que le générique entre en jeu.
def copy_of_1(value: Any) -> Any: # Le Any d'entrée et # le Any de sortie # ne sont pas forcés # d'être du même type return deepcopy(value) T = TypeVar("T") def copy_of_2(value: T) -> T: # Les variables en entrée # et en sortie sont forcées # d'être du même type return deepcopy(value)
Le Variadic générique, quant à lui, est plus complexe et permet de gérer des types multi-dimensionnels.
Là encore la mise en œuvre est subtile, je vous invite à aller lire la documentation officielle.
Par contre dans les petits ajouts qui peuvent servir à tout le monde, il y a les types Required et NotRequired dans les TypedDict :
class Shape(TypedDict): x: Required[int] y: Required[int] color: NotRequired[int]
Il y aussi le type Self qui a été ajouté, très pratique pour faire un constructeur :
class Shape: @classmethod def new(cls, x: int, y: int) -> Self: ...
Il y a aussi un type LiteralString ajouté. Il peut être utilisé pour indiquer qu’un paramètre de fonction peut être de n’importe quel type de chaîne littérale (chaîne de caractères écrite en dur dans le code, comme « Hello World ! »).
Ce type est principalement utile pour renforcer la sécurité
car il indique qu’une variable doit être codée en dur. Contrairement à un simple str, ce type garantit donc que la valeur provient directement du code source, sans transformation dynamique. Ainsi, LiteralString établit une distinction importante entre les chaînes définies explicitement dans le code et celles obtenues dynamiquement.
Si vous êtes du genre à aimer creuser (ou que vous êtes simplement têtu·e comme moi), voici ce que j’ai compris sur le fonctionnement de LiteralString :
Le LiteralString vous permet d’ajouter un peu de sécurité et de rigueur dans votre code sans pour autant avoir un typage trop drastique. Pour mieux visualiser, on peut prendre en exemple une fonction d’affichage des logs.
def log(level: str, message: str): if level == "Error": print(message) level = "Error" + "\u200b" # "Error" avec un caractère invisible (Zero Width Space) log(level, "Ce message s'affiche !")
Avec cette version de la fonction, on peut voir qu’il y a un problème de sécurité car notre message s’affichera alors que la variable level n’est pas exactement égale à Error. Pas bien grave me direz-vous. Et, en effet, ce n’est pas très important pour une fonction de logs, mais s’il s’agissait de la gestion de vos bases de données …
À l’inverse, on le Literal à l’extrême du typage :
from typing import Literal ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(level: Literal["Error"], message: str): if level == ERROR: print(message) log(ERROR, "Ce message s'affiche !") # Pas d'alert sur le type level = "Error" + "\u200b" # "Erreur" avec un caractère invisible (Zero Width Space) log(level, "Ce message ne s'affichera pas !") # Une erreur de type sera indiquée
Avec cette version de la fonction, on contrôle strictement le type de la variable level en entrée. Par contre, dès lors que l’on augmente le nombre de types possibles en entrée, la syntaxe devient laborieuse. De même, il est possible de ne pas connaître à l’avance tous les types d’entrée possible (dans le cas de composants extérieurs).
from typing import Literal INFO: Literal["Info"] = "Info" WARNING: Literal["Warning"] = "Warning" ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(external_component: ???, # Le type n'est pas connu level: Literal["Info", "Warning", "Error", ...], # On pourrait avoir beaucoup de types possibles message: str): if level == ERROR: print(message)
Pour remédier à ces deux situations, on a donc trouvé le compromis du LiteralString :
from typing import LiteralString, Literal INFO: Literal["Info"] = "Info" WARNING: Literal["Warning"] = "Warning" ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(external_component: LiteralString, level: LiteralString, message: str): if level == ERROR: print(message) log(INFO, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alert sur le type log(WARNING, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alert sur le type log(ERROR, "Ce message s'affiche !") # Pas d'alert sur le type
Il est également possible d’utiliser à la fois le Literal et le LiteralString :
from typing import LiteralString, Literal INFO: LiteralString = "Info" # On définit INFO avec un type moins précis WARNING: Literal["Warning"] = "Warning" ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(external_component: LiteralString, level: Literal["Warning", "Error"], # Level est soit du type Literal["Warning"] soit du type Literal["Error"] message: str): if level == ERROR: print(message) log(INFO, "Ce message ne s'affichera pas !") # Alerte sur le type log(WARNING, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alerte sur le type log(ERROR, "Ce message s'affiche !") # Pas d'alerte sur le type log(WARNING+ERROR, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alerte sur le type. Pas très intéressant mais pourquoi pas ...
Grâce aux deux exemples précédents, on peut donc en conclure que LiteralString regroupe tous les Literal[<…>] où <…> est une chaîne de caractères. Ainsi, on en déduit que LiteralString est le supertype de tous les types de chaînes littérales.
Donc, tout « sous-type » de LiteralString (Literal[« Error »] ou bien encore Literal[« Warning »]) est compatible avec LiteralString , mais pas l’inverse (se référer à la variable INFO de l’exemple précédent).
De même, le supertype LiteralString est lui-même un str, faisant de str un super supertype.
Finalement, avec la même logique que précédemment, on en déduit bien qu’un str n’est pas compatible avec un LiteralString . On entend par là qu’il est possible d’assigner un LiteralString à un str, mais pas l’inverse.
literal_string: LiteralString s: str = literal_string # OK literal_string: LiteralString = s # Erreur : # On attendait un # LiteralString, # on a un str literal_string: LiteralString = "hello" # OK
Une chaîne créée en composant des objets typés LiteralString est, quant-à-elle, acceptable en tant que LiteralString (comme pour les Literal).
literal_string_1: LiteralString = "Hello" literal_string_2: LiteralString = " World" composed_string: LiteralString = literal_string_1 + literal_string_2 + " !" # Toujours un LiteralString
Ce type est utile pour les API sensibles où des chaînes arbitraires générées par l’utilisateur peuvent générer des problèmes.
Pour plus d’exemples, vous pouvez vous référer à la documentation officielle de Python.
Du côté des décorateurs, la version 3.11 ajoute dataclass_transform qui est applicable à une classe, une métaclasse ou un décorateur. Ce décorateur permet de marquer un objet comme offrant un comportement de type dataclass tout en effectuant la vérification des types.
Pour rappel, le décorateur dataclass ajoute des méthodes générées et spéciales à une classe. On aura par exemple des méthodes comme __init__, __repr__ ou encore __eq__.
Version 3.12# Le décorateur create_model est défini par une bibliothèque. @typing.dataclass_transform() def create_model(cls: Type[T]) -> Type[T]: cls.__init__ = ... cls.__eq__ = ... cls.__ne__ = ... return cls # Le décorateur create_model peut désormais être utilisé # pour créer de nouvelles classes de modèles : @create_model class CustomerModel: id: int name: str c = CustomerModel(id=327, name="Eric Idle")
La version 3.12 quant à elle introduit l’utilisation du type dictionnaire TypedDict pour avoir un typage plus précis des arguments (**kwargs).
Avant cet ajout, les **kwargs pouvaient être typés à condition que tous les arguments de mot-clé qu’ils spécifient soient du même type. Or, ce comportement était très limitant. Par exemple, annoter **kwargs avec un type str signifie que le type **kwargs est en fait un dict[str, str] et donc que tous les arguments de mot-clé dans foo sont des chaînes de caractères.
def foo(**kwargs: str) -> None: ...
Malheureusement, il arrive souvent que les arguments de mots-clés véhiculés par **kwargs aient des types différents qui dépendent du nom du mot-clé. Dans ce cas, il n’était pas possible d’annoter le type des **kwargs.
Maintenant, en utilisant TypedDict pour typer les **kwargs, il est possible d’assigner un dictionnaire comme type des **kwargs. Ainsi, les **kwargs peuvent être typés séparément (par clé du dictionnaire).
from typing import TypedDict, Unpack class Movie(TypedDict): name: str year: int def foo(**kwargs: Unpack[Movie]): ...
Pour plus de détails, je vous invite à consulter la documentation officiel de Python.
La version 3.12 offre aussi un nouveau décorateur override qui sera sans doute utile pour une grande majorité. Ce dernier indique qu’une méthode dans une sous-classe est destinée à remplacer une méthode (ou un attribut) dans une classe parente.
Cette version apporte également de nouvelles caractéristiques syntaxiques pour créer des classes génériques et des fonctions de façon explicite et compacte.
def max[T](args: Iterable[T]) -> T: ... class list[T]: def __getitem__(self, index: int, /) -> T: ... def append(self, element: T) -> None: ...
De plus, une nouvelle façon de déclarer des alias de type est introduite. Comme présenté sur l’exemple suivant, l’instruction type est utilisée, ce qui crée une instance de TypeAliasType et rend la déclaration explicite.
Version 3.13type Point = tuple[float, float]
Avec la version 3.13, il est maintenant possible de définir une valeur par défaut pour les paramètres de type (TypeVar, ParamSpec, et TypeVarTuple).
T = TypeVar("T", default=int) # Si aucun type n'est spécifié, # T sera de type int @dataclass class Box(Generic[T]): value: T | None = None reveal_type(Box()) # Le type est Box[int] reveal_type(Box(value="Hello World!")) # Le type est Box[str]
Il également possible, depuis cette version, de marquer une classe ou une fonction comme dépréciée à l’aide du nouveau décorateur deprecated. Ainsi, on peut informer les développeurs lorsqu’ils utilisent ces classes et fonctions pour qu’ils mettent en place les migrations nécessaires.
Autre petit ajout très utile, le qualificatif ReadOnly pour le type TypedDict qui permet de définir certaines clés comme étant en lecture seule. L’utilisation correcte de ces clés en lecture seule est destinée à être appliquée uniquement par les vérificateurs de type statique et non pas par Python lui-même au moment de l’exécution.
Finalement, la version 3.13 revient sur son ajout de TypeGuard dans la version 3.10. Cette version propose une alternative plus intuitive à TypeGuard : TypeIs. Cette nouvelle forme permet l’annotation de fonctions pouvant être utilisées pour affiner le type d’une valeur.
from typing import assert_type, final, TypeIs class Parent: pass class Child(Parent): pass @final class Unrelated: pass def is_parent(val: object) -> TypeIs[Parent]: return isinstance(val, Parent) def run(arg: Child | Unrelated): if is_parent(arg): # Le type de ``arg`` est réduit à l'intersection entre # ``Parent`` et ``Child``, # ce qui équivaut à ``Child``. assert_type(arg, Child) else: # Le type de ``arg`` est réduit pour exclure ``Parent``, # de sorte qu'il ne reste que ``Unrelated``. assert_type(arg, Unrelated)
Contrairement à la forme spéciale TypeGuard existante, TypeIs peut affiner le type dans les branches if et else d’une condition. Cependant, TypeIs ne peut pas être utilisé lorsque les types d’entrée et de sortie sont incompatibles (par exemple, list[object] vers list[int]), ou lorsque la fonction ne renvoie pas True pour toutes les instances du type rétréci.
ConclusionPour plus de précisions, je vous renvoie vers la documentation officielle.
On constate que le typage en Python est en pleine évolution, avec chaque version apportant son lot d’améliorations pour le rendre plus expressif, plus robuste et plus facile à utiliser.
Les ajouts récents, comme Self, LiteralString, TypedDict ou encore override, montrent une volonté de rendre le typage plus intuitif et utile dans des scénarios concrets.
Avec la version 3.13, Python continue sur cette lancée en offrant des outils plus flexibles et en réajustant certaines décisions, comme l’alternative TypeIs pour TypeGuard.
En résumé, le typage en Python présente des avantages (et aussi, parfois, des inconvénients) qui méritent d’être pris en compte dans vos développements.
D’un côté, il apporte une meilleure sécurité en réduisant le risque de bugs et les attaques. En imposant des types clairs, il permet également une meilleure lisibilité du code, notamment lorsque les structures et les workflows deviennent plus complexes. Cela facilite non seulement la maintenance, mais aussi la reprise du code par d’autres développeurs, rendant ainsi la collaboration plus fluide.
Cependant, le typage en Python présente aussi quelques limites. Certains types ou fonctionnalités, comme TypeGuard, peuvent être difficiles à prendre en main. De plus, certains types, tels que LiteralString, n’apportent pas toujours une réelle valeur ajoutée au regard de leur complexité d’utilisation. Enfin, l’ajout de types peut parfois alourdir visuellement le code, ce qui peut nuire à sa lisibilité.
Pour ma part, je pense qu’il est essentiel de prêter attention au typage. Il contribue grandement à la compréhension et à la maintenance du code, notamment lorsqu’il s’agit de reprendre le travail de quelqu’un d’autre. À mon sens, il est au minimum nécessaire de typer les prototypes de méthodes, en précisant clairement les types des entrées et des sorties. Au final, le plus important reste de discuter des normes de typage avec son équipe afin d’adopter une approche cohérente et adaptée aux besoins du projet.
Quoi qu’il en soit, le langage Python gagne en maturité, mais le typage demeure un terrain d’innovation. Il nous tarde de découvrir ses prochaines évolutions !
P.S. : Pour en apprendre plus sur les évolutions de Python (hors typage), je vous invite à consulter notre article intitulé « Découvrez les évolutions majeures de Python de 3.9 à 3.13 ».
Auteur : Mathilde Pommier
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1:16
Spring Training 2025
sur James Fee GIS BlogThis week is one of the best in baseball—the start of Spring Training, with players practice already underway. Sadly, it’s been a long time since the Giants last made a World Series run, and the Dodgers are as annoying as ever. But hey, the team is healthy, and baseball is always fun to watch!
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16:49
Cartographie collaborative des dispositifs d'indésirabilité
sur Cartographies numériquesSource : Milan Bonté (17 janvier 2025). « Une cartographie collaborative du mobilier urbain hostile ». Du béton et des plumes. Carnet de recherche sur le genre, les territoires et les minorités. [https:]]
A l’université de Lille, les étudiant-es de M2 Urbanisme et Aménagement disposent, début janvier, d’une semaine de formation en outils (SIG, croquis, dessin d’architecture, etc.) dans la perspective de leur très prochaine entrée dans le monde professionnel. Milan Bonté était chargé du module intitulé “Outils numériques au service des approches participatives“, dans lequel il avait pour mission d’initier un petit groupe d’étudiant-es aux outils cartographiques numériques qui peuvent être mobilisés lors de démarches de participation citoyenne. Il a saisi l’occasion d’inscrire ce module dans un vaste projet de recherche portant sur la “fabrique urbaine de l’indésirabilité” dans les espaces publics, financé par la défenseure des droits et coordonné par Muriel Froment-Meurice et Claire Hancock.
Durant l’ensemble de la semaine, le petit groupe s’est affairé à la création d’une application qui permette au grand public de cartographier, dans la France entière, les dispositifs qui contraignent les usages de l’espace public et produisent de facto des usages et usagers indésirables. On connait, à ce propos, le mobilier anti-SDF, qui vise à empêcher les siestes par des bancs à accoudoirs centraux ou des ornements rendant impossible toute tentative de se réfugier sous un porche pour une nuit.
Une cartographie collaborative du mobilier urbain hostile (source : Du béton et des plumes)
Vous pouvez consulter la carte et contribuer directement ici :
[https:]]L’application finale comprend une page d’accueil, sur laquelle le projet est expliqué, une carte qui recense l’ensemble des contributions et un formulaire, qui permet à n’importe qui de proposer l’ajout d’un dispositif. Ainsi, si vous avez connaissance d’un élément de mobilier urbain hostile, vous pouvez le prendre en photo et l’ajouter à la carte en cliquant sur “Ajouter un élément”.
Cartographie collaborative des dispositifs d'indésirabilité
[https:]]L’espace public, lieu de sociabilité et de diversité, reflète également les tensions sociales et les inégalités structurelles. Sa gestion et son aménagement peuvent générer des effets différenciés sur les individus, certains rencontrant des obstacles à s’y sentir légitimes ou à l'aise, modelant ainsi les usages de l’espace public. Ces ressentis sont façonnés par une combinaison de facteurs, qu’ils soient liés aux caractéristiques physiques des lieux, aux dispositifs de sécurité, ou aux dynamiques sociales et normatives qui s’y déploient.
En mars 2023, la Défenseure des droits a lancé un appel à recherche sur la gestion de l’espace public et les stratégies d’éviction des populations dites "indésirables". Cet appel vise à étudier les mécanismes formels et informels – qu’ils relèvent des infrastructures, des politiques urbaines ou des interactions sociales – qui participent à l’exclusion de certains usagers des espaces publics.
Dans le cadre du projet de recherche "La fabrique urbaine de l’indésirabilité", le site propose une démarche participative pour recueillir les dynamiques d’exclusion dans l’espace public. Le grand public est invité à contribuer à une cartographie participative recensant les dispositifs que chacun perçoit comme excluants, manquants ou ayant disparus et pouvant évincer certains individus.
Pour en savoir plus
Milan Bonté, Associé – jeune docteur auprès de l’UMR Géographie-cités, explique dans cet article comment, dans le cadre d’un cours de géomatique de niveau avancé, il a développé avec ses élèves une base de données collective portant sur le thème du mal logement dans la Métropole Européenne de Lille (MEL). [https:]]
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Clearview, un outil d’investissement idéologiqueLe cœur du livre de Kashmir Hill, Your face belongs to us, est consacré à l’histoire de l’entreprise Clearview. Hill rappelle que lorsqu’elle entend parler de cette entreprise jusqu’alors inconnue, face au silence qu’elle reçoit de ses fondateurs, elle contacte alors des policiers qui lui en font immédiatement les louanges : Clearview parvient à identifier n’importe qui, lui expliquent-ils ! Pourtant, quand ils entrent une photo de la journaliste dans le moteur, celui-ci ne fournit aucune réponse, alors que de nombreuses images d’elle sont disponibles en ligne, ce qui devrait permettre de la réidentifier facilement. En fait, ce n’est pas que la journaliste n’est pas dans la base, mais que toute recherche sur elle est protégée et déclenche même une alerte quand quelqu’un s’y essaye.
Cette anecdote permet de montrer, très concrètement, que ceux qui maintiennent la base disposent d’un pouvoir discrétionnaire immense, pouvant rendre des personnes totalement invisibles à la surveillance. Les constructeurs de Clearview peuvent voir qui est recherché par qui, mais également peuvent contrôler qui peut-être retrouvé. Cet exemple est vertigineux et souligne que les clefs d’un tel programme et d’un tel fichier sont terribles. Que se passera-t-il quand le suspect sera le supérieur d’un agent ? Qui pour garantir l’incorruptibilité d’un tel système ? On comprend vite que dans une société démocratique, un tel outil ne peut pas être maintenu par une entreprise privée, hormis si elle est soumise à des contrôles et des obligations des plus rigoureux – et le même problème se pose si cet outil est maintenu par une entité publique. Ce qui n’est absolument pas le cas de Clearview.
Hill raconte longuement l’histoire de la rencontre des cofondateurs de Clearview. Elle souligne le fait que ceux-ci se rencontrent du fait de leurs opinions politiques, lors de réunions et de meetings en soutien à la candidature de Donald Trump à l’été 2016. Hoan Ton-That, le développeur et confondateur de Clearview, fasciné par le candidat républicain, prend alors des positions politiques racistes que ses amis ne lui connaissaient pas. C’est via les réseaux républicains qu’il rencontre des personnages encore plus radicaux que lui, comme Peter Thiel, le milliardaire libertarien qui sera le premier financeur du projet, ou encore Richard Schwartz, qui deviendra son associé. Si les deux cofondateurs de Clearview ne sont pas des idéologues, le produit qu’ils vont imaginer correspond néanmoins aux convictions politiques de l’extrême-droite américaine dont ils se revendiquent à cette époque. L’entreprise va d’ailleurs particulièrement attirer (et aller chercher) des investisseurs au discours politique problématique, comme Paul Nehlen, tenant du nationalisme blanc.
C’est en voyant fonctionner l’application russe de reconnaissance faciale FindFace, qui permet de retrouver les gens inscrits sur VKontakte, le réseau social russe, que Ton-That a l’idée d’un produit similaire. En novembre 2016, il enregistre le site web smartcherckr.com. Le projet se présente alors comme un système de réidentification depuis une adresse mail ou une image, permettant d’inférer les opinions politiques des gens… dans le but « d’éradiquer les gauchistes » !
Si depuis les discours des fondateurs se sont policés, nous avons là des gens très conservateurs, qui tiennent des propos d’extrême-droite et qui vont concevoir un outil porteur de ces mêmes valeurs. La reconnaissance faciale et ceux qui la portent sont bien les révélateurs d’une idéologie : ils relèvent tout à fait du technofascisme que dénonce le journaliste Thibault Prévost dans son livre, Les prophètes de l’IA. Et nul ne peut faire l’économie du caractère fasciste que porte la possibilité de réidentifier n’importe qui, n’importe quand pour n’importe quelle raison. C’est d’ailleurs là l’héritage de la reconnaissance faciale, inspirée des théories racistes de Francis Galton, qui va donner naissance à la police scientifique d’Alphonse Bertillon, comme à l’eugénisme et à la phrénologie d’un Cesare Lombroso. L’analyse des traits distinctifs des être humains est d’abord et reste le moyen de masquer le racisme sous le vernis d’une rigueur qui se veut scientifique. Hill suggère (sans jamais le dire) que Clearview est un projet politique.
Clearview, un outil de contournement du droitHill souligne un autre point important. Elle n’est pas tendre avec l’arrivisme du jeune informaticien australien Hoan Ton-That qui se fait un nom en créant des outils de phishing via des quizz pour Facebook et des jeux pour iPhone. Elle montre que celui-ci n’a pas beaucoup de conscience morale et que le vol des données, comme pour bien de porteurs de projets numériques, n’est qu’un moyen de parvenir à ses fins. Dès l’origine, Ton-That mobilise le scraping pour construire son produit. Derrière ce joli mot, la pratique consiste à moissonner des contenus en ligne, sauf que cette récolte consiste à ramasser le blé qui a poussé sur les sites web des autres, sans le consentement des sites que l’on pille ni celui des utilisateurs dont on vole les données. En juin 2017, une première version de l’outil de recherche de visage est lancée, après avoir pillé quelque 2,1 millions de visages provenant de plusieurs services en ligne, comme Tinder. A la fin 2018, elle comportera plus de 2 milliards d’images. L’entreprise qui a changé de nom pour Clearview, dispose alors d’un produit robuste. Seuls Facebook et Google disposent de plus de portraits que lui.
Certes, Clearview a volé toutes les images disponibles. Facebook, Google ou Linked-in vont officiellement protester et demander l’effacement des images volées. Reste que les géants n’intentent aucun procès à la startup. Il faut dire que les entreprises de la Tech sont en effet refroidies par les échecs de Linked-in à lutter contre le scraping. Dans un bras de fer avec une entreprise qui a moissonné les données du réseau social, Linked-in a été débouté en 2017 par un jugement confirmé en appel en 2019. Le tribunal de Californie a déclaré qu’il était légal de collecter des informations publiques disponibles sur le net. Le jugement a gelé les ardeurs des géants à lutter contre un phénomène… qu’ils pratiquent eux-même très largement.
Hill pointe également que Ton-That n’est pas un génie du développement. Comme nombre d’ingénieurs, non seulement il vole les données, mais il a recours à des outils existants pour développer son application, comme OpenFace. Ton-That n’a pas d’états d’âme. Si les géants de la Tech refusent de sortir un produit de réidentification, c’est parce qu’ils ont peur des retombées désastreuses d’un tel outil, en termes d’image. Ce n’est pas le cas de Ton-That.
Reste que c’est bien la qualité de l’application qui va convaincre. Clearview permet d’identifier des gens dans la foule quelles que soient les conditions (ou presque). Pour tous ceux qui l’essayent, l’application semble magique. C’est à ce moment que les investisseurs et les clients se précipitent… D’abord et avant tout des investisseurs libertariens, très marqués politiquement. Pourtant, ceux-ci sont conscients que l’application risque d’avoir des problèmes avec les régulateurs et va s’attirer des poursuites en justice. Mais le risque semble plutôt les convaincre d’investir. Hill sous-entend par là un autre enjeu majeur : l’investissement s’affole quand les produits technologiques portent des enjeux de transformation légale. Si les capitaux-risqueurs ont tant donné à Uber, c’est certainement d’abord parce que l’entreprise permettait d’agir sur le droit du travail, en le contournant. C’est l’enjeu de modification des règles et des normes que promettent les outils qui muscle l’investissement. C’est parce que ces technologies promettent un changement politique qu’elles sont financées. Pour les investisseurs de Clearview, « pénétrer dans une zone de flou juridique constitue un avantage commercial ». Hill suggère une fois encore une règle importante. L’investissement technologique est bien plus politique qu’on ne le pense.
Mais, il n’y a pas que les investisseurs qui vont voir dans Clearview un outil pour contourner les normes. Ses clients également.
Après avoir tenté d’élargir le recrutement de premiers clients, Clearview va le resserrer drastiquement. Au-delà du symbole, son premier client va être la police de New York. Mais là encore, Clearview ne rencontre pas n’importe quels policiers. L’entreprise discute avec des officiers qui ont soutenu les théories problématiques de la vitre brisée, des officiers qui ont promu le développement du Big data dans la police et notamment les systèmes tout aussi problématiques de police prédictive. C’est donc par l’entremise de policiers radicaux, eux aussi très marqués à droite, que Clearview signe, en décembre 2018, un contrat avec la police de New York. Le contrat demande que l’entreprise prenne des engagements en matière de sécurité et de contrôle des agents qui l’utilisent. Le nombre de requêtes sur l’application décolle. Pourtant, après 6 mois de tests et plus 11 000 requêtes, la police de New York renonce à poursuivre le contrat. Elle aussi est inquiète de la perception par l’opinion publique. Sa direction a plus de pudeurs que les officiers qui ont permis le rapprochement entre la startup et la police. D’autres départements de police n’auront pas ces pudeurs. L’Indiana, la Floride, le Tennessee vont se mettre à utiliser Clearview. Viendront Londres puis le Département américain de la sécurité intérieure. Des agences du monde entier testent l’outil et l’adoptent : Interpol, la police australienne, canadienne… Clearview multiplie les contrats alors que l’entreprise est encore totalement inconnue du grand public. Malgré ces contrats publics, l’entreprise reste sous les radars. Assurément, parce que son usage permet là aussi pour ses clients de s’affranchir des règles, des normes et des modalités d’examen public en vigueur. Alors que la reconnaissance faciale est une technologie sulfureuse, l’abonnement discret à Clearview permet de le rendre invisible. La zone de flou de légalité profite à tous.
Discrètement, la reconnaissance faciale est advenueEn 2017, un militant de l’ACLU entend parler de Rekognition, l’outil de reconnaissance faciale développé par Amazon et lance une campagne à son encontre. L’ACLU lance l’outil sur les photos de 535 membres du Congrès et en identifie faussement 28 comme des criminels connus des services de police. L’ACLU lance sa campagne pour interdire la surveillance des visages, que quelques villes adopteront, comme San Francisco ou Oakland. Pour Clearview, ces controverses sont préjudiciables. La startup va alors utiliser le même test sur son propre produit qui ne déclenche aucune erreur et identifie parfaitement les 535 membres du Congrès. D’ailleurs, quand on met une photo provenant du site This Person Does not exist dans Clearview, l’application ne produit aucun résultat !
Bien sûr, Kashmir Hill rappelle que des Américains qui ont été et continuent d’être indûment arrêtés à cause de la reconnaissance faciale. Mais ces rares exemples semblent n’avoir plus grand poids. Le Nist qui a testé quelque 200 algorithmes de reconnaissance faciale a montré qu’il y avait de fortes variations selon les produits.
En décembre 2021, Clearview a soumis son algorithme au NIST pour évaluation. Son logiciel de reconnaissance facial a obtenu parmi les meilleurs résultats.
Pour les médias, ces variations dans les résultats des outils de reconnaissance faciale montrent que la reconnaissance faciale est biaisée, mais elles montrent plutôt qu‘il y a de bons algorithmes et de mauvais. Le NIST dispose de 2 sortes de tests, le premier pour comparer deux images et déterminer si le système est capable d’identifier une même personne et le second pour chercher un visage particulier dans une base de données remplie de visages. Contrairement à ce que l’on pense, les pires biais se trouvent plutôt dans le premier cas, où les systèmes ont du mal avec à reconnaître les sujets féminin, noirs ou asiatiques. « Reste que, aussi précis qu’ils soient, les algorithmes de reconnaissance faciale déployés dans des sociétés inégalitaires et structurellement racistes vont produire des résultats racistes ». Les personnes faussement arrêtées par la reconnaissance faciale étaient toutes noires, rappelle Hill. Ce qui est une preuve supplémentaire, non seulement de ses défauts, mais plus encore de son ancrage idéologique.
L’exemple du développement de Clearview nous rappelle en tout cas qu’il n’y a pas de neutralité technologique. Les outils ne sont pas des outils qui dépendent des usages qu’on en fait, comme le dit l’antienne. Ils ont des fonctionnalités spécifiques qui embarquent des idéologies. L’essor de Clearview nous montre très bien qu’il est un instrument au service d’un projet politique. Et que quelques soient ses défauts ou ses qualités, la reconnaissance faciale sert des objectifs qui ne sont pas que ceux, financiers, d’une classe sociale qui a intérêt à son succès, mais bien avant tout, ceux, politiques, d’idéologues qui ont un projet. Et ce projet, on l’a vu, n’est pas celui de construire une société apaisée, mais son exact contraire : faire avancer, dans l’ombre, les technologies nécessaires à l’avènement de la dissolution de l’Etat de droit.
(à suivre)
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GeoServer Team: GeoServer 2.25.6 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.25.6 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This series has now reached end-of-life, and it is recommended to plan an upgrade to 2.26.x or the upcoming 2.27.0 soon.
GeoServer 2.25.6 is made in conjunction with GeoTools 31.6, and GeoWebCache 1.25.4.Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) for making this release.
Release notesImprovement:
- GEOS-11651 Support env parametrization on OIDC filter
- GEOS-11652 Externalize printing configuration folder
- GEOS-11677 Hide version info on GWC home page
Bug:
- GEOS-10844 Exclude xml-apis from build
- GEOS-11649 welcome page per-layer is not respecting global service enablement
- GEOS-11664 Update REST security paths
- GEOS-11672 GWC virtual services available with empty contents
- GEOS-11690 Bug in Externalize printing configuration folder
- GEOS-11694 OpenID connect: allow caching authentication when an expiration is declared in the access token
- GEOS-11696 AdminRequestCallback not loaded due to spring bean name conflict
- GEOS-11700 GeoFence fails in recognizing some caller IP address
- GEOS-11707 Ogr2OgrWfsTest test failures with GDAL 3.10.1
- GEOS-11711 Clickhouse DGGS stores fails to aggregate on dates
- GEOS-11713 Concurrent LDAP builds fail on Jenkins
- GEOS-11715 STAC sortby won’t work with “properties.” prefixed names
- GEOS-11716 WFS POST requests fail if a layer is misconfigured
Task:
- GEOS-11650 Update dependencies for monitoring-kafka module
- GEOS-11659 Apply Palantir Java format on GeoServer
- GEOS-11671 Upgrade H3 dependency to 3.7.3
- GEOS-11682 Add tests for WMS SLD XML request reader
- GEOS-11685 Bump jetty.version from 9.4.56.v20240826 to 9.4.57.v20241219
- GEOS-11701 Update JAI-Ext to 1.1.28
For the complete list see 2.25.6 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11686 Clickhouse DGGS stores cannot properly read dates
- GEOS-11687 OGC API packages contain gs-web-core
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.25 SeriesAdditional information on GeoServer 2.25 series:
- GeoServer 2.25 User Manual
- GeoServer 2024 Roadmap Plannings
- Raster Attribute Table extension
- Individual contributor clarification
Release notes: ( 2.25.6 | 2.25.5 | 2.25.4 | 2.25.3 | 2.25.2 | 2.25.1 | 2.25.0 | 2.25-RC )
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EOX' blog: The Last Common Hamsters
sur Planet OSGeoThe common hamster, once a familiar sight in European fields, is now teetering on the brink of extinction. Nature filmmaker and ecologist David Cebulla's documentary, "The Last Common Hamsters" ("Die Letzten Feldhamster"), explores this crisis. The documentary aired on the 17th of January 2025 at D ... -
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Narcélio de Sá: Fina e os Mapas agora fala português!
sur Planet OSGeoA jornada começou com um objetivo claro: tornar um material educativo valioso acessível para mais pessoas. “Fina e os Mapas”, um livro encantador que ensina crianças e jovens sobre mapas colaborativos e cartografia digital, já estava disponível em galego e espanhol. Agora, tenho o orgulho de anunciar que a versão em português está pronta e acessível para toda a comunidade!
Eu e minha esposa tivemos o prazer de trabalhar na tradução deste material e foi uma experiência incrível! Trazer essa história para o público lusófono reforça a importância de tornar conteúdos educativos mais acessíveis e de incentivar o aprendizado sobre cultura livre e colaboração digital desde a infância.
A história de Fina e sua avó nos leva a um universo onde tecnologia e cooperação se encontram. Ao longo da narrativa, as crianças descobrem que podem contribuir para a criação de mapas do mundo real por meio do OpenStreetMap, um projeto aberto e comunitário. Mais do que um livro, essa obra representa uma porta de entrada para o entendimento da colaboração digital e do impacto que cada um de nós pode ter na construção do conhecimento coletivo.
Ao chegar em casa, Fina corre para o seu quarto para pesquisar sobre mapas. Um projeto chama sua atenção. Ele se chama OpenStreetMap e se define como “um mapa do mundo, criado por pessoas como você e de uso livre”.
Traduções como essa são fundamentais. Quando disponibilizamos materiais educativos de forma aberta e acessível, ampliamos o alcance do conhecimento e criamos oportunidades para que mais crianças e jovens possam se envolver com a tecnologia de maneira significativa. Ensinar desde cedo sobre o valor da colaboração e da informação compartilhada é um passo essencial para formar cidadãos mais engajados e conscientes.
Essa conquista não teria sido possível sem o trabalho incrível da Associação GHANDALF (https://ghandalf.org), que não apenas criou esse material inspirador, mas também deu suporte imediato na organização do repositório no GitHub, facilitando todo o processo de tradução. O compromisso deles com a cultura livre e a educação aberta faz toda a diferença, e somos imensamente gratos por essa parceria!
Agora, a versão em português já está disponível gratuitamente no site do projeto: https://finaeosmapas.ghandalf.org.
Se você acredita no poder do conhecimento aberto, ajude a divulgar essa iniciativa. Compartilhe, comente e, quem sabe, inspire mais projetos educativos livres!