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Éléments récents
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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10:00
Santa Tracker Maps
sur Google Maps ManiaSanta has begun work on his busiest day of the year. This year you can follow Santa's journey around the world, as he delivers presents to all the world's children, on both the Google Santa Tracker and the NORAD Santa Tracker. You can also follow Santa this year on the new Mapbox powered Santa Tracker.The Mapbox Santa Tracker consists of a 3D map encased in a 3D snow-globe (shake the globe to
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23:00
QGIS Blog: QGIS Annual General Meeting – 2023
sur Planet OSGeoDear QGIS Community,
We recently held our 2023 QGIS Annual General Meeting. The minutes of this meeting are available for all to view.
This year, we did not have PSC elections. Anita Graser will continue as Vice-Chair, I will continue to serve on the PSC as chair, and our longstanding treasurer, Andreas Neumann, will complete the board. Furthermore, Jürgen Fischer, Alessandro Pasotti, and Régis Haubourg will continue on the PSC. Last but certainly not least, the PSC is completed by our project founder, Gary Sherman, and long-term PSC member Tim Sutton, who serve on the PSC as honorary PSC members. They both set the standard for our excellent project culture, and it is great to have his continued presence.
QGIS has been growing from strength to strength, backed by a fantastic community of kind and collaborative users, developers, contributors and funders. This year, we reached another important milestone for the project’s sustainability by welcoming our first flagship sustaining member – Felt. I look forward to seeing how it continues to grow and flourish.
Rock on QGIS!
Cheers
Marco Bernasocchi (QGIS.ORG Chair)
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11:58
Recension d'ouvrages de cartographie historique
sur Cartographies numériques
Matthew Edney a recensé sur son blog "Mapping as a process" une liste d'ouvrages de cartographie historique parus durant l'année 2023. Parmi la liste, on trouve quelques ouvrages accessibles en open data.
Ouvrages disponibles en open data :- Trudel, Claude. 2023. Atlas du Québec en Amérique et dans le monde : Cartes et plans géographiques et historiques du 16e siècle à nos jours, Le monde en images, Centre collégial de développement de matériel didactique, collège de Maisonneuve.
URL : [https:]]
Ce livre propose trois types de documentation : un répertoire chronologique de cartes et de plans, depuis le 16e siècle jusqu’à nos jours?; plusieurs cartes et plans commentés?; une bibliographie exhaustive. Le répertoire chronologique contient une sélection de cartes et de plans relatifs au Québec. Les liens pointent vers les documents numériques originaux, dans les collections de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Archives de Montréal, Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque du Congrès, et autres. - Lange, Diana, and Oliver Hahn. 2023. Colours on East Asian Maps: Their Use and Materiality in China, Japan and Korea between the Mid-17th and Early 20th Century. Leiden : Brill.
URL : [https:]]
« Les couleurs sur les cartes de l’Asie de l'Est. Leur utilisation et leur matérialité en Chine, au Japon et en Corée entre le milieu du XVIIe et le début du XXe siècle » (voir ce billet) - Alexander, Isabella. 2023. Copyright and Cartography : History, Law, and the Circulation of Geographical Knowledge. London: Bloomsbury Academic.
URL : [https:]]
Ce livre explore les histoires étroitement liées de la cartographie et du droit d'auteur en Grande-Bretagne depuis le début de la période moderne jusqu'à la Première Guerre mondiale, en se concentrant principalement sur les XVIIIe et XIXe siècles. Adoptant une approche multidisciplinaire et faisant un usage intensif des archives, il s'agit du premier compte rendu historique détaillé de la relation entre les cartes et le droit d'auteur. À ce titre, il examine comment l’émergence et le développement du droit d’auteur ont affecté les cartographes et le commerce des cartes et comment l’application du droit d’auteur au domaine de la cartographie a affecté le développement de la doctrine du droit d’auteur. Ses explorations jettent un nouvel éclairage sur la circulation des connaissances géographiques, les différentes cultures d’auteur et de créativité, ainsi que les liens entre le droit d’auteur, la culture de l’imprimé, la technologie et la société. - Jeske, Martin. 2023. Ein Imperium wird vermessen : Kartographie, Kulturtransfer und Raumerschließung im Zarenreich (1797–1919). Berlin : De Gruyter.
URL : [https:]]
Ce livre porte sur la cartographie et les mesures de la Russie tsariste au XIXe et au début du XXe siècle. Il considère l'étude topographique et cartographique du plus grand pays du monde comme un aspect de la territorialisation de la Russie et examine l'importance des transferts culturels depuis l'Europe occidentale. Les cartes interprétées ici révèlent les images fragmentaires de cet immense empire qui ont été créées au cours du processus.
Articles annexes
La grille de Jefferson ou comment arpenter le territoire américain
Derrière chaque carte, une histoire (série de billets)
L'histoire par les cartes (série de billes)
Rubrique cartes et atlas historiques
- Trudel, Claude. 2023. Atlas du Québec en Amérique et dans le monde : Cartes et plans géographiques et historiques du 16e siècle à nos jours, Le monde en images, Centre collégial de développement de matériel didactique, collège de Maisonneuve.
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10:31
Where Might I Live?
sur Google Maps ManiaThere are 3,143 counties in the USA. One of them is probably perfect for you. But which one?What makes a perfect home can depend on a number of factors. Those factors are likely to be different for every single person. Where Might I Live can find your perfect US home based on your own personal criteria. Tell Where Might I Live what factors are important to you in choosing a home and it will
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2:20
FME Desktop vs FME Server (FME flow) : Un Duo Puissant pour la Gestion des Données Géospatiales
sur Veille cartographieCet article FME Desktop vs FME Server (FME flow) : Un Duo Puissant pour la Gestion des Données Géospatiales est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La gestion efficace des données géospatiales repose sur des outils robustes et polyvalents, et dans l’écosystème de Safe Software, FME Desktop et FME Server se distinguent en tant que partenaires indispensables, chacun apportant des atouts uniques à la table. FME Desktop : L’Art de la Conception Visuelle FME Desktop, tel un atelier de conception graphique, […]
Cet article FME Desktop vs FME Server (FME flow) : Un Duo Puissant pour la Gestion des Données Géospatiales est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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2:19
Cartovandalisme, alors on en parle ?
sur Veille cartographieCet article Cartovandalisme, alors on en parle ? est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le cartovandalisme, un phénomène émergent, se caractérise par la dégradation intentionnelle de cartes géographiques, souvent perçue comme une forme d’expression artistique alternative. Cet acte soulève des questions sur la nature de l’art urbain, les motivations derrière de tels actes, et suscite des débats sur la légitimité de cette pratique. Qu’est-ce que c’est ? Le cartovandalisme […]
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18:48
Parcellaires agraires et dynamiques d'exploitation du sol dans la longue durée (projet Parcedes)
sur Cartographies numériques
Le projet PARCEDES, financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR), a pour but d’étudier l’organisation et l’évolution des parcellaires agraires – ou limites de champs – de la Protohistoire à nos jours. Cette analyse se déroule sur quatre terrains différents situés entre la France (Vendée et territoire Nîmois), l’Italie (vallée de l’Ombrone – Toscane) et l’Angleterre (South Hams – Devon) et implique plusieurs institutions et centres de recherche (entre autres, Université Rennes 2, Université de Sienne, Université de Newcastle et l’INRAP).Ce choix reflète le souci de confronter des espaces différents et/ou similaires mais complémentaires du point de vue:
- du contexte géographique et topographique,
- des limites agraires existantes (fossés, earth banks, crêtes de labour…)
- du poids historique de l’héritage romain
- des usages économiques des terres
- des expériences scientifiques locales
L’ANR Parcedes, en se positionnant dans le champ des travaux de l’école française d’archéogéographie, qui évalue, sur le long terme, le rôle joué par le temps et les sociétés dans la transmission des planimétries (agraires et urbaines), poursuit trois objectifs :
- Faire l’histoire de la variabilité spatiale et temporelle de l’emprise humaine sur les espaces ruraux et des manières selon lesquelles les sociétés ont composé avec les spécificités et contraintes des milieux géographiques
- Élargir la notion de patrimoine aux structures agraires encore visibles dans les campagnes européennes
- Démontrer que ces parcellaires constituent un objet de recherche utile pour penser la durabilité des projets d’aménagements actuels des espaces ruraux.
Cette approche comparée entre quatre terrains et cette synergie collective vise à identifier des scenarii généraux d’évolution des parcellaires agraires, sans pour autant écraser les diversités locales. Toutes les données collectées au cours de l’ANR, sur tous les terrains de recherche, sont traitées et modélisées, puis mises à disposition sur un webSIG en open access hébergé par la TGIR Huma-Num via le consortium « Projets Time Machine ».
Version inédite des 3 webSIG de l’ANR PARCEDES :
La parcelle dans tous ses états (ouvrage en open access)
Articles connexes
Cartographier le parcellaire des campagnes européennes d’Ancien Régime
L'histoire par les cartes : le mouvement des enclosures en Grande Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles
L'histoire par les cartes : la carte archéologique de Paris
Atlas archéologique de la France
Des images Lidar pour rendre visible l'invisible. L'exemple de l'archéologie
Humanités numériques spatialisées (revue Humanités numériques, n°3, 2021)
WorldCover (ESA), une couverture terrestre de l'occupation du sol à 10m de résolution
Dynamic World : vers des données d'occupation du sol quasi en temps réel ?
Cartes et données sur l'occupation des sols en France (à télécharger sur le site Theia)
OneSoil, la carte interactive des parcelles et des cultures en Europe et aux Etats-Unis
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16:29
gvSIG Batoví: Repaso a los proyectos premiados (II) en el Curso–Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica
sur Planet OSGeoHoy nos toca comentar el proyecto N°5 denominado Mentes en crecimiento: Estudio de la leishmaniasis en el contexto del liceo N°2 de Salto: amenazas, debilidades, fortalezas y oportunidades en la actualidad. Este proyecto merece un destaque especial pues es continuación de otro que concursó en la edición anterior (de 2022) y que también resultó premiado.
el equipo presentando su proyecto frente a los demás equipos concursantesEl proyecto fue elaborado por estudiantes del Liceo Nº2 Dr. Antonio M. Grompone de la ciudad de Salto, siendo su docente de referencia la profesora María Patricia Leal, y su tutor Carlos Lara de la Facultad de Ciencias de la Universidad Católica de la Santísima Concepción (Chile). El tema del proyecto fue realizar un estudio descriptivo sobre las condiciones ambientales que favorecen la proliferación del vector Ludzomia Longipalpis, para promover acciones de salud tales como la promoción y prevención de la Leishmaniasis Visceral, que impacten positivamente a nivel comunitario.
logo del proyectoY debemos decir que los estudiantes integrantes del equipo (de 14 y 15 años de edad) hicieron algo que parecía difícil de conseguir: mejorar lo hecho el año anterior. Se trata de un gran trabajo que destaca tanto por la cantidad como por la calidad del material producido, que trascendió ampliamente los objetivos del concurso (por ejemplo, en la invención de un repelente natural contra el flebótomo (vector de trasmisión de la leishmaniasis) y de una trampa de luz para su captura)
trampa de luzEl equipo también realizó una página web del proyecto, algo que no era exigencia del concurso. Como en el caso anterior, recomendamos muy especialmente darle una hojeada: enlace aquí. Podrán apreciar por ustedes mismos todo lo que ha trabajado este equipo (especial atención a la sección Territorialización)
Se estarán imaginando lo difícil que lo tuvo el jurado para emitir su fallo pues el nivel ha sido muy alto, y se desarrollaron varios proyectos excelentes, los que no tienen nada que envidiar a un trabajo académico o a un estudio de una consultora.
los estudiantes en plena tarea el equipo, junto a integrantes del Equipo CoordinadorNuestras más sinceras felicitaciones al equipo del proyecto N°5 Mentes en crecimiento. Impresionante trabajo.
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15:54
Derrière chaque carte, une histoire : Colombia Prima ou la carte détaillée de l'Amérique du Sud en 1807
sur Cartographies numériquesColombia Prima est le nom d'une carte détaillée de l'Amérique du Sud avec ses différentes possessions coloniales, telles qu'elles pouvaient exister sur le continent au début du XIXe siècle. La carte monumentale mesure 110 cm par 79 cm. Elle a été dessinée par le cartographe anglais Louis Stanislas D'Arcy Delarochette et publiée en 1807 par William Faden, géographe de Sa Majesté et de Son Altesse Royale le Prince de Galles. Elle se compose de 8 feuilles détaillées avec différentes échelles. Il s'agit d'une compilation réalisée à partir de nombreuses sources qui sont toutes énumérées en dessous du titre. Le but est de « délimiter l'étendue de notre connaissance de ce continent à partir des dernières enquêtes espagnoles et portugaises ».
Colombia Prima (1807) ou l'Amérique du Sud par William Faden (source : David Rumsey Map Collection)
La carte constitue une référence et a été utilisée pour régler de nombreux conflits frontaliers à travers le continent. Les limites des dominations espagnoles, portugaises, françaises et hollandaises y sont nettement reconnaissables par des couleurs vives réhaussant les frontières. Par sa taille et sa précision, la carte de William Faden ne peut être comparée qu'à la carte d'Aaron Arrowsmith publiée à la même époque. Si on la compare à la carte de Cruz Cano y Olmedilla de 1775, rééditée par Faden en 1790, elle est beaucoup plus précise et montre le découpage colonial de l'Amérique du sud juste avant la vague des indépendances des années 1810-1820. La carte de Faden de 1807 a fait l'objet de plusieurs rééditions, dont celle de James Wyld dans les années 1860 montrant l'apparition de nouveaux états ainsi que le développement du chemin de fer dans certaines zones.
Colombia Prima ou carte de l'Amérique du Sud vers 1860 (source : David Rumsey Map Collection)
La carte de 1807 Colombia Prima fait référence à une Colombie qui contient encore toute l'Amérique du Sud. Si on la compare à la Mapa de Colombia publiée quelques années plus tard en 1827 par José Manuel Restrepo, on s'aperçoit que la Colombie ne couvre plus tout le continent, mais seulement les territoires que nous reconnaissons aujourd'hui comme appartenant à la Colombie, au Panama, à l'Équateur, au Venezuela et à certaines parties de la Guyane et du Brésil. Comme le montre Lina Del Castillo, « Restrepo a besoin d'une carte de la Colombie scientifiquement informée qui permettrait de faire reconnaître son indépendance vis-à-vis de toutes les puissances étrangères » (Castillo, 2018).Mapa de Colombia (1827) par José Manuel Restrepo (source : David Rumsey Map Collection)
Carmen Marques Rodrigues a écrit un article sur les conditions de production de la carte de 1807 dans un numéro spécial de la revue História e Cultura consacré à La culture imprimée à l’époque moderne : débats et possibilités (XVe-XVIIIe) publié en portugais en 2023. Dans cet article (disponible en open data), elle s'intéresse aux relations entre la culture imprimée et les intérêts diplomatiques portugais à la fin du XVIIIe siècle. Elle met notamment en évidence le rôle de Luís Pinto de Sousa Coutinho (1735-1804), vicomte de Balsemão, pour fournir plusieurs cartes du Brésil au géographe anglais William Faden (1749-1836), dans le but d'influencer la conception d'une Amérique portugaise sur la carte Colombia Prima publiée en 1807. Selon Carmen Rodrigues, la carte Colombia Prima représente la synthèse des connaissances géographiques portugaises sur la Brésil, accumulées tout au long du XVIIIe siècle. En participant à cette construction, le Vicomte de Balsemão avait l'intention d'utiliser l'autorité de la carte pour montrer les limites des possessions portugaises en Amérique du Sud, consolidant ainsi auprès d'une opinion publique éclairée les limites continentales du Brésil face à une Amérique espagnole sur le point de s'effondrer.
Selon l'historienne Lina del Castillo, Francisco Miranda a eu une grande influence sur ce travail et « l’indice le plus évident qui suggère que Colombia Prima pourrait refléter la vision de Miranda, c’est précisément le titre » (Castillo, 2012, p. 385). En renommant l'Amérique du Sud Colombie, Faden corroborait les aspirations indépendantistes de Miranda, qui utilisait cette nouvelle appelation pour faire référence à un continent indépendant (Castillo, 2012, p. 385 et 2017, p. 119). Quelques années plus tôt, en 1783, Miranda entreprit un voyage à travers les États-Unis et c'est lors de cette tournée qu'il découvrit le nom par lequel les Républicains nord-américains désignaient autrefois l’Amérique : Columbia. « L'argument selon lequel le Nouveau Monde devrait porter une partie du nom de Christophe Colomb à la place d'Américo Vespucci circulait déjà dans les Amériques et en Europe depuis le début du XVIe siècle » (Castillo, 2017, p. 116). En effet, comme le montre l'historienne Andréa Doré, les cartes avec leurs « éléments rhétoriques de persuasion, de propagande ou de spéculation » sont capables de nommer et de renommer la géographie selon les circonstances (Doré, 2020, p. 213). C'est ainsi qu'au XVIe siècle, certains cartographes ont décidé d'appeler la partie sud du nouveau continent découvert par Colomb Peruana, s'inspirant des immenses richesses du Pérou. En élargissant le nom à l'ensemble continent, ces hommes voulaient que les richesses péruviennes soient également présentes sur l'ensemble de ces terres.
Comme le montre Carmen Rodrigues, « la cartographie, souvent considérée comme un miroir objectif de la réalité géographique est, en fait, profondément influencée par une myriade d’intérêts sociaux, politiques et économiques. Les représentations visuelles des territoires et des frontières dans les cartes ne sont pas simplement une transcription impartiale des contours géographiques, mais reflètent activement les intentions et les perspectives des individus qui ont façonné ces représentations. Au sein de la société des Lumières, hommes politiques et individus liés à l’État, la circulation de l'information et des objets cartographiques devient une composante stratégique. Le réseau de relations entre géographes, diplomates, dirigeants et collectionneurs influence la production et la diffusion de cartes, qui ne se sont pas produites en vase clos. Grâce à ces connexions, les cartes n'étaient pas seulement des représentations neutres de données géographiques, mais reflétaient des programmes plus larges » (Rodrigues, 2023, p. 118-119).
Sources :
Rodrigues, Carmen (2023). Colombia Prima : As Relações entre Cultura Impressa e os Interesses Diplomáticos Portugueses no Final do Século XVIII [Colombia prima. Les relations entre la culture imprimée et les intérêts diplomatiques portugais à la fin du XVIIIe siècle], História e Cultura. Dossiê Temático. Cultura impressa no período moderno : debates e possibilidades (XV-XVIII), v.12, n.2, dez/2023. URL : [https:]]
Del Castillo, Lina. (2012). La cartografía impresa en la creación de la opinión pública en la época de la independencia [Le rôle de la cartographie imprimée dans la création de l'opinion publique pendant la période de l'indépendance]. Dans Francisco A. Ortega Marínez et Alexander Chaparro Silva (éd.), Disfraz y pluma de todos: Opinión pública y cultura política, siglos XVIII y XIX (377-420). Bogotá : Universidad Nacional de Colombia et Helsinki URL : [https:]]
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L'histoire par les cartes : Mapping an Atlantic World circa 1500 (Alida C. Metcalf)
L'histoire par les cartes : La France aux Amériques ou la naissance des mondes atlantiques
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Derrière chaque carte, une histoire : la carte des chemins royaux dans les Cévennes (1703)
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13:30
KAN T&IT Blog: Balance de Fin de Año
sur Planet OSGeoEste es el momento perfecto para reflexionar sobre los logros alcanzados y los desafíos superados en este 2023. Kan Territory & IT, líder en el ámbito de las Geosoluciones para empresas, ha vivido un año excepcional, marcado por innovaciones, participaciones inspiradoras y un compromiso continuo con la excelencia.
Este año no solo hemos mantenido la posición en la vanguardia de las tecnologías geoespaciales, sino que también hemos lanzado productos revolucionarios. Desde soluciones de mapeo más intuitivas hasta plataformas de análisis predictivo, nuestra gama de productos se ha expandido para satisfacer las crecientes demandas del mercado. Estamos emocionados por los éxitos logrados con estas nuevas herramientas, que han permitido a nuestros clientes optimizar sus operaciones y tomar decisiones más informadas.
Consideramos que establecer vínculos sólidos con la comunidad empresarial y tecnológica es fundamental para garantizar un crecimiento sostenible. En consecuencia, durante el transcurso de este año, nos involucramos de manera activa en diversas instancias de intercambio y aprendizaje, tanto a nivel nacional, como fue el caso de las Jornadas de IDERA en La Pampa, como a nivel internacional, participando en eventos destacados como la Foss4G en Kosovo y Baltimore, Big Data for Space en Austria, y el UN-GGIM América en Chile y UN-GGIM Internacional en Nueva York. En todas estas instancias, nuestro compromiso fue compartir valiosos conocimientos, experiencias y perspectivas relacionadas con las últimas tendencias en geosoluciones. Desde conferencias magistrales hasta talleres prácticos, nuestro equipo desempeñó un papel activo en fomentar un diálogo enriquecedor que ha contribuido significativamente al progreso de la industria.
Al mirar hacia atrás, estamos agradecidos por el apoyo continuo de nuestros clientes, socios y colaboradores. Cada logro de Kan Territory & IT es el resultado de un esfuerzo colectivo y de la confianza depositada en nosotros. Miramos hacia el futuro con optimismo, comprometidos a seguir innovando y ofreciendo soluciones que transformen positivamente la manera en que las empresas gestionan sus datos geoespaciales.
Queremos expresar nuestro agradecimiento a todos los que han sido parte de nuestro viaje. Que el próximo año esté lleno de nuevos horizontes, oportunidades emocionantes y éxitos compartidos. Que el 2024 sea un año de crecimiento, innovación y colaboración continua.
El equipo Kan & It
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11:02
10 ans de partenariat entre CartONG et le GIS Centre de MSF
sur CartONG (actualités)Depuis 10 ans maintenant, CartONG et le GIS Centre de MSF collaborent. Entre missions de terrain, soutien à distance, réponses aux urgences et réflexions stratégiques, retour sur une décennie de partenariat autour du SIG dans la réponse humanitaire.
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10:56
Destroying People's Homes in Gaza
sur Google Maps ManiaThe International Committee of the Red Cross (ICRC) has begun creating interactive 3D models of destroyed homes, hospitals and businesses in order to help convey the devastation that ongoing military conflicts can have on ordinary people's lives. Using photogrammetry the ICRC has managed to create harrowing 3D models of an apartment block in Gaza destroyed by an Israeli airstrike in 2021, a
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8:42
Cartographier pour le web avec bertin
sur Carnet (neo)cartographiqueCamarades cartographes, vous connaissez bien évidemment le célèbre Jacques Bertin. Mais connaissez-vous la bibliothèque bertin ?
bertin.js est une bibliothèque JavaScript consacrée à la réalisation de cartes statistiques vectorielles dont le développement a débuté en novembre 2021. La bibliothèque a été nommée ainsi en hommage au géographe français Jacques Bertin (1918 – 2010) et ses travaux fondateurs sur la sémiologique graphique dont l’influence est aujourd’hui encore majeure dans le domaine de la visualisation de données. Néanmoins, la bibliothèque ne propose en aucun cas un décalque de la sémiologie graphique de Jacques Bertin, mais plutôt des méthodes de représentations classiques telles que présentées dans les différents manuels de cartographie. La bibliothèque repose sur de nombreuses dépendances open source, principalement liées à l’écosystème D3.js mais également sur des bibliothèques spatiales telles que jsts, turf et proj4js. Elle est publiée sous licence MIT. Un “wrapper” de cette bibliothèque est également disponible dans les langages R et Python.
Explications
Ingénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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8:17
Observable pour les géographes
sur Carnet (neo)cartographiqueCamarades cartographes, vous la savez tous, de nombreux langages informatiques ont le vent en poupe pour faire de l’analyse de données et de la cartographie. On parle beaucoup de Python et de R. Il y a pourtant un autre candidat sérieux : le JavaScript. Certes, ce langage vieux de 30 ans n’a pas été inventé du tout dans ce but. Mais il dispose de nombreux avantages. Ce langage est mature. C’est le langage du web. Il est installé par défaut sur tous les ordinateurs et même sur les smartphones. La communauté est très grande. De nombreuses librairies permettent déjà de manipuler et représenter les données. Les performances sont aujourd’hui très bonnes.
C’est de ce constat qu’est né ObservableHQ, une plateforme collaborative 100 % en ligne qui propose pour concevoir, partager et diffuser des visualisations de données interactives et exploratoires. Objectif : fédérer et faire collaborer une communauté autour de l’analyse et la visualisation de données. Dans ce tuto Mate-SHS, je présente en détail cette plateforme, les principes innovants sur lesquels elle repose et explique en quoi elle facilite l’exploration interactive de données. J’insiste particulièrement sur l’écosystème spatial de cet environnement prometteur en présentant plusieurs bibliothèques développée par le RIATE, dédiées à la manipulation et la représentation de données géographiques : bertin, geotoolbox et geoviz.
Bon film !
Ingénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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18:20
Europe : 12 cartes et un projet (exposition virtuelle de la BNE)
sur Cartographies numériquesÀ l’occasion de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne en 2023, la Bibliothèque nationale d’Espagne (BNE) lance l’exposition virtuelle « L’Europe : 12 cartes et un projet ». L’exposition, fruit de la collaboration entre l’institution culturelle et le Bureau de coordination de la présidence espagnole du Conseil de l’UE, propose un voyage historique à travers l’idée d’Europe et la représentation cartographique du continent à travers différentes cultures et périodes historiques. L’exposition couvre une période allant de la Grèce classique au XXIe siècle, en passant par des étapes clés dans la formation de l’identité européenne tels que le Moyen Âge, la Renaissance, le Siècle des Lumières et le XXe siècle, et montre l’évolution de la cartographie jusqu’à sa consécration en tant que science.
La collection comprend des exemplaires de valeur, dont des cartes d’auteurs classiques comme Ptolémée et Pomponius Mela, d’auteurs médiévaux comme Isidore de Séville, et d’auteurs de la Renaissance comme le cartographe Sebastian Münster, éditeur de l’une des premières cartes montrant le continent américain avec son nom actuel. Des cartes plus modernes sont également exposées, des cartes des XIXe et XXe siècles qui reflètent l’histoire mouvementée qui a façonné l’identité européenne, avec en point d’orgue une grande carte de l’UE, symbole de l’unité du continent et de ses valeurs partagées.
- Une carte T en O du XIe siècle
- La Grèce antique sur une carte de 1538
- L'oecumène antique sur une carte de Sébastien Münster de 1550
- L'Europe sur une carte de Pomponius Mela du XVIe siècle
- L'Europe sur une carte portulan du XVIIe
- L'Europe sur un globe redimensionné de 1612
- L'Europe sur une carte de John Blaeu de 1640
- L'Europe divisée en Etats et régions sur une carte de Desnos de 1741
- L'Europe sur une carte italienne de 1871
- L'Europe, ses régions naturelles et artificielles sur une carte espagnole de 1877
- Une carte d'Acisclo Fernández Vallin montrant les progrès de l'instruction en Europe en 1878
- Une carte du géographe et éducateur Ricardo Beltrán Rózpide montrant l'émergence de nouvelles nations en 1919
- L'Europe actuelle, un projet en commun
« Mais l'Europe avait un visage, une forme et une silhouette » (María Zambrano, L'agonie de l'Europe, 1940)En complément :
L'Europe à travers les collections de la Bibliothèque nationale d'Espagne. En cliquant sur le lien, vous pouvez visualiser un ensemble d'oeuvres disponibles par pays. Le fichier est visualisable directement dans Google Earth ou exportable sous la forme d'un fichier kml.
Liens ajoutés le 22 décembre 2023
Il faut dire que J. Manier classait l'Espagne parmi les pays très arriérés au vu de données plutôt subjectives agglomérant le nb de conscrits illettrés, de conjoints ne sachant pas signer leur acte de mariage, d'écoles publiques ou libres, etc... [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) December 22, 2023
3/n pic.twitter.com/8bkO57s968
Vallin reprend le même classement que Manier
— Sylvain Genevois (@mirbole01) December 22, 2023
Mais il tient à montrer qu'il n'a retenu qu'un seul critère (+ objectif), à savoir le nombre d'élèves en école primaire. Il accompagne la carte d'un graphique comparatif ramenant chaque pays à la même taille [https:]]
5/n pic.twitter.com/EwlwA93Iz7
"Le XIXe siècle ne voit pas s’achever en Espagne le processus d’instruction populaire : à la fin du siècle, près des deux tiers de la population sont encore analphabètes. Le décalage entre prescriptions législatives et réalités scolaires est constant" [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) December 22, 2023
7/nArticles connexes
La carte des résultats aux élections législatives en Espagne (scrutin du 28 avril 2019)
Étudier la fréquentation touristique dans les villes espagnoles à partir des données de téléphonie mobile
Evolution des installations humaines en Espagne à partir de données multi-temporelles (1900-2020)
Une cartographie détaillée des biens appartenant à l'Église en Espagne
L'histoire par les cartes : la première carte murale de la Catalogne (1906) par le pédagogue Francesc Flos i Calçat
Combien de châteaux en Espagne, 10 000 voire plus ? Une story map proposée par le journal El-Confidencial
L'histoire par les cartes : la recension des symboles franquistes en Espagne
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16:52
THEIA : a tricky transition period caused production delays, but the production resumes
sur Séries temporelles (CESBIO)Update the 8th of January, 2024 : A new change in the interface from the Copernicus Dataspace on January the 2nd, implemented without prior notice, has caused a new interruption of our downloads, and the real time processing at THEIA, at a moment when no one was available to change things on the our side :(. The teams are now working to resume downloads.
As the screenshot above shows, the end of 2023 was a tricky time for THEIA’s MUSCATE production center.
- ESA changed its main data distribution center, and the transition brought us a few surprises. The colleagues at CNES who download data to PEPS had to make last-minute changes. This caused a few weeks’ delay (from November 10 to December 4).
- The data made available on this server don’t stay there for long, and some were deleted before they could be retrieved from CNES. We therefore had to retrieve the missing data from other servers. This activity is still on going, and we have still have a few missing data.
- At the same time, our production system had to be migrated to the new CNES HPC system, and with these kinds of migrations, there are always surprises. Everything had been validated on the test datasets, but the transition to mass production triggered major delays. This problem was solved in a few days, and production can now restart just before the vacations. We’ll soon be able to remove the red message from our site !
A big thank you at the technical teams at CNES (including contractors) who maintain the PEPS and THEIA centers, et qui gave us the very nice Christmas present. I would like to thank especially Marie France Larif, for all her work and dedication, as she is leaving the center for a new position within CNES !
The outlook is bright for next year, with the commissioning of our new Hesperides production center, and the new data access center GeoDataHub (the name is going to change). Their official openings are scheduled for mid-2024, but test versions already exist. And by the way, MAJA now only requires 6 minutes to detect clouds and correct atmospheric effects on a Sentinel-2 product! We should therefore be able to significantly increase the areas we cover.
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12:49
A la découverte du framework de GéoIA d'ArcGIS...
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDans un paysage technologique en évolution toujours plus rapide, la convergence de l’intelligence artificielle (IA) et de l’intelligence spatiale a donné naissance ces dernières années à une technologie révolutionnaire : l’intelligence artificielle géospatiale (GéoIA). En 2019, dans cet article arcOrama (un des plus lus cette année là), j'avais déjà introduit ce terme de GéoIA pour qualifier la stratégie et les premiers outils d'Esri pour intégrer l'IA aux capacités d'intelligence spatiale du système ArcGIS. Comme je l'évoque à chaque mise à jour d'ArcGIS, il y a eu tant d'évolutions et de chemin parcouru dans ce domaine ces dernières années (et ce n'est que le début) qu'il est temps de revenir en détails sur toutes ces innovations.
L'approche GéoIA est donc d'appliquer les algorithmes de l'IA aux données géospatiales, la science et la technologie pour accélérer vos flux de travail, découvrir rapidement des informations précieuses à partir de grosses volumétrie de données et résoudre des problèmes spatiaux complexes. En permettant d'analyser plus rapidement les événements, il permet aux utilisateurs de suivre le rythme de l'évolution de les équipements, de leurs infrastructures, de leurs territoires et de prendre des décisions éclairées plus rapidement qu'auparavant. Grâce aux données toujours plus nombreuses et aux prévisions riches que la GéoIA peut générer à partir de modèles spatiaux, ce sont de précieux résultats qui sont désormais disponible pour vos organisation.
L’IA regroupe différentes familles de technologies dont l’apprentissage automatique (Machine Learning) et l’apprentissage profond (Deep Learning). L'apprentissage automatique consiste à entraîner un machine à apprendre des modèles à partir de données et à prédire les résultats sans recevoir d'instructions explicites pour le faire. L'apprentissage profond, un sous-ensemble de l'apprentissage automatique, utilise des structures algorithmiques appelées réseaux de neurones qui s'inspirent de la façon dont le cerveau humain fonctionne pour apprendre des modèles complexes au sein des données en des concepts plus simples.
Avec le framework de GéoIA dont vous disposez dans ArcGIS l'apprentissage automatique peut être utilisé pour analyser des données spatiales et résoudre des problèmes spatiaux à l'aide d'algorithmes de classification, de regroupement et de prédiction et de prévision. L'apprentissage profond, quant à lui, est le plus souvent utilisé en GéoIA pour générer des données spatiales riches en automatisant l'extraction, la classification et la détection d'informations géospatiales à partir d'images, de vidéos, de nuages ??de points ou de texte. Il peut également être utilisé pour analyser des données spatiales afin de faire des prédictions et des prévisions.Analyse de densité de fissures sur une piste d'aéroport à l'aide de modèle de GéoIA ArcGIS pré-entrainés
De nombreuses organisations modernisent leurs opérations en tirant parti de GéoIA pour prendre des décisions basées sur les données et prendre des mesures proactives qui répondent aux défis de leurs activités et de leurs territoires. La GéoIA dans ArcGIS prend en charge une gamme d'applications aussi diverses que la détection et la classification des changements d'occupation du sol, la prévision de la croissance urbaine, l'extraction automatique d'entités 3D à partir de Lidar ou encore l'évaluation des risques environnementaux. Il existe une variété d'algorithmes de GéoIA à votre disposition dans ArcGIS, via des modèles pré-entraînés prêts à l'emploi, via des modèles pouvant être affinés pour résoudre des problèmes spécifiques ou via des modèles personnalisés que vous construisez vous-même pour répondre à des besoins métiers eux-aussi très variés.Personnalisation d'un modèle d'apprentissage profond pré-entrainé, affiné pour extraire des entités SIG
dans une zone géographique spécifique
Ainsi donc, dès les premières semaines de l'année prochaine, j'aurai le plaisir de vous proposer sur arcOrama une longue série d'articles montrant à la fois l'installation et l'utilisation de ce framework de GéoIA dans ArcGIS, et cela à travers des exemples concrets de cas d'usage.
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12:33
Le brouillage et l'usurpation de signaux GPS participent de nouvelles formes de guerre électronique
sur Cartographies numériques
Les cas d'usurpation de signaux GPS sont de plus en plus fréquents aujourd'hui. Le « GPS spoofing », comme on le nomme, est pratiqué par la Russie, l'Ukraine, la Syrie, Israël et beaucoup d'autres pays dans le monde. Il concerne les zones de conflits ou de tensions comme en témoigne la cartographie réalisée sur la plateforme Felt.Cartographie des secteurs d'usurpation d'identité GPS entre le 11 et le 17 décembre 2023 (source : Felt)
Pratiquée à grande échelle, la manipulation des services de navigation par satellite participe de la guerre électronique (« La nouvelle guerre GPS et ses risques », Le Monde, 2019). Pour Matt Berg, l'usurpation d'identité GPS épaissit le brouillard de la guerre. Israël utilise cette technique à son avantage. Mais d'autres pays comme l'Iran, la Russie ou les Etats-Unis ont aussi recours au brouillage électronique. Cette technique de masquage des signaux satellites semble être un moyen astucieux d’épaissir le brouillard de la guerre face à des capacités de reconnaissance toujours croissantes. Mais les experts craignent qu’elle ne propage ce brouillard au-delà du champ de bataille, créant ainsi un avenir de guerre encore plus chaotique et imprévisible. Il existe un risque que le brouillage ou l'usurpation de données GPS perturbe le transport aérien civil. Et il est également possible qu’un missile mal orienté, initialement dirigé vers une cible militaire, puisse toucher par erreur des civils, ce qui est déjà arrivé. (« GPS spoofing thickens the fog of war », Politico, 2023).
Tout en reconnaissant l'importance du brouillage et de l’usurpation d’identité GPS, Robi Sen porte un regard critique sur l’article de Matt Berg. Les menaces seraient à relativiser. Les systèmes GPS présents sur les plateformes disposent désormais de mesures de sécurité anti-brouillage et anti-usurpation d'identité. D'autres systèmes de guidage que le GPS sont utilisés par les belligérants, notamment pour les missiles. Le brouillage et l’usurpation d’identité pratiqués à grande échelle par Israël ne sont pas quelque chose de nouveau. D’autres acteurs font de même, notamment la Russie. Ce serait bien d'avoir des articles sur l’évolution du paysage de la guerre électronique, en termes d'opportunités et de défis. À mesure que ces technologies progressent, il est impératif d’évaluer continuellement leurs implications éthiques et pratiques. L’utilisation de techniques d’usurpation d’identité GPS, avec leur divers scénarios, soulève des questions quant à leur impact plus large sur les infrastructures civiles et sur les lois internationales. Cela devrait être également discuté (« Quick Critical Look at "GPS Spoofing Thickens the Fog of War" by Matt Berg », Linkedin, 2023).
Tegg Westbrook, de son côté, montre à quel point le système de positionnement global et le brouillage militaire débouchent sur de nouvelles géographies de la guerre électronique (« The Global Positioning System and Military Jamming: The geographies of electronic warfare, Journal of Strategic Security », 2019). Il souligne le fait que la grande majorité des récepteurs GPS sont très sensibles au détournement en raison de la faiblesse des signaux reçus à partir de satellites en orbite lointaine. Cette faiblesse du signal crée de nombreuses opportunités pour les criminels ainsi que pour les acteurs étatiques en quête de gains stratégiques. Les brouilleurs varient eux-mêmes en puissance et en capacité. Ces facteurs sont déterminants quant aux intentions des utilisateurs finaux. Le brouillage est utilisé pour bloquer le suivi GPS. Il peut également être utilisé à des fins de harcèlement ou pour désorienter les informations de navigation et de positionnement. Le brouillage est souvent aveugle et provoque des perturbations intentionnelles et non intentionnelles qui transcendent les frontières. Pour Tegg Westbrook, l'un des problèmes les plus préoccupants liés au brouillage ou à l'usurpation concerne les cas où les utilisateurs ne sont pas conscients qu'ils reçoivent des données de navigation et de localisation inexactes. Les systèmes militaires basés sur le GPS, tels que les drones utilisés dans les zones de conflit ou à proximité des frontières d’États « ennemis », sont vulnérables au brouillage et à l’usurpation d’identité. Il n’est pas réaliste pour les gestionnaires d’infrastructures critiques, en particulier dans les zones urbaines denses, de créer des distances de sécurité physiques suffisantes pour atténuer les interférences.
Le site GPSJam fournit une cartographie des zones probables d'interférences GPS. Cette cartographie est dressée à partir des rapports fournis par le système de navigation des avions (données ADS-B Exchange). Ces données représentées sous forme d'hexagones ont une précision relative. Les compagnies aériennes évitent par exemple de survoler l'Ukraine, ce qui explique la quasi absence de données pour certaines zones géographiques. Il est remarquable que des pays entiers voire des grandes zones continentales échappent à la détection des signaux brouillés dans GPS Jam. Ce que l'on peut considérer comme des "déserts de données". Mises à jour quotidiennement, ces données permettent néanmoins d'appréhender les évolutions et les permanences dans les zones de conflictualité.
Cartographie des zones d'interférence GPS sur le site GPSJam
Concernant le trafic maritime, des cas de détournement ou de coupure de signaux AIS sont visibles à travers des sites comme Marine Traffic ou Vessel Finder qui permettent de suivre la localisation des navires en temps réel. Mais certaines données, notamment l'historique des données AIS, sont accessibles uniquement en version payante. La désactivation des signaux AIS peut masquer le comportement des navires en mer, en particulier pour des navires pratiquant la pêche illégale (voir cette étude Hot spots of unseen fishing vessels). Au Venezuela ou en Ukraine, il n'est pas rare que des navires utilisent des fausses coordonnées GPS et détournent le système AIS pour contourner le droit et les sanctions internationales (New York Times, 2022).
Géolocalisation des navires et suivi du trafic maritime en temps réel sur le site Vessel FinderQu'il soit volontaire ou non, le brouillage (GPS jamming) est à distinguer de l'usurpation d'identité (GPS spoofing) qui peut aller jusqu'à des formes très sophistiquées, telles la transmission de faux signaux ou la diffusion d'informations malveillantes (« Jamming and Spoofing of Global Navigation Satellite Systems », Intertanko, 2019).
Lien ajouté le 26 février 2024
La Russie intensifie sa guerre électronique contre la Norvège. La région du Svalbard et + largement la zone frontière avec la Finlande et les Etats baltes sont particulièrement exposés
— Sylvain Genevois (@mirbole01) February 26, 2024
Voir le suivi en temps réel du brouillage électronique sur GPS Jam [https:]] pic.twitter.com/8HIn8sCjP6Articles connexes
Le site Marine Traffic permet désormais de visualiser la densité des routes maritimes
Shipmap, une visualisation dynamique du trafic maritime à l'échelle mondiale
Global Fishing Watch, un site pour visualiser l'activité des navires de pêche à l'échelle mondiale
Entre maritimisation des échanges et mondialisation de l'information : de quoi l’incident de l'Ever-Given est-il le nom ?
Comment les applications de navigation GPS (du type Google Maps ou Waze) ruinent votre quartier
Enquête sur la mention « compatible GPS » indiquée sur les cartes IGN des années 1980-90
Traces GPS et suivi des déplacements d'animaux
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11:16
13-14 mars 2023 à Lille: RDV autour de l’archéomatique en archéologie funéraire
sur archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)3e séminaire-atelier : Les statistiques en anthropologie et archéologie funéraire Appel à communication (avant le 8 janvier 2024) Bonjour à tous ! Voici venu le temps de l’annonce de la troisième édition des Rendez-Vous autour de l’archéomatique en archéologie funéraire qui auront lieu à la MESH de Lille. Cette collaboration fructueuse entre les Ateliers Archéomatiques […]
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10:53
Esri France annonce SIG 2024 en présentiel !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans un court message vidéo fêtant à toutes les géomaticiennes, tous les géomaticiens et les passionnés de SIG de joyeuses fêtes, Christophe Tourret, P-DG d'Esri France, annonce la tenue de la prochaine conférence francophone Esri SIG 2024 les 9 et 10 octobre 2024. Surtout, il indique que ce rendez-vous se tiendra en présentiel, aux Docks de Paris, c'est-à-dire au même endroit... qu'en 2019 !
Conférence plénière, exposition, communications et sans doute beaucoup de surprises seront donc au programme après quatre années de conférences digitales. L'équipe d'Esri France répond ainsi aux attentes de plus en plus vives, voire pressantes, de la communauté des utilisateurs francophones Esri de se retrouver tous ensemble et plus seulement lors de rendez-vous tiers, plus fréquents depuis environ deux ans.
Si elles ont pu sembler longues, ces années passées plus ou moins derrière un écran ont permis de faire prendre un virage à ce grand rendez-vous devenu le géo-événement. Aussi, il est fort probable que cette expérience du digital, de plénières enregistrées à la manière d'une émission télé dynamique, moderne et innovante et de la dimension inclusive malgré la distance (CLUB SIG en a été la preuve), soit capitalisée pour SIG 2024.
Bien évidemment, toute la rédaction de SIGMAG SIGTV.FR sera sur le pont, en route pour de nouvelles aventures vers le géo-événement SIG, en 2024 et au-delà !
+ d'infos :
geo-evenement.fr/
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10:53
Esri France annonce SIG 2024 en présentiel !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDans un court message vidéo fêtant à toutes les géomaticiennes, tous les géomaticiens et les passionnés de SIG de joyeuses fêtes, Christophe Tourret, P-DG d'Esri France, annonce la tenue de la prochaine conférence francophone Esri SIG 2024 les 9 et 10 octobre 2024. Surtout, il indique que ce rendez-vous se tiendra en présentiel, aux Docks de Paris, c'est-à-dire au même endroit... qu'en 2019 !
Conférence plénière, exposition, communications et sans doute beaucoup de surprises seront donc au programme après quatre années de conférences digitales. L'équipe d'Esri France répond ainsi aux attentes de plus en plus vives, voire pressantes, de la communauté des utilisateurs francophones Esri de se retrouver tous ensemble et plus seulement lors de rendez-vous tiers, plus fréquents depuis environ deux ans.
Si elles ont pu sembler longues, ces années passées plus ou moins derrière un écran ont permis de faire prendre un virage à ce grand rendez-vous devenu le géo-événement. Aussi, il est fort probable que cette expérience du digital, de plénières enregistrées à la manière d'une émission télé dynamique, moderne et innovante et de la dimension inclusive malgré la distance (CLUB SIG en a été la preuve), soit capitalisée pour SIG 2024.
Bien évidemment, toute la rédaction de SIGMAG SIGTV.FR sera sur le pont, en route pour de nouvelles aventures vers le géo-événement SIG, en 2024 et au-delà !
+ d'infos :
geo-evenement.fr/
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10:52
GeoTools Team: GeoTools 29.4 released
sur Planet OSGeo GeoTools 29.4 released The GeoTools team is pleased to announce the release of the latest maintenance version of GeoTools 29.4: geotools-29.4-bin.zip geotools-29.4-doc.zip geotools-29.4-userguide.zip geotools-29.4-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer
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10:48
Diffusion en Open Data des premières données de l'OCS GE Nouvelle Génération
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLes données de l’OCS GE nouvelle génération sur 25 départements viennent d’être publiées le 17 novembre dernier en Open Data sur le site Géoservices. -
10:48
Cas d’usage de gestion à la couche sur Ma carte
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNVous créez des cartes évolutives qui demandent des mises à jour régulières ? Vous créez des cartes traitant d’une même thématique sur des zones différentes ?
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10:48
The Battle of Hong Kong
sur Google Maps ManiaOn the same morning that the Japanese attacked Pearl Harbor (Sunday, December 7, 19411) they also attacked the British Crown colony of Hong Kong. The Hong Kong garrison (consisting of British, Indian and Canadian units, the Auxiliary Defence Units and Hong Kong Volunteer Defence Corps) managed to hold out for over two weeks. However on Christmas Day 1941 the colony finally surrendered to the
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20:38
Quelques mots sur les repères géodésiques
sur Veille cartographieCet article Quelques mots sur les repères géodésiques est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Les repères géodésiques sont importants dans le traitement des SIG. Qu’est-ce qu’un repère géodésique? Le repère géodésique s’inscrit dans le domaine de la géodésie soit « l’étude de la forme de la Terre, du calcul de ses dimensions et de la mesure de son champ de gravité » (ENSG, 2023) le repère géodésique se matérialise, le plus souvent sous forme […]
Cet article Quelques mots sur les repères géodésiques est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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20:23
gvSIG Batoví: Repaso a los proyectos premiados (I) en el Curso–Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica
sur Planet OSGeoHabiendo culminado una nueva edición del Curso–Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica no queríamos despedir el año sin antes comentar brevemente algunos de los proyectos que han resultado seleccionados por el jurado como finalistas del concurso.
el equipo presentando su proyecto frente a los demás equipos concursantesComenzaremos por el que resultó ganador por Uruguay, denominado Urbapay (Proyecto N°12). Se trata de un proyecto elaborado por estudiantes de 12 y 13 años del Liceo N°4 Manuel Oribe de la ciudad de Paysandú. El profesor referente es Maximiliano Olivera y la tutoría del proyecto estuvo a cargo de Marino Carhuapoma (de IdeasG, de Perú). El proyecto trata del crecimiento urbano en parte de la ciudad, enfocado desde el punto de vista de los ODS N° 11 y 15, incluyendo propuestas de infraestructura y equipamiento urbano para la zona de estudio
Recomendamos muy especialmente pegarle un repaso a los materiales entregados, donde uno puede apreciar el nivel y la calidad obtenidos en apenas 3 meses de trabajo (échenle un vistazo, por ejemplo, a los mapas elaborados):
Como organizadores de la iniciativa no podemos quedar más que satisfechos por los resultados logrados, que nos demuestran que la idea del curso-concurso no sólo fue (y es) una excelente idea para enseñar de modo ameno, entretenido y profundo, sino que también contribuye en la formación de ciudadanía, al elaborase propuestas que no estaban en la idea inicial del proyecto, y tener éstas un impacto directo en el entorno (muchas de las propuestas que se incluyen en la entrega final terminan materializándose)
el equipo recibiendo el reconocimiento de las autoridades de la enseñanza de Uruguay¡Felicitaciones a todos los integrantes del equipo del proyecto N°12 Urbapay!
Continuaremos en siguientes entradas con los demás proyectos.
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18:56
THEIA : une délicate période de transition : retards de production bientôt résolus
sur Séries temporelles (CESBIO)Mise à jour du 8 janvier 2024 : un nouveau changement sans préavis dans le format des métadonnées distribuées par le DataSpace Copernicus, effectué aux alentours de la Noël, a causé un plantage des téléchargements à une période où il n’y avait personne pour maintenir les logiciels de téléchargements . Les équipes techniques essaient de suivre et de faire les modifications nécessaires pour reprendre les traitements.
Comme le montre la copie d’écran ci-dessus, la fin de 2023 fut une période délicate pour le centre production MUSCATE de THEIA .
- l’ESA a changé son principal centre de distribution de données, et la transition nous a réservé quelques surprises, et les collègues du CNES qui rapatrient les données sur PEPS ont du faire des changements de dernière minute qui ont occasionné quelques semaines de retard (du 10 Novembre au 4 décembre)
- les données mises à disposition sur ce serveur n’y restent pas longtemps, certaines ont été supprimées avant d’avoir pu être récupérées au CNES. Il a donc fallu aller récupérer les données manquantes sur d’autres serveurs.
- dans le même temps, notre système de production a du migrer sur le nouveau système HPC du CNES, et là aussi, il y a toujours des surprises. Tout avait été validé sur les jeux de données de tests, mais le passage à la production de masse a déclenché de grosses lenteurs. Ce problème a été résolu en quelques jours, et la production peut donc redémarrer juste avant les congés. Nous allons donc bientôt pouvoir supprimer le message en rouge sur notre site.
Un gros merci aux équipes techniques du CNES qui exploitent les serveurs PEPS et THEIA, et qui nous offrent ce beau cadeau de Noël, et notamment, pour l’ensemble de son œuvre et son professionnalisme hors pair, un grand merci à Marie-France Larif qui nous quitte pour un autre poste !
Les perspectives sont belles pour l’année prochaine, avec la mise en service de notre nouveau centre de production Hesperides, et du nouveau centre d’accès aux données, le GeoDataHub (le nom va changer). Leurs ouvertures officielles sont prévues pour mi 2024, mais des versions de test existent déjà, et MAJA n’y demande plus que 6 minutes pour détecter les nuages et corriger les effets atmosphériques sur un produit Sentinel-2! ). Nous devrions donc pouvoir largement augmenter les zones traitées.
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10:47
Mapping the Alien Invasion
sur Google Maps ManiaThe National UFO Reporting Center has released a new interactive map which allows the human resistance movement, Networked UFO Tracking Squad (NUTS), to track and organize resistance against the ongoing extraterrestrial invasion of Earth.Thanks to this new global map NUTS has been able to identify hot-spots of alien invasion activity. It is believed that these hot-spots provide a clue as to the
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9:12
Le SDK ArcGIS Maps for Unity est disponible sur le Unity Asset Store !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLe SDK ArcGIS Maps for Unity permet aux utilisateurs et développeur d'applications 3D Unity d'exploiter des contenus professionnels du SIG ArcGIS directement dans l'environnement Unity. Aujourd'hui, Esri annonce que ce SDK est désormais disponible en tant que solution officielle au sein du Unity Asset Store.
Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture de cet article (en français) du blog CodeTheMap.
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7:00
Oslandia rejoint la Fédération des Pros d’OSM
sur OslandiaEn octobre 2023, Oslandia est devenu membre de la Fédération des Pros d’OSM, la fédération représentant les intérêts des entreprises françaises proposant des prestations liées à OpenStreetMap. [https://fposm.fr/\]
Utilisateurs des données OSM depuis 15 ans, les équipes d’Oslandia disposent aujourd’hui d’une connaissance approfondie des données et du modèle et contribuent sur certains outils de la stack (e.g. PostGIS)
Des clients d’Oslandia, comme Orange par exemple, déploient aujourd’hui des projets avec les fonds de carte OSM.
« Grâce au support de nos clients, nous allons continuer à investir dans les outils OSM, notamment pour la maintenance et l’évolution » Vincent Picavet, Co-Founder et CEO Oslandia
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17:00
Paul Ramsey: Data Science is Getting Ducky
sur Planet OSGeoFor a long time, a big constituency of users of PostGIS has been people with large data analytics problems that crush their desktop GIS systems. Or people who similarly find that their geospatial problems are too large to run in R. Or Python.
These are data scientists or adjacent people. And when they ran into those problems, the first course of action would be to move the data and parts of the workload to a “real database server”.
This all made sense to me.
But recently, something transformative happened – Crunchy Data upgraded my work laptop to a MacBook Pro.
Suddenly a GEOS compile that previously took 20 minutes, took 45 seconds.
I now have processing power on my local laptop that previously was only available on a server. The MacBook Pro may be a leading indicator of this amount of power, but the trend is clear.
What does that mean for default architectures and tooling?
Well, for data science, it means that a program like DuckDB goes from being a bit of a curiosity, to being the default tool for handling large data processing workloads.
What is DuckDB? According to the web site, it is “an in-process SQL OLAP database management system”. That doesn’t sound like a revolution in data science (it sounds really confusing).
But consider what DuckDB rolls together:
- A column-oriented processing engine that makes the most efficient possible use of the processors in modern computers. Parallelism to ensure all CPUs are made use of, and low-level optimizations to ensure each tick of those processors pushes as much data through the pipe as possible.
- Wide ranging support for different data formats, so that integration can take place on-the-fly without requiring translation or sometimes even data download steps.
Having those things together makes it a data science power tool, and removes a lot of the prior incentive that data scientists had to move their data into “real” databases.
When they run into the limits of in-memory analysis in R or Python, they will instead serialize their data to local disk and use DuckDB to slam through the joins and filters that were blowing out their RAM before.
They will also take advantage of DuckDB’s ability to stream remote data from data lake object stores.
What, stream multi-gigabyte JSON files? Well, yes that’s possible, but it’s not where the action is.
The CPU is not the only laptop component that has been getting ridiculously powerful over the past few years. The network pipe that connects that laptop to the internet has also been getting both wider and lower latency with every passing year.
As the propect of streaming data for analysis has come into view, the formats for remote data have also evolved. Instead of JSON, which is relatively fluffy, and hard to efficiently filter, the Parquet format is becoming a new standard for data lakes.
Parquet is a binary format, that organizes the data into blocks for efficient subsetting and processing. A DuckDB query to a properly organized Parquet time series file might easily pull only records for 2 of 20 columns, and 1 day of 365, reducing a multi-gigabyte download to a handful of megabytes.
The huge rise in available local computation, and network connectivity is going to spawn some new standard architectures.
Imagine a “two tier” architecture where tier one is an HTTP object store and tier two is a Javascript single page app? The COG Explorer has already been around for a few years, and it’s just such a two tier application.
(For fun, recognize that an architecture where the data are stored in an access-optimized format, and access is via primitive file-system requests, while all the smarts are in the client-side visualization software is… the old workstation GIS model. Everything old is new again.)
The technology is fresh, but the trendline is pretty clear. See Kyle Barrron’s talk about GeoParquet and DeckGL for a taste of where we are going.
Meanwhile, I expect that a lot of the growth in PostGIS / PostgreSQL we have seen in the data science field will level out for a while, as the convenience of DuckDB takes over a lot of workloads.
The limitations of Parquet (efficient remote access limited to a handful of filter variables being the primary one, as will cojoint spatial/non-spatial filter and joins) will still leave use cases that require a “real” database, but a lot of people who used to reach for PostGIS will be reaching for Duck, and that is going to change a lot of architectures, some for the better, and some for the worse.
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14:20
DuckDB et les données spatiales
sur GeotribuPrésentation de DuckDB et surtout de ses fonctions spatiales. Comment les exploiter et les mettre en lien avec des données (géo)parquet.
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11:24
Coin Hoards from the Roman Empire
sur Google Maps ManiaAncient Rome had significant trade links with India, particularly during the Roman Empire under the rule of Augustus and onwards. The Silk Road and Indian Ocean trade routes facilitated the exchange of goods to Rome from India, including textiles, spices, gems, and other luxury items. You can find evidence of this trade between the Roman Empire and India on this interactive map of
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10:33
3 explorations bluffantes avec DuckDB – Croiser les requêtes spatiales (3/3)
sur Icem7Nous sommes entourés de données géolocalisées. La séparation données statistiques / données spatiales est bien souvent arbitraire. Mais si elle perdure, c’est parce que les outils SIG (systèmes d’information géographiques) sont lourds à installer et complexes à utiliser.
Avec son extension spatiale, DuckDB met enfin l’analyse géographique à la portée de tou·tes.
Comme dans les deux articles précédents, je vais présenter deux cas concrets, l’un avec les données GTFS de transports en commun dans la métropole toulousaine, l’autre avec la base adresse nationale (BAN).
A - Le standard GTFS pour analyser les transports en commun à ToulouseLe format GTFS (General Transit Feed Specification) permet aux gestionnaires de transports en commun de mettre à disposition, quotidiennement, des informations détaillées sur leur réseau, les horaires et emplacement des arrêts, le niveau de service. Mis au point par Google en 2005, il s’est imposé comme un standard mondial.
Comme bien d’autres en France et dans le monde, le gestionnaire toulousain Tisséo propose en téléchargement un fichier rafraichi tous les jours, dont la carte ci-dessous restitue l’information purement géographique. Si vous zoomez sur ce composant cliquable (l’IGN propose un fort bel outil web intitulé « Ma carte »), vous verrez apparaître aussi les points d’arrêt.
J’ai construit cette carte interactive avec DuckDB à partir de ce fichier GTFS, gtfs_v2.zip (11 Mo), qui contient sous forme d’archive zippée une collection de fichiers CSV, disposés et structurés selon la norme :
La table routes décrit en bon français des « lignes », de façon purement textuelle, par type (0 = tramway, 1 = métro, 3 = bus, 6 = téléphérique…) : un identifiant unique route_id se distingue du code usuel de la ligne (ex. : ligne A du métro).
La table trips décrit des navettes. Par exemple le bus de la ligne 26 partant à 6 h 03, lundi 18 décembre 2023, de Montberon, terminus Borderouge correspond à une navette identifiée par un trip_id. Une navette a donc une caractéristique symbolique (la ligne), temporelle – horaire et jours – (elle ne circule pas forcément tous les jours à la même fréquence) et spatiale. Elle emprunte un itinéraire physique particulier définit par un shape_id.
La table shapes décrit ces itinéraires et c’est la première table véritablement géographique.
Chaque itinéraire se définit par une suite ordonnée de points GPS (latitude, longitude). Ces points ne correspondent pas aux arrêts, ils sont plus nombreux et définissent les changements d’orientation de l’itinéraire, afin de pouvoir le tracer précisément. Pour une même ligne, il y a généralement un itinéraire aller et un itinéraire retour, qui peuvent légèrement différer.
Les arrêts sont décrits dans la table stops, qui constitue la seconde table géographique. On distingue (via location_type) une zone d’arrêt globale des deux points physiques de l’arrêt, selon la direction désirée.
La table stop_times décrit chaque navette (identifiée par un trip_id) comme une suite d’arrêts situés spatialement et temporellement (stop_id, arrival_time…)
Voilà l’essentiel à retenir de ce riche format. Le site transit.land agrège les principales sources GTFS mondiales et en propose une élégante visualisation.
En avant avec DuckDB spatialVoyons comment la produire nous-même, avec DuckDB. Je l’utilise ici au sein de l’utilitaire gratuit DBeaver. DBeaver permet de gérer facilement ses scripts SQL (édition, sauvegarde) et de consulter de façon interactive (y compris cartographique) le résultat des requêtes adressées à DuckDB.
Note : depuis le 18 décembre 2023, l’extension SPATIAL de DuckDB est aussi utilisable dans le navigateur.
Chargeons d’abord les tables. Les fichiers du standard GTFS sont généralement mis à disposition sous forme d’une archive .zip. DuckDB ne sait pas lire directement un zip. Deux méthodes sont possibles :
1 – Télécharger et dézipper manuellement sur un disque local, puis, pour chaque table, écrire une instruction comme :
CREATE OR REPLACE TABLE routes AS FROM read_csv_auto('c:\...\routes.txt') ;
2 – Utiliser un proxy capable de charger le zip et d’extraire à la volée la table désirée, le tout via une simple requête [https.] C’est possible avec un petit script PHP prenant comme paramètre le nom de la table à extraire et l’URL du zip :
https://icem7.fr/data/proxy_unzip.php?file=routes
&url=https://data.toulouse-metropole.fr/api/explore/v2.1/catalog/datasets/
tisseo-gtfs/files/fc1dda89077cf37e4f7521760e0ef4e9Utilisons une MACRO pour simplifier les écritures :
CREATE OR REPLACE MACRO get_gtfs(f, cache) AS 'https://icem7.fr/data/proxy_unzip.php?clear_cache=' || cache || '&file=' || f || '&url=https://data.toulouse-metropole.fr/api/explore/v2.1/catalog/datasets/ tisseo-gtfs/file/fc1dda89077cf37e4f7521760e0ef4e9';
Le paramètre cache va indiquer au script de conserver le zip sur le serveur proxy le temps d’extraire successivement toutes les tables, ce qui prend 10 secondes.
-- 1er appel forçant le téléchargement du dernier gtfs CREATE OR REPLACE TABLE routes AS FROM read_csv_auto(get_gtfs('routes', 1)) ; CREATE OR REPLACE TABLE trips AS FROM read_csv_auto(get_gtfs('trips', 0)) ; CREATE OR REPLACE TABLE shapes AS FROM read_csv_auto(get_gtfs('shapes', 0)) ; CREATE OR REPLACE TABLE stops AS FROM read_csv_auto(get_gtfs('stops', 0)) ; CREATE OR REPLACE TABLE stop_times AS FROM read_csv_auto(get_gtfs('stop_times', 0)) ; CREATE OR REPLACE TABLE calendar_dates AS FROM read_csv_auto(get_gtfs('calendar_dates', FALSE), types=[VARCHAR,DATE,INT], dateformat='%Y%m%d') ;
Pour cartographier le réseau, revenons donc à la table shapes :
Pour la traduire dans un format spatial, les x lignes décrivant un shape_id particulier doivent être condensées en une seule entité spatiale de type LINESTRING. Autrement dit, la table shapes doit être regroupée par shape_id, chaque enregistrement décrira in fine un itinéraire complet.
Commençons par créer des entités géométriques de type POINT. Conventionnellement, une telle colonne est dénommée geometry :
LOAD spatial ; SELECT shape_id, shape_pt_sequence, ST_Point(shape_pt_lon,shape_pt_lat) AS geometry FROM shapes ;
Rajoutons une agrégation pour rassembler tous les points d’un tracé (shape_id) en une seule ligne :
WITH shapes_pt_geo AS ( SELECT shape_id, shape_pt_sequence, ST_Point(shape_pt_lon,shape_pt_lat) AS geometry FROM shapes ORDER BY shape_id, shape_pt_sequence ) SELECT shape_id, ST_MakeLine(list(geometry)) AS geometry FROM shapes_pt_geo GROUP BY ALL ;
Je n’ai plus que 328 enregistrements (sur les 200 000 de la table shapes).
Et surtout, grâce à la petite manip expliquée ici, je peux visualiser chacun de ces itinéraires, directement dans DBeaver :
Pour obtenir une table agrémentée du nom des lignes, je vais devoir procéder à deux jointures, ce sont les charmes du format relationnel GTFS :
CREATE OR REPLACE TABLE reseau_gtfs_toulouse_met AS WITH shapes_pt_geo AS ( SELECT shape_id, shape_pt_sequence, shape_dist_traveled, ST_Point(shape_pt_lon,shape_pt_lat) AS geometry FROM shapes ORDER BY shape_id, shape_pt_sequence ), shapes_lines_geo AS ( SELECT shape_id, max(shape_dist_traveled)::int AS shape_length, ST_MakeLine(list(geometry)) AS geometry FROM shapes_pt_geo GROUP BY ALL ) SELECT r.route_id,r.route_short_name,r.route_long_name,r.route_type, s.shape_id,s.shape_length,s.geometry FROM shapes_lines_geo s LEFT JOIN (SELECT DISTINCT route_id, shape_id FROM trips) t ON s.shape_id = t.shape_id LEFT JOIN routes r ON r.route_id = t.route_id ORDER BY r.route_type, r.route_id ;
Et voici dans cet aperçu les deux lignes de métro (A et B), sens aller et retour, deux lignes de bus :
Il ne me reste plus qu’à exporter en GeoJSON pour l’exploiter à ma guise dans une autre application, comme le bien pratique outil web IGN Ma carte.
COPY reseau_gtfs_toulouse_met TO 'C:/…/reseau_gtfs_toulouse_met.json' WITH (FORMAT GDAL, DRIVER 'GeoJSON');
J’ai procédé de la même manière avec la table des arrêts, que vous pourrez voir apparaitre en zoomant suffisamment sur la carte.
Simplicité des calculs géométriquesÀ partir d’un tel fonds de carte et des informations associées, on peut calculer la longueur de chaque itinéraire, le temps de parcours, et donc la vitesse moyenne, pour déterminer les lignes les plus longues, les plus rapides, etc.
Pour chaque shape, nous pouvions lire dans la table shapes d’origine la distance totale parcourue, renseignée par Tisséo. Mais il est possible de la calculer à partir de sa géométrie.
Au préalable, pour obtenir une distance en mètres, il convient de projeter à la volée chaque géométrie vers un référentiel métrique, autrement dit de passer du référentiel « GPS » en longitude/latitude (codé conventionnellement EPSG:4326) au référentiel français Lambert 93 (codé EPSG:2154) :
SELECT route_short_name, route_long_name, shape_length, ST_length(ST_Transform(geometry,'EPSG:4326','EPSG:2154', true))::int AS shape_length_calc FROM reseau_gtfs_toulouse_met ORDER BY shape_length DESC ;
Comme on peut le constater, le calcul géométrique est très proche, à quelques mètres près, de l’information fournie par Tisséo.
Pour éviter l’empilement des parenthèses, je préfère la syntaxe alternative suivante, plus lisible, inspirée de la programmation fonctionnelle, que DuckDB implémente également :
SELECT route_short_name, route_long_name, shape_length, geometry.ST_Transform('EPSG:4326','EPSG:2154', true) .ST_Length()::int AS shape_length_calc FROM reseau_gtfs_toulouse_met ORDER BY shape_length DESC ;
Autre approche spatiale, et pratique : quels sont les arrêts Tisséo les plus proches de chez moi, et quand sont les prochains départs, et pour où ?
Voici d’abord chez moi :
SELECT ST_Point(1.46158, 43.69875) AS home_location ;
Les arrêts proches de mon domicile (à moins de 700 mètres) se déterminent ainsi :
CREATE OR REPLACE VIEW arrets_proches AS SELECT ST_Point(stop_lon, stop_lat) AS geometry, ST_Distance( ST_Point(stop_lon, stop_lat).ST_Transform('EPSG:4326','EPSG:2154', true), ST_Point(1.46158, 43.69875).ST_Transform('EPSG:4326','EPSG:2154', true) )::int AS distance_home, stop_id, stop_name FROM stops WHERE distance_home
Rappelez-vous, il y a généralement deux arrêts dans la même zone, selon la direction du bus.
Pour faire le lien avec les horaires, le nom de la ligne, et s’en tenir aux horaires valides aujourd’hui à partir de maintenant, engageons une série de jointures et de filtres adaptés (vous n’êtes pas obligés de tout analyser, sauf si vous êtes passionnés par GTFS) :
SELECT route_short_name, route_long_name, stop_name, arrival_time, trip_headsign, distance_home, trips.trip_id FROM arrets_proches JOIN stop_times ON arrets_proches.stop_id = stop_times.stop_id JOIN trips ON stop_times.trip_id = trips.trip_id JOIN calendar_dates ON trips.service_id = calendar_dates.service_id JOIN routes ON routes.route_id = trips.route_id WHERE arrival_time > localtime AND calendar_dates.date = current_date ORDER BY arrival_time, distance_home ;
Il reste que la ligne 26 propose plusieurs arrêts près de chez moi ; je souhaite ne retenir que le plus proche.
Il suffira d’un QUALIFY avec une « window function » pour nettoyer le résultat :
WITH trips_proches AS ( SELECT route_short_name || ' - ' || route_long_name AS ligne, trip_headsign AS terminus, stop_name, distance_home, arrival_time, trips.trip_id, geometry FROM arrets_proches JOIN stop_times ON arrets_proches.stop_id = stop_times.stop_id JOIN trips ON stop_times.trip_id = trips.trip_id JOIN calendar_dates ON trips.service_id = calendar_dates.service_id JOIN routes ON routes.route_id = trips.route_id WHERE arrival_time > localtime AND calendar_dates.date = current_date ) SELECT * EXCLUDE(trip_id), FROM trips_proches WHERE terminus IN ('Borderouge', 'Argoulets') QUALIFY rank() over(PARTITION BY trip_id ORDER BY distance_home) = 1 ORDER BY arrival_time, distance_home ;
Et le plus drôle, c’est que ma fille vient de passer me voir et se demandait quand était le prochain bus pour Argoulets. Elle n’en est pas revenue que je lui montre la réponse dans cette étrange interface ! Son appli Tisséo marche très bien aussi…
Note : vous pouvez déclencher une requête SQL GTFS via une simple URL.
B – Base adresse nationale (BAN), filaire de voies et GeoParquetMon second cas d’étude porte sur des fichiers bien plus volumineux, et me permet d’introduire le format GeoParquet.
Mon précédent logement se trouvait dans une rue limitrophe des communes de Toulouse et de Launaguet. L’état déplorable de la voie s’expliquait, disait-on, par son statut hybride, aucune des deux communes ne voulant s’en occuper à la place de l’autre.
À l’époque, j’aurais pu vouloir rameuter tous les ménages concernés, habitant le long de cette voie limitrophe, ou à proximité immédiate, pour tancer les autorités (mais c’est juste une fable que j’élabore pour l’occasion).
Comment donc compter tous ces voisins ?
Cette voie s’appelle Chemin des Izards, dont une large portion sud commence dans Toulouse, et une autre délimite Toulouse (à gauche) et Launaguet (à droite).
À partir du filaire de voies de Toulouse métropole, je vais récupérer l’ensemble du tracé de la voie. Plutôt que lire un GeoJSON de 20 Mo, j’utilise la version GeoParquet du filaire, que j’ai ainsi réduite à 3 Mo. Comme d’habitude, je lis directement les données sur le web, ici sur data.gouv :
CREATE OR REPLACE TABLE troncons_izards_ as SELECT code_insee, street, fromleft, fromright, ST_GeomFromWKB(geometry) AS geometry FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/filaire-voiries-toulouse-metropole-format-geoparquet/20231219-050942/filaire-de-voirie-toulouse-met-geo.parquet' WHERE motdir LIKE 'IZARDS%' ORDER BY fromleft, fromright ;
Grace à la lecture ciblée du fichier, les seuls « row-groups » du fichier parquet qui contiennent les données seront chargés et scannés. Ainsi, 1 Mo seulement a transité par le réseau. Ceci est possible parce que j’ai constitué le fichier GeoParquet en le triant sur code_insee et motdir, champs de recherche les plus naturels.
Notez que le champ de géométrie d’un fichier GeoParquet est, selon cette spécification, encodé dans un format spécifique (le WKB). Pour le ramener au format géométrique de DuckDB spatial, il suffit de lui appliquer un ST_GeomFromWKB().
Pour isoler la partie du chemin des Izards qui est limitrophe de Toulouse et Launaguet, je cherche à identifier des doublons. En effet, ces tronçons limitrophes sont décrits deux fois dans le fichier, pour chaque commune qui gère son côté de voie.
CREATE OR REPLACE TABLE frontiere_izards AS SELECT DISTINCT a.geometry,a.fromleft,a.fromright FROM izards_troncons a CROSS JOIN izards_troncons b WHERE ST_Equals(a.geometry, b.geometry) AND a.code_insee b.code_insee ORDER BY a.fromleft, a.fromright ;
Vérifions visuellement dans DBeaver : je retrouve bien la partie nord du chemin des Izards, celle qui sépare Toulouse et Launaguet :
Ma deuxième entreprise consiste à élaborer un tampon de 100 mètres autour de cette voie.
Pour ce faire, je projette en coordonnées métriques avant de calculer le « buffer » :
CREATE OR REPLACE TABLE buffer_izards AS SELECT ST_Union_Agg(geometry) .ST_Transform('EPSG:4326','EPSG:2154',true) .ST_Buffer(100) -- buffer de 100 mètres .ST_Transform('EPSG:2154','EPSG:4326',true) AS geom, quadkey_min_geo(geom) AS quadkey FROM frontiere_izards ;
Vérifions l’allure de ce tampon, cela semble assez correct :
Indexation spatiale avec une quadkeyLa dernière requête inclut le calcul d’une nouvelle information quadkey, qu’on appelle un index spatial. Ce quadkey suit le modèle de Microsoft avec Bing : la terre est découpée en une pyramide de quadrillages. On peut aller jusqu’au niveau 12 par exemple, et affecter à chaque petit carreau de ce niveau un code à 12 chiffres.
Bing Maps Tile SystemAinsi, quand on travaille sur une zone géographique particulière, il est pratique de connaitre le quadkey du carreau qui l’englobe (à un niveau <=12). Cela servira à filtrer d’autres couches, comme la base d’adresses nationale que l’on va découvrir, si elle intègre elle aussi une colonne de quadkey.
La fonction ST_QuadKey() vient d’apparaitre dans la branche de dev de DuckDB spatial, elle sera disponible prochainement en version 0.9.3. Si vous voulez la tester, il suffit de l’installer de la façon suivante, dans le client DuckDB ou même dans la version web :
FORCE INSTALL spatial FROM 'http://nightly-extensions.duckdb.org' ;
ST_Quadkey() calcule le quadkey d’un point géométrique.
Le concepteur de l’extension DuckDB spatial prévoit même une fonction de calcul du quadkey du carreau le plus petit englobant une entité géographique quelconque (ligne, polygone).
Je la préfigure par cette macro :
CREATE OR REPLACE MACRO quadkey_min_geo(geom) AS ( WITH t1 AS ( SELECT unnest(split(ST_Quadkey(ST_XMin(geom), ST_YMin(geom),12),'')) AS a, unnest(split(ST_Quadkey(ST_XMin(geom), ST_YMax(geom),12),'')) AS b, unnest(split(ST_Quadkey(ST_XMax(geom), ST_YMin(geom),12),'')) AS c, unnest(split(ST_Quadkey(ST_XMax(geom), ST_YMax(geom),12),'')) AS d ) SELECT string_agg(a,'') AS quadkey FROM t1 WHERE a = b AND b = c AND c = d ) ;
Ainsi, le quadkey calculé de notre tampon de 100 m autour du Chemin des Izards est :
Examinons maintenant la base adresse nationale (BAN), je l’ai constituée au format GeoParquet à partir du csv.gz national, en l’enrichissant, pour chaque point adresse (et il y en a 26 millions), du quadkey correspondant. En voici un aperçu, sur un territoire mieux reconnaissable que la banlieue toulousaine :
BAN en GeoParquet dans QGIS, Finistère nord - coloration par quadkey niveau 12Ainsi, la requête filtrée suivante ne charge que 6 Mo de données sur les 600 Mo du fichier parquet national – c’est tout l’intérêt de ce quadkey :
SELECT geometry FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/ban-format-parquet/20231228-103716/adresses-france-2023.parquet' WHERE quadkey LIKE '120222030220%' ;
Et je vais maintenant préciser ma demande avec un autre filtre spatial : que les adresses soient dans le « buffer Izards » :
SELECT ST_GeomFromWKB(geometry) AS geom FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/ban-format-parquet/20231228-103716/adresses-france-2023.parquet' a JOIN buffer_izards b ON ST_Within(ST_GeomFromWKB(geometry), b.geom) WHERE a.quadkey LIKE '120222030220%' ; -- 1 s
L’exécution ne prend ici qu’une seconde. C’est tout bonnement ahurissant.
Un opérateur de comparaison spatiale comme ST_Within() est coûteux, et s’il fallait le jouer sur les 26 millions d’adresses de la BAN, ce serait monstrueusement long. Restreindre le champ de cette comparaison aux seules adresses du carreau/quadkey pertinent nous fait gagner un temps fou.
Cela va vite aussi parce que j’ai recopié manuellement le quadkey du buffer. Une manière plus dynamique d’écrire cette requête serait :
SELECT ST_GeomFromWKB(geometry) AS geom FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/ban-format-parquet/20231228-103716/adresses-france-2023.parquet' a JOIN buffer_izards b ON ST_Within(ST_GeomFromWKB(geometry), b.geom) WHERE a.quadkey LIKE (b.quadkey || '%') ; -- 10 s
Cette version prend désormais 10 secondes, ce qui reste peu, mais je trouve anormal qu’elle soit bien plus longue que la précédente. J’ai signalé ce cas concret à l’équipe DuckDB et ne doute pas qu’elle saura remettre la vélocité nécessaire ici !
J’obtiens surtout 153 adresses de ménages qui auraient ainsi pu se mobiliser pour réclamer que la voie soit refaite.
Mais certains ont bien dû le faire, car la route a été aménagée à neuf depuis peu, agrémentée comme il se doit de moult chicanes et ralentisseurs…
Pour visualiser ensemble ces adresses, le buffer, la portion limitrophe du chemin et les limites de Toulouse et Launaguet, tentons enfin de réunir ces différentes couches dans une seule table :
SELECT ST_union_agg(geometry) AS geometry FROM frontiere_izards UNION SELECT geom FROM buffer_izards UNION (SELECT ST_GeomFromWKB(geometry) AS geom FROM 'https://static.data.gouv.fr/resources/ban-format-parquet/20231228-103716/adresses-france-2023.parquet' a JOIN buffer_izards b ON ST_Within(ST_GeomFromWKB(geometry), b.geom) WHERE a.quadkey LIKE '120222030220%') UNION SELECT ST_ExteriorRing(geom) FROM st_read('https://geo.api.gouv.fr/communes?code=31555&format=geojson&geometry=contour') UNION SELECT ST_ExteriorRing(geom) FROM st_read('https://geo.api.gouv.fr/communes?code=31282&format=geojson&geometry=contour') ;
J’ai mobilisé au passage une API web, l’API Géo, pour récupérer le contour des deux communes. Ainsi, cette ultime requête mobilise ensemble des sources web indépendantes : la BAN (GeoParquet), le filaire de Toulouse métropole (GeoParquet), et l’API Géo (GeoJSON).
Et voici le résultat directement affiché dans DBeaver !
153 adresses à proximité du tronçon limitrophe du Chemin des Izards Le format GeoParquetCe format nait d’une initiative communautaire, désireuse d’utiliser Parquet pour encoder des fichiers géographiques. Parvenu en 2023 à sa version 1.0, GeoParquet est lu par le logiciel libre QGiS, qui permet donc de le visualiser, et supporté par des éditeurs majeurs (Esri, Carto, FME, Microsoft…)
Depuis août 2023, un groupe de travail au sein de l’OGC est chargé d’en affiner encore la spécification pour l’asseoir définitivement comme un standard géographique mondial. L’IGN anglais, l’Ordnance Survey, utilise déjà GeoParquet.
Un fichier GeoParquet est un fichier Parquet qui comprend des métadonnées géographiques spécifiques et encode la géométrie, officiellement au format WKB, mais aussi possiblement au format Arrow. Le format GeoArrow est donc un GeoParquet dans lequel la colonne de géométrie, au lieu du classique WKB, utilise une structure bien plus rapide à charger en mémoire, sans décodage.
D’une façon générale, le format GeoParquet est bien plus compact que ses alternatives. Comme tout fichier Parquet, on peut le lire (avec DuckDB par exemple) de façon sélective sur le web avec des « range requests », ce qui permet de requêter directement en [https] sans avoir à télécharger le fichier complet en local.
Il existe de multiples façons de convertir en GeoParquet un fichier géographique classique de type GeoJSON, shp, gpkg ou autres, par exemple :
- OGR/GDAL,
- librairies GeoPandas (Python), geoarrow (R),
- utilitaire gpq.
J’utilise plutôt ce dernier car, comme DuckDB, c’est un petit exécutable (30 Mo), sans dépendance. DuckDB ne sait pas – encore, mais ça va venir – exporter en GeoParquet. Mais il peut exporter un fichier géographique en Parquet standard, gpq venant ensuite le transformer en GeoParquet.
Ainsi, pour convertir la base adresse nationale (BAN) en GeoParquet, je commence dans DuckDB par un export Parquet :
COPY ( WITH ban AS ( SELECT *, ST_AsWKB(ST_point(lon, lat)) AS geometry, ST_QuadKey(ST_point(lon, lat), 12) AS quadkey FROM 'c:\...\adresses-france.csv.gz' ) SELECT * EXCLUDE(lon,lat,x,y) FROM ban ORDER BY quadkey ) TO 'c:\...\adresses-france.parquet' ;
Notez qu’une fois le champ de géométrie créé (obligatoirement en WKB), je n’ai plus besoin des colonnes redondantes lon, lat, x et y. Par ailleurs, je rajoute une colonne quadkey et, je trie sur cette colonne – très important – pour donner à cet indexation spatiale toute son efficacité.
Puis, en ligne de commande, je passe de Parquet à GeoParquet :
gpq convert c:\...\adresses-france.parquet c:\...\adresses-france-geo.parquet
--from=parquet --to=geoparquet --compression=zstdJe peux aussi préciser un –row-group-length= pour ajuster la taille des row-groups dans le fichier, paramètre important pour accélérer les requêtes [https] : je dois avoir suffisamment de row-groups (une dizaine typiquement) pour que lire le ou les row-groups qui contiennent les données que je recherche soit efficace, fasse économiser beaucoup de bande passante.
adresses-france-geo.parquet est un peu plus léger (600 Mo) que le csv.gz téléchargeable (700 Mo). Et surtout, il est directement requêtable en [https,] avec une extraordinaire efficacité pour ses 26 millions d’adresses.
Conclusion de cette série de trois articles sur DuckDB et ses bluffantes potentialitésDuckDB, Parquet et GeoParquet nous font entrer dans un nouvel univers, qui dépasse le classique modèle client / « serveur spécialisé de base de données », ou client / API web.
À la place des boites noires sur serveur, qui implémentent en silo des API et des requêtes, le web entier devient une base de données généraliste, et c’est l’ordinateur de l’utilisateur qui fait le travail de requêtage, capable de charger sélectivement et sans enrobage inutile des flux de données brutes directement utilisables en mémoire.
Peu de personnes encore ont saisi toutes les implications de cette mutation. Voici quelques avantages très concrets :
- Économiser en gestion des données et d’accès concurrents sur les serveurs de mise à disposition : il suffit de déposer des fichiers et de laisser la magie du protocole [https] et des systèmes de cache opérer.
- Éviter à l’usager de télécharger des fichiers en local, de les dézipper, à chaque fois qu’il veut accéder aux données les plus fraiches.
- Dépasser la syntaxe obscure et variable des API web et surtout leurs limitations : formats de sortie verbeux, identification nécessaire parfois, limite en volume ou en nombre d’appels, lenteur souvent, pannes à l’occasion.
- Pouvoir dans la même requête interroger simultanément plusieurs sources de données sur le web, faire les jointures nécessaires à la volée.
- N’utiliser, côté utilisateur, que deux ou trois logiciels très simples, légers, rapides à charger, gratuits (le navigateur, év. un exécutable DuckDB indépendant si l’on utilise pas DuckDB dans le navigateur, DBeaver pour la productivité) et surtout un seul langage, le standard parmi les standards, SQL, flexible et intuitif.
- Accéder avec une vitesse incroyable à des fichiers plus volumineux, même avec une mémoire limitée.
Au-delà de la technique, j’ai voulu dans ces trois articles vous faire (re)découvrir la belle richesse des sources de données open data en France, en élaborant des cas d’usage les plus concrets et reproductibles possibles.
J’espère enfin que les gestionnaires de ces bases open data et des API liées sauront saisir les avantages, pour l’utilisateur, à proposer en complément de leur dispositif actuel des bases au format (geo)parquet.
Pour en savoir plus- Meetup DuckDB Toulouse Dataviz, janvier 2024
- 3 explorations bluffantes avec DuckDB – Interroger des fichiers distants (1/3), icem7, 2023
- 3 explorations bluffantes avec DuckDB – Butiner des API JSON (2/3), icem7, 2023
- DuckDB – Spatial Extension
- DuckDB Spatial Extension – Documentation
- PostGEESE? Introducing The DuckDB Spatial Extension
- DuckDB: The indispensable geospatial tool you didn’t know you were missing – Chris Holmes, 2023
- Data Science is Getting Ducky, Paul Ramsey, 2023
- Two Tier Architectures are Anachronistic, Hannes Mühleisen, 2023
- Bing Maps Tile System
- GeoParquet – Github
- OGC forms new GeoParquet Standards Working Group, 2023
- Explorer la cartographie des réseaux de transports publics avec des données GTFS – Carto numérique, 2022
- Formation DuckDB, icem7
L’article 3 explorations bluffantes avec DuckDB – Croiser les requêtes spatiales (3/3) est apparu en premier sur Icem7.
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10:07
Mise à jour ArcGIS for Microsoft 365 - Décembre 2023
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa suite ArcGIS for Microsoft 365 a été mise à jour il y a quelques jours. Pour rappel, ArcGIS for Microsoft 365 est un ensemble de composants qui s'exécutent directement dans les applications Microsoft 365 (Excel, SharePoint, Power BI, Teams et Power Automate) et qui permettent aux utilisateurs de votre organisation d'accéder, d'analyser, d'enrichir et de collaborer avec les données de votre portail ArcGIS, tout en restant dans l'environnement applicatif Microsoft.
Cette mise à jour de décembre 2023 se concentre uniquement sur ArcGIS for Excel et ArcGIS for SharePoint. Elle apporte des améliorations de qualité significatives, des corrections de bugs et de nouveaux outils à explorer.
ArcGIS for Excel
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Afin d’améliorer l'interface utilisateur, les icônes ont été mises à jour
sur l'onglet ArcGIS, ainsi que dans l'ensemble du logiciel.
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Dans le volet Couches, lorsque vous ajoutez des données à partir de
Microsoft Excel, la
sélection automatique des données x, y
est désormais prise en charge. Lorsque vous sélectionnez une cellule dans
un tableau Microsoft Excel, les données sont cartographiées de manière
intelligente et peuvent détecter les informations x,y. Le champ Données
sélectionne par défaut le tableau entier, mais vous pouvez toujours
sélectionner une plage de cellules spécifique dans le menu
déroulant.
-
Lors de l'ajout de données à partir d'Excel, vous pouvez désormais rechercher et filtrer par WKID dans le menu
déroulant Référence spatiale.
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Vous pouvez créer et partager des modèles de mise en page personnalisés
pour votre organisation. Lors de la connexion à ArcGIS for Excel avec
ArcGIS Enterprise, ces modèles d'impression personnalisés sont désormais
disponibles dans le volet
Imprimer.
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La fonctionnalité de géocodage est désormais disponible dans le
Générateur de fonctions. Utilisez les
fonctions
suivantes pour géocoder des listes d'adresses dans une feuille de calcul
Microsoft Excel : GETADDRESS, GETCOORDINATES et SUGGESTADDRESS.
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En plus de zoomer et dézoomer dans la navigation, vous pouvez désormais
revenir à la vue cartographique par défaut et afficher une carte en
plein écran.
- Une réponse sur la façon de vider votre cache a été ajoutée dans la section FAQ.
ArcGIS for SharePoint
-
ArcGIS for SharePoint prend désormais en charge le
géocodage d'une liste ou d'une bibliothèque de documents Microsoft
SharePoint
au sein de l'interface SharePoint pour rationaliser vos flux de travail.
Pour activer spatialement une liste ou une bibliothèque pour la
cartographie, sélectionnez des lignes dans votre liste, cliquez sur le
nouveau bouton Géocodage dans la barre d'outils et sélectionnez le
géocodeur souhaité dans le menu Géocodage. Vous pouvez toujours géocoder
une liste ou une bibliothèque à l’aide du
modèle Power Automate
pour activer spatialement votre liste ou bibliothèque pour la
cartographier.
-
Lorsque vous ajoutez des données à une carte, géotaguez ou recherchez
des documents géolocalisés, vous pouvez désormais rechercher des données
sur les
sites hub SharePoint
disponibles en plus des sites racine et des sous-sites à l'aide du
Sélecteur de sites.
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L’outil Liste Carte a été renommée Mettre à jour les localisations.
Ouvrez une liste SharePoint ou une bibliothèque de documents,
sélectionnez des lignes dans votre liste, cliquez sur Mettre à jour les
localisations et
modifiez ou supprimez des points, des polylignes ou des polygones.
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Des améliorations ont été apportées à l'ensemble de l'interface
utilisateur. Par exemple, les
fenêtres contextuelles, qui affichaient auparavant les images comme chemin d'accès à l'image
et les liens sous forme de texte brut, affichent désormais des
miniatures d'images et des liens hypertextes.
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Des corrections de bugs ont été apportées, notamment un bug qui
empêchait le filtrage dynamique de fonctionner entre les composants
WebPart connectés et un bug qui empêchait les utilisateurs de rééditer
une page après sa publication avec une carte.
- Les icônes ont été mises à jour dans tout le logiciel.
Ressources complémentaires
Vous pouvez lire les derniers articles de blog, interagir avec des experts, répondre à une enquête, en savoir plus sur les composants ArcGIS for Microsoft 365, obtenir des commentaires entre pairs et trouver des réponses aux questions sur les logiciels sur le site de la communauté Esri.
Visitez le site des vidéos, les pages des nouveaux produits, et les pages de la communauté ArcGIS for Microsoft 365 Esri pour les derniers journaux de modifications et articles de blog :- ArcGIS for SharePoint
- ArcGIS for Excel
- ArcGIS for Power BI
- ArcGIS for Teams
- Connecteurs ArcGIS for Power Automate
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Afin d’améliorer l'interface utilisateur, les icônes ont été mises à jour
sur l'onglet ArcGIS, ainsi que dans l'ensemble du logiciel.
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9:12
GRASS GIS: Annual Report 2023
sur Planet OSGeo2023 has been an amazing year in the advancement of the GRASS GIS project, which celebrated its 40th birthday! As the year draws to a close, let’s look back at some of the achievements of the GRASS community. Community Meeting The GRASS GIS Community Meeting held at the Faculty of Civil Engineering of the Czech Technical University in Prague during the first days of June brought together users, supporters, contributors, power users and developers to celebrate, collaborate and chart the future of GRASS GIS.
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20:06
Questions à la géographie féministe, Marianne BlidonCafé géo du 3 janvier 2023
sur Les cafés géographiquesCafé géo de Montpellier du 3 janvier 2023Marianne Blidon est géographe féministe, spécialiste de géographie sociale et politique au prisme du genre et des sexualités. Elle est maître de conférences habilitée à diriger des recherches à l’Institut de Démographie de l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne (IDUP) où elle est aussi référente égalité et membre du comité d’éthique de l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne. Par ailleurs, elle est membre du bureau de la commission genre et géographie de l’UGI et de la commission diversité de l’alliance UNA Europa.
Ses recherches récentes concernent la géographie du trauma et son élaboration épistémologique, théorique et méthodologique. Elle conduit actuellement une enquête longitudinale et un suivi de cohorte sur les projets d’émigration vers Israël et l’Amérique du Nord en lien avec l’expérience et les représentations de l’antisémitisme. Elle est aussi membre du projet collaboratif européen RESIST – Fostering Queer Feminist Intersectional Resistances against Transnational Anti-Gender Politics (EU Horizon Europe) sous la direction de la géographe irlandaise Kath Browne[1].
Définir le féminisme et la géographie féministeIl n’est pas possible de concevoir la géographie féministe, et de la définir, sans d’abord définir le féminisme. Cependant, comme l’a souligné Marianne Blidon, le féminisme étant multiple, il est lui-même difficile à définir, au point que certain·es résistent à le faire. L’idée première, simpliste, que nous avons du féminisme est celle d’une lutte pour l’égalité entre les hommes et les femmes. Or, le féminisme ne concerne pas que les femmes, ni seulement cette lutte vers l’égalité des genres. C’est ce qu’a proposé de nous montrer Marianne Blidon en se basant sur diverses sources théoriques. Selon Angela Davis, le féminisme serait une méthode pour mieux lutter pour le changement, dans tous les domaines, ce qui explique que l’autrice y ajoute des notions de race et de classe (2008). Cette idée trouve sa continuité dans le concept d’intersectionnalité de Kimberley Crenshaw, qui propose de penser l’ensemble des intersections des situations de discrimination et leurs impacts (1989). Prenant tout ceci en compte, on peut s’accorder sur le fait que le féminisme est un moyen de penser le changement social au sens large (S. Bourcier et A. Molinier, 2012).
La géographie féministe est influencée par ces définitions, mais reste complexe à définir de manière succincte. Aussi Marianne Blidon nous a-t-elle proposé de reprendre la définition de la géographe afro-américaine Rickie Sanders, qui définit la géographie féministe à partir de 8 caractéristiques :
– Remettre en question les relations de pouvoir, à la fois comme objet et comme pratique réflexive, c’est-à-dire que les relations de pouvoirs sont non seulement un objet d’étude à part entière, mais elles servent aussi de grille d’analyse d’autres phénomènes ;
– Avoir une approche intersectionnelle ;
– Prêter attention à l’ordinaire, au quotidien, plutôt qu’à l’extraordinaire ;
– Donner une voix à celleux qui n’en ont pas, grâce à des travaux collaboratifs ; travailler « avec » les personnes étudiées et pas seulement « sur » elles ;
– Agir en accord avec ses principes féministes ;
– S’engager dans des débats épistémologiques sur la vérité et la production de la connaissance ;
– S’inscrire dans la perspective des savoirs situés ;
– Donner quelque chose en retour de ces études.Cette première définition nous donne une bonne idée de ce que la géographie féministe est, et de ses perspectives tant épistémologiques que méthodologiques. Malgré cela, féminisme et géographie féministe font face, comme l’a très bien expliqué Marianne Blidon, à des résistances qui les empêchent de trouver une place reconnue et durable notamment dans les institutions universitaires françaises.
Les résistances au féminisme et à la géographie féministe : quelles raisons, quels arguments ?Au cours de sa conférence, Marianne Blidon a insisté sur la résistance à l’institutionnalisation de la géographie féministe en France aujourd’hui alors qu’elle s’est largement développée dans les espaces académiques anglo-saxons (première chaire en GB en 1994 par Liz Bondi, création de la revue Gender, Place and Culture, etc.). Elle demeure un angle mort de la géographie nationale. Ce désintérêt et cette invisibilisation sont renforcés par une présentation stéréotypée et peu informée ainsi que la stigmatisation dont ce champ fait l’objet. La géographie féministe est soit disqualifiée comme un champ a-scientifique car engagé et militant, soit réduite à une particularité anglo-saxonne de la géographie culturelle. JF. Staszak ou C. Chivallon ont parfois cette lecture culturaliste : la géographie française s’intéresse à la classe, l’anglo-saxonne au genre et à la race. Ainsi, elle reste souvent en marge ou absente des appels à projets, des manuels et des présentations généralistes. Par ailleurs, l’ancienneté et la vitalité de ce courant de la géographie sont gommés au profit du récit de la figure pionnière – Jacqueline Coutras – qui aurait fait seule émerger le champ sans continuité, appuis ou ancrages ; invisibilisant par la même d’autres figures importantes comme Jeanne Fagnani ou Renée Rochefort (voir notamment Ginsburger, 2017).
Par ailleurs, la France souffre d’une ambiguïté quant au féminisme et, par extension, à la géographie féministe. La portée de cet héritage est ambiguë et le combat pour l’égalité apparaît pour beaucoup comme un combat dépassé du fait du « mythe de l’égalité déjà-là » et ce malgré les nombreuses objectivations chiffrées des inégalités et des violences systémiques (harcèlement de rue, violences de genre et féminicides, inégalités salariales et inégales disposition des temps sociaux…). Si le mouvement #Metoo a suscité beaucoup d’espoirs de changement parmi la jeune génération, le bilan demeure en demi-teinte et la vigueur et les attaques des mouvements antiféministes ont de quoi inquiéter. Ces discours sont éclairants quant à la résistance aux idées et aux épistémologies féministes. Marianne Blidon nous en a proposé une liste non exhaustive. Les arguments vont d’une considération du féminisme comme un combat dépassé, l’égalité effective étant atteinte, au refus de la victimisation, en passant par une attention se reportant sur une crise de la masculinité qui voudrait que les hommes soient en réalité les véritables victimes dans la société actuelle. Tous ces arguments sont réfutables par les statistiques, qui prouvent que l’égalité hommes-femmes est loin d’être atteinte et que les violences de genre persistent. Marianne Blidon a aussi insisté sur la nécessaire distinction entre expérience personnelle et les rapports sociaux. Vivre dans un couple hétérosexuel égalitaire, être mieux payée que son conjoint, avoir eu régulièrement des promotions face à des hommes n’invalident pas des inégalités systémiques qui ne se situent pas seulement à un niveau individuel mais collectif.
La géographie féministe fait face à des résistances similaires, notamment en raison de son lien avec le mouvement féministe. Le féminisme n’étant pas considéré comme une démarche scientifique, mais comme un engagement politique et militant, la géographie féministe souffre donc d’une forte disqualification. N’étant pas prise au sérieux, elle ne trouve pas, ou peu, sa place dans les institutions universitaires françaises. Ainsi, on ne trouve pas, ou peu, en France de cours sur la question et encore moins de départements ou de cursus dédiés contrairement aux espaces anglophones. Ce déséquilibre entre la France et ses voisins britanniques ou nord-américains conduit à envisager à l’instar de Christine Chivallon que ce champ serait le propre de ces espaces académiques plus ouverts à une approche communautaire. Cette lecture culturaliste achoppe sur l’histoire de cette discipline et l’oubli que dès 1982, le CNRS lance l’Action Thématique Programmée « Recherches sur les femmes et recherches féministes », à la suite du colloque « Femmes, féminisme, et recherche », tenu à Toulouse (Rouch, 2001).Tout ceci explique que, comme le dit Gillian Rose, citée par Marianne Blidon lors que sa conférence, « la géographie féministe reste “en dehors du projet” de la géographie » (1993).
Néanmoins, la géographie féministe est aujourd’hui plus visible en partie grâce à une nouvelle génération plus demandeuse et au courant des luttes féministes et de leurs apports. Dans le milieu universitaire, la mise au jour d’affaires de harcèlement et d’agressions sexuelles permet l’apparition de discours et de pratiques militantes et critiques. Les questions féministes trouvent aussi leur place dans le monde universitaire via la circulation des savoirs académiques et le poids des normes anglophones dans le milieu, permettant d’imposer plus durablement la géographie féministe. Enfin, les institutions s’emparent des questions féministes, conscientes de leur impact dans la protection du système démocratique. Tout cela tend à rendre la géographie féministe plus visible et reconnue, et avec elle ses nombreux apports à la discipline géographique.
Apports de la géographie féministeComme l’a montré la définition de R. Sanders rappelée par Marianne Blidon, la géographie féministe est vectrice de changements importants dans la discipline géographique et dans les sciences humaines au sens large. Marianne Blidon nous a permis de le voir en nous présentant les apports de la géographie féministe. Même s’il existe plusieurs mouvements de géographie féministe avec leurs spécificités, on peut résumer de manière globale les apports de la discipline à une refondation des principes de la discipline à la fois ses concepts, ses catégories et ses théories mais aussi sa manière d’enseigner et de conduire des recherches. C’est tous les fondements androcentriques de la discipline que la géographie féministe invite à dévoiler et à transformer. Parmi les perspectives ouvertes par ce courant de la géographie, on peut citer :
– Redonner leur place aux femmes en géographie en revisitant les travaux des pionnières mais aussi des petites mains qui ont fait la science dans l’ombre des pères fondateurs (voir les travaux de Janice Monk) ;
– Dévoiler les biais androcentriques des catégories et des concepts de la discipline à l’instar du travail réalisé par Claire Hancock avec le terme territoire ;
– Favoriser le développement d’une science plus réflexive et éthique (Cf les travaux de Gillian Rose) ;
– Questionne la place du corps, des sens et du sensible dans la production d’un savoir géographique médié par le terrain (voir notamment les travaux d’Anne Volvey).La géographie féministe, enfin, travaille à l’historicisation des rapports de pouvoir dans la science et à la conscientisation de ces rapports. Elle nous montre que plus qu’une lutte politique et sociale, le féminisme est une épistémologie, un corpus théorique mais aussi une praxis et une éthique, et une volonté de sortir de la victimisation dans une perspective d’empouvoirement, d’émancipation, et de justice sociale.
Au cours de sa conférence, Marianne Blidon nous a donc montré les spécificités et les apports de la pratique scientifique et politique qu’est la géographie féministe, et nous a permis de mieux comprendre son intérêt pour une science et une société émancipatrices. Nous la remercions chaleureusement pour cette intervention passionnante et au cours de laquelle nous avons pu vérifier certaines des thèses de la géographie féministe grâce aux interventions véhémentes et parfois agressives d’une partie du public.
Compte-rendu de Léo Boulanger – Relecture de M. Blidon, 2023.
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19:49
Produire et manger localement, utopie ou réalité ?
sur Les cafés géographiquesLors du café-géo du 6 décembre 2022 à Montpellier, Nabil Hasnaoui Amri (chercheur associé, UMR Innovation) (1) a présenté les résultats de sa thèse (2) dans laquelle il observe toute une collectivité s’interrogeant sur les emplacements à dédier à l’agriculture. Sont observés les jeux d’acteurs qui président à la mise en place de cette politique de réintroduction d’espaces agricoles au sein de l’agglomération; les leviers d’action utilisés pour la mise en place de cette agriculture urbaine ainsi que les limites spatiales, foncières et actorielles de ce projet. Quelles sont les réalités géographiques et politiques de ce jeune projet innovant et quelles en sont les dimensions utopiques ?
Contexte généralLe projet P2A s’inscrit dans un contexte général de mutation de l’agriculture :
Une défiance générale des citoyens au sujet de la qualité des produits agricoles suite aux différentes crises sanitaires comme celle de la vache folle dans les années 90. Le souci des pays riches porte désormais davantage sur la qualité des produits agricoles que sur leur quantité.
Une évolution du monde agricole marquée par une baisse des actifs agricoles, une diversification de leur profil social et une crise de légitimité au plan tant politique, social que sur le plan des pratiques agricoles (usage des ressources, pollutions…)
Une délégation croissante de l’action publique vers les collectivités locales et une prise en charge par ces mêmes collectivités des actions liées à la transition agricole.Le projet P2A : une transition qui accompagne une vaste transformation politique.
La métropole vise dans ce cas une transition vers une agriculture nourricière en partie implantée au sein des espaces urbains. De nouvelles compétences économiques et de développement ont été déléguées à la Métropole de Montpellier du fait de la loi NOTRe. Elle devient ainsi l’interface entre les problèmes locaux et les changements globaux (environnement, alimentation de proximité) mais aussi entre les différentes sphères sectorielles (agriculture, urbanisme …). La collectivité locale devient médiatrice entre les échelles et les acteurs alors que c’était autrefois l’État qui jouait ce rôle de régulation comme l’avait montré P.Muller (Le technocrate et le paysan, 2014, L’Harmattan). Dans le cas de Montpellier, N.Hasnaoui Amri, est parti de l’hypothèse qu’il existait de nombreux décalages entre les attendus des acteurs urbains, des citoyens engagés dans la transition agro-alimentaire de la métropole et les projets de tout un archipel agricole fait d’une diversité d’agriculteurs devant coexister dans cet espace.
Une généalogie agraire de l’agglomération permettant de distinguer plusieurs périodes.1820-70 : un système traditionnel de polyculture et d’élevage + développement du vignoble de masse.
1950-80 : une modernisation de la viticulture et une urbanisation accélérée 1980-2000 : arrachage viticole et « désactivation » des vignes + extension de l’urbanisation
2006-2012 : de plus en plus de désactivation, les terres étant en attente d’urbanisation, on y plante du blé dur subventionné par la PAC. Les travaux du SCOT montrent que la surface urbaine passe de 1000 ha à 10 000 ha entre 1960 et 2004 dans l’agglomération érodant largement les espaces agricoles restants.Trois modèles urbains se succèdent donc à Montpellier :
Technopole à bâtir
Ville durable ? création des Agriparcs
Ville en Transition ? P2A: Politique Agroécologique et Alimentaire
L’agriculture devient un objet urbainLes leviers pour une transition agroécologique et agro-alimentaire existent bien que la métropole ait peu de compétences proprement agricoles :
– La gestion du foncier peut se faire du fait de compétences d’urbanisme et grâce à des liens avec la SAFER
– Quelques entrées agricoles peuvent se faire par la gestion des déchets, celle des risques ou de questions économiques.
– L’impulsion du pôle de compétitivité Agropolis permet également une entrée agricole.
– La promotion des produits du terroir est un levier d’action.
– L’application de l’Agenda 21 (issu des préconisations de Rio en 1992) a permis la mise en place d’un projet d’Agriparc pour y répondre.
– La rédaction des documents d’urbanisme offre une réflexion nouvelle sur les espaces agricoles notamment cette du SCOT 2 qui propose “d’inverser le regard” et de mettre l’accent sur l’aménagement des espaces de nature et des espaces agricoles dans la ville au lieu de les percevoir comme des « vides de la carte ».L’adhésion en 2010 de Montpellier à la politique des villes en transition a motivé d’autres actions au plan agricole…
L’agriculture est ainsi introduite comme un objet d’aménagement de la ville à travers une complexe superposition de référentiels et d’outils.
En 2010 apparaît ainsi la première politique alimentaire de la métropole ce qui n’empêche cependant pas que la ville ait continué à perdre des espaces agricoles (120 ha perdus entre 1994 et 2008). L’espace occidental de la métropole (autour de Lavérune et Fabrègues) est présenté comme la plaine nourricière à venir. Les demandes sociales d’écologisation des productions et de relocalisation des productions (une proximité entre consommateur et producteur) sont portées en 2015 par le « pacte alimentaire de Milan » qui donne l’occasion aux élus de Montpellier de s’associer à la démarche d’un réseau international de « grandes villes ». L’agriculture change alors de statut, c’est une agriculture multifonctionnelle que l’on promeut : nourricière d’une part mais également apte à résoudre les changements globaux et dotée de fonctions environnementales multiples (alimentation durable, lutte contre les risques, services écosystémiques contre l’inondation, contre l’érosion de la biodiversité …).
Le marketing urbain se transforme dans ce sens comme le montre le marketing territorial de la métropole de Montpellier (ci-dessous): on passe de l’imagerie de la technopole hors-sol à l’image d’une métropole enracinée…Hasnaoui Amri évoque enfin les logiques du projet P2A (Politique Agricole et Alimentaire) qu’il a analysé dans plusieurs articles (voir bibliographie). Ce projet montpelliérain consiste à promouvoir des productions agroécologiques urbaines et des circuits plus locaux grâce à plusieurs actions :
– mettre à disposition du foncier public pour les agriculteurs dans la continuité du projet du SCOT de conserver des espaces agricoles et freiner l’étalement urbain à Montpellier (2000) ;
Nabil Hasnaoui Amri évoque 3 projets :
– introduire des procédures de New public management par appel à projets (un instrument d’action public qui s’est développé depuis 15 ans) pour initier des projets agroécologiques ;
– négocier directement avec les agriculteurs qui souhaitent s’investir dans le P2A.1) L’aménagement d’un agri-parc : en 2010, la Communauté d’Agglomération de Montpellier (CAM) acquiert le domaine de Viviers situé au Nord de Montpellier. 20 % des 111ha de terres sont dédiés à des cultures vivrières, viticulture et céréaliculture en conventionnel pour le reste (commercialisées en filières longues). Seul un projet agricole alternatif (TerraCoopa) est présent – plus en adéquation avec le discours tenu sur la multifonctionnalité et qui a réussi à obtenir une part (10 % environ) du foncier alloué.
2) Installation de fermes nourricières: La question agri-alimentaire est alors actionnée comme ressource politique pour favoriser des alliances entre Montpellier et les communes périurbaines et rurales de son territoire. Le choix est ainsi fait d’attribuer à nouveau du foncier agricole appartenant à la Métropole (14 ha sur deux domaines à l’abandon, des friches agricoles dont une part est en attente d’urbanisation) à des agriculteurs pour installer des micro-fermes maraîchères. L’allocation foncière se fait directement sans passer par la SAFER, syndicats viticoles et chambre d’agriculture. Une allocation est donnée en fonction de réseaux affinitaires et idéologiques (la critique du modèle productiviste faisant l’unité). Cela conduit à l’installation de nouveaux agriculteurs sur de petites parcelles dans des interstices urbains. N. Hasnaoui Amri souligne que la marginalité et précarité de ces nouveaux fermiers demeure une donnée qui empêche d’en faire un modèle vertueux au plan social et spatial.
3) Redéploiement pastoral en garrigue : appel à bergers pour entretien des garrigues et de la biodiversité. Les espaces concernés sont le Domaine de Mirabeau à Fabrègues (il s’agit d’y évincer un projet de décharge), des terres acquises en compensation de grandes infrastructures – achat par les aménageurs selon la procédure Éviter-Réduire-Compenser (dite « ERC ») (renforcée par loi Grenelle 2011 et 2016) et gérées par le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN)
La fin de l’intervention a permis à Nabil Hasnaoui Am ri de répondre à quelques questions sur la quantification de cette agriculture urbaine (il ne s’agit pour le moment que d’une centaine d’hectares sur la métropole), sur la nécessité de politiques inter-territoriales intégrant espaces ruraux et espaces urbains, sur les actions de « Terres de liens » dans l’acquisition du foncier.
Pour aller plus loin
ASNAOUI AMRI Nabil, « Entre utopie, transition et rupture, quelle politique pour accompagner le développement d’une agriculture écologique et nourricière ? Illustration à partir du cas de Montpellier Métropole », Pour, 2018/2-3 (N° 234-235), p. 271-278. URL : [https:]
HASNAOUI AMRI Nabil, « La ville comme moteur de recompositions viticoles ? Réflexions à partir du cas montpelliérain », Pour, 2019/1-2 (N° 237-238), p. 319-334. URL : [https:]
HASNAOUI AMRI Nabil, MICHEL Laura, SOULARD Christophe-Toussaint, « Vers un renouvellement du dialogue entre agriculteurs et régions urbaines autour de l’accès au foncier agricole. Cas de la Métropole de Montpellier, France », Norois, 2022/1 (n° 262), p. 61-78. URL : [https:]Prise de notes : Sian CERRATO, Margot PEREMARTI, Ch.CASTAN, juin 2023
(1) Agronome et géographe, N. Hasnaoui Amri travaille sur la re-territorialisation de l’agriculture en ville dans le cadre de la politique de transition P2A à Montpellier (Politique Agro-écologique et Alimentaire menée par les 31 communes de l’Agglomération).
(2) HASNAOUI AMRI Nabil, « La participation des agriculteurs à une politique alimentaire territoriale : le cas de Montpellier Méditerranée Métropole », thèse soutenue en 2018 à Montpellier (Direction Laura Michel et Christophe Soulard – Géographie sociale et approche cognitive des politiques publiques).
Thèse fondée sur des observations participantes, l’analyse des délibérations des collectivités, des entretiens qualitatifs avec élus, agriculteurs, éleveurs, agents de développement (= métropole, communes, autres collectivités, chambre d’agriculture…), travaux sur des appels à projets, travaux dans le cadre du renouvellement du SCOT de Montpellier)
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12:14
Jackie Ng: Minor change of plans
sur Planet OSGeoThere will be a slight change of plans in the MapGuide Open Source 4.0 release timeline.
Namely, the next release will not be the Release Candidate, but rather a 2nd beta release.
The main driver behind this decision is because of my intention to remove the recently introduced support for Mapbox Vector Tiles. While I initially had high hopes with this implementation, additional testing with data outside of the example Sheboygan dataset has revealed rendering issues I do not have the capability to address. Rather than ship a half-baked implementation that may never bake fully, I'd rather bow out while we still can, remove this immature implementation, and leave MVT tile generation to dedicated external tools.
A 2nd beta release will also mean that the other changes I want to get in will also have some time to bake before the Release Candidate stage.
I am hoping the 2nd beta release will be out late January in the new year.
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10:34
The Global Birdspotting Map
sur Google Maps ManiaBirdWeather uses machine learning to detect and map different species of birds around the world. The platform continuously collects sound from active audio stations distributed across the globe and provides what is effectively an automated AI bird spotting map of the world. Thousands of crowd-sourced audio stations around the world contribute audio data to BirdWeather. Using the BirdNET
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10:04
Matrice des fonctionnalités ArcGIS Enterprise 11.2
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierComme je l'évoquais dans cet article, la version 11.2 d'ArcGIS Enterprise est désormais disponible. Esri vient donc de publier une version actualisée de la matrice de fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise. Il s'agit d'un document synthétique reprenant les principales fonctionnalités par niveau de licence (Basic, Standard et Advanced) et pour les différents composants (Serveur SIG, Portail, Rôles serveur complémentaires et extensions).
Le document présente un récapitulatif des capacités relatives aux différents types d'utilisateur, extensions, rôles serveur et niveaux de licence (Standard ou Advanced) d'ArcGIS Enterprise. Il contient également des informations actualisées concernant :- les versions des SGBD supportés
- les environnements Cloud sur lesquels ArcGIS Enterprise est déployable
- les versions des services web OGC et des standards supportés
- les standards de sécurité implémentés
- ...
Vous trouverez le fichier PDF à cette URL.
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9:30
La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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9:30
Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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CybergeoNetworks 2 : une application d’apprentissage profond au service de la publication scientifique
sur CybergeoA l’occasion du colloque du 26 mai 2016 pour la célébration des 20 ans de la revue Cybergeo, quatre jeunes chercheurs se sont associés pour développer une application tout à fait pionnière d’analyses géographique, statistique et sémantique des données extraites du corpus de Cybergeo (plein texte et métadonnées), mais aussi des données en ligne associées à la revue entre 1996 et 2015 (moteurs de recherche, tweets, citations et publications). Le site CybergeoNetworks, est né. Fidèle à notre politique de publication en accès ouvert, il permet de situer visuellement et statistiquement des données sur la localisation des auteurs des articles de la revue, les pays étudiés et cités, ou encore qui étudie qui ? Composée de quatre modules interactifs, l’information fournie par ses analyses est impressionnante. A titre d’exemple, il est possible de regrouper des pays par réseaux sémantiques, de visualiser les États auxquels sont affiliés les auteurs (une information que Lodel, le logiciel d’éd...
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Philipp Ther, 2023, How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War, Polity, 304 p.
sur CybergeoÀ toutes les époques, il y eut des voix pour espérer faire une seule nation de l'humanité entière, mais à chaque génération le rêve recule un peu plus. La chute du mur de Berlin, en 1989, a soulevé de nouveaux espoirs, qui ont amené Habermas (1994) à préparer comme objectif à long terme "de surmonter progressivement la division et la stratification sociale de la société mondiale, sans porter atteinte aux singularités culturelles". Dans ce contexte idéalisé, développé par les médias occidentaux, la population a subi une surprise brutale lors de l’agression russe en Ukraine en 2022. Finis les rêves, il semblait qu’on avait perdu la paix, comme en d’autres temps on avait perdu la guerre.
Dans la dernière édition de son livre, paru en 2023 chez Polity (How the West Lost the Peace: The Great Transformation Since the Cold War), l’historien Philipp Ther cherche à comprendre comment cette défaite est arrivée. Gagner la paix, comme gagner la guerre, suppose des sacrifices et la prise de risqu...
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9:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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9:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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9:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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9:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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6:12
Images satellites Maxar à télécharger en open data
sur Cartographies numériquesMaxar exploite une flotte de satellites qui capturent des images de la Terre en haute résolution. En 2022, l'entreprise a gagné environ 1,6 milliard de dollars, en grande partie grâce à la vente des images produites par ses satellites. Maxar publie également des données ouvertes lors de crises majeures. Le programme Maxar Open Data fournit des images satellites haute résolution avant et après l'événement. L'objectif est de faciliter l'évaluation des risques et de fournir un appui à l'intervention d'urgence. La diffusion de ces données ouvertes participent en retour à la notoriété de l'entreprise.
Pour pouvoir télécharger ces images, il faut remplir au préalable un formulaire. Il est cependant possible d'accéder directement au catalogue ARD de Maxar pour une 30e de ces images. Les données prêtes pour l'analyse (ARD) offrent un flux d'images conçues pour minimiser le temps de travail nécessaire pour l'analyse.
Extrait d'image Maxar ARD de San Francisco avec masques de polygones (source : Maxar)
Catalogue Maxar ARD :
- Éruption du volcan Semeru en Indonésie (décembre 2021)
- Incendies dans le Colorado (décembre 2021)
- Éruption du volcan Tonga (janvier 2022)
- Explosion au Ghana (janvier 2022)
- Cyclone Emnati à Madagascar (février 2022)
- Inondations en Afrique du Sud (avril 2022)
- Séisme en Afghanistan (juin 2022)
- Inondations en Gambie (août 2022)
- Inondations dans le Kentucky (août 2022)
- Ouragan Fiona à Porto Rico (septembre 2022)
- Ouragan Ian en Floride (septembre 2022)
- Inondations au Pakistan (octobre 2022)
- Séisme en Indonésie (novembre 2022)
- Inondations en Nouvelle-Zélande (janvier 2023)
- Séisme en Turquie et en Syrie (février 2023)
- Inondations et glissements de terrain en République démocratique du Congo (mai 2023)
- Cyclone Mocha dans le golfe du Bengale (mai 2023)
- Inondations en Émilie-Romagne (mai 2023)
- Inondations dans le parc national de Yellowstone (juin 2023)
- Incendies à Hawaï (août 2023)
- Feux de forêt en Colombie-Britannique (août 2023)
- Glissement de terrain en Géorgie (août 2023)
- Incendies dans les Territoires du Nord-Ouest du Canada (août 2023)
- Ouragan Idalia en Floride (août 2023)
- Inondations au Soudan (septembre 2022)
- Inondations en Libye (septembre 2023)
- Tremblement de terre au Maroc (septembre 2023)
- Tremblement de terre au Népal (novembre 2023)
- Inondations dans le nord de l'Inde (octobre 2023)
Qiusheng Wu, professeur agrégé à l'Université du Tennessee, gère un dépôt GitHub qui contient des métadonnées et des manifestes pour ces images Maxar mises gratuitement à disposition. Mark Litwintschik propose un tutoriel pour extraire et analyser ces images avec GDAL, Python et QGIS.
Autres sites donnant accès à des images satellites lors de catastrophes :- Charte Internationale Espace et Catastrophes Majeures
- Service de gestion des urgences Copernicus EMS
- Images Pleiades du CNES
- United States Geological Survey (USGS)
- Planet Labs
Articles connexes
Cartes et données sur les séismes en Turquie et en Syrie (février 2023)
Cartes et données sur le séisme au Maroc (septembre 2023)
Images satellites Spot 6-7 accessibles en open data
Les images satellites Spot du CNES (1986-2015) mises à disposition du public
Images satellites Landsat 9 mises à disposition par l'USGS
Le programme Landsat, lancé en 1972, fête ses 50 ans d'observation de la Terre
La NASA met à disposition plus de 11 000 vues satellitaires prises ces 20 dernières années
Copernicus : accès libre et ouvert aux cartes concernant la couverture des sols (2015-2019)
Les photos de la Terre prises par Thomas Pesquet lors de ses missions spatiales
Animer des images satellites Landsat avec Google Earth Engine et l'application Geemap
Des différents modes de visualisation pour comparer des images aériennes ou satellitaires
Rubrique outils et images satellitaires
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.23.4 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.23.4 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a maintenance release of GeoServer providing existing installations with minor updates and bug fixes. GeoServer 2.23.4 is made in conjunction with GeoTools 29.4, and GeoWebCache 1.23.3.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) for making this release.
Release notesImprovement:
- GEOS-11152 Improve handling special characters in the Simple SVG Renderer
- GEOS-11154 Improve handling special characters in the MapML HTML Page
- GEOS-11176 Add validation to file wrapper resource paths
- GEOS-11188 Let DownloadProcess handle download requests whose pixel size is larger than integer limits
- GEOS-11189 Add an option to throw a service exception when nearest match “allowed interval” is exceeded
- GEOS-11193 Add an option to throw an exception when the time nearest match does not fall within search limits
- GEOS-11219 Upgrade mail and activation libraries
Bug:
- GEOS-9757 Return a service exception when client provided WMS dimensions are not a match
- GEOS-11074 GeoFence may not load property file at boot
- GEOS-11184 ncwms module has a compile dependency on gs-web-core test jar
- GEOS-11190 GeoFence: align log4j2 deps
- GEOS-11196 NPE in VectorDownload if ROI not defined
- GEOS-11200 GetFeatureInfo can fail on rendering transformations that generate a different raster
- GEOS-11203 WMS GetFeatureInfo bad WKT exception for label-geometry
- GEOS-11206 Throw nearest match mismatch exceptions only for WMS
- GEOS-11223 Layer not visible in preview/capabilities if security closes the workspace, but allows access to the layer
- GEOS-11224 Platform independent binary doesn’t start properly with default data directory
For the complete list see 2.23.4 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11209 Open ID Connect Proof Key of Code Exchange (PKCE)
- GEOS-11212 ODIC accessToken verification using only JWKs URI
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.23 SeriesAdditional information on GeoServer 2.23 series:
- GeoServer 2.23 User Manual
- Drop Java 8
- GUI CSS Cleanup
- Add the possibility to use fixed values in Capabilities for Dimension metadata
- State of GeoServer 2.23
- GeoServer Feature Frenzy 2023
- GeoServer used in fun and interesting ways
- GeoServer Orientation
Release notes: ( 2.23.4 | 2.23.3 | 2.23.2 | 2.23.1 | 2.23.0 | 2.23-RC1 )
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19:40
Ressources et documentation sur la donnée cadastrale
sur Parcell'airA l’occasion de l’ouverture du guide « utiliser les données du cadastre » de la section guides et documentation de data.gouv.fr annoncé sur un fil de discussion du GeoRezo, il nous parait intéressant de faire le point sur les différents sites qui proposent de l’information quant à l’utilisation des données cadastrales.
Ce guide « utiliser les données du cadastre » présente les informations les plus récentes concernant les usages du cadastre, la manipulation de ces données, une FAQ, ainsi que de nombreux liens.
Sur ce blog, nous avions présenté, en début d’année 2022, des ressources proposées par le GIRTEC (Groupement d’Intérêt public pour la Reconstitution des Titres de propriétés En Corse). Malheureusement, ces ressources ne sont plus accessibles.
Il y a également de nombreuses discussions sur le sujet « cadastre » sur le GeoRezo, en faisant une recherche avec le mot clé « MAJIC ». En particulier ce fil de discussion très riche sur les documents de filiation informatisés des parcelles, qui permettent de consulter l’historique des parcelles cadastrales. ( [https:]] ). Un nouveau sujet vient d’être ouvert également sur le cadastre pour suivre les mises en ligne des millésimes du plan et annonçant la mise en ligne du millésime 2023 ( [https:]] ).
Le site cadastre.data.gouv.fr est consacré à l’ouverture des données cadastrales, une carte présente l’avancement de la numérisation et indique qu’il reste (encore) 30 communes à numériser en France. Il permet de télécharger les données aux formats d’origine EDIGEO et DXF et, sur une autre page, aux formats aujourd’hui plus adaptés aux différents SIG geoJSON et shape. Sur ces 2 pages, le téléchargement des données par département, commune, ou EPCI est extrêmement simple et offre un accès vers les données de millésimes précédents. On trouve, sur la page de chargement des données EDIGEO, un lien vers la documentation complète du standard EDIGEO, qui date de 2013.
Que de chemin parcouru ! bien loin de la première interface [https:]] qui permettait d’accéder à la carte cadastrale. Mais cette carte est toujours en fonction, avec des mises à jour qui datent de 2022 ! Cette plateforme est d’ailleurs la seule qui propose des webservices cartographiques qui exploitent directement les données de la DGFiP (uniquement en WMS).
Une autre ressource de la DGFiP propose de mettre en valeur la Représentation Parcellaire Cadastrale Unique (RPCU), mais la carte de la page d’accueil n’est pas à jour, puisque les données existent pour 4 départements (35, 45, 92 et 94).
Enfin, citons les pages consacrées aux fichiers fonciers. Les fichiers fonciers sont aujourd’hui au centre de tout un écosystème développé par le CEREMA, complétés par les données DVF, LOVAC, … Des formations sont organisées, il est possible de s’abonner à la lettre d’information, solliciter un accompagnement, interpeller directement par mail les équipes.
Les fichiers fonciers constituent en quelque sorte un produit dérivé des données graphiques cadastrales, enrichies de traitements réalisés à partir principalement des données MAJIC.
La documentation sur les fichiers fonciers est très complète avec, par exemple, la fiche sur Les propriétés bâties (local / pev / bâtiment) qui approfondit des notions abordées dans les onglets analyse de ce présent blog. Elle apporte de nombreuses informations utiles, avec des explications sur les principales variables ; variables que l’on retrouve dans les données sources, celles de la matrice cadastrale MAJIC, par exemple sur [ccthp] correspondant à l’occupation du local d’habitation, issue de la table PEV/BATI 21.
- Par exemple : https://www.sogefi-sig.com/la-donnee-ge … -a-macron/
Ou : https://www.geofoncier.fr qui propose, pour son accès gratuit, un catalogue d’une vingtaine de couches sur l’urbanisme, le marché immobilier, l’agriculture ou les PPR. - Et, même si le présent blog n’est plus tenu à jour comme dans ses plus belles années (2009-2015), il reste une référence, encore régulièrement consultée. Merci Jean-Michel pour tous ces apports !
N’hésitez pas à vous manifester auprès de l’association GeoRezo si vous souhaitez enrichir et animer ce GéoBlog.
Article rédigé avec l’aide de Bruno et de toutes les ressources du GeoRezo.
- Par exemple : https://www.sogefi-sig.com/la-donnee-ge … -a-macron/
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17:48
La rue : évolution d’un espace public en France
sur Les cafés géographiquesMichèle Vignaux présente Claude Gauvard (au centre) et Danielle Tartakowsky (droite), cliché M.Huvet-Martinet
Les Cafés Géo ont eu le plaisir d’accueillir au Flore à l’occasion de la sortie récente de l’Histoire de la rue, de l’antiquité à nos jours * deux éminentes historiennes intéressées par la géographie urbaine. Claude Gauvard (C. G) est professeure émérite d’histoire médiévale à Paris I-Panthéon Sorbonne, spécialiste de la société et de la justice du Moyen Âge. Danielle Tartakowsky (D.T) est professeure émérite d’histoire contemporaine à Paris 8, spécialiste des mouvements sociaux.
La rue est à ce point familière au citadin qu’on n’y prête plus guère attention. C’est aussi un espace à connotation affective : on parle de « gosses des rues », « chansons des rues » … Quel était cet espace autrefois, quel est-il aujourd’hui ? Quelle place pour le piéton ? A quoi ressemblait cet espace avant l’éclairage, l’automobile ? Quelles sont les permanences, les ruptures depuis l’Antiquité ?
Interrogée en introduction sur le choix d’un découpage chronologique original, privilégiant « un long Moyen Âge » (du 5ème au 19ème siècles). C.G insiste sur le fait que les médiévistes travaillent toujours sur le long terme voire le très long terme. En ce qui concerne la rue en France, on peut considérer que du Moyen Âge à Haussmann, la configuration, la largeur, l’hygiène, la sociabilité des rues, les hommes et femmes qui la fréquentent et y travaillent, demeurent pratiquement les mêmes.
La rue, lieu de circulation.
C.G. La continuité dans le temps long est frappante. Les embouteillages décrits par Boileau pourraient dater du Moyen Âge, voire de l’Antiquité. Dans toutes les villes moyennes (environ 20 000 à 30 000 habitants) tout comme à Paris (200 000 habitants au début du 14ème siècle), l’espace est le plus souvent totalement saturé. La congestion anarchique est provoquée par le nombre croissant de véhicules et d’hommes concentrés dans un tissu urbain resté identique, constitué d’un lacis de ruelles et de rues étroites et tortueuses souvent de deux mètres de large atteignant très rarement six mètres maximum comme la rue neuve construite (1160) par l’évêque de Paris pour rejoindre Notre-Dame au palais royal dans l’IIe de la Cité en faisant détruire des blocs d’habitations. Il y a certes quelques villes neuves qui dérogent à la règle générale avec des rues au carré plus spacieuses à l’image des rues de l’Antiquité qui découpaient l’espace en lignes droites bordées de portiques.
Ceux qui circulent sont des marchands, des artisans, qui travaillent sur place et évacuent leur production. Les bêtes de trait et les charrettes provoquent beaucoup d’accidents. D’après les sources, on sait il y a beaucoup d’hommes mais c’est plus difficile de connaitre la place des femmes. Celles-ci circulent comme travailleuses : elles sont nombreuses notamment dans le travail de la soie à Paris et elles vendent parfois à la criée leur production. Les femmes se promènent-elles dans les rues ? C.G n’a pas de réponse quantitative car les sources sont extrêmement fugitives sur ce point.
D.T. fait remarquer que la perception de la rue comme lieu d’embarras est vieille comme la rue. L’apparition de l’automobile a été une rupture majeure dans une histoire de longue durée qui n’est pas univoque et dont l’évolution n’est pas linéaire mais où se superposent les mutations technologiques et politiques. Les travaux qu’Haussmann a imposés à la ville médiévale méritent d’être réévalués positivement dans la mesure où il a repensé l’espace urbain avant l’arrivée de l’automobile, en ayant une vision avant-gardiste remarquable. L’automobile ne devient un élément essentiel dans les interactions avec la ville que dans les années 1950 qui constituent une rupture majeure dans l’histoire longue de la rue. C’est en 1832 qu’une ordonnance de la préfecture de police de Paris définit, pour la première fois, les usages fonctionnels de la rue en affectant la voie publique à la circulation, principe réitéré théoriquement par Le Corbusier. Mais ce sont les années Pompidou qui marquent la ferme volonté d’adapter la ville à la circulation automobile, remettant en cause, pendant environ une vingtaine d’années l’hégémonie de la rue comme espace public même si les architectes recourant à l’urbanisme de la dalle ont souhaité préserver la rue comme structure de base du plan urbain.
La rue, lieu de sociabilité.
C.G. La rue au Moyen Âge et pendant très longtemps est un lieu de vie où on se rencontre, se parle, se connait, où on se jauge et où on définit ce qu’on est. En effet, jusqu’au 18èmesiècle, surtout pour certaines catégories sociales, on aime se comparer aux yeux des autres qui font ce que vous êtes, c’est à dire votre renommée, bonne (la fama) ou mauvaise (la diffamation). On est alors dans une société d’honneur et c’est dans la rue ouverte, dans l’atelier, entre gens qui se connaissent que se fait et se défait la réputation à un point tel qu’il y a des rues honorables et d’autres pas : on voit au 15ème siècle des bourgeois de Paris aller se plaindre au Châtelet de la présence de prostituées qui déshonorent leur rue. Il y a un honneur de la rue qui par osmose se répercute sur l’honneur de la ville qui décide, parfois, à certains moments, d’exclure les prostituées comme à Toulouse, Paris, Dijon, Lyon…Les bagarres commencent le plus souvent à la taverne mais se terminent toujours dans la rue, lieu public où se défend l’honneur.
Beaucoup d’enfants, de pauvres, de mendiants vivent dans la rue, plus ou moins bien acceptés parfois expulsés.
D.T. Si les enfants sont autrefois nombreux dans la rue jusque dans les années 1950, ce n’est plus le cas actuellement car les parents ont peur pour leur sécurité. Les petits boutiquiers qui veillaient ferment tour à tour ; il y a une nostalgie de la « rue creuset » qui n’est plus. A chaque époque, et sous des formes qui diffèrent, il y a les exclus de la rue : dans la longue durée ce sont les pauvres, les prostituées, les SDF. On peut ajouter plus récemment la question de la construction des mosquées.
Les trottoirs ont pour fonction de protéger les piétons. L’Antiquité avait ses portiques, Pompéi avait des trottoirs mais ceux-ci disparaissent pendant près de deux millénaires pour réapparaitre au début 19ème siècle mais surtout au 20ème siècle. Ils sont une réponse ordonnée à l’organisation de l’espace en protégeant les piétons car les villes grandissent avec l’industrialisation, elles se transforment et s’ouvrent. Avec les travaux d’Haussmann et les grandes percées, la rue et les boulevards deviennent des lieux de promenade : les piétons doivent être protégés de la circulation car maintenant ce sont des promeneurs qui flânent dans les rues élargies où on trouve toutes sortes de sollicitations, notamment les kiosques à journaux. Être dans la rue, ce n’est plus être dans sa rue.
La construction des trottoirs a engagé un phénomène de segmentation, voire de semi-privatisation qui se poursuit actuellement avec les couloirs d’autobus, de vélo. A Shanghai on trouve même, parallèlement aux couloirs pour cyclistes, des couloirs réservés aux joggeurs.
C.G. Au Moyen Âge on ne flâne pas dans les rues qui sont immondes. La flânerie est un luxe et la rue devient progressivement et plus récemment, un lieu du luxe tout en se démocratisant.
La rue, lieu d’expression politique.
D.T. La rue est un lieu d’échanges et est, dans notre histoire très spécifique, depuis le 18ème siècle jusqu’à la Commune, le lieu fantasmatique de l’expression du peuple en armes. C’est la rue du peuple des barricades glorifié par Victor Hugo, Delacroix, qui peut faire et défaire les régimes. Avec la victoire des Républicains dans les années 1880, on assiste à un lent processus de basculement de ces mouvements de rue, révoltes du peuple des faubourgs qui descend dans la rue, aux manifestations de rue. Tous les acteurs politiques et sociologiques peuvent descendre dans la rue, espace public pour manifester, revendiquer, protester. Le mot manifestation est polysémique et a recouvert longtemps des évènements divers : processions, parades, défilés…ce n’est que tardivement qu’il prend son sens actuel familier : la manif’. La centralité politique récurrente de la rue au 19ème siècle, puis, sous d’autres formes, en 1934 ou 1968, constitue une spécificité française.
C.G. Au Moyen Âge aussi on exprimait ses opinions dans la rue, lieu de transmission des rumeurs, et lieu possible des insurrections. La rue fait peur aux autorités. C’est donc un lieu qu’il faut dominer et contrôler, éventuellement en installant des chaines comme en 1382 à Paris lors de la révolte des Maillotins. Les 14ème et 15ème siècles sont dans plusieurs pays (France, Angleterre, Italie) des moments de révoltes urbaines, le plus souvent d’origine fiscale, qui partent de la rue. Ainsi celle d’Etienne Marcel (1356-57) qui devient une véritable guerre civile.
C.G. La rue médiévale est aussi le lieu d’information et de transmission des décisions du pouvoir politique par les crieurs royaux et tout un personnel urbain affecté à l’information. Et les villes s’informent entre elles et savent très bien ce qui se passe ailleurs. L’affichage existe dès le Moyen Âge souvent sur les portes des églises, il est systématisé avec la création par François Ier d’un corps chargé des affichages dans les rues de Paris.
Les efforts pour assurer la sécurité notamment sanitaire de la rue.
C.G. Les épidémies ravageuses témoignent des mauvaises conditions sanitaires notamment en raison de la saleté mais aussi en raison des rivalités entre les juridictions, administrations, et seigneuries qui se chevauchent. Ainsi la place Maubert à Paris, place importante économiquement par la présence d’un marché et d’artisans, est réputée pour sa saleté : le roi et l’abbaye de Ste Geneviève veulent tous les deux se l’approprier. Il y a cependant des efforts pour aménager la voierie et les communes imposent des règlements, souvent répétés, pour interdire de jeter les immondices par les fenêtres, pour enlever le fumier et les détritus en dehors de la ville, pour empêcher les bêtes, particulièrement les porcs de divaguer. A Paris, le roi essaie de mettre la main sur les grandes artères pour imposer son contrôle sur la voirie. Au Moyen Âge, les épidémies, la peste particulièrement, se propagent très vite aussi car la coutume est de rester en famille et de mourir entouré de ses proches. C’est aux 14ème – 15ème siècles qu’on commence à comprendre timidement l’intérêt du confinement et celui de fermer les portes des villes en cas d’épidémie.
D.T. Au 18ème siècle les progrès sont évidents quand, en abattant les murailles, la ville close s’ouvre, et qu’avec les Lumières un courant hygiéniste émerge et réfléchit à la circulation de l’air. Nicolas Delamare dans son Traité de la police (en trois volumes 1717-1719), s’indigne que Paris soit un cloaque et met l’accent sur la propreté nécessaire. Le choléra de 1832, les travaux de Rambuteau puis ceux d’Haussmann à Paris permettent l’accélération des progrès de l’hygiène en veillant à l’alimentation de la ville en eau potable et à l’évacuation des eaux usées par les égouts. En 1883, le préfet Poubelle transforme la physionomie de la rue en imposant le ramassage et même le tri des ordures. La période haussmannienne et immédiatement post-haussmannienne a véritablement transformé les rues et la ville dans de multiples domaines y compris dans le ravitaillement avec la construction de halles modernes.
La rue, lieu d’expression culturelle.
D.T On a évoqué l’effacement du mot « rue » au profit de la « street ». A partir des années 1960, le street art venu des Etats-Unis est une des formes de réappropriation de la rue. La première exposition de ces nouveaux usages culturels de la rue, en rupture avec les normes et les usages convenus, a lieu à New-York en 1968. IL y a aussi tous les sports de rue (le skate, le roller), la street dance, mais aussi la street food…Toutes ces activités témoignent de la popularité grandissante de la culture de la street-rue, évidente volonté de casser l’ordre établi. Ces usages hors-normes, au début combattus, conduisent progressivement à une redéfinition de l’espace public et produisent des effets sur les conceptions urbaines.
C.G. Au Moyen Âge, toute expression est très ordonnée : il y a des enseignes, des sculptures religieuses, des bornes. En revanche, le spectacle envahit la rue : montreurs d’ours, jongleurs, manifestations parfois très grivoises des charivaris, du carnaval, des processions, toutes faites à la fois de ritualité et de spontanéité. Quelques scènes de théâtre peuvent être montées aussi dans la rue.
Interventions de la salle :
Trois remarques d’un géographe qui applique à la rue, la méthode de la géohistoire chère à F. Braudel réutilisée par Ch. Grataloup. La rue a une topographie (sa forme, sa longueur, sa largeur), mais la place sous ses diverses formes (place de grève, du marché, parvis de la cathédrale…) mérite aussi une réflexion. Par ailleurs dans la temporalité courte et moyenne, il est intéressant de distinguer ce qui se passe le jour et la nuit, l’été et l’hiver, en temps ordinaire et temp festifs. Enfin, l’étude des noms de rues, l’odonymie qui a fait l’objet d’un café de géo ( [https:]] ) est aussi un objet d’intérêt.
D.T. fait remarquer que les places, surtout les places royales à l’époque moderne sont largement étudiées dans l’ouvrage.
La rue : lieu d’insécurité ? Quelle place pour les piétons ?
C.G. La rue peut faire peur mais le sentiment d’insécurité n’est pas forcément rattaché à la rue. Au Moyen Âge la police est indigente (200 sergents à Paris). On a peur du viol, du meurtre, de l’homicide. Les viols, certainement nombreux mais difficiles à évaluer, sont des crimes punis mais peu déclarés. Ils concernent peu les « femmes d’honneur », davantage les servantes et encore plus les pauvres. La rue, notamment la nuit peut être un coupe-gorge. L’éclairage public n’arrive tardivement qu’au 19ème siècle en raison de la fréquence des incendies.
D.T. La « mort de la rue » préconisée par Le Corbusier avec les grands ensembles et l’urbanisme sur dalles (remis en cause dans les années 1970) puis les esplanades, créent des conditions de circulation et de sociabilité différentes. Dans le retour récent de la rue-street , le rôle des politiques présidentielles a été essentiel. V. Giscard d’Estaing a mis un terme aux grands travaux et projets de Pompidou en faveur de l’automobile, notamment à la radiale Vercingétorix qui devait enjamber Paris. Giscard D’Estaing mais aussi Mitterrand, avec Jack Lang, ont développé une politique volontariste dans la redéfinition des usages de l’espace public notamment à l’occasion des fêtes. Les Champs-Elysées « voie sacrée » deviennent un espace festif, en accueillant le Tour de France à partir de 1975 et autres les sportifs (joueurs de foot) ; les nuits blanches à partir de 2002, la fête de la musique le 21 juin font repenser le rapport jour/nuit.
*Histoire de la rue, de l’Antiquité à nos jours, s.d Danielle Tartakowsky avec Joël Cornette, Emmanuel Fureix, Claude Gauvard, Catherine Saliou, éditions Tallandier, 2022
Compte rendu de Micheline Huvet-Martinet, relu par Claude Gauvard et Danielle Tartakowsky décembre 2023
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14:37
Les centres militaires d’essais français au Sahara
sur Les cafés géographiquesLes trois principaux centres militaires d’essais, objets du présent article, étaient situés en Algérie et apportèrent à la France des possibilités très intéressantes pour développer et mettre au point, après la Seconde guerre mondiale, son expertise spatiale et nucléaire. Nous passons en revue ce que furent leurs activités qui, conformément aux accords d’Evian de 1962, furent arrêtées entre 1965 et 1967.
Le Centre Interarmes d’Essais d’Engins Spatiaux (CIEES)
Dès 1946, l’Etat-Major français avait compris la nécessité de faire évoluer la stratégie militaire en y incluant l’espace et l’atome. La conquête de l’espace passa par la construction de missiles initialement inspirés par les V1 et V2 allemands. Mais, en parallèle à ces travaux, on suscita fin 1947 des vocations (surtout au sein des régiments et écoles d’artillerie) pour constituer les premières sections appelées à aller servir trois ans, sans retour en métropole, à… (secret militaire) ? Ce fut à Colomb-Béchar.
Cette ville était déjà correctement desservie par deux voies ferrées, une piste allant jusqu’à Kenadza (mine de charbon), une piste d’aviation en terre puis ensuite en béton pour les avions à réaction civils et militaires. Soit tout un ensemble propice aux exigences d’installation d’un centre militaire : éloignement, isolement, secret, facile à défendre.
L’Etat-Major y a retenu 3 zones pour installer 3 champs de tir qui disposeront chacun, à terme, de leur terrain d’aviation : Béchar, pour les essais type V1 et Air-Air ; Ménouar, à 70 kilomètres au sud, pour les tirs de petites et moyennes fusées ; Hammaguir, à 120 kilomètres au sud, destiné aux gros engins.
Les premiers tirs sont effectués fin 1948 à Béchar, où une première logistique de suivi des engins a été mise en place. Mais ces engins sur rampe sont encore mal maîtrisés et l’un d’eux explosera au décollage (1 mort, 1 blessé grave). Les conditions initiales de vie et de travail étaient dures et pas les meilleures pour développer ce nouvel aspect des armes françaises. Mais le CIEES eut la chance d’avoir pour chef le Colonel Michaux, homme très exigeant pour lui-même comme pour ses hommes. Il est vraiment celui qui a permis au CIEES de se construire et de « décoller ».
A Ménouar, on testa des fusées à propergols liquides. Elles conduiront à la définition du 1er étage de la fusée Diamant, qui mit en orbite le 26 novembre 1965 le premier satellite français (Astérix A1).
La base d’Hammaguir, opérationnelle en 1952, comprenait 4 aires de lancement : 2 pour les fusées sondes (type Véronique), 1 pour les missiles sol – air et 1 (Brigitte) pour les gros engins comme le 4200 (à propergols solides) d’une portée de 120 kilomètres ou le 4500 dont un vol, prématurément interrompu par une panne technique, causa dans son vol erratique une grande frayeur à des spectateurs qui n’avaient pas respecté les consignes de sécurité.
Aire de lancement de la fusée Diamant
Conformément aux accords d’Evian, les 3 bases de Colomb-Béchar furent transférées à l’Algérie en 1967, après 4 lancements réussis de la fusée Diamant entre 1965 et 1967. Le relai fut assuré par le CEL (Centre d’Essais des Landes) pour les engins militaires et Kourou, en Guyane, pour les lancements de satellites par les fusées Ariane.
Le Centre saharien d’expérimentations militaires de Reggane (CSEM)
Le 18 octobre 1945 le général de Gaulle avait créé le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). La décision d’accéder au nucléaire militaire est prise le 5 décembre 1956. Le Groupe mixte des expérimentations nucléaires, présidé par le général Ailleret, choisit le 10 mai 1957 une zone de 108 000 km2 au sud-ouest de Reggane, qui est alors classée terrain militaire. Les raisons de ce choix ? « …l’absence totale, je dis bien totale, de vie animale ou végétale…Il apparaissait clairement que ce serait l’endroit idéal pour y faire des explosions nucléaires sans danger pour les voisins, puisqu’il n’y en avait pas…l’absence de vie était bien entendu l’élément essentiel en faveur du choix de ce site… ». Ces propos du général Ailleret prêtent aujourd’hui à sourire car nous savons tous que les nuages radioactifs ne restent pas stationnaires au-dessus du site d’explosion mais s’en vont quelque fois très loin !
Les travaux d’aménagement commencent fin 1957. Le commandant du Centre et les familles civiles logeront à Reggane-Ville tandis que le base vie (Reggane-Plateau) rassemblera plus de 1 500 personnes (militaires des trois armes, civils du CEA, de la DAM, des entreprises de construction…ainsi que la main d’œuvre locale) (cf. note 1). Tous les services nécessaires y sont progressivement installés. Les transports aériens utilisent plusieurs aérodromes provisoires avant que le définitif, avec sa piste de 2 400 mètres, n’entre en service en mai 1958.
Porte de l’Enfer
Dès son retour aux affaires en 1958, le général de Gaulle assure une priorité absolue à l’entreprise en disant que la bombe atomique sera « un moyen politique de s’asseoir à la table des Grands ». La DAM (Division des Applications militaires) est créée le 12 septembre 1958.
Pour les tirs, les postes de commandement de l’armée et du CEA sont installés à Hamoudia, à 45 km au sud-ouest de Reggane-Plateau. Le champ de tir lui-même se situe au sud d’Hamoudia. Le Point Zéro (PZ) en est à 16 km. C’est là que seront érigés les pylônes de 106 m, supports des engins expérimentaux. A 900 m du PZ, les caméras et instruments de mesure se trouvent dans un très grand blockhaus en béton. En complément, 9 points d’observation (M01 à M09) disposent d’instruments enterrés dans des caissons.
En 1959, 4 avions Vautour sont transformés en version PP (prélèvement poussières) par adjonction sous l’aile gauche d’un bidon tronqué dont l’entrée comporte une tuyère de prélèvement, ouverte par le navigateur lorsque l’avion traverse le nuage de l’explosion. Ces avions ont été rendus étanches. Leur pressurisation, assurée normalement par prélèvement d’air au niveau des compresseurs des réacteurs l’est ici par emploi de bouteilles d’air comprimé, afin d’éviter toute entrée dans l’appareil d’air contaminé.
En complément à ces 4 Vautour, un Mistral télécommandé effectue un travail similaire grâce à une tuyère fixée sous son aile droite. Au sol de nombreux dispositifs sont mis en place pour tester les effets souffle et chaleur des bombes. Après chaque tir, les avions PP ayant traversé le nuage subissent une décontamination totale par aspersion d’eau sous pression. Les équipages sont soumis à des douches abondantes.
Les appareils et équipements tests passifs, après examen de leur état et de leur contamination, sont enterrés. Les essais suivants auront lieu à In Eker, qui fut préparé parallèlement à l’utilisation de Reggane. Le CSEM restera militairement occupé jusqu’en 1967, en vertu des accords d’Evian. Dans le cadre de mes fonctions à In Amguel, je me suis rendu plusieurs fois à Reggane en 1964. L’essentiel du dispositif était constitué par un détachement de la Légion (4ème REI). Il y avait aussi une compagnie de l’Infanterie légère d’Afrique (les Bat’d’Af), quelques éléments de l’armée de l’air pour le fonctionnement de l’aéroport et des services d’intendance.
Le Centre d’expérimentations militaires des oasis à In Amguel (CEMO)
Le CEMO prend la suite du CSEM. Sa création a été lancée en parallèle avec celle de Reggane, afin de remplacer les essais aériens, aux retombées très critiquables, par des essais souterrains a priori « inoffensifs », mais également pour éviter trop de problèmes politiques avec les pays voisins de l’Algérie, mécontents des risques liés aux essais aériens. La structure du CEMO est donc similaire à celle du CSEM et les problèmes à résoudre sont les mêmes : création d’un aérodrome, approvisionnement en eau et électricité, ravitaillement d’une population importante, etc.
Le site retenu est le massif granitique Taourirt Tan Affela, situé à environ 180 km au nord de Tamanrasset, près de l’ancien bordj militaire d’In Eker.
Vue aérienne du massif Taourirt Tan Affela
La base vie principale est créée à quelques kilomètres au nord de l’oasis d’In Amguel. Elle n’abrite que des militaires, les civils (essentiellement du CEA et de la DAM) étant logés plus au nord, à proximité d’In Eker. Au total ce seront parfois près de 9 000 personnes qui seront présentes lors des expérimentations (2 500 militaires, 4 000 civils et 2 500 PLO). (cf. note 2)
Le tableau ci-dessous situe les 13 essais souterrains réalisés à In Amguel.
La bombe était déposée au fond d’une galerie en spirale de 800 à 2 000 m de longueur, apte à contenir la radioactivité résultant de l’explosion. Un seul essai (Béryl) fut défaillant : le 1er mai 1962 les bouchons de la galerie ne résistèrent pas au choc et un nuage radioactif se répandit en direction de la base vie, créant une grande panique et obligeant de très nombreuses personnes – dont le Ministre des Armées Pierre Messmer, présent ce jour là – à passer à la douche ! Cet incident entraina une surveillance accrue de la structure de la montagne et, avant un nouveau test, toute faille suspecte au-dessus de la galerie était cimentée par précaution.
Schéma type d’une galerie
Mais Béryl laissa aussi des traces au sol. Une zone dite contaminée fut délimitée. Elle était bien sûr interdite d’accès, sauf pour ceux qui, comme moi, y allaient régulièrement pour mesurer la radioactivité et éliminer les pierres radioactives que l’on pouvait y trouver.
L’un des problèmes, pour les concepteurs, était de mesurer la puissance de la bombe. De nombreuses méthodes furent testées. L’analyse des ondes sismiques en fut une. Mais il y eut aussi la boucle du Professeur Rocard (Père de Michel Rocard) : une boucle de 1 km (?) de diamètre, posée à même le sol, où l’on mesurait le courant induit par la variation du champ magnétique terrestre après l’explosion.
Les bases d’In Amguel et d’In Eker ont été fermées en 1965, lors du transfert des expérimentations dans le Pacifique. On dit que les matériels contaminés lors de la fuite Béryl ont été sommairement enterrés. Vrai ? faux ? je ne le sais pas. En 1969 le Sous-préfet de Tamanrasset m’a dit qu’il disposait d’une carte les localisant. Mais certains journalistes, encore aujourd’hui, se font régulièrement l’écho de demandes algériennes de réparations financières pour soigner des victimes locales, dont les dossiers n’ont jamais été présentés.
Notes :
(1) Cette main d’œuvre locale fut baptisée PLBT (Population laborieuse du Bas-Touat) en évocation, parait-il, de la contrepèterie sur les « Populations laborieuses du Cap ».
(2) Après les PLBT de Reggane, on eut les PLO (Populations laborieuses des oasis) à In Amguel. Leur nom fut vite déformé et, à mon arrivée en 1964, j’entendis parler des Pélots et de leurs femmes les Pélotes. Je crus alors qu’ils venaient d’une tribu touarègue ainsi nommée.
(3) L’auteur, Marcel Cassou, fut officier en 1964 à In Amguel au titre du CERAM (Centre d’Etudes et de Recherches Atomiques Militaires), avec supervision de certaines installations de Reggane. En 1965 et 1966 il participa à plusieurs campagnes de tirs à Hammaguir (missiles de la force de frappe).
Bibliographie : de nombreux documents sont disponibles sur internet. Soulignons l’apport du rapport d’Yvon Chauchard sur le CIESS (1948-54) et des diaporamas de Pierre Jarrige sur le CSEM et le CEMO.
Toutes les illustrations sont publiées avec l’aimable autorisation de Pierre Jarrige. Elles sont extraites de ses diaporamas sur l’armée française en Algérie.
Marcel Cassou, décembre 2023 (cf. note 3)
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10:56
How Well Do You Know New York's Subway?
sur Google Maps ManiaFollowing the huge success of his London Tube Memory Game Benjamin Tran Dinh released a New York subway version of the game, called the New York City Subway Memory Game.Benjamin's game requires you to name all 472 New York City subway stations. The game is therefore more of a marathon than a sprint and I suspect will take you at least a few hours to complete. If you don't have that much time to
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21:59
Free and Open Source GIS Ramblings: Offline Vector Tile Package .vtpk in QGIS
sur Planet OSGeoStarting from 3.26, QGIS now supports .vtpk (Vector Tile Package) files out of the box! From the changelog:
ESRI vector tile packages (VTPK files) can now be opened directly as vector tile layers via drag and drop, including support for style translation.
This is great news, particularly for users from Austria, since this makes it possible to use the open government basemap.at vector tiles directly, without any fuss:
1. Download the 2GB offline vector basemap from [https:]]
2. Add the .vtpk as a layer using the Data Source Manager or via drag-and-drop from the file explorer
3. All done and ready, including the basemap styling and labeling — which we can customize as well:Kudos to [https:]] for bringing this new feature to my attention.
PS: And interesting tidbit from the developer of this feature, Nyall Dawson:
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17:00
3liz: Sortie extension Lizmap 4.0.0 pour QGIS
sur Planet OSGeoNouvelles fonctionnalités sur la validation des projetsLors de la publication d'un projet avec le serveur QGIS, il existe quelques problèmes connus lorsque le serveur doit charger le projet :
- Une couche est visible dans QGIS bureautique, mais malheureusement absente dans QGIS serveur.
- Le temps de chargement par QGIS serveur du projet est trop long.
Ces problèmes peuvent avoir différentes sources :
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Une couche invisible dans QGIS serveur :
- Est-ce que le service PostgreSQL est bien configuré côté serveur ?
- Est-ce que le fichier utilisé pour la couche (FlatGeobuf, Geotiff…) est bien accessible par le serveur avec le même chemin ?
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Concernant le temps de chargement d'un projet, les sources sont vraiment multiples et peuvent être complexes. Certaines peuvent être simples, comme dire à QGIS d'utiliser les "métadonnées estimées" pour les couches PostgreSQL ou alors de forcer la simplification des géométries côté fournisseur de données.
Ces problèmes sont très courants, c'est pourquoi nous avons décidé d'inclure des règles dans l'extension.
Avec la dernière version de l'extension, vous pouvez commencer à avoir de nouvelles vérifications lors de l'enregistrement de votre fichier de configuration Lizmap. Vous pouvez également remarquer quelques mesures de protection, qui sont conçus pour vous aider à publier votre projet (en évitant certaines erreurs possibles du côté du serveur plus tard).
Jetons un coup d'œil rapide à ces deux nouvelles fonctionnalités.
VérificationsAvec la dernière version de l'extension Lizmap, vous pouvez remarquer un nouveau tableau lors de l'enregistrement de votre fichier de configuration.
Ce tableau présente les contrôles qui ont échoué lors de la sauvegarde de la configuration.
- Toutes les vérifications sont documentées : source de l'erreur, son nom, comment corriger l'erreur et sa gravité.
- Certaines vérifications sont bloquantes. À l'heure actuelle, seules les vérifications qui prennent au maximum une minute à corriger sont bloquantes. Aujourd'hui, la plupart des règles bloquantes ont des outils pour auto-corriger l'ensemble du projet.
Vous devriez quand même vous pencher sur les autres problèmes non bloquants, car certains d'entre eux réduisent les performances du serveur QGIS. Mais comme ce n'est pas une correction "clé en main", nous n'avons pas rendu ces règles bloquantes.
Pour savoir comment résoudre le problème, passez votre souris sur la dernière colonne du tableau, une description complète apparaîtra. Ou visitez l'onglet suivant qui récapitule l'ensemble des erreurs avec les moyens pour corriger.
Nous ajouterons également de nouvelles vérifications dans les semaines à venir.
Mesure de protectionPar défaut, lors de l'installation de l'extension Lizmap sur un ordinateur, vous serez considéré comme "Débutant". Ce mode est très strict sur ce que vous pouvez faire dans votre projet QGIS. Il a été principalement conçu pour une formation à Lizmap.
Nous pensons que les utilisateurs passeront rapidement en mode "Normal", mais vous pouvez toujours modifier des paramètres dans le dernier panneau.
Ces protections sont conçues pour vous aider. Elles permettent d'éviter que certaines couches ne puissent pas s'afficher sur Lizmap Web Client.
Par exemple, si vous savez que votre serveur ne supporte pas le raster ECW, vous pouvez laisser cette case cochée.
Notez que si vous êtes hébergé sur notre solution Lizmap Cloud, certaines protections sont configurées avec des valeurs par défaut. Par exemple, sur notre solution d'hébergement, le nombre maximum de dossiers parents autorisés lorsque vous ajoutez une couche basée sur un fichier est de deux dossiers.
Lorsque vous êtes en mode "normal", décochez avec précaution ces cases. Certaines d'entre elles nécessitent des étapes de configuration du côté du serveur.
Bonne mise à jour ?
Etienne Trimaille
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17:00
3liz: Lizmap plugin 4.0.0 for QGIS Desktop
sur Planet OSGeoNew features about project validationWhen publishing a project with QGIS server, there are some known issues when the server needs to load the projet :
- A layer can be visible in QGIS desktop, but unfortunately not visible in QGIS server.
- The loading time of the project can be too long.
These issues can have different sources :
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A layer invisible in QGIS server :
- Is the PostgreSQL service well configured on the server side ?
- Does the file used for the layer (FlatGeobuf, Geotiff…) is readable by QGIS server with the same path ?
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About project loading time, the source of the problem can be very different and complex. In some situations, it can be easy, like asking QGIS to use "estimated metadata" for PostgreSQL layers or also to force geometry simplification on the data provider side.
These issues are very common, so we decided to include some rules in the plugin.
With the latest release of the plugin, you could start seeing some new checks when saving your Lizmap configuration file. You could also notice some safeguards, which are designed to help you to publish your project (prevent some possible errors on the server side).
Let's have a quick look to these two new features.
ChecksWith the latest version of the QGIS Lizmap plugin, you could notice a new table when saving your configuration file.
This table is a list of checks which have failed when saving the configuration.
- All checks are documented : source of error, how to fix the error and its severity
- Some checks are blocking. For now, only checks which take one minute maximum are blocking. Today, most of the blocking rules have a button to auto-fix the whole project.
You should still have a look to other non-blocking issues, as some of them might decrease QGIS server performance. But as it's not straightforward to fix, we didn't make these rules blocking.
To know how to fix, either put your mouse over the last column, a complete description will appear. Or visit the next tab "Help about checks", it's presenting all rules with some explanations how to fix them.
We will add new checks in the coming weeks.
SafeguardsBy default, when installing the Lizmap plugin on a computer, you will be considered as "Beginner". This mode is very strict about what you can do in your QGIS project. It was mainly designed for a Lizmap training.
We guess users will quickly switch to "Normal", but you can still tweak these settings in the last panel.
These safeguards are designed to help you. It will prevent some layers to maybe not be visible on Lizmap Web Client.
If you know your server doesn't support ECW raster, you can keep this checkbox ticked.
Note, if you are hosted on our Lizmap Cloud infrastructure, some safeguards are configured with some default values. For instance, on our hosting solution, the maximum of parent folder allowed when you add a file based layer is two folders.
When you are in "normal" mode, please uncheck these checkbox carefully. Some of them requires some configuration steps on the server side.
We hope you will enjoy this new version ?
Etienne Trimaille
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14:27
In Memory of Jeff Burnett
sur Open Geospatial Consortium (OGC)With great sadness, OGC announces the passing of our cherished colleague, Mr. Jeffrey Burnett of Littleton, Mass, on 28 November 2023, from cancer.
Jeff joined OGC as Vice President for Operations and Finance in April, 2000, serving as OGC’s Chief Financial Officer and member of the Board of Directors until his retirement in 2020. In the 20 years prior to joining OGC, Jeff held product management positions in the emerging imaging and high-performance computing market with Digital Equipment Corporation and the Massachusetts Computer Corporation (MASSCOMP). It was during this time that he first met and worked with the founders of OGC, who would later call upon Jeff to lead the Consortium’s senior staff to support OGC’s continued expansion.
Jeff was deeply committed to OGC and proved to be incredibly talented as the Consortium’s finance lead. Jeff constantly sought ways to improve the Consortium’s approach to the fiscal and operational intricacies of OGC‘s global mission. He approached his work with professionalism, tremendously sharp wit, and a delightfully wry sense of humor – qualities appreciated by OGC Directors, Staff, and the many Member representatives he worked with.
Jeff Burnett was a talented student and manager from the beginning of his career. Having grown up a sailor on the shores of Massachusetts Bay, Jeff was also an avid reader. He earned a bachelor’s degree in English Literature from Dartmouth College where he graduated also as a commissioned Naval officer. Upon graduation, Jeff served with honor in the U.S. Navy. A student at heart, upon returning as a reserve officer Jeff then attended Harvard University Business School where he earned his MBA. He was a patriot, a storyteller, and an avid amateur genealogist – discovering and creating lasting relationships with extended family and relatives around the world. Most importantly, Jeff was a deeply caring family man to his wife Janine, son Evan, and daughter Sarah.
This remarkable colleague and friend of OGC will be deeply missed.
A formal obituary for Jeff Burnett is online here.
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11:11
La modernisation du réseau ferré allemand grâce au LIDAR : Partie 1
sur Veille cartographieCet article La modernisation du réseau ferré allemand grâce au LIDAR : Partie 1 est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Siemens Mobility se positionne en leader de l’innovation dans le domaine ferroviaire avec son approche pionnière axée sur l’intelligence artificielle et les jumeaux numériques. Cette avancée représente un tournant majeur dans la modernisation des réseaux ferroviaires européens, marquant un passage vers une gestion plus efficiente et numérisée des infrastructures ferroviaires. L’entreprise s’attache à la numérisation […]
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10:42
The Mapped History of the London Tube
sur Google Maps ManiaIn the 19th century, London was a city grappling with rapid population growth. The idea of an underground railway was conceived as a solution to the city's ever-growing traffic congestion. and to help improve travel efficiency. In 1863, the world's first underground railway, the Metropolitan Railway, opened its doors. Powered by steam locomotives, the Metropolitan Railway connected Paddington
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8:16
ArcGIS Pro 3.2 est disponible en version française
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDisponible depuis début novembre 2023 en langue anglaise (voir les principales évolutions dans cet article), la version 3.2 de l'application ArcGIS Pro est désormais disponible dans différentes langues dont le français.
Si vous n'avez pas encore installé ArcGIS Pro, vous trouverez le média d'installation complet en français sur votre espace "My Esri". Si vous disposez déjà d'ArcGIS Pro 3.1 en français sur votre poste, la mise à jour vous sera proposée automatiquement au démarrage de l'application. Si vous avez installé ArcGIS Pro 3.2 en anglais, il vous suffit de télécharger et d'installer uniquement le supplément français depuis "My Esri".
Vous noterez qu'Esri a également mis en ligne un premier patch ArcGIS Pro 3.2.1 qui sera automatiquement proposé à l'ouverture d'ArcGIS Pro 3.2 et dont l'installation est recommandée. Ce patch 3.2.1 est compatible avec le supplément français.
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17:00
Paul Ramsey: How to Become a CEO
sur Planet OSGeoAs a young man, I had a lot of ambition to climb the greasy pole, to get to the “top” of this heap we call a “career”, and as time went on I started doing little explorations of the career histories of people who made it to that apex corporate title, the “CEO”.
It is worth doing this because, by and large, our society is run by people who either have been CEOs or who have come very close. Pull lists of boards of both private and public institutions and you will see a lot of people who have ascended to the top of large institutions before moving into governance. These are the people who determine the direction of our society, by and large.
And how have they gotten there? Through a surprisingly small number of routes, that are all highly path dependent.
If you spend some time exploring the employment histories of corporate leaders, you’ll find really just a couple archetypes.
The Long-term Corporate ClimberBy far the most common pattern is for a future CEO to find an entry- or mid-level position in a large organization, and then work at that one organization for 15 to 25 years, ascending the ranks.
Once they get to just below the CEO, they either leap to a CEO position at another firm, or finally ascend to the CEO position of their originating organization.
- Darren Woods, CEO of ExxonMobile, spent 25 years working his way to the top of Exxon.
- Ginny Rometty, former CEO of IBM, spent 25 years working her way to the top of IBM.
- Jim Farley, CEO of Ford, actually did his important climbing (from entry level to upper management) over 17 years at Lexus, then spent another 13 years at Ford completing the climb to CEO through a sequence of high level regional jobs.
- David Hutchens the CEO of our local gas utility, spent 26 years climbing the rungs of Tuscon Electric.
I was spurred to write about this topic today when I learned that EDB has a new CEO (what?!), Kevin Dallas, who (wait for it), spent 24 years climbing the greasy pole at Microsoft, before being tapped for his first CEO gig in 2020.
Speaking of Microsoft, even corporate leadership savant Satya Nadella started as an entry level engineer in Microsoft, taking the CEO slot in 2014 after 22 years of slogging upwards.
In the main, the way to become a CEO (of a large organization) is to get yourself a job in a large organization early in your career, so you can accumulate the experience and contacts necessary to be considered a viable candidate later in your career.
The path dependence is kind of obvious. If you spend your early career on something else, by the time you get into a large organization you will be starting too far down the heirarchy to reach the top before your career tapers off.
To many, the surprising thing about these career profiles is how rarely there are mid-career jumps between corporations. Probably this is because people under-estimate the power of social networks.
Your reputation for “getting things done”, the density of people who find you charming, the employees and hangers on who benefit from your rise in the organization, they are all highest in one place: the place you already work. Moving laterally in mid-career to a new organization instantly resets your accumulated social capital to zero.
The Founder or Early HireOne exception to the rule is the founder of a company that grows to a scale sufficient to be considered comparable to existing institutions.
This is, as you can imagine, quite rare.
In the “wow that’s insane” founder category: Bill Gates, Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Sara Blakely.
Or the “locally known but still huge” founder category: Ryan Holmes (Hootsuite), Chip Wilson (Lululemon), Stewart Butterfield (Slack, Flickr), James Pattison (Pattison Group), Dennis Washington (Seaspan).
In the tech space, there’s also a lot of early hires, who necessarily progressed quite quickly through the “ranks” as the company they had lucked into exploded in size.
- Erik Schmidt, who rode Sun Microsystems rocket to senior management before finding CEO roles at Novell and Google.
- Steve Balmer, who… do I need to even say?
- Sundar Pichai, who joined Google in 2004 and held on to become CEO as the founders burned out.
This is an interesting third category, which is difficult to join, but is very much real – knowing people who will elevate you early on.
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Like, former Treasury Secretary Tim Geithner had on the one hand, a kind of conventional “grind it out” career working his way up the ranks of the senior federal civil service. But on the other hand, the roles he was in, right from the start were quite high level. How did he manage that? He was recommended to his first job out of college at Kissinger Associates, by the Dean of his faculty at Johns Hopkins. From there he met lots of powerful people who would vouch for his brilliance, and away he went. Now, it surely helped that he was brilliant! But, the connections were necessary too.
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I checked out the career history of Jamie Dimon, CEO of JP Morgan, expecting to find a long slog at a major financial institution, but it turns out Dimon got an early boost into leadership, through his connection to Sandy Weill, who recruited him to American Express. And how did Weill know Dimon? Dimon’s mother knew Weill and got Dimon hired for a summer job with him. Again, it surely helped that Dimon was sharp as a tack! But, without his mom…
In lots of cases, this category is fully subsumed in the first. Anyone who grinds up a corporate heirarchy will find boosters and mentors who will in turn help them get ahead. Often a senior leader gets a lot of help from a talented junior and they ascend the heirarchy in parallel. Being the “assistant to the President” might make you officially lower on the totem pole than the CFO, but unofficially and in terms of career advancement… that can be another story altogether.
Advice?Despite my long-time desire to climb the greasy pole, I have never worked for an instution large enough to have any serious opportunities to climb, and have finally achieved a zen calm about career. By and large my career has been something that happened to me, not something I planned, and that colors my perceptions a lot.
First jobs lead to first connections, and first connections determine what paths open up as you move on to second and third jobs. Path dependence in career progression is huge. Probably the most important moment is early career, getting into an institution or industry that is poised for growth and change.
It’s possible to rise in an older, established institutions, but my impression is that it’s more of a knife fight. I don’t think the alternate universe Steve Balmer who started in sales at IBM would have risen to be a CEO.
Far and away the most important thing you can amass, at any career stage, is connections. Take every opportunity to meet new people, and find people and topics that stimulate your curiosity. If what you are doing is boring or unpleasant, it’s never going to matter what your title is, or how high up the pole you are.
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15:03
Gibraltar, un détroit stratégique
sur Les cafés géographiquesMaryse Verfaillie a rédigé ce texte pour accompagner les participants du voyage organisé par les Cafés géo de part et d’autre du détroit de Gibraltar.
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11:00
The Historical Movie Map
sur Google Maps ManiaSome of the greatest movies of all time are based on real historical events. Ever since the invention of cinema in the late 19th Century history has proven to be an endless source of inspiration for directors and writers of films. From ancient epics to more contemporary dramas, the past has provided filmmakers with a wealth of stories to tell, characters to explore, and historical settings to
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22:45
Free and Open Source GIS Ramblings: Hi ‘Geocomputation with Python’
sur Planet OSGeoToday, I want to point out a blog post over at
In this post, Jakub Nowosad introduces our book “Geocomputation with Python”, also known as geocompy. It is an open-source book on geographic data analysis with Python, written by Michael Dorman, Jakub Nowosad, Robin Lovelace, and me with contributions from others. You can find it online at [https:]]
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21:18
A propos de l’avenir d’ArcGIS Workforce et ArcGIS Navigator
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Il y a 3 ans, Esri annonçait la première version d'ArcGIS Field Maps, l'application de terrain complète qui combine les fonctionnalités des anciennes applications ArcGIS Explorer, ArcGIS Collector et ArcGIS Tracker. Cette intégration a permis de largement simplifier vos workflows en supprimant les applications individuelles et en fournissant aux utilisateurs une solution unifiée pour afficher, capturer, modifier et partager des données de localisation. En plus de ces fonctionnalités, Esri avait également exprimé son intention d'intégrer deux autres applications, ArcGIS Workforce et ArcGIS Navigator, dans ArcGIS Field Maps. Dans cet article, je vous propose de faire le point sur les projets d’Esri pour ces deux applications.
ArcGIS Workforce
ArcGIS Workforce et son prédécesseur, Workforce Classic, sont traditionnellement utilisés pour créer des listes de tâches à réaliser pour les équipes terrain et suivre la progression du travail depuis le bureau. Esri développe actuellement une nouvelle fonctionnalité de tâches dans ArcGIS Field Maps qui offrira aux organisations la possibilité de créer des listes de tâches pour les cartes. Grâce à cette nouvelle fonctionnalité, les organisations pourront configurer des types de tâches, personnaliser les formulaires que les équipes terrain devront remplir et exploiter les expressions calculées et les logiques conditionnelles pour rationaliser le travail. La flexibilité de cette nouvelle fonctionnalité de tâches s'étendra au-delà des simples points, permettant aux organisations de définir des couches de tâches sous forme de points, de lignes ou de polygones en fonction de la nature du travail. Ce ne sont là que quelques éléments marquants de ce qui arrive.
Vous voulez tester cela par vous-mêmes ? Début 2024, Esri annoncera une pré-version d’ArcGIS Field Maps qui sera disponible pour que les organisations puissent tester la nouvelle fonctionnalité de tâches.
Même si ArcGIS Workforce continuera d’être pris en charge, aucune amélioration future n’est prévue. Il est recommandé aux organisations utilisant ArcGIS Workforce ou Workforce Classic d'évaluer la nouvelle fonctionnalité de tâche dans Field Maps et de fournir un retour aux équipes d’Esri lors de la pré-version à travers le programme Early Adopter.
ArcGIS Navigator
ArcGIS Navigator offre une navigation routière vocale étape par étape, même hors connexion, ce qui le rend idéal pour les zones éloignées disposant d'une connectivité Internet limitée. Les organisations peuvent également importer leurs propres données, permettant ainsi aux collaborateurs terrain de rechercher et d'accéder aux ressources métier. Cependant, ces besoins peuvent également être satisfaits en disposant de données dans Field Maps et en utilisant l'action "Itinéraire" pour lancer n'importe quelle application de navigation sur un appareil (même s'il ne s'agit pas d'une application Esri).
ArcGIS Navigator se démarque vraiment par sa capacité à calculer des itinéraires sur des routes personnalisées, qui ont été ajoutées à un réseau routier personnalisé créé et publié à partir d'ArcGIS Pro. Cette fonctionnalité, combinée à la possibilité de créer des itinéraires prédéfinis et des itinéraires basés sur des paramètres spécifiques tels que le type de véhicule et les restrictions, permet aux organisations de planifier et de guider leurs équipes terrain de manière sûre et efficace.
Que vous utilisiez ArcGIS Navigator ou d’autres applications de navigation, il est normal et logique de lancer une application distincte optimisée pour la navigation. C'est dans cet esprit qu'ArcGIS Navigator ne sera pas ajouté à ArcGIS Field Maps et restera une application distincte axée sur la navigation.
Pour l’avenir, Esri a besoin de vous !
Pour s’assurer qu'ArcGIS Field Maps réponde aux besoins actuels et futurs des équipes terrain, Esri est attentif aux retours de ses utilisateurs. Esri Community est l’un des principaux mécanismes de retour d’information qu’utilise Esri pour décider des futures améliorations. N’hésitez pas à jeter un œil aux idées déjà suggérées par la communauté et ajoutez votre soutien ou même suggérez la vôtre.
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19:55
Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC)
sur Veille cartographieCet article Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC) est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
International Conference on the History of Cartography Quelques mots sur la Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC), cette conférence met à l’honneur la langue de Shakespeare durant toute la durée de l’événement donc préparer vos plus belles expressions anglaises. La première conférence a eu lieu dans les années 1960 à Londres. Ce type […]
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10:35
Racial Profiling in Redlining Maps
sur Google Maps ManiaThe University of Richmond has released a large update to its amazing Mapping Inequality project. This update includes introductions to the redlining maps produced for around 80 cities, written by scholars and historians and the addition of around 100 new cities to the project.Under President Franklin D. Roosevelt's New Deal black homeowners were discriminated against by redlining maps. These
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7:43
Vos idées implémentées par Esri dans ArcGIS Pro 3.2
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
A chaque nouvelle version d'ArcGIS Pro, comme aujourd'hui pour la version 3.2, j'aime bien prendre quelques minutes pour vous présenter toutes évolutions qui proviennent directement de vos remarques et de vos demandes d'amélioration. Ces retours, vous les faites via le site ArcGIS Ideas où les utilisateurs ArcGIS peuvent rechercher, voter, commenter et soumettre des demandes sur ce qu'ils aimeraient voir dans les futures versions d'ArcGIS. Pour ArcGIS Pro 3.2, ce sont plus de 100 idées d'utilisateurs, qui ont reçu plus de 1 500 kudos (votes) sur la communauté Esri !
Je ne les listerai pas une par une dans cet article mais je vous propose cette vidéo contient les principales idées d'utilisateurs et comment Esri les a mises en œuvre dans la version 3.2 d'ArcGIS Pro.
Bravo encore pour votre participation et continuez à faire part de vos remarques et de vos attentes en termes d'évolutions pour les futures versions d'ArcGIS Pro via la page "Ideas" de la communauté ArcGIS Pro.
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4:27
Données météorologiques sur la France disponibles en open data
sur Cartographies numériques
« Météo-France va supprimer fin 2023 toutes ses redevances de réutilisation de données publiques », indique le gouvernement dans un communiqué. Cette ouverture était réclamée depuis longtemps par les associations, les entreprises, les chercheurs. Le grand public pourra aussi en profiter. A partir du 1er janvier 2024, toutes les données et prévisions de Météo-France seront accessibles gratuitement et librement réutilisables. Cette évolution est la conséquence de la législation européenne qui impose depuis 2019 la mise à disposition gratuite, sauf exceptions, des données des services publics. La fin des redevances de Météo-France permettra un accès temps réel et à la fréquence de 6 minutes, aux données de plus de 2 000 stations d’observation et à l’ensemble de ses données de radars (40 radars de métropole et d’outre-mer) en temps réel et toutes les 5 minutes.Présentation de la plateforme
La plateforme meteo.data.gouv.fr centralise des données téléchargeables et utilisables de manière libre et gratuite sur la météo et le climat. On y trouve des données climatologiques sur les stations de métropole et outre-mer ainsi que les données « mémoire du climat » qui permettent de constater les effets déjà observés du changement climatique.
La plateforme a vocation à être enrichie au fur et à mesure de nouvelles données, notamment en ce qui concerne :
- les données d’observation mesurées par les stations météorologiques ;
- les alertes météorologiques ;
- les données radar ;
- les modèles de données de prévision météorologique numérique (PNT).
La plateforme meteo.data.gouv.fr n’est pas un nouveau portail open data. C’est une exposition thématique du catalogue data.gouv.fr (comme transport.data.gouv.fr par exemple). Toutes les données disponibles le sont dans les mêmes conditions que sur le portail data.gouv.fr. Cette plateforme s’inscrit dans une démarche plus large de construction de communs numériques facilitant la création de plateformes thématiques exposant de la donnée publique. La plateforme est en version bêta et les retours sont bienvenus.
Jeux de données disponibles
1- Données climatologiques de base
- Informations sur les stations (métadonnées)
- Donnéés climatologiques de base 6 mn
- Données climatologiques de base mensuelles
- Données climatologiques de base quotidiennes
- Données climatologiques de base horaires
- Données climatologiques décadaires
- Données climatologiques décadaires agro
2- Données climatologiques de référence pour le changement climatique
- Données changement climatique - LSH (Longues Séries Homogénéisées)
- Données changement climatique - SIM quotidienne
- Données changement climatique - SQR (Séries Quotidiennes de Référence
Les données climatologiques de base sont géoréférencées à partir des stations météorologiques dont les coordonnées géographiques sont indiquées dans les fichiers csv. En ce qui concerne les données de référence pour le changement climatique, il convient d'importer les données SIM à partir du fichier shp ou du fichier kml mis à disposition.
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Quels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
Un globe 3D pour explorer le climat et ses évolutions vus de l'espace (site de l'ESA)
Analyser et discuter les cartes de risques : exemple à partir de l'Indice mondial des risques climatiques
CLIWOC. Une base de données climatologiques des océans à partir des journaux de bord des navires (1750-1850)
Tchernobyl : la météo nationale a-t-elle des cartes en 1986 ? Retour sur une polémique sur fond de complotisme
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17:00
Paul Ramsey: Keynote @ FOSS4G NA 2023
sur Planet OSGeoPreparing the keynote for FOSS4G North America this year felt particularly difficult. I certainly sweated over it.
- Audience was a problem. I wanted to talk about my usual thing, business models and economics, but the audience was going to be a mash of people new to the topic and people who has seen my spiel multiple times.
- Length was a problem. Out of an excess of faith in my abilities, the organizers gave me a full hour long slot! That is a very long time to keep people’s attention and try to provide something interesting.
The way it all ended up was:
- Cadging some older content from keynotes about business models, to bring new folks up to speed.
- Mixing in some only slightly older content about cloud models.
- Adding in some new thoughts about the way everyone can work together to make open source more sustainable (or at least less extractive) over the long term.
Here’s this year’s iteration.
The production of this kind of content is involved. The goal is to remain interesting over a relatively long period of time.
I have become increasingly opinionated about how to do that.
- No freestyling. Blathering over bullet points is unfair to your audience. The aggregate time of an audience of 400 is very large. 5 minutes of your “um” and “ah” translates into 33 hours of dead audience time.
- Get right to it. No mini-resume, no talking about your employer (unless you are really sneaky about it, like me ?), this is about delivering ideas and facts that are relevant to the audience. Your introducer can handle your bona fides.
- Have good content. The hardest part! (?) Do you have something thematic you can bookend the start and end with? Are there some interesting facts that much of the audience does not know yet? Are there some unappreciated implications? This is, presumably, why you were asked to keynote, so hopefully not too, too hard. This is the part that I worry over the most, because I really have no faith that what I have to say is actually going be interesting to an audience, no matter how much I gussy it up.
- Work from a text. The way to avoid blather is to know exactly what you are going to say. At 140 words-per-minute speaking pace, a 55 minute talk is 7700 words, which coincidentally (not) is exactly how long my keynote text is.
- Write a speech, not an article. You will have to say all those words! Avoid complicated sentence constructions. Keep sentences short. Take advantage of parallel constructions to make a point, drive a narrative, force a conclusion. (see?) Repeat yourself. Repeat yourself.
- Perform, don’t read. Practice reading out loud. Get used to leaving longer gaps and get comfortable with silence. Practice modulating your voice. Louder, softer. Faster, slower. Drop. The. Hammer. Sometimes. Watch a gifted speaker like Barack Obama deliver a text. He isn’t ad libbing, he’s performing a prepared text. See what he does to make that sound spontaneous and interesting.
- Visuals as complements, not copies. Your slides should complement and amplify your content, not recapitulate it. In the limit, you could do all-text slides, which just give the three-word summary of your current main point. (This classic Lessig talk is my favourite example.)
- Visuals as extra channel. Keep changing up the visual. Use the slide notes space to get a feel for how long each slide should be up. (Hint, about 50 words on average.) Keeping slide duration low also helps in terms of using the per-slide speaker notes as low-end teleprompter (increase notes font size! reduce slide preview size!) from which you deliver your performance.
I originally started scripting talks because it allowed me to smooth out the quality of my talks. With a script, it wasn’t a crapshoot whether I had a good ad lib delivery or a bad one, I had a nice consistent level. From there, leveraging up to take advantage of the format to increase the talk quality was a natural step. Speakers like Lessig and Damian Conway remain my guide posts.
If you liked the keynote video and want to use the materials, the slides are available here under CC BY.
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13:58
Les Cafés géo ont 25 ans.Rendez-vous dans 25 ans. En 2048.
sur Les cafés géographiquesUtopie ? Dystopie ? Difficile de choisir pour imaginer ce que nous pourrions être dans un quart de siècle. Car en 1998, nous n’aurions pas imaginé les centaines de Cafés géo qui se sont réunis à Paris et ailleurs. Nous n’aurions pas imaginé les voyages, poussés par la curiosité de quelques-uns d’entre nous, des voyages-cultes notamment sur une… des très antiques Routes de la Soie.
Nous n’aurions pas pensé qu’ils se seraient installés dans le paysage des géographes, lorsqu’on veut débattre, se retrouver, se confronter, diffuser des savoirs. Les cafés tels que nous les pratiquons sont nés au 18e siècle. Jean-Sébastien Bach y écrivit et y jouait une Cantate du café dans le célèbre Café Zimmermann de Leipzig. Un siècle plus tard, le géographe allemand Frédéric Ratzel a pu imaginer que ces cafés pourraient aider les jeunes géographes à penser leur métier. Cent ans plus tard, l’idée germe en France lors d’un festival de géographie autour des bières allemandes, à Saint-Dié, là où des cosmographes inventèrent l’Amérique cartographiée pour la première fois au 16e siècle.
Du « 1507 », bar historique de la Déodatie, ils migrent sur l’ancien forum romain de Lutèce, rue Soufflot en 1998 et s’installent sur Internet. Deux ans plus tard, les voici sur la place de la Sorbonne, au pied d’une chapelle baroque, où ils se mêlent aux touristes de l’Europe du Nord qui les chassent à l’heure du dîner. D’où la migration au Flore, ronflante adresse où l’on croisait encore à l’époque de célèbres grands couturiers, des stars du cinéma et de l’art, parce que cet antre des philosophes existentialistes offrait une belle salle dédiée aux débats à l’étage.
De là, est né place de la Bastille, un café dédié à la géopolitique, qui, à son tour a migré dans le Marais. Des dizaines d’autres ont campé à Lyon sur la grande place louis-quatorzienne, à Metz, Annecy, Toulouse, Albi, Rouen, Reims, Lille, Orléans, Tours, Besançon, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Chambéry, Pau, Bruxelles, Genève, Liège, Montréal, etc. et se sont tenu occasionnellement lors de rencontres de géographes à Washington, Mexico, San Paulo, Kyoto, Moscou, Le Cap, Abu Dhabi, Istanbul, Bologne, Lausanne, Varsovie… Les voici devenus Cafés « histoire » dans le quartier populaire de la très chic ville de Sceaux. Comme les hirondelles sur le fil, ils apparaissent, disparaissent, réapparaîtront sous d’autres formes en Afrique, en Océanie, au Groenland ou à la Réunion. Et qui ont-ils invité » ? Reclus plus que Vidal, et ils ont redécouvert la physique de la Terre avec Humboldt, adoré Lacoste et ses élèves.
A Paris, l’écran a changé le Café qui a pu reprendre une forme doctorale. Sur les tables, la bière, l’eau minérale ou le vin ont été souvent préférés à la boisson noire. Les étudiants se sont serré la ceinture pour grimper sur l’addition mais ont pu se régaler à écouter un vieux ponte ou telle chercheuse sur des sujets parfois haut perchés…
Demain ? On dit déjà que les écrans vont bientôt être remplacés par des implants oculaires bioniques. D’exocentriques, ils deviendront égocentriques. Ce qui est sûr : notre interprétation du monde se renouvelant à chaque génération, ils vont nous surprendre. On traque les dominations, les violences, les inégalités au fur et à mesure qu’elles augmentent, changent de forme, deviennent plus subtiles.
En 2048, les Cafés géo ont 50 ans. Ils ont de nouvelles interfaces rétiniennes et neuronales, comme on visite une exposition avec le regard de quelqu’un d’autre, on peut voir, en archive, Delphine Papin imaginer la dernière carte de la guerre israélo-arabe qui s’est achevée le 14 mai 2048, centenaire de la création de l’Etat hébreu. On remonte, en séance virtuelle, sur le Haut-Karabakh avec Henry Jacolin dont ChatGPT aura reconstitué la voix pour comparer la situation qu’il a évoquée en 2023, vingt-cinq ans plus tôt.
A moins que le changement climatique ruine la planète par des températures dignes du Rub al-Khali saoudien, qu’El Niño ait desséché l’Amazonie, accéléré la fonte des glaciers himalayens dont l’eau manque dans les fleuves asiatiques… Rien de tout cela est vrai comme il était impensable à la Révolution que les femmes ne meurent plus en couche, que les humains ont des robots qui les dispensent d’apprendre les langues étrangères et qu’ils peuvent désormais se nourrir sans agriculture. Mais, pour l’instant, on n’a pas montré qu’ils pourraient se passer de géographie. Alors ? Les Cafés géo sont toujours là pour peu qu’ils sachent dépasser les folies de leur jeunesse qui s’achève aujourd’hui.
Gilles Fumey, 2 décembre 2023
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11:00
[Stage 6 mois - Développement logiciel] - Création d'une interface d'administration d'un outil de valorisation des sentiers et activités outdoor
sur Makina CorpusContrat : Stage
Lieu : Toulouse -
10:24
[Stage 6 mois - Développement logiciel] - Connexion d'OpenStreetMap à l'écosystème Geotrek
sur Makina CorpusContrat : Stage
Lieu : Toulouse
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9:57
Night Train to Europe
sur Google Maps ManiaLast night at 8.18pm the night train to Paris left Berlin Central Station. It was the first Berlin-Paris night train in over 9 years. The new Nightjet service between the German and French capitals is yet more evidence of the resurgence of overnight rail travel in Europe. At the beginning of the 21st Century night train services in Europe were being closed at an alarming rate, thanks
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9:35
gvSIG Team: gvSIG Batoví 2023, éxitos de llevar la geomática a la educación secundaria
sur Planet OSGeo
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7:46
Esri annonce la disponibilité d'ArcGIS Video Server
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierL'équipe Motion Imagery d'Esri est ravie d'annoncer la sortie de la technologie ArcGIS Video Server. Ce nouveau rôle de serveur pour ArcGIS Enterprise est conçu pour étendre les capacités de catalogage, de diffusion et d'analyse de données vidéo dans ArcGIS.
Qu’est-ce qu’ArcGIS Video Server ?
ArcGIS Video Server permet l'indexation, la recherche, la publication et la diffusion de vidéos en tant que services web avec un contexte géospatial et temporel.? En d’autres termes, vous pouvez désormais gérer vos vidéos et les utiliser dans le SIG de votre entreprise, de la même manière que d’autres types de données géospatiales.
De nombreux secteurs différents collectent des données vidéo, et celles-ci peuvent constituer une ressource cruciale pour des utilisations telles que l’inspection d'équipement à distance, la vidéo protection et la connaissance d'une situation de crise. La variété des sources et le volume de vidéo augmentent et ces dernières deviennent plus abordables. Il est désormais possible pour une organisation de disposer de vidéos provenant de satellites, de caméras aériennes, de caméras fixes ou mobiles. Alors qu’Esri s’oriente vers l’intégration de ces types de données dans les flux de travail d’analyse SIG, il était devenu nécessaire d'utiliser davantage les attributs et les métadonnées géospatiales que peuvent posséder ces vidéos pour en faire un véritable atout dans votre système d'information d’entreprise.
Comment l'utiliser dans ArcGIS ?
ArcGIS Video Server permet aux utilisateurs de publier des vidéos en tant que services web optimisés et permet ainsi de les utiliser sur le web en tant que nouvelle couche vidéo dans les applications clientes ArcGIS. Durant l'année 2024, davantage d'applications clientes (ArcGIS Pro, ArcGIS AllSource, ...) ajouteront la prise en charge de ces couches vidéo, mais dans cette version initiale, l'application cliente à privilégier est ArcGIS Excalibur.
En tant qu'application web pour l'analyse d'images et de vidéos, ArcGIS Excalibur constitue un choix naturel pour l'ajout de la prise en charge vidéo. Les nouvelles fonctionnalités web, notamment la publication et la consommation de vidéos en tant que service, sont désormais disponibles dans la version de novembre 2023 d'ArcGIS Excalibur
Une couche vidéo publiée via ArcGIS Excalibur est lue dans la visionneuse de vidéo à côté de la carte
montrant la télémétrie contenue dans la vidéo.
ArcGIS Video Server publie deux catégories de vidéo : la vidéo à partir d'un fichier et la vidéo à partir d'un flux en direct.
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Pour la vidéo basée sur des fichiers, ArcGIS Video Server est
l'endroit où vous pouvez télécharger et publier votre vidéo en tant
que service et accéder au service via un protocole de diffusion en
continu appelé HTTP Live Streaming ou HLS. Le protocole HLS utilise le
streaming à débit adaptatif et est largement utilisé dans les
appareils mobiles et le streaming de divertissement.
- Pour les flux vidéo en direct, ArcGIS Video Server est conçu pour créer un service vidéo qui stocke les informations de connexion aux flux en direct à partir d'un système de gestion vidéo ou d'Internet.
Une fois votre vidéo publiée en tant que service, elle devient disponible sur le portail ArcGIS de votre entreprise en tant qu'élément.
La page de description de l'élément pour la couche vidéo. Vous pouvez ouvrir la couche directement
dans ArcGIS Excalibur à l'aide du bouton de droite.
L'utilisation de couches vidéo dans ArcGIS Excalibur introduit un nouveau type de données dans vos flux de travail. Vous pouvez travailler de manière collaborative avec des couches d'entités et des vidéos pour des inspections à distance, collecter des observations à partir de vidéos et améliorer la connaissance de la situation en diffusant des vidéos en direct. Vous pouvez également utiliser ArcGIS Enterprise (à partir de la version 11.2) pour partager vos services vidéo et garantir que votre organisation dispose d'un accès à ces contenus basés sur les rôles et les privilèges ArcGIS comme pour les autres types de contenus d'un portail SIG ArcGIS. -
Pour la vidéo basée sur des fichiers, ArcGIS Video Server est
l'endroit où vous pouvez télécharger et publier votre vidéo en tant
que service et accéder au service via un protocole de diffusion en
continu appelé HTTP Live Streaming ou HLS. Le protocole HLS utilise le
streaming à débit adaptatif et est largement utilisé dans les
appareils mobiles et le streaming de divertissement.
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17:53
gvSIG Batoví: Curso–Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica: cierre
sur Planet OSGeoCon enorme alegría anunciamos el cierre de una edición más (la sexta) del Curso–Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica.
¿De qué se trata todo esto? Es la culminación de una iniciativa que nace en 2010 para desarrollar gvSIG Batoví.
¿Y qué es gvSIG Batoví? Es un SIG (Sistema de Información Geográfica) aplicado a entornos educativos, con destino al Ceibal (proyecto para Uruguay de la iniciativa OLPC/OneLaptopPerChild), y en base al software libre de origen español gvSIG
estudiantes utilizando gvSIG Batoví en las aulas¿Por qué hacer ésto? Se trata de una iniciativa de la Dirección Nacional de Topografía (Ministerio de Transporte y Obras Públicas/MTOP-Uruguay) como aporte a la enseñanza desde un área de su conocimiento. La Dir. Nac. de Topografía promueve y es parte de la IDEuy (Infraestructura de Datos Espaciales de Uruguay), a la vez que desarrolla y es responsable del Geoportal del MTOP.
¿Cómo nace? Se firma un convenio entre el MTOP, Ceibal y la Asociación gvSIG (año 2011) para adaptar gvSIG a los dispositivos de Ceibal, obteniendo una primera versión en agosto de 2012.
A partir de ahí se plantea una amplia Estrategia de Sostenibilidad:
- difusión internacional: presentaciones en numerosos congresos, artículos en publicaciones extranjeras, participación en proyectos académicos mundiales, exposición en hall de sede de las Naciones Unidas (Nueva York), invitación a ser parte de GeoForAll (Comité de divulgación educativa de la Open Source Geospatial Foundation/OSGeo)
- talleres nacionales a maestros, profesores, estudiantes de profesorado, estudiantes liceales
- talleres internacionales: España. Perú, Costa Rica
El punto culminante de esta estrategia de sostenibilidad es precisamente el Curso – Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica:
- se trata de una iniciativa de cobertura nacional, para grupos de estudiantes -con profesores referentes- de liceos públicos de todo el país
- debido a su impacto fuera de fronteras, se incluye a partir de 2022 la participación de extranjeros
- es organizado por ANEP-DGES (Administración Nacional de Educación Pública-Dirección Nacional de Educación Secundaria), Ceibal y Dir. Nac. de Topografía; en 2023 participa también la Universidad Politécnica de Madrid, colaborando la Gobernación de Cundinamarca (Colombia)
- la primera edición se lleva a cabo en 2017
- este año se desarrolló la sexta edición, siendo la primera vez que participan equipos de otros países de la región (en particular Colombia)
- etapas de la iniciativa:
- lanzamiento: convocatoria a docentes de enseñanza media para participar de una instancia de capacitación y luego en una competición entre proyectos desarrollados por equipos de estudiantes de enseñanza media liderados por un docente
- reclutamiento de tutores para el seguimiento de cada proyecto (hasta 2019 éstos eran estudiantes de las carreras de Cartografía y Agrimensura -UdelaR; a partir de 2021 participan como tutores integrantes de diferentes universidades iberoamericanas del proyecto GeoLIBERO)
- capacitación para docentes y tutores en modalidad b-learning (plataforma + talleres presenciales en todo el país; a partir de 2021, motivados por los cambios impuestos por la pandemia del Covid-19, los talleres son virtuales; a partir de 2022 la capacitación se ofrece también para participantes extranjeros)
- a quienes culminan satisfactoriamente la capacitación se los invita a presentar propuestas de proyectos para participar del concurso
- el Equipo Coordinador sugiere ajustes a dichas propuestas y su traducción a un proyecto
- durante 3 meses aproximadamente, los equipos desarrollan sus proyectos, con espacios virtuales particulares para cada uno en plataforma (para intercambios con tutores y Equipo Coordinador, entrega de materiales solicitados, foros para dudas, preguntas, consultas, comentarios)
- a mitad de tiempo los equipos realizan entregas parciales, presentando avance de cada proyecto y recibiendo la devolución del equipo coordinador y tutores
- al culminar, los equipos defienden sus proyectos ante el jurado, mediante videoconferencia
- luego de las defensas, se procede a emitir el fallo por parte del jurado (a partir de 2021 conformado por referentes expertos internacionales)
- como broche de todo el proceso se realiza un evento de cierre, organizado por Ceibal, en el cual todos los participantes comparten sus proyectos con el resto; se entregan los premios y certificados y se realiza una evaluación general de lo realizado
- reconocimiento internacional: los equipos finalistas reciben un diploma de GeoLIBERO
- videos:
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? proyecto premiado en edición 2021: [https:]] - entrevistas:
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En la edición 2023 resultaron finalistas los siguientes proyectos:
- por Uruguay
- Título: Geo 7°F; Institución: Escuela Técnica N°2 CME; Localidad: Salto; Docente de referencia: Daiana Olivera; Tutor: Romel Vázquez
- Título: Mentes en crecimiento; Institución: Liceo Nº2 Dr. Antonio M. Grompone; Localidad: Salto; Docente de referencia: María Patricia Leal; Tutor: Carlos Lara
- Título: Urbapay; Institución: Liceo Nª4 Manuel Oribe; Localidad: Paysandú; Docente de referencia: Maximiliano Olivera; Tutor: Marino Carhuapoma
- por Colombia
- Título: Turismo, Desarrollo y Medio Ambiente en Choachí; Institución: IED Ignacio Pescador; Localidad: Choachí; Docente de referencia: Astrid Corredor; Tutor: Neftalí Sillero
- Título: Conectando con el Agua: Georreferenciando El «Páramo de Guerrero» en Subachoque y su Importancia Hídrica; Institución: IED La Pradera; Localidad:Subachoque; Docente de referencia: Sandra Milena Diaz Vargas; Tutor: Antoni Pérez Navarro
- Título: Mapeando nuestro territorio: Tabio; Institución: IEDInstituto Tecnico Comercial Jose de San Martin; Localidad: Tabio; Docente de referencia: John Castrillón; Tutor: Nadia Chaer
Los proyectos ganadores resultaron los siguientes:
- por Uruguay: proyecto Urbapay
- por Colombia: proyecto Turismo, Desarrollo y Medio Ambiente en Choachí
Actuaron como tutores:
- Neftalí Sillero, Faculdade de Ciências da Universidade do Porto (Portugal)
- Carlos Lara, Facultad de Ciencias de la Universidad Católica de la Santísima Concepción (Chile)
- Marino Carhuapoma, IdeasG (Perú)
- Romel Vázquez, Universidad Central «Marta Abreu» de Las Villas (Cuba)
- Ramon Alejandro Claro Torres, Universidad Central «Marta Abreu» de Las Villas (Cuba)
- A/P Nadia Chaer, Comunidad gvSIG Uruguay (Uruguay)
- Antoni Pérez Navarro, profesor de los Estudios de Informática, Multimedia y Telecomunicación, Universitat Oberta de Catalunya (España)
Los integrantes del jurado fueron:
- Álvaro Anguix – Director de la Asociación gvSIG (España)
- Dr. Luis Manuel Vilches Blázquez – Universidad Politécnica de Madrid (España)
- Efraín Castro – Secretaría de Educación/Gobernación de Cundinamarca (Colombia)
- Prof. Julio A. Rodríguez Vaucher – ANEP/DGETP
- Dr. Gustavo Bentancor– Ceibal
- Insp. Mónica Canaveris – ANEP/DGES
- Sergio Acosta y Lara – DNTop/MTOP
Queremos destacar la calidad de la totalidad de los proyectos presentados, todas excelentes y variadas propuestas, que no hacen más que demostrarnos lo acertada de la iniciativa (el jurado la tuvo muy difícil…). Los trabajos realizados realmente no tienen nada que envidiar a muchos trabajos académicos o los realizados por consultorías. Cada año (y este no ha sido la excepción) muchos proyectos logran impactos tangibles en las comunidades: cambio de recorridos y de frecuencias del transporte colectivo como resultado del análisis y diagnóstico hecho por los estudiantes, pedidos de alcaldes a los estudiantes para asistirlos en la confección de mapas para la Administración, ayuda en la toma de decisiones para una mejor gestión de los residuos de una comunidad, etc., etc. Como se resaltó en el evento de cierre del pasado jueves 7 de diciembre: la iniciativa no sólo contribuye a una mejor capacitación académica de los estudiantes; también ayuda a formar mejores ciudadanos.
socialización de proyectos equipo ganador Uruguay equipo ganador ColombiaDesde el Equipo Coordinador queremos volver a agradecer a todas y todos los que nos han apoyado y colaborado con esta iniciativa: a Natalia Pardo, Stephanie Veleda y Daniel Varsi del MTOP (una vez más, un enorme gracias por toda su dedicación, apoyo y por estar siempre en todas); a las y los tutores: un enorme placer haber contado con ustedes; a los integrantes del jurado: nos sentimos muy honrados por su participación; a Martina Bailón, Agostina Bernasconi, Patricia Castell, Carinna Balsamo y Paola Vilar del Plan Ceibal (gracias por su invalorable asistencia); a Álvaro Anguix (coordinador de la red GeoLIBERO), Mario Carrera y toda la Asociación gvSIG (gracias a su incansable apoyo es que este proyecto es posible); a Luis Vilches por su gran apoyo y coordinación internacional, y a todas las autoridades de las instituciones involucradas (nacionales y extranjeras) que han decidido continuar apoyando esta iniciativa, la que continúa creciendo.
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12:00
Nouvelle version du portail cartographique des énergies renouvelables
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLe lundi 11 décembre 2023 marque officiellement l’ouverture de la nouvelle version du portail cartographique des énergies renouvelables.