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Cartes et données sur le séisme au Maroc (septembre 2023)
sur Cartographies numériques
Le Maroc a été touché dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023 par un séisme d'une magnitude de 6,8 à 7 sur l'échelle de Richter dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech. Près de 3 000 personnes ont perdu la vie et on dénombre plus de 5 500 blessés. L’épicentre a été localisé dans la chaîne du haut Atlas, à une quarantaine de kilomètres du Djebel Toubkal, le point culminant du Maroc. L’épicentre est proche d’Amizmiz et à environ 70 km au sud-ouest de Marrakech et 140 km au nord-ouest de Ouarzazate. La profondeur du foyer a été estimée à 25 km. La secousse a été ressentie à Rabat, à Casablanca, à Agadir et à Essaouira, semant la panique parmi la population. Le séisme a été aussi ressenti dans le sud du Portugal et de l’Espagne, en Algérie et dans les îles de Lanzarote, de Fuerteventura et à Madère. Mais c'est dans le Haut-Atlas que les dégâts sont les plus importants. La province d'Al-Haouz, rurale et assez difficile d'accès, par ailleurs destination de prédilection pour les amoureux de la nature et du tourisme de montagne, déplore plus de la moitié des victimes.
Carte d'intensité du séisme au Maroc en septembre 2023 (Source : USGS, Wikipédia)
1) Traitement médiatique de la catastrophe
« Les images du séisme qui a fait plus de 2000 morts » (Le Parisien). Nombreux sont les Marocains à avoir passé la nuit dans la rue, par crainte de répliques. « Séisme au Maroc : une tragédie nationale en images » (Slate).
« Toulia, rescapée devenue le visage de la souffrance » (BFM-TV). Au lendemain du drame, son visage a fait la Une de nombreux médias français et étrangers. Elle est désormais sans domicile à Marrakech. Elle n'est "pas très heureuse d'être le symbole de tout ça". Toulia, une mère de famille âgée de 55 ans, est devenue sans le savoir l'un des visages horrifié de la catastrophe qui a frappé le Maroc. La même image médiatique a été reprise par Libération, BBC News, Washington Post, The Telegraph...
« Cartes : là où le tremblement de terre a frappé le Maroc » (New York Times) avec carte des séismes majeurs au Maroc depuis 1900. Des informations diffusées sur les réseaux sociaux ont indiqué que certains villages n'avaient toujours pas reçu d'assistance plus d'un jour après le séisme. La région compte de nombreuses maisons en briques crues et peu d’infrastructures parasismiques. En raison des routes coupées, de nombreux villages du haut Atlas restent isolés. Des dégâts ont aussi été signalés dans la vieille ville historique de Marrakech. La Médina, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO datant de plusieurs siècles et entourée de murs en grès rouge, a été endommagée et certains bâtiments se sont entièrement effondrés.
« Séisme au Maroc : pourquoi la catastrophe était imprévisible » (TV5 Monde).
Le Maroc se trouve à la frontière de la plaque tectonique africaine, qui s’étend de l’océan Atlantique jusqu’à la Syrie en traversant la mer Méditerranée. Cette situation géographique expose régulièrement le royaume à des séismes dévastateurs, comme celui d'Agadir en 1960, qui a fait plus de 12 000 morts et détruit 75% de la ville ; ou encore à Al Hoceïma en 2004, qui a causé la mort la mort de 628 personnes et des dégâts matériels considérables. Florent Brenguier, de l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Grenoble, précise cependant que la puissance du séisme de vendredi est inhabituelle : “les zones les plus concernées par les secousses sismiques sont situées à 25 kilomètres plus au Nord, vers les côtes et le Détroit de Gibraltar. Là, l’épicentre ne se situe pas à l'interface entre deux plaques tectoniques.
« Le tremblement de terre a pris les scientifiques de court par sa violence dans cette zone » (20 Minutes).
Le Maroc est exposé aux séismes, mais ils surviennent plutôt habituellement 500 km plus au nord, vers Gibraltar, dans une région frontière entre les plaques tectoniques africaine et européenne. On parle d’une bande de 50 à 100 km où l’activité sismique est soutenue, avec des mouvements d’un côté et de l’autre de cette frontière très rapides à l’échelle de la sismologie. De l’ordre de plusieurs millimètres par an. Certes, le Haut Atlas n’est pas très loin de cette zone frontière. Mais l’activité sismique y est considérée jusque-là comme modérée, avec historiquement des séismes de magnitude 4, mais pas plus.
« Séisme historique au Maroc avec une magnitude surprenante pour les experts ! » (Futura Science). Avec une magnitude de 6,8 à 6,9, il s’agirait là du plus puissant tremblement de terre enregistré jusqu’à présent dans le pays.
« Le tremblement de terre a pris les scientifiques de court par sa violence dans cette zone » (20 Minutes).
Le Maroc est exposé aux séismes, mais ils surviennent plutôt habituellement 500 km plus au nord, vers Gibraltar, dans une région frontière entre les plaques tectoniques africaine et européenne. On parle d’une bande de 50 à 100 km où l’activité sismique est soutenue, avec des mouvements d’un côté et de l’autre de cette frontière très rapides à l’échelle de la sismologie. De l’ordre de plusieurs millimètres par an. Certes, le Haut Atlas n’est pas très loin de cette zone frontière. Mais l’activité sismique y est considérée jusque-là comme modérée, avec historiquement des séismes de magnitude 4, mais pas plus.
« Les séismes de cette ampleur sont “rares mais pas inattendus” au Maroc » (Courrier international). Le séisme qui a secoué le Maroc vendredi serait le résultat de la rupture d’une faille inverse, le type de faille qui engendre les montagnes. La faible profondeur de son foyer et sa proximité avec une zone densément peuplée aux constructions fragiles expliquent l’ampleur des dégâts.
« Séisme au Maroc : Mohammed VI en première ligne » (Le Point). Mohammed VI a décrété un deuil national de trois jours, « avec mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments publics » ainsi que « l'accomplissement de la prière de l'absent dans l'ensemble des mosquées du royaume ». Face à l'ampleur des dégâts, la plus haute autorité de l'État a décidé de mettre en place immédiatement une commission interministérielle. Elle sera chargée du déploiement d'un programme d'urgence de réhabilitation et d'aide à la reconstruction des logements détruits dans les zones sinistrées dans les meilleurs délais. Mohammed VI se montre aussi soucieux de contrôler son image dans les médias qu'il semble se méfier de l'aide internationale. « Séisme au Maroc : le silence gênant de Mohammed VI » (France-Info).
« Un premier bilan du séisme au Maroc en 10 points et 5 cartes et graphiques inédits » (Le Grand Continent). L’efficacité de la réponse politique au séisme et à ses conséquences sociales pourrait se transformer en enjeu clef de politique intérieure. Le président turc Erdogan qui a remporté les élections de mai dernier, avait par exemple vu sa campagne mise en difficulté par les critiques de sa réponse au séisme et du défaut d’anticipation attribué à son gouvernement. Au Maroc, le séisme de 2004 à Al-Hoceima dans la région du Rif, qui avait fait le plus grand nombre de victimes depuis le séisme d’Agadir de 1960, a été suivi de séquences de protestation des populations de cette région qui compte parmi les plus pauvres du Maroc, dénonçant l’arrivée tardive des secours et la mauvaise gestion du gouvernement — région où devait naître 12 ans plus tard, en 2016, l’important mouvement populaire du Rif.
« À Marrakech, la peur des répliques, mais aussi celle de voir fuir les touristes » (Le Monde). Marrakech, qui compte un peu moins d'un million d'habitants, a été lourdement frappée par ce tremblement de terre, puisqu'elle n'est située qu'à quelques dizaines de kilomètres au nord de l'épicentre. Les Français sont nombreux à détenir des riads qu’ils louent sur place aux touristes. Ils tentent de rassurer leur clientèle et d’éviter que suite au séisme les voyageurs ne se détournent d’une destination qui retrouvait des niveaux de fréquentation d’avant le Covid. « Un moment de panique: au Maroc, un Français, propriétaire d'un hôtel près de Marrakech, a tout perdu » (BFM-TV).
« Pourquoi certains villages n'ont-ils pas été immédiatement secourus ? » (BFM-TV). Difficilement accessibles par les routes, qui ont été endommagées ou obstruées par des blocs de pierre, des villages isolés du Maroc sont toujours dans l'attente des secouristes, plus de 48 heures après le tremblement de terre.
« Une ONG française accuse Marrakech de bloquer l'aide humanitaire » (BFM-TV). Le président de l'association Secouristes sans frontières assure que ses équipes sur place n'ont "toujours pas" reçu l'accord du gouvernement marocain pour intervenir et être "bloquées" par Marrakech. Le Maroc a accepté l'aide officielle de quatre pays, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. La France n'est pour l'instant pas dans le lot. Plus de 830 000 Marocains vivent en France tandis que plus de 30 000 Français vivent au Maroc, selon les données des autorités françaises.
« Rabat ne veut pas se comporter en pays meurtri que le monde viendrait charitablement secourir » (Le Figaro). Sylvie Brunel, ancienne présidente d'Action contre la Faim, estime que face aux offres d’aide humanitaire aux arrière-pensées géopolitiques, il est légitime que le Maroc se positionne en État souverain. « Les Marocains ont l'expérience des séismes... Il faut faire très attention car l'expérience des séismes montre que le grand risque, c'est l'afflux de bonnes volontés qui provoque un engorgement de l'aide et une impossibilité à agir efficacement... Le Maroc ne veut pas se retrouver dans la situation du proverbe qui dit que "la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit" » (interview pour BFM-TV). Géopolitique et gestion des risques : « Pourquoi le Maroc n'accepte pas l'aide de la France ? » (Europe 1). « Maroc : La diplomatie du séisme » (débat sur Public Sénat).
« Maroc : géopolitique d'une catastrophe » (Le Dessous des cartes). Comment expliquer que la France ne fait pas partie des premiers pays sélectionnés pour apporter de l’aide ?
« Tremblement de terre au Maroc : le difficile acheminement de l’aide internationale humanitaire » (Libération). » Les premières vingt-quatre à quarante-huit heures sont cruciales pour sauver des vies. Des voix s'élèvent pour faire remarquer qu'en cas de séisme les premières heures sont déterminantes et qu'il peut être dommageable d'attendre une réponse officielle pour décider si le pays a besoin d'aide.
« L'UNICEF estime qu'environ 300 000 personnes n'ont plus de maisons. Parmi elles, il y aurait environ 100 000 enfants » (BFM-TV). « 530 écoles et 55 internats endommagés selon le ministère marocain de l'Education nationale » (France-Info).
« Séisme au Maroc : la technologie peut-elle aider à prévoir ou à prévenir les séismes ? (France-Info). Il faut savoir qu’aujourd’hui, presque tous les mobiles ont un capteur de mouvements suffisamment sensible pour détecter des ondes sismiques. En analysant les vibrations d’un seul téléphone, il y aurait pas mal de fausses alertes. Mais comme cette détection est désormais intégrée d’usine à tous les mobiles Android, cela permet de s’appuyer sur des milliers de téléphones. Notamment, les plus proches de l’épicentre pour prévenir tous les autres. Encore une fois, ce n’est pas une prédiction, mais une alerte.
« Le séisme au Maroc a aussi dévasté le patrimoine historique, endommageant palais, mosquées et minarets » (Le Monde). Au moins vingt-sept monuments emblématiques de la région de Marrakech ont été détruits ou endommagés par le tremblement de terre qui a tué plus de 2 900 personnes. « Séisme au Maroc : l'Unesco dresse un premier bilan des monuments touchés » (LeMatin.ma).
« Comment se relever ? Le défi maintenant, c’est que tout ne soit pas reconstruit en béton » (Libération). L’entrepreneur Oussama Moukmir, fondateur d’une coopérative dédiée à la bioconstruction, promeut un bâti conforme aux normes sismiques, mais confectionné à partir de matériaux locaux et durables, en usant de méthodes anciennes. « Séisme au Maroc : les maisons en terre crue critiquées à tort » (Reporterre).
« Le phénomène controversé des "lumières sismiques" intrigue internautes et scientifiques » (France-Info). Depuis le séisme du 8 septembre au Maroc, des vidéos amateurs montrant des phénomènes lumineux présentés comme liés au tremblement de terre circulent sur les réseaux sociaux. Ils sont parfois décrits comme des "lumières sismiques", un phénomène que la science peine à expliquer.
« Séisme au Maroc : raconter un événement exceptionnel à l’étranger, le défi de la presse régionale » (La rvue des médias). Sans bénéficier des mêmes moyens que la presse nationale, les quotidiens régionaux déploient des techniques pour articuler ces actualités à l'échelle locale. Aussi exceptionnel soit-il, un événement survenu à l’étranger n’est pas forcément traité en une. Pour les inondations survenues en Libye quelques jours après le séisme au Maroc, par exemple, la couverture médiatique de la PQR est moindre.
2) Pistes d'analyse scientifique en termes d'aléa/risque/vulnérabilité et enjeux
Séisme au Maroc : "C'est une rareté d'avoir de si gros séismes dans cette zone" (France24)Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) basé à Rabat a indiqué que le séisme était d'une magnitude de 6,8 degrés sur l'échelle de Richter et que son épicentre se situait dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech. Il s'agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour. Un phénomène "surprenant", selon Florent Brenguier, sismologue à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Grenoble, car la zone où se trouve l'épicentre ne se situe pas "à l'interface entre deux plaques tectoniques".
« Séisme au Maroc. "Marrakech n’est pourtant pas la zone la plus active du pays" » (Challenge.ma).
En Turquie, on était sur un mouvement horizontal, puisque la Turquie s’échappe en gros vers l’ouest, elle « part » vers la Grèce. Il y a un coulissement horizontal des plaques. Là, on est plutôt sur une convergence entre l’Afrique et l’Eurasie ou l’Ibérie, la partie espagnole, et sur des failles chevauchantes : le relief du Haut-Atlas est en train de monter sur l’avant-pays au nord. Mais on est toujours dans un contexte de limite de plaques. Il faut voir à quelle magnitude le séisme va se fixer. On est autour de 6,8 ou 6,9, ce qui est une intensité assez forte. Cela correspond en gros à un déplacement moyen sur la faille de l’ordre d’un mètre, en quelques secondes, sur plusieurs kilomètres. Forcément, ça secoue énormément la région (Philippe Vernant, enseignant-chercheur à l’université de Montpellier (sud) et spécialiste en tectonique active, notamment au Maroc).
En 2011, un nouveau règlement de construction parasismique (RPS 2000) a été mis en place, et est appliqué dans la majorité des nouvelles constructions des zones urbaines marocaines. Mais selon Philippe Guéguen, directeur de recherche à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Grenoble, de nombreux bâtiments plus anciens et monuments historiques échappent à ces nouvelles normes : “la réglementation n’est pas faite pour ce type de bâtiment, il n’y a pas de règle particulière. Il faudrait les renforcer, ou les remplacer par des bâtiments plus récents, plus modernes. Mais personne ne fait ça. Et la mise en application des normes demande du temps.”
Michel Sébrier, Lionel Siame, El Mostafa Zouine, Thierry Winter, Yves Missenard, Pascale Leturmy (2006). Tectonique active dans le Haut Atlas marocain. Comptes Rendus Geoscience, Vol. 338, 1–2, January 2006, Pages 65-79. La révision critique des données sismologiques et structurales, associée à l'acquisition de nouvelles données topographiques, géomorphologiques et sur la géologie du Quaternaire permet de situer les failles actives majeures du Haut Atlas aux niveaux des failles bordières nord et sud. La segmentation de ces failles suggère qu'elles ont le potentiel pour générer des séismes de magnitude 6,1 à 6,4.
Taj-Eddine Cherkaoui & Ahmed El Hassani, Seismicity and Seismic Hazard in Morocco 1901-2010, Bulletin de l’Institut Scientifique de Rabat, section Sciences de la Terre, 2012, n° 34, p. 45-55. Voir également le site personnel de Taj-Eddine Cherkaoui sur la sismicité et l'aléa sismique au Maroc.
B. Theilen-Willige, R. Löwner, F. El Bchari, H. Wenzel (2013). Remote Sensing and GIS Contribution to the Detection of Areas Susceptible to Local Site Effects during Earthquakes and to Tsunami Waves in W-Morocco. Vienna Congress on Recent Advances in Earthquake Engineering and Structural Dynamics 2013 (VEESD 2013). Lorsque des tremblements de terre ou des tsunamis se produisent, des actions immédiates et efficaces sont nécessaires pour réduire les dommages matériels et les pertes humaines. Les techniques de télédétection et SIG sont étudiées dans le cadre du projet W-Maroc afin de contribuer à l'inventaire systématique et standardisé des zones les plus sensibles aux mouvements du sol.
Abdelouahad Birouk, Aomar Ibenbrahim, Azelarab El Mouraouah & Mohamed Kasmi (2020). New Integrated Networks for Monitoring Seismic and Tsunami Activity in Morocco. Annals of Geophysics, 63, 2, SE220, 2020. Un certain nombre de réseaux ont été déployés pour mesurer le niveau de la mer et surveiller l'activité sismique en temps réel au Maroc, qui a connu plusieurs tremblements de terre destructeurs au cours de son histoire. Ce nouveau réseau sismique consiste en un hub pour la gestion des données satellites et les 48 stations sismiques au sol, toutes reliées à une Unité centrale d’acquisition, de traitement et de stockage des données à Rabat. Par rapport au réseau précédent, le nouveau réseau a permis d'enregistrer cinq fois plus d'événements par an et a contribué à abaisser le seuil des magnitudes détectées. Une surveillance 24h/24 et 7j/7 a été mise en place pour cette surveillance et pour fournir une alerte sismique rapide aux autorités nationales compétentes dans le cadre de la gestion des risques sismiques.
Pour comprendre l'origine du séisme, l'Observatoire éducatif méditerranéen (EdumedObs) met à la disposition des enseignants un dossier à ouvrir dans Tectoglob3D. L'outil se présente comme un globe virtuel en 3D. Le logiciel Tectoglob3D permet d'étudier des sismogrammes, de réaliser des coupes, d'ajouter des foyers et de faire de la tomographie sismique. L'application peut être utilisée directement en ligne sur le site SVT de l'académie de Nice (voir cette vidéo de présentation).
« Maroc, Lybie, Grèce : plus la société est inégalitaire, plus la catastrophe est meurtrière » (Futura Sciences). L’investissement dans les biens communs, la répartition des richesses et celle du pouvoir déterminent la vulnérabilité des populations aux catastrophes naturelles, explique Jean-Paul Vanderlinden qui est professeur en économie écologique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et membre du laboratoire CEARC (cultures, environnements, Arctique, représentations, climat) de l’Observatoire de Versailles Saint-Quentin. Ses travaux portent sur l’analyse du risque existentiel au niveau local et son articulation avec le changement climatique.
« Pour une analyse géographique des catastrophes : le cas du séisme du 8 septembre au Maroc » (Le Grand Continent). David Goeury rappelle la nécessité de procéder à une analyse géographique des catastrophes pour comprendre comment peut se déployer une aide d’urgence. La polémique stérile sur l’aide internationale est venue masquer la réalité du territoire touché et les spécificités du déploiement des secours d’urgence en zone de haute montagne. L’émotion, les élans de générosité et l’incompréhension de réalités territoriales complexes ont nourri des discours particulièrement confus.
« Séisme : géopolitique du désastre marocain » (Blast). Aboubakr Jamaï, Professeur des relations internationales à Aix-en Provence, décrypte et analyse ce que cet évènement tragique révèle de la situation politique et sociale du royaume chérifien ainsi que de ses relations diplomatiques, plus que tendues, avec la France.
3) Cartes et données SIG à visualiser en ligne ou à télécharger
Cartographie du tremblement de terre par l'United States Geological Survey (USG) avec l'intensité sismique, les failles tectoniques, la densité de population, etc...
Cartographie du séisme et de la zone impactée par l'United Nations Satellite Centre (UNOSAT-UNITAR) avec analyse de la population exposée.
Ressources fournies par le Global Disaster Alert and Coordination System (GDACS).
Ressources mises à disposition par le Centre Sismologique Euro-Méditerranée (CSEM).
Données SIG sur le Maroc mises à disposition sur Humanitarian Data Exchange (HDX), site dédié au partage de données humanitaires.
Cartographie des villages en attente d'aide (fichier kml sur Google Maps).
Tous les villages et douars situés à moins de 50 km de l’épicentre du séisme (fichier kml sur Google Maps).
Cartes et données SIG élaborées par le Service de gestion des urgences CopernicusEMS (dégâts estimés à partir de l'observation d'images satellites).
Images Maxar en haute résolution diffusées en données ouvertes avec possibilité de comparer les images avant et après la catastrophe sur le visualisateur en ligne. Inscription sur le site nécessaire pour pouvoir télécharger des images prêtes à l'analyse. Voir ce tutoriel pour optimiser le téléchargement et faciliter la réutilisation des images Maxar dans Q-Gis.
Fichiers des plaques tectoniques à télécharger au format shp ou geojson. Carte des séismes dans le monde sur la période 1900-2018 disponible en pdf.
Base de données des tremblements de terre dans le monde (NCEI - NOAA) avec la géolocalisation, la magnitude, la distance du foyer par rapport à l'épicentre, les pertes humaines, les dégâts matériels.
Séisme au Maroc : la déformation du sol vue par satellite (Futura Sciences). Les secours ont eu accès rapidement aux images satellitaires de la zone dévastée par le séisme au Maroc grâce à la Charte internationale « Espace et catastrophes majeures ». Mais les satellites sont également capables d’observer très finement la déformation du sol. Des données essentielles pour mieux comprendre ce qui s’est passé dans la nuit du 8 au 9 septembre.2
Des images et des analyses à partir d'images satellites Pléiades (CNES) sont mises à disposition dans le cadre de la Charte internationale « Espace et catastrophes majeures ». Cartes réalisées par UNITAR / UNOSAT. Certaines images permettent d'étudier la déformation au sol vue depuis les satellites.
4) Utilisation de la cartographie pour organiser l'aide humanitaire
La communauté OpenStreetMap s'est mobilisée en urgence pour mettre à jour la cartographie de la zone touchée par le séisme, faciliter les secours et organiser la logistique. L'équipe humanitaire HOT Osm (@hotosm) a appellé tous les volontaires à une grande opération de cartographie collaborative dans le cadre de la procédure « Disaster Response » qu'elle a mise en place pour couvrir ce type de catastrophe. Pour participer à cette cartographie à distance : [https:]]
Données SIG déjà mises à disposition sur le site HOT Osm. Les données concernant les bâtiments sont régulièrement mises à jour.
« Dans la province d’El Haouz, dans les zones rurales, les maisons sont construites en terre, les unes à coté des autres ce qui rend parfois difficile de séparer les bâtiments de leur entourage, surtout si il y des arbres à côté. Je propose de cartographier la bâtiment selon leur contour extérieur, indépendamment de la forme intérieur du bâtiment » (témoignage de Fatima Eddaoudi responsable Tasking Manager de HOT). Les discussions portent également sur le périmètre à prendre en compte (disponible en geosjson) et l'avancée du travail de saisie cartographique qui nécessite des processus réguliers de validation (voir la grille de tâches en geojson).
Rapport d'impact 2022-23 sur les opérations conduites par HOT Osm « Cartographions notre monde ensemble »
« Qualité des données : un voyage sur la plateforme humanitaire d'OpenStreetMap » (Geotribu). Delphine Montagne parle de son travail bénévole et solidaire de validation au sein des campagnes d'HOT OSM, le volet humanitaire d'OpenStreetMap.
Réponse au tremblement de terre en Turquie et en Syrie (février 2023) : les ressources mises à disposition permettent de mettre en évidence l'intérêt de la cartographie humanitaire et l'expérience déjà acquise par HOT Osm lors du séisme en Turquie et Syrie.
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Carte-poster des tremblements de terre dans le monde de 1900 à 2018 (USGS)
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L'évolution de la cartographie humanitaire au sein de la communauté OpenStreetMap
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7:22
BostonGIS: Why People care about PostGIS and Postgres and FOSS4GNA
sur Planet OSGeoPaul Ramsey and I recently had a Fireside chat with Path to Cituscon. Checkout the Podcast Why People care about PostGIS and Postgres. There were a surprising number of funny moments and very insightful stuff.
It was a great fireside chat but without the fireplace. We covered the birth and progression of PostGIS for the past 20 years and the trajectory with PostgreSQL. We also learned of Paul's plans to revolutionize PostGIS which was new to me. We covered many other side-line topics, like QGIS whose birth was inspired by PostGIS. We covered pgRouting and mobilitydb which are two other PostgreSQL extension projects that extend PostGIS.
We also managed to fall into the Large Language Model conversation of which Paul and I are on different sides of the fence on.
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14:42
Cartes et données sur le rugby en France et dans le monde
sur Cartographies numériquesLa Coupe du monde de rugby à XV, qui a lieu en France du 8 septembre au 28 octobre 2023, est l'occasion de s'intéresser à l'importance de ce sport à l'échelle de la France et du monde. Le rugby est devenu un sport mondialisé, mais ultra-polarisé au regard du petit nombre de pays participants. En France, ce sport s'est largement diffusé au delà de la région sud-ouest, qui reste malgré tout son fief d'origine avec des clubs historiques comme Toulouse ou Bayonne.
1) La géographie du rugby à l'échelle mondiale
Carte des pays participants à la Coupe du monde de rugby à XV 2023 (source : Wikipédia)
La Coupe du monde de rugby à XV est organisée tous les quatre ans depuis 1987. Depuis l’édition de 1991, cette compétition se déroule en deux phases : une phase de qualification et un tournoi final. Seules quatre nations figurent au palmarès de la Coupe du monde. La Nouvelle-Zélande a remporté trois fois le trophée en 1987, 2011 et 2015, tout comme l'Afrique du Sud en 1995, 2007 et 2019. L'Australie a gagné deux fois en 1991 et 1999 et l'Angleterre a gagné l'épreuve en 2003, seul pays de l'hémisphère Nord à s'emparer du trophée planétaire. La France a été présente trois fois en finale (1987, 1999, 2011). Malgré une ouverture aux différents continents et aux nouveaux venus par qualification, le bilan fait apparaître que la compétition est jusqu'ici dominée par cinq nations, trois de l'hémisphère Sud et deux européennes : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud pour le Sud ; l'Angleterre et la France pour l'Europe. Seules ces cinq sélections nationales sont parvenues à se hisser en finale. Avec trois qualifiés en Coupe du monde, le rugby sud-américain est en pleine progression. Le Japon, qui a été le précédent pays organisateur en 2019, fait figure un peu d'exception en Asie.
Des données concernant la participation par nations, la fréquentation par nombre de spectateurs ou la présence dans les stades sont disponibles sur Wikipedia. Pour obtenir des données plus détaillées, consulter le site officiel rugbyworldcup.com.- Géographie du rugby (extrait de l'émission "Géographie à la carte", France Culture)
« En réalité, la Coupe du monde de rugby n’est pas si mondiale que ça : ce sont toujours les mêmes pays qui gagnent mais ce sont toujours aussi les mêmes qui participent. Lorsque l’on regarde quels sont les pays qui sont qualifiés pour la Coupe du monde 2023 – et la situation était similaire pour les éditions précédentes – , il y a 12 places qui sont déjà « trustées », et il n’y a que 20 nations qui participent, ce qui signifie que le reste du monde se partage seulement huit places. C’est une ouverture qui est un peu difficile. C’était le propos tenus par Jean-Pierre Augustin dans son étude géographique du rugby, qui expliquait que c’était une mondialisation inachevée et peut-être au fond, inachevable… Car cette pratique qui est née au début du XIXe siècle au Royaume-Uni s’est in fine assez peu développée. Aujourd’hui, on compte 132 fédérations nationales qui font partie de la fédération internationale, un chiffre qui, à l’échelle du sport, est tout petit, comparé à la FIFA ou à la fédération internationale de volley qui en compte plus de 220. La pratique du rugby est très ancrée dans certains pays, même si on observe un fléchissement, que les choses sont en train d’évoluer par le biais de différents canaux : la professionnalisation […], l’arrivée du rugby à 7 dans le programme olympique depuis les JO de Rio de 2016, et la féminisation, qui a permis de grossir les rangs des licencié.es et des pratiquant.e.s de rugby. »- « 10 points, 9 cartes et graphiques sur le monde du rugby » (Le Grand Continent)
Demain le XV de France défie les All Blacks pour l'ouverture de la Coupe du monde de rugby !
— Julien Migozzi (@JulienMigozzi) September 7, 2023
Mais d'ou viennent les Bleus ?
Petit thread pour explorer la géographie mondiale des 1165 joueurs du XV de France, avec ce site construit pour l'occasion : ?? [https:]]
1/9 pic.twitter.com/U3SLoLK7sw
La carte officielle de la coupe du monde de rugby : la projection d'Atlantis (1948) pic.twitter.com/JC8mrA7IdH
— Jules Grandin (@JulesGrandin) September 8, 2023
2) La géographie du rugby à l'échelle nationale
Hélène Joncheray, David Sudre et Antoine Lech, « Le monde de l’Ovalie et ses espaces », Norois, 244 | 2017.
« Le rugby en Lorraine : vers un nouvel "effet Coupe du monde" ? » (INSEE, 2015).
« Coupe du monde : le rugby a-t-il vraiment dépassé les frontières de l'Ovalie ? » (France-Info, 2023).
« Rugby : du combat celte au jeu occitan (L'Histoire).
« Rugby à la télévision : jusqu’en 1995, c’était le paléolithique » (La revue des médias).
« 200 ans de ballon ovale » (archives Gallica).
Même s'il peut exister un "effet coupe du monde", le sport ce n'est pas que la compétition et il peut être intéressant d'étudier les pratiques sportives à travers le nombre de clubs et de licenciés. Le rugby témoigne d'une diffusion à partir du Sud-Ouest, même si aujourd'hui sa pratique a tendance à se généraliser.
Part des licenciés de rugby en France métropolitaine en 2020 (source : Jean Dupin, INJEP, Data.gouv.fr)
Les données sont issues du recensement des licences et clubs auprès des fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports. Voir le site de l'INJEP pour utiliser les données du recensement 2021.
Il existe des inégalités entre les femmes et les hommes dans la pratique du sport. Les femmes pratiquent davantage le sport de manière encadrée ou en club, mais elles sont moins nombreuses à participer à des compétitions. Le rugby reste, avec le footbal, l'un des sports les plus inégalitaires en termes d'égalité homme/femme, si l'on prend comme critère le nombre d'inscrit.e.s par fédération sportive en France.
Le rugby, l'un des sports les moins pratiqués par les femmes (source : INJEP, 2021)
?La carte du rugby professionnel (depuis la saison 98-99 pour la première division et la saison 00-01 pour la deuxième)
— surlatouche.fr (@surlatouche_fr) May 4, 2020
31 départements sur 96 ont ainsi été représentés au niveau pro (35%) pic.twitter.com/ipMEQNn5c3
Articles connexesA l’occasion de la coupe du monde de rugby à XV qui commence aujourd’hui en France, j’ai dessiné la carte de tous les clubs emblématiques de rugby ? pic.twitter.com/mzAIGxmlIi
— Alcatela (@Alexismouss) September 8, 2023
L’Atlas des sports, le site qui interroge le monde sportif et ses dynamiques socio-spatiales
Approche multiscalaire des pratiques sportives. L'exemple des sports de « balle au pied »
La cartographie des clubs de football à travers les réseaux sociaux
Football : cartographie de tous les pays affrontés par les Bleus dans leur histoire
La cartographie du Tour de France d'hier à aujourd'hui
Cartes des pistes cyclables en Europe et en France
Classer les villes cyclables en France et dans le monde. Quels sont les indicateurs utilisés ?
Cartographier les espaces du tourisme et des loisirs -
10:26
L’Atlas des sports, le site qui interroge le monde sportif et ses dynamiques
sur Cartographies numériques
Véritable observatoire des pratiques sportives, l'Atlas des sports propose de représenter les différentes cultures du domaine et leurs formes de spatialisation. Les articles enrichis de figures analysent les combinaisons spécifiques à chaque pratique sportive, comme des comportements, des systèmes de valeurs et les rapports au corps qui sont mis en œuvre dans les situations motrices et les espaces appropriés.Ce projet qui rassemble de multiples contributions émanant de chercheurs et de chercheuses en sciences sociales est porté par des scientifiques du laboratoire Espaces et SOciétés (CNRS/Institut Agro/Le Mans Université/Nantes Université/Université d’Angers/Université de Caen Normandie/Université Rennes 2). Le laboratoire ESO propose par ailleurs une série d'Atlas sociaux sur Angers, Caen, Le Mans, Nantes et Rennes (voir ce billet de présentation).
Les cultures sportives, combinaisons spécifiques à chaque sport de pratiques, de comportements, de systèmes de valeurs et de rapports au corps (S. Darbon, 2010) mettent en œuvre des situations motrices dans des espaces appropriés (J-P Augustin, 2011). Ainsi, l’inscription des pratiques sportives dans des lieux nécessite des mises en ordre et des aménagements spatiaux. La sportivation qui caractérise le monde contemporain rassemble à la fois des sports de compétition et des ludo-sports, les activités sportives évoluant désormais à l’intersection entre ces deux formes de pratique, qu’elles soient individuelles ou collectives. C’est pourquoi les finalités de cet atlas sont à la fois de favoriser la création d’un réseau informel de chercheurs et de chercheuses, appartenant à différentes disciplines scientifiques et travaillant sur les multiples dimensions de la spatialisation de l’objet « sport », et d’analyser ce que les diverses contributions peuvent apporter les unes par rapport aux autres.
Un projet organisé autour de 12 thématiques :
- Patrimoine, patrimonialisation, enjeux de mémoire et hauts lieux du sport
- Diffusion spatiale des sports
- Pratiques sportives: inégalités et différenciations
- Mobilités et circulations des sportifs
- Fabrique des territoires du sport
- Les marchés du sport: enjeux économiques, flux financiers
- Polarisations, métropolisations
- Espaces du sport. Usages et conflits d’usages
- Enjeux géopolitiques et politiques
- Spectacles sportifs: du local au global
- Territoires du sport santé
- Problèmes sociaux
Ludovic Lestrelin, Yvonnick Le Lay, François Madoré et Stéphane Loret coordonnent le projet. Les auteur·e·s réalisent les traitements statistiques et cartographiques de leurs planches de manière autonome ou avec le soutien de Simon Charrier et Stéphane Loret. Stéphane Loret a mis en œuvre le site web du projet.
Parmi les premiers articles à découvrir :
- Les marathons en France : entre effet de métropolisation et dissémination
- Le surf fédéral en France : une activité sportive de moins en moins «régionalisée»
- De la réinvention touristique et culturelle des hauts-lieux de la production des sports équestres: le cas des Haras nationaux en France
- Castres Olympique, une particularité dans le Top 14
- La course à pied en France, marqueur de la ruralité
- Le Paris Saint-Germain : d’un club de football francilien à une franchise sportive mondiale
- L’irréversible métropolisation du rugby d’élite masculin français
Bibliographie :- Augustin J.-P., « Qu’est-ce que le sport ? Cultures sportives et géographie », Annales de géographie [En ligne] 2011/4 n° 680, pp. 361-382 http://www.cairn.info/revue-annales-de-géographie-2011-4-page-361.htm
- Darbon S., « Les pratiques sportives au filtre de l’anthropologie », La revue pour l’histoire du CNRS [En ligne] n° 26, 2010, pp. 24-29, DOI : 10.4000/histoire-cnrs.9268; [histoire-cnrs.revues.org] .
- Gillon P., Grosjean F., Ravenel L., Atlas du monde sportif. Business et spectacle : l’idéal sportif en jeu, Paris, Autrement, col. « Atlas/Monde », 2010, 80p.
Atlas national des fédérations sportives en France (2019)
[https:]]
Petit atlas du sport. Disponible sur le journal Zeit online (en allemand)
[https:]]
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4:00
Camptocamp: The QGIS Hub Plugin
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Your direct access to the shared resources of the QGIS community.
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20:14
Une histoire du conflit politique. Elections et inégalités sociales en France 1789-2022 (Julia Cagé, Thomas Piketty)
sur Cartographies numériquesLe nouveau livre de Julia Cagé et Thomas Piketty, « Une histoire du conflit politique », s'accompagne d'un site Internet très riche qui fournit les données des élections majeures en France depuis 1848, des tableaux de bord ainsi que des cartes permettant de conduire des comparaisons à l'échelle des communes.
Qui vote pour qui et pourquoi ? Comment la structure sociale des électorats des différents courants et mouvements politiques a-t-elle évolué en France de 1789 à 2022 ? En s’appuyant sur un travail inédit de numérisation des données électorales et socio-économiques couvrant plus de deux siècles, cet ouvrage propose une histoire des comportements électoraux et des inégalités socio-spatiales en France de 1789 à 2022. Pour la première fois, il devient possible de comparer la structure des électorats sur une longue période.
L'ensemble des données, graphiques et extraits du livre sont disponibles en ligne sur le site unehistoireduconflitpolitique.fr. Grâce à la numérisation des archives électorales au niveau des 36000 communes pour toutes les élections législatives et présidentielles de 1848 à 2022 et les principaux référendums de 1793 à 2005, il devient possible pour la première fois de comparer précisément qui vote pour qui.- Cartographie. Comment se répartissent les votes et les richesses dans l'hexagone depuis 1789 ?
Choisissez les élections (législatives, présidentielles, référendums) ou les caractéristiques socioéconomiques (revenu, capital immobilier, etc.) que vous souhaitez cartographier, puis zoomez sur le territoire de votre choix. - Conflit. Comment vote votre commune depuis deux siècles, et où se situe-t-elle dans la répartition des richesses ?
Visualiser la place de votre commune par rapport à la moyenne nationale et son évolution dans le temps, pour toutes les élections et les caractéristiques socioéconomiques. - Portrait. Qui a le vote le plus populaire et le plus bourgeois ?
Pour toutes les élections et les courants politiques, découvrez comment le score obtenu varie avec la richesse de la commune.
Le module cartographique permet de faire des comparaisons du vote par courants politiques et sur du temps long, ce qui est assez inédit.
On peut recroiser ces cartes avec les portraits par communes qui permettent d'étudier l'évolution politique sous forme de courbes cumulatives plus spécifiquement pour les communes que l'on souhaite.
Un générateur de graphiques permet de comparer différents candidats et courants politiques pour voir lesquels sont les plus "populaires" ou les plus "bourgeois". C'est très démonstratif pour mettre en évidence la sociologie du vote. En même temps, on peut discuter les termes "populaire" et "bourgeois" (il existe beaucoup de déciles intermédiaires) et questionner la significavité de la donnée qui est le revenu communal moyen.
Liens pour télécharger les ressources- Accès direct au module cartographique
- Page pour télécharger les données
- Cartes de l'ouvrage
- Cartes des annexes
- Graphiques du livre au format pdf
- Graphiques du livre au format xlxs
Commentaires dans les médias
« Julia Cagé et Thomas Piketty livrent une vision inédite de l’histoire politique française » (Le Monde).
« Les critiques ne manqueront pas face à l’ampleur et à l’ambition de l’ouvrage de Cagé et Piketty. Mais l'ouvrage des deux économistes se pose d’emblée comme une référence. Malgré des limites, son approche replace les inégalités sociales au cœur des études du vote » (Tribune de Vincent Tiberj, Le Monde).
« Julia Cagé et Thomas Piketty : le vote Macron est le plus bourgeois de l'Histoire ! » (interview des auteurs pour France Inter qui évoquent la notion de classes "géo-sociales").
« Les six enseignements à retenir du livre de Thomas Piketty et Julia Cagé, une nouvelle somme globalisante, un énorme pavé façon livre-enquête, deux siècles d’histoire électorale et une question simple : "Qui vote pour qui et pourquoi ?" » (Libération).
« Une histoire du conflit politique par Julia Cagé et Thomas Piketty, le livre qui relance la gauche » (L'Obs).
« Une histoire du conflit politique sans géographie » (Metropolitiques.eu). Julia Cagé et Thomas Piketty livrent une somme ambitieuse analysant les élections en France depuis la Révolution de 1789, qui accorde une place centrale à la notion de « classe géo-sociale ». Selon Frédéric Gilli, le livre comporte toutefois des limites méthodologiques importantes notamment dans l’usage des données géographiques.
« Une histoire du conflit politique sans géographie » (La Vie des idées). Pour Michel Offerlé, l'éco-histoire du conflit politique en France proposée par Julia Cagé et Thomas Piketty est une défense de la bipartition électorale : le clivage gauche-droite est le fondement de notre démocratie et il a permis le progrès social. Il faut donc travailler à le rétablir. Pour entrer dans le livre, il faut accepter cinq clés qui sont à la base de leur méthodologie et de leur démonstration et accepter la définition implicite du conflit qui est ici implicitement donnée.
« La thèse de Julia Cagé et Thomas Piketty est une fable historique », selon l’historien Nicolas Roussellier (L'Obs). Le spécialiste de l’histoire politique française regrette le « schématisme » du nouvel ouvrage des deux économistes. Selon lui, l’électorat de Macron n’est pas « le plus bourgeois de l’histoire ».
« Cagé et Piketty ne nous aveuglent-ils pas ? » (Alternatives économiques). Pour Christophe Ramaux, l’optimisme de la volonté de Julia Cagé et Thomas Piketty est louable. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » aurait dit Lénine. Encore faut-il avoir une bonne boussole… Car que les « faits sont têtus » !
Articles connexes
Dis-moi où tu vis, je te dirai ce que tu votes ? (Géographie à la carte, France Culture)
L'évolution du vote des Français sur la 1999-2022 sur le site du Politoscope
Bureaux de vote et adresses de leurs électeurs en France (Répertoire électoral unique - INSEE)
Analyser les cartes et les données des élections présidentielles d'avril 2022 en France
La carte de l'abstention aux élections régionales de juin 2021
Géopolitique de la twittosphère en période d'élections présidentielles
Les résultats des élections européennes du 26 mai 2019 en cartes et en graphiques
S'initier à la cartographie électorale à travers l'exemple des élections présidentielles de novembre 2020 aux Etats-Unis - Cartographie. Comment se répartissent les votes et les richesses dans l'hexagone depuis 1789 ?
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22:30
30e Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC) - Lyon 1er-5 juillet 2024
sur Cartographies numériques
La 30e Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC) aura lieu à Lyon du 1er au 05 juillet 2024 sur le thème « Confluences - Interdisciplinarité et nouveaux défis dans l'histoire de la cartographie ». La conférence est ouverte à tous ceux qui travaillent sur l'histoire de la cartographie, indépendamment de la région géographique, de la langue, de la période ou du sujet. La conférence encourage la coopération et la collaboration libres et sans entraves entre les spécialistes de la cartographie de nombreuses disciplines universitaires, les conservateurs, les collectionneurs, les marchands et les institutions par le biais de conférences illustrées, de présentations, d'expositions et d'un programme social.L’appel à contributions est ouvert sur le site [https:]] du 1er septembre 2023 au 20 novembre 2023 pour des communications orales individuelles, des sessions thématiques (groupe de communications individuelles), des posters et des ateliers sur les possibilités d’intégrer une démonstration technique d’analyse associées à l’histoire de la cartographie. La langue officielle de la conférence sera l’anglais, et toutes les présentations devront être faites dans cette langue (il n’y aura pas de traduction simultanée). Toute présentation (communication orale, poster ou atelier) implique que la personne responsable vienne à Lyon pour la faire en présentiel.
La 30e édition de l'ICHC encourage particulièrement des présentations sur les thèmes suivants :
- Cartographie des déplacements, voyages et rencontres en cartographie.
Englobe la production de cartes pour aider les voyageurs et les touristes à atteindre leurs objectifs, à organiser l'hébergement et le transport, et la manière dont les territoires sont mis en valeur.
- Cartes et réseaux - Utilisation, échange et circulation des cartes
Explore les interrelations entre les producteurs de cartes, en tenant compte de la diffusion de nouveaux champs d'intérêt, de nouvelles utilisations, de l'introduction de nouvelles techniques et des réseaux de partage.
- Cartographie de la nature, des espaces sauvages et de l'agriculture
Vise une nouvelle compréhension de la manière dont les espaces naturels, sauvages et agricoles ont été traités, y compris la végétation, les montagnes, les étendues d'eau, les productions agricoles, les environs des villes et les risques naturels.
- Le développement de l'urbanisme et de la cartographie
La planification implique ou suppose une connaissance précise de la réalité topographique, ce qui a conduit à des améliorations de la cartographie, tant au niveau des techniques de mesure que de la conceptualisation, et récemment à l'introduction de la cartographie numérique.
- Nouvelles perspectives sur la transition numérique
Étudie la manière dont la dématérialisation introduit de nouvelles problématiques : décomposition en couches vectorielles à assembler et organiser pour de nouveaux usages, nouveaux rapports entre données et expression graphique, big data, conservation (ou mise au rebut) des données historiques/anciennes et des cartes numériques.
- Et tout autre aspect de l'histoire de la cartographie.
L’appel à communications propose 4 types d’interventions :
- Communication orale : présentation de 15 à 20 minutes sur une recherche en cours
- Posters : présentation dédiée à montrer une analyse de dispositifs visuels accompagnées de textes succincts
- Ateliers/Workshops : possibilités d’intégrer une démonstration technique des possibilités d’analyse associées à l’histoire de la cartographie
- Session thématique : proposition d’une séance de communications orales (les résumés des différentes interventions doivent être communiqués au comité scientifique)
Dates importantes : appel à communications/ateliers/posters - du 01/09/2023 au 20/11/2023
Réponse du comité scientifique : janvier 2024
- Exposition Représenter le lointain : une vision européenne (2 avril - 13 juillet 2024)
Exposition organisée à la Bibliothèque Municipale de Lyon, dans le cadre des "Conférences Internationales d'Histoire de la Cartographie" (ICHC) 2024.
- Exposition | Traces papier - Cartes et images de voyages en France et ailleurs, XVIIe-XXIe siècle (15 mai - 29 septembre)
Exposition organisée à la Bibliothèque Denis Diderot, dans le cadre des "Conférences Internationales d'Histoire de la Cartographie" (ICHC) 2024.
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15:50
Contribution des pays du Bassin du Congo à la déforestation
sur Carnet (neo)cartographiqueA la suite du billet précédent sur les paysages forestiers intacts, on peut logiquement s’interroger sur la déforestation ces dernières années, sur la contribution des différents pays du Bassin du Congo.
Pour ce faire, j’ai mobilisé les données disponibles dans le dernier rapport sur l’État des forêts (EDF) publié par le Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), pour “présenter les écosystèmes forestiers d’Afrique centrale et leur environnement de gestion”. Ce rapport fait notamment état de données qui fournissent des mesures sur la déforestation réalisées de 2009 à 2020.
M’étant fixée pour objectif de cartographie la répartition des pays du point de vue de la déforestation, j’ai réalisée une carte descriptive combinant le stock de surfaces déforestées (en hectares) et le taux illustrant la contribution en pourcentage de l’ensemble des pays concernés à la déforestation du Bassin du Congo, sur la période 2009-2020.
En examinant les premiers résultats cartographiques obtenus, j’ai finalement réalisé deux cartes prenant en compte ou non la contribution du Cameroun, pour lequel les données n’étaient disponibles, dans les sources que j’ai consultées, que jusqu’en 2018 (carte 1).
Carte 1. Profil des pays du Bassin du Congo en termes de déforestation de 2009 à 2018
Si l’on étend la période de représentation à 2020, en conservant le Cameroun, la configuration des pays change de de manière importante (Carte 2), puisque le Cameroun qui avait la contribution la plus importante jusqu’en 2018, à plus de 35% voit, cède sa place, par simple permutation, au Gabon.
Carte 1. Profil des pays du Bassin du Congo en termes de déforestation de 2009 à 2020
Au delà du changement de position du Cameroun et du Gabon, ces deux cartes permettent aussi de montrer comment la présence de données manquantes ou lacunaires peut conduire à travestir la réalité et, surtout, à empêcher la mesure de la déforestation à l’œuvre depuis 2009 dans les pays du Bassin du Congo. Du coup, on aimerait bien savoir pourquoi les données sont manquantes pour le Cameroun…
Billet lié :
– Que reste t-il de nos forêts ?Source :
Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), 2021, État des forêts, RapportGéographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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12:12
GRASS GIS: NSF Grant Awarded to Enhance GRASS GIS Ecosystem
sur Planet OSGeoWe, a team of researchers from four U.S. universities, are excited to announce a significant new project to support and expand the global GRASS GIS community. We have been awarded a prestigious grant (award 2303651) from the U.S. National Science Foundation (NSF) to bolster and broaden the software ecosystem of GRASS GIS for a world that increasingly relies on location-based information. The two main goals of the project are: 1) to facilitate the adoption of GRASS GIS as a key geoprocessing engine by a growing number of researchers and geospatial practitioners in academia, governments, and industry; and 2) to expand and diversify the developer community, especially through supporting next-generation scientists to gain expertise to maintain and innovate GRASS software.
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20:19
[MUSCATE & THEIA] Production of Sentinel-2 L2A is late
sur Séries temporelles (CESBIO)Update on 25 september 2023 : we have no backlog left in Europe, and the system is catching up on the other regions of the world
Update on 9 september 2023 : 25 days processed in a week over France ! We are catching up a bit
CNES has bought and built a new HPC cluster, named T-Rex, that will soon replace the former one, HAL. T-Rex will drastically improve our processing capacity ! T-Rex started its operations this summer, but the transition is complex, as T-Rex reuses the most powerful nodes of HAL, needs a synchronisation of all the data sets (the data volumes to copy are huge), and of course, has a different OS version and a new scheduler. We have anticipated the changes in our systems, using a simulated environment to test our softwares, but, you know, simulations are not the reality.
As a result, the production of MUSCATE (THEIA) is still running on HAL, but some of the best processors of HAL have been migrated to T-REX, reducing our production capacity. moreover, we have been asked to stop producing on week-ends, to allow a faster copy of the data from HAL to T-Rex.
As a result, yet, we have not been able to catch-up the production that we had halted for a few weeks when the new version of CAMS was put in production, and for some sites, for instance, in France, we are late by one month. Please be assured that the teams are doing their best to catch it up.
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20:19
GeoSolutions: GeoSolutions to Sponsor FOSS4G North America – 23-25 OCT – Baltimore, MD
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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12:04
Marco Bernasocchi: Analyzing and visualizing large-scale fire events using QGIS processing with ST-DBSCAN
sur Planet OSGeoA while back, one of our ninjas added a new algorithm in QGIS’ processing toolbox named ST-DBSCAN Clustering, short for spatio temporal density-based spatial clustering of applications with noise. The algorithm regroups features falling within a user-defined maximum distance and time duration values.
This post will walk you through one practical use for the algorithm: large-scale fire event analysis and visualization through remote-sensed fire detection. More specifically, we will be looking into one of the larger fire events which occurred in Canada’s Quebec province in June 2023.
Fetching and preparing FIRMS data
NASA’s Fire Information for Resource Management System (FIRMS) offers a fantastic worldwide archive of all fire detected through three spaceborne sources: MODIS C6.1 with a resolution of roughly 1 kilometer as well as VIIRS S-NPP and VIIRS NOAA-20 with a resolution of 375 meters. Each detected fire is represented by a point that sits at the center of the source’s resolution grid.
Each source will cover the whole world several times per day. Since detection is impacted by atmospheric conditions, a given pass by one source might not be able to register an ongoing fire event. It’s therefore advisable to rely on more than one source.
To look into our fire event, we have chosen the two fire detection sources with higher resolution – VIIRS S-NPP and VIIRS NOAA-20 – covering the whole month of June 2023. The datasets were downloaded from FIRMS’ archive download page.
After downloading the two separate datasets, we combined them into one merged geopackage dataset using QGIS processing toolbox’s Merge Vector Layers algorithm. The merged dataset will be used to conduct the clustering analysis.
In addition, we will use QGIS’s field calculator to create a new Date & Time field named ACQ_DATE_TIME using the following expression:
to_datetime("ACQ_DATE" || "ACQ_TIME", 'yyyy-MM-ddhhmm')
This will allow us to calculate precise time differences between two dates.
Modeling and running the analysis
The large-scale fire event analysis requires running two distinct algorithms:
- a spatiotemporal clustering of points to regroup fires into a series of events confined in space and time; and
- an aggregation of the points within the identified clusters to provide additional information such as the beginning and end date of regrouped events.
This can be achieved through QGIS’ modeler to sequentially execute the ST-DBSCAN Clustering algorithm as well as the Aggregate algorithm against the output of the first algorithm.
The above-pictured model outputs two datasets. The first dataset contains single-part points of detected fires with attributes from the original VIIRS products as well as a pair of new attributes: the CLUSTER_ID provides a unique cluster identifier for each point, and the CLUSTER_SIZE represents the sum of points forming each unique cluster. The second dataset contains multi-part points clusters representing fire events with four attributes: CLUSTER_ID and CLUSTER_SIZE which were discussed above as well as DATE_START and DATE_END to identify the beginning and end time of a fire event.
In our specific example, we will run the model using the merged dataset we created above as the “fire points layer” and select ACQ_DATE_TIME as the “date field”. The outputs will be saved as separate layers within a geopackage file.
Note that the maximum distance (0.025 degrees) and duration (72 hours) settings to form clusters have been set in the model itself. This can be tweaked by editing the model.
Visualizing a specific fire event progression on a mapOnce the model has provided its outputs, we are ready to start visualizing a fire event on a map. In this practical example, we will focus on detected fires around latitude 53.0960 and longitude -75.3395.
Using the multi-part points dataset, we can identify two clustered events (CLUSTER_ID 109 and 1285) within the month of June 2023. To help map canvas refresh responsiveness, we can filter both of our output layers to only show features with those two cluster identifiers using the following SQL syntax: CLUSTER_ID IN (109, 1285).
To show the progression of the fire event over time, we can use a data-defined property to graduate the marker fill of the single-part points dataset along a color ramp. To do so, open the layer’s styling panel, select the simple marker symbol layer, click on the data-defined property button next to the fill color and pick the Assistant menu item.
In the assistant panel, set the source expression to the following:
day(age(to_date('2023-07-01'),”ACQ_DATE_TIME”))
. This will give us the number of days between a given point and an arbitrary reference date (2023-07-01 here). Set the values range from 0 to 30 and pick a color ramp of your choice.When applying this style, the resulting map will provide a visual representation of the spread of the fire event over time.
Having identified a fire event via clustering easily allows for identification of the “starting point” of a fire by searching for the earliest fire detected amongst the thousands of points. This crucial bit of analysis can help better understand the cause of the fire, and alongside the color grading of neighboring points, its directionality as it expanded over time. Analyzing a fire event through histogram
Through QGIS’ DataPlotly plugin, it is possible to create an histogram of fire events. After installing the plugin, we can open the DataPlotly panel and configure our histogram.
Set the plot type to histogram and pick the model’s single-part points dataset as the layer to gather data from. Make sure that the layer has been filtered to only show a single fire event. Then, set the X field to the following layer attribute: “ACQ_DATE”.
You can then hit the Create Plot button, go grab a coffee, and enjoy the resulting histogram which will appear after a minute or so.
While not perfect, an histogram can quickly provide a good sense of a fire event’s “peak” over a period of time.
-
8:13
L'histoire par les cartes : une carte japonaise du XVIIe raconte le voyage d'Edo à Kyoto
sur Cartographies numériques
Source : The Scenic Route? The Library’s 117-foot Map from 17th-century Japan, 21 août 2023 (Library of Congress Blogs)Bien avant l'avènement de Google Earth et des livres de voyage, des cartes illustées servaient à guider les voyageurs sur leur route. La carte T?kaid? bunken ezu, peinte sur deux rouleaux, mesure plus de 3,6 mètres de long. La carte en rouleau illustré date de 1690. Elle est à découvrir sur le site de la Bibliothèque du Congrès.
Extrait de la carte "T?kaid? bunken ezu" à découvrir sur le site de la Bibliothèque du Congrès
Le cartographe Ochikochi Doin a étudié en 1651 la route de près de 500 km qui relie Edo (maintenant connue sous le nom de Tokyo) à Kyoto, et le célèbre artiste Hishikawa Moronobu a donné forme à ses découvertes en 1690 via cette carte illustrée à la plume et à l'encre. Une version non colorée est visible sur le site du British Museum. L'Université de Manchester en propose également une réimpression ultérieure.
La carte est un d?ch?zu (« carte routière ») imprimé sur bois. Elle reproduit les 486 kilomètres de ce parcours à une échelle de 1:12000. La carte représente cinq tronçons principaux de la route du Tokaido, fournissant un compte rendu détaillé des commodités, des points de repère et du terrain avec en fond des images de montagnes, de rivières et de mers. Elle montre les 53 stations ou villes postales, qui bordaient l'itinéraire pour fournir aux voyageurs hébergement et nourriture. Des monuments célèbres tels que le Mt Fuji et le Mt Oyama sont représentés sous plusieurs angles et à différentes stations.
Extraits du parchemin à découvrir sur le site de la Bibliothèque du Congrès
La carte emprunte au genre japonais de l’emaki (???, littéralement « rouleau peint »), noté souvent e-maki, un système de narration horizontale illustrée dont les origines remontent au VIIIe siècle au Japon.
La carte "T?kaid? bunken ezu", élaborée à la manière d'un guide quotidien comme pour un road trip, est aujourd'hui reconnue comme un grand artefact culturel : il est considéré comme un chef-d'œuvre de la cartographie japonaise.
Pour compléter
Les plus anciennes cartes itinéraires japonaises, ou Dochuzu, remontent au XVIIe siècle et suivent divers modèles durant la période d'Edo. Certaines adoptent une forme diagrammatique pour représenter les principaux axes de circulation terrestre de l'archipel, dont les célèbres Gokaid? conçues et développées au cours du shogunat Tokugawa. Longues de plusieurs centaines de kilomètres, ces cinq routes majeures, partant de la ville d'Edo sont jalonnées de stations (shukuba) comportant auberges, postes de contrôle et relais de chevaux. Achevé dès 1624, le T?kaid?, qui relie Edo à Ky?to, est la plus importante et la plus fréquentée d'entre elles : représentant une distance totale d'environ 500 km, longeant par endroits le littoral, la « route de la mer de l'Est », et ses cinquante-trois étapes, a inspiré de nombreux maîtres de l'estampe (Hokusai, Hiroshige). Source : Le Japon et la mer. Une cartographie asiatique (Paris Sorbonne)
Le médecin et naturaliste Philip Franz Siebold (1796-1866), qui a rassemblé une importante collection de cartes sur le Japon au XIXe, a produit une très belle carte de voyage « Mont Fuji et T?kaid? - Route de la mer orientale » (1840), d'après un livre de voyage japonais gravé sur bois en couleur du début du XVIIIe siècle. A découvrir sur le site de la collection David Rumsey.
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Signaler les enfants bruyants dans sa rue : Dorozoku, un site cartographique controversé au Japon
Cartes et données sur les tremblements de terre au Japon depuis 1923
Comprendre la mégapole japonaise en utilisant le site "To?kyo?, portraits et fictions"
Carte des road trips les plus épiques de la littérature américaine
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Cartographie nationale des lieux d'inclusion numérique
sur Cartographies numériques
La Cartographie nationale des lieux d'inclusion numérique agrège une 30e de jeux de données et compte près de 18 000 structures. Elle permet d'identifier, localiser et mettre en avant les centres et les espaces qui proposent un accompagnement et des ressources pour aider les citoyens à développer leurs compétences numériques. Le travail est piloté par l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) et La MedNum avec l’appui de Datactivist.
Accès aux lieux d'inclusion numérique par région sur le portail cartographie.societenumerique.gouv.frLa large diffusion de la Cartographie permet de :
- contribuer à une meilleure orientation des bénéficiaires de services de médiation numérique ;
- promouvoir l'inclusion numérique, en mettant en avant les espaces d'inclusion numérique de notre territoire ;
- faciliter les partenariats locaux : la collaboration avec diverses organisations pour le déploiement de cet outil peut favoriser des partenariats solides et durables au sein de votre écosystème local.
Zoom sur un territoire permettant de repérer les lieux où l'on trouve un Conseiller numérique (en rouge)
Le schéma répond aux spécifications du schéma "Lieux de médiation numérique" élaboré collaborativement et disponible sur le site schema.data.gouv.fr. Il existe un réel besoin d’une vision nationale, complète et actualisée de l’offre de médiation numérique. Des acteurs de la médiation numérique, notamment les hubs, ont produit de nombreuses données de recensement des lieux et des offres de médiation mais souvent, ces productions ne respectent pas le même format, rendant alors impossible une vision formalisée, complète et partagée de l’offre nationale de médiation numérique. La standardisation permet de décrire l'offre de médiation numérique de manière harmonisée. Elle repose sur un travail de concertation dans lequel des utilisateurs représentatifs ont défini un schéma de données qui décrit le format des fichiers, les différents champs, les valeurs possibles.
Le jeu de données fourni par Data Inclusion est disponible au format json et csv sur Data.gouv.fr.
Une rapide représentation cartographique des données montre la forte inégalité dans la répartition des lieux d'inclusion numérique à l'échelle nationale (à recroiser avec la répartition de la population française). La base de données permet de mettre en évidence la diversité des lieux d'accueil (mairies, médiathèques, centres sociaux, maisons de quartier, missions locales, associations, fablabs...).rd-mediation-num/
La stratégie nationale pour un numérique inclusif, initiée en 2018, a permis l’émergence et le développement de nombreux dispositifs dédiés à l’accompagnement des 14 millions de Françaises et de Français en fragilité avec le numérique, sous l’impulsion de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). La création de La MedNum participait de cette stratégie, pour structurer l’offre de médiation numérique et participer à la consolidation économique comme à l’augmentation de la capacité d’action des acteurs et actrices de ce secteur. Les évolutions de ces dernières années semblent cependant participer à une reconfiguration de cet écosystème : crise sanitaire, généralisation de la dématérialisation, déploiement d'infrastructures numériques, recrutement massif de 4000 conseillers et conseillères numériques, mise en œuvre de solutions numériques pour les aidants et aidantes et installation sur les territoires de Hubs territoriaux pour un numérique inclusif. Afin d'accompagner ces évolations a été mis en place en 2022 un Observatoire de l'inclusion numérique qui est au coeur des missions de La MedNum.
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Un atlas des fractures scolaires par Patrice Caro et Rémi Rouault : comment lire et analyser les inégalités socio-spatiales en éducation ?
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Géographies de l'exclusion numérique par Mark Graham et Martin Dittus
Monroe Work et la visualisation des inégalités scolaires dans l'entre-deux-guerres aux Etats-Unis
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Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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11:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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11:30
Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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11:30
Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
sur CybergeoIn France, the integration of climate and energy issues in the spatial planning tools of local authorities is compulsory for cities with more than 20000 inhabitants. Through the example of Toulouse Metropole, the interdisciplinary work here presented make use of the available geographic and climatic data to perform spatial microclimatic diagnostics and its translation into recommendations to address thermal summer comfort. Analysis maps and strategic maps for daytime and night time are presented for thermal and aeraulic analysis taking advantage of available numerical simulations at 250x250 m, one year of duration and local weather type classifications. A three years long collaboration with the local authority and the urban agency allowed the co-construction of the cartographic protocol and the publication of an Atlas as well as a set of guidelines. Collaboration with a network of French cartographers allowed original propositions on graphic semiology as visual organization, the cho...
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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10:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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10:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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10:30
Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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10:30
La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.
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« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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9:45
Que reste t’il de nos forêts ?
sur Carnet (neo)cartographiqueLe changement climatique, la chaleur suffocante et maintenant, la soudaine tombée du froid. Est-ce que cela pourrait être dû à la baisse du couvert végétal ? Je demande…
A la faveur d’une collaboration en cours avec la FPAE, je suis sortie de ma zone de confort cet été pour essayer de prendre l’air, en m’intéressant aux forêts du Bassin du Congo ; le lien entre les très fortes températures et les épisodes de sécheresse que nous connaissons en Europe de l’ouest, le changement climatique et le lien avec le couvert végétal m’intéressant a priori.
N’étant pas familière avec ces sujets liés aux paysages végétaux, je suis entrée dans le sujet en commençant par me promener au cœur de bases de données librement accessibles en ligne – des bases de données que j’ai d’abord dû identifier. Je ne vais pas entrer dans trop de détail sur les données et les traitements réalisés, juste présenter quelques résultats cartographiques ci-après et probablement dans de prochains billets.Alors, pour commencer sur ce sujet des forêts, intéressons-nous aux forêts « encore intactes ». Cela tombe bien, un groupe de chercheurs à publié différents articles sur le sujet (voir notamment Potapov et al. 2017) qu’ils partagent sur www.intactforests.org, permettant alors de les caractériser et de les cartographier.
Un « paysage forestiers intact (PFI) est une étendue ininterrompue d’écosystèmes naturels à l’intérieur de la forêt actuelle, sans aucun signe d’activité humaine détectée à distance et suffisamment vaste pour que toute la biodiversité autochtone, y compris les populations viables d’espèces à large répétition, puisse être maintenue.
Pour les besoins d’évaluation globale, un PFI est défini [harmonisé au niveau mondial] comme un territoire formé d’écosystèmes forestiers et non forestiers très peu influencés par l’action anthropique, avec (i) une superficie d’au moins 500 km² (50 000 ha), (ii) une largeur minimale de 10 km (mesurée comme le diamètre d’un cercle englobant minimum le territoire concerné), et (iii) une largeur minimale de corridor/appendice de 2 km.
Les zones présentant des traces de certains types d’influence humaine sont considérées comme perturbées ou fragmentées et ne peuvent donc être incluses dans le PIF ».
Greenpeace, 2023 (trad. F. Bahoken),Une base de données disponible à plusieurs dates a également été construite sur ces PFI par un collectif de cartographes : l‘Impact Forest Landscape mapping team appartenant à Greenpeace, WRI, WCS, Département de Géographie de l’Univ. du Maryland, Transparent World et WWF (Russie),
J’ai été très très surprise de voir l’état de l’extension forestière en 2020 (dernière date disponible), particulièrement en Afrique et dans le bassin du Congo. La carte réalisée est littéralement dramatique. Jugez-en par vous mêmes.
Paysages forestiers « encore intacts » en 2020 dans le bassin du Congo
La forêt a t-elle été réduite rapidement ? Quelle était son emprise en 2000, par exemple ?
Paysages forestiers intacts en 2000 dans le bassin du Congo
Ce n’est pas vraiment mieux qu’en 2000 et c’est le moins que l’on puisse dire. Pour mieux se rendre compte de l’étendue du désastre, j’ai superposé les deux cartes précédentes sur l’extension historique du couvert forestier
Évolution du couvert forestier dans le bassin du Congo entre 2011 et 2020
Références :
– Potapov, P., Hansen, M. C., Laestadius L., Turubanova S., Yaroshenko A., Thies C., Smith W., Zhuravleva I., Komarova A., Minnemeyer S., Esipova E. “The last frontiers of wilderness: Tracking loss of intact forest landscapes from 2000 to 2013” Science Advances, 2017; 3:e1600821
– Bases de données IFL mapping team Intact Forest Landscapes 2000/2013/2016/2020.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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18:50
Cartes et données sur les tremblements de terre au Japon depuis 1923
sur Cartographies numériquesA l'occasion du 100e anniversaire du grand tremblement de terre du Kant?, le quotidien japonais Nikkei propose une reconstitution cartographique de la façon dont près de la moitié de la ville de Tokyo a été détruite le 1er septembre 1923. Le séisme qui a touché le centre de la capitale avait une magnitude de 7,9. Frappant vers midi alors que les familles préparaient leurs repas, il a provoqué de nombreux incendies hatisés par des vents violents, particulièrement destructeurs du fait de constructions majoritairement en bois.
« Comment les incendies ont ravagé Tokyo pendant 46 heures » (une storymap proposée par Nikkei)
Tokyo a brûlé pendant 46 heures après le tremblement de terre. À l’époque, la superficie de la ville s’élevait à 79,4 kilomètres carrés. Sur ce total, les incendies ont brûlé 34,7 km², soit plus de 40 % du territoire urbain. À la suite du séisme massif de 2011 dans l'est du Japon, le gouvernement métropolitain de Tokyo a établi un « système de zones spéciales ignifuges » et a encouragé la démolition ou la reconstruction en dur de structures en bois vieillissantes.
Comparaison de trois séismes majeurs au Japon (supérieurs à une magnitude de 7)
Si on compare sur un siècle trois séismes supérieurs à une magnitude de 7, les dégâts humains et matériels ont globalement diminué au Japon. Mais les coûts financiers ont explosé du fait de l'essor urbain et de l'augmentation du nombre et de la valeur des biens. Le gouvernement japonais estime à environ 70 % les chances qu'un séisme de magnitude 7 se produise à nouveau d'ici 30 ans.
Le journal économique Nikkei a également commémoré le 100ème anniversaire du grand tremblement de terre de Kant? en créant une carte interactive qui montre l'épicentre et l'intensité des 13 680 tremblements de terre (supérieurs à une magnitude 5) qui ont frappé le Japon depuis 1923.
Tremblements de terre ayant eu lieu dans l'archipel japonais depuis 1923 (source : Nikkei)
L'épicentre de chaque séisme est représenté par une cercle proportionnel sur la carte. Plus le tremblement de terre est important, plus le cercle est gros. La couleur est modifiée en fonction de la magnitude (couleurs chaudes) et de la profondeur de l'épicentre (couleurs froides) : plus chacune devient grande (plus profonde), plus la couleur devient sombre.Les données utilisées pour réaliser cette carte sont issues du rapport mensuel sur les tremblements de terre (1er septembre 1923 - mars 2022) et la liste des lieux sismiques (avril 2022 - 31 juillet 2023) de l'Agence météorologique du Japon. Les données d'intensité sismique proviennent du rapport mensuel des tremblements de terre et de la base de données sur l’intensité sismique. Les valeurs de la liste des épicentres du séisme et de la base de données d'intensité sismique sont des valeurs provisoires. L'emplacement des limites de plaques tectoniques est basé sur les données publiées par l'Institut de recherche sur les tremblements de terre de l'Université de Tokyo. Les cartes estimant la probabilité de nouvaux tremblements de terre sont accessibles sur le site du Centre de promotion de la recherche sur les tremeblements de terre.
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Une anamorphose originale montrant l'exposition accrue des populations au risque volcanique
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L'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen et la cartographie des sites Seveso en France
Comprendre la mégapole japonaise en utilisant le site "To?kyo?, portraits et fictions"
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15:08
QGIS Blog: Plugin Update August 2023
sur Planet OSGeoIn August 13 new plugins that have been published in the QGIS plugin repository.
Here’s the quick overview in reverse chronological order. If any of the names or short descriptions piques your interest, you can find the direct link to the plugin page in the table below the screenshot.
Cesium ion Browse and add datasets from Cesium ion Land Use Analyzer A plugin for Land Use spatial analysis tools GNAVS GNSS Navigate and Save Soar – the new atlas Import or export maps via the Soar platform FotovolCAT Spatial analysis automation for solar power station sitting in Catalonia QGISSPARQL-Layer2Triple Layer2Triple osm2topomap A plugin intended to intermediate the process of using OSM data for official (authoritative) Topographc Maps, or rather, databases Plugin Exporter A QGIS plugin for exporting plugins GetBaseLine GetBaseLine Fast Field Filler The plugin was created to quickly fill in the fields in the attribute table. Radiation ToolBox Plugin Plugin for loading data from Safecast and other radiation monitoring devices LocationIQ Geocoding and Maps LocationIQ integration to add geocoding and map tiles to QGIS Proxy Handler Adds prefix proxy addresses to connections -
13:10
From GIS to Remote Sensing: Road to the Semi-Automatic Classification Plugin v.8: Landsat and Sentinel-2 images download and preprocessing, classification
sur Planet OSGeoThis is the second post describing the main new features of the new version 8 (codename "Infinity") of the Semi-Automatic Classification Plugin (SCP) for QGIS, which will be released in October 2023.The new version is based on Remotior Sensus, a new Python processing framework.
The tool "Download products" has been updated to download Landsat and Sentinel-2 images from different services. In particular, through the service NASA Earthdata (registration required at [https:]] ) it will be possible to download the Harmonized Landsat and Sentinel-2 which are surface reflectance data product (generated with Landsat 8, Landsat 9, and Sentinel-2 data) with observations every two to three days at 30m spatial resolution (for more information read here). This is therefore a great source for frequent and homogeneous monitoring.Moreover, Copernicus Sentinel-2 images will be searched through the Copernicus Data Space Ecosystem API, while the images are downloaded through the Google Cloud service that provides the free dataset as part of the Google Public Cloud Data program.Other download services that were available in SCP 7 (e.g. Sentinel-1, ASTER images) will be available with future updates.
Read more » -
19:45
GeoSolutions: Partnership with Ecoplan (Bosnia & Herzegovina)
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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14:06
HR TIR DA IRL (High Resolution Thermal Infra-Red Directional Anisotropy In Real Life)
sur Séries temporelles (CESBIO)Dans le cadre de la préparation de la mission Trishna, une question importante concerne la nécessité de corriger les effets directionnels dans les images, ainsi que la méthode à appliquer. Certains d’entre vous sont sans doute familiers de l’effet dit de « hotspot » dans le domaine réflectif, qui a été bien illustré sur notre blog. Dans le domaine de l’Infra-Rouge Thermique, les effets directionnels ne sont pas provoqués par une réflexion directe de la lumière du soleil, mais plutôt par un changement de proportion entre des éléments à l’ombre – donc plus froids – et des éléments au soleil – donc plus chauds – au sein du pixel. Un autre effet, connu sous le nom de gap fraction, est également relié au changement de proportion entre la fraction visible de sol nu et celle de végétation, qui ont des émissivités ou des températures bien différentes. Ces proportions changent continuellement avec les angles de vue du satellite, et quand ces angles sont parfaitement alignés avec les angles solaires, les éléments à l’ombre deviennent invisibles dans le pixel, ce qui cause une température observée plus élevée. Étant donné le champ de vue de +/-34° prévu pour Trishna, ce phénomène se produira régulièrement en fonction de la saison et de la localisation sur le globe.
Il est important de noter que la température de surface (LST pour Land Surface Temperature) n’est pas stable dans le temps comme peut l’être la réflectance de surface (SR pour Surface Réflectance). En effet les facteurs d’évolution principaux de la température de surface sont la météo et le cycle quotidien du soleil. C’est pourquoi, si les effets directionnels dans le domaine Infra-Rouge sont bien modélisés dans des codes de transfert radiatif comme SCOPE ou DART, et parfois observés lors des campagnes terrains instrumentés, ils sont plutôt difficile à observer dans les données satellites réelles, en particulier dans la gamme des Hautes Résolutions (en dessous de 100 mètres). Au CESBIO, nous sommes parti à la chasse (ou plus exactement à la pêche) dans le grand lac des données publiques de télédétection, et – coup de bol – nous avons eu une touche. Vous pouvez trouver notre récit complet ici (ou dans le preprint sur HAL):
Julien Michel, Olivier Hagolle, Simon J. Hook, Jean-Louis Roujean, Philippe Gamet, Quantifying Thermal Infra-Red directional anisotropy using Master and Landsat-8 simultaneous acquisitions, Remote Sensing of Environment, Volume 297, 2023, 113765, ISSN 0034-4257, [https:]] .
En cherchant des acquisitions quasi-simultanées entre Landsat-8 et le capteur aéroporté avec un grand champ de vue MASTER de la NASA (avec l’aide précieuse du JPL), nous avons pu observer la LST quasiment au même moment (à moins de 15 minutes d’intervalle), acquise sous deux angles de vue différents pour 9 scènes en Californie, dont 3 sont proches des conditions de hotspot, comme montré dans la figure ci-dessous (tracks (2), (8) et (12)) :
Différence de température entre MASTER et Landsat-8, en fonction des angles de visée azimut et zénith de MASTER. La couleur rouge (resp. bleue) signifie que MASTER est plus chaud (resp. plus froid) que Landsat-8. La position du soleil est marquée par une étoile orange.
Nous avons observé des différences de LST jusqu’à 4.7K à l’intérieur du champ de vue prévu pur Trishna. En utilisant ces données pour estimer les paramètres de modèles de correction issus de la littérature, nous avons pu ramener cette erreur sous la barre des 2K dans tout les cas, même si nos expériences n’ont pas permis d’identifier le modèle le plus performant. La figure ci-dessous montre à quel point les différents modèles collent aux effets directionnels observés, quand leurs paramètres sont estimés à partir de toutes les observations.
Estimation aux moindres-carrés des paramètres de cinq modèles directionnels à partir des différences de température observées. L’axe vertical représente le pourcentage de variation de la température entre Landsat (considéré comme Nadir) et MASTER. Dans cette figure, les paramètres conjointement sur l’ensemble des données. Les lignes verticales en pointillés bleus représentent le champ de vue de Trishna.
Un autre constat intéressant concerne la sensibilité des effets directionnels à l’occupation du sol et au stades de croissance de la végétation. En théorie, les paramètres des modèles devraient dépendre de ces facteurs. En effet, le mélange entre parties à l’ombre et au soleil, ainsi qu’entre végétation et sol nu, devrait changer de manière plus importante pour les couverts végétaux intermédiaires. Cependant, nous avons essayé de corréler les différences de températures observées entre MASTER et Landsat-8 avec une combinaison des cartes d’occupation du sol fournies par Copernicus (Copernicus Global Land Service Maps) et du NDVI fourni par Landsat-8. Nous n’avons pas observé de changement significatif des tendances entre les différentes classes et stades végétatifs, comme le montre la figure ci-dessous. Ceci ne veut pas dire que l’occupation du sol et le stade de croissance de la végétation n’est pas important pour la correction des effets directionnels, mais plutôt que les sources de données disponibles pour ces variables sont sans doute trop imprécises pour être utilisées de cette manière.
Moyenne ± écart-type des différences de température entre MASTER et Landsat-8, en fonction de l’angle de visée zénithal de MASTER, pour les classes principales ( >15% ) de chaque site.
Même s’il reste beaucoup à faire pour intégrer la correction des effets directionnels dans les segments sols à venir, cette étude montre que sur un ensemble limité d’observations réelles (en Californie), les modèles paramétriques de la littérature avec un paramétrage statique peuvent être utilisés pour diminuer l’impact de ces effets. Cette étude plaide également pour des campagnes aériennes plus importantes dédiées à ce sujet (hors de la Californie), avec des survols simultanées de Landsat-8, afin de pouvoir qualifié et calibrer ces modèles avec un panel plus large de paysages et de conditions d’observations.
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14:04
HR TIR DA IRL (High Resolution Thermal Infra-Red Directional Anisotropy In Real Life)
sur Séries temporelles (CESBIO)=>
In the frame of the preparation of the Trishna mission, one important question is : do we have to correct for directional effects, and how should we do it ? Some of you may be familiar with the so-called hotspot effect in the reflective domain, which is well illustrated on our blog. Well in Thermal Infra-Red domain, directional effects are not caused by direct reflection of the sun light, but rather by the change of proportion between shaded, cooler elements and sunlit, hotter elements within the pixel. Another effect, called gap fraction, also relates to a change in proportion between vegetation and ground seen in the pixel, since they have very different emissivities. Those proportions continuously change with the satellite viewing angles, and when the viewing angles of the satellite perfectly align with the sun angles, the shaded elements become invisible in the pixel, resulting in a higher observed temperature. Given the wide field of +/-34° of Trishna sensor, this will be occuring quite often depending on the season and the location.
It is noteworthy that the Land Surface Temperature (LST) is not as stable in time as Land Surface Reflectance (SR), since temperature is mainly driven by meteorological forcing and daily sun cycle. Therefore, if directional effects in TIR domain are well modeled by radiative transfer codes such as SCOPE or DART, and sometimes captured by instrumented field studies, they are quite hard to observe in real satellite data, especially in the High Resolution range (below 100 meter). At CESBIO, we went on a hunt (well actually, more a fishing party) in the wide lake of publicily available remote sensing data, and – luckily – we got a catch. You can read the full story here (or the preprint on HAL):
Julien Michel, Olivier Hagolle, Simon J. Hook, Jean-Louis Roujean, Philippe Gamet, Quantifying Thermal Infra-Red directional anisotropy using Master and Landsat-8 simultaneous acquisitions, Remote Sensing of Environment, Volume 297, 2023, 113765, ISSN 0034-4257, [https:]
By leveraging the MASTER airborne wide field of view sensor from NASA (with the kind support from JPL) and Landsat-8 near simultaneous acquisitions, we were able to observe the LST almost simultaneoulsy (less than 15 minutes appart) acquired under different viewing angles, for 9 scenes in California, 3 of which are close to hotspot conditions, as can be seen in the figure below (tracks (2), (8) and (12)).
Differences in temperature between MASTER and Landsat-8, depending on MASTER azimuth and zenith viewing angles. Red (resp. blue) mean MASTER is hotter (resp. cooler) than Landsat-8. The sun position marked by an orange star.
We observed a LST difference of up to 4.7K within the future viewing angle of Trishna. By fitting parametric models from the litterature, we were able to reduce this error below 2K in all cases, though our experiments did not allow to determine which model should be preferabily used. The figure below shows how well the different models fitted the directional effects, when fitted on all tracks at once.
Least-Square fitting of five TIR directional models on SBT differences. Vertical axis represent the percentage of variation of SBT between Landsat-8 (considered as Nadir) and MASTER. In this figure, each model is jointly fitted on all tracks.Blue dashed vertical lines indicate Trishna field of view.
Another interesting outcome of this study is the sensitivity to land cover and vegetation growing stage. In theory, model parameters should be driven by those factors. Indeed, the mix between shadow/sunlit and vegetation/bare soil should change more dramatically with intermediate vegetation covers. However, when we tried to relate the difference between MASTER and Landsat-8 observed temperature to a combination between a landcover class from Copernicus (Global Land Service maps) and NDVI stratas from Landsat-8 for the growing stage, we did not observe significant trends: all classes behave alike, as shown in the figure below. From this experiment we should not conclude that land-cover and vegetation growth stage is not important for directional effects mitigation, but rather that current available sources of land-cover are probably too coarse and imprecise to be used for the correction of directional effects.
Mean ± standard-deviation of unbiased SBT difference with repect to MASTER signed view zenith angle for the major land-cover classes (> 15%) of each track.
While there is still a lot to do to get operational directional effects corrections in up-coming ground segments, this study shows that on a limited set of real life scenes (from California), parametric models from the litterature with a fixed set of parameter can be used to mitigate the impact of those effects. It also advocates for larger dedicated airborne campaigns (outside of California) with simulatenous flight with Landsat-8, so as to qualify and calibrate those models on a wider range of landscape and conditions.
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12:14
Free and Open Source GIS Ramblings: Comparing geographic data analysis in R and Python
sur Planet OSGeoToday, I want to point out a blog post over at
written together with my fellow “Geocomputation with Python” co-authors Robin Lovelace, Michael Dorman, and Jakub Nowosad.
In this blog post, we talk about our experience teaching R and Python for geocomputation. The context of this blog post is the OpenGeoHub Summer School 2023 which has courses on R, Python and Julia. The focus of the blog post is on geographic vector data, meaning points, lines, polygons (and their ‘multi’ variants) and the attributes associated with them. We plan to cover raster data in a future post.
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16:17
Administrateur systèmes
sur Makina CorpusContrat : CDI
Lieu : Nantes
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14:42
Rechercher du texte sur les cartes de la collection David Rumsey
sur Cartographies numériquesMis en place en août 2023, le nouvel outil Text-on-Maps permet de rechercher du texte par reconnaissance de caractères sur les cartes de la collection David Rumsey (au total 100 millions de mots indexés sur 57 000 cartes). Jusque là, on ne pouvait interroger que les données et métadonnées du catalogue. Désormais il est possible de chercher des cartes en fonction du texte qu'elles contiennent. Qu'il s'agisse des noms de lieux, de rues, de monuments, de rivières, etc..., les cartes anciennes constituent une source inestimable d'informations historiques et géographiques. La reconnaissance automatique de caractères (OCR) permet d'identifier et d'extraire ces éléments, donnant la possibilité d'étudier et d'analyser l'évolution des paysages, de l'occupation du sol, de l'urbanisme ou des changements géographiques. Une fois le mot saisi et les résultats affichés, il suffit de cliquer sur les étiquettes pour accéder aux cartes correspondantes.
Résultats de recherche avec le mot "Reunion" (507 occurrences) - Source : David Rumsey Collection
Il n'est pour l'instant pas possible de rechercher des mots dans des alphabets non latins, mais l'équipe du site travaille à améliorer les performances de l'outil de machine learning mapKurator afin qu'il soit progressivement utilisable dans toutes les langues. Les recherches ne sont pas sensibles à la casse et ne peuvent pas non plus accepter les expressions. Les recherches multi-mots sont toutefois possibles lorsque les mots adjacents se trouvent à une distance de moins de deux caractères par rapport aux deux points les plus éloignés du polygone de délimitation. On peut par exemple repérer les cartes qui utilisent les deux noms "Réunion" et "Bourbon". L'ordre des mots, les différences de graphie et le fait qu'ils soient indiqués (ou non) entre parenthèses apportent des informations intéressantes (pour savoir par exemple combien de temps le nom de Bourbon a été conservé sur les cartes).
Résultats de recherche avec les mots "Reunion" et "Bourbon" (507 occurrences) - Source : David Rumsey Collection
La qualité des résultats varie en fonction des couleurs du fond, des polices de caractères, de la technique d'impression, de la langue, de l'état de conservation de ces cartes anciennes. La graphie d'un même nom a pu également évoluer. Il peut être intéressant par exemple de chercher comment on écrivait et représentait l'Équateur. On peut utiliser Text-on-Maps aussi pour trouver des points d'intérêt, par exemple une mine d'or, un phare, un moulin, une église, un bureau de poste, etc...
Résultats de recherche avec le mot "Equator" (507 occurrences) - Source : David Rumsey Collection
Les utilisateurs de la collection David Rumsey sont invités à corriger les erreurs éventuelles en proposant une meilleure transcription et/ou à un cadre de délimitation plus précis. Il arrive que certaines cartes portent des noms légendaires ou renvoient à des lieux imaginaires, comme par exemple les fameux Monts de Kong en Afrique... qui n'ont j'amais existé ! On peut chercher des lieux mythiques, par exemple l'Eldorado, l'Atlantide, l'Enfer, le Paradis, etc...
Résultats de recherche avec le mot "Kong" (3 133 occurrences) - source : David Rumsey Collection
Il est possible retrouver des cartogrammes et des graphiques contenus dans des Atlas anciens en saisissant par exemple le terme "data"
Résultats de recherche avec le mot "data" (3 133 occurrences) - source : David Rumsey Collection
Si vous souhaitez affiner les résultats de votre requête avec des filtres basés sur les données du catalogue, vous devez utiliser les fonctionnalités de la recherche avancée. Consultez l'aide détaillée de Text-on-Maps pour obtenir des descriptions complètes sur l'utilisation de cette nouvelle fonctionnalité intéressante.
MapKurator est un outil de machine learning développé par le Knowledge Computing Lab de l'Université du Minnesota pour traiter un grand nombre d'images de cartes historiques numérisées. Les sorties incluent les étiquettes de texte, les polygones de délimitation des étiquettes, les étiquettes après correction post-OCR et un identifiant de géo-entité OpenStreetMap.
The mapKurator System : A Complete Pipeline for Extracting and Linking Text from Historical Maps :
[https:]]Pour accéder à mapKurator sur Github :
[https:]]
Pour compléterGoogle Lens, intégré au moteur Google Image, permet également de reconnaître des noms sur une image ou sur une carte, en important le fichier ou en saisissant simplement son URL. Ce qui permet de récupérer de nombreux toponymes et éventuellement de les traduire en français.
Détection automatique de texte sur des images ou des cartes avec Google Lens
Qu'il s'agisse du moteur interne du site David Rumsey ou du moteur de recherche sur Internet Google Lens, ces outils de reconnaissance de caractères à partir d'images numérisées viennent considérablement enrichir les possibilités de recherche, de sélection et d'analyse en utilisant les nomenclatures que l'on peut trouver sur les cartes. La carte, on l'oublie souvent, c'est du texte aussi bien que de l'image !
« De la reconnaissance de caractères au panoptisme historique en toponymie et cartographie ? Questions et premiers enseignements d’une évolution qui vient » (Géographies linguistiques).
Interview de D. Rumsey
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 18, 2023
"Les cartes dépassent les frontières de l’art et de la technologie. La construction de ma base de données en ligne de 125 000 cartes est devenue une œuvre d’art en soi : un collage d’éléments visuels reliés par des chemins menant à des lieux inattendus" [https:]]Articles connexes
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Des cadres qui parlent : les cartouches sur les premières cartes modernes
Comment géoréférencer une carte disponible dans Gallica ?
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14:07
GeoTools Team: GeoTools 28.5 Released
sur Planet OSGeo The GeoTools team are pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 28.5 geotools-28.5-bin.zip geotools-28.5-doc.zip geotools-28.5-userguide.zip geotools-28.5-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with -
14:01
GeoTools Team: GeoTools 28.5 Released
sur Planet OSGeoThe GeoTools team are pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 28.5 geotools-28.5-bin.zip geotools-28.5-doc.zip geotools-28.5-userguide.zip geotools-28.5-project.zipThis release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.22.5. We are grateful to Peter Smythe (AfriGIS) for carrying out the
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12:07
Deviner la Tchéquie
sur Carnet (neo)cartographique
Contexte de la recherche :Préambule : Ce travail s’inscrit dans un axe de recherche du projet Tribute to Tobler – TTT portant sur l’application des méthodes d’algèbre linéaire à l’analyse des matrices origine-destination dans un objectif de cartographie thématique.
Ce billet contextualise, commente et présente après en français (après une traduction libre) le Notebook Guessing Czechoslovakia [accéder] réalisé par Philippe Rivière (Visions Carto) pour le #30DayMapChallenge de 2021 : Day22-Boundaries.L’objectif dans lequel s’inscrit ce travail consiste à examiner – suite à une demande de Waldo Tobler lui-même – les conditions théoriques et méthodologiques du transfert des méthodes de l’algèbre linéaire, des valeurs propres et autres décompositions spectrales à l’analyse cartographique des interactions territoriales.
Deux objectifs pour l’usage de l’algèbre linéaire pour cartographier des interactions spatiales/territoriales sont définis :- Le premier vise à simplifier la matrice origine-destination à représenter de manière à ce que la carte des interactions territoriales représentées entre des entités ne subisse pas d’effet spaghetti.
Tobler avait lui-même déjà commencé à examiner ce premier objectif, en reprenant l’un des papiers qu’il considérait comme précurseur de ce transfert, l’article de Peter Gould (1967), On the Geographical Interpretation of Eigenvalues, Transactions of the Institute of British Geographers, 42, p. 53-86. Vu l’intérêt de cet article, Laurent Beauguitte et moi-même l’avons traduit en français dans le cadre du groupe fmr (flux, matrices, réseaux) [Voir la présentation]. La version française et commentée par nos soins de ce texte de Peter Gould est disponible dans la collection HAL du groupe fmr : Sur l’interprétation géographique des valeurs propres.
Tobler a mobilisé pour cela les données de flux de dollars construites par S. Pi pour examiner cette méthode et proposer un ensemble de cartes de flux.
Les méthodes de décomposition spectrale utilisées en algèbre linéaire nous étant assez difficiles à comprendre au premier abord, nous avions des doutes quant à l’intérêt de ce transfert, s’il était effectivement pertinent sur le plan thématique de les utiliser pour cartographier des migrations par exemple.
L’investigation menée sur le premier objectif a ainsi conduit à reproduire la méthode sur le cas américain dans le cadre de TTT, et plusieurs collègues s’y sont attelés.
- Le second objectif consiste à révéler des partitions territoriales issues d’une régionalisation/clustering par des flux, c’est-à-dire de mettre en évidence des régions définies par un ensemble de flux observés entre des entités géographiques de niveau inférieur qui échangent plus entres elles, parce qu’elles appartiennent à une même région, qu’avec des entités de même niveau/échelle géographique mais qui appartiennent à une autre région.
C’est ce second objectif qui est examiné ici.
A la recherche d’anciennes partitions territorialesPour investiguer sur la proposition de Tobler, j’avais décidé de la mettre en œuvre sur les données de flux inter districts de l’ex-Tchécoslovaquie (1990). La raison était simple : je connaissais assez bien cette matrice pour l’avoir longuement manipulée dans la première partie de ma thèse et il (me) serait probablement plus facile de (me) (géo)visualiser les résultats obtenus pour évaluer la méthode en première instance, plutôt que d’essayer de comprendre d’emblée les systèmes d’équations sous-jacents. La cartographie servant ici à comprendre les résultats de travaux en cours ou exploratoires comme ceux présentés ici.
L’hypothèse examinée ici est donc de savoir s’il est possible (avec cette méthode qui permettait de partitionner l’espace à partir de valeurs de flux) de retrouver d’anciennes partitions territoriales antérieures à l’ex-Tchécoslovaquie de 1990, en l’occurrence d’anciennes républiques ou d’anciennes régions. La validation de cette hypothèse pourrait alors faire apparaître la méthode comme potentiellement complémentaire à celles plus traditionnelles en SHS de modélisation des interactions qui s’attachaient à mettre en évidence le rôle des frontières en termes d’ajustement des valeurs de flux (voir notamment les travaux de Nadine Cattan, de Claude Grasland et d’Athanase Bopda sur le sujet).
[Le texte qui suit à été rédigé en anglais par Philippe Rivière, mes ajouts ou commentaires à la traduction sont placés entre crochets].
Ce jeu de données – fourni par Françoise Bahoken dans le cadre du projet Tribute to Tobler représente le mouvement des personnes entre les 114 districts de l'(ex-)Tchécoslovaquie. Il s’agit d’une matrice origine/destination, où le CODEi est un identifiant du district d’origine, le CODEj un identifiant du district de destination, et Fij le flux (nombre de personnes qui se sont déplacées) de i à j au cours de l’année 1990.
Source : Pohyb Obyvatelstva, 1990.
Ces données ont été préparées par Claude Grasland.[L’intérêt d’utiliser ces données tient à ce qu’elles représentent un cas d’école pour examiner le rôle des frontière dans l’ajustement des interactions spatiales et/ou dans la différenciation des différentes régions et districts. La répartition géographique de ces districts (okrej) qui date de 1961 signe en effet l’évolution des frontières historiques de l’ex-Tchécoslovaquie de 1990 : les trois anciennes républiques Tchèque, Morave et Slovaque) elles-mêmes subdivisées en dix régions (kraj) au cours du temps sont visibles sur la partition territoriale de 1990.]
Question : Ces informations sont-elles suffisantes pour réaliser une carte [de flux] de la Tchécoslovaquie ?
Parmi les nombreuses méthodes possibles – en suivant, encore une fois, une suggestion de Waldo Tobler – nous pouvons essayer d’utiliser une méthode de réduction de dimension de la matrice. Dans ce cas, nous allons appliquer la méthode UMAP, de Leland McInnes, aisément disponible en JavaScript et empaquetée par René Cutura dans DruidJS.
La matrice brute est passée dans UMAP ; les résultats obtenus correspondent à des positions XY dans un espace virtuel.Voici ma carte ! OK … mais vous auriez raison de me poser la question suivante : est-ce que cela ressemble vraiment à la Tchécoslovaquie ? Eh bien, voici un tableau de données complémentaires qui identifie les régions/républiques historiques de chacun des districts : la variable “rep” contient C/S pour Tchéquie/Slovaquie, et “his” contient B/M/S pour Bohème/Moravie/Slovaquie.
Nous pouvons alors colorer les districts, sur la carte issue de UMAP, en fonction de ces deux variables :
Carte des deux anciennes républiques Tchèque et Slovaque
Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– UMAP version 1 –Une erreur évidente est que la carte n’est pas [projetée dans un espace géographique et ni] correctement orientée (la Slovaquie, en rouge, est au sud-est.). À part cela, c’est plutôt bien fait !
[La méthode UMAP permet bien de retrouver le découpage historique en trois républiques de l’ex-Tchécoslovaquie, ce qui valide l’hypothèse de départ. Yes!].Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– UMAP version 2 –Il est possible que les trois républiques historiques puissent facilement être identifiées à partir de ces seules données de migrations résidentielles avec un simple algorithme de regroupement (CK-means), appliqué à l’UMAP unidimensionnel de la matrice, [pour retrouver d’anciennes partitions].
Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– variante clustering K-means –La méthode fonctionne également !
Enfin, nous devons confronter les coordonnées obtenues aux positions réelles des districts sur le terrain. Pour cela, nous allons simplement colorer les districts en fonction du clustering unidimensionnel UMAP, [en les projetant dans l’espace géographique muni des frontières des deux/trois républiques historiques].
Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– variante UMAP géolocalisée –D’accord, [en y regardant de plus près], nous avons un peu de confusion, mais dans l’ensemble, ce n’est pas si mal ! L’utilisation d’une mesure de distance plus appropriée (comme la distance cosinus), le regroupement de l’UMAP dans des dimensions plus élevées, avec une méthode de clustering plus intéressante que CKmeans, pourrait nous aider à résoudre ce problème… mais ce sera pour un autre Notebook.
[Autres variantes présentées dans le notebook, mais non satisfaisantes]
Voir aussi :
TTT dans NeocartoLa collection TTT des travaux en français de et après Tobler : hal.archives-ouvertes.fr/TTT/
L’espace de travail collaboratif de TTT : ./tributetotobler/Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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22:32
gvSIG Batoví: edición 2023 del concurso: Proyectos de Geografía con estudiantes y gvSIG Batoví
sur Planet OSGeoHabiendo finalizado con éxito la etapa de capacitación de la iniciativa Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica, lanzamos la convocatoria a participar de la edición 2023 del concurso: Proyectos de Geografía con estudiantes y gvSIG Batoví. Pueden acceder aquí a la convocatoria y bases.
Todos los años tenemos alguna novedad y este año no es la excepción:
- tenemos el apoyo del Instituto Panamericano de Geografía e Historia (la iniciativa fue seleccionada por el Programa de Asistencia Técnica 2023, Proyecto PAT No. GEOG-04/2023 Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica)
- este año participa también la Dirección General de Educación Técnico Profesional (UTU)
- la certificación se obtiene participando del curso y del concurso
- contamos con la colaboración de la Universidad Politécnica de Madrid en la organización de la iniciativa
Agradecemos el apoyo de todas las instituciones que hacen posible la realización de esta propuesta.
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15:01
La pollution de l'air est la première menace mondiale pour la santé humaine (rapport de l'EPIC, août 2023)
sur Cartographies numériques
« La majeure partie de la planète respire un air insalubre, ce qui réduit de plus de deux ans l'espérance de vie dans le monde » (rapport de l'EPIC, août 2023)Selon un rapport de l'Institut de politique énergétique de l'université de Chicago (EPIC) sur la qualité de l'air au niveau mondial, la pollution aux particules fines – émises par les véhicules motorisés, l'industrie et les incendies – représente « la plus grande menace externe pour la santé publique » mondiale. Ce rapport, publié le 29 août 2023, montre que les régions du monde les plus exposées à la pollution de l’air sont celles qui reçoivent le moins de moyens pour lutter contre ce risque.
« L'essentiel de son impact sur l'espérance de vie mondiale est concentré dans six pays seulement », précise le rapport : le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, la Chine, le Nigeria et l'Indonésie. La capitale de l’Inde, New Delhi, fait figure de « mégalopole la plus polluée du monde », avec un taux moyen annuel de 126,5 ?g /m³. A l’inverse, la Chine, a « fait de remarquables progrès dans sa lutte contre la pollution atmosphérique » initiés en 2014, souligne Christa Hasenkopf, directrice des programmes sur la qualité de l’air de l’EPIC. La pollution moyenne de l’air dans le pays a ainsi diminué de 42,3 % entre 2013 et 2021, mais reste six fois supérieure au seuil recommandé par l’OMS. Si ces progrès se poursuivent dans le temps, la population chinoise devrait gagner en moyenne 2,2 ans d’espérance de vie. De nombreux pays pollués manquent d'infrastructures de base pour lutter contre la pollution de l'air. L'Asie et l'Afrique en sont les deux exemples les plus poignants. Ils représentent 92,7 % des années de vie perdues à cause de la pollution. Pourtant, seuls 6,8 % et 3,7 % des gouvernements d'Asie et d'Afrique, respectivement, fournissent à leurs citoyens des données totalement ouvertes sur la qualité de l'air.
Évolution de la pollution aux particules fines PM 2,5 par région entre 1998 et 2021 (source : rapport de l'EPIC, août 2023)
À côté, l'Europe fait presque figure de bonne élève. « Les habitants sont exposés à environ 23,5 % de pollution en moins qu'en 1998 ». Malgré cette amélioration notable, ce n'est pas suffisant : la presque totalité du continent « ne respecte toujours pas les nouvelles lignes directrices de l'OMS ». De plus, « la pollution est nocive pour la santé humaine, même aux faibles niveaux qui existent aujourd'hui dans la majeure partie des États-Unis et de l'Europe », précise le rapport. Selon les chercheurs américains, l'espérance de vie moyenne dans le monde augmenterait de 2,3 ans si les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - une exposition annuelle inférieure à 5 µg/m3 de PM 2,5 - étaient respectées. Ainsi, l'impact de la pollution aux particules fines sur l'espérance de vie est supérieur au tabac. En comparaison, l'alcool fait trois fois moins de dégâts, les accidents de voiture cinq fois, et le VIH/Sida sept fois.
Outre les rapports publiés sur l'indice d'espérance de vie lié à la qualité de l'air (AQLI) à l'échelle mondiale, le site de l'EPIC propose des cartes et des graphiques interactifs. L'un d'eux porte sur le gain potentiel en espérance de vie si l'on respirait de l'air pur. La carte interactive est assortie d'une chronologie qui permet de mesurer les évolutions dans le temps.
Combien de temps en plus pourriez-vous vivre si vous respiriez de l'air pur ? (voir la carte interactive sur le site de l'EPIC)Pour en savoir plus sur la méthodologie utilisée pour mesurer l'Indice d'espérance de vie lié à la qualité de l'air (AQLI), voir : [aqli.epic.uchicago.edu]
Lien ajouté le 20 septembre 2023
Carte interactive pour conduire des comparaisons de la pollution de l'air par région [https:]] pic.twitter.com/yuRIwCPlLv
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 20, 2023Articles connexes
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4:00
GeoServer Team: GeoServer 2.22.5 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.22.5 release is now available with downloads ( bin, war, windows) , along with docs and extensions.
This is a maintenance release of GeoServer providing existing installations with minor updates and bug fixes. GeoServer 2.22.5 is made in conjunction with GeoTools 28.5, and GeoWebCache 1.22.5.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) for making this release.
2023-09-05 update: GeoServer 2.22.5 has been recompiled and uploaded to SourceForge. The initial upload was accidentally compiled with Java 11 and would not function in a Java 8 environment.
Thanks to Jody Garnett (GeoCat) for this update, and Steve Ikeoka for testing in a Java 8 environment.
Java 8 End-of-lifeThis GeoServer 2.22.5 maintenance release is final scheduled release of GeoServer 2.22.x series, and thus the last providing Java 8 support.
All future releases will require a minimum of Java 11.
Security ConsiderationsThis release addresses security vulnerabilities and is considered an essential upgrade for production systems.
This blog post will be updated in due course with CVE numbers following our coordinated vulnerability disclosure policy.
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
Release notesImprovement:
- GEOS-10856 geoserver monitor plugin - scaling troubles
- GEOS-11048 Improve URL checking
- GEOS-11081 Add option to disable GetFeatureInfo transforming raster layers
- GEOS-11099 ElasticSearch DataStore Documentation Update for RESPONSE_BUFFER_LIMIT
- GEOS-11100 Add opacity parameter to the layer definitions in WPS-Download download maps
Bug:
- GEOS-10874 Log4J: Windows binary zip release file with log4j-1.2.14.jar
- GEOS-10875 Disk Quota JDBC password shown in plaintext
- GEOS-10901 GetCapabilities lists the same style multiple times when used as both a default and alternate style
- GEOS-10903 WMS filtering with Filter 2.0 fails
- GEOS-10932 csw-iso: should only add ‘xsi:nil = false’ attribute
- GEOS-11025 projection parameter takes no effect on MongoDB Schemaless features WFS requests
- GEOS-11035 Enabling OSEO from Workspace Edit Page Results in an NPE
- GEOS-11054 NullPointerException creating layer with REST, along with attribute list
- GEOS-11055 Multiple layers against the same ES document type conflict with each other
- GEOS-11069 Layer configuration page doesn’t work for broken SQL views
Task:
- GEOS-11062 Upgrade [httpclient] from 4.5.13 to 4.5.14
- GEOS-11063 Upgrade [httpcore] from 4.4.10 to 4.4.16
- GEOS-11067 Upgrade wiremock to 2.35.0
- GEOS-11092 acme-ldap.jar is compiled with Java 8
For the complete list see 2.22.5 release notes.
About GeoServer 2.22 SeriesAdditional information on GeoServer 2.22 series:
- GeoServer 2.22 User Manual
- Update Instructions
- Metadata extension
- CSW ISO Metadata extension
- State of GeoServer (FOSS4G Presentation)
- GeoServer Beginner Workshop (FOSS4G Workshop)
- Welcome page (User Guide)
Release notes: ( 2.22.5 | 2.22.4 | 2.22.3 | 2.22.2 | 2.22.1 | 2.22.0 | 2.22-RC | 2.22-M0 )
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10:56
gvSIG Team: Curso-Concurso TIGs y gvSIG Batoví. 6ª edición
sur Planet OSGeoNos hacemos eco del lanzamiento de la 6ª edición del Curso-Concurso TIGs y gvSIG Batoví. Este año viene con una importante novedad, Colombia se suma a esta iniciativa uruguaya.
Y se ha comunicado que más de cien docentes de Uruguay y Colombia ya se inscribieron al curso TIGs y gvSIG Batoví… ¡enhorabuena!
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19:33
Photogrammar, une collection de photographies prises aux États-Unis entre 1935 et 1943
sur Cartographies numériquesPhotogrammar fournit une plate-forme de visualisation pour explorer les 170 000 photographies prises entre 1935 et 1943 par les agences Farm Security Administration (FSA) et l’Office of War Information (OWI) du gouvernement fédéral américain. Le projet est maintenu par le Digital Scholarship Lab et le Distant Viewing Lab de l'Université de Richmond.
On y trouve des scènes de la vie quotidienne pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Même si le soutien aux politiques du New Deal était un objectif explicite, les objectifs du projet dépassaient l’opportunisme bureaucratique. Stimulés par l'intérêt des sciences sociales contemporaines pour la compréhension de la vie quotidienne des gens ainsi que par leur intérêt pour l'élaboration des archives historiques de l'époque, Stryker et les photographes de l'unité ont élargi le projet pour en faire un projet de documentation de l'Amérique.
Interface de navigation de la plateforme Photogrammar
L'interface du site permet différents parcours de découverte en utilisant la carte ou la chronologie, ou encore en effectuant des recherches par thèmes, par photographes, par Etats ou par villes.
Accès par thèmes aux photographies de Photogrammar
On y trouve notamment le travail de Dorothea Lange, dont les photographies poignantes des sans-abris a attiré l'attention de la Resettlement Administration devenue plus tard la Farm Security Administration, qui la recrute comme photographe officielle en 1935. Mais les photos de Walker Evans, l'une des plus grandes figures humanistes de la photographie du XXe siècle.Articles connexes
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15:23
Le pointillisme dans l’art pictural et cartographique
sur Carnet (neo)cartographiqueSaviez-vous que le motif en « semis de points » caractérise à la fois le pointillisme, un mouvement pictural néo-impressionniste et un type de carte statistique, la carte par (densités de) points ? Moi je ne ne le savais pas, avant de me plonger pendant le premier confinement, dans les méthodes de cartographie par points avec Nicolas Lambert.
Il est en effet passionnant de noter la proximité qu’il peut y avoir entre le rendu du motif formé de points mis en œuvre dans différents arts graphiques, en l’occurrence picturaux et cartographiques depuis le début du XXème siècle. Le tableau néo impressionniste et la carte par densités de points peuvent en effet être similaires, toutes proportions gardées, dans leur rendu mais aussi dans les méthodes mobilisées et dans la justification de leur usage qui conduisent, dans les deux cas, à des abstractions graphiques de la réalité sous la forme de points, ailleurs ce serait de lignes, comme le souligne Wassily Kandinsky (1923), pour asseoir une posture technique, scientifique.
Le point, dans l’œuvre peinte et cartographiéeL’usage pictural du point s’inscrit dans le pointillisme, un mouvement néo-impressionniste introduit avec le tableau du peintre Seurat (1859-1891) intitulé « Un dimanche à la Grande Jatte en 1886 ».
Un dimanche à la Grande Jatte en 1886 (Seurat, 1886)
Source : Google Art Project/Wikipedia, voir.
Le pointillisme est définit par le Larousse, comme un « […] mouvement dont les adeptes eurent en commun une technique fondée sur la division systématique du ton », c’est en ce sens qu’il s’apparente au processus de cartographie par densités de points qui est fondé sur une division systématique de la quantité représentée, qu’elle soit teintée ou non.
Le pointillisme, tel que mobilisé initialement dans la peinture et dans la cartographie par densités de points est une méthode mise au point pour assurer leur caractère scientifique. Pour la cartographie, il s’agissait de représenter des données statistiques sur la démographie (quantités discrètes de populations).
La volonté de remédier aux effets de flou dans la peinture impressionniste rappelle en effet celle du « refus » d’une vision agrégée de la population humaine, c’est-à-dire d’une représentation de la distribution de la population au sein de mailles symbolisant des zones administratives.
Aparté. Le terme « refus » ci-dessus est à prendre avec des pincettes, un autre terme conviendrait peut-être mieux, mais lequel ?. Ce refus d’une présentation agrégée de données de populations m’évoque un refus similaire appliqué cette fois aux lignes : le « problème de la flèche », qui correspond au « refus » de la cartographie de migrations humaines sous une forme agrégée…
Aux rendus des œuvres impressionnistes plus classiques considérés comme brumeux par les spécialistes peuvent ainsi être associés ceux des signes proportionnels et des aplats opaques typiques des cartes choroplèthes ; ces deux procédés étant les modes de représentation privilégiés des quantités agrégées de population, la cartographie par points ayant eu du mal à s’imposer comme l’explique Gilles Palsky (1984).
La cartographie par points est une grande famille de carte statistique qui mobilise le point en implantation spatiale graphique et/ou géométrique/géographique pt(X,Y), pour représenter des quantités absolues ou discrètes. Si le point peut être mobilisé en cartographie selon différentes modalités, l’une d’entre elles correspond à la « carte en densités de points », une méthode de représentation introduite vers 1830 par Armand Joseph Frère de Montizon (1790-1859), pour représenter la répartition de la population française à l’échelle des départements.
Carte philosophique de la population de la France (Montizon, 1830)
Le motif perçu sur la carte de Montizon, comme sur le tableau de Seurat, est un semis de points présentant des densités de points variables selon les zones.
Sur la carte, le nombre de points représentés par zone est fonction d’une relation d’équivalence individus-points, de type un-à-plusieurs (1-à-n). Dit autrement, un point sur la carte correspond à un ou plusieurs individus, en l’occurrence à une ou plusieurs personnes recensées dans les départements de l’époque. Sur la carte de Montizon, un point symbolise dix mille personnes, deux points correspondent à vint mille personnes et ainsi de suite.
Toujours sur la carte de Montizon, le placement des points ne correspond pas à un ordre particulier, dans cette version historique de la méthode. Sur la carte ci-dessous (déjà présentée ici), la répartition de la population mondiale s’appuie sur un point-équivalent 3 millions de personnes par défaut, une valeur qu’il vous est possible de paramétrer dans Observable.
Carte en densités de points de la population du monde (Lambert, 2021)
Dans la version historique de la méthode, l’ensemble des points d’une zone y est entièrement inclus (l’appartenance d’un point à une zone étant exclusive).
A noter qu’il est aujourd’hui possible avec Bertin.JS (fonction dotdensity) d’autoriser les débordements des points d’une zone sur une autre zone, comme illustré sur la carte suivante.
Carte en densités de points de la population américaine (Lambert, 2022)
- sans débordements
- avec débordements
Plusieurs décennies après cette première initiative de Montizon, Georges Frederick Jenks (1916-1996), un célèbre cartographe américain (bien connu pour ses innovations en cartographie statistique parmi lesquelles la méthode de seuillage naturel des données continues fondée sur la variance [voir]), mobilise la cartographie par densité de points pour représenter des quantités discrètes et typées/catégorielles.
Pour cela, Jenks va s’inspirer du pointillisme, qu’il érige d’ailleurs comme méthode cartographique dans un article publié en 1953, et, entreprend de l’appliquer pour cartographier la répartition des récoltes de 1949 aux États-Unis. Il justifie ce choix par le besoin de disposer d’une « une présentation plus réaliste de la distribution des cultures » que celles précédemment cartographiées par Marshner (1950).
Jenks affirme que les éléments clés de la conception de sa carte sont le choix des couleurs puis l’arbitrage entre la taille et la valeur du point à représenter et cela, en fonction de l’extension des surfaces cultivées.
« Les couleurs ont été attribuées en tenant compte des éléments suivants :
1. Les couleurs doivent rappeler au lecteur de la carte la culture qu’elles représentent.
2. Les cultures de grande valeur et de petite superficie, telles que le tabac ou les camions, doivent être colorées plus intensément que les cultures plus étendues et plus vastes.
Les cultures de grande valeur et de faible superficie, telles que le tabac ou les camions, doivent être colorées plus intensément que les cultures plus étendues et cultivées à grande échelle.
3. Les cultures mineures sélectionnées, telles que les arachides ou le soja, qui tendent à modifier le caractère des cultures cultivées dans des zones plus étendues, devraient avoir des couleurs plus intenses que les cultures plus étendues.
Les cultures qui ont tendance à modifier le caractère des cultures dans des zones plus étendues doivent avoir des couleurs d’une intensité modérée.» Jenks, 1953.Jenks sélectionne alors une série de teintes pour colorer les différentes types de cultures, ce qui conduit à une nouvelle carte par densité de points colorés. On notera que cette méthode est plus souvent utilisée aujourd’hui pour cartographier la distribution ethnique dans les pays qui en font l’usage (racial dotmaps).
Sur ces cartes par densité de points, qu’ils soient colorés ou non, il est important de noter que leur répartition spatiale au sein de chaque zone est aléatoire et relativement à chacune d’elles. Cette précision sur le placement des points n’est pas anodine, car il est désormais possible de jouer sur les possibilités de spatialisation des points d’un semis au sein des zones. Ces possibilités sont proposées dans le cadre d’une nouvelle carte par points dénommée …
à suivre !
[l’article introduisant cette carte étant actuellement sous presse, la phrase sera complétée ultérieurement]Références :
Jenks G. F. (1953), « Pointillism » as a cartographic technique, in: The Professional geographer, pp. 4-6.
Kandinsky W. (1923) Point et ligne sur plan. version .pdf sur le site www.holybooks.com
Montizon F. A. J. (1830), Carte philosophique figurant la population de la France, Disponible en .jpeg sur BNF/Gallica.
Palsky G. (1984), La naissance de la démocartographie. Analyse historique et sémiologique, in: Espace, populations, sociétés. Université des Sciences et Technologies de Lille. 2 (2), 25–34.
Billets liés :
Voir aussi :
Bertin.JS : dot density map
[R] Transformer des quantités aréales en densité de points
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
- sans débordements
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11:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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11:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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11:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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11:30
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sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
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Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
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Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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10:30
Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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10:30
De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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10:30
La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.
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10:30
« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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5:54
Sean Gillies: Bear training week ~5 recap
sur Planet OSGeoThe third week of my season's big training block was my biggest yet from the climbing perspective. My runs averaged 220 feet of elevation gain (D+) per mile, which is what the Bear 100 course will demand of me in 5 weeks. Here are last week's numbers.
20 hours, 37 minutes
76.2 miles
16,775 feet D+
Extrapolating that to 100 miles, naively, predicts a 28 hour finish. That would be amazing! There's no way I'm going to finish in 28 hours. I think I'll be able to keep up this week's average pace for 60 miles and then will slow down dramatically after that. We'll see!
Next week I'm giving myself a break from long hilly runs. I'll do daily runs of not much more than an hour, yoga, some strength and conditioning. And I'll be working on my race day planning: gear, drop bags, fueling, etc.
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14:45
Publication d'un Atlas complet en open data sur Budapest
sur Cartographies numériques
L'équipe de journalisme visuel et de données Alto.Team, basée à Budapest, commémore le 150e anniversaire de l'unification de Buda, Pest et Óbuda avec une série de 50 cartes alternatives produites à partir de données open source. Les cartes couvrent le passé et le présent récents de Budapest, depuis ses caractéristiques physiques jusqu'aux activités humaines et aux réalités sociales de la capitale hongroise. L'objectif est de fournir une perspective différente de la vision traditionnelle. En cliquant sur les images, les cartes individuelles peuvent être visualisées en grande résolution. Les données sont téléchargeables gratuitement au format geojson, afin que chacun puisse en créer sa propre version.Atlas de Budapest avec 50 cartes a télécharger en open data (source : Alto.Team)
Sommaire (cliquez pour accéder au chapitre) :1. Budapest vue à vol d'oiseau2. Climat et météo3. Géographie et hydrographie4. Faits sociaux5. Traces d'activités humaines6. Méthodologie et notesAnnexe I. – CouchesAnnexe II. – Méthodes de représentationAnnexe III. - Comparaison
Les données et cartes peuvent être librement utilisées et modifiées à des fins pédagogiques, informatives et scientifiques avec référence à la source. Leur utilisation commerciale et lucrative n'est pas autorisée. Référence à citer : Attila Bátorfy, Budapest Open Data Atlasza, Budapest, 2023. URL : [https:]]
Les limites administratives de Budapest sont disponibles en open data sur le site d'OpenStreetMap qui fournit en outre des données sur le réseau routier, les chemins de fer, les bâtiments et l'utilisation du sol à l'échelle de la Hongrie.
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L'histoire par les cartes : comment le continent européen s'est pensé et construit du 16e au 20e siècle (BnF - Gallica)
La carte, objet éminemment politique. La vision réciproque de la Russie et de l'Europe à travers la guerre en Ukraine
Cartes et données sur l'enseignement et la formation en Europe (source Eurostat)
Le vieillissement de la population européenne et ses conséquences
Rubrique fonds de cartes SIG
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12:42
GRASS GIS: New Docker images for GRASS GIS
sur Planet OSGeoMoving GRASS GIS Docker Images to the OSGeo Repository In the field of open source software development and deployment, the accessibility and maintenance of resources is of paramount importance. To this end, there has been a major change in the repository structure for the GRASS GIS Docker images. In the past years, these Docker images have been maintained and hosted under the mundialis organisation’s repository. The company mundialis has played a crucial role in providing and maintaining these images, ensuring their availability and stability for the wider GIS community. -
2:10
From GIS to Remote Sensing: Road to the Semi-Automatic Classification Plugin v.8: Band sets, Band calc and Scripts
sur Planet OSGeoAs already announced, the new version 8 (codename "Infinity") of the Semi-Automatic Classification Plugin (SCP) for QGIS will be released in October 2023.This post describes a few main new features of the SCP, which is still under development, based on a completely new Python processing framework that is Remotior Sensus.
The Main interface will include all the tools, as in SCP version 7. The Band set tab will allow to manage more than one Band set; the interface has been restyled with a table on the left to manage the list of Band sets, and the larger table on the right to display the bands of the active band set.
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21:56
KAN T&IT Blog: XVII Jornadas IDERA: Nuestra Experiencia
sur Planet OSGeoCada año, desde 2007, la Infraestructura de Datos Espaciales de la República Argentina (IDERA) extiende su invitación a los apasionados de la información geoespacial a unirse a las Jornadas IDERA. Este evento anual se ha convertido en una tradición, y en 2023, se llevó a cabo en la hermosa ciudad de Santa Rosa, provincia de La Pampa, Argentina. Es un hecho que IDERA se enorgullece de propiciar un espacio donde los expertos pueden compartir y celebrar los avances en el campo de la información geoespacial.
El equipo de Kan participó de este evento, que tuvo como objetivo central impulsar la publicación de datos, productos y servicios geoespaciales de manera eficiente y oportuna, con la finalidad de respaldar la toma de decisiones basadas en evidencias. Las XVII Jornadas IDERA fueron el punto culminante de este esfuerzo, transformándose en el evento geoespacial del año en Argentina. Fue un momento invaluable para intercambiar ideas y debatir sobre los avances y desafíos relacionados con la publicación y utilización de información geoespacial abierta, interoperable y accesible para el desarrollo del país.
Bajo el lema “La comunidad de IDERA hacia un marco integrado de información geoespacial”, las XVII Jornadas IDERA proporcionaron un espacio de reflexión sobre las propuestas globales emergentes destinadas a desarrollar, integrar y fortalecer la gestión de información geoespacial. Este enfoque permitirá mejorar las Infraestructuras de Datos Espaciales en los diferentes niveles jurisdiccionales de Argentina.
La agenda de las XVII Jornadas IDERA estuvo repleta de eventos emocionantes y presentaciones interesantes. Los talleres y ponencias que realizamos desde Kan fueron los siguientes:
Presentación institucional de KAN en el espacio de networking
Taller “Potenciá el uso de tus datos geo con Geonode 4”
Presentación de casos de éxito en el grupo de provincias
Taller “Recolección de datos en campo con Kobo” Ponencia “
Desarrollo de un Sistema de Monitoreo y Manejo Integral de Humedales a partir de Información Satelital”
Además aprovechamos para compartir y asistir a otras charlas y muestras de nuestros colegas. Muchísimas gracias IDERA por esta oportunidad única para conectarnos con otros expertos, dejarnos aprender de sus experiencias y contribuir al avance de la comunidad de información geoespacial en Argentina. ¡Nos vemos el próximo año!
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17:00
OGC forms new GeoParquet Standards Working Group
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is excited to announce the formation of the OGC GeoParquet Standards Working Group (SWG). The new SWG will work to advance the GeoParquet encoding format for adoption as an OGC Encoding Standard for cloud-native vector data.
GeoParquet adds geospatial types to Apache Parquet, described by Apache as “an open source, column-oriented data file format designed for efficient data storage and retrieval. It provides efficient data compression and encoding schemes with enhanced performance to handle complex data in bulk.” For an introduction to the GeoParquet format, see this blog post.
GeoParquet started over 3 years ago as a community effort by different Open Source Projects and organizations that have committed to its implementation and support.
OGC is advancing a number of Standards to enable cloud-native geospatial ecosystems. GeoParquet fits in the group of data encoding Standards that are highly performant for large, cloud-based data stores, such as Cloud Optimized GeoTIFF for tiled rasters and Zarr for datacubes. GeoParquet will, in time, enable vector datasets to be as readily accessible from the cloud as the other formats already well-used in the community.
The GeoParquet SWG will take the initial efforts incubated in OGC’s GeoParquet GitHub repository as a draft specification from which a candidate Standard will be developed. As with many other recent OGC Standards, the repository will remain open to contributions from outside OGC and documentation will evolve in concert with prototype implementations.
GeoParquet will be another encoding of the OGC Simple Features Standard, and as such will handle all Simple Feature geometries. While other OGC Standards also encode Simple Features, GeoParquet is intended to be optimized for native use in cloud environments. It is expected that GeoParquet will be tested as an encoding to be accessed by the OGC API family of Standards. The new SWG expects to have a candidate Standard ready for review and approval within one year.
The OGC GeoParquet Standards Working Group Charter is publicly available via the OGC Portal.
OGC Members can join the GeoParquet Standards Working Group via the OGC Portal. Non-OGC members are welcomed to contribute via OGC’s GeoParquet GitHub repository or by joining the OGC GeoParquet SWG Mailing List. Non-OGC members who would like to know more about full participation in the SWG are encouraged to contact the OGC Standards Program.
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9:52
Mapping China's Strategic Space : un site d'analyse géopolitique à base de cartes
sur Cartographies numériques
« Cartographie de l'espace stratégique de la Chine. Explorer comment Pékin envisage sa place dans un environnement géopolitique en évolution ».
Le projet Mapping China's Strategic Space s'appuie sur les travaux menés par le National Bureau of Asian Research visant à appréhender les tentatives des élites intellectuelles et politiques chinoises pour définir une vision de leur pays comme grande puissance sur la scène internationale. L'objectif du projet est de mieux comprendre ce qui constitue l'espace imaginé au-delà des frontières nationales de la Chine, que ses dirigeants considèrent comme vital pour poursuivre ses objectifs politiques, économiques et sécuritaires nationaux, et réaliser son ascension.Page d'accueil du site Mapping China's Strategic Space
Lancé en août 2023, le site s'organise autour de quatre rubriques principales :- Apprendre de l'histoire : cette section présente une collection d’études de cas historiques, utilisées à des fins comparatives, qui examinent comment les grandes puissances émergentes, dont la Chine, ont défini dans le passé leur espace stratégique et les facteurs qui les ont amenées à envisager de l’élargir au-delà des strictes délimitations de l'espace stratégique de leur territoire national.
- Géopolitique : un ensemble de contributions explore les fondements géopolitiques, les représentations spatiales et les nouvelles frontières de l'espace stratégique chinois.
- Multimédia : ressources vidéos et audios, témoignages et interviews d'experts et d'analystes
- Experts : présentation du groupe d'experts participant au projet Mapping China's Strategic Space
Parmi les articles déjà mis en ligne :- Comment les puissances terrestres et maritimes voient la carte par Jakub Grygiel
- La culture politique de l’impérialisme dans le Reich allemand par Woodruff D. Smith
- Cartes mentales, imagerie territoriale et stratégie : penser l'empire japonais par Alexis Dudden
Vidéos et podcasts à découvrir :- Le Myanmar et la frontière fluide de la Chine par Kelley Currie
- Conceptions de l’espace stratégique dans la Chine républicaine par Bill Hayton
La carte, objet éminemment politique : la Chine au coeur de la "guerre des cartes"
La carte, objet éminemment politique. Les tensions géopolitiques entre Taïwan et la Chine
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Utiliser les cartes du CSIS pour étudier les grandes questions géopolitiques du monde contemporain
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Tentative de "caviardage cartographique" à l'avantage de la Chine dans OpenStreetMap
Trois anciennes cartes de la Chine au XVIIIe siècle numérisées par l'Université de Leiden
Etudier les densités en Chine en variant les modes de représentation cartographique
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14:38
Stefano Costa: Gli atti del workshop Archeofoss 2022 sono stati pubblicati
sur Planet OSGeoGli atti del workshop Archeofoss 2022 sono stati pubblicati in open access su Archeologia e Calcolatori. Li trovate qui [www.archcalc.cnr.it] come numero 34.1 della rivista.
Ho curato insieme a Julian Bogdani l’edizione di questo volume ed è quindi motivo di soddisfazione, anche per i tempi rapidi con cui siamo arrivati alla pubblicazione grazie al lavoro collettivo degli autori e autrici, di chi ha fatto il referaggio, della redazione e della casa editrice.
Rimane una mancanza in questo volume rispetto alla ricchezza dei due giorni di incontro, delle sette sessioni tematiche, delle discussioni guidate da chi ha moderato le sessioni, ibride eppure vivacissime. La mancanza in parte è fisiologica ma in parte deriva da un certo numero di autrici e autori che non hanno presentato il proprio contributo per la pubblicazione. Ad esempio, nella sessione sui dati stratigrafici che ho moderato con Emanuel Demetrescu erano stati presentati 7 interventi ma solo 2 sono confluiti come paper nel volume.
Nei prossimi anni dovremo fare di più per fare in modo che gli atti raccolgano ancora più fedelmente il convegno.
Ci ritroveremo con la comunità Archeofoss a Torino nel mese di dicembre 2023.
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13:31
Du 23 au 25 janvier 2024 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 08 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 23 au 25 janvier 2024 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 22 décembre (…)
Lire la suite -
13:31
Du 12 au 14 décembre 2023 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 09 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 12 au 14 décembre 2023 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 15 novembre (…)
Lire la suite
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14:05
QGIS Blog: QGIS server 3.28 is officially OGC compliant
sur Planet OSGeoQGIS Server provides numerous services like WMS, WFS, WCS, WMTS and OGC API for Features. These last years, a lot of efforts were made to offer a robust implementation of the WMS 1.3.0 specification.
We are pleased to announce that QGIS Server LTR 3.28 is now certified against WMS 1.3.0.
This formal OGC certification process is performed once a year, specifically for the Long Term Release versions. But, as every change in QGIS source code is now tested against the formal OGC test suites (using OGC TeamEngine) to avoid any kind of regressions, you can always check any revision of the code against OGC failures in our Github continuous integration results.
All this has been possible thanks to the QGIS’s sustaining members and contributors.
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17:00
OGC, UKHO, and partners release the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is pleased to host and release the first iteration of the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap and supporting materials for community consideration and engagement across not only the marine domain, but any geospatial domain connected to the oceans.
Developed as part of OGC’s ongoing Federated Marine Spatial Data Infrastructure (FMSDI) Initiative, the Integrated Geospatial Information Framework – (Marine) Spatial Data Infrastructure (IGIF-(M)SDI) Maturity Roadmap is a quick-start guide for nations and marine organizations that seeks to advance and simplify efforts in Marine SDI and ensure their alignment with the UN-IGIF principles.
“The IGIF-MSDI maturity roadmap is an important step that supports a holistic understanding of data-exchange and -processing environments,” commented OGC Chief Technology Innovation Officer, Ingo Simonis, Ph.D. “The Roadmap enhances and complements the usual technological focus of SDIs with the equally important criteria outlined in the IGIF Principles. With the Roadmap, OGC continues its engagement and research in support of powerful, sustainable, interoperable geospatial ecosystems at all levels, including technology & standards, policies, communities, education, and capacity building efforts.”
One of the key messages of the document is that an (M)SDI is a continual journey and not an “end state” of expensive technological solutions. The document asserts that nations are sovereign in what manner of (M)SDI they genuinely need for their national requirements, and not governed by an externally imposed or presumed level of technological sophistication.
“Working collaboratively with partners at the World Bank, NOAA, OGC, IHO, and private industry, The UK Hydrographic Office (UKHO) believes that the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap will help many Governments begin their IGIF-aligned digital transformation journeys – whether that be within the Marine or Terrestrial domains,” commented Dr. Gerald J Wong, Data Governance Lead, UKHO.
“As an accessible “Quick Start” or “Stepping Stone” toolkit, the core of the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is formed by the World Bank SDI Diagnostic Toolkit where, with contributions from IHO and OGC, its Terrestrial heritage was augmented to maximize its benefits to the Marine community. The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is aligned with the UN-IGIF principles and is fully interoperable with Terrestrial interests.”
When properly executed, the resulting MSDI Diagnostic Toolkit provides a quantitative assessment for nations or marine agencies to baseline their MSDI maturity, as aligned to the UN-IGIF principles. The modular IHO and OGC additions ensure interoperability with the World Bank IGIF methodology, which can lead to the financing of approved MSDI development projects. Even as an independent tool, undertaking an MSDI assessment provides a clear reference point that’s aligned with international Best Practice. Without such a starting point, progress towards any MSDI end state will be difficult to govern and manage.
“As the provider of ADMIRALTY navigation products and services worldwide, the UKHO supports nations in unlocking the many and varied benefits of their marine space,” commented James Carey, Deputy Chief Data Officer at the UKHO “We are a strategic member of the Open Geospatial Consortium and proudly lend our expertise to the development of Marine Spatial Data Infrastructure (MSDI), as an enabler of security, prosperity, and environmental stewardship. By fusing marine data with spatial insights it is possible to forge a path to a more interconnected world where oceans inspire growth and communities prosper.”
The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap and related resources are available for free on OGC’s IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap webpage.
To best inform future revisions, iterations, and the optimization of the Roadmap, feedback and applied experiences from the geospatial community are sought via OGC Member Meetings, Forums, or directly.
The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is an independent initiative not endorsed by or officially connected to, but in alignment and support of, the mission, vision, and goals of the United Nations Initiative on Global Geospatial Information Management (UN-GGIM).
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11:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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11:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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11:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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11:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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11:30
La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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11:30
Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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11:30
Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
sur CybergeoIn France, the integration of climate and energy issues in the spatial planning tools of local authorities is compulsory for cities with more than 20000 inhabitants. Through the example of Toulouse Metropole, the interdisciplinary work here presented make use of the available geographic and climatic data to perform spatial microclimatic diagnostics and its translation into recommendations to address thermal summer comfort. Analysis maps and strategic maps for daytime and night time are presented for thermal and aeraulic analysis taking advantage of available numerical simulations at 250x250 m, one year of duration and local weather type classifications. A three years long collaboration with the local authority and the urban agency allowed the co-construction of the cartographic protocol and the publication of an Atlas as well as a set of guidelines. Collaboration with a network of French cartographers allowed original propositions on graphic semiology as visual organization, the cho...
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...