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9:28
Étudier l'expansion de la Chine en Asie du Sud-Est à travers les caricatures de presse
sur Cartographies numériques
Les cartes humoristiques sont devenues assez courantes dans les médias et sur Internet. Le fil twitter ci-dessous donne des pistes de lecture concernant ces cartes-caricatures, que l'on retrouve souvent en illustrations dans les manuels scolaires. L'objectif est d'en décrypter les symboles et d'en donner une approche critique en confrontant les visions. A l'ère d'Internet et des réseaux sociaux, ces dessins humoristiques circulent de plus en plus. Ils renvoient souvent les uns aux autres dans un jeu de miroir complexe, de sorte qu'il n'est plus possible de les prendre isolément comme on le ferait dans un commentaire classique de document. L'expansion de la Chine en Asie du Sud-Est fournit un bon exemple pour étudier ces représentations et en dégager des visions géopolitiques.Les dessins de Nath Paresh reviennent souvent dans la presse. Il est caricaturiste au National Herald en Inde et ses dessins sont distribués aux États-Unis par Cagle Cartoons (vision indo-américaine) [https:]] pic.twitter.com/0Z5oFEfwrB
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 22, 2023
Les parties du corps émergées du dragon correspondent aux îlots convoités par la Chine. Assez intéressant de voir ici Taiwan assimilé aux îles de la mer de Chine méridionale. La caricature de Nath Paresh est reprise par un journal japonais [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 22, 2023
Evolution de la situation géopolitique et de la réprésentation des menaces : l'enjeu n'est pas seulement militaire, il concerne aussi les activités de pêche (allusion ici à la rivalité sino-vietnamienne + incapacité de l'ASEAN à réguler les conflits) [https:]] pic.twitter.com/IAUxyJamyN
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 22, 2023
A confronter avec des dessins humoristiques permettant de jouer sur d'autres stéréotypes que le dragon : la muraille de Chine ou encore le panda... [https:]] [https:]] pic.twitter.com/8t4G1P83Nm
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 22, 2023
Les visions géopolitiques peuvent être intéressantes à décrypter à travers ces dessins humoristiques dès lors qu'on s'emploie à les contextualiser et en dégager des pistes d'interprétation en les confrontant [https:]] [https:]] pic.twitter.com/NW7KpEX1Uy
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 22, 2023
L'occasion de rappeler ce dessin satirique diffusé lors du G7 de 2021 où le sommet international était déjà accusé de vouloir réprimer la Chine. Voir la caricature et ses symboles décryptés sur ce site [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 22, 2023
Tse Tsan-Tai a représenté chaque pays occidental par un animal pour en montrer la brutalité. Voir la lecture des symboles proposée par @Propagandopolis [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 17, 2023
L'artiste hongkongais exilé Ah To a mis à jour cette carte « Situation en Extrême-Orient » pour refléter les réalités de 2022. Il peut être intéressant de comparer les symboles pour montrer le renversement de la situation géopolitique un siècle après [https:]] pic.twitter.com/mggBTjOdDE
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 17, 2023
La carte, objet éminemment politique. Les tensions géopolitiques entre Taïwan et la Chine
Articles connexes
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Etudier les densités en Chine en variant les modes de représentation cartographique
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
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Cartes anciennes sur l'Asie du Sud-Est (Yale-Nus College de Singapour)
Comment l'Asie perçoit le monde ? (France Culture)
Etudier les conflits maritimes en Asie en utilisant le site AMTI
Cartes et caricatures. Recension de cartes satiriques et de cartes de propagande
Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l’ère numérique
Jouer avec les stéréotypes en géographie, est-ce les renforcer ou aider à comprendre le monde ?
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17:28
Free and Open Source GIS Ramblings: Data engineering for Mobility Data Science (with Python and DVC)
sur Planet OSGeoThis summer, I had the honor to — once again — speak at the OpenGeoHub Summer School. This time, I wanted to challenge the students and myself by not just doing MovingPandas but by introducing both MovingPandas and DVC for Mobility Data Science.
I’ve previously written about DVC and how it may be used to track geoprocessing workflows with QGIS & DVC. In my summer school session, we go into details on how to use DVC to keep track of MovingPandas movement data analytics workflow.
Here is the recording of the session live stream and you can find the materials at [https:]]
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10:15
Appel à commentaires pour le standard Sites Économiques juqu'au 16 octobre 2023
sur Conseil national de l'information géolocaliséeAppel à commentaires pour le standard Sites Économiques juqu'au 16 octobre 2023
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10:14
How Families Live Around the World.
sur Google Maps ManiaGapminder's Dollar Street is an amazing project which has photographed and documented 264 family homes in 50 countries around the world. The resulting pictures provide a truly fascinating insight into the everyday lives of people around the world. Around six years years ago Anna Rosling Rönnlund began sending photographers to visit families in all corners of the world. In each visit to a
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10:11
Cartes et caricatures. Recension de cartes satiriques et de cartes de propagande
sur Cartographies numériquesVous cherchez des images de propagande à base de cartes ? Cette page vous propose une recension de ressources sur Internet qui peuvent vous intéresser.
Le compte twitter @propagandopolis sélectionne et commente chaque semaine des images et des cartes historiques. Voir le site de l'auteur qui propose des cartes de propagande américaine et du monde entier : PropagandopolisLe site commercial Barron Maps propose une impressionnante série de cartes satiriques et de cartes de propagande. Roderick Barron (@barronmaps) est spécialisé dans le domaine des cartes de propagande et des cartes imaginaires. Il alimente un blog associé au site qui contient des articles de fond. Il y explore notamment le phénomène des cartes « sério-comiques » de la fin du XIXe et du début du XXe siècle (voir cette présentation vidéo en anglais). On y trouve les oeuvres de Fred W. Rose qui s'est rendu célèbre par ses cartes caricaturales de l’époque victorienne (avec des pieuvres).
La British Library propose également une belle recension de cartes satiriques du monde entier. La page d'accueil retrace la longue histoire des cartes satiriques depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours, avec de nombreux exemples empruntés à différents pays et différentes époques.
Le site de la célèbre collection David Rumsey constitue une source de premier ordre. On peut y trouver toutes sortes de cartes satiriques, en utilisant son moteur de recherche interne (par exemple avec les mot-clés "propaganda" ou "satirical").
Le site Vividmaps a sélectionné des cartes satiriques de l'Europe, principalement du XIXe et du début XXe siècle (l'âge d'or des nationalismes ayant donné lieu à beaucoup de cartes de propagande). « L’Europe était le siège d’États puissants souvent en concurrence. Ils ont pris part à des guerres sanglantes et ont tissé des intrigues diplomatiques en coulisses. Dans cette confrontation, la satire était non seulement une forme d'art mais aussi une arme dangereuse, dont le but était de montrer à la population et à celle des autres pays qui est qui dans l'arène politique.»
Last but not the least. La formidable série de "cartes persuasives" de l'Université Cornell. « Plus de 800 ?cartes destinées avant tout à influer sur des opinions ou des croyances - à faire passer un message - plutôt qu'à communiquer une information géographique. La collection contient une grande variété de "cartes pour convaincre" : qu'il s'agisse de la cartographie allégorique, satirique ou picturale, de choix sélectifs de l'information, de l'utilisation inhabituelle de projections, de couleurs, de graphiques et de textes, ou encore d'images ou d'affiches de propagande destinées à tromper intentionnellement, ces cartes véhiculent un large éventail de messages religieux, politiques, militaires, commerciaux, moraux et sociaux. »
En complément
Un fil twitter de @GoncharenkoUA sur "la propagande douce" véhiculée par les cartes qui représentent la Crimée comme séparée de l'Ukraine et comme une partie de la Russie.
Un fil twitter de @mirbole01 sur les cartes et dessins humoristiques concernant l'expansion de la Chine en mer de Chine méridionale.
Série d'images et de cartes utilisant la pieuvre comme élément de caricature. Cette sélection de @WryCritic permet de mettre en évidence des points communs et des spécificités d'une caricature à l'autre.Articles connexes
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Bouger les lignes de la carte. Une exposition du Leventhal Map & Education Center de Boston
La carte, objet éminemment politique
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8:40
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa StoryMap que j'ai retenue aujourd'hui concerne la planification urbaine dans la métropole d'Orléans. Je la trouve assez exemplaire car elle démontre tout d'abord une réflexion aboutie sur l'organisation actuelle et future du territoire au service des citoyens et en arrière-plan les travaux réalisés à l'aide du SIG pour l'élaboration et la diffusion du Plan Local d'Urbanisme Métropolitain (PLUM) et des autres documents stratégiques associés (SCOT, PLH, PDU, PCAET, DAAC...). Elle est également particulièrement remarquable par la qualité pédagogique qui permet à quiconque de comprendre la démarche et les enjeux de planifier le développement des territoires de la métropole Loirétaine.
Après une introduction sur ce qu'est la démarche de planification urbaine, le PLUM et les différents aspects d'une métropole de proximité, le récit explique les différentes facettes de la planification urbain que sont le logement, les transports, la qualité de vie, la préservation des paysages et des écosystèmes, l'attractivité et le développement résilient dans ses territoires.
Un autre point remarquable dans cette Story Map, c'est la richesse et la variété des contenus présentés. De nombreux schémas, cartes et illustrations sont présentées en tant qu'images statiques décrites par des compartiments latéraux. Pas mal de cartes statiques, qui n'ont pas vocation à être navigable, sont ainsi intégrées simplement de montrer une image du territoire illustrant les propos du panneau latéral.
On notera aussi l'usage très approprié d'un élément de type Map Tour pour présenter 13 projets notables d'aménagement urbain et de développement économique, pour permettre de les décrire et de les parcourir en même temps via la carte.
D'un point de vue technique, l'application a été configurée à l'aide de la solution ArcGIS StoryMaps. L'application et la majorité de ses contenus sont hébergés sur ArcGIS Online la plateforme Cloud d'Esri.
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19:00
Journée d’études CFC : Arts(s) et Cartographie(s), 25 novembre 2023, INHA (Paris)
sur Cartes et figures du mondeAvec le soutien de l’EPHE-PSL (Histara), du CNRS (Lamop) et de la Bibliothèque nationale de France
Entrée libre
On dispose aujourd’hui de nombreuses études sur la place de la cartographie dans l’histoire des savoirs scientifiques, et sur les engagements de la cartographie dans les entreprises politiques. Mais il est nécessaire d’envisager aussi les relations de la cartographie avec les arts et les artistes ainsi que les formes d’implication de la cartographie dans les mondes de l’art et dans les cultures visuelles des sociétés modernes et contemporaines. C’est dans cette optique que la Commission Histoire du Comité Français de Cartographie organise une Journée d’études intitulée « Art(s) et cartographie(s) », avec l’ambition de rassembler et de confronter quelques-unes des pistes principales de la recherche actuelle.
Programme
8h45 Accueil – café Ouverture 9h15 Introduction à la journée par Jean-Marc Besse (CNRS-EHESS) et Catherine Hofmann (BnF, département des Cartes et plans) 9h30 Anca Dan, Professeur attachée en sciences de l’Antiquité, ENS-PSL Cartes sur mosaïque : quelques chorographies antiques 10h Pause-café Première session Artistes-cartographes en Europe au XVIe siècle Sous la présidence de Gilles Palsky (Université Paris I) 10h15 Juliette Dumasy-Rabineau, maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’université d’Orléans et Camille Serchuk,professeure d’histoire de l’art à la South Connecticut State University Les artistes cartographes français aux XVe et XVIe siècles 10h45 Jan Trachet, chercheur postdoctoral au département d’archéologie de l’Université de Gand et Bram Vannieuwenhuyze, professeur associé en histoire de la cartographie à l’Université d’Amsterdam Les cartes des artistes-cartographes à Bruges, 1557-1572 : des œuvres isolées ou collaboratives ? 11h15 Ulrike Gehring,professeur à l’Universität Trier Fb III – Art History, Coastal Profiles. The Interface between mimetic and cartographic representation 11h45 Présentation des œuvres exposées par les artistes Annie Lunardi et Marcoleptique 12h15 Pause déjeuner Seconde session Art et cartographie en France aux XVIIe et XVIIIe siècles Sous la présidence de Lucile Haguet (Bibliothèque municipale du Havre) 13h30 Pierre-Olivier Marchal, doctorant à l’EHESS – Centre Alexandre Koyré Représenter le territoire : une circulation des savoirs cartographiques dans l’œuvre de Jean-Baptiste et Pierre-Denis Martin (1659-1742) 14h Geoffrey Phelippot, doctorant à l’EHESS – Centre Alexandre Koyré Cartographie et bricolage ornemental : Nicolas Guérard à la Sphère Royale 14h30 Pause Troisième session 15h Art contemporain et cartographie Mathieu Pernot, photographe, et Monika Marczuk, chargée de collections à la BnF-CPL Cartes en mouvement 15h30-17h Table ronde « Art contemporain et cartographie : rencontres, échanges, déplacements » Animée par Jean-Marc Besse, avec : Ann Valérie Epoudry, artiste plasticienne, diplômée de Sciences-Po Paris, doctorante à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Toulouse (LRA) Guillaume Monsaingeon, philosophe, chercheur et commissaire d’exposition indépendant Florence Troin, géographe-cartographe CITERES-EMAM, CNRS & Université de Tours Pauline Guinard, maître de conférences HDR en géographie, ENS Contact : catherine.hofmann@bnf.fr Fichier pdf. du programme :
Programme-JE-CFC-histoire-INHA-25-novembre-2023Télécharger
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10:00
Découvrez nos cartes dédiées aux Journées européennes du patrimoine 2023 - #1Jour1Carte
sur Makina CorpusCette année à l'occasion des Journées du patrimoine, nous vous avons concocté une collection de cartographies dédiées aux thèmes de la culture et du patrimoine. Au programme : les journées du patrimoines, les plus grands labels des villes et les jardins remarquables !
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8:06
The Unknown Pleasures of Population Density
sur Google Maps ManiaThis ridgeline plot map visualizes the population density of Germany. The map was made using Baryon's Population Density Ridgeline Plots for Every Country in the World. Type your county name into this app and you can see your country's population density visualized as a ridgeline plot. The most famous Ridgeline plot (or joy-plot - as they are sometimes called) appears on Joy Division's famous
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7:00
Marco Bernasocchi: OPENGIS.ch and Oslandia: A Strategic Partnership to Advance QField and QFieldCloud
sur Planet OSGeoWe are extremely happy to announce that we have partnered strategically with Oslandia to push the leading #fieldwork app #QField even further.
In the world of fieldwork, accuracy and efficiency are paramount. As GIS specialists, we understand the importance of reliable tools that streamline data collection and analysis processes. That’s why we are thrilled to join forces with Oslandia, a company that shares our passion for open-source development and innovation.
Embracing Open Source DevelopmentAt OPENGIS.ch, we have always been committed to the principles of true open-source development. We firmly believe collaboration and shared knowledge drive progress in the GIS community. With Oslandia, we have found a partner who shares our values and cares as much as we do about the QGIS ecosystem.
QGIS, the world’s most popular open-source geographic information system software, has already significantly impacted the GIS industry, providing users with versatile mapping tools and capabilities and is the base upon which QField is built. As main contributors to #QGIS, both OPENGIS.ch and Oslandia are dedicated to driving its growth and ensuring its availability to all.
Advancing QField and QFieldCloud TogetherQField, with almost 1 million downloads, is the leading app for fieldwork tasks. It empowers professionals in various sectors, such as environmental research, agriculture, urban planning, and disaster management, to efficiently collect data and conduct analyses in the field. With our strategic partnership with Oslandia, we are committed to pushing the boundaries of QField even further.
Our joint efforts will ensure that QField will keep setting trends in the industry, surpassing the evolving needs of GIS specialists and empowering them to excel in their fieldwork tasks.
A Synergy of ExpertiseThe collaboration between OPENGIS.ch and Oslandia represents a true synergy of expertise. Our combined capabilities will enable us to tackle complex challenges quickly and deliver cutting-edge solutions that address the unique requirements for seamless #fielwork.
ConclusionAt OPENGIS.ch, we are excited about the opportunities our partnership with Oslandia brings. Together, we will continue championing open-source development, empowering GIS specialists in each sector to perform their fieldwork tasks more effectively and efficiently.
With QField as our flagship app, we are confident that this strategic collaboration will result in even greater advancements, benefiting our target audience of surveying professionals, fieldwork experts, and GIS specialists, as well as casual users who need a user-friendly solution for their projects.
Join us in celebrating this exciting new chapter as we embark on a shared journey towards innovation and excellence in fieldwork applications.
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6:36
Bascule des géoservices de l'IGN vers une Géoplateforme
sur Cartographies numériques
Le programme Géoplateforme vise à doter la puissance publique d’une infrastructure collaborative et mutualisée pour la production et la diffusion des géodonnées. Son ambition est de permettre aux porteurs de politiques publiques et aux collectivités locales qui le souhaitent de bénéficier très simplement de fonctionnalités avancées pour diffuser leurs propres données et s’ouvrir à des communautés contributives. Cet espace, composante géographique de l'État-plateforme reconnue grand projet numérique de l'État, répond notamment aux enjeux de souveraineté des données de l’État face aux géants de l’Internet.La Géoplateforme s'inscrit pleinement dans la dynamique des Géo-communs soutenue par l'IGN. En effet, si l'institut a bien vocation à porter ses propres services sur la Géoplateforme, celle-ci se veut en premier lieu un outil commun au monde public. C'est la mobilisation progressive de partenaires, producteurs et usagers de données géographiques qui doit permettre d'atteindre cet objectif.
L'IGN informe les utilisateurs des géoservices du Géoportail d'une bascule vers sa nouvelle Géoplateforme. La date d’arrêt de l’infrastructure du Géoportail est fixée au 31 décembre 2023. Pour les internautes des sites web portés par l’IGN (Géoportail, Remonter le temps, Géoportail de l’Urbanisme…), c’est transparent.Pour découvrir les nouvelles fonctionnalités de la Géoplateforme
Les principaux changements pour tous les géoservices inhérents au passage à la Géoplateforme sont :
- Changements d’URL
L’usage du protocole [HTTPS] / TLS 1.2 est imposé pour accéder aux géoservices, sans exception possible.
Les géoservices ne sont plus accessibles via le Réseau Interministériel de l’État (RIE)- Changements du contrôle d’accès
Les actuelles « clés » Géoportail (personnelles et publiques) disparaissent, elles sont remplacées par un nouveau mécanisme de contrôle des accès sur les données non libres.
Pour les données à accès restreint (par exemple pour les SCAN 25®, SCAN 100® et SCAN OACI de l’IGN), un nouveau mécanisme de diffusion sera mis en place.
Par défaut, tout devient open source et accessible librement.- Principaux changements de certains géoservices
Les géoservices exposant des standards OGC n'exposent plus que la dernière version :
WMS 1.1 n’est plus supporté (seulement le 1.3)
WFS 1.0 n’est plus supporté (seulement le 2.0)
Le service d’auto-configuration disparaît (l’API JavaScript est adaptée en conséquence) (lien vers article ici)
Les flux INSPIRE intègrent les flux génériques de la Géoplateforme
Les services de téléchargement (via le site Géoservices) et de diffusion de données anciennes (via le site Remonter Le Temps) évoluent sans conservation des interfaces API actuellesLien ajouté le 27 septembre 2023
Le replay et le support de présentation du temps d'info #Géoplateforme consacré à la première version de [https:]] , le futur service public des cartes et données du territoire, sont disponibles ! #Géocommuns
— IGN France (@IGNFrance) September 27, 2023Articles connexes
Depuis le 1er janvier 2021, l'IGN rend ses données libres et gratuites
Les anciens millésimes de la BD Topo disponibles en téléchargement sur le site de l'IGN
Lidar HD : vers une nouvelle cartographie 3D du territoire français (IGN)
Zoom sur le service Edugéo (IGN) proposé à travers le portail de ressources Eduthèque
Chercher une carte IGN par thème d'études
Mise à disposition de la base Demandes de valeurs foncières (DVF) en open data
Carte lithologique de la France au 1/50 000e sur InfoTerre (BRGM)
DataFrance, une plateforme de visualisation de données en open data
Recension de liens pour se procurer des fonds de cartes SIG
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20:01
Plateforme de cartes en ligne du Patrimoine mondial de l'UNESCO
sur Cartographies numériques
L'UNESCO lance une Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial. Cet outil de suivi, lié aux bases de données existantes de l'UNESCO, affiche les sites géoréférencés du patrimoine mondial avec leurs zones tampons, et permet d'effectuer des opérations cartographiques de base. La plateforme est destinée aux États adhérents à la Convention du patrimoine mondial, aux gestionnaires de sites, aux organisations consultatives, à l'UNESCO et à bien d'autres acteurs.
Accès à la Plateforme de cartes en ligne du patrimoine mondial (source : UNESCO)
La plateforme SIG de l'UNESCO est destinée à :- Renforcer la protection de la valeur universelle exceptionnelle des biens du patrimoine mondial en fournissant aux États membres un système d’information géographique en ligne pour améliorer le suivi de leur état de conservation.
- Améliorer la qualité et la cohérence des cartes des biens du patrimoine mondial, pour faciliter l’accès et l’analyse des données géographiques du patrimoine mondial, afin de développer des systèmes de gestion adéquats.
- Faciliter la planification et la préparation d’évaluations d’impact sur le patrimoine, d’évaluations d’impact environnemental, ainsi que d’autres documents pertinents et complexes sur la base de cartes accessibles et précises des limites des biens du patrimoine mondial et de leurs zones tampons.
- Aider les développeurs de projets (y compris du secteur privé) à mieux comprendre les différentes limites de protection du patrimoine mondial et les guider dans l’évaluation de projets situés dans les limites ou à proximité d’un bien du patrimoine mondial. Il s’agit d’un outil directement pertinent pour la mise en œuvre de l’engagement à respecter des zones d’exclusion ou des projets relatifs à l’énergie éolienne.
Avec la mobilisation de ressources additionnelles, d’autres couches de données pourraient être ajoutées au système, à commencer par les facteurs affectant les biens tels qu’ils sont répertoriés dans le Système d’information sur l’état de conservation.
L’inscription d’un bien sur la liste du Patrimoine mondial est une reconnaissance de sa « valeur universelle exceptionnelle », qui le rend digne d’être préservé comme patrimoine de l’humanité. Les données sur le patrimoine mondial de l'UNESCO sont téléchargeables à partir d'une carte interactive. Les fichiers proposés sur cette page (format kml et xls) intègrent la géolocalisation des sites et permettent une réutilisation des données dans un globe virtuel ou un SIG. La base de données permet de distinguer les sites naturels, culturels ou mixtes (avec leur date d'inscription à la liste de l'UNESCO) ainsi que les sites en danger. Une recherche en plein texte permet, à partir de mots-clés, de raffiner la recherche à partir de certains critères. Il est possible par exemple de choisir en fonction des critères de sélection ayant présidé à leur inscription comme sites naturels, culturels ou mixtes.
Carte interactive avec accès aux données géolocalisées (source : UNESCO)
La carte du patrimoine mondial 2023 est disponible en haute résolution et dans différentes langues. Cette carte murale est disponible en téléchargement (avec la possibilité de comparer avec d'anciennes cartes depuis 2002).
Carte des sites du patrimoine mondial au format affiche murale (source : UNESCO)
Données disponibles sur la France :- Plate-forme de données ouvertes du ministère de la Culture (Data.culture.gouv.fr)
- Base des lieux et équipements culturels en France - Basilic (Data.gouv.fr)
- Base de données des Journées Européennes du Patrimoine en France (Data.gouv.fr)
- Liste et localisation des Musées de France (Data.gouv.fr)
Pour aller plus loin
Lionel Prigent (2013). L'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, les promesses d'un label ? Revue internationale et stratégique 2013/2 (n° 90), p.127-135
Mélanie Duval, Ana Brancelj et Christophe Gauchon, Élasticité des normes et stratégies d’acteurs : analyse critique de l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO, Géoconfluences, juin 2021.
Bernard Debarbieux (2020). Imaginaires et rhétoriques de la mondialité au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. L’Espace géographique 2020/4 (Tome 49), p. 354-370.
Jean-Christophe Fichet (2020). Le patrimoine mondial de l’UNESCO en cartes. Carto-lycée.Articles connexes
Carte des événements des Journées européennes du patrimoine en France (2019)
L'histoire par les cartes : les cartes de la Société de documentation industrielle, un inventaire du patrimoine industriel de la France de l'entre-deux-guerres
Mise à disposition de la Base de données nationale des bâtiments (BDNB) en open data
France Pixel Bâti. Naviguer dans la structure du patrimoine bâti français en haute définitionEtudier les formes urbaines à partir de plans cadastraux
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19:30
Oslandia: Strategic partnership agreement between Oslandia and OpenGIS.ch on QField
sur Planet OSGeoWho are we?For those unfamiliar with Oslandia, OpenGIS.ch, or even QGIS, let’s refresh your memory:
Oslandia is a French company specializing in open-source Geographic Information Systems (GIS). Since our establishment in 2009, we have been providing consulting, development, and training services in GIS, with reknown expertise. Oslandia is a dedicated open-source player and the largest contributor to the QGIS solution in France.
As for OPENGIS.ch, they are a Swiss company specializing in the development of open-source GIS software. Founded in 2011, OPENGIS.ch is the largest Swiss contributor to QGIS. OPENGIS.ch is the creator of QField, the most widely used open-source mobile GIS solution for geomatics professionals.
OPENGIS.ch also offers QFieldCloud as a SaaS or on-premise solution for collaborative field project management.
Some may still be unfamiliar with #QGIS ?
It is a free and open-source Geographic Information System that allows creating, editing, visualizing, analyzing, and publicating geospatial data. QGIS is a cross-platform software that can be used on desktops, servers, as a web application, or as a development library.
QGIS is open-source software developed by multiple contributors worldwide. It is an official project of the OpenSource Geospatial Foundation (OSGeo) and is supported by the QGIS.org association. See [https:]]
A Partnership?Today, we are delighted to announce our strategic partnership aimed at strengthening and promoting QField, the mobile application companion of QGIS Desktop.
This partnership between Oslandia and OPENGIS.ch is a significant step for QField and open-source mobile GIS solutions. It will consolidate the platform, providing users worldwide with simplified access to effective tools for collecting, managing, and analyzing geospatial data in the field.
QField, developed by OPENGIS.ch, is an advanced open-source mobile application that enables GIS professionals to work efficiently in the field, using interactive maps, collecting real-time data, and managing complex geospatial projects on Android, iOS, or Windows mobile devices.
QField is cross-platform, based on the QGIS engine, facilitating seamless project sharing between desktop, mobile, and web applications.
QFieldCloud ( [https:]] ), the collaborative web platform for QField project management, will also benefit from this partnership and will be enhanced to complement the range of tools within the QGIS platform.
ReactionsAt Oslandia, we are thrilled to collaborate with OPENGIS.ch on QGIS technologies. Oslandia shares with OPENGIS.ch a common vision of open-source software development: a strong involvement in development communities, work in respect with the ecosystem, an highly skilled expertise, and a commitment to industrial-quality, robust, and sustainable software development.
With this partnership, we aim to offer our clients the highest expertise across all software components of the QGIS platform, from data capture to dissemination.
On the OpenGIS.ch side, Marco Bernasocchi adds:
The partnership with Oslandia represents a crucial step in our mission to provide leading mobile GIS tools with a genuine OpenSource credo. The complementarity of our skills will accelerate the development of QField and QFieldCloud and meet the growing needs of our users.
Both companies are committed to continue supporting and improving QField and QFieldCloud as open-source projects, ensuring universal access to this high-quality mobile GIS solution without vendor dependencies.
Ready for field mapping ?And now, are you ready for the field?
So, download QField ( [https:]] ), create projects in QGIS, and share them on QFieldCloud!
If you need training, support, maintenance, deployment, or specific feature development on these platforms, don’t hesitate to contact us. You will have access to the best experts available: infos+mobile@oslandia.com.
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16:05
Colloque : “Cartographies et représentations des îles en Méditerranée (XVe- XXe siècles)”, Corte, 3-4-5 octobre 2023
sur Cartes et figures du mondeArgumentaire scientifique
Au cours des trente dernières années le Musée de la Corse a constitué une collection de cartes et plans anciens exclusivement consacrés à l’île ainsi que plusieurs livres attachés à sa géographie historique. Ce fonds rassemble des figures cartographiques qui couvrent la période de 1520 à 1900. L’enrichissement progressif par acquisitions et la mise en œuvre d’un inventaire en ligne incitaient à mettre en lumière cet ensemble patrimonial sous trois formes complémentaires : sa publication sous forme d’un beau livre, sa présentation au public sous la forme d’une exposition, et enfin un colloque scientifique.
L’objet de ce colloque, au regard de l’exposition, est de replacer la cartographie de la Corse dans la perspective plus large de la représentation des îles en Méditerranée depuis le Moyen âge jusqu’à l’époque contemporaine, tant dans les techniques cartographiques utilisées que dans ses différents contextes politiques et intellectuels, aussi bien dans le monde arabe que dans la chrétienté occidentale. Il s’agira d’analyser la spécificité de la représentation de l’espace insulaire méditerranéen, et de ses enjeux territoriaux.
Le colloque dont les sessions sont prévues à Corte, dans les locaux de l’Université de Corse, les 3 et 4 octobre 2023, seront complétées le 5 octobre par une visite de l’exposition Cartografià. La Corse en cartes, au Musée et celle, ensuite, d’une présentation d’ouvrages anciens à la Bibliothèque patrimoniale Tommaso Prelà à Bastia.
Comité scientifique
Vannina Marchi van Cauvelaert, Maître de conférences en histoire du Moyen Âge (UMR 6240 LISA – Université de Corse)
Emmanuelle Vagnon-Chureau, Chargée de recherche CNRS en histoire du Moyen Âge (UMR 8589 LAMOP)
Pierre-Jean Campocasso (Direction du Patrimoine)
Direction scientifique
Maurice Aymard (EHESS)
Henri Bresc (Paris X Nanterre -Institut Européen en Sciences des Religions, Paris)
Coordination
Dominique Gresle, Commissaire de l’exposition, à l’initiative du colloque
Organismes partenaires
UMR 6240 Lieux Identités eSpaces Activités – Université de Corse
UMR 8589 Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris – CNRS
Musée de la Corse – Collectivité de Corse
Participants
Christophe Austruy (EHESS)
Emiliano Beri (Univ. Genova)
Nathalie Bouloux (Université de Tours)
Lorenzo Brocada (Univ. Genova)
Philippe Colombani (Université de Corse)
Antoine Franzini (Univ. Gustave Eiffel, Marne -La- Vallée)
Catherine Hofmann (BNF – Cartes et plans)
Jean Charles Ducène (EPHE)
Frank Lestringant (Paris Sorbonne)
Joseph Martinetti (Univ. Côte d’Azur)
Paolo Militello (Univ. Catane)
Marie-Vic Ozouf-Marignier (Directeur d’études EHESS)
Pierre Portet (Conservateur général du Patrimoine. Archives de Corse)
Giampaolo Salice (Univ. Cagliari)
Georges Tolias (EPHE Paris – FNRS Athènes)
Programme
(Les exposés de 25 minutes seront suivis de 5 mn de discussion)
Mardi 3 octobre (Université de Corse, amphi à préciser)
9h Discours d’accueil et introduction scientifique des travaux
Maurice Aymard et Henri Bresc
10h- 13h première session : Les îles dans la cartographie médiévale arabe et latine
Henri Bresc
Edrisi au service de Roger II de Sicile
Jean Charles Ducène
La Corse dans la cartographie arabe
Vannina Marchi van Cauvelaert (MCF Hdr, Université de Corse)
Insularité et iléité : les représentations médiévales de la Corse et de la Sardaigne (XIIIe-XVe)
Emmanuelle Vagnon
Grandes et petites îles de Méditerranée occidentale dans les premières cartes marines
Nathalie Bouloux
Les îles de la Méditerranée occidentale (Corse, Sardaigne, Sicile) dans les manuscrits et les éditions de la Géographie de Ptolémée
Déjeuner (buffet)
15h-18h deuxième session : Cartes d’îles et insulaires au XVIe siècle
Antoine Franzini
La carte manuscrite de la Corse présente dans l’Atlas hydrographique de Vesconte Maggiolo (1512)
Georges Tolias
L’avènement de l’insulaire : hypothèses sur la genèse d’un genre.
Frank Lestringant (Sorbonne Université)
La Corse dans le Grand Insulaire d’André Thevet.
PH Colombani
La route des îles de la Couronne d’Aragon : dominer, unir, partager, une histoire méditerranéenne.
Dîner
Mercredi 4 octobre (Université de Corse)
9h30-12h30 troisième session : géopolitique des îles méditerranéennes à l’époque moderne
Maurice Aymard
Architectes militaires et/ou cartographes : la Sicile après Lépante. Représentation et défense du territoire.
Catherine Hofmann
La représentation des îles dans la cartographie marine à Marseille au XVIIe siècle. Le cas de l’Atlas Boyer (1648)
Christophe Austruy
Coronelli et l’Arsenal de Venise. Vraies légendes et fausses cartes.
Giampaolo Salice
Geopolitica e rivoluzione sociale nella conquista delle isole intermedie
tra Sardegna e Corsica.Emiliano Beri et Lorenzo Brocada
La Corsica di Accinelli: una missione strategica in chiave cartografica.
Déjeuner (buffet)
14h30-17h30 quatrième session : La Corse et les îles jusqu’à aujourd’hui
Marie -Vic Ozouf Marignier
Les représentations de la Corse dans les géographies illustrées (1880-1910).
Paolo Militello
James Boswell, Pasquale Paoli et Thomas Phinn dans l’ “Account of Corsica […] illustrated with a new and Accurate Map of Corsica” (1768).
Joseph Martinetti (MCF en géographie, Université Nice Côte d’Azur)Dans la continuité des isolarii, une nouvelle cartographie géopolitique des îles méditerranéennes est-elle possible ?
Dîner de clôture
Jeudi 5 octobre
Matinée : visite de l’exposition Cartografià. La Corse en cartes (Dominique Gresles, commissaire de l’exposition)
Puis transfert à Bastia pour la présentation d’ouvrages issus du fonds Tommaso Prelà
Affiche et programme pdf du colloque :
Colloque-Corte-3-5-octobre-2023-programmeTélécharger Affiche-du-colloqueTélécharger
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16:05
Making The Data Count, Not Just Counting The Data
sur Open Geospatial Consortium (OGC)After three years of collaborative development, the release of the first iteration of the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is a milestone moment in exploiting geospatial data for the inclusive socio-economic development of nations. This Maturity Roadmap – involving the UK Hydrographic Office (UKHO) as lead sponsor, as well as the Open Geospatial Consortium (OGC), the World Bank Group, and the US National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) – complements existing resources by providing a quantitative toolkit for nations, ministries, departments, agencies, regions, municipalities, and even individual cities or ports, to benchmark their geospatial development against the United Nations’ Integrated Geospatial Information Framework (IGIF) principles. This independent initiative aligns with, and supports, the mission, vision, and goals of the UN-GGIM initiative (Global Geospatial Information Management), who developed the IGIF core principles for all geospatial data considerations.
(Marine) Spatial Data InfrastructureIGIF provides a vision for developing and strengthening geospatial information management, to assist countries in bridging the geospatial digital divide, secure socio-economic prosperity, and leave no community behind. Marine Spatial Data Infrastructure ((M)SDI) is the International Hydrographic Organization (IHO)’s concept for a future ecosystem of marine data services that can enable the IGIF vision to become a reality. Empowered by OGC standards, the interoperable (M)SDI data services can “make it real through technology.” Bringing these elements together in a straightforward and accessible document, the intent of the Maturity Roadmap is to provide a quantitative “quick start” or “stepping stone” for nations beginning an IGIF-aligned (M)SDI implementation.
With its terrestrial heritage, the World Bank SDI Diagnostic Toolkit is augmented with IHO and OGC contributions to maximise its benefits to the marine community, while remaining aligned with the IGIF principles and, therefore, the UN Sustainable Development Goals (SDGs). As a guiding simplification, the involvement of the World Bank is crucial in providing answers for questions around financing (including business cases), alongside the ‘why’ (UN), ‘what’ (IHO), and ‘how’ (OGC). This aspect of measuring socio-economic return is commonly a key hurdle that prevents real-world progress beyond concepts and ideas. The modular IHO and OGC additions ensure interoperability with the World Bank IGIF methodology, which can lead to the financing of approved (M)SDI development projects. Even as an independent tool, undertaking an (M)SDI assessment provides a clear reference point aligned with international best practice. Without such a starting point, progress towards any (M)SDI end-state will be difficult to govern and manage.
Fully interoperable across all geospatial domainsAs part of the OGC’s Federated Marine SDI (FMSDI) initiative, the Maturity Roadmap seeks to promote the inclusive development of an IGIF-Aligned (M)SDI as the marine and maritime community’s contribution to an all-domain National Spatial Data Infrastructure (NSDI) across air, land, sea, space, and cyberspace. Although initially adapted for marine considerations, the Maturity Roadmap is fully interoperable across all geospatial domains and scalable from the national level to regions, municipalities, cities, ports, and government departments or agencies.
Within the Maturity Roadmap, the concept of an IGIF-(M)SDI Balanced Pathway of Development seeks to promote inclusive geospatial development via two key messages: ‘driving technology, not being driven by technology’ and ‘making the data count, not just counting the data.’
These twin ideas promote the effective governance of technology & standards to meet sovereign national requirements, however expansive or constrained, over the acquisition and possession of the latest technological solutions independent of cost-benefit considerations. OGC contributes to this by providing best practice around the implementation of standards, alongside an active cross-sector global forum to share applied knowledge, cooperate on emerging technologies, and collaborate on standards development. The engagement of the OGC membership at all levels of socio-economic development is vital for realising the cost benefits stemming from the common implementation of technologies across different countries, regions, sectors, and communities, regardless of economic spend.
The benefits of benchmarking IGIF-MSDI maturityWhen objectively and independently applied, the benchmarking provided by the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap offers a useful planning and comparison baseline for countries undertaking a public geospatial development programme. The example here is a radar chart output across nine assessment categories corresponding to the IGIF Nine Pathways, for an initial baseline – and a subsequent baseline two years later. The underlying data is from real-world assessments taken under World Bank and partner oversight, which was openly published by the Agency for Land Relations and Cadastre of the Republic of Moldova. Such benchmarking exercises can be executed across different scales (from whole nations to cities or ports) and across different domains (from space to cyberspace), sometimes yielding deep insights into potential opportunities around discovered disparities.
Also included with the Maturity Roadmap is a practically orientated appendix that covers best practice for multi-agency governance, where, during a national geospatial development programme, multiple agencies or departments may have to work closely to operationally deliver joint geospatial outcomes. This may be useful in situations where long-standing traditions and conventions could have created a culture that is not conducive to the tight-knit cooperation needed to develop complex IGIF-(M)SDI solutions. Such solutions require the pooling of expertise, resources, and capabilities that one or even two agencies can not provide alone.
Positive approach to improve ineffective practices is essential to joint IGIF-(M)SDI successOne crucial characteristic for joint IGIF-(M)SDI success is a healthy scepticism and a drive to improve ineffective practices, especially when they have become entrenched as tradition, convention, or “how things have always been done.” I like to counter such perceptions, particularly amongst those that genuinely want to evolve, with the view that “if you always do what you’ve always done, you’ll always get what you’ve always gotten.” Long-term existing practices may have been fine because they met some requirement in a particular environment and once satisfied a need effectively. However, maintaining those same practices now, when society’s expectations and technology have moved forward, can lead to stagnation.
Departments and agencies should foster a keen interest in human behaviour around the use (and misuse) of data or information. Traditional or conventional “hard governance” centres around the assumption that people only make the wrong decisions because they have the wrong information or not enough of it. This traditional view of data governance then coalesces into hard compliance measures and management surveillance, which includes formal audits, regular in-depth reporting, restrictive checklists, and a focus on top-down, non-negotiable command & control. This approach was suited to traditional mass manufacturing of standardised products, but is insufficient by itself for modern data services that are digital-first by design and characterised by near real-time changes.
Soft governance works with the grain of human behaviour to achieve better results by enablement and empowerment, rather than by command and control alone. Principles take precedent over prescription, thus allowing an organisation to leverage the deep insights and frontline experiences of their entire workforce. Shortcut thinking, lack of active engagement and wrong assumptions are some of the key targets for a soft governance approach, which still requires the ultimate backstop of hard governance – but meaningfully targeted and monitored using a risk-based approach. Combining the two approaches can yield outsized and transformative results, which is essential for joint IGIF-(M)SDI success that leaves no community behind.
The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap and related resources are available for free on OGC’s IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap webpage.
To best inform future revisions, iterations, and the optimization of the Roadmap, feedback and applied experiences from the geospatial community are sought via OGC Member Meetings, Forums, or directly.
The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is an independent initiative not endorsed by or officially connected to, but in alignment and support of, the mission, vision, and goals of the United Nations Initiative on Global Geospatial Information Management (UN-GGIM).
Dr. Gerald J Wong is the Data Governance Lead at the United Kingdom Hydrographic Office (UKHO), which is a world-leading centre for hydrography and an executive agency of the Ministry of Defence (MoD). Dr Wong is the Lead Author of the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap, being a specialist in synergising traditional rules-based hard governance with modern and empowering soft governance, which works with the grain of human behaviour to achieve better outcomes.
As an OGC Strategic Member and a sponsor of OGC’s FMSDI initiative, the United Kingdom Hydrographic Office (UKHO) is the UK’s agency for providing hydrographic and marine geospatial data to mariners and maritime organisations across the world. The UKHO is responsible for operational support to the Royal Navy and other defence customers. Supplying defence and the commercial shipping industry, the organisation helps ensure Safety of Life at Sea (SOLAS), protect the marine environment, and support the efficiency of global trade.
Together with other national hydrographic offices and the International Hydrographic Organization (IHO), the UKHO works to develop and raise global standards of hydrography, cartography, and navigation. The UKHO also produces a commercial portfolio of ADMIRALTY Maritime Data Solutions, providing SOLAS-compliant charts, publications, and digital services for ships trading internationally.
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11:18
geomatico: HOT-OSM para el seísmo de Marruecos
sur Planet OSGeoGeomatico dedica un día al mes a colaborar en aquellos proyectos que más nos llaman la atención tecnológica o socialmente. Es lo que llamamos el día del imasdé (I+D), que empieza con todos los trabajadores votando a qué dedicaremos las siguientes horas de trabajo.
Votaciones poco tecnológicas para decidir el día del I+DComo no podía ser de otra manera, esta jornada del 13 de septiembre la dedicamos al precioso proyecto HOT-OSM (Humanitarian OpenStreetMap Team) que había hecho un llamamiento urgente para ayudar a mapear las zonas afectadas por el dramático terremoto del sur de Marruecos.
Primero hicimos una pequeña introducción a OpenStreetMap (OSM) para profanos para aquella parte del equipo que no tenía experiencia anterior con el proyecto. Vimos los diferentes editores, iD, JOSM y estudiamos un poco las primitivas geométricas que caracterizan el proyecto y por supuesto las Map Features. Ya en HOT, decidimos en que proyecto íbamos a colaborar y nos pusimos a ello.
Seleccionando zona de trabajo en HOT-OSMHabía que que cartografiar los edificios dentro de las rejillas que seleccionábamos. En el mismo proyecto de HOT, se explicaba claramente como realizar la tarea a partir de JOSM. Así, mediante el plugin de crear edificios, pudimos aportar nuestro granito de arena a la zona.
Puede ser complejo definir distinguir exactamente los contornos de los edificios en MarruecosFue muy gratificante, tanto por la tarea, como por la dinámica del trabajo, el compartir una jornada completa con las compañeras realizando un trabajo “sencillo“ en el que a la vez podíamos estar comentando otros aspectos de nuestro día a día. ¡Viva el día del imasdé y HOT-OSM!
Micho, Marta y Alex trabajando en HOT-OSM pero posando disimuladamente para la foto
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11:00
Makina Corpus sponsorise la DrupalCon Lille 2023
sur Makina CorpusLa DrupalCon 2023 revient en France du 17 au 20 octobre et notre équipe y participe
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10:58
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°178
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 178 - Autoriser des membres à copier votre StoryMap
Depuis la version du 16 août 2023 d'ArcGIS StoryMaps une petite option discrète mais puissante est apparue dans le concepteur de StoryMaps.
Lorsque vous publiez un récit, vous verrez désormais une série d'options pour affiner les niveaux de partage de votre StoryMap :
Depuis cette version, si vous définissez le niveau de partage sur "Organisation" ou "Tout le monde", vous aurez accès à un ensemble d'options avancées composé de deux cases à cocher. La seconde vous permet de refuser d’exposer votre récit aux résultats de recherche sur le Web. C'est intéressant si vous souhaitez partager votre récit avec vos amis ou des personnes extérieure à votre organisation en leur envoyant l'URL de la StoryMap, mais que vous préférez qu'elle ne soit pas découverte par quiconque effectue une recherche sur le web.
Mais c'est la première case à cocher "Autoriser la duplication" qui nous intéresse ici. En effet, elle ouvre de nouveaux domaines de possibilités avec ArcGIS StoryMaps. Explorons les implications de cette nouvelle option. Tout d'abord, voici comment cela fonctionne :
La case à cocher "Autoriser la duplication" facilite la duplication des histoires, non seulement au sein d'une organisation, mais aussi pour toute personne qui consulte une histoire. Lorsque cette case est cochée par l'éditeur d'une StoryMap, tous les lecteurs de votre récit trouveront une commande "Dupliquer le récit" dans le menu situé à droite dans l'en-tête de navigation. Un simple clic créera une copie du récit dans vos contenus.
Pourquoi avoir ajouté cette option ?
Il y a de nombreux cas de figure où laisser la possibilité de dupliquer votre StoryMap peut s'avérer intéressant. Ci-dessous, je vous propose quelques exemples dans lesquels cette fonctionnalité peut être intéressante :- Éducation
Imaginons que vous êtes professeur de collège. Vous souhaitez que vos élèves créent une StoryMap sur un sujet du programme scolaire, mais vous préférez ne pas perdre de temps et d'efforts précieux en classe en apprenant à vos élèves comment créer un récit à partir de zéro. Vous pouvez créer un récit de manière schématique avec des en-têtes de section, des sections immersives et des emplacements déjà préparés pour les contenus multimédias. Lorsque vous publiez votre plan, vous choisirez d’autoriser la duplication. Vous demanderez ensuite à vos élèves d'ouvrir votre récit et de cliquer sur "Dupliquer le récit". Mettez-les ensuite au défi d’étoffer leurs récits avec leur propre texte, et peut-être aussi des photos et des cartes, puis de publier leurs récits pour que vous puissiez les réviser et les noter.
Une fois cette première expérience réalisée, peut-être souhaiterez-vous partager votre squelette de StoryMap avec d'autres professeurs. Vous pourrez alors envoyer simplement un message avec l'URL du récit et les laissez la dupliquer ! - Organisations à but non lucratif
Autre scénario : imaginez que vous êtes le directeur d'un organisme de conservation qui administre un certain nombre de zones protégées. Vous aimeriez montrer à vos donateurs et aux politiques qui vous soutiennent, la beauté, l'importance et la valeur des réserves que vous gérez. Vous créez un récit ArcGIS StoryMaps sur l’une de vos réserves. Votre récit localise la réserve, décrit ses atouts, en propose une visite virtuelle et présente des photos et des vidéos. Une fois que vous avez publié votre premier article, vous pouvez permettre sa duplication au sein de votre organisation afin que vos collègues puissent créer des articles sur d'autres réserves, en échangeant le contenu tout en conservant l'image de marque de votre organisation et en utilisant une structure narrative cohérente et conviviale. - Professionnels et experts SIG
Autre cas d'usage : imaginez que vous êtes le gestionnaire d'un SIG au sein d'une collectivité locale. Vous souhaitez créer un observatoire sur votre territoire, décrivant par exemple les projets d'amélioration sur les logements sociaux pour l'année en cours, la réduction du nombre de piétons accidentés, ou encore les résultats liés à l'entretien écoresponsable des espaces. Votre équipe crée des modèles de récits pour ces différents sujets et les met à disposition pour duplication au sein de des équipes de la collectivité. Ainsi, au fil des années, vous pourrez voir de nouveaux récits rédigés par des équipes qui se seront inspirées de vos exemples pour créer et partager leurs propres StoryMaps sur leurs thématiques. - Organisations internationales
Encore un autre exemple : vous travaillez pour une ONG internationale qui aide les gouvernements locaux et nationaux à suivre la réalisation d'objectifs de développement durable. Vous collaborez avec un pays pour créer un rapport d'activité. Vous êtes satisfait du résultat, vous dupliquez donc le récit et publiez une version "schématique" que d'autres gouvernements peuvent reproduire et étoffer avec leurs propres informations.
Esri plaide depuis longtemps pour des narrations cartographiques responsables, notamment en termes d'utilisation de contenu multimédia. Il est extrêmement important que vous utilisiez des contenus qui relèvent du domaine public, entièrement libre de droits ou pour lesquels vous avez reçu une autorisation explicite. Cela va peut-être sans dire, mais le contenu des récits que vous mettez à la disposition d'autres personnes pour qu'elles soient dupliquées doit être exempt de toute restriction d'utilisation.
Les cas d'usage que j'ai décrits ci-dessus ne sont que quelques exemples mais vous comprenez l'idée. J'espère que vous découvrirez des usages supplémentaires et innovantes de cette nouvelle fonctionnalité et que vous les partagerez avec nous, notamment lors du concours de StoryMaps de SIG 2023.
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Éducation
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9:00
Oslandia signe un partenariat avec OPENGIS.ch sur QField
sur OslandiaQui sommes nous ?Pour ceux qui ne connaissent pas Oslandia, ou OpenGIS.ch, ou même QGIS, rafraichissons les mémoires :
Oslandia est une entreprise française spécialisée dans les systèmes d’information géographique opensource (SIG). Depuis notre création en 2009, nous proposons des services de conseil, de développement et de formation en SIG, avec une expertise reconnue. Oslandia est un « pure-player » opensource, et le plus grand contributeur français à la solution QGIS.
Quant à OPENGIS.ch , il s’agit d’une entreprise Suisse spécialisée dans le développement de logiciels SIG open-source. Fondée en 2011, OPENGIS.ch est de son côté le plus grand contributeur suisse à la solution QGIS. OPENGIS.ch est le créateur de QField, la solution de SIG mobile open-source la plus utilisée par les professionnels de la géomatique.
OPENGIS.ch propose également QFieldCloud en tant que solution SaaS ou on-premise pour la gestion collaborative des projets de saisie terrain.
Certains ne connaissent pas encore #QGIS ?
Il s’agit d’un système d’information géographique libre et opensource qui permet de créer, éditer, visualiser, analyser et publier des données géospatiales. Multiplateforme, QGIS est utilisable sur ordinateur, serveur, en application web ou comme bibliothèque de développement.
QGIS est un logiciel libre développé par de multiples contributeurs dans le monde entier. C’est un projet officiel de la fondation OpenSource Geospatial OSGeo et soutenu par l’association QGIS.org. cf [https:]]
Un partenariat ?Nous sommes aujourd’hui heureux d’annoncer notre partenariat stratégique visant à renforcer et à promouvoir QField, l’application mobile de la solution SIG opensource QGIS.
Ce partenariat entre Oslandia et OPENGIS.ch est une étape importante pour QField et les solutions SIG mobiles opensource, qui permettra de consolider la plateforme, en offrant aux utilisateurs du monde entier un accès simplifié à des outils efficaces pour la collecte, la gestion et l’analyse des données géospatiales sur le terrain.
QField, développé par OPENGIS.ch, est une application mobile opensource de pointe qui permet aux professionnels des SIG de travailler en toute efficacité sur le terrain, en utilisant des cartes interactives, en collectant des données en temps réel et en gérant des projets géospatiaux complexes sur des appareils mobiles Android, IOS ou Windows.
QField est multiplateforme, basée sur le moteur QGIS, et permet donc un partage des projets de manière fluide entre les applications bureautiques, mobiles et web.
QFieldCloud ( [https:]] ), la plateforme web collaborative de gestion de projets QField, bénéficiera également du partenariat, et pourra être enrichie pour compléter la gamme d’outils de la solution QGIS.
On en dit quoi ?Côté Oslandia, nous sommes très heureux de collaborer avec OPENGIS.ch sur les technologies QGIS. Oslandia partage avec OPENGIS.ch une vision commune du développement de logiciel libre et opensource : une implication forte dans les communautés de développement, un travail dans le respect de l’écosystème, une très grande expertise, et une optique de développement logiciel de qualité industrielle, robuste et pérenne.
Avec ce partenariat, nous souhaitons proposer à nos clients la plus grande expertise possible sur l’ensemble des composants logiciels de la plateforme QGIS, depuis la captation de la donnée jusqu’à sa diffusion.
Côté OpenGIS.ch, Marco Bernasocchi ajoute :
Le partenariat avec Oslandia représente une étape cruciale dans notre mission visant à fournir des outils SIG mobiles de premier plan avec un réel crédo OpenSource. La complémentarité de nos compétences permettra d’accélérer le développement de QField ainsi que de QFieldCloud, et de répondre aux besoins croissants de nos utilisateurs .
Nos deux entreprises s’engagent à continuer à soutenir et à améliorer QField et QFieldCloud en tant que projets opensource, garantissant ainsi un accès universel à cette solution de SIG mobile de haute qualité sans aucune dépendance à un fournisseur.
Prêts pour le terrain ?Et vous, êtes vous prêts pour le terrain ?
Alors téléchargez QField ( [https:]] ) , créez des projets sur QGIS, partagez-les sur QFieldCloud !
Si vous avez besoin de formation, support, maintenance, déploiement ou développement de fonctionnalités spécifiques sur ces plateforme, n’hésitez pas à nous contacter, vous aurez les meilleurs experts disponibles : infos+mobile@oslandia.com
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8:59
The World's Bioregions & Ecosystems Mapped
sur Google Maps ManiaBioregions 2023 is an interactive map which visualizes the Earth as 185 discrete bioregions. A bioregion is a geographical area defined not by political boundaries but by ecological systems. It is a geographical area that encompasses a unique set of interconnected ecosystems, landforms and watersheds in which a broad community of plants and animals are adapted to specific climatic conditions.
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20:33
Le forum d'OpenstreetMap, un lieu d'échange autour des enjeux de la cartographie collaborative et de l'open data
sur Cartographies numériques
Le forum d'OpenStreetMap (@OSM_FR) est très intéressant à observer et à analyser pour appréhender les enjeux actuels concernant la cartographie collaborative et l'open data en matière de géodonnées.
Les débats concernent notamment la place et le rôle que doit jouer OpenStreetMap en tant que première plateforme de crowdsoucing, en lien avec la question délicate de la coopération possible (souhaitable ?) avec des entreprises privées. Voir par exemple le problème de la réutilisation d'images haute résolution venant d'autres fournisseurs (Maxar ou autres...). Il s'agit aussi d'anticiper les évolutions et réfléchir à la manière de faire évoluer le modèle de données ouvertes avec des enjeux importants sur la façon de valoriser le modèle attributaire d’OSM. Plus la quantité de données augmente et plus le besoin de standardiser les structures est important. OpenStreetMap présente l’avantage de n’avoir qu’un unique espace sémantique, obligeant la communauté à tenir en cohérence des concepts bien différents qui ne le sont habituellement pas (les bâtiments et la voirie proche, les routes et les réseaux électriques…). Voir la consultation de la communauté sur cette question d'évolution du modèle de données.
Les enjeux en termes d'éducation et formation ne sont pas oubliés, à travers une rubrique EducOSM. Sur cette page, est présenté notamment l'enseignement des Sciences numériques et Technologie (SNT) dans les établissements scolaires. Paru au bulletin officiel de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, le bulletin officiel spécial n°1 du 22 janvier 2019 fixe le programme d’enseignement de Sciences Numériques et Technologie de la classe de seconde générale et technologique. Dans le programme en annexe (page 15), dans la thématique Localisation, cartographie et mobilité, il est fait mention de contenus dans lesquels on trouve la capacité attendue "Contribuer à OpenStreetMap de façon collaborative". La communauté OpenStreetMap propose de comparer 7 manuels scolaires de seconde qui traitent de cette capacité (Les manuels scolaires et OSM, quels traitements en SNT ?). Des pistes d'activités pédagogiques sont également proposées autour de "Carto-parties" qui exploitent les données OSM et permettent d'initier à la cartographie collaborative (Carto-Partie au lycée agricole de Beaulieu). Les "bonnes pratiques" pour contribuer à OpenStreetMap en SNT sont décrites sur le site de la DANE de l'académie de Lyon, qui est mis à jour régulièrement. Une page OpenstreetMap, la cartographie collaborative ! présente en détail l'intérêt d'utiliser OSM et de construire des activités pédagogiques avec cet outil open source pour initier et faire réfléchir aux enjeux de la cartographie collaborative et de l'open data.
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Panoramax, l’alternative libre pour photo-cartographier les territoires
sur Cartographies numériquesPanoramax fédère les initiatives (des collectivités, des contributeurs OSM, de l’IGN...) pour favoriser l'émergence d'un géocommun de bases de vues immersives. Aujourd’hui l’utilisation de photos/vues immersives de rues via Google StreetView et/ou Mapillary, ou via des prestations privées (ESRI/Cyclomédia, SOGEFI etc.) ouvre pas mal d’opportunités en termes de rationalisation des déplacements, facilitation et accélération du recueil d’information nécessaire aux traitements de certaines procédures et finalement d’amélioration de la connaissance du territoire. La collecte, le partage et l’utilisation de ces données restent cependant compliqués : problème de licences, dépendance à des sociétés privées dont la stratégie n’est pas orientée vers l’ouverture des données ou dont la stratégie n’est pas claire, difficulté à partager des bonnes pratiques, à s’assurer de la pérennité d’une solution pour y appuyer des usages métiers à partager, etc.
A terme, Panoramax pourrait devenir une sorte de StreetView à la française, mais il est encore trop tôt pour savoir quel sera l'avenir du projet. Il existe déjà une application semblable Mapillary qui semble rencontrer un succès important à l'échelle mondiale, même si la finalité est un peu différente. Sur Panoramax, les photos sont fournies par la communauté, hébergées sur plusieurs instances, disponibles en licence CC-BY-SA 4.0 et téléchargeables en pleine résolution. Il est d'ores et déjà possible d'y déposer des images et de l'utiliser en lien avec différentes applications cartographiques (notamment QGIS).
- Interface de versement des photos sur le forum Géocommuns.
- Contribution sur GitHub
- Plugin Panoramax pour Q-Gis
- Synchronisation avec JOSM
L'équipe est portée par La Fabrique des géocommuns et sponsorisée par Institut national de l'information géographique et forestière : La Fabrique des géocommuns, incubateur de communs à l’IGN. Lancée en 2021, la Fabrique a pour ambition d'initier et d'accompagner le développement de services publics numériques construits autour de géocommuns.Articles connexes
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Google Street View et sa couverture géographique très sélective
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11:51
Iota2 ne fait pas que de la classification, elle fait aussi des indicateurs environnementaux !
sur Séries temporelles (CESBIO)Contexte scientifiqueLe projet SOCCROP, qui a été financé par l’association Planet A, avait pour objectif de développer un indicateur pour quantifier les échanges annuels de CO2 entre les parcelles cultivées et l’atmosphère. Mesurer les flux permet d’accéder à l’évolution des stocks de carbone des sols agricoles. Cet indicateur peut être utile dans différents contextes :
- pour les inventaires nationaux d’émissions de gaz à effet de serre (GES),
- en tant qu’indicateur de l’effet des pratiques sur les bilans de C pour la Politique Agricole Commune (PAC)
- pour quantifier l’évolution des stocks de C pour les marchés du C en agriculture.
Cet indicateur ayant été au préalable testé sur de petites zones en Europe, un des objectifs du projet SOCCROP était de tester la possibilité de l’appliquer sur de vastes territoires et dans des contextes pédoclimatiques plus contrastés (i.e. sur plusieurs continents).
Cet indicateur est calculé en utilisant la chaîne de traitement iota2 à partir des images Sentinel-2 de niveaux 2A afin d’estimer la fixation nette du CO2 trimestrielle sur un an. L’indicateur du projet SOCCROP est basé sur une méthodologie très similaire à celle de l’indicateur “Carbon Tier 1” (CT1) développé dans le cadre du projet H2020 NIVA. Le CT1 NIVA avait été développé en se basant sur la relation empirique décrite par Ceschia et al. (2010) reliant le flux net annuel de CO2 (NEP, pour Net Ecosystem Production) aux nombres de jours où la végétation est photosynthétiquement active (NDAV pour “Number of days of active végétation”) (Figure 1).
Figure 1: Flux net annuel de CO2 en fonction des jours où la végétation est activeCette relation s’appuie sur une quarantaine d’années de mesures de flux net de CO2 obtenues par la méthode d’Eddy covariance des fluctuations turbulentes, cumulées sur une quinzaine de sites en Europe (couvrant une large gamme de pédoclimats et types de culture). Cette relation est applicable aux principales grandes cultures en Europe. L’indicateur NIVA CT1 utilise donc cette relation relativement simple pour estimer le flux net de CO2 à partir de l’observation du nombre de jours où la végétation est active (NDAV) :
NEP = a · NDAV + b (1)
où les paramètres a et b ont été calibrés sur des mesures de flux du réseau ICOS réalisées en Europe selon et avec des erreurs respectives de et . Une expression analytique de l’incertitude peut être dérivée pour cet indicateur. Elle combine l’incertitude intrinsèque du modèle de régression (contenue dans l’incertitude des paramètres) avec l’incertitude sur la mesure du NDAV. Elle s’écrit :
A ce stade, l’idée naturelle est d’utiliser la télédétection pour estimer le NDAV. Cela repose toutefois sur l’hypothèse forte que la végétation verte observée par satellite est toujours active d’un point de vue photosynthèse. A partir d’images optiques, on produit un indice de végétation comme le NDVI. Dans le cadre du CT1 NIVA, nous avons fait l’hypothèse que le NDAV est bien approximé en comptant le nombre de jours où le NDVI est supérieur ou égal à 0.3 qui est une valeur typique caractérisant un sol nu.
Cependant, dans le cadre du projet SOCRROP, plusieurs améliorations ont été suggérées pour améliorer la précision de l’indicateur. En particulier la prise en compte de variables climatiques comme la température de l’air et le rayonnement global. En effet, en fonction des conditions climatiques, la végétation et le sol n’ont pas le même niveau d’activité.
Ainsi, une analyse précise des données expérimentales du réseau de stations de flux Européennes labellisées par ICOS montre que le modèle initial (1) peut être modifié sous la forme suivante :
(2)
où est le nombre de jours vert, est le nombre de jours durant lesquels la respiration du sol est potentiellement plus active car il fait chaud, et c et d sont des paramètres de régression. Dans ce contexte, est défini comme le nombre de jours où NDVI >0.3. est définie comme le nombre de jours tel que NDVI <0.3 et tel que le rayonnement global est supérieur à un certain seuil . La calibration de ce modèle sur les données flux du réseau ICOS permet d’obtenir que , et . Comme pour l’indicateur originel, l’expression analytique de l’incertitude peut être dérivée comme :
(3)
Dans le cadre du projet SOCCROP, c’est l’indicateur (2) avec son incertitude (3) qui sont considérés. Cependant, pour des raisons d’analyse, l’information du nombre de jours de vert peut se révéler intéressante. Ainsi, il a aussi été décidé de conserver le nombre de jours de vert par trimestre.
Enjeux du projetL’enjeu essentiel de ce projet pour l’équipe CS GROUP était de démontrer le passage à l’échelle du code développé par l’INRAe sur un environnement cloud en optimisant les temps de calcul et les coûts associés. Pour démontrer ce passage à l’échelle, 180 tuiles Sentinel-2 ont été produites avec cette chaîne. Ces tuiles couvrent, sur une année agricole entière, 4 pays européens (Belgique, Espagne, Italie et Pays-Bas) ainsi que qu’un ensemble de zones éco-climatiques variées en Australie, au Brésil, aux États-Unis (plus précisément en Géorgie au cœur de la Corn Belt) et au Sénégal.
Figure 2 : Répartition des tuiles
Ce démonstrateur a été déployé sur l’infrastructure d’AWS, sur leur centre de calcul de Frankfurt pour bénéficier d’un accès optimisé aux données Sentinel-2 et de leur service d’orchestration de traitement serverless et managé Fargate. Pour ce faire, les chaînes de traitements MAJA et iota2 ont été instanciées et configurées pour produire rapidement les cartes d’indices voulues en optimisant les coûts. L’objectif final de cette démonstration étant d’anticiper et d’estimer le coût d’une production annuelle de l’indice SOCCROP sur l’ensemble des surfaces continentales.
Aspects techniques de la chaîne de traitement SOCCROPLa chaîne de traitement SOCCROP, mise en œuvre par CS Group, est constituée de 2 blocks de traitements, illustrée dans la figure 2, permettant la récupération des données Sentinel-2 et la production de l’indice.
Figure 3 : Schéma des différents blocs de la chaîne de traitement SOCCROPPour les données Sentinel-2 L2A non disponibles sur le site THEIA, la chaîne MAJA est utilisée pour produire des réflectances de surface (niveau 2A) à partir des images Sentinel-2 de niveau 1C. La chaîne MAJA a été choisie car elle permet la détection précise des nuages et de leurs ombres ainsi que la correction des effets atmosphériques sur des séries temporelles d’images. La précision des masques de nuages obtenus par MAJA offre une meilleure précision à l’indicateur SOCCROP qui est très sensible aux altérations du signal (nuage, saturation, ombre). Cette précision est nécessaire car elle évite les propagations d’erreurs lors d’étapes comme le sur échantillonnage temporel.
De plus, MAJA, dans ses dernières versions, offre la possibilité de ne produire qu’une partie des sorties (réflectances de surface ou masques) ce qui permet d’optimiser les temps de production et de réduire les volumes de donnés à stocker sur une année. En effet, seules les bandes rouges et proche-infrarouges et 3 masques (les masques de nuage, de saturation et de bord) sont nécessaires pour le calcul de l’indice SOCCROP par « iota2 ».
Le second pipeline encapsule la chaîne iota2 qui calcule l’indice de carbone à partir des bandes rouges et proche-infrarouges des produits L2A. La boite à outils iota2 dispose de nombreuses fonctions permettant entre autres de calculer des cartes d’indices spectraux. La chaîne gère de manière automatique les données d’entrées, la configuration de la méthode d’interpolation temporelle et de correction des nuages. Elle offre également la possibilité d’exploiter des données tierces, comme les informations d’ensoleillement et de température disponible dans les données ERA5. De même, pour alléger les coûts de stockage et de calcul, iota2 a été modifié pour ne prendre en compte que les bandes et les masques nécessaires. Grâce à ces améliorations, l’espace stocké des images a pu être réduit de moitié et le temps de production des cartes diminué significativement. Le traitement par tuile natif de iota2 et les traitements hautement parallélisés offert par l’OrfeoToolBox [https:] bibliothèque de traitement d’images sur laquelle les deux chaînes de traitement sont basées, ainsi que les capacités de distribution de traitements du service Fargate d’AWS ont permis de réaliser la production annuelle sur les 180 tuiles en un peu moins d’une semaine (hors temps de récupération des produits L2A depuis Theia).
Au final, les cartes trimestrielles d’indice carbone SOCCROP sont produites sous la forme d’une image multi–bandes :
- Bande 1 : Nombre de jour de vert pour le premier trimestre
- Bande 2 : Nombre de jour de vert pour le deuxième trimestre
- Bande 3 : Nombre de jour de vert pour le troisième trimestre
- Bande 4 : Nombre de jour de vert pour le quatrième trimestre
- Bande 5 : Indicateur de flux net annuel de CO2 (gC/m²) (Equation 3)
- Bande 6 : Incertitude de l’indicateur (Equation 4)
Figure 3 : Cartographie du flux net annuel de CO2 pour l’année 2019 en tC de CO2/ha à l’échelle pixel Sentinel 2 (10m) (Gauche). Cartographie du flux net annuel de CO2 pour l’année 2020 (Droite). Les trois lettres indiquées pour chaque culture correspondent aux codes de cultures du RPG : MIS pour maïs grain, BTH pour blé tendre d’hiver, CZH pour colza d’hiver, SOG pour sorgho, PPH pour prairie permanente, LUZ pour luzerne, SOJ pour soja, MLO pour mélange d’oléagineux, TRN pour tournesol…voir [https:]Le tableau 1 présente les temps moyens de traitement pour chaque étape du pipeline. Le temps requis pour le traitement par MAJA est relativement long dans la mesure où une année entière de données Sentinel-2 est traitée d’un trait. Un découpage de la période temporelle pourrait être réalisé pour distribuer ces calculs, mais cela peut avoir un impact sur la qualité des produits. Les cartes de carbone sont produites en environ 7h par iota2. Ici la majorité du temps est dépensée dans l’interpolation temporelle de la série annuelle.
Temps de traitements des données L1C (peps)
Temps de traitement des données L2A (théia)
Traitement par MAJA : 72h
Téléchargement L2A : 7h
Traitement iota2 : 7h
Traitement iota2 : 7h
Temps de traitement d’une tuile L1C : 79h
Temps de traitement d’une tuile L2A : 14h
Tableau 1 : Coût d’exploitation d’une tuile pour une année de données Sentinel-2, dans le cadre SOCCROP
Conclusion et perspectivesLa collaboration entre l’équipe CS GROUP et l’INRAE a permis de démontrer la possibilité d’un passage à l’échelle du code développé par l’INRAe sur un environnement cloud en optimisant les temps de calcul et les coûts associés. Cet outil nous a permis d’estimer les flux nets annuel de CO2 des principales grandes cultures sur une bonne partie de l’Europe de l’Ouest et sur plusieurs autres zones test dans le monde grâce à l’utilisation des données Sentinel-2 et de la chaine iota2. L’indicateur a montré une bonne cohérence avec les pratiques connues sur le terrain comme la mise en œuvre de cultures intermédiaires (ex. en Bretagne ou en Géorgie).
C’est donc une approche assez opérationnelle permettant d’estimer un indicateur lié au bilan C des grandes cultures dans une optique de versement de primes environnementales (éco-schèmes) pour la PAC ou dans un contexte d’inventaires nationaux d’émissions de GES. Cependant cette approche ne permet pas de prendre en compte l’effet de l’ensemble des pratiques sur les bilans C des parcelles. Pour ce faire, il faudrait intégrer au calcul de l’indicateur des données relatives aux récoltes et aux amendements organiques (ce qui correspond à la méthode TIER 2 du projet NIVA). C’est cette méthode qui serait à privilégier dans le cadre d’un financement des agriculteurs en fonction de la quantité de carbone qu’ils stockent. Pour y parvenir, les agriculteurs et les autorités devraient s’accorder pour que les données de pratiques soient accessibles à l’échelle de la parcelle.
L’approche a toutefois montré ses limites dans les zones à fort ennuagement comme en Belgique ou au Brésil. Pour une production opérationnelle à l’échelle globale, il serait donc nécessaire d’utiliser des données satellitales radar (ex. Sentinel-1) en complément des données optiques Sentinel-2. L’utilisation des donnes Sentinel-1 pour interpoler de manière opérationnelle les trous dans les séries temporelles de NDVI issues de Sentinel-2 est explorée par plusieurs unités de recherches. Ce n’est donc probablement qu’une question de temps avant que l’approche mise en œuvre dans le cadre de SOCCROP puisse être appliquées de manière opérationnelle à l’échelle globale en s’appuyant sur l’utilisation combinée des données Sentinel 1 et 2.
ContributeursPour le CESBIO-INRAe: Ludovic Arnaud, Mathieu Fauvel et Eric Ceschia
Pour CS-Group: Alice Lorillou, Mickael Savinaud et Benjamin Tardy
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11:30
CumaCalc : un outil de calcul pour établir les coûts de revient prévisionnels d'investissement en CUMA
sur Makina CorpusSuite à la création de mycumalink pour Fédération Nationale des CUMA, une plateforme de mise en relation et la mutualisation de matériel agricole des C
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11:17
Le Satellite Pléiades Neo : L’Ère de l’Imagerie Terrestre de Haute Résolution
sur Veille cartographieCet article Le Satellite Pléiades Neo : L’Ère de l’Imagerie Terrestre de Haute Résolution est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Depuis leur lancement en avril 2021, les satellites Pléiades Neo, exploités par Airbus Defence and Space, ont apporté une révolution dans le domaine de l’observation de la Terre. Cette nouvelle génération de satellites d’observation offre des capacités inégalées en matière d’imagerie terrestre de haute résolution. Leur technologie avancée, leur agilité et leur précision font de […]
Cet article Le Satellite Pléiades Neo : L’Ère de l’Imagerie Terrestre de Haute Résolution est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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19:00
The City Map Game
sur Google Maps ManiaI really like the game SF-Street-Names, which I reviewed Monday in the post The Streets of San Francisco Game. In fact I liked SF-Street-Names so much that I immediately started trying to see if I could replicate the game for a different city. The result is the Streets of Winchelsea. In this very scaled back version of the SF-Street-Names game you have to name all of the 17 streets of the small
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15:00
Registrations Open for OGC’s October 2023 Open Standards Code Sprint
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) invites software developers to the October 2023 Open Standards Code Sprint. The hybrid event will be held on Oct. 30 to Nov. 1, with the face-to-face element held at the Geovation Hub in London. A pre-event webinar will be held on October 12th. Participation is free and open to the public. Registration is available on the OGC Open Standards Code Sprint website. Travel support funding is available.
The Code Sprint is sponsored at the Gold Level by OGC Strategic Member Ordnance Survey (OS), and at the Silver Level by OGC Member the European Union Satellite Centre (SatCen). Additional support comes from OGC Strategic Member the US National Geospatial Intelligence Agency (NGA) and OGC Principal Member the UK Defence Science and Technology Laboratory (Dstl). Additional sponsorship opportunities remain available for organizations to support the geospatial development community while promoting their products or services. Visit the Event Sponsorship page for more information.
The code sprint will be a collaborative and inclusive event to support the development of Open Standards and supporting applications. All OGC Standards are in scope for this code sprint.
OGC code sprints experiment with emerging ideas in the context of geospatial standards, help improve interoperability of existing standards by experimenting with new extensions or profiles, and are used for building proofs-of-concept to support standards development activities and enhancement of software products.
Non-coding activities such as testing, working on documentation, or reporting issues are also welcome during the code sprint. The Code Sprint also provides the opportunity, via its mentor stream, to onboard developers new to OGC Standards.
A one-hour pre-event webinar will take place on October 12 at 14:00 BST (UTC+1). The webinar will outline the scope of work for the code sprint and provide other useful information for participants. Any participants interested in Imagery formats will be invited to stay on after the webinar for a technical overview of the formats in focus for the code sprint. As with the virtual portion of the sprint, the pre-event webinar will take place on OGC’s Discord server.
The Code Sprint will prototype and advance implementations of multiple approved and candidate OGC Standards, for example:
…and more.
In the context of OGC Standards, the Code Sprint will also experiment with the ability to access or provide imagery conforming to NGA’s emerging GEOINT Imagery Media for ISR (GIMI) Profile through implementations of OGC API Standards. The GIMI Profile is based on the ISO/IEC 23008-12 High Efficiently Image File Format (HEIF) and the ISO/IEC 14496-12 ISO Base Media File Format (ISOBMFF) standards. This part of the Code Sprint will also prototype creation of GIMI files from still imagery encoded in JPEG 2000 (with GMLJP2), and motion imagery encoded in H.264 and H.265 formats.
Some Travel Support Funding is available for selected participants. Anyone interested in receiving travel support funding should indicate their interest on the registration form. Requests for funding will need to be received before October 2. They will be notified within 2 weeks of their application whether their application for travel support is approved or not.
The code sprint begins at 09:00 UTC on October 30 with an onboarding session, and ends at 17:00 UTC on November 1. To learn more about future and previous OGC code sprints, visit the OGC Developer Events Wiki or join OGC’s Discord server.
Registration for in-person participation closes at 17:00 UTC on October 25. Registration for remote participation will remain open throughout the code sprint. Registration and further information is available on The Code Sprint website.
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14:12
Les SIG au service de l’agriculture : le Drone Agricole d’ESRI
sur Veille cartographieCet article Les SIG au service de l’agriculture : le Drone Agricole d’ESRI est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Alors qu’un précédent article vous avez présenté les bénéfices des systèmes d’information géographique dans l’agriculture moderne, nous revenons aujourd’hui sur ce sujet pour aborder de manière plus spécifique la nouvelle avancée de la société ESRI : le Drone Agricole. Comme mentionné précédemment, les Systèmes d’Information Géographique (SIG) associés aux dernières avancées technologiques jouent aujourd’hui un […]
Cet article Les SIG au service de l’agriculture : le Drone Agricole d’ESRI est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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8:40
The Virtual Tour Maker
sur Google Maps ManiaOver the weekend Map Channels sent me a link to a new virtual tour of Bagnoles de L'Orne in Normandy, France. Bagnoles de L'Orne is a beautiful spa town set beside a pretty lake and the Andaines Forest. The Map Channels virtual tour takes you on a guided Street View walk around some of Bagnoles de L'Orne's most picturesque locations.The Bagnoles de L'Orne virtual tour was made with Map Channels -
11:19
The Streets of San Francisco Game
sur Google Maps ManiaI know the names of nearly 1/5th of the streets in San Francisco. Which is incredible - especially when you consider I've never been to San Francisco. Luckily my hitherto unbeknownst knowledge of the names of San Franciscan roads makes me a God of SF-Street-Names. SF-Street-Names is a surprisingly fun map game in which your only requirement is to name streets in the Golden City. SF-Street-Names
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10:31
La cartographie au service des secouristes : le cas du séisme au Maroc
sur Veille cartographieCet article La cartographie au service des secouristes : le cas du séisme au Maroc est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La carte : outil indispensable pour faciliter l’action des secours Lors de catastrophes naturelles impliquant fortement la vie des populations, la cartographie joue un rôle majeur dans l’efficacité et la rapidité d’intervention des secours. C’est pourquoi il est nécessaire que les cartographes lors des gestions de crise prennent le temps de modéliser ces cartes. Le […]
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9:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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9:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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9:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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9:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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9:30
La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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9:30
Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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9:30
Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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9:30
Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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9:30
Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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9:30
Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
sur CybergeoIn France, the integration of climate and energy issues in the spatial planning tools of local authorities is compulsory for cities with more than 20000 inhabitants. Through the example of Toulouse Metropole, the interdisciplinary work here presented make use of the available geographic and climatic data to perform spatial microclimatic diagnostics and its translation into recommendations to address thermal summer comfort. Analysis maps and strategic maps for daytime and night time are presented for thermal and aeraulic analysis taking advantage of available numerical simulations at 250x250 m, one year of duration and local weather type classifications. A three years long collaboration with the local authority and the urban agency allowed the co-construction of the cartographic protocol and the publication of an Atlas as well as a set of guidelines. Collaboration with a network of French cartographers allowed original propositions on graphic semiology as visual organization, the cho...
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.
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« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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Cartes et données sur le séisme au Maroc (septembre 2023)
sur Cartographies numériques
Le Maroc a été touché dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023 par un séisme d'une magnitude de 6,8 à 7 sur l'échelle de Richter dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech. Près de 3 000 personnes ont perdu la vie et on dénombre plus de 5 500 blessés. L’épicentre a été localisé dans la chaîne du haut Atlas, à une quarantaine de kilomètres du Djebel Toubkal, le point culminant du Maroc. L’épicentre est proche d’Amizmiz et à environ 70 km au sud-ouest de Marrakech et 140 km au nord-ouest de Ouarzazate. La profondeur du foyer a été estimée à 25 km. La secousse a été ressentie à Rabat, à Casablanca, à Agadir et à Essaouira, semant la panique parmi la population. Le séisme a été aussi ressenti dans le sud du Portugal et de l’Espagne, en Algérie et dans les îles de Lanzarote, de Fuerteventura et à Madère. Mais c'est dans le Haut-Atlas que les dégâts sont les plus importants. La province d'Al-Haouz, rurale et assez difficile d'accès, par ailleurs destination de prédilection pour les amoureux de la nature et du tourisme de montagne, déplore plus de la moitié des victimes.
Carte d'intensité du séisme au Maroc en septembre 2023 (Source : USGS, Wikipédia)
1) Traitement médiatique de la catastrophe
« Les images du séisme qui a fait plus de 2000 morts » (Le Parisien). Nombreux sont les Marocains à avoir passé la nuit dans la rue, par crainte de répliques. « Séisme au Maroc : une tragédie nationale en images » (Slate).
« Toulia, rescapée devenue le visage de la souffrance » (BFM-TV). Au lendemain du drame, son visage a fait la Une de nombreux médias français et étrangers. Elle est désormais sans domicile à Marrakech. Elle n'est "pas très heureuse d'être le symbole de tout ça". Toulia, une mère de famille âgée de 55 ans, est devenue sans le savoir l'un des visages horrifié de la catastrophe qui a frappé le Maroc. La même image médiatique a été reprise par Libération, BBC News, Washington Post, The Telegraph...
« Cartes : là où le tremblement de terre a frappé le Maroc » (New York Times) avec carte des séismes majeurs au Maroc depuis 1900. Des informations diffusées sur les réseaux sociaux ont indiqué que certains villages n'avaient toujours pas reçu d'assistance plus d'un jour après le séisme. La région compte de nombreuses maisons en briques crues et peu d’infrastructures parasismiques. En raison des routes coupées, de nombreux villages du haut Atlas restent isolés. Des dégâts ont aussi été signalés dans la vieille ville historique de Marrakech. La Médina, site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO datant de plusieurs siècles et entourée de murs en grès rouge, a été endommagée et certains bâtiments se sont entièrement effondrés.
« Séisme au Maroc : pourquoi la catastrophe était imprévisible » (TV5 Monde).
Le Maroc se trouve à la frontière de la plaque tectonique africaine, qui s’étend de l’océan Atlantique jusqu’à la Syrie en traversant la mer Méditerranée. Cette situation géographique expose régulièrement le royaume à des séismes dévastateurs, comme celui d'Agadir en 1960, qui a fait plus de 12 000 morts et détruit 75% de la ville ; ou encore à Al Hoceïma en 2004, qui a causé la mort la mort de 628 personnes et des dégâts matériels considérables. Florent Brenguier, de l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Grenoble, précise cependant que la puissance du séisme de vendredi est inhabituelle : “les zones les plus concernées par les secousses sismiques sont situées à 25 kilomètres plus au Nord, vers les côtes et le Détroit de Gibraltar. Là, l’épicentre ne se situe pas à l'interface entre deux plaques tectoniques.
« Le tremblement de terre a pris les scientifiques de court par sa violence dans cette zone » (20 Minutes).
Le Maroc est exposé aux séismes, mais ils surviennent plutôt habituellement 500 km plus au nord, vers Gibraltar, dans une région frontière entre les plaques tectoniques africaine et européenne. On parle d’une bande de 50 à 100 km où l’activité sismique est soutenue, avec des mouvements d’un côté et de l’autre de cette frontière très rapides à l’échelle de la sismologie. De l’ordre de plusieurs millimètres par an. Certes, le Haut Atlas n’est pas très loin de cette zone frontière. Mais l’activité sismique y est considérée jusque-là comme modérée, avec historiquement des séismes de magnitude 4, mais pas plus.
« Séisme historique au Maroc avec une magnitude surprenante pour les experts ! » (Futura Science). Avec une magnitude de 6,8 à 6,9, il s’agirait là du plus puissant tremblement de terre enregistré jusqu’à présent dans le pays.
« Le tremblement de terre a pris les scientifiques de court par sa violence dans cette zone » (20 Minutes).
Le Maroc est exposé aux séismes, mais ils surviennent plutôt habituellement 500 km plus au nord, vers Gibraltar, dans une région frontière entre les plaques tectoniques africaine et européenne. On parle d’une bande de 50 à 100 km où l’activité sismique est soutenue, avec des mouvements d’un côté et de l’autre de cette frontière très rapides à l’échelle de la sismologie. De l’ordre de plusieurs millimètres par an. Certes, le Haut Atlas n’est pas très loin de cette zone frontière. Mais l’activité sismique y est considérée jusque-là comme modérée, avec historiquement des séismes de magnitude 4, mais pas plus.
« Les séismes de cette ampleur sont “rares mais pas inattendus” au Maroc » (Courrier international). Le séisme qui a secoué le Maroc vendredi serait le résultat de la rupture d’une faille inverse, le type de faille qui engendre les montagnes. La faible profondeur de son foyer et sa proximité avec une zone densément peuplée aux constructions fragiles expliquent l’ampleur des dégâts.
« Séisme au Maroc : Mohammed VI en première ligne » (Le Point). Mohammed VI a décrété un deuil national de trois jours, « avec mise en berne des drapeaux sur tous les bâtiments publics » ainsi que « l'accomplissement de la prière de l'absent dans l'ensemble des mosquées du royaume ». Face à l'ampleur des dégâts, la plus haute autorité de l'État a décidé de mettre en place immédiatement une commission interministérielle. Elle sera chargée du déploiement d'un programme d'urgence de réhabilitation et d'aide à la reconstruction des logements détruits dans les zones sinistrées dans les meilleurs délais. Mohammed VI se montre aussi soucieux de contrôler son image dans les médias qu'il semble se méfier de l'aide internationale. « Séisme au Maroc : le silence gênant de Mohammed VI » (France-Info).
« Un premier bilan du séisme au Maroc en 10 points et 5 cartes et graphiques inédits » (Le Grand Continent). L’efficacité de la réponse politique au séisme et à ses conséquences sociales pourrait se transformer en enjeu clef de politique intérieure. Le président turc Erdogan qui a remporté les élections de mai dernier, avait par exemple vu sa campagne mise en difficulté par les critiques de sa réponse au séisme et du défaut d’anticipation attribué à son gouvernement. Au Maroc, le séisme de 2004 à Al-Hoceima dans la région du Rif, qui avait fait le plus grand nombre de victimes depuis le séisme d’Agadir de 1960, a été suivi de séquences de protestation des populations de cette région qui compte parmi les plus pauvres du Maroc, dénonçant l’arrivée tardive des secours et la mauvaise gestion du gouvernement — région où devait naître 12 ans plus tard, en 2016, l’important mouvement populaire du Rif.
« À Marrakech, la peur des répliques, mais aussi celle de voir fuir les touristes » (Le Monde). Marrakech, qui compte un peu moins d'un million d'habitants, a été lourdement frappée par ce tremblement de terre, puisqu'elle n'est située qu'à quelques dizaines de kilomètres au nord de l'épicentre. Les Français sont nombreux à détenir des riads qu’ils louent sur place aux touristes. Ils tentent de rassurer leur clientèle et d’éviter que suite au séisme les voyageurs ne se détournent d’une destination qui retrouvait des niveaux de fréquentation d’avant le Covid. « Un moment de panique: au Maroc, un Français, propriétaire d'un hôtel près de Marrakech, a tout perdu » (BFM-TV).
« Pourquoi certains villages n'ont-ils pas été immédiatement secourus ? » (BFM-TV). Difficilement accessibles par les routes, qui ont été endommagées ou obstruées par des blocs de pierre, des villages isolés du Maroc sont toujours dans l'attente des secouristes, plus de 48 heures après le tremblement de terre.
« Une ONG française accuse Marrakech de bloquer l'aide humanitaire » (BFM-TV). Le président de l'association Secouristes sans frontières assure que ses équipes sur place n'ont "toujours pas" reçu l'accord du gouvernement marocain pour intervenir et être "bloquées" par Marrakech. Le Maroc a accepté l'aide officielle de quatre pays, l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis. La France n'est pour l'instant pas dans le lot. Plus de 830 000 Marocains vivent en France tandis que plus de 30 000 Français vivent au Maroc, selon les données des autorités françaises.
« Rabat ne veut pas se comporter en pays meurtri que le monde viendrait charitablement secourir » (Le Figaro). Sylvie Brunel, ancienne présidente d'Action contre la Faim, estime que face aux offres d’aide humanitaire aux arrière-pensées géopolitiques, il est légitime que le Maroc se positionne en État souverain. « Les Marocains ont l'expérience des séismes... Il faut faire très attention car l'expérience des séismes montre que le grand risque, c'est l'afflux de bonnes volontés qui provoque un engorgement de l'aide et une impossibilité à agir efficacement... Le Maroc ne veut pas se retrouver dans la situation du proverbe qui dit que "la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit" » (interview pour BFM-TV). Géopolitique et gestion des risques : « Pourquoi le Maroc n'accepte pas l'aide de la France ? » (Europe 1). « Maroc : La diplomatie du séisme » (débat sur Public Sénat).
« Maroc : géopolitique d'une catastrophe » (Le Dessous des cartes). Comment expliquer que la France ne fait pas partie des premiers pays sélectionnés pour apporter de l’aide ?
« Tremblement de terre au Maroc : le difficile acheminement de l’aide internationale humanitaire » (Libération). » Les premières vingt-quatre à quarante-huit heures sont cruciales pour sauver des vies. Des voix s'élèvent pour faire remarquer qu'en cas de séisme les premières heures sont déterminantes et qu'il peut être dommageable d'attendre une réponse officielle pour décider si le pays a besoin d'aide.
« L'UNICEF estime qu'environ 300 000 personnes n'ont plus de maisons. Parmi elles, il y aurait environ 100 000 enfants » (BFM-TV). « 530 écoles et 55 internats endommagés selon le ministère marocain de l'Education nationale » (France-Info).
« Séisme au Maroc : la technologie peut-elle aider à prévoir ou à prévenir les séismes ? (France-Info). Il faut savoir qu’aujourd’hui, presque tous les mobiles ont un capteur de mouvements suffisamment sensible pour détecter des ondes sismiques. En analysant les vibrations d’un seul téléphone, il y aurait pas mal de fausses alertes. Mais comme cette détection est désormais intégrée d’usine à tous les mobiles Android, cela permet de s’appuyer sur des milliers de téléphones. Notamment, les plus proches de l’épicentre pour prévenir tous les autres. Encore une fois, ce n’est pas une prédiction, mais une alerte.
« Le séisme au Maroc a aussi dévasté le patrimoine historique, endommageant palais, mosquées et minarets » (Le Monde). Au moins vingt-sept monuments emblématiques de la région de Marrakech ont été détruits ou endommagés par le tremblement de terre qui a tué plus de 2 900 personnes. « Séisme au Maroc : l'Unesco dresse un premier bilan des monuments touchés » (LeMatin.ma).
« Comment se relever ? Le défi maintenant, c’est que tout ne soit pas reconstruit en béton » (Libération). L’entrepreneur Oussama Moukmir, fondateur d’une coopérative dédiée à la bioconstruction, promeut un bâti conforme aux normes sismiques, mais confectionné à partir de matériaux locaux et durables, en usant de méthodes anciennes. « Séisme au Maroc : les maisons en terre crue critiquées à tort » (Reporterre).
« Le phénomène controversé des "lumières sismiques" intrigue internautes et scientifiques » (France-Info). Depuis le séisme du 8 septembre au Maroc, des vidéos amateurs montrant des phénomènes lumineux présentés comme liés au tremblement de terre circulent sur les réseaux sociaux. Ils sont parfois décrits comme des "lumières sismiques", un phénomène que la science peine à expliquer.
« Séisme au Maroc : raconter un événement exceptionnel à l’étranger, le défi de la presse régionale » (La rvue des médias). Sans bénéficier des mêmes moyens que la presse nationale, les quotidiens régionaux déploient des techniques pour articuler ces actualités à l'échelle locale. Aussi exceptionnel soit-il, un événement survenu à l’étranger n’est pas forcément traité en une. Pour les inondations survenues en Libye quelques jours après le séisme au Maroc, par exemple, la couverture médiatique de la PQR est moindre.
2) Pistes d'analyse scientifique en termes d'aléa/risque/vulnérabilité et enjeux
Séisme au Maroc : "C'est une rareté d'avoir de si gros séismes dans cette zone" (France24)Le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) basé à Rabat a indiqué que le séisme était d'une magnitude de 6,8 degrés sur l'échelle de Richter et que son épicentre se situait dans la province d'Al-Haouz, au sud-ouest de la ville de Marrakech. Il s'agit du plus puissant séisme à frapper le royaume à ce jour. Un phénomène "surprenant", selon Florent Brenguier, sismologue à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Grenoble, car la zone où se trouve l'épicentre ne se situe pas "à l'interface entre deux plaques tectoniques".
« Séisme au Maroc. "Marrakech n’est pourtant pas la zone la plus active du pays" » (Challenge.ma).
En Turquie, on était sur un mouvement horizontal, puisque la Turquie s’échappe en gros vers l’ouest, elle « part » vers la Grèce. Il y a un coulissement horizontal des plaques. Là, on est plutôt sur une convergence entre l’Afrique et l’Eurasie ou l’Ibérie, la partie espagnole, et sur des failles chevauchantes : le relief du Haut-Atlas est en train de monter sur l’avant-pays au nord. Mais on est toujours dans un contexte de limite de plaques. Il faut voir à quelle magnitude le séisme va se fixer. On est autour de 6,8 ou 6,9, ce qui est une intensité assez forte. Cela correspond en gros à un déplacement moyen sur la faille de l’ordre d’un mètre, en quelques secondes, sur plusieurs kilomètres. Forcément, ça secoue énormément la région (Philippe Vernant, enseignant-chercheur à l’université de Montpellier (sud) et spécialiste en tectonique active, notamment au Maroc).
En 2011, un nouveau règlement de construction parasismique (RPS 2000) a été mis en place, et est appliqué dans la majorité des nouvelles constructions des zones urbaines marocaines. Mais selon Philippe Guéguen, directeur de recherche à l’Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Grenoble, de nombreux bâtiments plus anciens et monuments historiques échappent à ces nouvelles normes : “la réglementation n’est pas faite pour ce type de bâtiment, il n’y a pas de règle particulière. Il faudrait les renforcer, ou les remplacer par des bâtiments plus récents, plus modernes. Mais personne ne fait ça. Et la mise en application des normes demande du temps.”
Michel Sébrier, Lionel Siame, El Mostafa Zouine, Thierry Winter, Yves Missenard, Pascale Leturmy (2006). Tectonique active dans le Haut Atlas marocain. Comptes Rendus Geoscience, Vol. 338, 1–2, January 2006, Pages 65-79. La révision critique des données sismologiques et structurales, associée à l'acquisition de nouvelles données topographiques, géomorphologiques et sur la géologie du Quaternaire permet de situer les failles actives majeures du Haut Atlas aux niveaux des failles bordières nord et sud. La segmentation de ces failles suggère qu'elles ont le potentiel pour générer des séismes de magnitude 6,1 à 6,4.
Taj-Eddine Cherkaoui & Ahmed El Hassani, Seismicity and Seismic Hazard in Morocco 1901-2010, Bulletin de l’Institut Scientifique de Rabat, section Sciences de la Terre, 2012, n° 34, p. 45-55. Voir également le site personnel de Taj-Eddine Cherkaoui sur la sismicité et l'aléa sismique au Maroc.
B. Theilen-Willige, R. Löwner, F. El Bchari, H. Wenzel (2013). Remote Sensing and GIS Contribution to the Detection of Areas Susceptible to Local Site Effects during Earthquakes and to Tsunami Waves in W-Morocco. Vienna Congress on Recent Advances in Earthquake Engineering and Structural Dynamics 2013 (VEESD 2013). Lorsque des tremblements de terre ou des tsunamis se produisent, des actions immédiates et efficaces sont nécessaires pour réduire les dommages matériels et les pertes humaines. Les techniques de télédétection et SIG sont étudiées dans le cadre du projet W-Maroc afin de contribuer à l'inventaire systématique et standardisé des zones les plus sensibles aux mouvements du sol.
Abdelouahad Birouk, Aomar Ibenbrahim, Azelarab El Mouraouah & Mohamed Kasmi (2020). New Integrated Networks for Monitoring Seismic and Tsunami Activity in Morocco. Annals of Geophysics, 63, 2, SE220, 2020. Un certain nombre de réseaux ont été déployés pour mesurer le niveau de la mer et surveiller l'activité sismique en temps réel au Maroc, qui a connu plusieurs tremblements de terre destructeurs au cours de son histoire. Ce nouveau réseau sismique consiste en un hub pour la gestion des données satellites et les 48 stations sismiques au sol, toutes reliées à une Unité centrale d’acquisition, de traitement et de stockage des données à Rabat. Par rapport au réseau précédent, le nouveau réseau a permis d'enregistrer cinq fois plus d'événements par an et a contribué à abaisser le seuil des magnitudes détectées. Une surveillance 24h/24 et 7j/7 a été mise en place pour cette surveillance et pour fournir une alerte sismique rapide aux autorités nationales compétentes dans le cadre de la gestion des risques sismiques.
Pour comprendre l'origine du séisme, l'Observatoire éducatif méditerranéen (EdumedObs) met à la disposition des enseignants un dossier à ouvrir dans Tectoglob3D. L'outil se présente comme un globe virtuel en 3D. Le logiciel Tectoglob3D permet d'étudier des sismogrammes, de réaliser des coupes, d'ajouter des foyers et de faire de la tomographie sismique. L'application peut être utilisée directement en ligne sur le site SVT de l'académie de Nice (voir cette vidéo de présentation).
« Maroc, Lybie, Grèce : plus la société est inégalitaire, plus la catastrophe est meurtrière » (Futura Sciences). L’investissement dans les biens communs, la répartition des richesses et celle du pouvoir déterminent la vulnérabilité des populations aux catastrophes naturelles, explique Jean-Paul Vanderlinden qui est professeur en économie écologique à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et membre du laboratoire CEARC (cultures, environnements, Arctique, représentations, climat) de l’Observatoire de Versailles Saint-Quentin. Ses travaux portent sur l’analyse du risque existentiel au niveau local et son articulation avec le changement climatique.
« Pour une analyse géographique des catastrophes : le cas du séisme du 8 septembre au Maroc » (Le Grand Continent). David Goeury rappelle la nécessité de procéder à une analyse géographique des catastrophes pour comprendre comment peut se déployer une aide d’urgence. La polémique stérile sur l’aide internationale est venue masquer la réalité du territoire touché et les spécificités du déploiement des secours d’urgence en zone de haute montagne. L’émotion, les élans de générosité et l’incompréhension de réalités territoriales complexes ont nourri des discours particulièrement confus.
« Séisme : géopolitique du désastre marocain » (Blast). Aboubakr Jamaï, Professeur des relations internationales à Aix-en Provence, décrypte et analyse ce que cet évènement tragique révèle de la situation politique et sociale du royaume chérifien ainsi que de ses relations diplomatiques, plus que tendues, avec la France.
3) Cartes et données SIG à visualiser en ligne ou à télécharger
Cartographie du tremblement de terre par l'United States Geological Survey (USG) avec l'intensité sismique, les failles tectoniques, la densité de population, etc...
Cartographie du séisme et de la zone impactée par l'United Nations Satellite Centre (UNOSAT-UNITAR) avec analyse de la population exposée.
Ressources fournies par le Global Disaster Alert and Coordination System (GDACS).
Ressources mises à disposition par le Centre Sismologique Euro-Méditerranée (CSEM).
Données SIG sur le Maroc mises à disposition sur Humanitarian Data Exchange (HDX), site dédié au partage de données humanitaires.
Cartographie des villages en attente d'aide (fichier kml sur Google Maps).
Tous les villages et douars situés à moins de 50 km de l’épicentre du séisme (fichier kml sur Google Maps).
Cartes et données SIG élaborées par le Service de gestion des urgences CopernicusEMS (dégâts estimés à partir de l'observation d'images satellites).
Images Maxar en haute résolution diffusées en données ouvertes avec possibilité de comparer les images avant et après la catastrophe sur le visualisateur en ligne. Inscription sur le site nécessaire pour pouvoir télécharger des images prêtes à l'analyse. Voir ce tutoriel pour optimiser le téléchargement et faciliter la réutilisation des images Maxar dans Q-Gis.
Fichiers des plaques tectoniques à télécharger au format shp ou geojson. Carte des séismes dans le monde sur la période 1900-2018 disponible en pdf.
Base de données des tremblements de terre dans le monde (NCEI - NOAA) avec la géolocalisation, la magnitude, la distance du foyer par rapport à l'épicentre, les pertes humaines, les dégâts matériels.
Séisme au Maroc : la déformation du sol vue par satellite (Futura Sciences). Les secours ont eu accès rapidement aux images satellitaires de la zone dévastée par le séisme au Maroc grâce à la Charte internationale « Espace et catastrophes majeures ». Mais les satellites sont également capables d’observer très finement la déformation du sol. Des données essentielles pour mieux comprendre ce qui s’est passé dans la nuit du 8 au 9 septembre.2
Des images et des analyses à partir d'images satellites Pléiades (CNES) sont mises à disposition dans le cadre de la Charte internationale « Espace et catastrophes majeures ». Cartes réalisées par UNITAR / UNOSAT. Certaines images permettent d'étudier la déformation au sol vue depuis les satellites.
4) Utilisation de la cartographie pour organiser l'aide humanitaire
La communauté OpenStreetMap s'est mobilisée en urgence pour mettre à jour la cartographie de la zone touchée par le séisme, faciliter les secours et organiser la logistique. L'équipe humanitaire HOT Osm (@hotosm) a appellé tous les volontaires à une grande opération de cartographie collaborative dans le cadre de la procédure « Disaster Response » qu'elle a mise en place pour couvrir ce type de catastrophe. Pour participer à cette cartographie à distance : [https:]]
Données SIG déjà mises à disposition sur le site HOT Osm. Les données concernant les bâtiments sont régulièrement mises à jour.
« Dans la province d’El Haouz, dans les zones rurales, les maisons sont construites en terre, les unes à coté des autres ce qui rend parfois difficile de séparer les bâtiments de leur entourage, surtout si il y des arbres à côté. Je propose de cartographier la bâtiment selon leur contour extérieur, indépendamment de la forme intérieur du bâtiment » (témoignage de Fatima Eddaoudi responsable Tasking Manager de HOT). Les discussions portent également sur le périmètre à prendre en compte (disponible en geosjson) et l'avancée du travail de saisie cartographique qui nécessite des processus réguliers de validation (voir la grille de tâches en geojson).
Rapport d'impact 2022-23 sur les opérations conduites par HOT Osm « Cartographions notre monde ensemble »
« Qualité des données : un voyage sur la plateforme humanitaire d'OpenStreetMap » (Geotribu). Delphine Montagne parle de son travail bénévole et solidaire de validation au sein des campagnes d'HOT OSM, le volet humanitaire d'OpenStreetMap.
Réponse au tremblement de terre en Turquie et en Syrie (février 2023) : les ressources mises à disposition permettent de mettre en évidence l'intérêt de la cartographie humanitaire et l'expérience déjà acquise par HOT Osm lors du séisme en Turquie et Syrie.
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Carte-poster des tremblements de terre dans le monde de 1900 à 2018 (USGS)
Cartes-posters sur les tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques dans le monde (NOOA, 2022)
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BostonGIS: Why People care about PostGIS and Postgres and FOSS4GNA
sur Planet OSGeoPaul Ramsey and I recently had a Fireside chat with Path to Cituscon. Checkout the Podcast Why People care about PostGIS and Postgres. There were a surprising number of funny moments and very insightful stuff.
It was a great fireside chat but without the fireplace. We covered the birth and progression of PostGIS for the past 20 years and the trajectory with PostgreSQL. We also learned of Paul's plans to revolutionize PostGIS which was new to me. We covered many other side-line topics, like QGIS whose birth was inspired by PostGIS. We covered pgRouting and mobilitydb which are two other PostgreSQL extension projects that extend PostGIS.
We also managed to fall into the Large Language Model conversation of which Paul and I are on different sides of the fence on.
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Map of the Best Restaurants
sur Google Maps ManiaI don't think I've posted a link to a 'find a nearby restaurant' interactive map in over ten years. Today I'm breaking my unconscious embargo on restaurant maps with a link to the superb Map of the Best. Map of the Best is an incredibly well designed interactive map which uses data from a number of different restaurant rating organizations to show you great places to eat near your current
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Monter un kit de géolocalisation à haute précision
sur GeotribuTutoriel de montage d'un kit de géolocalisation à haute précision (rover RTK) à coût limité, sans avoir à faire de soudure ni production de pièces sur mesure, juste à brancher. Variante du tutoriel de l'INRAE (projet Centipede).
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La rentrée "universichère"
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueCette semaine a été rythmée par la rentrée des classes. Il faut encore attendre quelques jours pour que la plupart des étudiants dans le supérieur intègrent de nouveau les bancs des universités.
Les premiers pas dans de nouveaux établissements est malheureusement de nouveau marqué par une hausse des frais globaux. D'après le rapport de l'AFNEG autour du coût de la rentrée 2023, c’est une augmentation de 7,05 % que vont connaître les étudiants intégrant la filière géographie et les disciplines territoriales. Sur trois ans ce coût a évolué de 12 %.
Pour rappel, cet indicateur s’applique pour les étudiants primo-entrants en licence de géographie à l’université, non boursiers, vivant seul et décohabitant. Il reprend les frais de vie courante ainsi que les frais spécifiques à la rentrée universitaire. En prenant compte des disparités existant entre la région Île-de-France et les autres régions métropolitaines, deux moyennes sont d’abord faites distinctement avant d’être rassemblées pour faire une moyenne nationale.
C’est donc 2.876,37 € qui devront être déboursés, dont 1.577,33 € de frais courants, ayant subi une augmentation de 26,32 % et 1.639,76 € de frais spécifiques, avec plus de 14,01 % d’évolution.
+ d'infos : afneg.org
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13:07
Métropole de culture
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe Grand Paris lance son Atlas des lieux culturels 2023. Il comprend une datavisualisation permettant de découvrir la situation géographique des 7.500 lieux culturels de diffusion, de pratique ou de production culturelle et artistique. 656 lieux se trouvent dans les futurs quartiers de gare du Grand Paris Express.
Le territoire compte donc 282 musées et espaces d’exposition, 290 bibliothèques et médiathèques, 207 cinémas, 809 lieux de spectacle vivant, 1.130 sites patrimoniaux et touristiques et 1.979 commerces de l’art.
Beaucoup d’autres espaces sont comptés, comme les lieux hybrides, ceux de formation, de pratique et de production artistiques, mais également les zones d’espace public et les festivals. De nombreuses données complémentaires sont ajoutées, des graphiques sont consultables autour de la répartition des lieux par EPT, pour 100.000 habitants ou par sous-catégories.
+ d'infos : apur.org -
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12:59
Vos récits au naturel
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEsri et l’UICN lancent le concours ArcGIS StoryMaps 2023 avec pour thématique la restauration et la préservation des terres et eaux de la planète Terre.
Ce concours est ouvert à tous, du 10 juillet au 27 octobre, et invite les participants à partager leurs récits autour de la manière dont ils contribuent à conserver la nature.
Les histoires doivent aborder au moins un sujet précis parmi une liste donnée : les menaces actuelles sur l’intégrité des terres, des cours d’eau et la santé de la vie sauvage et leurs impacts sur les communautés ; les programmes locaux, indigènes de restauration et de préservation ; l’agriculture durable et la production alimentaire ; l’accès sûr et équitable aux parcs aux terrains publics… Et bien d’autres sujets.
Bien sûr, le récit doit avoir une approche géographique et quoi de mieux que les cartes pour communiquer et visualiser. Esri accompagne les participants pas à pas, à l’aide de tutoriels, dans la création de ces StoryMaps.
+ d'infos : esri.com
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12:42
Cartes et données sur le rugby en France et dans le monde
sur Cartographies numériquesLa Coupe du monde de rugby à XV, qui a lieu en France du 8 septembre au 28 octobre 2023, est l'occasion de s'intéresser à l'importance de ce sport à l'échelle de la France et du monde. Le rugby est devenu un sport mondialisé, mais ultra-polarisé au regard du petit nombre de pays participants. En France, ce sport s'est largement diffusé au delà de la région sud-ouest, qui reste malgré tout son fief d'origine avec des clubs historiques comme Toulouse ou Bayonne.
1) La géographie du rugby à l'échelle mondiale
Carte des pays participants à la Coupe du monde de rugby à XV 2023 (source : Wikipédia)
La Coupe du monde de rugby à XV est organisée tous les quatre ans depuis 1987. Depuis l’édition de 1991, cette compétition se déroule en deux phases : une phase de qualification et un tournoi final. Seules quatre nations figurent au palmarès de la Coupe du monde. La Nouvelle-Zélande a remporté trois fois le trophée en 1987, 2011 et 2015, tout comme l'Afrique du Sud en 1995, 2007 et 2019. L'Australie a gagné deux fois en 1991 et 1999 et l'Angleterre a gagné l'épreuve en 2003, seul pays de l'hémisphère Nord à s'emparer du trophée planétaire. La France a été présente trois fois en finale (1987, 1999, 2011). Malgré une ouverture aux différents continents et aux nouveaux venus par qualification, le bilan fait apparaître que la compétition est jusqu'ici dominée par cinq nations, trois de l'hémisphère Sud et deux européennes : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud pour le Sud ; l'Angleterre et la France pour l'Europe. Seules ces cinq sélections nationales sont parvenues à se hisser en finale. Avec trois qualifiés en Coupe du monde, le rugby sud-américain est en pleine progression. Le Japon, qui a été le précédent pays organisateur en 2019, fait figure un peu d'exception en Asie.
Des données concernant la participation par nations, la fréquentation par nombre de spectateurs ou la présence dans les stades sont disponibles sur Wikipedia. Pour obtenir des données plus détaillées, consulter le site officiel rugbyworldcup.com.- Géographie du rugby (extrait de l'émission "Géographie à la carte", France Culture)
« En réalité, la Coupe du monde de rugby n’est pas si mondiale que ça : ce sont toujours les mêmes pays qui gagnent mais ce sont toujours aussi les mêmes qui participent. Lorsque l’on regarde quels sont les pays qui sont qualifiés pour la Coupe du monde 2023 – et la situation était similaire pour les éditions précédentes – , il y a 12 places qui sont déjà « trustées », et il n’y a que 20 nations qui participent, ce qui signifie que le reste du monde se partage seulement huit places. C’est une ouverture qui est un peu difficile. C’était le propos tenus par Jean-Pierre Augustin dans son étude géographique du rugby, qui expliquait que c’était une mondialisation inachevée et peut-être au fond, inachevable… Car cette pratique qui est née au début du XIXe siècle au Royaume-Uni s’est in fine assez peu développée. Aujourd’hui, on compte 132 fédérations nationales qui font partie de la fédération internationale, un chiffre qui, à l’échelle du sport, est tout petit, comparé à la FIFA ou à la fédération internationale de volley qui en compte plus de 220. La pratique du rugby est très ancrée dans certains pays, même si on observe un fléchissement, que les choses sont en train d’évoluer par le biais de différents canaux : la professionnalisation […], l’arrivée du rugby à 7 dans le programme olympique depuis les JO de Rio de 2016, et la féminisation, qui a permis de grossir les rangs des licencié.es et des pratiquant.e.s de rugby. »- « 10 points, 9 cartes et graphiques sur le monde du rugby » (Le Grand Continent)
Demain le XV de France défie les All Blacks pour l'ouverture de la Coupe du monde de rugby !
— Julien Migozzi (@JulienMigozzi) September 7, 2023
Mais d'ou viennent les Bleus ?
Petit thread pour explorer la géographie mondiale des 1165 joueurs du XV de France, avec ce site construit pour l'occasion : ?? [https:]]
1/9 pic.twitter.com/U3SLoLK7sw
La carte officielle de la coupe du monde de rugby : la projection d'Atlantis (1948) pic.twitter.com/JC8mrA7IdH
— Jules Grandin (@JulesGrandin) September 8, 2023
2) La géographie du rugby à l'échelle nationale
Hélène Joncheray, David Sudre et Antoine Lech, « Le monde de l’Ovalie et ses espaces », Norois, 244 | 2017.
« Le rugby en Lorraine : vers un nouvel "effet Coupe du monde" ? » (INSEE, 2015).
« Coupe du monde : le rugby a-t-il vraiment dépassé les frontières de l'Ovalie ? » (France-Info, 2023).
« Rugby : du combat celte au jeu occitan (L'Histoire).
« Rugby à la télévision : jusqu’en 1995, c’était le paléolithique » (La revue des médias).
« 200 ans de ballon ovale » (archives Gallica).
Même s'il peut exister un "effet coupe du monde", le sport ce n'est pas que la compétition et il peut être intéressant d'étudier les pratiques sportives à travers le nombre de clubs et de licenciés. Le rugby témoigne d'une diffusion à partir du Sud-Ouest, même si aujourd'hui sa pratique a tendance à se généraliser.
Part des licenciés de rugby en France métropolitaine en 2020 (source : Jean Dupin, INJEP, Data.gouv.fr)
Les données sont issues du recensement des licences et clubs auprès des fédérations sportives agréées par le ministère chargé des sports. Voir le site de l'INJEP pour utiliser les données du recensement 2021.
Il existe des inégalités entre les femmes et les hommes dans la pratique du sport. Les femmes pratiquent davantage le sport de manière encadrée ou en club, mais elles sont moins nombreuses à participer à des compétitions. Le rugby reste, avec le footbal, l'un des sports les plus inégalitaires en termes d'égalité homme/femme, si l'on prend comme critère le nombre d'inscrit.e.s par fédération sportive en France.
Le rugby, l'un des sports les moins pratiqués par les femmes (source : INJEP, 2021)
?La carte du rugby professionnel (depuis la saison 98-99 pour la première division et la saison 00-01 pour la deuxième)
— surlatouche.fr (@surlatouche_fr) May 4, 2020
31 départements sur 96 ont ainsi été représentés au niveau pro (35%) pic.twitter.com/ipMEQNn5c3
Articles connexesA l’occasion de la coupe du monde de rugby à XV qui commence aujourd’hui en France, j’ai dessiné la carte de tous les clubs emblématiques de rugby ? pic.twitter.com/mzAIGxmlIi
— Alcatela (@Alexismouss) September 8, 2023
L’Atlas des sports, le site qui interroge le monde sportif et ses dynamiques socio-spatiales
Approche multiscalaire des pratiques sportives. L'exemple des sports de « balle au pied »
La cartographie des clubs de football à travers les réseaux sociaux
Football : cartographie de tous les pays affrontés par les Bleus dans leur histoire
La cartographie du Tour de France d'hier à aujourd'hui
Cartes des pistes cyclables en Europe et en France
Classer les villes cyclables en France et dans le monde. Quels sont les indicateurs utilisés ?
Cartographier les espaces du tourisme et des loisirs
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8:57
Geolocating General Surovikin
sur Google Maps ManiaThe investigative journalists at Bellingcat have been developing some important tools and methodologies for geolocating images. On Wednesday they applied their investigative geolocating powers to identify the location of General Sergey Surovikin. On September 4th a photograph of Surovikin was posted online, accompanied by the message "General Surovikin has emerged. He’s alive and well, home
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8:46
Découvrir les styles fonds de cartes proposés en standard dans ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierUne couche de fond de carte est une couche qui fournit le contexte visuel global d’une carte (2D) ou d’une scène (3D). Il contient généralement des caractéristiques géographiques telles que les continents, les lacs, les limites administratives, les zones de végétation, les rues, la toponymie des lieux... Depuis plusieurs années maintenant, la grande majorité des fonds de carte délivrés par Esri à travers le Living Atlas sont vectoriels. Ceci permet à la fois une qualité d'affichage à n'importe quelle échelle, de meilleures performances et une capacité infinie de styles de représentation des entités dans le fond de carte pour satisfaire tous vos besoins cartographiques. En ce qui concerne cette notion de styles, Esri propose différentes représentations pour ses fonds de carte tels que les rues, la topographie, la navigation, l'imagerie... Le style que vous choisissez dépendra généralement du type d'application et de la visualisation que vous souhaitez créer.
Pour vous permettre de les découvrir, Esri propose cette visionneuse dans laquelle vous pourrez choisir la liste des fonds de carte à afficher, de naviguer et d'ajouter certains jeux de données pour appréhender leurs rendus au-dessus du fonds de cartes.
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8:26
L’Atlas des sports, le site qui interroge le monde sportif et ses dynamiques
sur Cartographies numériques
Véritable observatoire des pratiques sportives, l'Atlas des sports propose de représenter les différentes cultures du domaine et leurs formes de spatialisation. Les articles enrichis de figures analysent les combinaisons spécifiques à chaque pratique sportive, comme des comportements, des systèmes de valeurs et les rapports au corps qui sont mis en œuvre dans les situations motrices et les espaces appropriés.Ce projet qui rassemble de multiples contributions émanant de chercheurs et de chercheuses en sciences sociales est porté par des scientifiques du laboratoire Espaces et SOciétés (CNRS/Institut Agro/Le Mans Université/Nantes Université/Université d’Angers/Université de Caen Normandie/Université Rennes 2). Le laboratoire ESO propose par ailleurs une série d'Atlas sociaux sur Angers, Caen, Le Mans, Nantes et Rennes (voir ce billet de présentation).
Les cultures sportives, combinaisons spécifiques à chaque sport de pratiques, de comportements, de systèmes de valeurs et de rapports au corps (S. Darbon, 2010) mettent en œuvre des situations motrices dans des espaces appropriés (J-P Augustin, 2011). Ainsi, l’inscription des pratiques sportives dans des lieux nécessite des mises en ordre et des aménagements spatiaux. La sportivation qui caractérise le monde contemporain rassemble à la fois des sports de compétition et des ludo-sports, les activités sportives évoluant désormais à l’intersection entre ces deux formes de pratique, qu’elles soient individuelles ou collectives. C’est pourquoi les finalités de cet atlas sont à la fois de favoriser la création d’un réseau informel de chercheurs et de chercheuses, appartenant à différentes disciplines scientifiques et travaillant sur les multiples dimensions de la spatialisation de l’objet « sport », et d’analyser ce que les diverses contributions peuvent apporter les unes par rapport aux autres.
Un projet organisé autour de 12 thématiques :
- Patrimoine, patrimonialisation, enjeux de mémoire et hauts lieux du sport
- Diffusion spatiale des sports
- Pratiques sportives: inégalités et différenciations
- Mobilités et circulations des sportifs
- Fabrique des territoires du sport
- Les marchés du sport: enjeux économiques, flux financiers
- Polarisations, métropolisations
- Espaces du sport. Usages et conflits d’usages
- Enjeux géopolitiques et politiques
- Spectacles sportifs: du local au global
- Territoires du sport santé
- Problèmes sociaux
Ludovic Lestrelin, Yvonnick Le Lay, François Madoré et Stéphane Loret coordonnent le projet. Les auteur·e·s réalisent les traitements statistiques et cartographiques de leurs planches de manière autonome ou avec le soutien de Simon Charrier et Stéphane Loret. Stéphane Loret a mis en œuvre le site web du projet.
Parmi les premiers articles à découvrir :
- Les marathons en France : entre effet de métropolisation et dissémination
- Le surf fédéral en France : une activité sportive de moins en moins «régionalisée»
- De la réinvention touristique et culturelle des hauts-lieux de la production des sports équestres: le cas des Haras nationaux en France
- Castres Olympique, une particularité dans le Top 14
- La course à pied en France, marqueur de la ruralité
- Le Paris Saint-Germain : d’un club de football francilien à une franchise sportive mondiale
- L’irréversible métropolisation du rugby d’élite masculin français
Bibliographie :- Augustin J.-P., « Qu’est-ce que le sport ? Cultures sportives et géographie », Annales de géographie [En ligne] 2011/4 n° 680, pp. 361-382 http://www.cairn.info/revue-annales-de-géographie-2011-4-page-361.htm
- Darbon S., « Les pratiques sportives au filtre de l’anthropologie », La revue pour l’histoire du CNRS [En ligne] n° 26, 2010, pp. 24-29, DOI : 10.4000/histoire-cnrs.9268; [histoire-cnrs.revues.org] .
- Gillon P., Grosjean F., Ravenel L., Atlas du monde sportif. Business et spectacle : l’idéal sportif en jeu, Paris, Autrement, col. « Atlas/Monde », 2010, 80p.
Atlas national des fédérations sportives en France (2019)
[https:]]
Petit atlas du sport. Disponible sur le journal Zeit online (en allemand)
[https:]]
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2:00
Camptocamp: The QGIS Hub Plugin
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Your direct access to the shared resources of the QGIS community.
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18:14
Une histoire du conflit politique. Elections et inégalités sociales en France 1789-2022 (Julia Cagé, Thomas Piketty)
sur Cartographies numériquesLe nouveau livre de Julia Cagé et Thomas Piketty, « Une histoire du conflit politique », s'accompagne d'un site Internet très riche qui fournit les données des élections majeures en France depuis 1848, des tableaux de bord ainsi que des cartes permettant de conduire des comparaisons à l'échelle des communes.
Qui vote pour qui et pourquoi ? Comment la structure sociale des électorats des différents courants et mouvements politiques a-t-elle évolué en France de 1789 à 2022 ? En s’appuyant sur un travail inédit de numérisation des données électorales et socio-économiques couvrant plus de deux siècles, cet ouvrage propose une histoire des comportements électoraux et des inégalités socio-spatiales en France de 1789 à 2022. Pour la première fois, il devient possible de comparer la structure des électorats sur une longue période.
L'ensemble des données, graphiques et extraits du livre sont disponibles en ligne sur le site unehistoireduconflitpolitique.fr. Grâce à la numérisation des archives électorales au niveau des 36000 communes pour toutes les élections législatives et présidentielles de 1848 à 2022 et les principaux référendums de 1793 à 2005, il devient possible pour la première fois de comparer précisément qui vote pour qui.- Cartographie. Comment se répartissent les votes et les richesses dans l'hexagone depuis 1789 ?
Choisissez les élections (législatives, présidentielles, référendums) ou les caractéristiques socioéconomiques (revenu, capital immobilier, etc.) que vous souhaitez cartographier, puis zoomez sur le territoire de votre choix. - Conflit. Comment vote votre commune depuis deux siècles, et où se situe-t-elle dans la répartition des richesses ?
Visualiser la place de votre commune par rapport à la moyenne nationale et son évolution dans le temps, pour toutes les élections et les caractéristiques socioéconomiques. - Portrait. Qui a le vote le plus populaire et le plus bourgeois ?
Pour toutes les élections et les courants politiques, découvrez comment le score obtenu varie avec la richesse de la commune.
Le module cartographique permet de faire des comparaisons du vote par courants politiques et sur du temps long, ce qui est assez inédit.
On peut recroiser ces cartes avec les portraits par communes qui permettent d'étudier l'évolution politique sous forme de courbes cumulatives plus spécifiquement pour les communes que l'on souhaite.
Un générateur de graphiques permet de comparer différents candidats et courants politiques pour voir lesquels sont les plus "populaires" ou les plus "bourgeois". C'est très démonstratif pour mettre en évidence la sociologie du vote. En même temps, on peut discuter les termes "populaire" et "bourgeois" (il existe beaucoup de déciles intermédiaires) et questionner la significavité de la donnée qui est le revenu communal moyen.
Liens pour télécharger les ressources- Accès direct au module cartographique
- Page pour télécharger les données
- Cartes de l'ouvrage
- Cartes des annexes
- Graphiques du livre au format pdf
- Graphiques du livre au format xlxs
Commentaires dans les médias
« Julia Cagé et Thomas Piketty livrent une vision inédite de l’histoire politique française » (Le Monde).
« Les critiques ne manqueront pas face à l’ampleur et à l’ambition de l’ouvrage de Cagé et Piketty. Mais l'ouvrage des deux économistes se pose d’emblée comme une référence. Malgré des limites, son approche replace les inégalités sociales au cœur des études du vote » (Tribune de Vincent Tiberj, Le Monde).
« Julia Cagé et Thomas Piketty : le vote Macron est le plus bourgeois de l'Histoire ! » (interview des auteurs pour France Inter qui évoquent la notion de classes "géo-sociales").
« Les six enseignements à retenir du livre de Thomas Piketty et Julia Cagé, une nouvelle somme globalisante, un énorme pavé façon livre-enquête, deux siècles d’histoire électorale et une question simple : "Qui vote pour qui et pourquoi ?" » (Libération).
« Une histoire du conflit politique par Julia Cagé et Thomas Piketty, le livre qui relance la gauche » (L'Obs).
« Une histoire du conflit politique sans géographie » (Metropolitiques.eu). Julia Cagé et Thomas Piketty livrent une somme ambitieuse analysant les élections en France depuis la Révolution de 1789, qui accorde une place centrale à la notion de « classe géo-sociale ». Selon Frédéric Gilli, le livre comporte toutefois des limites méthodologiques importantes notamment dans l’usage des données géographiques.
« Une histoire du conflit politique sans géographie » (La Vie des idées). Pour Michel Offerlé, l'éco-histoire du conflit politique en France proposée par Julia Cagé et Thomas Piketty est une défense de la bipartition électorale : le clivage gauche-droite est le fondement de notre démocratie et il a permis le progrès social. Il faut donc travailler à le rétablir. Pour entrer dans le livre, il faut accepter cinq clés qui sont à la base de leur méthodologie et de leur démonstration et accepter la définition implicite du conflit qui est ici implicitement donnée.
« La thèse de Julia Cagé et Thomas Piketty est une fable historique », selon l’historien Nicolas Roussellier (L'Obs). Le spécialiste de l’histoire politique française regrette le « schématisme » du nouvel ouvrage des deux économistes. Selon lui, l’électorat de Macron n’est pas « le plus bourgeois de l’histoire ».
« Cagé et Piketty ne nous aveuglent-ils pas ? » (Alternatives économiques). Pour Christophe Ramaux, l’optimisme de la volonté de Julia Cagé et Thomas Piketty est louable. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » aurait dit Lénine. Encore faut-il avoir une bonne boussole… Car que les « faits sont têtus » !
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15:18
Finding History Nearby
sur Google Maps ManiaRIP the Wikipedia layer. Killed ten years ago by Google Maps.Every August I hold a day of remembrance for the sad demise of the Wikipedia layer on Google Maps. Younger readers probably won't remember the glory days of Google Maps when you could simply click on the Wikipedia layer in Google Maps to discover more about all the interesting POI's around any location in the world. For some reason
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8:51
C’est la rentrée pour nos mapathons !
sur CartONG (actualités)Après une saison 2022-2023 qui a rassemblé plus de 700 participant·es et soutenu directement 5 organisations et 3 communautés OpenStreetMap, nous sommes de retour pour une nouvelle saison de mapathons !
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20:30
30e Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC) - Lyon 1er-5 juillet 2024
sur Cartographies numériques
La 30e Conférence Internationale sur l’Histoire de la Cartographie (ICHC) aura lieu à Lyon du 1er au 05 juillet 2024 sur le thème « Confluences - Interdisciplinarité et nouveaux défis dans l'histoire de la cartographie ». La conférence est ouverte à tous ceux qui travaillent sur l'histoire de la cartographie, indépendamment de la région géographique, de la langue, de la période ou du sujet. La conférence encourage la coopération et la collaboration libres et sans entraves entre les spécialistes de la cartographie de nombreuses disciplines universitaires, les conservateurs, les collectionneurs, les marchands et les institutions par le biais de conférences illustrées, de présentations, d'expositions et d'un programme social.L’appel à contributions est ouvert sur le site [https:]] du 1er septembre 2023 au 20 novembre 2023 pour des communications orales individuelles, des sessions thématiques (groupe de communications individuelles), des posters et des ateliers sur les possibilités d’intégrer une démonstration technique d’analyse associées à l’histoire de la cartographie. La langue officielle de la conférence sera l’anglais, et toutes les présentations devront être faites dans cette langue (il n’y aura pas de traduction simultanée). Toute présentation (communication orale, poster ou atelier) implique que la personne responsable vienne à Lyon pour la faire en présentiel.
La 30e édition de l'ICHC encourage particulièrement des présentations sur les thèmes suivants :
- Cartographie des déplacements, voyages et rencontres en cartographie.
Englobe la production de cartes pour aider les voyageurs et les touristes à atteindre leurs objectifs, à organiser l'hébergement et le transport, et la manière dont les territoires sont mis en valeur.
- Cartes et réseaux - Utilisation, échange et circulation des cartes
Explore les interrelations entre les producteurs de cartes, en tenant compte de la diffusion de nouveaux champs d'intérêt, de nouvelles utilisations, de l'introduction de nouvelles techniques et des réseaux de partage.
- Cartographie de la nature, des espaces sauvages et de l'agriculture
Vise une nouvelle compréhension de la manière dont les espaces naturels, sauvages et agricoles ont été traités, y compris la végétation, les montagnes, les étendues d'eau, les productions agricoles, les environs des villes et les risques naturels.
- Le développement de l'urbanisme et de la cartographie
La planification implique ou suppose une connaissance précise de la réalité topographique, ce qui a conduit à des améliorations de la cartographie, tant au niveau des techniques de mesure que de la conceptualisation, et récemment à l'introduction de la cartographie numérique.
- Nouvelles perspectives sur la transition numérique
Étudie la manière dont la dématérialisation introduit de nouvelles problématiques : décomposition en couches vectorielles à assembler et organiser pour de nouveaux usages, nouveaux rapports entre données et expression graphique, big data, conservation (ou mise au rebut) des données historiques/anciennes et des cartes numériques.
- Et tout autre aspect de l'histoire de la cartographie.
L’appel à communications propose 4 types d’interventions :
- Communication orale : présentation de 15 à 20 minutes sur une recherche en cours
- Posters : présentation dédiée à montrer une analyse de dispositifs visuels accompagnées de textes succincts
- Ateliers/Workshops : possibilités d’intégrer une démonstration technique des possibilités d’analyse associées à l’histoire de la cartographie
- Session thématique : proposition d’une séance de communications orales (les résumés des différentes interventions doivent être communiqués au comité scientifique)
Dates importantes : appel à communications/ateliers/posters - du 01/09/2023 au 20/11/2023
Réponse du comité scientifique : janvier 2024
- Exposition Représenter le lointain : une vision européenne (2 avril - 13 juillet 2024)
Exposition organisée à la Bibliothèque Municipale de Lyon, dans le cadre des "Conférences Internationales d'Histoire de la Cartographie" (ICHC) 2024.
- Exposition | Traces papier - Cartes et images de voyages en France et ailleurs, XVIIe-XXIe siècle (15 mai - 29 septembre)
Exposition organisée à la Bibliothèque Denis Diderot, dans le cadre des "Conférences Internationales d'Histoire de la Cartographie" (ICHC) 2024.
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13:50
Contribution des pays du Bassin du Congo à la déforestation
sur Carnet (neo)cartographiqueA la suite du billet précédent sur les paysages forestiers intacts, on peut logiquement s’interroger sur la déforestation ces dernières années, sur la contribution des différents pays du Bassin du Congo.
Pour ce faire, j’ai mobilisé les données disponibles dans le dernier rapport sur l’État des forêts (EDF) publié par le Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), pour “présenter les écosystèmes forestiers d’Afrique centrale et leur environnement de gestion”. Ce rapport fait notamment état de données qui fournissent des mesures sur la déforestation réalisées de 2009 à 2020.
M’étant fixée pour objectif de cartographie la répartition des pays du point de vue de la déforestation, j’ai réalisée une carte descriptive combinant le stock de surfaces déforestées (en hectares) et le taux illustrant la contribution en pourcentage de l’ensemble des pays concernés à la déforestation du Bassin du Congo, sur la période 2009-2020.
En examinant les premiers résultats cartographiques obtenus, j’ai finalement réalisé deux cartes prenant en compte ou non la contribution du Cameroun, pour lequel les données n’étaient disponibles, dans les sources que j’ai consultées, que jusqu’en 2018 (carte 1).
Carte 1. Profil des pays du Bassin du Congo en termes de déforestation de 2009 à 2018
Si l’on étend la période de représentation à 2020, en conservant le Cameroun, la configuration des pays change de de manière importante (Carte 2), puisque le Cameroun qui avait la contribution la plus importante jusqu’en 2018, à plus de 35% voit, cède sa place, par simple permutation, au Gabon.
Carte 1. Profil des pays du Bassin du Congo en termes de déforestation de 2009 à 2020
Au delà du changement de position du Cameroun et du Gabon, ces deux cartes permettent aussi de montrer comment la présence de données manquantes ou lacunaires peut conduire à travestir la réalité et, surtout, à empêcher la mesure de la déforestation à l’œuvre depuis 2009 dans les pays du Bassin du Congo. Du coup, on aimerait bien savoir pourquoi les données sont manquantes pour le Cameroun…
Billet lié :
– Que reste t-il de nos forêts ?Source :
Partenariat pour les forêts du Bassin du Congo (PFBC), 2021, État des forêts, RapportGéographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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10:12
GRASS GIS: NSF Grant Awarded to Enhance GRASS GIS Ecosystem
sur Planet OSGeoWe, a team of researchers from four U.S. universities, are excited to announce a significant new project to support and expand the global GRASS GIS community. We have been awarded a prestigious grant (award 2303651) from the U.S. National Science Foundation (NSF) to bolster and broaden the software ecosystem of GRASS GIS for a world that increasingly relies on location-based information. The two main goals of the project are: 1) to facilitate the adoption of GRASS GIS as a key geoprocessing engine by a growing number of researchers and geospatial practitioners in academia, governments, and industry; and 2) to expand and diversify the developer community, especially through supporting next-generation scientists to gain expertise to maintain and innovate GRASS software.
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9:35
Matrice des fonctionnalités ArcGIS Enterprise 11.1
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierComme je l'évoquais dans cet article, la version 11.1 d'ArcGIS Enterprise est désormais disponible. Esri vient donc de publier une version actualisée de la matrice de fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise. Il s'agit d'un document synthétique reprenant les principales fonctionnalités par niveau de licence (Basic, Standard et Advanced) et pour les différents composants (Serveur SIG, Portail, Rôles serveur complémentaires et extensions).
Le document intègre les capacités relatives aux différents types d'utilisateur, extensions, rôles serveur et niveaux de licence (Standard ou Advanced) d'ArcGIS Enterprise. Il contient également des informations actualisées concernant :- les versions des SGBD supportés
- les environnements Cloud sur lesquels ArcGIS Enterprise est déployable
- les versions des services web OGC et Open supportés
- les standards de sécurité implémentés
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Vous trouverez le fichier PDF à cette URL.
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9:10
How Near do You Live to a Mass Shooting?
sur Google Maps ManiaIn 2014 around 3,438,482 Americans lived within 1 mile of a mass shooting event. That number is very high - especially when compared to most other countries around the world. However because of America's complete failure to control gun ownership that figure has now grown to a frightening 41,930,273. This means that in 2023 over 12% of Americans live within one mile of a mass shooting. These
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8:52
Données immobilières
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’Institut monégasque de la Statistique et des Études économiques, IMSEE, déploie son Dashboard de l’immobilier 2022. Il propose la visualisation de nombreuses données par quartier telles que la cartographie et le graphique du nombre de reventes. Les surfaces occupées par des logements ou le prix moyen du mètre carré sont également référencés sur cartes. Un graphique présente le montant des reventes immobilières. L’évolution du prix au mètre carré depuis 2013 va de 39,4 % pour le quartier Jardin Exotique à 107,1 % pour Les Moneghetti. Ce Dashboard offre une vision globale de l’évolution du marché. Il augmente en volume de 18,2 % par rapport à 2021 et de 51,8 % en valeur pour atteindre les 3,54 Milliards d’euros. Cela s’explique par une explosion de l’immobilier neuf dont la quantité s’est multipliée par quatre et le coût par cinq.
+ d'infos :
arcgis.com
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18:19
[MUSCATE & THEIA] Production of Sentinel-2 L2A is late
sur Séries temporelles (CESBIO)Update on 25 september 2023 : we have no backlog left in Europe, and the system is catching up on the other regions of the world
Update on 9 september 2023 : 25 days processed in a week over France ! We are catching up a bit
CNES has bought and built a new HPC cluster, named T-Rex, that will soon replace the former one, HAL. T-Rex will drastically improve our processing capacity ! T-Rex started its operations this summer, but the transition is complex, as T-Rex reuses the most powerful nodes of HAL, needs a synchronisation of all the data sets (the data volumes to copy are huge), and of course, has a different OS version and a new scheduler. We have anticipated the changes in our systems, using a simulated environment to test our softwares, but, you know, simulations are not the reality.
As a result, the production of MUSCATE (THEIA) is still running on HAL, but some of the best processors of HAL have been migrated to T-REX, reducing our production capacity. moreover, we have been asked to stop producing on week-ends, to allow a faster copy of the data from HAL to T-Rex.
As a result, yet, we have not been able to catch-up the production that we had halted for a few weeks when the new version of CAMS was put in production, and for some sites, for instance, in France, we are late by one month. Please be assured that the teams are doing their best to catch it up.
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18:19
GeoSolutions: GeoSolutions to Sponsor FOSS4G North America – 23-25 OCT – Baltimore, MD
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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10:55
1Spatial lance 1Capture, une solution de collecte de données mobiles
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEt 1 de plus pour 1Spatial, l’éditeur partenaire d'Esri crée la surprise en annonçant en cette rentrée le lancement de 1Capture. Cette solution autonome permet de collecter et de modifier des géodonnées (points GPS, tracés, données d’enquêtes et observations libres, photos, etc.) sur le terrain, en mode en ligne et hors-ligne.
Développée sur la plate-forme LMAP de 1Spatial, 1Capture bénéficie du moteur de règles avancées de 1Integrate. Les administrateurs peuvent ainsi configurer sans code leurs propres règles pour la validation, la correction et l’amélioration automatisée des données. 1Capture étant accessible à tout utilisateur, y compris des non-géomaticiens, cela permet d’être alertés en cas d’erreur de saisie, mais surtout d’être à même de capturer des données fiables dès la première saisie.
Fonctionnant sous Android, l’application 1Capture peut être déployée à l’aide d’un logiciel de gestion de terminaux mobiles comme Microsoft Intune, Airwatch ou MobileIron. Les données transitent ensuite vers le Cloud de 1Spatial, même si 1Capture peut être déployé dans un Cloud privé ou directement sur site pour plus de sécurité.
En entrée et export des couches et données collectées ou modifiées, l’application se connecte directement aux solutions métiers proposées par 1Spatial, comme 1Water, 1Telecomms ou 1Lignthing, mais aussi à ArcGIS et aux autres SIG, notamment Open Source. Il sera intéressant de voir comment cette nouvelle solution va trouver sa place à côté d’ArcGIS Field Maps.
+ d'infos :
1spatial.com/fr/produits/1capture/">[https:]
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10:04
Marco Bernasocchi: Analyzing and visualizing large-scale fire events using QGIS processing with ST-DBSCAN
sur Planet OSGeoA while back, one of our ninjas added a new algorithm in QGIS’ processing toolbox named ST-DBSCAN Clustering, short for spatio temporal density-based spatial clustering of applications with noise. The algorithm regroups features falling within a user-defined maximum distance and time duration values.
This post will walk you through one practical use for the algorithm: large-scale fire event analysis and visualization through remote-sensed fire detection. More specifically, we will be looking into one of the larger fire events which occurred in Canada’s Quebec province in June 2023.
Fetching and preparing FIRMS dataNASA’s Fire Information for Resource Management System (FIRMS) offers a fantastic worldwide archive of all fire detected through three spaceborne sources: MODIS C6.1 with a resolution of roughly 1 kilometer as well as VIIRS S-NPP and VIIRS NOAA-20 with a resolution of 375 meters. Each detected fire is represented by a point that sits at the center of the source’s resolution grid.
Each source will cover the whole world several times per day. Since detection is impacted by atmospheric conditions, a given pass by one source might not be able to register an ongoing fire event. It’s therefore advisable to rely on more than one source.
To look into our fire event, we have chosen the two fire detection sources with higher resolution – VIIRS S-NPP and VIIRS NOAA-20 – covering the whole month of June 2023. The datasets were downloaded from FIRMS’ archive download page.
After downloading the two separate datasets, we combined them into one merged geopackage dataset using QGIS processing toolbox’s Merge Vector Layers algorithm. The merged dataset will be used to conduct the clustering analysis.
In addition, we will use QGIS’s field calculator to create a new Date & Time field named ACQ_DATE_TIME using the following expression:
to_datetime("ACQ_DATE" || "ACQ_TIME", 'yyyy-MM-ddhhmm')
This will allow us to calculate precise time differences between two dates.
Modeling and running the analysisThe large-scale fire event analysis requires running two distinct algorithms:
- a spatiotemporal clustering of points to regroup fires into a series of events confined in space and time; and
- an aggregation of the points within the identified clusters to provide additional information such as the beginning and end date of regrouped events.
This can be achieved through QGIS’ modeler to sequentially execute the ST-DBSCAN Clustering algorithm as well as the Aggregate algorithm against the output of the first algorithm.
The above-pictured model outputs two datasets. The first dataset contains single-part points of detected fires with attributes from the original VIIRS products as well as a pair of new attributes: the CLUSTER_ID provides a unique cluster identifier for each point, and the CLUSTER_SIZE represents the sum of points forming each unique cluster. The second dataset contains multi-part points clusters representing fire events with four attributes: CLUSTER_ID and CLUSTER_SIZE which were discussed above as well as DATE_START and DATE_END to identify the beginning and end time of a fire event.
In our specific example, we will run the model using the merged dataset we created above as the “fire points layer” and select ACQ_DATE_TIME as the “date field”. The outputs will be saved as separate layers within a geopackage file.
Note that the maximum distance (0.025 degrees) and duration (72 hours) settings to form clusters have been set in the model itself. This can be tweaked by editing the model.
Visualizing a specific fire event progression on a mapOnce the model has provided its outputs, we are ready to start visualizing a fire event on a map. In this practical example, we will focus on detected fires around latitude 53.0960 and longitude -75.3395.
Using the multi-part points dataset, we can identify two clustered events (CLUSTER_ID 109 and 1285) within the month of June 2023. To help map canvas refresh responsiveness, we can filter both of our output layers to only show features with those two cluster identifiers using the following SQL syntax: CLUSTER_ID IN (109, 1285).
To show the progression of the fire event over time, we can use a data-defined property to graduate the marker fill of the single-part points dataset along a color ramp. To do so, open the layer’s styling panel, select the simple marker symbol layer, click on the data-defined property button next to the fill color and pick the Assistant menu item.
In the assistant panel, set the source expression to the following:
day(age(to_date('2023-07-01'),”ACQ_DATE_TIME”))
. This will give us the number of days between a given point and an arbitrary reference date (2023-07-01 here). Set the values range from 0 to 30 and pick a color ramp of your choice.When applying this style, the resulting map will provide a visual representation of the spread of the fire event over time.
Having identified a fire event via clustering easily allows for identification of the “starting point” of a fire by searching for the earliest fire detected amongst the thousands of points. This crucial bit of analysis can help better understand the cause of the fire, and alongside the color grading of neighboring points, its directionality as it expanded over time. Analyzing a fire event through histogramThrough QGIS’ DataPlotly plugin, it is possible to create an histogram of fire events. After installing the plugin, we can open the DataPlotly panel and configure our histogram.
Set the plot type to histogram and pick the model’s single-part points dataset as the layer to gather data from. Make sure that the layer has been filtered to only show a single fire event. Then, set the X field to the following layer attribute: “ACQ_DATE”.
You can then hit the Create Plot button, go grab a coffee, and enjoy the resulting histogram which will appear after a minute or so.
While not perfect, an histogram can quickly provide a good sense of a fire event’s “peak” over a period of time.
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8:45
The River Basins & Watersheds of the World
sur Google Maps ManiaOSM River Basins is an interactive map which uses OpenStreetMap data to visualize all the river basins of the world. A river basin is an area of land drained by one river system and its tributaries. It includes all the land where rainwater or melted snow drains into the river, either directly or through smaller tributary streams and rivers. River basins can be incredibly large - covering
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6:13
L'histoire par les cartes : une carte japonaise du XVIIe raconte le voyage d'Edo à Kyoto
sur Cartographies numériques
Source : The Scenic Route? The Library’s 117-foot Map from 17th-century Japan, 21 août 2023 (Library of Congress Blogs)Bien avant l'avènement de Google Earth et des livres de voyage, des cartes illustées servaient à guider les voyageurs sur leur route. La carte T?kaid? bunken ezu, peinte sur deux rouleaux, mesure plus de 3,6 mètres de long. La carte en rouleau illustré date de 1690. Elle est à découvrir sur le site de la Bibliothèque du Congrès.
Extrait de la carte "T?kaid? bunken ezu" à découvrir sur le site de la Bibliothèque du Congrès
Le cartographe Ochikochi Doin a étudié en 1651 la route de près de 500 km qui relie Edo (maintenant connue sous le nom de Tokyo) à Kyoto, et le célèbre artiste Hishikawa Moronobu a donné forme à ses découvertes en 1690 via cette carte illustrée à la plume et à l'encre. Une version non colorée est visible sur le site du British Museum. L'Université de Manchester en propose également une réimpression ultérieure.
La carte est un d?ch?zu (« carte routière ») imprimé sur bois. Elle reproduit les 486 kilomètres de ce parcours à une échelle de 1:12000. La carte représente cinq tronçons principaux de la route du Tokaido, fournissant un compte rendu détaillé des commodités, des points de repère et du terrain avec en fond des images de montagnes, de rivières et de mers. Elle montre les 53 stations ou villes postales, qui bordaient l'itinéraire pour fournir aux voyageurs hébergement et nourriture. Des monuments célèbres tels que le Mt Fuji et le Mt Oyama sont représentés sous plusieurs angles et à différentes stations.
Extraits du parchemin à découvrir sur le site de la Bibliothèque du Congrès
La carte emprunte au genre japonais de l’emaki (???, littéralement « rouleau peint »), noté souvent e-maki, un système de narration horizontale illustrée dont les origines remontent au VIIIe siècle au Japon.
La carte "T?kaid? bunken ezu", élaborée à la manière d'un guide quotidien comme pour un road trip, est aujourd'hui reconnue comme un grand artefact culturel : il est considéré comme un chef-d'œuvre de la cartographie japonaise.
Pour compléter
Les plus anciennes cartes itinéraires japonaises, ou Dochuzu, remontent au XVIIe siècle et suivent divers modèles durant la période d'Edo. Certaines adoptent une forme diagrammatique pour représenter les principaux axes de circulation terrestre de l'archipel, dont les célèbres Gokaid? conçues et développées au cours du shogunat Tokugawa. Longues de plusieurs centaines de kilomètres, ces cinq routes majeures, partant de la ville d'Edo sont jalonnées de stations (shukuba) comportant auberges, postes de contrôle et relais de chevaux. Achevé dès 1624, le T?kaid?, qui relie Edo à Ky?to, est la plus importante et la plus fréquentée d'entre elles : représentant une distance totale d'environ 500 km, longeant par endroits le littoral, la « route de la mer de l'Est », et ses cinquante-trois étapes, a inspiré de nombreux maîtres de l'estampe (Hokusai, Hiroshige). Source : Le Japon et la mer. Une cartographie asiatique (Paris Sorbonne)
Le médecin et naturaliste Philip Franz Siebold (1796-1866), qui a rassemblé une importante collection de cartes sur le Japon au XIXe, a produit une très belle carte de voyage « Mont Fuji et T?kaid? - Route de la mer orientale » (1840), d'après un livre de voyage japonais gravé sur bois en couleur du début du XVIIIe siècle. A découvrir sur le site de la collection David Rumsey.
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Signaler les enfants bruyants dans sa rue : Dorozoku, un site cartographique controversé au Japon
Cartes et données sur les tremblements de terre au Japon depuis 1923
Comprendre la mégapole japonaise en utilisant le site "To?kyo?, portraits et fictions"
Carte des road trips les plus épiques de la littérature américaine
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16:29
Cartographie nationale des lieux d'inclusion numérique
sur Cartographies numériques
La Cartographie nationale des lieux d'inclusion numérique agrège une 30e de jeux de données et compte près de 18 000 structures. Elle permet d'identifier, localiser et mettre en avant les centres et les espaces qui proposent un accompagnement et des ressources pour aider les citoyens à développer leurs compétences numériques. Le travail est piloté par l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) et La MedNum avec l’appui de Datactivist.
Accès aux lieux d'inclusion numérique par région sur le portail cartographie.societenumerique.gouv.frLa large diffusion de la Cartographie permet de :
- contribuer à une meilleure orientation des bénéficiaires de services de médiation numérique ;
- promouvoir l'inclusion numérique, en mettant en avant les espaces d'inclusion numérique de notre territoire ;
- faciliter les partenariats locaux : la collaboration avec diverses organisations pour le déploiement de cet outil peut favoriser des partenariats solides et durables au sein de votre écosystème local.
Zoom sur un territoire permettant de repérer les lieux où l'on trouve un Conseiller numérique (en rouge)
Le schéma répond aux spécifications du schéma "Lieux de médiation numérique" élaboré collaborativement et disponible sur le site schema.data.gouv.fr. Il existe un réel besoin d’une vision nationale, complète et actualisée de l’offre de médiation numérique. Des acteurs de la médiation numérique, notamment les hubs, ont produit de nombreuses données de recensement des lieux et des offres de médiation mais souvent, ces productions ne respectent pas le même format, rendant alors impossible une vision formalisée, complète et partagée de l’offre nationale de médiation numérique. La standardisation permet de décrire l'offre de médiation numérique de manière harmonisée. Elle repose sur un travail de concertation dans lequel des utilisateurs représentatifs ont défini un schéma de données qui décrit le format des fichiers, les différents champs, les valeurs possibles.
Le jeu de données fourni par Data Inclusion est disponible au format json et csv sur Data.gouv.fr.
Une rapide représentation cartographique des données montre la forte inégalité dans la répartition des lieux d'inclusion numérique à l'échelle nationale (à recroiser avec la répartition de la population française). La base de données permet de mettre en évidence la diversité des lieux d'accueil (mairies, médiathèques, centres sociaux, maisons de quartier, missions locales, associations, fablabs...).
rd-mediation-num/
La stratégie nationale pour un numérique inclusif, initiée en 2018, a permis l’émergence et le développement de nombreux dispositifs dédiés à l’accompagnement des 14 millions de Françaises et de Français en fragilité avec le numérique, sous l’impulsion de l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT). La création de La MedNum participait de cette stratégie, pour structurer l’offre de médiation numérique et participer à la consolidation économique comme à l’augmentation de la capacité d’action des acteurs et actrices de ce secteur. Les évolutions de ces dernières années semblent cependant participer à une reconfiguration de cet écosystème : crise sanitaire, généralisation de la dématérialisation, déploiement d'infrastructures numériques, recrutement massif de 4000 conseillers et conseillères numériques, mise en œuvre de solutions numériques pour les aidants et aidantes et installation sur les territoires de Hubs territoriaux pour un numérique inclusif. Afin d'accompagner ces évolations a été mis en place en 2022 un Observatoire de l'inclusion numérique qui est au coeur des missions de La MedNum.
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Cartographier les données des tests PISA : quelle lecture géographique des inégalités en matière d'éducation ?
Étudier les inégalités entre établissements scolaires à partir de l'Indice de position sociale (IPS)
Rapport sur les inégalités mondiales 2022 (World Inequality Lab)
Des inégalités dans l'équipement informatique des écoles primaires en France et outre-mer (rapport CNESCO, octobre 2020)
Un atlas des fractures scolaires par Patrice Caro et Rémi Rouault : comment lire et analyser les inégalités socio-spatiales en éducation ?
La cartographie des inégalités à travers l'Indice de privation multiple au Royaume-Uni (rapport 2019)
Géographies de l'exclusion numérique par Mark Graham et Martin Dittus
Monroe Work et la visualisation des inégalités scolaires dans l'entre-deux-guerres aux Etats-Unis
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10:50
QGIS rencontre AWS S3
sur OslandiaDepuis QGIS 3.22 Bia?owie?a, il est possible de lier des documents externes (documents stockés sur des plateformes utilisant le protocole WebDAV, telles que Nextcloud, Pydio, etc.) à des données géographiques. Cette fonctionnalité permet d’introduire une composante de Gestion Électronique de Documents (GED) dans les SIG.
La livraison de cette fonctionnalité auprès de la communauté QGIS s’est faite grâce au financement de la Métropole de Lille, et elle se voit aujourd’hui enrichie grâce à l’implication et au financement de la Métropole de Lyon qui utilise une infrastructure de GED basée sur le stockage d’objets dans le cloud, qu’elle souhaite pouvoir exploiter à travers son SIG.
C’est un bel exemple de cercle vertueux où des utilisateurs mutualisent des financements afin d’enrichir les fonctionnalités de QGIS au bénéfice du plus grand nombre : les contributions se sont enchainées pour améliorer les jalons posés par d’autres utilisateurs.
Amazon Simple Storage Service (AWS S3)Depuis QGIS 3.30 ‘s-Hertogenbosch, il est donc possible d’utiliser le type de stockage AWS S3 lors de la configuration du widget Pièce jointe, ainsi que le nouveau type d’authentification dédié :
Nouveau type d’authentification AWS S3
Notre article précédent présente un guide sur la configuration du formulaire de la couche géographique, afin de disposer d’une interface ergonomique permettant de visualiser les documents, et les envoyer sur le système de stockage directement via le formulaire de l’entité géographique.
Aperçu d’un fichier joint
Il suffit à présent de sélectionner AWS S3 comme type de stockage et d’authentification :
Nouveau type de stockage AWS S3
Stockage d’objet cloud compatibleMinIO est un système de stockage d’objet cloud compatible AWS S3, opensource, et facilement mis en place via Docker par exemple, pour stocker des documents et y accéder via QGIS.
A venirNous cherchons à améliorer cette fonctionnalité pour les prochaines version de QGIS : nous aimerions par exemple :
- ajouter de nouveaux types de stockage,
- améliorer le rendu des photos dans les fonds de carte,
- charger un projet directement à partir d’un stockage externe,
- etc ! on peut imaginer de nombreux usages complémentaires. N’hésitez pas à nous faire part de vos besoins
Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.
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9:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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9:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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9:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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9:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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9:30
La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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9:30
Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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9:30
Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
sur CybergeoIn France, the integration of climate and energy issues in the spatial planning tools of local authorities is compulsory for cities with more than 20000 inhabitants. Through the example of Toulouse Metropole, the interdisciplinary work here presented make use of the available geographic and climatic data to perform spatial microclimatic diagnostics and its translation into recommendations to address thermal summer comfort. Analysis maps and strategic maps for daytime and night time are presented for thermal and aeraulic analysis taking advantage of available numerical simulations at 250x250 m, one year of duration and local weather type classifications. A three years long collaboration with the local authority and the urban agency allowed the co-construction of the cartographic protocol and the publication of an Atlas as well as a set of guidelines. Collaboration with a network of French cartographers allowed original propositions on graphic semiology as visual organization, the cho...
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8:42
Générateurs d'applications web ArcGIS, lequel choisir ?
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierNotre monde est de plus en plus piloté les données et, dans tous les métiers, nous tirons parti des données pour donner un sens aux informations, résoudre des problèmes, communiquer et collaborer. L'optimisation de l'interface présentant les données améliore l'expérience du public ciblé et c'est particulièrement évident avec des données géospatialisées.
Dans des environnements business très compétitifs, dans des domaines de gestion opérationnelle d'infrastructure ou de recherche scientifique complexe, les organisations cherchent aujourd'hui à analyser et à partager les informations plus efficacement. Une stratégie efficace pour y parvenir consiste à s'appuyer sur le potentiel des générateurs d'applications ne nécessitant pas ou peu de code. Avec un générateur d'applications, vous pouvez facilement créer des applications web pour présenter vos données ou vos cartes et engager votre public de manière plus interactive.
ArcGIS propose aujourd'hui 4 générateurs d'applications :
Si vous pouvez créer une carte, vous pouvez créer une application ! C'est aussi simple. Voici quelques-unes des fonctionnalités communes prises en charge par tous les générateurs d'applications :
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Configurable : les interfaces du générateur d'applications sont
conçues pour être conviviales et accessibles à tous les utilisateurs. Ils
fournissent une variété d'outils tels que des interfaces glisser-déposer,
des composants prédéfinis ou des modèles qui simplifient le processus de
création d'applications personnalisées. Quelle que soit votre expertise en
matière de développement, vous pouvez facilement créer des applications web à
partir de zéro sans écrire le moindre code.
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Plusieurs options de conception : vous pouvez créer des
applications captivantes qui répondent à toutes vos exigences
fonctionnelles et de "branding". Les générateurs d'applications offrent un large
éventail d'options de style, de couleur et de mise en page, vous
permettant de créer des applications qui permettent à votre public de
prendre des décisions éclairées.
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Intégration des données et des cartes : les générateurs
d'applications sont disponibles à la fois dans ArcGIS Online et ArcGIS
Enterprise, facilitant le partage transparent de cartes et de données avec
d'autres membres de l'organisation ou plus large encore. Vous pourrez tirer parti d'une gamme d'outils, de contenus et de données
préexistants.
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Adapté et optimisé pour les mobiles : les applications que
vous créez seront adaptées aux mobiles et s'adapteront aux différentes
tailles d'écran sur lesquelles elles sont visualisées. Les applications
optimisées pour les mobiles peuvent également être conçues et configurées
spécifiquement pour être visualisées et utilisées sur des appareils
mobiles.
- Partage sécurisé : Dans la logique du système ArcGIS, les créateurs d'applications offrent un cadre de sécurité robuste et efficace pour contrôler l'accès et appliquer les autorisations. Vous partagerez vos applications avec un groupe, de manière publique et en privé.
Ci-dessous un récapitulatif des capacités de chaque générateur d'application et apprenez à en sélectionner un ou plusieurs en fonction de vos besoins en création d'application.
Comparatif simplifié des capacités des quatre générateurs d'applications
Considérations pour choisir un générateur d'application web ArcGIS
Lorsque vous déciderez avec quel générateur d'application travailler, il sera utile de prendre d'abord en compte ces quatre facteurs :
1. Objectifs (Données)
Avant de créer votre application, il est toujours judicieux de définir clairement ses objectifs. Vous déterminerez les objectifs principaux que votre application doit atteindre, tels que communiquer des états, répondre à des questions, rationaliser les flux de travail, raconter une histoire, donner un contexte aux données, impliquer le public ou encore collecter des données.
L'objectif de votre app indique souvent le type de données que vous devez collecter ou intégrer. Vous pouvez également commencer par examiner les données dont vous disposez, puis évaluer leur importance pour les parties prenantes ou le public ciblé. Pourquoi les utilisateurs auraient-ils besoin d'interagir ou d'apprendre à partir des données ?
Les questions que vous devez généralement vous poser à ce stade sont les suivantes :
- Y a-t-il un objectif unique ou y en a-t-il plusieurs ?
- Est-ce que cette application interactive enrichira-t-elle mes données ?
- Fera-t-elle partie d'une tâche au sein d'un flux de travail ?
- Comment aimerais-je que l'application finale fonctionne ?
- A quoi je veux qu'elle ressemble ?
Les générateurs d'applications peuvent être utilisés pour atteindre divers objectifs, dont certains incluent :
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Présentez vos cartes : tous les générateurs d'applications peuvent intégrer
des cartes ! ArcGIS Instant Apps et ArcGIS Experience Builder proposent
tous deux des modèles spécifiques qui garantissent la facilité
d'utilisation et offrent aux utilisateurs la possibilité d'interagir avec
une carte. ArcGIS Instant Apps peut être utilisé pour présenter vos
cartes, partager des informations locales, assembler différents types de
contenu en un seul emplacement et permettre aux utilisateurs d'interagir
avec des données telles que des images, des graphiques, des
filtrages temporelles, etc.
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Communiquer en temps-réel la situation : ArcGIS Dashboards fournit une application ciblée
d'une seule page pour communiquer l'état et les informations en temps
réel. Ces tableaux de bord peuvent également être intégrés aux autres
générateurs d'applications pour les utilisateurs qui souhaitent non
seulement communiquer leur statut, mais également créer des applications
avec un écran de défilement et plusieurs pages. ArcGIS Experience Builder
propose également des modèles de tableau de bord avec lesquels vous pouvez
commencer et personnaliser davantage.
Un tableau de bord sur un écran bureautique et un téléphone mobile
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Raconter une histoire : Si vous souhaitez raconter une histoire ou
fournir un contexte aux données, ArcGIS StoryMaps a tout ce dont vous avez
besoin pour créer des histoires numériques qui inspirent et informent.
Grâce à des cartes, des applications intégrées, du texte narratif, des
images et d'autres médias, vous pouvez créer une application qui fournit
un contexte significatif à votre travail. Vous pouvez créer des histoires,
des articles, des présentations, des rapports, des ressources
participatives, des briefings, des études de cas, etc.
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Unifier vos applications et votre contenu en un seul endroit : les
applications créées avec ArcGIS Experience Builder sont très polyvalentes. Si vous avez besoin de combiner plusieurs workflows,
intégrations d'applications, intégrations ou pages, alors ArcGIS
Experience Builder est votre meilleure option. Vous pouvez également
utiliser le modèle "Portfolio" d'ArcGIS Instant Apps pour présenter différents
types de contenu ArcGIS associé. Créez et réorganisez des sections dans
lesquelles les utilisateurs peuvent naviguer pour afficher des cartes, des
scènes et des applications, des fichiers PDF et image et des pages web
intégrées.
- Collecter des données : si vous cherchez à collecter des données, tous les générateurs d'applications peuvent intégrer des formulaires intelligents configurés à partir d'ArcGIS Survey123.
Remarque importante : il ne s'agit que de quelques exemples, mais tous les générateurs d'applications peuvent être utilisés à des fins multiples.
2. Public ciblé
Lorsque vous avez déterminé le générateur d'application approprié pour votre projet, il vous faudra aussi prendre en compte le public ciblé. Sont-ils des experts du domaine, des dirigeants d'entreprise ou des citoyens impactés ? Votre type d'audience aidera à déterminer quel générateur d'application convient à votre projet. D'autres facteurs importants à considérer sont les compétences techniques de votre public, leur familiarité avec les SIG, les outils ou les interfaces, leur ouverture à l'adoption de la technologie et leur capacité à suivre une formation approfondie. Les utilisateurs avancés peuvent être plus enclins à interagir avec des applications prenant en charge plusieurs flux de travail ou permettant une configuration élevée.
Il est essentiel d'examiner les besoins de votre public potentiel. Par exemple, l'accessibilité ou l'aide à la traduction sont-elles pertinentes pour eux ? Quelle région ou quelles langues parlent-ils ? Auront-ils besoin d'accéder aux informations via un appareil mobile ou un navigateur web ? Auront-ils besoin d'utiliser d'autres applications ou de partager uniquement des informations au sein de l'application que vous créez ?
Pour plus d'informations sur l'accessibilité, vous pouvez consulter les rapports de conformité d'accessibilité des générateurs d'application.
Pour plus d'informations sur la prise en charge des langues et les traductions, consultez les langues prises en charge dans ArcGIS Online. Les générateurs d'applications ne disposent actuellement pas de capacités de traduction de contenu ou de données. ArcGIS Instant Apps prévoit de publier une fonctionnalité de changement de langue pour tous les modèles à la fin de 2023. Elle permettra aux auteurs d'applications de traduire le texte défini par l'utilisateur dans leurs applications dans une ou plusieurs langues.
Remarque importante : si vous avez plusieurs objectifs ou publics, envisagez de créer plusieurs applications. Esri recommande une seule application par audience ou objectif.
3. Conception et personnalisation
Une fois que vous aurez une meilleure compréhension de l'objectif et de l'audience de votre application, il sera facile d'identifier la mise en page, le style et les fonctionnalités dont votre application a besoin.
Quelques fonctionnalités de création d'applications incluent des données 3D, des images, des pièces jointes, l'édition et la collecte de données. D'autres fonctionnalités liées à la marque telles que les couleurs et les polices personnalisées, le CSS, la symbologie ou l'URL/l'intégration personnalisée permettent de personnaliser la mise en page pour chaque application que vous décidez de créer.
Pour une liste des fonctionnalités fournies par les créateurs d'applications, veuillez consulter la matrice ci-dessous :
Pour une liste détaillée des capacités des Instant Apps ArcGIS, vous pouvez consulter cette matrice.
4. Profil du créateur de l'application (vous)
Votre capacité et votre connaissance de la technologie SIG joueront un rôle dans la prise de décisions concernant les applications. Vos compétences et vos choix de conception guideront votre décision dans le choix du bon outil.
Pensez à la maîtrise des données et des outils disponibles, au temps dont vous disposez pour terminer un projet, à votre désir d'apprendre de nouvelles technologies et à votre flair personnel et à vos choix de conception.
Vous pouvez sélectionner un générateur d'application en fonction de ses capacités de personnalisation et de votre familiarité avec le produit. Si vous cherchez à créer une application web intuitive dans un but précis en seulement 5 minutes, ArcGIS Instant Apps pourrait être votre meilleur choix.
Le mode "express" offre l'ensemble des choix essentiels que vous devez prendre en compte pour configurer et publier une application qui fonctionne bien aussi efficacement que possible. Vous pouvez également utiliser le mode de configuration "complète" avec des configurations supplémentaires pour concevoir votre application instantanée.
ArcGIS StoryMaps propose des conceptions modernes et élégantes avec des éléments tels qu'une page de couverture, des thèmes, une galerie d'images, une visite guidée, un side-car et une chronologie que vous pouvez ajouter. Gardez à l'esprit que l'art de la narration numérique peut nécessiter plus d'efforts si vous créez un contexte qui sera utilisé pour influencer votre public.
Les tableaux de bord ArcGIS peuvent être conçus pour des publics, des événements et des situations spécifiques. Avec plusieurs options de structure et de conception, vous pouvez faire passer les tableaux de bord de bon à excellent. Incluez des outils de visualisation de données, notamment des cartes, des listes, des graphiques et des jauges.
Avec ArcGIS Experience Builder, vous pouvez commencer avec un modèle centré sur la carte ciblée si vous avez moins de temps pour créer votre application ou si vous devez recréer une application ArcGIS Web AppBuilder que vous utilisiez. Si vous disposez de plus de temps et de compétences en matière de codage (JavaScript, React.js notamment), vous souhaiterez peut-être créer des widgets personnalisés et étendre vos applications en utilisant l'édition développeur d'ArcGIS Experience Builder.
En fin de compte, à mesure que vous vous familiariserez avec ces outils, le temps et les efforts nécessaires pour créer une application diminueront.
Il n'y a pas une solution unique lors du choix du générateur d'application à utiliser. Cela dépendra de l'objectif de votre application, des données dont vous disposez, des exigences de votre public, du niveau de conception ou de personnalisation dont vous avez besoin, ainsi que de vos propres compétences et de votre familiarité avec les outils. Nous espérons seulement vous fournir des conseils sur l'outil qui conviendrait le mieux à votre situation. Nous avons hâte de voir les applications que vous créez !
Pour aller encore plus loin
Vous voulez plonger plus profondément dans le monde des générateurs d'applications Esri ? Je vous encourage à poser des questions à vos interlocuteurs techniques habituels chez Esri France, à partager vos idées et à commenter sur le site de la Esri Community ou dans le groupe App Builders LinkedIn.
Enfin, dans le prolongement de cet article, je vous recommande également cet atelier technique qui aura lieu le 9 octobre prochain dans le cadre de la conférence "SIG2023 - Le Géo événement".
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Configurable : les interfaces du générateur d'applications sont
conçues pour être conviviales et accessibles à tous les utilisateurs. Ils
fournissent une variété d'outils tels que des interfaces glisser-déposer,
des composants prédéfinis ou des modèles qui simplifient le processus de
création d'applications personnalisées. Quelle que soit votre expertise en
matière de développement, vous pouvez facilement créer des applications web à
partir de zéro sans écrire le moindre code.
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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8:30
Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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8:30
La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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8:30
Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.