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8:30
« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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7:45
Que reste t’il de nos forêts ?
sur Carnet (neo)cartographiqueLe changement climatique, la chaleur suffocante et maintenant, la soudaine tombée du froid. Est-ce que cela pourrait être dû à la baisse du couvert végétal ? Je demande…
A la faveur d’une collaboration en cours avec la FPAE, je suis sortie de ma zone de confort cet été pour essayer de prendre l’air, en m’intéressant aux forêts du Bassin du Congo ; le lien entre les très fortes températures et les épisodes de sécheresse que nous connaissons en Europe de l’ouest, le changement climatique et le lien avec le couvert végétal m’intéressant a priori.
N’étant pas familière avec ces sujets liés aux paysages végétaux, je suis entrée dans le sujet en commençant par me promener au cœur de bases de données librement accessibles en ligne – des bases de données que j’ai d’abord dû identifier. Je ne vais pas entrer dans trop de détail sur les données et les traitements réalisés, juste présenter quelques résultats cartographiques ci-après et probablement dans de prochains billets.Alors, pour commencer sur ce sujet des forêts, intéressons-nous aux forêts « encore intactes ». Cela tombe bien, un groupe de chercheurs à publié différents articles sur le sujet (voir notamment Potapov et al. 2017) qu’ils partagent sur www.intactforests.org, permettant alors de les caractériser et de les cartographier.
Un « paysage forestiers intact (PFI) est une étendue ininterrompue d’écosystèmes naturels à l’intérieur de la forêt actuelle, sans aucun signe d’activité humaine détectée à distance et suffisamment vaste pour que toute la biodiversité autochtone, y compris les populations viables d’espèces à large répétition, puisse être maintenue.
Pour les besoins d’évaluation globale, un PFI est défini [harmonisé au niveau mondial] comme un territoire formé d’écosystèmes forestiers et non forestiers très peu influencés par l’action anthropique, avec (i) une superficie d’au moins 500 km² (50 000 ha), (ii) une largeur minimale de 10 km (mesurée comme le diamètre d’un cercle englobant minimum le territoire concerné), et (iii) une largeur minimale de corridor/appendice de 2 km.
Les zones présentant des traces de certains types d’influence humaine sont considérées comme perturbées ou fragmentées et ne peuvent donc être incluses dans le PIF ».
Greenpeace, 2023 (trad. F. Bahoken),Une base de données disponible à plusieurs dates a également été construite sur ces PFI par un collectif de cartographes : l‘Impact Forest Landscape mapping team appartenant à Greenpeace, WRI, WCS, Département de Géographie de l’Univ. du Maryland, Transparent World et WWF (Russie),
J’ai été très très surprise de voir l’état de l’extension forestière en 2020 (dernière date disponible), particulièrement en Afrique et dans le bassin du Congo. La carte réalisée est littéralement dramatique. Jugez-en par vous mêmes.
Paysages forestiers « encore intacts » en 2020 dans le bassin du Congo
La forêt a t-elle été réduite rapidement ? Quelle était son emprise en 2000, par exemple ?
Paysages forestiers intacts en 2000 dans le bassin du Congo
Ce n’est pas vraiment mieux qu’en 2000 et c’est le moins que l’on puisse dire. Pour mieux se rendre compte de l’étendue du désastre, j’ai superposé les deux cartes précédentes sur l’extension historique du couvert forestier
Évolution du couvert forestier dans le bassin du Congo entre 2011 et 2020
Références :
– Potapov, P., Hansen, M. C., Laestadius L., Turubanova S., Yaroshenko A., Thies C., Smith W., Zhuravleva I., Komarova A., Minnemeyer S., Esipova E. “The last frontiers of wilderness: Tracking loss of intact forest landscapes from 2000 to 2013” Science Advances, 2017; 3:e1600821
– Bases de données IFL mapping team Intact Forest Landscapes 2000/2013/2016/2020.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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22:41
Les stations de ski fantômes : mythes et réalité d’un angle mort de la géographie du tourisme
sur Les cafés géographiquesPar Pierre-Alexandre Metral
Doctorant en géographe – Université Grenoble AlpesPierre-Alexandre Metral qui réalise actuellement une thèse à l’UGA dans le cadre du Labex Innovations et Transitions Territoriales en Montagne (ITTEM) intitulée « La montagne désarmée, une analyse des trajectoires territoriales des stations de ski abandonnées » est intervenu le 18 avril 2023 à Chambéry dans le cadre d’un Café Géographie.
En guise de préambule, l’intervenant est revenu sur ce « phénomène des stations de ski fermées qui revient de plus en plus fréquemment dans les médias à travers le mythe de la station de ski fantôme ». Selon lui, le terme de « station de ski fantôme » est une dénomination bien particulière qui fait éminemment référence à une activité ancienne qui viendrait marquer l’histoire d’un territoire vécu et qui s’ancrerait comme un traumatisme qui ne passe pas.
Pour ce dernier, la station de ski fantôme renvoie à l’omniprésence des friches constituées d’un certain nombre de bâtiments et d’infrastructures délaissés, qui s’établissent comme des marqueurs de déprises sur les territoires, symbolisés par la rouille de ces installations. Des friches qu’il caractérise comme des espaces en « accès libre pour des pratiques contre culturelles ».
A partir de ce cadrage, Pierre-Alexandre Metral propose la problématique suivante pour ce Café géo : Est-ce que le mythe de la station de ski fantôme est représentatif de la mise à l’arrêt des domaines skiables français ?
1/ La « fin touristique » : normalité ou anomalie ?
Pour l’intervenant, la vie de tout produit économique est marquée par l’idée de cycle de vie allant d’une introduction sur un marché jusqu’à son retrait. Pour transposer ce cycle de vie au cadre du tourisme, il évoque les travaux de Michel Chadefaud pour qui « le tourisme est un bien non durable […] marqué par une activation et une désactivation ». Pour illustrer ses propos, Pierre-Alexandre Metral projette la figure du cycle de vie d’un bien touristique.
Fig 1 : cycle de vie des produits touristiques – Michel Chadefaud 1988
A l’issue de la présentation de cette figure, le doctorant a proposé une série d’illustrations de proximité au public en présentant diverses « fins touristiques » du bassin chambérien. Il a notamment évoqué le cas de l’abandon du téléphérique du Mont Revard qui a fonctionné jusqu’à la fin de la décennie 1960 en lien avec l’activité thermale de la ville d’Aix-les-Bains.
Fig 2 : La gare de départ en 2022 – P-A Metral
2/ Pourquoi un domaine skiable ferme-t-il ?
En réponse à cette interrogation, Pierre-Alexandre Metral évoque des conditions d’exploitation de plus en plus vulnérables :
– Obsolescence des conditions d’exploitation liée au manque de neige
– Obsolescence face à la concurrence entre petits et grands domaines skiables
– Obsolescence du site d’implantation en raison d’accès routiers complexes
– Obsolescence de l’équipement avec des coûts d’exploitation et de maintenance de plus en plus onéreux corrélé au vieillissement des installations
– Obsolescence de certains modèles de développement en lien avec la disparition des classes de neige par exempleConcrètement, il lui est possible d’identifier 3 causes majeures de fermeture. En premier lieu et principalement, le motif économique avec des domaines skiables non rentables (ex : Pugmal dans les Pyrénées et ses 9,2 millions d’euros d’endettement). Vient ensuite l’épuisement des ressources humaines avec le départ en retraite d’exploitants privés sans transmission du capital touristique. Ce fut par exemple le cas dans le Jura où le petit téléski des Clochettes cessera son exploitation à la suite au décès de son fondateur et exploitant. Enfin, le cas des fermetures stratégiques liées à la mauvaise qualité des sites d’implantation et au redéploiement des activités sur de meilleures pentes. Pierre-Alexandre Metral évoque pour cela l’éphémère domaine de Supervallée à la Bresse (5 années d’exploitation), implanté sur un secteur pluvieux, qui deviendra suite à son déplacement en altitude la station de La Bresse, plus grand domaine skiable du massif vosgien.
Fig 3 : stade de neige du Puigmal en 2020, P-A Metral
3/ Quelle est la géo-histoire du phénomène de fermeture ?
Cette troisième partie est l’occasion pour l’intervenant de mettre en avant l’absence d’inventaire des domaines fermés. Pour remédier à cet écueil, il s’est attaché dans le cadre de sa thèse à réaliser un inventaire exhaustif à partir de différentes sources qu’il présente au public : ouvrages et articles scientifiques anciens sur le ski, articles de presses locales, cartes topographiques, cartes postales et vues aériennes anciennes … Tout cela lui permettant « d’établir une base de données spatialisée des sites fermés en France. S’ensuit la présentation d’une animation cartographique qui présente les ouvertures et les fermetures de stations sur l’hexagone entre 1920 et 2022.
Fig 4 : Carte de localisation des sites français fermés et actuellement actifs en 2022 – BD STATIONSFERMEES, P-A Metral, 2022
A l’issue de cette animation Pierre-Alexandre Metral indique que ce phénomène de fermeture de stations touche tous les massifs montagneux en France (sauf la Corse) avec un épicentre dans les Alpes compte tenu de l’ampleur de ce dernier. Il présente également un taux de fermeture (rapport entre le nombre de sites fermés et actifs) tiré de ces travaux de thèse à hauteur de 31 %. Un taux apparaissant inégal en fonction des massifs de montagne : la moyenne montagne apparaissant en moyenne bien plus marquée par le phénomène de fermeture. Il termine son analyse statistique en cherchant à recontextualiser l’ampleur des fermetures en France : « les petits domaines skiables de basse ou moyenne montagne apparaissent donc les plus fragiles. Ils représentent au total 350 kilomètres de pistes en cumulé, soit une perte sèche de 3,34 % du domaine skiable français actuel ».
4/ Les stations fantômes sont-elles réellement des stations ?
Cette nouvelle interrogation proposée par Pierre-Alexandre Metral, lui permet de faire remarquer qu’un grand nombre de « stations fantômes » sont en réalité : des centres de ski (135/186) , soit des sites mono-spécialisés dans la pratique du ski, parfois rudimentaires, ne comptant uniquement les équipements essentiels à la pratique (parking + remontée mécanique) des stades de neige (43/186) auquel il faut ajouter la fonction de services touristiques in situ (location de ski, petite restauration…) et enfin de toutes petites stations touristiques (8/186) qui comptaient quelques lits marchands pour une offre de séjours. Il conclut ce quatrième temps en indiquant qu’en réalité les sites apparentés à de « petites stations touristiques » sont encore peu concernés par les mises à l’arrêt de leurs domaines skiables. Pour autant, la dynamique de ces 20 dernières années expose que ces sites tendent de plus en plus à être touchés par l’arrêt de l’offre de ski.
5/ Une incarnation de la station fantôme : la friche touristique
Ce cinquième temps proposé par le doctorant lui permet d’évoquer les pistes possibles de reconversion des appareils de remontées mécaniques définitivement mis à l’arrêt. Néanmoins, il avertit d’emblée le public que ces reconversions sont pour beaucoup illusoires : les réactivations des domaines skiables sont risquées, la mono-spécialisation des équipements fait que le réemploi du matériel pour des loisirs d’été est extrêmement rare, que le marché de l’occasion est devenu une niche impénétrable faute à un matériel vieillissant et totalement obsolète.
Toujours en lien avec cette question de la friche touristique, l’intervenant aborde la question du démontage des appareils dont le coût est très élevé (entre 5000 et 20 000 € pour un téléski), avec bien souvent à la sortie des installations laissées en place et qui se détériorent faute de financements et parfois même à l’oubli des appareils le temps passant. Le « bilan comptable » du délaissement des appareils des sites fermés français est ainsi présenté : 92 appareils en friche en France en 2023 répartis en 3 catégories : 87 téléskis, 3 télésièges, 2 téléphériques. Si la majeure partie des appareils délaissés sont issus de fermetures récentes et qu’ils pourront éventuellement être réactivés, 30 appareils ont tout de même été abandonnés il y a plus de 20 ans ; les plus anciens depuis 1951.
6/ Vers la fin des friches touristiques ?
Cet avant-dernier point permet à Pierre-Alexandre Metral de revenir sur les initiatives nouvelles visant à accompagner le démontage et contenir le phénomène de délaissement. Au premier chef, les dispositions de la Loi Montagne II (2016) fixant notamment un échéancier dans le temps pour aboutir à un démontage. Le doctorant dans une posture plus critique pointe cependant ses limites, notamment la non-rétroactivité de ces dispositions faisant que les appareils d’ores et déjà délaissés ne sont pas concernés.
Par la suite, les corps intermédiaires engagés dans le démantèlement sont présentés. D’une part, Mountain Wilderness, l’acteur historique du démontage des installations obsolètes qui depuis 2001) a opéré par la voie bénévole au retrait d’une vingtaine d’appareils. D’autre part, la chambre professionnelle des exploitants de domaines skiables (Domaines Skiables de France) est engagée à l’organisation du démontage de 3 appareils délaissés par ans avec le concours d’opérateurs régionaux encore actifs qui vont réaliser les travaux dans une logique de solidarité.
Fig 5a et 5b : Le démantèlement des téléskis de Sainte-Eulalie (07) – P-A Metral, 2020
7/ La reconversion des anciennes stations de ski
Ce dernier temps proposé par l’intervenant est l’occasion de dresser des perspectives en matière de revivification des sites après la fermeture des domaines alpins. Il identifie ainsi un ensemble de trajectoires : le retour à l’état pré-touristique (alpages, forêt) et des activités agro-sylvo-pastorales. La reconversion des sites en bases de loisirs de montagne avec le développement d’activités organisées sur la saison d’été. Le réinvestissement des logements touristiques pour de l’habitat permanent, transformant ainsi les anciennes stations en hameaux de montagne. Enfin, Pierre-Alexandre Metral ne minore pas les pratiques récréatives réalisées en autonomie (ski de randonnée, vtt…), parfois aussi furtives, dissidentes et contre-culturelles (free party, street ski, street art…) qui dans une logique de réappropriation, redonnent de la vie et du sens aux anciens sites abandonnés.
Conclusion :
Pour Pierre-Alexandre Metral « le phénomène de fermeture est important en effectif avec 186 sites concernés », néanmoins la plupart sont de tailles insignifiantes, bien loin de l’image de la station fantôme évoquée en introduction. Ce mythe s’ancre en réalité sur « des cas sensationnels, très visuels et au final peu représentatifs du paysage réel des fermetures françaises ». Ces mises à l’arrêt illustrent, « plus que la fin du ski », la disparition d’un modèle de développement spécifique aujourd’hui presque disparu : les centres de ski. La carte du ski français se voit progressivement amputée des sites « de proximité », dédiés à l’apprentissage ; un ski de village, résolument social, où les tarifs pratiqués étaient aux antipodes des grands domaines alpins qui font la renommée du ski français.
Il termine ce café géo par ces mots « la station fantôme c’est le temps de l’incertitude, l’enjeu demain c’est de pouvoir anticiper en amont des fermetures la question de la remise en état des sites et leurs éventuelles reconversions ».
Par Yannis NACEF
Professeur agrégé de Géographie
Doctorant en Géographie – UMR 5204 EDYTEM – Université Savoie Mont Blanc – CNRS -
19:30
L’épicerie du monde. La mondialisation par les produits alimentaires du XVIIIe siècle à nos jours
sur Les cafés géographiquesPierre Singaravélou et Sylvain Venayre ont convié à l’écriture « d’une histoire du monde par les produits alimentaires » de très nombreux auteurs. Pas moins de 400 pages qui se dévorent à pleines dents. Vous ne serez pas surpris que le chapitre sur le vin soit confié à Jean-Robert Pitte et que Christian Grataloup vous invite à la consommation du thé et à la dégustation de la baguette de pain tandis que Philippe Pelletier vous propose sushi et saké. Emmanuelle Perez Tisserant offre le chili con carne et le guacamole. Sylvain Venayre nous sert des charcuteries et du ketchup, Pierre Singaravélou opte pour le whisky et le rhum. Une centaine de produits sont proposés, dans un inventaire à la Prévert, où chacun pourra tout à la fois s’instruire gaiement et se mettre l’eau à la bouche. A vous tous, gourmands ou gourmets, ils offrent un savoureux voyage dans la grande « épicerie du monde ». Vous terminerez avec une coupe de champagne proposée par Stéphane Le Bras.
L’épicerie, magasin consacré aux produits alimentaires, se généralise au milieu du XVIIIe siècle. Mais le commerce des épices est bien plus ancien. En Angleterre la guilde des poivriers date de 1180 et l’épicerie est « magasin d’épices » avant de devenir boutique de produits alimentaires. La Révolution industrielle et la révolution des transports vont mondialiser les désirs identitaires, dont ceux liés à la gastronomie. Les expositions universelles apporteront à leur tour une mondialisation des offres. La baguette française, le roquefort et bien sûr les vins français doivent paraître sur les grandes tables, au XXe siècle.
Qui ne connaît à présent le Christmas pudding, emblème de l’empire britannique, la pizza italienne, le saké japonais, la féta grecque ou le ceviche péruvien ! Mais êtes-vous sûrs de connaître la patrie du couscous, du houmous, de la vodka ?L‘accès aux produits alimentaires est vital pour les populations. Des guerres peuvent éclater ici ou là. Les historiens ont noté la destruction du thé britannique par les colons de Boston en 1773. Dans un contexte différent, la guerre entre l’Ukraine et la Russie (ou plus exactement l’invasion de l’Ukraine), enclenchée en février 2022, comporte un volet alimentaire : celui des céréales exportées par l’Ukraine mais à présent retenues par les navires russes. Cela va provoquer des crises alimentaires graves, deux milliards de personnes restant frappés de malnutrition.
Les pratiques sociétales évoluent. Il n’y a pas si longtemps on pouvait rester plusieurs heures à table lors des repas dominicaux ; il y avait l’heure du thé en Angleterre, l’heure du raki en Turquie. Les femmes au foyer préparaient « avec amour » des plats appétissants. Mais la généralisation du travail féminin a conduit à la consommation de boîtes de conserves puis de plats surgelés. La publicité s’est chargée de vous faire acheter du Coca Cola dès 1916 !
Au début du XXIe siècle, la restauration doit être rapide, autour d’une baraque à frites ou à hot-dogs, ou à hamburgers. Le fish and chips eut son heure de gloire, mais s’affirmer végétarien ou vegan, c’est « être tendance » dans les années 2020.Consommer tel ou tel produit pouvait être recommandé par le corps médical. Ainsi le whisky et le vin de Porto facilitaient la digestion ou bien soignaient la goutte. Mais aujourd’hui l’OMS nous met en garde en listant des produits cancérigènes ou favorisant l’obésité… On ne sait plus à quel saint se vouer… Rassurez-vous, les Appellations d’Origine Contrôlée (AOC) vont nous permettre non seulement de choisir les meilleurs produits mais aussi ceux qui bénéficient d’un contrôle sanitaire.
Dans l’introduction de l’ouvrage, on peut lire une citation de Roland Barthes qui déclarait que la nourriture suscitait trois sortes de plaisir : celui de la convivialité, par le fait de partager le même plat ; celui de la réminiscence, qui nous fait retrouver les goûts de notre enfance ; et celui du nouveau, de l’insolite qui nous attire vers celles et ceux que nous ne connaissons pas encore.
Un savoureux voyage à ne rater sous aucun prétexte.Maryse Verfaillie, août 2023
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16:50
Cartes et données sur les tremblements de terre au Japon depuis 1923
sur Cartographies numériquesA l'occasion du 100e anniversaire du grand tremblement de terre du Kant?, le quotidien japonais Nikkei propose une reconstitution cartographique de la façon dont près de la moitié de la ville de Tokyo a été détruite le 1er septembre 1923. Le séisme qui a touché le centre de la capitale avait une magnitude de 7,9. Frappant vers midi alors que les familles préparaient leurs repas, il a provoqué de nombreux incendies hatisés par des vents violents, particulièrement destructeurs du fait de constructions majoritairement en bois.
« Comment les incendies ont ravagé Tokyo pendant 46 heures » (une storymap proposée par Nikkei)
Tokyo a brûlé pendant 46 heures après le tremblement de terre. À l’époque, la superficie de la ville s’élevait à 79,4 kilomètres carrés. Sur ce total, les incendies ont brûlé 34,7 km², soit plus de 40 % du territoire urbain. À la suite du séisme massif de 2011 dans l'est du Japon, le gouvernement métropolitain de Tokyo a établi un « système de zones spéciales ignifuges » et a encouragé la démolition ou la reconstruction en dur de structures en bois vieillissantes.
Comparaison de trois séismes majeurs au Japon (supérieurs à une magnitude de 7)
Si on compare sur un siècle trois séismes supérieurs à une magnitude de 7, les dégâts humains et matériels ont globalement diminué au Japon. Mais les coûts financiers ont explosé du fait de l'essor urbain et de l'augmentation du nombre et de la valeur des biens. Le gouvernement japonais estime à environ 70 % les chances qu'un séisme de magnitude 7 se produise à nouveau d'ici 30 ans.
Le journal économique Nikkei a également commémoré le 100ème anniversaire du grand tremblement de terre de Kant? en créant une carte interactive qui montre l'épicentre et l'intensité des 13 680 tremblements de terre (supérieurs à une magnitude 5) qui ont frappé le Japon depuis 1923.
Tremblements de terre ayant eu lieu dans l'archipel japonais depuis 1923 (source : Nikkei)
L'épicentre de chaque séisme est représenté par une cercle proportionnel sur la carte. Plus le tremblement de terre est important, plus le cercle est gros. La couleur est modifiée en fonction de la magnitude (couleurs chaudes) et de la profondeur de l'épicentre (couleurs froides) : plus chacune devient grande (plus profonde), plus la couleur devient sombre.Les données utilisées pour réaliser cette carte sont issues du rapport mensuel sur les tremblements de terre (1er septembre 1923 - mars 2022) et la liste des lieux sismiques (avril 2022 - 31 juillet 2023) de l'Agence météorologique du Japon. Les données d'intensité sismique proviennent du rapport mensuel des tremblements de terre et de la base de données sur l’intensité sismique. Les valeurs de la liste des épicentres du séisme et de la base de données d'intensité sismique sont des valeurs provisoires. L'emplacement des limites de plaques tectoniques est basé sur les données publiées par l'Institut de recherche sur les tremblements de terre de l'Université de Tokyo. Les cartes estimant la probabilité de nouvaux tremblements de terre sont accessibles sur le site du Centre de promotion de la recherche sur les tremeblements de terre.
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Cartes-posters sur les tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques dans le monde (NOOA, 2022)
Un nouveau modèle de plaques tectoniques pour actualiser notre compréhension de l'architecture de la Terre
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Cartes et données sur le séisme au Maroc (septembre 2023)
Analyser et discuter les cartes de risques : exemple à partir de l'Indice mondial des risques climatiques
Une anamorphose originale montrant l'exposition accrue des populations au risque volcanique
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L'incendie de l'usine Lubrizol de Rouen et la cartographie des sites Seveso en France
Comprendre la mégapole japonaise en utilisant le site "To?kyo?, portraits et fictions"
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13:08
QGIS Blog: Plugin Update August 2023
sur Planet OSGeoIn August 13 new plugins that have been published in the QGIS plugin repository.
Here’s the quick overview in reverse chronological order. If any of the names or short descriptions piques your interest, you can find the direct link to the plugin page in the table below the screenshot.
Cesium ion Browse and add datasets from Cesium ion Land Use Analyzer A plugin for Land Use spatial analysis tools GNAVS GNSS Navigate and Save Soar – the new atlas Import or export maps via the Soar platform FotovolCAT Spatial analysis automation for solar power station sitting in Catalonia QGISSPARQL-Layer2Triple Layer2Triple osm2topomap A plugin intended to intermediate the process of using OSM data for official (authoritative) Topographc Maps, or rather, databases Plugin Exporter A QGIS plugin for exporting plugins GetBaseLine GetBaseLine Fast Field Filler The plugin was created to quickly fill in the fields in the attribute table. Radiation ToolBox Plugin Plugin for loading data from Safecast and other radiation monitoring devices LocationIQ Geocoding and Maps LocationIQ integration to add geocoding and map tiles to QGIS Proxy Handler Adds prefix proxy addresses to connections
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14:21
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierCe n'est pas l'édition 2023 de l'UTMB qui a lieu ce week-end qui démentira le succès croissant des trails. Cette activité sportive attire probablement autant pour ses cotés parfois extrêmes concernant l'aspect sportif mais aussi sur la beauté des paysages qu'il permet de découvrir. La StoryMap que j'ai retenue cette semaine présente différents itinéraires d'épreuves de trails se déroulant en Franche-Conté.
Cette storymap vise à recenser toutes les courses de trail organisées dans les départements de Franche-Comté. Son objectif principal est de rendre ces informations facilement accessibles à diverses personnes, notamment les coureurs, les accompagnateurs, les touristes, les habitants locaux et les éventuels futurs organisateurs d'événements. Elle inclut uniquement les courses qui ont eu lieu après la période post-covid19 et qui ont été organisées pendant au moins deux éditions.
La StoryMap présente les épreuves et leurs itinéraires en les classant par niveau et les ordonnant pas date durant l'année. Elle permet de découvrir à travers, une cartographie, une photo, une description, et un lien vers le site web, chacune des épreuves.
Techniquement, l'auteur a utilisé un élément de type "Map Tour" pour permettre au lecteur de naviguer, à travers la carte et via la liste, sur chaque épreuve. Configurée à l'aide de la solution ArcGIS StoryMaps, l'application et ses contenus sont hébergées sur ArcGIS Online, la plateforme SaaS Esri.
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11:10
From GIS to Remote Sensing: Road to the Semi-Automatic Classification Plugin v.8: Landsat and Sentinel-2 images download and preprocessing, classification
sur Planet OSGeoThis is the second post describing the main new features of the new version 8 (codename "Infinity") of the Semi-Automatic Classification Plugin (SCP) for QGIS, which will be released in October 2023.The new version is based on Remotior Sensus, a new Python processing framework.
The tool "Download products" has been updated to download Landsat and Sentinel-2 images from different services. In particular, through the service NASA Earthdata (registration required at [https:]] ) it will be possible to download the Harmonized Landsat and Sentinel-2 which are surface reflectance data product (generated with Landsat 8, Landsat 9, and Sentinel-2 data) with observations every two to three days at 30m spatial resolution (for more information read here). This is therefore a great source for frequent and homogeneous monitoring.Moreover, Copernicus Sentinel-2 images will be searched through the Copernicus Data Space Ecosystem API, while the images are downloaded through the Google Cloud service that provides the free dataset as part of the Google Public Cloud Data program.Other download services that were available in SCP 7 (e.g. Sentinel-1, ASTER images) will be available with future updates.
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10:21
Mapping the Great Kant? Earthquake
sur Google Maps Mania100 years ago yesterday, on September 1st 1923, the Great Kant? earthquake struck Japan. The earthquake struck near midday, at a time when many people were cooking lunch. In Tokyo, during and after the earthquake, fires spread across the city. In the 46 hours after the quake around 40% of Tokyo burned to the ground. Japanese newspaper Nikkei has marked the 100th anniversary of the Great
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17:45
GeoSolutions: Partnership with Ecoplan (Bosnia & Herzegovina)
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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12:06
HR TIR DA IRL (High Resolution Thermal Infra-Red Directional Anisotropy In Real Life)
sur Séries temporelles (CESBIO)Dans le cadre de la préparation de la mission Trishna, une question importante concerne la nécessité de corriger les effets directionnels dans les images, ainsi que la méthode à appliquer. Certains d’entre vous sont sans doute familiers de l’effet dit de « hotspot » dans le domaine réflectif, qui a été bien illustré sur notre blog. Dans le domaine de l’Infra-Rouge Thermique, les effets directionnels ne sont pas provoqués par une réflexion directe de la lumière du soleil, mais plutôt par un changement de proportion entre des éléments à l’ombre – donc plus froids – et des éléments au soleil – donc plus chauds – au sein du pixel. Un autre effet, connu sous le nom de gap fraction, est également relié au changement de proportion entre la fraction visible de sol nu et celle de végétation, qui ont des émissivités ou des températures bien différentes. Ces proportions changent continuellement avec les angles de vue du satellite, et quand ces angles sont parfaitement alignés avec les angles solaires, les éléments à l’ombre deviennent invisibles dans le pixel, ce qui cause une température observée plus élevée. Étant donné le champ de vue de +/-34° prévu pour Trishna, ce phénomène se produira régulièrement en fonction de la saison et de la localisation sur le globe.
Il est important de noter que la température de surface (LST pour Land Surface Temperature) n’est pas stable dans le temps comme peut l’être la réflectance de surface (SR pour Surface Réflectance). En effet les facteurs d’évolution principaux de la température de surface sont la météo et le cycle quotidien du soleil. C’est pourquoi, si les effets directionnels dans le domaine Infra-Rouge sont bien modélisés dans des codes de transfert radiatif comme SCOPE ou DART, et parfois observés lors des campagnes terrains instrumentés, ils sont plutôt difficile à observer dans les données satellites réelles, en particulier dans la gamme des Hautes Résolutions (en dessous de 100 mètres). Au CESBIO, nous sommes parti à la chasse (ou plus exactement à la pêche) dans le grand lac des données publiques de télédétection, et – coup de bol – nous avons eu une touche. Vous pouvez trouver notre récit complet ici (ou dans le preprint sur HAL):
Julien Michel, Olivier Hagolle, Simon J. Hook, Jean-Louis Roujean, Philippe Gamet, Quantifying Thermal Infra-Red directional anisotropy using Master and Landsat-8 simultaneous acquisitions, Remote Sensing of Environment, Volume 297, 2023, 113765, ISSN 0034-4257, [https:]] .
En cherchant des acquisitions quasi-simultanées entre Landsat-8 et le capteur aéroporté avec un grand champ de vue MASTER de la NASA (avec l’aide précieuse du JPL), nous avons pu observer la LST quasiment au même moment (à moins de 15 minutes d’intervalle), acquise sous deux angles de vue différents pour 9 scènes en Californie, dont 3 sont proches des conditions de hotspot, comme montré dans la figure ci-dessous (tracks (2), (8) et (12)) :
Différence de température entre MASTER et Landsat-8, en fonction des angles de visée azimut et zénith de MASTER. La couleur rouge (resp. bleue) signifie que MASTER est plus chaud (resp. plus froid) que Landsat-8. La position du soleil est marquée par une étoile orange.Nous avons observé des différences de LST jusqu’à 4.7K à l’intérieur du champ de vue prévu pur Trishna. En utilisant ces données pour estimer les paramètres de modèles de correction issus de la littérature, nous avons pu ramener cette erreur sous la barre des 2K dans tout les cas, même si nos expériences n’ont pas permis d’identifier le modèle le plus performant. La figure ci-dessous montre à quel point les différents modèles collent aux effets directionnels observés, quand leurs paramètres sont estimés à partir de toutes les observations.
Estimation aux moindres-carrés des paramètres de cinq modèles directionnels à partir des différences de température observées. L’axe vertical représente le pourcentage de variation de la température entre Landsat (considéré comme Nadir) et MASTER. Dans cette figure, les paramètres conjointement sur l’ensemble des données. Les lignes verticales en pointillés bleus représentent le champ de vue de Trishna.Un autre constat intéressant concerne la sensibilité des effets directionnels à l’occupation du sol et au stades de croissance de la végétation. En théorie, les paramètres des modèles devraient dépendre de ces facteurs. En effet, le mélange entre parties à l’ombre et au soleil, ainsi qu’entre végétation et sol nu, devrait changer de manière plus importante pour les couverts végétaux intermédiaires. Cependant, nous avons essayé de corréler les différences de températures observées entre MASTER et Landsat-8 avec une combinaison des cartes d’occupation du sol fournies par Copernicus (Copernicus Global Land Service Maps) et du NDVI fourni par Landsat-8. Nous n’avons pas observé de changement significatif des tendances entre les différentes classes et stades végétatifs, comme le montre la figure ci-dessous. Ceci ne veut pas dire que l’occupation du sol et le stade de croissance de la végétation n’est pas important pour la correction des effets directionnels, mais plutôt que les sources de données disponibles pour ces variables sont sans doute trop imprécises pour être utilisées de cette manière.
Moyenne ± écart-type des différences de température entre MASTER et Landsat-8, en fonction de l’angle de visée zénithal de MASTER, pour les classes principales ( >15% ) de chaque site.Même s’il reste beaucoup à faire pour intégrer la correction des effets directionnels dans les segments sols à venir, cette étude montre que sur un ensemble limité d’observations réelles (en Californie), les modèles paramétriques de la littérature avec un paramétrage statique peuvent être utilisés pour diminuer l’impact de ces effets. Cette étude plaide également pour des campagnes aériennes plus importantes dédiées à ce sujet (hors de la Californie), avec des survols simultanées de Landsat-8, afin de pouvoir qualifié et calibrer ces modèles avec un panel plus large de paysages et de conditions d’observations.
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12:04
HR TIR DA IRL (High Resolution Thermal Infra-Red Directional Anisotropy In Real Life)
sur Séries temporelles (CESBIO)=>In the frame of the preparation of the Trishna mission, one important question is : do we have to correct for directional effects, and how should we do it ? Some of you may be familiar with the so-called hotspot effect in the reflective domain, which is well illustrated on our blog. Well in Thermal Infra-Red domain, directional effects are not caused by direct reflection of the sun light, but rather by the change of proportion between shaded, cooler elements and sunlit, hotter elements within the pixel. Another effect, called gap fraction, also relates to a change in proportion between vegetation and ground seen in the pixel, since they have very different emissivities. Those proportions continuously change with the satellite viewing angles, and when the viewing angles of the satellite perfectly align with the sun angles, the shaded elements become invisible in the pixel, resulting in a higher observed temperature. Given the wide field of +/-34° of Trishna sensor, this will be occuring quite often depending on the season and the location.
It is noteworthy that the Land Surface Temperature (LST) is not as stable in time as Land Surface Reflectance (SR), since temperature is mainly driven by meteorological forcing and daily sun cycle. Therefore, if directional effects in TIR domain are well modeled by radiative transfer codes such as SCOPE or DART, and sometimes captured by instrumented field studies, they are quite hard to observe in real satellite data, especially in the High Resolution range (below 100 meter). At CESBIO, we went on a hunt (well actually, more a fishing party) in the wide lake of publicily available remote sensing data, and – luckily – we got a catch. You can read the full story here (or the preprint on HAL):
Julien Michel, Olivier Hagolle, Simon J. Hook, Jean-Louis Roujean, Philippe Gamet, Quantifying Thermal Infra-Red directional anisotropy using Master and Landsat-8 simultaneous acquisitions, Remote Sensing of Environment, Volume 297, 2023, 113765, ISSN 0034-4257, [https:]
By leveraging the MASTER airborne wide field of view sensor from NASA (with the kind support from JPL) and Landsat-8 near simultaneous acquisitions, we were able to observe the LST almost simultaneoulsy (less than 15 minutes appart) acquired under different viewing angles, for 9 scenes in California, 3 of which are close to hotspot conditions, as can be seen in the figure below (tracks (2), (8) and (12)).
Differences in temperature between MASTER and Landsat-8, depending on MASTER azimuth and zenith viewing angles. Red (resp. blue) mean MASTER is hotter (resp. cooler) than Landsat-8. The sun position marked by an orange star.We observed a LST difference of up to 4.7K within the future viewing angle of Trishna. By fitting parametric models from the litterature, we were able to reduce this error below 2K in all cases, though our experiments did not allow to determine which model should be preferabily used. The figure below shows how well the different models fitted the directional effects, when fitted on all tracks at once.
Least-Square fitting of five TIR directional models on SBT differences. Vertical axis represent the percentage of variation of SBT between Landsat-8 (considered as Nadir) and MASTER. In this figure, each model is jointly fitted on all tracks.Blue dashed vertical lines indicate Trishna field of view.Another interesting outcome of this study is the sensitivity to land cover and vegetation growing stage. In theory, model parameters should be driven by those factors. Indeed, the mix between shadow/sunlit and vegetation/bare soil should change more dramatically with intermediate vegetation covers. However, when we tried to relate the difference between MASTER and Landsat-8 observed temperature to a combination between a landcover class from Copernicus (Global Land Service maps) and NDVI stratas from Landsat-8 for the growing stage, we did not observe significant trends: all classes behave alike, as shown in the figure below. From this experiment we should not conclude that land-cover and vegetation growth stage is not important for directional effects mitigation, but rather that current available sources of land-cover are probably too coarse and imprecise to be used for the correction of directional effects.
Mean ± standard-deviation of unbiased SBT difference with repect to MASTER signed view zenith angle for the major land-cover classes (> 15%) of each track.While there is still a lot to do to get operational directional effects corrections in up-coming ground segments, this study shows that on a limited set of real life scenes (from California), parametric models from the litterature with a fixed set of parameter can be used to mitigate the impact of those effects. It also advocates for larger dedicated airborne campaigns (outside of California) with simulatenous flight with Landsat-8, so as to qualify and calibrate those models on a wider range of landscape and conditions.
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11:10
ArcGIS Reality for ArcGIS Pro, pour quoi faire?
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierNous tirons parti des technologies pour traiter des applications du monde réel dans des environnements opérationnels. Ces applications vont de la gestion d'un service de travaux publics, d'un bassin versant, d'infrastructures critiques, de la santé et sécurité publiques, à l'analyse d'images, aux études scientifiques et à la modélisation, et bien plus encore.
Vous avez besoin de données et d'informations à jour pour soutenir les systèmes de gestion du territoire, afin de prendre des décisions éclairées en amont et en aval. Ces données et informations géospatiales mises à jour sont intégrées de manière transparente dans le SIG existant et l'infrastructure de prise de décision.
Pratiquement toutes les cartes du territoire sont créées et mises à jour à l'aide d'images actuelles. Les organisations locales, régionales et nationales acquièrent régulièrement des images pour mettre à jour et maintenir leurs informations sur le territoire. Les nouveaux développements, l'inventaire des actifs, et les changements sont capturés dans des images haute résolution collectées par des avions, des drones ou des satellites. Cette imagerie est calibrée et photogrammétriquement corrigée pour supprimer une variété de distorsions spatiales avant de pouvoir être utilisée pour la création et la révision de cartes précises.
L'extension ArcGIS Reality for ArcGIS Pro fournit des produits de pointe pour la cartographie, l'analyse SIG et la modélisation. Les produits générés à partir de l'imagerie comprennent des ortho vraies, des nuages de points, des modèles numériques de surface (MNS), des maillages MNS, et des maillages texturés 3D avec des façades de bâtiments.
Les produits et les fonctionnalités d'ArcGIS Reality for ArcGIS Pro sont étendus avec des outils et des fonctionnalités d'ortho-cartographie qui traitent également des données satellitaires et des photographies aériennes numérisées.Ce qui rend ArcGIS Reality Mapping for ArcGIS Pro innovant, ce sont les nombreuses applications activées par ces produits très utiles. Ces produits prennent en charge l'analyse et les solutions SIG avancées telles que la détection des changements, les applications de surface et hydrologiques, l'analyse d'adéquation et la création de jumeaux numériques pour la modélisation et connaissance d'une situation.
Les produits d'ArcGIS Reality for ArcGIS Pro
Une condition préalable à l'utilisation d'ArcGIS Reality for ArcGIS Pro est l'imagerie à chevauchement multiple collectée par des plateformes de drones et d'avions. Ces images sont traitées à l'aide de méthodologies photogrammétriques rigoureuses pour produire des mosaïques d'ortho-images très précises pour les mises à jour cartographiques et les produits photoréalistes.
Nuage de points
Un nuage de points est fondamental et est utilisé pour produire les produits MNS, ortho-vraie, maillage MNS et maillage 3D. Un nuage de points photogrammétriques est une collection de points 3D générés à partir d'images superposées prises sous différents angles, y compris l'imagerie nadir, oblique ou les deux. Les pixels coïncidents dans les images superposées sont identifiées à l'aide de techniques d'appariement d'images, puis utilisés pour calculer le nuage de points d'altitude. Chaque point du nuage de points correspond à un emplacement spécifique dans l'espace 3D et contient des informations sur sa position, telles que les coordonnées X, Y et Z.
Les nuages de points représentent la géométrie de surface d'un objet ou d'un environnement, et incluent des éléments au sol et au-dessus du sol. Chaque point d'élévation peut être associé à des informations spectrales dans l'imagerie, qui peuvent être utilisées ensemble pour une analyse avancée.Que faire à partir d'un nuage de points dans ArcGIS Pro?- Modélisation 3D : L'utilisation principale des nuages de points photogrammétriques consiste à générer des modèles 3D précis et détaillés de l'élévation du sol, des objets et des environnements. Les points 3D peuvent être traités et reconstruits en surfaces et en maillages texturés, permettant une représentation et une visualisation virtuelles d'entités du monde réel. Voir la présentation de la boîte à outils 3D Analyst pour plus d'informations.
- Modèles d'élévation : Des éléments tels que les bâtiments et la végétation peuvent être filtrés pour créer des modèles numériques d'élévation de la terre nue encore appelés Modèles Numériques de Terrain (MNT). Les MNT sont utilisés pour la cartographie topographique, créant des cartes de contour, la dérivation des données sur l'inclinaison et l'aspect des pentes, la caractérisation des formes de reliefs et des visualisations ombrées, et l'analyse de l'adéquation. Voir la présentation de la boîte à outils Spatial Analyst pour plus d'informations.
- Hydrologie : Les nuages de points sont utilisés pour dériver des MNT hydro-renforcés utilisés dans la modélisation hydrologique et l'analyse des bassins versants. Ils aident à déterminer la direction du flux et à délimiter les réseaux de cours d'eau. Ces informations sont précieuses pour identifier les modèles et les caractéristiques de drainage, la modélisation des inondations et la gestion des ressources en eau. Voir les exemples d'applications d'analyse hydrologique pour plus d'informations sur les applications hydrologiques.
- Analyse géospatiale : Les nuages de points facilitent les mesures de distances, de surface, et les calculs volumétriques. Ils peuvent être utilisés pour analyser le terrain, la végétation, les environnements urbains, et d'autres caractéristiques géographiques artificielles et naturelles.
Ortho vraie
L'ortho vraie est le produit le plus couramment utilisé par les organisations chargées de la tâche critique de création et de mise à jour de cartes. La distorsion de perspective est supprimée de l'imagerie, et il n'y a pas de déplacement causé par le relief ou les hautes structures, ce qui donne une ortho-image sans caractéristiques de terrain obscurcissant l'inclinaison du bâtiment. Cela facilite la capture des empreintes de bâtiments, des réseaux, de l'état de santé des infrastructures, et la discrimination d'un plus grand nombre de caractéristiques d'intérêt.
Une ortho vraie est une imagerie aérienne ou de drone orthorectifiée corrigée à l'aide du nuage de points et d'un algorithme spécialisé utilisé pour décider quel pixel à partir de quelle image doit être pris pour chaque emplacement 3D. L'otho-image est construite en prenant cette décision pour chaque pixel jusqu'à ce que l'ortho-image entière ait été générée.
Que faire à partir d'une ortho vraie dans ArcGIS Pro?
L'utilisation principale d'ortho vraies est la création de cartes précises et la mise à jour SIG pour une grande variété d'applications. Avant tout, une caractéristique précieuse des ortho vraies est qu'elles sont géométriquement précises sur la base de méthodes photogrammétriques rigoureuses. Elles peuvent être enregistrées avec précision dans les couches terrestres SIG existantes et intégrées dans des bases de données géospatiales pour des mises à jour efficaces et efficientes.
Les principales applications des ortho vraies comprennent :- L'inventaire et la gestion des actifs : Les ortho vraies sont utilisées pour faire l'inventaire et la gestion des actifs tels que les bâtiments, les infrastructures, les équipements, les matériaux, et les ressources. Elles sont également utilisées pour l'évaluation du site et la détermination de l'état des actifs pour l'entretien et la gestion. Elles peuvent servir à la création de Plan de Corps de Rue Simplifié (PCRS) de haute précision.
- Détection des changements : Les ortho vraies sont excellentes pour la détection automatisée des changements. Dans les ortho-images standard, les bâtiments s'inclinent dans différentes directions par rapport au centre du cadre de l'image. Cela entraîne de nombreux faux positifs pour le changement, rendant l'ortho-image standard inadaptée à la détection automatisée des changements. Etant donné que l'inclinaison des bâtiments est supprimée dans les otho vraies, la détection automatique des changements est plus précise.
- Extraction automatique des caractéristiques : Les caractéristiques spectrales inhérentes et les informations spatiales précises dans les ortho vraies sont utilisées pour extraire automatiquement les caractéristiques de l'imagerie. Utilisez des techniques avancées de Deep Learning et de classification d'images dans ArcGIS pour détecter, identifier et classer les entités d'intérêt afin de créer et de mettre à jour des couches, des bases de données et des cartes SIG.
- Intervention d'urgence et gestion des risques : Les ortho vraies fournissent des informations essentielles pour les interventions d'urgence et la gestion des risques. Elles aident à identifier les zones touchées, à évaluer l'étendue des dommages, à planifier les efforts de secours, et à soutenir la connaissance de la situation pendant les urgences. Les fonds de carte d'images contiennent beaucoup plus d'informations critiques et contextuelles que les cartes symboliques et les couches SIG. Par exemple, les routes ont des largeurs, des accotements, et des aiguillages variables qui peuvent être utilisés pour l'entrée et la sortie des zones touchées, le rassemblement et la mise en place d'équipements et de ressources, et l'atténuation.
Photomaillage 3D
Le produit de maillage texturé 3D est un maillage 3D avec des façades de bâtiments et d'autres textures caractéristiques superposées pour créer des visualisations photoréalistes. L'imagerie oblique est particulièrement importante pour fournir les textures des bâtiments et des façades sur le maillage 3D.Les maillages 3D offrent des visualisations percutantes et une expérience immersive, permettant aux parties prenantes de mieux comprendre et visualiser l'environnement, facilitant ainsi la communication et la collaboration sur divers projets.
Que faire à partir d'un maillage 3D dans ArcGIS Pro ?
Outre la visualisation, les maillages 3D sont utilisés pour aider à créer des jumeaux numériques, en ajoutant du contexte avec d'autres couches SIG, des capteurs IoT, et des informations en temps réel, ou pour créer des simulations avec des données du monde réel. De nombreux analystes et gestionnaires souhaitent afficher des maillages 3D texturés avec une variété de données SIG, ce qui permet de donner vie à leurs visualisations de données.- Jumeaux numériques : Dans de nombreux cas, les jumeaux numériques intègrent des maillages 3D en tant que composant fondamental pour représenter les aspects visuels et géométriques des caractéristiques physiques. Le maillage 3D fournit la forme, la structure et l'apparence de l'objet, permettant une visualisation et une interaction réalistes dans l'environnement du jumeau numérique.
- Urbanisme : Les maillages texturés 3D sont utilisés par les entreprises AEC et les urbanistes pour créer des visualisations réalistes et immersives des zones urbaines. En incorporant des maillage texturés 3D, les bâtiments, les routes, les réseaux, et d'autres caractéristiques urbaines peuvent être représentées avec précision, offrant une vue réaliste du paysage urbain. Cela aide à visualiser les développements proposés, à évaluer la conception urbaine, à analyser le placement des infrastructures, et à évaluer l'impact des décisions d'urbanisme.
- Gestion des urgences : Les maillages texturés 3D aident les gestionnaires d'urgences à se préparer, à réagir et à se rétablir en cas de catastrophe. En intégrant des données géospatiales, telles que des modèles de construction, des informations sur le terrain et des flux de données en temps réel, dans un maillage texturé 3D, les responsables des urgences peuvent visualiser les zones touchées, planifier les entrées et les sorties, évaluer les dommages et simuler des scénarios d'intervention en cas de catastrophe. Le maillage texturé améliore la connaissance de la situation et aide à la prise de décision en cas d'urgence.
- Visualisation géospatiale : Les maillages texturés 3D fournissent un contexte et permettent la création de représentations réalistes et immersives de paysages et d'environnements physiques. Les données géospatiales telles que les modèles de terrain, les images, la couverture terrestre et les informations sur l'utilisation des terres peuvent être visualisées avec une grande fidélité. Cela facilite l'interprétation, l'analyse et la communication des informations géospatiales pour une meilleure compréhension et de meilleures décisions.
Modèles Numériques de Surface (MNS)
Le MNS est dérivé du nuage de points et fournit des données d'élévation de la surface du sol et des éléments au-dessus du sol. Il représente le point le plus élevé de la surface, incorporant les élévations du terrain ainsi que des caractéristiques au-dessus du sol telles que des bâtiments, des arbres et d'autres structures. Les MNS permettent une analyse et une visualisation géospatiales avancées telles que la ligne de visée, les champs de vision et l'extraction d'entités.
Que faire à partir d'un MNS dans ArcGIS Pro?- Cartographie topographique et analyse de terrain : Les MNS fournissent des données d'élévation pour les éléments naturels et artificiels, et sont essentiels pour l'analyse du terrain et la caractérisation du relief. Lorsque les données de surface sont filtrées pour produire un MNE, elles sont utilisées en cartographie pour générer des courbes de niveau, des ombrages et d'autres caractéristiques topographiques. Vous pouvez dériver la pente, l'aspect, la courbure et d'autres paramètres de terrain pour identifier les reliefs, la géomorphologie et comprendre les caractéristiques physiques du paysage.
- Ortho rectification d'image : Les MNS sont utiles pour ortho rectifier l'imagerie afin de supprimer à la fois la distorsion du terrain et de la perspective de l'imagerie. Ils aident à permettre la création d'ortho vraies en fournissant des données de hauteur de bâtiments pour le processus de rectification.
- Classification d'images et extraction de caractéristiques : Les MNS sont importants pour extraire les caractéristiques de l'imagerie. L'ajout de la hauteur de l'objet permet une meilleure identification automatique des caractéristiques. Par exemple, les toits et les routes en asphalte sont spectralement similaires. Les informations sur la hauteur du bâtiment aident à distinguer chaque élément de l'autre.
Pour conclure
Les produits générés par ArcGIS Reality for ArcGIS Pro adhèrent à des méthodologies photogrammétriques rigoureuses et à des techniques de traitement avancées pour garantir des mises à jour précises et opportunes des informations sur les terres. Les ortho vraies, les nuages de points, les MNS et les maillages texturés 3D sont des produits de données fondamentaux pour traiter d'innombrables applications du monde réel dans des environnements opérationnels.
Ces produits critiques sont intégrés à l'écosystème ArcGIS, permettant un traitement, une gestion des données, une analyse et une modélisation efficaces avec d'autres types de données et de systèmes d'information. Par exemple, les produits photogrammétriques alimentent les capacités analytiques trouvées dans l'imagerie et la télédétection, Image Analyst, Spatial Analyst, 3D Analyst, Geostatistical Analyst, etc.
Bien que la science et les méthodologies employées soient quantifiables, la science et l'art de visualiser les résultats, les scénarios et les tendances contribuent également à une meilleure analyse, à la compréhension des phénomènes, des causes et des effets et à la connaissance de la situation. Ces qualités, associées à l'interopérabilité au sein ArcGIS et à son environnement de partage inhérent, permettent aux parties prenantes de traiter et de collaborer efficacement sur un large éventail d'applications du monde réel.
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10:14
Free and Open Source GIS Ramblings: Comparing geographic data analysis in R and Python
sur Planet OSGeoToday, I want to point out a blog post over at
written together with my fellow “Geocomputation with Python” co-authors Robin Lovelace, Michael Dorman, and Jakub Nowosad.
In this blog post, we talk about our experience teaching R and Python for geocomputation. The context of this blog post is the OpenGeoHub Summer School 2023 which has courses on R, Python and Julia. The focus of the blog post is on geographic vector data, meaning points, lines, polygons (and their ‘multi’ variants) and the attributes associated with them. We plan to cover raster data in a future post.
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8:32
The AI Satlas
sur Google Maps ManiaThe Allen Institute's Satlas interactive map uses AI to create high resolution images of the world, even when only low resolution satellite images are available. The Allen Institute has also trained the AI to identify the location of wind turbines, solar farms and tree canopy coverage around the globe.Satlas uses satellite imagery from the European Space Agency’s Sentinel-2 satellites. The
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14:17
Administrateur systèmes
sur Makina CorpusContrat : CDI
Lieu : Nantes
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12:42
Rechercher du texte sur les cartes de la collection David Rumsey
sur Cartographies numériquesMis en place en août 2023, le nouvel outil Text-on-Maps permet de rechercher du texte par reconnaissance de caractères sur les cartes de la collection David Rumsey (au total 100 millions de mots indexés sur 57 000 cartes). Jusque là, on ne pouvait interroger que les données et métadonnées du catalogue. Désormais il est possible de chercher des cartes en fonction du texte qu'elles contiennent. Qu'il s'agisse des noms de lieux, de rues, de monuments, de rivières, etc..., les cartes anciennes constituent une source inestimable d'informations historiques et géographiques. La reconnaissance automatique de caractères (OCR) permet d'identifier et d'extraire ces éléments, donnant la possibilité d'étudier et d'analyser l'évolution des paysages, de l'occupation du sol, de l'urbanisme ou des changements géographiques. Une fois le mot saisi et les résultats affichés, il suffit de cliquer sur les étiquettes pour accéder aux cartes correspondantes.
Résultats de recherche avec le mot "Reunion" (507 occurrences) - Source : David Rumsey Collection
Il n'est pour l'instant pas possible de rechercher des mots dans des alphabets non latins, mais l'équipe du site travaille à améliorer les performances de l'outil de machine learning mapKurator afin qu'il soit progressivement utilisable dans toutes les langues. Les recherches ne sont pas sensibles à la casse et ne peuvent pas non plus accepter les expressions. Les recherches multi-mots sont toutefois possibles lorsque les mots adjacents se trouvent à une distance de moins de deux caractères par rapport aux deux points les plus éloignés du polygone de délimitation. On peut par exemple repérer les cartes qui utilisent les deux noms "Réunion" et "Bourbon". L'ordre des mots, les différences de graphie et le fait qu'ils soient indiqués (ou non) entre parenthèses apportent des informations intéressantes (pour savoir par exemple combien de temps le nom de Bourbon a été conservé sur les cartes).
Résultats de recherche avec les mots "Reunion" et "Bourbon" (507 occurrences) - Source : David Rumsey Collection
La qualité des résultats varie en fonction des couleurs du fond, des polices de caractères, de la technique d'impression, de la langue, de l'état de conservation de ces cartes anciennes. La graphie d'un même nom a pu également évoluer. Il peut être intéressant par exemple de chercher comment on écrivait et représentait l'Équateur. On peut utiliser Text-on-Maps aussi pour trouver des points d'intérêt, par exemple une mine d'or, un phare, un moulin, une église, un bureau de poste, etc...
Résultats de recherche avec le mot "Equator" (507 occurrences) - Source : David Rumsey Collection
Les utilisateurs de la collection David Rumsey sont invités à corriger les erreurs éventuelles en proposant une meilleure transcription et/ou à un cadre de délimitation plus précis. Il arrive que certaines cartes portent des noms légendaires ou renvoient à des lieux imaginaires, comme par exemple les fameux Monts de Kong en Afrique... qui n'ont j'amais existé ! On peut chercher des lieux mythiques, par exemple l'Eldorado, l'Atlantide, l'Enfer, le Paradis, etc...
Résultats de recherche avec le mot "Kong" (3 133 occurrences) - source : David Rumsey Collection
Il est possible retrouver des cartogrammes et des graphiques contenus dans des Atlas anciens en saisissant par exemple le terme "data"
Résultats de recherche avec le mot "data" (3 133 occurrences) - source : David Rumsey Collection
Si vous souhaitez affiner les résultats de votre requête avec des filtres basés sur les données du catalogue, vous devez utiliser les fonctionnalités de la recherche avancée. Consultez l'aide détaillée de Text-on-Maps pour obtenir des descriptions complètes sur l'utilisation de cette nouvelle fonctionnalité intéressante.
MapKurator est un outil de machine learning développé par le Knowledge Computing Lab de l'Université du Minnesota pour traiter un grand nombre d'images de cartes historiques numérisées. Les sorties incluent les étiquettes de texte, les polygones de délimitation des étiquettes, les étiquettes après correction post-OCR et un identifiant de géo-entité OpenStreetMap.
The mapKurator System : A Complete Pipeline for Extracting and Linking Text from Historical Maps :
[https:]]Pour accéder à mapKurator sur Github :
[https:]]
Pour compléterGoogle Lens, intégré au moteur Google Image, permet également de reconnaître des noms sur une image ou sur une carte, en important le fichier ou en saisissant simplement son URL. Ce qui permet de récupérer de nombreux toponymes et éventuellement de les traduire en français.
Détection automatique de texte sur des images ou des cartes avec Google Lens
Qu'il s'agisse du moteur interne du site David Rumsey ou du moteur de recherche sur Internet Google Lens, ces outils de reconnaissance de caractères à partir d'images numérisées viennent considérablement enrichir les possibilités de recherche, de sélection et d'analyse en utilisant les nomenclatures que l'on peut trouver sur les cartes. La carte, on l'oublie souvent, c'est du texte aussi bien que de l'image !
« De la reconnaissance de caractères au panoptisme historique en toponymie et cartographie ? Questions et premiers enseignements d’une évolution qui vient » (Géographies linguistiques).
Interview de D. Rumsey
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 18, 2023
"Les cartes dépassent les frontières de l’art et de la technologie. La construction de ma base de données en ligne de 125 000 cartes est devenue une œuvre d’art en soi : un collage d’éléments visuels reliés par des chemins menant à des lieux inattendus" [https:]]Articles connexes
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12:07
GeoTools Team: GeoTools 28.5 Released
sur Planet OSGeo The GeoTools team are pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 28.5 geotools-28.5-bin.zip geotools-28.5-doc.zip geotools-28.5-userguide.zip geotools-28.5-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with -
12:01
GeoTools Team: GeoTools 28.5 Released
sur Planet OSGeoThe GeoTools team are pleased to announce the release of the latest stable version of GeoTools 28.5 geotools-28.5-bin.zip geotools-28.5-doc.zip geotools-28.5-userguide.zip geotools-28.5-project.zipThis release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.22.5. We are grateful to Peter Smythe (AfriGIS) for carrying out the
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Séminaire, octobre 2022
sur Neogeo TechnologiesBrainstorming, ateliers de travail, balade en fat bike sur la plage…
L’air marin a permis aux collaborateurs de faire émerger de nouvelles idées qui confirment la vision commune des deux entreprises.
Retour en images sur le séminaire organisé pour les équipes de GEOFIT GROUP et de NEOGEO.
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Atelier avec le SMEAG
sur Neogeo TechnologiesEn janvier dernier s’est déroulé un atelier avec les équipes du SMEAG – Syndicat Mixte d’Études et d’Aménagement de la Garonne.
L’objectif était de présenter la maquette réalisée dans le cadre de la refonte de leur site internet. Le résultat a été très ???????, les personnes présentes ont approuvées le parcours utilisateur et le design associé.
Nos équipes de production travaillent désormais sur la ????????????? et le ?????????????? du site.
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10:09
OneGeo Suite, interview GIP ATGERI
sur Neogeo TechnologiesLors des Geo Data Days 2022, nous avons eu l’occasion d’interviewer AnneSAGOT Responsable du Pôle PIGMA, et Emeric PROUTEAU, Référent technique, à propos de la mise en place d’une nouvelle plateforme de données en Nouvelle-Aquitaine.
Ce projet, porté par nos équipes et le GIP ATGeRi, s’est passé «?????? ??? ??? ????????? », malgré les contraintes et imprévus que l’on vous laisse découvrir…
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10:08
L’Open Source
sur Neogeo TechnologiesChez Neogeo, nous marchons à l’Open Source ! Mais qu’est ce que l’Open Source ?
En quelques slides, découvrez l’un de nos domaines d’expertise.
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10:07
Deviner la Tchéquie
sur Carnet (neo)cartographiquePréambule : Ce travail s’inscrit dans un axe de recherche du projet Tribute to Tobler – TTT portant sur l’application des méthodes d’algèbre linéaire à l’analyse des matrices origine-destination dans un objectif de cartographie thématique.
Contexte de la recherche :
Ce billet contextualise, commente et présente après en français (après une traduction libre) le Notebook Guessing Czechoslovakia [accéder] réalisé par Philippe Rivière (Visions Carto) pour le #30DayMapChallenge de 2021 : Day22-Boundaries.L’objectif dans lequel s’inscrit ce travail consiste à examiner – suite à une demande de Waldo Tobler lui-même – les conditions théoriques et méthodologiques du transfert des méthodes de l’algèbre linéaire, des valeurs propres et autres décompositions spectrales à l’analyse cartographique des interactions territoriales.
Deux objectifs pour l’usage de l’algèbre linéaire pour cartographier des interactions spatiales/territoriales sont définis :- Le premier vise à simplifier la matrice origine-destination à représenter de manière à ce que la carte des interactions territoriales représentées entre des entités ne subisse pas d’effet spaghetti.
Tobler avait lui-même déjà commencé à examiner ce premier objectif, en reprenant l’un des papiers qu’il considérait comme précurseur de ce transfert, l’article de Peter Gould (1967), On the Geographical Interpretation of Eigenvalues, Transactions of the Institute of British Geographers, 42, p. 53-86. Vu l’intérêt de cet article, Laurent Beauguitte et moi-même l’avons traduit en français dans le cadre du groupe fmr (flux, matrices, réseaux) [Voir la présentation]. La version française et commentée par nos soins de ce texte de Peter Gould est disponible dans la collection HAL du groupe fmr : Sur l’interprétation géographique des valeurs propres.
Tobler a mobilisé pour cela les données de flux de dollars construites par S. Pi pour examiner cette méthode et proposer un ensemble de cartes de flux.
Les méthodes de décomposition spectrale utilisées en algèbre linéaire nous étant assez difficiles à comprendre au premier abord, nous avions des doutes quant à l’intérêt de ce transfert, s’il était effectivement pertinent sur le plan thématique de les utiliser pour cartographier des migrations par exemple.
L’investigation menée sur le premier objectif a ainsi conduit à reproduire la méthode sur le cas américain dans le cadre de TTT, et plusieurs collègues s’y sont attelés.
- Le second objectif consiste à révéler des partitions territoriales issues d’une régionalisation/clustering par des flux, c’est-à-dire de mettre en évidence des régions définies par un ensemble de flux observés entre des entités géographiques de niveau inférieur qui échangent plus entres elles, parce qu’elles appartiennent à une même région, qu’avec des entités de même niveau/échelle géographique mais qui appartiennent à une autre région.
C’est ce second objectif qui est examiné ici.
A la recherche d’anciennes partitions territorialesPour investiguer sur la proposition de Tobler, j’avais décidé de la mettre en œuvre sur les données de flux inter districts de l’ex-Tchécoslovaquie (1990). La raison était simple : je connaissais assez bien cette matrice pour l’avoir longuement manipulée dans la première partie de ma thèse et il (me) serait probablement plus facile de (me) (géo)visualiser les résultats obtenus pour évaluer la méthode en première instance, plutôt que d’essayer de comprendre d’emblée les systèmes d’équations sous-jacents. La cartographie servant ici à comprendre les résultats de travaux en cours ou exploratoires comme ceux présentés ici.
L’hypothèse examinée ici est donc de savoir s’il est possible (avec cette méthode qui permettait de partitionner l’espace à partir de valeurs de flux) de retrouver d’anciennes partitions territoriales antérieures à l’ex-Tchécoslovaquie de 1990, en l’occurrence d’anciennes républiques ou d’anciennes régions. La validation de cette hypothèse pourrait alors faire apparaître la méthode comme potentiellement complémentaire à celles plus traditionnelles en SHS de modélisation des interactions qui s’attachaient à mettre en évidence le rôle des frontières en termes d’ajustement des valeurs de flux (voir notamment les travaux de Nadine Cattan, de Claude Grasland et d’Athanase Bopda sur le sujet).
[Le texte qui suit à été rédigé en anglais par Philippe Rivière, mes ajouts ou commentaires à la traduction sont placés entre crochets].
Ce jeu de données – fourni par Françoise Bahoken dans le cadre du projet Tribute to Tobler représente le mouvement des personnes entre les 114 districts de l'(ex-)Tchécoslovaquie. Il s’agit d’une matrice origine/destination, où le CODEi est un identifiant du district d’origine, le CODEj un identifiant du district de destination, et Fij le flux (nombre de personnes qui se sont déplacées) de i à j au cours de l’année 1990.
Source : Pohyb Obyvatelstva, 1990.
Ces données ont été préparées par Claude Grasland.[L’intérêt d’utiliser ces données tient à ce qu’elles représentent un cas d’école pour examiner le rôle des frontière dans l’ajustement des interactions spatiales et/ou dans la différenciation des différentes régions et districts. La répartition géographique de ces districts (okrej) qui date de 1961 signe en effet l’évolution des frontières historiques de l’ex-Tchécoslovaquie de 1990 : les trois anciennes républiques Tchèque, Morave et Slovaque) elles-mêmes subdivisées en dix régions (kraj) au cours du temps sont visibles sur la partition territoriale de 1990.]
Question : Ces informations sont-elles suffisantes pour réaliser une carte [de flux] de la Tchécoslovaquie ?
Parmi les nombreuses méthodes possibles – en suivant, encore une fois, une suggestion de Waldo Tobler – nous pouvons essayer d’utiliser une méthode de réduction de dimension de la matrice. Dans ce cas, nous allons appliquer la méthode UMAP, de Leland McInnes, aisément disponible en JavaScript et empaquetée par René Cutura dans DruidJS.
La matrice brute est passée dans UMAP ; les résultats obtenus correspondent à des positions XY dans un espace virtuel.Voici ma carte ! OK … mais vous auriez raison de me poser la question suivante : est-ce que cela ressemble vraiment à la Tchécoslovaquie ? Eh bien, voici un tableau de données complémentaires qui identifie les régions/républiques historiques de chacun des districts : la variable “rep” contient C/S pour Tchéquie/Slovaquie, et “his” contient B/M/S pour Bohème/Moravie/Slovaquie.
Nous pouvons alors colorer les districts, sur la carte issue de UMAP, en fonction de ces deux variables :
Carte des deux anciennes républiques Tchèque et Slovaque
Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– UMAP version 1 –Une erreur évidente est que la carte n’est pas [projetée dans un espace géographique et ni] correctement orientée (la Slovaquie, en rouge, est au sud-est.). À part cela, c’est plutôt bien fait !
[La méthode UMAP permet bien de retrouver le découpage historique en trois républiques de l’ex-Tchécoslovaquie, ce qui valide l’hypothèse de départ. Yes!].Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– UMAP version 2 –Il est possible que les trois républiques historiques puissent facilement être identifiées à partir de ces seules données de migrations résidentielles avec un simple algorithme de regroupement (CK-means), appliqué à l’UMAP unidimensionnel de la matrice, [pour retrouver d’anciennes partitions].
Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– variante clustering K-means –La méthode fonctionne également !
Enfin, nous devons confronter les coordonnées obtenues aux positions réelles des districts sur le terrain. Pour cela, nous allons simplement colorer les districts en fonction du clustering unidimensionnel UMAP, [en les projetant dans l’espace géographique muni des frontières des deux/trois républiques historiques].
Carte des trois anciennes républiques : Tchéquie, Moravie et Slovaquie
– variante UMAP géolocalisée –D’accord, [en y regardant de plus près], nous avons un peu de confusion, mais dans l’ensemble, ce n’est pas si mal ! L’utilisation d’une mesure de distance plus appropriée (comme la distance cosinus), le regroupement de l’UMAP dans des dimensions plus élevées, avec une méthode de clustering plus intéressante que CKmeans, pourrait nous aider à résoudre ce problème… mais ce sera pour un autre Notebook.
[Autres variantes présentées dans le notebook, mais non satisfaisantes]
Voir aussi :
TTT dans NeocartoLa collection TTT des travaux en français de et après Tobler : hal.archives-ouvertes.fr/TTT/
L’espace de travail collaboratif de TTT : ./tributetotobler/Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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9:32
Evolutions estivales de la couverture LiDAR HD IGN et de l'application ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa période estivale a été l'occasion pour l'IGN de mettre à disposition près de 80 nouvelles dalles de LiDAR HD classées en Open Data. Je publie ce court article pour vous signaler que vous pouvez accéder dès maintenant à ces nouvelles dalles depuis l'application ArcGIS mise à votre disposition pour vous faciliter la recherche et le téléchargement des fichiers LiDAR HD dont vous aurez besoin dans votre SIG. Pour mémoire, j'avais annoncé en juin dans cet article une mise à jour importante de l'application pour prendre en compte l'arrivée des LiDAR classés et par conséquent la nécessité de gérer l'affichage de deux couvertures distinctes.
Pour donner suite à des échanges récents avec des utilisateurs de cette nouvelle fonction, il est apparu intéressant de pouvoir, ponctuellement, désafficher l'une ou l'autre des deux couvertures. En effet, ces dernières ne se superposant pas, cela peut permettre une lecture plus facile de la carte. Ainsi, vous pourrez désormais cliquer sur l'icône de chaque couche pour l'afficher ou la désafficher.
Dans les semaines à venir, je poursuivrai ma série de tutoriels consacrés à l'exploitation de ces données LiDAR HD dans ArcGIS.
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9:00
Text Recognition Map Search
sur Google Maps ManiaThe David Rumsey Map Collection has unveiled its new amazing Text on Maps feature which allows users to search one of the world's largest collections of digitized maps by text. The David Rumsey Map Collection contains over 57,000 geo-referenced vintage maps. Using the new Text on Maps feature you can now search for where any word appears on any of those 57,000 maps. Old maps are an invaluable
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20:32
gvSIG Batoví: edición 2023 del concurso: Proyectos de Geografía con estudiantes y gvSIG Batoví
sur Planet OSGeoHabiendo finalizado con éxito la etapa de capacitación de la iniciativa Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica, lanzamos la convocatoria a participar de la edición 2023 del concurso: Proyectos de Geografía con estudiantes y gvSIG Batoví. Pueden acceder aquí a la convocatoria y bases.
Todos los años tenemos alguna novedad y este año no es la excepción:
- tenemos el apoyo del Instituto Panamericano de Geografía e Historia (la iniciativa fue seleccionada por el Programa de Asistencia Técnica 2023, Proyecto PAT No. GEOG-04/2023 Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica)
- este año participa también la Dirección General de Educación Técnico Profesional (UTU)
- la certificación se obtiene participando del curso y del concurso
- contamos con la colaboración de la Universidad Politécnica de Madrid en la organización de la iniciativa
Agradecemos el apoyo de todas las instituciones que hacen posible la realización de esta propuesta.
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13:01
La pollution de l'air est la première menace mondiale pour la santé humaine (rapport de l'EPIC, août 2023)
sur Cartographies numériques
« La majeure partie de la planète respire un air insalubre, ce qui réduit de plus de deux ans l'espérance de vie dans le monde » (rapport de l'EPIC, août 2023)Selon un rapport de l'Institut de politique énergétique de l'université de Chicago (EPIC) sur la qualité de l'air au niveau mondial, la pollution aux particules fines – émises par les véhicules motorisés, l'industrie et les incendies – représente « la plus grande menace externe pour la santé publique » mondiale. Ce rapport, publié le 29 août 2023, montre que les régions du monde les plus exposées à la pollution de l’air sont celles qui reçoivent le moins de moyens pour lutter contre ce risque.
« L'essentiel de son impact sur l'espérance de vie mondiale est concentré dans six pays seulement », précise le rapport : le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, la Chine, le Nigeria et l'Indonésie. La capitale de l’Inde, New Delhi, fait figure de « mégalopole la plus polluée du monde », avec un taux moyen annuel de 126,5 ?g /m³. A l’inverse, la Chine, a « fait de remarquables progrès dans sa lutte contre la pollution atmosphérique » initiés en 2014, souligne Christa Hasenkopf, directrice des programmes sur la qualité de l’air de l’EPIC. La pollution moyenne de l’air dans le pays a ainsi diminué de 42,3 % entre 2013 et 2021, mais reste six fois supérieure au seuil recommandé par l’OMS. Si ces progrès se poursuivent dans le temps, la population chinoise devrait gagner en moyenne 2,2 ans d’espérance de vie. De nombreux pays pollués manquent d'infrastructures de base pour lutter contre la pollution de l'air. L'Asie et l'Afrique en sont les deux exemples les plus poignants. Ils représentent 92,7 % des années de vie perdues à cause de la pollution. Pourtant, seuls 6,8 % et 3,7 % des gouvernements d'Asie et d'Afrique, respectivement, fournissent à leurs citoyens des données totalement ouvertes sur la qualité de l'air.
Évolution de la pollution aux particules fines PM 2,5 par région entre 1998 et 2021 (source : rapport de l'EPIC, août 2023)
À côté, l'Europe fait presque figure de bonne élève. « Les habitants sont exposés à environ 23,5 % de pollution en moins qu'en 1998 ». Malgré cette amélioration notable, ce n'est pas suffisant : la presque totalité du continent « ne respecte toujours pas les nouvelles lignes directrices de l'OMS ». De plus, « la pollution est nocive pour la santé humaine, même aux faibles niveaux qui existent aujourd'hui dans la majeure partie des États-Unis et de l'Europe », précise le rapport. Selon les chercheurs américains, l'espérance de vie moyenne dans le monde augmenterait de 2,3 ans si les normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) - une exposition annuelle inférieure à 5 µg/m3 de PM 2,5 - étaient respectées. Ainsi, l'impact de la pollution aux particules fines sur l'espérance de vie est supérieur au tabac. En comparaison, l'alcool fait trois fois moins de dégâts, les accidents de voiture cinq fois, et le VIH/Sida sept fois.
Outre les rapports publiés sur l'indice d'espérance de vie lié à la qualité de l'air (AQLI) à l'échelle mondiale, le site de l'EPIC propose des cartes et des graphiques interactifs. L'un d'eux porte sur le gain potentiel en espérance de vie si l'on respirait de l'air pur. La carte interactive est assortie d'une chronologie qui permet de mesurer les évolutions dans le temps.
Combien de temps en plus pourriez-vous vivre si vous respiriez de l'air pur ? (voir la carte interactive sur le site de l'EPIC)Pour en savoir plus sur la méthodologie utilisée pour mesurer l'Indice d'espérance de vie lié à la qualité de l'air (AQLI), voir : [aqli.epic.uchicago.edu]
Lien ajouté le 20 septembre 2023
Carte interactive pour conduire des comparaisons de la pollution de l'air par région [https:]] pic.twitter.com/yuRIwCPlLv
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 20, 2023Articles connexes
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11:45
Les nouveautés d'ArcGIS Insights 2023.2
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS Insights est l'application d'analyse exploratoire de données du système ArcGIS. Elle combine la visualisation et l'analyse des données pour accélérer la prise de décision. Via des diagrammes, d'indicateurs, de cartes dynamiques et interactifs, elle permet de réaliser des analyses avancées. ArcGIS Insights offre un large éventail de fonctionnalités pour vous aider à comprendre vos données, à répondre à des questions importantes et à créer des rapports interactifs.
La version Insights 2023.2 (août 2023) est disponible depuis quelques jours. Elle inclut des améliorations sur les cartes qui vous permettent de supprimer un fond de carte et de lui appliquer une rotation, de nouvelles configurations pour les représentations par cartes de densité et une nouvelle fonction POURCENTTOTAL pour les champs calculés et les filtres avancés. Je vous propose dans cet article de détailler ces nouvelles fonctionnalités et pour que vous puissiez les essayer dès maintenant.
Au moment de la publication de cet article, on notera qu'e cette version 2023.2 est actuellement disponible avec Insights for ArcGIS Online, Insights for ArcGIS Enterprise et que ce sera le cas très bientôt pour Insights Desktop.
Améliorations des éléments de carte
Vous pouvez désormais faire pivoter une carte et supprimer des couches de fond de carte des cartes. La suppression d'un fond de carte vous permet de créer une carte minimaliste en utilisant uniquement vos données et peut être utilisée pour concevoir des rapports esthétiques en superposant des cartes sur des images ou d'autres visualisations.
La rotation est une nouvelle option qui vous permet désormais de modifier l'orientation des entités dans la carte.
Rendus par carte de densité
Les couches ayant un rendu par carte de densité prennent désormais en charge l'ajustement du rayon pour calculer la densité relative et la modification de l'échelle sur laquelle les densités sont basées. Ces configurations supplémentaires vous permettent de personnaliser vos cartes de densité afin que vous puissiez créer la visualisation optimale pour vos données.
Fonction POURCENTTOTAL
La fonction POURCENTTOTAL vous permet de calculer les proportions de chaque valeur dans un champ en utilisant le total du champ. Elle peut être utilisée dans les calculs de terrain et les filtres avancés.
Dans les versions précédentes, les proportions pouvaient être calculées en divisant le champ par la somme du même champ. Dans l'exemple ci-dessous, la proportion est calculée à l'aide de l'équation POP2020/SUM(POP2020). Dans Insights 2023.2, la fonction PERCENTTOTAL peut être utilisée pour effectuer le même calcul en une seule étape. Le nouveau calcul dans l'exemple est PERCENTTOTAL(POP2020).
La fonction PERCENTTOTAL calcule les proportions de chaque valeur, pas le pourcentage. Pour afficher le champ de sortie sous forme de pourcentage, vous pouvez créer une table de référence et formater la colonne.
Autres mises à jour
D'autres mises à jour mineures ont été effectuées dans cette version 2023.2 :- Les diagrammes en secteurs prennent désormais en charge le tri par ordre croissant, décroissant, alphabétique et alphabétique inversé. En savoir plus sur le tri des graphiques dans Insights.
- La bibliothèque d'authentification Microsoft utilisée pour créer des connexions SharePoint et OneDrive a été mise à niveau. Pour plus d’informations, reportez-vous à la rubrique Inscrire ArcGIS Insights auprès de Microsoft Azure dans le guide des connecteurs Insights.
- Les rapports d'ArcGIS Insights peuvent désormais être incorporés dans ArcGIS for Teams.
Vous pouvez désormais accéder à ces améliorations de la version 2023.2 (et celles assez récentes de la version 2023.1) et à plusieurs autres dans ArcGIS Insights. Pour obtenir la liste complète des nouvelles fonctionnalités, vous pouvez consulter les Nouveautés dans la documentation d'ArcGIS Insights.
- Les diagrammes en secteurs prennent désormais en charge le tri par ordre croissant, décroissant, alphabétique et alphabétique inversé. En savoir plus sur le tri des graphiques dans Insights.
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9:39
Mapping Hurricane Idalia
sur Google Maps ManiaHurricane Idalia is expected to make landfall in Florida early Tuesday morning. Overnight the hurricane developed into a powerful Category 3 storm and it is now forecast to become a dangerous Category 4 hurricane. NOAA's National Hurricane Center has produced a number of maps showing the forecast track of Hurricane Idalia, the wind speed probabilities, storm surge warnings and rainfall
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2:00
GeoServer Team: GeoServer 2.22.5 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.22.5 release is now available with downloads ( bin, war, windows) , along with docs and extensions.
This is a maintenance release of GeoServer providing existing installations with minor updates and bug fixes. GeoServer 2.22.5 is made in conjunction with GeoTools 28.5, and GeoWebCache 1.22.5.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) for making this release.
2023-09-05 update: GeoServer 2.22.5 has been recompiled and uploaded to SourceForge. The initial upload was accidentally compiled with Java 11 and would not function in a Java 8 environment.
Thanks to Jody Garnett (GeoCat) for this update, and Steve Ikeoka for testing in a Java 8 environment.
Java 8 End-of-lifeThis GeoServer 2.22.5 maintenance release is final scheduled release of GeoServer 2.22.x series, and thus the last providing Java 8 support.
All future releases will require a minimum of Java 11.
Security ConsiderationsThis release addresses security vulnerabilities and is considered an essential upgrade for production systems.
This blog post will be updated in due course with CVE numbers following our coordinated vulnerability disclosure policy.
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
Release notesImprovement:
- GEOS-10856 geoserver monitor plugin - scaling troubles
- GEOS-11048 Improve URL checking
- GEOS-11081 Add option to disable GetFeatureInfo transforming raster layers
- GEOS-11099 ElasticSearch DataStore Documentation Update for RESPONSE_BUFFER_LIMIT
- GEOS-11100 Add opacity parameter to the layer definitions in WPS-Download download maps
Bug:
- GEOS-10874 Log4J: Windows binary zip release file with log4j-1.2.14.jar
- GEOS-10875 Disk Quota JDBC password shown in plaintext
- GEOS-10901 GetCapabilities lists the same style multiple times when used as both a default and alternate style
- GEOS-10903 WMS filtering with Filter 2.0 fails
- GEOS-10932 csw-iso: should only add ‘xsi:nil = false’ attribute
- GEOS-11025 projection parameter takes no effect on MongoDB Schemaless features WFS requests
- GEOS-11035 Enabling OSEO from Workspace Edit Page Results in an NPE
- GEOS-11054 NullPointerException creating layer with REST, along with attribute list
- GEOS-11055 Multiple layers against the same ES document type conflict with each other
- GEOS-11069 Layer configuration page doesn’t work for broken SQL views
Task:
- GEOS-11062 Upgrade [httpclient] from 4.5.13 to 4.5.14
- GEOS-11063 Upgrade [httpcore] from 4.4.10 to 4.4.16
- GEOS-11067 Upgrade wiremock to 2.35.0
- GEOS-11092 acme-ldap.jar is compiled with Java 8
For the complete list see 2.22.5 release notes.
About GeoServer 2.22 SeriesAdditional information on GeoServer 2.22 series:
- GeoServer 2.22 User Manual
- Update Instructions
- Metadata extension
- CSW ISO Metadata extension
- State of GeoServer (FOSS4G Presentation)
- GeoServer Beginner Workshop (FOSS4G Workshop)
- Welcome page (User Guide)
Release notes: ( 2.22.5 | 2.22.4 | 2.22.3 | 2.22.2 | 2.22.1 | 2.22.0 | 2.22-RC | 2.22-M0 )
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9:38
NIMBY Mapping
sur Google Maps ManiaIn July the German government introduced a draft bill to legalize cannabis for personal use. However, under the draft bill, the consumption of cannabis will remain prohibited within a 200-meter radius of schools, children's and youth facilities, playgrounds, publicly accessible sports facilities, and in pedestrian zones between 7 am and 8 pm. According to the Berliner Morgenpost these
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8:56
gvSIG Team: Curso-Concurso TIGs y gvSIG Batoví. 6ª edición
sur Planet OSGeoNos hacemos eco del lanzamiento de la 6ª edición del Curso-Concurso TIGs y gvSIG Batoví. Este año viene con una importante novedad, Colombia se suma a esta iniciativa uruguaya.
Y se ha comunicado que más de cien docentes de Uruguay y Colombia ya se inscribieron al curso TIGs y gvSIG Batoví… ¡enhorabuena!
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7:33
Les SDKs ArcGIS Maps pour Unity et Unreal Engine passent en version 1.3
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Les SDKs ArcGIS Maps for Unity et SDKs ArcGIS Maps for Unreal permettent d'intégrer dans l'environnement natif de ces deux moteurs de jeux, des contenus 2D/3D et des fonctionnalités de votre portail SIG ArcGIS. L'objectif de ces SDKS est de permettre aux développeurs Unity ou Unreal de créer des animations et des applications interactives avec des rendus très réalistes, tout en permettant l'exploitation dynamique (online ou offline) des données géospatiales métiers du SIG de votre organisation et des fonctionnalités SIG associées. Depuis quelques jours, la version 1.3 de ces deux SDKs ArcGIS Maps est disponible. Cette mise à jour contient plusieurs nouveautés importantes, dont notamment la possibilité de modifier des photomaillages 3D (3D Textured Meshes), de filtrer les entités 3D des couches de scène, une meilleure prise en charge des tables virtuelles dans Unity, ainsi que des améliorations de l'expérience des développeurs.
Dans cet article du blog CodeTheMap, ma collègue Pauline Louis vous présente les nouveautés et améliorations qu'apportent cette version 1.3.
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17:33
Photogrammar, une collection de photographies prises aux États-Unis entre 1935 et 1943
sur Cartographies numériquesPhotogrammar fournit une plate-forme de visualisation pour explorer les 170 000 photographies prises entre 1935 et 1943 par les agences Farm Security Administration (FSA) et l’Office of War Information (OWI) du gouvernement fédéral américain. Le projet est maintenu par le Digital Scholarship Lab et le Distant Viewing Lab de l'Université de Richmond.
On y trouve des scènes de la vie quotidienne pendant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Même si le soutien aux politiques du New Deal était un objectif explicite, les objectifs du projet dépassaient l’opportunisme bureaucratique. Stimulés par l'intérêt des sciences sociales contemporaines pour la compréhension de la vie quotidienne des gens ainsi que par leur intérêt pour l'élaboration des archives historiques de l'époque, Stryker et les photographes de l'unité ont élargi le projet pour en faire un projet de documentation de l'Amérique.
Interface de navigation de la plateforme Photogrammar
L'interface du site permet différents parcours de découverte en utilisant la carte ou la chronologie, ou encore en effectuant des recherches par thèmes, par photographes, par Etats ou par villes.
Accès par thèmes aux photographies de Photogrammar
On y trouve notamment le travail de Dorothea Lange, dont les photographies poignantes des sans-abris a attiré l'attention de la Resettlement Administration devenue plus tard la Farm Security Administration, qui la recrute comme photographe officielle en 1935. Mais les photos de Walker Evans, l'une des plus grandes figures humanistes de la photographie du XXe siècle.Articles connexes
Plus de 400 000 photographies aériennes mises en ligne par les archives historiques de l'Angleterre
L'histoire par les cartes : les photographies de la Commission du Vieux Paris
Pour aider à géolocaliser des photographies, Bellingcat propose un outil de recherche simplifié à partir d'OpenStreetMap
Des images aériennes déclassifiées prises par des avions-espions U2 dans les années 1950 ouvrent une nouvelle fenêtre pour l'étude du Proche-Orient
Annoter et partager des images et des cartes numériques en haute résolution en utilisant des outils IIIF
Manga Map, une application qui transforme vos vues aériennes en images de type bande dessinée
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14:57
Les dernières nouveautés Giro3D
sur OslandiaDans un précédent article, nous vous présentions les dernières évolutions et la roadmap de Giro3D. Dans cet article, nous vous présentons les dernières nouveautés du projet.
Quoi de neuf dans Giro3D ?La dernière version de Giro3D ajoute de nombreuses fonctionnalités, améliorations et correctifs. Voici un aperçu des principales additions.
Effets de nuages de points ( Essayer en ligne) Un élément important de la roadmap concerne l’amélioration du rendu des nuages de points. L’ajout d’effets comme l’Eye Dome Lighting (EDL) et inpainting améliore grandement la lisibilité et l’aspect visuel des nuages de points. Ces effets font désormais partie du coeur de Giro3D et peuvent être activés à la demande au runtime.Eye dome lighting sur un nuage de points
Reprojection des couches images ( Essayer en ligne) L’entité Map peut désormais contenir des couches dont la projection diffère de celle de la scène. Dans ce cas, les images produites par les couches sont automatiquement reprojetées pour correspondre au système de coordonnées de la scène. C’est particulièrement utile dans le cas où vous ne pouvez pas changer le système de coordonnées de la scène, (par exemple si la scène contient d’autres entités non reprojetables), ou pour mélanger des couches de fournisseurs différents (et de projections différentes). Nouvelle entité: FeatureCollection (Essayer en ligne) FeatureCollection permet d’afficher des données vectorielles directement sous forme 3D, sans passer par un drapage sur la Map. Les types de vecteurs supportés sont : points, polylignes et (multi-)polygones. Nous travaillons actuellement au support des polygones extrudés pour l’affichage de bâtiments en 3D.2 couches WFS (arrêts de bus et lignes de bus) affichés sous forme de meshes 3D.
Support des plans de coupes ( Essayer en ligne) Les entités supportent désormais nativement les plans de coupes (clipping planes) de three.js. Vous pouvez activer les plans de coupe pour la scène entière, ou bien par entité, grâce à la nouvelle propriété clippingPlanes. Un nombre illimité de plans de coupes peuvent être ajoutés, par exemple pour définir un volume.A box volume made of 6 clipping planes
Côté technique Migration vers TypeScriptLa codebase de Giro3D migre vers TypeScript pour une meilleure gestion de la complexité du projet et réduire les erreurs de typages qui représentent une part importante de bugs dans les librairies web.
TypeScript offre de nombreux avantages, comme la migration progressive: pas besoin de migrer tous les fichiers d’un coup, il est possible de mélanger Javascript et Typescript dans le même projet sans problème. Cela nous permet de cibler en priorité les fichiers et modules critiques, tels que ceux qui exposent une API.
Les paquets publiés par Giro3D sur npm.js ne changent pas de contenu: ils resent en Javascript (accompagnés de déclaration de type). De fait, aucun changement n’est nécessaire du côté des utilisateurs de Giro3D et cette migration devrait être transparente.
Une meilleure intégration three.js Giro3D est construit sur le moteur three.js. Notre objectif est une intégration maximale du moteur, afin de bénéficier automatiquement des fonctionnalités de three.js (comme les plans de coupe). Nous souhaitons également laisser les utilisateurs modifier ou adapter Giro3D en accédant directement au moteur sous-jacent et à la scène. Concrètement, cela signifie que les shaders et materials spécifiques à Giro3D sont maintenant bien mieux intégrés aux mécanismes de three.js afin de bénéficier autant que possible des fonctionnalités three.js et éviter la duplication de code. Nouveau document de gouvernanceLa gouvernance de Giro3D est désormais formalisée via un document et une page dédiée. Notre objectif est d’être aussi inclusif que possible et d’accueillir toutes sortes de contributeurs.
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13:23
Le pointillisme dans l’art pictural et cartographique
sur Carnet (neo)cartographiqueSaviez-vous que le motif en « semis de points » caractérise à la fois le pointillisme, un mouvement pictural néo-impressionniste et un type de carte statistique, la carte par (densités de) points ? Moi je ne ne le savais pas, avant de me plonger pendant le premier confinement, dans les méthodes de cartographie par points avec Nicolas Lambert.
Il est en effet passionnant de noter la proximité qu’il peut y avoir entre le rendu du motif formé de points mis en œuvre dans différents arts graphiques, en l’occurrence picturaux et cartographiques depuis le début du XXème siècle. Le tableau néo impressionniste et la carte par densités de points peuvent en effet être similaires, toutes proportions gardées, dans leur rendu mais aussi dans les méthodes mobilisées et dans la justification de leur usage qui conduisent, dans les deux cas, à des abstractions graphiques de la réalité sous la forme de points, ailleurs ce serait de lignes, comme le souligne Wassily Kandinsky (1923), pour asseoir une posture technique, scientifique.
Le point, dans l’œuvre peinte et cartographiéeL’usage pictural du point s’inscrit dans le pointillisme, un mouvement néo-impressionniste introduit avec le tableau du peintre Seurat (1859-1891) intitulé « Un dimanche à la Grande Jatte en 1886 ».
Un dimanche à la Grande Jatte en 1886 (Seurat, 1886)
Source : Google Art Project/Wikipedia, voir.
Le pointillisme est définit par le Larousse, comme un « […] mouvement dont les adeptes eurent en commun une technique fondée sur la division systématique du ton », c’est en ce sens qu’il s’apparente au processus de cartographie par densités de points qui est fondé sur une division systématique de la quantité représentée, qu’elle soit teintée ou non.
Le pointillisme, tel que mobilisé initialement dans la peinture et dans la cartographie par densités de points est une méthode mise au point pour assurer leur caractère scientifique. Pour la cartographie, il s’agissait de représenter des données statistiques sur la démographie (quantités discrètes de populations).
La volonté de remédier aux effets de flou dans la peinture impressionniste rappelle en effet celle du « refus » d’une vision agrégée de la population humaine, c’est-à-dire d’une représentation de la distribution de la population au sein de mailles symbolisant des zones administratives.
Aparté. Le terme « refus » ci-dessus est à prendre avec des pincettes, un autre terme conviendrait peut-être mieux, mais lequel ?. Ce refus d’une présentation agrégée de données de populations m’évoque un refus similaire appliqué cette fois aux lignes : le « problème de la flèche », qui correspond au « refus » de la cartographie de migrations humaines sous une forme agrégée…
Aux rendus des œuvres impressionnistes plus classiques considérés comme brumeux par les spécialistes peuvent ainsi être associés ceux des signes proportionnels et des aplats opaques typiques des cartes choroplèthes ; ces deux procédés étant les modes de représentation privilégiés des quantités agrégées de population, la cartographie par points ayant eu du mal à s’imposer comme l’explique Gilles Palsky (1984).
La cartographie par points est une grande famille de carte statistique qui mobilise le point en implantation spatiale graphique et/ou géométrique/géographique pt(X,Y), pour représenter des quantités absolues ou discrètes. Si le point peut être mobilisé en cartographie selon différentes modalités, l’une d’entre elles correspond à la « carte en densités de points », une méthode de représentation introduite vers 1830 par Armand Joseph Frère de Montizon (1790-1859), pour représenter la répartition de la population française à l’échelle des départements.
Carte philosophique de la population de la France (Montizon, 1830)
Le motif perçu sur la carte de Montizon, comme sur le tableau de Seurat, est un semis de points présentant des densités de points variables selon les zones.
Sur la carte, le nombre de points représentés par zone est fonction d’une relation d’équivalence individus-points, de type un-à-plusieurs (1-à-n). Dit autrement, un point sur la carte correspond à un ou plusieurs individus, en l’occurrence à une ou plusieurs personnes recensées dans les départements de l’époque. Sur la carte de Montizon, un point symbolise dix mille personnes, deux points correspondent à vint mille personnes et ainsi de suite.
Toujours sur la carte de Montizon, le placement des points ne correspond pas à un ordre particulier, dans cette version historique de la méthode. Sur la carte ci-dessous (déjà présentée ici), la répartition de la population mondiale s’appuie sur un point-équivalent 3 millions de personnes par défaut, une valeur qu’il vous est possible de paramétrer dans Observable.
Carte en densités de points de la population du monde (Lambert, 2021)
Dans la version historique de la méthode, l’ensemble des points d’une zone y est entièrement inclus (l’appartenance d’un point à une zone étant exclusive).
A noter qu’il est aujourd’hui possible avec Bertin.JS (fonction dotdensity) d’autoriser les débordements des points d’une zone sur une autre zone, comme illustré sur la carte suivante.
Carte en densités de points de la population américaine (Lambert, 2022)
- sans débordements
- avec débordements
Plusieurs décennies après cette première initiative de Montizon, Georges Frederick Jenks (1916-1996), un célèbre cartographe américain (bien connu pour ses innovations en cartographie statistique parmi lesquelles la méthode de seuillage naturel des données continues fondée sur la variance [voir]), mobilise la cartographie par densité de points pour représenter des quantités discrètes et typées/catégorielles.
Pour cela, Jenks va s’inspirer du pointillisme, qu’il érige d’ailleurs comme méthode cartographique dans un article publié en 1953, et, entreprend de l’appliquer pour cartographier la répartition des récoltes de 1949 aux États-Unis. Il justifie ce choix par le besoin de disposer d’une « une présentation plus réaliste de la distribution des cultures » que celles précédemment cartographiées par Marshner (1950).
Jenks affirme que les éléments clés de la conception de sa carte sont le choix des couleurs puis l’arbitrage entre la taille et la valeur du point à représenter et cela, en fonction de l’extension des surfaces cultivées.
« Les couleurs ont été attribuées en tenant compte des éléments suivants :
1. Les couleurs doivent rappeler au lecteur de la carte la culture qu’elles représentent.
2. Les cultures de grande valeur et de petite superficie, telles que le tabac ou les camions, doivent être colorées plus intensément que les cultures plus étendues et plus vastes.
Les cultures de grande valeur et de faible superficie, telles que le tabac ou les camions, doivent être colorées plus intensément que les cultures plus étendues et cultivées à grande échelle.
3. Les cultures mineures sélectionnées, telles que les arachides ou le soja, qui tendent à modifier le caractère des cultures cultivées dans des zones plus étendues, devraient avoir des couleurs plus intenses que les cultures plus étendues.
Les cultures qui ont tendance à modifier le caractère des cultures dans des zones plus étendues doivent avoir des couleurs d’une intensité modérée.» Jenks, 1953.Jenks sélectionne alors une série de teintes pour colorer les différentes types de cultures, ce qui conduit à une nouvelle carte par densité de points colorés. On notera que cette méthode est plus souvent utilisée aujourd’hui pour cartographier la distribution ethnique dans les pays qui en font l’usage (racial dotmaps).
Sur ces cartes par densité de points, qu’ils soient colorés ou non, il est important de noter que leur répartition spatiale au sein de chaque zone est aléatoire et relativement à chacune d’elles. Cette précision sur le placement des points n’est pas anodine, car il est désormais possible de jouer sur les possibilités de spatialisation des points d’un semis au sein des zones. Ces possibilités sont proposées dans le cadre d’une nouvelle carte par points dénommée …
à suivre !
[l’article introduisant cette carte étant actuellement sous presse, la phrase sera complétée ultérieurement]Références :
Jenks G. F. (1953), « Pointillism » as a cartographic technique, in: The Professional geographer, pp. 4-6.
Kandinsky W. (1923) Point et ligne sur plan. version .pdf sur le site www.holybooks.com
Montizon F. A. J. (1830), Carte philosophique figurant la population de la France, Disponible en .jpeg sur BNF/Gallica.
Palsky G. (1984), La naissance de la démocartographie. Analyse historique et sémiologique, in: Espace, populations, sociétés. Université des Sciences et Technologies de Lille. 2 (2), 25–34.
Billets liés :
Voir aussi :
Bertin.JS : dot density map
[R] Transformer des quantités aréales en densité de points
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
- sans débordements
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Terraforming the Metaverse
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Extrapolating that to 100 miles, naively, predicts a 28 hour finish. That would be amazing! There's no way I'm going to finish in 28 hours. I think I'll be able to keep up this week's average pace for 60 miles and then will slow down dramatically after that. We'll see!
Next week I'm giving myself a break from long hilly runs. I'll do daily runs of not much more than an hour, yoga, some strength and conditioning. And I'll be working on my race day planning: gear, drop bags, fueling, etc.
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Publication d'un Atlas complet en open data sur Budapest
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L'équipe de journalisme visuel et de données Alto.Team, basée à Budapest, commémore le 150e anniversaire de l'unification de Buda, Pest et Óbuda avec une série de 50 cartes alternatives produites à partir de données open source. Les cartes couvrent le passé et le présent récents de Budapest, depuis ses caractéristiques physiques jusqu'aux activités humaines et aux réalités sociales de la capitale hongroise. L'objectif est de fournir une perspective différente de la vision traditionnelle. En cliquant sur les images, les cartes individuelles peuvent être visualisées en grande résolution. Les données sont téléchargeables gratuitement au format geojson, afin que chacun puisse en créer sa propre version.Atlas de Budapest avec 50 cartes a télécharger en open data (source : Alto.Team)
Sommaire (cliquez pour accéder au chapitre) :1. Budapest vue à vol d'oiseau2. Climat et météo3. Géographie et hydrographie4. Faits sociaux5. Traces d'activités humaines6. Méthodologie et notesAnnexe I. – CouchesAnnexe II. – Méthodes de représentationAnnexe III. - Comparaison
Les données et cartes peuvent être librement utilisées et modifiées à des fins pédagogiques, informatives et scientifiques avec référence à la source. Leur utilisation commerciale et lucrative n'est pas autorisée. Référence à citer : Attila Bátorfy, Budapest Open Data Atlasza, Budapest, 2023. URL : [https:]]
Les limites administratives de Budapest sont disponibles en open data sur le site d'OpenStreetMap qui fournit en outre des données sur le réseau routier, les chemins de fer, les bâtiments et l'utilisation du sol à l'échelle de la Hongrie.
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The Main interface will include all the tools, as in SCP version 7. The Band set tab will allow to manage more than one Band set; the interface has been restyled with a table on the left to manage the list of Band sets, and the larger table on the right to display the bands of the active band set.
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KAN T&IT Blog: XVII Jornadas IDERA: Nuestra Experiencia
sur Planet OSGeoCada año, desde 2007, la Infraestructura de Datos Espaciales de la República Argentina (IDERA) extiende su invitación a los apasionados de la información geoespacial a unirse a las Jornadas IDERA. Este evento anual se ha convertido en una tradición, y en 2023, se llevó a cabo en la hermosa ciudad de Santa Rosa, provincia de La Pampa, Argentina. Es un hecho que IDERA se enorgullece de propiciar un espacio donde los expertos pueden compartir y celebrar los avances en el campo de la información geoespacial.
El equipo de Kan participó de este evento, que tuvo como objetivo central impulsar la publicación de datos, productos y servicios geoespaciales de manera eficiente y oportuna, con la finalidad de respaldar la toma de decisiones basadas en evidencias. Las XVII Jornadas IDERA fueron el punto culminante de este esfuerzo, transformándose en el evento geoespacial del año en Argentina. Fue un momento invaluable para intercambiar ideas y debatir sobre los avances y desafíos relacionados con la publicación y utilización de información geoespacial abierta, interoperable y accesible para el desarrollo del país.
Bajo el lema “La comunidad de IDERA hacia un marco integrado de información geoespacial”, las XVII Jornadas IDERA proporcionaron un espacio de reflexión sobre las propuestas globales emergentes destinadas a desarrollar, integrar y fortalecer la gestión de información geoespacial. Este enfoque permitirá mejorar las Infraestructuras de Datos Espaciales en los diferentes niveles jurisdiccionales de Argentina.
La agenda de las XVII Jornadas IDERA estuvo repleta de eventos emocionantes y presentaciones interesantes. Los talleres y ponencias que realizamos desde Kan fueron los siguientes:
Presentación institucional de KAN en el espacio de networking
Taller “Potenciá el uso de tus datos geo con Geonode 4”
Presentación de casos de éxito en el grupo de provincias
Taller “Recolección de datos en campo con Kobo” Ponencia “
Desarrollo de un Sistema de Monitoreo y Manejo Integral de Humedales a partir de Información Satelital”
Además aprovechamos para compartir y asistir a otras charlas y muestras de nuestros colegas. Muchísimas gracias IDERA por esta oportunidad única para conectarnos con otros expertos, dejarnos aprender de sus experiencias y contribuir al avance de la comunidad de información geoespacial en Argentina. ¡Nos vemos el próximo año!
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10:20
Geotribu dans le terminal
sur GeotribuConsultez Geotribu en ligne de commande : rechercher et afficher nos contenus directement dans votre terminal.
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9:52
Finding Shade from the City Heat
sur Google Maps ManiaIf you need to find a shaded oasis in the concrete jungle of New York City then you can use Cornell University's new Tree Folio NYC interactive map. Tree Folio NYC uses data from a 2021 New York LiDAR survey and the 2015 New York Street Tree Survey to map the shadows cast by buildings and individual tree canopies in New York at any time of day and on any day of the year. If you zoom-in to any
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16:54
Prise en charge des évolutions du système géodésique RGF93 dans ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDepuis sa création, le Référentiel Géodésique Français 1993 (RGF93) a subi deux opérations de maintenance importantes (détaillées dans la lettre d'information GeodInfo de janvier 2022) qui ont pour conséquence la déclinaison de plusieurs versions du système de référence géodésique officiel en France métropolitaine. Bien que celles-ci ne concernent que les utilisateurs qui recherchent des précisions planimétriques et altimétriques infracentimétriques, il est important pour pouvoir gérer ces différentes versions du RGF93 dans votre SIG basé sur ArcGIS. Je vous propose donc un article récapitulant les informations dont vous pouvez avoir besoin sur le sujet.
Les mises à jour du RGF93
Initialement, les modifications apportées étaient identifiées sous le nom RGF93 sans distinction dans les registres géodésiques. Cependant, à mesure que les utilisateurs exigeaient une précision croissante et que de nouvelles grilles de conversion altimétrique basées sur différentes versions du RGF93 étaient publiées dans le registre EPSG, l'IGN a entrepris de clarifier davantage ces modifications.
Un premier réajustement sur le système européen a eu lieu en 2010, faisant suite à la ré-observation du réseau de base (RBF) utilisant systématiquement le Réseau GNSS permanent. Les coordonnées publiées sont alors exprimées dans une version 2 du système géodésique RGF93 qui correspond à l’ETRF2000 à l'époque 2009.0.
En 2020, l'IGN a réalisé le retraitement et le cumul dans le repère de référence mondial ITRF2014 d’environ 20 ans d’observations de stations du RGP et d’autres stations appartenant à l’infrastructure géodésique internationale. Ceci a conduit logiquement à la publication d’un nouveau système géodésique RGF93, nommé RGF93 version 2b, qui est aligné sur l’ETRF2000 à l’époque 2019.0 et donc naturellement assumé par les textes de 2019. L’impact de cette mise à jour se reflète surtout sur les hauteurs ellipsoïdales et, en conséquence, sur l’évolution de la surface de conversion des altitudes.
Ce qui a évolué pour vous dans ArcGIS
À partir de 2021, une distinction officielle a été instaurée entre trois versions du RGF93 : RGF93 v1, RGF93 v2 et RGF93 v2b. Chacune de ces versions est associée à un code distinct dans les registres IGNF ou EPSG, ce qui engendre des codes de référence distincts pour les systèmes de coordonnées basés sur ces systèmes géodésiques. Le code EPSG traditionnellement employé pour le RGF93 a été maintenu pour la version RGF93 v1, tandis que de nouveaux codes ont été créés pour les versions RGF93 v2 et RGF93 v2b.
Si vous utilisez la version 3.1 (ou supérieure) d'ArcGIS Pro et 11.1 (ou supérieure) d'ArcGIS Enterprise, vous disposez de ces nouveaux systèmes de coordonnées. Vous noterez que les projections classiques (RGF93 version 1) n'ont pas été renommées.Liste des systèmes de coordonnées projetées d'ArcGIS Pro 3.1 et ArcGIS Enterprise 11.1 Liste des systèmes de coordonnées géographiques d'ArcGIS Pro 3.1 et ArcGIS Enterprise 11.1
Au-delà des version 1,2 et 2b, on notera l'introduction par l'IGN dans les registres de l'EPSG des systèmes géodésiques (lon-lat) inversant les axes nord et est.
Impacts de ces changements Ces changements ont des implications multiples pour les utilisateurs, en particulier dans les applications nécessitant une précision au centimètre. L'impact le plus notable réside dans l'obligation de mettre à jour les informations relatives au système de coordonnées de vos sources de données lorsque cela est nécessaire. Pour cela, ces nouveaux systèmes de coordonnées ont été ajoutés aux projections supportées par ArcGIS. Vous les retrouverez dans vos interfaces habituelles dans ArcGIS Pro et ArcGIS Enterprise.Affichage des systèmes de coordonnées projetées basés
sur le RGF93 dans ArcGIS ProAffichage des systèmes de coordonnées géographiques basés
sur le RGF93 dans ArcGIS Pro
Que dois-je faire dans ArcGIS ?
Les jeux de données existants depuis quelques années dans votre SIG sont, selon toute probabilité, dans un système de coordonnées basé sur RGF91 v1. Dans ce cas, vous n'avez donc rien à faire puisque les informations et codes EPSG n'ont pas changés. Si vous disposez d'un jeu de données basé sur le RGF93 v2 ou RGF93 v2b, vous pourrez associer les informations de système de coordonnées avec l'outil de géotraitement habituel "Définir une projection".Association du système de coordonnées RGF99 v2b Lambert-93 à une source de données dans ArcGIS Pro
Comment savoir si mes données sont en v1, v2 ou v2b ?
Cela peut s'avérer complexe, car les utilisateurs ne peuvent pas toujours déterminer dans quelle version du RGF93 se trouvent leurs données. La réponse dépend de divers facteurs, tels que la date des observations, la méthode de calcul et les coordonnées utilisées comme référence (Réseau de Bases Fixes (RBF), Réseau Géodésique de Précision (RGP), pivot déterminé par l'utilisateur). En cas de doute, l'IGN recommande de conserver la version 1 du RGF93.
Transformation des coordonnées horizontales
Ces évolutions ont également un impact sur la stratégie de transformation des coordonnées depuis ou vers les différentes versions du système géodésique RGF93. Le Service de Géodésie et de Nivellement (SGM) a demandé l'ajout de deux types de transformation dans le registre EPSG que vous retrouverez dans ArcGIS :- Une transformation nulle entre RGF93 v1 et RGF93 v2 (offrant une précision de quelques centimètres) avec le code EPSG: 9882.
- Une transformation de type similitude à 7 paramètres entre RGF93 v2 et RGF93 v2b (offrant une précision infracentimétrique) avec le code EPSG: 9788.
La transformation nulle entre v1 et v2 est due à l'incapacité de modéliser l'écart entre les deux versions par les méthodes traditionnelles, car chaque point du RBF et chaque station du RGP ont été recalculés globalement en 2010, présentant des variations non homogènes avec leurs positions précédentes.
Transformation des coordonnées verticales
Coté altimétrie, pour le passage de v1/v2 à v2b, en septembre 2021, de nouvelles grilles de conversion altimétrique, RAF18b et RAF20, ont été simultanément ajoutées aux registres IGNF et EPSG. Vous les retrouverez dans ArcGIS lorsque vos scènes 3D nécessiteront de transformer des altitudes exprimées dans les systèmes RGF93 vers le système NTF IGN69.
Ci-dessous un exemple de scène 3D, dont le système de coordonnées horizontal est en "NTF Lambert II étendu" et le système vertical est "NGF IGN69". La scène 3D contient 4 couches : une couche en Lambert 93 v1, une couche en Lambert 93 v2, une couche en Lambert 93 v2b et une couche en Web Mercator. Pour ces 4 couches, ArcGIS propose les transformations adaptées à transformation de coordonnées horizontales et verticales adéquates.
Pour la couche en Lambert 93 v2b, il proposera la grille RAF20 pour les transformations altimétriques :
Pour la couche en Lambert 93 v2, il proposera la grille RAF18 pour les transformations altimétriques :
Pour la couche en Lambert 93 v1, il proposera la grille RAF18 pour les transformations altimétriques :
Pour la couche en Web Mercator, il proposera en approximation de considérer WGS84 similaire à RG93 v1 et d'utiliser la grille RAF18 pour les transformations altimétriques :
Conclusion
En espérant que cet article vous aura éclairé sur les évolutions de version du RGF93 et de leur prise en charge dans ArcGIS, je terminerai en rappelant que ces considérations de version de RGF93 et de transformations entre ces systèmes de coordonnées métropolitains ne concernent que les cas d'usage nécessitant des précisions infracentimétriques.
Enfin, vous trouverez depuis la documentation d'ArcGIS Pro ou ArcGIS Enterprise, la liste des systèmes de coordonnées et des transformations géodésiques supportés par la version courante d'ArcGIS Pro et Enterprise. Je vous mets les liens directement ici :- Téléchargez le fichier liste des systèmes de coordonnées verticales géographiques pris en charge.
- Téléchargez le fichier liste des systèmes de coordonnées projetées pris en charge.
- Téléchargez le fichier liste des transformations verticales et géographiques prises en charge.
- Une transformation nulle entre RGF93 v1 et RGF93 v2 (offrant une précision de quelques centimètres) avec le code EPSG: 9882.
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15:00
OGC forms new GeoParquet Standards Working Group
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is excited to announce the formation of the OGC GeoParquet Standards Working Group (SWG). The new SWG will work to advance the GeoParquet encoding format for adoption as an OGC Encoding Standard for cloud-native vector data.
GeoParquet adds geospatial types to Apache Parquet, described by Apache as “an open source, column-oriented data file format designed for efficient data storage and retrieval. It provides efficient data compression and encoding schemes with enhanced performance to handle complex data in bulk.” For an introduction to the GeoParquet format, see this blog post.
GeoParquet started over 3 years ago as a community effort by different Open Source Projects and organizations that have committed to its implementation and support.
OGC is advancing a number of Standards to enable cloud-native geospatial ecosystems. GeoParquet fits in the group of data encoding Standards that are highly performant for large, cloud-based data stores, such as Cloud Optimized GeoTIFF for tiled rasters and Zarr for datacubes. GeoParquet will, in time, enable vector datasets to be as readily accessible from the cloud as the other formats already well-used in the community.
The GeoParquet SWG will take the initial efforts incubated in OGC’s GeoParquet GitHub repository as a draft specification from which a candidate Standard will be developed. As with many other recent OGC Standards, the repository will remain open to contributions from outside OGC and documentation will evolve in concert with prototype implementations.
GeoParquet will be another encoding of the OGC Simple Features Standard, and as such will handle all Simple Feature geometries. While other OGC Standards also encode Simple Features, GeoParquet is intended to be optimized for native use in cloud environments. It is expected that GeoParquet will be tested as an encoding to be accessed by the OGC API family of Standards. The new SWG expects to have a candidate Standard ready for review and approval within one year.
The OGC GeoParquet Standards Working Group Charter is publicly available via the OGC Portal.
OGC Members can join the GeoParquet Standards Working Group via the OGC Portal. Non-OGC members are welcomed to contribute via OGC’s GeoParquet GitHub repository or by joining the OGC GeoParquet SWG Mailing List. Non-OGC members who would like to know more about full participation in the SWG are encouraged to contact the OGC Standards Program.
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12:30
La canicule fait chauffer maisons, habitacles et cartes
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueSe protéger des hautes températures en période de canicule n'est pas toujours chose simple. Les collectivités se mobilisent pour mettre aux frais leurs administrés, avec l'aide de la cartographie. La chaleur actuelle, inédite pour un fin août, étouffe les territoires et leurs populations. La canicule peut se faire particulièrement ressentir en ville où de nombreuses zones sont sujettes aux îlots de chaleur.
Pour aider les habitants à traverser ce phénomène au mieux certaines communes mettent en place des cartes répertoriant les lieux frais de la ville, les points d’eau ou les sites accessibles à la population en raison de la canicule. C’est le cas de la ville de Nîmes, dans le Gard, proposant des « centres de rafraichissement », c’est-à-dire des lieux climatisés ouverts aux personnes fragiles en cas de besoin, elle indique également les fontaines d’eau potable. D'autres communes comme Toulouse ou Paris indiquent les lieux dont les horaires s'adaptent, comme les piscines, les patinoires ou parfois les musées, pour rester ouverts de manière plus tardive. Poitiers ou même Nantes, elles aussi ont déployé ces cartes interactives.
Dans l'Hérault, Montpellier a aussi enrichi un outil déjà disponible l’été dernier, avec les sites d’accueil rafraîchis pour la période en accès libre en supplément des zones fraiches. Ces sites peuvent changer et évoluer au cours de l’évènement grâce à la nature dynamique de la solution. Elle reprend aussi les points d’eau potable, les fontaines, les bancs publics et les espaces verts selon leur température en moyenne de jour. Les degrés ne baissant que très peu le soir et la nuit, une version de la carte est mise en avant afin de partager la disponibilité des mêmes points une fois le soleil couché. Notons que le dispositif s'accompagne d'une communication spécifique avec des messages de prévention et des emails ou SMS notamment adressés aux populations vulnérables.
Comment fabriquer une "heat map" ? Dans le cas montpelliérain, les cartes sont réalisées à l’aide de données Raster et Vecteur de la Ville, de la Métropole, du CCAS et de la Régie des eaux. La métropole a mis à profit sa thermographie satellitaire, à laquelle il est également possible d’accéder via le portail Montpellier Méditerranée Métropole et d’y comparer les valeurs de jour et de nuit. Les outils proposent aussi des itinéraires.
Rappelons pour rester dans la technique, que le programme arcOpole fournit, depuis quelques mois, une nouvelle ressource sous forme de tutoriel afin d’aider les collectivités territoriales à mettre en place ce type d’outil. Cette démarche est au service de la bonne santé des populations pendant les fortes chaleurs. Une géodatabase, proposant une structuration simple de la donnée, ainsi qu’une bibliothèque de pictogrammes sont avancées.
+ d'infos :
nimes.fr
montpellier.fr
geowbs.montpellier3m.fr
arcopole.fr
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9:12
A New Google Map of the Brain
sur Google Maps ManiaIf you've ever wanted to look inside someone's brain then you might like the European Commission's new 'Google Map' of the human brain. This new 3D map allows you to take a look inside a human skull and explore atlases of the brain's regions and neural connections.The European Brain Research Infrastructure (EBRAINS) is funded by the European Commission to accelerate brain research and
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7:52
Mapping China's Strategic Space : un site d'analyse géopolitique à base de cartes
sur Cartographies numériques
« Cartographie de l'espace stratégique de la Chine. Explorer comment Pékin envisage sa place dans un environnement géopolitique en évolution ».
Le projet Mapping China's Strategic Space s'appuie sur les travaux menés par le National Bureau of Asian Research visant à appréhender les tentatives des élites intellectuelles et politiques chinoises pour définir une vision de leur pays comme grande puissance sur la scène internationale. L'objectif du projet est de mieux comprendre ce qui constitue l'espace imaginé au-delà des frontières nationales de la Chine, que ses dirigeants considèrent comme vital pour poursuivre ses objectifs politiques, économiques et sécuritaires nationaux, et réaliser son ascension.Page d'accueil du site Mapping China's Strategic Space
Lancé en août 2023, le site s'organise autour de quatre rubriques principales :- Apprendre de l'histoire : cette section présente une collection d’études de cas historiques, utilisées à des fins comparatives, qui examinent comment les grandes puissances émergentes, dont la Chine, ont défini dans le passé leur espace stratégique et les facteurs qui les ont amenées à envisager de l’élargir au-delà des strictes délimitations de l'espace stratégique de leur territoire national.
- Géopolitique : un ensemble de contributions explore les fondements géopolitiques, les représentations spatiales et les nouvelles frontières de l'espace stratégique chinois.
- Multimédia : ressources vidéos et audios, témoignages et interviews d'experts et d'analystes
- Experts : présentation du groupe d'experts participant au projet Mapping China's Strategic Space
Parmi les articles déjà mis en ligne :- Comment les puissances terrestres et maritimes voient la carte par Jakub Grygiel
- La culture politique de l’impérialisme dans le Reich allemand par Woodruff D. Smith
- Cartes mentales, imagerie territoriale et stratégie : penser l'empire japonais par Alexis Dudden
Vidéos et podcasts à découvrir :- Le Myanmar et la frontière fluide de la Chine par Kelley Currie
- Conceptions de l’espace stratégique dans la Chine républicaine par Bill Hayton
La carte, objet éminemment politique : la Chine au coeur de la "guerre des cartes"
La carte, objet éminemment politique. Les tensions géopolitiques entre Taïwan et la Chine
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Utiliser les cartes du CSIS pour étudier les grandes questions géopolitiques du monde contemporain
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Tentative de "caviardage cartographique" à l'avantage de la Chine dans OpenStreetMap
Trois anciennes cartes de la Chine au XVIIIe siècle numérisées par l'Université de Leiden
Etudier les densités en Chine en variant les modes de représentation cartographique
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12:38
Stefano Costa: Gli atti del workshop Archeofoss 2022 sono stati pubblicati
sur Planet OSGeoGli atti del workshop Archeofoss 2022 sono stati pubblicati in open access su Archeologia e Calcolatori. Li trovate qui [www.archcalc.cnr.it] come numero 34.1 della rivista.
Ho curato insieme a Julian Bogdani l’edizione di questo volume ed è quindi motivo di soddisfazione, anche per i tempi rapidi con cui siamo arrivati alla pubblicazione grazie al lavoro collettivo degli autori e autrici, di chi ha fatto il referaggio, della redazione e della casa editrice.
Rimane una mancanza in questo volume rispetto alla ricchezza dei due giorni di incontro, delle sette sessioni tematiche, delle discussioni guidate da chi ha moderato le sessioni, ibride eppure vivacissime. La mancanza in parte è fisiologica ma in parte deriva da un certo numero di autrici e autori che non hanno presentato il proprio contributo per la pubblicazione. Ad esempio, nella sessione sui dati stratigrafici che ho moderato con Emanuel Demetrescu erano stati presentati 7 interventi ma solo 2 sono confluiti come paper nel volume.
Nei prossimi anni dovremo fare di più per fare in modo che gli atti raccolgano ancora più fedelmente il convegno.
Ci ritroveremo con la comunità Archeofoss a Torino nel mese di dicembre 2023.
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11:31
Du 23 au 25 janvier 2024 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 08 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 23 au 25 janvier 2024 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 22 décembre (…)
Lire la suite -
11:31
Du 12 au 14 décembre 2023 à Lille : formation "savoir utiliser les Fichiers fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 09 novembre 2023Une session de formation "Savoir utiliser les Fichiers fonciers" se tiendra du 12 au 14 décembre 2023 dans les locaux du Cerema Hauts-de-France à Lille. Cette session est à destination des bénéficiaires des Fichiers fonciers et des bureaux d'études. Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique Accompagnement Inscription jusqu'au 15 novembre (…)
Lire la suite
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11:25
Using AI to Geolocate Photos
sur Google Maps ManiaRecently Google added Google Lens to Bard, its AI chatbot. Today I decided to test how good Bard is at identifying locations in photographs by giving it a few screenshots of random locations from Street View and seeing how accurate Bard is at geolocating the actual locations shown. Let's start with an easy one. I showed Bard the above picture of Tower Bridge in London and asked it 'Where was
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10:00
Living Atlas of the World
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique19 , c’est le nombre de nouveaux jeux de données bioclimatiques qui enrichissent, sur le Living Atlas of the World, la base des données du CMIP6, le 6e projet d’intercomparaison des modèles couplés. Projet mondial de recherche sur le climat visant à réaliser des simulations climatiques, le CMIP6 rassemble les plus récentes données de modèles climatiques mondiaux, elles-mêmes constituant la base des rapports d’évaluation du GIEC. Ces datas proposent, sur une résolution d’environ 5 km, des projections temporelles jusqu’en 2100 (2021-2040, 2041-2060, 2061-2080, and 2081-2100). Ainsi que plusieurs scénarios d’émissions. Elles pourront être mises en comparaison avec les données historiques WorldClim moyennées de 1970 à 2000. Cette intégration vise à fournir une vision complète et holistique des variables pour des besoins de modélisation et de prédictions, au service du développement de la résilience climatique.
+ d'infos :
livingatlas.arcgis.com
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15:56
UNADEV : mettre la géo au service de l'accessibilité
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels (UNADEV) lance un appel à projets avec pour maîtres mots la mobilité des personnes aveugles et mal voyantes. Cette démarche peut représenter une opportunité mêlant info géo et engagement. L’accessibilité des lieux publics ou privés aux personnes ayant des handicaps visuels est encore très limitée à ce jour. Des efforts sont réalisés, mais cela reste insuffisant. En ce sens, l’UNADEV encourage des actions concrètes et novatrices pour l’inclusion de ce public, c’est pour cette raison qu’elle met en place cet appel à projets visant à promouvoir des idées en faveur de la mobilité. Elles peuvent par exemple couvrir la facilitation des trajets en milieux ruraux ou urbains ou l’amélioration des trajets professionnels…
Destiné exclusivement aux organismes à but non lucratif, dont les structures publiques, les associations, les fondations ou encore les fonds de dotation, 500 000€ pourront être répartis entre les différents lauréats. Les enveloppes seront comprises entre 30.000 et 100.000 euros.
Les projets seront sélectionnés en fonction de leur pertinence et de leur qualité, c’est-à-dire selon le degré d’utilité de l’action envisagée, du lien logique entre le problème, les objectifs, les résultats attendus, les activités et les moyens engagés (humains et financiers). Ils doivent répondre à un ou plusieurs besoins bien identifiés, idéalement non couverts aujourd’hui et avoir un caractère d’innovation sociale. La viabilité et la pérennité des projets sont des critères primordiaux afin de garantir son développement. Leurs montages budgétaires doivent être structurés et réalistes.
Vous souhaitez porter et développer une idée, mettre à profit vos atouts et vos connaissances en géo au profit d’une cause sociale ? Il est possible de répondre à cet appel à projets jusqu’au 17 septembre, en complétant le formulaire en ligne.
+ d’infos :
unadev.com
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14:24
Géo-événement [Live+] SIG 2023 : inscrivez-vous au rendez-vous incontournable de votre écosystème !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueÀ l'approche de l'événement, les détails de la conférence francophone des utilisateurs Esri se précisent de jour en jour. Les équipes et les communicants vous attendent du 9 au 13 octobre 2023. De nouveau en format hybride, le Géo évènement 2023 propose cinq jours d’échanges virtuels avec une journée qui vous laissera l’occasion de vous rencontrer en réel. Ce sera le mardi 10 octobre à Paris, Lyon, Marseille, Toulouse et Nantes qu'il sera possible d'assister à une séance en présentiel avec un programme spécifique pour notamment découvrir la plénière et ses nombreux temps forts. Un format a aujourd’hui prouvé à Esri France son utilité face à l’empreinte carbone que représentait un évènement en 100 % physique et les déplacements qu’il engendrait. D'autant qu'il dope considérablement le nombre de participants à travers toute la francophonie !
Le Géo-événement offre donc une tribune exceptionnelle. Ceux qui souhaiteraient communiquer lors de la conférence peuvent encore postuler. Les organisateurs ont confirmé à notre rédaction qu'il est encore possible de postuler pour valoriser votre travail. N’hésitez pas: vous avez plus, vous avez jusqu’à mi-septembre, mais pas plus ! Toute présentation d’un projet en cours de développement, de réflexion ou déjà mis en place et en lien avec l’utilisation des technos Esri sera la bienvenue. Les organisateurs seront derrière vous afin de vous accompagner jusqu’au jour J et pour mener votre intervention sereinement. À noter que durant l'événement, entre la majorité des sessions, il sera possible d’échanger en petit comité (12 personnes), lors de tables de networking ; l'occasion de poser les questions "hors session", de creuser un sujet et prendre contact...
Communiquer ou concourir : c'est toujours possible de postuler... Chaque année la conférence est aussi le moment de faire jouer des coudes vos productions kirs des concours de Posters, StoryMaps et Carto et StoryMaps spécial Étudiants. Des prix seront décernés aux réalisations sélectionnées par les participants de ce [Live+] SIG 2023. Vous avez jusqu’au 27 septembre pour vous inscrire et laisser parler votre créativité !
Les étudiants passionnés par la Géo et les SIG ont aussi un challenge qui les attend : le concours des "24 h du SIG et de la Géo". Son principe est simple : vous avez 24h pour réaliser et présenter une Story Map autour d’un travail d’analyse et de recherche sur un sujet choisi et annoncé par le personnel Esri. Seul ou en équipe, relevez le défi en vous inscrivant avant le jeudi 14 septembre.
Laurence Devillers et Pierre Haski en grands témoins Enfin, deux grands témoins seront traditionnellement au rendez-vous. Le 11 octobre, Pierre Haski, journaliste et chroniqueur géopolitique dans la matinale de France Inter sera en direct pour échanger avec les participants. Il est une figure du décryptage des relations internationales et des changements qui bousculent le monde. Président de Reporters Sans Frontières (RSF) depuis 2017, il prendra la parole autour du sens et de la place de la « géo » dans le mot « géopolitique » dans le contexte actuel.
Jeudi 12 octobre, ce sera au tour de Laurence Devillers (photo). Professeur en informatique appliquée en sciences sociales, elle présentera les enjeux sociétaux, économiques et éthiques de l’IA. Elle donnera sa vision et sa perception sur la façon dont l’IA et la Géo peuvent interagir afin d’enrichir la vision, la compréhension et la prise de décision dans notre monde dont la complexité ne cesse de croître.
Plus globalement, au programme de ces cinq jours : une session plénière, des communications utilisateurs, une session Stratégie du système ArcGIS, des Géo sessions, des ateliers métier, GéoData, découverte, technique ou encore des Masterclasses et des Théâtres de démonstrations Partenaires. Sans oublier les Club SIG, tous les midis animés par les équipes de SIGMAG SIGTV. Vous souhaitez intervenir en échangeant en direct avec Xavier Fodor : contactez-nous !
Alors, pour profiter de ce riche contenu à venir, inscrivez-vous sans attendre au Géo-événement 2023 !
+ d'infos :
geo-evenement.fr
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12:05
QGIS Blog: QGIS server 3.28 is officially OGC compliant
sur Planet OSGeoQGIS Server provides numerous services like WMS, WFS, WCS, WMTS and OGC API for Features. These last years, a lot of efforts were made to offer a robust implementation of the WMS 1.3.0 specification.
We are pleased to announce that QGIS Server LTR 3.28 is now certified against WMS 1.3.0.
This formal OGC certification process is performed once a year, specifically for the Long Term Release versions. But, as every change in QGIS source code is now tested against the formal OGC test suites (using OGC TeamEngine) to avoid any kind of regressions, you can always check any revision of the code against OGC failures in our Github continuous integration results.
All this has been possible thanks to the QGIS’s sustaining members and contributors.
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9:32
Unlocking America’s Visual Time Machine
sur Google Maps ManiaAs well as having an insatiable passion for maps I also really enjoy browsing old photographic collections. Like maps vintage photographs have the power to transport our imaginations to completely different times and places. For example Yale University's Photogrammar collection can instantly take you back to the bygone era of mid-20th Century America. Photogrammar provides access to a huge
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8:54
Les SDKs ArcGIS Maps for Native Apps passent en version 200.2
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Les SDKs ArcGIS Maps for Native Apps, anciennement connus sous le nom de SDKs Runtime permettent aux développeurs de créer des applications cartographiques natives spécifiques à vos métiers, à vos workflows et à vos appareils (desktop et mobile) et à leurs systèmes d'exploitation associés. Depuis quelques jours, la version 200.2 est disponible et apporte des nouveautés notables sur les capacités 3D, l'accès aux flux de données temps réel, et de nombreux autres enrichissements pour aller plus loin dans vos développements avec ces SDKs.
Dans cet article du blog CodeTheMap, ma collègue Pauline Louis vous décrit en détails ce qu'apporte cette mise à jour.
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15:00
OGC, UKHO, and partners release the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is pleased to host and release the first iteration of the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap and supporting materials for community consideration and engagement across not only the marine domain, but any geospatial domain connected to the oceans.
Developed as part of OGC’s ongoing Federated Marine Spatial Data Infrastructure (FMSDI) Initiative, the Integrated Geospatial Information Framework – (Marine) Spatial Data Infrastructure (IGIF-(M)SDI) Maturity Roadmap is a quick-start guide for nations and marine organizations that seeks to advance and simplify efforts in Marine SDI and ensure their alignment with the UN-IGIF principles.
“The IGIF-MSDI maturity roadmap is an important step that supports a holistic understanding of data-exchange and -processing environments,” commented OGC Chief Technology Innovation Officer, Ingo Simonis, Ph.D. “The Roadmap enhances and complements the usual technological focus of SDIs with the equally important criteria outlined in the IGIF Principles. With the Roadmap, OGC continues its engagement and research in support of powerful, sustainable, interoperable geospatial ecosystems at all levels, including technology & standards, policies, communities, education, and capacity building efforts.”
One of the key messages of the document is that an (M)SDI is a continual journey and not an “end state” of expensive technological solutions. The document asserts that nations are sovereign in what manner of (M)SDI they genuinely need for their national requirements, and not governed by an externally imposed or presumed level of technological sophistication.
“Working collaboratively with partners at the World Bank, NOAA, OGC, IHO, and private industry, The UK Hydrographic Office (UKHO) believes that the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap will help many Governments begin their IGIF-aligned digital transformation journeys – whether that be within the Marine or Terrestrial domains,” commented Dr. Gerald J Wong, Data Governance Lead, UKHO.
“As an accessible “Quick Start” or “Stepping Stone” toolkit, the core of the IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is formed by the World Bank SDI Diagnostic Toolkit where, with contributions from IHO and OGC, its Terrestrial heritage was augmented to maximize its benefits to the Marine community. The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is aligned with the UN-IGIF principles and is fully interoperable with Terrestrial interests.”
When properly executed, the resulting MSDI Diagnostic Toolkit provides a quantitative assessment for nations or marine agencies to baseline their MSDI maturity, as aligned to the UN-IGIF principles. The modular IHO and OGC additions ensure interoperability with the World Bank IGIF methodology, which can lead to the financing of approved MSDI development projects. Even as an independent tool, undertaking an MSDI assessment provides a clear reference point that’s aligned with international Best Practice. Without such a starting point, progress towards any MSDI end state will be difficult to govern and manage.
“As the provider of ADMIRALTY navigation products and services worldwide, the UKHO supports nations in unlocking the many and varied benefits of their marine space,” commented James Carey, Deputy Chief Data Officer at the UKHO “We are a strategic member of the Open Geospatial Consortium and proudly lend our expertise to the development of Marine Spatial Data Infrastructure (MSDI), as an enabler of security, prosperity, and environmental stewardship. By fusing marine data with spatial insights it is possible to forge a path to a more interconnected world where oceans inspire growth and communities prosper.”
The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap and related resources are available for free on OGC’s IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap webpage.
To best inform future revisions, iterations, and the optimization of the Roadmap, feedback and applied experiences from the geospatial community are sought via OGC Member Meetings, Forums, or directly.
The IGIF-(M)SDI Maturity Roadmap is an independent initiative not endorsed by or officially connected to, but in alignment and support of, the mission, vision, and goals of the United Nations Initiative on Global Geospatial Information Management (UN-GGIM).
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14:33
Optimiser ses expressions Arcade avec 5 fonctions souvent sous-utilisées...
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierArcade est un langage d'expression qui vous permet de créer du contenu personnalisé dans des fenêtres contextuelles, de formater des étiquettes, de créer des comportements dans les formulaires intelligents, de créer de nouvelles valeurs de données pour les cartes web et les tableaux de bord ou encore d'appliquer des règles dans divers flux de travail. J'ai déjà évoqué sur arcOrama les fonctions de base d'Arcade à partir d'exemples concrets ainsi que des cas d'usages plus avancés. Beaucoup d'entre vous utilise donc Arcade au quotidien car c'est simple et puissant.
Je vois beaucoup d'expressions Arcade réalisées par des utilisateurs ArcGIS et je les aide parfois à les améliorer. Au fil du temps, j'ai remarqué que certaines peuvent être simplifiés ou améliorées en utilisant des fonctions Arcade prêtes à l'emploi. La plupart du temps, les auteurs d'expressions ne connaissent pas certaines fonctionnalités d'Arcade qui leur manquent. Dans cet article, je vais évoquer 5 fonctions Arcade méconnues et donc sous-utilisées et j'essayerai de vous montrer comment elles peuvent améliorer vos expressions.
1. La fonction "IIf"
La fonction IIf renvoie une valeur si une expression conditionnelle prend la valeur true, et renvoie une autre valeur si la condition prend la valeur false. Ceci est particulièrement utile dans des scénarios simples tels que l'écriture d'une expression pour indiquer quand une valeur a atteint un seuil.
Généralement, dans vos expressions, vous utilisez des blocs if-else pour renvoyer des valeurs de manière conditionnelle. Par exemple, comme ceci :
Cependant, la fonction IIf simplifie cela en deux lignes sans avoir besoin de plusieurs retours ou affectations de variables…// Si la valeur est supérieure à 100 retourner "fort" // Sinon, retourner "faible" var categorie = ""; if($feature.value > 100){ categorie = "fort"; } else { categorie = "faible"; } return categorie;
…ou à une seule ligne (grâce aux retours implicites).// Si la valeur est supérieure à 100 retourner "fort" // Sinon, retourner "faible" var categorie = IIF($feature.value > 100, "fort", "faible"); return categorie;
Bien entendu, il n'y a pas d'erreur à utiliser un bloc if-else pour renvoyer un contenu conditionnel. En fait, vous devez utiliser des instructions if-else si vous devez évaluer d'autres instructions qui suivent les mêmes conditions, y compris l'affectation de valeurs à des variables. Dans l'exemple suivant, la fonction IIf n'est pas appropriée car plusieurs affectations de variables ont lieu si la condition est vraie.IIF($feature.value > 100, "fort", "faible");
Retenez donc que lorsque vous avez à renvoyer une valeur basée sur une condition simple, IIf condensera et simplifiera votre expression.if($feature.value > 100){ pourcentAuDessus = $feature.value - 100; categorie = "fort"; } else { category = "faible"; } return `${categorie} (${pourcentAuDessus}%)`;
2. La fonction "Text"
La fonction Text convertit une valeur de n'importe quel type de données Arcade en une valeur de type texte équivalente. Vous trouverez cette fonction particulièrement utile lors du formatage des dates, mais j'ai vu beaucoup d'expressions qui implémentent des logiques supplémentaires pour le formatage des nombres alors qu'elles pourraient être évitées simplement en tirant parti de Text.
Cela est par exemple vrai lorsqu'il s'agit d'arrondir des nombres. Vous vous demandez peut-être : pourquoi devrais-je utiliser Text pour arrondir les nombres alors qu'Arcade a déjà une fonction d'arrondi ? Par exemple, ce modèle est très courant :
Cependant, Text vous offre une option % afin que vous n'ayez pas à faire le calcul de conversion d'un nombre décimal (0-1) en pourcentage.Round(($feature.diplomes/$feature.PopulationAdulte) * 100, 1) + “%”; // retourne "37.8%";
Mais est-ce que votre expression Text est vraiment meilleure dans ce cas ? Oui car les deux approches sont différentes car Round renvoie un nombre alors Text renvoie une valeur de type texte. Voici pourquoi cette distinction est importante :Text($feature.diplomes/$feature.PopulationAdulte, "#.#%"); // retourne "37.8%";
Round modifie la précision des nombres que vous utilisez pour les calculs dans une expression sans réellement formater la valeur. Text vous permet de formater un nombre en fonction d'un modèle de formatage. Bien que Text permette d'arrondir les nombres, il vous permet également de spécifier des séparateurs pour les grands nombres. En bref, Round peut arrondir vos nombres décimaux, mais la fonction Text arrondira et ajoutera des séparateurs de chiffres aux grands nombres.
Cependant, le plus grand avantage de l'utilisation Text est que la mise en forme définie dans la fonction sera conforme aux paramètres régionaux de l'application dans laquelle l'expression s'exécute. Round ne vous donne pas cet avantage.
Consultez les exemples suivants et notez les différences. Le texte renvoie toujours un résultat plus propre et plus correct.
Si Text est préférable pour le formatage des nombres, quand dois-je utiliser Round ?var v = 2891.378268263982736; Round(v, 2); // retourne 2891.38 en anglais, sans séparateur de milliers // retourne 2891.38 en français (mauvais séparateur de décimales), sans séparateur de milliers Text(v, "#,###.##"); // retourne "2,891.38" en anglais, avec séparateurs de milliers // retourne "2 891,38" en français (bon séparateur de décimales et séparateurs de milliers
Dans de nombreux cas, la division de deux nombres donne un nombre avec de nombreuses décimales. Le niveau de précision qui en résulte est souvent trop élevé ou non requis par l'utilisateur final. Round vous aide à contrôler la précision de votre formule. Vous devez également l'utiliser Round lorsque vous devez renvoyer le résultat sous forme de nombre (comme dans un calcul de champ ou une valeur de rendu) ou continuer à l'utiliser comme entrée pour une autre fonction Arcade lorsque moins de précision est requise.
Je vois également parfois des utilisateurs se servir de IIf pour formater des valeurs au-dessus et en dessous d'une valeur seuil, comme ceci :
Comme indiqué dans les résultats potentiels, cela entraînera un mauvais formatage dans de nombreux paramètres régionaux non anglais. Le paramètre de modèle de format de Text fournit en fait une option qui vous permet de spécifier un format différent pour les valeurs positives ou négatives. Séparez simplement les deux motifs par un point-virgule et Arcade fera le travail pour vous. Il n'y a pas besoin d'utiliser IIf du tout.var precedente = $feature.pop2020; // 3020 var actuelle = $feature.pop2023; // 3333 var evolution = (actuelle - precedente) / precedente; IIF(evolution > 0, "?", "?") + Round(evolution*100, 2) + "%"; // retourne "?10.4%" en anglais // retourne "?10.4%" en français (séparateur de décimales incorrect)
Les images suivantes montrent comment l'utilisation Round entraînera des valeurs contextuelles incorrectes en fonction des paramètres régionaux.var precedente = $feature.pop2020; // 3020 var actuelle = $feature.pop2023; // 3333 var evolution = (actuelle - precedente) / precedente; Text(evolution, "?#.#%;?#.#%"); // retourne "?10.4%" en anglais // retourne "?10,4%" en français (séparateur de décimales correct)
3. La fonction "Decode"
Decode permet de trouver une correspondance dans un ensemble de codes et de renvoyer une description correspondant à ce code. Cette fonction peut être utilisée pour évaluer n'importe quelle expression à une valeur et comparer le résultat à une liste de valeurs attendues et renvoyer une description, une catégorie ou une autre valeur correspondante.
Par exemple, l'attribut CodeTech dans l'exemple suivant est une valeur codée. Je vois souvent des utilisateurs renvoyer la description du code en utilisant une séquence d'instructions if-else, comme ceci :
Bien entendu, cette syntaxe est valide et renvoie un résultat correct. Vous pouvez également condenser cette expression à l'aide de la fonction When :if($feature.CodeTech == 30){ return "Réseau cuivre"; } if($feature.CodeTech == 40){ return "Réseau câble "; } if($feature.CodeTech == 50){ return "Fibre"; } if($feature.CodeTech == 60){ return "Satellite"; } if($feature.CodeTech == 70){ return "Sans-fil terrestre"; } if($feature.CodeTech == 90){ return "Ligne électrique"; }
Ceci est également valide et renvoie un résultat correct. Cependant, comme le code provient d'un seul champ, vous pouvez simplement utiliser Decode pour renvoyer plus directement la description :When( $feature.CodeTech == 30, "Réseau cuivre", $feature.CodeTech == 40, "Réseau câble", $feature.CodeTech == 50, "Fibre", $feature.CodeTech == 60, "Satellite", $feature.CodeTech == 70, "Sans-fil terrestre", $feature.CodeTech == 90, "Ligne électrique", "Autre" );
Votre expression est ainsi plus compacte et un peu plus facile à lire. Decode est préférable pour évaluer une seule expression et comparer le résultat à une liste de valeurs connues. When est préférable pour évaluer plusieurs expressions dans une séquence hiérarchisée et renvoyer une valeur une fois que l'une des déclarations est vraie.Decode($feature.CodeTech, 30, "Réseau cuivre", 40, "Réseau câble", 50, "Fibre", 60, "Satellite", 70, "Sans-fil terrestre", 90, "Ligne électrique", "Autre" );
Decode peut également être utilisé de manière astucieuse, par exemple en comparant plusieurs attributs numériques de catégories concurrentes et en renvoyant l'alias ou la description du champ pour visualiser la prédominance.
Par exemple, dans un ensemble de données électorales, vous pouvez avoir des colonnes qui représentent le nombre total de votes pour des candidats individuels, mais aucune colonne qui indique le vainqueur (car aucun n'a encore été déclaré). Vous pouvez utiliser Decode pour renvoyer le leader actuel d'une élection lors de la mise à jour des résultats :var votesParParti = [ $feature.RN, $feature.REP, $feature.LREM, $feature.LFI, $feature.EELV, $feature.SOC, ]; // Récupère le score le plus élevé, // trouve la correspondance avec le parti correspondant // et retourne le nom complet du parti leader var leader = Decode(Max(votesParParti), $feature.RN, "Rassemblement national", $feature.REP, "Les républicains", $feature.LREM, "La république en marche", $feature.LFI, "La France insoumise", $feature.EELV, "Europe écologie les verts", $feature.SOC, "Socialistes", "Autre" ); return leader;
4. La fonction "DefaultValue"
DefaultValue renvoie une valeur si une valeur vide (null ou '') est détectée. Les utilisateurs souhaitent généralement afficher le texte par défaut au cas où une valeur n'existe pas. De nombreuses personnes utilisent une combinaison de IIf et IsEmpty pour tenir compte des valeurs vides.
Cela fonctionne, mais la fonction DefaultValue fait tout le travail pour vous. Tout ce que vous avez à faire est de spécifier la valeur que vous souhaitez vérifier, et la valeur par défaut à retourner si elle est vide.// retourne une valeur par défaut de 0 si le champ de données est vide IIF(!IsEmpty($feature.monchamp), $feature.monchamp, 0);
L'équivalent de l'expression précédente est plus facile à lire :
Dans les fenêtres contextuelles, il peut être utile d'afficher un message indiquant qu'aucune donnée n'est disponible afin que l'utilisateur sache que les données sont collectées dans la couche, mais ne sont pas disponibles pour l'entité sélectionnée.// retourne une valeur par défaut de 0 si le champ de données est vide DefaultValue($feature.monchamp, 0);
Je suis récemment tombé sur l'expression suivante qui aurait pu être réduite de moitié si l'auteur de l'expression avait été utilisée DefaultValue. Vous noterez comment la valeur de retour dans le if-else sont presque identiques. La seule différence est d'afficher la valeur d'un attribut ou d'un autre si le premier est vide.// retourne "Aucune donnée disponible" si le champ etat est vide DefaultValue($feature.etat, "Aucune donnée disponible");
Il s'agit de l'expression mise à jour tirant parti DefaultValue de la variable NomParc, ce qui entraîne moins de duplication de texte dans l'expression. J'utilise également Text pour nettoyer le formatage des nombres et rendre les valeurs sensibles aux paramètres régionaux.var ValeurPourcent = Round(($feature.Visiteurs/$feature.TotalVisiteurs)*100, 2) + "%"; var TypeParc = Lower($feature.TYPE_PARC); var NomParc = $feature.NOM_PARC; var CodeParc = $feature.CODE_PARC; if(IsEmpty(NomParc)){ return { text: "{CodeParc} est un parc de type " + TypeParc + " qui a eu " + "{$feature.Visiteurs} visiteurs en 2022. " + "cela représente " + ValeurPourcent + " des visites" + "de tous les parcs en 2022." } } else { return { text: "{NomParc} est un parc de type " + TypeParc + " qui a eu " + "{$feature.Visiteurs} visiteurs en 2022. " + "Cela représente " + ValeurPourcent + " des visites" + "de tous les parcs en 2022." } }
var ValeurPourcent = Round(($feature.Visiteurs/$feature.TotalVisiteurs)*100, 2) + "%"; var TypeParc = Lower($feature.TYPE_PARC); var NomParc = DefaultValue($feature.NOM_PARC, $feature.CODE_PARC); return { text : NomParc + " est un parc de type " + TypeParc + " qui a eu " + Text($feature.Visiteurs, "#,###") + " visiteurs en 2022. Cela représente " + ValeurPourcent + " des visites de tous les parcs en 2022." };
5. La fonction "Number"
La fonction Number convertit une valeur d'entrée de n'importe quel type en un nombre. Les gens demandent souvent une fonction pour renvoyer le nombre de millisecondes depuis le 1er janvier 1970 similaire à la méthode Date.getTime() de JavaScript. Cette fonction existe déjà ! Number le fera si vous transmettez une valeur de date en tant que paramètre à la fonction.
Il est également courant que les utilisateurs stockent des valeurs binaires en tant qu'attribut d'entité. Certains attributs sont vrais ou faux, donc la valeur sera stockée sous la forme 0 (false) ou 1 (true).Number(Date()) // retourne la valeur d'époque
J'ai parfois vu des expressions faire ce qui suit lors du calcul d'une valeur dans les workflows de mise à jour :
Vous pouvez également tirer parti de Number pour renvoyer un 1 ou un 0 lors de l'évaluation d'une expression booléenne.IIF($feature.etat == "terminé", 1, 0); // retourne 1 si vrai, 0 si faux
Number peut également être utile si vous avez besoin d'analyser une valeur à partir d'un texte et de la convertir en nombre pour un calcul ou une visualisation numérique.Number($feature.etat == "terminé"); // retourne 1 si vrai, 0 si faux
Number("38.7%", "#.#%"); // retourne 0.387 Number("1,000 personnes", "# personnes"); // retourne 1000
Et les plus sous-utilisées des fonctions, ce sont généralement vos propres fonctions !
Si vous vous retrouvez à écrire du code en double dans une expression, vous tirerez probablement profit de l'écriture d'une fonction personnalisée. Les fonctions personnalisées vous permettent d'écrire une fois du code qui, sinon, devrait être écrit plusieurs fois dans votre expression, et de leurs donner un nom pour pouvoir les appeler. Cela réduit considérablement les erreurs qui se glissent avec le copier/coller et peut réduire considérablement la taille d'une expression.
Conclusion
Comme avec tout autre langage de scripting ou d'expression, il existe plusieurs façons de résoudre une tâche ou d'arriver à un résultat correct. Cependant, les fonctions décrites dans cet article (IIf, Text, Decode, DefaultValue, Number) peuvent simplifier vos expressions, améliorer leur lisibilité et réduire les bugs. Définir vos propres fonctions peut également vous faire gagner du temps, réduire la longueur de vos expressions et réduire les bogues introduits dans les opérations de copier/coller.
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10:00
Vasco l'hydrographe
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueSur BIM World, l’Isérois Escadrone a présenté le Bathydrone Vasco. Ce drone de surface est conçu pour les missions d’hydrographie sur des zones côtières, rivières, canaux ou eaux intérieures. Mesurant 150 cm de long pour 60cm de large et doté d’une roue intégrée, il est facilement transportable par un seul opérateur (poids d’environ 35 kg selon l’équipement, charge maxi : 10 kg)
qui le déploie en moins de 10 minutes. Avec un tirant d’eau minimum de 20 cm, le Vasco peut évoluer en mode radiocommandé ou programmé, grâce à ses deux batteries Li-Ion, durant 6h à une vitesse de 1 m/s ou 30 minutes à pleine vitesse (4 m/s). Sa plate-forme est compatible avec un large choix de capteurs : caméra GoPro 1080p, sondeur mono ou bifréquence, en mono/bi/multifaisceaux (portée de 0,3 à 170 m), sonde ADCP pour le jaugeage. D’autres équipements sont proposés en option comme une caméra 360° ou sonde multiparamètres, voire des dispositifs de prélèvement d’eau et de sédiments. Bien évidemment, il peut communiquer avec tous les récepteurs GPS ou RTK compatibles pour récupérer positions et hauteurs. Quant aux données, elles sont enregistrées sur l’ordinateur embarqué pour ensuite restituer nuages de points, carte avec isobathe ou modèle 3D texturé.
+ d'infos :
escadrone.com
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9:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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9:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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9:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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9:30
Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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9:30
La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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9:30
Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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9:30
Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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9:30
Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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9:30
Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
Son ouvrage lie histoire, géographie, aménagement du territoire et architecture. Il témoigne de ses deux domaines de spécialisations, l’histoire d’une part et l’architecture d’autre part. Cette double formation lui permet de formuler son hypothèse de base : le "modèle" christallérien est tellement erroné qu...
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Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
sur CybergeoIn France, the integration of climate and energy issues in the spatial planning tools of local authorities is compulsory for cities with more than 20000 inhabitants. Through the example of Toulouse Metropole, the interdisciplinary work here presented make use of the available geographic and climatic data to perform spatial microclimatic diagnostics and its translation into recommendations to address thermal summer comfort. Analysis maps and strategic maps for daytime and night time are presented for thermal and aeraulic analysis taking advantage of available numerical simulations at 250x250 m, one year of duration and local weather type classifications. A three years long collaboration with the local authority and the urban agency allowed the co-construction of the cartographic protocol and the publication of an Atlas as well as a set of guidelines. Collaboration with a network of French cartographers allowed original propositions on graphic semiology as visual organization, the cho...
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Mapping Water Scarcity
sur Google Maps ManiaLast week the Washington Post reported on a new analysis from the World Resources Institute which found that half of the world's population already experiences water stress at least once every year. According to the WRI's analysis 25 countries around the world are now exposed to extreme water stress and the global demand for water is now exceeding what there is available.The Post's article
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...