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Éléments récents
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12:00
La cartographie participative comme support de revendications politiques
sur Veille cartographieCet article La cartographie participative comme support de revendications politiques est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le développement d’outils numériques de cartographie collaborative possède de nombreux avantages, notamment du fait de la mise à disposition de données en open source. Les exemples de sites internet proposant la création de cartes personnalisées sont nombreux, à l’image d’Open Street Map, de uMap ou encore de GoGoCarto. En démocratisant la pratique de la cartographie, […]
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10:20
The Global Impact of El Niño
sur Google Maps ManiaThis month New South Wales in Australia has been experiencing temperatures up to 16C above the Sepetember average. This is likely the start of El Niño's grip on the country. In an El Niño year Australia typically experiences drought conditions. In July the the World Meteorological Organization said there is a 90% likelihood of El Niño conditions developing this year. They say that it likely to
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10:00
Blitzortung : cartographier les éclairs, c’est du tonnerre !
sur Veille cartographieCet article Blitzortung : cartographier les éclairs, c’est du tonnerre ! est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Blitzortung est un réseau de capteurs permettant la cartographie en temps réel des impacts de foudre dans le monde.
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8:35
SDIS 64 : Quand le SIG se met au service des Fêtes de Bayonne
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique1,3 million de festayres pour les Fêtes de Bayonne 2023 : une fréquentation record pour la 4e plus grande manifestation festive du Monde qui se déroule chaque fin juillet à Bayonne, dans le Sud-Ouest de France. En toute logique, l'ensemble des acteurs de la sécurité civile sont mobilisés et en premier lieu les pompiers du SDIS 64. Si l'événement est un point d'orgue pour le service départemental, il n'est pas le seul. Et puis, toute l'année, les pompiers doivent répondre aux appels du quotidien pour des secours à la personne, des accidents ou incendies (45.000 interventions en 2022), dans un territoire très divers, entre océan et montagnes, qui comptabilise plus de 550 communes pour environ 690.000 habitants.
Pour les sapeurs pompiers des Pyrénées-Atlantiques, savoir où se rendre, connaitre les lieux avant d'y arriver et pouvoir s'y déplacer en toute confiance, est un impératif auquel le service SIG répond. Toute l'année, les 5 techniciens, une stagiaire et un chef de service, vérifient les bases de données utilisées sur le terrain et au CODIS, préparent les Atlas et développent des applications SIG utiles aux 48 centres de secours répartis stratégiquement sur le territoire du Béarn et Pays Basque.
Dans ce reportage, suivez les préparatifs des Fêtes de Bayonne 2023 entre Pau, Bayonne et Anglet, avec la vérification des adresses et mise à jour de la BAN, la collecte de données sur le terrain, la préparation des cartes et Atlas et le développement d'une appli cartographique dédiée. Avec la Colonelle Cécile Macarez (Directrice adjointe), le Capitaine Olivier Pouilly (officier expert prévision en charge des Fêtes de Bayonne), Adrien Carpentier (Responsable SIG), Frédéric Bibian, Peio Delannoy et Noël Morel.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer
+ d'infos :
sdis64.fr
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8:35
Formation en réalité virtuelle, usage de drones et lutte contre les feux de forêts : le service SIG du SDIS 77 sur tous les fronts
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAu Service Départemental d'Incendie et de Secours de Seine-et-Marne, comme dans tous les SDIS de France, l'heure est à la mise en route du logiciel national d'appels NexSIS. Sa particularité est de reposer sur le socle géographique fournit par le SIG pour faciliter la gestion des secours. Les sept géomaticiens du service SIG s'apprêtent à réaliser cette importante migration, mais ce n'est pas leur seule mission, bien au contraire ! Chaque jour, l'équipe prend en compte les remontées d'informations du terrain pour mettre à jour les bases de données, réaliser des analyses et éditer la palette d'outils cartographiques, cartes, Atlas et applications, indispensables pour protéger les 1,420 million d'habitants de ce territoire de plus de 5.900 km2.
Signe des temps et conséquence directe du changement climatique, le SDIS 77 intègre désormais le risque de feux de forêt jusqu'ici plus habituel dans le Sud de la France et les régions de l'Entente qu'en Île-de-France. L'objectif est ici de protéger le précieux patrimoine arboré qu'est la forêt de Fontainebleau avec des Atlas DFCI spécifiques, mais aussi d'être capable de prêter main forte à d'autres régions, comme cela a été le cas durant l'été 2022 en Gironde. D'ailleurs, en tant qu'école délocalisée de l'ECASC forme à cette gestion spécifique des feux de forêts.
Enfin, le SIG est un socle de données utile à la formation des pompiers au centre de Gurcy-le-Châtel. Ici c'est la mise en place d'un environnement virtuel qui permet de s'entrainer et valider ses compétences selon divers scénarios. Ce centre forme aussi des télépilotes de drones qui, au cours de leur mission, contribuent à alimenter le SIG en nouvelles données. Cela permet notamment le développement de maquettes numériques de grande précision.
Retrouvez dans ce reportage, les explications du Contrôleur général Bruno Maestracci (Directeur départemental SDIS 77), Aurélie Mucherie (Responsable du service SIG), Lieutenant Olivier Rousseau (Chef du centre de Fontainebleau), Lieutenante Émilie Vanagt (Responsable service de la doctrine opérationnelle), Lieutenant Olivier Poteau (Chef section Innovation et Pédagogie Numérique).
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer
+ d'infos :
sdis77.fr
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7:55
Rapport mondial 2023 sur les déplacements internes (Conseil norvégien pour les réfugiés)
sur Cartographies numériquesLe Rapport mondial sur les déplacements internes du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC) constitue une source importante de données et d'analyses pour appréhender chaque année l'impact des déplacements internes à l'échelle mondiale. Les déplacés internes sont des personnes contraintes de fuir à l'intérieur de leur propre pays, notamment en raison de conflits, de violences, de violations des droits humains ou de catastrophes. Lorsque des personnes passent une frontière pour échapper aux persécutions, elles sont protégées par des conventions internationales et sont juridiquement considérées comme des réfugiés. Les personnes vivant une situation semblable qui quittent leur région d’origine tout en restant dans leur propre pays deviennent des déplacés internes. Leur protection relève de la responsabilité de l’État concerné, mais celui-ci ne peut souvent plus l’assurer – ou refuse de la garantir au groupe de population concerné. Les déplacés internes ne constituent pas une catégorie juridique particulière et ils ne bénéficient donc pas d'une protection spécifique du droit international (source : UNCHR).
Déplacements internes en raison des conflits et des catastrophes en 2022 (source : Norvegian Refugiee Council)
71,1 millions de personnes vivaient en situation de déplacement interne dans le monde fin 2022, une augmentation de 20% par rapport à 2021 soit la plus élevée jamais enregistrée. Le nombre de déplacements associés aux conflits et à la violence a presque doublé pour atteindre 28,3 millions. La guerre en Ukraine a déclenché 16,9 millions de déplacés, le chiffre le plus élevé jamais enregistré dans un pays. Le phénomène météorologique de La Niña qui a persisté pendant trois années consécutives, a conduit à des niveaux records de déplacements dus aux inondations notamment au Pakistan, au Nigeria et au Brésil. Elle a entraîné une sécheresse record en Somalie, en Éthiopie et au Kenya, à l'origine de 2,1 millions de déplacements. Les conflits, les catastrophes et les déplacements ont aggravé la situation en matière d'insécurité alimentaire, qui était déjà préoccupante en raison de la lenteur de la reprise après la pandémie de Covid-19. Le rapport 2023 en est sa huitième édition. Il est consacré à l'insécurité alimentaire en tant que moteur, impact et obstacle potentiel aux déplacements internes.
Déplacements internes en raison des conflits et des violences en 2022 (source : Norvegian Refugiee Council)
Déplacements internes en raison des catastrophes en 2022 (source : Norvegian Refugiee Council)Le rapport se divise en deux parties :
- Partie 1 : Déplacement interne en 2022
Cette section présente les données mondiales sur les déplacements internes collectées par l'IDMC tout au long de l'année 2022, dans les différents contextes politiques, économiques et sociaux de différents pays et régions. Elle présente les chiffres sur les déplacements internes liés aux conflits et catastrophes a, ainsi que les dernières estimations de l'IDMC sur l'impact économique de ces déplacements.
- Partie 2 : Sécurité alimentaire et déplacement
Cette section contient des données et des analyses qui montrent les relations complexes entre les catastrophes, les conflits, l'insécurité alimentaire et les déplacements internes. Le rapport 2023 présente les principales dimensions des relations entre sécurité alimentaire et déplacement interne, chacun agissant à son tour comme un moteur et un impact de l'autre, les deux renforçant les cycles durables de vulnérabilité et de crise.
Coût estimé pour assurer la sécurité alimentaire des personnes déplacées via des plans de réponse humanitaire (source : Norvegian Refugiee Council)Les rapports publiés depuis 2016 consacrent une première partie aux données générales et une deuxième partie au traitement d'une question spécifique, ce qui permet d'aborder la question sous différents angles :
- Rapport 2022 : impact des déplacements sur les enfants et les jeunes
- Rapport 2021 : relations entre changement climatique, catastrophes et déplacements
- Rapport 2020 : politiques et moyens mis en oeuvre par chaque pays pour y répondre
- Rapport 2019 : défis et opportunités des déplacements internes
- Rapport 2018 : voies à suivre pour réduire les déplacements, défis et lacunes en matière de données
- Rapport 2017 : enjeux pour les associations humanitaires et de développement
- Rapport 2016 : défis méthodologiques et conceptuels à surmonter pour établir un tableau
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Exposition de Mathieu Pernot L’Atlas en mouvement
S'exercer à cartographier des migrations dès la classe de 4ème
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7:54
Mise à jour de la page de statut d'ArcGIS Online
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La plateforme SaaS ArcGIS Online repose sur un ensemble de services web pour implémenter vos tâches et vos workflows SIG quotidiens. Depuis de nombreuses années, Esri met à votre disposition le tableau de bord de statut d'ArcGIS Online indiquant le statut de chacun de ces services, le cas échéant, les éventuelles perturbations ou incidents. Depuis aujourd'hui, ce tableau de bord propose une nouvelle interface pour que les utilisateurs d'ArcGIS Online puissent plus facilement vérifier l'état de divers services ArcGIS Online.
La nouvelle page de statut d'ArcGIS Online
Les informations suivantes restent disponibles sur la nouvelle page, mais elles peuvent se présenter de manière un peu différente :- Les mêmes catégories de services sont listées
- Les mêmes flux RSS (individuel et global) sont accessibles
- Les incidents antérieurs sont toujours consultables
- Les horodatages et le texte de mise à jour sont disponibles pour les incidents actuels et passés
- L'état de chaque catégorie s'affiche toujours avec les libellés "Fonctionnement normal", "Problèmes de performances", "Interruption de service" ou "Message d'information".
- Un lien pour contacter le support Esri si vous rencontrez un problème
- Un lien en haut à droite vers des tableaux de bord de statut supplémentaires
- Living Atlas – Flux en direct
- Statut d'ArcGIS Hub
- La liste des incidents passés a été étendue de 28 jours à 30 jours
- Les textes des fenêtres contextuelles sont désormais copiables
La nouvelle page de statut d'ArcGIS Online avec des messages d'info et des incidents
N'hésitez pas à faire part de vos remarques auprès de l'équipe ArcGIS Online en utilisant l'espace de partage d'Esri Community concernant ArcGIS Online.
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6:51
Atlas des « cercles de fées » dans le monde
sur Cartographies numériques
Source : Emilio Guirado & al. (2023). The global biogeography and environmental drivers of fairy circles, Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), sept. 2023)Des chercheurs de l'Université d'Alicante en Espagne ont produit un nouvel atlas du phénomène naturel connu sous le nom de « cercles de fées ». Présents principalement dans les régions arides de Namibie et d’Australie, les cercles de fées sont une végétation organisée en forme d’anneau. L'équipe de recherche a pu découvrir des centaines d'emplacements de cercles de fées en utilisant des images satellite haute définition pour analyser environ 574 799 parcelles de terrain dans le monde.
Carte représentant la répartition des « cercles de fées » indiqués par des points jaunes (source : Guirado et al., PNAS, 2023)
L’équipe a découvert 263 sites où ces tâches brunes peuvent être trouvées. Elles sont répartis sur 3 continents et 15 pays, notamment au Sahel, au Sahara occidental, dans la Corne de l’Afrique, à Madagascar, en Asie du Sud-Ouest et en Australie centrale. Les scientifiques ont pu relever plusieurs points communs :
- des sols sableux et pauvres en nutriments
- des climats arides avec une forte saisonnalité des précipitations
- la présence de nids de termites comme facteurs à l'origine de la formation de cercles de fées
L'article suggère que les cercles contribuent à augmenter les ressources en eau et que les zones dotées de cercles de fées connaissent une productivité végétale plus stable que celles qui n'en sont pas dotées.
« L'atlas mondial présenté ici fait progresser notre compréhension de la biogéographie des modèles de végétation en forme de cercle de fées et facilitera la conduite de recherches futures sur les caractéristiques et les mécanismes qui sous-tendent ces modèles de végétation énigmatiques dans des endroits jamais étudiés jusqu'à présent... Nos travaux ouvrent également la voie à des recherches plus approfondies sur les implications fonctionnelles de ces structures végétales, qui rendent les écosystèmes plus stables et pourraient les aider à éviter les points de bascule associés au changement climatique ».
L'origine mystérieuse a conduit à l'appellation « cercles de fées » (fairy circles). Différentes hypothèses scientifiques ont été avancées jusque-là sur leur origine (voir l'article consacré au sujet sur Wikipedia)Articles connexes
Une carte animée des biomes anthropogéniques ou anthromes à l'échelle mondiale (Anthroecological Lab)
GeoSahel. Suivre l'évolution de la biomasse et améliorer la surveillance pastorale au Sahel
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Eduquer à la biodiversité. Quelles sont les données... et les représentations ?
Une carte mondiale des types d'habitats terrestres
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19:52
Cartographie du séisme au Maroc de septembre 2023
sur Veille cartographieCet article Cartographie du séisme au Maroc de septembre 2023 est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, un séisme violent a touché le Maroc, mais plus spécifiquement, la zone rurale se situant dans la province de Al Haouz, dont Marrakech est la préfecture. Le déroulé des faits est le suivant : le séisme d’une rare violence frappe le pays aux alentours de 23h, heure […]
Cet article Cartographie du séisme au Maroc de septembre 2023 est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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15:58
Fernando Quadro: Verificações de URL no GeoServer
sur Planet OSGeoA versão 2.24.x do GeoServer traz entre suas novidades as verificações de acesso externo de URL que permite controlar as verificações executadas em URLs fornecidas pelo usuário que o GeoServer usará para acessar recursos remotos.
Atualmente, as verificações são realizadas nas seguintes funcionalidades:
- Solicitações WMS GetMap, GetFeatureInfo e GetLegendGraphic com folhas de estilo SLD remotas (parâmetro SLD)
- Ícones remotos referenciados por estilos (o acesso aos ícones no diretório de dados é sempre permitido)
- Solicitações WMS GetMap e GetFeatureInfo no modo de representação de recursos (parâmetros REMOTE_OWS e REMOTE_OWS_TYPE)
- Entradas remotas WPS, como solicitações GET ou POST
Para criar as regras de verificação, o GeoServer utiliza expressões regulares. Na internet existem sites disponíveis que irão te ajudar a definir um padrão de expressão regular Java (linguagem que o GeoServer é desenvolvido) válido. Essas ferramentas podem ser usadas para interpretar, explicar e testar expressões regulares. Por exemplo:
– [https:]] (habilitar o tipo Java 8)
1. Configuração de verificações de URL
Navegue até a página Dados > Verificações de URL para gerenciar e configurar verificações de URL.
Tabela de verificações de URL
Use as opções Ativar/Desativar para habilitar este recurso de segurança:
- Quando a caixa de seleção de verificações de URL está habilitada, as verificações de URL são realizadas para limitar o acesso do GeoServer a recursos remotos, conforme descrito acima. A ativação de verificações de URL é recomendada para limitar a interação normal dos protocolos Open Web Service usados ??para ataques de Cross Site Scripting.
- Quando a caixa de seleção está desabilitada, as verificações de URL NÃO são habilitadas, o GeoServer recebe acesso irrestrito a recursos remotos. Desativar verificações de URL não é uma configuração segura ou recomendada.
2. Adicionando uma verificação baseada em expressão regular
Os botões para adicionar e remover verificações de URL podem ser encontrados na parte superior da lista de verificação de URL.
Para adicionar uma verificação de URL, pressione o botão Adicionar nova verificação. Você será solicitado a inserir os detalhes da verificação de URL (conforme descrito abaixo em Editando uma verificação).
3. Removendo uma verificação
Para remover uma verificação de URL, marque a caixa de seleção ao lado de uma ou mais linhas na lista de verificação de URL. Pressione o botão Remover verificações de URL selecionadas para remover. Você será solicitado a confirmar ou cancelar a remoção. Pressionar OK para remover as verificações de URL selecionadas.
4. Editando uma verificação
As verificações de URL podem ser configuradas, com os seguintes parâmetros para cada verificação:
- Nome: Nome da verificação, utilizado para identificá-lo na lista.
- Descrição: Descrição da verificação, para referência posterior.
- Expressão regular: Expressão regular usada para corresponder aos URLs permitidos
- Habilitado: Caixa de seleção para ativar ou desativar a verificação
Veja abaixo como é a tela de configuração:
Tela de configuração de verificação de URL
5. Testando verificações
O formulário Testar verificações permite que uma URL seja verificada, informando se o acesso é permitido ou não.
Pressione o botão Testar URL para realizar as suas verificações. Se pelo menos uma verificação corresponder ao URL, ele será permitido e o teste indicará a verificação que permite o acesso. Caso contrário, será rejeitado e o teste indicará que nenhuma verificação de URL foi correspondente.
Tela de teste de verificações de URL
Fonte: GeoServer Documentation
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10:30
How does revisit affect data fusion methods (between S2 and a potential VHR constellation)
sur Séries temporelles (CESBIO)In a previous post, we showed that spatio-temporal fusion methods would enable to obtain hybrid data with the revisit of the S2-NG mission (3 to 5 days), and the resolution of the Sentinel-HR mission (2 m), with an uncertainty better than the atmospheric correction errors (better than 0.01 in reflectance). In this section, we tested how this uncertainty evolves if we change the revisit of the Sentinel-HR constellation. The analysis was done by Julien Michel and Ekaterina Kalinicheva at CESBIO, and was partially funded by ESA in the framework of S2-NG preparation, by CNES, and by the EVOLAND (Horizon Europe) project.
Data SetsAs explained in the previous post, the work is based on VENµS and Sentinel-2 time series, with VENµS simulating the VHR mission, and S2 the S2-NG mission. To keep a factor 2.5 between the resolution of S2-NG and VENµS, we had to degrade S2 resolution to 12.5 m, as VENµS has a resolution of 5 m. VENµS images can be acquired with a 2 day revisit, but the acquisitions from this microsatellite have not always been fully reliable: there have been periods when the satellite was devoted to another mission, a few temporary breakdowns, and also recurrent downlink issues. As a result, it is not straightforward to simulate a regular time series with 10, 20, 30 and 60 days revisit for instance.
The study has been applied to 5 VENµS time series on different sites displayed in the table below, and an image of each region is provided.
VENµS site name Country description ARM USA Intensive agriculture ESGISB France Forests, small urban fabric ES-IC3XG SPAIN Forest Herbaceous vegetation FR-LAM France Agriculture, some woods MAD-AMBO Madagascar Arid, Shrubs The following graph provides a representation of the dates for the ARM site :
For the ARM time series, the blue dots correspond to the dates of VENµS with less than 50% of clouds, while the red dots are the S2 dates. The green dates correspond to acquisitions on the same day.In order to simulate the desired VHR series revisit, the following process is applied.
- all the dates with more than 50% cloud coverage are discarded
- S2 and VENµS acquisitions on the same day are searched to be used as a validation data set. In order to have an independent evaluation, same day acquisitions are therefore removed from the HR series and kept apart to serve as reference images in the evaluation process.
The remaining HR dates are processed as follows:
- A grid of dates with target revisit, starting at the first available HR date, is defined
- For each position in the grid, the closest HR date is selected. If this date was acquired less than N days apart from the grid date, the date is kept, otherwise it is discarded. We used N=¼ of the Target HR revisit.
Target revisit with less than 50 % of clouds Number of dates Mean revisit Minimum revisit Maximum revisit Rough value of revisit of a real satellite mision allowing the target revisit 10 20 16.4 6 32 8 20 14 23 16 38 12 30 11 30 24 36 15 40 8 39.7 34 46 20 50 7 50 48 53 25 60 6 60 56 64 30 Because of the gaps in VENµS acquisitions and because we removed the simultaneous images to get reference results, we could not simulate a real and regular revisit over long period of times. As explained above we worked with ‘target HR revisits with less than 50% of cloud cover. The mean revisit is the most interesting column, as it takes into account the missing dates, the reference dates, and the cloud coverage. For the high values, we have a mean revisit close to the target one, but for the low values, the mean revisit is higher.
Knowing that on average, 70 % of pixels are cloudy on the earth, we estimate that half of the acquisitions in a regular revisit provide images with less than 50% of clouds. We acknowledge that this should be checked. With this rule of thumb, we decided to test 3 configurations that correspond to 20, 40 and 60 days revisit with 50% cloud free, and therefore should correspond respectively to more or less to 12, 20 and 30 days revisit of a VHR constellation. We would have liked to test longer periods, but the number of dates used would be really reduced and the results could be statistically insignificant.
MethodsTo the 5 methods presented in the previous section, we removed the single image super resolution CARN, as it is not sensitive to the revisit (the VHR data are only used to train the network). Two new methods were added, named “Data Mining Sharpener”, and “Data fusion”.
- DMS : Data Mining Sharpener[1], has been widely use to improve the resolution of TIR images. It makes a regression between HR and LR data, and requires to make a new learning at each image. It needs a new learning for each image.
- DF (Data fusion), uses the Extended Super-Resolution Convolutional Neural Network[2], based on the architecture of Single Image Super resolution network named SCRNN. It has a simple architecture with 3 convolution layers, uses N HR images as input, and needs a new training for each image.
The zoom method does not need VHR data, and the gap-filling does not use S2-NG data. The four other methods (StarFM, DMS, DF and DDI ) used 2 dates before and 2 dates after the reference date. For a target revisit of 30 days (60 days with less than 50% of clouds), the VHR acquisition span over 180 days (three intervals of about 60 days), or half a year !
ResultsThe graphs below show that the DDI method has better performances than the other methods, that the Gap filling (or linear interpolation against time), which does not use the more frequent S2-NG images, can sometimes have very good performances when the VHR images are frequent, or when the landscape does not change much. However, of course, when changes occur, the performances are degraded, and an increased degradation is observed with the revisit. The three data fusion methods (DMS, DF, DDI) seem to behave almost equally, with DDI marginally better. We only show the red band here, but the results for the other VHR bands are similar.
RMSE error of fused images, for 20 days revisit with less than 50% of clouds, expressed as reflectances, for 5 sites and 74 validation dates, for the red band, a factor 2.5 in resolution between S2-NG and VHR, for the different methods, zoom, Gap filling (GF), StarFM (*FM), Data Mining Sharpener (DMS), Data Fusion (DF) and Data Driven Interpolation (DDI). For each method, a modeled histogram of errors per date is provided. The values are provided for all pixels, and for two strata of image gradients, the 25% lowest gradients (rather uniform environment), and the 25% highest gradients (pixels with a contrasted environment)Another experiment was done simulating the S2-NG images from VENµS ones, before applying the fusion methods to the simulated images (next figure). This avoids all the differences between S2 and VENµS regarding spectral bands, viewing directions, registration errors and noise… The figure below shows that the performance of (DMS, DF and DDI) are much better, and that DDI gives the best results. It is also interesting to know that most of the residual errors in the figures above are due to differences between VENµS and S2 and not to the data fusion. However, we think that the performances obtained using VHR data simulated by VENµS and LR simulated from S2 correspond better to the real performances, than similar results with both VHR and LR simulated from VENµS. The degradation of performances due to using two different sensors is maybe a little exagerated because of the the larger viewing angles of VENµS, while the VHR constellation should be observing at NADIR.
Same as above, but for 20 days revisit with less than 50% of clouds, or about 10 days revisit without accounting for clouds, and with simulated S2-NG images instead of real ones.The following figure compares the DDI method performances as a function of the revisit (with less than 50% cloud cover). Contrarily to the Gap filling, the degradation with time exists but is very low, showing that 30 days revisit (or 60 days with less than 50 of clouds) could be acceptable.
Comparison of results obtained from the DDI method with a mean revisit of 20, 40 and 60 days, with images with less that 50% of clouds. This should correspond to a mission with a revisit of, 10, 20 and 30 days regardless of cloud cover.As a conclusion, it appears that the fusion methods are quite robust to the degradation of the VHR revisit. The high resolution feature seem to be quite stable with time, and that the evolutions only concern a small fraction of the pixels. With such results, a revisit of 30 days could seem acceptable. However, such a diagnostic should be tempered by the fact that even if they don’t happen frequently, quick changes of VHR details are an important part of what is searched in such missions. Fusion methods may provide unreliable results when for instance a catastrophic event occurs which is not observed by the VHR imagery because of an infrequent revisit.
[1] Feng Gao, William P. Kustas, and Martha C. Anderson. A data mining approach for sharpening thermal satellite imagery over land. Remote Sensing, 4(11):3287–3319, 2012.
[2] Zhenfeng Shao, Jiajun Cai, Peng Fu, Leiqiu Hu, and Tao Liu. Deep learning-based fusion of landsat-8 and sentinel-2 images for a harmonized surface reflectance product. Remote Sensing of Environment, 235(nil):111425, 2019.
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10:14
Test of spatio-temporal fusion of Sentinel-2 New Generation data with a potential VHR mission
sur Séries temporelles (CESBIO)Three years ago, we started the phase-0 study of a mission named Sentinel-HR : S-HR would be a satellite mission to complement Sentinel-2 new generation (S2-NG) with
- better resolution images (2 m),
- a lower revisit (around 20 days),
- 4 spectral bands (Blue, green, red and near-infrared),
- and the capacity to make stereoscopic observations
In that study, one of our assumptions was that a lower revisit frequency than that of Sentinel-2 was sufficient. This seems possible because, in most cases, the high frequency features of the images (the details) do not change as quickly as the low frequency features (the colors).
During that study, Julien Michel spent quite some time in verifying this assumption. To do so, he studied if it is possible to fuse the time series from S2-NG and from S-HR in order to get hybrid time series with the high resolution of S-HR (2 m), and the high revisit of S2 (5 days) or S2-NG (3 days). These results have already been shown in our report one year ago, but we are not fully sure everyone reads reports with 150 pages.
In this first article, we show the methodology, validation data set and first results, and in a second post, we study the influence of the revisit frequency. A second post studies the influence of the revisit.
Data sets
Different techniques allow to merge time series of S2NG and VHR data, to get at the same time the frequent revisit of S2NG, and the very high resolution of the S-HR, with a good accuracy. Our study compared different methods, using Sentinel-2 and VENµS images to simulate S-HR and S2NG data. As VENµS images are acquired every second day, for each time series, one image every 20 days was used for the data fusion, and the other ones to validate the fused data.
The following series gives an example of the data set we used (which has been published [4]). We have such data on 110 sites, observed by VENµS for two years.
Series of images obtained from Sentinel-2 (top row) and VENµS (bottom row). For each column, S2 and VENµS data were acquired one day apart or even on the same day. The first S2 image is shown in black as it was fully cloudy. As VENµS resolution is 5 m, the S2 data have been downgraded to 12.5 m, in order to keep the 2.5 resolution factor we will have between S2 NG and S-HR. In this data set, the first and last S-HR images are separated by 20 days. The real Sentinel-HR data would not provide the data in between. The S-HR images acquired in between are therefore used to validate the data fusion. Data fusion methodsFor sake of conciseness we do not detail the methods here, as they are fully described in the report. We studied five methods :
Two trivial methods for reference:
- GF : Gap filling the VHR data, without using any information from the S2 or S2NG sensors. It is just a temporal interpolation, performed pixel wise
- Zoom : Zooming the S2NG or S2 using resampling techniques. In that case S-HR data are not used.
Three more methods where tested:
- STARFM [3] or *FM is a classical multi-linear approach to data fusion, that uses information from both missions
- CARN [2] is an efficient single image super-resolution method, that only uses the S-HR data as reference data for the machine learning, while the inference of super-resolution images is obtained with the S2 (NG) data.
- DDI is a guided interpolation approach. Neural networks are trained to learn how to interpolate the S2(NG) data at S2(NG) resolution, and then, the same neural network is used to interpolate the VHR data at full resolution. The DDI method was tested with two different normalizations. DDI, developed at CESBIO ash not been published yet, but should be published soon.
The results displayed in next figure show that differences lower than 0.01 with the reference data set have been reached in the red, green and blue bands with the DDI methods. It has been tested for uniform pixels, where temporal variations are preponderant, and with the 25% of pixels that include the highest gradients, for which the spatial features are more important. The results are not as accurate for the near infra-red bands because of larger differences in the spectral response functions between VENµS and Sentinel-2. Standard deviations of 0.01 are close to the performances of atmospheric correction on Sentinel-2 images. It may therefore be considered as a really good result.
Comparison of data fusion methods for 4 bands, obtained on a data set of Sentinel-2 images degraded to 25 m GSD, and VENµS images at 5m, representing the VHR images with a low revisit of 20 days. The factor between resolution is the same as in Sentinel2 vs VHR mission. GF is gap filling, or temporal interpolation, using only VENµS images, ZOOM is a spatial interpolation using only S2 images, STARFM is a classical but old multilinear data fusion method, CARN is a single image super resolution method based on deep learning, using S2 and VENµS for training but only S2 for inference, and DDI is a modern data fusion method. The results show that an accuracy on reflectance of 0.01 can be reached even for the pixels with sharp variations. Gap Filling provides good results for the rmse, but terrible results for the temporal criteria.The next figure shows, for just one case, the differences observed in the fused data depending on the methods. The final report includes much more results.
It is interesting to note that the gap filling methods predicts the contours very well, but the linear interpolation in time is not able to capture the complex evolution of landscape colors, while the other methods manage to provide the low frequency evolution, but do not obtain the contours as well as the gap filling. However, the DDI methods does quite a good job for both criteria, as shown by the statistics above. These results show that our assumption of the possibility of a lower revisit for the Sentinel-HR is correct. Of course, in terms of cost, a constellation with a revisit of 20 days is probably 4 times cheaper than the same constellation with 5 days revisit. In a second post we studied if we could further reduce the revisit.
[1] Julien Michel, Olivier Hagolle, Jean-Marc Delvit, Martin Thierry, Lebegue Laurent, et al.. Sentinel-HR Phase 0 Report. CNES – Centre national d’études spatiales; CESBIO. 2022. [https:]]
[2] Li, Yawei, Agustrsson, Eirikur, Gu, Shuhang, et al. Carn: Convolutional anchored regression network for fast and accurate single image super-resolution. In : Proceedings of the European Conference on Computer Vision (ECCV) Workshops. 2018. p. 0-0.
[3]Hilker, T., Wulder, M. A., Coops, N. C., Seitz, N., White, J. C., Gao, F., … & Stenhouse, G. (2009). Generation of dense time series synthetic Landsat data through data blending with MODIS using a spatial and temporal adaptive reflectance fusion model. Remote Sensing of Environment, 113(9), 1988-1999.
[4] Michel, J., Vinasco-Salinas, J., Inglada, J., & Hagolle, O. (2022). SEN2VENµS, a dataset for the training of Sentinel-2 super-resolution algorithms. Data, 7(7), 96.
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9:52
More Medieval Murder Maps!
sur Google Maps ManiaOn Saturday 2 Feb 1297 three Oxford University students decided to celebrate the festival of the purification of the Blessed Virgin Mary by going on a frenzied rampage. On the evening of the festival John de Skurf and his two friends Michael and Madoc ran through the streets of Oxford with swords, bows, and arrows "attacking all passers-by". One John Metescharp was shot with an arrow by
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8:08
Entre corps et espace (Jean-David Nkot)
sur Carnet (neo)cartographiqueJean-David Nkot est un brillant artiste plasticien camerounais né en 1989 à Douala, formé à l’Institut des Beaux arts de Foumban et installé à Douala, au Cameroun. Ce très exceptionnel artiste – bah, je dis ça parce que j’aime beaucoup son travail – mobilise la carte et des éléments de la cartographie en support avant ou arrière de plusieurs de ses œuvres, liant deux mots-clés : corps et espace.
Jean-David Nkot sur les frontières et les circulations
Profondément humaniste, Jean David Nkot a dédié l’une de ses séries aux circulations humaines et non aux migrations (il se défend de s’intéresser aux migrations en tant que telles) dans le monde contemporain qu’il donne à voir en les questionnant, du point de vue de l’humain. Ce qui l’intéresse c’est la matérialisation par l’art de cet entre-deux vécut entre lieux d’origine et de destination et qui correspond au voyage dans son ensemble, c’est-à-dire aux moments de circulations mais aussi à ces temps de pause, d’arrêts, finalement à ce qu’il qualifie la « zone grise ».
Ses œuvres montrent en effet des portraits des personnes noires, posant avec des cartes très prégnantes. Dans ce travail, la carte en elle-même ou des éléments de la conception cartographique sont une composante fondamentale de l’œuvre.
Les éléments cartographiques sont ainsi placés soit en arrière-plan soit au premier plan par rapport au sujet principal soit incrustés sur celui-ci.
Dans le premier cas, ces éléments sont des collages de sections de cartes réelles ou des bouts de carte fabriquées par l’auteur, des aplats, des points de repère. L’ensemble est toujours customisée pour servir le propos. En fonction de la position et de l’attitude du sujet, toujours évocatrice, les cartes sont complétées d’éléments de contexte : un tabouret pour signifier une localisation, un emplacement assez peu confortable, le tampon d’un visa évoquant le droit de passage, d’apparaître sur la carte, des mentions de lieux remarquables (Le Louvre par exemple), le dessin de voies de circulation plus ou moins importantes et ainsi de suite.
Dans le second cas, les éléments cartographiques, souvent un enchevêtrement fin de voies de circulation servent à cacher la personne représentée qui se laisse ainsi deviner, en n’étant pas au premier plan du décor. C’est le cas des séries Undesirables (2022) ou encore The Shadows of space (2019 à 2021 voir exemples ci-après).
Le travail de l’artiste autour de la cartographie et des circulations a notamment été interrogé par Anne Bokandé en 2020, dans le cadre le cadre de la Saison #6 Nouvelles Cartographies et du projet « Nouvelles cartographies – Lettres du Tout-Monde » du Labo 148.
L’entretien avec Jean-David Nkot qui en résulte, intitulé Les cartographies comme espaces de questionnement des circulations aujourd’hui et des manières d’habiter est disponible dans Bitume d’où est extrait le questionnement suivant de l’artiste.
« Aujourd’hui vous voyez que c’est important de circuler librement, parce que lorsqu’un cas se déclare quelque part, un autre peut être espace d’accueil le temps de trouver des solutions. Pourtant, que faites-vous, vous, quand le reste du temps, vous fermez les frontières, et interdisez que d’autres entrent ? Si tout le monde commence à faire cela, comment s’en sortir ? Vous voyez bien qu’on a besoin de son voisin pour exister. » En Italie désormais ce sont les Cubains qui viennent aider les malades. Alors je me questionne : quelle sera la nouvelle cartographie du monde après la sortie de cet événement ? Comment les gens vont reconstruire la carte du monde ? Soit nous allons davantage nous enfermer, soit nous allons véritablement revoir les questions de frontières entre nous. Pas physique, mais entre humains. Comment avons-nous envie de les revoir ? La cartographie est quelque chose de crucial. On ne peut rien faire sans. Cela nous oriente. Mais quelles cartographies ? Est-ce que celles que nous utilisons actuellement nous conviennent ?
Jean-David Nkot à propos des européens qui résident en Afrique et ne veulent en partir.
A savoir également que Jean-David Nkot a participé avec Michel Ekeba et Géraldine Tobé (République Démocratique du Congo), dans le cadre de l’Art Space Projet (ASAP) présenté dans cet article du Monde, à l’œuvre « Memory of today, Memory of the future » qui a été placée sur le premier satellite météorologique africain lancé en décembre 2022 par Ariane Espace.
Un artiste vraiment exceptionnel, je vous disais en introduction, qui est représenté en France par la sympathique galerie Afikaris
Jean-David Nkot, Le transporteur, 2021 ©Jean-David Nkot. Source : Afikaris.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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7:07
Mise à jour ArcGIS for Microsoft 365 - Juin/Août 2023
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS for Microsoft 365 est un ensemble de composants qui s'exécutent directement dans les applications Microsoft 365 (Excel, SharePoint, Power BI, Teams, Power Automate et Power Apps) et qui permettent aux utilisateurs de votre organisation d'accéder, d'analyser, d'enrichir et de collaborer avec les données de votre portail ArcGIS, tout en restant dans l'environnement applicatif Microsoft de l'utilisateur.
En juin dernier, la documentation des composants d'ArcGIS for Microsoft 365 a été consolidée en un seul site pour vous permettre de voir comment cette suite de produits est intégrée à tous vos produits Microsoft préférés.
Suite à la mise en ligne de cette nouvelle documentation, la mise à jour d'août 2023 apporte cette fois-ci de nouvelles capacités fonctionnelles, des améliorations significatives, des corrections de bugs et de nouveaux outils à explorer.
Ci-dessous, je vous propose un petit tour des évolutions notables pour chaque composant...
Retrait d'ArcGIS for Office
Pour suivre les évolutions de Microsoft avec les outils Microsoft 365, Esri propose sa suite de composants sous la terminologie ArcGIS for Microsoft 365. De même, ArcGIS for Excel a remplacé ArcGIS for Office. Depuis le 1er juin 2023, ArcGIS for Office a été retiré. Esri ne prend plus en charge les versions précédentes d'ArcGIS for Office. Vous devrez, le cas échéant, recréer vos anciennes cartes ArcGIS for Office dans ArcGIS for Excel après avoir déployé le complément ArcGIS for Excel. Pour plus d’informations, consultez l’article du blog ArcGIS (en anglais) Préparer le retrait d’ArcGIS for Office.
ArcGIS for Excel- Vous pouvez utiliser les outils "Zoom vers" ou "Sélectionner" dans l'onglet "Map Data" pour accéder à partir de leur ligne, cellule ou plage de cellules correspondante dans la feuille de calcul Microsoft Excel.
- Vous pouvez désormais ajouter et modifier la table d'attributaire d'une couche d'entités ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise dans une feuille de calcul Excel. Les modifications que vous apportez dans Microsoft Excel peuvent être immédiatement mises à jour dans les champs modifiables des données hébergées dans votre organisation.
Inversement, en cliquant sur "Rafraîchir" sur la couche lorsque vous l'avez ouverte dans Excel pour voir les modifications apportées à la couche hébergée par une autre application connectée à ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise.
- Vous pouvez dorénavant ajouter une nouvelle colonne dans Excel et l'ajouter automatiquement dans la table attributaire de votre couche d'entités ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise. Les types de données pouvant ainsi être écrits dans une cellule sont les nombres, les textes, les valeurs logiques (vrai et faux) ou les erreurs. Lorsque vous saisissez des données dans une cellule, Microsoft Excel détecte et attribue automatiquement le type correspondant.
- L'utilisation de formules dans Microsoft Excel est l'un des moyens les plus efficaces de travailler avec vos données Excel. ArcGIS for Excel inclut des fonctions que vous pouvez utiliser l'outil le constructeur de fonction d'Excel dans la barre d'outils.
Dans cette mise à jour, Esri a ajouté un générateur de fonctions fournissant des menus déroulants pour définir les paramètres des fonctions d'ArcGIS for Excel afin de rendre la construction de ces fonctions encore plus facile.
- L'outil Fonds de carte" est désormais plus intuitif à utiliser. Les paramètres de cet outil étaient auparavant gérés depuis le volet Visualizations. Maintenant, lorsque l'outil "Fonds de carte" est désactivé et que vous faites glisser des données dans un champ Power BI, l'outil s'active automatiquement, vous permettant de mettre à jour le fond de carte.
- Lorsque vous sélectionnez des entités sur une couche temporelle et que vous exécutez l'animation temporelle, seules les entités visibles pendant la période de temps spécifiée sont affichées pendant la lecture de l'animation.
ArcGIS for SharePoint- Vous pourrez utiliser le bouton "Réinitialiser la connexion" pour supprimer le contenu d'une carte ou changer les connexions de votre organisation ArcGIS ou de votre portail.
- De nouvelles commandes PowerShell permettent maintenant de modifier les connexions ArcGIS et de contrôler l'accès à l'organisation ArcGIS.
- La documentation d'installation et de gestion d'ArcGIS for SharePoint a été mise à jour.
- Le partage de cartes est désormais désactivé pour les visionneuses et les contributeurs peuvent masquer les options de partage des visionneuses.
ArcGIS for Teams- La disposition de l'onglet Options dans l'installation à portée personnelle (privée) a été améliorée.
- D'autres types d'éléments de recherche sont disponibles pour être ouverts dans ArcGIS pour Teams pendant que vous effectuez une recherche.
Connecteurs ArcGIS for Power Automate- ArcGIS Connectors for Power Automate inclut maintenant le connecteur ArcGIS Enterprise pour accéder et utiliser certaines actions.
- L'action "Find address candidates" fournit désormais plusieurs résultats, classés par score de correspondance, contenant des informations de localisation sur une entrée.
- Les actions "Find address candidates" et "Geocode addresses" prennent désormais en charge les géocodeurs personnalisés.
- Le problème de rafraîchissement du token qui entraînait des interruptions de flux a été résolu.
Ressources supplémentaires
Pour aller plus loin, vous pouvez lire les récents articles (en anglais) du blog ArcGIS. Vous pouvez également découvrir les composants ArcGIS for Microsoft 365 en visualisant les vidéos (en anglais) sur Esri Media, la nouvelle page de produit ou encore les pages de la communauté ArcGIS for Microsoft 365 et les articles de blog spécifiques à chaque composant :- ArcGIS for SharePoint
- ArcGIS for Excel
- ArcGIS for Power BI
- ArcGIS for Teams
- Connecteurs ArcGIS for Power Automate
- Vous pouvez utiliser les outils "Zoom vers" ou "Sélectionner" dans l'onglet "Map Data" pour accéder à partir de leur ligne, cellule ou plage de cellules correspondante dans la feuille de calcul Microsoft Excel.
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21:20
Fernando Quadro: GeoServer ACL
sur Planet OSGeoA versão 2.24.x do GeoServer traz entre suas novidades o GeoServer ACL (Access Control List), um sistema de autorização avançado.
Ele consiste em um serviço independente que gerencia regras de acesso e um plugin do GeoServer que solicita limites de autorização por solicitação.
Como administrador, você usará o GeoServer ACL para definir regras que concedem ou negam acesso a recursos publicados com base nas propriedades da solicitação de serviço, como credenciais do usuário, o tipo de serviço OWS (OGC Web Services) e as camadas solicitadas.
Essas regras podem ser tão abertas quanto conceder ou negar acesso a espaços de trabalho inteiros do GeoServer, ou tão granulares quanto especificar quais áreas geográficas e atributos de camada permitir que um usuário ou grupo de usuários específico veja.
Como usuário, você executará solicitações ao GeoServer, como WMS GetMap ou WFS GetFeatures, e o mecanismo de autorização baseado no ACL limitará a visibilidade dos recursos e conteúdos das respostas àqueles que correspondem às regras que se aplicam às propriedades da solicitação e as credenciais do usuário autenticado.
GeoServer ACL não é um provedor de autenticação. É um gerenciador de autorização que usará as credenciais do usuário autenticado, sejam elas provenientes de HTTP básico, OAuth2/OpenID Connect ou qualquer mecanismo de autenticação que o GeoServer esteja usando, para resolver as regras de acesso que se aplicam a cada solicitação específica.
GeoServer ACL é Open Source, nascido como um fork do GeoFence. Como tal, segue a mesma lógica para definir regras de acesso a dados e acesso administrativo. Portanto, se você estiver familiarizado com o GeoFence, será fácil raciocinar como o GeoServer ACL funciona.
Fonte: GeoServer ACL Project
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19:16
Recap des GéoDataDays
sur Veille cartographieCet article Recap des GéoDataDays est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Les 13 et 14 septembre 2023 avaient lieu la 6ème édition des GéoDataDays à Reims, manifestation annuelle qui regroupe l’ensemble des acteurs de la filière géomatique en France. Les GéoDataDays est un évènement organisé communément par l’association Afigéo et le média DécryptaGéo et émane des désormais anciennes « Rencontres des Dynamiques régionales en information géographiques » et […]
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15:00
Wuhan University receives OGC Community Impact Award
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) has announced Wuhan University, represented by Professor Peng Yue, as the latest recipient of the OGC Community Impact Award. The award was presented at the VIP Dinner of the 127th OGC Member Meeting in Singapore.
The Community Impact Award is given by OGC to highlight and recognize those members of the OGC Community who, through their exceptional leadership, volunteerism, collaboration, and investment, have had a positive impact on the wider geospatial community.
“Wuhan University and Professor Peng Yue exemplify the mission of OGC through their combined efforts in technical leadership and international consensus building,” commented OGC Chief Standards Officer, Scott Simmons. “Their recent contributions toward standardization in AI were inclusive of the breadth of OGC membership and will prove truly useful for the geospatial community.”
Wuhan University has, and continues to, make an impact within the OGC Community through their active leadership, international collaboration, and engagement across numerous OGC Collaborative Solutions and Innovation Program (COSI) Initiatives, Working Groups, Member Meetings, and the OGC China Forum. Professor Peng Yue was also the primary lead on the newly published Training Data Markup Language for Artificial Intelligence (Part 1) Standard.
The OGC Community Impact award highlights the importance of collaboration, volunteering time and energy, advancing technologies and standards, raising awareness, and helping solve critical issues across the geospatial community. Wuhan University exemplifies all of these qualities in their work to drive innovation and standards for AI/ML and associated training data, and their efforts in leading the OGC Community in China.
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11:42
HCMGIS, un plug-in multivarié
sur Veille cartographieCet article HCMGIS, un plug-in multivarié est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Développés par des organisations (par exemple Oslandia, 3Liz…) ou bien par des développeurs indépendants, QGIS est rempli de ce que l’on appelle plug-ins ou communément appelés en français extensions. Ils permettent de rajouter de nouvelles fonctionnalités à celui-ci comme par exemple faire du traitements d’images satellitaires en télédétection avec l’extension SCP (Semi-automatic Classification PlugIn) ou […]
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11:08
SWOT Satellite : Un Nouveau Regard sur les Océans de la Terre
sur Veille cartographieCet article SWOT Satellite : Un Nouveau Regard sur les Océans de la Terre est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Le Satellite SWOT (Surface Water and Ocean Topography), une collaboration entre la NASA et le Centre National d’Études Spatiales (CNES) de la France, a été lancé en 2022 avec une mission cruciale : étudier les océans de la Terre avec une précision et une résolution sans précédent. Avec son équipement de pointe et sa technologie […]
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8:12
The Same Size As
sur Google Maps ManiaGibraltar (left) compared to Central Park (right)Same Scales is an interactive map which allows you to compare two different locations side-by-side at the same scale. Comparing locations on the same map can be difficult because of the distortions caused by map projections. Same Scales helps you compare two different locations by showing each at the same scale on two different maps placed
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7:29
Agenda : SIG 2023 sans frontières
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa conférence francophone Esri 2023 se déroule du 9 au 13 octobre 2023, à nouveau dans un format numérique. Ce déroulement est plébiscité, car il permet à la fois de réunir un plus grand nombre de participants, issus de toute la Francophonie, tout en épargnant l’environnement de l’impact des déplacements. De plus, inwink, la plate-forme technique du géo-événement, évolue constamment pour faciliter les échanges entre les participants. Cette année, une innovation (parmi d’autres !) permettra ainsi de discuter en petits groupes et en direct à la suite de certaines sessions !
Pour vivre des échanges en face à face, comme cela a été le cas début juin à Paris lors des premières Rencontres de la Géo Communauté, Esri France et ses partenaires organisent une journée entière en présentiel à Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Paris, le mardi 10 octobre, jour de la plénière, et avec un programme spécifique l’après-midi sur chaque étape. Cette année encore, SIG 2023 donnera la parole aux utilisateurs, notamment à travers les communications.
Notre rédaction sera une nouvelle fois mobilisée pour couvrir l’événement avec chaque midi l’émission CLUB SIG. Nous échangerons aussi avec les grands témoins, en compagnie de Christophe Tourret, P-dg d’Esri France : Pierre Haski, journaliste chronique « Géopolitique » dans le 7/9:30, la Matinale de France Inter, par ailleurs Président de « Reporters sans Frontières », et Laurence Devillers, professeure en informatique appliquée aux sciences sociales à l'université de Paris La Sorbonne.
+ d'infos :
geo-evenement.fr
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15:00
OGC Adopts Training Data Markup Language for Artificial Intelligence Conceptual Model as Official Standard
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is excited to announce that the OGC Membership has approved the OGC Training Data Markup Language for Artificial Intelligence (TrainingDML-AI) Part 1: Conceptual Model for adoption as an official OGC Standard. The Standard defines the conceptual model for standardized geospatial training data for Machine Learning.
Training data plays a fundamental role in Earth Observation (EO) Artificial Intelligence Machine Learning (AI/ML) applications, especially Deep Learning (DL). It is used to train, validate, and test AI/ML models. Understanding the source and applicability of training data allows for better understanding of the results of AI/ML operations.
To maximize the interoperability and re-usability of geospatial training data, the TrainingDML-AI Standard defines a model and encodings consistent with the OGC Standards baseline to exchange and retrieve the training data via the Web. Part 1 of the Standard contains the Conceptual Model, as well as example JSON encodings. Future Parts of the Standard will cover other encodings.
Additionally, the Standard provides detailed metadata for formalizing the information model of training data. This includes but is not limited to the following aspects:
- How the training data is prepared, such as provenance and quality;
- How to specify different metadata used for different ML tasks;
- How to differentiate the high-level training data information model and extended information models specific to various ML applications;
- How to describe the version, license, and training data size;
- How to introduce external classification schemes and flexible means for representing ground-truth labeling.
OGC Members interested in staying up to date on future progress of this standard, or contributing to its development, are encouraged to join the Training Data Markup Language for AI Standards Working Group via the OGC Portal. Non-OGC members who would like to know more about participating in this SWG are encouraged to contact the OGC Standards Program.
As with any OGC standard, the open OGC Training Data Markup Language for Artificial Intelligence (TrainingDML-AI) Part 1: Conceptual Model Standard is free to download and implement.
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9:07
The Global Problem of Forever Chemicals
sur Google Maps ManiaForever chemicals are almost everywhere. If you search for PFAS contamination in any country, continent, or wildlife species around the world, the chances are you will find it. This revelation comes after a massive analysis of data by the Environmental Working Group (EWG) has exposed the global scale of the PFAS problem. PFAS or toxic "forever chemicals" are harmful substances that pollute the
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7:00
Fin du support des Network Datasets basés sur des shapefiles dans ArcGIS Pro
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
ArcGIS Pro 3.2 sera la dernière version à prendre en charge les jeux de données réseau basés sur des shapefiles. Bien que ce type de jeu de données de réseaux puisse être affiché dans le catalogue et dans les boîtes de dialogue des outils de "Network Analyst", la possibilité de créer ou de modifier un jeu de données réseau de shapefiles n'a jamais été prise en charge par ArcGIS Pro. De plus, ArcGIS Enterprise n'a jamais pris en charge la publication de services de réseau (NA Services) à partir de jeux de données réseau de shapefiles. Vous pouvez consulter l'avis de dépréciation sur le site de support Esri pour plus de détails.
Esri recommande donc à tous les utilisateurs qui exploitent des jeux de données réseau de shapefiles de se préparer à ce changement en créant leurs jeux de données réseau à partir d'une géodatabase fichier ou une géodatabase d'entreprise. Les modèles et les scripts qui font référence à des jeux de données réseau de shapefiles devront être migrés pour utiliser des jeux de données réseau dans une géodatabase fichier ou dans une géodatabase d'entreprise.
Vous pourrez utiliser l'outil "Classe d'entités vers classe d'entités" pour migrer les sources de données réseau de fichiers de formes vers une géodatabase fichier. Reportez-vous au didacticiel "Créer un jeu de données réseau" pour obtenir des instructions détaillées sur la façon de créer un jeu de données réseau dans une géodatabase fichier.
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0:36
Introduction à la cartographie orbitale (satellites et débris) 1/4
sur Veille cartographieCet article Introduction à la cartographie orbitale (satellites et débris) 1/4 est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Par NICOLX (Nicolas Le Maux) Introduction Après seulement soixante années de conquête spatiale, l’orbite de la Terre est déjà peuplée de constellations de satellites et d’innombrables débris. Ils sont de tous types : satellites devenus désuets et inemployés, morceaux de métaux issus de fusées, de carcasses, etc. Ce sont ainsi plus de cent millions de déchets […]
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21:21
KAN T&IT Blog: Análisis de calidad de información geoespacial. BID Perú.
sur Planet OSGeoEn el marco del convenio con el Banco Interamericano de Desarrollo sede Perú (BID Perú), se llevó a cabo el proyecto de análisis de calidad de información geoespacial generados en el contexto del programa “Apoyo a la Plataforma Nacional de Ciudades Sostenibles y Cambio Climático en Lima” para el Ministerio de Ambiente de la República de Perú (MINAM). Este proyecto consistió en realizar el control de calidad de más de 400 capas de información geoespacial en función de los requerimientos establecidos en la familia de normas ISO 19100 que apuntan a regular y a normalizar la generación de información geoespacial con el objetivo de garantizar su interoperabilidad. El objetivo final de este trabajo fue aportar al proceso de mejora de la calidad e interoperabilidad de los datos al Plan Nacional de Adaptación al Cambio Climático (NAP, por sus siglas en inglés) en Perú.
El NAP consiste en un exhaustivo documento en donde se plasman los principales lineamientos para planificar la implementación de medidas diseñadas específicamente para reducir los riesgos derivados del impacto del cambio climático. A su vez, este documento pretende ser una fuente de información disponible para la toma de decisiones a nivel gubernamental en torno a ésta problemática. En este sentido, entre los objetivos que persigue el NAP, se presentan los siguientes:
1: Integrar y articular diversos instrumentos de gestión: Estrategia Regional de Cambio Climático, NDC y Planes Locales de Adaptación al Cambio Climático.
2: Desarrollar un análisis de riesgos climáticos a nivel nacional y regional para 5 áreas temáticas: Agua, Bosques, Agricultura, Pesca y Acuicultura y Salud; y para 4 amenazas clave: movimientos en masa, inundaciones, cambio en las condiciones de aridez y retroceso glaciar.
3: Actualizar las medidas de adaptación establecidas en cada uno de los instrumentos de gestión, de acuerdo con las necesidades de las poblaciones y los ecosistemas.
Para llevar a cabo el proceso de revisión y control de calidad de la información generada en este contexto, se trabajó en conjunto con las empresas productoras de la información geoespacial y en constante comunicación con representantes del BID Perú. Estas empresas habían sido convocadas por el Ministerio de Ambiente de Perú en convenio con BID y la organización World Wide Fund for Nature (WWF) con el objetivo de analizar y generar información para: el “Plan de Adaptación Costera para el Área Metropolitana de Lima (AML)”, los “Estudios base sobre riesgo de desastres por riesgos naturales y crecimiento urbano en el AML” y los “Estudios de análisis urbanístico, prefactibilidad y diseños constructivos para acciones estratégicas de accesibilidad, multimodalidad y desarrollo orientado al transporte en el Sistema Integrado de Transporte (SIT) de Lima y Callao”. Toda la información geoespacial generada en el marco de estos tres productos fue el objeto de análisis de la consultoría realizada por Kan.
La premisa que guió el desarrollo de este proyecto fue alcanzar un nivel de calidad del dato óptimo que permitiera a los organismos disponibilizar la información producida garantizando el libre acceso, la interoperabilidad, la confiabilidad y la calidad.
En primera instancia se presentaron requisitos para la presentación de la información para asegurar el libre acceso. En este sentido, se solicitó que la información pudiera ser consultada a través de software libres, para que pudieran ser consumidos sin necesidad de pagar una licencia para hacerlo, siendo el formato “geopackage” el indicado para cumplir esta condición.
El análisis de la información se basó en una metodología específica desarrollada por el equipo SIG de Kan, fundamentada en las normas 19115-3, 19139, 19110 y 19157 que hacen referencia a los formatos e implementación de metadatos, a la catalogación de objetos geográficos y a la calidad del dato, respectivamente. Todo el contenido de estas normas se plasmaron en matrices analíticas que luego fueron aplicadas a cada una de las capas de información. Estas matrices permitieron relevar el estado de la información en relación a: la completud de sus metadatos, formatos de interoperabilidad de la información, calidad del dato, referencias sobre su linaje, uso y propósito, su consistencia lógica y topológica, el análisis de sus atributos, entre otros puntos. En total, se establecieron seis categorías de análisis:
A: Compatibilidad del conjunto de datos
B: Interoperabilidad del conjunto de datos
C: Interoperabilidad conjunto de metadatos
D: Interoperabilidad – Metadatos de la capa
E: Compatibilidad de la capa
F: Calidad del dato
Para cada categoría se definieron una serie de elementos de análisis que en total suman 47 ítems. El objetivo final de esta revisión fue cuantificar la usabilidad de la información geográfica producida, estableciendo un rango de usabilidad. Este rango va entre -1 y 1, siendo los valores cercanos a -1 aquellos que incumplen en más de un 50% los elementos establecidos para el análisis y los valores cercanos a 1 aquellos que cumplen en más de un 50% los elementos. De esta forma se obtuvo un resultado parcial de usabilidad por capa y un resultado global de usabilidad para el conjunto de datos. Luego de haber realizado el análisis, se confrontaron los resultados obtenidos con lo establecido por las normas, de esta manera se creó un documento de recomendaciones y sugerencias para la mejora de la calidad e interoperabilidad del dato.
Este proyecto permitió conocer la calidad de la información generada en el proyecto e identificar aquellos aspectos posibles de mejorar para garantizar la interoperabilidad de la información. Luego de este proceso de análisis, las empresas aplicaron las recomendaciones y sugerencias realizadas por el equipo SIG de Kan con el que alcanzaron un nivel óptimo de calidad del dato.
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18:51
L'histoire par les cartes : découvrir la collection Steegh-Teunissen de la Bibliothèque de l'Université de Leiden
sur Cartographies numériques
En 2021, les collectionneurs John Steegh et Harrie Teunissen ont fait don de l'intégralité de leur collection cartographique aux Bibliothèques de l'Université de Leiden (UBL) aux Pays-Bas : pas moins de 19 000 cartes et 2 500 atlas et guides de voyage, qu'ils ont réunis en près de 40 ans.La collection comprend des cartes de tous les continents, du XVIe siècle à nos jours avec un accent particulier sur les XIXe et XXe siècles. Il s'agit probablement de la plus grande collection de cartes privées des Pays-Bas. Les thèmes abordés concernent notamment la gestion de l'eau, le développement urbain, la répartition ethnique, les conflits militaires. On y trouve une grande variété de cartes, y compris des cartes de propagande et des cartes publicitaires. Le fond comprend des cartes ottomanes, des cartes de la Palestine et d'Israël, des cartes de Leiden aux Pays-Bas (environ 140) et quelques cartes concernant l'Holocauste. Le plan secret de la ville allemande de Varsovie de 1939, sur lequel les SS ont dessiné les contours du ghetto juif prévu en novembre 1940, est assez unique.
Extrait du plan du ghetto de Varsovie dessiné à la main par les SS en 1940 (source : Harrie Teunissen)
« L'Holocauste est en grande partie une histoire spatiale » (entretien avec Harrie Teunissen, collectionneur de cartes)
« Topographie de la terreur : cartes du ghetto de Varsovie » (conférence d'Harrie Teunissen)
L'exposition Mapping Modernity qui se déroule jusqu'au 28 janvier 2024 reprend une partie de la collection Steegh-Teunissen. Les deux collectionneurs ont travaillé avec le Design Museum Den Bosch pour sélectionner 250 cartes qui racontent l'histoire de notre monde moderne :
« Un monde dans lequel l’être humain se place au centre et croit pouvoir affirmer son contrôle sur tout. L’histoire de la modernité est celle du contrôle : sur la nature, les populations et les flux commerciaux. Les êtres humains se sont placés au centre de l’univers et ont utilisé des cartes pour tenter de dominer une réalité complexe et insaisissable. Chaque carte offre un aperçu de l'état d'esprit de ceux qui l'ont commandée et de la manière dont ils ont cherché à façonner le monde à leur convenance. Vous pouvez facilement imaginer les personnes qui ont dressé ces cartes : le général SS en 1939 qui a délimité le ghetto juif sur une carte de Varsovie, scellant ainsi le sort de milliers de personnes. Le fonctionnaire néerlandais inquiet du ministère des Travaux publics qui présentait à ses supérieurs une carte montrant une meilleure protection de la Hollande, deux jours avant les inondations catastrophiques de 1953. Les compilateurs de l'atlas des écoles américaines du XIXe siècle, identifiant quelles populations étaient « civilisées » et n'avaient pas encore atteint le « standard blanc » (à supposer, comme ils le sous-entendaient, que cela soit envisageable). La façon dont nous interagissons avec les cartes et l’influence qu’elles ont sur nous ont progressivement changé. Les cartes numériques jouent désormais un rôle majeur dans nos vies, qu'il s'agisse de nous repérer ou de rechercher un logement. Les cartes papier de cette exposition permettent de montrer comment nous en sommes arrivés là » (présentation de l'exposition Mapping Modernity).
A découvrir également :
Une carte allemande de la diffusion de la grippe russe de 1889-90 :
Graphische Darstellung Des Auftretens Der Insluenza-Pandemie (voir cet article pour les explications)L'Ukraine d'après les cartes historiques des collections de l'UBL :
L'exposition BorderlandsUn magnifique atlas de l'Ukraine et des pays limitrophes (1937) :
Atljas Ukrajiny i sumežnich krajiv K.213Extrait de l'atlas de l'Ukraine et pays limitrophes (source : Collection Steegh-Teunissen)
La collection Cartes et Atlas de l'UBL rassemble des documents cartographiques depuis la fondation de la bibliothèque universitaire en 1587. La collection de cartes et d'atlas comprend aujourd'hui environ 100 000 feuilles de cartes (dont 3 000 cartes manuscrites), 3 500 atlas et 25 000 gravures et dessins topographiques. La plus grande partie a été léguée en 1872 comme héritage de l'éditeur Johannes Tiberius Bodel Nijenhuis (1797-1872). Outre la collection Bodel Nijenhuis, la collection de cartes et d'atlas comprend plusieurs autres sous-collections, telles que la collection Van Keulen, la collection de cartes coloniales néerlandaises de l'ancienne bibliothèque de l'Institut royal des tropiques (KIT), la collection de cartes de l'Institut royal néerlandais d'études sur l'Asie du Sud-Est et les Caraïbes (KITLV) et plusieurs autres sous-collections moins importantes. Les cartes datent du XVIe siècle à nos jours. L'accent est mis sur le matériel cartographique des Pays-Bas et de l'Europe occidentale, ainsi que sur les régions exploitées par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales et la Compagnie des Indes occidentales (VOC et WIC) et sur les anciennes colonies néerlandaises de l'Indonésie, du Surinam et des Antilles néerlandaises actuelles.
Voir par exemple « La cartographie néerlandaise de Chypre » (catalogue d'exposition)
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Cartes et atlas historiques
L'histoire par les cartes
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De la carte de Cassini à la carte touristique de l’IGN ; l’histoire de la carte de France racontée par Jean-Luc Arnaud
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La carte est depuis de nombreux siècles un outil indispensable dans de nombreuses thématiques, notamment pour l’aménagement du territoire, le foncier ou bien encore l’urbanisme. La première carte française est à l’initiative de la famille Cassini, d’origine italienne. Cette famille d’astronomes et de cartographe a réalisé cette fameuse carte du même nom autour des années […]
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Des cartes de l’ADEME pour localiser les DPE des logements en France
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L’ADEME, l’Agence de la transition écologique, a récemment mis en ligne plusieurs cartes interactives permettant de localiser à l’échelle du territoire français, l’ensemble des logements ou bâtiments, en fonction de leur performance énergétique. Le diagnostic de performance énergétique (DPE) a été créé en 2006 et depuis la loi “Climat et Résilience” du 22 août 2021, […]
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L’utilisation de la géomatique en Suisse
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Introduction La Suisse est un pays qui est réputé pour ses différents paysages. Ainsi, de par ses nombreux paysages, elle utilise beaucoup la géomatique. La géomatique est l’ensemble des sciences et des technologies utilisées pour la collecte, l’analyse et la gestion des données géographiques. En Suisse, cette discipline joue un rôle crucial dans divers domaines, […]
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L’intérieur des bâtiments avec Google Maps
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Où est ma classe ou mon amphithéâtre ? C’est une question que tous les étudiants se posent en particulier dans une nouvelle université. La présence de panneau d’indication ou de bandes colorées ne suffit pas toujours. Le bouche à l’oreille peut être une solution pour trouver sa destination dans une certaine mesure. Dans le cas […]
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13:28
L’intelligence artificielle, un outil sans limite ?
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La notion par d’elle-même. L’intelligence artificielle que nous allons appeler IA dans cette article, est, en résumé, la capacité à reproduire les compétences cognitives de l’homme par une machine (artificielle). C’est un domaine récent datant des années 1960 environ. Au début, cette « science nouvelle », si nous pouvons l’appeler comme cela, est inégalement détenue géographiquement. C’est principalement […]
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Et si la Terre devenait une personne ?: la rencontre entre les données quantitatives et qualitatives pour une transition durable
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Nous sommes aujourd’hui 8 milliards d’êtres humaines sur Terre. Cette dernière pourrait-elle supporter indéfiniment nos quotidiens ? Il est indéniable que la transition écologique doit être portée par chacun dans son quotidien. Pour une personne, une journée sur Terre représente 24 heures. Multipliées par 8 milliards d’individus, le total représenterait 190 milliards d’heures de vie active, […]
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Demandez Angela
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Partant du principe que 8 jeunes femmes sur 10 craignent de sortir seules le soir et que 81% des femmes en France ont déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics selon Ipsos, la ville de Quimper va mettre en place le dispositif « Demandez Angela ». Ce dispositif, « Ask for Angela », est une initiative […]
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13:06
La planète sur la réserve
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe « Half-Earth project » est un projet en partenariat avec Esri ayant pour but de sauvegarder la moitié de la Terre et de la mer en protégeant les espèces et la biodiversité.
Cette démarche a pour objectif ultime de réserver cette moitié de la surface de la planète aux écosystèmes menacés. Une carte représente donc les lieux où la conservation des espèces est indispensable.
L’ambition est de cartographier la répartition de ces dernières et de suivre l’évolution de leur préservation pour au final évaluer les zones où les besoins sont forts. À travers trois expériences, l’outil sensibilise autour des espèces emblématiques à travers des récits, permet d’explorer les données mondiales et les fiches de suivi de l’évaluation des index de biodiversité par pays.
Il reprend le taux de pressions humaines causant la perte des habitats naturels et accélérant les extinctions, mais aussi les stocks de carbone terrestre non récupérable dans la nature.
+ d'infos : map.half-earthproject.org
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11:14
Partir pour Israël. Une nouvelle migration des juifs de France ?
sur Les cafés géographiquesCet ouvrage (1) de taille modeste est enrichi d’un lexique, d’une abondante bibliographie et d’annexes présentant des données statistiques. Il traite d’une question d’actualité : l’alya des juifs de France depuis les années 2000, c’est-à-dire leur migration vers Israël depuis deux décennies. Même si ce phénomène est ancien et bien replacé dans son contexte historique par les auteurs, il a connu une recrudescence dans les années 2010. Pourquoi et comment s’effectuent ces flux migratoires ? Les trois auteurs (un historien, une sociologue et un géographe) ont confronté leurs méthodes disciplinaires pour expliquer un mouvement qui pose question à la société française, aux motivations complexes des olim (personnes qui font leur alya) et aux politiques menées par les autorités d’Israël. A l’échelle de la communauté juive mondiale ou de l’Etat israélien, le sujet peut sembler marginal (de 1948 à 2017 les olim venus de France n’ont représenté que 3,5% des immigrants), mais son analyse apporte de nombreux thèmes de réflexion, politiques, culturels et sociologiques que les auteurs exposent avec clarté et nuance.
Qu’est-ce qui amène une personne ou une famille juives à quitter le pays natal, la France, pour s’installer en Israël ?
Une réponse semble s’imposer : l’antisémitisme et le sentiment d’insécurité qu’il entraîne. Le phénomène est ancien mais ce terme recouvre des réalités différentes selon les périodes. Caractérisant l’extrême-droite dans le passé, il a été ravivé ces dernières décennies par le conflit israélo-palestinien et par l’islamisme radical. En fait le niveau d’antisémitisme est bas dans l’ensemble de la population française, mais attaques ciblées et attentats ont créé une nouvelle peur dans la communauté (une interrogation : quitter la France, même la banlieue est de Paris, pour une colonie en Cisjordanie, est-ce gagner en sécurité ?).
Si l’antisémitisme peut être évoqué par tous les olim, l’étude des entretiens que les auteurs ont réalisés montre une diversité de motivations, même si tous adhèrent au discours nationaliste du gouvernement et voient en Israël un avenir protecteur. L’idéologie socialiste qui animait beaucoup de migrants dans les décennies qui ont suivi la création de l’Etat (1948) a peu à peu été remplacée par des mouvements de droite.
Trois groupes se distinguent par leur âge, leur appartenance religieuse, leur style de vie et le lieu de leur implantation en Israël.
Le groupe le plus déterminé, le plus homogène, est celui des religieux, traditionalistes et surtout ultra-orthodoxes pour qui vivre en Israël dans un entre-soi étroit est une « prescription ». La majorité s’installe à Jérusalem. Les ultra-orthodoxes constituent un « monde à part » au sein d’un Etat qui leur accorde des avantages particuliers : ils sont exemptés du service militaire et bénéficient d’allocations mensuelles qui leur permettent de consacrer leurs journées à l’étude des textes religieux dans les yeshivot et les kollels.
Beaucoup de jeunes, étudiants et actifs, sont attirés par l’image de « pays neuf » que présente Israël, un pays qui leur permettrait de changer de milieu, de « changer de vie ». Le néo-libéralisme qui prévaut dans la société israélienne, sa réputation de « start up nation » sont des atouts pour ceux qui ont le « souci d’entreprendre ». Pour cette catégorie d’olim, le lieu d’implantation est le District Centre (2) et surtout Tel Aviv mais certains gardent des liens professionnels avec la France.
L’héliotropisme et les avantages fiscaux (impôts sur les pensions moins lourds en Israël qu’en France) semblent séduire les retraités qui s’installent sur la frange littorale, dans des stations comme Netanya.
Les interviews des nouveaux migrants évoquent aussi des motivations difficiles à classer comme l’échec scolaire en France ou le désir de « vivre près de la mer ».
Le départ de France et l’installation en Israël sont rarement des aventures solitaires. L’Agence juive qui coordonne la politique de l’alya et de la klita (assimilation) joue un rôle considérable auprès des jeunes comme des adultes pour susciter le désir de migrer et faciliter l’installation (elle a pris en charge 70% des olim de France en 2019). Pour promouvoir l’alya, elle dispose de nombreux programmes surtout destinés aux jeunes (voyages offerts, insertions temporaires, accueil de lycéens…) mais aussi organise des Salons où les aspirants au départ trouvent toutes les informations possibles sur les démarches à effectuer, les conditions d’installation, les aides apportées, le soutien donné sur place par les associations francophones, le service national considéré comme intégrateur. Actifs et retraités ont aussi leurs espaces d’information et chaque migrant est en contact avec un chargé de projet en Israël. D’autres associations non étatiques contribuent à cette prise en charge, comme l’association « Alya » qui prône l’idéologie du « Grand Israël » et facilite l’installation dans les territoires palestiniens.
Alors l’alya des juifs de France est-il une réussite ?
La réponse des auteurs est nuancée car la recherche bute contre un obstacle majeur : l’absence de données chiffrées sur les olim qui retournent en France, sujet tabou pour le gouvernement israélien. La confrontation avec une société idéalisée est parfois difficile et plusieurs témoignages décrivent des difficultés d’intégration pour des raisons matérielles et/ou culturelles.
La paupérisation menace une partie des migrants, notamment ceux qui sont munis de diplômes non reconnus en Israël. Un architecte, une dentiste…témoignent de leur déclassement. Leur situation financière est d’autant plus fragile que des services quasiment gratuits en France (santé, éducation…) sont coûteux dans le pays d’accueil.
Même sur le plan religieux, l’ambiance est différente. Les pratiques rigoristes ne correspondent pas exactement à ce qu’un juif de France appelle « judaïsme traditionnel ». L’enseignement en donne un exemple : il est difficile de trouver une école où coexistent enseignement religieux et matières laïques. L’opposition entre orthodoxes et laïcs est totale en Israël.
Les fortes inégalités, la lourdeur du service national, la faiblesse des services publics expliquent aussi les retours d’olim récemment installés. Ce qui caractérise l’alya française aujourd’hui, c’est la forte proportion d’une population mobile qui partage sa vie entre Israël et la France pour conserver son niveau de vie. Ce va-et-vient est source d’inquiétude pour les autorités chargées d’assurer la réussite de l’alya.
Notes :
1) Yann SCIOLDO-ZÜRCHER, Marie-Antoinette HILY, William BERTHOMIERE, Partir pour Israël. Une nouvelle migration des Juifs de France, Presses universitaires François-Rabelais, 2023.
2)District Centre : nom donné à l’un des six districts israéliens, peuplé d’environ 1 800 000 habitants et dont la capitale administrative est Ramla.
Michèle Vignaux, septembre 2023
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A Cool, Shady Spot with a Breeze
sur Google Maps ManiaOne result of global heating is that nearly every summer most of us spend some time thinking about places we can go to avoid the oppressive heat. In recent years a number of interactive maps have been released which can help you find shady places to relax and escape the direct sun. These include popular shade maps such as JveuxDuSoleil, ShadeMap and Shadowmap. Now a new interactive map goes a
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9:30
Is a dense city a healthy city? A preliminary study on the interplay between urban density and air quality in Oran, Algeria
sur CybergeoThe general consensus is that dense cities are more sustainable. However, high urban density or compact urban form may affect the health of city dwellers, more particularly when compactness is not associated with the provision of mass transit systems. This paper analyses the correlation between urban density indicators and air pollution in Oran (Algeria), a city that suffers a lack of public transport. It assesses the density of green space needed to reduce airborne pollutants in cities. The paper also examines the impacts of exposure to air pollution on respiratory mortality using a quantitative health impact assessment methodology. Findings show that population density and building density strongly correlates with air pollution, due to motorized transport and other human activities (e.g. industries, residential heating or lacking green space). Results indicate that for population density greater than 12100 inhabitants/ha with associated values exceeding 100 for building density an...
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9:30
Contribution of maritime surveillance data to French Maritime Spatial Planning: between technical potential and political constraints
sur CybergeoMaritime Spatial Planning (MSP) is widely recognised around the world as a lever for sustainable development at sea. In practice, it is a new form of negotiation for the use of maritime space and its resources. To support shared decision-making, MSP requires information on the spatiotemporal dynamics of existing maritime activities. In this context, maritime surveillance, operated in real-time by the State (defence, fisheries monitoring) is a strategic source of data (AIS, VMS and radar) and information for planning purposes. While these data are growingly used by the scientific community, their contributions to MSP remains marginal. This article identifies the main reasons for this, drawing on 38 semi-directive interviews with French MSP stakeholders. It highlights two obstacles to the use of data for MSP: a) a limited accessibility of data for many actors, especially public ones and; b) a lack of acceptability on the part of historical users of maritime space when faced with their...
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9:30
Le péage urbain de Tromsø, l’urbanisme durable à l’épreuve de la périphéricité arctique
sur CybergeoL’article s’intéresse au processus d’instauration du péage urbain de Tromsø, dont l’adoption très tardive (2021) pose question dans un pays qui a fait de l’exemplarité environnementale un levier d’intégration mondiale. L’article propose une lecture géohistorique du processus d’adoption du péage au prisme des relations centre-périphérie, explorant les racines de la rétivité locale aux principes nationaux de l’urbanisme durable et s’attachant à comprendre l’attachement singulier des habitants à l’automobile. À l’heure où ailleurs en Europe, la reconfiguration des relations centre/périphérie marque une autonomisation des villes face à la tutelle étatique, l’établissement du péage urbain de Tromsø se singularise par le maintien d’une forte dualité entre la centralité méridionale et sa périphérie septentrionale. L’instauration du péage signe la fin d’un régime particulier accordé à la municipalité par l’État, et révèle le changement de statut de la ville, passée, malgré elle, de marge se...
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Contribution des données de surveillance maritime à la Planification de l’Espace Maritime français : entre potentiels techniques et contraintes politiques
sur CybergeoLa Planification de l’Espace Maritime (PEM), plébiscitée autour du globe comme un levier du développement durable en mer, s’illustre en pratique comme une nouvelle forme de négociation pour l’usage de l’espace maritime et de ses ressources. Pour alimenter et conforter la prise de décisions partagées, la PEM suscite un fort besoin d’information sur les dynamiques spatiotemporelles des activités maritimes existantes. Dans ce contexte, la surveillance maritime opérée en temps réel par l’État (défense, suivi des pêches) s’inscrit comme une source stratégique de données (AIS, VMS et radar) et d’informations au profit de la planification. Si l’exploitation de ces données fait l’objet d’un intérêt croissant de la part de la communauté scientifique, leur contribution effective à la planification en mer demeure marginale. Cet article en identifie les principales raisons à partir d’une enquête par entretiens semi-directifs réalisée auprès de 38 acteurs de la PEM française. Il met en lumière d...
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La dialectique entre activités informelles et action de l’État dans la construction territoriale des grands espaces : le cas de l’orpaillage dans l’intérieur de la Guyane française
sur CybergeoLes grands espaces, ou régions faiblement peuplées, se distinguent par une série de caractéristiques spécifiques et notamment par un contrôle incomplet de la part des États. Cela ouvre des brèches pour l’exercice de pratiques qui, si elles sont ou illégales ou à la limite de la légalité, apportent des ressources économiques, des connaissances sur les territoires concernés et participent finalement à la domination, voire à la conquête des zones concernées par les États. Bien qu’invisibles ou réprimées, ces activités informelles influencent donc, directement ou indirectement, la construction officielle, symbolique et matérielle du territoire. Cet article analyse la pratique de l’orpaillage en Guyane selon cette perspective. En analysant le jeu dialectique entre contrôle formel du territoire et exploitation informelle des ressources, il met en relief la contribution des activités informelles à l’exploration, à la formation des frontières et à la gouvernance de l’intérieur de ce territo...
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Alexandre Grondeau, Altermétropolisation : une autre vi(ll)e est possible, Aix-en-Provence, La Lune sur le toit, collection Hic et nunc, 2022, 337 p.
sur CybergeoLa photographie en couverture de l’ouvrage illustre ce qu’Alexandre Grondeau identifie comme une "schizophrénie urbaine" : la dissociation extrême entre deux espaces proches, un immeuble d’apparence luxueuse et des habitations faites de briques et de tôles. Cette opposition iconique entre un quartier aisé et une favela de São Paulo a été immortalisée par le photographe brésilien Tuca Vieira en 2007, comme symbole des inégalités extrêmes induites par la métropolisation contemporaine. Se posant comme "clinicien" de ces villes métropolisées, Alexandre Grondeau se propose alors d’en analyser les causes et symptômes, permettant d’envisager des remèdes à sa question centrale : comment faire advenir une autre ville ?
À la croisée entre l’ouvrage de synthèse et l’essai universitaire, ce livre interroge l’avenir des espaces urbains, partant de ce que l’innovation (tant technologique que sociale) fait (et peut faire) aux territoires. Actuellement maître de conférences habilité à diriger des re...
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Sergio J. Rey, Rachel S. Franklin (eds), 2022, Handbook of spatial analysis in the social sciences, Cheltenham, Northampton, Edward Elgar publishing, 568 p.
sur CybergeoQuel plaisir constitue la lecture de cet ouvrage pour tout amateur d’analyse spatiale quantitative. C’est l’acception disciplinaire (et non technique) de l’analyse spatiale qui est privilégiée ici, celle des théories, des concepts et des méthodes permettant de mieux comprendre les localisations d’objets et de processus sociaux. Si vous cherchez des algorithmes de géotraitements pour votre SIG, passez votre chemin. À la fois très complet, rigoureux, pédagogique, ce livre, édité par Sergio J. Rey (Professeur à l’Université de Californie et directeur du Center for geospatial sciences) et Rachel S. Franklin (Professeure de géographie à l’Université de Newcastle et éditrice-en-chef de la revue Geographical analysis), compile le travail de synthèse de 51 auteurs (dont Roger Bivand, Luc Anselin, Michael Goodchild, Alan T. Murray, Stewart Fotheringham, et d’autres grands noms de la géographie quantitative) à travers 33 chapitres. Si certains de ces chapitres présentent des concepts ou des m...
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Géographicité et immersion : La réalité virtuelle pour voyager dans le passé
sur CybergeoLe principe de l’immersion participe depuis le XIXe siècle du succès de nombreuses attractions visuelles, à l’exemple du cinéma, et a atteint une dimension inédite avec les dispositifs de réalité virtuelle à destination du grand public. C’est en particulier parce qu’elle permet d’interagir avec l’environnement simulé, et par le puissant effet de réel de son dispositif, que cette technologie est utilisée en contexte muséal. Outre les perspectives que son usage ouvre en termes de conservation, sa capacité à déplacer le visiteur ailleurs et dans un autre temps invite à l’interroger en termes de géographicité : son caractère immersif relève-t-il d’une "valence organisatrice de l’espace" ? Ou ne relève-t-il que d’un simple effet, aussi spectaculaire soit-il ? Cet article vise à identifier les modalités d’appropriation spectatorielle de cette technologie en contexte patrimonial, à partir d’un travail ethnographique mené sur le site d’une installation de réalité virtuelle présentée au musé...
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Karl R. Kegler, 2015, Deutsche Raumplanung. Das Modell der "Zentralen Orte" zwischen NS-Staat und Bundesrepublik, Paderborn, Ferdinand Schöningh GmbH, 648 p.
sur CybergeoCe livre est la version révisée d’une thèse soutenue à l’université d’Aix-la-Chapelle le 10 juin 2011 sous la direction de Gerhard Fehl, fondateur de la chaire de théorie de la planification à l’Université technique de Rhénanie-Westphalie d’Aix en 1971. L’ouvrage a fait l’objet de recensions en allemand et en anglais, mais pas encore en français. Karl R. Kegler est depuis 2015 professeur à la faculté d’architecture de l’Université de Munich, où il enseigne l’histoire et la théorie de la ville et de l’architecture. Outre son enseignement, il travaille actuellement sur le lien entre la planification et les crimes commis par l'État nazi dans les territoires occupés d'Europe de l'Est.
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Mapping the urban climate to address summer comfort management in French urban planning documents
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
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UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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Augustin J.-P. et Gillon P., 2021, Les jeux du monde. Géopolitique de la flamme olympique
sur MappemondeJean-Pierre Augustin de l’Université Bordeaux-Montaigne, chef de file d’une géographie sociale et culturelle du sport en France depuis presque quatre décennies, et Pascal Gillon, tenant plutôt du courant de l’analyse dite spatiale, inspiré, entre autres, par le travail de Jean Praicheux à l’Université de Franche-Comté et co-auteur notamment de l’Atlas du sport mondial, présentent un ouvrage d’envergure. La quantité d’informations, la qualité du traitement et des fondements théoriques du travail d’analyse, et surtout ce croisement entre deux écoles que parfois tout oppose, mais qui se complètent ici de manière remarquable, offrent un ouvrage majeur sur le sujet.
Le dessin discutable de première de couverture du graphiste pourtant connu Adria Fruitos ne doit pas obérer la teneur des 220 pages au format royal de ce titre de la nouvelle collection « Monde » des éditions Armand Colin, une collection consacrée à des ouvrages d’envergure qui permettent de comprendre les mécanismes de nos so...
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La ligne de couleur de W.E.B Du Bois. Représenter l’Amérique noire au tournant du XXe siècle
sur MappemondeDepuis 2013, un mouvement politique lutte contre le racisme envers les Noirs d’Amérique : Black Lives Matter. Pourtant, un tel militantisme en faveur de la cause noire ne date pas d’hier. William Edward Burghardt Du Bois en est un précurseur lorsque, en 1900, pendant l’Exposition universelle de Paris, il entend illustrer les progrès accomplis par la communauté afro-américaine depuis l’abolition de l’esclavage. Pour ce faire, ce sociologue et historien américain réalise une soixantaine de représentations : cartes, graphiques et diagrammes colorés, de véritables innovations, pour son époque, dans les domaines statistique et cartographique. Son travail minutieux est à la croisée de plusieurs disciplines : de l’histoire à la géographie, en passant par les statistiques, la sociologie et l’ethnologie. Il entend, à travers cette exposition, mettre en lumière ce qu’il appelle le « très proche », ces structures invisibles du « colonialisme et du capitalisme racial, qui conditionnent l’organi...
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De l’intérêt des pictogrammes pour figurer les représentations sociocognitives de l’espace résidentiel
sur MappemondeQuel rapport émotionnel un individu entretient-il avec son habitat ? Un jeu de simulation de négociation entre les différents critères d’évaluation de l’environnement résidentiel permet de recueillir un corpus de données. Son analyse implique une réflexion sur la formalisation des résultats obtenus. Deux options sont confrontées : une représentation en graphe polaire et une image composée de pictogrammes symbolisant les multiples dimensions de l’espace résidentiel qui peuvent motiver les choix d’installation. Cette dernière image permet une appréhension plus simple du lien entre les structures spatiales, cognitives et sociales.
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Saisir la position sémio-spatiale d’un élément géographique dans les cartes cognitives
sur MappemondeL’article propose d’analyser la position sémio-spatiale d’un élément géographique, en l’occurrence une frontière d’État, dans les cartes cognitives d’une ville frontalière. Sur le plan théorique, le recours au concept sémiologique de topos et la notion de position permettent de saisir les significations d’un élément géographique en fonction des positions sociales, afin de cerner leur contribution au positionnement de l’élément dans la carte cognitive. Méthodologiquement, cette analyse requiert une étroite intégration d’une tache discursive aux méthodes plus classiques de la cartographie cognitive.
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La photographie comme représentation : L’ancrage et l’objectivation iconographique
sur MappemondeCet article aborde l’utilisation de la photographie de lieux comme un outil de recueil des représentations spatiales. Cette approche repose sur la présence des processus d’ancrage et d’objectivation dans l’iconographie qui révèle un rapport de communication tout comme une représentation sociospatiale. 20 habitants de Montreuil-sous-Bois ont réalisé des photos caractéristiques et non caractéristiques de quatre lieux imposés dans leur ville. Les résultats montrent que pour représenter ce qui est caractéristique d’un lieu, les personnes ancrent et objectivent leurs photos dans l’usage et/ou la fréquentation du lieu. À l’inverse, les photos non caractéristiques tentent d’être impersonnelles. La photographie de lieux apparait comme une réelle communication entre individus et comme un outil à développer pour aborder les représentations sociospatiales.
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Des cartes mentales pour analyser la vulnérabilité au risque d’une ville de l’Arctique russe : Khamagatta
sur MappemondeL’article présente les résultats principaux d’un atelier cartographique conduit à Khamagatta (Sibérie orientale). L’objectif en était double : observer la vulnérabilité aux inondations de débâcle de la ville par les connaissances d’enfants et d’adolescents y vivant ; utiliser la carte comme instrument de dialogue, d’intégration des connaissances et de recueil de données. Récits et cartographies ne s’opposent pas, mais se renforcent. L’atelier cartographique a permis que se côtoient différents registres de connaissances et produit au final des informations précieuses pour l’analyse scientifique.
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« Self Cartography », une narration autour du monde
sur MappemondeCet article propose une utilisation de la carte géographique comme support à la mise en récit de souffrances psychiques liées à l’expérience de la migration. À partir de la conception d’une méthodologie spécifique — « Self Cartography » — dans le champ de la psychologie clinique, nous reviendrons sur l’élaboration de cette méthode et l’illustrerons par la présentation de cas cliniques.
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GeoServer Team: GeoServer 2.24-RC Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.24-RC release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a release candidate intended for public review and feedback, made in conjunction with GeoTools 30-RC, GeoWebCache 1.24-RC, mapfish-print-v2 2.3-RC and geofence-3.7-RC.
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) and Jody Garnett (GeoCat) for working on making this release candidate.
Release candidate public testing and feedbackTesting and providing feedback on releases is part of the open-source social contract. The development team (and their employers and customers) are responsible for sharing this great technology with you.
The collaborative part of open-source happens now - we ask you to test this release candidate in your environment and with your data. Try out the new features, double check if the documentation makes sense, and most importantly let us know!
If you spot something that is incorrect or not working do not assume it is obvious and we will notice. We request and depend on your email and bug reports at this time. If you are working with commercial support your provider is expected to participate on your behalf.
Keeping GeoServer sustainable requires a long term community commitment. If you are unable to contribute time, sponsorship options are available via OSGeo.
IAU authority support and EPSG assumption removalThe new gs-iau extension module provides support for planetary CRSs, sourced from the International Astronomical Union. This allows to manage GIS data over the Moon, Mars, or even the Sun, with well known, officially supported codes.
In addition to that, many bug fixes occurred in the management of CRSs and their text representations (plain codes, URL, URIs) so that the EPSG authority is no longer assumed to be the only possibility, in a variety of places, such as, for example, GML output. The code base has seen this assumption for twenty years long, and while we made a good effort to eliminate the assumption, it could be still lurking in some places. Please test and let us know.
To learn more about this extension please visit the user-guide documentation. Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for working on this activity.
- GSIP-219 - Multiple CRS authority support, planetary CRS
- GEOS-11075 IAU authority : planetary CRS support
- GEOS-11001 Support other CRS authories in WFS
- GEOS-11002 Support other CRS authorities in WMS
- GEOS-11056 Support other CRS authorities in WCS
- GEOS-11064 Support other CRS authorities in WPS
- GEOS-11066 Support other CRS authorities in importer
- GEOS-11076 SRSList should show authorities other than EPSG, if available
- GEOS-10970 CatalogBuilder cannot handle CRS in authorities other than EPSG
- GEOS-10971 XStreamPersister cannot save CRS references using authorities other than EPSG
- GEOS-10972 Resource page CRS editors would not work with authorities other than EPSG
The printing extension has seen big changes - with a host of new functionality developed by GeoSolutions over the years. With this update the printing module can now be used out-of-the-box by GeoNode and MapStore (no more customization required).
- Max number of columns configuration for multi column legends
- Simple colored box icon in legends
- Explicit support of Geoserver CQL_FILTER parameter (also with layers merge support)
- Legend fitting
- Don’t break legend items
- Reorder legends block in columns
- Images content
- Dynamic images page
- Multipage legends
- Custom intervals in ScalebarBlock
- Clustering Support
- HTML rendering in text blocks
- Extra Pages
- Group Rendering in attribute blocks
- Skip rendering of pages
- Automatic X-Forwarded-For
- Parsing of Base64 encoded images
Thanks to GeoSolutions for adding functionality to mapfish-print for the GeoNode project. Jody Garnett (GeoCat) was responsible for updating the mapfish print-lib for Java 11 and gathering up the functionality from different branches and forks.
- GEOS-11132 mapfish-print-v2 2.3-RC
This release adds a new Check URL facility under the Security menu. This allows administrators to manage OGC Service use of external resources.
For information and examples on how to use the URL Check page, visit user guide documentation.
- GSIP 218 - Control remote HTTP requests sent by GeoTools \ GeoServer
- GEOS-10949 Control remote resources accessed by GeoServer
- GEOS-11048 Improve URL checking
The GeoTools project moved away from using the “org.opengis” package after complaints from OGC GeoAPI working group representatives, using the same package name. Interfaces have been moved to the “org.geotool.api” package, along with some general clean up.
While this does not affect GeoServer users directly, it’s of consequence for those that have installation with custom, home grown plugins that might have to be migrated as a consequence. For those, the GeoTools project offers a migration guide, along with a refactoring script that might perform the migration for you, or else, get you close to a working point. GeoServer itself has been migrated using these scripts, with minimal manual intervention.
For more details, and access to the migration script, please see the GeoTools 30 upgrade guide.
Thanks to Jody Garnett (GeoCat), Andrea Aime (GeoSolutions), and Ian Turton (ASTUN Technologies) for all the hard work on this activity. We would also like to thank the Open Source Geospatial Foundation for setting up a cross-project activity and financial support to address this requested change.
- GEOS-11070 Upgrading to GeoTools 30.x series, refactor to org.geotools.api interfaces
While not strictly part of this release, it’s interesting to know about some community module advances that can be found only in the the 2.24.x series.
Two extensions are no longer actively supported and are now available as community modules:
- GEOS-10960 Downgrade imagemap module to community
- GEOS-10961 Downgrade xslt extension to community
The following community modules have been removed (due to lack of interest):
- GEOS-10962 Remove wms-eo community module
- GEOS-10963 Remove SAML community module
- GEOS-10966 Remove importer-fgdb community module
- GEOS-10967 Remove teradata community module
- GEOS-10977 Remove wmts-styles community module
- GEOS-10978 Remove nsg-wmts community module
- GEOS-10984 Remove ows-simulate community module
The OGC API community module keeps improving. In particular, thanks to the GeoNovum sponsorship, GeoSolutions made the OGC API Features module pass the OGC CITE compliance tests, for the “core” and “CRS by reference” conformance classes. Along with this work, other significant changes occurred:
- Made the API version number appear in the service path, easing future upgrades
- Support for configurable links, required to get INSPIRE download service compliance.
In addition to that, the new “search” experimental conformance class allows to POST complex searches against collections, as a JSON document, in a way similar to the STAC API.
Those interested in this work are encouraged to contact Andrea Aime (GeoSolutions).
- GEOS-10924 Support JSON-FG draft encoding in OGC API - Features
- GEOS-11045 Implement proposal “OGC API - Features - Part n: Query by IDs”
- GEOS-10882 Add an option to remove trailing slash match in OGC APIs
- GEOS-10887 Add angle brackets to OGC API CRS Header
- GEOS-10892 Allow configuring custom links for OGC API “collections” and single collection resources
- GEOS-10895 Make OGC API CITE compliant even if the trailing slash is disabled: landing page exception
- GEOS-11058 Support other CRS authorities in OGC APIs
- GEOS-10909 Don’t link from OGC API Features to WFS 2.0 DescribeFeatureType output, if WFS is disabled
- GEOS-10954 Split ogcapi community module package into single functionality packages
For folks working with very large catalogues some improvement from cloud native geoserver are now available to reduce startup time.
Thanks to Gabriel Roldan for folding this improvement into a community module for the rest of the GeoServer community to enjoy.
- GEOS-11049 Community module “datadir catalog loader”
The GeoServer Access Control List project is an independent application service that manages access rules, and a GeoServer plugin that requests authorization limits on a per-request basis.
Gabriel Roldan is the contact point for anyone interested in this work.
The vector mosaic and FlatGeoBuf modules sport significant performance improvementsFlatGeoBuf is a “A performant binary encoding for geographic data”, a single file format that also manages to be cloud native and include a spatial index. GeoServer provides access to this format thought the WFS FlatGeobuf output format, which not only can write the format, but also read it as a standard data store.
The Vector Mosaic datastore supports creation of mosaics made of single file vector data, useful in situations where the access to data is targeted to sub-pages of a larger data set (e.g., data for a single time, or a single customer, or a single data collect, out of a very large uniform set of vectors) and the database storage for it is become either too slow, or too expensive.
These two modules make a great combo for those in need to handle very large vector datasets, by storing the FlatGeoBuf on cheap storage.
In particular, the FlatGeoBuf module saw speed improvements that made it the new “fastest vector format” for cases where one needs to display a large data set, all at once, on screen (PostGIS remains the king of the hill for anything that needs sophisticated filtering instead).
For reference, we have timed rendering 4 million tiny polygons out of a precision farming collect, using a 7 classes quantile based SLDs. Here is a tiny excerpt of the map:
And here are the timings to render the full set of polygons, putting them all on screen, at the same time, with a single GetMap request:
- PostGIS, 113 seconds
- Shapefile, 41 seconds
- Flatgeobuf, 36 seconds
The tuning is not complete, more optimizations are possible. Interested? Andrea Aime is the contact point for this work.
Release notesNew Feature:
- GEOS-10992 Make GWC UI for disk quota expose HSQLDB, remove H2, automatically update existing installations
- GEOS-11000 WPS process to provide elevation profile for a linestring
Improvement:
- GEOS-10926 Community Module Proxy-Base-Ext
- GEOS-10934 CSW does not show title/abstract on welcome page
- GEOS-10973 DWITHIN delegation to mongoDB
- GEOS-10999 Make GeoServer KML module rely on HSQLDB instead of H2
- GEOS-11005 Make sure H2 dependencies are included in the packages of optional modules that still need it
- GEOS-11059 Map preview should not assume EPSG authority
- GEOS-11081 Add option to disable GetFeatureInfo transforming raster layers
- GEOS-11087 Fix IsolatedCatalogFacade unnecessary performance overhead
- GEOS-11090 Use Catalog streaming API in WorkspacePage
- GEOS-11099 ElasticSearch DataStore Documentation Update for RESPONSE_BUFFER_LIMIT
- GEOS-11100 Add opacity parameter to the layer definitions in WPS-Download download maps
- GEOS-11102 Allow configuration of the CSV date format
- GEOS-11116 GetMap/GetFeatureInfo with groups and view params can with mismatched layers/params
Bug:
- GEOS-8162 CSV Data store does not support relative store paths
- GEOS-10452 Use of Active Directory authorisation seems broken since 2.15.2 (LDAP still works)
- GEOS-10874 Log4J: Windows binary zip release file with log4j-1.2.14.jar
- GEOS-10875 Disk Quota JDBC password shown in plaintext
- GEOS-10899 Features template escapes twice HTML produced outputs
- GEOS-10903 WMS filtering with Filter 2.0 fails
- GEOS-10921 Double escaping of HTML with enabled features-templating
- GEOS-10922 Features templating exception on text/plain format
- GEOS-10928 Draft JSON-FG Implementation for OGC API - Features
- GEOS-10936 YSLD and OGC API modules are incompatible
- GEOS-10937 JSON-FG reprojected output should respect authority axis order
- GEOS-10958 Update Spotbugs to 4.7.3
- GEOS-10981 Slow CSW GetRecords requests with JDBC Configuration
- GEOS-10985 Backup Restore of GeoServer catalog is broken with GeoServer 2.23.0 and StAXSource
- GEOS-10993 Disabled resources can cause incorrect CSW GetRecords response
- GEOS-11015 geopackage wfs output builds up tmp files over time
- GEOS-11016 Docker nightly builds use outdated GeoServer war
- GEOS-11033 WCS DescribeCoverage ReferencedEnvelope with null crs
- GEOS-11060 charts and mssql extension zips are missing the extension
Task:
- GEOS-11091 Upgrade spring-security to 5.7.10
- GEOS-11094 Bump org.hsqldb:hsqldb:2.7.1 to 2.7.2
- GEOS-11103 Upgrade Hazelcast version to 5.3.x
- GEOS-10248 WPSInitializer NPE failure during GeoServer reload
- GEOS-10904 Bump jettison from 1.5.3 to 1.5.4
- GEOS-10907 Update spring.version from 5.3.25 to 5.3.26
- GEOS-10941 Update ErrorProne to 2.18
- GEOS-10987 Bump xalan:xalan and xalan:serializer from 2.7.2 to 2.7.3
- GEOS-10988 Update spring.version from 5.3.26 to 5.3.27 and spring-integration.version from 5.5.17 to 5.5.18
- GEOS-11010 Upgrade guava from 30.1 to 32.0.0
- GEOS-11011 Upgrade postgresql from 42.4.3 to 42.6.0
- GEOS-11012 Upgrade commons-collections4 from 4.2 to 4.4
- GEOS-11018 Upgrade commons-lang3 from 3.8.1 to 3.12.0
- GEOS-11019 Upgrade commons-io from 2.8.0 to 2.12.0
- GEOS-11020 Add test scope to mockito-core dependency
- GEOS-11062 Upgrade [httpclient] from 4.5.13 to 4.5.14
- GEOS-11063 Upgrade [httpcore] from 4.4.10 to 4.4.16
- GEOS-11067 Upgrade wiremock to 2.35.0
- GEOS-11080 Remove ASCII grid output format from WCS
- GEOS-11084 Update text field css styling to look visually distinct
- GEOS-11092 acme-ldap.jar is compiled with Java 8
For the complete list see 2.24-RC release notes.
About GeoServer 2.24 SeriesAdditional information on GeoServer 2.24 series:
- Control remote HTTP requests sent by GeoTools/GeoServer
- Multiple CRS authority support, planetary CRS
Release notes: ( 2.24-RC )
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23:06
Sean Gillies: Bear 100 race week
sur Planet OSGeoThis is it, race week. Wednesday I'm flying to Salt Lake City and driving to Logan. Friday before dawn I'm headed up the trail to Bear Lake.
Week ~5 was a rest week at the end of a big training block. I biked and ran for less than 4 hours. Week ~4 I ran for 12 hours, 53 miles, and 8,500 feet of elevation gain. Much of that was above 10,000 feet in Rocky Mountain National Park, my go-to for accessible high country. I ran up to Granite Pass, 12,100 feet, just below the Longs Peak boulder field, and test drove the gels that will be served at the Bear 100. Spring Energy's Awesome Sauce is good! I could eat them all day. Spring's Speednut product is a bit harder for me to stomach. One of those every few hours might be all I can take.
At the end of week ~4 I did some volunteering at the Black Squirrel Trail Half-Marathon, a race I've run several times. I helped park cars in the pre-race darkness and get first-timers pointed toward registration and the starting line. I saw the Milky Way in the clear, dark early morning sky. I caught up with the race directors, Nick and Brad, and saw other friends in the first mile of the course. Volunteering at events is always needed and fun. I recommend it.
In week ~3, I ran for 9.5 hours, 42 miles, and 5,700 feet. In the interest of fine tuning, I went out in the heat of the day and took my poles. In week ~2, last week, I got the new COVID vaccination and did less running and more yoga and body-weight strength and mobility exercise. Split squats with dumbbells made me sore, but I am over it now.
Where am I at now, in week ~1? I think I have enough experience and adequate training this year to finish. Three events of 40 miles, including one overnight, and one at very high elevation. The heart palpitations that were troubling me last year almost never occur now. I'm well over my most recent sinus infection. I've got all the gear I need and am physically and psychologically prepared for hot weather, cold weather, and rain or snow. The race will have more food than I can eat along the way and will deliver my five drop bags to aid stations and the finish line. I don't have a crew or pacer for the run, but think I'll be fine without. Reality is that it's harder to have these as you get older. Your family is busy and your friends are busy with their own families. I'm shy, but not shy about forming small ad-hoc teams on the trail, so I expect to be fine on that front.
The Bear 100 Endurance Run starts with 5,000 feet of climbing in the first 10 miles. I can do this. At least it's at the beginning and not the end. That leaves only 17,000 feet for the last 90 miles. I'm joking about this to keep my spirits up. This will be super hard, a big bump up from my hardest week of training, and I'll need to go even deeper into the unknown than I've done at the Never Summer 100K. I'm ready to see what happens out there.
The one thing that's concerning me is that I have a persistent ache in my right foot. Yesterday I went out for an hour in my Nike Terra Kiger's to see if I might want to bring them along as a shoe option. The answer is no: they don't have enough padding for my foot in its current condition. I feel worse today than yesterday. There's at least a small chance that I have a bone stress problem. The pain and swelling is right on the "N-spot". I'm not going to let this stop me from starting and will see how it goes on Friday. I've got a pretty high pain threshold and will be stashing some ibuprofen in my later drop bags. Cold rain and cold, numb feet, if the forecast holds, might help, too. How is that for positive thinking?
If you want to follow along on Friday and Saturday, the live tracking should be at [https:]] . My bib number is 314. That website currently shows last year's race. I expect that this year's progress will be shown on Friday morning.
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18:10
Sean Gillies: Status update
sur Planet OSGeoI'm pausing my job search and open source work to focus on next weekend's adventure. Forgive me if I don't respond before October 5-6. After I'm back I'll be prioritizing the job search over open source. Not for long, I hope!
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9:39
Restricting the Right to Protest
sur Google Maps ManiaThe right to protest is being restricted in countries around the world. Amnesty International's new interactive map, called Protect the Protest, highlights the growing numbers of human rights violations which are being committed by countries around the world aimed at removing the rights of citizens to legally protest. The Protect the Protest map sheds light on the types of repression that are
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21:13
Chronoscope World, une machine à remonter le temps avec des cartes
sur Cartographies numériques
Chronoscope World est une machine à remonter le temps avec laquelle on peut revenir plusieurs siècles en arrière en voyageant à travers des cartes. Plus de 6700 cartes historiques sont consultables à partir de la même interface cartographique. Le site comprend environ 1 200 cartes de l'Institut de géographie régionale de Leibniz et du projet ChronoAtlas, auxquelles s'ajoutent les collections de 35 grandes bibliothèques qui ont ouvert leurs cartes en open data à l'échelle mondiale.
Interface de navigation du site Chronoscope World
Le site peut être utilisé à partir de la barre chronologique qui permet de sélectionner des cartes par dates ou bien en définissant une zone géographique à l'aide de l'outil de sélection. La recherche se fait ensuite à partir de ces choix initiaux auxquels on peut encore ajouter des filtres. Les résultats apparaissent sous la forme d'un mur de vignettes : en cliquant sur celles-ci, les cartes choisies s'affichent automatiquement sur un planisphère ou sur un globe grâce à leur géoréférencement. On peut saisir des coordonnées ou des liens provenant d'autres applications cartographiques. On peut également y ajouter des géo-liens à partir de liens manifeste Wikipédia ou IIIF. Le format IIIF fournit un cadre international d'interopérabilité pour toutes les images. Il s'agit d'un format ouvert permettant de fournir des images haute résolution provenant de bibliothèques et d'archives du monde entier.
ChronoAlex, un récit cartographique à partir des expéditions d'Alexandre Humboldt
Des récits sont proposés à partir de séries de cartes commentées, par exemple sur les expéditions de Humboldt ou sur un tour du monde à partir de cartes. Un Atlas des cartographes permt de faire un voyage des premiers atlas à aujourd'hui. Quasiment toutes les cartes de Chronoscope sont fournies sous licence gratuite. Le site propose également des podcasts, des diffusions vidéo, des parcours à 360° et une webcam en direct.
Chronoscope World dérive d'un projet antérieur, Chronoscope Hambourg qui réunissait déjà plus de 650 cartes sur la ville d'Hambourg.
Le site du Chronoscope a été conçu par le Chrono Research Lab dont l'objectif est de faire partager le patrimoine culturel à un large public afin de « donner du sens à notre présent et donner une cause à notre avenir ». Il repose sur des données culturelles ouvertes, collectées dans le cadre du mouvement d'ouverture des données openGLAM (Galleries, Libraries, Archives, Museums). Matthias Mueller-Prove, co-fondateur du site, est concepteur informatique d'expériences utilisateurs créatives, spécialisé en UX et IIIF.
Matthias Müller-Prove, Geo-Spatial Interaction Design for Old Maps Geo-Spatial Interaction Design Using Chronoscope World to browse and study digitized maps and cultural heritage documents
Suivre Chronoscope sur Twitter ou sur Mastodonte.
En complément
Le site de la David Rumsey Map Collection propose un moteur géographique qui permet de rechercher des cartes à partir d'une zone et d'une période choisie. L'utilisateur peut en outre raffiner les résultats en y ajoutant des mots-clés. Ce moteur est très pratique pour sélectionner des cartes historiques selon différents critères.
En France, l'IGN met à disposition le site Internet Remonter le temps afin de pouvoir comparer sur une même zone des cartes anciennes et actuelles de la France. Cela concerne essentiellement, pour les cartes historiques, la carte de Cassini (XVIIIe siècle), les cartes d'état-major (XIXe siècle), les cartes et les photographies aériennes des années 1950.
Le site Gallica de la Bibliothèque nationale de France ne dispose pas d'interface cartographique permettant de superposer toutes les cartes contenues sur le site. Mais le moteur de recherche interne donne accès à plus de 4 000 cartes anciennes par continent et par siècle. Une page d'accueil donne un accès direct aux portulans, globes et cartes du monde entier classés par région (Europe, France, Afrique, Amériques, Japon). Utiliser ce tutoriel pour télécharger les cartes en haute résolution sur le site de Gallica. Voici un autre tutoriel pour apprendre à géoréférencer une carte disponible dans Gallicarte. La BNF a en outre numérisé 55 globes en 3D.
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Dossier SIG et éolien offshore : un duo dans le vent - Observatoire du SIG : focus sur les Départements - ArcGIS Urban - The Sea People - AG-Carto... Découvrez le sommaire du SIGMAG 38 d'octobre 2023
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°38, numéro d'octobre 2023, vient de paraître. En voici le sommaire.
DOSSIER : « SIG et éolien offshore : un duo dans le vent ». Dernier arrivé sur le segment des énergies renouvelables, l'éolien en mer s'installe dans le mix énergétique français. En retard par rapport à ses voisins, la France multiplie les projets. Chargés de lancer les appels d'offres, l'état s'est fixé l'objectif ambitieux de neutralité carbone d'ici 2050. L'éolien offshore semble une énergie verte indispensable pour y parvenir. Le gouvernement vient d'ailleurs d'annoncer son souhait de multiplier par quatre son potentiel. Ancrés dans leur territoire, les projets ont besoin d'outils cartographiques tout au long du cycle de vie des fermes éoliennes. Les SIG sont indispensables pour massifiés l'implantation de ces usines à vent. Dossier réalisé avec la participation de l'association France Énergie Éolienne, du Syndicat des Énergies Renouvelables, EDF Renouvelables, RWE France, Esri France, Blue Float Energy, Nortek, SEE, etc.
PRATIQUE : « The Sea People : la mer en dénominateur commun ». Zoom sur cette association portée depuis quatre ans par Arnaud Brival et sa compagne. Elle œuvre pour sensibiliser et unir les acteurs d'un vaste territoire papou autour d'un joyau de la mer : les récifs coralliens de l'archipel des Raja Ampat.
ENQUÊTE PRATIQUE : « Observatoire du SIG : focus sur les Départements » ! Initiative lancée par la rédaction de SIGMAG SIGTV.FR en 2020, l’observatoire du SIG vise à présenter chaque année une photographie relativement précise d’une thématique. Pour cette quatrième édition, nous avons choisi de nous arrêter à l’échelle du département. Malgré les réformes, les 101 Conseils Départementaux et leurs 4.108 conseillers ont toujours la responsabilité de trois grands domaines de compétences, à commencer par celui de l’action sociale, solidarité, santé. Les Départements ont en charge l’aménagement durable du territoire, avec les missions de protection des espaces naturels, les SDIS et l’immense sujet du réseau de la voirie départementale. Enfin les Départements ont un rôle majeur sur l’éducation à travers les collèges, ils gèrent les infrastructures sportives et de la culture en s’occupant des bibliothèques de prêt, des musées et de la sauvegarde du patrimoine. Autant de thématiques pour lesquelles le SIG est un outil majeur. L'Observatoire du SIG 2023 est réalisé aec le soutien de l'Afigéo et de GéoRézo.
GUIDE : « Pour un urbanisme éclairé ». Cette nouvelle solution d'Esri se destine pas aux géomaticiens, mais à ceux qui façonnent nos territoires, nos villes et nos quartiers. Avec elle, ils vont pouvoir imaginer intelligemment les aménagements à réaliser en tenant compte de multiples contraintes, notamment en terme de PLUI. Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment créer un modèle ArcGIS Urban et intégrer ses données pour concevoir plans et projets.
Découvrez également en page Guide e portrait AG-Carto qui, depuis 1998, propose un véritable service SIG externe aux petites et moyennes collectivités territoriales du Sud-Ouest.
DÉCOUVERTE : « L'urgence climatique en lumière ». Plus qu'un état des lieux, cette exposition visible à la cité des Sciences et de l'Industrie veut sensibiliser son public, le guider et le conseiller pour qu'il prenne part à la mutation écologique de nos territoires. Il est encore temps d'agir, à condition que cette mobilisation soit immédiate, collective et pérenne.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le portrait de Bruno Iratchet (Realia, ONF), le billet Perspectives de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) ur l'UX-Design au service de la Data, où comment atténuer les approches trop techniques d'un projet data-driver en ajoutant ergonomie et sympathie.
En page Formation, vous pourrez lire le troisième volet de notre série autour de la formation réalisée avec arx iT formations.com. Il porte sur la valorisation de la formation, à travers l'attestation de formation. Des organisations réfléchissent à lui donner plus d'impact, comme à l'étranger, sur le CV ou les réseaux sociaux.
Ce numéro de 52 pages est accompagné du supplément poster SIGMAG Junior sur le développement des énergies vertes. Il détaille le cycle de vie d'une ferme photovoltaïque avec Valeco.
SIGMAG n°38 est disponible en version numérique à partir du 22 septembrei 2023
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9:46
The Global Migration Explorer
sur Google Maps ManiaIn both American and European politics immigration has become one of the most centrally contested issues. However, according to the authors of World’s human migration patterns in 2000–2019 "a global-scale, high-resolution quantification of migration and its major drivers for the recent decades (has) remained missing" from this political debate. They have therefore created their own global
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20:29
QGIS Blog: QGIS Grant Programme 2023 Update
sur Planet OSGeoThanks to our generous donors and sustaining members, we are in the wonderful position to be able to further extend our 2023 Grant Programme and to fund two additional projects that came in very close 5th and 6th in the voting results:
- QEP#261 Cachable provider metadata API — or how to the QGIS loading times
- QEP#236 Unification of all geometric and topological verification methods
On behalf of the QGIS.ORG project, I would like to thank everyone who helped with the fund raising and everyone who stepped up and joined our donor and sustaining membership programme.
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19:47
La carte, objet éminemment politique : la carte officielle de l'Arabie saoudite
sur Cartographies numériques
Carte officielle du Royaume d'Arabie saoudite (source : GASGI)
L'Autorité générale des levés et de l'information géospatiale (GASGI) a publié le 11 septembre 2023 la nouvelle carte officielle du Royaume d'Arabie saoudite, complétée par les frontières approuvées au niveau international. Israël n'étant pas reconnu par l'Arabie saoudite, l’ensemble de l’État juif est toujours appelé « Palestine ». Cette publication intervient alors que le Royaume saoudien fait savoir aux États-Unis que la résolution des problèmes palestiniens est essentielle à tout accord de normalisation avec Israël.
L'Autorité générale des levés et de l'information géospatiale d'Arabie saoudite (GASGI) a appelé les autorités gouvernementales à ce que cette nouvelle carte officielle devienne la source unique pour les sites Internet, les médias, les livres ou les brochures. La carte est présentée comme étant une « référence nationale fiable pour des applications générales et destinée à être utilisée pour la planification stratégique, la localisation et l'identification des lieux ».
L'Arabie Saoudite a en outre ajouté les îles de Tiran et Sanafir à sa carte officielle de la mer Rouge. Le président égyptien Sissi a décidé de céder ces îles à Riyad en 2016, provoquant des protestations publiques contre cette perte de souveraineté. Le roi saoudien Salman bin Abdulaziz Al Saud s'est rendu au Caire en avril 2023, annonçant un ensemble d'investissements de plusieurs milliards de dollars pour l'Égypte. Cet accord entre les deux pays n'est pas sans susciter des controverses. Après l'approbation de l'accord par le Parlement égyptien, de vastes manifestations ont éclaté dans tout le pays, les manifestants scandant « Aux Égyptiens ! Aux Égyptiens ! » en référence à la souveraineté de ces îles.
Le détroit de Tiran, passage stratégique entre l'Égypte et l'Arabie saoudite (source : Wikipédia)
Tiran et Sanafir, deux îles inhabitées situées à environ quatre kilomètres l'une de l'autre dans la mer Rouge, revêtent une importance stratégique en raison de leur contrôle sur l'entrée du golfe d'Aqaba, qui sert de principale voie d'accès au trafic maritime vers les ports d'Aqaba en Jordanie et d'Eilat en Israël. Les deux pays revendiquent ces territoires depuis le milieu du XXe siècle.
Extrait de la carte officielle de l'Arabie saoudite montrant les îles de Tiran et de Sanafir
passées sous souveraineté saoudienne (source : GASGI)
Administrées pour la plupart par l'Égypte, les îles ont été occupées par Israël en 1967, avant d'être restituées à l'Égypte en 1982 lorsque les deux parties ont signé les accords de paix de Camp David. Les deux îles constituent la base d'une petite force multinationale de maintien de la paix depuis 1979, à la suite d'un accord de paix entre l'Égypte et Israël. Tiran, d'une superficie de 61 kilomètres carrés, abrite également un aéroport utilisé par les troupes. Pendant des mois, les États-Unis auraient négocié un accord pour transférer Tiran et Sanafir de l’Égypte vers l’Arabie saoudite. En juillet 2022, le président américain Joe Biden a déclaré que les soldats internationaux de maintien de la paix, y compris les troupes américaines, quitteraient Tiran d'ici la fin de l'année. Le même mois, des responsables israéliens ont déclaré qu’ils avaient donné leur feu vert pour approuver le transfert des îles stratégiques à l’Arabie saoudite, levant un des obstacles qui pourrait ouvrir la voie à une formalisation des liens entre Riyad et Tel Aviv. Les deux îles étaient censées être transférées de l'Égypte à l'Arabie saoudite en 2018. Mais l'accord exigeait l'autorisation d'Israël pour tout changement du statut des forces internationales sur le territoire, en raison du traité de paix israélo-égyptien de 1979 qui exigeait que des observateurs internationaux soient présents sur les îles. Bien que les autorités saoudiennes aient donné aux deux îles des noms légèrement différents en arabe, il est probable qu'elles continueront à s'appeler Sanafir et Tiran dans les versions anglicisées des noms.
Au moment où l'Égypte a cédé la souveraineté de ces îles à l'Arabie saoudite en 2017, une vidéo virale a circulé sur les réseaux sociaux. Celle-ci présentait une série de cartes anciennes des îles de Tiran et de Sanafir dans le but de montrer qu'elles relevaient de la souveraineté saoudienne. Ces extraits de cartes historiques peuvent être consultés sur le site Sada-Elbalad. Parmi elles, on trouve notamment une carte de 1947 des États arabes et une carte de 1955 représentant les pays du Moyen-Orient. Les frontières maritimes entre l'Égypte et l'Arabie Saoudite sont mises en évidence ; les deux îles y apparaissent comme appartenant au Royaume d'Arabie Saoudite. La vidéo fait également référence à des documents égyptiens détenus par les ministères de la Défense et de l'Arabie Saoudite.
Carte du Moyen-Orient de 1955 utilisée pour légitimer l'appartenance des îles de Tiran et Sanafir à l'Arabie saoudite
(source : Library of Congress)
La carte officielle de l'Arabie saoudite est disponible en arabe et en anglais dans plusieurs formats numériques sur le site de la GASGI.
Cartes à télécharger en haute résolution :- Carte routière
- Carte des sites sacrés
- Carte générale de l'Arabie saoudite (1: 10 000 000)
- Carte générale du relief
- Carte des frontières internationales
- Accès aux données de la plateforme nationale
Sources utilisées- L’Autorité générale saoudienne des levés et de l’information géospatiale publie la carte officielle de l’Arabie saoudite (Arab News)
- Israel is still 'Palestine' on Saudi Arabia's new map despite peace talks (The Jerusalem Post)
- Saudi Arabia officially adds Red Sea islands of Tiran and Sanafir to its map (Middle East Eye)
- Ancient maps confirm Saudi sovereignty over islands (Egypt Today)
- Tiran and Sanafir in the historic documents (vidéo)
- Geopolitics of Small Islands : The Stalemate of Tiran and Sanafir’s Transfer Impacts Egypt-Saudi Relations (Arab Center Washington DC)
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La carte, objet éminemment politique : la "bataille des cartes" entre la Turquie et la Grèce
La carte, objet éminemment politique : la question kurde
La carte, objet éminemment politique. L'Argentine et sa carte officielle bi-continentale
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17:39
GeoSolutions: FREE Webinar: MapStore for Local Governments – Cleveland Metroparks Case Study
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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15:47
Quelle stratification des forêts du Bassin du Congo ?
sur Carnet (neo)cartographiqueVue la déforestation en cours dans les pays du Bassin du Congo, les paysages forestiers ne sont plus considérés comme intacts et leur diminution est hélas actée.
On peut néanmoins s’intéresser à la structure des forêts rémanente pour en proposer une typologie spatiale, ce que les spécialistes appellent une « stratification ». Pour en savoir plus, j’ai mobilisé les données du GLAD (2021) qui sont disponibles sur l’ensemble du monde, mais je les ai limitées à l’Afrique, focalisant mon attention sur le Bassin du Congo.
J’ai mobilisé ces données et les analyses publiées associées, en les traduisant en français et en les adaptant pour les besoins de ce billet. Voir la liste des sources et références consultées.La stratification du couvert forestier a pour objectif de délimiter des régions forestières – en l’occurrence « des strates » – qui sont associées à différentes valeurs de référence du stock de carbone.
L’estimation de la perte de carbone aérien, due aux dommages des forêts tropicales, s’appuie en effet sur la mesure de la diminution ou de la perte de couvert forestier. L’une des manières de s’en rendre compte est d’en faire la cartographie à l’aide d’images satellites. Hansen et al. (2013) ont ainsi réalisé une telle cartographie des pertes du couvert forestier à 30 m de résolution spatiale, que les spécialistes considèrent comme une référence en la matière.
Cependant, le fait que les autres cartographies cohérentes des différents types de forêts (tropicales et pan-tropicales) ne soient pas disponibles à 30 m près impose de caractériser autrement le couvert forestier, à mobiliser en l’occurence plusieurs paramètres pour aboutir à des définitions complexes des différents strates.
La classification des forêts réalisée par Potapov et al. (2012) à l’échelle nationale, conduit à une typologie identifiant des « forêts primaires », des « forêts secondaires », des « zones boisées », qu’il est difficile de reproduire à l’échelle d’un biome puisque les niveaux d’observation diffèrent fondamentalement.A noter que cette stratification n’est pas sans lien avec l’estimation des paysages forestiers intacts (PFI) dont on a déjà parlé ici, puisque les PFI correspondent aux strates de forêts denses et hautes, denses
La classification des forêts réalisées par Potapov et al. (2012) n’étant pas applicables au niveau local, les stratifications de forêts pan tropicales qui existent – telles celles du GLAD (2021) utilisées ici – ont été définies en utilisant les caractéristiques structurelles des forêts estimées à partir d’analyses statistiques d’images satellites de la canopée. Ont ainsi été mobilisées la méthode de Hansen et al (2013) qui permet d’estimer le pourcentage de couverture de la canopée en 2000, ainsi que celle de Potapov et al (2008) mesurant la hauteur des arbres et le degré d’intégrité de la forêt.
Des seuils de stratification minimisant la variance intra strate sont définis, grâce à une régression fondée sur des estimations ponctuelles du carbone GLAS, comme variable dépendante (Baccini et al., 2012), pour aboutir à la cartographie suivante.
Cette carte permettant de caractériser plus finement la structure du couvert forestier intact.
Sources :
Global land analysis and discovery (GLAD), University of Maryland, Department of Geographical Sciences, 2021.
Fonds de carte : NaturalEarth data, 2023.Références :
Baccini A. et al. 2012, Estimated carbon dioxide emissions from tropical deforestation improved by carbon-density maps Nature Climate Change 2 182-5.
Hansen M.C. et al. 2013, High-resolution global maps of 21-st century forest cover change Science 342 850-3. Potapov P.V. et al. 2008, Mapping the world’s Intact Forest Landscapes by remote sensing. Ecology and Society 13 51.
Potapov P.V. et al. 2012, Quantifying forest cover loss in Democratic Republic of the Congo, 2000-2010, with Landsat ETM+ data Remote Sensing of Environment 122 106-16.
Billets liés :
– Que reste t-il de nos forêts ?
– Contribution des pays du Bassin du Congo à la déforestationGéographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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10:59
Live 2 Years Longer with Better Air Quality
sur Google Maps ManiaAround the world life expectancy could be raised on average by 2 years and 3 months if air quality was improved to meet the World Health Organization guideline. In countries with really high levels of fine particulate pollution (such as India & Bangladesh) life expectancy could be increased by over 5 years. The Air Quality Life Index looks at air quality levels around the world and calculates
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17:00
QGIS pour afficher des données télémétriques géospatiales
sur OslandiaContexteNous en avions déjà parlé dans un précédent article : l’Agence Spatiale Canadienne (ASC) supporte les vols de ballons stratosphériques ouverts (BSO), opérés en sol canadien, par le CNES. Certains de ces ballons volent à environ 40 km d’altitude dans des conditions proches de l’environnement spatial, d’autres volent plus bas dans l’atmosphère, et tous embarquent un grand nombre d’instruments de mesures et d’observation pouvant atteindre une masse de 800 kg. Une multitude d’organisations (laboratoires, établissements scolaires, industriels, etc), à travers le monde, utilisent de plus petits ballons (du type sondage météo) pour effectuer des expériences. La réglementation des vols de ballons non habité étant différente au Canada, l’ASC a entrepris, en 2018, de développer une plateforme rencontrant les exigences de leurs vols domestiques. Pour suivre ces ballons, leurs données sont transmises à un satellite Iridium, qui les envoie à un serveur sur Terre, où on les récupère.
Ce serveur reçoit donc une trentaine de variables comme la localisation (lat, long), l’altitude, la vitesse, la pression atmosphérique, la température, la tension des batteries etc.
Lors de nos précédents travaux, nous avions construit une preuve de concept, et en concertation avec l’ASC avons décidé d’une autre modalité de représentation de l’information en repartant d’une interface déjà développée par leurs soins. Nous avons transformé l’interface permettant de consulter la télémétrie sans dimension cartographique, en plugin QGIS et l’avons fait évoluer pour visualiser au même endroit les données télémétriques, la position en temps réel et des courbes retraçant l’évolution temporelle de certaines données.
FonctionnalitésLe plugin effectue donc la collecte des données de télémétrie. Il faut dans un premier temps récupérer la donnée et la parser : il s’agit de chaînes de caractères à séparer selon un délimiteur et des longueurs spécifiques.
Deux modes d’acquisition des données sont possibles :- Un mode réel où il faut renseigner l’adresse IP et le port du serveur où récupérer les données
- Un mode simulation où il faut renseigner un fichier CSV contenant des données simulant un vol, ou reprenant des vols précédents
Il est possible de mettre l’acquisition en pause et de réinitialiser l’interface.
Enfin, dans les paramètres, il est possible de saisir un seuil d’alerte pour le voltage de la batterie, en-dessous duquel l’utilisateur sera alerté :
Les données acquises sont présentées dans 3 zones différentes dans l’interface de QGIS :- Une colonne (à droite) qui liste toutes les données recueillies
- Un bloc (en bas) dans lequel on trouve différentes courbes (tension de la batterie, altitude, pression et température)
- Et la carte sur laquelle s’affiche le parcours du ballon, avec deux options de zoom possibles :
- Zoom sur la dernière position du ballon
- Zoom sur l’intégralité de la trace
Une fois l’acquisition terminée, les données sont enregistrées dans le dossier précisé dans les paramètres du plugin, partagées dans un fichier CSV pour les données brutes, et dans un Shapefile pour les données géographiques.
Démonstration vidéo
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13:57
Inscrivez-vous à la conférence "Noms de lieux étrangers : enjeux culturels pour les uns, politiques pour les autres" le 4 octobre 2023
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLe CNIG vous invite à participer le 4 octobre de 11h00 à 12h00 à la conférence en ligne
"Introduction à l'exonymie : entre enjeux culturels et souveraineté"
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13:49
GEO.be : la plateforme open data Belge
sur Veille cartographieCet article GEO.be : la plateforme open data Belge est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
La France possède une base de données accessible par tout le monde et qui regroupe des données approuvées par le gouvernement: datagouv, qui se divise en plusieurs catégories selon les domaines: urbanisme, environnement, écologie… Cependant, cela existe également dans les autres pays comme en Belgique, un pays francophone. Ce dernier met à disposition de ses […]
Cet article GEO.be : la plateforme open data Belge est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
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8:07
Olympic Stadia Travel Times
sur Google Maps ManiaBrisbane has been awarded the 2032 Olympic and Paralympic Games. One of Brisbane's goals in hosting the games is to be “more equal and accessible”. In order to analyze how accessible the Brisbane games will actually be the data consulting firm Smash Delta has been visualizing current travel times to two of the Brisbane games stadia and exploring how those travel times will be improved thanks to
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15:51
GeoSolutions: GeoSolutions USA at National States Geographic Information Council (NSGIC) 25-28 SEP
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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14:44
Cartes et données sur les inondations en Libye (catastrophe de Derna)
sur Cartographies numériques
La tempête Daniel, qui a frappé dans la nuit du 10 au 11 septembre 2023 la ville de Derna (100 000 habitants) au nord-est de la Lybie, a entraîné la rupture de deux barrages en amont provoquant une crue de l’ampleur d’un « tsunami » le long de l’oued qui traverse la cité. Le bilan provisoire s'établit à plus de 11 300 morts au 18 septembre 2023. Selon les experts, la situation sociale, économique et politique difficile du pays a contribué à ce lourd bilan humain. Une situation de chaos qui limite les capacités de prévision des services météorologiques locaux et des systèmes d'alerte et d'évacuation.
Inondations en Libye - EMSR696 (Situational reporting Copernicus Emergency Management Service)
1) Traitement médiatique de la catastrophe« Libye : des inondations dans l'est provoquent des milliers de morts » (RFI). Le gouvernement de l'est libyen, désigné par le Parlement et non reconnu par la communauté internationale, a décrété un deuil national de trois jours, suite à la tempête Daniel qui, après la Grèce, la Turquie et la Bulgarie, a fortement affecté la Libye (voir l'animation de cette tempête).
« Avant/Après : les images impressionnantes des inondations en Libye » (Le Figaro). Vue du ciel, la catastrophe naturelle est impressionnante. Une très large partie de Derna est sous les eaux. Le wadi Derna, un simple petit cours d’eau, s’est transformé en une vague semblable à un « tsunami » d’après plusieurs témoins. La cité a été submergée par des vagues de 7 mètres de haut qui ont tout détruit sur leur passage en emportant les voitures et les maisons. « Avant / Après Inondations en Libye : découvrez l’ampleur des dégâts vus du ciel » (Ouest France).
« Inondations en Libye : à Derna, le nombre de morts est toujours incertain » (Le Monde). Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), au moins 30 000 personnes qui vivaient dans cette cité de 100 000 habitants ont été déplacées. Une partie des 10 000 disparus après les inondations à Derna pourraient se trouver en mer, ils ont été emportés vers la mer pendant les inondations. La mer rejette leurs corps vers les plages.
« Comment expliquer les inondations monstres qui touchent le pays ? » (BFM-TV). La tempête Daniel s'est transformée en un cyclone subtropical méditerranéen. Ce sont deux facteurs qui semblent s'être combinés pour recharger le système à bloc. La hausse des températures de l'air sous l'effet du réchauffement climatique qui rend l'air plus humide. Et la hausse des températures des océans. Une mer Méditerranée plus chaude et qui s'évapore plus a donc alimenté la puissance du medicane Daniel. « Pourquoi la tempête Daniel a été aussi dévastatrice en Libye ? » (Futura Science).
« Qu’est-ce qu’un medicane, ce phénomène météo responsable des inondations meurtrières en Libye ? » (Le Parisien) Les météorologues appellent ce phénomène un medicane (contraction de "hurricane" et "Méditerranée"). Ce phénomène hybride présente certaines caractéristiques d'un cyclone tropical et d'autres d'une tempête des latitudes moyennes.
« Inondations en Libye : les deux barrages de Derna étaient fissurés » (Euronews). Dans une étude publiée en novembre 2022, l'ingénieur et universitaire libyen Abdel-Wanis Ashour a mis en garde contre une "catastrophe" menaçant Derna si les autorités ne procèdent pas à l'entretien des deux barrages. Malgré cet avertissement, aucuns travaux n'ont été menés.
« Dans une Libye corrompue, les alertes concernant le délabrement des barrages de Derna restées lettre morte » (Le Monde). Un rapport du groupe d’experts de l’ONU avait déjà dénoncé le comportement « prédateur » des groupes et milices qui se disputent le pouvoir depuis plus de dix ans et ont entraîné « le détournement des fonds de l’Etat libyen et la détérioration des institutions et des infrastructures ». Des militants de la société civile demandent une enquête internationale, craignant que les investigations locales ne puissent être fructueuses dans un pays largement gouverné par des groupes armés et des milices.
« Inondations en Libye : des barrages fragilisés par des années de négligences » (Libération). Les deux barrages avaient été construits dans les années 70 par une entreprise yougoslave non pas pour collecter de l’eau mais pour protéger Derna des inondations. Nonobstant les moyens financiers dont dispose le premier pays pétrolier d’Afrique, les travaux n’ont pas été entrepris.
« L'ONU et l'OMS préoccupées par les risques de maladies » (RFI). À Derna, dans l'est de la Libye, une semaine après les inondations dévastatrices provoquées par la tempête Daniel, un très grand nombre de corps se trouve encore sous les décombres. Cette situation représente une menace pour l'hygiène. Sur place, les agences de l'ONU tentent de prévenir la propagation de maladies.
« Les enfants de Libye sont confrontés à une nouvelle tragédie après plus d’une décennie de conflit » (UNICEF). On estime que près de 300 000 enfants ont été exposés à la puissante tempête. Au-delà des risques immédiats de morts et de blessés, les inondations en Libye présentent un risque grave pour la santé et la sécurité des enfants. Avec des approvisionnements en eau potable compromis, les risques d’épidémies de diarrhée et de choléra, ainsi que de déshydratation et de malnutrition, augmentent considérablement. Parallèlement, les enfants qui perdent leurs parents ou sont séparés de leur famille sont plus exposés aux risques de protection, notamment à la violence et à l’exploitation.
« Les inondations en Libye laissent l'ancienne Cyrène meurtrie et menacée de pillage » (Middle East Eye). Des eaux torrentielles et des glissements de terrain ont emporté certaines antiquités du site du patrimoine mondial de l'UNESCO tout en en exposant d'autres pour la première fois.
2) Pistes d'analyse en termes d'aléa / risque / vulnérabilité et enjeux
« Inondations en Libye : un désastre humanitaire sur fond de crise politique » (France Culture). C’est dans la province agricole de Cyrénaïque, située à l’est du pays, que les inondations ont été les plus meurtrières. La municipalité de Derna, qui souffrait déjà d'un manque d'infrastructures, a vu disparaître dans la mer un quart de son territoire en quelques heures. Jalel Harchaoui, spécialiste de la Libye et chercheur au Royal United Service Institute, rappelle la situation difficile que connaît cette ville depuis une dizaine d’années : « c’est une ville qui a un historique politique tout à fait particulier, qui est marginalisée par rapport au reste de la Cyrénaïque. Elle a été le lieu d’un siège imposé par le maréchal Haftar de 2015 à 2019 et qui s'est achevé par une guerre civile. Depuis 2019, il n'y a pas d’infrastructures comme des hôpitaux ou des transports et les reconstructions ont été négligées. »
« L’interaction entre les précipitations, l’exposition et la vulnérabilité exacerbées par le changement climatique a entraîné des impacts généralisés dans la région méditerranéenne » (World Weather Attribution). Un événement aussi extrême que celui observé en Libye est devenu jusqu’à 50 fois plus probable et jusqu’à 50 % plus intense par rapport unréchauffement qui serait inférieur à 1,2°C. Outre le manque d’entretien, les barrages d’Al-Bilad et d’Abu Mansour ont été construits dans les années 1970, sur la base de précipitations relativement courtes, et n’ont peut-être pas été conçus pour résister à un épisode de pluie sur 300 à 600 ans. Un examen complet portant sur les critères de conception des barrages sera nécessaire pour comprendre dans quelle mesure la conception des barrages et le manque d'entretien ultérieur ont contribué à la catastrophe.
« Les inondations en Libye montrent la nécessité d’alertes multirisques précoces et d’une réponse unifiée » (déclaration du Secrétaire général de l'Organisation Météorologique Mondiale). Le patron de l’OMM qui dépend de l’ONU, Petteri Taalas, a estimé que « la plupart des victimes auraient pu être évitées » pointant du doigt la désorganisation liée à l’instabilité politique dans le pays. L'agence météorologique libyenne a émis des avis d'alerte trois jours avant et l'état d'urgence a été déclaré dans certaines parties de l'est de la Libye.
« Les faits sont clairs. Les alertes précoces sauvent des vies et génèrent d’énormes avantages financiers. J’exhorte tous les gouvernements, institutions financières et société civile à soutenir cet effort » (secrétaire général de l’ONU, António Guterres). Voir le plan publié par l'ONU Alertes précoces pour tous. Plan d'action exécutif 2023-2027. Qu’il concerne les crues, les sécheresses, les vagues de chaleur, ou les tempêtes, un système d’alerte précoce est un système intégré qui permet d’être prévenu de l’approche de conditions météorologiques dangereuses et éclaire sur ce que les pouvoirs publics, la collectivité et les individus peuvent faire pour atténuer le choc de leurs effets imminents.
Ksenia Chmutina & Jason von Meding (2019). A Dilemma of Language : “Natural Disasters”. International Journal of Disaster Risk Science. A propos des catastrophes dites "naturelles" : même si les dangers sont naturels, les catastrophes ne le sont pas. Cet article soutient qu’en rejetant continuellement la faute sur la « nature » et en imputant la responsabilité des échecs du développement à des phénomènes naturels « exceptionnels » ou à des « cas de force majeure », on accepte de ceux qui sont à l'origine des catastrophes qu'ils se satisfassent d'une mauvaise planification urbaine, d'inégalités socio-économiques, de politiques mal réglementées, d'un manque d’adaptation et d’atténuation proactives, autant de facteurs qui augmentent la vulnérabilité.
Introduire le chapitre « Les sociétés face aux risques » en Seconde par les inondations en Libye (académie de Normandie). Les notions de « catastrophe naturelle » (tempête) et « technologique » (rupture de barrage) sont abordées, ainsi que celle d’« aléa ». Aussi, la notion de « prévention » peut être approchée en évoquant le rôle des barrages qui étaient censés protéger la ville, mais trop vétustes et mal entretenus.Ici, les notions qui peuvent être approchées sont celles de « pays en développement », « crise », « résilience », « culture du risque »…3) Cartes et données SIG à visualiser en ligne ou à télécharger
Libye : les dégâts dans la ville de Derna et le barrage détruit vus par le satellite Pléiades Neo (Un autre regard sur la Terre). « J’ai vu beaucoup d’images de catastrophes. Celle de Derna est vraiment sidérante. J’ai ressenti la même sidération pour des désastres comme le tsunami de l’océan indien en 2004, l'ouragan Katrina en 2005 ou le tremblement de Terre d’Haïti en 2010 » (@RegardSurTerre). Voir ce fil twitter de @MagaliReghezza qui montre que le séismé d'Haïti était encore d'une autre ampleur.
Images satellites Maxar et Planet des inondations (Geospatial World). Segmentation automatique des images satellite du programme Maxar Open Data (Samgeo).
Cartes et données SIG élaborées par le Service de gestion des urgences CopernicusEMS (dégâts estimés à partir de l'observation d'images satellites). Voir également les zones impactées par la tempête Daniel en Grèce avec l'animation satellite.
Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes 1970-2019 (Organisation météorologique mondiale) à télécharger en pdf.
4) Utilisation de la cartographie pour organiser l'aide humanitaire
Inondations en Libye en 2023 - Aperçu de la situation d'urgence (Reliefweb). La tempête Daniel a provoqué des inondations à grande échelle dans le nord-est de la Libye, entraînant des pertes de vies humaines et des dégâts aux infrastructures dans plusieurs villes côtières et le long des rivières, notamment Benghazi, Al-Jabal Al-Akhder, Al-Marj, Batah, Bayada, Albayda, Shahat et Sousse. La ville de Derna semble être durement touchée après la rupture de deux barrages en amont, libérant plus de 30 millions de mètres cubes d'eau dans la ville de Derna. Les premiers rapports suggèrent d'importants dégâts aux logements et aux infrastructures critiques. La tempête a exacerbé les problèmes d'accès à l'eau potable et aux soins de santé. Les zones touchées sont désormais confrontées à des risques plus élevés de maladies infectieuses en raison de services de santé perturbés, des réseaux d'égouts endommagés, de la persistance des eaux de crue et de la boue.
Empreinte des bâtiments de la zone touchée par les inondations à Derna (Google Buildings). Les empreintes des bâtiments sont utiles pour toute une une gamme d’applications, depuis l’estimation de la population, la planification urbaine et la réponse humanitaire, jusqu’aux sciences du climat et de l’environnement. Cet ensemble de données ouvertes à grande échelle contient les contours des bâtiments dérivés de données en haute résolution. Fichiers geojson ou csv à télécharger directement.
Données SIG sur la Libye mises à disposition par Humanitarian Data Exchange (HDX), site dédié au partage de données humanitaires.
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