Vous pouvez lire le billet sur le blog La Minute pour plus d'informations sur les RSS !
Canaux
6119 éléments (1853 non lus) dans 50 canaux

-
Cybergeo (1611 non lus)
-
Mappemonde (60 non lus)
-
Dans les algorithmes (1 non lus)

-
Toute l’actualité des Geoservices de l'IGN (15 non lus)
-
arcOpole - Actualités du Programme
-
arcOrama (9 non lus)
-
Neogeo

-
Géoblogs (GeoRezo.net) (5 non lus)
-
UrbaLine (le blog d'Aline sur l'urba, la géomatique, et l'habitat)
-
Séries temporelles (CESBIO) (2 non lus)
-
Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)
-
Cartes et figures du monde
-
SIGEA: actualités des SIG pour l'enseignement agricole
-
Data and GIS tips
-
ReLucBlog
-
L'Atelier de Cartographie
-
My Geomatic
-
archeomatic (le blog d'un archéologue à l’INRAP)
-
Cartographies numériques
-
Carnet (neo)cartographique
-
GEOMATIQUE
-
Évènements – Afigéo (12 non lus)
-
Afigéo (12 non lus)
-
Geotribu (50 non lus)
-
Conseil national de l'information géolocalisée (9 non lus)
-
Icem7
-
Makina Corpus (1 non lus)
-
Oslandia (1 non lus)
-
CartONG (2 non lus)
-
GEOMATICK (6 non lus)
-
Geomatys (3 non lus)
-
Les Cafés Géo (1 non lus)
-
L'Agenda du Libre (3 non lus)
-
Conseil national de l'information géolocalisée - Actualités (3 non lus)

-
All Points Blog
-
Directions Media - Podcasts
-
Navx
-
James Fee GIS Blog
-
Maps Mania (19 non lus)
-
Open Geospatial Consortium (OGC)
-
Planet OSGeo (16 non lus)
Toile géomatique francophone (20 non lus)
-
8:46
Palestine Open Maps, un site pour obtenir des cartes et des données spatiales sur la Palestine
sur Cartographies numériquesLe site Palopenmaps (Palestine Open Maps) permet d'explorer, rechercher et télécharger des cartes historiques et des données spatiales sur la Palestine.
L’idée de cette plateforme a été inspirée par une vaste collection de cartes topographiques des années 1940 à l'époque où la Palestine était sous mandat britannique. Ces cartes, toutes désormais dans le domaine public, couvrent le territoire à des échelles allant jusqu’au 1:20 000, offrant un aperçu saisissant de la géographie humaine et naturelle de la Palestine juste avant la Nakba. Elles permettent de conduire des analyses à un niveau de détail inégalé en ce qui concerne les centres de population, les routes, les caractéristiques topographiques et les limites de propriété.
La Palestine en 1946 et Israël en 1951 (source : palopenmaps.org)
À gauche : carte de la Palestine de 1946 à l’échelle 1:250 000, produite par le Survey of Palestine, un organisme mandataire britannique. À droite : carte d’Israël de 1951, produite par le Survey of Israel, à partir de la carte précédente.
L'utilité de ces cartes était jusque-là limitée car il n'existait pas de moyen simple de recherche pour consulter les nombreuses feuilles ou pour les combiner avec d'autres sources de données (statistiques de population, photographies aériennes, cartes et données numériques actuelles). L'objectif de cette plateforme est d'offrir une ressource pour cartographier les transformations de la Palestine depuis 1945. Ce projet a été lancé lors de l'Impact Data Lab, un atelier organisé par Visualizing Palestine et Columbia University Studio-X Amman en mars 2018. L'application a été développée par Visualizing Palestine avec le soutien d'un certain nombre d'autres personnes. Le site Visualizing Palestine diffuse des infographies et dataviz afin de mettre en évidence les inégalités qui existent entre Juifs et Palestiniens.
Les cartes ont été produites par le Survey of Palestine, une institution du mandat britannique, et par le Palestine Exploration Fund, et ont été tirées de sources telles que la collection de cartes David Rumsey, la bibliothèque nationale australienne et la bibliothèque nationale israélienne. Toutes les cartes de ce site web sont considérées comme appartenant au domaine public en vertu de la loi britannique sur le droit d'auteur, les dessins et modèles et les brevets de 1998, et ont été marquées comme telles sur les sites web sources.
Outre la visualisation de cartes anciennes, l'application en ligne proposée sur le site Palestine Open Maps permet d'effectuer des analyses par date et par groupe de population. Déplacez le curseur temporel pour voir comment le territoire a été radicalement transformé au cours des 140 dernières années.
Just added a new feature to #Palestine Open Maps #PalOpenMaps. You can now filter the places on the map by date and population group. Move the time slider to see how the territory has been radically transformed over the past 140 years... [https:]] pic.twitter.com/LweI4AVarw
— Ahmad Barclay @bothness.bsky.social (@bothness) October 19, 2024Pour compléter
Le Survey of Palestine était le département gouvernemental chargé de l'arpentage et de la cartographie de la Palestine pendant la période du mandat britannique. Les cartes produites ont été largement utilisées dans la « cartographie des réfugiés palestiniens » par les chercheurs documentant l' expulsion et la fuite des Palestiniens en 1948, notamment dans l'Atlas de la Palestine de Salman Abu Sitta et dans All That Remains de Walid Khalidi. En 2019, les cartes ont servi de base au site Palestine Open Maps, soutenues par la Bassel Khartabil Free Culture Fellowship.
Les cartes produites par le département Survey of Palestine sont disponibles sur Wikipédia :
- Cartes topographiques au 1:100 000 (voir le répertoire géographique ici). En 1938, les cartes topographiques au 1:100 000 avaient été achevées jusqu'à Beersheba.
- Cartes administratives au 1:250 000. La carte administrative au 1:250 000, en trois feuilles, a fait suite à la carte au 1:100 000.
- L'« Index des villages et des colonies de Palestine ». Une carte administrative sans relief, généralement sur une seule feuille à l'échelle 1:250 000, était souvent utilisée comme base pour les cartes thématiques surimprimées.
- Carte automobile 1:500 000. La carte 1:500 000 a suivi la carte 1:100 000.
- Cartes topographiques et cadastrales au 1:20 000. 45 feuilles au 1:20 000 ont été publiées jusqu'en 1940, couvrant principalement la zone côtière. S'y ajoutent en 1948 environ 150 feuilles au 1:20 000, couvrant tout le pays au nord de Beersheba.
- Cartes de Jérusalem au 1:10 000 et au 1:2 500. En 1936, une carte au 1:2 500 de la vieille ville de Jérusalem a été publiée, la première carte détaillée depuis l' Ordnance Survey de Jérusalem de 1865. Elle a été suivie par des plans provisoires au 1:5 000 de Jérusalem et de ses environs, qui ont été réduits à l'échelle 1:10 000 pour l'impression générale.
- Cartes historiques. Le département a également produit des cartes « historiques » : « Carte de la Palestine romaine » (1936), « La Palestine des croisades » (1937) et « La Palestine de l'Ancien Testament » (1939).
Articles connexes
Décrypter le conflit Israël-Hamas à partir de cartes
Israël-Hamas. Cartographie des massacres du 7 octobre 2023
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du Moyen-Orient entre représentation et manipulation
La carte, objet éminemment politique. Les manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis et dans le monde
La carte, objet éminemment politique : Nétanyahou menace d'annexer un tiers de la Cisjordanie
La carte, objet éminemment politique : la montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis
La carte, objet éminemment politique : la question kurde
La carte, objet éminemment politique : les formes du soulèvement en Iran
Le Moyen-Orient, une construction instable et récente : la preuve en cartes et en schémas
Quand Israël et la Palestine « disparaissent » des cartes scolaires. Le cas de l'Arabie saoudite
-
21:31
Beyond the map. Descriptions du monde non-européen dans l'Atlas Major de Joan Blaeu
sur Cartographies numériquesDes étudiants en histoire ont analysé des textes sur 20 régions non-européennes dans l'Atlas Maior de John Blaeu. Leurs essais sont présentés dans le livre Beyond the map ainsi que dans une exposition virtuelle de l'Université de Groningue.
Beyond the map. Descriptions of the non-European World in Joan Blaeu’s Atlas Maior
(Jeroen Bos Ed., Creative Commons Attribution)
Ce livre a été créé à la suite du séminaire Voorbij de Kaart: Beschrijvingen van de buiten-Europese wereld in Joan Blaeu's Grooten Atlas [Au-delà de la carte : descriptions du monde non-européen dans l'Atlas Maior de Joan Blaeu], qui a été enseigné à l'Université de Groningue pendant l'année universitaire 2023-24. Au cours du séminaire, les étudiants ont analysé de manière critique des textes sur les régions non européennes dans le célèbre Atlas de Blaeu. Sur la base de leurs conclusions, ils ont rédigé de courtes contributions destinées à un public plus large. Ces contributions étudiantes ont été présentées dans une exposition numérique, organisée par le département des collections spéciales de la bibliothèque de l'Université de Groningue, et ont été réutilisées ici sous ce format comme manuel ouvert. Éditeur : Jeroen Bos
L'Atlas Maior, dit Atlas Blaeu ou Theatrum Orbis Terrarum, est un recueil de cartes géographiques, de gravures et de dessins publié en 1662 et en 1665 par l'éditeur amstellodamois Joan Blaeu (1599-1673). L'édition en langue néerlandaise de l'Atlas Maior, le Grooten Atlas, contient près de 4 000 pages de texte. En 2004, l’Atlas Blaeu, conservé à la Bibliothèque nationale autrichienne, est officiellement inscrit au Registre Mémoire du monde de l’UNESCO. « Mémoire du monde » est un programme créé en 1992, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public.
Les textes de 20 régions extra-européennes sélectionnées ont été soumis à une analyse minutieuse par des étudiants en histoire de l'Université de Groningue et présentés dans une belle exposition numérique.Sur le site Internet des Collections spéciales de la Bibliothèque universitaire, vous pouvez découvrir le détail de ces contributions. Blaeu a souvent utilisé des informations obsolètes. Dans la contribution de chaque étudiant, des suggestions de lectures complémentaires sont faites, par exemple sur la région en question ou sur un thème plus large, comme la manière dont les peuples autochtones non européens ont été systématiquement marginalisés dans la littérature du début de l'époque moderne. Chaque contribution commence par un numéro, le titre de la carte et le titre du texte tel qu'il figure dans l'Atlas Maior.
Pour compléter
Atlas Blaeu-Van der Hem : Atlas secret de la VOC, vers 1666 (Bibliothèque nationale d'Autriche)L'atlas secret de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales (VOC) contient 174 cartes manuscrites superbement conçues et magnifiquement colorées. Elles font partie de l'Atlas Blaeu-Van der Hem et représentent des zones des océans Indien et Pacifique. Outre le monopole commercial, la VOC, fondée en 1602, disposait également d'une autorité administrative exclusive. Elle a gardé tous les documents et matériels cartographiques strictement secrets pour des raisons de concurrence. En 1665, des copies devaient être réalisées à partir des archives. Lorsque le projet de publication échoua, Joannes Vingboons avait copié 180 cartes que Joan Blaeu, cartographe en chef du VOC, offrit à son ami Laurens van der Hem.
Articles connexes
L'histoire par les cartes : les créatures marines monstrueuses d'Olaus Magnus
L'histoire par les cartes : la septentrionalisation de l'Europe à l'époque de la Renaissance par Pierre-Ange Salvadori
L'histoire par les cartes : comment le continent européen s'est pensé et construit du 16e au 20e siècle (BnF - Gallica)
L'histoire par les cartes : la Géographie, une muse qui apparaît dans les cartes à partir de la Renaissance
L'histoire par les cartes : une série de 14 films documentaires sur les cartes portulans (BNF)
Une sélection d'atlas maritimes issus de la Harvard Map Collection
L'histoire par les cartes : la British Library met à disposition la collection du roi George III sur Flickr
L'histoire par les cartes : le Rijksmuseum met à disposition plus de 700 000 œuvres sur le web, notamment des cartes
-
14:59
Cartapaname, une émission consacrée à l'art et la manière de faire des cartes
sur Cartographies numériques
Cartapaname est une émission de radio « consacrée aux cartes, à toutes les cartes, surtout aux cartographes qui les fabriquent ». Une fois par mois, elle explore le travail d'un ou d'une cartographe. À travers ses productions, l'invité nous promène sur les territoires qu'il explore. Manipulation de données, techniques de création, choix graphique, ... autant de thèmes abordés pour mieux comprendre ce métier, pour mieux appréhender les savoir-faire de celles et ceux qui nous donnent à voir le monde. L'émission est animée par Maximes Salles, soutenu par Les Artisans Cartographes- Cartapaname 01 - Lucas Destrem
Lucas Destrem, fondateur de GéoGraphismes et cartographe passionné, se distingue par son approche originale, traitant toujours des données singulières. Grâce à cela, ses cartes sont toujours une découverte, offrant un regard inédit sur les territoires qu'il explore. Son exposition sur la compagnie des ZooDépartements, où il révèle comment les formes animales peuvent être trouvées dans la géographie des départements français. Son plan culturel et artistique du métro de Paris, où chaque station est renommée en fonction du lieu culturel le plus proche. Son travail de recherche sur les panneaux routiers, explorant les histoires et les significations derrière ces symboles du quotidien. - Cartapaname 02 - Gaëlle Sutton
Gaëlle Sutton, cartographe indépendante, explore et représente avec autant de facilité et de poésie son quartier quotidien que le Grand nord canadien. Elle nous emmène dans une déambulation cartographique au départ de chez elle jusqu'au confin de l'Arctique. Vous pouvez retrouver son travail sur ses réseaux sociaux : twitter et linkedin. - Cartapaname 03- Perrin Remonté
Perrin Remonté, cartographe indépendant, est passionné par son environnement. Ses cartes, toujours originales et poétiques, reflètent sa sensibilité au monde qui l'entoure. Des cartes fictives aux cartes exploratoires en passant par sa passion pour la photo et les côtes bretonnes, Perrin nous emmène dans un petit tour d'horizon de ses productions. Vous pouvez retrouver l'ensemble de son travail sur ses différents réseaux sociaux twitter et linkedin. Toutes les cartes abordées pendant l'émission sont visibles sur son site internet perrinremonte.com (notamment ses rivières arborescentes)
Articles connexes
Du métier de cartographe et de ses évolutions
Comment les ordinateurs et les cartographes ont redessiné notre monde (Leventhal Map & Education Center)
La carte avant les cartographes. L’avènement du régime cartographique en France au XVIIIe siècle
Quand les artistes dessinaient les cartes (exposition aux Archives nationales)
Other Cartographies, un projet pour mettre en valeur la contribution des femmes à la cartographie
- Cartapaname 01 - Lucas Destrem
-
14:00
QChat
sur GeotribuTchatter en direct avec ses confrères et consœurs, à l'intérieur même de QGIS avec QChat
-
7:46
Cartes et illustrations de villes historiques rassemblées sur Papertowns
sur Cartographies numériquesLe site /r/papertowns propose une collection de plus de 360 ??cartes et illustrations de villes historiques, représentant de nombreuses villes du monde, de l'Antiquité jusqu'à nos jours.
Papertowns est dédié aux cartes illustrées, aux paysages urbains, aux larges vues aériennes ou panoramiques, aux vues à vol d'oiseau, voire aux reconstructions 3D de villes, villages et citadelles.
Ce subreddit privilégie les documents en haute résolution. Le moteur de recherche interne permet de chercher par nom de lieu, par genre, par date ou par pays.Tokyo, Japon 1680 (source : /r/papertowns)
Pour information, les paper towns ou villes de papier, sont des villes qui apparaissent sur les cartes mais qui n'existent pas réellement. Il s'agit d'erreurs involontaires ou au contraire de détails ajoutés volontairement pour attester d'une sorte de droit d'auteur. Parmi les exemples notables, on peut citer Argleton dans le Lancashire au Royaume-Uni, Beatosu et Goblu aux États-Unis. Agloe, dans l'état de New York, a été inventé sur une carte des années 1930 comme un leurre. En 1950, un magasin général y a été construit et nommé Agloe General Store, car c'était le nom vu sur la carte. Ainsi, le lieu fictif est devenu un lieu réel.
Voici quelques autres subreddits similaires qui pourraient vous intéresser :- /r/Map_Porn et /r/MapPorn so vous aimez les cartes en général
- /r/ImaginaryMaps si vous êtes intéressé par les cartes de royaumes fictifs
- /r/ImaginaryCityscapes si vous aimez l'art mettant en scène des paysages urbains
- /r/CityPorn pour des photos de villes du monde entier
- /r/oldmaps pour des cartes des siècles passés
Les plans historiques de Paris de 1728 à nos jours (APUR - Cassini Grand Paris)
Articles connexes
Vues panoramiques des villes américaines au XIXe siècle
L'histoire par les cartes : cartes historiques de New York
Comparer la skyline des grandes villes à partir de la modélisation 3D de leur bâtiments
City-roads, un outil efficace pour générer des plans urbains (un mariage réussi entre art et géographie)
Utiliser des générateurs automatiques de territoires imaginaires
Cartes et atlas historiques
-
7:21
Cartes et données sur les parcs nationaux aux Etats-Unis
sur Cartographies numériques
Le premier parc naturel créé aux Etats-Unis est le parc de Yellostowne en 1876. Le National Park Service (NPS) a été fondé en 1916 pour gérer les espaces protégés, qui comptaient alors 35 parcs. Au cours du XXe siècle, le NPS a vu son champ d'action s'étendre à 63 parcs nationaux et à plus de 400 autres sites historiques à travers les 50 États des Etats-Unis. Parmi les sites protégés, on compte notamment des rives de lacs, des rivières et des sentiers, des champs de bataille, des monuments et des mémoriaux.
Le service SIG et cartographie permet d'accéder à toutes les cartes du National Park Service. Ces cartes produites par le Harpers Ferry Center sont gratuites et disponibles au format JPEG, PDF et AI (fichiers de production Adobe). Le catalogue, qui comporte plus de 1 000 cartes, est interrogeable à partir d'un téléphone pour organiser une randonnée ou un ordinateur pour télécharger les cartes, les intégrer dans une application ou les imprimer.
Trouver une carte du National Park Service (source : National Park Service)
Les cartes du National Park Service sont produites par le gouvernement et sont dans le domaine public. Toute personne peut, sans restriction en vertu des lois américaines sur le droit d'auteur : reproduire l'œuvre sous forme imprimée ou numérique ; créer des œuvres dérivées ; exécuter l'œuvre en public ; afficher l'œuvre ; distribuer des copies ou transférer numériquement l'œuvre au public par vente ou autre transfert de propriété, ou par location, bail ou prêt. A noter : un utilisateur qui modifie et/ou réédite les cartes du National Park Service est responsable de tout problème rencontré avec les cartes, en raison de leur changement ou de leur modification.
Le portail des applications de gestion intégrée des ressources (IRMA) fournit des données sur :- la limite des parcs
- la fréquentation des parcs
- l'inventaire des ressources
- les rapports scientifiques
- les rapports d'enquête
- les effets du changement climatique
Quelques belles cartes à télécharger en jpg ou en pdf :- Carte des sentiers du National Park Service
- Carte des régions unifiées du National Park Service
- Brochure du système des parcs nationaux
- Carte murale du système des parcs nationaux
- Carte des parcs nationaux les plus visités (statistiques 2023)
En complément
Comment le National Park Service parvient à créer des cartes réalistes
Shade Relief, le site de Thomas Patterson consacré aux cartes en relief
Le parc national le plus proche en fonction des régions des Etats-Unis
Cartes narratives (storymaps) sur les parcs nationaux
Cartographie des incendies en Californie
Articles connexes
Incendies en Amazonie : les cartes et les images auraient-elles le pouvoir d'attiser la polémique ?
Cartes et données sur la canicule et les incendies de forêt en France et en Europe
Des sécheresses répétées en France depuis 2018 : analyse en cartes et en images satellitaires
Cartes et données sur les forêts en France et dans le monde
Le rôle des arbres urbains dans la réduction de la température de surface des villes européennes
Une carte de l'INPN pour analyser et discuter la répartition de la biodiversité en France
MPAtlas, un atlas de la protection marine pour évaluer les aires marines réellement protégées
-
16:24
Makina Corpus Territoires participe au Meet'Up Greentech 2024 et aux Data Challenges Adapt'Action
sur Makina CorpusLes 15 et 16 octobre à Paris, retrouvez l’équipe Makina Corpus Territoires au Meet’Up Greentech 2024. Nos solutions GeoRivière et Récolt’Ô participent aux Data Challenges Adapt’Action.
-
22:24
Israël-Hamas. Cartographie des massacres du 7 octobre 2023
sur Cartographies numériquesLe site oct7map.com documente avec précision les massacres commis par le Hamas le 7 octobre 2023, lors d’attaques contre des communautés civiles et des postes militaires israéliens. L’attaque a commencé dès l’aube lorsque le Hamas a lancé plus de 5 000 roquettes depuis Gaza vers Israël, puis a utilisé ces barrages stratégiques comme couverture pour franchir la frontière. Dans cette attaque surprise contre le sud d’Israël, les terroristes du Hamas ont commis des atrocités, qui ont eu un fort impact sur l'opinion publique.
Au delà du retentissement mondial de l'événement, il importe de pouvoir documenter, carte à l'appui, le déroulement des faits. Cette carte interactive se veut « un outil de réflexion et d'éducation, favorisant la prise de conscience de la gravité des horreurs ». Le site à pour but de fournir « une représentation accessible des événements tragiques du 7 octobre, en honorant la mémoire et les expériences des victimes ».
Mapping The October 7th Massacres (source : oct7map.com)
Le festival de musique Supernova, organisé en plein air près du kibboutz Re'im, situé à 5 km de la frontière de Gaza, a constitué l'une des premières cibles des terroristes du Hamas. Mais d'autres massacres ont eu lieu dans les kibboutz voisins à Be'eri, à Nahal Oz ou Kfar Aza. Chaque victime est recensée avec son identité. En rouge apparaissent les victimes décédées, en bleu les personnes kidnappées. Les données, qui peuvent être incomplètes, sont mises à jour au fur et à mesure. Il est possible d'y apporter des contributions (appel à témoignages).
Les attaques ont coûté la vie à plus de 1 188 personnes, dont 800 corps ont été confirmés comme étant des civils. Elles ont fait plus de 4 834 blessés et plus de 251 prises en otage. En outre, certains corps sont restés non identifiés en raison de mutilations importantes. Depuis le 7 octobre, au moins 21 otages ont été assassinés par le Hamas ou le Jihad islamique palestinien, tandis que quelques corps d’otages assassinés en captivité ont pu être sauvés. Au total, 8 otages ont été libérés par l'armée israélienne et 111 autres ont été libérés dans le cadre de négociations. Parmi les survivants, 30 femmes ont été victimes d'abus sexuels de la part de leurs ravisseurs. 101 personnes sont toujours retenues en otage ; environ 40 d'entre elles sont mortes et leurs corps sont toujours en captivité.
En réaction aux massacres perpétrés par le Hamas, Tsahal a envahi et détruit une bonne partie du territoire de Gaza, avant de commencer à accentuer ses frappes sur le Liban. Les événements du 7 Octobre ont connu un grand retentissement dans le monde avec des manifestations pro-palestiniennes ou pro-israéliennes. Depuis octobre 2023, on observe une escalade de la violence au Proche-Orient.
One year since the tragic October 7th attack.
— oct7map (@oct7map) October 7, 2024
? 1200 Lives Lost
?? 101 Still Held In Gaza
We honor the victims and pray for the hostages' return. Supported by authorities and volunteers, we've enhanced [https:]] . Share their stories to preserve their memories pic.twitter.com/jYvD3Ln7QAPour compléter
Israël-Hamas : un an après l’attaque du 7 octobre, que retenir de la médiatisation du conflit ? (La revue des médias).
Parce que l’Histoire ne commence pas le 7 octobre. Palestine-Israël, une histoire visuelle (Visionscarto).
Carte animée des alertes de roquettes en Israël depuis le 23 octobre 2023 par @LittleMoiz (MapPorn). Une manière (indirecte) de recenser les frappes aériennes à travers les sirènes.
Carte des frappes israéliennes à partir d'images satellites enregistrant les incendies liés aux explosions (FIRMS).
Carte des frappes sur la période 7 octobre 2023-20 septembre 2024 par Al Jazzeera, à partir des données de l'ACLED.
L'OCHA (ONU) fournit des données sur l'intensité du conflit au Liban du point de vue humanitaire.
Articles connexes
Décrypter le conflit Israël-Hamas à partir de cartes
Une cartographie du génocide à Gaza (Forensic Architecture)
Palestine Open Maps, un site pour obtenir des cartes et des données spatiales sur la Palestine
La carte, objet éminemment politique : la cartographie du Moyen-Orient entre représentation et manipulation
La carte, objet éminemment politique. Les manifestations pro-palestiniennes aux États-Unis et dans le monde
La carte, objet éminemment politique : Nétanyahou menace d'annexer un tiers de la Cisjordanie
La carte, objet éminemment politique : la montée des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis
La carte, objet éminemment politique : la question kurde
La carte, objet éminemment politique : les formes du soulèvement en Iran
Le Moyen-Orient, une construction instable et récente : la preuve en cartes et en schémas
Quand Israël et la Palestine « disparaissent » des cartes scolaires. Le cas de l'Arabie saoudite
-
13:50
Is Antarctica greening?
sur Séries temporelles (CESBIO)In a recent study, Roland and Bartlett et al. (2024) showed that the Antarctic Peninsula is « greening », i.e. the area covered by vegetation is growing. This article published in Nature Geoscience was featured in many media outlets. The authors drew this conclusion from the analysis of 35 years of Landsat images. More specifically, they computed a composite image of the maximum NDVI observed in March of every year since 1986. They used this annual time series to study the evolution of the area exceeding an NDVI threshold of 0.2. I was skeptical about the results because we showed recently that greening trends derived from annual maximum NDVI can be overestimated because the number of available Landsat observations increases over time (Bayle et al. 2024).
In temperate and sub-polar regions, the NDVI time series at a Landsat pixel is expected to look like this if there is a « greening ».
Such time series can be easily generated in Google Earth Engine from images acquired by Landsat 5, 7 and 8. A single line of code creates a global collection of Landsat images spanning the past 40 years!
var Landsat = ee.ImageCollection('LANDSAT/LC08/C02/T2_TOA').merge(ee.ImageCollection('LANDSAT/LE07/C02/T2_TOA')).merge(ee.ImageCollection('LANDSAT/LT05/C02/T2_TOA'))
However, the effective revisit frequency of Landsat has substantially increased over this period, which means that more clear-sky observations are generally available in the end of the study period. As a result, it is more likely to observe an NDVI value that is close to the actual maximum in the end of the study period. This statistical artefact can lead to the false conclusion that a pixel is « greening ». It can also lead to overestimate the actual NDVI increase in greening areas. For example, Bayle et al. (2024) showed that up to 50% of the greening trend in high-elevation alpine grasslands computed by Rumpf et al. (2022) can be explained by this effect.
It is possible to check if the magnitude of the greening was also overestimated in this Antarctic Peninsula study, because the authors have shared their code. I could reproduce their calculations using the mean instead of the maximum to create the annual composite from March NDVI images. Unlike the maximum, the sample mean is an unbiased estimator of the actual mean of the data. Therefore, it should not lead to a systematic under- or overestimation of the mean NDVI depending on the number of samples.
The average number of observations and the areal extent of « green » areas over the Antarctic peninsula in March from Landsat (blue curve in the bottom panel reproduces Fig. 2 in Sustained greening of the Antarctic Peninsula observed from satellites)
I found that their results are robust and mostly insensitive to the changes in revisit. The main conclusion of the paper, « a clear but nonlinear trend towards a greater area of vegetation cover » remains unquestionable. The Mann-Kendall tests yield similar results with both approaches (mean vs. max.). The main differences are related to the area changes by period (cf. supplement Tab. 5.1 in R24). The change from 1986 to 2021 is 2.30 km² per decade using the mean NDVI whereas it is 3.13 km² per decade using the max NDVI (the value quoted the paper is 3.17 km² per decade*). The low impact of the revisit in this case is probably due to the fact that the authors restricted their analysis to a very short period of time (1 month), therefore on average there is only one available observation to create the annual NDVI composite even in the end of the study period. The magnitude of the area change might be somewhat overestimated but it is difficult to give a more accurate estimate given the available data.
Area change in km2/decade
method maxNDVI meanNDVI 1986-2021 3.13 2.30 1986-2004 2.77 2.32 2004-2016 2.94 3.61 2016-2021 4.91 -0.93 More details about my analysis and how to reproduce it in this repository: [https:]] .
* I could not find the exact same values as the authors in most of the cases, a possible explanation is given by the authors « Due to changes applied to imagery in the compilation of LANDSAT collection 2, this code cannot gaurantee exact reproduction of identical results to the paper, though the overall trends observed are highly comparable. »
Deception Island, Antarctica in February 2018
References
Roland, T. P., Bartlett, O. T., Charman, D. J., Anderson, K., Hodgson, D. A., Amesbury, M. J., Maclean, I., Fretwell, P. T., & Fleming, A. (2024). Sustained greening of the Antarctic Peninsula observed from satellites. Nature Geoscience, 1–6. [https:]] Rumpf, S. B., Gravey, M., Brönnimann, O., Luoto, M., Cianfrani, C., Mariethoz, G., & Guisan, A. (2022). From white to green: Snow cover loss and increased vegetation productivity in the European Alps. Science, 376(6597), 1119–1122. [https:]] Bayle, A., Gascoin, S., Berner, L. T., & Choler, P. (2024). Landsat-based greening trends in alpine ecosystems are inflated by multidecadal increases in summer observations. In Ecography. [https:]] -
13:50
Is Antarctica greening?
sur Séries temporelles (CESBIO)
In a recent study, Roland and Bartlett et al. (2024) showed that the Antarctic Peninsula is « greening », i.e. the area covered by vegetation is growing. This article published in Nature Geoscience was featured in many media outlets. The authors drew this conclusion from the analysis of 35 years of Landsat images. More specifically, they computed […]
-
11:22
Explorez l'Auvergne-Rhône-Alpes à vélo
sur Makina CorpusUne application web autour du véloSi vous êtes un passionné de vélo, vous allez adorer la nouvelle application web laregionduvelo.fr.
-
18:21
Rapport 2024 sur la paix dans le monde (Institut pour l’économie et la paix)
sur Cartographies numériquesSource : Rapport 2024 sur la paix dans le monde (Institut pour l’économie et la paix)
L’Indice mondial de la paix 2024 révèle que le monde se trouve à la croisée des chemins. Sans effort concerté, le risque d’une recrudescence des conflits majeurs est réel. On compte actuellement 56 conflits, soit le nombre le plus élevé depuis la Seconde Guerre mondiale. Ils sont devenus plus internationaux, 92 pays étant impliqués dans des conflits hors de leurs frontières, soit le nombre le plus élevé depuis la création de l’Indice mondial de la paix en 2008. Le nombre croissant de conflits mineurs accroît la probabilité d’autres conflits majeurs à l’avenir. Par exemple, en 2019, l’Éthiopie, l’Ukraine et Gaza étaient identifiés comme des conflits mineurs, alors qu'ils sont devenus aujourd'hui des foyers de conflits majeurs. Comme en témoigne un autre rapport publié également en 2024, la tendance actuelle est plutôt à la militarisation.
- 97 pays ont vu leur niveau de paix se détériorer, soit plus que n’importe quelle année depuis la création de l’Indice mondial de la paix en 2008.
- Les conflits à Gaza et en Ukraine ont été les principaux facteurs de la baisse mondiale du niveau de paix, le nombre de morts au combat ayant atteint 162 000 en 2023.
- 92 pays sont actuellement impliqués dans des conflits au-delà de leurs frontières, soit plus qu’à n’importe quel moment depuis la création de l’IPG.
- Le premier système de notation militaire en son genre suggère que les capacités militaires des États-Unis sont jusqu’à trois fois supérieures à celles de la Chine.
- L’impact économique mondial de la violence a augmenté pour atteindre 19 100 milliards de dollars en 2023, ce qui représente 13,5 % du PIB mondial. L’exposition aux conflits représente un risque important pour la chaîne d’approvisionnement des gouvernements et des entreprises.
- La militarisation a enregistré sa plus forte détérioration annuelle depuis la création de l’IPG, 108 pays devenant plus militarisés.
- 110 millions de personnes sont soit des réfugiés, soit des déplacés internes en raison de conflits violents, 16 pays accueillant désormais plus d’un demi-million de réfugiés.
- L’Amérique du Nord a connu la plus forte détérioration régionale, provoquée par une augmentation des crimes violents et de la peur de la violence.
Indice de la paix globale en 2024 (source : Global Peace Index 2024)
Créé en 2007, l’Institut pour l’économie et la paix (IEP) vise à influencer les discours mondiaux sur les questions de sécurité, de défense, de terrorisme et de développement. Son objectif est d'utiliser la recherche pour montrer que la paix est une mesure positive et réalisable en faveur du bien-être et du développement. Les recherches de l'IEP sont utilisées par des gouvernements, des institutions universitaires, des groupes de réflexion, des organisations non gouvernementales et des institutions intergouvernementales telles que l'OCDE, le Secrétariat du Commonwealth, la Banque mondiale et les Nations Unies.
Ses rapports, notamment sur l’Indice mondial de la paix, l’Indice mondial du terrorisme ou sur les menaces écologiques, sont essentiels pour les parties prenantes du monde entier. Au cœur de cette approche se trouve l'idée que la paix va au-delà de la simple absence de conflit. Le cadre des Piliers de la paix identifie huit facteurs essentiels pour établir une paix durable, sur la base d’une analyse approfondie des données.
Les 8 Piliers de la paix positive (source : Institut pour l’économie et la paix)
L'IEP publié également chaque année un Rapport sur la paix positive. La paix positive repose sur des attitudes, des institutions et des structures qui créent et maintiennent les sociétés pacifiques. En raison de sa nature systémique, les améliorations de la paix positive non seulement renforcent la paix, mais sont également associées à de nombreux autres résultats souhaitables pour la société, tels qu'une croissance plus élevée du PIB, de meilleures mesures du bien-être, des niveaux plus élevés de résilience et des sociétés plus harmonieuses. Il s’agit d’une théorie du changement social qui explique comment les sociétés se transforment et évoluent. La paix positive décrit un environnement optimal dans lequel le potentiel humain peut s’épanouir. L’Institut a élaboré un cadre conceptuel, connu sous le nom de Piliers de la paix, qui décrit un système de huit facteurs qui fonctionnent ensemble pour construire une paix positive. Dérivés d’une analyse statistique de plus de 40 000 ensembles de données, les Piliers de la paix fournissent une feuille de route pour surmonter l’adversité et les conflits et pour construire une paix durable.
L'état de la paix positive en 2024 (source : Positive Peace Report)
Les cartes concernant ces différents indicateurs sont à visualiser sur le site Vision of humanity avec possibilité de faire des comparaisons par pays et par année.
Lien ajouté le 9 octobre 2024
Lien ajouté le 12 octobre 2024[https:]] #guerre #commémoration#EspritDeGenève pic.twitter.com/R7arW7kjD7
— Une année au lycée (@uneanneeaulycee) October 9, 2024
« Les vraies leçons du Prix Nobel de la paix » (Le Temps). Le combat pour un monde débarrassé de la menace nucléaire mérite un immense respect. Mais est-ce vraiment cela qu’il fallait souligner en 2024 ?
Articles connexesL'Indice de paix mondiale est en baisse depuis plusieurs années
Cartes et données sur les conflits et violences dans le monde (ACLED)Violences envers les enfants et violations de leurs droits à travers le monde
Cartes et données sur le terrorisme dans le monde (de 1970 à nos jours)
Les dépenses militaires dans le monde à partir des données du SIPRI
Analyser et discuter les cartes des "pays à éviter" pour les voyageurs
Etudier les conflits maritimes en Asie en utilisant le site AMTIUtiliser les cartes du CSIS pour étudier les grandes questions géopolitiques du monde contemporain
La carte, objet éminemment politique : la Société des Nations en 1927
-
16:15
Rencontres QGIS, du 10 au 12 juin à Avignon
sur Évènements – AfigéoRencontres QGIS, du 10 au 12 juin à Avignon Rencontres QGIS, du 10 au 12 juin à Avignon AfigéoL’appel à participation pour les journées QGIS est ouvert ! Faites vos propositions sur le formulaire jusqu’au 19 Janvier 2025. Les prochaines rencontres des utilisateurs francophones de QGIS, organisées par l’OSGeo-fr en partenariat avec l’UMR 7300 ESPACE d’Avignon Université auront lieu les 10, 11 et 12 juin 2025 en Avignon. Cette année les 2 journées habituelles d’ateliers et conférences seront suivies d’une journée dédiée […]
The post Rencontres QGIS, du 10 au 12 juin à Avignon first appeared on Afigéo.
-
12:30
Du 18 au 20 mars 2025 à Aix'en-Provence : formation "savoir utiliser les Fichiers Fonciers"
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 07 octobre 2024Une session de formation "savoir utiliser les Fichiers Fonciers" se tiendra du 10 au 12 juin 2025 dans les locaux du Cerema à Aix-en-Provence.Cette session est à destination des bénéficiaires des Données Foncières (Fichiers fonciers et DV3F) et des bureaux d'études.Vous trouverez le contenu et le coût de la formation dans la rubrique AccompagnementInscription jusqu'au 12 mai (…)
Lire la suite
-
20:40
L’autosuffisance alimentaire est-elle possible pour La Réunion ?
sur Cartographies numériques
Billen, G., Garnier, J., Pomet, A. et al. Is food self-sufficiency possible for Reunion Island ? Regional Environnemental Change, 24, 58 (2024). [https:]]Résumé
Dans un contexte d’instabilité politique et économique, l’autosuffisance alimentaire des pays et territoires devient un enjeu brûlant. La Réunion est un petit territoire français densément peuplé et isolé au milieu de l’océan Indien. Le modèle GRAFS, qui permet d’établir des bilans cohérents en utilisant l’azote (N) comme métrique commune pour toutes les cultures et denrées alimentaires, a été appliqué à La Réunion en considérant 11 sous-régions pour tenir compte de la variété des paysages. La Réunion consacre 87 % de sa production végétale en termes de protéines récoltées à l’exportation de sucre et de fruits tropicaux, tandis qu’elle importe 67 % de son approvisionnement alimentaire, 54 % de l’alimentation du bétail et 57 % de tous les apports d’azote fertilisant pour les sols agricoles. Au total, l’approvisionnement d’une tonne d’azote en alimentation nécessite l’importation de 2,7 tonnes d’azote en alimentation humaine, animale et fertilisante. Le modèle a également démontré que l'action simultanée sur trois leviers de changement permettrait d’atteindre l’autosuffisance en termes d’alimentation humaine, animale et fertilisante :
- la généralisation des rotations agroécologiques alternant légumineuses à grains et fourragères, céréales et autres cultures vivrières ;
- la reconnexion de l’élevage à l’agriculture et un meilleur recyclage des fumiers ainsi que des excréments humains ;
- une réduction drastique de l’alimentation animale dans le régime alimentaire réunionnais, jusqu’à 20 % des produits animaux dans l’apport protéique total par habitant, au lieu de la part actuelle de 60 %. La surface dédiée à la culture de la canne à sucre devrait être réduite à 15-25 % de sa valeur actuelle.
Le principal intérêt de l'article est de présenter différents scénarios afin que La Réunion puisse atteindre la souveraineté alimentaire. Cet objectif est incompatible avec la spécialisation actuelle de l’Île dans la production sucrière. L’autonomie du système agro-alimentaire de la Réunion, est biophysiquement possible, moyennant des bouleversements structurels considérables.
Pour accéder à un article plus simple et en français présentant les principales conclusions de l'article, voir : « L’île de La Réunion pourrait-elle atteindre la souveraineté alimentaire ? » (The Conversation).
Conférence sur le développement durable et les risques à La Réunion (INSEE/DEAL). Jeudi 26 septembre 2024 (Université de La Réunion - INSPE).
Lien ajouté le 10 octobre 2024
Intervenantes : Caroline COUDRIN (DEAL Réunion) et Aurore FLEURET (INSEE Réunion)
La conférence présente l'évolution des indicateurs du développement durable à La Réunion sur ces 20 dernières années. Cette étude permet d'avoir un panorama social, économique et environnemental de La Réunion au travers d'une trentaine d'indicateurs. Leur évolution est analysée et comparée aux cibles réglementaires nationales ou locales quand elles existent.
L'exposition de la population réunionnaise à certains risques et nuisances permet d'identifier les populations vivant dans des zones soumises à des risques (inondations et mouvements de terrain) et des nuisances (bruits routiers et mauvaise qualité de l'eau).
Pour accéder aux différentes parties de la conférence :
0:00 - 0:18 : Introduction. Les enjeux éducatifs du développement durable et de l'éducation aux risques (S. Genevois)
0:19 - 0:51 : Une économie en croissance, une pauvreté et des inégalités en baisse, mais toujours peu d’emplois (A. Fleuret)
0:52 - 1:16 : Une population davantage diplômée, une vie associative en essor, des violences plus fréquentes qu'ailleurs mais en baisse (A. Fleuret)
1:17 - 1:33 : Santé et conditions de logement s’améliorent, mais les enjeux d’environnement et d’accompagnement du vieillissement restent forts (A. Fleuret et C. Coudrin)
1:34 -2:08 : La Réunion face au défi du changement climatique (C. Coudrin)
2:09 - 2:18 : Malgré les efforts de protection, la biodiversité est de plus en plus menacée (C. Coudrin)
2:19 - 2:26 : À La Réunion, une même exposition aux risques et nuisances, quel que soit le niveau de vie (A. Fleuret)
Articles connexes
L'insécurité alimentaire dans le monde (rapport du FSIN)
Les grands enjeux alimentaires à travers une série de story maps du National Geographic
Des différentes manières de cartographier la pauvreté dans le monde
Atlas des Objectifs de développement durable (Banque mondiale)
Estimation du PIB agricole à l'échelle mondiale sur une trame de 10x10km²Cartes et données sur l'occupation des sols en France (à télécharger sur le site Theia)
Un Atlas de la PAC pour une autre politique agricole commune
Publication des résultats du recensement agricole 2020
-
19:33
Datavisualisation sur les prix Nobel attribués depuis 1901
sur Cartographies numériquesKerri Smith & Chris Ryan (2024). How to win a Nobel prize. Nature.
Le prix Nobel a été décerné dans trois domaines scientifiques – la chimie, la physique et la physiologie ou médecine – presque chaque année depuis 1901, à l’exception de quelques interruptions dues principalement aux guerres. Nature a analysé les données concernant 346 prix et 646 lauréats (les prix Nobel peuvent être partagés par trois personnes maximum) pour déterminer quelles peuvent être leurs caractéristiques.
Pour avoir les meilleures chances de remporter un prix Nobel, l’idéal est de naître en Amérique du Nord et d’y rester (54 % des prix Nobel décernés) ou encore en Europe, avec un moins de chance cependant. Les lauréats sont issus la plupart du temps de laboratoires d'autres lauréats.
Une analyse de 3 des 69 prix scientifiques décernés entre 1995 et 2017 révèle que quelques disciplines sont surreprésentées. Au cours du XXe siècle, seulement 11 prix Nobel ont été décernés à des femmes. Depuis 2000, 15 autres prix ont été décernés à des femmes. L'article comporte de nombreux graphiques ainsi qu'une datavisualisation animée qui montre les trajectoires migratoires des Nobels.
Articles connexes
Une vidéo sur l'évolution du réseau Internet (1997-2021) à partir du projet Opte
La carte mondiale de l'Internet selon Telegeography
Quand Facebook révèle nos liens de proximité
Une cartographie mondiale des points de connexion Wi-Fi réalisée dans le cadre du projet WiGLE
Mesurer le rayonnement des grandes puissances à travers leurs réseaux diplomatiques
L'essor parallèle de la Silicon Valley et d'Internet : du territoire au réseau et inversement
-
18:15
« Notre planète suffoque, et nos cartes restent muettes » (Karine Hurel)
sur Cartographies numériques
« Notre planète suffoque, et nos cartes restent muettes » (source : Libération)Pour la géographe Karine Hurel, il faut réinventer notre façon de cartographier le monde, afin de mieux le comprendre et pour protéger les écosystèmes dont nous dépendons. Cette approche anthropocentrée de la cartographie a ainsi privilégié une vision du monde centrée sur l’humain, reléguant au second plan la représentation des écosystèmes qui nous entourent, leur richesse et leur complexité. Or comment par exemple traduire la richesse d’un sol quand nos conventions cartographiques nous poussent à voir le monde uniquement d’en haut ? Comment exprimer l’essence d’un lieu, ses vulnérabilités ou notre attachement à celui-ci, quand la norme cartographique privilégie l’analyse de données quantifiables ? Comment prétendre protéger ce que nous ne savons pas représenter ? Ce manque de représentation du monde vivant dans nos imaginaires collectifs a très probablement contribué à la faible considération que nous avons accordée à notre environnement et à la crise écologique que nous vivons. Pourtant, les cartes ont un rôle crucial à jouer pour nous montrer l’invisible, et nous reconnecter au vivant. Elles peuvent être les catalyseurs d’une prise de conscience collective, les boussoles qui guideront nos sociétés vers un avenir plus durable. A elles seules, elles ont le pouvoir de lanceuses d’alerte.
Pour compléter
Transition écologique : le temps des villes et des territoires (Libération)« Comment réconcilier métropoles et campagnes, périphéries et centres-villes, écologie et habitat ? Plongée, en partenariat avec Popsu (Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines) dans les initiatives qui améliorent les politiques urbaines ».
Articles connexes
Paul Crutzen et la cartographie de l'Anthropocène
Feral Atlas, une exploration de l’Anthropocène perçu à travers la féralisation
Cartographier l'anthropocène à l'ère de l'intelligence artificielle (IGN, 2024)
CartNat : une cartographie du gradient de naturalité potentielle de la France métropolitaine
Traces GPS et suivi des déplacements d'animaux
Environnement et justice dans les paysages anthropisés. Une exposition virtuelle du Leventhal Center
Cartes et données sur l'occupation des sols en France (à télécharger sur le site Theia)
Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l'ère numérique
La carte, objet éminemment politique
-
17:40
Une cartographie réglementaire incohérente menace silencieusement les rivières et les ruisseaux
sur Cartographies numériques
Messager M. L., Pella H., Datry T. (2024). Inconsistent Regulatory Mapping Quietly Threatens Rivers and Streams. Environmental Science & Technology. DOI : [https:]]Les cours d’eau français, qui n’ont de définition officielle que depuis 2015, sont inégalement protégés d’un département à l’autre, où un même cours d’eau pourra successivement gagner ou perdre ce statut réglementaire. Des disparités qui peuvent affecter la santé des bassins versants. C’est ce que montre cette étude qui a voulu reconstituer la carte de tous les cours d’eau officiellement reconnus dans notre pays, une démarche unique au monde. Les chercheurs de l’Inrae dénoncent les failles d’un chantier qui « menace les rivières et les ruisseaux ».
Carte nationale des cours d'eau protégés par la loi sur l'eau en France métropolitaine en 2023 (source : Messager & al., 2024)
En comparant ces cartes à la base de données topographique de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN), les auteurs estiment qu’environ un quart des tronçons hydrographiques précédemment cartographiés, les lignes bleues (pointillées ou non) sur les cartes topographiques, ont été qualifiés de non-cours d’eau.
Cette analyse met également en lumière des variations géographiques frappantes dans l’étendue des cours d’eau protégés au titre de la loi sur l’eau. Si certains ruisseaux sont considérés comme cours d’eau dans un département, ils peuvent être considérés comme non-cours d’eau ou disparaître totalement de la carte dans le département voisin ! Ces variations reflètent une application inégale de la définition officielle du cours d’eau, et peuvent compromettre la continuité amont aval du réseau fluvial.
Pour évaluer les implications de la définition légale et de la cartographie des cours d’eau réalisée au titre de la loi sur l’eau à l’échelle nationale, les auteurs ont compilé et harmonisé 91 cartes départementales couvrant toute la France métropolitaine, sauf la Corse. Cette nouvelle carte nationale des cours d’eau comprend plus de 2 millions de tronçons couvrant 93 % de la France métropolitaine, le reste ayant été laissé de côté au cas par cas par certains départements.
L'hydrographie est sociale et politique, insistent les auteurs. « L'effacement d'un cours d'eau sur une carte réglementaire peut se traduire par son efficacement réel du paysage, en le rendant vulnérable au remblaiement, au creusement de fossés [...] ou aux prélèvements d'eau. » Cela montre bien qu'on ne peut pas détacher la dimension technique des données de la dimension politique de leur usage. Le traitement de l'information est un continuum politique.
L'hydrographie est sociale et politique (source : Messager & al., 2024).
Lien ajouté le 17 octobre 2024
Il y a plus de 856 000 plans d’eau en France (IGN).
Initié en mars 2022 à la suite du Varenne agricole de l’eau de février 2022 et des Assises de l’eau de juin 2019, l’Inventaire national des plans d’eau (INPE) recense l’ensemble des plans d’eau du territoire français. Ce nouveau référentiel doit permettre d’outiller les acteurs de l’eau et de suivre les nombreux enjeux associés à ces milieux. Télécharger le rapport Inventaire national des plans d'eau de l'IGEDD.
Liens ajoutés le 22 octobre 2024
Nouvel attribut dans la BD TOPO : les inventaires police de l’eau (IGN).
Dans la BD TOPO® qui est publiée mi-octobre 2024, au sein du thème hydrographique, on trouve sur les tronçons hydrographiques un nouvel attribut « inventaire police de l’eau ». 4 valeurs sont possibles : inscrit, non inscrit, expertise en cours et sans valeur. Différents inventaires et cartes départementales représentant différents types d’écoulements ont été élaborés au fil du temps, à partir de différents référentiels géométriques locaux ou nationaux. Constat est fait qu’un même écoulement physique peut apparaître avec un tracé différent selon le référentiel ou la carte considéré, ce qui peut impliquer des erreurs potentielles d’interprétation lors de l’application des différentes réglementations. Dans ce contexte, l’objectif, afin de clarifier l’information donnée au public, aux associations et aux professionnels du secteur agricole, est d’harmoniser ces différentes cartographies en s’appuyant sur un référentiel géométrique commun. L’IGN contribue à cette ambition, à la fois sur plan institutionnel en poursuivant ses échanges avec les différentes administrations centrales concernées, mais aussi au plan opérationnel via la BD TOPO®, avec la réalisation de la BD TOPAGE®, à travers l’intégration des inventaires police de l’eau (à valeur informative) ainsi qu’ en accompagnant localement les services de l’Etat dans leurs travaux d’harmonisation des géométries des inventaires police de l’eau et des bonnes conditions agricoles et environnementales.
Cartographier les cours d’eau, ça coule de source ! (Conférence de la communauté OpenStreetMap avec @JLZIMMERMANN)L’hydrologie prend de plus en plus d’importance alors que notre climat change et qu’il faut mieux comprendre la circulation de l’eau sur notre territoire. Cela tombe bien, OpenStreetMap permet de consolider cette connaissance, notamment à propos de multiples natures de cours d’eau. Nous souhaitons vous présenter ces possibilités, montrer les travaux en cours et envisager quelques évolutions futures pour la clé waterway=* !
Lien ajouté le 6 novembre 2024
Le retour à la vie des petites rivières urbaines par Marina Julienne (CNRS Le journal)En France, des milliers de kilomètres de petits cours d’eau urbains oubliés et pollués au cours du temps constituent pourtant un réseau hydrographique essentiel à l’environnement. Des opérations de restauration sont en cours, notamment pour éviter les inondations.
Les petites rivières urbaines : environnement, évaluation, gestion et restauration, fascicule 22, Piren Seine, décembre 2024
Pour compléter
« Une cartographie inédite des cours d’eau officiels pointe les inchérences de la réglementation » (The Conversation).
« A cause d’une cartographie incohérente», les ruisseaux poussés dans le fossé » (Libération).
« Quand le gouvernement et la FNSEA redessinent la carte des cours d’eau » (Reporterre).
Articles connexes
Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
La cartographie des déchets plastiques dans les fleuves et les océans
Les barrages vieillissants constituent une menace croissante à travers le monde (rapport de l'ONU)
L'histoire par les cartes : plus de deux siècles d'aménagements fluviaux sur le Rhin
Un jeu de données SIG sur les fleuves qui servent de frontières dans le monde
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
Données de réanalyse hydrologique concernent les débits fluviaux et les inondations (GloFAS v4.0)
Diffusion de la 1ère version de la BD TOPAGE® métropole
-
14:00
Revue de presse du 4 octobre 2024
sur GeotribuAutomne 2024 : carte à base de composants électroniques, un nouveau service gratuit de tuiles OSM, Panoramax continue de se déployer, des nouvelles des conférences QGIS ... et une plaidoirie de défense du format Shapefiles.
-
11:48
Presse : RODolPh une application pour collecter efficacement les redevances dues par les opérateurs de réseaux
sur Makina CorpusLa presse en parle?! Découvrez cet article de Michel Degoffe paru dans La Lettre du Maire n° 2332 : RODolPh, une application pour collecter efficacement les redevances dues par les opérateurs de réseaux.
-
14:25
Nouvel article : peu d’apport des images Sentinel-1 pour le suivi du dépérissement des chênes et châtaigniers
sur Séries temporelles (CESBIO)
Dans le cadre du projet SuFoSat mené au CESBIO, une collaboration entre trois laboratoires (CESBIO, Dynafor et P2PE) a permis d’évaluer l’apport des images Sentinel-1 pour la détection précoce du dépérissement sur deux essences de feuillus : les chênes et les châtaigniers sur une vaste zone (12 tuiles Sentinel-2, voir Figure 1). Des classifications ont été […]
-
15:40
Journée d’étude : Le Fleuve sur la carte. Cartographie locale.
sur Cartes et figures du mondeLe 17 octobre 2024
Tours, CESR (Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance)
Salle Saint-Martin
Le fleuve sur la carte. Cartographie locale.
Journée d’étude organisés par Nathalie Bouloux (Université de Tours, CESR), Jean Senié (Université de Tours, CESR) et Camille Serchuk (Southern Connecticut State University)
- 9h30 – Camille Serchuk, Jean Senié Nathalie Bouloux et Jean-Charles Ducène : Introduction et présentation du projet
- 10h – Camille Serchuk : Cartes et paysages fluviaux en France au XVIe siècle
- 10h30 – Pause
- 10h45 – Juliette Dumasy (Université d’Orléans, POLEN) : La représentation des fleuves du Fenland sur les cartes anglaises au Moyen Âge
- 11h15 – Evelien Timpener : Late medieval river maps, their practical use and juridical implications in medieval water management
- Discussions
- 12h30 – Déjeuner
- 14h – Jean Senié : Le rôle des cartes dans les conflits frontaliers le long du Pô (fin XVe-XVIIIe siècle)
- 14h30 – Armelle Querrien : Autour de la figure de 1685 de la Théols à Issoudun: hydraulique, procès, représentations
- 15h – Pause
- 15h30 – Annette Baumann : Sovereignty rights on the river – the dispute over customs and market rights on the Elbe between the Hanseatic City of Hamburg and the Dukes of Brunswick
- 16h – Discussion générale
-
12:18
[La Minute GeoRezo] SIG 2024, RDV aux Docks de Paris la semaine prochaine
sur Géoblogs (GeoRezo.net)<p style="text-align: center"><a href=" [https:] class="wp-image-4680 alignnone" src=" [https:] alt="SIG2024" width="700" height="243" /></a></p> <br> Parmi les bonnes traditions, ESRI France nous fait de nouveau le plaisir d'inviter GeoRezo en tant que <a href=" [https:] Media & Institutionnels</a>, du Géo événement 2024, les 9 et 10 octobre, aux Docks de Paris (Aubervilliers). <br> L'association n'aura pas de stand, mais n'hésitez pas à nous contacter (<a href="mailto:editeur AT georezo.net">editeur AT georezo.net</a>) si vous souhaitez que l'on se rencontre. <br> <br> <br> <br>
-
10:30
Selectour : migration D6 vers D10 et refonte de l'intranet Saphir
sur Makina CorpusSelectour, premier réseau d’agences de voyages indépendantes en France avec plus de 1 000 points de vente répartis sur l’ensemble du territoire et les DOM-TOM, accompagne près
-
8:26
Cartographier l'espace stratégique de la Chine
sur Cartographies numériques
L’objectif du rapport « Cartographier l’espace stratégique de la Chine » de Nadège Rolland (NBR, septembre 2024) est de mieux comprendre ce qui constitue l’espace imaginé de la Chine au-delà de ses frontières nationales et de ses revendications terrestres et maritimes. Les dirigeants chinois considèrent cet espace comme vital pour la poursuite de leurs objectifs politiques, économiques et de sécurité ainsi que pour la réalisation de l’essor de la Chine.
Nadège Rolland (2024). Mapping china’s strategic space, The Nation Bureau of Asian Research.
« Mapping china’s strategic space » (Rapport à télécharger en pdf)- Introduction
- Chapitre 1 : l'espace stratégique
- Chapitre 2 : le retour de la géopolitique
- Chapitre 3 : « positionnement » de la Chine : puissance et identité
- Chapitre 4 : la logique et la grammaire de l'expansion
- Chapitre 5 : conclusion : une nouvelle carte ?
Les discussions internes sur l’expansion, initiées avant l’effondrement de l’Union soviétique, sont toujours en cours en République populaire de Chine. Fortement influencées par la géopolitique classique, ces discussions sont intimement liées à la perception que le pays a de sa puissance et à ses aspirations hégémoniques. Le besoin de lutter pour conquérir de l’espace s’accompagne d’une peur persistante de l’endiguement par l'étranger. La définition d’une sphère d’intérêt et d’influence géographique élargie est apparue pour la première fois sous la forme d’une carte mentale quasi-globale vers 2013, et cette conception perdure malgré le ralentissement économique actuel de la Chine. Plus récemment, cette carte mentale s’est étendue pour inclure l’« espace » économique et idéologique ainsi que les géographies physiques.
Conséquences politiques
- Bien que les élites gouvernementales et universitaires nient farouchement les aspirations hégémoniques de la RPC, elles sont bien palpables, même si elles ne se matérialisent pas nécessairement de la même manière que dans les périodes historiques précédentes. Comprendre comment son espace stratégique est défini permet d'anticiper la direction future que pourraient prendre la politique étrangère et la grande stratégie de la Chine, à condition que ses élites continuent de croire que la puissance de leur pays s'accroît par rapport à celle des États-Unis.
- Les élites chinoises considèrent l'expansion de la Chine comme le résultat inévitable de sa puissance et de ses intérêts croissants. Elles considèrent que toute résistance extérieure et toute tentative de contenir cette expansion sont inévitables. Les puissances extérieures ne peuvent pas faire grand-chose pour apaiser les craintes de Pékin d'un encerclement ou d'un confinement hostile de la part de pays étrangers.
- L'importance géostratégique du continent eurasien et des océans qui l'entourent pour la RPC est indéniable, tout comme le lien entre les espaces stratégiques de la Chine et de la Russie. L'expansion maritime et mondiale de la Chine n'aurait pas été possible et ne pourrait pas être durable sans une zone arrière sécurisée. La Russie continuera à jouer un rôle clé dans les calculs géostratégiques de Pékin dans un avenir proche.
- La définition de l’espace stratégique de la Chine, qui a atteint une échelle quasi-mondiale, pourrait accroître le risque de contentieux, voire de conflit, notamment dans ce qu’elle définit comme ses « nouvelles frontières stratégiques ». Pékin pourrait également être déjà confrontée à la perspective d’une extension excessive, avec la nécessité éventuelle de réviser sa conception de l’espace stratégique. Il s’agit là d’une préoccupation émergente pour les penseurs stratégiques chinois, qui devrait être prise en compte par leurs homologues américains.
Le projet Mapping China's Strategic Space s'appuie sur les travaux menés par le National Bureau of Asian Research (NBR) au cours de la dernière décennie pour appréhender les tentatives des élites intellectuelles et politiques chinoises de définir une vision de leur pays comme une grande puissance sur la scène mondiale. La principale question du projet de recherche découle d'une invitation de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis à la chercheuse principale, Nadège Rolland, à témoigner lors de l'audition de mars 2021 « America's Way Forward in the Indo-Pacific » présidée par les représentants Ami Bera et Steve Chabot. Pour pouvoir répondre aux questions de la commission sur l'attitude que les Etats-Unis devaient adopter, il semblait impératif de comprendre d'abord la vision de la Chine sur la région. Il est immédiatement apparu que Pékin ne désignait pas la région comme « Indo-Pacifique » (sauf pour décrire la stratégie américaine) mais comme la « périphérie » de la Chine, ce qui suggère une conception sino-centrée de la région. Cette dénomination elle-même, ce qu'elle implique et ce qu'elle comprend mériterait d'être examinée plus en détail. C'est ainsi qu'est né le projet « Cartographie de l'espace stratégique de la Chine ».
Le rapport dirigé par Nadège Rolland contient une série de cartes sur les sphères d'influence de la Chine avec des projections intéressantes centrées sur l'océan Pacifique et l'océan Indien (cartes réalisées par Louis Martin-Vezian). A découvrir dans la conclusion du rapport : une carte originale par cercles concentriques, inspirée de la projection proposée en 2013 par le géographe chinois Hao Xiaoguang. Cela pose la question des limites d'une cartographie par aires quand l'influence s'exerce plutôt aujourd'hui à travers des réseaux.
Les cercles concentriques de l'espace stratégique de la Chine (source : Mapping china’s strategic space, 2024)
Pour compléter
You read a lot about The South China Sea as a current geopolitical hotspot. Have a look at this 1944 map from the US Navy to see that this isn't a new development at all. Really interesting map. Source: [https:]] #mapmonday pic.twitter.com/uBPItfFpCA
— Simon Kuestenmacher (@simongerman600) September 19, 2021Articles connexes
Mapping China's Strategic Space : un site d'analyse géopolitique à base de cartes
La carte, objet éminemment politique : la Chine au coeur de la "guerre des cartes"
La carte, objet éminemment politique. Quels niveaux de soutien ou de critique vis à vis de la Chine au niveau international ?
La carte, objet éminemment politique. Les tensions géopolitiques entre Taïwan et la Chine
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Étudier l'expansion de la Chine en Asie du Sud-Est à travers des cartes-caricatures
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Tentative de "caviardage cartographique" à l'avantage de la Chine dans OpenStreetMap
Trois anciennes cartes de la Chine au XVIIIe siècle numérisées par l'Université de Leiden
Etudier les densités en Chine en variant les modes de représentation cartographique
-
9:25
Comment les ordinateurs et les cartographes ont redessiné notre monde (Leventhal Map & Education Center)
sur Cartographies numériques
« Processing Place. How computers and cartographers redrew our world » : une exposition virtuelle du Leventhal Map & Education Center.
Aujourd’hui, les cartes que nous utilisons le plus souvent dans notre vie quotidienne sont réalisées par ordinateur. Même les plus simples d’entre elles s’appuient sur de vastes bases de données d’informations géographiques et sur des systèmes complexes d’analyse et de visualisation. L'exposition Processing Place invite à découvrir comment les ordinateurs et la cartographie ont fusionné et ont redessiné notre monde au cours du XXe siècle.
Le « traitement des lieux » est à prendre ici dans un sens historique non seulement en termes de calcul numérique, mais comme une partie d’un processus cartographique dynamique et en constante évolution. Faire des observations, transformer ces observations en idées et utiliser ces idées pour argumenter sur des objectifs individuels ou collectifs est une activité humaine essentielle. En confiant une grande partie de notre réflexion et de notre analyse spatiales dans la mémoire des disques durs et des serveurs informatiques, nous avons en quelque sorte rendu la cartographie moins humaine.Si les cartes informatiques en sont venues à dominer notre imagination géographique, le processus de création de données numériques ouvre la voie à la création de nvelles cartes qui répondent à de nouveaux types de questions spatiales (cf cartes avec zones tampons). La fameuse carte de William Bunge sur la Nouvelle-Angleterre après la guerre nucléaire (1988) repose sur des zones tampons circulaires et montre que la carte peut servir à envisager (éviter) des futurs possibles (ou redoutés).
Les exemples sont souvent empruntés dans l'espace proche : il s'agit principalement de plans et de cartes de l'État du Massachussets, issus des archives du Leventhal Map & Center Education. L'occasion de découvrir par exemple l'histoire de l'île Nomans Land, base militaire de la Deuxième Guerre mondiale transformée en réserve écologique et désormais fermée à tout usage public. Mais les réflexions se situent à un niveau beaucoup plus large. L'exposition donne à réfléchir à la capacité d'anticipation des cartes à travers par exemple la carte des déplacements à Chicago pour éclairer les décisions des urbanistes. Les "lignes de désir" sur cette carte de 1951 sont des modèles du futur tout autant que des cartes du présent.
Les cartes peuvent être zoomées (penser à faire défiler les flèches car certaines rubriques présentent plusieurs cartes). Avec les commentaires disponibles juste à côté, le visiteur est invité à apprécié chaque carte avec tous ses détails.
Processing Place est exposé au Leventhal Map & Education Center de la Bibliothèque publique de Boston de septembre 2024 à mars 2025. L'entrée est gratuite. Planifiez votre visite ou explorez le catalogue numérique ci-dessous :
- De l'imprimé au pixel
- Atlas informatique du Kenya
- Scène de salle informatique
- Atlas du Bangladesh
- Carte de la forêt
- Lac Istokpoga
- Visualisation des ressources
- Inventaire des terres du Canada
3. Faire une différence : l'inventaire des terres du Canada
- Ressources sur le banc Georges et les hauts-fonds de Nantucket
- Carte des baleines
- Nantucket, Massachusetts : utilisation du sol en 1985
- Comté de Nantucket : photographie aérienne (4-710), 20 septembre 1984
- Outils de dessin variés
- Film de Scribe
- Plan d'implantation illustratif : zone de renouvellement urbain du Government Center, Massachusetts R-35
- TM 5-230 Dessin topographique
- Pays du Suffolk : photographies aériennes, 1952 et 1971
- Bloc de codage FORTRAN
- Numérisation du palet
- Évaluation linéaire à 16 niveaux du lac Bullfrog
- Symboles de nuances pour traceur électrostatique - shadeset P1
- Zones tampons autour des affluents
- Contamination de l'approvisionnement en eau du DEP
- Zones du Massachusetts présentant un risque environnemental critique
- Portrait spatial des États-Unis
- Première image du Texas prise par Landsat 1
- Carte de la mission de la navette spatiale STS-7
- Atlas urbain, données sur les secteurs pour les zones statistiques métropolitaines standard (Boston, Massachusetts)
- Compter les enfants
- Atlas de la métropole d'Atlanta : les années 1970
- Hexagone
- Programme d'amélioration des quartiers de la ville de Milwaukee
- Cahier d'exercices III
- ENIAC
- Terre de Noman
- Sécurité intérieure et protection des infrastructures critiques : Projet pilote de préparation de Boston
- Exercice d'essai national – Opération Ivy
- Le sud de la Nouvelle-Angleterre après une attaque nucléaire
- Étude sur les transports dans la région de Chicago : rapport final (en trois parties), volume I
- Lumières et enseignes de la ville
- Kiosque de localisation des distances de marche
- Sélection de matériel et de brochures Etak
Environnement et justice dans les paysages anthropisés. Une expo virtuelle du Leventhal Center
Bouger les lignes de la carte. Une exposition du Leventhal Map & Education Center de Boston
America transformed : une exposition cartographique organisée par le Leventhal Map & Education Center
L'histoire par les cartes : l'histoire de la rénovation urbaine de Boston depuis les années 1920
Cartographies actuelles. Enjeux esthétiques, épistémologiques et méthodologiques
Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l'ère numérique
Du métier de cartographe et de ses évolutions
-
14:00
5 conseils pour bien vivre géométriquement
sur GeotribuNeuvième et dernière partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : 5 conseils pour vivre votre meilleure vie géométrique.
-
6:13
La « ville à 15 minutes » par les laboratoires Sony CSL de Rome
sur Cartographies numériques
Le site 15min-City a été développé par les laboratoires Sony Computer Science (Sony CSL) de Rome. L'objectif est de fournir un cadre universel pour les « villes à 15 minutes ». Le document Un cadre universel pour des villes inclusives de 15 minutes part de l'idée que les zones urbaines fonctionnent de manière plus efficace, plus équitable et plus durable lorsque les services quotidiens vitaux et les commodités essentielles sont accessibles dans un rayon de 15 minutes à pied ou à vélo. La carte fournit des informations pour un très grand noombre de villes dans le monde.Carte interactive des « villes à 15 minutes » dans le monde (source : 15min-City)
En cliquant sur une ville, on accède à une carte qui montre l'accessibilité des services à partir de chaque zone hexagonale. La couleur de chaque hexagone correspond au nombre de minutes nécessaires pour accéder à un certain nombre de services essentiels à pied ou à vélo. On peut choisir son mode de déplacement à pied ou à vélo. On peut également choisir d'afficher les temps d'accessibilité pour chaque catégorie de service (activités de plein air, éducation, approvisonnement, restauration, lieux de transport, activités culturelles, exercice physique, services publics, soins de santé). Si le temps de trajet est inférieur à 15 minutes, la zone est en bleu, sinon elle s'affiche en rouge. Tout l'intérêt du site est de pouvoir faire des comparaisons en fonction des villes et des services disponibles.
Choix d'une ville et comparaison des temps de déplacement en fonction du type de service (source : 15min-City)
L'étude de Matteo Bruno, Hygor Piaget Monteiro Melo, Bruno Campanelli dirigée par Vittorio Loreto (Sony CSL – Rome) a été présenté dans Nature Cities. Elle analyse un grand nombre de villes dans le monde et constate que, dans le cadre de la ville des 15 minutes, l'accessibilité aux services par les citoyens est très hétérogène à la fois au sein et entre les villes, ce qui signifie que les zones urbaines présentent un niveau élevé d'inégalités dues principalement à la difficulté d'accès aux services pour les citoyens.
Pour les États-Unis, on peut également consulter le site Close qui permet de découvrir les quartiers propices à la marche, au vélo et aux transports en commun. Close permet aux utilisateurs de sélectionner les destinations et les équipements importants, puis de créer une carte des temps de déplacement aux États-Unis, basée sur les temps de trajet à pied, à vélo et en transports en commun.
Articles connexesLa ville du quart d'heure en cartes et en schémas
Des « œufs au plat » aux « œufs brouillés » : comment la crise Covid a remodelé nos villesLe Mobiliscope, un outil de géovisualisation pour explorer les mobilités urbaines heure par heure
Portail des mobilités dans le Grand Paris (APUR)
Les villes face au changement climatique et à la croissance démographique
Data visualisations pour étudier l'expansion urbaine
Le rythme cardiaque de la ville : Manhattan heure par heure
-
4:59
Carte détaillée des microplaques tectoniques de la Terre avec ses 1 180 terranes
sur Cartographies numériquesVan Dijk, JP. (2023). The New Global Tectonic Map – Analyses and Implications. Terra Nova, 2023 [La nouvelle carte tectonique mondiale : analyses et implications]
Résumé
L'article présente un nouveau modèle tectonique de la Terre, basé sur une nouvelle interprétation tectonique complète réalisée dans le cadre d'un projet de recherche conduit sur 10 années. Ce modèle repose sur une énorme quantité de données géophysiques et géologiques. Environ 11 000 éléments tectoniques (failles et chevauchements, failles transformantes, zones de rift, marges passives, crêtes d'expansion océanique et autres caractéristiques) ont été cartographiés et classés conformément à la littérature géologique. La surface complète de la Terre a été subdivisée en 1 180 terranes tectoniques plus ou moins grands. Des analyses statistiques numériques multi-échelles de la structure tectonique sur l'orientation, la longueur et la surface sont présentées sur les éléments tectoniques numérisés et les terranes classés en utilisant le premier jumeau numérique de la Terre. Une représentation graphique à travers des cartes avec différentes projections et points de vue, ainsi que des vues planétaires, est présentée pour illustrer la nouvelle subdivision. Certaines implications importantes pour les reconstructions de la tectonique des plaques sont discutées.
Carte détaillée
Une carte détaillée des microplaques tectoniques du monde a été lancée en 2023. Il s'agit d'une annexe à la publication de van Dijk (2023). Elle montre les éléments tectoniques (failles, chevauchements, zones de subduction, marges passives, zones de rift, sutures). Sur cette carte, la Terre est subdivisée en 1 180 plaques, également appelées « terranes » (à distinguer des micro-continents). La carte est accessible en haute résolution sur Google Maps et Google Earth.
Carte détaillée des microplaques tectoniques de la Terre avec ses 1 180 terranes (source : Van Dijk, 2023)
Légende de la carte :- En vert : limites des terranes (microplaques) dans les blocs continentaux
- En cyan : terranes des plaques océaniques
- En orange : terranes à l'intérieur des ceintures mobiles
- En bleu : failles transformantes océaniques
- En rouge : zones de failles dans la ceinture continentale et montagneuse
- En violet : principales zones de subduction et zones de suture
- Points orange : volcans
Un nouveau modèle de plaques tectoniques pour actualiser notre compréhension de l'architecture de la Terre
Un modèle géologique retraçant l'évolution de la surface de la Terre au cours des 100 derniers millions d'années
Cartes-posters sur les tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques dans le monde (NOOA, 2022)
Carte-poster des tremblements de terre dans le monde de 1900 à 2018 (USGS)
Analyser et discuter les cartes de risques : exemple à partir de l'Indice mondial des risques climatiques
Une anamorphose originale montrant l'exposition accrue des populations au risque volcanique
Les éruptions volcaniques et les tremblements de terre dans le monde depuis 1960
Carte lithologique de la France au 1/50 000e sur InfoTerre (BRGM)
Asteroid Launcher, un outil pour simuler l'impact d'un astéroïde sur la Terre
-
10:00
Site internet Drupal du Groupe des Chalets
sur Makina CorpusActeur de référence du logement social sur le département de la Haute-Garonne, le Groupe des Chalets est composé de plusieurs entités dont :
-
21:06
Une cartographie inédite des cours d’eau officiels pointe les incohérences de la réglementation
sur Cartographies numériquesLes cours d’eau français, qui n’ont de définition officielle que depuis 2015, sont inégalement protégés d’un département à l’autre, où un même cours d’eau pourra successivement gagner ou perdre ce statut réglementaire. Des disparités qui peuvent affecter la santé des bassins versants. C’est ce que montre une récente étude qui a voulu reconstituer la carte de tous les cours d’eau officiellement reconnus dans notre pays, une démarche unique au monde. Portée par les chercheurs Mathis Messager, Herve Pella et Thibault Datry, elle place sur une seule et même carte les différents cours d'eau français et leur degré de classification.
Cartographie des cours d'eau par département (source : Messager, Pella, Datry, 2024).
Pour évaluer les implications de la définition légale et de la cartographie des cours d’eau réalisée au titre de la loi sur l’eau à l’échelle nationale, les auteurs ont compilé et harmonisé 91 cartes départementales couvrant toute la France métropolitaine, sauf la Corse. Cette nouvelle carte nationale des cours d’eau comprend plus de 2 millions de tronçons couvrant 93 % de la France métropolitaine, le reste ayant été laissé de côté au cas par cas par certains départements.L'hydrographie est sociale et politique, insistent les auteurs. « L'effacement d'un cours d'eau sur une carte réglementaire peut se traduire par son efficacement réel du paysage, en le rendant vulnérable au remblaiement, au creusement de fossés [...] ou aux prélèvements d'eau. » Cela montre bien qu'on ne peut pas détacher la dimension technique des données de la dimension politique de leur usage. Le traitement de l'information est un continuum politique.
L'hydrographie est sociale et politique (source : Messager, Pella, Datry, 2024).
Pour en savoir plusMessager, M. L., Pella H., Datry, Th. (2024). Inconsistent Regulatory Mapping Quietly Threatens Rivers and Streams [Une cartographie réglementaire incohérente menace silencieusement les rivières et les ruisseaux], Environmental Science & Technology, September 19, 2024.
« Une cartographie inédite des cours d’eau officiels pointe les incohérences de la réglementation » (The Conversation)
Articles connexes
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100
Cartes et données SIG sur les petits et moyens réservoirs d'eau artificiels dans le monde
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Rapport mondial des Nations Unies 2019 sur la mise en valeur des ressources en eau
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI -
10:50
Pour un spatio-féminisme. De l'espace à la carte (Nepthys Zwer)
sur Cartographies numériques
Nos usages de l'espace reflètent notre situation sociale. En effet, le rapport qu'une personne entretient avec l'espace en dit long sur la place et le rôle qui lui reviennent en société. Où et comment habite-t-elle, vit-elle, travaille-t-elle ? Dans quel périmètre sa vie se déploie-t-elle ? Comment se déplace-t-elle et à quelle vitesse ?Zwer Nepthys (2024). Pour un spatio-féminisme. De l'espace à la carte. La Découverte
Dans cet essai novateur, richement illustré et nourri de théories féministes, Nepthys Zwer mobilise l'approche spatiale pour apporter un nouveau regard sur les phénomènes d'aliénation, de soumission et de domination. Alors que la cartographie a toujours été employée et instrumentalisée par les pouvoirs dominants masculins, Nepthys Zwer se sert de la contre-cartographie pour révéler d'autres aspects de notre rapport à l'espace et explorer au travers des représentations mentales, imaginaires et culturelles, l'assignation dans l'espace public. Cet ouvrage cherche les voies d'une émancipation, non seulement pour dénoncer mais aussi pour dépasser les situations d'inégalité et d'injustice sociale que subissent les groupes subalternes.
Nepthys Zwer, chercheuse en histoire, est une spécialiste de l'œuvre d'Otto Neurath et du système graphique d'information Isotype. Elle est notamment l'autrice de L'Ingénierie sociale d'Otto Neurath, paru aux PURH en 2018 et de Cartographie radicale. Explorations (Dominique Carré/La Découverte, 2021) avec Philippe Rekacewicz, et a dirigé Ceci n'est pas un atlas (Éditions du commun, 2023). Elle anime imagomundi.fr, site de recherche indépendant dédié à nos représentations de l'espace.
Pour en savoir plus
« Le spatio-féminisme selon Nepthys Zwer ». Interview de l'autrice par Quentin Lafay dans le cadre du podcast L'Idée sur France Culture. Notre espace ne relève pas de l'évidence avec laquelle on l'arpente au quotidien. La ville est-elle un espace neutre ? Comment l’espace et la géographie participent à construire les inégalités entre les hommes et les femmes ? En quoi notre rapport à l'espace est-il genré ?
« Le spatio-féminisme ». Le mot est présenté dans l'émission Zoom zoom zen sur France Inter. Alors que la cartographie a toujours été employée et instrumentalisée par les pouvoirs dominants masculins, Nepthys Zwer se sert de la contre-cartographie pour révéler d'autres aspects de notre rapport à l'espace.
Articles connexes
La condition des femmes dans le monde à travers les cartes
Renommer les stations de métro avec des noms de femmes célèbres
Other Cartographies, un projet pour mettre en valeur la contribution des femmes à la cartographie
La carte, objet éminemment politique. Cartographie radicale par Nepthys Zwer et Philippe Rekacewicz
La carte, objet éminemment politique. Vous avez dit « géoactivisme » ?Dire et changer le monde avec les cartes (émission "Nos Géographies" sur France-Culture)
Le Blanc des cartes. Quand le vide s'éclaire (Atlas Autrement)
Sous le calque, la carte : vers une épistémologie critique de la carte (Denis Retaillé)
-
16:46
Guide de l'Insee pour faciliter l’accès aux données
sur Cartographies numériques
L'Insee publie un guide pour faciliter l'usage des données et moderniser leur diffusion par une API unique appelée Melodi (Mon Espace de Livraison des données en Open Data de l’Insee). L'occasion de présenter ses jeux de données sous la forme d' « hypercubes » dont les dimensions sont les axes d’analyse.Cube et tranche de cubes sur les salaires nets moyens en 2021 selon le sexe, l’âge et la catégorie socioprofessionnelle
(source : Insee, 2024)L’Insee diffuse chaque année sur son site environ 5 000 fichiers XLSX ou encore 70 000 séries historiques (par exemple la série du produit intérieur brut depuis 1949 ou les séries mensuelles des indices de prix à la consommation). Avec le développement de la donnée, un enjeu très fort est de rendre cette offre la plus à jour, lisible et accessible. Pour cela, de nombreux défis sont à relever : ils portent sur l’importance des formats de données, la documentation et ses standards mais aussi sur les services comme la datavisualisation, le cataloguage ou encore la navigation dans les données, sans oublier les APIs indispensables à l’utilisation par des machines.
Sommaire- Présenter simplement de très nombreuses données
- Des figures pour faciliter l’accès aux données
- Télécharger des données pour les réutiliser
- Organiser l’offre de fichiers de données
- De la nécessité de normer les fichiers pour les utiliser facilement
- Des données structurées sous la forme de cubes multidimensionnels
- Un catalogue pour découvrir les jeux de données
- Naviguer dans les cubes pour analyser les données
- Le moissonnage des données par les machines
- Encadré. Comment utiliser une API ?
- La nouvelle offre de diffusion de l’Insee
- Et demain ?
Articles connexes
La grille communale de densité : un nouveau zonage d'étude proposé par l'INSEE
Code officiel géographique et découpage administratif de la France (INSEE)
Cartographier les inégalités en France à partir des données carroyées de l'INSEE
Bureaux de vote et adresses de leurs électeurs en France (Répertoire électoral unique - INSEE)
Comparaison entre l'INSEE Statistiques locales et l'Observatoire des Territoires : deux sites de cartographie en ligne complémentaires
L'Insee propose un nouveau gradient de la ruralité (La France et ses territoires, édition 2021)
Etudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'Insee
L'INSEE propose une nouvelle typologie des aires urbaines en fonction de leur niveau d’attraction
-
13:53
Le satellite Sentinel-2C livre ses premières images (ESA - Copernicus)
sur Cartographies numériquesLe troisième satellite Copernicus Sentinel-2 a été lancé depuis le port spatial de l'Europe en Guyane française à bord de la dernière fusée Vega le 5 septembre à 03h50 CEST (4 septembre 2024, 22h50 heure locale).
Moins de deux semaines après sa mise en orbite, Sentinel-2C a livré ses premières images (septembre 2024). Ces vues spectaculaires de la Terre offrent un avant-goût des données que ce nouveau satellite fournira à Copernicus, le programme européen d'observation de la Terre de l'Agence spatiale européenne.
Comme ses frères et sœurs, Sentinel-2A et Sentinel-2B, le satellite embarque un imageur multispectral qui prend des images en haute résolution des terres, des îles et des eaux intérieures et côtières depuis son altitude orbitale de 786 km. Avec une largeur de bande de 290 km, il fournit des images continues dans 13 bandes spectrales avec des résolutions de 10 m, 20 m et 60 m.
The first images from #Sentinel2C, Europe's latest high resolution Earth Observation satellite, have been released!
— Simon Proud (@simon_sat) September 17, 2024
They look wonderful, congrats to the team!
See the full article with more images here: [https:]] [https:]] pic.twitter.com/a3C3lXIg7C
Articles connexes???????The natural disaster has been declared by #Portugal for the ongoing #wildfire emergency. There are 150 fires burning and engulfing cities like #Porto #Aveira with almost 80000Ha in 3 days tHere the #Sentinel3 view of Sept.17 with SWIR hotspot. #ClimateEmergency pic.twitter.com/xIFegC65rm
— SatWorld (@or_bit_eye) September 17, 2024
Images satellites Spot 6-7 accessibles en open data
Les images satellites Spot du CNES (1986-2015) mises à disposition du public
Images satellites Maxar à télécharger en open data
Images satellites Landsat 9 mises à disposition par l'USGS
Blanchissement des coraux et suivi satellitaire par la NOAA
La NASA met à disposition plus de 11 000 vues satellitaires prises ces 20 dernières années
Les photos de la Terre prises par Thomas Pesquet lors de ses missions spatiales
Animer des images satellites Landsat avec Google Earth Engine et l'application Geemap
Comment les frontières politiques façonnent les paysages. Une série d’images satellites Planet en haute résolution
Cartographier les bâtiments en Afrique à partir d'images satellites
Carte des précipitations mondiales (2007-2021) enregistrées par les satellites du programme EUMETSAT
Rubrique outils et images satellitaires
-
21:59
[Book] Représenter le territoire : concepts, définitions, construction
sur Carnet (neo)cartographiqueCet ouvrage académique de fond mérite le détour, car il fait le point sur les aspects théoriques et conceptuels, méthodologiques et pratiques de la représentation sociale du territoire selon différents points de vue.
Dirigé par Clarisse DIDELON-LOISEAU (Professeure de géographie à l’Université Panthéon-Sorbonne – Paris 1) et Arnaud BRENNETOT (Professeure de géographie à l’Université de Rouen), il est édité aux Presses universitaires de Rennes et rassemble plusieurs chercheurs rassemblés autour de deux mots-clés : territoire et représentation.L’ouvrage résulte des échanges qui prirent initialement part lors du colloque international Représenter le territoire organisé par Collège international des sciences du territoire (CIST) de 2018 – voir les proceedings sur HALsciences et les retranscriptions vidéos du colloque.
Il est formé de six chapitres qui présentent la variété des représentations territoriales et des modalités de leur appréhension dans différents champs disciplinaires et d’application.
A commander sur le site de l’éditeurGéographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
-
12:01
Refonte de l'accueil de l'HydroPortail du SCHAPI
sur Makina CorpusL’HydroPortail est à la base du travail des hydrologues, gestionnaires de la ressource en eau, bureaux d’études et particuliers, utilisant des données quantitatives en rivière. C’est donc un outil métier central du système d’informatio
-
11:57
RODolPh : 1ère plateforme web de gestion de la redevance d’occupation du domaine public
sur Makina CorpusMakina Corpus Territoires lance la plateforme RODolPh
-
21:32
Velotrain, un site pour calculer des itinéraires en train avec son vélo
sur Cartographies numériques
Le site Velotrain.fr répertorie les itinéraires que l’on peut prendre en train avec son vélo sans avoir à le démonter. La carte interactive permet de calculer des itinéraires et d'afficher les zones accessibles à vélo en 15mn, 30mn et 60 mn (isochrones en vert et orange).Carte pour calculer son itinéraire sur le site Velotrain.fr
Le principal défi pour réaliser ce type de site : avoir accès aux données. La SNCF ne fait rien pour faciliter un accès direct à ce type d'information. Clément Férey, concepteur du site Velotrain, a dû extraire les infos à partir des données de la SNCF sur les lignes ferroviaires. Il explique sa méthode dans une interview pour Transition Vélo. Le site de la SNCF Data.sncf.com fournit 207 jeux de données en open data. Les données concernent les types de lignes, les gares, les trafics de voyageurs, les émissions de CO2, etc... Les jeux de données mis à disposition sont conséquents mais pas toujours très exploitables ni faciles à visualiser via l'interface cartographique. Le site Velotrain utilise aussi des données d'OpenCycleMap, complétées avec les voies vertes de VeloDataMap, une base de données plutôt pensée pour les collectivités.
La carte concerne uniquement les trains Intercités et les TER, car les TGV n'acceptent pas de vélo à bord. Sur des itiniéraires comme par exemple la transversale Lyon-Bordeaux, les temps de transport peuvent être assez longs. Ils se sont même rallongés si on compare aux années 1950-60. Voir cet article : La liquidation de relations ferroviaires transversales en France : une douloureuse comparaison avec les horaires 1961 et 1956). Sur ce type d'itinéraires, on n'a pas trop le choix à part faire des haltes en vélo !
VeloDataMap remplace ce qu'on appelait précédemment le « WebSIG » de Vélo & Territoires depuis juillet 2023 (voir cet article). Portail cartographique dédié au vélo, il permet de naviguer et télécharger des données d’itinéraires et d’aménagements cyclables. Il offre également la possibilité, pour tout agent de collectivité détenteur d’un accès personnel, d’éditer cette même donnée directement depuis son navigateur Internet et d’accéder à d’autres fonctionnalités telles que l’administration des signalements.
Articles connexes
Vers une renaissance des trains de nuit en France ?
Cartes des pistes cyclables en Europe et en France : vers une cartographie collaborative
Cartographie en temps réel des transports publics
Itinéraires piétons et aménités urbaines à Boston. Le projet Desirable Streets du MIT
Strava et les enjeux des Big data
Le rythme cardiaque de la ville : Manhattan heure par heure
Explorer la cartographie des réseaux de transports publics avec des données GTFS
The arrogance of space : un site pour montrer la place allouée à l'automobile en ville
-
19:15
[EXPO] Les migrations au travers des cartes : l’Ukraine, en décembre 2023
sur Carnet (neo)cartographiqueDans le cadre de l’Olympiades Atrium Humanités et sciences sociales (HSS), la Faculté Sociétés & Humanités de l’Université Paris Cité a réalisé, avec le soutien du service Recherche de la Ville de Paris, une exposition intitulée Les migrations au travers des cartes.
L’objectif d’explorer les migrations contemporaines a porté l’attention sur trois cartes, parmi lesquelles la carte Ukrainian Refugees Welcome que nous avions initialement réalisée, pour le parcours permanent du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI) – et initialement publiée ici en 2022.
La version suivante de la carte exposée, est donc une actualisation en décembre 2023.
Ukrainian refugees welcome (2023)
Cette manifestation, gratuite et pour tous les publics, s’est tenue du 11 au 14 septembre à la Cité Audacieuse, à Paris XIVe.
Billet lié :
Ukrainian refugees welcome (2023)
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
-
18:08
Cartographier l'anthropocène à l'ère de l'intelligence artificielle (IGN, 2024)
sur Cartographies numériques
L’IGN publie une nouvelle édition de son Atlas « Cartographier l’anthropocène » sur la thématique de l’intelligence artificielle au service de la transition écologique.Lorsqu’en 1950 Alan Turing pose la question « les machines peuvent-elles penser ? », se doute-t-il que l’intelligence artificielle (IA), dont il sera l’un des pères fondateurs, nous permettra de remonter le temps en retraçant l’évolution de l’occupation des sols ? Imagine-t-il que l’IA permettra de suivre le changement climatique, de modéliser les risques et donc de mieux les anticiper ?
Si l’IA est depuis longtemps intégrée dans les méthodes d’observation et de modélisation du territoire, l’arrivée des technologies de Machine Learning, Deep Learning et d’IA générative permet d’accélérer sa cartographie à partir de données de télédétection. Pour le Directeur général adjoint de l’IGN, Nicolas Paparoditis, cette accélération est indispensable pour éclairer les politiques publiques dans un contexte de transition écologique et de transformation rapide des territoires. Il nous explique comment l’IA est aujourd’hui centrale dans les projets de l’institut cartographe, acteur technologique innovant.
Cartographier l'anthropocène à l'ère de l'intelligence artificielle
- Connaissance et suivi de l'environnement
- Gestion des risques
- Forêt
- Agriculture
- Urbanisme
- Énergie
Articles connexes
Cartographier l'anthropocène. Atlas 2023 de l'occupation du sol (IGN)
Atlas IGN des cartes de l'anthropocène (2022)
Paul Crutzen et la cartographie de l'Anthropocène
Les territoires de l'anthropocène (cartes thématiques par le CGET)
Cartes et données sur l'occupation des sols en France (à télécharger sur le site Theia)
Dynamic World : vers des données d'occupation du sol quasi en temps réel ?
Copernicus : accès libre et ouvert aux cartes concernant la couverture des sols (2015-2019)
L'histoire par les cartes : 30 cartes qui racontent l'histoire de la cartographie (sélection de l'IGN)
Lidar HD : vers une nouvelle cartographie 3D du territoire français (IGN)
-
17:31
Progrès en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène dans les écoles (2015-2023)
sur Cartographies numériquesL’insalubrité des installations sanitaires est responsable de centaines de milliers de décès chaque année. Elle accroît le risque de nombreuses maladies mortelles, notamment le choléra, la diarrhée, la dysenterie, l’hépatite A, la typhoïde et la polio. Malheureusement, plus de 40 % de la population mondiale n'a pas accès à des installations sanitaires sûres, selon les estimations du Programme conjoint de surveillance de l'approvisionnement en eau, de l'assainissement et de l'hygiène de l'OMS et de l'UNICEF. Un meilleur accès à des installations d’assainissement permettrait de sauver de nombreuses vies de maladies infectieuses. Le rapport JMP 2024 WASH présente des estimations nationales, régionales et mondiales actualisées sur l'Eau, l'Assainissement et l'Hygiène (EAH) dans les écoles.
Extrait du rapport JMP 2024 WASH
Le rapport évalue les progrès réalisés en matière d’EAH dans les écoles entre 2015 et 2023, soit à moitié du terme fixé pour les objectifs ODD 2030. Il montre que le monde n’est pas sur la bonne voie pour parvenir à un accès universel aux services EAH de base dans les écoles d’ici 2030. Pour parvenir à une couverture universelle, il faudrait doubler le rythme actuel des progrès en matière d’eau potable et d’assainissement et quadrupler les progrès en matière d’hygiène. Sur la base des trajectoires actuelles, seulement 86 % des écoles disposeront d’un service d’eau de base, 87 % d’un service d’assainissement de base et 74 % d’un service d’hygiène de base en 2030.
Seulement 75 % des écoles disposent d'un service d'assainissement de base dans 106 pays sur 144
selon les estimations de 2023
Ce rapport met également l'accent sur la santé menstruelle et examine la disponibilité des données nationales correspondant aux indicateurs prioritaires recommandés au niveau international pour la santé et l'hygiène menstruelles des filles. 30 pays et 7 régions sur 8 disposent de données nationales relatives aux indicateurs émergents de santé menstruelle. Les définitions varient considérablement selon les pays et les sources de données, et une harmonisation des indicateurs est nécessaire. Les données les plus courantes concernent les installations, les connaissances et le matériel, mais très peu de pays disposent de données relatives aux impacts, à l'inconfort/aux troubles et à un environnement social favorable. Sur la base des données nationales émergentes, on estime qu'environ 2 écoles sur 5 dispensent une éducation à la santé menstruelle et qu'environ 1 école sur 3 dispose de poubelles pour les déchets menstruels dans les toilettes des filles.Télécharger le rapport complet en anglais.
Pour accéder aux données et graphiques sur le portail JMP (UNICEF-OMS)
Pour compléter
L’éducation est de plus en plus la cible des conflits (Géoconfluences). L’UNESCO cite les conflits armés en cours en Birmanie, au Proche-Orient et en particulier à Gaza, en République démocratique du Congo, au Soudan, en Ukraine et au Yémen. Une étude recense 6 000 cas d’attaques contre les élèves et les communautés éducatives en général en 2022-2023.Articles connexes
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
Rapport mondial des Nations Unies 2019 sur la mise en valeur des ressources en eau
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
Cartes et données SIG sur les petits et moyens réservoirs d'eau artificiels dans le monde
Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100
Les barrages vieillissants constituent une menace croissante dans le monde (rapport de l'ONU)
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse -
8:50
Surveillance Watch, un site pour documenter et dénoncer l'industrie de la surveillance
sur Cartographies numériquesSurveillance Watch est une carte interactive qui documente les connexions cachées au sein de l’industrie opaque de la surveillance. Il s'agit de « retracer le réseau complexe des entreprises qui compromettent notre vie privée en toute impunité ».
Les technologies de surveillance et les logiciels espions sont utilisés partout dans le monde pour cibler et réprimer les journalistes, les dissidents et les défenseurs des droits de l’homme. Fondé par des défenseurs de la vie privée, dont la plupart ont été personnellement lésés par ces technologies de surveillance, le site a pour objectif de mettre en lumière les entreprises qui profitent de cette exploitation et de dénoncer leurs abus. En cartographiant le réseau complexe des sociétés de surveillance, de leurs filiales, de leurs partenaires et de leurs bailleurs de fonds, les auteurs espèrent exposer les personnes qui alimentent les violations massives des droits de l’homme par cette industrie, en veillant à ce qu’ils ne puissent échapper à leur responsabilité. Surveillance Watch est une initiative communautaire et entend aller plus loin dans la collecte de données concernant la surveillance. Le site invite à défendre le droit à la vie privée et à partager cette carte en restant informé.
Il est possible de consulter le site par entreprises de surveillance ou par cibles connues. Certains pays font l'objet de plus de surveillance que d'autres, mais la carte montre globalement que le réseau de surveillance couvre l'ensemble de la planète.
Articles connexes
La carte, objet éminemment politique : la Chine au coeur de la "guerre des cartes"
La carte, objet éminemment politique : la carte de la Technopolice en France
La carte, objet éminemment politique : les cartes de manifestations à l'heure d'Internet et des réseaux sociaux
La carte, objet éminemment politique : les manifestations à Hong Kong
La carte, objet éminemment politique : les camps de rééducation des Ouïghours au Xinjiang
La carte, objet éminemment politique : quel sens accorder à la carte officielle du déconfinement ? -
15:28
Écrire avec les cartes
sur Cartographies numériquesLiouba Bischoff, Raphaël Luis et Julien Nègre publient un ouvrage Ecrire avec les cartes dans Épistémocritique. Revue de littérature et savoirs (à télécharger en PDF). L'ouvrage correspond aux actes du colloque « Récits avec Cartes », organisé à l’ENS de Lyon en février 2023.
« Qu’elle renvoie à des lieux réels ou fictifs, qu’elle permette de parcourir les océans ou de signaler des espaces périurbains oubliés, la carte est ici envisagée dans toute sa matérialité : elle n’est ni une métaphore visant à donner un caractère spatial aux phénomènes littéraires (carte des représentations mentales, carte cherchant à situer la littérature dans l’espace du savoir, etc.), ni un outil de modélisation des textes. Aussi passionnantes que soient les expériences permises par les méthodes de cartographies narratives, l’objectif des textes réunis ici est bien d’étudier les cartes comme objet littéraire, au même titre que les personnages ou la narration, et non comme méthode d’analyse » (extrait de l'introduction)Table des matières et résumés
1. Introduction
2. « La vue à vol d’oiseau de l’homme » : usages génétiques de la carte et mise en récit dans Les Travailleurs de la mer de Victor Hugo (1866). Par Delphine Gleizes
3. Les trésors de la carte : explorations cartographiques et intrigue aventureuse chez R. L. Stevenson et H. G. Wells. Par Julie Gay
4. L’ouverture par les cartes dans les récits réalistes et les fables de Rudyard Kipling. Par Élodie Raimbault
5. Cartographismes : Peter Sís ou l’imagier des espaces. Par Christophe Meunier
6. Tentative d’inventaire d’une carte inventée : Description d’Olonne de Jean-Christophe Bailly. Par Aurélien d’Avout
7. Faire le tour du propriétaire : défamiliariser le chez soi selon Thomas Clerc et Christophe Boltanski. Par Laurent Demanze
8. Récits d’aventure et matérialité de l’objet-livre : usages ludiques de la carte dans trois romans américains contemporains. Par Gaëlle Debeaux
9. Cartographies d’outre-tombe : la postérité cartographique de la Nouvelle-Angleterre imaginaire de Lovecraft. Par Henri Desbois
10. La matrice des cartes dans Atlas der abgelegenen Inseln de Judith Schalansky. Par Mandana Covindassamy
11. Les voyages d’Olivier Hodasava : le globe virtuel de Google, une machine à fabriquer des histoires. Par Nathalie Gillain
Articles connexes
Cartographie et littérature
Décrire la carte, écrire le monde
Au sujet du pouvoir émotionnel des cartes : « nous avons tous une carte en nous »
Cartes invisibles. Réflexions littéraires et cinématographiques sur l’image cartographique
Le tour de France des classiques de la littérature (Gallica - BNF)
Le voyage d'Ulysse. Comment cartographier un mythe ?
Cartes et fictions (XVIe-XVIIIe siècle) par Roger Chartier
Un océan de livres : un atlas de la littérature mondiale
Vers une carte interactive de la littérature de fiction dans le monde
Carte des road trips les plus épiques de la littérature américaine
Découvrir Paris à travers les grands classiques de la littérature
Les story maps : un outil de narration cartographique innovant ?
Fake Britain, un atlas de lieux fictionnels
Rubrique Cartes et atlas imaginaires
-
20:32
Petition results (to keep S2A operational after S2C’s launch)
sur Séries temporelles (CESBIO)Last week, I issued a petition to keep S2A operational, this post will give you some results. i will keep updating this post regularly, so please go-on signing the petition or forwarding it to your colleagues. Although I have not been trained as a lobbyist, and I have some regrets on how i did it, the petition and our communication has had a very large success. I guess the wood was very dry, and the fire spread very fast when I lighted the match.
The campaign started with a blog post which explained why it is important to keep S2A operational, after S2C starts its operational duty. The blog post was relayed on LinkedIn and a petition. site was created. The tool I used, based on the « pytition » open source software, which works perfectly, is very simple and straightforward to set-up, but does not allow to collect the affiliations of the persons who sign (which is a pity). I thought I would collect the affiliations from the email address, but hundreds of signatories have signed with a gmail address or with various email service providers.
Anyway, here are several statistics I gathered on these posts and on the petition on September 9th :
Publication Statistics Blog 1080 visits LinkedIn 71 000 impressions, 940 likes, 180 republications Petition 1570 confirmed, 1924 total (confirmed+unconfirmed) I would like to thank everyone who signed, liked, forwarded, republished, retweeted, retooted (on Mastodon) ! I would have never dreamed to get 1500 signatures in one week only, I increased the goal progressively from 500 to 1500 ! I think our colleagues at ESA and EU should be proud of this achievement, which shows the importance and success to this great Copernicus mission not only in Europe, but also on all continents, in academy, research, companies, agencies, regions, governments, and even NGO.
Regarding the petition, there are several caveats to be mentioned before analyzing the results :
- Signing the petition is an individual decision, it does not mean that the organism/company for which the signatory works agrees with the signature, but it should be the general case. I will preserve the identity of the signatories, and only send the petition file to ESA and the EU, and quote the affiliations.
- Even if they signed with gmail, I recognized a few of the petitioner names, and I know the company for which they work. Of course, I will not reveal their names here, but I hope you will trust me on this conversion.
- To sign a petition requires a two step process. First fill the form with a email address, and then confirm the email address after receiving an email. It turns out 1250 persons confirmed their email address, and 250 did not. My statistics are based on the total number. I swear I did not add anyone myself. The files sent to ESA and EU will mention if the email was confirmed or not.
- My network is mainly among space agencies, and then in academy. This is largely visible in the table below. However, many persons form private companies signed, including a few CEO.
- The duty of confidentiality applied among space agencies reduced the number of petitioners, but I have had feedback on the interest from many colleagues at CNES, ESA, EU. In fact, everyone I talked to would like to maintain S2A, but I know no one in charge of the funding decisions…
- It is interesting to note the presence of companies which produce earth observing satellites, but are very keen on using Sentinel-2 data as reference, thanks to the excellent quality of its data.
- The numbers between parentheses are the numbers of petitioners per affiliation, when there is more than one.
Domain Affiliations Research/ Academy AT: BOKU Vienna (3), Salzburg (4)
AU: New south Wales
BR: Sao Polo, IPAM (Amazonia), Rio de Janeiro, Ceara, Viçosa, Mato grosso,
BE: CRA -Wallonie (3), UC Louvain (7), Leuven, Bruxelles, Namur
CA: Ottawa, Carleton, Alberta, Laval, Rimouski (Quebec), Sherbrooke, Victoria
CL: Univ Chile (2)
CH: Agroscope, Zurich, Bern, Geneva, Lausanne, Zurich : Ethz (2), Uzh(2), SwissTopo (3)
CN: Chinese Academy of Science (3), Wuhan(3), Nanjing (6), Univ of Geosciences
CZ: Prague (Charles University)
DE: Fraunhofer institute Bonn, Thunen institute, Jena(2), Trier, Hamburg, Kiel (4), potsdam, Humbold Berlin (5), Osnabrueck(2), Tuebingen
DK : LBST(2)
EE: Tartu(2)
ES: CSIC (8), Cantabria (6), Granada (4), Malaga, Valencia, Salamanca
FI: Aalto (4)
FR ; INRAE (16), IRD(14), CNRS (3), CIRAD, CEREMA, CEA, IGN (3), ONERA(3), OFB, Bordeaux, Toulouse (13) UT3, Toulouse INP (3), Ecole Normale Supérieure (2), ENSAE, Lyon, Paris Saclay (5), Paris, Strasbourg (6), IMEV Villefranche (8), Supagro (2), Montpellier, Nantes, Littoral, Orleans, Marne-la-vallée, Grenoble, Réunion(3),
GR: Athens (4), Macedonia
KE; NDMA : (Drought Mapping Agency)
KR: Busan
IE: Cork
IL: Technion (4), Volcani Agri(3) Haifa(12) et jérusalem (9),
IN; IITD (2)
IT; CNR (10), Pavia, Torinio, Bologna, Napoli, Milano, Politecnico Milano, Calabria, Messina, Viterbe Tuscia (3), Venezzia,
JP: Hokudai
LE: Beyrouth,
MA: Marrakech, El jadida
NL: Wageningen (6)
PT: Lisboa (6), Evora
SG: Singapour (4)
SI: Ljubiana
SE: Lund
TU: Tunis,
TR: Istanbul (3), Bursa
UK: NPL (8) Plymouth, London, Leicester, Liverpool, Surrey, Stirling, Bath, Cambridge (8), leeds
US; MIT(3), Wisconsin(4), Michigan, Colorado, Cornell, Oregon, Oklahoma, Connecticut (2), South Florida (5)
Maryland (6), Texas, Columbia,Providence(2), Harvard, Stanford (2) Boston (13), Kansas, Delaware, California, New York (2), Washington (3)Agencies CNES (11), DLR (14), NASA(4), ESA (4), INPE (14), USGS(3), NOAA(2), VITO(15), EU (6), SATCEN (3), Eumetsat,, FAO(3), UN Companies - Satellite : Planet, Airbus (9); TAS, ConstellR, Aerospacelab (4), Earthdaily, Satellite-Vu, Spacetech-i (STI)
- Software, engineering : CS, GMV, Google, CLS, ACRI-ARGANS-ARCTUS (6), Magellium (5), CGI, SISTEMA, Brockmann (4), CAP GEMINI, TRACASA(6), cloudferro(2)
- Remote sensing Services : EOX, Kayrros (10), Hiperplan (4), Bluecham, Terranis, MEEO (3), Gamma.earth, Orbital-eos (3), Planetek, Orbital-Eye , Kermap (6), Netcarbon(4), MEOSS, I-SEA (4), Kanop (5), latitudo40 (4), mantle-labs (6), Mapsat (3) , WaterInsight (NL), remote-sensing-solutions (3), Satelligence(8), mundialis(2), DHI group(3)
- Agriculture : Arvalis, Cargill, E-leaf
- Insurance : AXA
Government/Local communities Hauts de France Région, Basque region, Canadian government, Andalucia, Umwelt Bundesamt NGO WWF (3) -
20:32
Petition results (to keep S2A operational after S2C launch)
sur Séries temporelles (CESBIO)
Last week, I issued a petition to keep S2A operational, this post will give you some results. i will keep updating this post regularly, so please go-on signing the petition or forwarding it to your colleagues. Although I have not been trained as a lobbyist, and I have some regrets on how i did it, […]
-
17:24
Carte de l'influence mondiale de la Chine et des États-Unis
sur Cartographies numériques
La concurrence stratégique entre les États-Unis et la Chine est un élément déterminant du paysage géopolitique dont les décideurs, aussi bien du secteur public que du secteur privé, doivent tenir compte pour conduire leurs actions. La carte de l'indice d'influence mondiale (GII) montre l'influence réciproque des États-Unis et de la Chine dans 191 pays. Le GII utilise 28 critères différents répartis selon 3 principaux domaines (économique, politique et sécuritaire).??????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ?????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????????????? ???????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????? ?Les pays sont colorés du vert au rouge, de manière à indiquer s'ils sont plus en phase avec la Chine ou avec les États-Unis. Le vert correspond à l'alignement avec les États-Unis et le rouge à l'alignement avec la Chine. Si on clique sur « Stories », on accède à des visites guidées à l'échelle de grandes zones régionales (Afrique, Moyen-Orient, Europe, Amérique latine et Indo-Pacifique).
Global Influence Index (source : CESI)
Selon le GII, les États-Unis exercent actuellement une influence prépondérante en Europe. Cette influence est en partie due aux liens historiques entre l'Europe et les États-Unis, mais aussi aux inquiétudes croissantes de l'Europe face à la menace stratégique que représente la Chine. Dans de nombreuses autres régions du monde, par exemple en Afrique, les États-Unis sont en train de perdre la bataille de l'influence face à la Chine. Selon le GII, la Chine a poursuivi « un engagement soutenu et délibéré avec les nations de toute l'Afrique », ce qui se reflète dans son influence croissante dans la région.Selon le GII, « l'Indo-Pacifique est l'épicentre de la concurrence stratégique entre les États-Unis et la Chine ». L'Australie, l'Inde, la Corée du Sud et le Japon entretiennent des liens économiques et stratégiques très forts avec les États-Unis. Cependant, de nombreux autres pays de la région développent des liens très forts avec la Chine.
Une ventilation complète des variables et de la méthodologie utilisée pour déterminer les scores d'influence de chaque pays est disponible sur le site. Les données avec les scores d'influence sont téléchargeables au format csv. Il est possible de conduire une analyse globale ou sur chaque critère séparément.
L'indice d'influence mondiale est un produit de la China Economic & Strategy Initiative (CESI). La CESI est une organisation de recherche à but non lucratif qui s'engage à promouvoir les valeurs américaines et à développer une stratégie économique pour concurrencer et gagner contre la Chine. Le GII fait partie de la mission principale de la CESI, qui consiste à fournir aux décideurs politiques une base pour visualiser et analyser le paysage géopolitique, afin que des décisions puissent être prises sur la manière dont les États-Unis et leurs alliés doivent se positionner pour une concurrence stratégique avec la Chine.?????????????????????????????????????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????? ??????????????????????????????????????????????????????????? ????????????????????????????????????????????????????????????????????????????????
Articles connexes
Mesurer le rayonnement des grandes puissances à travers leurs réseaux diplomatiques
The Power Atlas. Un atlas pour aborder les éléments clés de la puissance aujourd'hui
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Étudier l'expansion de la Chine en Asie du Sud-Est à travers des cartes-caricatures
La carte, objet éminemment politique : la Chine au coeur de la "guerre des cartes"
La carte, objet éminemment politique. Les tensions géopolitiques entre Taïwan et la Chine -
17:08
La Nouvelle-Aquitaine en 100 cartes
sur Cartographies numériques
La Plateforme de Ressources Territoriales de la Région Nouvelle-Aquitaine a publié le 5 septembre 2024 un ouvrage collectif sous la direction d'Olivier Bouba-Olga La Nouvelle-Aquitaine en 100 cartes. Cet ouvrage, disponible en téléchargement, couvre un ensemble large de sujets : il explore au fur et à mesure des chapitres les dynamiques démographiques, les dynamiques d’emploi, les spécialisations économiques, les niveaux de vie et les inégalités de revenu, les mobilités, les questions d’accessibilité en général, celles plus précises d’accessibilité à la santé, des questions liées aux dépenses d’énergie, d’autres à la consommation foncière…Où sont les "jeunes", où sont les "vieux" ? Où sont les "riches", où sont les "pauvres" ? Où travaillent-ils et comment s'y rendent-ils ? Combien dépensent-ils pour leurs déplacements en voiture ? Quand ils déménagent, c'est pour aller où ? A quelle distance vivent-ils d'une boulangerie, d'un bureau de poste ou d'un théâtre ? Combien vivent dans des déserts médicaux ?
C'est à ces questions du quotidien que répond cet ouvrage, sous forme de cartes, à l'échelle des territoires de la Nouvelle-Aquitaine, restituées le plus souvent dans l'ensemble de la France hexagonale. 100 cartes originales, qui donnent à voir de manière simple des phénomènes complexes et qui révèlent progressivement la diversité des territoires néo-aquitains et la richesse qu'elle constitue.
Cet ouvrage est issu des travaux de la Direction de l'intelligence territoriale, de l'évaluation et de la prospective (DITEP) du Pôle DATAR de la Région Nouvelle-Aquitaine.
Articles connexes
La carte du mois par le Pôle DATAR de la région Nouvelle-Aquitaine
L'Insee propose un nouveau gradient de la ruralité (La France et ses territoires, édition 2021)
L'Insee propose une nouvelle typologie des aires urbaines en fonction de leur aire d'attraction
Géographie du monde d'après : assiste-t-on à un "exode urbain" ?
Avec la crise du Covid19, les villes moyennes ont-elles bénéficié d’un regain d’attractivité ?
-
14:00
Algorithmes géométriques et code : comment cela fonctionne-t-il ?
sur GeotribuHuitième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : algorithmes et code
-
10:00
GeoDatadays 2024 : retrouvez-nous et participez à nos conférences
sur Makina CorpusLes 19 et 20 septembre, participez aux conférences animées par nos experts SIG aux GeoDataDays 2024, en Pays de la Loire à Nantes.
-
14:00
Cherchez et contribuez à Geotribu depuis QGIS
sur GeotribuUne nouvelle fenêtre des contenus Geotribu dans le plugin QGIS QTribu, qui permet d'accéder et de contribuer aux contenus du site
-
10:00
Comprendre la Redevance d'Occupation du Domaine Public (RODP)
sur Makina CorpusDans cet article est issu d’une interview, Vivien Gueit Directeur de la société 2CT, nous livre son témoignage d’expert pour comprendre la Redevance d’Occupation du Domaine Public (RODP).
-
22:11
Les cartes de l'Ordnance Survey irlandaise ont 200 ans
sur Cartographies numériquesL'Irlande est connue pour être l'un des premiers pays à avoir été systématiquement cartographié au début du XIXe siècle. De 1825 à 1846, l'Ordnance Survey irlandaise a entrepris un relevé très détaillé de l'ensemble du pays afin de créer des cartes à l'échelle de 6 pouces pour 1 mile (environ 1:10 000). Par la même occasion, l'Ordnance Survey a recueilli des informations géographiques, archéologiques et toponymiques, notamment sur les coutumes locales, les monuments, les noms de lieux et les caractéristiques topographiques. Ces documents reflètent les paysages de l'Irlande tels qu'ils existaient dans les années 1820-1830 , ainsi que les pratiqus agricoles, la langue, le folklore, les métiers et la religion.
Les documents laissés par l’Ordnance Survey (OS) pour l’Irlande sont particulièrement importants car ils nous permettent de mieux comprendre les processus et les pratiques de cette enquête nationale qui à eu un impact profond sur le gouvernement, la politique, la société et l’économie de l’Irlande des XIXe et XXe siècles. Ces documents de l’OS dirigée par les Britanniques n’ont pas été conservés en Grande-Bretagne mais à Dublin. En effet, contrairement aux premiers documents de l’OS sur la Grande-Bretagne en grande partie détruits pendant la Seconde Guerre mondiale, les comptes rendus de l’OS sur l’Irlande ont survécu. Ces comptes rendus offrent une opportunité majeure de faire progresser notre compréhension non seulement de la cartographie de l’Irlande sous domination britannique, mais aussi de la manière dont ce pouvoir a été exercé par le biais d’activités mises en œuvre localement « sur le terrain ». Les opérations de l'OS en Irlande ont eu un impact et une influence plus larges sur les levés topographiques et la cartographie dans d'autres parties du globe. Par exemple, la mesure de la ligne de base du Lough Foyle par le colonel Colby (1827-1828) a attiré l'attention de George Everest, qui a ensuite adopté ce qu'il a appelé le « beau système » de Colby pour le Grand relevé trigonométrique de l'Inde.
Le projet OS200 « Recartographie numérique du patrimoine de l'Ordnance Survey d'Irlande », lancé par des chercheurs de l'Université de Limerick, s'appuie sur les quatre sources principales de l'Ordnance Survey créées lors de la première mission d'observation de l'Irlande : les cartes de 6 pouces, les mémoires, les lettres et les livres de noms de lieux. L'importance de ces sources réside dans leur description de l'Irlande d'avant la Grande famine.
Les sources réunies sur le site [OS200] (source : irelandmapped.ie)
Les cartes elles-mêmes sont extrêmement détaillées et magnifiquement dessinées. Grâce au travail de numérisation du projet OS200, on peut explorer ces cartes originales de l'Ordnance Survey d'Irlande dans les moindres détails sous forme de cartes interactives.
Le projet vise à rassembler des cartes et des textes historiques de l'Ordnance Survey (OS) pour former une seule ressource en ligne, librement accessible à l'usage des universitaires et du public. Les résultats numériques de l'OS200 permettent non seulement de faire progresser notre compréhension de la manière dont l'Irlande a été cartographiée il y a deux siècles, mais ouvrent à un nouveau public l'héritage et les impacts de l'OS, reconnaissant l'importance durable de ce qui a été accompli et marquant le bicentenaire de son instigation.
Le projet est soutenu par la Royal Irish Academy, le Public Record Office d'Irlande du Nord, la Bibliothèque nationale d'Irlande et le Digital Repository of Ireland.
Pour compléter
L’Ordnance Survey Ireland (OSI) (en gaélique Suirbhéireacht Ordanáis na hÉireann) est l’agence gouvernementale de cartographie de l'Irlande. Il est l’équivalent de l’IGN français. Cet organisme a pris la succession en 1922 de la division irlandaise de l’Ordnance Survey du Royaume-Uni qui existait depuis 1824. Tout son travail prend sa source dans les différentes missions menées entre 1815 et 1845 par des officiers anglais du Royal Engineers et par des membres du service des Mines qui ont à ce moment-là rédigé un ensemble de cartes d’une précision jamais atteinte sur l’île. En collaboration avec son alter ego en Irlande du Nord, cet organisme est destiné à cartographier à différentes échelles l’ensemble de l’île d’Irlande.
L’Irlande (comme le Royaume-Uni) n’utilise généralement pas les latitudes et les longitudes pour décrire un lieu qui se trouve sur leur territoire national. Ils ont mis en place un système de référence spécifique. L’île d’Irlande est divisée en 20 cases de 100 km de côté, chacune identifiée par une lettre. Chaque case possède une graduation numérique en partant du coin sud ouest. Par exemple G0305 signifie Case G 3 km est, 5 km nord. Il existe également des tirages dit Discovery Series de l'OSI. L’île d’Irlande est ainsi divisée en cases de 30 km de côté, par 40 km en largeur, à l'échelle de 1:50 000 chacune identifiée par un numero (1 à 89). Voir plan, ref: No. 41 ~ Centre de Westmeath (source : Wikipedia)
OS200. Digitally Re-Mapping Ireland’s Ordnance Survey Heritage
Irish Townland and Historical Map Viewer
PRONI Historical Map (uniquement Irlande du Nord)
GeoHive. Ireland's National Geospatial Data Hub
Ireland Mapped website
Lilley, K.D & Porter, C. (2022) 'A Journey Through Maps: Exploring Ireland’s Cartographic Heritage'" Public lecture for Armagh Robinson Library (video Youtube)
Articles connexes
L'histoire par les cartes : l'Irlande aux XIXe et XXe siècle
L'histoire par les cartes : le mouvement des enclosures en Grande Bretagne aux XVIIIe et XIXe siècles
Cartographier le parcellaire des campagnes européennes d’Ancien Régime
L'histoire par les cartes : la mappe sarde du XVIIIe siècle
La grille de Jefferson ou comment arpenter le territoire américain
La parcelle dans tous ses états (ouvrage en open access)
Derrière chaque carte, une histoire : découvrir les récits de la bibliothèque Bodleian d'Oxford
Cartes et atlas historiques
-
17:01
Let’s ask Copernicus to keep S2A operational after S2C launch
sur Séries temporelles (CESBIO)The launch of Sentinel-2C (S2C) is scheduled on the 4th of September 2024, next week ! After 3 months of commissioning phase, S2C will replace S2A, to fulfill the Sentinel-2 mission together with S2B. S2B will later be replaced by S2D. The current plans are to keep S2A as a redundant satellite, in case something happens to one of the two other satellites. It seems likely that S2A will stop acquiring images once S2C is operational.
I guess the decision not to keep S2A operational would be for cost reasons. The operation costs are high : although I have no information, I guess these costs are on the order of magnitude of one or two dozens of millions per year. My reference is the SPOT4 (Take5) experiment which cost ~1 M€ for a few months with a limited amount of data. In the case of S2, the data volumes to download, process and distribute are huge, and ESA would also need to monitor data quality, have a tighter orbit and attitude control… Anyway, the cost of operating a satellite is much lower than the cost of the satellite itself (Sentinel-2B’s price was a few hundreds of M€).
I am very proud Europe was able to build the Sentinel-2 mission with a revisit of 5 days and funding of 20 years of operations, including two replacement satellites. But we could do even better for a limited cost. I write this letter to try to convince scientific, public and private users that 5 days revisit is not enough. We should therefore try to set-up a campaign to ask ESA/UE to reconsider the decision to end S2A imaging operations when S2C is operational. Help, feedback and ideas are welcome !
A petition is available here.
Revisit needsCorrelation of start of season determination as a function of the cloud free observation frequency in Germany. « 2018 was a hot and dry year with exceptionally low precipitation and cloud cover ». From Kowalski et al, 2020 : [https:]]
As an example, here are the cloud free revisit needs expressed by the vegetation monitoring community.
- Land cover classification : a clear observation per month
- Biomass/Yield estimation : a clear observation per fortnight
- Phenology (start and end of season, flowering…) : a clear observation per week
Waters, especially coastal waters, tend to change even quicker, with the additional drawback to be affected by the reflection of the sun on water, on one third to one half of the acquisitions.
Very recently, several papers have studied the biases due to the insufficient and irregular observations from space optical missions. Bayle et al, 2024 show that part of the observed greening of mountains observed on the Landsat time series acquires during decades is in fact due to the increase of the revisit frequency, which is still not always sufficient to capture the short-lived peak of greenness in alpine ecosystems. Langhorst et al, 2024 show that the loss of observations due to clouds leads to miss important hydrological events that bias statistics.
5 days revisit is not enoughThe global average cloud cover is 70%, with of course large variations across seasons and location. It means that on average, for a given pixel, two observations out of three are cloudy. But if you need to observe a large area simultaneously cloud free, it is even more difficult. I don’t have statistics on that, but roughly only 10% of Sentinel-2 products on 100×100 km² are fully cloud free.
Due to the fact that the great majority of images have clouds, our users have asked for cloud free periodic syntheses. At the THEIA land data center, we produce every month surface reflectances syntheses (named « Level3A » products). Our WASP processor computes a weighted average of all the cloud free surface reflectances found during 46 days (from 23 days before to 23 days after the synthesis date). When no cloud free data is available, we raise a flag, and provide one of the cloudy reflectance values acquired during the period. These regions appear in white (but don’t confuse them with snow in mountains).
Since these syntheses use 46 days, and not 30 days, they do not meet any of the needs explained above. The 46 days duration was tuned to have less than 10% of pixels always cloudy on average per synthesis. Here are some examples.
South-Western EUOver western Europe, the top left image shows a summer drought period, with a reduced amount of always cloudy pixels. However, some are visible in the East of Belgium/Netherlands. The images in winter have large region with no cloud free data, and even in April 2023, there is a remaining cloudy region in the east of France. You might have noticed that the remaining regions often have a trapezoidal shape. It is explained by the fact that Sentinel-2 swaths overlap, and it is of course more likely to miss cloud free pixels where we have two observations every 5 daysinstead of one. More examples are available at THEIA : [maps.theia-land.fr]
: July 2022 (Drought in Europe) December 2022 January 2022 (a dry January ) April 2023 South-Western Europe is blessed by a nice weather (when it’s not too hot), but Germany has a lot of clouds. Our colleagues form DLR also process Level3A syntheses with our tools. Here are some examples. You may also see by yourselves at this address : [https:]
April 2023 November 2023 Norway cartographic agency (Kartverket) also uses our softwares MAJA and WASP to produce countrywide syntheses, but they had to change the parameters to obtain a correct result. Summer syntheses are produced each year, but they often need a manual post-processing to enhance the results where some clouds are remaining. This is despite the orbits fully overlap in Norway.
Consequences
[https:]The main consequence of persistent cloudiness on S2 images is that our observations are quite far from the expressed needs, except in the sunniest countries. As a result, studies and retrievals are not as accurate as they could be, biases and noise appear. In my sense, the main issue is the fact that persistent clouds on images introduce a random unreliability, that prevents to provide an operational service.
S2 quicklook thumbnails in June 2019 on Toulouse tile (31TCJ)
One of the most acute cases in my memory happened in June 2019. The region near Toulouse suffered a long and early heat wave, but clouds were present every 5 days in the morning, when S2A or S2B were acquiring data. During a heat wave,it is very hard to explain local customers that the product didn’t work because of clouds.
As a result, insufficient revisit hampers the development of services based on optical images.
There are some ways around, using Landsat 8 and 9 (but resolution is 30m), Sentinel-1 (but SAR provides a completely different information), Planet (but only 4 bands, very expensive if you need to work at country scale, and not the same quality). Moreover, Planet uses Sentinel-2 a lot to improve its products. A better availability of S2 data would also improve the data quality of Planet data and the soon to be launched Earth Daily constellation.
Dear EU, please keep S2A operational !That’s why it would be a pity not to go on using S2A after S2C commissioning phase. With three satellites, S2A passing for instance two days after S2B, we could produce cloud free syntheses every 20 days, based on 30 days of data only. We would be closer to the needs, and would reduce a lot the unreliability of S2 services.
Of course, it means an increase of data volume and processing costs, but it is only a few % every year of the cost of one satellite. If it is really too much, let’s do it over Europe only, as S2 is funded by Europe. Maybe EU fears that if we ask for it, users of the other Sentinel missions will also ask for it. But S1 does not have clouds (and S1B has been lost) and S3 has a daily overpass already. Therefore, there are good reasons to operate a third satellite in the case of S2 only.
If you agree or disagree with me, or if you have more arguments to provide, please add a comment to this page !
PetitionI am not sure it is the best way to have influence on Copernicus, but I have set up a petition on an ethical web service provider, feel free to sign here : [https:]]
References :- Bayle, A., Gascoin, S., Berner, L.T. and Choler, P. (2024), Landsat-based greening trends in alpine ecosystems are inflated by multidecadal increases in summer observations. Ecography e07394. [https:]]
- Langhorst, T., Andreadis, K. M., & Allen, G. H. (2024). Global cloud biases in optical satellite remote sensing of rivers. Geophysical Research Letters, 51, e2024GL110085. [https:]]
-
17:01
Copernicus should keep S2A operational after S2C launch
sur Séries temporelles (CESBIO)
The launch of Sentinel-2C (S2C) is scheduled on the 4th of September 2024, next week ! After 3 months of commissioning phase, S2C will replace S2A, to fulfill the Sentinel-2 mission together with S2B. S2B will later be replaced by S2D. The current plans are to keep S2A as a redundant satellite, in case something […]
-
14:27
Journée d’étude : La carte, «oeil de l’histoire » (XVI?-XVIII? siècle), BnF / EHESS-CAK, 8 octobre 2024
sur Cartes et figures du mondeBibliothèque nationale de France, site Richelieu, Salle des conférences, entrée par le 5 rue Vivienne 75002 ParisLa géographie comme « oeil de l’histoire » est une expression courante durant la période moderne, mais elle s’articule de manière spécifique
si l’on pose l’objet cartographique comme point d’observation. L’objectif de cette journée d’étude est de réinvestir le couple carte et histoire dans l’empan chronologique du XVI? au XVIII? siècle, en Europe et dans ses prolongements impériaux, selon plusieurs directions.La journée d’étude est organisée par Oury Goldman (Paris 1 Panthéon- Sorbonne), Lucile Haguet (Bibliothèque municipale du Havre),
Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans) et Geoffrey Phelippot (EHESS-CAK). Elle a bénéficié de la coopération du département des
Cartes et plans (BnF) et du Centre Alexandre-Koyré (CAK).PROGRAMME
9h15 : Accueil des participants
9h30 : Mot d’accueil de la BnF par Cristina Ion (directrice adjointe du département
des Cartes et plans de la BnF)
9h45 : Introduction générale par Oury Goldman (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Lucile
Haguet (Bibliothèque municipale du Havre) et Geoffrey Phelippot (EHESS-CAK)
Session 1 : La carte, un art de la mémoire au service de l’histoire
Session présidée par Antonella Romano (EHESS-CAK)
10h : Aurélien Ruellet (Le Mans Université)
« Comme la toile où l’on place en son lieu ce que l’on aprend », La carte et l’histoire dans
les collèges oratoriens (années 1640-années 1780)
10h30 : Louise McCarthy (Université Paris Cité)
La carte comme théâtre de la mémoire, « Ould Virginia » de John Smith et Robert
Vaughan (1624)
11h : Monika Marczuk (BnF, département des Cartes et plans)
Histoire en un coup d’oeil : Mappemonde historique de J.-L. Barbeau de La Bruyère
(1750)
11h30-11h45 : Pause-café
Session 2 : Quand l’historien se fait cartographe
Session présidée par Jean-Marc Besse (CNRS-EHESS)
11h45 : Éric Grosjean (École Pratique des Hautes Études)
Fabio Calvo ou les principes architecturaux de Vitruve appliqués à la cartographie
historique de la Rome Antique à l’aube du XVI? siècle
12h15 : Ghislain Tranié (Centre Roland Mousnier, Sorbonne Université)
L’oeil du polygraphe. Gabriel Simeoni et la fabrique des lieux de l’histoire au milieu du
XVI? siècle
12h45-14h : Repas
14h-15h : Présentation des cartes par Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans) en
Salle des vélins, sur inscription, dans la limite des places disponibles.Session 3 : Chronotopoï, deux exemples de lieux cartographiés avant tout pour leur histoire
Session présidée par Lucile Haguet (Bibliothèque municipale du Havre)
15h : Iona Zamfir (Bucharest National Museum of Maps and old Books)
Jerusalem as Chronotopos, The Tension between the Textual and Visual Mediums in
16 – Century Geographic Literature
15h30 : Pierre Salvadori (Université d’Artois)
Anatomie d’une connexion, histoires situées du pont transarctique dans la cartographie
du XVI? siècle
16h-16h15 : Pause-café
Session 4 : La carte comme outil stratégique et politique
Session présidée par Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans)
16h15 : Anne-Rieke Van Schaik (University of Amsterdam)
Making History, Floris Balthasar Puts Dutch Victories on the Map (c.1600-1610)
16h45 : Grégoire Binois (Institut d’histoire moderne et contemporaine)
Cartographier l’histoire militaire aux XVII? et XVIII? siècles, une activité stratégique
17h15 : Kory Olson (Stockton University)
L’oeil de la Révolution, Le Plan d’une partie de la ville de Paris de Mangin
17h45-18h00 : Conclusion générale – Oury Goldman, Lucile Haguet et Geoffrey Phelippot
-
14:00
La gestion propriétaire de la géométrie : ESRI et FME
sur GeotribuSeptième et avant-dernière partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : un petit tour chez ESRI et FME.
-
22:12
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
sur Cartographies numériquesL’eau est essentielle à la santé humaine et planétaire, ainsi que les objectifs internationaux qui la sous-tendent, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030, le Cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité, le Cadre de Sendai pour la réduction des risques et l’Accord de Paris sur l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. Pourtant, la triple crise planétaire – celle du changement climatique, de la perte de nature et de biodiversité, de la pollution et des déchets – affecte l'eau du point de vue de sa disponibilité, sa quantité, sa qualité et sa distribution.
Dans la moitié des pays du monde, un ou plusieurs types d’écosystèmes d’eau douce sont dégradés, notamment les rivières, les lacs et les aquifères. Le débit des rivières a considérablement diminué, les masses d’eau de surface se réduisent ou disparaissent, l’eau ambiante est de plus en plus polluée et la gestion de l’eau est en retard. Telles sont quelques-unes des conclusions de trois rapports de suivi des progrès en matière d’eau douce, publiés par ONU-Eau et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Ces trois rapports d’étape à mi-parcours pour les indicateurs de l’ODD 6 sur l'eau font état d'un retard alarmant et montrent qu’il faut accélérer les actions. Pour la plupart des indicateurs de l’ODD 6, le rythme actuel des progrès n’est pas assez rapide pour combler l’écart d'ici 2030. Ces priorités peuvent être respectées à consition de réaliser des investissements adéquats dans les institutions, les infrastructures, l’information et l’innovation, où une action concertée et une cohérence institutionnelle sont nécessaires, et si de nouvelles idées, de nouveaux outils et de nouvelles solutions sont développés en s’appuyant sur les connaissances existantes et les pratiques autochtones.
Initiatives conduites par l'ONU dans le cadre de l'ODD 6 sur l'eau (source : Agenda 2030)
En collaboration avec des partenaires dans le cadre de l’Initiative de surveillance intégrée de l’ODD 6 menée par l’ONU-Eau, le PNUE a officiellement publié, en août 2024, des rapports sur les trois indicateurs de l’ODD 6 dont il est le garant. Ces rapports sur les indicateurs sont les suivants :
- ODD 6.3.2 – Progrès en matière de qualité de l’eau ambiante, en mettant l’accent sur la santé avec les données par pays, région et pour le monde entier.
La cible 6.3 des ODD est la suivante : « D'ici à 2030, améliorer la qualité de l'eau en réduisant la pollution, en éliminant les déversements et en minimisant les rejets de produits chimiques et de matières dangereux, en réduisant de moitié la proportion d'eaux usées non traitées et en augmentant considérablement le recyclage et la réutilisation en toute sécurité à l'échelle mondiale ». Pour suivre les progrès vers la cible, l’indicateur ODD 6.3.2 surveille la proportion de masses d’eau dont la qualité de l’eau ambiante est bonne, conformément aux normes nationales et/ou infranationales de qualité de l’eau et sur la base de mesures de cinq paramètres de qualité de l’eau qui renseignent sur les pressions les plus courantes sur la qualité de l’eau au niveau mondial. - ODD 6.5.1 – Progrès dans la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau, en mettant l’accent sur le changement climatique avec les données par pays, région et pour le monde entier.
La cible 6.5 des ODD est la suivante : « D’ici à 2030, mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris par la coopération transfrontière, le cas échéant. ». Pour suivre les progrès vers la cible, l’indicateur 6.5.1 surveille le degré de mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), en évaluant les quatre dimensions clés de la GIRE : environnement propice, institutions et participation, instruments de gestion et financement. - ODD 6.6.1 – Progrès relatifs aux écosystèmes liés à l’eau, en mettant l’accent sur la biodiversité avec les données par pays, région et pour le monde entier.
La cible 6.6 des ODD est la suivante : « D’ici à 2020, protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, notamment les montagnes, les forêts, les zones humides, les rivières, les aquifères et les lacs ». Pour suivre les progrès vers la cible, l’indicateur 6.6.1 suit les changements au fil du temps dans les écosystèmes liés à l’eau tels que les lacs, les rivières, les zones humides et les mangroves, à l’aide d’observations de la Terre.
Chaque rapport est accompagné de tableaux de données et de visuels (cartes + graphiques) utilisables pour traiter des questions relatives à la gestion de l'eau, à l'environnement, à la santé.
Il est possible de consulter l'ensemble des rapports d'avancement de l'ODD 6 sur le site ONU-Eau (UN Water).
Peu de pays disposent d'instruments pour contôler la pollution de l'eau, mais leur niveau de mise en oeuvre progresse
(source : rapport sur l'ODD 6.5.1)Pour aller plus loin
- ONU-Eau
- Eau, assainissement et hygiène (OMS)
- Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2022 : eaux souterraines : rendre visible l’invisible
- Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2021 : la valeur de l'eau (UNESCO)
- Le droit à l'eau et à l'assainissement (UNESCO)
- Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et les droits à l’eau et à l’assainissement
- Rapporteur spécial sur les droits à l’eau et à l’assainissement
- Journée mondiale de l'eau (22 mars)
- Journée mondiale des toilettes (19 novembre)
Articles connexes
Progrès en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène dans les écoles (2015-2023)
Rapport mondial des Nations Unies 2019 sur la mise en valeur des ressources en eau
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
Cartes et données SIG sur les petits et moyens réservoirs d'eau artificiels dans le monde
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse
Les barrages vieillissants constituent une menace croissante dans le monde (rapport de l'ONU)
Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-2023 (BRGM)
- ODD 6.3.2 – Progrès en matière de qualité de l’eau ambiante, en mettant l’accent sur la santé avec les données par pays, région et pour le monde entier.
-
21:41
Jeu de données SEDAC sur l'évolution des villes dans le monde entre 1975 et 2030
sur Cartographies numériques
Un nouvel ensemble de données sur les polygones et points urbains mondiaux est disponible sur le site SEDAC de la NASA. Le jeu de données (GUPPD, 1975-2030, v1) comprend 123 034 agglomérations avec noms de lieux et chiffres de population urbaine pour les années 1975-2030.
Le jeu de données s'appuie sur la base de données 2015 des établissements humains mondiaux (Global Human Settlement, GHS) et les centres urbains (UCDB) du Centre commun de recherche (JRC). L'ensemble de données du modèle d'établissement du JRC (GHS-SMOD) comprend une hiérarchie d'établissements urbains, du centre urbain (niveau 30) au groupe urbain dense (niveau 23) et au groupe urbain semi-dense (niveau 22). L'UCDB ne comprend que le niveau 30, tandis que le GUPPDv1 ajoute les niveaux 22 et 23, et utilise des sources de données ouvertes pour vérifier et valider les noms attribués par le JRC à ses polygones UCDB et pour étiqueter les établissements nouvellement ajoutés. La méthodologie décrite dans la documentation a permis d'étiqueter systématiquement un pourcentage plus élevé de polygones UCDB que ceux précédemment étiquetés par le JRC.
Les données sont disponibles aux formats Geodatabase (.gdb) et GeoPackage (.gpkg) sous forme de polygones et de points (2,9 Gigaoctets). Il faut au préalable s'inscrire sur le site pour pouvoir les télécharger.
Un affichage rapide du fichier Geodatabase dans le logiciel QGIS permet de voir qu'il est possible de faire des comparaisons entre villes et par tranches de 5 ans de 1975 à 2030.
En plus de ces données chiffrées, on dispose également de l'emprise spatiale des aires urbaines.
Le site femaFHZ.com a mis à disposition une interface interactive pour visualiser les données sans avoir à les télécharger. Les points sont affichés si la population est supérieure à 200 000 entre les niveaux de zoom 1 et 6. Au-delà du niveau de zoom 6, tous les polygones sont affichés. En cliquant sur un point ou un polygone, on obtient le graphique de la population de 1975 à 2030 de la ville que l'on souhaite.
Pour rappel, les données SEDAC ne reposent pas sur des recensements de population, mais sur des estimations à partir de la densité du bâti. La méthode GHSL (Global Human Settlement Layer) repose sur un continum urbain-rural visant à dégager des degrés d'urbanisation. Seuls l'urbain dense et semi-dense sont pris en compte ici.
La grille d'urbanisation qui a servi de référence pour l'élaboration de ce jeu de donnée est celle de 2019 (Urban Centre Database UCDB R2019). L'extension spatiale des aires urbaines est donc référée à cette année et ne reflète pas les évolutions entre 1975 et 2030. Voir la documentation détaillée.
Articles connexesCartographier l'empreinte humaine à la surface du globe
Utiliser la plateforme Urban TEP pour étudier les régions urbaines dans le monde
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde
Data visualisations pour étudier l'expansion urbaine
Pollution de l'air et zones urbaines dans le monde
Urbanisation horizontale ou verticale : un enjeu majeur notamment pour les métropoles du Sud
Africapolis, un projet pour cartographier au plus près l'Afrique urbaine
Jeu de données SIG sur le classement des métropoles mondiales
-
16:57
Air quality stripes, un site pour comparer la pollution de l'air en ville depuis 1850
sur Cartographies numériquesLe site AirQualityStripes.info s'est inspiré des bandes climatiques (climate stripes) du professeur Ed Hawkins de l'Université de Reading. Créé par des scientifiques, ce site permet de comparer la qualité de l'air de 1850 à 2021 dans des villes du monde entier.
Les données PM2,5 proviennent du modèle climatique UKESM combiné à des observations par satellite. L'échelle de couleurs a été élaborée par un artiste qui a analysé des images Google de la pollution de l'air. Les couleurs bleu clair représentent le ciel bleu pur, tandis que les rouges et les bruns plus foncés indiquent des quantités croissantes de pollution atmosphérique.
« Les images montrent qu’il est possible de réduire la pollution de l’air. L’air de nombreuses villes européennes est beaucoup plus propre aujourd’hui qu’il y a 100 ans, ce qui améliore notre santé. Nous espérons vraiment que des améliorations similaires pourront être obtenues dans le monde entier. »
« En fin de compte, la pollution de l'air est l'un des principaux facteurs de risque de décès dans le monde. On estime qu'elle est responsable d'un décès sur dix dans le monde. Les bandes de qualité de l'air montrent la diversité des tendances et des concentrations à travers le monde. Nos bandes démontrent qu'il reste encore beaucoup à faire pour réduire l'exposition des personnes à une mauvaise qualité de l'air, et dans certains endroits, beaucoup plus ! »
Air Quality Stripes contribue à faire prendre conscience du problème et à sensibiliser la population ainsi que les décideurs afin de réduire la pollution de l'air en milieu urbain. Ces schémas peuvent être aussi utilisées pour comparer les effets de la mise en place de mesures de limitation de la pollution (très variables selon les villes). De manière indirecte, ils reflètent les vagues d'industrialisation et de désindustrialisation à travers le monde.
Mais il convient de prendre ces graphiques et ces données avec précaution, car tout ce qui s'est passé avant 1998 a été modélisé et non observé. Pour les années les plus récentes (2000-2021), le site utilise un ensemble de données qui combine des observations au niveau du sol et par satellite des concentrations de particules PM2,5 de Van Donkelaar et al. (2021, résolution V5 0,1 degré), cet ensemble de données peut être trouvé ici . Les observations par satellite de particules PM2,5 ne sont en revanche pas disponibles pour les années antérieures à 1998. Les auteurs ont donc utilisé des modèles informatiques pour dégager les tendances historiques concernant la pollution atmosphérique (Turnock 2020). Les données de modèles accessibles au public ont été tirées du Coupled Model Intercomparison Project (CMIP6) mis à disposition gratuitement via la Earth System Grid Federation (ESGF). Ce sont les modèles climatiques qui ont été utilisés pour le rapport d'évaluation du GIEC. La modélisation des concentrations mondiales de polluants est très difficile, et les modèles sont continuellement réévalués par rapport aux observations afin d'améliorer leur représentation des processus physiques et chimiques. Il s'agit des premières versions des bandes de qualité de l'air. Elles seront mises à jour au fur et à mesure que des simulations et des observations améliorées seront disponibles.
Les données qui ont servi à faire ces graphiques sont disponibles sur Zenodo.
Pour compléter
Les bandes climatiques peuvent-elles changer notre façon de penser la pollution de l’air ? (The Guardian)
Articles connexes
La pollution de l'air est la première menace mondiale pour la santé humaine (rapport de l'EPIC, août 2023)
L'empreinte carbone des villes dans le monde selon le modèle GGMCF
Pollution de l'air et zones urbaines dans le monde
Les plus gros émetteurs directs de CO2 en FranceUtiliser la plateforme Urban TEP pour étudier les régions urbaines dans le monde
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde
Data visualisations pour étudier l'expansion urbaine
Urbanisation horizontale ou verticale : un enjeu majeur notamment pour les métropoles du Sud
Africapolis, un projet pour cartographier au plus près l'Afrique urbaine
Jeu de données SIG sur le classement des métropoles mondiales
-
14:00
Revue de presse du 23 août 2024
sur GeotribuUne GeoRDP à lire sur le retour des vacances !
-
14:00
SFCGAL c'est trop de la balle !
sur GeotribuSixième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : utilisation de SFCGAL pour des calculs plus robustes
-
14:00
La topologie à la rescousse du spaghetti
sur GeotribuCinquième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : la topologie à la rescousse du spaghetti !
-
14:00
Les opérations géométriques dans PostGIS, Oracle et SQL Server
sur GeotribuQuatrième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : comparons les systèmes de gestion de bases de données relationnelles et spatiales PostGIS, Oracle et Microsoft SQL Server.
-
11:00
Rando Vosges du Nord se réinvente avec Geotrek-Rando v3 : nouveau site de randonnée
sur Makina CorpusSi vous êtes un amateur de randonnée, vous serez ravi d’apprendre que le Parc naturel régional des Vosges du Nord a lancé la dernière version de son site de randonnées e
-
14:00
geOcom 2024
sur GeotribuSynthèse de l'édition 2024 des rencontres annuelles de la communauté geOrchestra qui a eu lieu en juin à Lille
-
14:00
Olympiades de géométrie : GRASS et SAGA
sur GeotribuTroisième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : GEOS et QGIS, au tableau !
-
11:00
Découvrez notre nouvelle formation Nuxt : créez une application web
sur Makina CorpusAvec la nouvelle formation Nuxt découvrez la création d’une application web à partir de ce framework afin d’appréhender son architecture, ses modes de rendu (SSR/CSR/ESR…) et ses spécificités.
-
10:00
Découvrez les dernières avancées de Geotrek-widget
sur Makina CorpusNous sommes ravis de vous présenter les dernières avancées de Geotrek-Widget, qui a fait l’objet de nombreux développements ces derniers mois pour améliorer son interface et ses fonctionnalités.
-
14:00
Journée annuelle Prodige 2024
sur GeotribuSynthèse de la journée annuelle Prodige qui s'est tenue en ligne le 3 juin 2024
-
14:00
GEOS au cœur de QGIS
sur GeotribuDeuxième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : GEOS et QGIS, au tableau !
-
11:00
Nouvelle formation MapLibre : création de cartes web interactives
sur Makina CorpusCette formation MapLibre enseigne aux développeurs web à créer et personnaliser des cartes interactives pour leurs applications.
-
10:08
Partez à l'aventure sur les chemins éco-responsables du PNR Loire-Anjou-Touraine
sur Makina CorpusLa mise en place de l’écosystème GeotrekÀ partir de l’année 2022, le Parc naturel régional Loire-Anjou-Tour
-
11:24
CANARI France devient Climadiag Agriculture
sur Makina Corpus -
17:05
DbToolsBundle : sortie de la version 1.2
sur Makina CorpusDécouvrez les nouveautés de cette nouvelle version ainsi que les fonctionnalités à venir de la prochaine version majeure.
-
14:00
Le constat : les calculs géométriques ne sont pas bons
sur GeotribuPremier chapitre du tour d'horizon des SIG sur la précision des calculs géométriques : analyse des opérations de superposition et de leurs limites.
-
14:00
De la tolérance en SIG
sur GeotribuUn tour d'horizon des SIG sur la précision des calculs géométriques.
-
12:27
Une vision multiscalaire des rapports de force politiques
sur Carnet (neo)cartographiqueCamarades cartographes, nous sortons d’une séquence politique inédite. Le pays semble fracturé en trois blocs avec une extrême droite au plus haut. Mais comment rendre compte cartographiquement des clivages géographiques qui fracturent le pays ?
Dans un billet réalisé avec Antoine Beroud et Ronan Ysebaert pour le journal l’Humanité (voir), nous proposons une série de cartes avec des représentations continues à plusieurs échelles. La méthode d’interpolation spatiale utilisée ici est connue sous le nom de potentiel, de potentiel gravitationnel ou d’accessibilité gravitationnelle. Le concept a été développé dans les années 1940 par le physicien John Q. Stewart à partir d’une analogie avec le modèle gravitationnel. Ce potentiel est défini comme un stock – un nombre de voix – pondéré par une distance définie ici par une fonction gaussienne (courbe en cloche). En faisant varier la portée de cette fonction, l’algorithme permet de dessiner des cartes plus ou moins généralisées pour montrer les grandes structures spatiales selon différentes échelles d’analyse, en faisant abstraction des irrégularités du maillage sous-jacent.
In fine, la méthode permet de rendre compte avec différents filtres d’observation, des lignes de force des différents blocs politiques qui structurent géographiquement le pays.
Bloc de gauche
Bloc de droite
Bloc d’extrême droite
Des comparaisons deux à deux sont également possibles.
Article initial et explications méthodologiques : [https:]]
Code source : [https:]] & [https:]]
Ingénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique.
Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
-
11:00
Nouveautés Geotrek : le volet éditorial s'étoffe pour répondre à tous vos besoins
sur Makina CorpusLe Parc National des Écrins a modernisé son portail Rando Pays des Écrins avec de nouvelles fonctionnalités éditoriales et de navigation.
-
20:55
Premiers MNT LidarHD
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
L’IGN communique actuellement sur la mise à disposition des premiers MNT dérivés des nuages de points LiDAR HD.
[Thread LiDAR HD
] Vous les attendiez
Les premiers modèles numériques #LiDARHD sont maintenant disponibles et accessibles à tous en #opendata
La Charente-Maritime (bloc FK), le Nord (KA) et le Pas-de-Calais (JA) sont les premiers… pic.twitter.com/1UFOZabImE
— IGN France (@IGNFrance) July 10, 2024
A mon avis, cet exemple est mal choisi puisqu’un MNT de la citadelle de Gravelines de qualité équivalente était déjà disponible dans le RGE ALTI® 1m en libre accès depuis le 1er janvier 2021. Sur ce secteur les métadonnées du RGE ALTI® indiquent que la source est un LiDAR de densité d’acquisition à 1 points au m². On pouvait donc déjà voir ces fortifications dans mon interface de visualisation du RGEALTI.
Comparaison des MNT RGE ALTI® 1m et LiDAR HD sur le fort de Gravelines
En effet, le RGE ALTI® est un composite de plusieurs sources de données… La qualité du produit final est très variable ! En l’occurrence Gravelines était déjà couvert en lidar comme le reste du littoral.
Sources du RGE ALTI® (oui sans la légende) : corrélation (en général), lidar (littoral, rivières et villes) ou radar (montagnes). Pour en savoir plus consulter l’annexe B de ce document [https:]]
Pour le littoral, le nouveau MNT LiDAR HD présente un intérêt plus marquant là où la surface terrestre a changé récemment. On peut ainsi comparer les MNT RGE ALTI® et LiDAR HD pour observer l’évolution des dunes de la Slack près de Wimereux. Malheureusement je ne connais pas les dates d’acquisition de ces deux produits.
document.createElement('video'); [https:]]Mais le véritable intérêt du MNT LiDAR HD se situe plutôt dans les zones où la source des données pour construire le RGE ALTI® n’était pas du lidar. Par exemple dans le département du Pas-de-Calais se trouve la plus grande carrière de France, les Carrières du Boulonnais.
Comparaison des MNT RGE ALTI® 1m et LiDAR HD sur les Carrières du Boulonnais
Vivement la mise à disposition des autres régions de France !
Photo en-tête : Zoom sur la partie centrale de la carrière de Ferques (Pas de Calais) par Pierre Thomas. Source : Planet Terre [https:]]
-
20:55
Premiers MNT LiDAR HD
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
L’IGN communique actuellement sur la mise à disposition des premiers MNT dérivés des nuages de points LiDAR HD. A mon avis, cet exemple est mal choisi puisqu’un MNT de la citadelle de Gravelines de qualité équivalente était déjà disponible dans le RGE ALTI® 1m en libre accès depuis le 1er janvier 2021. Sur ce secteur […] -
4:27
Crue du Vénéon : que nous apprennent les images satellites ?
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
Le 21 juin 2024, la crue torrentielle du Vénéon et de son affluent le torrent des Étançons a dévasté le hameau de la Bérarde dans le massif des Écrins. Cette crue a résulté des fortes pluies et de la fonte de la neige, et a peut-être été aggravée par la vidange d’un petit lac supra-glaciaire.
L’année en cours est particulièrement excédentaire en neige dans les Alpes, en particulier à haute altitude. Le stock de neige dans le bassin du Rhône au printemps 2024 est bien supérieur à la normale des trente dernière années mais proche de celle des années 1961-1990. Or une telle crue ne s’est pas produite depuis la moitié du 20e siècle au moins à la Bérarde. Que s’est-il passé ?
Le secteur est bien instrumenté avec une station hydrométrique sur le Vénéon à 3 km en aval de la Bérarde (1581 m) et une station météorologique située à 6 km de route près du bourg de Saint-Christophe-en-Oisans (1564 m).
Séries horaires de précipitations et de débit entre le 19 juin 00h et le 21 juin 18h TU.
Le cumul de précipitation mesuré entre le 19 et le 21 juin est considérable, précisément 100 mm en 34 heures. J’ai calculé le bassin versant du Vénéon à cette station hydrométrique Saint-Christophe-en-Oisans à partir du modèle numérique de terrain RGE ALTI® 5m fourni par l’IGN. Sa superficie est de 104 km², le volume d’eau reçu pendant ces 34 heures est donc 10 millions de mètres cube, soit 84 m³/s. On constate que le débit de crue s’approchait de 80 m³/s avant que l’enregistrement ne cesse. Il est probable que ces 100 mm de pluie intense expliquent l’essentiel de la crue. Malheureusement la série de débit est interrompue et à ce jour il est impossible de fermer le bilan hydrologique. Peut-on en savoir plus sur la contribution du manteau neigeux à partir des images satellitaires ?
Bassin versant du Vénéon à la station hydrométrique de St-Christophe-en-Oisans (marqueur rouge) et la station météorologique associée (marqueur bleu).
Ce bassin draine des zones de haute montagne dont l’antécime de la Barre des Ecrins qui culmine à plus de 4000 m d’altitude. Les fluctuations diurnes de débit indiquent que la fonte des neiges avait commencé à alimenter le Vénéon depuis le début du mois de juin (la taux de fonte est en grande partie contrôlé par l’énergie solaire donc il suit le rythme des journées).
Série journalière des précipitations et série horaire du débit du Vénéon à St-Christophe-en-Oisans. La série de débit est interrompue à partir du 21 juin sans doute à cause des dégâts causés par la crue.
Les images Sentinel-2 avant et après la crue montrent que le manteau neigeux a bien réduit entre les deux dates car sa limite basse remonte en altitude. Un autre détail intéressant est le changement de couleur : les zones enneigées blanches de haute altitude ont disparu, ce qui suggère que la fonte a eu lieu jusqu’aux plus hauts sommets du bassin versant. En effet, les poussières sahariennes ont été déposées à la fin du mois de mars 2024.
[https:]]On peut analyser l’évolution de l’enneigement à partir des cartes de neige Theia ou Copernicus. Voici par exemple celle du 2 juillet 2024.
Une façon de résumer l’enneigement et de s’affranchir des nuages est de calculer la « ligne de neige », c’est-à-dire l’altitude qui délimite en moyenne la partie basse de l’enneigement. Pour la calculer j’utilise l’algorithme de Kraj?í et al. (2014) qui minimise la somme de la surface enneigée sous la ligne de neige et de la surface non-enneigée au dessus de la ligne de neige. Dans cet exemple on obtient 2740 m.
Les cartes de neige sont disponibles depuis 2015 (Landsat 8, Sentinel-2). La série complète sur le bassin versant du Vénéon à St Christophe permet de voir la remontée de la ligne de neige entre avril (01/04 = jour 91) et août (01/08 = jour 213).
L’année 2024 se distingue par une limite d’enneigement plus basse que les huit années précédentes.
Si on superpose cette ligne de neige avec l’isotherme 0°C donnée par ERA5 on constate que l’intégralité du bassin versant était sous l’iso 0°C quelques jours avant la crue, ce qui suggère (1) qu’il a plu à très haute altitude (2) qu’il y a eu un apport de fonte, d’autant que le manteau neigeux avait déjà été bien réchauffé au début du mois de juin.
Des images satellites à très haute résolution (Pléiades Neo) ont été acquises dans le cadre de la CIEST2. Ces images permettent de voir les traces des pluies abondantes sur la neige lessivée et des avalanches de neige humide autour du glacier de Bonne Pierre.
Image satellite du manteau neigeux sur le glacier de Bonne Pierre (Pléiades Neo 04 juillet 2024, composition colorée)
Image satellite du manteau neigeux sur le glacier de Bonne Pierre (Pléiades Neo 04 juillet 2024, panchromatique)
En conclusion, les données disponibles montrent cette crue est une crue de pluie sur neige (Rain-On-Snow). On trouve tous les ingrédients favorables à ce type de crue :
- une pluie intense ;
- un manteau neigeux particulièrement étendu avec une ligne de neige basse pour la saison ;
- un manteau neigeux déjà en régime de fonte ou proche (isothermal, ripe snowpack) ;
- un apport de chaleur pendant l’évènement, ici une atmosphère chaude et humide qui a dû émettre de forte quantités de rayonnement thermique.
Les taux de fonte peuvent dépasser 20 mm/jour dans les zones de montagne. Cet apport de fonte doit être pondéré par la fraction enneigée du bassin. Le 17 juin 60% de la surface du bassin était enneigée donc on peut estimer une contribution potentiellement de l’ordre de 15 mm/jour pendant la crue à comparer aux 100 mm de pluie mesurés à St-Christophe pendant l’épisode. Donc le manteau neigeux a pu augmenter significativement l’apport d’eau liquide dans ce bassin versant. Néanmoins, d’autres facteurs aggravants sont à considérer :
- une augmentation du taux de précipitation par effet orographique : les précipitations mesurés à St-Christophe à 1564 m sont probablement sous-estimées à l’échelle du bassin versant de la Bérarde qui s’étend jusqu’à 4086 m (Pic Lory) ;
- la saturation des sols et des nappes d’eau souterraines (y compris le thermokarst glaciaire) suite à un printemps bien arrosé et une fonte des neiges en cours depuis plusieurs semaines.
Ces évènements Rain-On-Snow sont bien étudiés aux USA où ils sont connus pour déclencher des crues dévastatrices (comme le débordement du lac Oroville en Californie). Plusieurs études montrent que le changement climatique augmente le risque de crue Rain-On-Snow en haute montagne [1, 2].
Les images Pléiades Neo étant des prises stéréo, elles devraient également permettre aux géomorphologues de calculer les volume de sédiments charriés lors de cette crue exceptionnelle.
Mise à jour 15/07/2024. Le SYMBHI nous apprend que « Le débit du Vénéon a atteint 200 m3/s (source EDF) à plan du Lac (St Christophe en Oisans) ». Cela ferait une lame d’eau horaire de 7 mm, ce qui reste compatible avec les mesures du pluviomètres de St Christophe (on observe 3h avec des taux supérieurs à 8 mm/h).
-
4:27
Crue du Vénéon : que nous apprennent les images satellites ?
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
Le 21 juin 2024, la crue torrentielle du Vénéon et de son affluent le torrent des Étançons a dévasté le hameau de la Bérarde dans le massif des Écrins. Cette crue a résulté des fortes pluies et de la fonte de la neige, et a peut-être été aggravée par la vidange d’un petit lac supra-glaciaire. […]
-
21:42
Typologie communale de l'accessibilité aux soins de premier recours en France (IRDES)
sur Cartographies numériques
L'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES) propose une typologie communale de l'accessibilité aux soins de premier recours en France.Dans un contexte de raréfaction et de répartition inégale des médecins généralistes sur le territoire, il apparaît nécessaire de renouveler la description de l'accessibilité aux soins de premier recours en considérant la présence d'un ensemble de professionnels de santé aux côtés du médecin généraliste.
Cette typologie à l'échelle de la commune décrit ainsi l'accessibilité aux soins de premier recours en tenant compte du médecin généraliste, de ses partenaires du quotidien (infirmier?ière?s, kinésithérapeutes, pharmacies), de ceux servant d'appui au diagnostic (laboratoires et radiologues) et des services d'urgence. Elle s'appuie sur un classement des communes selon leur niveau d'accessibilité, son évolution récente et les besoins potentiels de soins.
La typologie repose sur trois critères principaux :
- le classement des communes selon leur niveau d'accessibilité à partir d'une matrice de distance (temps d'accès moyen en voiture)
- l'évolution récente de l'offre en densité de soins (en fonction du type de soins)
- les besoins potentiels en fonction du type de population (âge et revenu), ce qui permet de définir une accessibilité potentielle localisée (APL).
La méthode utilisée est la classification ascendante hiérarchique (CAH) qui permet de classer les communes en catégories selon les différentes dimensions (groupes de professions, offre dynamique et besoins de soins). Elle permet de dégager 7 niveaux d'accessibilité :
- Classe 1 : communes avec la moins bonne accessibilité aux soins tous services confondus
- Classe 2 : communes avec une faible accessibilité aux soins, en désertification médicale et avec de forts besoins
- Classe 3 : communes avec une faible accessibilité aux soins de proximité et favorisées aux plans socio-économique et sanitaire
- Classe 4 : communes maintenant une bonne accessibilité aux médecins généralistes mais avec une faible accessibilité aux autres soins
- Classe 5 : communes avec une accessibilité aux soins relativement bonne qui se raréfie et avec de forts besoins
- Classe 6 : communes favorisées sur le plan socio-sanitaire avec une bonne accessibilité aux soins
- Classe 7 : communes avec l’accessibilité aux soins la plus élevée pour tous les types de soins
La répartition des clusters dessine principalement deux types de structures spatiales : un gradient urbain-rural et des contrastes régionaux nord/sud pour la France métropolitaine. Tout d’abord, cette classification fait apparaître un gradient urbain/rural classique pour les services d’urgence et les partenaires diagnostiques intermédiaires avec une meilleure accessibilité au centre urbain (clusters 7 et 5), puis une bonne accessibilité en première couronne (cluster 6), pour se déplacer progressivement vers les banlieues plus éloignées avec une accessibilité moyenne (cluster 3) et enfin une plus faible accessibilité dans les marges rurales (clusters 4, 1 et 2). Cependant, ce gradient n’est pas le même pour les services de proximité les plus proches comme les médecins généralistes, les infirmières, les kinésithérapeutes et les pharmacies. Au-delà de l’opposition classique urbain/rural, c’est l’importance des petites centralités dans l’accessibilité aux services de proximité qui est soulignée. Le cluster 4, bien que situé dans des zones rurales isolées, présente un niveau d’accessibilité aux médecins généralistes aussi élevé que les clusters 5 et 6, voire meilleur que le cluster 3, plus proche des grands centres urbains. Cela tient au fait que le cluster 4 est structuré en petites villes qui jouent le rôle de centralités locales et leur permettent d’être bien desservies par les services de proximité. Cela illustre le rôle des petites villes dans l’offre de soins en milieu rural. L'accessibilité ne dépend plus de l'éloignement des grandes villes mais de l'éloignement des centres de services et d'équipements locaux.
Cette typologie de l'IRDES permet de nuancer la notion de "déserts médicaux". Construite à l'échelle des communes, elle est plus précise que celle établie à l'échelle des départements ou des bassins de vie.
Ce travail a été réalisé dans le cadre du projet prOmoting evidence-bASed rEformS on medical deserts (OASES), financé par la Commission européenne (Programme 2020 du 3e Programme sur la santé). Il a donné lieu à une publication :
Bonal M., Padilla C., Chevillard G., Lucas-Gabrielli V. (2024). A French classification to describe medical deserts: A multi-professional approach based on the first contact with the healthcare system. International Journal of Health Geographics, vol.23, 5.
Articles connexes
Cartes et données sur les « déserts médicaux » en France
Géodes, la plateforme cartographique pour accéder aux données de santé
La pollution de l'air est la première menace mondiale pour la santé humaine (rapport de l'EPIC, août 2023)
Surmortalité attribuée à la chaleur et au froid : étude d'impact sur la santé dans 854 villes européennes
La santé des Franciliens. Diagnostic pour le projet régional de santé 2023-2027 (ORS)
Géographie du moustique Aedes (aegypti et albopictus) en France et dans le monde
Consommation d’alcool en France : des variations en fonction des régions, de l'âge ou du sexe
Comment expliquer les disparités de vaccination Covid-19 en France ?
-
14:09
Exposition “Cartes et cartographie du bas-Limousin et de la Corrèze”, Tulle, 8 juillet-31 décembre 2024
sur Cartes et figures du mondeExposition aux Archives départementales de Corrèze, 4 rue du Touron à Tulle, 8 juillet-31 décembre 2024Catalogue d’exposition : Cartes et cartographie du Bas-Limousin et de la Corrèze, d’une province méconnue aux contours d’un département, par Julien MENDES, sous la dir. de Justine BERLIÈRE, Tulle, 2024, 148 p.
Fruit d’un patient et minutieux travail, cette exposition des Archives départementales de la Corrèze retrace l’histoire de la représentation géographique d’un territoire particulièrement important dans l’histoire de la cartographie française qui s’y illustra dès le XVIe siècle. Elle évoque ainsi l’histoire de la cartographie à la lueur de l’exemple corrézien.
Au fil des documents présentés et des pages du catalogue qui accompagne l’exposition, on voit peu à peu se dessiner un ensemble, le Bas-Limousin, constitué de diverses strates de seigneuries, juridictions, paroisses… La Révolution reconnaît ensuite son identité propre en créant le département de la Corrèze, dont le découpage devait permettre d’accéder au chef-lieu en une journée de cheval.
Il faut se plonger dans la lecture de ce catalogue richement illustré, qui invite à voyager dans le temps, depuis les premières représentations cartographiques du Limousin à la fin du Moyen Âge jusqu’aux Systèmes d’information géographique actuels, en passant par la carte de Cassini et celle de l’état-major aux XVIIIe et XIXe siècles.
Autant de supports, conservés dans différents dépôts d’archives et bibliothèques, qui sont un régal pour les yeux et font voir sous un jour nouveau les contours de ce beau département et l’évolution de la cartographie.
-
14:00
Revue de presse du 12 juillet 2024
sur GeotribuLe train de la GeoRDP entre en gare !
-
11:52
Fin de la phase d’acquisitions d’images de VENµS
sur Séries temporelles (CESBIO)C’est avec une certaine tristesse mais aussi beaucoup de fierté que je vous rappelle que la phase opérationnelle de VENµS se terminera fin juillet après 7 ans de bon travail. La phase d’acquisition actuelle (VM5) s’arrêtera le 12 juillet. Les semaines restantes seront consacrées à quelques expériences techniques (les acquisitions au-dessus d’Israël se poursuivront jusqu’à fin juillet), puis, nos collègues israéliens videront les réservoirs en abaissant l’orbite, « passiveront » le satellite, puis laisseront les hautes couches de l’atmosphère réduire sa vitesse et abaisser son altitude avant de brûler dans l’atmosphère dans quelques années.
Les agences spatiales de France (CNES) et d’Israêl (ISA) ont lancé le micro-satellite VENµS en août 2017, et pour un micro-satellite, il a eu une vie assez particulière ! VENµS a d’abord été injecté en orbite à 720 km d’altitude. Il y est resté 3 ans (phase 1 de la mission VENµS, VM1), puis son orbite a été abaissée à 400 km (VM2), il y a été maintenu quelques mois (VM3), avant d’être remonté (VM4) à 560 km (VM5) où il est resté deux ans et demi.
VENµS avait en effet deux missions :
- tester un moteur à propulsion ionique et démontrer qu’il était capable de changer d’orbite et même de maintenir le satellite à 400 km d’altitude et de compenser le freinage atmosphérique dû aux couches les plus élevées de l’atmosphère terrestre
- prendre des images répétitives de sites sélectionnés à haute résolution (4 à 5 m), avec des revisites fréquentes (1 ou 2 jours), avec 12 bandes spectrales fines, et un instrument de haute qualité.
Les deux phases VM1 et VM5 ont été utilisées pour observer environ 100 sites (différents sites pour chaque phase), avec une revisite de deux jours pendant VM1, et d’un jour pour certains sites pendant VM5. Toutes les images ont été traitées au niveau 1C et au niveau 2A. En ce qui concerne VM5, un retraitement complet sera effectué fin 2024 afin d’avoir un jeu de données cohérent, avec les derniers paramètres de correction géométrique et radiométrique mis à jour, et les mêmes versions des chaines de traitement, pendant toute la durée de vie du VENµS. le même retraitement avait été effectué après la fin de VM1 en 2022.
Tableau de bord actuel du site web de distribution du CNES, avec le nombre de produits disponibles. Seules les images avec une proportion suffisante de pixels sans nuages sont fournies, et les statistiques ne tiennent pas compte des produits sur Israël distribués par l’université Ben Gurion du Neguev.
Bien que l’impact scientifique de VENµS n’ait pas été à la hauteur des espérances initiales en raison de son lancement tardif (VENµS devait démontrer la puissance des observations optiques multitemporelles, mais a finalement été lancé après Sentinel-2), il nous a néanmoins incités à préparer intensivement l’arrivée des observations de Sentinel-2. Le développement de nombreuses méthodes telles que celles des processeurs MAJA, WASP,et Iota2 ont été motivées par l’existence du projet VENµS.
De plus, les données acquises par VENµS vont rester disponibles [https:] et nous espérons que sa combinaison unique de résolution (4m) et de revisite (1 jour) avec 12 bandes, sera encore utile pour plusieurs années à venir. Notre petit satellite est de plus en plus connu dans la communauté de l’apprentissage profond, puisqu’il a été utilisé pour construire le jeu de données Sen2VENµS afin d’apprendre à améliorer la résolution de Sentinel-2, ou pour tester les méthodes de fusion de données entre Sentinel-2 et VENµS.
Par ce billet, nous souhaitons remercier toutes les équipes en France et en Israël qui ont contribué à la décision, au financement, à la construction, à l’exploitation et au traitement des données de ce satellite. La liste des personnes ayant apporté une contribution significative serait trop longue (des centaines), et le risque d’oublier quelqu’un serait trop élevé, aussi nous ne citerons que Gerard Dedieu and Arnon Karnieli, les PI français et israélien initiaux (Arnon est toujours PI), qui ont consacré de nombreuses années de leur carrière à la réussite de ce petit satellite.
Rédigé par Olivier Hagolle (CNES/CESBIO) avec l’aide d’Arnon Karnieli (BGU)
PS : La fin du VM5 a été une période difficile avec un satellite vieillissant qui a largement dépassé sa durée de vie nominale de 3 ans avec un objectif fixé à 5 ans. Une proportion non négligeable des tentatives d’acquisition a échoué, et certains sites n’ont pas produit les séries temporelles attendues. Nous nous excusons si la collecte de données n’a pas été à la hauteur de vos attentes. Cependant, notre collection de données comprend plus de 82 000 produits, 56 000 pour VM1 et 26 000 pour VM5, ce qui nous permet de disposer de nombreuses et belles séries de produits prêts à l’emploi (Analysis Ready Data).
-
11:52
Fin de la phase d’acquisitions d’images de VENµS
sur Séries temporelles (CESBIO)
=> C’est avec une certaine tristesse mais aussi beaucoup de fierté que je vous rappelle que la phase opérationnelle de VENµS se terminera fin juillet après 7 ans de bon travail. La phase d’acquisition actuelle (VM5) s’arrêtera le 12 juillet. Les semaines restantes seront consacrées à quelques expériences techniques (les acquisitions au-dessus d’Israël se poursuivront […] -
14:05
The end of VENµS imaging phase
sur Séries temporelles (CESBIO)It is with some sadness but also a lot of pride that I remind you that the VENµS operational phase will end at the end of July after 7 years of good work. The current acquisition phase (VM5) will stop on the 12th of July. The remaining weeks will be devoted to a few technical experiments (acquisitions over Israel will go on until end of July), and then, our Israeli colleagues will empty the tanks by lowering the orbit, passivate the satellite, and then let the higher layers of the atmosphere reduce its speed and lower its altitude before burning in the atmosphere in a few years.
The French and Israeli space agencies (CNES and ISA) launched the VENµS micro-satellite in August 2017, and for a micro-satellite, it has had quite a special life ! VENµS was first injected into orbit at 720 km altitude. It stayed there for 3 years (VENµS Mission 1 phase, VM1), then its orbit was lowered to 400 km (VM2), it was maintained there for a few months (VM3), before being raised again (VM4) to 560 km (VM5) where it stayed for two and a half years.
VENµS indeed had two missions :
- test a ionic propulsion engine and verify it was able to change orbits and even maintain the satellite at 400 km altitude with all the atmospheric drag due to the highest levels of the earth atmosphere
- take repetitive images of selected sites at a high resolution (4 to 5 m), frequent revisit (1 or 2 days), with 12 thin spectral bands, and a high-quality instrument
The two phases VM1 and VM5 were used to observe around 100 sites (different sites for each phase), with a revisit of two days during VM1, and one day for some sites during VM5. All the images have been processed to Level 1C and Level 2A. Regarding VM5, a full reprocessing will be done at the end of 2024 to have a consistent data set with the latest updated geometric and radiometric correction parameters, and the same updated versions of software during the whole life of VENµS. The same reprocessing had been done after the end of VM1 in 2022.
Current dashboard of CNES distribution website, with the number of available products. Only images with a sufficient proportion of cloud free pixels are produced, and the statistics do not account for the products over Israel distributed at BGU.
Although VENµS’ scientific impact was not as high as expected due to its late launch (VENµS was meant to demonstrate the power of multi-temporal optical observations, but was finally launched after Sentinel-2), it nevertheless incited us to prepare the arrival of Sentinel-2 observations intensively. The development of many methods such as those in MAJA, WASP, Iota2 or LIS processors were motivated by the existence of the VENµS project.
Moreover, the data acquired by VENµS are here to stay ( [https:]] ), and we hope its unique combination of resolution (4m) and revisit (1 day) with 12 bands, will still be useful for several years to come. Our little satellite is getting very well known in the deep learning community, as it has been used to build the Sen2VENµS data set for learning to improve the resolution of Sentinel-2, or to test data fusion methods between Sentinel-2 and VENµS.
With this post, we would like to thank all the teams in France and Israel who contributed to the decision, funding, building, exploitation and data processing of this satellite. The list of persons who brought a meaningful contribution would be too long (hundreds), and the risk of forgetting someone will to too high, so we will only cite Gerard Dedieu and Arnon Karnieli, the initial French and Israeli PIs (Arnon is still PI), who devoted many years of their career to the success of this little satellite.
Written by VENµS PI: Olivier Hagolle (CNES/CESBIO) with the help of Arnon Karnieli (BGU)
PS : The end of VM5 was a difficult period with an aging satellite that was well over its nominal life of 3 tears with a goal set to 5 years. A non-negligible proportion of the attempted acquisitions failed, and some sites did not yield the expected time series. We apologize if the data collection was not as good as your expectations. However, our data collection includes more than 82,000 products, 56,000 for VM1, and 26,000 for VM5, bringing much analysis-ready data
-
14:05
The end of VENµS imaging phase
sur Séries temporelles (CESBIO)
=> It is with some sadness but also a lot of pride that I remind you that the VENµS operational phase will end at the end of July after 7 years of good work. The current acquisition phase (VM5) will stop on the 12th of July. The remaining weeks will be devoted to a few […]
-
21:46
Journée d’étude du CFC “CARTOGRAPHIE ET CINÉMA”, 6 décembre 2024
sur Cartes et figures du mondeInstitut national d’histoire de l’art, 2 rue Vivienne Paris (salle Vasari)
Dans le prolongement de la rencontre organisée le 25 novembre 2023 autour des croisements entre art et cartographie, la Commission Histoire du Comité Français de Cartographie présente le 6 décembre 2024 une Journée d’études intitulée « Cartographie et cinéma ». Comme chacun le sait, le cinéma, principal média de fiction développé au cours du XXe siècle, a été dès son origine tourné vers la représentation des espaces et des paysages les plus divers à la surface de la planète. La cartographie, sous toutes ses formes, a été mobilisée pour transformer les lieux et les espaces géographiques en un ensemble de supports et de foyers narratifs. La Journée d’études a pour ambition d’explorer quelques-unes des modalités de la présence de la cartographie dans l’histoire du cinéma de fiction ainsi que dans les opérations cinématographiques.
Avec le soutien de l’EPHE-PSL (Histara), du CNRS (Lamop) et de la Bibliothèque nationale de France
Carto-cinema-afficheTélécharger PROGRAMME
9h : Accueil et introduction par Jean-Marc Besse (CNRS-EHESS) et Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans)
Première session : Les imaginaires cartographiques du/au cinéma
9h30 : Teresa Castro, Les imaginaires cartographiques du cinéma
10h : Robin Hopquin, Une France imaginaire : cartographie des films français à succès (2015-2024)
10h30-10h45 : Pause-café
Deuxième session : La carte au cinéma, entre quête, enquête et errance
10h45 : Marcello Tanca, Cartographier l’errance, l’inattendu, l’étonnement et les choses : Perfect days de Wim Wenders.
11h15 : Mathieu Combes, « La smetta con queste geometrie! ». La cartographie comme enquête chez Francesco Rosi
11h45 : Thierry Joliveau, Une analyse du rôle de la carte et d’autres géodispositifs dans deux films de quête et de voyage
12h15-14h : Déjeuner
Troisième session : La carte au cinéma, entre pouvoir, oppressions et résistances
14h : Guillaume Monsaingeon, Dansons avant qu’il n’explose : Le Dictateur de Charlie Chaplin
14h30 : Alice Letoulat, “Non identifié”. Oppressions et résistances cartographiques dans Bacurau (Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles, 2019)
15h-15h15 : Pause-café
Quatrième session : Carte et cinéma dans la France de l’entre-deux-guerres
15h15 : Nadège Mariotti / Jitka de Préval, Du Tour de la France par deux enfants (1923) à la France imaginée, filmée et cartographiée des premiers temps du cinéma à la fin des années 1920
15h45 : Mathieu Panoryia, Usages et significations de la carte dans les films sur la Première Guerre mondiale
16h15-16h30 : Pause-café
Ouvertures et conclusion
16h30 : Jasmine Desclaux-Salachas, Les Cafés – carto et le cinéma
16h45 : Marina Duféal, Du festival Géocinéma au film d’animation « Astérix, le secret de la potion magique », retour en carte sur des expériences de décryptages géo-cinématographiques
17h : Conclusion générale de la journée
Contact : catherine.hofmann@bnf.fr
Carto-cinema-programmeTélécharger
-
11:00
RODolPh : visualisez et optimisez l’occupation du domaine public (RODP)
sur Makina CorpusCollectivité : vous cherchez la meilleure façon de stabiliser vos recettes et d’optimiser l’occupation de votre domaine public, découvrez RODolPh?!
-
22:09
Analyser les cartes et les données des élections législatives de 2024 en France
sur Cartographies numériques
Les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet sont les dix-septièmes élections législatives sous la Cinquième République. À bien des égards, elles apparaissent comme un scrutin exceptionnel : décision surprise de la dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République au soir des élections européennes du 9 juin, perspective d’une alternance gouvernementale à l’issue du second tour du scrutin, formation de nouvelles coalitions électorales à gauche comme à droite du système partisan pendant la campagne, contexte politique particulièrement anxiogène.L'objectif de ce billet est de fournir une approche critique des cartes et des graphiques que l'on peut trouver dans les médias. Il s'agit de donner accès aux données et à la fabrique de l'information, mais aussi de comparer les choix opérés par les médias en regard des cartes et analyses proposées par des géographes, des sociologues ou des politistes.
I) Analyser les cartes et les données du 1er tour des législatives (30 juin 2024)
1) Accès aux données
Le taux de participation a été de 66,7% au 1er tour, soit nettement au dessus du taux de participation aux législatives de 2022 qui était de 48,5%. A lui seul, le Rassemblement national a rassemblé 29,25% des voix au 1er tour. En deuxième position, le Nouveau Front populaire obtient 27,99% des suffrages. Le camp présidentiel n'arrive, lui, qu'en troisième place, avec 20,04% des voix. Loin derrière, avec leurs alliés Divers droite, Les Républicains qui ont refusé de suivre Eric Ciotti dans une alliance avec le RN, obtiennent 10,23% des suffrages.
Seulement 76 candidats ont été élus au premier tour. C’est le Rassemblement National et la France insoumise qui ont le plus de candidats élus au premier tour le 30 juin 2024.
Liste des candidats au 1er tour avec leur parti et leur profession (Data.gouv.fr)
Résultats définitifs du 1er tour des élections législatives du 30 juin 2024 (Data.gouv.fr)2) Cartes des résultats dans les médias
- La carte des résultats des législatives au premier tour et le tableau des candidats qualifiés (Le Monde)
- Législatives 2024 : voici les résultats définitifs du premier tour, parti par parti (Le Parisien)
- Les résultats du premier tour des législatives 2024 dans chaque circonscription (Libération)
- Résultats du 1er tour des législatives 2024 : découvrez les scores des candidats et les députés qualifiés (France Info)
- Législatives 2024 : la carte des résultats du premier tour (Les Echos)
- Élections législatives 2024: découvrez les résultats définitifs dans votre circonscription et dans votre ville (Le Figaro)
- Législatives : le Rassemblement National aurait la majorité absolue au deuxième tour sans désistement généralisé ou front républicain - projection exclusive (Le Grand Continent)
- Cartographie électorale et symbolisme des couleurs. Le choix du bleu marine (au lieu du brun) pour représenter le RN et ses alliés n'est pas anodin. On le retrouve par exemple pour l'AFP, France Info ou Le Parisien. Au contraire, Libération et Les Echos font le choix de représenter le RN en noir, Le Monde et Mediapart en brun. Le Figaro n'est pas très clair dans ses choix sémiologiques (violet pour le candidat RN en tête et bleu lorsqu'il est élu). Voir cet article de Wikipedia sur le symbolisme des couleurs en politique.
- Triangulaires : le désistement de la gauche change la donne dans 160 circonscriptions. Quels scénarios pour le second tour ? (Le Grand Continent)
- Outre les triangulaires qui devraient se réduire avec certains désistements, le site Contexte identifie les points chauds où l'écart de points est faible entre le 1er et le 2e candidat (cela ne présage pas des reports de voix en provenance d'autres candidats).
- Législatives : et revoilà les fragiles projections de sièges. Les grandes chaînes continuent d'afficher des diagrammes qui n'ont aucune valeur (Arrêt sur Images)
3) Piste d'analyses pour approfondir
- Décryptage des résultats au lendemain du 30 juin 2024 par Pierre-Henri Bono (Cevipof - SciencesPo)
- Sociologie des électorats et profil des abstentionnistes (sondage IPSOS - 30 juin 2024)
- Quelles circonscriptions peuvent faire basculer les élections ? (The Conversation). Accès à l'outil de cartographie interactive proposé par Claude Grasland
- Votes aux législatives : explorations géographiques (Olivier Bouba-Olga)
- « Ce qui explique vraiment les différences de vote RN entre les villes et les campagnes » par Olivier Bouba-Olga et Vincent Grimault (Alternatives économiques)
- Législatives 2024 : vote des champs et vote des villes, une question de diplômes plus que de géographie (Le Monde)
- Eric Charmes, géographe : « Face à l’extrême droite, les autres forces politiques devront imposer une lecture différente de la France périphérique » (Le Monde)
- Carte des résultats du premier tour des élections législatives 2024 par bureau de vote (Julien Gaffuri)
- Tendances politiques des quartiers de Nantes Métropole selon les résultats des législatives du 30 juin 2024 (Martin Vanier)
- « Entre foyers pauvres et modestes, une classe d'écart mais des votes aux antipodes » (Charivari). Hervé Mondon croise les résultats du premier tour des législatives avec le niveau de vie de chaque circonscription (données issues du portrait statistique des circonscriptions législatives de l’Insee de 2022)
4) Réflexion sur le mode de scrutin
Outre les effets pervers du scrutin majoritaire, pour les législatives se pose le problème du découpage et de la forte disparité des circonscriptions électorales :
- « Législatives : le maillage des circonscriptions » (Les Cartes en mouvement)
- « Législatives : les fortes disparités entre les 577 circonscriptions sur le nombre d’habitants ou d’inscrits, le taux de chômage, l’âge moyen... » (Le Monde - Les Décodeurs)
- « Quel est votre poids électoral ? » par Cédric Rossi (Visionscarto)
- « Faut-il que ces élections législatives soient les dernières au scrutin majoritaire à deux tours ? » (France Inter)
II) Analyser les cartes et les données du 2nd tour des législatives (7 juillet 2024)
La participation finale s'élève à 66,63%, soit une hausse de 20,4 points par rapport à 2022 où elle avait été l’une des plus faibles sous la Ve République : seulement 46,23% des inscrits s'étaient rendu aux urnes pour le second tour. 1094 candidats (656 hommes, 438 femmes) dans 409 duels, 89 triangulaires et 2 quadrangulaires étaient en lice dans les 501 circonscriptions pour lesquelles un second tour était organisé le dimanche 7 juillet 2024.
Le Front Populaire arrive en tête du 2nd tour avec 170 sièges, Ensemble en 2e position avec 150 sièges, le Rassemblement et ses alliés en 3e position avec 143 sièges suivis par Les Républicains et apparentés avec 66 sièges. Les désistements ont profité au Nouveau Front Populaire (NFP), mais aussi à l'ancienne majorité. C'est le Rassemblement National (RN) qui réunit le plus de suffrages exprimés (8,7 millions de voix), suivi par le Nouveau Front populaire (7 millions de voix) et Ensemble (6,3 millions). Du point de vue de la répartition géographique, le NFP réalise de gros scores à Paris et en petite couronne. Ensemble est très implanté dans le centre et l'ouest, tandis que le RN et ses alliés s'implantent durablement dans le sud-est et dans une grande partie du nord-est de la France.
1) Accès aux données
Résultats officiels publiés par le Ministère de l'Intérieur
Liste des candidats au 2e tour avec leur parti et leur profession (Data.gouv.fr). Selon les premières analyses de la sociologie des député(e)s de la nouvelle Assemblée nationale, on observe en moyenne trois fois plus de députés parmi les professions cadres supérieurs et professions intellectuelles supérieures que dans la population active (Cevipof). On compte 36% de femmes parmi les élu.e.s (contre 37,3% en 2022). Sur 577, on dénombre 423 sortants (soit 73 %). Sur les 154 nouveaux députés, 141 n’ont jamais siégé à l’Assemblée nationale.2) Cartes des résultats dans les médias
- La carte des résultats des législatives 2024 au second tour : la composition de l’Assemblée et le tableau des candidats élus (Le Monde). 155 circonscriptions changent de couleur politique (Le Monde-Les Décodeurs)
- Les résultats du second tour des élections législatives 2024 par commune (Libération)
- Législatives 2024 : la carte de France des résultats du second tour des élections (Le Parisien)
- Législatives : comment la mécanique du barrage a fonctionné ? 6 leçons clefs (Le Grand Continent). Quelle efficacité pour le "front républicain” ?" (mesure de l'écart entre le candidat RN ou alliés et le candidat qui lui était opposé dans les duels du second tour)
- Législatives : formation politique arrivée en tête des élections, par circonscription (Les Echos). Résultats des législatives : 3 cartes pour comprendre la géographie du vote au second tour (Les Echos)
- Résultats Législatives : la carte complète des députés élus par parti (Le Figaro)
- La carte des résultats circonscription par circonscription (Ouest France)
- Résultats des élections législatives 2024 : une circonscription sur quatre a changé de couleur politique, la vôtre est-elle concernée ? (France Info)
- Résultats des législatives : tentez de composer une majorité absolue avec un simulateur de coalitions (Le Figaro)
- Quelle coalition ? Composez votre majorité absolue avec un simulateur de coalitions (Le Grand Continent)
- « Décryptage des résultats au lendemain du 7 juillet 2024 » (Cevipof). Huit chercheurs proposent une analyse des résultats du second tour des législatives 2024.
- « NFP, Ensemble, LR : qui sont les électeurs qui ont le plus fait barrage au RN ? » (CheckNews-Libération)
- « France de l’abstention, France de gauche, France de droite ou d’extrême droite : une radiographie politique du pays » (L'Humanité). L’éclairage des cartographes Nicolas Lambert, Antoine Beroud et Ronan Ysebaert à partir de cartes par interpolation (UAR RIATE). Avec méthodologie et code source disponibles sur Observable.
- « Quelles cartes pour comprendre les élections de 2024 en France ? » (Géoconfluences)
- Alexandre Blin, étudiant du master SIGAT, propose une datavisualisation donnant une vision générale de la répartition géographique des trois blocs accompagnée de deux histogrammes (nombre de voix et transformation au 2nd tour).
- « Vents contraires de la politique française. Evolution du vote entre les élections de 2024 et celles de 2022 » par Sylvain Lesage.
- « On est peut-être à l’aube d’une révision constitutionnelle majeure ». En l’absence de majorité absolue, les parlementaires élus vont devoir inventer un chemin non prévu par la Constitution de la Ve République, estime la constitutionnaliste Charlotte Girard (Politis).
- « Législatives 2024. Qu'a voté la France des villes moyennes ? » par Ivan Glita et Achille Warnant (Fondation Jean Jaurès).
- Comprendre la géographie du vote RN en 2024 » par Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach (Institut Terram)
Articles connexesAnalyser les cartes et les données des élections législatives de juin 2022 en France
Cartes et graphiques sur les élections européennes de 2024
Portraits des circonscriptions législatives en France (2022)
Analyser les cartes et les données des élections présidentielles d'avril 2022 en France
La carte, objet éminemment politique : exemple des élections européennes
Dis-moi où tu vis, je te dirai ce que tu votes ? (Géographie à la carte, France Culture)
S'initier à la cartographie électorale à travers l'exemple des élections présidentielles de novembre 2020 aux Etats-Unis
-
14:48
Cartographie d’un duel électoral NFP-ENS : le cas de la 10e circonscription des Français de l’étranger
sur Carnet (neo)cartographiqueCe travail a été réalisé avec la collaboration de Kalliopi ANGO ELA, professeure de Géographie et ancienne sénatrice des Français à l’étranger pour Europe Écologie Les Verts, Directrice de Fondation Paul Ango Ela de géopolitique en Afrique centrale et de Muriel SAMÉ EKOBO, professeure de Géographie et chercheure à la Fondation Paul Ango Ela de géopolitique en Afrique centrale.
Le Nouveau Front Populaire (NFP) représenté par Elsa DI MÉO (NFP-PS) est arrivé en tête du premier tour des élections législatives dans 34 des 48 pôles électoraux de la circonscription n°10 des Français établis hors de France. Ensemble (ENS) représenté par Amal Amélia LAKRAFI (ENS-Renaissance) arrive en seconde position, avec 12 de ces pôles. Les Républicains (LR) et les Divers-Gauche (DIV-G) n’arrivant en tête, chacun, que dans un seul bureau de vote.
Cette circonscription n°10, qui enregistre environ 155 000 électeurs répartis sur 49 pays du Moyen-Orient et de l’Afrique, a montré un taux de participation beaucoup plus élevé qu’à l’habitude (32,06 %) même s’il peut sembler relativement faible au regard de la moyenne nationale (66,7 %).
Les résultats du premier tour des élections législatives du 30 juin 2024 révèlent deux blocs politiques. Celui du NFP, correspondant à deux Afriques : la première couvre une large bande, depuis l’Afrique sub-saharienne jusqu’à l’Afrique Orientale,de N’Djaména à Maputo, en incluant la côtière (Cotonou, Lomé, Accra). La seconde bande s’étend de l’Afrique orientale au Proche Orient, depuis Djibouti et Alexandrie (en Égypte) jusqu’à Erbi au nord et Manama au nord-est. Le bloc d’ENS apparaît surtout dans les circonscriptions périphériques de ce territoire. Est-ce à dire que le NFP serait en passe de l’emporter au second tour de ces législatives ?
– Carte n°1 –
En regardant de plus près la distribution des votes, on observe que ce sont les pôles électoraux importants, en termes de nombre d’inscrit.es, par conséquent de votant.es, qui ont remporté la mise. Si les trois-quarts des circonscriptions consulaires ont mis en avant le NFP, il ne dispose cependant que de 253 voix d’écarts avec ENS, respectivement 11 651 et 11 398 voix pour chacune des deux candidates.
– Carte n°2 –
Les gros pôles électoraux tels Beyrouth au Liban, Dubaï, Abou-Dabi, Koweït et Mascate dans la péninsule arabique, Port-Louis à Maurice ou Tananarive à Madagascar ont donné plus de voix à ENS.
On peut observer trois anomalies dans la répartition générale des voix qui résulte d’un effet de proximité, ce qui signifie que les électeurs ont d’abord voté pour le ou la candidate la plus proche d’eux. Cet effet de proximité, que l’on peut interpréter sur la cartographie du nombre de voix d’écart entre les deux premiers canditat.es, se manifeste de deux manières : sur le plan politique et au niveau géographique.
– Carte n°3 –
La première anomalie résulte d’un effet de proximité politique au profit de LR à Beyrouth au Liban (voir Carte n°2). Ce gros pôle électoral (18 751 inscrit.es) a placé le LR en tête (avec 1415 voix), mais avec une très courte avance de 16 voix (voir Carte n°3) sur le NFP arrivé en seconde position (1399 voix). Les électeurs ont manifestement voté pour un Français du Liban, Lucas LAMAH, qui leur est proche ; la casquette LR devenant alors secondaire.
La seconde anomalie concerne le pôle de Douala au Cameroun, qui bénéficie d’un effet de proximité géographique au profit du NFP (voir Carte n°2). Alors que ce fief électoral de la « Droite française à l’étranger » n’avait jamais voté majoritairement à gauche, il arrive en tête sous les couleurs du NFP et avec 48 voix d’avance. Douala a favorisé la proximité de Elsa DI MÉO, qui a rappelé au cours de sa campagne qu’elle est résidente à Yaoundé. Le NFP est aussi arrivé en tête à Yaoundé (43% des votes), avec 98 voix d’avance sur ENS (voir Carte n°3).
Une anomalie similaire s’observe à Amman en Jordanie où le NFP est arrivé largement en tête (63% des votes) en obtenant 240 voix, soit 150 voix de plus que ENS arrivé en seconde position (voir Carte n°3). Ce pôle situé dans la capitale de la Jordanie a également bénéficié d’un effet de proximité géographique : Anne-Claire YAEESH, la suppléante de Elsa DI MÉO résidant sur place.
Enfin une anomalie à Sanaa, au Yémen, plaçant Nathalie MAZOT (DIV-gauche) en tête, ne peut pas être considérée comme significative dans la mesure où il n’y a eut qu’une seule voix exprimée.
L’enjeu du Liban dans la victoire du NFP
L’enjeu électoral entre les deux blocs politiques en présence dans cette circonscription n°10 des Français établis hors de France est au Liban, où les deux candidates sont finalement assez proches en nombre de voix, avec une courte avance pour ENS dans un duel qui l’oppose au NFP.
Deux éléments vont par ailleurs jouer dans le duel du second tour entre Elsa DI MÉO, la candidate la plus représentée et la plus représentative sur l’ensemble du territoire et Amal Amélia LAKRAFI, la candidate sortante en mandat depuis 2017.
Le premier est le report des voix de l’extrême droite qui n’est arrivée en première ou en deuxième position dans aucune des circonscriptions des Français de l’étranger. Le second élément tient à la bascule des électeurs français du Liban pour ENS, alors qu’ils avaient placé LFI en tête aux élections européennes de 2024 (trois semaines auparavant). Majoritairement favorables à la cause palestinienne, leur vote au second tour traduira aussi leurs inquiétudes face à une extension du conflit Gaza-Israël sur leur territoire.
Ces élections législatives françaises étant très politiques, en raison de la position de l’extrême droite Française à la porte de Matignon, il serait vraiment dommage que les Français qui sont largement établis en Afrique et dans la péninsule arabique ne permettent pas au NFP, déjà en tête avec 48 circonscriptions et 253 voix d’avance, de l’emporter.
Au-delà des résultats de ce premier tour des législatives anticipées dans la 10ème circonscription, la singularité du vote des Français de l’étranger paraît remarquable dans un contexte national qui semble porter l’extrême droite Française aux portes de Matignon. La remise en cause de la binationalité et de l’immigration rendent particulièrement vulnérables les 3,5 millions de concitoyens et leurs familles, tout en remettant en lumière les valeurs défendues par la gauche.
À vos votes !
Citation suggérée par les autrices :
Françoise Bahoken, Kalliopi Ango Ela et Muriel Samé Ekobo (05 juillet 2024), Cartographie d’un duel électoral NFP-ENS : le cas de la 10e circonscription des Français de l’étranger, Carnet (neo)cartographique. Mis en ligne le 05 juillet 2024 à l’adresse [https:]Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
-
22:09
GeoJSON dans QGIS : ouvrir, visualiser et exporter un fichier
sur GEOMATICKLe format GeoJSON est un format d’encodage de données géospatiales basé sur JavaScript Object Notation (JSON). Pour rappel, c’est un format standardisé par l’Internet Engineering Task Force (IETF) qui a publié le référentiel RFC7946. Le GeoJSON est largement utilisé pour représenter des objets géographiques vectoriels avec leurs données attributaires. A… Continuer à lire →
L’article GeoJSON dans QGIS : ouvrir, visualiser et exporter un fichier est apparu en premier sur GEOMATICK.
-
17:48
Méfiez-vous des cartes … électorales
sur Carnet (neo)cartographiqueBillet à retrouver également sur l’humanité.fr.
Au lendemain des élections européennes de 2024 et de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée Nationale par le président de la République française, le pays fut plongé dans une période d’instabilité politique profonde. Le Rassemblement National (RN) est en effet arrivé en tête dans plus de 32 000 communes sur 35 000. C’est le fameux chiffre de 93 % qui n’a cessé d’être martelé dans de nombreux média pour illustrer la victoire objective et éclatante du RN aux européennes, ainsi que son ancrage dans la population française. Les cartes produites furent, elles aussi, explicites : des images teintées de bleu ou de brun1 qui semblent démontrer que l’arrivée de Jordan Bardella à Matignon n’est plus qu’une question de temps.
Ces images cartographiques reflètent-elles vraiment le rapport de force qui s’instaura entre les formations politiques françaises, dans la perspective des élections législatives ?
Pour analyser cela, nous proposons d’examiner la répartition des voies obtenues par le Rassemblement National à ces élections européennes, en les projetant dans les 577 circonscriptions électorales. Nous les mettons ensuite en regard des forces de gauche rassemblées aujourd’hui dans le Nouveau Front Populaire (NFP).
Les données
Les données consultées correspondent aux résultats électoraux finalisés de la France aux élections européennes de 2024. Communiquées par le Ministère de l’Intérieur français, le détail de ces résultats est librement accessible sur le site data.gouv.fr2. Les variables que nous avons mobilisées sont celles qui portent sur le nombre d’inscrits et sur le nombre de votants par circonscription électorale, à l’échelle géographique des circonscriptions.Souhaitant par ailleurs cartographier les votes obtenus par le RN en les mettant en regard avec cette nouvelle construction politique qu’est le Nouveau Front Populaire (NFP), qui n’existait certes pas au moment des élections européennes, nous avons construit une nouvelle variable (NFP) à l’échelle des circonscriptions. Cette variable NFP correspond logiquement à la somme du nombre d’inscrits et du nombre de voix obtenus par les partis Europe Écologie les verts (EELV), Parti communiste français (PCF), Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI).
À noter que le même regroupement n’a pas été fait entre les partis de l’extrême droite française, car ces derniers n’ont pas fait l’objet, à notre connaissance, d’une alliance générale et au niveau national comparable à celle mise en place par la gauche, pour former le NFP. Compte tenu de ces choix, l’analyse cartographique proposée focalise l’attention sur le vote RN appréhendée comme l’une des deux grosses forces politiques actuellement en présence, la seconde étant le NFP ; les autres partis, formations et groupements politiques français étant regroupées dans une catégorie « Autres ».
Sur la première carte, nous colorons en bleu marine les circonscriptions dans lesquelles le RN est arrivé en tête. Cette image décrit factuellement la large victoire du RN, effectivement arrivé en première position dans 457 circonscriptions (soit 79 % de l’ensemble), contre 120 circonscriptions (soit 21%) pour l’ensemble des autres forces politiques. Si l’on considère la surface des territoires ainsi représentés, le RN est arrivé en tête dans 85 % du territoire national. Un véritable raz de marée…
Cette carte n’est pas sans rappeler une autre carte célèbre brandie par Donald Trump le 1er octobre 2019 sur le réseau social Twitter. Alors en plein procédure d’impeachment suite à l’affaire ukrainienne, Trump brandit cet argument cartographique pour revendiquer une légitimité populaire, celle de l’Amérique profonde et des arrière-pays. Mais il y a un hic.
Si la carte était recouverte de rouge, la couleur du parti Républicain de Donald Trump, les grandes villes, elles, ne votèrent pas pour lui. Trump fut en réalité élu avec 3 millions de voix de moins qu’Hillary Clinton et cela, malgré une carte totalement bardée de rouge. Cette carte représenta donc l’illusion d’une victoire. Qu’en est-t-il de celle présentée ci-dessus ?
Depuis les élections européennes, la situation politique en France a changé. Les forces de gauche se sont unies dans le Nouveau Front Populaire (NFP), seul moyen de contester la suprématie du RN dans nombre de circonscriptions électorales.
C’est pourquoi nous proposons une seconde carte considérant cette nouvelle force politique inédite, élaborée au lendemain des élections européennes. Comme sur la carte précédente, les circonscriptions où le RN est arrivé en tête sont teintées de bleu marine ; les circonscriptions gagnées par le NFP sont maintenant représentées en rouge, tandis que celles des autres forces politiques françaises sont toujours représentées en gris.
Il est intéressant de pouvoir visualiser la manière dont les résultats cartographiques se contrastent lorsque la gauche est unie au sein du NFP. Si la victoire du RN demeure indéniable, celui-ci arrive en tête dans (seulement) 313 circonscriptions (55 % de l’ensemble), comme indiqué sur le diagramme. Le NFP remporte, quant à lui, et à lui seul, 259 circonscriptions (45 % de l’ensemble) ; les autres formations politiques sont arrivées en tête dans seulement 8 circonscriptions. L’union fait la force. Deux blocs se font face.
Mais, parce qu’il y a un mais, cette représentation cartographique n’est pas non plus sans poser quelques problèmes de perception. En effet, le découpage des circonscriptions électorales est réalisé de telle sorte que chacune d’elles rassemble un nombre comparable de votants. Ainsi, en zone urbaine dense, les circonscriptions présentent de très petites tailles à l’inverse des zones rurales où elles peuvent s’étendre sur des kilomètres. Leurs formes géographiques et leurs surfaces sont donc nécessairement hétérogènes. En utilisant ce découpage électoral comme support de la représentation cartographique, la carte survalorise donc, par construction, la perception des résultats obtenus dans les territoires peu denses qui sont caractérisés par leur grande taille, créant un effet d’absorption visuelle. Autrement dit, on ne voit qu’elles.
Pour y remédier, nous proposons d’assimiler chaque circonscription à un cercle dont la surface est proportionnelle au nombre d’inscrits. Pour des questions de lisibilité, les cercles sont écartés les uns des autres afin d’éviter leurs superpositions puis sont teintés, comme précédemment, en fonction du bloc politique arrivé en tête. Le résultat obtenu s’éloigne nettement de la carte de départ, puisqu’on obtient ici une carte beaucoup plus réaliste où la perception des couleurs de chacune des circonscriptions exprime fidèlement le rapport des forces RN et NFP.
Si le RN reste malgré tout en tête dans 55 % des circonscriptions et semble bien placé pour remporter les élections législatives qui se profilent, c’est sans compter sur le fait que les résultats électoraux sont le reflet de dynamiques politiques et sociales et non un simple bilan comptable.
Aussi proposons-nous une variante de la carte précédente où nous représentons en jaune les circonscriptions dans lesquelles l’écart de voix entre le NFP et son principal adversaire est de moins de 5 %. En d’autres termes, les circonscriptions électorales où rien n’est joué.
Dans cette configuration, 18 % des circonscriptions semblent très indécises et le RN ne semble plus en position de force que dans 45 % des cas – ce qui est déjà beaucoup trop. Rien n’est cependant joué. S’il ne nous est pas possible de prévoir à ce stade la manière dont vont se dérouler les élections législatives, dans ce contexte politique inédit, nous pouvons cependant affirmer que le combat n’est pas perdu, comme le laissait envisager la carte initiale qui était, disons-le, désespérante. La participation au scrutin tout comme le jeu complexe des reports de voix au second tour seront en effet déterminants.
Alors méfiez-vous des représentations cartographiques qui vous plongent dans l’apathie et rappelez-vous que les cartes ne sont jamais neutres. Mobilisons-nous, toutes et tous ensemble les 30 juin et 7 juillet prochain, pour faire gagner le Nouveau Front Populaire.
Données et code source : [https:]]
Ils en parlent …
Géoconfluence (5 juillet 2024) Quelles cartes pour comprendre les élections de 2024 en France ?
Maps Mania (8 juillet 2024) France Defeats the Far-Right
-
22:43
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
sur Cartographies numériquesUn groupe de journalistes de toute l'Europe a travaillé pour collecter, analyser et présenter des informations sur l'état de la ressource en eau. Le projet Under the Surface est basé sur les données que chaque État membre doit communiquer à l'Union européenne sur l'état qualitatif et quantitatif de ses eaux souterraines. Le projet a été initié par Arena for Journalism in Europe et Datadista. Inspiré par les précédentes enquêtes de Datadista sur les eaux souterraines en Espagne, Arena a invité un groupe de journalistes européens à sa conférence Climate Arena en novembre 2023, pour partager des idées et discuter de la faisabilité du projet. Après avoir choisi les partenaires et les méthodes, cette nouvelle équipe de 14 journalistes a démarré ses travaux en janvier 2024.
Le projet "Under the Surface" trouve, en l'absence de données de tous les pays, que l'Europe manque d'eau : plus de 15% des aquifères sont en mauvais état. L'UE exige en principe que tous les États membres, ainsi que l'Islande et la Norvège, fournissent des données sur l'état de leurs aquifères. Sur ces 29 pays, 16 ont soumis des données complètes et accessibles au public, celles de l'Allemagne et du Portugal n'étant que partiellement accessibles. Onze pays ne figurent pas du tout sur la carte : dix n’ont fourni aucune information à l’UE et un, l’Autriche, a choisi de cacher des parties clés de ses données qui empêchent leur cartographie. Les experts scientifiques, informés des résultats du projet Under the Surface, ont averti que sans données complètes, ils ne pouvaient pas connaître l'étendue réelle des dégâts causés aux eaux souterraines du continent.
Carte interactive montrant l'état des nappes phréatiques pour 17 pays européens (Source : Under the Surface)
La carte interactive montre la qualité et la quantité des eaux souterraines dans 18 pays (pour 17 membres de l’UE + la Norvège). Il couvre les nitrates et une gamme limitée de pesticides et de métaux. Les substances problématiques telles que les PFAS – connues sous le nom de « produits chimiques éternels » – et les produits pharmaceutiques ne sont pas inclus car l'UE n'exige pas de tests.
La carte révèle que 15 % des masses d’eau incluses dans la carte sont en « mauvais état », ce qui représente 26 % des aquifères par zone de couverture. Un épuisement ou une pollution importante des aquifères est susceptible d’avoir un impact très large, car celles-ci desservent souvent une région plus vaste et une population plus importante. En République tchèque et en Belgique, le nombre d’aquifères qualifiés de « pauvres » dépasse celui des aquifères sains. Ils sont suivis de près par l'Espagne, la France et l'Italie. La Bretagne fait partie des régions particulièrement touchées par la pollution de ses nappes phréatiques.
Les données sont disponibles à travers un formulaire à remplir.
Pour compléter
« Explorez la carte inédite de la pollution des eaux souterraines en France ». Le Monde a agrégé les mesures correspondant à 300 contaminants (pesticides, métaux, médicaments...) dans 24 700 stations de surveillance. La carte des contaminations des eaux souterraines en France a été conçue par Le Monde, dans le cadre du projet « Under the surface », mené avec six médias partenaires, initié par le média espagnol Datadista et coordonné par Arena for Journalism in Europe.
La carte des contaminations des eaux souterraines (source : Le Monde-Les Décodeurs)
Articles connexes
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-2023 (BRGM)
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse
Cartes et données SIG sur les petits et moyens réservoirs d'eau artificiels dans le monde
Cartes et données sur la canicule et les incendies de forêt en France et en Europe
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?
-
12:00
Récolt'Ô, la valorisation de l'eau de pluie 2/2
sur Makina CorpusNé d’une initiative locale en Occitanie, le projet Récolt’Ô pour la valorisation de l’eau de pluie répond aux défis d’adaptation au changement climatique à l’échelle nationale.
-
15:39
[La Minute GeoRezo] Réinitialisez votre mot de passe
sur Géoblogs (GeoRezo.net)Pour renforcer la sécurité de votre portail géomatique préféré, nous avons engagé une réinitialisation de tous les mots de passe des 25 000 membres inscrits. Ceux-ci ont donc tous été réinitialisés et un mail d'information a été envoyé à chaque membre. <br> Pour demander un nouveau mot de passe, comme indiqué dans le message envoyé, veuillez visiter : <a href=" [https:] <br> Suivez attentivement les instructions mentionnées pour valider votre nouveau mot de passe. <br> En cas de difficultés, vous pouvez nous solliciter sur le <a href=" [https:] sur le fil de discussion intitulé <a href=" [https:] Entre vous et nous : Bugs, dysfonctionnements...</a>, ou ouvrir un ticket : <a href=" [https:]
-
14:00
LiDAR HD brut - Distinguer sol et sursol avec pdal
sur GeotribuLes données LiDAR HD brut ont été traitées avec PDAL pour coloriser le nuage de points et distinguer le sol et le sursol.
-
20:24
Latitudes et longitudes géographiques dans l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert
sur Cartographies numériquesLe dossier de Colette Le Lay sur le site ENCCRE se propose d'étudier les latitudes et longitudes fournies par les articles de géographie de l’Encyclopédie de Diderot et d'Alembert. Il s'agit d'en déterminer les contributeurs et les sources à partir d'un important corpus. Librement accessible, l’Édition Numérique, Collaborative et CRitique de l’Encyclopédie (ENCCRE) met à disposition les connaissances des chercheurs d’hier et d’aujourd’hui sur l’Encyclopédie, en s’appuyant sur un exemplaire original et complet de l’ouvrage conservé à la Bibliothèque Mazarine, intégralement numérisé pour l’occasion (soit 17 volumes de textes et 11 volumes de planches). Le dossier s'ouvre par une très belle projection de Jacques Cassini (1696) figurant la Terre vue du pôle Nord avec l'ensemble des méridiens disposés tout autour.
Planisphère Terrestre où sont marquées les Longitudes de divers Lieux de la Terre par Mr. de Cassini (1696)
Source : Gallica
Heinrich Scherer, Geographia Artificialis Sive Globi Terraquei Geographice Repraesentandi Artificium, 1703(source : Bibliothèque numérique de Munich)
Le choix de cette projection azimuthale polaire de Jacques Cassini est l'occasion d'aller découvrir la très belle représentation du périple de Magellan autour du monde par le cartographe Scherer (1702). Heinrich Scherer (1628-1704), à la fois mathématicien et cartographe, a développé une œuvre colossale qui a influencé la cartographie européenne du XVIIIe siècle. Plusieurs de ses atlas sont à découvrir sur le site de la Bibliothèque numérique de Munich. Au XVIIe siècle, les parallèles et les méridiens apparaissent comme les lignes remarquables pour se repérer à la surface du globe. Mais les coordonnées géographiques restent encore assez imprécises. Déterminer la longitude va devenir un grand enjeu au XVIIIe siècle.La longitude et la latitude tendent à s’imposer de plus en plus fréquemment dans les dictionnaires et encyclopédies à partir de la seconde moitié du XVIIIe siècle comme en atteste l'étude conduite par Denis Vigier, Ludovic Moncla, Isabelle Lefort, Thierry Joliveau et Katherine McDonough : « Les articles de géographie dans le Dictionnaire Universel de Trévoux et l’Encyclopédie de Diderot et d’Alembert » (Revue Langue française, 2022/2, n° 214). Selon les auteurs, c'est avec F. L. Vosgien (1747 et éditions suivantes) que l’on trouve la mention quasi-systématique de longitude et de latitude, modèle que réutilise D. Diderot dans l’Encyclopédie.
Dictionnaire géographique portatif ou Description de tous les royaumes, provinces, villes, patriarchats, éveschés, duchés, comtés, marquisats des quatre parties du monde par M. Vosgien (1757). Source : Gallica
Pour Paris par exemple, l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert indique une latitude de 48° 51' 20''. On y voit la mention de deux longitudes différentes, l'une notée Long. orient. 20° 21' 30", l'autre dite Long. de Paris à l'observatoire de Paris suivant Cassini 19° 51' 30'' : preuve qu'il y avait plusieurs manières d'indiquer la longitude à l'époque. Dans les deux cas, on observe que le point d'origine reste l'île de Fer qui servait encore de référence au cours du XVIIIe siècle.Comme l'explique le dossier de Colette Le Lay sur le site de l'ENCCRE, déterminer la longitude constitue un enjeu considérable au XVIIIe siècle. Le méridien de Paris comme méridien d'origine va s'imposer progressivement en France à partir des Cassini, sans qu'il s'agisse d'une référence unique. Pour la longitude, l'Encyclopédie prend comme origine l'île de Fer dans l'Atlantique (estimée à l'époque à environ 20° ouest de Paris) sans pour autant mentionner explicitement un méridien origine.
Méridien de l'île de Fer dans l'Atlantique
Outre le Dictionnaire géographique portatif de Vosgien, Jaucourt qui a rédigé avec Diderot les articles de géographie de l'Encyclopédie s'est inspiré vraisemblablement du Dictionnaire de Trévoux (1752). Celui-ci comporte à la fin de l'ouvrage un tableau des coordonnées géographiques de tous les lieux et auteurs cités. La longitude y est indiquée en degrés, minutes, secondes (D. M. S.) par rapport à l'île de Fer ainsi que par rapport au méridien de Paris en heures, minutes, secondes (H.M.S.).Tableau des coordonnées géographiques des noms de lieux (source : Dictionnaire de Trévoux, 1752)
Il fallut attendre la fin du XVIIIe siècle pour stabiliser les mesures de longitude. En 1789, l'expédition de Verdun, Borda et Pingré plaça définitivement l'île de Fer à 20°2’31" de Paris. Au XIXème siècle, la carte d'état major ne se réfère plus qu'au méridien de Paris et les cartes topographiques des autres États à leur observatoire national. C'est le développement des transports et la nécessité d'adopter une heure universelle et des fuseaux horaires avec des décalages d'heures rondes pour les heures locales qui vont aboutir au choix du méridien international de Greenwich en 1884. La France résistera jusqu'en 1911 (source : « Quelle est la différence entre le méridien de Greenwich et le méridien de Paris ? », IGN)
Articles connexes
L'histoire par les cartes : il a fallu plus de 25 ans à la France pour fixer les coordonnées géographiques et relever les premières cartes des Seychelles au XVIIIe siècle
Derrière chaque carte, une histoire. La cartographie du détroit de Magellan entre science et imaginaire
La projection Equal Earth, un bon compromis ?
Projections cartographiques
Cartes et atlas historiques