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9:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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9:10
Découvrez les Réseaux de Neurones – Le Cerveau de l’IA
sur Neogeo TechnologiesMais, bien plus encore, ces réseaux de neurones sont également utilisés pour classifier des données ou bien effectuer des prévisions. Ils sont également très utilisés dans le domaine du traitement du langage ou bien celui de la vision par ordinateur, notamment en robotique. Les réseaux de neurones sont donc présents partout autour de nous.
Cependant, vous ne savez peut-être pas ce qui se cache derrière ces réseaux qui peuvent paraître très obscurs et complexes. Si vous souhaitez comprendre et utiliser ces systèmes de détection, classification et prédiction, il vous faudra d’abord appréhender la notion de réseaux de neurones. Pour cela, nous allons développer un exemple concret.
Exemple concret – Classification d’une imageUn réseau de neurones peut par exemple être utilisé pour classer une image dans telle ou telle catégorie. Un exemple concret pourrait être l’application de cette technologie à la détection et la classification des sols sur des images satellites.
L’idée est donc de donner une image en entrée du réseau de neurones et que celui-ci classe cette image dans la catégorie “urbain” ou bien « rural” par exemple. Le problème revient donc à se poser la question suivante : « Mon image représente-t-elle une zone urbaine ? »
Si l’on crée le réseau et qu’on donne tout de suite notre image en entrée, on aura un résultat aléatoire, aberrant et très peu exact. Il faut donc entraîner notre réseau avec un jeu de données pour lui apprendre à bien classifier les images. On lui donne donc beaucoup d’images de zones urbaines et rurales pour lui apprendre à les différencier correctement.
Il existe différentes méthodes d’apprentissage mais la plus répandue (et simple à la compréhension) est l’apprentissage supervisé. Cela consiste à donner le résultat attendu en même temps que la donnée d’entrée. Plus concrètement, chaque image est annotée avec la catégorie “urbain” ou “rural” afin que le réseau puisse confirmer ses résultats et ainsi apprendre de ses erreurs. C’est cette méthode d’apprentissage qui sera expliquée par la suite.
Un réseau de neurones est basé sur le fonctionnement du cerveau humain. Il est donc composé de plusieurs neurones reliés entre eux de la façon suivante :
Comme on peut le voir, les neurones sont divisés en 3 familles :
– les entrées : inputs
– les neurones des couches cachées : hidden layers
– les sorties : outputs
Dans notre réseau nous avons : 2 inputs, 1 hidden layer avec 3 neurones et 1 output.
Il est cependant possible d’avoir autant de neurones que l’on veut dans chaque famille ; on peut également avoir plusieurs couches cachées.
Une fois le réseau créé, on peut maintenant s’intéresser à son fonctionnement qui consiste en deux phases : la phase de feed forward et celle de back propagation.
La phase de feed forward consiste à introduire les données en entrée du réseau et de les propager à travers celui-ci. Pour résumer, à chaque couche on calcule la somme pondérée des entrées puis cette valeur est transmise via une fonction d’activation. On reproduit ensuite le processus jusqu’à la couche de sortie. Cette phase est donc celle de prédiction et est utilisée pour l’inférence.
La phase de back propagation arrive une fois la prédiction effectuée. On calcule alors l’erreur entre la sortie prédite et la sortie réelle. Puis cette dernière est propagée dans le réseau et les poids sont ajustés au fur et à mesure pour minimiser cette erreur.
L’apprentissage consiste donc en une multitude de cycles : feed forward + back propagation.
Nous allons maintenant observer la phase de feed forward plus en détails. Cette étape commence par donner une première fois des données en entrée de notre réseau. Chaque neurone de la couche inputs se voit donc affecté d’une valeur. Dans notre cas “Mon image représente-t-elle une zone urbaine ?” on aura des valeurs numériques entre 0 et 1 (probabilité que l’image présente une zone rurale) :
Les valeurs sont ensuite transmises aux neurones de la couche suivante par les connexions :
Les neurones de la deuxième couche fusionnent donc les valeurs des neurones de la couche précédente. La valeur fusionnée obtenue peut ensuite être modifiée en interne par le neurone :
Puis les neurones de la deuxième couche transmettent à leur tour la valeur modifiée à la couche suivante :
De la même façon, le(s) neurone(s) de la couche finale (outputs), peu(ven)t modifier en interne la valeur reçue avant de la retourner :
Une fois la valeur finale obtenue, on a fini la passe de feed forward.
En réalité, la transmission des valeurs est un peu plus complexe. C’est ce qu’on va détailler par la suite. Pour bien comprendre la transmission, on va se limiter à 3 neurones.
La transmission des valeurs va dépendre de « l’épaisseur » du lien entre les neurones. Plus le lien est épais, plus la valeur passe dans son intégralité et inversement. Cette épaisseur est appelée poids ou weight et est différente pour chaque lien, comme visible sur l’image suivante :
Ainsi, chaque neurone n’a pas le même poids / la même importance dans le réseau.
On va maintenant voir comment le neurone peut changer en interne la valeur qu’il reçoit avant de la transmettre. Concrètement, le neurone possède une fonction, dite fonction d’activation, qui sert à déterminer si la valeur doit ou non passer au prochain neurone. Si le résultat de la fonction est proche de 1, la valeur passera et s’il est proche de 0, la valeur ne passera pas.
Il existe une multitude de fonctions d’activation mais les plus utilisées sont :
– Sigmoid
– Unité linéaire rectifiée (Rectified Linear Unit : ReLU)
– Tangente Hyperbolique (tanh)
– Linear
Le neurone a également la possibilité d’ajouter un biais en entrée de la fonction d’activation, ce qui permet au neurone d’avoir de l’influence sur l’activation :
Pour résumer :
– on a un ensemble de neurones
– on entre les données dans les neurones inputs
– on lie les couches de neurones avec un certain poids
– on ajoute des biais, qui sont multipliés par leur propre poids
– on ajoute les valeurs pour avoir les nouvelles valeurs
– on fait passer les nouvelles valeurs dans la fonction d’activation
– on récapitule pour le dernier neurone
On obtient finalement le résultat.
Cependant, comme on initialise les biais et les poids aléatoirement, il y a peu de chance pour que le réseau soit performant.
On va alors passer notre résultat dans une fonction d’erreur. Cette fonction prend en entrée notre résultat et la valeur attendue. Cela nous permet de déterminer la précision de notre réseau.
On va ensuite réaliser la deuxième étape : la passe de back propagation. De manière très simple, cette étape consiste à déterminer comment on doit modifier les poids de notre réseau pour faire diminuer au maximum notre erreur. Dans la pratique, on modifie un poids à la fois et très peu pour déterminer l’influence de chaque poids sur notre réseau en fonction de son impact sur l’erreur. Cette étape est réalisée par les dérivées de tous les calculs fait lors de la phase de feed forward.
Nous avons découvert ce qui se cache derrière un réseau de neurones, son fonctionnement basique ainsi que ses applications diverses. Les réseaux de neurones offrent de nombreuses possibilités pour le domaine de la géomatique avec l’analyse et l’interprétation des données spatiales. La capacité de ces derniers à apprendre à partir de données brutes en fait un outil puissant pour la prédiction, la classification, et même la génération de nouvelles données géospatiales. Cependant, il est essentiel de se rappeler que, malgré leur potentiel, les réseaux de neurones ne sont pas une solution miracle et peuvent présenter des défis en pratique. Il est notamment important de rappeler que la qualité et la quantité des données sont primordiales afin d’obtenir des résultats fiables et significatifs. Finalement, il est également essentiel de noter que l’utilisation efficace des réseaux de neurones nécessite souvent des capacités de calcul élevées et des ensembles de données volumineux.
Rédactrice : Mathilde POMMIER
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8:37
Weather or Not
sur Google Maps ManiaDo you dream of the perfect vacation weather? Sunshine on the beach, crisp mountain air, or vibrant fall foliage? Imagine a tool that helps you find the ideal destination for your desired climate, anywhere in the country and for any month of the year. This is the promise of Weather or Not, a new interactive map that leverages average weather data to recommend the best time to travel
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8:26
Réflexions humanitaires
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLes semaines des réseaux et partenariats humanitaires, 2024 (HNPW) ont lieu du 29 avril au 10 mai dans un format hybride. La première semaine, jusqu’au 3 mai se réalise en ligne, tandis que la seconde jusqu’au 10 mai est en présentiel au Centre international de conférences (CICG) à Genève. Cet évènement donne rendez-vous à plus de 60 réseaux et partenariats humanitaires afin d’animer des réunions et des sessions sur la base de neuf domaines d’intérêts communs pour la collaboration inter réseau. De la responsabilité envers les populations touchées, en passant par la crise climatique, jusqu’à la culture organisationnelle et les relations de pouvoir. Les sessions sont classées par domaine : logistique, gestion de l’information, recherche et formation. Les exposants doivent faire partie du programme Leading-Edge. Les sessions sont accessibles aux participants. invités par les réseaux ou inscrits.
+ d'infos :
vosocc.unocha.org
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7:48
Oslandia sur le Sustainable High City Tech 2024 // SusHi-Tech à Tokyo !
sur OslandiaLa candidature d’Oslandia pour exposer sur l’espace Île-de-France du Pavillon French Tech sur le salon Sustainable High City Tech 2024 (SusHi-Tech) à Tokyo les 15 et 16 mai 2024 a été retenue !
Oslandia fait partie des 5 entreprises retenues pour représenter la France sur le SusHi-Tech, un événement international qui pour objectif de créer de « nouvelles rencontres » avec des écosystèmes nationaux et internationaux afin de résoudre les problèmes urbains mondiaux.
Sébastien Guimmara sera au Japon sur cet évènement de grande ampleur qui accueillera plus de 40 000 personnes.
C’est une formidable opportunité de mettre en lumière nos expertises et expériences sur les technologies BIM/SIG et de présenter Piero, l’application Web 3D BIM/SIG open source
Photos à venir … restez connectés
Programme porté par SusHi Tech Tokyo 2024 Global Startup Program Official Account et Business France.
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10:53
The US Heat Risk Map
sur Google Maps ManiaA new interactive map has been released to help warn Americans of extreme temperatures. The new HeatRisk map provides a weekly forecast of the lower 48 states showing where temperatures may be high enough to harm people's health.On the HeatRisk map areas are colored to show the forecast risks of extreme heat, using a color ramp that proceeds from green (little or no risk) to magenta (rare and/
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7:23
Contributing, not only code : Oslandia @ Journées QGIS-Fr 2024
sur OslandiaÉditeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue aussi activement à la communauté qui l’entoure !
Cette année encore, Oslandia était présent aux Rencontres utilisateurs QGIS francophone 2024 qui avaient lieu à Grenoble fin mars, avec notamment la participation d’une belle partie de l’équipe.Certains membres de l’équipe comme Loïc Bartoletti ou Sylvain Beorchia étaient sur le pont en amont de ces deux jours pour l’organisation. Loïc a notamment organisé la journée de la veille avec les contributeurs ; de son côté Sylvain produit l’ensemble des visuels (affiches, logos, etc.).
Sur les 2 jours, nous étions 10 membres de l’équipe présents tant à animer des ateliers en mode solo, en duo, avec nos clients et nos partenaires, qu’à participer au programme de conférences mais aussi présents pour faciliter des échanges entre les utilisateurs, les mettre en relation, animer la communauté !
Ce que nous avons envie de partager à travers cette petite brève : l’engagement open source d’Oslandia ne se mesure pas seulement en nombre de lignes de code mais aussi en temps, en idées et en participation à des événements comme les Journées QGIS-Fr !
Nous serons bien sûr présents l’année prochaine et sur de nombreuses autres événements OSGeoRestez connectés, inscrivez-vous à notre newsletter ! [Voir la Newsletter Avril 2024] N’oubliez pas que vous aussi pouvez contribuer, l’OSGeo-FR cherche toujours des bonnes volontés !
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19:27
ADS-B, un visualiseur de données massives sur le trafic aérien
sur Cartographies numériquesLe visualiseur ADS-B fournit des vues époustouflantes sur le trafic aérien avec la possiblité d'interroger des données massives à partir de différents sites. Les données sont hébergées dans une base de données ClickHouse et interrogées à la volée.
On peut affiner les visualisations avec des requêtes SQL personnalisées et explorer 50 milliards d'enregistrements de données individuels. Le site de démonstration propose une liste de requêtes prédéfinies, par exemple pour visualiser les trajectoires d'hélicoptères autour de Manhattan. Mais on peut faire beaucoup d'autres explorations sur le site.
Si vous souhaitez créer vos propres requêtes, vous devrez vous référer à la page GitHub du visualiseur, en particulier à la section intitulée Base de données et requêtes. Voici par exemple les schémas de décollage/atterrissage des avions à Denver.
Ce site est très pratique pour visualiser des schémas de vol aussi bien pour des avions civils que militaires. On peut aussi y observer les effets de la guerre sur les trajectoires aériennes des grandes compagnies, obligées parfois de détourner leurs avions en raison de conflits ou de zones de brouillage.
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Le site Airplanes.live permet de suivre les vols d'avion en temps réel
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17:44
L'insécurité alimentaire dans le monde (rapport du FSIN)
sur Cartographies numériquesL'insécurité alimentaire s'est aggravée dans le monde en 2023. Près de 282 millions de personnes ont nécessité une aide d'urgence sous l'effet des conflits, en particulier à Gaza et au Soudan, des événements météorologiques extrêmes et des chocs économiques. C'est 24 millions de plus qu'en 2022, selon le Rapport mondial sur les crises alimentaires du Réseau d'information sur la sécurité alimentaire (FSIN), publié en avril 2024.
Part de la population faisant face à un haut niveau d'insécurité alimentaire
dans 59 pays en 2023 (source : Rapport FSIN, 2024)Quelque 700 000 personnes étaient au bord de la famine en 2023, dont 600 000 à Gaza. Un chiffre qui a depuis encore grimpé dans le territoire palestinien miné par la faim et la guerre, à 1,1 million de personnes. La crise alimentaire se prolonge pour l'Afghanistan, la République démocratique du Congo, l'Ethiopie, le Nigeria, la Syrie et le Yémen.
L'aide interntionale est insuffisante. Les financements ne suivent pas les besoins. Les gouvernements doivent renforcer les ressources disponibles pour le développement durable, d'autant que les coûts de distribution de l'aide ont augmenté.
Les causes de l'insécurité alimentaire d'après le rapport du FSIN (source : © AFP)
Pour télécharger le rapport complet avec les données par pays (en anglais)
Le Réseau d’information sur la sécurité alimentaire (FSIN, Food Security Information Network) est une initiative conjointe de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), de l’IFPRI (Institut international de recherche sur les politiques alimentaires) et du PAM (Programme alimentaire mondial). Cette communauté de pratique mondiale vise à mettre en relation des institutions nationales, régionales et mondiales ainsi que des spécialistes de la sécurité alimentaire dans le but de répondre aux besoins d’information des pays et des régions en développement sur la sécurité alimentaire en renforçant les institutions et les réseaux nationaux.
Le FSIN a trois objectifs principaux :
- Mettre sur pied une communauté de pratique mondiale pour favoriser l’échange de connaissances, de pratiques optimales et d’enseignements autour de la sécurité alimentaire ;
- Donner accès à des ensembles de normes, de méthodes, d’outils et d’indicateurs fondés sur la demande et harmonisés pour collecter des informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle, les analyser et prendre des décisions ;
- Renforcer les capacités nationales et régionales de collecte et d’analyse d’informations sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle et de prise de décisions en la matière.
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Des différentes manières de cartographier la pauvreté dans le monde
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Utiliser la grille mondiale de population de la plateforme Humanitarian Data Exchange
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17:26
Explorer les facettes du Monde
sur Carnet (neo)cartographiqueCamarades cartographes, je vous l’ai souvent dit, concevoir une carte c’est toujours un acte créateur qui émane de son auteur. Il n’y a pas de relation mécanique entre les données et leur expression graphique. Il faut donc fait des choix. Certains diront qu’il faut apprendre à mentir intelligent. Car la carte n’est jamais neutre. Elle donne à voir un point de vue ; un regard sur le Monde.
Dans un chapitre d’ouvrage réalisé avec Ronan Ysebaert et Timothée Giraud (voir), nous avons cherché à explorer ce lien entre données et expression graphique. Pour cela, nous avons travaillé à partir des données de population carroyées du CIESIN. Et nous avons cherché à faire parler ces données de diverses façons. Je vous livre ci-dessous les grandes lignes de ce travail cartographique (en mettant de côté les considérations techniques et méthodologiques présentes dans l’article).
Voilà donc quelques cartes…
1 – L’inégale puissance démographique des États-Nations
La carte en cercles proportionnels donne à voire des tailles. Des poids. Elle construisent donc un discours de puissance. De rapport de force entre les États.2 – Densités de population
A contrario, les cartes choroplèthes, construites sur des données relatives discrétisées, ne permettent quant à elles que d’exprimer une relation hiérarchique entre les lieux.3 – Anamorphose
L’idée de puissance peut aussi être véhiculée dans un certain nombre de transformations cartographiques, comme les anamorphoses, qui vont jusqu’à s’affranchir de la géographie réelle. Sur ce type de cartes, ceux qui ne pèsent rien, sont carrément invisibilisées tandis que les puissant prennent toute la place sur le planisphère. La loi du plus fort.4 – Carte par point
La carte par point vise à s’approcher artificiellement de la réalité géographique supposée. Mais n’oublions pas qu’ici comme ailleurs, il s’agit d’une construction.5 – Débordement démographique
Une variante de cette représentation de la population mondiale par points consiste à répartir des signes proportionnels (souvent des cercles) régulièrement à la surface de la carte en d’en faire varier la surface en fonction des données sous-jacentes. Pour plus de lisibilité, ces cercles peuvent être écartés les uns des autres. Ici, l’information géographique déborde de la maille. Les cercles se rejoignent ; les frontières des États nation sont abolies.
6 – Un Monde sans frontières
Pour s’affranchir des frontières, les méthodes de lissage et d’interpolation spatiale permettent de proposer un monde de gradients, sans ruptures. On pourrait y voir aussi des « reliefs démographiques ».
7 – La moitié de la population vit dans seulement 6 pays
Cartographier c’est simplifier. Mais résumer la complexité d’un phénomène par un chiffre ou une image percutante n’est pas une mince affaire. Ici, nous proposons une simplification extreme pour réaliser une carte « punchline » en 2 classes seulement. Un monde coupé en deux. 50 – 50.
8 – La moitié de la population mondiale vit sur 3 % de la surface terrestre
Une variante de la carte précédente consiste à regarder où se concentre la population dans la grille pour constater que la population mondiale est extrêmement concertée à la surface de la Terre.
9 – Tout interagit avec tout…
« Tout interagit avec tout, mais deux objets proches ont plus de chances de le faire que deux objets éloignés » (Tobler 1970). Quoi de mieux qu’une réseau de points et de lignes pour illustrer cette idée ?
10 – Homo Urbanus
Lier la méthode de représentation et le message peut s’avérer très efficace. Alors comment exprimer cartographiquement que les Humains habitent aujourd’hui principalement dans des villes ? Simple. En représentant la population sous forme de barres d’immeubles.
11 – L’humanité en proie à la montée des océans
Ne sélectionner que les données à proximité des mers et océans permet de révéler que près de la moitié de la population mondiale vit près d’une côte.
12 – Un Monde local
De même, focaliser non plus sur les lieux peuplés en valeur absolue mais sur les lieux relativement peuplés au regard de leur voisinage, permet de construire une carte qui met en avant les potentialités locales.
13 – Terrae Incognitae
Enfin, en axant la représentation sur les vides, les terres lointaines et inconnues, les cartes peuvent aussi être des invitations au rêve et au voyage.
14 – Art et cartographie
Pour terminer, il ne faut pas perdre de vue que la capacité de séduction des cartes est grande et que leur esthétique frise parfois avec le monde de l’art, comme le rappelle cette dernière carte.
Conclusion
Ce petit exercice de style démontre une chose. Une même donnée géographique peut donner lieu à une multitude de représentations géographiques. Chacune d’elle fait parler les données à sa façon. Chacune d’elle focalise sur une facette du réel. Tel est donc là le pouvoir des cartographes. Faire parler les données. Et faire émerger d’un monde complexes, des représentations qui permettent d’en expliquer les structures sous-jacentes.
Ingénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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16:36
Articuler les mobilités durables à Montpellier ? Par Jean-Clément ULLÈS
sur Les cafés géographiquesLe 19 mars 2024, au cours de ce café géo, Jean-Clément Ullès a présenté des résultats issus de sa thèse de doctorat portant sur l’intermodalité au service de la durabilité du système de transport. L’intermodalité, notion technique du transport, a été définie comme une organisation des transports caractérisée par l’utilisation successive de deux ou plusieurs modes de transport. L’intermodalité est la pierre angulaire de la mobilité durable, c’est pourquoi elle fait l’objet d’une étude approfondie dans le cadre d’une thèse.
Qu’est-ce que l’intermodalité ?La première partie de la présentation a abordé le concept d’intermodalité, mettant en lumière les leviers des mobilités durables, notamment les nouvelles offres de transport et d’infrastructures (nouvelles pistes cyclables, nouvelles lignes de tramway…), les nouvelles pratiques modales telles que le vélo ou l’autopartage, ainsi que les nouveaux rythmes urbains liés au télétravail et à la densification urbaine. Le dernier levier envisage une nouvelle organisation de l’offre de transport via l’intermodalité. Cette organisation vise à réduire la dépendance à l’automobile du périurbain montpelliérain en offrant des possibilités performantes de se déplacer vers la ville-centre.
En théorie, l’intermodalité décuple l’accessibilité théorique des usagers en offrant la possibilité aux usagers de combiner différents modes de transports et leurs échelles de fonctionnement optimal. Néanmoins, en pratique, l’intermodalité implique une rupture de charge, nécessitant de la marche et un temps d’attente entre différents modes de transport. L’intermodalité doit faire face aux multiples discontinuités du système de transport afin de proposer aux usagers des déplacements avec le moins de ruptures possibles. Ces discontinuités peuvent prendre plusieurs formes : physique (changer de véhicule pour entrer dans un autre), institutionnelle (chaque autorité organisatrice organise son propre système de transport), billettique (les titres uniques sont encore rares ou trop restreints), tarifaire (absence d’abonnements multimodaux combinant plusieurs territoires) ou numérique (la profusion des applications téléphones de mobilité rend complexe la lisibilité de l’offre pour l’usager).
Le pôle d’échange multimodal de Baillargues : un modèle de rapprochement physique des modes. Crédit photo : Baptiste Baujard, 2024
1. L’intermodalité dans les mobilités locales : le cas montpelliérainLa deuxième partie s’est intéressée à l’intermodalité dans le contexte local de Montpellier, notamment à travers une enquête Cerema en 2014. Selon cette enquête, l’intermodalité ne représente que 3,5 % de l’ensemble des déplacements dans l’aire de mobilité de Montpellier, ce qui en fait une pratique faiblement mobilisée dans les mobilités locales. Les modes de transport utilisés dans les trajets intermodaux sont pour 80% des transports collectifs (bus, tramway, autocar et train). Par ailleurs, du point de vue des usagers, l’intermodalité est principalement effectuée par des étudiants et des élèves, à hauteur de 53 %, car ce sont des usagers captifs du système de transport et donc tributaires des pratiques intermodales.
2. Évaluation de l’accessibilité intermodale des transports collectifsEnfin, la troisième partie a évalué la performance de l’accessibilité intermodale des transports collectifs entre Montpellier et 692 communes du Gard et de l’Hérault. L’évaluation des chaînes intermodales met en lumière la faible coordination des horaires des véhicules avec des temps d’attente lors des correspondances souvent pénalisantes. Néanmoins, le rapprochement physique des modes de transport, mesuré par le temps de marche pour changer de véhicule, révèle de bons résultats du fait d’aménagements spécifiquement conçus pour minimiser les temps de marche : les pôles d’échanges multimodaux, nombreux en périphérie de Montpellier, et les gares multimodales. La comparaison des temps de parcours des chaînes intermodales par rapport à la voiture (dans une situation d’heure de pointe) met en exergue la très faible performance des transports collectifs (sauf pour le TER dont la vitesse commerciale concurrence directement la voiture). L’analyse a montré que malgré des efforts, l’offre de transport public reste globalement peu performante, avec des temps de parcours souvent doublés par rapport à la voiture.
ConclusionL’intermodalité est présentée comme un enjeu majeur pour la durabilité du système de transport, mais sa pratique reste peu mobilisée dans la région de Montpellier. Des efforts sont nécessaires pour améliorer la coordination des horaires, la billettique et l’offre de transport, notamment dans les zones périurbaines. L’enjeu de l’accessibilité des espaces périurbains est majeur pour réduire la dépendance à l’automobile des habitants en offrant une alternative intermodale efficace et construite pour les actifs quotidiens. Pour cela, puisque Montpellier ne possède pas d’étoile ferroviaire, une offre routière fondée sur des cars à haut niveau de service (CHNS) permettrait de concurrencer les déplacements en voiture et inviter au report modal.
Remarque et questions de l’audienceLors des séances de questions-réponses, plusieurs sujets ont été abordés. Les participants ont proposé des solutions claires pour améliorer l’intermodalité, mettant l’accent sur l’organisation des horaires de service de transport et la simplification de la billettique. La question du coût de mise en œuvre des trajets et de l’hybridation de la mobilité active (en particulier l’emport des vélos dans les trains et les cars) a également été soulevée, suscitant des discussions sur les investissements nécessaires et les obstacles à surmonter. De plus, des réflexions ont été menées sur les stratégies à adopter pour favoriser l’intermodalité chez les personnes âgées et dans les zones rurales. Pour finir, les défis liés à la concurrence entre les ouvrages autoroutiers et les transports publics ont été examinés, soulignant la nécessité d’un rééquilibrage des priorités en matière de planification des infrastructures de transport.
Compte rendu de Baptiste BAUJARD, mars 2024
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Sentinel-2 Enhance button: 5-meters resolution for 10 bands at your fingertips
sur Séries temporelles (CESBIO)Enhance button is a very common movies trope, where a character scrolls through some video footage or photos and asks a computer to enhance its resolution to an insane level of details, enabling solving crime mysteries and conspiracies of all sort with clues that were invisible in the original image. While this meme has been frequently parodied and mocked for defiling science, it did not stop researchers and engineers of our deep-learning era to harness the power of both GPUs and automatic differentiation into pushing foward performances of Single Image Super-Resolution (SISR), which is the scientific name of the Enhance button.
Of course, the remote sensing community wants its enhance button too! In the frame of the EVOLAND project, CESBIO has developed and released under Apache 2.0 sentinel2_superresolution, a tool that takes as input a L1C or L2A (Theia format) Sentinel-2 product and outputs 10 of the most useful bands (namely B2, B3, B4, B5, B6, B7, B8, B8A, B11, B12) at 5-meter resolution. It is very simple to use:
$ sentinel2_superesolution -v -i SENTINEL2A_20200808-105933-164_L2A_T31TCG_C_V2-2/ -o results/ -roi 300160.000 4590400.000 304000.000 4594240.000
Et voilà!
Red Edge band composition (B7, B6, B5) of a detail of Sentinel-2 image of 2020.08.08 of tile 31TCG,bicubic zoom (left) and 5-meters and output of sentinel2_superresolution (right). BackstoryHere at CESBIO, we released in 2022 the Sen2Venµs dataset, tailored for the training of SISR models that bring common bands of Venµs and Sentinel-2 at 5-meter resolution, that we gathered during a phase-0 study for the Sentinel-HR mission (add link). In 2022, we then worked together with Thales and MEOSS in the frame of one year ITT project for ESA, starting to explore the possibilities of the Sen2Venµs dataset for the super-resolution of Sentinel-2 with good performances. In 2023, we then joined the consortium of the EVOLAND project, a HORIZON Europe project from the European Commission aiming at designing future and enhanced Copernicus products for 2030, based on new missions, new data and new algorithms. CESBIO is responsible for the improved resolution sub-task, aiming at providing methods to improve the spatial, temporal and spectral resolution of satellite data for downstream product prototypes.
How it worksIf SISR is to be part of the processing of future Copernicus products, it will be applied to tenths of thousands of products, and therefore the computational cost should be as limited as possible. We therefore selected a lightweight and relatively shallow network known as Cascading Residual Network (CARN), and parameterized it with as few blocks as possible in order to reduce its processing cost (selected model only has 2.5M parameters).The network has been trained to jointly process all 10 bands at once, up-sampled at 10-meter resolution. Training is achieved by using the Sen2Venµs dataset complemented with B11 and B12 patches. In order to workaround the lack of 5-meter Venµs reference for B11 and B12, training makes use of two loss terms, one at full resolution for all bands except B11 and B12, and the other specifically targeted at B11 and B12 and operating at lower resolution through Wald protocol.
The network is pre-trained with simulated data (from Venµs reference patches) for 20 epochs. We found that this pre-training already gives consistent results with respect to pre-training on real data, as shown in the following figure.
Comparison between different pre-training method. From left to right: bicubic up-sampling, L1 loss on real data, L1 loss on separated high and low spatial frequencies of real data, L1 loss on simulated data, and Venµs reference.The best network from pre-training is then fine-tuned with adversarial (GAN) training for 10 additional epochs while monitoring the BRISQUE score on the validation set to select best model. This fine-tuning results in minor quality improvement, interestingly mostly benefiting the 20-meter bands, as shown in the following figure:
Comparison between pre-trained and fine-tuned models. Performances assessmentAssessing performances of SISR network trained with the Sen2Venµs dataset is a challenging task, as already identified in the earlier work with Thalès and MEOSS, because the dataset has a lot of residual geometric and radiometric discrepancies between both satellite images which impairs traditional IQ metrics such as PSNR and SSIM. We first measure the radiometric consistency of each band with respect to the input Sentinel-2 image, over our testing set. Here we can observe that all bands have a RMSE below 0.005 for the training on simulated data (red bars), whereas training with L1 loss on real data or even with the more advanced HR/LR loss incur radiometric distortion.
Radiometric consistency with respect to input Sentinel-2 imagesThe next and more difficult question is how much high resolution details are actually injected by the algorithm. The first thing we can do is to measure the RMSE on high spatial frequency content of the signal. Since this measure will be very sensitive to geometric distortion, we do it on simulated data. This highlights a moderate improvement for 10-meter bands and a large improvement for 20-meter band, which is consistent with the visual assessment.
RMSE on high spatial frequencies measured on simulated data from the testing set.Finally we can have a look at what happens in Fourier domain. We can observe that the super-resolved image populates Fourier domain in twice the extent of the initial signal, which shows that super-resolution actually restores higher spatial frequencies with respect to bicubic up-sampling.
From left to right: FFT transform of bicubic-upsampled B7, super-resolved B7, and difference between both (red means higher FFT magnitude on super-resolved image). Push the enhance button!The sentinel2_superresolution can easily be installed with pip and should be straightforward to use. We have made the following estimates for processing time for a whole Sentinel-2 product, which is even achievable without a GPU !
CPU (1 core) CPU (8 cores) GPU (A100) L1C 6 hours 1 hour 6 minutes L2A 5 hours 50 minutes 5 minutes In the frame of EVOLAND, we are also working on getting the Sentinel-2 super-resolution algorithm running in OpenEO, and open source code for that should be released very soon. Stay tuned!
We are looking forward to see how this tool will be used by the downstream product prototypes of EVOLAND. Along with Thalès and MEOSS, we already demonstrated a clear interest for the Water Bodies Detection task, especially with the super-resolution of the SWIR bands (B11 and B12). We are also planning to integrate the tool as an on-demand processing in GEODES. Feedback is also welcome.
CreditsThis work was partly performed using HPC resources from GENCI-IDRIS (Grant 2023-AD010114835)
This work was partly performed using HPC resources from CNES.
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9:00
À pied ou à vélo, partez à l'aventure dans le Parc Naturel Régional du Perche !
sur Makina CorpusL’application Rando Perche fait peau neuveUtilisateur historique de Geotrek depuis 2019, le Parc Naturel Régional du Perche a récemment migré sa pla
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L’offre de données patrimoniales : quoi de « neuf » ?
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNL’IGN affiche depuis plusieurs années une volonté de cartographier l’anthropocène afin de mieux comprendre et analyser les changements du territoire. C’est avec cet objectif en tête que l’IGN s’est lancé dans une démarche de valorisation du patrimoine national ancien afin de pouvoir visualiser les évolutions du territoire sur la durée. -
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L’offre de données patrimoniales : quoi de « neuf » ?
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9:00
Générer un fichier PMTiles à partir d'un MBTiles
sur Makina CorpusExemple de conversion d’une base de tuiles vectorielles MBTiles du Plan Cadastral Informatisé vers le format PMTiles (Protomaps).
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5:18
Blanchissement des coraux et suivi satellitaire par la NASA
sur Cartographies numériques
Source : NOAA confirms 4th global coral bleaching event (NOAA’s Coral Reef Watch)Le monde connaît actuellement un événement mondial de blanchissement des coraux, selon les scientifiques de la NOAA. Il s'agit du quatrième événement mondial jamais enregistré et du deuxième au cours des dix dernières années.
Le stress thermique lié au blanchissement, tel que surveillé et prédit par le Coral Reef Watch (CRW) de la NOAA, continue de s'étendre à travers les bassins de l'Atlantique, du Pacifique et de l'océan Indien. La surveillance du stress thermique est basée sur des données de température de surface de la mer de 1985 à nos jours. Les données proviennent des satellites de la NOAA et de ses partenaires.
Carte montrant l'extension de la zone d'alerte au blanchissement des coraux du 1er janvier 2023
Carte montrant l'extension maximale de la zone d'alerte au blanchissement des coraux par satellite d'une résolution de 5 km du Coral Reef Watch de la NOAA, du 1er janvier 2023 au 10 avril 2024. Cette figure montre les régions du monde qui ont connu des niveaux élevés de stress thermique marin (alerte au blanchiment niveaux 2 à 5) qui peuvent provoquer un blanchissement et une mortalité des coraux à l'échelle du récif.
au 10 avril 2024 (crédit image : © NOAA)« De février 2023 à avril 2024, un blanchissement important des coraux a été documenté dans les hémisphères nord et sud de chaque grand bassin océanique », a déclaré Derek Manzello, Ph.D., coordinateur NOAA CRW.
Depuis début 2023, un blanchissement massif des récifs coralliens a été confirmé sous les tropiques, notamment en Floride aux États-Unis, dans les Caraïbes, au Brésil dans le Pacifique tropical oriental (y compris Mexique, Salvador, Costa Rica, Panama et Colombie), dans la Grande barrière de corail d'Australie, de vastes zones du Pacifique Sud (notamment Fidji, Vanuatu, Tuvalu, Kiribati, Samoas et Polynésie française), dans la mer Rouge (y compris le golfe d'Aqaba), dans le golfe Persique et le golfe d'Aden. La NOAA a également reçu la confirmation d'un blanchissement généralisé dans d'autres parties du bassin de l'océan Indien, notamment en Tanzanie, au Kenya, à Maurice, aux Seychelles, à Tromelin, à Mayotte et au large de la côte ouest de l'Indonésie.
« À mesure que les océans du monde continuent de se réchauffer, le blanchissement des coraux devient de plus en plus fréquent et grave », a déclaré Manzello. « Lorsque ces événements sont suffisamment graves ou prolongés, ils peuvent provoquer la mortalité des coraux, ce qui nuit aux personnes qui dépendent des récifs coralliens pour leur subsistance.» Le blanchissement des coraux, en particulier à grande échelle, a un impact sur les économies, les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et bien plus encore, mais cela ne signifie pas nécessairement que les coraux vont mourir. Si le stress à l’origine du blanchissement diminue, les coraux pourront se rétablir et les récifs pourront continuer à fournir les services écosystémiques dont nous comptons tous.
« Les prévisions des modèles climatiques pour les récifs coralliens suggèrent depuis des années que les impacts du blanchissement augmentent en fréquence et en ampleur à mesure que l'océan se réchauffe », a déclaré Jennifer Koss, directrice du programme de conservation des récifs coralliens (CRCP) de la NOAA. Pour cette raison, le NOAA CRCP a intégré des pratiques de gestion basées sur la résilience, a mis l'accent sur la restauration des coraux dans son plan stratégique de 2018, et a financé une étude des National Academies of Sciences, qui a conduit à la publication des Interventions de 2019 pour augmenter la résilience des Récifs coralliens.
Koss a déclaré : « Nous sommes en première ligne dans la recherche, la gestion et la restauration des récifs coralliens, et mettons en œuvre de manière active et agressive les recommandations du rapport d'interventions 2019. »
La canicule de 2023 en Floride a été sans précédent. Elle a commencé plus tôt, a duré plus longtemps et a été plus grave que n’importe quel événement précédent dans cette région. Au cours de l’événement de blanchissement, la NOAA a beaucoup appris en s’engageant dans des interventions visant à atténuer les dommages causés aux coraux. À travers le programme Iconic Reefs, la NOAA a fait des progrès significatifs pour compenser certains des impacts négatifs du changement climatique mondial et des facteurs de stress locaux sur les coraux de Floride, notamment en déplaçant les pépinières de coraux vers des eaux plus profondes et plus fraîches et en déployant des parasols pour protéger les coraux dans d'autres zones.
Cet événement mondial nécessite une action mondiale. L'Initiative internationale sur les récifs coralliens (ICRI), que la NOAA copréside, et ses membres internationaux partagent et appliquent déjà des actions de gestion basées sur la résilience et les enseignements tirés des vagues de chaleur marines de 2023 en Floride et dans les Caraïbes. L'ICRI et ses membres contribuent à faire progresser les interventions et la restauration des coraux face au changement climatique en finançant la recherche scientifique sur les meilleures pratiques de gestion et en mettant en œuvre son plan d'action.
Le programme de conservation des récifs coralliens de la NOAA est un partenariat entre plusieurs bureaux et programmes de la NOAA qui rassemble l'expertise pour une approche multidisciplinaire de la compréhension et de la conservation des écosystèmes des récifs coralliens.
Depuis le 15 décembre 2023, le Coral Reef Watch de la NOAA propose un système révisé de catégories de stress thermique pour le blanchiment des coraux pour son produit Bleaching Alert Area. Les accumulations extrêmes de stress thermique lié au blanchissement des coraux en 2023, dans plusieurs régions du monde, en particulier dans l’océan Pacifique tropical oriental et dans la Grande Caraïbe, qui ont été confirmées par des observations sur site, ont nécessité l’introduction de niveaux d’alerte supplémentaires au blanchissement. Ce développement est une amélioration du système original qui utilisait uniquement les niveaux d'alerte de blanchiment 1 et 2. Les nouveaux niveaux d'alerte 3 à 5 fournissent des détails supplémentaires importants lorsque l'ampleur du stress thermique extrême dépasse le seuil des conditions de niveau d'alerte 2.
Accès aux données du Coral Reef Watch (CRW) de la NOAA. Les données de surveillance du stress thermique par satellite sont fournies à l'échelle mondiale sur une grille de 5 km et de manière actualisée (tous les 7 jours). Les cartes renseignent sur les zones d'alerte, les hospots, les anomalies, les tendances et perspectives.
Pour compléter
« Blanchissement des coraux : description du phénomène et causes identtifiées » (Wikipedia)
« Environnement : le blanchissement des coraux va-t-il tuer les océans ? » (TV5 Monde)
« Coraux : en Australie, le blanchissement a atteint 98 % de la Grande Barrière » (Le Monde)
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Incident en cours
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur l'ensemble des Géoservices depuis 12h22 -
14:23
Incident en cours (Résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur l'ensemble des Géoservices depuis 12h22
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7:30
Thèse de Doctorat en Géographie : Portrait de Théo Martin
sur GeomatickUne thèse de doctorat en géographie est une aventure enrichissante! La géomatique se pratique dans de nombreuses disciplines et divers secteurs d’activités. A travers ce post, on présente la géomatique dans le monde de la recherche scientifique avec Théo Martin, Docteur en Géographie. Ses recherches de thèse portaient sur la… Continuer à lire →
L’article Thèse de Doctorat en Géographie : Portrait de Théo Martin est apparu en premier sur GEOMATICK.
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7:00
[Equipe Oslandia] Quy Thy, ingénieur SIG
sur OslandiaChaque mois, nous avons le plaisir de vous présenter un membre de l’équipe, aujourd’hui c’est Quy Thy qui a répondu à nos questions
Ingénieur de l’ENSG -Ecole Nationale des Sciences Géographiques, une école qui forme les géomaticiens, Quy Thy poursuit son cursus avec une thèse au laboratoire LASTIG de l’IGN sur la détection du vandalisme cartographique. Elle a pour objectif de réaliser une étude des jeux de données collaboratives sur OSM et d’identifier des potentielles erreurs volontaires, notamment grâce au machine learning, une technologie encore peu utilisée dans le domaine cartographique.
[Lire son article de vulgarisation sur Geotribu]
Après sa thèse, elle effectue 1 an de post-doc dans le laboratoire IFSTTAR – Institut français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux où elle développe un plugin QGIS pour aider au déblaiement des déchets suite à un ouragan à Saint-Martin et aux Antilles.
« J’ai connu Oslandia pendant ma thèse sur le carto-vandalisme, j’étudiais les données mais également les contributeurs OSM, et Oslandia avait publié des travaux sur la classification automatique de ces derniers. J’ai gardé l’entreprise dans ma tête et comme je n’avais pas envie de continuer dans le monde de la recherche, j’ai postulé ! »
Quy Thy est ingénieur SIG chez Oslandia depuis 2021
Ses projets emblématiquesQuy Thy a contribué à la mise en place de la Géoplateforme de l’IGN, une infrastructure publique qui permet aux utilisateurs de s’échanger des données, les partager, les héberger et d’accéder aux services de l’IGN comme « Remonter le temps » jusqu’ici accessible sur Géoportail. L’objectif est de migrer ces services sur la Géoplateforme. « J’ai développé des script permettant de vérifier les données qui entrent et de les traiter pour les mettre en base de données »
Quy Thy a également travaillé sur le Projet STC – Suivi des Trains Commerciaux pour la SNCF dont l’objectif est de détecter les déformations sur les rails, à partir de capteurs placés sur les trains.
Ses technologies de prédilection
« Les capteurs remontent beaucoup de données, nous avons intégré un programme développé en Python avec les librairies Pandas et Numpy qui permettent d’identifier les anomalies et de préconiser des actions de maintenance « .Python, SQL
Sa philosophiePlus que le côté technique, j’aime me dire que les projets réalisés servent un objectif utile et pertinent pour l’humain. Ce que je fais répond à un besoin, je me sens utile.
Oslandia en 1 motOuverture au sens open source mais aussi ouverture à d’autres valeurs notamment sur le fonctionnement de l’entreprise !
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5:19
Les dépenses militaires dans le monde à partir des données du SIPRI
sur Cartographies numériquesL'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) est un institut indépendant dédié à la recherche sur les conflits, les armements, le contrôle des armements et le désarmement. Créé en 1966, le SIPRI fournit des données, des analyses et des recommandations, basées sur des sources ouvertes, aux décideurs politiques, aux chercheurs, aux médias et au public intéressé. Chaque année, il fournit un rapport sur les tendances concernant les dépenses militaires mondiales.
1) Une augmentation continue des dépenses militaires mondiales depuis 2009
Le rapport publié en avril 2024 fait apparaître une hausse des dépenses militaires mondiales pour la neuvième année consécutive. Celles-ci ont atteint un niveau record de 2 443 milliards de dollars en 2023. Pour la première fois depuis 2009, les dépenses militaires ont augmenté dans les cinq régions géographiques définies par le SIPRI, avec des augmentations particulièrement importantes enregistrées en Europe, en Asie, en Océanie et au Moyen-Orient. Les dépenses militaires mondiales augmentent dans un contexte de guerre, de tensions croissantes et d’insécurité.
« L'augmentation sans précédent des dépenses militaires est une réponse directe à la détérioration mondiale de la paix et de la sécurité », a déclaré Nan Tian, ??chercheur principal au programme de dépenses militaires et de production d'armes du SIPRI. « Les États donnent la priorité à la force militaire, mais ils risquent de se retrouver dans une spirale action-réaction dans un paysage géopolitique et sécuritaire de plus en plus instable. »
Lire le communiqué de presse en français
Télécharger le rapport du SIPRI en anglais
2) Des écarts notables selon les pays
Les cinq plus gros dépensiers en 2023 sont les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Inde et l’Arabie Saoudite, qui représentent à eux seuls 61 % des dépenses militaires mondiales. Les dépenses militaires de la Russie ont augmenté de 24 % pour atteindre un montant estimé à 109 milliards de dollars en 2023, soit une augmentation de 57 % depuis 2014, année de l’annexion de la Crimée par la Russie. En 2023, les dépenses militaires de la Russie représentent 16 % des dépenses totales du gouvernement et son fardeau militaire (dépenses militaires en pourcentage du Produit Intérieur Brut) s’élève à 5,9 % du PIB. L’Ukraine est le 8ème plus grand dépensier en 2023, avec une hausse de 51 % de ses dépenses militaires, s’élevant à 64,8 milliards de dollars. Les États-Unis restent le plus grand dépensier de l’OTAN, mais les membres européens augmentent leur part En 2023, les dépenses militaires des 31 membres de l’OTAN s’élèvent à 1 341 milliards de dollars, soit 55% des dépenses militaires mondiales. Les dépenses militaires des États-Unis ont augmenté de 2,3 % pour atteindre 916 milliards de dollars en 2023, ce qui représente 68 % du total des dépenses militaires de l'OTAN. L’augmentation des dépenses militaires de la Chine entraîne celle de ses voisins. Les dépenses militaires de Taïwan ont également augmenté de 11 % en 2023 pour atteindre 16,6 milliards de dollars. Guerre et tensions au Moyen-Orient alimentent la plus forte hausse des dépenses de la dernière décennie. Les dépenses militaires d’Israël – les deuxièmes plus importantes de la région après celles de l’Arabie saoudite – ont augmenté de 24 % pour atteindre 27,5 milliards de dollars en 2023. Cette augmentation des dépenses est principalement due à l’offensive militaire d’ampleur menée à Gaza en réponse à l'attaque du Hamas dans le sud d’Israël en octobre 2023.
Dépenses militaires par pays en 2023 exprimées en part du PIB (source : SIPRI)
3) Base de données sur les dépenses militaires
La base de données du SIPRI fournit les dépenses militaires depuis 1949, permettant une comparaison des dépenses militaires entre pays et selon différents modes de calcul (en monnaie locale en prix courants, en dollars américains à taux de change constants, en part du PIB, en part par habitant, en part des dépenses publiques...)Rang
Country
Evolution
Dépenses en %
militaires ($),2023 2022–23
2014–23 2023
2014
Part des dépenses mondiales (%), 2023
2023 2022?
1 1
United States
916 2.3
9.9 3.4
3.7
37
2 2
China
[296] 6.0
60 [1.7]
[1.7]
[12]
3 3
Russia
[109] 24
57 [5.9]
[4.1]
[4.5]
4 4
India
83.6 4.2
44 2.4
2.5
3.4
5 5
Saudi Arabia
[75.8] 4.3
–18 [7.1]
[11]
[3.1]
Sous-total Top 5
1?481 . .
. . . .
. .
61
6 6
United Kingdom
74.9 7.9
14 2.3
2.2
3.1
7 7
Germany
66.8 9.0
48 1.5
1.1
2.7
8 11
Ukraine
64.8 51
1?272 37
3.0
2.7
9 8
France
61.3 6.5
21 2.1
1.9
2.5
10 9
Japan
50.2 11
31 1.2
1.0
2.1
Sous-total Top 10
1?799 . .
. . . .
. .
74
11 10
South Korea
47.9 1.1
34 2.8
2.5
2.0
12 12
Italy
35.5 –5.9
31 1.6
1.3
1.5
13 13
Australia
32.3 –1.5
34 1.9
1.8
1.3
14 19
Poland
31.6 75
181 3.8
1.9
1.3
15 15
Israel
27.5 24
44 5.3
5.6
1.1
Sous-total Top 15
1?974 . .
. . . .
. .
81
16 14
Canada
27.2 6.6
49 1.3
1.0
1.1
17 17
Spain
23.7 9.8
42 1.5
1.3
1.0
18 16
Brazil
22.9 3.1
–12 1.1
1.3
0.9
19 28
Algeria
18.3 76
59 8.2
5.5
0.7
20 21
Netherlands
16.6 14
56 1.5
1.2
0.7
21 20
Taiwan
16.6 11
56 2.2
1.8
0.7
22 23
Türkiye
15.8 37
59 1.5
1.9
0.6
23 22
Singapore
13.2 1.4
27 2.7
3.0
0.5
24 26
Mexico
11.8 –1.5
55 0.7
0.5
0.5
25 27
Colombia
10.7 1.4
20 2.9
3.1
0.4
26 33
Iran
10.3 0.6
34 2.1
2.1
0.4
27 25
Indonesia
9.5 –7.4
29 0.7
0.8
0.4
28 32
Sweden
8.8 12
63 1.5
1.1
0.4
29 30
Norway
8.7 3.5
49 1.6
1.5
0.4
30 24
Pakistan
8.5 –13
13 2.8
3.1
0.3
31 38
Denmark
8.1 39
108 2.0?c
1.1
0.3
32 31
Kuwait
7.8 –8.8
14 4.9
3.6
0.3
33 29
Greece
7.7 –17
51 3.2
2.4
0.3
34 34
Belgium
7.6 5.2
44 1.2
1.0
0.3
35 46
Finland
7.3 54
92 2.4
1.5
0.3
36 37
Switzerland
6.3 2.9
28 0.7
0.6
0.3
37 36
Oman
5.9 0.1
–34 5.4
8.9
0.2
38 35
Thailand
5.8 –6.5
0.6 1.2
1.4
0.2
39 40
Romania
5.6 –4.7
95 1.6
1.3
0.2
40 43
Chile
5.5 4.9
4.8 1.6
2.0
0.2
Sous-total Top 40
2?264
. . . .
. .
93
Monde
2?443 6.8
27 2.3
2.4
100
Pour compléter
ACLED
Le projet Armed Conflict Location & Event Data (ACLED) collecte, géolocalise, cartographie et analyse les données concernant les conflits dans le monde. L’ACLED a pour objectif de saisir les formes, les acteurs, les dates et les lieux de la violence politique et des manifestations. Les données, très régulièrement mises à jour, sont fournies par pays et par continent. Voir ce billet de présentation. [www.acleddata.com]
Uppsala Conflict Data Program (UCDP)Le Département de recherche sur la paix et les conflits (UCDP) de l'Université d'Uppsala recense toutes les formes de violence organisée (guerres, violences de gangs, attentats-suicides, fusillades de masse) depuis 1975.
[https:]]
Base de données sur la piraterie maritimeDepuis 1978, la National Geospatial-Intelligence Agency (NGA) recense les incidents liés à la piraterie maritime à l'échelle mondiale. Cette base de données est constituée à partir des messages envoyés par les navires menacés (Anti-Shipping Activity Messages). [https:]]
Base de données mondiale sur le terrorismeLa Global Terrorism Database (GTD) est une base de données open source contenant des informations sur les événements terroristes dans le monde de 1970 à 2020. La GTD comprend des données systématiques sur les incidents terroristes nationaux et internationaux qui se sont produits au cours de cette période, avec maintenant plus de 200 000 cas répertoriés. [https:]]
Lien ajouté le 17 juin 2024
Articles connexesRôle prépondérant des armes nucléaires dans un contexte géopolitique qui se détériore
— Sylvain Genevois (@mirbole01) June 17, 2024
Parution du SIPRI Yearbook 2024
(Stockholm International Peace Research Institute) [https:]] pic.twitter.com/2UMkR8vMe3
L'Indice de paix mondiale est en baisse depuis plusieurs années
Cartes et données sur le terrorisme dans le monde (de 1970 à nos jours)
La carte, objet éminemment politique. L'annexion de quatre territoires de l'Ukraine par la Russie
Cartographier les dommages subis par les populations civiles en Ukraine (Bellingcat)
Le brouillage et l'usurpation de signaux GPS participent de nouvelles formes de guerre électronique
Mesurer le rayonnement des grandes puissances à travers leurs réseaux diplomatiques
Une carte animée des opérations militaires en Europe pendant la 2nde Guerre mondiale
Les ventes d'armes des Etats-Unis et de la de la Russie (1950-2017)
Les pays bénéficiaires de l'aide américaine depuis 1945
La géographie et les cartes : des outils pour faire la guerre ? (France Culture)
Comment cartographier la guerre à distance ?
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Se déplacer en ville : quatre siècles de cartographie des transports en commun à Boston
sur Cartographies numériques
Le Leventhal Map & Education Center propose une très belle exposition en ligne sur la cartographie des transports en commun à Boston : Getting around Town. Four Centuries of Mapping Boston in Transit. L'exposition est organisée par Steven Beaucher, auteur du livre Boston in Transit (MIT Press). Elle associe les propres collections de Beaucher aux vastes fonds du Leventhal Center et de la Boston Public Library.Les documents présentés permettent de suivre l'évolution des systèmes de transport en commun qui ont transporté les gens autour de Boston, relié les quartiers et façonné les géographies vécues par des générations de Bostoniens. Les cartes documentent les changements de ces réseaux de transport en commun et montrent également comment ces systèmes ont influencé la croissance de la ville. L'occasion de découvrir de très belles "transit maps" et de suivre toute l'histoire ayant conduit à la réalisation de la MBTA (Massachusetts Bay Transportation Authority) du Grand Boston, y compris à travers des projets non réalisés.
Les étapes de l'exposition :
- Établir des réseaux
- Des réseaux pour une ville en croissance
- Le premier métro américain
- Création des trains de banlieue
- Des améliorations sans précédent
- Vers un contrôle public
- Une période de nouveauté
- Outils de navigation personnels : des années 1820 à 1970
- Lignes de transport en commun non construites
- Possibilités non réalisées
Découvrir un plan des transports en commun de Boston datant de 1927 à travers une collection d'affiches.
Les éducateurs du Leventhal Center K-12, en collaboration avec le Boston Private Industry Council, ont embauché des élèves des écoles publiques de Boston pour créer le contenu de cette exposition. Les étudiants ont appris comment l'information devient géospatiale en la reliant à des lieux géographiques, et comment elle est utilisée pour créer des visualisations basées sur des cartes à l'aide d'un système d'information géographique (SIG). Les étudiants se sont entraînés à interpréter et à évaluer des cartes basées sur des données. Ils ont rencontré des professionnels qui utilisent des cartes SIG dans leur travail. Enfin, ils ont utilisé la plateforme numérique ArcGIS Online pour créer leurs propres cartes des transports en commun à Boston.
Michael Chowdhury a produit une carte des zones adaptées aux piétons. Benjamin Bouchat a cherché à réaliser une carte du trajet le plus joli et le plus sûr de Boston. Makaya Vicks a réalisé une carte des lieux où de nombreuses agressions ont eu lieu de janvier à mi-mars 2023.
Les zones de danger sur les itinéraires de transport en commun à Boston (source : Boston Public Library)
Une carte réalisée par Gideon Neave, étudiant à la Boston Latin School, prend en compte le temps de trajet (en bleu) et le revenu du ménage (en rouge), et montre que les personnes ayant moins de revenus sont souvent soumises à des temps de trajet plus longs.
Temps de trajet et revenu des ménages (source : Boston Public Library)
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L'histoire par les cartes : l'histoire de la rénovation urbaine de Boston depuis les années 1920
Environnement et justice dans les paysages anthropisés. Une exposition virtuelle du Leventhal Center
Bouger les lignes de la carte. Une exposition du Leventhal Map & Education Center de Boston
America transformed : une exposition cartographique organisée par le Leventhal Map & Education Center Itinéraires piétons et aménités urbaines à Boston. Le projet Desirable Streets du MIT
Explorer la cartographie des réseaux de transports publics avec des données GTFS
Cartographie en temps réel des transports publics
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10:30
Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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10:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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10:30
Explorer la répartition spatiotemporelle des piqûres de tiques sur les humains en France : la température moyenne comme indicateur du risque acarologique
sur CybergeoParmi les maladies à transmissions vectorielles, les maladies à tiques (dont la Borréliose de Lyme) sont celles dont la fréquence des cas est en constante augmentation. L’Europe et l’Amérique du Nord sont particulièrement concernées dans les régions tempérées. Comme il existe une saisonnalité des piqûres de tiques, plus de signalement en été, moins en hiver, nous nous sommes demandés s’il existait des marqueurs climatiques permettant de connaître le début de la saison du risque acarologique pour en informer le public. Grâce à programme de sciences participatives de l’INRAe, CiTIQUE, 22 000 cas géolocalisés en France de piqûres de tiques sur des humains ont été collectés, entre juillet 2017 et avril 2020. Ces signalements ont été appairés avec les conditions météorologiques (issues des bases Météo-France et Dark Sky) qui régnaient au lieu et à la date de chacune des piqûres signalées. Parmi toutes les variables analysées, la température quotidienne moyenne est le meilleur indicateur....
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10:30
Bernard Lahire, 2023, Les structures fondamentales des sociétés humaines, Paris, La Découverte, Collection sciences sociales du vivant, 970 p.
sur CybergeoL’ouvrage de Bernard Lahire est d’importance, par son volume, par son érudition qui en fait une véritable "somme" scientifique, et par sa position originale réaffirmant en la substantialisant la liaison entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Il faut admirer le courage de l’auteur, qui mobilise un vaste corpus de données pour aller souvent à contre-courant des idées plus fréquemment reçues en sciences sociales, et identifier des éléments de savoirs cumulables pour construire une sociologie faite d’universaux et de lois. Je ne prétends pas faire ici la recension que mérite cet ouvrage, quant à ce qu’il représente en termes d’apport à la science sociologique, d’autres plus qualifiés s’en chargeront, et sa dimension et sa construction rendraient difficile autant qu’injuste une proposition de résumé. Chacune de ses trois grandes parties offre cependant une lecture qui sera du plus grand intérêt pour les géographes. La première partie "Des sciences sociales et des lois"...
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10:30
Improving the perfomance of commercial mapping on the web : proposals for the web site of the French Forest Authority
sur CybergeoIn 1999 the Internet was used for the first time as a marketing medium by the ONF (France’s National Forest Office) to sell timber from state- and locally-owned forests. Using a search engine, this site enables visitors to locate items corresponding to their requests (species, available volume,...). The only map proposed by the ONF is a document indicating roughly the felling location. It seemed appropriate to suggest the addition of an atlas allowing sellers to increase the visibility of the products on sale and visitors to rationalize their purchases. Is the result more efficient? A questionnaire is provided for Cybergeo readers.
Keywords: geomatics, Internet, wood sale, applied cartography, ONF -
10:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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10:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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10:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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10:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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10:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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9:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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9:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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9:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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9:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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9:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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9:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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9:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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8:43
Lyon Métropole Habitat : un SIG qui joue sur toute la gamme
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDepuis 2009, l’organisme devenu Lyon Métropole Habitat a développé un fort intérêt pour le SIG. Basés sur l’ensemble des solutions ArcGIS, de nombreux outils servent quotidiennement en interne et à l’extérieur de LMH. Lyon Métropole Habitat (LMH) est né en 2016 de la partition de l’OPAC du Rhône qui s’est séparé en deux entités afin de s’adapter à la nouvelle organisation territoriale de la Métropole. Premier bailleur public de la Métropole, avec plus de 33.400 logements sociaux, LMH accueille plus de 65.000 locataires occupants, dont près de 6.20 0 vivent dans des résidences spécialisées ou des logements adaptés comme des résidences pour personnes âgées ou logements étudiants… Aussi aménageur, l’organisme s’est fixé pour objectif de produire 450 nouveaux logements par an à partir de 2026. Toutes ces activités supposent de maîtriser de nombreuses données territoriales, tant pour le suivi du patrimoine que la prospection et les études préalables aux nouveaux projets.
Retrouvez la suite de cette enquête dans le magazine SIGMAG N°40
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7:02
Festival Printemps des cartes (5e édition du 23 au 26 mai 2024)
sur Cartographies numériquesLe Festival Printemps des cartes organise sa 5e édition du 23 au 26 mai 2024 à Montmorillon.
Invité d’honneur 2024 : Le Comité français de cartographie
Programme du festival Printemps des cartes 2024 :La cartographie pour comprendre...
Le Printemps des Cartes est un festival de médiation scientifique autour de la cartographie et de toutes les représentations géographiques, ouvert à toutes et à tous ! Le festival rassemble pendant 4 jours habitants, curieux de tous âges, citoyens, publics scolaires (du primaire à l’Université), associations, simples usagers, créateurs et passionnés de cartes ! Toutes et tous, nous utilisons des cartes dans notre quotidien : citoyens, habitants, collectivités, élus, dessinateurs, enseignants, chercheurs, cartographes, géographes, astrophysiciens, démographes, historiens, écrivains, urbanistes, géologues, sculpteurs, aménageurs, collectionneurs, romanciers, philosophes, archéologues, plasticiens, biologistes, randonneurs, aventuriers... Organisé depuis 2018 en collaboration, par l’Université de Poitiers, la Maison des Jeunes et de la Culture Claude Nougaro de Montmorillon et l’Espace Mendès France de Poitiers. Le Printemps des cartes n’a pas choisi de poser ses valises à Montmorillon au hasard. Située dans le département de la Vienne, cette commune de plus de 6 000 habitants, traversée par la Gartempe, est le berceau des cartes Rossignol qui ont longtemps orné les murs des écoles françaises. Aujourd’hui, Montmorillon est connue à travers la « Cité de l’écrit et des métiers du livre », un centre ancien regroupant des librairies indépendantes proposant d’innombrables ouvrages et créations artistiques, ainsi que de nombreux cafés et restaurants conviviaux.
...et faire le monde
Apprendre, comprendre et dessiner le monde dans lequel nous vivons au travers des cartes géographiques, le monde physique de l’environnement, les espaces sociaux. Les cartes sont des outils parfaits d’échanges et de débats sur les territoires, leur langage est intemporel et universel. La cartographie est un équilibre entre objectivité et subjectivité et se compose de trois éléments indissociables :
1. Les techniques méthodes de conception réalisation de cartes artisanales/industrielles ; numériques/manuelles, données numériques, GPS objets connectés...
2. L’approche artistique Sensibilités et subjectivités, codes esthétiques, graphiques et culturels…
3. La rigueur scientifique Mesurer et découvrir la Terre, les objets physiques, ainsi que les représentations et les traitements de phénomènes géographiques, géophysiques, sociaux, environnementaux...
Liens ajoutés le 16 mai 2024
???? Heureux de pouvoir présenter ce nouveau projet dans le cadre du @Printemps_carte. L'oie de Meurthe-et-Moselle, le renard de l'Orne et tous mes ZooDépartements vous attendent du 23 au 26 mai à Montmorillon (86).
— Lucas Destrem ??? (@LucasDestrem) May 16, 2024
?? Le (super) programme : [https:]] pic.twitter.com/sk4bTwFUD5Heureux de participer au Printemps des cartes 2024 avec une table ronde à Montmorillon (samedi 25 mai à 17h) consacrée à la thématique :
— Sylvain Genevois (@mirbole01) May 16, 2024
"Que cache le blanc des cartes ?"
Avec @geo_in_geo, @XemartinLaborde, @AlandcoC [https:]] pic.twitter.com/xO0t0zbUcfArticles connexes
Festival Printemps des cartes (4e édition, 11-14 mai 2023) « Dépassons les frontières »
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Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l'ère numérique
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L'histoire par les cartes : l'Atlas historique mondial de Christian Grataloup en partenariat avec la revue L'Histoire
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11:00
Mappery: Cookie Cutter (literally)
sur Planet OSGeoErik spotted this in a thrift shop.
“Best thrift store find of the year: #MapsintheWild cookie cutter (or: clip irl function). I’ll accept the #mapswithoutnewzealand issue. Wouldn’t be more than a crumb anyway!”
MapsintheWild Cookie Cutter (literally)
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7:18
? of Rafah’s Buildings Destroyed
sur Google Maps ManiaBloomberg has analysed satellite imagery of the Palestinian city of Rafah and determined that Israel has damaged or destroyed about 32% of the region's buildings.In How the Israel-Hamas War has Reshaped Rafah in Gaza Bloomberg presents a satellite image of the Palestinian city. As you scroll through the article a layer is superimposed on top of this satellite view to show buildings which have
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20:59
Climate Trace, une plateforme pour visualiser et télécharger des données sur les émissions de gaz à effet de serre (GES)
sur Cartographies numériquesLe portail Climate Trace identifie les principales sources d'émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde et fournit des estimations indépendantes concernant la quantité d'émissions de chacune. La base de données englobe les émissions d'origine humaine provenant des installations (centrales électriques, aciéries, navires, raffineries de pétrole) et d'autres activités émettrices (engrais, déforestation, incendies de forêt). Outre les grandes zones d'émission par région, la plateforme permet de visualiser plus de 352 millions de foyers actifs à l'échelle mondiale.
Les données sur les émissions Climate TRACE sont gratuites et accessibles au public en téléchargement ou via son API. Chaque package téléchargeable comprend les émissions annuelles au niveau national par secteur et par type de gaz à effet de serre entre 2015 et 2022, avec les sources d'émissions, leur propriété ainsi que le degré de confiance ou d'incertitude lorsque ces données sont disponibles. Les gaz couverts comprennent le dioxyde de carbone, le méthane et le dioxyde d'azote.
Les données proviennent des satellites, de différentes données de télédétection ainsi que de données publiques et commerciales supplémentaires. Climate TRACE regroupe des organisations à but non lucratif qui souhaitent dresser un inventaire commun, ouvert et accessible des émissions de gaz à effet de serre. Cet ensemble de données peut être très utile et constitue un bon exemple du Big Data, où des groupes indépendants issus d'organismes gouvernementaaux, d'universités ou d'entreprises privées se réunissent pour produire une ressource sur un sujet important.
Joli atlas pour un triste bilan de @ClimateTRACE pour l’“Atmosphere”: #30DayMapChallenge n°18. 56 milliards de tonnes équivalent CO2 émises en 2021 par les secteurs de l'énergie, l’agriculture, l’industrie,... Une double page à lire dans @Epsiloon_mag #19 [https:]] pic.twitter.com/kMSsdAXT25
— Léa Desrayaud (@Lea_Des) November 18, 2023
J'ai réalisé cette carte grâce à une technique de représentation 3D appelée "Raymarching",
— Eliott Morgensztern (@EMorgensztern) April 23, 2024
à partir de la base de donnée EDGAR de la Commission Européenne : [https:]]
Articles connexes1/4
— Pep Canadell (@pepcanadell) May 15, 2024
Global spatially explicit carbon emissions from land-use change over the past six decades (1961–2020)
Pleased to see a new global model on land use change and carbon cycle has joined the pool of global models capable of estimating LUC C fluxes. [https:]] pic.twitter.com/4rGv2EP0NY
Les plus gros émetteurs directs de CO? en France
Climate Change Explorer, un outil cartographique pour visualiser les projections climatiques
Qualité de l'air et centrales thermiques au charbon en Europe : quelle transition énergétique vraiment possible ?Calculer le bilan carbone de nos déplacements aériens
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?
Rapport du Giec 2021 : le changement climatique actuel est « sans précédent »
Comment le changement climatique a déjà commencé à affecter certaines régions du monde
Quels sont les États qui ont le plus contribué au réchauffement climatique dans l’histoire ?
Atlas climatique interactif Copernicus
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17:21
Evolutions à venir sur les types d'utilisateurs ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLes types d'utilisateurs ArcGIS sont aujourd'hui la manière de disposer d'une identité et de pouvoir accéder à certaines capacités et applications dans votre SIG ArcGIS. Les capacités du système ArcGIS ainsi que vos usages évoluant, Esri travaille à rationaliser l'accès à ces capacités ArcGIS pour chaque utilisateur et annonce de prochaines mises à jour des licences associées à ces types d'utilisateurs.
Les capacités d'ArcGIS sont traditionnellement accessibles via plusieurs produits, applications, extensions et add-ons, tous avec différents niveaux de licence, de tarification et de droits.
À compter de juin 2024, Esri met à jour le modèle de licence des types d'utilisateur vers six types d'utilisateurs basés sur des rôles qui offrent un accès étendu aux capacités, applications et services du système ArcGIS.
Voici quelques détails sur les licences par type d'utilisateur, résumées dans le tableau suivant :2023 et avant 2024 et au-delà Mobile Worker Mobile Worker Afficher et mettre à jour les entités dans ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise, ainsi que dans le bundle des apps mobiles (Field Apps Bundle). Le type d'utilisateur Mobile Worker conserve ses capacités existantes, notamment l'accès aux applications de terrain, et intègre toutes les capacités du type d'utilisateur Contributor.
2023 et avant 2024 et au-delà Creator Creator Afficher, modifier et créer du contenu et des applications dans ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise.
GIS Professional Basic
Inclut tout ce qui concerne le Creator ainsi qu’ArcGIS Pro Basic.Le type d'utilisateur Creator fusionne avec le type d'utilisateur GIS Professional Basic. Il donne désormais accès à ArcGIS Pro Basic et à d'autres applications auparavant vendues séparément, notamment ArcGIS Image for ArcGIS Online1 et ArcGIS Excalibur2.
1 Disponible avec ArcGIS Online uniquement2 Disponible avec ArcGIS Enterprise uniquement3 Extensions ArcGIS Pro incluses avec le Professional Plus : ArcGIS 3D Analyst, ArcGIS Data Reviewer, ArcGIS Geostatistical Analyst, ArcGIS Image Analyst, ArcGIS LocateXT, ArcGIS Network Analyst, ArcGIS Publisher, ArcGIS Spatial Analyst et ArcGIS Workflow Manager.
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En savoir plus
Pour en savoir plus sur ces évolutions, vous pouvez consulter la page Web des types d'utilisateurs ArcGIS. Vous pouvez également consulter les matrices détaillées des types d’utilisateurs ArcGIS sur le site de la Géo-Communauté.
Licences auparavant vendues séparément
Avec ces évolutions des types d'utilisateurs, les bundles, applications et extensions de types d'utilisateurs suivants deviendront exclusivement disponibles via les types d'utilisateurs répertoriés ci-dessus :- ArcGIS Pro Basic licence additionnelle
- ArcGIS Pro Standard licence additionnelle
- ArcGIS Pro Advanced licence additionnelle
- Essential Apps Bundle
- Field Apps Bundle
- Office Apps Bundle
- ArcGIS Field Maps
- ArcGIS Workforce
- ArcGIS Survey123
- ArcGIS QuickCapture
- ArcGIS Collector (Windows)
- ArcGIS Mission Manager
- ArcGIS Excalibur
- ArcGIS GeoBIM
- ArcGIS Image for ArcGIS Online proposera l’hébergement d'images avec le type d'utilisateur Creator, tandis que l'analyse d'images nécessitera le type d'utilisateur Professional ou supérieur.
Se préparer à la mise à jour
Pour les organisations ArcGIS Online :
Avec la mise à jour d’ArcGIS Online de juin 2024, votre organisation recevra des mises à jour automatiques des types d'utilisateurs, y compris de nouvelles capacités et applications basées sur vos types d'utilisateurs actuels. Vos types d'utilisateurs existants et vos licences additionnelles pour les produits désormais inclus dans les mises à jour resteront fonctionnels jusqu'à votre prochain renouvellement de souscription annuelle. Cela signifie que vos utilisateurs ne seront pas affectés et pourront continuer à utiliser ArcGIS comme ils le faisaient auparavant.
?Pour les organisations ArcGIS Enterprise :
Les types d'utilisateurs mis à jour pour ArcGIS Enterprise seront disponibles à l'achat et seront reflétés dans les devis de renouvellement à partir de juin 2024. Les types d'utilisateurs mis à jour seront disponibles dans ArcGIS Online avec la mise à jour de juin 2024 et dans ArcGIS Enterprise lors de la mise à niveau vers la version 11.4, dont la disponibilité est prévue en novembre 2024.
Pour les utilisateurs d’ArcGIS Pro :
Étant donné qu'ArcGIS Pro peut être administré via ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise, les mises à jour seront reflétées dans leurs versions respectives.
D'autres communications seront faites d'ici juin 2024 pour apporter des éléments complémentaires. En attendant, vous pouvez découvrir ces nouveaux types d’utilisateurs depuis cette page.
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11:18
Les SDKs ArcGIS Maps for Native Apps passent en version 200.4
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Les SDKs ArcGIS Maps for Native Apps sont les SDKs qui permettent de développer des applications natives (desktop ou mobile) implémentant les capacités de cartographie 2D/3D, d'analyse spatiale, de collecte et de saisie de données en connecté/déconnecté, ... en utilisant les environnements de développement .NET, Java, Kotlin, Qt, Swift et bientôt Flutter. Depuis quelques jours, la version 200.4 de ces SDKs ArcGIS Maps for Native Apps est disponible.
Cette version 200.4 propose de nombreuses évolutions comme le support des formulaires intelligents, l'affichage de couches au format OGC 3D Tiles, l'ajout de nouvelles capacités de snapping dans l'éditeur de géométrie, la mise à jour de l'API d'agrégation, ... Cette mise à jour est également l'occasion de rappeler la dépréciation du SDK Java et la sortie prochaine de la bêta du SDK Flutter. Vous retrouverez tous les détails sur l'ensemble des nouveautés de cette version 200.4.
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11:00
Mappery: Arab Islands in Reflection
sur Planet OSGeoStan Carey shared this mirror map.
“Mirrors in the shape of the Aran Islands at Connemara Airport, alongside Tim Robinson’s map for lo-fi comparison (below)”
MapsintheWild Arab Islands in Reflection
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9:04
The American Home Values Map
sur Google Maps ManiaHome Values in America is a dot density map showing the self-reported value of homes across the whole United States.The map shows home values across the United States using data from the U.S. Census Bureau's 2018-2022 American Community Survey (ACS). The ACS is a large-scale survey that gathers information about the American population every year.The colored dots on the map
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2:00
Paul Ramsey: Cancer 4
sur Planet OSGeoCancer is a mind fuck.
I mean, it’s a body fuck too, obviously, but the early experience for me has been of weird gyrations of mental health and mood with each passing day.
The first thing I did was the first thing everyone does – look up all the different probabilities of five year survival, because that’s what is at the top of the Google search.
With a stage two diagnosis (hard to know if that’s actually what I have, though) Google says I have a 10% chance of dying over the next five years.
That feels like… a lot? A scary amount.
But wait, here’s an fact – my odds of dying just in the ordinary course of affairs over the next five years are about 4.5%.
Does that stop me from being 1000% more terrified, on a daily basis, since receiving my diagnosis? No it does not.
A good deal of that terror, I think, is that cancer promises a patient a long and painful interaction with a medical system that has only destructive rear-guard actions at hand to stop it. Cut things out; kill it with poison; zap it with radiation. These procedures all leave a body worse for wear, and if they don’t work… they bring you back and do some more of them.
My great grandfather died while rolling a ball on the lawn bowling green in his late 80s. Massive stroke, he died doing something he loved and was dead before he hit the ground. Floyd Ramsey hit the mortality jackpot.
Naturally, I would also like to hit that jackpot. Cancer says, “not so fast, you might have a different life experience ahead of you”.
It would be a little too pat to say that getting a diagnosis starts you off on the stages of grief, because that implies some orderly process to the mental evolution. I am not progressing linearly through the stages of grief, so much as visiting them randomly, over and over, in an emotional shuffle mode.
Some days are denial days. Some days are acceptance days. Some days are bargaining days.
I told my councillor last week that “I only feel OK to the extent that I am dissociative”, and that seems to still hold true. I am at my most together when I have fully distracted myself from the diagnosis. I’m not sure if this counts as “taking one day at a time”. Probably not.
Talk to you again soon, on the other side, inshalla.
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23:32
A recap of the 128th OGC Member Meeting, Delft, The Netherlands
sur Open Geospatial Consortium (OGC)Two records were broken in Delft this March: not only was OGC’s 128th Member Meeting our biggest ever – with over 300 representatives from industry, government, and academia attending in-person (and over 100 virtual) – but the meeting also saw a record number of motions for votes on new Standards, highlighting the very productive activities undertaken by the OGC community in recent months.
Held in Delft, Netherlands from 25-28 March, 2024, OGC’s 128th Member Meeting brought together global standards leaders and geospatial experts looking to learn about the latest happenings at OGC, advance geospatial standards, and see what’s coming next. Hosted by TU Delft and sponsored by Geonovum with support from GeoCat and digiGO, the overarching theme for the meeting was GeoBIM for the Built Environment.
As well as the many Standards and Domain Working Group meetings, the 128th Member Meeting also included a Land Administration Special Session, a Geospatial Reporting Indicators ad hoc, a Data Requirements ad hoc, the OGC Europe Forum, an Observational Data Special Session, two Built Environment sessions subtitled The Future of LandInfra and What Urban Digital Twins Mean to OGC, a public GeoBIM Summit, a Quantum Computing ad hoc, and the usual Monday evening reception & networking session and Wednesday night dinner.
The dinner was held at the historic Museum Prinsenhof Delft, former residence of William of Orange, and – grimly – where he was assassinated. On a lighter note, during the dinner Ecere Corporation, represented by Jérôme Jacovella-St-Louis, received an OGC Community Impact Award for their tireless work in driving OGC Standards forward. Congratulations Ecere and Jérôme!
Attendees of the Wednesday night dinner at OGC’s 128th Member Meeting.Also during the meeting members of the OGC GeoPose and POI SWGs in collaboration with the Open AR Cloud team and XR Masters, and support from Geonovum demonstrated interoperable AR browsers. The two AR browsers (one native app, MyGeoVerse by XR Masters, and spARcl, a WebXR-based browser) were able to share/see the same POIs while being geolocalized using the Augmented City Visual Positioning Service (VPS). The VPS receives requests from (and returns) ‘GeoPoses’ to any OGC-compliant app that has implemented the GeoPose standard. The project details are described on this page and captured in this two minute video on YouTube.
In tandem with the theme of GeoBIM, two other technology areas stood out during the meetings: Data Spaces, and the transition from OGC Web Services to OGC APIs.
Data SpacesThere has lately been a dramatic increase in the number of discussions on Data Spaces, both in and outside of OGC, as the concept becomes more commonplace in European projects and policy. As per the European Union Data Spaces Support Centre, a Data Space is defined as “an infrastructure that enables data transactions between different data ecosystem parties based on the governance framework of that data space.” In other words, the “space” in a Data Space defines a context for which the data are useful: a container, governance, and access. Given the ubiquitous use of geospatial data, directly and indirectly, an understanding of the Data Space ecosystem may be key to participate in emerging data infrastructures.
OGC Web Services to OGC API transitionThe full set of capabilities offered by the OGC Web Services Standards (e.g., Web Map Service (WMS), Web Feature Service (WFS), etc.) is now reflected in OGC API Standards that have either been published, are approaching final approval vote, or are being actively developed. Over the coming months, OGC will establish a process and resources to aid in the transition to the more modern Standards, while ensuring that the user community recognizes that the legacy web services are still functional and valuable.
Friso Penninga, CEO of Geonovum, opens the week with an introduction to Geonoum and Delft. Opening SessionThe week opened with a welcome from Friso Penninga, CEO of Geonovum, who outlined not only the work of Geonovum, but also the culture of Delft. Following this, Prof. Jantien Stoter of 3Dgeoinfo, TU Delft highlighted activities at TU Delft in the meeting theme area and previewed Wednesday’s GeoBIM Summit. Pieter van Teeffelen of digiGO then presented a Dutch platform for digital collaboration in the built environment. Finally, Jeroen Ticheler of GeoCat explained challenges in social welfare and the work of the GeoNetwork to address these challenges.
Next, it was time to settle a long-running dispute in OGC: who has the better chocolate, Switzerland or Belgium? After a blind taste-test, the audience voted Belgium as the winner. Is the debate now settled? Only time – and perhaps our taste buds – shall tell.
The chocolate contest was followed by a demonstration of the Netherlands Publieke Dienstverlening Op de Kaart (PDOK) geodata platform, which integrates a number of published and draft OGC API Standards.
Special tribute was then paid to two instrumental figures in OGC’s history who passed away in November 2023: Jeff de la Beaujardiere (OGC Gardels and Lifetime Achievement Awards recipient) and Jeff Burnett (former OGC Chief Financial Officer).
Prof. Jantien Stoter of 3Dgeoinfo, TU Delft, offered a preview of Wednesday’s GeoBim Summit during the Opening Session. Today’s Innovation, Tomorrow’s Technology, and Future DirectionsAs always, the popular Today’s Innovation, Tomorrow’s Technology, and Future Directions session runs unopposed on the schedule so that all meeting participants can attend. At this Member Meeting, the session was presented by Marie-Françoise Voidrot and Piotr Zaborowski of OGC’s Collaborative Solutions and Innovation Program (COSI). The session focused on several projects that OGC is participating in and are developing capabilities that will be of use to all members. Many of these projects are sponsored by the European Union to advance interoperable science and data management and are supporting OGC resources such as the OGC RAINBOW registry, GeoBIM integration, and learning and developer resources, such as the Location Innovation Academy.
Piotr Zaborowski, Senior Director, of OGC’s Collaborative Solutions and Innovation Program, presents some of the European Union funded projects in which OGC is involved. Meeting Special Sessions
OGC Members can access the presentations and a recording from the session on this page in the OGC Portal. An overview of some of the European projects highlighted during the session, entitled European Innovation, Global Impact, was published on the OGC Blog last year.The Land Administration Special Session was dedicated to updating OGC membership on the progress of Land Administration activities amongst members and in ISO/TC 211, where the Land Administration Domain Model (LADM) is managed. A new Land Administration Domain Model Standards Working Group (SWG) is being considered to create Part 6 of LADM: the encoding of Parts 1-5 in one or more formats. OGC Members can access the presentations and a recording here (Session 1) and here (Session 2) in the OGC Portal.
Geospatial Reporting Indicators have been discussed in the OGC Climate Resilience Domain Working Group (DWG) in the context of Land Degradation. However, the means to exchange indicator information reporting the degree of land degradation (or influencing factors) is not standardized in the community. OGC members are therefore proposing a new SWG to develop such standardized reporting indicators, possibly as extended functionality of work in Analysis Ready Data (ARD). OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
An ad hoc session on Geospatial Data Requirements was held to assess the chartering of a new SWG. The purpose of this proposed SWG is to develop a Standard for describing what geospatial data a project or task needs to collect, store, analyze, and present to achieve the project objectives. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The OGC Europe Forum met on Tuesday with presentations focused on Data Spaces: understanding the European Commission principles of data spaces and how OGC members can engage in the topic. The Forum featured speakers from the International Data Spaces Association (IDSA), ISO/TC211, and the European Commission’s Joint Research Centre (JRC) as well as an open panel discussion. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
Peter van Oosterom, from TU Delft and the co-chair of the OGC Land Administration DWG, presents during the Land Administration Special Session.The Observational Data Special Session was organized to identify the various OGC Working Groups that are building Standards or assessing the collection & use of observational data. The session clarified the commonalities between these WGs so they can be considered in future development of observational data Standards. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
Two sessions were held to discuss and prioritize the next steps for OGC activities concerning standardization in the Built Environment. The first of these sessions focused on the future development of the LandInfra suite of Standards: whether priority should be made on new encodings, new Parts, or other tasks. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The second Built Environment session considered the topic of what Urban Digital Twins mean to OGC. Presentations on human engagement as sensors and the place for digital twins in data spaces were followed by a preview of the OGC Urban Digital Twins Discussion Paper and a panel of OGC specialists to discuss where Urban Digital Twins are most important in OGC. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal.
The public GeoBIM Summit emphasized the theme of this meeting: there is a great amount of continuity between the geospatial and Building Information Modeling (BIM) communities and their respective technologies and practices. Numerous rapid presentations highlighted activities using OGC and BIM Standards and use-cases for interoperability. OGC Members can access the presentations and a recording on this page in the OGC Portal. Presentations and recordings will soon be made available to the public on the GeoBIM Summit event page.
The Quantum Computing ad hoc session included open discussion from OGC Members working with or researching the application of quantum computing technology on geospatial issues. Future ad hoc meetings are planned to move towards the development of an OGC Quantum Computing Working Group.
Closing PlenaryThe Closing Plenary normally includes two sessions: an open discussion of Important Things suggested by members, followed by motions, votes, and presentations from members to advance the work of the Consortium. However, with the Member Meeting being compressed down to four days (as Friday was a regional holiday) the Important Things discussion was not held. As such, I opened the Closing Plenary with a rapid, 7-minute summary of the entire meeting week, which included Slides and content from a large number of the week’s Working Group sessions, available to OGC Members on this page in the OGC Portal. The Closing Plenary included a record number of motions for votes on new Standards, highlighting the very productive activities of OGC members in recent months.
Thank youOur 128th Member Meeting was our biggest yet. As always, it’s a pleasure to see hundreds of OGC Members get together to discuss, collaborate, and drive technology and standards development forward. Once again, a sincere thank you to our members for investing their time and energy, as well as their dedication to making OGC the world’s leading and most comprehensive community of location experts.
Be sure to join us at Centre Mont-Royal in Montreal, Canada, June 17-21, 2024, for our 129th Member Meeting. Registration is open now on ogcmeet.org. Sponsorship opportunities remain available – contact OGC for more info.
To receive a digest of the latest OGC news in your inbox every two weeks, be sure to subscribe to the OGC Newsletter.The post A recap of the 128th OGC Member Meeting, Delft, The Netherlands appeared first on Open Geospatial Consortium.
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16:39
Training deep neural networks for Satellite Image Time Series with no labeled data
sur Séries temporelles (CESBIO)The results presented in this blog are based on the published work : I.Dumeur, S.Valero, J.Inglada « Self-supervised spatio-temporal representation learning of Satellite Image Time Series » in IEEE Journal of Selected Topics in Applied Earth Observations and Remote Sensing, doi: 10.1109/JSTARS.2024.3358066.
In this paper, we describe a self-supervised learning method to train a deep neural network to extract meaningful spatio-temporal representation of Satellite Image Time Series (SITS). The code associated to this article is also available.This work is part of the PhD conducted by Iris Dumeur and supervised by Silvia Valero and Jordi Inglada. In the last few years, the CESBIO team has developed machine learning models which exploit Satellite Image Time Series (SITS). For instance, the blog « End-to-end learning for land cover classification using irregular and unaligned satellite image time series » presents a novel classification method based on Stochastic Variational Gaussian Processes.
Context and IntroductionWith the recent launch of numerous Earth observation satellites, such as Sentinel 2, a large amount of remote sensing data is available. For example, the Sentinel 2 mission acquires images with high spatial resolution (10 m), short temporal revisit (5 days), and wide coverage. These data can be exploited under the form of Satellite Image Time Series (SITS), which are 4-dimensional objects with temporal, spectral and spatial dimensions. In addition, SITS provide critical information for Earth monitoring tasks such as land use classification, agricultural management, climate change or disaster monitoring.
In addition, due to SITS specific acquisition conditions, SITS are irregular and have varying temporal sizes. Indeed, as detailed in this blog, the areas located on different orbital paths of the satellite have different acquisition dates and have a different revisit frequencies, causing respectively the unalignment and irregularity of SITS. Finally, Sentinel 2 SITS are affected by different meteorological conditions (clouds, haze, fog, or cloud shadow). Therefore, pixels within a SITS may be corrupted. Although validity masks are provided, incorrectly acquired pixels may be wrongly detected. In short, the development of models adapted to SITS requires to:- Utilize the 4D temporal, spectral, and spatial information
- Deal with SITS irregularity and unalignement
- Ignore wrongly detected cloudy pixels
Moreover, while Deep Learning (DL) approaches have shown great performances in remote sensing tasks, these models are data greedy. In addition, building large labeled datasets is costly. Therefore, the training of DL models on large geographic and temporal scales is constrained by the scarcity of labels. Moreover, self-supervised learning has achieved amazing performance in other domains, such as image processing or natural language processing. Self-supervised learning is a branch of unsupervised learning in which the model is trained on a task generated by the data. In other words, the labels needed to supervise the task are generated thanks to the data. For example, in natural language processing, as illustrated in the following image, one common self-supervised pre-training task consists in training the model to recover masked words.
Example of a Masked Language Model self-supervised training task (read upward)Self-supervised learning can be used to pre-train a model on a large unlabeled dataset. Notably, during pre-training, the model learns representations of the input data, which are then used by a decoder to perform the self-supervised task. In a second phase, these latent representations can be used for various supervised tasks, denoted downstream tasks. In this case, as illustrated in the following image, a downstream classifier is trained on top of the latent representations generated by the pre-trained model.
Description of the link between self-supervised pre-training and supervised downstream taskWhen the self-supervised pre-training is successful:
- The pre-trained model provides latent representations that are relevant for a various set of downstream tasks
- If the downstream task lacks of labeled data to train a Deep Neural Network (DNN) from scratch, loading a pre-trained model is expected to improve the performance.
Considering all of the above, we propose a new method, named U-BARN (Unet-Bert spAtio-temporal Representation eNcoder).
We present two main contributions:- A new spatio-temporal architecture to exploit the spatial, spectral and temporal dimensions of SITS. This architecture is able to handle irregular and unaligned annual time series.
- A self-supervised pre-training strategy suitable for SITS
Then, the quality of the representations is assessed on two different downstream tasks: crop and land cover segmentation. Due to the specific pre-training strategy, cloud masks are not required for the downstream tasks.
Method U-BARN architectureAs described in the previous image, U-BARN is a spectro-spatio-temporal architecture that is composed of two successive blocks:
- Patch embedding : which is composed of a spatial-spectral encoder (a Unet) that processes independently each image of the SITS. No temporal features are extracted in this block.
- Temporal Transformer : which processes pixel-level time series of pseudo-spectral features. No further spatial features are extracted in this block.
The details of the U-BARN architecture are given in the full paper. We have used a Transformer to process the temporal dimension, as it enables to process irregular and unaligned time series while being highly parallelizable. Lastly, the latent representation provided U-BARN has the same temporal dimension as the input SITS.
Self-supervised pre-training strategyInspired by self-supervised learning techniques developed in natural language processing, we propose to train the model to reconstruct corrupted images from the time series. As shown in the next figure, during pre-training, a decoder is trained to rebuild corrupted inputs from the latent representation. The way images are corrupted is detailed on the full paper.
A reconstruction loss is solely computed on corrupted images. Additionally, to avoid training the model to reconstruct incorrect values, a validity mask is used in the loss. If the pixel has incorrect acquisition conditions, the pixel is not used in the loss. We want to emphasize that the validity mask is only used in the loss reconstruction. Therefore, the validity mask is not needed for the supervised downstream tasks. Lastly, an important pre-training parameter is the masking rate, i.e., the number of corrupted images in the time series. Increasing the number of corrupted image, complicate the pre-training task.
Experimental setup DatasetsThree Sentinel 2 L2A datasets constituted of annual SITS are used:
- A large scale unlabeled dataset to pre-train U-BARN with the previously defined self-supervised learning strategy. This dataset contains data from 2016 to 2019 over 14 S2 tiles in France. The constructed unlabeled dataset is shared on zenodo : 10.5281/zenodo.7891924.
- Two labeled datasets are used to assess the quality of the pre-training. We perform crop (PASTIS) and land cover (MultiSenGE) segmentation.
In all three datasets, the Sentinel 2 products are processed to L2A with MAJA. For these data-sets, only the four 10 m and the six 20 m resolution bands of S2 are used.
Experimental setupThe conducted experiments are summarized in the following illustration.
Illustration of the conducted experiments. The loop means that the SITS encoder weights are updated during the downstream task. The red crossed-out loop indicates that the weights are frozen during the downstream task.In the downstream tasks, the representations provided by U-BARN are fed to a shallow classifier to perform segmentation. The proposed shallow classifier architecture is able to process input with varying temporal sizes. We consider two possible ways to use the pre-trained U-BARN:
– Frozen U-BARN: U-BARNFR corresponds to the pre-trained U-BARN whose weights are frozen during the downstream tasks. In this configuration, the number of trainable parameters is greatly reduced during the downstream task.
– Fine-tuned U-BARN: U-BARNFT is the pre-trained U-BARN whose weights are the starting points for training the downstream tasks.
To evaluate the quality of the pre-training, we integrate two baselines:
– FC-SC: We feed the shallow classifier (SC) with features from a channel-wise fully connected (FC) layer. Although the FC layer is trained during the downstream task, if the U-BARN representations are meaningful, we expect U-BARNFR to outperform this configuration.
– U-BARNe2e: The fully supervised framework U-BARNe2e, where the model is trained from scratch on the downstream task (end-to-end (e2e)). When enough labelled data are provided, we expect U-BARNe2e to outperform U-BARNFR . The fully-supervised architecture is compared to another well known fully-supervised spectro-spatio-temporal architecture on SITS: U-TAE.
Results Results of the two downstream segmentation tasksModel Nber of trainable weights F1 PASTIS F1 MSENGE FC-SC 14547 0.509 0.323 U-BARN-FR 13843 0.618 0.356 U-BARN-FT 1122323 0.816 0.506 U-BARN-e2e 1122323 0.820 0.492 U-TAE 1086969 0.803 0.426
First, as expected, U-BARNFR outperforms FC-SC, showing that the features extracted by U-BARN are meaningful for both segmentation tasks. Second, we observe that in the MultiSenGE land cover segmentation task, the fine-tuned configuration (U-BARNFT) outperforms the fully-supervised one (U-BARNe2e). Nevertheless, when working on the full PASTIS labeled dataset, in contrast to MultiSENGE, we observe no gain from fine-tuning compared to the fully supervised framework on PASTIS. We assume that there may be enough labeled data for PASTIS task, to pre-train the model from scratch. Third, the results show that the newly proposed architecture is consistent with the existing baseline: the performance of the fully supervised U-BARN is slightly higher than that of U-TAE. Labeled data scarcity simulationWe have conducted a second experiment where the number of labeled data is greatly reduced on PASTIS. As expected, with a decrease in the number of labeled data, the models’ performances drop. Nevertheless, the drop in performance is different for the pre-trained architecture U-BARNFT, and the two fully-supervised architectures U-BARNe2eand U-TAE. Indeed, we observe that when the number of labeled data is small, fine-tuning greatly improves the performance. This experiment highlights the benefit of self-supervised pre-training in configuration when labeled data is lacking.
The F1 and mIoU as a function of the number of training data. NSITS is the number of SITS of PASTIS labelled dataset used to train the various configurations. The lower NSits, the less information provided to train the downstream task. When NSITS equals 150, this is approximately 13% of the labeled dataset. Supplementary resultsInvestigation of the masking rate influence, training and inference time as well as detailed segmentation performances are available in the full paper.
Conclusion and perspectivesWe have proposed a novel method for learning self-supervised representations of SITS. First, the proposed architecture’s performance is consistent with the U-TAE competitive architecture. Moreover, our results show that the pre-training strategy is efficient in extracting meaningful representations for crop as well as land cover segmentation tasks.
Nevertheless, the proposed method suffers from several limitations:
- The proposed architecture only processes annual SITS.
- The proposed architecture is less computationally efficient compared to the U-TAE, and further research should be done to reduce the number of operations in our architecture.
- The temporal dimension of the learned representation is the same as the input time series. In the case of irregularly sampled time series, the classifier in the downstream task must be able to handle this type of data.
Lastly, future work will focus on producing fixed-dimensional representations of irregular and unaligned SITS. Additionally, we intend to use other downstream tasks and integrate other modalities, such as Sentinel 1 SITS.
AcknowledgementsThis work is supported by the DeepChange project under the grant agreement ANR-DeepChange CE23. We would like to thank CNES for the provision of its high performance computing (HPC) infrastructure to run the experiments presented in this paper and the associated help.
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11:00
Mappery: Floor Puzzle Map
sur Planet OSGeoErik shared this great puzzle map.
“100 years of #RotaryInternational in the Netherlands celebrated with a biking marathon for charity through the country. Today”
MapsintheWild Floor Puzzle Map
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9:51
Sous les décombres
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (Unitar) a partagé l’analyse d’Unosat autour des dommages et des destructions de structures sur la bande de Gaza dans le cadre du conflit israélopalestinien. Basé sur de l’imagerie satellite très haute résolution collectée les 6 et 7 janvier, cette analyse compare des données depuis le 1er mai 2023 jusqu’au 26 novembre. Ces images ont aidé à identifier la destruction de plus de 22.000 bâtiments, 14.000 sévèrement endommagés et près de 33.000 endommagés moyennement. Au total, ce sont 69.147 structures touchées, soit environ 30% du patrimoine de la bande de Gaza. Pour une augmentation supérieure à 10.000 depuis l’image du 26 novembre. Le nombre de logements impactés s’élève à 93.800 sur cette zone. Une cartographie recense plus précisément la répartition des dommages par gouvernorat et par municipalité.
+ d'infos :
unitar.org
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9:21
The 2024 Cicadapocalypse
sur Google Maps Mania2024 is set to see the emergence of two large periodical cicada broods. Both Brood XIX (13-year cicada) and Brood XIII (17-year cicada), are expected to emerge together in 2024 for the first time since 1803. This double emergence has been nicknamed a "cicada-geddon" by some.Periodical cicadas are native to eastern North America. They spend most of their lives underground as nymphs, feeding
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20:38
Estimation du PIB agricole local (AgGDP) à travers le monde
sur Cartographies numériques
Source : Ru, Y., Blankespoor, B., Wood-Sichra, U., Thomas, T. S., You, L., and Kalvelagen, E., Estimating local agricultural gross domestic product (AgGDP) across the world, Earth Syst. Sci. Data, 15, 1357–1387, [https:]] , 2023.Le PIB agricole sur une trame de 10x10km² exprimé en dollar US 2010 (source : RU & al. 2020)
Les statistiques économiques sont fréquemment produites à un niveau infranational. Cependant, ces mesures peuvent manquer de précision pour permettre une analyse efficace des modèles de développement économique local et de l'exposition aux risques naturels. Le produit intérieur brut (PIB) agricole est un indicateur essentiel pour mesurer le secteur primaire, dont dépendent plus de 2,5 milliards de personnes pour leurs moyens de subsistance. Il constitue une source clé de revenus pour l'ensemble des ménages (FAO, 2021). Cet article désagrège les statistiques administratives nationales et infranationales du PIB agricole en un ensemble de données mondiales sur une maille d'environ 10 × 10 km pour l'année 2010 en y ajoutant des données satellites concernant la production végétale, la production animale, la pêche, la chasse et la foresterie. Pour illustrer l'utilisation de ce nouvel ensemble de données, l'article évalue l'exposition des zones ayant connu au moins une sécheresse extrême entre 2000 et 2009 à partir du PIB agricole, qui s'élève à environ 432 milliards USD vers 2010, avec près de 1,2 milliard de personnes vivant dans ces zones.
Cet ensemble de données est susceptible de fournir des informations importantes sur les variations locales de la production agricole et d'aider à identifier des lieux d'intérêt. Avec la fréquence et la gravité croissantes des risques naturels tels que les inondations, les sécheresses et les cyclones, les estimations socioéconomiques au niveau local jouent un rôle de plus en plus important dans la préparation des interventions en cas de catastrophe.
Les données sont disponibles sur le Development Data Hub de la Banque mondiale ( [https:]] ; l'IFPRI et la Banque mondiale, 2022)
Site pour télécharger les données maillées :
[https:]]Liens directs pour télécharger chaque fichier (au format TIFF) selon la grille à 5mn d'arc :
- Valeur de la production végétale mondiale
- Valeur de la production mondiale de la pêche
- Valeur de la production animale
- Valeur de la production forestière mondiale :
- PIB agricole mondial maillé (AgGDP)
Jeu de cartes disponible sur ResearchGate (en licence Creative Commons Attribution 4.0 International) pour comparer avec le PIB agricole local avec le détail des données ayant servi à le produire, à savoir : la production végétale, la production animale, la production de poissons en eau douce et la production de bois.
Pour compléter
Dans les zones urbaines, les chercheurs utilisent les sources d'émission lumineuse pour en inférer l'activité économique (avec des biais possibles dans la façon de mesurer) :
Global 1 km × 1 km gridded revised real gross domestic product and electricity consumption during 1992-2019 based on calibrated nighttime light data [Produit intérieur brut réel révisé et consommation d'électricité mondiale sur une grille de 1 km × 1 km entre 1992 et 2019, sur la base de données d'éclairage nocturne calibrées]
Kummu, M., Taka, M., Guillaume, J. Ha (2020). Gridded global datasets for Gross Domestic Product and Human Development Index over 1990-2015 [Ensembles de données mondiaux quadrillés pour le produit intérieur brut et l'indice de développement humain sur 1990-2015]. Dryade.
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Un Atlas de la PAC pour une autre politique agricole commune
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Les évolutions de l'Indice de Développement Humain (IDH) : vers un indicateur infranational ?
- Valeur de la production végétale mondiale
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16:01
Doit-on se méfier des cartes ethno-linguistiques ?
sur Cartographies numériques
Les cartes ethno-linguistiques ont connu un grand succès aux XIXe et XXe siècles pour délimiter des aires linguistiques et pour identifier des minorités à l'intérieur d'un Etat. Il s'agit souvent de cartes à contenus très politiques. Les cartes ethnographiques d'Emmanuel de Martonne, montrant la répartition des nationalités, ont joué par exemple un rôle important dans le remaniement des frontières nationales de l'Europe centrale au lendemain de la Première Guerre mondiale. L'ouvrage de Catherine Gibson Geographies of Nationhood examine l'essor fulgurant de la cartographie ethnographique au XIXe et au début du XXe siècle en tant que forme de culture visuelle et matérielle qui exprime des visions territorialisées de la nation. Établies le plus souvent à partir de la langue maternelle considérée comme principal critère d'appartenance éthnique lors des recensements, les cartes « ethnographiques » ont tendance à être chargées d’idéologie et de propagande nationaliste.
Pour autant, il peut être intéressant de dresser des cartes ethno-linguistiques pour mesurer des évolutions sur un temps long. Cela suppose de disposer de statistiques ethniques, ce qui fait débat en France. Pour des empires comme l'empire austro-hongrois où les minorités ethniques étaient très nombreuses, les historiens et les géographes disposent de séries statistiques à partir desquelles ils essaient de dresser des cartes. Deux géographes d'origine hongroise Károly Kocsis et Patrik Tátrai ont ainsi pu reconstituer l'évolution ethnique de la région Carpates-Pannonie de 1495 à 2011 :
Károly Kocsis - Patrik Tátrai, Changing Ethnic Patterns of The Carpatho-Panonnian Area, Third, revised and enlarged edition, 2015. [https:]]
Carte ethnique au 1:500 000 de la région Carpates-Pannonie en 2011 (source : Kocsis et Tátrai, 2015)
Cette carte satistique, téléchargeable en haute résolution, est d'une très grande précision. Elle est accompagnée de 8 cartes qui documentent l'évolution de la répartition ethnique de 1495 à 2011. Ces cartes ne sont pas sans poser des questions sur le plan des sources et des choix sémiologiques. Ces problèmes sont abordés dans le fil Twitter-X ci-dessous.Effectivement il faut toujours se méfier des cartes ethno-linguistiques qui essentialisent des réalités souvent plus complexes. On peut noter toutefois dans cet atlas l'intérêt de pouvoir comparer des dates différentes. Méthodo malgré tout à interroger [https:]] pic.twitter.com/obRyoyQYuh
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 15, 2024
Se pose aussi le pb de la distinction Ukrainiens/Rusyns, le nb de personnes s'identifiant comme Ruthènes ayant chuté au cours du XXe
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 15, 2024
Il sont indiqués en orange clair sur la carte par rapport aux Hongrois en orange foncé. Un choix de couleurs discutable [https:]] pic.twitter.com/uCwN1xEEAi
C'est ce genre de cartes qui a conduit à de lourdes erreurs, comme l'invasion de l'Ukraine par la Russie, arguant de la présence d'une population considérée comme ethniquement russe.
— Benoit Vaillot (@BenoitVaillot) April 15, 2024
La question de savoir s’il s'agit d’une langue à part entière, d’un dialecte ou plusieurs dialectes de l’ukrainien, est une querelle qui agite linguistes et nationalistes de diverses obédiences [https:]] .
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 15, 2024
Pour compléterLes Ruthènes sont le cauchemar des cartographes ayant une conception ethnique de l'identité nationale, ils ne savent jamais comment les catégoriser, et effectivement, certains les classent comme Ukrainiens... Même problème avec les Sorabes, les Polonais luthériens, etc.
— Benoit Vaillot (@BenoitVaillot) April 15, 2024
Károly KOCSIS, Patrik TÁTRAI, Contributions to the History of the Hungarian Ethnic Mapping La cartographie ethnique en Hongrie a une longue histoire si on la compare au reste de l'Europe. Cette abondance est due au fait que le bassin des Carpates, c'est-à-dire la Hongrie historique, est depuis les XVIe et XVIIe siècles l'une des régions les plus hétérogènes du continent du point de vue ethnique, linguistique et confessionnel. C’est la raison pour laquelle cette région est en proie à des tensions ethniques depuis la période des Lumières avec l’émergence d'une conscience nationale. Au cours des deux derniers siècles, la coexistence pacifique des peuples, typique du royaume médiéval hongrois, s'est progressivement transformée en une attitude hostile – principalement en raison des mouvements irrédentistes des minorités nationales. L'étude et la cartographie de ce mélange ethnique et de son hétérogénéité est devenue un facteur influençant le sort de millions de personnes. L'ouvrage vise à retracer l'histoire de ces activités de cartographie ethnique en Hongrie qui se sont déroulées avec une intensité variable au cours des siècles en fonction du contexte politique. Dans les « périodes de paix », ce type d'activités cartographiques servaient généralement à l'administration de l'État et à l'information du public, tandis que pendant les guerres mondiales et les négociations de traités de paix, elles visaient à sauvegarder l'intégrité territoriale du royaume hongrois historique ou au moins d'une partie de la zone ethnique hongroise (voir la fameuse "carte rouge" de Pál Teliki représentant les groupes ethniques par différentes couleurs et proportionnellement à leur nombre). En conséquence, un grand nombre de cartes ethniques ont été publiées au cours des périodes 1918-1920 et 1939-1945. Par la suite, dans les pays communistes – pour éviter l’émergence de tout conflit dans le bloc de l’Est – la cartographie ethnique a été interrompue pendant plusieurs décennies. Cependant, depuis 1989, avec la montée des rivalités ethniques, elle a pris un nouvel élan dans cette partie de l'Europe pour servir la recherche fondamentale et fournir des informations fiables à l'opinion publique nationale et internationale.
Daniel ZOLTÁN SEGYEVY, Carte Rouge 100. Teleki Pál vörös térképének hatástörténeti elemzése [Carte Rouge 100. Analyse historique de la carte rouge de Pál Teleki]L'article propose une étude critique de la "carte rouge" de Pál Teleki (1918). Outre une revue de littérature générale sur la cartographie ethnique, il traite de travaux antérieurs et postérieurs à cette carte Il aborde son processus de création, puis son impact politique et culturel dans une perspective internationale. L'article donne aussi des exemples nationaux et internationaux inspirés de cette carte qui a eu d'emblée une portée internationale.
Un ouvrage sur l'empire austro-hongrois agrémenté de cartes à télécharger en open access :
RUMPLER Helmut, SEGER Martin, Soziale Strukturen. Band IX, 2. Teilband: Die Gesellschaft der Habsburgermonarchie im Kartenbild. Verwaltungs-, Sozial-und Infrastrukturen. Nach dem Zensus von 1910. Die Habsburgermonarchie 1848?1918. [Structures sociales. Tome IX, 2ème partie : La société de la monarchie des Habsbourg en cartes. Administration, société et infrastructures d'après le recensement de 1910. La monarchie des Habsbourg 1848?1918]
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PostgreSQL sur Smartphone : Importer des données géographiques
sur GeomatickEn attendant l’implant cérébral, le plus petit support mobile pour gérer des données géographiques est le téléphone portable. Mais quelles sont les possibilités de gestion de données spatialisées depuis cet appareil ? Alors que j’étais en déplacement à l’étranger sans mon pc portable, je me retrouvai face à un problème.… Continuer à lire →
L’article PostgreSQL sur Smartphone : Importer des données géographiques est apparu en premier sur GEOMATICK.
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[Témoignage client] Émilie Bigorne, géomaticienne EPTB Loire
sur OslandiaÉmilie Bigorne est géomaticienne au sein de l’EPTB Loire, syndicat mixte qui couvre le bassin de la Loire et ses affluents.
L’EPTB Loire emploie environ 70 agents et fédère 50 collectivités adhérentes (Région, Départements et EPCI). L’organisme a en charge plusieurs missions : la gestion des ouvrages de protection contre les inondations, la gestion des digues des collectivités territoriales, la mise en oeuvre de programmes de prévention des inondations et le suivi et la gestion de la ressource en eau.
Administratrice de la base de données PostgreSQL / PostGIS, Émilie Bigorne garantit l’intégrité des données et fournit des outils aux agents dans le cadre de leurs missions.» J’ai travaillé avec Oslandia sur deux projets. En 2019, je me suis fait accompagner avec un audit de la base de donnée mise en place. Oslandia a pu me fournir des recommandations pour l’amélioration de la fluidité, des accès et de la configuration générale. Ils m’ont également donné des conseils dans le cadre du changement de version de PostgreSQL.
En 2023, nous avons collaboré pour mettre en place l’outil « QGIS Deployment Toolbet« . Au vu de l’augmentation des effectifs, je n’arrivais plus à maintenir QGIS sur les postes de travail. La mise en place de cet outil me permet aujourd’hui l’installation automatisée de QGIS ainsi que l’installation de raccourcis personnalisés en fonction du périmètre d’action géographique et des missions de chaque agent. Le paramétrage se fait automatiquement, y compris sur les postes de travail des agents qui ne sont pas présents sur le site d’Orléans.
QGIS Deployment Toolbet simplifie mon quotidien et celui des utilisateurs, c’est un gain de temps et d’énergie. Nous avons par ailleurs une meilleure utilisation de la base de données avec des outils plus maintenables.
Je ne passe plus mon temps à installer QGIS sur les postes des utilisateurs !
La collaboration avec Oslandia s’est vraiment très bien passée. A chaque étape, les personnes en face de moi étaient disponibles. J’ai appris énormément de choses sur QGIS et sa configuration, des petites choses annexes à ce qui était demandé initialement.
Les équipes ont su m’écouter pour répondre à mes besoins et être forces de proposition. Oslandia consacre du temps à la communauté libre, je trouve que c’est hyper intéressant, on sent un vrai intérêt pour le libre. Je suis également dans cet état d’esprit de partage de connaissances ! »
Plus d’informations sur QGIS Deployment Toolbet :
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6:30
Backdrop - the Ultimate Challenge
sur Google Maps ManiaBackdrop Backdrop is a map based game which is somewhat similar to the very popular GeoGuessr game. However in Backdrop instead of Google Maps Street View images you have to identify the locations depicted in famous paintings by some of history's greatest artists.In GeoGuessr you can stroll around in Street View to pick-up clues as to the location that you have been dropped in. In Backdrop if -
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Spikkin Scots
sur Google Maps ManiaThe Shetland Dialect map allows you to listen to examples of the Shetland Dialect spoken across the Shetland Isles. The Shetland Isles are the northernmost region of the United Kingdom, Shetland, positioned between Orkney, the Faroe Islands, and Norway. Due to the isolated geography of the Shetland Isles the Shetland dialect (also called Shetlandic or auld Shetland) has continued to
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2:00
Paul Ramsey: Cancer 3
sur Planet OSGeoA common refrain on my Facebook cancer support groups is that the first months after diagnosis can be among the most stressful. You know the least about the actual extent of your condition, but you simultaneously know for sure that your life is going to change a great deal, starting now.
It is also the first time for grieving.
In the worst case it is grieving actual mortality, the very real threat of the end. But even in a relatively low impact diagnosis like my (current) one, there is grief. It is the grief of lost futures, lost plans, lost self-image.
I am a person who runs and climbs and rows and goes on long walks and travels and teaches and speaks publicly. At least, I was. If all goes according to plan, there will eventually be a new me, who does some or many of those things. Maybe not all of them anymore, there is no predictability or control.
Last Christmas I took my family to Rome over the holidays. “No time like the present!” I said, little knowing how apt that would be. I’m glad for everything I have done with my family. Climbing mountains, scaling cliffs, travelling afar, and even the predictable summer trips to the beach.
Some of these adventures were quite hard, and in the moment I wondered to myself “what the heck were you thinking?” In the end, I regretted none of it, and we all have lifelong memories we share.
Before she was killed by cancer, Amy Ettinger wrote:
I’ve always tried to say yes to the voice that tells me I should go out and do something now, even when that decision seems wildly impractical … Money always comes back, but if you miss out on an experience, the opportunity may never come back.
I am trying to pack as much climbing, and eating out, and walks to the cafe, and evening date nights into my life as I can, before the start of treatment. It’s too late for anything big, but these are little things that bring me joy that may become harder to do, after.
My surgery date is set now, and the procedure will mark an abrupt decline and then the start of a long slow climb back up to whatever “new normal” my body can fashion from my reconfigured plumbing. Some people have great results, some people have terrible ones.
As always, there’s no way to know, the grey area is omnipresent, which is perhaps why I sound so morose.
Talk to you again soon, inshalla.
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23:28
Sean Gillies: Bear training weeks 1-8
sur Planet OSGeoThe first quarter of my season has been challenging. I've had to deal with injuries and other niggles, and I'm just starting to feel better when I run. Moving forward on fitness while not being able to run very much has been an interesting problem to work on.
As I mentioned in Preason running I started my 8 week block of interval workouts with nagging knee pain. This pain continued for 6 weeks. I dealt with it by alternating outdoor runs with low-impact sessions on an elliptical or stair-stepper machine. I did one outdoor session of hill intervals and one indoor session of stair-stepper intervals every week. By the end of the block, I was doing 36 minutes of hard uphill running, and 4 hours of easier running or stepping in a week. It's not where I want to be. At least I didn't have to skimp on the hard intervals. I'm satisfied with doing as much hard running as my knee allowed, and enjoy feeling more fit.
At the end of last year, I was determined to get some physical therapy and rehabilitate my ankles and feet. I've been visiting a local clinic once a month and have been diligent about doing the recommended exercises. The therapist says that I have good range of motion in my ankles, though there is an imbalance; my right ankle has excellent mobility while the left is only better than average. My bigger problem, in the therapist's view, was that my toes and feet are weak. I needed to build muscle so that I can do toe stands easily and lift my arches. So, I've been going to the gym to build muscle three times a week. I do sets of back squats (5 x 5) for overall strength, and then do sets (3 x 10) of single-leg calf raises on a step with a kettlebell, single-leg squats with toe taps using a barbell and band around my thighs, and single-leg deadlifts with dumbbells. The Three Amigos, as I've been calling these single-leg exercises, have been working for me. My feet and lower legs are stronger and their imbalances are getting ironed out. I feel almost equally good with the deadlifts now, wobbling just one time out of ten, at most, on my left leg. The therapist has me progressing to single-leg jumping now, and I'm feeling better balance with the new exercises, too.
Consistent strength training, conservative running, and changing the way I sit at work seem to have let my knee recover. I'm standing, sitting on a stool, and reclining more when I work, using a conventional office chair less, and at maximum height when I do.
A radiology visit in December revealed that I'm developing a bone spur on my right heel. I wonder if this is yet another symptom of imbalance in my feet and legs, more stress on my right foot caused by favoring my weaker left? I'm getting some consultation on this and meanwhile am icing regularly. Two weeks ago I had to stop running for 3 days to treat aggravation of my right sciatic nerve. It was a good reminder to be more diligent about stretching and foam rolling. Otherwise, I'm doing pretty well. Heart palpitations are behind me. I'm eating and sleeping well, keeping sinus infections at bay, and enjoying longer days and generally nice spring weather.
I'm grateful to be able to continue training and am looking forward to a productive block of tempo running.
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21:26
Le dessin du géographe n° 101. William Holmes et le Grand Canyon du Colorado
sur Les cafés géographiquesDans « les essentiels » de la Bibliothèque Nationale de France, se trouve un focus sur « L’Ouest, un mythe américain en image », par Jean-Louis Tissier et Jean-François Staszak, qui me permet d’introduire cette page. Commencé avec un portrait photographique de F.V. Hayden (un des 4 chefs d’expédition scientifique dans l’Ouest des Etats-Unis entre 1866 et 1879, avec C. L. King, G. M. Wheeler et J.W. Powell), il se termine par le formidable dessin suivant :
Fig.1 : Panorama du Grand canyon du Colorado depuis le Point Sublime, vers le sud, par William Holmes (1882), lithographie 50,5 x 84 cm (Source : BNF, Société de Géographie)
Cette image est certainement un des croquis panoramiques les plus connus de l’Ouest des États-Unis : le grand canyon du Colorado dessiné depuis le Point Sublime, du sommet du versant nord vers l’ouest. Le dessin original a dû être réalisé à la plume et au lavis d’encre sépia sur papier. Au vu des détails et des tracés de cet extraordinaire empilement de strates sédimentaires subhorizontales, on peut raisonnablement penser que le dessinateur William Holmes (1846-1933), qui fut le principal illustrateur de cette conquête scientifique de l’Ouest des États-Unis, a travaillé d’après une photographie pour produire une lithographie d’une telle précision picturale. Au droit du Point Sublime (2274 m), le Colorado coule à l’altitude de 774 m et c’est donc 1500 m de sédiments qui s’entassent depuis le précambrien dans une histoire géologique complexe.
Fig.2 : Vue aérienne de la partie centrale du Grand canyon du Colorado, à la verticale du Point Sublime, vers le sud, correspondant à la partie dessinée sur la figure 1 (Source : Google Earth)
Jusqu’ici le « dessin du géographe » n’a publié aucun dessin d’un géographe d’origine américaine, et c’est une grave lacune, car l’exploration du double continent a produit au 19e siècle des images de grande qualité, en particulier de la part des géologues et géomorphologues qui se sont intéressés aux États-Unis. Les Montagnes Rocheuses, particulièrement riches en grands sites naturels, ont été parcourues pendant la seconde moitié du 19ème siècle par des scientifiques de renom (Hayden, Davis, Gilbert…) qui ont fait de très nombreuses observations originales et progresser à grands pas la science du relief du sol. Par exemple, la théorie du cycle d’érosion par le géographe William Davis : le premier dessin modélisateur d’un anticlinal de type jurassien soumis à l’érosion pourrait se trouver dans un article de The Geographical Journal publié par ce dernier en 1899 (Vol.14, No 5, p.492).
Fig.3 : Folded Strata, a Great Geological Arch, Colorado, par William Holmes (1874), aquarelle et crayon sur papier (Source : Smithsonian American Art Museum).
Le terme anglais « arch » ne se traduit pas ici par l’ « arche » française, mais par le « mont » anticlinal au sens « relief plissé » du terme. Curieusement, le catalogue en ligne du SAAM n’identifie pas la localisation géographique de ce mont, localisation qui permettrait d’en faire une analyse géomorphologique plus précise en s’aidant de la carte géologique.
Sur la fig.3 on reconnaîtra aisément, dans un relief plissé, un crêt encadrant une hémicombe peut-être à ‘occasion d’une cluse traversant un axe anticlinal. Mais le dessin ne permet pas de voir la topographie du thalweg ; par contre, il semble que l’érosion dégage dans la combe un mont dérivé dans une couche de roche plus dure.
W.H. Holmes, qui a commencé sa carrière de dessinateur scientifique en reproduisant des mollusques pour F.B. Meek, paléontologue de l’Institut Smithonian , a pratiqué ensuite le dessin et la peinture sur le terrain jusqu’à devenir un artiste reconnu, comme le montre l’aquarelle de la figure 3 prise sur le motif. Ce versant de son activité est mis en valeur par le SAAM sur son site internet : [https:]]
Le Grand canyon du Colorado a continué à attirer les scientifiques et les artistes. Parmi les peintres contemporains le dernier en date est peut-être David Hockney. En cherchant de nouveaux moyens perspectifs pour présenter des espaces de très grande taille, il a trouvé dans ce site un bon exemple pour illustrer sa méthode des paysages peints par panneaux multiples avec des points de vue différents. L’exposition « J’aime les Panoramas » réalisée au MUCEM de Marseille par Laurence Madeline et Jean-Roch Bouiller en 2015-2016 en présentait un résultat « flashant » pris du même point de vue que Holmes :
Fig.4 : David Hockney, A closer Grand Canyon, 1988, huile sur toile, 60 panneaux, 8,93 x 2,48m
Collection Louisiana Museum of Modern Art, Humlebaek, Denmark © David Hockney, Photo Richard SchmidtLe peintre anglais évoque à cette occasion une qualité commune au dessinateur et au géographe, l’observation : « Lorsqu’on est sur place, au bord du canyon, on regarde… : on se tient debout et on commence à contempler » (David Hockney, in Martin Gayford Conversations avec David Hockney, 2022, p.139).
Contemplation qui peut être alors à la source de la perception du Sublime, cette sensation nouvelle tirée de l’observation méditée de la nature à la fin du 18ème siècle par les poètes et les peintres, et qui a pu être partagée par les géographes sur le terrain de leurs propres recherches.
Pour aller plus loin : L’Ouest, un mythe américain en images, par Jean-Louis Tissier et Jean-François Staszak [expositions.bnf.fr]
Roland Courtot, avril 2024
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21:09
Hommage à Michel Sivignon, un grand géographe français
sur Les cafés géographiquesA peine arrivés à Paris au mitan des années quatre-vingt-dix, Michel Sivignon et son épouse Michèle (un seul prénom pour deux) sont invités au Café géo. Nous venons d’ouvrir la saison avec Yves Lacoste, Roger Brunet, Jean-Pierre Raison, Chantal Blanc-Pamard et Hervé Rakoto Ramiarantsoa et… très vite, Michel Sivignon nous parle de la Grèce, pays qu’il connaissait intimement pour y avoir fait sa thèse sur la Thessalie à la charnière des années 1960-1970, des Balkans, de l’Albanie… Dans les archives du Clermontois André Fel, nous retrouvons cette photo prise en Thessalie lors d’un voyage en 1992 : « Michel Sivignon, notre pâtre grec ».
Au Café géo, nous avons été d’emblée séduits par cette voix de basse, profonde. Michel parlait toujours posément, non sans une certaine solennité pour imprimer son récit, avec un geste de main droite qui est souvent celui des enseignants aimant montrer un lieu sur une carte. Michel était un sage qui faisait prendre de la hauteur à tous les débats. Sans avoir d’avis sur tout et renvoyant souvent aux collègues « qui en savent plus que moi », Michel avait toujours un point de vue en surplomb, sans négliger les détails « qui parlent ». Amoureux de la controverse et du débat, Michel semblait avoir élu la Grèce aussi pour son apport démocratique à la civilisation occidentale.
Les Cafés géo ont une dette incommensurable envers lui. Il est le premier universitaire qui a pris la mesure de ce qui s’y passait. Avec Michel, nous avions trouvé un ancêtre : le géographe allemand Friedrich Ratzel (1844-1904) réunissant ses étudiants à Leipzig au café (peut-être là où Bach jouait sa célèbre cantate ?) après les cours pour refaire le monde. Avec Pierre Gentelle notre autre mentor du CNRS, Michel avait aimé qu’on put lui offrir un espace où discuter librement, loin des chapelles et leurs querelles, des idées qui germaient dans les laboratoires de recherche et qu’il fallait tamiser par le débat démocratique. Michel a ouvert son carnet d’adresses à ses collègues, ses étudiants, ses amis, géographes ou non, pour les inviter au Café.
Au Café de Flore (Paris 6ème), Michel Sivignon (à droite) et Daniel Oster (à gauche) lors d’un café géo, le 11 décembre 2021 (photo de Jean-Pierre Némirowsky)
Hors de son travail universitaire, Michel cultivait de nombreuses passions qu’il aimait partager. Celle de l’étymologie et, surtout, du dessin, avec l’Aixois Roland Courtot qui vaut aux Cafés géo une rubrique étonnante, éclairante par son évidence à montrer ce qui se révèle aux géographes par le crayon et la gomme, puis l’aquarelle jusqu’à l’image satellitale : « Le dessin du géographe ». Déjà cent contributions d’amateurs sollicités entre les articles de Michel et Roland (près des deux tiers des articles à eux deux) constituent une mine dont on pense qu’elle fournira un jour le matériau d’une thèse. Des explorations en tous sens : la déesse grecque Eugée, la frontière du rio Grande, l’affichiste R. Broders, le dessin colonial du Maroc…
La deuxième passion partagée avec Michèle, était le symposion, mot grec qui fait référence aux nourritures et aux repas. Michel fut le premier à proposer en 1999 un « repas géo » dans un restaurant grec du XIVe arrondissement. On découvrit avec lui qu’une carte de restaurant vaut parfois carte de géographie. Que chaque mets, que l’ordonnancement des plats, que le boire, que les toasts et les gestes les plus banals et les moins évidents hors de leur culture font géographie. Grâce à cette aventure, un enseignement sur l’alimentation a germé à l’université où des jeunes et moins jeunes étudient pour comprendre quelle alimentation le changement climatique va faire naître. On peut entendre Michel et ses amis, chanter au cours du banquet qui a marqué les dix ans de l’association.
La troisième passion partagée, ce sont les voyages. Ceux qu’il a accompagnés ou, plus nombreux encore, initiés, notamment en Asie centrale avec un mémorable café géo nomade sur les routes même de la Soie. Ceux qu’il a suscités en Charolais d’où était originaire sa famille, en Grèce, dans le Pélion, à Argalasti où il avait pied depuis ses années de thèse. Nombreux sont ses amis, ses étudiants qui firent le pèlerinage au bord de la mer, non loin de Volos, et goûtèrent le spetzofai, la fasolada, le kefalotyri, le tiropsomo, sans oublier le célèbre thé des montagnes (tsai tou vounou). Michel savait partager la saveur d’un lieu qui infusait alors en ceux qui l’écoutaient.
Michel avait tant de talents qu’on ne fera pas injure à ceux qui l’ont connu de vouloir les évoquer tous. Il a donné à tous le modèle d’une vie lumineuse, exigeante, rayonnante jusque dans ses plus infimes attentions aux autres. Après plusieurs décennies à l’université, il s’est consacré pendant vingt-cinq ans au rayonnement des Cafés géo. Un maître de la transmission.
Michel, notre ami, tu seras toujours des nôtres, avec ta curiosité insatiable et ta bienveillance qui nous donnent du courage devant les défis qui nous attendent.
Gilles Fumey, Olivier Milhaud, Daniel Oster, avril 2024
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13:40
L'IGN lance en 2024 un grand concours de cartographie à partir de la BD Topo
sur Cartographies numériques
L'IGN lance en 2024 un grand concours de cartographie. Emparez-vous de la BD TOPO® pour construire un récit cartographique autour des Continuités et disparités territoriales.À l’initiative de son nouvel atelier de cartographie thématique, l’IGN lance un concours pour inviter professionnels, étudiants et amateurs à se saisir de la BD TOPO® et à imaginer un récit cartographique, infographique ou artistique autour des Continuités et disparités territoriales.
Les candidats pourront concourir dans la ou les catégories suivantes de leur choix, seuls ou en équipe, à hauteur d’une contribution par catégorie :
- Cartographie statique
- Cartographie interactive
- Datavisualisation
- Artistique
Ouverture des inscriptions : 15 avril au 31 juillet 2024 - Pour en savoir plus
Pour compléter
La BD TOPO® est une description vectorielle 3D (structurée en objets) des éléments du territoire et de ses infrastructures, de précision métrique, exploitable à des échelles allant du 1 : 2 000 au 1 : 50 000. Elle couvre de manière cohérente l’ensemble des entités géographiques et administratives du territoire national. Elle permet la visualisation, le positionnement, la simulation au service de l’analyse et de la gestion opérationnelle du territoire. La description des objets géographiques en 3D permet de représenter de façon réaliste les analyses spatiales utiles aux processus de décision dans le cadre d’études diverses.
Les objets de la BD TOPO® sont regroupés par thèmes guidés par la modélisation INSPIRE :- Administratif (limites et unités administratives) ;
- Bâti (constructions) ;
- Hydrographie (éléments ayant trait à l’eau) ;
- Lieux nommés (lieu ou lieu-dit possédant un toponyme et décrivant un espace naturel ou un lieu habité) ;
- Occupation du sol (végétation, estran, haie) ;
- Services et activités (services publics, stockage et transport des sources d'énergie, lieux et sites industriels) ;
- Transport (infrastructures du réseau routier, ferré et aérien, itinéraires) ;
- Zones réglementées (la plupart des zonages faisant l'objet de réglementations spécifiques).
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Vagabondage, un jeu de rôle à partir de cartes et de photographies aériennes de l'IGN
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Countryle, un jeu pour acquérir des repères géographiques
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12:00
Mappery: Can you guess where this fingerpost is?
sur Planet OSGeoHarel Dan shared this pic with me. Can you guess where it is? Scroll down to find out.
Harel explained “The uniquely American passion for copying other placenames from every corner of the world, led to there being all these places within a few hundred miles of each other in the state of Maine. Someone was clever enough to make a tourist trap out of it.”
MapsintheWild Can you guess where this fingerpost is?
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10:31
Des lacs pour une protection capitale
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEn 1910, la Seine était sortie jusqu'à 8,62 m de son lit. Seine Grands Lacs assure une compétence majeure pour limiter l’impact des inondations sur le bassin versant de la Seine. Depuis 2014, l’EPTB s’appuie sur le SIG. Protéger et prévenir contre les inondations de la Seine et de ses principaux affluents, maintenir un débit minimum et adapter le bassin amont de la Seine face aux changements climatiques sont les trois missions de Seine Grands Lacs. Créé en 1969, l’établissement public territorial de bassin s’intéresse à un territoire couvrant 19 départements et 4 régions. Acteur majeur de l’eau, il gère quatre lacs d’une superficie équivalente à la ville de Paris, capables de stocker 805 millions de m3, et ainsi d’offrir jusqu’à 70 cm de répit à plus de 12 millions d’habitants, dont près de 1 million en zones inondables. SGL porte et coordonne six programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) et veille également sur 67 km de canaux, 40 km de digues et plus de 3.000 hectares de forêts.
Retrouvez la suite de cette enquête dans le magazine SIGMAG N°40
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10:30
Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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10:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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10:30
Explorer la répartition spatiotemporelle des piqûres de tiques sur les humains en France : la température moyenne comme indicateur du risque acarologique
sur CybergeoParmi les maladies à transmissions vectorielles, les maladies à tiques (dont la Borréliose de Lyme) sont celles dont la fréquence des cas est en constante augmentation. L’Europe et l’Amérique du Nord sont particulièrement concernées dans les régions tempérées. Comme il existe une saisonnalité des piqûres de tiques, plus de signalement en été, moins en hiver, nous nous sommes demandés s’il existait des marqueurs climatiques permettant de connaître le début de la saison du risque acarologique pour en informer le public. Grâce à programme de sciences participatives de l’INRAe, CiTIQUE, 22 000 cas géolocalisés en France de piqûres de tiques sur des humains ont été collectés, entre juillet 2017 et avril 2020. Ces signalements ont été appairés avec les conditions météorologiques (issues des bases Météo-France et Dark Sky) qui régnaient au lieu et à la date de chacune des piqûres signalées. Parmi toutes les variables analysées, la température quotidienne moyenne est le meilleur indicateur....
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10:30
Bernard Lahire, 2023, Les structures fondamentales des sociétés humaines, Paris, La Découverte, Collection sciences sociales du vivant, 970 p.
sur CybergeoL’ouvrage de Bernard Lahire est d’importance, par son volume, par son érudition qui en fait une véritable "somme" scientifique, et par sa position originale réaffirmant en la substantialisant la liaison entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Il faut admirer le courage de l’auteur, qui mobilise un vaste corpus de données pour aller souvent à contre-courant des idées plus fréquemment reçues en sciences sociales, et identifier des éléments de savoirs cumulables pour construire une sociologie faite d’universaux et de lois. Je ne prétends pas faire ici la recension que mérite cet ouvrage, quant à ce qu’il représente en termes d’apport à la science sociologique, d’autres plus qualifiés s’en chargeront, et sa dimension et sa construction rendraient difficile autant qu’injuste une proposition de résumé. Chacune de ses trois grandes parties offre cependant une lecture qui sera du plus grand intérêt pour les géographes. La première partie "Des sciences sociales et des lois"...
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10:30
Improving the perfomance of commercial mapping on the web : proposals for the web site of the French Forest Authority
sur CybergeoIn 1999 the Internet was used for the first time as a marketing medium by the ONF (France’s National Forest Office) to sell timber from state- and locally-owned forests. Using a search engine, this site enables visitors to locate items corresponding to their requests (species, available volume,...). The only map proposed by the ONF is a document indicating roughly the felling location. It seemed appropriate to suggest the addition of an atlas allowing sellers to increase the visibility of the products on sale and visitors to rationalize their purchases. Is the result more efficient? A questionnaire is provided for Cybergeo readers.
Keywords: geomatics, Internet, wood sale, applied cartography, ONF -
10:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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10:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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10:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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10:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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9:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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9:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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9:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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9:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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9:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:09
GeoGuessr for Art
sur Google Maps ManiaCalling all art sleuths and geography buffs! There's a new game in town that will test your knowledge of both the artistic and the actual world. Buckle up, because Backdrop is here to take you on a virtual journey through the works of the world's most famous artists.Inspired by the wildly popular GeoGuessr, Backdrop throws you into the heart of stunning landscapes and iconic cityscapes, all
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8:08
Expositions sur la cartographie à Lyon (ICHC 2024)
sur Cartographies numériques
A l'occasion de la 30e Conférence Internationale sur l’histoire de la cartographie (ICHC 2024) qui se tiendra à Lyon en juillet 2024, plusieurs expositions sont proposées.
1) Représenter le lointain : une vision européenne (1450-1950)
Représenter le lointain : une vision européenne (Bibliothèque de la Part-Dieu, 2 avril 2024 - 13 juillet 2024). L'exposition est à découvrir sur place ou en ligne. Elle se déroule en plusieurs étapes : Repousser le lointain - S'approprier le lointain - Une autre dimension du lointain - Prolongements. A travers de nombreuses cartes et réprésentations paysagères, il s'agit de déconstruire le regard européen sur les autres continents et sur un temps long (1450-1950), comprendre comment se positionner par rapport à l'Autre entre domination et confrontation.
L'occasion d'aller découvrir le fonds numérique de la Bibliothèque municipale de Lyon (numelyon) qui contient de magnifiques cartes anciennes :- Isidore DE SEVILLE (560 ?-636), Mappemonde « T dans O »
- MACROBE (370 ?-443 ?), Mappemonde
- Claude PTOLEMEE (100 ? - 170 ?), Carte du monde
- Pietro VESCONTE (1280 ?-1330 ?), Méditerranée orientale
- Willem Jansz BLAEU, Le Flambeau de la navigation, Amsterdam : Jean Jansson, 1620, frontispice. BmL, Rés 321809
- Théodore DE BRY (1528-1598), Accostant pour la première fois en Inde, Colomb reçoit de nombreux présents des habitants
- Oronce FINE (1494-1555), Description nouvelle et complète du monde. Décrypter cette mappemonde
- Ssebastian MÜNSTER (1489-1552), Les îles nouvelles
- Giacom GASTALDI (1500 ?-1566), Carte de la Nouvelle France
- Franz HOGENBERG (1539 ?-1590 ?), Simon NOVELLANUS (15..-15..), Mexico, capitale et cité très peuplée de la Nouvelle Espagne - Cusco, capitale du royaume du Pérou dans le nouveau monde
- Giacomo GASTALDI (1500 ?-1566 ; cartographe) ? Carte de l’Afrique
- Atlas portulan du monde (France, 16e siècle, f. 23v-24), Carte de l’Asie du Sud-Est. Décrypter ce portulan
- Frans HOGENBERG (1539 ?-1590 ?), Ambroise ARSENIUS (15..-16..), Ferdinand ARSENIUS (15..-16..), Carte de la Tartarie ou grand royaume de Cham
- Rumold MERCATOR (1545-1599), Description réduite du monde
- Abraham ORTELIUS (1527-1598), Allégories des quatre parties du monde
- Jocondus HONDIUS (1594-1629) ?, Description de la terre soubs-australe
- Pierre DUVAL (1618-1683), Robert CORDIER (16..-16..), Planisphère, ou carte générale du monde
- Rigobert BONNE (1727-1795), Nicolas DESMARETS (1725-1815), Gaspard ANDRE (17..-1800), Mappemonde sur le plan de l’équateur, Hémisphère méridional
- Willem CORNELISZ SCHOUTEN (158.-1624), Descripsion de la grande mer du Sud monstrant par quel chemin Guillaume Schouten a navigué et quelles isle et terres il a descouvertes en icelles
- William HODGES (1744-1797), WILLIAM WOOLLETT (1735-1785),Monumens dans l’isle de Pâques
- BRADDOCK MEAD, alias John GREEN (1688 ?-1757), Thomas JEFFERYS (1719 ?-1771) Amérique du Sud avec les îles proches dans l’Océan du Sud et la Mer du Sud
- Gérard MERCATOR (1512-1594) Description des terres septentrionales
- Philippe D’AUVERGNE (1754-1816), John CLEVELEY LE JEUNE (1747-1786), James MASON (17..-1805), Deux profils de côtes au Nord-Ouest du Spitzberg
- G. LEMAITRE (17..-18..), Carte des régions polaires boréales
- A. PETERMANN (18..-18..), Les voyages du docteur H. Barth dans le Nord et le Centre de l’Afrique, feuille n° 1, schéma général de l’Afrique montrant les périples du docteur Barth 1850-1855
- Paul VIDAL DE LA BLACHE (1845-1918), Carte physique de l’Afrique
- Emil HOLUB (1847-1902), Sieben Jahre in Süd-Afrika. Erlebnisse, forschungen und jagden, Vienne : Hölder, 1881
- François COILLARD (1834-1904), Sur le Haut-Zambèze : voyages et travaux de mission, Paris et Nancy : Berger-Levrault, 1899
- Louis LE BRETON (1818-1866), LEON JEAN-BAPTISTE SABATIER (1827 ?-1887), Débarquement sur la Terre Adélie le 21 janvier 1840
- Robert EDWIN PEARY (1856-1920), Le Triomphe – Le Pôle est enfin conquis, après trois siècles d’efforts. Peary et ses compagnons poussent des hurrahs de victoire
- Eugène TH. RIMLI (19..-....), LOUIS VISINTIN (1892-1958), Mappemonde physique
- Jean DE COURBES (1592 ?-1641 ?), Frontispice
- Théodore DE BRY (1528-1598), Boucherie de chair humaine
- Louis Armand DE LOM D’ARCE LA HONTAN (1666-1715 ?), Embuscade des Iroquois au Long Coteau
- Henri-Abraham CHATELAIN (1684-1743), Mappemonde pour connoitre les progrés & les conquestes […] des Provinces-Unies
- Jean-Baptiste LABAT (1663-1738), Comptoirs des Européens à Xavier
- Erhard FRÈRES (18..-1916), Dakar en 1850 et Dakar en 1888
- Nicolas TAMAGNO (1862-1933), Exposition coloniale de Lyon. Villages annamites
- Onésime RECLUS (1837-1916), Planisphère – Les puissances étrangères et leurs colonies
- Nicolas SANSON (1600-1667), Guiane divisée en Guiane, et Caribane
- MARC-AUGUSTE PICTET (1752-1825), Carte de la partie des Alpes qui avoisine le Mont Blanc
- JENOTTE (18..-18..?), Hauteur des principales montagnes au-dessus du niveau de l’océan
- Aexander VON HUMBOLDT (1769-1859), Aimé BONPLAND (1773-1858), Adolphe SCHÖNBERGER (1768-1847), Pierre TURPIN (1755-1840), Louis BOUQUET (1765-1814), CLAUDE-LOUIS BEAUBLE (1755 ?-1817), Géographie des plantes équinoxiales : tableau physique des Andes et pays voisins
- Johannes DE SACRO BOSCO (11..-1256 ?), Sphères et paradis célestes autour de la Terre
Le site de la Bibliothèque municipale de Lyon propose également une rubrique Décrypter des cartes anciennes. Travaux numériques réalisés par Paul Goullencourt, Myriam Moustaid et Oscar Uhry, étudiants en master "Géographies numériques" des universités Jean Monnet Saint-Étienne et Lumière Lyon 2. Sous la direction de Claire Cunty et d’Emmanuelle Vagnon-Chureau.- Décrypter un portulan du 14e siècle : la Méditerranée orientale
- Décrypter un portulan du 16e siècle : l’Asie du Sud-Est
- Décrypter une mappemonde de la Renaissance
- L’exploration du Pacifique du 16e au 18e siècle
2) Le détail et le tout. Cartes et images du Rhône et de Lyon
Le détail et le tout. Cartes et images du Rhône et de Lyon (Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon, 4 avril 2024 - 12 juillet 2024)
À l’occasion du Congrès international de la Cartographie qui se tient à Lyon en juillet 2024, les Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon proposent de suivre au fil du temps, la façon dont la représentation de l’espace du département du Rhône a évolué. On mesure ainsi l’influence des transformations de la société sur la cartographie : les cartes doivent répondre à des fonctions différentes, de plus en plus variées et complexes. Certaines demandes s’observent cependant à toutes les périodes, comme lorsqu’il s’agit de valoriser des terres ou de fortifier des places. Dans ce territoire rhodanien, Lyon occupe naturellement une place à part : les villes ont très tôt fait l’objet de l’attention du politique et du militaire, et les enjeux de cartographie y sont particulièrement importants. Sur ce point, la comparaison se fait plutôt avec d’autres villes importantes comme Genève ou Marseille. La beauté des cartes proposées, le soin apporté à leur établissement, la variété des procédés permet à cette réflexion historique d’offrir également un véritable plaisir esthétique, et de considérer ainsi des territoires familiers avec un autre regard.
3) Vulnérabilité... que disent les cartes ?
Vulnérabilité... qu'en disent les cartes ? (Archives Municipales de Lyon, 3 mai 2024 - 28 septembre 2024)
La ville de Lyon est vulnérable à des événements variés, soudains ou au cheminement long et indécelable, jusqu’au moment où ils s’imposent et menacent. La plupart d’entre eux n’ont laissé que des mots, bien insuffisants à nous permettre de comprendre ce qui s’est passé, ni comment les hommes composaient avec. Cette histoire est parfois représentée sur des cartes ou par des images qui nous permettent d’en saisir l’ampleur et les particularités. La carte, de ce point de vue, est venue tardivement, accompagnant une vision de plus en plus nourrie scientifiquement. Cette exposition interroge la ville sous l’angle de ses vulnérabilités, au travers de documents rarement vus et encore moins montrés, alors que la ville d’aujourd’hui regorge de dispositifs instaurant la plus grande sécurité.
4) Sentiers papier - Cartes et images de voyages en France et ailleurs, 19e-21e siècle
Sentiers papier - Cartes et images de voyages en France et ailleurs, 19e-21e siècle (Bibliothèque Interuniversitaire Diderot, 15 mai 2024 - 29 septembre 2024)
Les mobilités, phénomènes complexes, mêlent - entre autres - des dimensions technique, politique et culturelle. Pour les périodes récentes, elles s’accompagnent de la diffusion d’une grande variété de documents imprimés aux fonctions diverses, qu’il s’agisse d’aider le voyageur (guide ou carte touristique), de le faire rêver (fiction, iconographie), ou encore de reproduire le voyage (récit et itinéraire d’exploration). Entre le XIXe et le XXIe siècle, les mobilités individuelles se complexifient et s’intensifient en Europe. En lien avec celles-ci, les cartes et les guides, instruments indissociables du voyage et de sa représentation, connaissent de nombreuses transformations.
5) Cartes pédagogiques : sur les traces de la cartographie à l'Université de LyonCartes pédagogiques : sur les traces de la cartographie à l'Université de Lyon (Bibliothèque de la Manufacture de l'Université Jean Moulin, 1er juin 2024 - 30 septembre 2024)
L’approche cartographique a accompagné les mutations de l’enseignement de la géographie depuis le XIXe siècle. Toujours présente, sa place s’est peu à peu affirmée au sein de l’université de Lyon. C’est par le biais des productions et collections cartographiques des différents géographes et cartographes qui se sont succédé au sein des différentes universités de Lyon que nous vous proposons de suivre 150 ans d’analyses géographiques, parfois locales, parfois lointaines élaborées sur place.
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Un artefact de visualisation sur la plateforme Ventusky
sur Cartographies numériquesVentusky est une plateforme de visualisation de données météorologiques qui rencontre un grand succès auprès des internautes. Comme Windy, son principal concurrent, l'application permet d'afficher des cartes de vents, de précipitations et de températures pour n'importe quel lieu à la surface de la Terre. Ses cartes de prévision météo sont très utiles notamment pour la navigation maritime.
Suite à une erreur de modèle, Ventusky a affiché des vagues géantes de plus de 20 m de hauteur au large de l'Afrique du Sud le 11 avril 2024. Il n'en a pas fallu plus pour déchaîner l'imagination de certains internautes sur les réseaux sociaux, voyant là la preuve de chute de métorites ou d'impact d'OVNI ! En réalité, l'erreur provient, semble-t-il, de l'énorme quantité de données fournies par les navires et les bouées à travers l'océan, comme en témoigne le site allemand qui sert de fournisseur de données météo pour Ventusky. Des problèmes peuvent survenir dans une base de données aussi volumineuse.
Despite numerous reports of UFOs or Atlanteans launching from the ocean ??, yesterday's image of giant waves near Africa was due to a model error. Fortunately, our provider, the German Meteorological Institute @DWD_presse, has already resolved it, and the forecast is fine. pic.twitter.com/slOU9jtxcJ
— Ventusky (@Ventuskycom) April 12, 2024Ventusky a intégré un autre modèle provenant de Météo-France (une "source respectée") pour prouver que les vagues géantes qui apparaissaient au large de l'Afrique étaient liées à une erreur de leur modèle
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 14, 2024
et non à des théories sur les ovnis ! [https:]]Articles connexes
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