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Éléments récents
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9:59
15 Minute US Cities
sur Google Maps ManiaThe idea of the 15 Minute City is that urban living is much more enjoyable and sustainable when all our essential needs are close by. These essential needs include such things as grocery stores, health care facilities, cultural attractions, transit stops, educational facilities and leisure activities. Individuals living in a 15 Minute neighborhood should be able to access all these essential
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7:04
OPENGIS.ch: Status of Cloud Optimized Geospatial Formats
sur Planet OSGeoCloud-optimized formats are changing how we handle geospatial data, making it easier to access and work with large datasets directly in the cloud. These formats reduce the need to download entire datasets, facilitating quicker and more focused data analysis and visualization. For those interested in the specifics of these advancements, our recent Cloud Optimized Geospatial Formats – Status Report, offers an introduction into the topic, recommendations for usage and an overview of promising formats.
Within this project, we also released a sample of various tiles downloaded from swissSURFACE3D as a single cloud optimized point cloud file and made it accessible also via a potree powered web viewer that demonstrates how one single file can be used for visualization in the web and making accessible for applications like QGIS and QField via the direct access URL .
I would like to thank GeoStandards.ch and SGS to allow us working on this.
We’re keen to hear from you as well. Please share your experiences or additional insights and formats in the comments.
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11:00
Mappery: The World of Top Gear
sur Planet OSGeoNick Duggan spotted this at Bealieu. A lot of car wrecks there.
MapsintheWild The World of Top Gear
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10:30
Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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10:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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10:30
Explorer la répartition spatiotemporelle des piqûres de tiques sur les humains en France : la température moyenne comme indicateur du risque acarologique
sur CybergeoParmi les maladies à transmissions vectorielles, les maladies à tiques (dont la Borréliose de Lyme) sont celles dont la fréquence des cas est en constante augmentation. L’Europe et l’Amérique du Nord sont particulièrement concernées dans les régions tempérées. Comme il existe une saisonnalité des piqûres de tiques, plus de signalement en été, moins en hiver, nous nous sommes demandés s’il existait des marqueurs climatiques permettant de connaître le début de la saison du risque acarologique pour en informer le public. Grâce à programme de sciences participatives de l’INRAe, CiTIQUE, 22 000 cas géolocalisés en France de piqûres de tiques sur des humains ont été collectés, entre juillet 2017 et avril 2020. Ces signalements ont été appairés avec les conditions météorologiques (issues des bases Météo-France et Dark Sky) qui régnaient au lieu et à la date de chacune des piqûres signalées. Parmi toutes les variables analysées, la température quotidienne moyenne est le meilleur indicateur....
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10:30
Bernard Lahire, 2023, Les structures fondamentales des sociétés humaines, Paris, La Découverte, Collection sciences sociales du vivant, 970 p.
sur CybergeoL’ouvrage de Bernard Lahire est d’importance, par son volume, par son érudition qui en fait une véritable "somme" scientifique, et par sa position originale réaffirmant en la substantialisant la liaison entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Il faut admirer le courage de l’auteur, qui mobilise un vaste corpus de données pour aller souvent à contre-courant des idées plus fréquemment reçues en sciences sociales, et identifier des éléments de savoirs cumulables pour construire une sociologie faite d’universaux et de lois. Je ne prétends pas faire ici la recension que mérite cet ouvrage, quant à ce qu’il représente en termes d’apport à la science sociologique, d’autres plus qualifiés s’en chargeront, et sa dimension et sa construction rendraient difficile autant qu’injuste une proposition de résumé. Chacune de ses trois grandes parties offre cependant une lecture qui sera du plus grand intérêt pour les géographes. La première partie "Des sciences sociales et des lois"...
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10:30
Improving the perfomance of commercial mapping on the web : proposals for the web site of the French Forest Authority
sur CybergeoIn 1999 the Internet was used for the first time as a marketing medium by the ONF (France’s National Forest Office) to sell timber from state- and locally-owned forests. Using a search engine, this site enables visitors to locate items corresponding to their requests (species, available volume,...). The only map proposed by the ONF is a document indicating roughly the felling location. It seemed appropriate to suggest the addition of an atlas allowing sellers to increase the visibility of the products on sale and visitors to rationalize their purchases. Is the result more efficient? A questionnaire is provided for Cybergeo readers.
Keywords: geomatics, Internet, wood sale, applied cartography, ONF -
10:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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10:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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10:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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10:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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10:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:45
longwayaround.org.uk: Sorting lines in (Neo)Vim
sur Planet OSGeoThe built-in Vim
:sort
command supports sorting either all lines in a buffer or a range of lines.For example to sort a range of lines it's possible to visually select those lines then run
:sort
.Help docs can be accessed via
:help :sort
and can be viewed online via …
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9:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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9:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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9:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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9:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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9:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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9:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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9:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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9:28
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°186
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 186 - Afficher des informations statistiques sur l'ensemble des entités de la couche dans des fenêtres contextuelles avec Arcade
Les fenêtres contextuelles permettent le plus souvent d'afficher les valeurs des attributs de votre entités. Cependant, dans certains cas, il est également pertinent de comparer certaines de ces valeurs aux valeurs des autres entités de la couche. Vous pouvez avoir besoin, par exemple, de comparer le nombre d'élèves d'une école avec le total (ou la moyenne) des autres écoles du département. Autre exemple, vous disposez d'une couche contenant le nombre de pharmacies pour chaque quartier et vous souhaitez comparer ce nombre au nombre total de pharmacie sur votre territoire. Pour calculer et afficher ce type de statistique, il est possible d'utiliser une expression Arcade calculant ces indicateurs (minimum, maximum, moyenne, ...) sur l'ensemble de la couche et de générer la chaîne HTML qui présentera ces statistiques.
Prenons l'exemple d'une couche d'enseignes de jardinage sur le département de la Manche qui contient des champs avec les chiffres d'affaire 2022 pour chaque magasin. Nous souhaitons pouvoir consulter le chiffre d'affaire de chaque magasin mais également pouvoir le comparer avec le chiffres d'affaire total de l'ensemble des magasins.
Voici comment vous pouvez utiliser Arcade pour afficher les statistiques souhaitées (min, max, moyenne, total, ...), dans la fenêtre contextuelle, en utilisant un tableau.- Après avoir ajouté la couche des jardineries dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
- Vous donnerez tout d'abord un nom à votre expression, par exemple ici : "Comparaison du chiffre d'affaire 2022".
- Vous saisirez ensuite l'expression Arcade suivante :
Expects($feature, "*") // Nom du champ à représenter var nom_champ = "CA2022" // Récupération de la valeur de l'entité courante var valeur = $feature[nom_champ] // Paramètre de représentation du tableau var titre = "Chiffre d'affaire 2022" var couleur_fond_titre = "#0B680C" var couleur_texte_titre = "#ffffff" var couleur_fond_valeur = "#9DC59D" var couleur_texte_valeur = "#000000" var unite = "€" var largeur_tableau=250 // Récupération des statistiques sur l'ensemble de la couche var valeur_min = Min($layer,nom_champ) var valeur_max = Max($layer,nom_champ) var valeur_moy = Mean($layer,nom_champ) var valeur_count = Count($layer) var valeur_sum = Sum($layer,nom_champ) // Construction de la chaîne HTML var strHTML = "" strHTML += "<table style='width: "+Text(largeur_tableau) + "px;border-collapse: collapse;font-family: arial;font-size: 10pt;'>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_titre+"'><td colspan='2' style='color: " + couleur_texte_titre+"'><b>"+titre+"</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_valeur+";color: " + couleur_texte_valeur+"'><td><b>Valeur : </b></td><td><b>" + Text(valeur) + " " + unite + "</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Minimum : </td><td>" + Text(valeur_min) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Maximum : </td><td>" + Text(valeur_max) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Nombre d'entités : </td><td>" + Text(valeur_count) + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Moyenne : </td><td>" + Text(valeur_moy,"#.##") + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Total : </td><td>" + Text(valeur_sum) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Part du total : </td><td>" + Text(100*valeur/valeur_sum,"#.##") + "%</td></tr>" strHTML +="</table>"
type : 'text', text : strHTML }// On renvoie la chaîne HTML pour remplir la fenêtre contextuelle
return { - Votre carte affiche désormais un tableau avec l'information sur la valeur du chiffre d'affaire du magasin mais également le chiffre d'affaire minimum, maximum, moyen et total de l'ensemble du jeu de données. Le tableau intègre aussi le nombre total d'entités et la part du chiffre d'affaire par rapport au total. On notera que si la couche possède un ensemble de définition, les statistiques ne seront calculées que sur les entités filtrées.
- Vous pouvez maintenant modifier le nom du champ, le titre, les couleurs, ... et même le code HTML pour personnaliser l'aspect de ce tableau de statistiques.
Dans certains cas, peut-être aurez-vous besoin de comparer la valeur de votre entité à un nombre restreint d'entités recherchées dans un rayon donné. Imaginez que vous gérez une couche des établissements hoteliers et que vous souhaitez connaitre ce que représente la capacité de chaque hotel par rapport à tous ceux se trouvant dans un rayon de 5 km, l'expression Arcade évoluera alors comme ceci :Expects($feature, "*") // Nom du champ à représenter var nom_champ = "Capacite_Chambres" // Rayon de recherche en kilomètres var rayon_recherche = 5 // Récupération de la valeur de l'entité courante var valeur = $feature[nom_champ] // Paramètre de représentation du tableau var titre = "Capacité hotelière 2021" var couleur_fond_titre = "#521d80" var couleur_texte_titre = "#ffffff" var couleur_fond_valeur = "#bf8deb" var couleur_texte_valeur = "#000000" var unite = "chambres" var largeur_tableau=300 // Calcul de la géométrie de la zone tampon pour réaliser la recherche var zone_tampon = Buffer($feature, rayon_recherche, 'kilometer')
La fenêtre contextuelle de la couche de mes hotels ressemblera alors à ceci :// Sélection des entités qui intersectent la zone tampon var selection = Intersects($layer, zone_tampon) // Récupération des statistiques sur la sélection var valeur_min = Min(selection,nom_champ) var valeur_max = Max(selection,nom_champ) var valeur_moy = Mean(selection,nom_champ) var valeur_count = Count(selection) var valeur_sum = Sum(selection,nom_champ) // Construction de la chaîne HTML var strHTML = "" strHTML += "<table style='width: "+Text(largeur_tableau) + "px;border-collapse: collapse;font-family: arial;font-size: 10pt;'>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_titre+"'><td colspan='2' style='color: " + couleur_texte_titre+"'><b>"+titre+"</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_valeur+";color: " + couleur_texte_valeur+"'><td><b>Valeur : </b></td><td><b>" + Text(valeur) + " " + unite + "</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Minimum : </td><td>" + Text(valeur_min) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Maximum : </td><td>" + Text(valeur_max) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Nombre d'entités dans" + "<br/>un rayon de " +Text(rayon_recherche)+" km. : </td><td>" + Text(valeur_count) + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Moyenne : </td><td>" + Text(valeur_moy,"#.##") + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Total : </td><td>" + Text(valeur_sum) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Part du total : </td><td>" + Text(100*valeur/valeur_sum,"#.##") + "%</td></tr>" strHTML +="</table>" // On renvoie la chaîne HTML pour remplir la fenêtre contextuelle return { type : 'text', text : strHTML }
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Après avoir ajouté la couche des jardineries dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
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9:08
Live from the Sundhnúkur Eruption
sur Google Maps ManiaThe Reykjanes peninsula in Iceland has been experiencing a period of heightened volcanic activity since December 2023. This follows an increase in seismic activity that began in late 2019. The most recent eruption started on March 16th in Sundhnúkur near the town of Grindavík.You can view a live webcam of volcanic activity in Sundhnúkur on Live from Iceland. This webcam shows a live
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8:03
Voyages à la carte
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLes cartes de tourisme IGN font peau neuve. Baptisé « TOP Tourisme », ce nouveau jeu de cartes arbore une plus grande lisibilité, offre des contenus enrichis et valorise encore plus les lieux à l’aide de photos emblématiques. Ces cartes se veulent adaptées aux nouveaux besoins des vadrouilleurs. La collection se répartit en quatre volets : Rando, Tourisme, Vélo et Itinérance. Respectivement, elles proposent des sentiers de randonnée, des points d’intérêt, tels qu’hébergements, activités culturelles, etc., les principaux itinéraires et pistes et leurs caractéristiques et enfin des itinéraires de légende avec des infos pratiques pour les préparer.
+ d'infos :
ign.fr
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11:00
Mappery: Giant Relief Map, Why Not?
sur Planet OSGeoMatt Malone spotted this relief map at Waterton Glacier in Montana. He said “”Do you want your pic taken by the giant map?” isn’t really even a legit question for a geographer.”
MapsintheWild Giant Relief Map, Why Not?
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18:46
Les pays bénéficiaires de l'aide des Etats-Unis depuis 1945
sur Cartographies numériques
ForeignAssistance.gov est le site portail de l'Administration américaine qui met à disposition du public les données sur l'aide étrangère américaine. Il sert de plateforme centrale pour les données budgétaires et financières produites par les agences gouvernementales américaines qui gèrent les portefeuilles d'aide auprès d'autres pays. A travers l'orientation de ces aides financières, le site permet d'étudier l’évolution des ambitions géopolitiques des États-Unis depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.La carte des tendances fournit un aperçu très intéressant de l’évolution des priorités géopolitiques des États-Unis au fil du temps (choisir une année et cliquer sur le bouton d'animation pour visualiser l'évolution jusqu'à nos jours).
Au début des années 1950, la majorité de l'aide américaine était destinée aux pays européens, afin de les aider à se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, en 1953, les États-Unis ont fourni 4,2 milliards de dollars d’aide étrangère au Royaume-Uni, 4,6 milliards de dollars à l’Italie, 5,3 milliards de dollars à la France et 2,3 milliards de dollars à l’Allemagne.
Au cours des années 1960, l'aide étrangère américaine s'est détournée de l'Europe pour se diriger vers l'Asie du Sud-Est. En 1967, 8,3 milliards de dollars d’aide étrangère ont été fournis au Vietnam, 3,1 milliards de dollars à la Corée et 780 millions de dollars à Taiwan
Depuis la fin des années 1970, Israël est devenu de loin le plus grand bénéficiaire de l'aide américaine. A la faveur de la guerre en Afghanistan (2001-2021), ce pays est devenu temporairement le principal bénéficiaire de l’aide américaine entre 2008 et 2020. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, l’Ukraine est devenue à son tour le plus grand bénéficiaire de l’aide étrangère américaine.
Les données sont disponibles en téléchargement au format csv ou xlxs. L'ensemble des données représente plus de 3 Go, mais il est possible de télécharger en fonction des types d'aide ainsi que par pays bénéficiaires.
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Un Atlas de géographie historique des États-Unis (1932) entièrement numérisé
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12:00
Mappery: L’aéropostale
sur Planet OSGeoAs I get one year wiser, I want to share something from my past. I used to live in Toulouse, in the southwest part of France. Property development is huge there, but sometimes, in the middle of the new neighbourhood, we keep remains of the past. The map in Montaudran shows the former starting point of the postal service l’aéropostale. The short part of the runway is preserved during this ongoing Uban renewal.
The area will host the Aeroposace campus, which will be the future base of the Galileo satellite navigation system.
Below is a picture of the runway from Wikipedia:
And the next one taken in 2023
MapsintheWild L’aéropostale
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11:26
Cartographier la trajectoire des éclipses solaires
sur Cartographies numériquesLe spectacle des éclipses solaires suscite depuis longtemps la curiosité et l'admiration des hommes. Aujourd'hui les scientifiques sont en mesure de produire des cartes donnant la trajectoire précise de l'éclipse sur un globe terrestre. Ces cartes sont largement relayées par les médias et sur Internet. Elles participent à la popularité de ce phénomène céleste et favorisent l'attraction touristique autour de ce type d'événement. Entre outils de prévision, instruments de visualisation scientifique, supports de communication, quel est le statut et l'usage de ces cartes d'éclipses solaires ?
1) Les cartes d'éclipse, quesako ?
D'après l'Observatoire de Paris, on distingue deux types de cartes d'éclipes, les cartes générales et les cartes locales.
- Pour chaque éclipse, on trace généralement une ou deux cartes générales de l'éclipse. Sur ces cartes on fait figurer les courbes suivantes : la bande de centralité (lorsqu'elle existe), les limites boréale et australe de l'éclipse, les courbes de commencement, de fin et de maximum au lever et au coucher du Soleil, ainsi que les courbes de commencement et fin pour des instants donnés (toutes les heures en général). Pour le tracé de ces cartes, on utilise une projection stéréographique, c'est-à-dire une projection azimutale conforme. Cette projection, qui conserve les angles mais pas les distances, déforme les continents mais permet d'avoir une représentation des pôles terrestres sur la carte. On utilise également une projection orthographique, elle permet de représenter la trajectoire de l'éclipse sur un globe terrestre vu de l'espace.
- On trace également un certain nombre de cartes locales. Sur ces cartes, on donne également les courbes de commencement, de fin et de maximum pour des instants donnés (avec un pas plus adapté à la carte), et parfois on trace aussi la projection de l'ombre pour des instants donnés. Les cartes locales sont tracées à l'aide de différentes projections en fonction des lieux représentés (projection conforme de Lambert, projection de Mercator...).
Eclipse solaire totale, partielle ou annulaire : comment ça marche ? (Le Monde - Les Décodeurs)2) Depuis quand cartographie-t-on la trajectoire des éclipses ?
L'astronome Edmund Halley a été l'un des premiers à cartographier la trajectoire d'une éclipse solaire en 1715, particulièrement visible depuis l'Angleterre. D'après cet article qui brosse l'histoire des cartes d'éclipse solaire, la carte la plus ancienne représentant une éclipse serait celle d'Erhard Weigel (1654). Mais d'un point de vue scientifique, la carte de Halley serait vraiment novatrice en projetant l'ombre portée du corps céleste sur la Terre et en donnant une vue d'en haut. Une carte d'éclipse solaire de 1738 présente d'ailleurs la carte comme "le miroir astronomique du ciel : où l'on peut observer les phénomènes célestes les plus remarquables". Auparavant on représentait les éclipses vues d'en bas à travers des descriptions d'almanachs ou dans des oeuvres artistiques. On note cependant que, dès l’époque médiévale, des érudits comme Johannes Sacro Bosco ont placé la Lune entre le Soleil et la Terre, montrant le cône d'ombre provenant de la Lune.
Au début du XVIIIe, Halley entendait faire de sa carte un outil d'information pour les moins bien informés et souhaitait par là mettre en avant les principes de sa philosophie naturelle :
« Une éclipse semblable n'ayant pas été vue depuis de nombreux siècles dans les régions méridionales de la Grande-Bretagne, j'ai pensé qu'il n'était pas inapproprié d'en rendre compte au public, afin que l'obscurité soudaine dans laquelle les étoiles seront visibles autour du Soleil, ne puisse surprendre personne parmi le peuple, qui, si elle n'était pas annoncée, serait enclin à la considérer comme de mauvais augure et à l'interpréter comme un mauvais présage pour notre Souverain Seigneur le Roi George et son gouvernement, que Dieu préserve. Par là, ils verront qu’il n’y a rien de plus naturel, et rien de plus que le résultat nécessaire des mouvements du Soleil et de la Lune. Et cette éclipse montrera à quel point ces éléments sont bien compris. »
François Arago montre dans son ouvrage Astonomie populaire (chapitre XXII) que les choses ont bien changé au milieu du XIXe siècle : « Fontenelle rapporte qu’en l’année 1654, sur la simple annonce d’une éclipse totale, une multitude d’habitants de Paris allèrent se cacher au fond des caves. Grâce aux progrès des sciences, l’éclipse totale de 1842 a trouvé le public dans des dispositions bien différentes de celles qu’il manifesta pendant l’éclipse de 1654. Une vive et légitime curiosité avait remplacé des craintes puériles ».
« Une description du passage de l'ombre de la lune sur l'Angleterre
dans l'éclipse totale du soleil (Halley, avril 1715)Pour les éclipses de 1715 et de 1724, l’astronome Edmund Halley dresse deux cartes similaires de la Grande-Bretagne où il superpose sur une partie de l’Angleterre (celle qui voit le passage de l’éclipse) un grand disque ovale représentant l’ombre de l’éclipse. Les éclipses deviennent alors le sujet principal de la carte et plusieurs cartographes produisent de telles cartes –prédictives ou rétrospectives - sur l’éclipse « anglaise » de 1724, les « écossaises » de 1737 et 1748, « l’européenne » de 1764. En France, alors pays en pointe dans le domaine de la cartographie, cette dernière éclipse est traitée par deux cartes, celle de Lepaute, Lattré et Tardieu, et une seconde en 1764 par Louis-Charles Desnos (1735/1805), alors principal concurrent des Lattré. Elles ont toutes deux l’originalité d’être en couleur. Néanmoins celle de Lepaute paraît en premier, deux ans avant l’éclipse. Elle offre d’autres particularités, que vous pouvez découvrir sur Gallica.
Pour en savoir plus :
- « Halley et ses cartes des éclipses totales de 1715 et 1724 » (Harvard.edu)
- « La carte de l’éclipse solaire du 1er avril 1764 : une œuvre féminine » (Gallica)
- « Historical solar eclipse maps » (eclipse-maps.com)
- « Halley's Eclipse : a coup for Newtonian prediction and the selling of science » (The Guardian)
La très belle carte-infographie Total Eclipse de Kenneth Field montre les lieux où l'éclipse du 8 avril 2024 sera la plus visible aux Etats-Unis (à télécharger en haute résolution sur le site d'ESRI). Chaque symbole sur la carte montre « la position de la lune au moment de l'obscurcissement maximum », offrant une visualisation très précise de l'étendue de l'éclipse à travers tout le pays. La carte comprend également une bande sombre qui montre la trajectoire de l'éclipse totale.One week from today millions of Americans will experience a total solar eclipse.
— mapsdotcom (@mapsdotcom) April 1, 2024
This striking map shows when and where you might see the eclipse—and how much the Sun will be obscured at each location. [https:]] #maps #Eclipse2024 #eclipse #dataviz pic.twitter.com/yXCjYhuL5e
Le carte de Bloomberg utilise également des symboles solaires pour représenter l'étendue de l'éclipse plus ou moins visible selon les endroits. Les symboles sont animés pour montrer le passage de la lune devant le soleil vu de différentes villes d'Amérique du Nord. Voir également le site eclipse2024.org qui propose un simulateur d'éclipse solaire.
Les outils informatiques permettent aujourd'hui de réaliser des simulations et des cartes animées. Greg Fisk a par exemple produit une carte animée corrélée à un histogramme montrant l'heure de passage dans chaque ville et le nombre d'Américains plongés dans l'obscurité à ce moment-là.Those in the path of totality. #eclipse pic.twitter.com/2kAXHYTzXY
— Greg Fiske (@g_fiske) April 3, 2024
Une nouvelle carte du calculateur d'éclipse John Irwin affirme que le chemin de la totalité, large d'environ 185 milles, est en réalité légèrement plus étroit qu'on ne le pensait auparavant, ce qui signifie que les personnes situées au bord de cette bande pourraient ne pas vivre l'expérience d'éclipse à laquelle elles s'attendaient.
L’engouement des Américains pour l’éclipse solaire du 8 avril 2024 est à l'origine d'une importante fréquentation touristique. Le nombre de réservations Airbnb sur son trajet a explosé. Le taux d'occupation pour toutes les annonces de location actives aux États-Unis, au Canada et au Mexique est de 92,4 % pour la nuit du 7 avril, en forte hausse par rapport à ce qu'elle était quelques jours auparavant (autour de 30 %), selon la société de données de voyage AirDNA.
« Les réservations Airbnb illustrent la trajectoire de l'éclipse totale » (Axios)Over the next few days, thousands of Airbnbs in the path of totality for the #SolarEclipse will reach 100% occupancy, creating a distinct pattern across the U.S.
— AirDNA (@airdna) April 4, 2024
According to our data, over half of U.S. cities along the eclipse's path are fully booked for the night of April 7th. pic.twitter.com/CE9Lo4EXGm
« L'éclipse stimule les agences de voyages pour des Américains à la recherche d'un événement céleste rare » (Reuters)
« La trajectoire de l'éclipse laisse aussi une trace sur les prix élevés des hôtels » (New York Times)
« Eclipse solaire : état d’urgence aux chutes du Niagara, où un million de visiteurs sont attendus » (20 minutes). La commune de Niagara Falls (Canada) a confié ne pas avoir « les infrastructures pour autant de monde au même moment ».
La précédente éclipse solaire qui a eu lieu en août 2017 aux Etats-Unis ne semble pas avoir mobilisé une telle ferveur. Mais déjà à l'époque, la trajectoire de l'éclipse était visible à travers les requêtes dans le moteur de recherche Google (Washington Post).
Fréquence des recherches dans Google pour "j’ai mal aux yeux" (du 3 au 10 avril) et trajectoire de l’éclipse solaire du 8 avril ? pic.twitter.com/eusrOtFmdc
— Mathieu Avanzi (@MathieuAvanzi) April 10, 2024
Du fait qu'ils ont connu déjà une éclipse le 21 août 2017, les résidents américains ont la chance d' observer deux éclipses solaires totales en un peu moins de sept ans. Les chasseurs d'éclipses du monde entier vont à nouveau converger vers ce que l'on appelle le chemin de la totalité, ou la bande traversant les États-Unis à partir de laquelle les gens verront la lune recouvrir complètement le soleil le 8 avril 2024. « L'éclipse de 2024 pourrait être encore plus excitante en raison des différences dans la trajectoire, le calendrier et la recherche scientifique...En plus de cela, les téléspectateurs auront une meilleure chance de voir des protubérances qui apparaissent comme des volutes roses et brillantes provenant du Soleil », déclare la NASA sur son site. Lors de l'éclipse solaire de 2024, la Lune sera plus proche de la Terre qu'elle ne l'était lors de l'événement de 2017, obscurcissant encore davantage les rayons du soleil et créant un chemin de totalité plus large. La principale incertitude reste souvent la météo car la couverture nuageuse est susceptible d'empêcher de voir correctement l'éclipse. Heureusement il y a les images diffusées dans les médias et sur Internet pour assister au spectacle à distance.NOAA's GOES-16 satellite is capturing the shadow of today's total solar eclipse as it traverses the continental United States.
— Nahel Belgherze (@WxNB_) April 8, 2024
Truly a once in a lifetime event. pic.twitter.com/uTHXAvCSxr
Les données de l'éclipse solaire du 8 avril 2024 sont disponibles au format SIG sur le site de visualisation scientifique de la NASA (voir par ici les données de l'éclipse totale de 2017 et par là l'éclipse partielle de 2023).
La trajectoire de l'éclipse totale de 2024 aux Etats-Unis (source : © NASA)
Now that one-minute ASOS station data is available for the US for Monday's solar eclipse, here's a loop of the 30-minute temperature change from the eclipse.
— Tomer Burg (@burgwx) April 10, 2024
Even locations far from totality experienced a pronounced drop in temperatures due to the decreased solar radiation! pic.twitter.com/7fb96AEiV9
Carte des autres éclipses qui se produiront au cours du XXIe siècle aux États-Unis (Statista, licence CC)
Grâce à leur prévisibilité, il est possible de cartographier avec précision les prochaines éclipses solaires. Science News a cartographié les 14 prochaines éclipses totales de Soleil dans le monde qui vont avoir lieu dans les 20 prochaines années. Pour réaliser sa carte interactive, Science News s'est appuyé sur la base de données Canon des cinq millénaires des éclipses solaires de la NASA, qui fait un recensement détaillé de toutes les éclipses solaires de 2000 avant JC à 3000 après JC.
Articles connexesThe density of solar eclipse paths over the Earth during the 5000-year period between 2000 BCE and 3000 CE. [https:]] pic.twitter.com/mWvqe6074r
— Vivid Maps (@VividMaps) April 9, 2024
Cartographier les espaces du tourisme et des loisirs
Carte-poster des tremblements de terre dans le monde de 1900 à 2018 (USGS)
Cartes-posters sur les tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques dans le monde (NOOA, 2022)
Les apparitions d'OVNI : une cartographie plus intéressante qu'on pourrait croire pour chercher des (fausses) corrélations
Projections cartographiques
- Pour chaque éclipse, on trace généralement une ou deux cartes générales de l'éclipse. Sur ces cartes on fait figurer les courbes suivantes : la bande de centralité (lorsqu'elle existe), les limites boréale et australe de l'éclipse, les courbes de commencement, de fin et de maximum au lever et au coucher du Soleil, ainsi que les courbes de commencement et fin pour des instants donnés (toutes les heures en général). Pour le tracé de ces cartes, on utilise une projection stéréographique, c'est-à-dire une projection azimutale conforme. Cette projection, qui conserve les angles mais pas les distances, déforme les continents mais permet d'avoir une représentation des pôles terrestres sur la carte. On utilise également une projection orthographique, elle permet de représenter la trajectoire de l'éclipse sur un globe terrestre vu de l'espace.
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8:52
The D-Day Memorial Map
sur Google Maps ManiaKilRoyTrip is an interactive map of World War II memorials in Normandy. It provides a fantastic guide to anyone visiting the region who is interested in the D-Day landings and the liberation of France.The Allied invasion of Normandy on D-Day Tuesday, 6 June 1944 was the largest seaborne invasion in history. On D-Day the Allied forces from the United States, Britain, Canada, and other countries
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15:51
Mises à jour avril 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de avril 2024.
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11:16
The US Foreign Assistance Map
sur Google Maps ManiaThe US government's Foreign Assistance website provides detailed information and data on U.S. foreign assistance programs. The website serves as a central platform for transparency and accountability in U.S. foreign aid efforts. It also provides a fascinating insight into the shifting geo-political ambitions of the United States over the last 75 years.The Foreign Assistance Dashboard reveals
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11:00
Mappery: Immersive Background
sur Planet OSGeoRaf shared this “Nice use of maps as background at Sorolla immersive exhibition at Casa Amatller in Barcelona”
MapsintheWild Immersive Background
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10:42
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°185
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 185 - Représenter des données ordinales dans des fenêtres contextuelles avec Arcade
Lorsque vous disposez de données ordinales (qui ont un ordre sans obligatoirement être numériques), il peut s'avérer efficace de les représenter dans vos fenêtres contextuelles de manière graphique, en utilisant par exemple une barre de valeurs colorisée. Pour effectuer ce type de représentation, il est possible d'utiliser une expression Arcade renvoyant la chaîne HTML qui assurera ce rendu.
Prenons l'exemple d'une couche d'entités contenant un champ décrivant l'indice de qualité écologique de chaque tronçon hydrographique de mon territoire. Cet indice est stocké selon les 5 valeurs ordinales suivantes : très faible, faible, moyen, bon, très bon.
Voici comment vous pouvez utiliser Arcade pour afficher l'indice écologique de l'entité, dans la fenêtre contextuelle, à travers une barre de valeurs colorisée.- Après avoir ajouté la couche des tronçons hydrographiques dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
- Vous donnerez tout d'abord un nom à votre expression, par exemple ici : "Qualité Ecologique".
- Vous saisirez ensuite l'expression Arcade suivante :
// Tableau contenant les différentes valeurs possibles (ordonnées) var valeurs_possibles=['Très faible','Faible','Moyen','Bon','Très bon'] // Tableau contenant les couleurs correspondantes en hexadecimal var couleurs=['CC3717','F38C62','E6AC54','B5E654','70B23D'] // Attribut contenant les valeurs var valeur = $feature.indice_qualite_ecologique // 'Vertical' ou 'Horizontal' var affichage = 'Horizontal' // Largeur/Hauteur en pixels var taille = 600 // couleur du texte en hexadecimal var couleur_texte = "000000" // Titre de l'indicateur à afficher var strHTML = 'Qualité écologique :' // Fonction permettant la conversion de couleurs Hexadecimal (avec opacité) // en chaîne HTML rgba() function HexaToRGBA(hexa,opacity){ var r = '0x' + Mid(hexa,0,2); var g = '0x' + Mid(hexa,2,2); var b = '0x' + Mid(hexa,4,2); return "rgba(" + Text(Number(r)) + "," + Text(Number(g)) + "," + Text(Number(b)) + "," + Text(opacity) + ")" } // On commence à générer l'expression HTML strHTML += '<br/><br/>' strHTML += "<table style='border-collapse: collapse;'>" // Cas d'une barre de valeurs colorisée horizontale if (affichage=='Horizontal'){ strHTML += '<tr>' for (var index in valeurs_possibles){ // Si la cellule du tableau est celle de la valeur courante alors l'opacité est // de 100% sinon elle est de 20% var opacite = IIF(Lower(valeurs_possibles[index])==Lower(valeur), 1, 0.2); // Affichage de la cellule du tableau avec la valeur correspondante strHTML += "<td width='" + Text(taille/Count(valeurs_possibles)) + "px' style='background-color: " + HexaToRGBA(couleurs[index],opacite)+ ";font-family: arial;font-size: 9pt; font-weight: " + Text(opacite*700) + "; color: "+ HexaToRGBA(couleur_texte,opacite) + "; text-align: center; border: 1px solid #DDDDDD;padding: 3px 3px;'>" strHTML += valeurs_possibles[index] strHTML += '</td>' } strHTML += '</tr>' } // Cas d'une barre de valeurs colorisée verticale else { for (var index in valeurs_possibles){ strHTML += '<tr>' // Si la cellule du tableau est celle de la valeur courante alors l'opacité est // de 100% sinon elle est de 20% var opacite = IIF(Lower(valeurs_possibles[index])==Lower(valeur), 1, 0.2); // Affichage de la cellule du tableau avec la valeur correspondante strHTML += "<td height='" + Text(taille/Count(valeurs_possibles)) + "px' style='background-color: " + HexaToRGBA(couleurs[index],opacite)+ ";font-family: arial;font-size: 9pt; font-weight: " + Text(opacite*700) + "; color: "+ HexaToRGBA(couleur_texte,opacite) + "; text-align: center; border: 1px solid #DDDDDD;padding: 3px 3px;'>" strHTML += valeurs_possibles[index] strHTML += '</td>' strHTML += '</tr>' } } strHTML += '</table>' // On revoit l'expression HTML pour remplir la fenêtre contextuelle return { type : 'text', text : strHTML }
- Votre carte affiche désormais les déchèteries avec des fenêtres contextuelles présentant le tableau des horaires d'ouverture pour le matin et l'après-midi.
- Vous pouvez maintenant modifier la taille l'orientation de la barre d'échelle à votre convenance. Par exemple, vous pourrez afficher la barre de valeurs de manière verticale en modifiant l'expression avec les valeurs suivantes :
Vous aurez alors un résultat de ce type : - Si vous disposez de plusieurs champs contenant des valeurs ordinales, il sera intéressant de dupliquer l'expression Arcade et de l'adapter à ces différents champs.
- Il ne vous reste plus qu'à adapter cette expression au nombre de valeurs distincts que vous avez dans votre champ et aux couleurs que souhaitez leur associer.
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Après avoir ajouté la couche des tronçons hydrographiques dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
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7:51
Vagabondage, un jeu de rôle à partir de cartes et de photographies aériennes de l'IGN
sur Cartographies numériquesVagabondage est un jeu de rôle en solitaire qui se joue en ligne sur les cartes et photographies aériennes de l'IGN. Entre survie et rencontres, vous incarnez un personnage en fuite dans la campagne française. La seule chance de t'en sortir : savoir lire une carte !
L'histoire commence avec un capital de survie de 6 points. Au fur et à mesure de vos pérégrinations vous pourrez perdre ou gagner des points de survie pour terminer votre mission. On peut s'aider de la carte pour récupérer des points de survie (voir les règles du jeu).
Le jeu a été conçu par Jean-Marc Viglino (ingénieur IGN) sur une idée originale de Thomas Solonce. Il a fait l'objet d'une présentation lors du webinaire Carte Blanche #14 jeudi 4 avril 2024. L'auteur partage d'autres applications sur Github. Jean Marc Viglino et Thomas Solonce peuvent être suivis à partir de leur compte sur X-Twitter (@jmviglino et @TSolonce).
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20:07
HUMAINS ET ANIMAUX, une géographie de relations
sur Les cafés géographiquesDe l’élevage aux productions industrielles, de l’abattage rituel au bien-être animal, des animaux de laboratoire aux antispécistes, de la zoophilie à l’extermination, les relations des humains avec les animaux nourrissent de nombreux débats parfois polémiques, souvent violents qui trouvent des réponses différentes en fonction des contextes et stimulent l’enquête géographique.
D. Oster et J. Estebanez (Photo M.Huvet-Martinet)
C’est devant un assez jeune public que nous avons accueilli Jean Estebanez (J.E) pour un café de géographie sociale et culturelle. Maître de Conférences à l’UPEC (Université Paris Est-Créteil), J.E est l’auteur d’une thèse sur « le zoo comme dispositif spatial » et a structuré son exposé autour des thèmes développés dans l’excellent dossier récemment publié à la documentation photographique*et qui fait le point sur la question.
La mise en relation des humains avec d’autres mondes et notamment le monde animal passe par différents moyens. S’il semble plus facile de communiquer avec les grands mammifères, il y a néanmoins de multiples possibilités de communiquer avec d’autres animaux (les insectes, par exemple), dès lors qu’on fait l’effort de s’intéresser à ce qui compte pour eux : on ne s’adresse pas avec un scarabée, pour qui les vibrations sont essentielles, comme à son chien. Il y a donc une grande diversité dans ces relations. Par ailleurs, si les humains n’ont jamais été seuls sur terre, mais ont vécu entourés de multiples espèces (comme en attestent les peintures rupestres préhistoriques), il apparait essentiel d’explorer ce que sont les relations interspécifiques.
Humains et animaux à l’âge de l’Anthropocène.
Si on considère que ce sont les humains qui sont devenus la puissance motrice de transformation des écosystèmes et au-delà, de la géologie, l’Anthropocène est devenu le terme qui désigne notre rapport au monde vivant, caractérisé par un effondrement rapide de la biodiversité. Ce sont ainsi les relations avec le monde animal qui perdent en diversité avec la disparition d’espèces. Les relations avec les animaux peuvent relever de la symbiose, de l’exploitation, de l’amour, de la destruction, de la prédation. Une même pratique, la chasse par exemple, se détermine très différemment suivant les espaces considérés.
La relation avec l’animal est socialement, anthropologiquement, historiquement située et donc extrêmement diversifiée.
Diagramme de Voronoï représentant la composition de la biomasse. Source : Yimon Bar-On and Ron Mil, « the biomass distribution on Earth » PNAS, in J.Estebanez Doc.Photo 8149, CNRS Editions – Alexandre Nicolas
Des chercheurs américains ont cherché à évaluer la biomasse globale et sa répartition. Ils ont représenté graphiquement par un diagramme de Voronoï cette biomasse et les ordres de grandeurs des différentes espèces la composant. A gauche, la biomasse totale (A) ainsi que la répartition entre ses différents composants sont représentées par des surfaces de tailles proportionnelles (les formes n’ont pas de significations particulières). On prend alors conscience de la domination considérable des plantes terrestres pour 450 gigatonnes (GT), les animaux ne représentant que 2 GT de carbone. La répartition entre les catégories animales (B) à droite montre qu’elles sont principalement dominées par le groupe des arthropodes. La part des humains apparait fort modeste comparée à la biomasse globale et à celle des animaux même si leur impact est décisif sur la recomposition générale de la biomasse.
Les espaces et territoires des animaux.
Dans un monde structuré essentiellement par les hommes, les animaux se sont adaptés même dans des espaces qu’on pense totalement dominés par l’homme en zones urbaines.
L’exemple de Paris est significatif.Paris, niche écologique ? Source Atlas de la nature de Paris, ed de la ville de Paris, 2020, in J. Estebanez Doc.Photo 8149, CNRS Editions – Alexandre Nicolas
La répartition géographique de quelques espèces à Paris met en évidence la grande diversité de la présence animale dans une métropole. Sa faune riche d’au moins 1618 espèces, si on y inclut les poissons et crustacés de la Seine. On est bien loin de l’idée reçue qu’il n’y aurait que des rats dans les égouts et des pigeons dans les rues. On remarque la présence animale importante dans les zones humides, le long de la petite ceinture mais aussi dans les bois de Vincennes et Boulogne. On repère également les espaces verts moins importants des Parcs Monceau, Montsouris, du Luxembourg, des Buttes-Chaumont qui accueillent chouettes, orvets, renards, escargots…
A l’échelle du foyer domestique, dont ne rend pas compte cet atlas, les animaux sont également présents en nombre. Il s’agit bien sûr d’animaux familiers (chiens, chats…) mais aussi d’acariens, et de très nombreuses espèces d’insectes.
La présence animale structurée dans des lieux spécifiques.
Les abattoirs apparaissent ainsi comme un lieu central de notre relation à l’animal mais progressivement invisibilisé, au fur et à mesure de l’industrialisation et des exigences hygiénistes de la mise à mort. Dans les pays riches, on assiste progressivement à sa sortie de l’espace public. Il existe pour autant de fortes variations qui démontrent que l’abattage ne relève pas seulement de considérations techniques mais aussi de rapports sociaux à la mort.
Par exemple, au Soudan, la mise à mort des animaux peut être effectuée devant les maisons et dans l’espace public, dans une atmosphère festive, sans que cela apparaisse comme une transgression de normes urbaines et morales.
Le zoo atteste d’un autre type de rapports avec les animaux. Lieux de spectacle vivant des animaux, ils attirent chaque année plus de 600 millions de visiteurs venus pour voir des animaux qualifiés de « sauvages » ou « exotiques ». Les animaux sont captifs et ont été très longtemps présentés dans des cages dont les barreaux étaient explicitement surdimensionnés ou ornés, pour affirmer un rapport de domination des humains sur les animaux. A compter du début du 20e siècle, les zoos ont progressivement été aménagés en suivant les principes de Carl Hagenbeck. Il propose de séparer les animaux des visiteurs par des fossés créant ainsi une sorte de continuité visuelle entre les uns et les autres, à l’aune d’une transformation de la relation homme/animal. Carl Hagenbeck crée ainsi une relation qui se veut apaisée entre ces animaux sauvages en « liberté », que le visiteur peut observer dans leur naturalité. Ce n’est plus l’enfermement qui est le thème central de la visite mais la continuité et la proximité. La plupart des zoos, notamment celui de Vincennes, ont appliqué ces principes.
L’aménagement du zoo de Milwaukee (1961) suivant les principes de C.Hagenbeck utilise l’utilisation des fossés pour la composition du paysage photo David Hancocks, in J Estebanez, Doc photo 8149, CNRS Editions – Alexandre Nicolas.
Les parcs à Chiens qui se développent récemment posent le problème de la place des animaux domestiques en ville.
Les animaux ont toujours été présents dans les espaces urbains, notamment les animaux de traits (chevaux, bœufs, mulets, ânes…), pour le transport des personnes et des marchandises. Au début du XXème siècle, on pouvant ainsi compter de 80 000 à 100 000 chevaux à Paris. Il y a toujours eu de ce fait des équipements urbains adaptés à la présence animale (des écuries, des abreuvoirs…). La demande actuelle pour les parcs à chiens s’insère dans la problématique de la reconfiguration de la place des animaux en ville qui sont maintenant non plus d’abord des animaux de travail, mais des animaux familiers. Les parcs à chiens sont des équipements qui participent du réaménagement des espaces publics urbains, parfois dans un contexte de gentrification dans lesquels se transforment des quartiers populaires. La création de parcs à chiens, très développés aux Etats-Unis, souvent à la demande d’associations de résidents, témoigne de la requalification et des nouveaux usages légitimes des espaces publics qui émergent. Des parcs fréquentés par des SDF ou des dealers peuvent ainsi être progressivement transformés. La diversité des races de chiens qui fréquentent ces parcs participent d’ailleurs à des logiques de classement des classes sociales.
La chasse, une pratique controversée.
La chasse est singulière en ce qu’elle ne dissimule pas la violence vis-à-vis des animaux mais qu’elle la met en scène et la socialise. Si l’abattoir est un dispositif technique qui cherche à invisibiliser la mise à mort, la chasse en fait un élément central. Dans les différentes formes de chasse pratiquées, se mêlent connaissance, respect, violence, égards, ruse dans le rapport aux animaux et aux territoires. Les chasseurs valorisent d’ailleurs les animaux pour leur capacité à fuir, à ruser. Le chasseur reconnait l’intelligence de l’animal et l’admire même, ce qui ne l’empêche pas de le tuer. Ce rapport est diamétralement opposé à celui d’une forme de compassion protectrice à l’égard de l’animal, dans lequel il faudrait se mettre à sa place, qui structure les positions de certains défenseurs du droit des animaux.
Protéger les animaux : une relation morale.
La marchandisation des animaux, très ancienne, est un rapport crucial aux animaux et peut prendre de multiples formes. Elle apparait comme un type relationnel spécifique dont on peut tirer des ressources dont on tire profit. Certaines espèces peuvent ainsi menacées par les effets de la surchasse ou du braconnage par exemple pour fournir des trophées. La marchandisation peut se faire par la chasse, le braconnage mais aussi le tourisme de vision au cours des grands safaris dans les parcs africains. Le cas des rhinocéros dont la corne est parée de vertus diverses, notamment aphrodisiaques, et dont le prix dépasse celui de son poids en or, est intéressant. Le braconnage des rhinocéros a pris des proportions dramatiques en Afrique du sud, alors même que le rhinocéros participe d’une économie du tourisme de vision importante ; on le protège en pratiquant une technique préventive qui consiste à lui retirer sa corne en la sciant sous anesthésie.
Il existe dans le monde des aires protégées qui présentent une grande diversité de formes et qui apparaissent comme un outil majeur de préservation des populations animales (et végétales). En Afrique anglophone notamment, après avoir chassé intensivement les grands mammifères, les élites coloniales blanches ont mis en place des réserves cynégétiques où la chasse et le braconnage sont maintenant considérés comme une pratique autochtone à combattre.
Se mobiliser pour ou contre les animaux.
L’exemple des ours est significatif puisqu’il mobilise des manifestants dont les logiques s’opposent. Ces mobilisations renvoient à des places divergentes des humains par rapport aux animaux. Les manifestations anti-ours, généralement organisées par les éleveurs, s’organisent suite à l’attaque de troupeaux ou de bergeries par un ours. Les éleveurs défendent une morale de l’élevage et s’opposent à l’introduction (comme en 1996, dans les Pyrénées) et à la protection des ours, même si l’Etat les indemnise pour les brebis perdues. Pour eux, l’enjeu n’est pas seulement monétaire mais moral car il s’agit de prendre soin de ses animaux : il n’est pas question de les laisser attaquer par un ours. D’un autre côté, les militants animalistes pro-ours valorisent la figure de l’animal unique et irremplaçable qu’il faut protéger.
En ce qui concerne les souris de laboratoires reproduites en très grand nombre pour les besoins de la science, leur sacrifice fait l’objet de règles précises qui l’engagent dans un système de dons et contre-dons pour rendre sa mort acceptable. La mort de l’animal est justifiée par la production d’un bien plus grand qui est celui de la science. Elle fait l’objet de protocoles stricts avec des dispositifs techniques validés par des comités d’éthique pour donner « la bonne mise à mort » dans le cadre du laboratoire, montrant que tuer n’est pas rien et ne peut se faire que dans un cadre spécifique.
Le tabou de la zoophilie.
La zoophilie met en jeu une relation intime et charnelle par la sexualité avec des animaux. Elle est significative des relations morales aux animaux car elle est associée à la déviance, et donc, par opposition à la fabrique de la normalité. Elle tient une place importante dans beaucoup de mythologies, notamment grecque. On se souvient des épisodes relatant les multiples métamorphoses de Zeus en divers animaux pour séduire des mortelles. Dans ces récits mythiques, la zoophilie est fréquente mais peut parfois faire l’office de mise en garde contre des excès.
La zoophilie est également une pratique contemporaine : même si les sources, essentiellement psychiatriques, religieuses et judicaires sont très lacunaires, elle concernerait de 4 à 6% de la population nord-américaine. J.E développe le cas d’un scandale dans l’Etat de Washington, lié à la mort d’un homme, suite à des relations sexuelles avec un cheval, en 2005. On s’aperçoit à cette occasion avec horreur qu’il n’y a aucun interdit légal à la bestialité. L’Etat décide alors de légiférer par une loi anti-bestialité. L’argumentation déployée pour développer la loi s’avère complexe : s’il est considéré que l’animal ne peut consentir à l’acte sexuel et qu’il doit donc être protégé, il s’avère qu’il ne consent pas non plus à être engraissé, abattu ou tenu en laisse. L’enjeu relève plutôt de la façon dont sont définies la consommabilité alimentaire et la non-consommabilité sexuelle du fait d’un exceptionnalisme humain. Les législateurs soulèvent le problème de l’élevage qui pratique la stimulation sexuelle et l’insémination. Il s’agit alors d’exclure ses pratiques de la sexualité. La distinction se fait donc entre la zoophilie, définie comme une sexualité non reproductive, et donc immorale, et une pratique sexuelle (l’insémination) destinée à la reproduction, et donc légitime.
Les questions de la salle ont permis d’approfondir certains points.
- L’intérêt de la géographie pour ce sujet des relations humains/animaux est ancien. On trouve chez Elisée Reclus (1830-1905) des propos sur la participation des animaux aux labeurs humains. Dans les années 1920-1930 des tableaux détaillent la grande variété des animaux. Dans les années1950 et surtout 1960-70, des travaux importants, principalement chez les géographes anglophones, structurent et approfondissent ce champ de recherche. La dimension spatiale de l’approche donne son caractère géographique aux recherches, notamment au regard de l’anthropologie. Les progrès considérables de l’éthologie ont permis de faire progresser ce champ d’études.
- Les zoos bien que sous pression, demeurent des lieux très fréquentés (environ 600 millions de visiteurs/an) : c’est un espace sans équivalent car il présente des animaux vivants même s’ils sont dominés et enfermés. Les zoos ont actuellement un discours de légitimation en s’affirmant comme un lieu de protection d’espèces en voie de disparition, ce qui pose des questions car beaucoup d’espèces menacées ne sont pas présentées au public.
- Les nuisibles sont des animaux définis comme indésirables, dans un processus de construction sociale. Les espèces définies comme nuisibles sont également déterminées légalement, de façon variable suivant les époques, les lieux et en fonction des usages : les insectes, une des plaies d’Egypte, souvent combattus, peuvent aussi être élevés comme source de protéines du futur. Le pigeon pensé comme nuisible à Paris est positivement associé à l’image de la ville à Venise.
- Le trafic d’animaux est attesté au moins depuis l’Antiquité. Actuellement, c’est le deuxième trafic mondial après la drogue. Il participe à l’extinction de certaines espèces. C’est un marché très mondialisé avec une géographie des différents trafics. Le marché chinois est par exemple très demandeur en cornes de rhinocéros dont les braconniers d’Afrique du sud sont pourvoyeurs. L’interdiction en 1970 de fabriquer des objets en écailles de tortue génère aussi un trafic illicite important.
- Les interfaces entre les territoires des animaux sauvages et espaces urbains posent le problème de l’extension des aires urbaines qui se déploient vers les territoires d’animaux sauvages, comme à Los Angeles, avec le cas du puma. La ville est aussi une niche écologique qui a des propriétés qui conviennent à certains animaux, qui y trouvent de la nourriture et de la chaleur en hiver. Les pies, animaux forestiers, sont ainsi devenues totalement urbaines.
- La corrida est un véritable cérémonial, c’est exemple clair de la ritualisation de la mise à mort comme spectacle. La mort est l’aboutissement et le point d’orgue du combat de l’animal. L’idée de mettre en scène la mort est de moins en moins accepté, comme c’est également le cas dans le cadre de la chasse.
- Les cirques eux aussi, comme les zoos, sont sous pression et sont accusés d’exploiter illégitimement les animaux, présentés comme maltraités voire dénaturés dans le cadre de spectacles dégradants. Contrairement aux zoos, les spectacles d’animaux au cirque n’ont pas réussi à se (re)légitimer par le biais de la protection d’espèces en voie de disparition.
- Les animaux, auxiliaires de vie. Cette fonction atteste d’un nouveau rapport aux animaux familiers. Un procès en inutilité est fait par certains vis-à-vis de ces animaux auxquels trop de soins et d’attention seraient destinés. Les présenter comme des auxiliaires de santé, dont la compagnie a des effets bienfaisants y compris médicaux, est une façon de contrer ce discours. On voit ainsi des hôpitaux ou des Ephad accepter d’accueillir des animaux familiers. On peut aussi noter les cas d’utilisation d’animaux, comme les porcs, dans le cadre de greffes (reins).
*Jean Estebanez, Humains et animaux, documentation photographique 8149, ed. CNRS, 2022
Micheline Huvet-Martinet, relu par J.Estebanez, avril 2024
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14:00
Automatisation de publication des données de qualité de l'air sur Mastodon
sur GeotribuDes cartes automatiques et géopulmonaires, sur le Fédivers, pour avertir des épisodes de pollution et de qualité de l'air en Ile-de-France et pas que
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12:00
Mappery: Bliss Lane
sur Planet OSGeoElizabeth sent me these pics of the signs for Bliss Lane in Old Tapovan, you may need to zoom in on the image below to see all of the detail. There is a helpful arrow pointing you towards the Ganges
Makes me want to go back to India
MapsintheWild Bliss Lane
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9:58
OPENGIS.ch: QField 3.2 “Congo”: Making your life easier
sur Planet OSGeoFocused on stability and usability improvements, most users will find something to celebrate in QField 3.2
Main highlightsThis new release introduces project-defined tracking sessions, which are automatically activated when the project is loaded. Defined while setting up and tweaking a project on QGIS, these sessions permit the automated tracking of device positions without taking any action in QField beyond opening the project itself. This liberates field users from remembering to launch a session on app launch and lowers the knowledge required to collect such data. For more details, please read the relevant QField documentation section.
As good as the above-described functionality sounds, it really shines through in cloud projects when paired with two other new featurs.
First, cloud projects can now automatically push accumulated changes at regular intervals. The functionality can be manually toggled for any cloud project by going to the synchronization panel in QField and activating the relevant toggle (see middle screenshot above). It can also be turned on project load by enabling automatic push when setting up the project in QGIS via the project properties dialog. When activated through this project setting, the functionality will always be activated, and the need for field users to take any action will be removed.
Pushing changes regularly is great, but it could easily have gotten in the way of blocking popups. This is why QField 3.2 can now push changes and synchronize cloud projects in the background. We still kept a ‘successfully pushed changes’ toast message to let you know the magic has happened
With all of the above, cloud projects on QField can now deliver near real-time tracking of devices in the field, all configured on one desktop machine and deployed through QFieldCloud. Thanks to Groupements forestiers Québec for sponsoring these enhancements.
Other noteworthy feature additions in this release include:
- A brand new undo/redo mechanism allows users to rollback feature addition, editing, and/or deletion at will. The redesigned QField main menu is accessible by long pressing on the top-left dashboard button.
- Support for projects’ titles and copyright map decorations as overlays on top of the map canvas in QField allows projects to better convey attributions and additional context through informative titles.
The QFieldCloud user experience continues to be improved. In this release, we have reworked the visual feedback provided when downloading and synchronizing projects through the addition of a progress bar as well as additional details, such as the overall size of the files being fetched. In addition, a visual indicator has been added to the dashboard and the cloud projects list to alert users to the presence of a newer project file on the cloud for projects locally available on the device.
With that said, if you haven’t signed onto QFieldCloud yet, try it! Psst, the community account is free
The creation of relationship children during feature digitizing is now smoother as we lifted the requirement to save a parent feature before creating children. Users can now proceed in the order that feels most natural to them.
Finally, Android users will be happy to hear that a significant rework of native camera, gallery, and file picker activities has led to increased stability and much better integration with Android itself. Activities such as the gallery are now properly overlayed on top of the QField map canvas instead of showing a black screen.
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9:00
Votre application est-elle compatible avec la licence Affero GPL 3.0???
sur Neogeo TechnologiesLors du changement de licence sur OneGeo Suite, il est important d’examiner la compatibilité des dépendances avec Affero GPL. Au vu des implications qui en découlent, est-il surtout possible de vérifier que nos dépendances aient toujours une licence conforme ?
La compatibilité entre les licences?La compatibilité de licences inclut deux éléments clé à prendre en compte :
- Le projet en lui-même (ex : un module Python, une bibliothèque de fonctions, etc.) ;
- Un travail dérivé (ex : un logiciel complet comme FireFox). Les travaux dérivés d’un projet, quant à eux, peuvent être des modifications du code du projet ou des produits intégrant le projet.
Une compatibilité des licences sera possible lorsque le travail dérivé possède une licence qui n’enfreint pas les règles de la licence du projet.
Les licences « copyleft » obligent à redistribuer les travaux dérivés sous la même licence (ou une compatible) pour protéger les libertés du code et de l’utilisateur. A contrario, les licences permissives autorisent le changement de licence, et il est également possible de faire un produit propriétaire, en intégrant des composants sous ce type de licence. Par exemple, Sony base son système d’exploitation propriétaire de la Playstation sur FreeBSD, qui est un logiciel libre sous licence FreeBSD.?
Source : [https:] (Creative Commons BY-SA-3.0)?Dans ce schéma, le code en domaine public est intégrable dans un produit MIT, lui-même dans un produit sous licence BSD, lui-même dans un produit licence Apache 2.0, et ainsi de suite jusqu’à la licence Affero GPL 3.
Deux catégories supplémentaires sont introduites par ce schéma?:
- Weakly protective (faiblement protectrice)?: elle implique qu’une modification du code doit être sous la même licence (donc rester libre). Néanmoins, l’intégration du projet peut se faire dans un produit sous une autre licence (même propriétaire).
- Network Protective (protectrice des utilisateurs réseau)?: la licence GPL protège les utilisateurs de la machine. Dans le cadre d’applications client-serveur, la partie serveur protège l’utilisateur du serveur, donc l’administrateur système. Une conformité à la GPL existe dans le cas où l’administrateur système de OneGeo Suite a accès aux sources modifiées du produit, mais pas l’utilisateur de la partie client. Les licences Network Protective permet aussi de protéger la liberté des utilisateurs du client.
Notez bien les versions des licences : par exemple la licence Apache 2.0 est compatible avec la licence LGPL, alors que la version 1.1 ne l’est pas.
Pour vous aiguiller, voici quelques incompatibilités à souligner?:
- Apache 1.1 ou MPL 1.1 (Mozilla Public Licence) ne sont pas compatibles avec les licences GPL, alors qu’une clause explicite de compatibilité existe dans les versions 2.0 de ces mêmes licences ;
- CC-BY-3.0?empêche de changer la licence, donc impossible à changer en AGPL. La version 4.0 permet explicitement de changer la licence en GPL 3.0 et donc en AGPL 3.0 ;
- Licence originelle BSD?: elle forçait à indiquer une notice de copyright dans la documentation du produit final, ce qui peut poser problème quand il y a de nombreux composants avec cette licence dans un produit.
En pratique, la conformité de licence peut se vérifier grâce au DevOps.
Pour illustrer nos projets, essentiellement en Python et Javascript, nous vous présentons deux outils simples qui pourront vous aider. Dans ces exemples, nous nous en servirons en ligne de commande, afin de comparer les licences des dépendances avec une liste validée de licences.?
Vérification des licences en Python?L’outil « pylic » analyse tous les modules Python installés dans l’environnement virtuel et compare leurs licences avec une section du pyproject.toml. S’il trouve un module avec une licence non validée, il sort en émettant erreur que l’on pourra exploiter dans une CI.
Commençons par installer le programme?:?
$ pip install pylic?
Ensuite, nous indiquons à “pylic” les licences compatibles avec notre logiciel, en lui donnant une liste de licences compatibles AGPL 3.0, dans la section tool.pylic de notre pyproject.toml :
$ cat << EOF >> pyproject.toml? [tool.pylic]? safe_licenses = [? "Apache Software License", "BSD License",? "BSD",? "MIT License",? "MIT",? "Mozilla Public License 2.0 (MPL 2.0)",? "GNU Library or Lesser General Public License (LGPL)",? "GNU Lesser General Public License v3 or later (LGPLv3+)",? ? "Python Software Foundation License",? "Historical Permission Notice and Disclaimer (HPND)"? ? ]? EOF?
Vous remarquerez que ces licences ont parfois des noms très similaires. En effet, “pylic” s’appuie sur le nom déclaré par le mainteneur du module python (dans le setup.cfg/setup.py…) qui n’est pas normalisé. Nous devons déclarer comme « safe » les deux identifiants « MIT » et « MIT License », alors que nous aurions pu utiliser les identifiants de licence SPDX dans la configuration du module Python.
Revenons à “pylic” et lançons une vérification :
$ pylic check? ✨ All licenses ok ✨?
Comment peut-on faire en cas de non-conformité ?
En commentant la licence « Apache Software License » de pyproject.toml, nous obtenons ce message :
$ pylic check? Found unsafe licenses:? ? nltk (3.8.1): Apache Software License? ? phonenumbers (8.13.8): Apache Software License? ? importlib-metadata (6.1.0): Apache Software License ? bleach (6.0.0): Apache Software License? ? cryptography (42.0.1): Apache Software License? ? regex (2023.12.25): Apache Software License? ? django-onegeo-suite (1.0.2): Apache Software License? ? requests (2.31.0): Apache Software License? ? packaging (23.2): Apache Software License? ? pyOpenSSL (24.0.0): Apache Software License? ? tzdata (2023.4): Apache Software License? ? elasticsearch (7.17.9): Apache Software License? ? async-timeout (4.0.3): Apache Software License? ? josepy (1.14.0): Apache Software License? ? django-onegeo-rproxy-mapstore2 (1.0.0b2): Apache Software License?
Plutôt simple, non???
De la même façon, on peut vérifier les licences des projets javascript avec license-checker. ilIl n’est toujours pas au courant des licences qui existent donc il faudra construire la liste à la main.?
L’utilisation est plutôt simple?:?
$ npx license-checker --onlyAllow "CC-BY-4.0;ISC;Apache-2.0;BSD-3-Clause;Custom: [https:] Domain;CC0-1.0;MPL-2.0" --production??
Package « @fortawesome/fontawesome-common-types@0.2.36 » is licensed under « MIT » which is not permitted by the –onlyAllow flag. Exiting.?
?On obtient des erreurs pour chaque licence non autorisée.?
L’option «?–onlyAllow?» permet de lister les licences autorisées séparées par des point virgules «?;?». Tandis que l’option «?–production?» permet d’écarter les licences des modules de la section «?devDependencies?» du package.json.?
Pensez aussi à corriger la section «?license?» du package.json pour ne pas perturber l’outil?:?
? "license": "AGPL-3.0-only",?
Je vous conseille aussi d’ajouter un script dans le package.json pour automatiser les vérifications?:?
cat package.json?? {? [...]? ? "scripts": {? [...]??? "lint": "vue-cli-service lint",? ??? "license-checker": "license-checker --onlyAllow \"MIT;CC-BY-4.0;ISC;Apache-2.0;BSD-3-Clause;Custom: [https:] Domain;CC0-1.0;MPL-2.0\" --production" ? },?
On peut ainsi lancer simplement?:?
$ npm run? license-checker?
Il existe probablement des outils plus sophistiqués pour vérifier la compatibilité des licences des bibliothèque externes utilisées par votre projet, notamment en utilisant la matrice de compatibilité des licences de l’OSADL?: [https:]] ?
Mais pour une utilisation légère et rapide dans une CI, ces deux outils feront l’affaire, en investissant néanmoins un peu de temps pour vérifier les nouvelles licences qui peuvent apparaître pendant la vie de votre projet.? ?
Sources?:?[https:]] ?: image compatibilité?
[https:]] ?: informations sur les compatibilités avec la GPL?
[https:]] : compatibilité Apache 2.0 et GPL?
[https:]] : utilisation de license-checker?
Rédacteur : Sébastien DA ROCHA
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8:49
The Drug Map of Europe
sur Google Maps ManiaCocaine use has been increasing rapidly in Europe over the last seven years. Europeans are also taking more MDMA and ketamine. Every year the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA) undertakes an annual wastewater drug survey in order to evaluate trends in the consumption of 'recreational' drugs. By analyzing residues of different recreational drugs in sewage the EMCDDA
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2:00
GeoServer Team: How to style layers using GeoServer and QGIS
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
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Using GeoServer and QGIS to style a layerIn this session, we will explore “How to style layers using GeoServer and QGIS” to produce beautiful maps. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link
IntroductionGeospatial data has no intrinsic visual component and it must be styled to be visually represented on a map. By default, GeoServer uses a markup language called Styled Layer Descriptor (SLD) to define styling rules for displaying data. SLD is an XML-based language that allows users and software to control the visual portrayal of geospatial data. This language ensures that clients and servers can both understand how to render the data visually.
Note. This video was recorded on GeoServer 2.20.0, which is not the most up-to-date version. Currently, versions 2.24.x and 2.25.x are supported. To ensure you have the latest release, please visit geoserver.org and avoid using older versions of GeoServer.
Add a StyleTo add a new style, navigate to the Data > Styles page, then click on the Add a new style link. You will be redirected to the new style page, which is the same as the Style Editor Data tab.
This tab includes basic style information, the ability to generate a style and legend details. It has some mandatory basic style information, such as:
- Name: It’s the name of the style and it must be a unique name.
- Workspace: Styles can be inside workspaces which causes restrictions. In other words, the styles in a workspace can only be assigned to the services of that, and other services outside it, cannot use these styles. Styles also can be “global” or no workspace, so they don’t have any restrictions and services can be used for all suitable styles.
- Format: Default options are SLD and ZIP formats. To use other formats such as CSS and YSLD, you should download and install extensions. Make sure to match the version of the extension to the version of the GeoServer.
The “Style Content” area provides options for creating, copying, or uploading a style. It has three options:
- Generate a default style: Choose a generic style based on geometry such as Point, Line, Polygon, Raster, or Generic and click the Generate link when selected.
- Copy from existing style: Select an existing style from GeoServer and copy its contents to the current style. Note that not all styles may be compatible with all layers. Click the Copy link when selected.
- Upload a style file: Press the Browse button to locate and select a plain text file from your local system to add as the style. Click on the Upload link to add the style file.
The Legend area allows you to preview the legend for the style. Click on the Preview legend link to generate a legend based on the current settings.
At the bottom of the Style Editor page, you’ll find several options: Validate, Apply, Save and Cancel. During editing and especially after editing is complete, you can check the validation of the syntax by pressing the Validate button at the bottom. If any validation errors are found, a red message is displayed, and if no errors are found, a green message is displayed. To make changes, press the Apply button to access all the tabs and finally press the Save button.
After having created the style, it’s time to apply it to the layer. To do it, follow these steps:
- Navigate to the Data > Layers page then click on the layer’s name link to open the layer’s properties form. Switch to the Publishing tab.
- Go to the Style section and from the Default Style list, select the suitable style, then press the Save button.
- Navigate to the **Data > Layer Preview ** page and open up OpenLayers preview for the layer.
On the Styles page, click on the style name to open the Style Editor. The Style Editor page presents the style definition and contains four tabs with many configuration options: Data , Publishing , Layer Preview and Layer Attributes.
- Data tab: The Data tab includes basic style information, the ability to generate a style, and legend details. Moreover, it allows for direct editing of style definitions at the bottom, with support for line numbering, automatic indentation, and real-time syntax highlighting. You can switch between tabs to create and edit styles easily and can adjust the font size of the editor.
- Publishing tab: This tab shows all layers available on the server, along with their default style and any additional styles they may have. You can easily see which layers are linked to the current style by checking a box in the table.
- Layer Preview tab: This tab enables you to preview and edit the current style of any layer without switching pages. You can easily select the desired layer to preview and fine-tune styles to continuously test visualization changes.
- Layer Attributes tab: The Layer Attributes tab shows a list of attributes for the selected layer, making it easy to see and work with the attributes associated with the layer. This can help in deciding which attribute to use for labeling or setting up scale-dependent rules.
QGIS has a style editor for map rendering with various possibilities, including the export of raster styles to SLD for use in GeoServer. For versions before 3.4.5, a plugin called SLD4raster is required for exporting SLD for use in GeoServer.
Here’s a simple guide to styling a vector layer in GeoServer:
- Open QGIS (minimum version 3.0) and loading the vector dataset into your project.
- Double click on the layer to open the Properties dialog and navigate to the Symbology page.
- Select a Graduated rendering, choose the desired column, and press the Classify button.
- Return to the Properties dialog and go to the bottom of the Styles page. Select Style > Save Style.
- Save the style in SLD format and choose the location for the file.
- Use the Choose File button to locate your exported file in the folder and select it.
- Click on the Upload link to load the file into the editor form.
- Press the Validate button to ensure there are no errors, then press the Save button.
- Switch to the Publishing tab and choose either Default or Associated checkbox to apply the new style to the desired layer.
Here is a step by step guide to style a raster layer for GeoServer:
- Begin by opening QGIS with a minimum version of 3.4.5.
- Load the raster layer into your project.
- Double click on the layer to access the Properties and go to the Symbology tab.
- Select Singleband pseudocolor as the Render type, choose Linear method for Interpolation, and select a desired Color ramp.
- Press the Classify button to create a new color classification, then press the Apply button to save this classification. At the bottom-left of the page, choose Style and press Save Style button.
- Choose a name and export it in SLD format to your preferred location.
- In GeoServer, navigate to the Style section and click on Add a new style to open the editor form.
- Use the Choose File button to locate your exported file in the folder and select it.
- Click on the Upload link to load the file into the editor form.
- Validate the style by pressing the Validate button to ensure there are no errors, then press the Save button.
- Navigate to Data > Layers page and open the layer’s properties form by clicking on the layer’s name. Switch to the Publishing tab.
- Set the style as Default Style and press the Save button.
- Finally, in the Layer Preview section, open the OpenLayers preview for the raster layer.
To remove a style, click on the checkbox next to the style. Multiple styles can be selected at the same time. Press the Remove selected style(s) button at the top of the page. You will be asked for confirmation and press the OK button to remove the selected style(s).
In this session, we explored “How to style layers using GeoServer and QGIS” to produce beautiful maps. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link
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20:55
La grille communale de densité : un nouveau zonage d'étude proposé par l'INSEE
sur Cartographies numériquesLa grille de densité communale à 7 niveaux proposée par l'INSEE depuis 2022 est intéressante car elle permet de tenir compte de la distribution de la population à l’intérieur de chaque commune. Elle fait partie des zonages d'étude proposés par l'INSEE, qui permettent de regrouper les communes selon différentes logiques (zones d'emploi, bassins de vie...). Cette grille de densité n'est cependant pas très pertinente pour des petits territoires comme les DROM, caractérisés par un faible nombre de communes.
La grille communale de densité à 7 niveaux (source : INSEE, 2022)
La grille communale de densité peut être consultée sous forme de carte interactive sur le site de l'Observatoire des territoires (avec des données actualisées et une palette de couleurs différente).
La grille est construite en découpant le territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté. On repère ainsi les zones agglomérées. C’est l’importance de ces zones agglomérées au sein des communes qui va permettre de les caractériser (et non la densité mouyenne de la commune que l'on utilise habituellement). Le passage des carreaux à la commune se fait en fonction de la part de la population communale dans les différents types de cluster. La détermination des agrégats suit la méthode européenne (par degré d'urbanisation conçue en 2011), mais avec des adaptations selon le type de clusters urbains ou ruraux.
La grille à 7 niveaux est une subdivision de la précédente grille européenne à 3 niveaux. Ce zonage plus fin permet de distinguer :
- au sein des communes rurales : les "bourgs ruraux", le "rural à habitat dispersé" et le "rural à habitat très dispersé" ;
- au sein des communes de densité intermédiaire : les "centres urbains intermédiaires", les "petites villes" et les "ceintures urbaines" ;
- les communes denses, ou densément peuplées, restent inchangées. Elles correspondent aux communes des "cities" européennes, dénommées "grands centres urbains" dans la grille détaillée.
D'un point de vue méthodologique, la détection des carreaux se fait en fonction de leur contiguité. Mais ensuite pour passer à la commune, les densités sont recroisées avec des seuils de population en ce qui concerne les clusters urbains et les clusters ruraux compris entre 300 et 50 hab/km². Ce qui a tendance à généraliser la donnée (voir la méthodologie).
Une fois constituée, la typologie peut être recroisée par exemple avec le temps d'accès aux équipements de gamme intermédiaire ou supérieure.
Temps d’accès médians aux équipements selon la grille de densité communale à 7 niveaux (source : INSEE, 2022)
Cette nouvelle grille de densité propose ainsi une lecture plus fine du territoire. Cependant, dans certaines analyses socio-démographiques, cette grille ne suffit pas, à elle seule, pour comprendre les spécificités territoriales comme le phénomène de périurbanisation et le rapport des pôles à leur couronne.
La grille communale de densité fait partie des zonages d'étude proposés par l'INSEE (au même titre que les unités urbaines, les aires d'attraction des villes, les zones d'emploi, les bassins de vie). Les données sont à télécharger sur le site de l'INSEE.
Le jeu de données disponible sur le site de l'INSEE permet d'aller plus loin dans l'analyse en observant, pour chaque commune, le pourcentage que représente chaque niveau, de P1 (grands centres urbains) à P7 (rural à habitat très dispersé).
Dans un logiciel de cartographie ou un SIG, cela permet ensuite de faire des typologies plus fines. Voici par exemple les communes rurales en France qui présentent un habitat dispersé, voire très dispersé. Attention : par habitat, il faut entendre ici un habiter plus ou moins dense et non la morphologie du bati.
Typologie des communes rurales en fonction de leur part d'habitat dispersé (source : INSEE, 2024)
Typologie des communes rurales en fonction de leur part d'habitat très dispersé (source : INSEE, 2024)
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Code officiel géographique et découpage administratif de la France (INSEE)
Cartographier les inégalités en France à partir des données carroyées de l'INSEE
Comparaison entre l'INSEE Statistiques locales et l'Observatoire des Territoires
Etudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'INSEE
Bâti dispersé, bâti concentré, des disparités territoriales persistantes (INSEE, 2021)
Intérêt et limites du zonage en aires urbaines
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Code officiel géographique et découpage administratif de la France (INSEE)
sur Cartographies numériques
Le Code officiel géographique (COG), qui permet d’obtenir les codes et libellés des zonages administratifs, fait l'objet d'une mise à jour annuelle. Il contient, pour chaque année depuis 1999, les listes des communes, des cantons, des arrondissements, des départements, des régions, des collectivités territoriales ayant les compétences départementales, des collectivités d’outre-mer et des pays et territoires étrangers.Pour faciliter l’utilisation du code officiel géographique (COG), l'INSEE met à disposition un nouveau moteur de recherche par zone géographique ; il permet d’obtenir toutes les informations sur les zonages au 1er janvier 2024
Le Code officiel géographique (COG) est indispendable, car il sert de clé d'identification unique. C'est grâce à lui que l'on peut par exemple effectuer des jointures entre des bases de données. Il est repris notamment dans la base de données ADMIN EXPRESS de l'IGN qui fournit le découpage administratif de la France par communes, cantons, arrondissements et départements. ADMIN EXPRESS COG est conforme au code officiel géographique publié chaque année par l’INSEE.Téléchargement du Code officiel géographique
Table d’appartenance géographique des communes
Téléchargement du détail des zonages d'étude
Table d'appartenance géographique des IRIS
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Le Dessin du Géographe n°100. Une aventure graphique et numérisée au long cours
sur Les cafés géographiquesAu Festival international de Géographie 2020 de Saint-Dié-des-Vosges, le Dessin du Géographe présentait à la librairie Le Neuf une exposition-anniversaire de ses dix ans de parution sur le site internet de l’Association des « Cafés-géo » (cf. dessin n°83).
Exposition en 2020 des « dessins du géographe » au FIG de Saint-Dié (photo de Roland Courtot)
Début 2024 le dessin n°100 est atteint, Michel Sivignon prend sa retraite de la Rédaction de la page web, que deux nouveaux sont venus rejoindre depuis plusieurs années. Michel Sivignon a été « l’inventeur » de l’idée « dessin du géographe » et a entraîné Roland Courtot dans cette aventure graphique et numérisée au long cours. Simon Estrangin, aquarelliste et pédagogue du travail sur le motif, et Charles Le Cœur, géomorphologue des Massifs anciens et dessinateur de terrain, sont venus prêter main forte. Les collaborations des collègues et de quelques géographes étrangers n’ont pas manqué, mais jusqu’ici tout le champ du dessin géographique n’a pas été couvert et il reste certainement beaucoup à explorer. Essayons, dans le texte qui suit, de tirer quelques leçons de toutes ces images dessinées et parcourues, et des questions et réponses qu’elles peuvent (et doivent) poser et apporter.
Roland Courtot, Simon Estrangin, Charles Le Cœur, Michel Sivignon
Ce que le dessin peut apporter à la géographie (Simon Estrangin)
En 2010, dans leur intention initiale, R.Courtot et M.Sivignon, proposaient de créer une rubrique qui travaille à faire « sortir de l’oubli une pratique [le dessin] et à la raccrocher au devenir de la géographie ». Aujourd’hui, la rubrique compte cent numéros et couvre une variété incroyable de dessins (croquis de terrain, caricature, illustration de manuel…), d’époques (avec une attention particulière au dessin contemporain), d’espaces, de courants géographiques. Elle propose donc un vaste panorama. À la parcourir on se convainc que le dessin est bel et bien un outil qui présente encore de nos jours de nombreux intérêts. La liste ci-dessous tente de les répertorier en associant à chaque point un ou deux numéros de la rubrique à titre illustratif.
Un corpus à étudier
Pour étudier les représentations qui portent sur un territoire, sur des paysages.
n° 18 Gravures de Marc Théodore Bourrit, Roland Courtot
n° 97 Visions d’Orient, Michel SivignonPour étudier l’histoire de la discipline.
n° 19 : Un grand affichiste au service de la géographie, deux dessins de R.Broders, Roland Courtot, Michel Sivignon
n° 77 : Maroc Le dessin colonial de Théophile Jean Delaye, Michel Sivignon, Jean-François TroinLe dessin sur le terrain
Un outil qui accompagne les géographes dans leur (re)découverte d’un lieu et aiguillonne leur curiosité.
n° 45 Un pont sur la Neretva, Anne Cadoret
n° 89 Le dessin illustration du confinement, Martine TabeaudUne pratique qui aiguise les sens et élargit le champ de la perception.
n° 81 Les dessins en excursion géographique, Roland CourtotUn outil convivial qui crée un climat de confiance entre le dessinateur et ceux qu’il observe. Un moment d’échange.
n° 17 : Les femmes de Marrakech, Elise Olmedo
n°82 : Le dessinateur et le photographe : la photographie comme agression, Roland Courtot, Simon Estrangin et Michel SivignonLe dessin permet une prise de note efficace et favorise la mémorisation.
n° 25 : Une double-page du carnet de terrain d’Emmanuel de Martonne : la vallée d’Anies (Roumanie), Gaëlle Hallair
n° 62 : Croquis d’Albert Demangeon en Limousin (1906-1911), Denis WolffUn premier travail pour trouver et pointer ce qui est signifiant.
n° 90. Retour vers les montagnes d’Irlande du Nord : un changement de regard, Charles Le Cœur.Le dessin et la réflexion
Le dessin peut fertiliser la recherche en soutenant un effort d’imagination et de visualisation.
n° 91 Sous le pinceau de l’archéologue. Vues du passé de l’Amazonie, Stephen RostainLes géographes recueillent des dessins auprès des enquêtés pour étudier leurs représentations de l’espace.
n° 49 : Dessins pour interpréter les perceptions du rural par les citadins chinois d’aujourd’hui, Emmanuel Véron
n° 57 L’enfant et la guerre : Dessin d’enfants bosniens représentant les combats (1991-1995), Bénédicte TratnjekLe dessin peut encourager l’interdisciplinarité (botanique, entomologie, géologie…)
n° 71 Le trait et la lettre dans les carnets d’Afrique de Christian Seignobos, Michel Sivignon
n° 88 Dessin de géographe, dessin d’architecte : rencontres. Michel SivignonLe dessin peut accompagner des pensées relativement abstraites (proposer notamment des modèles)
n° 26 Jean Pierre Deffontaines: une modélisation paysagère depuis les fenêtres du TGV, Roland Courtot
n° 11 La « coupe-synthèse » de Yves Lacoste et Raymond Ghirardi, Michel Sivignon,Enseigner, communiquer, diffuser
Le dessin peut être une pratique pédagogique efficace.
n° 31 : Paysages de montagnes et de glaciers, Eduardo Martínez de Pison, Roland CourtotLe dessin implique des choix graphiques (il souligne, omet, ajoute, recompose, crée des modèles) qui permettent la diffusion d’un propos
n° 48 : Un bloc diagramme des falaises d’Ouessant, Julien Gayraud
n° 56 : Carnet de voyage dans les îles Gotô (juillet 2009), Philippe PelletierLe dessin peut s’appuyer sur l’émotion, l’humour, la narration (BD), et rendre un propos plus attractif et percutant.
n° 29 : Humour et Géographie sur le littoral alicantin, Gabino Ponce Herrero, Roland Courtot
n° 30 : Déforestation en Amazonie en bande dessinée, Hervé RégnaudExpérimenter ?
Le dessin est propice à des descriptions des lieux qui intègrent des thèmes peu abordés comme l’ambiance, la lumière, le fugitif.
n°86 : 100 ans de dessins de géographes dans les Écrins, Roland Courtot, Charles Le Coeur, Simon EstranginEnfin, ce panorama peut se compléter et se prolonger par la lecture d’articles consacrés au dessin et publiés dans les revues scientifiques ces dernières années.
Arango L., Guitard E., Lesourd C., et al. (2022), « Appréhender les relations à la nature en Afrique par le dessin sur le terrain » Sources. Materia & Fieldword in African Studies, n° 4, p. 381?408.
Herrmann, L. (2021). « Dessiner à l’Université. Esquisse d’un cheminement», Echogéo, 55.
Lascaux A.-A. et Rigaud A (2022)., « Dessiner son terrain pour le ressentir », EchoGéo, 62.
Roussel F. et Guitard E. (2021), L’usage du dessin dans l’enquête de terrain en sciences sociales, État des lieux et perspectives depuis la géographie et l’anthropologie, Carnets de Terrain
[https:]] .Dessin de terrain, de réflexion, d’enseignement, d’expérience sensible (Charles Le Cœur)
Dessiner c’est d’abord regarder pour comprendre un paysage ou un espace. Ensuite le crayon peut traduire l’observation sur le carnet de terrain. Il peut aussi reconstituer l’organisation des éléments qui se combinent dans cet espace. Une simple esquisse, un schéma grossier, ou bien une perspective élaborée sur le motif sont des outils de travail.
La question de l’échelle des objets devrait sans doute être mise en avant, puisque le dessin sélectionne les plans et choisi la dimension de la chose représentée. Entre la maison rurale et le paysage de campagne, entre la rue et le panorama de la ville, entre l’arbre et la forêt. Le dessin joue de ces rapports d’échelle en distinguant des plans. Le dessinateur choisit pour donner sens.
Et je me suis interrogé (en géographe physicien) sur les dynamiques associées à ces différentes échelles qui renvoient souvent à des durées très différentes et parfois à des processus différents. Entre le biotope de la prairie fleurie et la forme d’échelle moyenne résultant de la dénudation à long terme, il y a le versant qui conserve les marques (et les dépôts) des évolutions quaternaires et fin-quaternaires mais aussi les formes façonnées par des sociétés qui se sont succédé avec des pratiques différentes. Le dessin séquentiel peut faire apparaître ces éléments emboîtés et les replacer dans un ensemble paysagé plus synthétique.
Cela me pousse à différencier le dessin de paysage des croquis élémentaires qui sont des zooms sur des objets, ou encore des croquis-schémas, qui sont un autre outil pour penser la place des objets (sans nécessairement leur donner une forme précise). À ces schémas s’ajoutent les petits croquis pédagogiques, sortes de modèles synthétiques qui ont peuplé nos manuels de géographie ou les tableaux noirs de nos maîtres.
Enfin je m’interroge sur la place du dessin dans les œuvres de géographie où la photographie ou les diagrammes ont remplacé les rares dessins et schémas. Il est vrai que le concours d’agrégation est un exercice de discours pour lequel nombre de khâgneux ont été formés. Le dire plutôt que le voir. Ainsi, une partie de la géographie française, dans ses textes, s’est appuyée sur des travaux de seconde main. L’acquisition directe de données est parfois longue et périlleuse et il est plus simple d’intégrer dans son discours des éléments (souvent disparates) qui sont tirés des travaux d’autres disciplines pour en esquisser une synthèse territoriale.
Certes, l’observation directe demande du temps, et n’entre pas directement dans le discours. Mais le croquis peut être une étape dans la formulation des choses puisqu’il cherche à replacer des objets dans un espace avant de construire un lien conceptuel.
Les tentations anciennes de la géographie se nourrissaient de statistiques (souvent sans analyse critique des sources) et cherchaient à s’intégrer dans les systèmes des aménageurs. Les explorations plus récentes s’embarquent dans des modèles très abstraits qui ne peuvent se traduire par des croquis figuratifs. Je crois avoir écrit dans un petit texte dans Hérodote, pour dénoncer « les mots de la géographie » de Brunet, Ferras et Théry (1992), qu’il s’agissait d’une vision cubiste de l’espace niant l’échelle et la perspective. Les SIG ont pris le relai, c’est l’ordinateur et ses logiciels qui effectuent les opérations d’analyse des données qu’on leur a confiées.
Le dessin est un outil pour traquer l’hétérogénéité de nos espaces. Il nous demande de mettre les objets que nous voyons à leur place. Mais que peut faire le crayon pour évoquer les réseaux de valeurs invisibles ? Une géographie des flux financiers, une géographie des routes de dealers dans l’ombre, une géographie des intentions de vote, ou une géographie du genre ne s’inscrivent pas avec des traits sur le papier. Le dessin peut alors prendre une valeur de symbole. Comme les images des vieilles pages des bibles enluminées qui évoquent la sainteté, l’enfer ou les prières du jour. Les entêtes de chapitres dessinés par F. Kupka pour « l’Homme et la Terre » d’Elisée Reclus ont cette fonction. Mais la géographie peut-elle être une allégorie ?
Je m’interroge sur l’idée d’introduire le dessin dans les cursus de géographie, comme une géo-graphie d’apprentissage. C’est un rêve à contretemps de notre monde connecté et de ses écrans. Dans l’enseignement secondaire, la majorité des professeurs sont formés comme historiens et même s’ils sont familiers de la lecture d’image, ils sont souvent très loin du papier-crayon. Pour les cursus universitaires, ce sont les savoirs et la recherche intellectuelle à partir de modèles conceptuels qui sont mis en avant. Les « outils » qui étaient autrefois la cartographie et les statistiques ont été largement remplacés par la maîtrise des SIG, qui ont un tout autre intérêt. Si l’approche spatialisée a beaucoup gagné avec ces moyens techniques, les problématiques restent ancrées sur des constats visuels qui peuvent s’inscrire dans le dessin, souvent plus expressifs que la photographie.
Cette rubrique montre combien la pratique du dessin de géographe apporte une expérience sensible : le papier porte les liens entre l’observateur et son décor, c’est un média qui sert à l’appropriation du terrain et guide sa compréhension.
Formes et composition dans le dessin du géographe (Roland Courtot)
Ma participation au développement de la page web du « Dessin du Géographe », en compagnie de Michel Sivignon, a favorisé pour moi, avec beaucoup d’immodestie, des essais dans la géographie de l’art : création d’un carnet scientifique dans « hypothese.org », analyses du contenu géographique de tableaux de paysages sur le site des « cafés-géo ». Cette expérience rédactionnelle et la lecture de cet énorme corpus des pages web a mis en avant, sans d’ailleurs en résoudre les problèmes, quelques questions qui rapprochent le dessinateur géographe de l’art pictural en général : celles de la forme et de la composition d’une œuvre graphique.
Pour ce qui est des formes paysagères, le géographe dessinateur est évidemment l’héritier de l’histoire de l’art pour les questions de point de vue, de projection, de perspective. Son besoin de rester proche d’une vérité-terrain a pu l’empêcher de se libérer plus tôt que le peintre moderne ou contemporain des servitudes que la recherche picturale a cherché à surmonter depuis la Renaissance (cubisme, perspective inversée, etc…).Mais sur le terrain, le géographe a souvent procédé comme le peintre par itinéraires et cheminements qui lui ont fourni une quantité de points de vue à partir desquels il a pu construire ses propres modèles de dessins : croquis panoramique, perspective aérienne, bloc-diagramme, coupe…
Lorsque le peintre construit sa « présentation » d’un paysage terrestre ou marin, urbain ou rural, ou d’un événement historique dans son contexte environnemental, il compose son tableau en organisant à sa guise les objets, les personnages, les paysages réels ou inventés qui lui conviennent, dans sa recherche des émotions esthétiques qu’il veut communiquer. A partir de ses cheminements, le géographe peut, de la même façon, choisir les éléments signifiants du paysage et les organiser en un seul dessin de telle sorte qu’ils fassent « sens », que les relations entre les objets soient sensibles pour le « regardeur » : l’image paysagère peut alors être bien plus qu’un inventaire, et devenir une présentation des formes de l’espace géographique, donc d’un « système » spatialisé.
Ceci entraîne alors une question qui fait différence : celle de la légende. Le tableau du peintre n’a besoin que d’un titre sur un cartel, car sa capacité à produire des impressions esthétiques doit se suffire à elle-même. Tandis que, à l’inverse de la carte géographique qui possède une légende détaillée par laquelle tous les objets qui y sont représentés sont clairement définis, le dessin géographique de terrain n’a pas cette possibilité, où sinon d’une façon très restrictive. Les éléments paysagers que le géographe rencontre sous ses yeux et traduit sur le papier au bout de son crayon sont très (trop) nombreux pour permettre une identification nécessaire aux interprétations qui doivent suivre. Le dessin a besoin de mots : simples notations griffonnées à la hâte sur le carnet en forme de phylactères, ou plus longs commentaires. Dans sa réforme du « croquis de géographie régional » par la chorématique (qui n’est pas pris en compte dans cet article mais qui a eu par ailleurs d’heureuses conséquences sur la figuration des formes d’organisation de l’espace), Roger Brunet a en partie achoppé sur cet écueil : sa tentative de trouver les signes nécessaires à une taxonomie permettant de figurer ces logiques systémiques.
Roland Courtot, Simon Estrangin, Charles Le Cœur, avril 2024
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12:00
Mappery: These Tourists Won’t Get Lost
sur Planet OSGeoReinder shared this. Spotted outside the International Peace Palace in the Hague
MapsintheWild These Tourists Won’t Get Lost
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10:58
Four Free Alternatives to GeoGuessr
sur Google Maps ManiaI am a huge fan of GeoGuessr, but unfortunately without becoming a paid subscriber it is now a very limited game. I don't blame GeoGuessr for developing its subscription model. The Google Maps API isn't cheap and I'm sure Google sends GeoGuesssr huge invoices every month. However that does mean there is a huge potential market for a free Street View game. A market that OpenGuessr now hopes to
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10:12
How do we use Remote Sensing data at CESBIO ?
sur Séries temporelles (CESBIO)Several data access centres are being renovated at CNES, ESA, and their first versions often lack some of the features we need. Together with colleagues from CESBIO, we have made a presentation of the way we use remote sensing (RS) data: here is a text version of this presentation.
Of course, there are as many ways of using the data as there are users, but we can find some recurring patterns in all CESBIO users. What about you ? How do you use RS data? Please specify that in the article’s comments. There are certainly other modes of use than ours, just as effective.
What users are we ? CESBIO RS users in front of the labAt CESBIO, or among the laboratories we work with, we have different types of users:
- Scientists with high skills in computer science, capable of developing their applications and managing the scaling-up of these processors over large territories
- Non-coding specialist scientists, but able to write scripts, who are interested only in one or more AOIs, possibly over several years and with multiple sensors, who need help with scaling up.
- Scientists who are uncomfortable with coding, or who no longer have the time (did you recognize me?), and who prefer already coded tools.
Finally, in general, we rarely work as on the first illustration of the post, and some of us take pride at never looking at the images (but I know they are lying).
Which data ?At CESBIO, we are observing vegetation using satellites, and we need a high enough resolution to access the agricultural plots, but we are also interested in large territories and their evolution. The Copernicus data fit our needs, in particular Sentinel-1 and -2, and later Trishna, LSTM, ROSE-L or CHIME will be very useful to us. These are global data, with a strong revisit and a good resolution. They volume is huge, and often distributed by granules covering fairly small territories.
Some of us also use lower resolution global observations, such as SMOS, VIIRS, Sentinel-3, Grace, and if in general resolution is lower, the revisit frequency increases, and the volume remains high.
We also need auxiliary data, such as weather data (analysis, forecasts, atmospheric components), field and validation data…
- The data we use often have a global coverage and frequent revisits. We almost never use a single image, we deal with large regions, and often whole years.
- As researchers, we experiment, modify and improve our processors, which never work at first. We develop our own processing tools, so the data is processed many times until we are satisfied with the results
- We sometimes develop interesting processors (yes, we do), and in this case we need to test their scalability to process slightly larger geographical areas..
- Machine learning methods often require the use of randomly distributed patches in different landscapes. In the learning phase, we do not need to use whole images.
It’s true that the trend is to process data close to the source, on remote servers (the Cloud), but downloading is still often necessary, for example when computing resources close to the data are limited or expensive.
Given the quantities of data we use, it is absolutely impossible to download our data by clicking on each of them. We therefore make very little use of interactive data search interfaces, which are mainly useful for data discovery. Some distribution centers provide APIs (Rest, STAC), suitable for some users, but they require to spend time understanding these tools, coding and maintaining them, as the interfaces change. Providing validated, command-line download tools is therefore very necessary, and often overlooked by data providers. For example, we have provided download tools (Peps_download, Theia_download, Sentinel_download, Landsat_download) for several servers, but we had largely underestimated the burden of documentation, maintenance and answering questions, since these tools have been successful. In our opinion, it’s up to the distribution centers to provide them, not up to the users.
Patches from the Sen2VENµS dataset which provides pairs of Sentinel-2 and VENµS data acquired almost simultaneously, to train or validate Sentinel-2 super resolution methods.Automatic learning is often based on small patches randomly selected from the products. To save transfer time, it would therefore be useful for download tools to be able to select the area of interest, dates and spectral bands. For this, storing data in a web-optimized format, such as Cloud Optimized Geotiff (COG), would be very useful.
Some of us need to cross-reference databases, for example to track simultaneous acquisitions between different satellites, often on different servers, taking into account cloud cover or camera angles, for example. An API opening up access to this information when querying the database is therefore very useful, with as few limitations as possible in terms of performance and number of accesses.
On demand processing
In the same way as for downloads, some sites offer on-demand processing. For example, launch an atmospheric correction or a super-resolution tool. Again, if we use them, it won’t be to run them on a single image, but to process large quantities of data. We therefore need to access this processing from the command line or by having a python API accessible on the server where the data is located.
Cloud computing
Processing data on the cloud saves download time, as the output of processing is often smaller than the input (for example, a land cover map produced from a year’s worth of Sentinel-2 data). However, this presents a number of difficulties, and we’d like to see the task made easier.
From one cloud to another, the tools for automating processing, opening virtual machines and launching processes may differ. If the data we need is on different clouds, or if we want to be able to move our processing from one cloud to another, we need to learn the API protocols specific to these clouds, and adapt them from one cloud to another. This is not efficient.
Our work almost always begins with the creation of data cubes, whose dimensions are spatial coordinates, time, spectral bands or any other useful information. The current format of Sentinel-2 data, for example, is a data cube, with a granularity by dates. However, it may be practical to make data cubes larger or smaller than the 100 x 100 km² data tiles. The use of an API that generates these data cubes on the fly, and allows you to apply processing to them, is therefore very interesting. This is the case with the OpenEO library. It’s not the only API of its kind, but it’s well done and has the good taste of being free software.
Access to various clouds through the OpenEO APU (from r-spatial blog)To be able to use data distributed across several cloud servers, OpenEO library needs to be installed on the server side of these clouds. This is how OpenEO came up with the notion of data federation. Datacubes can be generated in parallel on several clouds, with each cloud preparing the part of the datacube for which it owns the data. Participating in this federation therefore also gives visibility to the data available on each cloud.
We kindly urged CNES to install it, and CNES has added it to the GEODES road map and started a « proof of concept » study :).
Help… Help…
Finding information on all these solutions requires a great deal of researches, but should not be the main focus of researchers. What we really need is information, tutorials (but please not video tutorials, which take so much time to find the information you need) and announcements to anticipate changes and improvements. All this is costly and not always included in priorities.
ConclusionsOur colleagues who are developing the Geodes server at CNES seem to have understood our needs, and are preparing a data catalog, data server, a Virtual Research Environment, an information site, python download scripts and are working hard to implement Open EO on our cluster (which requires solving some technical issues apparently). Of course, it takes time, but we should get a lot of improvements compared to PEPS.
The Copernicus dataspace is a bit ahead of us in using all these technologies, but to my knowledge, a good download tool is still missing.
Beta version of Geodes interface and information portal, which will be available in a few weeks.
Thanks !This post is the result of many discussions with my colleagues, with precious inputs provided by Sylvain Ferrant, Julien Michel Emmanuelle Sarrazin and Jordi Inglada at CESBIO.
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Université Grenoble Alpes : mallette charte graphique Drupal
sur Makina CorpusL’Université Grenoble Alpes (UGA) est dotée d’un écosystème de plus de 200 sites Internet et Intranet classés par familles de sites, par exemple : les sites de structures, les
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9:25
Au fil de l'eau
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique« Eau du Morbihan », service public d’eau potable, dispose d’un SIG pour ses réseaux depuis la production, au transport jusqu’à la distribution. Cet outil aide les équipes à connaître parfaitement son patrimoine et à d’optimiser la planification des projets. Pour l’établir, les données sont récupérées auprès des exploitants tous les semestres. Cette collecte permet de faire l’inventaire des équipements, ensuite visualisables sur un Dashboard. Les compteurs, les réservoirs d’eau potable, les usines de traitement ou encore les stations de pompage et de surpression sont repris dans des tableaux de bord plus précis. Afin d’assurer une surveillance des points de captage et de leur conformité aux prescriptions des arrêtés de DUP des périmètres de protection, des observations sont réalisées via le formulaire Survey123 sur le terrain. Ces données sont également réparties sur Dashboard. Un usage similaire est réalisé auprès des installations.
+ d'infos :
eaudumorbihan.fr
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9:17
Recension de sites pour s'auto-former en géomatique
sur Cartographies numériques
Il y a la possibilité de s'auto-former à partir des tutoriels fournis par l'Ecole Nationale des Sciences Géographiques (ENSG-Géomatique). Les cours sont mis à disposition sur une plateforme de formation à distance. Ils concernent la cartographie, la géodésie, l'imagerie, la photogrammétrie, la télédétection, l'information géographique, les SIG, la topométrie, la toponymie : [https:]]
L'EHESS met également des ressources à disposition sur sa plateforme géomatique. Ces ressources sont issues de séminaires méthologiques :
[https:]]
Le site Briques de Géomatique de Paul Passy propose une formation par modules (à partir de QGIS et de R) [https:]]
L'UMR Passages (CNRS) fournit des tutoriels sur le logiciel QGIS :
[https:]]
La plateforme SIGEA dédiée à l'enseignement agricole propose également des tutoriels sur QGIS :
[https:]]
Le site Néocarto, animé par Nicolas Lambert et Françoise Bahoken, propose de nombreux outils avec des pistes d'utilisation à partir d'Observable et d'autres applications :
[https:]]
Sur le blog Cartographie(s) numérique(s) :- Outils SIG en ligne et hors ligne (comparatif) : https://cartonumerique.blogspot.com/p/sig_11.html
- Fonds de carte SIG téléchargeables : https://cartonumerique.blogspot.com/p/fonds-carte-sig.html
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GeoRezo, le portail francophone de la géomatique, vous invite à partager, enrichir et proposer vos compétences dans les nombreux domaines techniques, organisationels, juridiques et humains des Systèmes d'Information Géographique (SIG) :
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Cette liste de ressources (non exhaustive) est complétée au fur et à mesure. Merci de vos suggestions.
Articles connexes
Des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (Plateforme géomatique de l'EHESS)
Briques de géomatique : un site pour se former aux outils et méthodes de la géomatique
Le site Geotribu et ses revues de presse sur l'actualité géomatique
Humanités numériques spatialisées (revue Humanités numériques, n°3, 2021)
Des sources aux SIG : des outils pour la cartographie dans les Humanités numériques
Webinaires "Carte blanche" sur les formes contemporaines de cartographies et géovisualisations (GDR Magis)
Faire de la veille cartographique sur Internet et sur les réseaux sociaux
Du métier de cartographe et de ses évolutions
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8:00
Du nouveau dans notre gamme de formations Drupal
sur Makina CorpusMaîtrisez le CMS Drupal de bout en bout avec notre panel complet de formations
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18:37
Mise à jour du correctif de sécurité Portal for ArcGIS Enterprise Sites 2023
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Le 8 décembre 2023, Esri a identifié un défaut dans le correctif de sécurité "Portal for ArcGIS Enterprise Sites" pour les versions 10.8.1, 10.9.1 et 11.1. Ce correctif a été initialement publié fin juin 2023 et a été désactivé pour le téléchargement à compter du 12 octobre 2023 pendant que ce défaut était étudié. Seuls les déploiements ArcGIS Enterprise 10.8.1, 10.9.1 et 11.1 sous Windows ayant ce correctif installé sont concernés par ce problème. Les déploiements d'ArcGIS Enterprise sous Linux ou Kubernetes ne sont pas affectés.
Le correctif en question s'installe correctement, votre ArcGIS Enterprise fonctionne correctement et les vulnérabilités de sécurité sont bien corrigées comme attendu. Le problème engendré par ce correctif concerne le framework d'installation et peut corrompre le fonctionnement de votre ArcGIS Enterprise lors de l'installation ultérieure d'un autre correctif ou lors de l'installation d'une mise à jour ou d'une désinstallation du produit.
Depuis décembre, Esri a progressivement mis en ligne les outils de validation et de réparation permettant de régler ce problème pour les versions 11.1 (12 décembre 2023), 10.9.1 (12 février 2024) et 10.8.1 (21 mars 2024). Si vous être dans une de ces trois versions, sur la plateforme Windows, il est impératif d'exécuter cet outil de validation (et si nécessaire de réparation) avant toute installation/désinstallation de patch ou de mise à jour sur votre site ArcGIS Enterprise. Vous trouverez toutes les informations sur ces outils sur la page du site de support Esri.
Pour plus de détails sur le contexte, les implications et la résolution de ce problème relatif au correctif "Portal for ArcGIS Enterprise Sites", je vous recommande de parcourir cet article (en anglais) du blog ArcGIS.
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12:00
Mappery: Cambridge, Massachusetts
sur Planet OSGeoMarc Prioleau spotted this in the Marriott in Cambridge Massachusetts. It’s a different spin on the local info maps that you get in some hotels.
MapsintheWild Cambridge, Massachusetts
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10:09
Playing Placename Detective
sur Google Maps ManiaThe British Placenames Mapper is an interactive map which allows you to search for patterns in British placenames. The map uses 'regular expressions' to find defined text patterns within placenames. These text patterns could be prefixes used at the beginning of a name (eg 'Great' or 'Little'), suffixes used at the end of a name (eg 'ford' or 'mouth'), or even patterns that occur anywhere within a
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8:45
Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-2023 (BRGM)
sur Cartographies numériques
Entre les périodes de sécheresse et les temps d’inondation, le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) dresse un bilan global de l’année hydrologique 2022-2023. Cartes et diagramme à l’appui, ces données accessibles peuvent facilement être exploitées en classe. « Les plus basses eaux 2022 ont été enregistrées entre mi-août 2022 et janvier 2023, avec parfois 2 voire 3 mois de retard », peut-on lire. « L’impact de la pluie efficace sur la nappe est conditionné par l’épaisseur et la nature des terrains traversés ».Situation des nappes phréatiques à l'étiage 2023 (source : © BRGM)
La période de recharge 2022-2023 s’est caractérisée par une succession d’épisodes humides, engendrant des recharges, et d’épisodes secs. Les tendances ont alors alterné entre baisse et hausse. Durant l’automne et l’hiver, les pluies ont été peu efficaces pour la recharge des nappes, du fait d’une végétation active tardivement et de sols très secs après chaque épisode de sécheresse météorologique. Les pluies de fin d’hiver (mars) et du début du printemps (avril) ont permis d’engendrer des épisodes de recharge et de repousser le début de la période de vidange sur les secteurs les plus arrosés. Du fait d’un étiage 2022 très sévère sur une majorité des nappes et d’une recharge 2022-2023 peu intense, la situation des nappes était peu satisfaisante en fin de période de recharge, sauf sur les nappes réactives à mixtes du littoral d'Artois-Picardie, de la façade atlantique et de la Corse.
La période de vidange 2023 s’est progressivement mise en place entre mars et mai. Durant le printemps et l’été 2023, les périodes sèches et humides ont continué à se succéder. Les pluies ont pu être suffisantes pour s’infiltrer en profondeur, générer des épisodes de recharge et soutenir les niveaux. L’impact observé sur les nappes dépendait alors des cumuls pluviométriques et de la réactivité de la nappe. Ainsi, les situations ont pu s’améliorer au droit des secteurs arrosés abritant des nappes réactives ou se stabiliser sur les secteurs moins arrosés et sur les nappes inertielles. L’effet des précipitations sur les nappes s’est cependant atténué en avançant dans la saison estivale. A l’automne, lors de l’étiage 2023, la situation des nappes était très hétérogène, selon les cumuls pluviométriques locaux enregistrés entre l’automne 2022 et l’été 2023 et selon la cyclicité de la nappe.
Lien ajouté le 16 avril 2024
? État des nappes d’eau souterraine au 1er avril 2024
— BRGM (@BRGM_fr) April 16, 2024
Que retenir ?
? 64% des niveaux sont en hausse (57% en février)
? 27% des niveaux sont sous les normales mensuelles (36% le mois dernier et 75% en 2023)
? La recharge est excédentaire sur la quasi-totalité du territoire pic.twitter.com/zEAlM8QKC9En savoir plus
État des nappes d’eau souterraine : un suivi assuré par le BRGM
Cartes sur l'état des nappes d'eau sur plusieurs années
Vigicrues. Le service d'information sur le risque de crue
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Rapport du Forum économique mondial sur la perception des risques globaux
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Carte lithologique de la France au 1/50 000e sur InfoTerre (BRGM)
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7:00
[1’Tech by Oslandia] Réversibilité
sur OslandiaDans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après open source, LiDAR et webGL, on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de la réversibilité.
La réversibilité désigne l’opération de retour de responsabilité technique, par lequel le client reprend les prestations qu’il avait confiées à un prestataire à l’issue du projet. Elle comprend la fourniture de l’ensemble des éléments permettant de retrouver une autonomie avec la solution déployée initialement : logiciels exécutables, codes sources, documentation, paramétrage, supports de formation, données dans des formats ouverts.
Les caractéristiques intrinsèques de l’open source offrent à l’utilisateur ces garanties : l’interopérabilité, le standard et la réversibilité, et ce à des coûts optimaux.
La réversibilité, les prestations et les coûts associés sont souvent les grands oubliés lors d’un démarrage projet, alors qu’une analyse de TCO ( Total Cost of Ownership ) ne devrait pas les occulter. Elle est également un élément clé de la souveraineté du système d’information.
Pensez à l’intégrer dès le démarrage de vos projets !
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19:34
L’état de la liberté académique dans le monde
sur Cartographies numériques
Basé sur une évaluation de la protection de facto de la liberté académique en décembre 2023, l'Academic Freedom Index Update 2024 donne un aperçu de l'état de la liberté académique dans 179 pays et territoires.
Carte de l'Indice de liberté académique - mise à jour 2024 (source : [https:]] )
Conformément aux précédents rapports de l'AFI, les données démontrent que la liberté académique est menacée à l'échelle mondiale. Le rapport 2024 montre que 23 pays connaissent des épisodes de déclin de la liberté académique. Celle-ci n'augmente que dans 10 pays. 3,6 milliards de personnes vivent désormais dans des pays où la liberté académique est totalement restreinte. En prenant en compte une période plus longue, en comparant les données de 2023 avec celles d’il y a cinquante ans, on constate cependant que la liberté académique s’est étendue dans 56 pays.
L'Academic Freedom Index (AFI) constitue actuellement l'ensemble de données le plus complet sur le thème de la liberté académique. L'AFI évalue les niveaux de facto de liberté académique à travers le monde sur la base de cinq indicateurs :- liberté de recherche et d'enseignement
- liberté d’échange et de diffusion académique
- autonomie institutionnelle
- intégrité du campus
- liberté d’expression académique et culturelle
Les données de l'Indice de liberté académique sont conservées dans l'ensemble de données V-Dem, qui comprend les évaluations de la démocratie les plus complètes et les plus détaillées au monde, ainsi que les données de l'AFI. La dernière version de l'ensemble de données et les documents de référence associés peuvent être téléchargés gratuitement sur le site Internet de V-Dem (pp. 238-243 & 322 Codebook). Mais il faut au préalable s'inscrire sur le site.
Pour en savoir plus sur l'état actuel de la liberté académique dans le monde, on peut se référer à la mise à jour de l' Indice de liberté académique et explorer les données sur la carte interactive.
Pour compléter
« La liberté académique menacée dans le monde : les universitaires ont intérêt à s’exprimer ouvertement avant qu’il ne soit trop tard » (Le Monde, 1er avril 2024)En 2006, un citoyen sur deux vivait dans une zone de liberté académique, cette proportion est désormais d’un sur trois. Budgets universitaires en berne, difficultés pour s’exprimer sur des sujets sensibles… Dans un contexte d’érosion démocratique, la tendance est alarmante pour la connaissance et le bien commun. Entretien avec Katrin Kinzelbach, spécialiste en politique internationale des droits de l’homme, à l’initiative de l’indice annuel de liberté académique.
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Quels pays appliquent encore la peine de mort ?
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13:32
Le site Airplanes.live permet de suivre les vols d'avion en temps réel
sur Cartographies numériquesAirplanes.Live est un site dédié aux passionnés d’aviation. Il exploite des récepteurs capables de capturer les données ADS-B (Automatic Dependent Surveillance-Broadcast) et MLAT (Multilatération à pseudo-portée), qui fournissent des informations en temps réel sur les avions dans le monde. Ces données non filtrées permettent aux passionnés, chercheurs et journalistes d’accéder à une quantité incroyable de données liées au suivi des vols. Airplanes.live affiche tous les avions équipés d'ADS-B et de mode S, calculés par MLAT, sur une carte de suivi complète avec des fonctions d'historique et de relecture.
Interface de la carte interactive du site Airplanes.live
Le site permet aussi de suivre plusieurs avions à la foisLe site permet en outre de produire une heatmap du trafic aérien. Patience car l'affichage de la carte peut être un peu long...
Heatmap montrant l'absence de trafic aérien civil au desus de l'Ukraine et de la Russie en raison de la guerre
Airplanes.live peut s'avérer être une alternative intéressante à l'utilisation d'Openflight qui fournit également des données de suivi aérien.
Voir le fonctionnement et le code de l'application d'Airplanes.live sur GitHub.
Compte tenu qu'aucune donnée n'est filtrée, Airplanes.live se prête bien à des enquêtes OSINT, pour montrer par exemple des zones de brouillage de signaux GPS ou pour suivre certains avions suspects. En mars 2024, un profil de renseignement open source sur X, anciennement Twitter, nommé Markus Jonsson, a déclaré que le brouillage GPS dans la région baltique durait « depuis 47 heures consécutives, ce qui en ferait le plus long incident jamais enregistré » affectant « 1 614 avions uniques », mais leur nombre pourrait être plus élevé. En réalité, ces brouillages durent depuis décembre 2023 ; is ont cependant tendance à s'intensifier. Les régions où des interférences GPS ont été signalées sont situées près de la Baltique et à Kaliningrad, autour de la mer Noire, de la mer Caspienne ainsi que la Méditerranée orientale. Le problème se pose à proximité d’autres zones de conflit comme par exemple en Israël et à Gaza.
Articles connexesThe Baltic Jammer is a Russian GPS jammer that since Dec -23 has affected the navigation of 1000's of civilian & military aircraft.
— Markus Jonsson (@auonsson) March 30, 2024
Old method, new dataset, even more obvious.
Finally, data to disprove me. Thread ? pic.twitter.com/MSq5kAPgV5
Visualiser les flux aériens et les aéroports avec Openflights
Le trafic aérien mondial représenté sous forme d'infographie animée
Calculer le bilan carbone de nos déplacements aériens
OSINT, enquêtes et terrains numériques (revue Hérodote, 2022/3)
Le brouillage et l'usurpation de signaux GPS participent de nouvelles formes de guerre électronique
Comment cartographier la guerre à distance ?
Un siècle de cartes et d'affiches de compagnies aériennes
Quand l'essor de l'aviation faisait basculer la géographie dans l'ère aérienne
Consulter ou élaborer des cartes de flux dynamiques sur Internet (flow maps)
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12:00
Mappery: Never Eat Shredded Wheat
sur Planet OSGeoDerick Rethans shared this from his travels in Oxfordshire. I love the cardinal points at the top.
MapsintheWild Never Eat Shredded Wheat
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11:26
Rencontres des utilisateurs francophones de QGIS 2024
sur Cartographies numériques
Les rencontres des utilisateurs francophones de QGIS ont eu lieu les 27 et 28 mars 2024 à Grenoble, organisées par l'OSGeo-FR et l'Institut d'Urbanisme et de Géographie Alpine (IUGA).
Vidéo de la Journée de conférences QGIS 2024Détail des ateliers et des présentations 2024
Retrouver les présentations de la conférence 2023
Archives des conférences depuis 2017
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« Cherche appartement pour habiter à Mumbai » ou comment s'initier à l'analyse spatiale avec un logiciel SIG
Cartographier le marché locatif de Beyrouth avec un SIG
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11:00
Mappery: IMPORTANT: Mappery Editorial Policy Changes
sur Planet OSGeoDear followers. The Mappery team have been reflecting on some of the content we have posted recently. We’re concerned that cartography is being commercially exploited in some sectors (particularly the drinks industry) with the creation of entirely fictitious maps to promote a brand. We think this is wrong and is disrespectful of the art and science of cartography.
In posting some of this content, we recognise that our promotion has contributed to this problem, and for this error in judgement we are genuinely sorry and ask for your forgiveness. In future we will only post maps that have gone wild in good faith, rather than being fictitious creations produced solely for commercial gain. Once again, sorry for our part in this. In the meantime here are some shallots that look like a contour map. (Original credit Amanda Huber)
MapsintheWild IMPORTANT: Mappery Editorial Policy Changes
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10:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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10:30
Explorer la répartition spatiotemporelle des piqûres de tiques sur les humains en France : la température moyenne comme indicateur du risque acarologique
sur CybergeoParmi les maladies à transmissions vectorielles, les maladies à tiques (dont la Borréliose de Lyme) sont celles dont la fréquence des cas est en constante augmentation. L’Europe et l’Amérique du Nord sont particulièrement concernées dans les régions tempérées. Comme il existe une saisonnalité des piqûres de tiques, plus de signalement en été, moins en hiver, nous nous sommes demandés s’il existait des marqueurs climatiques permettant de connaître le début de la saison du risque acarologique pour en informer le public. Grâce à programme de sciences participatives de l’INRAe, CiTIQUE, 22 000 cas géolocalisés en France de piqûres de tiques sur des humains ont été collectés, entre juillet 2017 et avril 2020. Ces signalements ont été appairés avec les conditions météorologiques (issues des bases Météo-France et Dark Sky) qui régnaient au lieu et à la date de chacune des piqûres signalées. Parmi toutes les variables analysées, la température quotidienne moyenne est le meilleur indicateur....
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10:30
Bernard Lahire, 2023, Les structures fondamentales des sociétés humaines, Paris, La Découverte, Collection sciences sociales du vivant, 970 p.
sur CybergeoL’ouvrage de Bernard Lahire est d’importance, par son volume, par son érudition qui en fait une véritable "somme" scientifique, et par sa position originale réaffirmant en la substantialisant la liaison entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Il faut admirer le courage de l’auteur, qui mobilise un vaste corpus de données pour aller souvent à contre-courant des idées plus fréquemment reçues en sciences sociales, et identifier des éléments de savoirs cumulables pour construire une sociologie faite d’universaux et de lois. Je ne prétends pas faire ici la recension que mérite cet ouvrage, quant à ce qu’il représente en termes d’apport à la science sociologique, d’autres plus qualifiés s’en chargeront, et sa dimension et sa construction rendraient difficile autant qu’injuste une proposition de résumé. Chacune de ses trois grandes parties offre cependant une lecture qui sera du plus grand intérêt pour les géographes. La première partie "Des sciences sociales et des lois"...
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10:30
Improving the perfomance of commercial mapping on the web : proposals for the web site of the French Forest Authority
sur CybergeoIn 1999 the Internet was used for the first time as a marketing medium by the ONF (France’s National Forest Office) to sell timber from state- and locally-owned forests. Using a search engine, this site enables visitors to locate items corresponding to their requests (species, available volume,...). The only map proposed by the ONF is a document indicating roughly the felling location. It seemed appropriate to suggest the addition of an atlas allowing sellers to increase the visibility of the products on sale and visitors to rationalize their purchases. Is the result more efficient? A questionnaire is provided for Cybergeo readers.
Keywords: geomatics, Internet, wood sale, applied cartography, ONF -
10:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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10:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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10:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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10:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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10:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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10:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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9:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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9:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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9:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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9:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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9:00
Migration d'un site Drupal 7 en Drupal 10
sur Makina CorpusTrucs, astuces et "bouts" de code pour migrer votre site web de Drupal 7 à Drupal 10. Compte-rendu d'une conférence donnée au Drupalcamp Rennes 2024.
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1:04
Highly Artificial Locations
sur Google Maps ManiaToday, a revolutionary new AI-powered map has been released that goes beyond traditional navigation. The new map-based search engine Highly Artificial Locations leverages cutting-edge artificial intelligence to transform how users experience and interact with the world around them.Highly Artificial Locations is more than just a map; it’s an intelligent companion that empowers users to explore
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12:00
Mappery: Mapped It!
sur Planet OSGeoMatt Malone said “Gonna make a wild guess that one of my fellow surveying or GIS colleagues here in Michigan has this awesome plate that I spied recently.”
On the edge of being a Map in the Wild, no doubt some will want to draw the line somewhere else.
MapsintheWild Mapped It!
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11:26
Rapport de la Commission européenne sur la cohésion des territoires
sur Cartographies numériques
La Commission européenne a publié en mars 2024 son 9e Rapport sur la cohésion économique, sociale et territoriale de l'UE. Le rapport est agrémenté d'un outil de cartographie interactive en ligne. Les données sont disponibles en téléchargement pour une analyse plus approfondie. Il est possible de faire des comparaisons avec les rapports précédents qui datent de 2017 et 2021.
Depuis sa création, l'Union européenne repose sur un idéal de solidarité, d'égalité des chances et de cohésion. En 1957, le Traité de Rome s’était fixé pour objectif de « réduire les différences existant entre les différentes régions et le retard des régions les moins favorisées ». Vingt ans après l'élargissement de 2004, la politique de cohésion de l'UE a conduit à une convergence remarquable. Dans l’ensemble des pays d’Europe centrale et orientale, le revenu par habitant est passé de 52% de la moyenne de l’UE en 2004 à près de 80% aujourd’hui. Dans le même temps, leur taux de chômage est passé de 13% à 4%.
Le rythme de la convergence économique a cependant fortement ralenti après la récession de 2009, qui a eu un impact majeur sur la convergence, l’investissement et le PIB. Dans ce contexte difficile, la politique de cohésion a joué un rôle central dans l’amélioration globale des indicateurs économiques, sociaux et de l’emploi. La politique de cohésion de l'Union européenne joue un rôle clé en soutenant les investissements publics. Au cours de la période 2014-2020, cette politique a représenté près de 13 % de l’investissement public total dans l’ensemble de l’UE, et 51 % dans les États membres les moins développés. Ces investissements ont renforcé le modèle de croissance européen, stimulant la croissance économique conformément aux priorités politiques clés de la double transition vers l'innovation, les entreprises et les compétences, de la garde d'enfants, de l'éducation et de la santé à la protection contre les catastrophes naturelles. Toutefois, des défis subsistent, des potentiels inexploités ainsi que des poches de pauvreté se maintiennent dans chaque pays. Alors que la France fait partie des pays plutôt prospères, sa trajectoire de croissance semble avoir beaucoup ralenti dans la période 2001-2021 comme le montre la carte.Les changements démographiques vont affecter toutes les régions de l'UE au cours des prochaines décennies. Les régions européennes devront s’adapter à une main-d’œuvre en diminution et à une population vieillissante. Les défis ont tendance à être plus aigus dans les régions rurales et faiblement peuplées. De même, les effets de la transition numérique et du changement climatique sont susceptibles d’exacerber les disparités régionales au sein de l’UE. Dans ce contexte, la nécessité d’assurer la cohésion économique, inscrite dans l’UE depuis le Traité de Rome de 1957, reste plus que jamais d’actualité.
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Surmortalité attribuée à la chaleur et au froid : étude d'impact sur la santé dans 854 villes européennes
Cartes et données sur la disparition des oiseaux en Europe
Guide de visualisation de données (Office des publications de l'Union européenne)
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11:14
The Easter Bunny's Egg-cellent Adventure
sur Google Maps ManiaThis year the Easter Bunny has been on a whirlwind world tour, hopping from continent to continent and hiding eggs in some of the most amazing places on Earth! Take part in the world's largest egg hunt today by visiting the Tripgeo Global Egg Hunt.Are you ready to undertake a global egg hunt? If so grab your basket and get ready to embark on a virtual adventure of some of the world's most
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11:00
Mappery: Tad’s Montana Tablecloth
sur Planet OSGeoEric Lund sent this to me, it’s a paper ‘tablecloth’ with a map of the Yellowstone area at Tad’s Montana Grill in Bozeman, Montana. Note the fruity cocktails while studying the elegant cartography.
MapsintheWild Tad’s Montana Tablecloth
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18:25
Appel à commentaires pour le standard adresse jusqu'au 17 mai 2024
sur Conseil national de l'information géolocaliséeAppel à commentaires pour le standard adresse jusqu'au 17 mai 2024
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14:59
L’utilisation des données de télédétection au CESBIO
sur Séries temporelles (CESBIO)Plusieurs centres d’accès aux données sont en train d’être renouvelés au CNES, à l’ESA, et il manque souvent dans les premières versions des caractéristiques dont nous aurions besoin. Avec des collègues du CESBIO, nous avons fait une présentation au CNES de la manière dont nous utilisons les données. Voici une version écrite de cette présentation.
Bien évidemment, il y a autant de manière d’utiliser les données qu’il y a d’utilisateurs, mais nous pouvons cependant trouver quelques motifs récurrents chez tous les utilisateurs du CESBIO.
Et vous, comment utilisez vous vos données ? N’hésitez pas à préciser dans les commentaires de l’article. Il y a certainement d’autres modes d’utilisation que les nôtres, tout aussi efficaces.
Quels utilisateurs ? Les utilisateurs de données du CESBIO devant le laboratoireAu CESBIO ou chez nos proches collègues, nous avons différents types d’utilisateurs :
- Des scientifiques compétents en informatique, capables de développer leurs applications et de gérer le passage à l’échelle de ces traitements sur de grands territoires
- Des scientifiques non spécialistes de codage, mais capables d’écrire des scripts, qui s’intéressent uniquement à une ou plusieurs AOI, éventuellement sur plusieurs années et avec plusieurs capteurs, qu ont besoin d’aide pour le passage à l’échelle
- Des scientifiques peu à l’aise avec le codage, ou qui n’en ont plus le temps (vous m’avez reconnu ?), et qui préfèrent des outils où l’on utilise des lignes de commandes déjà toute prêtes, voire même où l’on clique.
Finalement, nous travaillons rarement comme le montre l’illustration en entête de cet article, et quelques uns d’entre nous sont fiers d’affirmer ne jamais regarder les images (mais je sais qu’il mentent).
Quelles données ?Au CESBIO, nous observons la végétation par satellite, nous avons donc besoin d’une assez haute résolution pour accéder aux parcelles agricoles, mais nous nous intéressons aussi à de larges territoires, et à leur évolution. Les données Copernicus, et notamment Sentinel-1 et -2, et plus tard Trishna, LSTM, ROSE-L ou CHIME nous seront très utiles. Il s’agit de données globales, avec une forte revisite, une bonne résolution. Elles sont donc très volumineuses, et distribuées par granules couvrant des territoires assez réduits.
Certains d’entre nous utilisent des observations globales, comme SMOS, VIIRS, Sentinel-3, Grace, et si en général leur résolution est inférieure, la fréquence de revisite augmente, et le volume reste élevé.
Nous avons aussi besoin de données auxiliaires, comme des données météo (analyses, prévisions, composants atmosphériques), des données de terrain et de validation…
Cartes d’occupation des sols sur la France, produites annuellement au CNES avec le support du CESBIO, avec une année de données Sentinel-2, pour le compte de THEIA. Comment utilisons nous ces données ?- les données que nous utilisons ont souvent une couverture globale et une revisite fréquente. Nous n’utilisons quasiment jamais une seule image, nous traitons de grandes régions, et souvent des années entières.
- nous sommes chercheurs, nous tâtonnons, modifions et améliorons nos traitements qui ne marchent jamais du premier coup. Nous développons nos outils de traitement, et les données sont donc traitées à de nombreuses reprises, jusqu’à ce que nous soyons satisfaits des résultats.
- il nous arrive de mettre au point des chaines de traitement intéressantes (si, si ), et nous avons dans ce cas besoin de tester le passage à l’échelle de ces traitements pour traiter des zones géographiques un peu plus étendues.
- les méthodes d’apprentissage automatique nécessitent souvent l’utilisation de vignettes réparties aléatoirement dans des paysages différents. Dans la phase d’apprentissage, nous n’avons pas besoin d’utiliser des images entières
- les données spatiales sont aussi utilisées à des fins pédagogiques, dans les cours et travaux dirigés de nos collègues enseignants chercheurs, ou à des fins de démonstration, pour mettre en évidence le potentiel d’applications des satellites, par exemple sur ce blog
Certes, la mode est au traitement proche de la donnée, sur des serveurs à distance (le Cloud), mais le téléchargement reste souvent nécessaire, quand par exemple les ressources de calcul à proximité des données sont limitées, ou payantes et onéreuses.
Vues les quantités de données que nous utilisons, il n’est absolument pas envisageable de télécharger les données en cliquant. Nous utilisons donc très peu les interfaces interactives de recherche des données, elles ne nous sont utiles que pour la découverte des données. Certains centres de distribution fournissent des API (Rest, STAC), qui conviennent à certains utilisateurs, mais elles nécessitent de dépenser du temps à comprendre ces interfaces, à les coder et les maintenir, car les interfaces changent. Fournir des outils de téléchargement validés, utilisables en lignes de commandes, est donc très important, et souvent oublié par les fournisseurs de données. Nous avons par exemple fourni des outils de téléchargement (Peps_download, Theia_download, Sentinel_download, Landsat_download), mais nous avions largement sous-estimé la charge de documentation, maintenance et de réponse aux questions, ces outils ayant rencontré du succès. A notre avis, c’est aux centres de diffusion de les fournir, ce n’est pas le rôle des utilisateurs.
Vignettes du jeu de données Sen2VENµS qui associe des données Sentinel-2 et des données VENµS acquises au cours de la même journée, pour entrainer ou valider des méthodes de super-résolution appliquées à Sentinel-2.Les apprentissages automatiques sont souvent réalisés à partir de vignettes de petite taille sélectionnées aléatoirement dans les produits. pour économiser du temps de transfert, il serait donc utile que les outils de téléchargement permettent de sélectionner la zone d’intérêt, les dates et les bandes spectrales. Pour celà, le stockage des données en un format optimisé pour le web, comme le Cloud Optimised Geotiff (COG), serait bien utile.
Certains d’entre nous ont besoin de croiser des bases de données, par exemple pour repérer des acquisitions simultanées entre différents satellites, souvent sur des serveurs différents, en prenant en compte par exemple la couverture nuageuse ou les angles de prise de vue. Une API ouvrant l’accès à ces informations lors de requêtes à la base de données est donc très utile, avec le moins de limitations possibles en termes de performances et de nombres d’accès.
Traitement à la demandeDe la même manière que pour les téléchargements, certains sites proposent de lancer des traitements à la demande. Par exemple, lancer une correction atmosphérique, ou un outil de super-résolution. La encore, si nous les utilisons, ce ne sera pas pour les faire tourner sur une seule image, mais pour traiter de grandes quantités de données. Nous avons donc besoin d’accéder à ces traitements en ligne de commande ou en lançant des scripts sur le serveur où se trouvent les données.
Calcul proche des données
Traiter les données sur le cloud permet d’économiser le temps de téléchargement, les données en sortie des traitements étant souvent moins volumineuses que celles en entrée (par exemple, une carte d’occupation des sols produite à partir d’une année de données Sentinel-2). Cela présente cependant de nombreuses difficultés, et nous aimerions que l’on nous facilite la tâche.
D’un cloud à l’autre, les outils pour automatiser les traitements, ouvrir des machines virtuelles, lancer des processus peuvent différer. Si les données dont nous avons besoin sont sur des clouds différents, ou si nous souhaitons pouvoir déplacer nos traitements d’un cloud à l’autre, nous avons besoin d’apprendre les protocoles API propres à ces clouds, et de les adapter quand nous en changeons. Ce n’est pas efficace.
Nos travaux commencent presque toujours par la constitution de cubes de données, dont les dimensions sont les coordonnées spatiales, le temps, les bandes spectrales ou des informations diverses. Le format actuel des données Sentinel-2 peut être vu comme un cube de données, avec une granularité par date. Cependant, il peut-être pratique de réaliser des cubes de données plus grands ou plus petits que les tuiles de 110 x 110 km² de données. L’utilisation d’une API qui génère ces cubes de données à la volée, et permet de leur appliquer des traitements est donc très intéressante. C’est le cas de la librairie OpenEO. Ce n’est pas la seule API de ce genre, mais elle est bien faite et a le bon gout d’être un logiciel libre.
Accès à différents clouds au travers de l’API OpenEO (à partir d’un article de blog de r-spatial)Pour pouvoir utiliser des données réparties sur plusieurs clouds, OpenEO doit être installée côté serveur sur ces clouds. OpenEO utilise donc la notion de fédération de données. La génération des datacubes peut-être réalisée en parallèle sur plusieurs clouds, chaque cloud préparant la partie du datacube dont il possède les données. Pour un centre de distribution de données, participer à cette fédération donne donc aussi de la visibilité qu’il met à disposition.
Nous avons quelque peu insisté auprès du CNES pour que ce soit mis en place, et le CNES a intégré cette demande a sa feuille de route et a lancé une étude du type « preuve de concept » .
De l’aide… de l’aide…
Trouver de l’information sur toutes ces solutions demande beaucoup de recherches, mais ne devrait pas être l’objet principal des recherches des chercheurs. Nous avons donc vraiment besoin d’information, d’exemples, d’annonces permettant d’anticiper les changements et améliorations. Tout cela est couteux et n’est pas toujours inclus dans les priorités.
Nos collègues qui préparent le serveur Géodes au CNES semblent avoir bien pris en compte nos besoins, et nous préparent un portail d’accès, un site d’informations et support, des outils de téléchargement et travaillent à l’implémentation d’Open EO. Celà prend du temps bien sûr, mais devrait permettre un réel par rapport aux versions encore en activité comme PEPS.
Version Beta de l’interface et du portail de Geodes, qui seront disponibles dans quelques semaines.
RemerciementsCet article est le résultat de nombreuses discussions au CESBIO, avec des contributions directes de Sylvain Ferrant, Julien Michel, Emmanuelle Sarrazin et Jordi Inglada. Merci à tous !
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12:42
Que faire des mouches ?
sur Les cafés géographiquesLe café géo consacré à nos relations avec les animaux, en présence du géographe et spécialiste Jean Estebanez le 26 mars 2024, a permis de montrer combien nos destins humains sont liés aux animaux. Y compris les plus petits comme les mouches qui altèrent la douceur de vivre à la campagne l’été. Faut-il déplorer qu’on ne vienne pas à bout de ces bestioles si fragiles ? Explications sur une lutte inégale des places hommes/animaux. (Gilles Fumey)
Les citadins qui débarquent dans les campagnes l’été découvrent ces intruses dont ils ignorent l’existence en ville. Pauvres autochtones qui tapent, tempêtent, s’énervent. Sartre avait fait des mouches les déesses de la repentance dans une pièce de théâtre écrite sous l’Occupation en les chargeant de tous les péchés du monde. Salvador Dali les aimait pour confirmer sa méthode paranoïaque-critique. Cronenberg en a fait l’un des chefs d’œuvre du cinéma de science-fiction (La Mouche). Dans les tombes de l’Égypte antique, des pendentifs précieux en forme de mouche autour du cou des défunts rappellent que les mieux gradés de l’armée en étaient décorés, en hommage aux ennemis qu’ils avaient terrassés…
Sur ce vitrail, entre les trois personnages dont saint Bernard (à droite), les mouches meurent sous le coup d’une excommunication alors qu’elles envahissent l’abbaye de Foigny lors de son inauguration le 11 juillet 1121 par le fougueux moine. Un épisode raconté sur un vitrail d’Altenberg (Allemagne) aujourd’hui à Shrewsbury (Grande-Bretagne). Pour François d’Assise, écologiste avant l’heure, les mouches (nécrophiles) représentaient le diable.
Pullulant dans les régions d’élevage où le bétail les nourrit, les mouches s’infiltrent partout. Jusque dans les conversations à table, vibrionnant sous la tonnelle, nous cherchant sur le transat et, parfois, dans les chambres à coucher où la nuit peut tourner à la bataille. Malgré la traque dont elles sont l’objet, elles reviennent, se posent n’importe où. Sur le web, les astuces pour s’en débarrasser fourmillent : insecticides au pyrèthre, rouleaux collants, buvards mortels, moustiquaires, plantes carnivores, pièges électriques, rien n’y fait, les mouches sont toujours là.
Et depuis longtemps. Les diptères apparaissent avant même le crétacé, il y a au moins 200 millions d’années, en coévolution avec les plantes à fleurs. Leur classement est interminable. Tout est bon pour les distinguer : saisons (mouches de mai), géographie (mouches d’Espagne), éthologie (mouche pisseuse, mouche à miel), couleur (mouche blanche), physiologie (mouche à scie), etc… Certaines espèces sont jugées utiles : elles pollinisent, elles attaquent d’autres insectes, elles servent de nourriture aux poissons, elles sont nécrophages… Ce qui fait problème ? Leur commensalité avec les humains : elles salissent les murs, elles transportent des bactéries, des microbes, des virus sur les aliments, elles sont associées à la souillure et la mort.
De la souillure à l’asticothérapie
Le choléra et le typhus voyagent avec elles, notamment pendant les guerres, les séismes. La maladie du sommeil, la maladie de Chagas et la leishmaniose transmises par la redoutable tsé-tsé qui tue cinquante mille personnes dans les pays du Sud chaque année. Sans compter les dégâts sur le bétail et les récoltes. Des millions d’euros sont dépensés par la communauté internationale pour en venir à bout. En vain, pour l’instant.
Pourtant, que seraient nos déchets organiques, nos égouts sans les mouches ? Certains asticots de laboratoire ne cicatrisent-ils pas les plaies, en se régalant de chairs mortes et de pus ? Certaines mouches prédatrices n’aident-elles pas à combattre des ravageurs comme les chenilles ou les pucerons ? Et les mouches n’aident-elles pas les médecins légistes à déterminer le moment d’un décès en fonction des pontes d’œufs et des larves ?
Faut-il aimer les mouches lorsqu’elles inspirent le généticien T.H. Morgan sur les drosophiles où il met en évidence pour la première fois les mutations génétiques sur des animaux ? Ou voir dans la peinture et le dessin des pionnières de l’art baroque, un art de l’illusion au moment où la science se met en quête de vérité ?
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Sur le sujet, écouter l’excellente conférence de Benedetta Papasogli (professeure à l’université LUMSA de Rome) au Collège de France dans un colloque consacré à Pascal : « Des créatures sans un cantique : cirons, mouches, fourmis chez Pascal ».
Maître de Francfort, Autoportrait de l’artiste et de sa femme, 1496. Musée royal des Beaux-Arts d’Anvers
Maître de Francfort (autoportrait avec sa femme), XVe siècle. La taille de la mouche sur la coiffe donne l’impression qu’elle est posée sur le tableau. Un premier cas de mise en abyme
Gilles Fumey mars 2024
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12:07
Appel à commentaires pour le standard Paysages jusqu'au 15 mai 2024
sur Conseil national de l'information géolocaliséeAppel à commentaires pour le standard Paysages jusqu'au 15 mai 2024
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11:00
Mappery: Definitely a Well Used Map in the Wild
sur Planet OSGeoAnother one from Javier Jimenez Shaw. “Map in Grunewald, Berlin, Germany. The point where the map is in the map (like “you are here” or “aktueller Standort”) is worn from touching it so much, that you can see the material behind the painting.
MapsintheWild Definitely a Well Used Map in the Wild
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10:19
Oslandia: (Fr) En direct des Journées Utilisateurs QGIS-fr !
sur Planet OSGeoSorry, this entry is only available in French.
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10:17
L'effondrement du pont de Baltimore : quels effets sur le commerce maritime mondial ?
sur Cartographies numériques
Les images spectaculaires de l'effondrement du pont de Baltimore le 26 mars 2024, suite à la collision du porte-conteneurs MV Dali avec l'une des piles du pont, ont fait le tour du monde. Ce billet est destiné à dépasser l'approche catastrophiste des médias et à proposer des ressources pour aborder la question de la mondialisation maritime selon une appoche géographique.
Concernant le choix de l'approche par les notions et démarches de la géographie ou/et par le traitement des médias et de l'information, il est possible de se reporter au billet sur l’incident de l'Ever-Given. Bien que de nature différente, le blocage du canal de Suez par le porte-conteneurs Ever Given en 2021 avait entraîné une désorganisation massive du commerce international. La fermeture du port de Baltimore en mars 2024, après l’effondrement d’un pont, peut-elle aussi avoir des effets sur la chaîne logistique internationale ? Ce fil X-Twitter est complété au fur et à mesure des ressources repérées sur Internet.
#baltimorebridge
— Loïc Guermeur ?????? (@CapHornier_) March 26, 2024
Bon, vous avez tous vu ces images qui tournent depuis ce matin. Le porte conteneur Dali, 300x48m a percuté le Key Bridge de Baltimore ce matin.
Ce qu'il s'est passé est la hantise de tout navigateur : une avarie électrique totale dans un port.#Thread pic.twitter.com/xIRyqpet5F
"Un impact majeur et prolongé" : l'effondrement du pont de Baltimore va avoir d'importantes conséquences économiques [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 28, 2024
Echanges maritimes et mondialisation
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 28, 2024
MV Dali est un porte-conteneurs Néopanamax immatriculé à Singapour achevé en 2015 et appartenant à Grace Ocean Pte Ltd. Depuis mars 2024, le navire est affrété par Maersk et géré et exploité par Synergy Marine Group [https:]]
Possibilité de consulter des sites de suivi des transports maritimes comme MarineTraffic ou Vesselfinder montrant le fort ralentissement du trafic dans le port de Baltimore [https:]] [https:]] pic.twitter.com/4un3ZFw8jL
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 28, 2024
Pont de Baltimore : quels effets sur le commerce maritime mondial ?
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 29, 2024
"La fermeture du port de Baltimore, après l'effondrement d'un pont mardi 26 mars, peut-elle aussi avoir des effets sur la chaîne logistique internationale ? Des conséquences mitigées" [https:]] pic.twitter.com/v1nnIojSxv
Des perturbations pourraient mettre en danger la chaîne d'approvisionnement automobile. Les véhicules assemblés constituent la majorité des marchandises circulant dans la baie de Chesapeake. Les ports de la côte Est se disent prêts à accueillir ce fret [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 29, 2024
Les données disponibles sur Maryland, le site officiel du port de Baltimore, montre la part importante du trafic conteneurs suivis par les automobiles [https:]] [https:]] pic.twitter.com/lB2A0GeSTD
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 30, 2024
Mondialisation maritime et course au gigantisme
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 30, 2024
En août 2023, l'Evergreen Ever Max, plus gros porte-conteneurs au monde pouvant contenir 15 432 conteneurs EVP et pesant 165 350 tonnes, avait été accueilli dans le port de Baltimore [https:]] [https:]] pic.twitter.com/xQpKyXqBcV
Six ouvriers ont péri alors qu'ils intervenaient sur le pont. Parmi eux figurent des ouvriers venus notamment du Mexique et du Guatemala. "La catastrophe du pont de Baltimore nous rappelle que les immigrants sont ce qui fait la grandeur de l’Amérique" [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) March 31, 2024
Pont effondré à Baltimore : un premier couloir de navigation ouvert parmi les décombres [https:]]
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 2, 2024
Wikimedia Commons a de nombreuses photos de l'effondrement du pont Francis-Scott-Key. Particularité américaine où tout ce qui est produit par l’État fédéral est dans le domaine public, y compris l'impressionnante médiathèque de l'armée. [https:]] pic.twitter.com/8tK44cpNUF
— Pierre-Yves Beaudouin (@Pyb75) April 1, 2024
Baltimore, mer Rouge : le transport maritime est-il trop vulnérable ?
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 3, 2024
Comment l’industrie du transport maritime s’adapte-t-elle à la nouvelle donne géopolitique ?
"La crise Covid ou les attaques sur les navires... sont quasiment inassurables" [https:]]
« L’accident de Baltimore illustre le gigantisme des porte-conteneurs » [https:]] @mirbole01 pic.twitter.com/G1ngHeMGF2
— Géoconfluences (@Geoconfluences) April 5, 2024
Articles connexes#ImageOfTheDay
— Copernicus EU (@CopernicusEU) April 16, 2024
On 26 March, a container ship collided with the Francis Scott Key Bridge in the Port of #Baltimore ??, causing the bridge to collapse
Recovery efforts continue, with teams working tirelessly to clear debris & restore connectivity#Sentinel2 image from 14 April pic.twitter.com/mDdgHjtSfT
Entre maritimisation des échanges et mondialisation de l'information : de quoi l’incident de l'Ever-Given est-il le nom ?
Bilan du transport maritime (UNCTAD) : une baisse du commerce mondial conteneurisé en 2020
Le site Marine Traffic permet désormais de visualiser la densité des routes maritimes
Shipmap, une visualisation dynamique du trafic maritime à l’échelle mondiale
Quand la route maritime de l'Arctique fait de nouveau l’actualité
OpenSeaMap, la cartographie nautique libre
L'histoire par les cartes : les routes commerciales au Moyen Age (déjà une route de la soie)
Les câbles sous-marins, enjeu majeur de la mondialisation de l’information
40 ans de piraterie maritime dans le monde (1978-2018) à travers une carte interactive
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The Islamic State Attack Map
sur Google Maps ManiaIn the last 12 months the Islamic State has claimed responsibility for 1,121 attacks around the world. Just last week the terrorist organization claimed that four of its members carried out the attack on concert goers at the Crocus City Hall, Moscow, leaving over one hundred people dead.The Islamic State Worldwide Activity Map is attempting to track IS's global activity and to make this
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Site Internet Drupal 10 : Oh ! Mon appart' Étudiant
sur Makina CorpusOh! mon appart’ étudiant est la marque de l’Association pour le Logement des Jeunes en Occitanie, dédiée au logement étudiant.
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14:52
En direct des Journées Utilisateurs QGIS-fr !
sur OslandiaUne belle partie de l’équipe est présente pendant les Journées Utilisateurs QGIS-fr les 27 et 28 mars à Grenoble pour animer 5 ateliers et 2 conférences avec des clients : nouveautés QGIS 3D, créer et publier un joli projet sur QWC, cartographie avancée avec QGIS, initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT, collecter vos données sur le terrain avec QField, …
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024. Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS.
Editeur open source QGIS depuis 2011, Oslandia contribue activement à la communauté, comme pendant ces deux jours