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Éléments récents
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10:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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10:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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10:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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10:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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9:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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9:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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9:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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9:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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9:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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9:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:09
GeoGuessr for Art
sur Google Maps ManiaCalling all art sleuths and geography buffs! There's a new game in town that will test your knowledge of both the artistic and the actual world. Buckle up, because Backdrop is here to take you on a virtual journey through the works of the world's most famous artists.Inspired by the wildly popular GeoGuessr, Backdrop throws you into the heart of stunning landscapes and iconic cityscapes, all
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8:08
Expositions sur la cartographie à Lyon (ICHC 2024)
sur Cartographies numériques
A l'occasion de la 30e Conférence Internationale sur l’histoire de la cartographie (ICHC 2024) qui se tiendra à Lyon en juillet 2024, plusieurs expositions sont proposées.
1) Représenter le lointain : une vision européenne (1450-1950)
Représenter le lointain : une vision européenne (Bibliothèque de la Part-Dieu, 2 avril 2024 - 13 juillet 2024). L'exposition est à découvrir sur place ou en ligne. Elle se déroule en plusieurs étapes : Repousser le lointain - S'approprier le lointain - Une autre dimension du lointain - Prolongements. A travers de nombreuses cartes et réprésentations paysagères, il s'agit de déconstruire le regard européen sur les autres continents et sur un temps long (1450-1950), comprendre comment se positionner par rapport à l'Autre entre domination et confrontation.
L'occasion d'aller découvrir le fonds numérique de la Bibliothèque municipale de Lyon (numelyon) qui contient de magnifiques cartes anciennes :- Isidore DE SEVILLE (560 ?-636), Mappemonde « T dans O »
- MACROBE (370 ?-443 ?), Mappemonde
- Claude PTOLEMEE (100 ? - 170 ?), Carte du monde
- Pietro VESCONTE (1280 ?-1330 ?), Méditerranée orientale
- Willem Jansz BLAEU, Le Flambeau de la navigation, Amsterdam : Jean Jansson, 1620, frontispice. BmL, Rés 321809
- Théodore DE BRY (1528-1598), Accostant pour la première fois en Inde, Colomb reçoit de nombreux présents des habitants
- Oronce FINE (1494-1555), Description nouvelle et complète du monde. Décrypter cette mappemonde
- Ssebastian MÜNSTER (1489-1552), Les îles nouvelles
- Giacom GASTALDI (1500 ?-1566), Carte de la Nouvelle France
- Franz HOGENBERG (1539 ?-1590 ?), Simon NOVELLANUS (15..-15..), Mexico, capitale et cité très peuplée de la Nouvelle Espagne - Cusco, capitale du royaume du Pérou dans le nouveau monde
- Giacomo GASTALDI (1500 ?-1566 ; cartographe) ? Carte de l’Afrique
- Atlas portulan du monde (France, 16e siècle, f. 23v-24), Carte de l’Asie du Sud-Est. Décrypter ce portulan
- Frans HOGENBERG (1539 ?-1590 ?), Ambroise ARSENIUS (15..-16..), Ferdinand ARSENIUS (15..-16..), Carte de la Tartarie ou grand royaume de Cham
- Rumold MERCATOR (1545-1599), Description réduite du monde
- Abraham ORTELIUS (1527-1598), Allégories des quatre parties du monde
- Jocondus HONDIUS (1594-1629) ?, Description de la terre soubs-australe
- Pierre DUVAL (1618-1683), Robert CORDIER (16..-16..), Planisphère, ou carte générale du monde
- Rigobert BONNE (1727-1795), Nicolas DESMARETS (1725-1815), Gaspard ANDRE (17..-1800), Mappemonde sur le plan de l’équateur, Hémisphère méridional
- Willem CORNELISZ SCHOUTEN (158.-1624), Descripsion de la grande mer du Sud monstrant par quel chemin Guillaume Schouten a navigué et quelles isle et terres il a descouvertes en icelles
- William HODGES (1744-1797), WILLIAM WOOLLETT (1735-1785),Monumens dans l’isle de Pâques
- BRADDOCK MEAD, alias John GREEN (1688 ?-1757), Thomas JEFFERYS (1719 ?-1771) Amérique du Sud avec les îles proches dans l’Océan du Sud et la Mer du Sud
- Gérard MERCATOR (1512-1594) Description des terres septentrionales
- Philippe D’AUVERGNE (1754-1816), John CLEVELEY LE JEUNE (1747-1786), James MASON (17..-1805), Deux profils de côtes au Nord-Ouest du Spitzberg
- G. LEMAITRE (17..-18..), Carte des régions polaires boréales
- A. PETERMANN (18..-18..), Les voyages du docteur H. Barth dans le Nord et le Centre de l’Afrique, feuille n° 1, schéma général de l’Afrique montrant les périples du docteur Barth 1850-1855
- Paul VIDAL DE LA BLACHE (1845-1918), Carte physique de l’Afrique
- Emil HOLUB (1847-1902), Sieben Jahre in Süd-Afrika. Erlebnisse, forschungen und jagden, Vienne : Hölder, 1881
- François COILLARD (1834-1904), Sur le Haut-Zambèze : voyages et travaux de mission, Paris et Nancy : Berger-Levrault, 1899
- Louis LE BRETON (1818-1866), LEON JEAN-BAPTISTE SABATIER (1827 ?-1887), Débarquement sur la Terre Adélie le 21 janvier 1840
- Robert EDWIN PEARY (1856-1920), Le Triomphe – Le Pôle est enfin conquis, après trois siècles d’efforts. Peary et ses compagnons poussent des hurrahs de victoire
- Eugène TH. RIMLI (19..-....), LOUIS VISINTIN (1892-1958), Mappemonde physique
- Jean DE COURBES (1592 ?-1641 ?), Frontispice
- Théodore DE BRY (1528-1598), Boucherie de chair humaine
- Louis Armand DE LOM D’ARCE LA HONTAN (1666-1715 ?), Embuscade des Iroquois au Long Coteau
- Henri-Abraham CHATELAIN (1684-1743), Mappemonde pour connoitre les progrés & les conquestes […] des Provinces-Unies
- Jean-Baptiste LABAT (1663-1738), Comptoirs des Européens à Xavier
- Erhard FRÈRES (18..-1916), Dakar en 1850 et Dakar en 1888
- Nicolas TAMAGNO (1862-1933), Exposition coloniale de Lyon. Villages annamites
- Onésime RECLUS (1837-1916), Planisphère – Les puissances étrangères et leurs colonies
- Nicolas SANSON (1600-1667), Guiane divisée en Guiane, et Caribane
- MARC-AUGUSTE PICTET (1752-1825), Carte de la partie des Alpes qui avoisine le Mont Blanc
- JENOTTE (18..-18..?), Hauteur des principales montagnes au-dessus du niveau de l’océan
- Aexander VON HUMBOLDT (1769-1859), Aimé BONPLAND (1773-1858), Adolphe SCHÖNBERGER (1768-1847), Pierre TURPIN (1755-1840), Louis BOUQUET (1765-1814), CLAUDE-LOUIS BEAUBLE (1755 ?-1817), Géographie des plantes équinoxiales : tableau physique des Andes et pays voisins
- Johannes DE SACRO BOSCO (11..-1256 ?), Sphères et paradis célestes autour de la Terre
Le site de la Bibliothèque municipale de Lyon propose également une rubrique Décrypter des cartes anciennes. Travaux numériques réalisés par Paul Goullencourt, Myriam Moustaid et Oscar Uhry, étudiants en master "Géographies numériques" des universités Jean Monnet Saint-Étienne et Lumière Lyon 2. Sous la direction de Claire Cunty et d’Emmanuelle Vagnon-Chureau.- Décrypter un portulan du 14e siècle : la Méditerranée orientale
- Décrypter un portulan du 16e siècle : l’Asie du Sud-Est
- Décrypter une mappemonde de la Renaissance
- L’exploration du Pacifique du 16e au 18e siècle
2) Le détail et le tout. Cartes et images du Rhône et de Lyon
Le détail et le tout. Cartes et images du Rhône et de Lyon (Archives du département du Rhône et de la métropole de Lyon, 4 avril 2024 - 12 juillet 2024)
À l’occasion du Congrès international de la Cartographie qui se tient à Lyon en juillet 2024, les Archives départementales du Rhône et de la métropole de Lyon proposent de suivre au fil du temps, la façon dont la représentation de l’espace du département du Rhône a évolué. On mesure ainsi l’influence des transformations de la société sur la cartographie : les cartes doivent répondre à des fonctions différentes, de plus en plus variées et complexes. Certaines demandes s’observent cependant à toutes les périodes, comme lorsqu’il s’agit de valoriser des terres ou de fortifier des places. Dans ce territoire rhodanien, Lyon occupe naturellement une place à part : les villes ont très tôt fait l’objet de l’attention du politique et du militaire, et les enjeux de cartographie y sont particulièrement importants. Sur ce point, la comparaison se fait plutôt avec d’autres villes importantes comme Genève ou Marseille. La beauté des cartes proposées, le soin apporté à leur établissement, la variété des procédés permet à cette réflexion historique d’offrir également un véritable plaisir esthétique, et de considérer ainsi des territoires familiers avec un autre regard.
3) Vulnérabilité... que disent les cartes ?
Vulnérabilité... qu'en disent les cartes ? (Archives Municipales de Lyon, 3 mai 2024 - 28 septembre 2024)
La ville de Lyon est vulnérable à des événements variés, soudains ou au cheminement long et indécelable, jusqu’au moment où ils s’imposent et menacent. La plupart d’entre eux n’ont laissé que des mots, bien insuffisants à nous permettre de comprendre ce qui s’est passé, ni comment les hommes composaient avec. Cette histoire est parfois représentée sur des cartes ou par des images qui nous permettent d’en saisir l’ampleur et les particularités. La carte, de ce point de vue, est venue tardivement, accompagnant une vision de plus en plus nourrie scientifiquement. Cette exposition interroge la ville sous l’angle de ses vulnérabilités, au travers de documents rarement vus et encore moins montrés, alors que la ville d’aujourd’hui regorge de dispositifs instaurant la plus grande sécurité.
4) Sentiers papier - Cartes et images de voyages en France et ailleurs, 19e-21e siècle
Sentiers papier - Cartes et images de voyages en France et ailleurs, 19e-21e siècle (Bibliothèque Interuniversitaire Diderot, 15 mai 2024 - 29 septembre 2024)
Les mobilités, phénomènes complexes, mêlent - entre autres - des dimensions technique, politique et culturelle. Pour les périodes récentes, elles s’accompagnent de la diffusion d’une grande variété de documents imprimés aux fonctions diverses, qu’il s’agisse d’aider le voyageur (guide ou carte touristique), de le faire rêver (fiction, iconographie), ou encore de reproduire le voyage (récit et itinéraire d’exploration). Entre le XIXe et le XXIe siècle, les mobilités individuelles se complexifient et s’intensifient en Europe. En lien avec celles-ci, les cartes et les guides, instruments indissociables du voyage et de sa représentation, connaissent de nombreuses transformations.
5) Cartes pédagogiques : sur les traces de la cartographie à l'Université de LyonCartes pédagogiques : sur les traces de la cartographie à l'Université de Lyon (Bibliothèque de la Manufacture de l'Université Jean Moulin, 1er juin 2024 - 30 septembre 2024)
L’approche cartographique a accompagné les mutations de l’enseignement de la géographie depuis le XIXe siècle. Toujours présente, sa place s’est peu à peu affirmée au sein de l’université de Lyon. C’est par le biais des productions et collections cartographiques des différents géographes et cartographes qui se sont succédé au sein des différentes universités de Lyon que nous vous proposons de suivre 150 ans d’analyses géographiques, parfois locales, parfois lointaines élaborées sur place.
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Exposition « Cartografia, la Corse en cartes 1520-1900 »
Europe : 12 cartes et un projet (exposition virtuelle de la Bibliothèque nationale d'Espagne)
Exposition de Mathieu Pernot L’Atlas en mouvement
Exposition cartographique à Marseille sur la naissance de l’état grec moderne
Le monde en cartes (1400-1600) : une exposition de la Beinecke Library (Yale University)
Environnement et justice dans les paysages anthropisés. Une exposition virtuelle du Leventhal Center
Exposition virtuelle. Figures d’un géographe, Paul Vidal de la Blache (1845-1918)
Le monde en sphères. Une exposition virtuelle de la BnF
Rubrique Cartes et altas historiques
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12:00
Mappery: Compass Coffee
sur Planet OSGeoAnother one from Erik’s US trip
I know that some will complain about the cardinal points not being a map but we have had them before and if you want to go ultra geek you could probably visualise a country outline in a weird projection in the coffee.
MapsintheWild Compass Coffee
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8:35
Un artefact de visualisation sur la plateforme Ventusky
sur Cartographies numériquesVentusky est une plateforme de visualisation de données météorologiques qui rencontre un grand succès auprès des internautes. Comme Windy, son principal concurrent, l'application permet d'afficher des cartes de vents, de précipitations et de températures pour n'importe quel lieu à la surface de la Terre. Ses cartes de prévision météo sont très utiles notamment pour la navigation maritime.
Suite à une erreur de modèle, Ventusky a affiché des vagues géantes de plus de 20 m de hauteur au large de l'Afrique du Sud le 11 avril 2024. Il n'en a pas fallu plus pour déchaîner l'imagination de certains internautes sur les réseaux sociaux, voyant là la preuve de chute de métorites ou d'impact d'OVNI ! En réalité, l'erreur provient, semble-t-il, de l'énorme quantité de données fournies par les navires et les bouées à travers l'océan, comme en témoigne le site allemand qui sert de fournisseur de données météo pour Ventusky. Des problèmes peuvent survenir dans une base de données aussi volumineuse.
Despite numerous reports of UFOs or Atlanteans launching from the ocean ??, yesterday's image of giant waves near Africa was due to a model error. Fortunately, our provider, the German Meteorological Institute @DWD_presse, has already resolved it, and the forecast is fine. pic.twitter.com/slOU9jtxcJ
— Ventusky (@Ventuskycom) April 12, 2024Ventusky a intégré un autre modèle provenant de Météo-France (une "source respectée") pour prouver que les vagues géantes qui apparaissaient au large de l'Afrique étaient liées à une erreur de leur modèle
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 14, 2024
et non à des théories sur les ovnis ! [https:]]Articles connexes
Comment la cartographie animée et l'infographie donnent à voir le changement climatique
La France est-elle préparée aux dérèglements climatiques à l'horizon 2050 ?
Les villes face au changement climatique et à la croissance démographiqueDonnées météorologiques sur la France disponibles en open data
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2:00
Paul Ramsey: Cancer 2
sur Planet OSGeoBefore I joined the population of fellow cancer travellers, I had the same simple linear understanding of the “process” that most people do.
You get diagnosed, you get treatment, it works or it doesn’t.
What I didn’t appreciate (and this will vary from cancer to cancer, but my experience is with colorectal) is how little certainty there is, and how wide the grey areas are.
Like, in my previous post, I said I was “diagnosed” with cancer. Which maybe made you think I have it. But that’s not how it works. I had a colonoscopy, and a large polyp was removed, and that polyp was cancerous, and a very small part of it could not be excised. So it’s still in me.
Do I have cancer? Maybe! I have a probability of having live cancer cells in me that is significantly higher than zero. But not as high as one.
How bad is what I have? This is also a game of probabilty. Modern technology can shave off the edges of the distribution, but it can’t quite nail it down.
A computed tomography (CT) scan didn’t show any other tumors in my body, so that means I probably don’t have “stage 4” (modulo the resolution of the scan), which is mostly incurable (though it can be manageable), where the cancer has managed to spread outside the colon.
An MRI didn’t show any swollen lymph nodes, which means I maybe do not have “stage 3”, which requires chemotherapy, because the cancer has partially escaped the colon. But MRI results are better at proving rather than disproving nodal involvement and people report having surgical results that run counter to the MRI all the time.
That leaves me (theoretically) at “stage 2”, looking at a surgical “cure” that involves removing the majority of my rectum and a bunch of lymph nodes. At that point (after the major life-altering surgery!) the excised bits are sent to a pathologist, and the probability tree narrows a little more. Either the pathologist finds cancer in the nodes (MRI was wrong), and I am “upstaged” to stage 3 and sent to chemotherapy, or she doesn’t and I remain a stage 2 and move to a program of monitoring.
In an exciting third possibility, the pathologist finds no cancer in the lymph nodes or the rectum, which means I will have had major life-altering surgery to remove… nothing dangerous. My surgeon says I should find this a happy result (no cancer!) which is probably because he’s seen so many unhappy results, but it’s a major surgery with life-long side effects and I would do almost anything to not have to have it.
Amazingly, despite our modern technology there’s just no way to know for sure if there are still live cancer cells in me short of taking the affected bits out and doing the pathology. Or waiting to see if something grows back, which is to flirt with a much worse prognosis.
Monitoring will be regular blood tests, annual scans and colonoscopies for several years, as the probability of recurrence slowly and asymptotically moves toward (but never quite arrives at) zero. And all those tests and procedures have their own error rates and blind spots.
There are no certainties. All the measuring and cutting and chemicals, and I will still have not driven the cancer entirely out, it will stubbornly remain as a probability, a non-zero ghost haunting me every year of the rest of my hopefully long life.
And of course worth mentioning, I am getting the snack-sized, easy-mode version of this experience! People in stage three or stage four face a probability tree with a lot more “and then you probably die in a few years” branches, and the same continuous reevaluation of that tree, with each new procedure and scan, each new discovery of progression or remission.
Talk to you again soon, inshalla.
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12:41
La paternité de deux cartes allégoriques du XVIIIe siècle enfin résolue
sur Cartographies numériques
Source : « An intriguing late 18th century mystery of map authorship finally solved. The french pimpernel is at last unveiled » (source : Barron Maps)Le Royaume de France représenté comme un chêne (source : © Barron Maps)
L'histoire est d'autant plus singulière que l'on pourrait croire la paternité des cartes anciennes connue depuis longtemps. Elle est racontée par Debbie Hall dans l'ouvrage Treasures Map Room paru en 2016 et reprise récemment sur le site Barron Maps. Après des recherches approfondies dans les archives et les documents, l'auteur de l'une des cartes les plus remarquables de la Bibliothèque Bodléienne a été identifié, mettant fin à 228 ans d'anonymat. Il s'agit d'une carte de 1796 représentant la France révolutionnaire sous la forme d'un chêne malade, avec en dessous de la carte la liste des départements français. Titrée et légendée en anglais, la carte est à rapprocher d'une autre carte toute aussi allégorique représentant la France sous la forme d'un navire échoué.
Le Royaume de France représenté sous la forme d'un navire (source : Bibliothèque du Congrès)
Ces deux cartes allégoriques brossent le tableau d'une France menacée par « les anarchistes actuels qui ont essayé de fixer leurs infâmes principes ». Publiées à la même date mais diffusées séparément, les deux cartes présentent des similitudes dans leur facture et dans la manière de dérouler le détail des événements révolutionnaires. En réalité en 1796, le royaume de France balayé par la Révolution n'existait plus. Leur auteur ne pouvait être qu'un monarchiste nostalgique de l'Ancien Régime. Il restait à en découvrir l'identité. Les textes qui accompagnent ces cartes fournissent des indices quant à l’identité de l’auteur. Il s'agit d'un aristocrate français, vivant en exil à Londres, d'un homme qui était clairement un confident très proche de la famille royale française. Le texte suggère qu'il a vécu et travaillé dans les cercles les plus intimes de la Cour royale à Versailles pendant de nombreuses années. Après différents recoupements, il s'agit du baron Charles Antoine de Thierry (1755-1824), réfugié à Londres depuis 1794. Il présenta en 1796 à Edimbourg des exemplaires de ces deux cartes au prince Bourbon, comte d'Artois, frère cadet de Louis XVI guillotiné trois ans auparavant. Pour en savoir plus sur le détail de cette découverte, lire l'enquête détaillée décrite sur le site Barron Maps.
Pour compléter
Le site commercial Barron Maps propose une impressionnante série de cartes satiriques et de cartes de propagande. Roderick Barron (@barronmaps) est spécialisé dans le domaine des cartes de propagande et des cartes imaginaires. Il alimente un blog associé au site qui contient des articles de fond. Il y explore notamment le phénomène des cartes « sério-comiques » de la fin du XIXe et du début du XXe siècle (voir cette présentation vidéo en anglais). On y trouve les oeuvres de Fred W. Rose qui s'est rendu célèbre par ses cartes caricaturales de l’époque victorienne (avec des pieuvres).
La Bibliothèque Bodleian de l'Université d'Oxford détient près de deux millions de cartes et environ 20 000 atlas, des documents datant du XIVe au XXIe siècle. A la manière d'un salon de cartes virtuel, le Bodleian Map Room Blog se propose de mettre en avant une partie de ces éléments qui échappent souvent au regard des profanes et qui font l'objet de discussion entre spécialistes. La collection comprend des cartes du monde entier, bien qu'elle soit plus riche en cartes d'origine britannique et de pays ayant un lien historique avec le Royaume-Uni. Près de 2500 cartes sont disponibles directement en ligne.Articles connexes
Derrière chaque carte, une histoire : découvrir les récits de la bibliothèque Bodleian d'Oxford
Cartes et caricatures. Recension de cartes satiriques et de cartes de propagande
Les nouvelles façons de « faire mentir les cartes » à l’ère numérique
La rhétorique derrière les cartes de propagande sur le coronavirus
Cartographie électorale, gerrymandering et fake-news aux Etats-Unis
Étudier l'expansion de la Chine en Asie du Sud-Est à travers des cartes-caricatures
La carte, objet éminemment politique. Carte-caricature et dispositif narratif
Utiliser le lion pour politiser la géographie (blog de la Bibliothèque du Congrès)
Bouger les lignes de la carte. Une exposition du Leventhal Map & Education Center de Boston
La carte, objet éminemment politique
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11:00
Mappery: The Pieces of London
sur Planet OSGeoWe all love a map jigsaw, well at least Harry Woods and I do. Here’s Harry making a jigsaw map of London that was made from OpenStreetMap.
I guess you could make a jigsaw of your favourite location, could be one for my friends at SplashMaps.
MapsintheWild The Pieces of London
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10:07
The AI Music Map
sur Google Maps ManiaOver the last few days my Twitter feed has been lit up by people sharing the songs that they have created on Udio. For the one or two cave dwellers out there who have only just installed spelunking wi-fi, Udio is an AI-powered music generation tool which allows users to create songs from a text prompt. The tool allows you to create tunes with customized lyrics, vocal styles, and musical
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21:24
gvSIG Batoví: Participante en concurso Proyectos de Geografía con estudiantes y gvSIG Batoví seleccionado para el programa ICT Training for Colombian Teachers 2024
sur Planet OSGeologo del proyectoEs con gran placer que informamos que el equipo ganador por Colombia de la edición 2023 del concurso Proyectos con Estudiantes y gvSIG Batoví fue seleccionado para el Programa de entrenamiento en el uso pedagógico de las TIC – Convocatoria 2024
Como resultado, el proyecto viaja a Corea del Sur.
Postulación al programa ICT Training for Colombian Teachers 2024: Estrategia desarrollo sostenible, turismo y cartografia en Choachí.Nos llena de orgullo saber que la iniciativa del Curso – Concurso Geoalfabetización mediante la utilización de Tecnologías de la Información Geográfica (que en el año 2023 tuvo por primera vez participantes fuera de Uruguay) permita que un proyecto desarrollado en Colombia (y que ameritó haber sido declarado ganador del concurso) dé a conocer la experiencia aún más internacionalmente.
el equipo colombiano ganador con los diplomas del concurso Proyectos de Geografía con estudiantes y gvSIG BatovíFelicitamos a la profesora Astrid Corredor por el logro obtenido. Estos resultados son los que nos convencen cada día de continuar con la iniciativa del curso-concurso para seguir difundiendo el uso de las Tecnologías Libres de Información Geográfica como herramientas de enseñanza y de generación de conocimiento.
vista del municipio de Choachí desde el páramo
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14:37
Les nouveautés Giro3D 0.35
sur OslandiaGiro3D est une bibliothèque Javascript de visualisation de données géospatiales sur le Web. Notamment utilisée par l’application Piero, elle est compatible avec de nombreuses sources de données rasters et vecteurs, ainsi que 3D comme les nuages de points.
La version 0.35 apporte de nombreuses évolutions, et notamment d’importantes améliorations de performance utiles pour les scènes complexes combinant de nombreuses sources de données.
Améliorations de performancesCes améliorations touchent principalement à l’affichage des données rasters (couleur ou élevation) sur l’entité Map:
- Réduction de l’usage mémoire des tuiles de Map
- Réduction de la latence d’affichage des images sur la Map
- Réduction du nombres de requêtes HTTP nécessaires
- Augmentation de la vitesse de traitement des tuiles
Voir l’exemple interactif
Les entités Map et les nuages de points supportent maintenant le brouillard THREE.js, permettant de donner des effets atmosphériques à vos scènes.
Brouillard dans Giro3D
Le graticule géographiqueVoir l’exemple dédié
L’entité Map permet désormais d’afficher un graticule géographique entièrement paramétrable sur sa surface:
- réglage du pas en X et en Y
- origine du repère
- couleur
- opacité
- épaisseur des traits
Le graticule avec un pas de 500 mètres.
GeoTIFF YCbCr et masques de transparenceVoir l’exemple interactif
Les images GeoTIFF peuvent embarquer des masques de transparence. Ils sont désormais supportés dans Giro3D.
Il est maintenant possible d’afficher des images GeoTIFF dans l’espace colorimétrique YCbCr. Cet espace colorimétrique, couplé à la compression JPEG, permet de réduire considérablement la taille des images couleur GeoTIFF (par rapport à des compressions comme LZW ou DEFLATE).
Une image GeoTIFF compressée en JPEG, utilisant l’espace colorimétrique YCbCr et un masque de transparence. La bordure verte indique la limite de l’image, et n’est pas visible par défaut.
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11:00
Mappery: Great Lakes Drainage Basin Map Umbrella
sur Planet OSGeoMatt Malone was one happy geographer when he got this umbrella for Christmas.
MapsintheWild Great Lakes Drainage Basin Map Umbrella
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10:03
Un outil immersif pour explorer les globes de la collection David Rumsey
sur Cartographies numériques
L'application Globes est conçue en collaboration entre l'Université Monash et le David Rumsey Map Center de Stanford. Cet outil immersif permet aux utilisateurs d'explorer des reproductions détaillées de cartes historiques, avec la possibilité de les mettre à l'échelle, de les faire pivoter et de les positionner librement. L'application vise à offrir aux utilisateurs une nouvelle manière d'interagir avec la collection de cartes de David Rumsey .
Le but de ce projet est de créer un outil immersif à la fois pour les passionnés et pour les chercheurs. Il s'appuie sur les travaux antérieurs du groupe de visualisation immersive de l'université Monash, qui étudie l'application de la réalité augmentée et des technologies interactives à la visualisation de cartes. Leurs travaux sur le développement de globes tangibles et la facilitation des interactions gestuelles pour les cartes démontrent le potentiel de ces technologies pour améliorer l'accessibilité aux données géographiques. L'Apple Vision Pro introduit de nouvelles possibilités dans cet espace grâce à son paradigme d'interaction naturel, permettant une navigation plus facile dans les interfaces spatiales, ce qui marque une avancée au-delà des appareils existants.Collaboration between the Rumsey Map Center at Stanford and Monash University’s Embodied Visualisation Group has produced Globes, an App for the new Apple Vision Pro. Blog post by Dilpreet Singh who with Bernie Jenny and Kadek Satriadi developed the App. [https:]] pic.twitter.com/2JeAF7Zbgv
— David Rumsey (@DavidRumseyMaps) April 11, 2024
Pour compléter
Vous avez dit "toucher des yeux ?" Avec la nouvelle génération de globes tangibles permettant une visualisation en réalité augmentée, c'est en train de devenir possible :
« Tangible Globes for Data Visualisation in Augmented Reality ». Kadek Ananta Satriadi, Jim Smiley, Barrett Ens, Maxime Cordeil, Tobias Czauderna, Benjamin Lee, Ying Yang, Tim Dwyer, Bernhard Jenny, CHI Conference on Human Factors in Computing Systems 2022. New Orleans, USA.Source : [https:]]
Articles connexes
De la supériorité du globe sur la carte pour enseigner la géographie. Un vieux débat
L'histoire par les cartes : 18 globes interactifs ajoutés à la collection David Rumsey
Rechercher du texte sur les cartes de la collection David Rumsey
Le monde en sphères. Une exposition virtuelle de la BnF
Simuler des courbes de niveau en réalité augmentée dans un bac à sable
La navigation en réalité augmentée arrive sur Google Maps
Globes virtuels et applicatifs
Cartes et atlas historiques
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8:36
The 2024 Submarine Cable Map
sur Google Maps ManiaEvery year the telecommunications company Telegeography releases a new, updated version of its Submarine Cable map. This map shows all the undersea telecommunication cables which carry data around the world.The 2024 Submarine Cable Map is now available. Subsea cables carry telecommunication signals under the oceans, communicating information between different countries and regions of the
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8:20
Participez le 4 juin 2024 au Colloque "souveraineté et données géolocalisées : le temps de l'action"
sur Conseil national de l'information géolocaliséeParticipez le 4 juin 2024 au Colloque "souveraineté et données géolocalisées : le temps de l'action" -
8:20
Participez le 4 juin 2024 au Colloque "souveraineté et données géolocalisées : le temps de l'action". Le programme désormais disponible !
sur Conseil national de l'information géolocaliséeParticipez le 4 juin 2024 au Colloque "souveraineté et données géolocalisées : le temps de l'action". Le programme désormais disponible !
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19:01
Pollution lumineuse et trame noire à partir des données de radiance nocturne
sur Cartographies numériques
Le Cerema fournit une cartographie départementale de la radiance nocturne à partir des données du satellite LuoJia. Une visualisation cartographique des données en ligne est proposée sur le portail Cartagene du Cerema.La livraison est sous forme d'un dossier compressé (.zip) par département (région pour l'Ile-de-France), contenant la cartographie raster (.tif), un fichier de style pour l'affichage sur le logiciel QGIS (.qml), un fichier vecteur indiquant les dates et heures d'acquisition (.shp), et les métadonnées (.xml).
Que représentent ces cartes ?
Ces cartes représentent la radiance nocturne vue par le satellite LuoJia 1-01 en 2018, exprimée en nW.cm-2.sr-1, au pas de 130 m. Elles sont livrées par département.
De quand ces cartes sont-elles représentatives ?
Ces cartes sont représentatives de l’année 2018. Elles ont été construites par concaténation de toutes les images disponibles et exploitables du satellite LuoJia, acquises entre juin et octobre 2018. L’ancienneté de ces cartes implique des différences avec la situation actuelle, mais elles restent un excellent outil de pré-diagnostic de la trame noire. L’heure de passage locale du satellite se situe entre 22h30 et minuit. Les heures et jours précis d’acquisition sont disponibles dans les fichiers vecteur (.shp) qui accompagnent la donnée.
Pourquoi certains départements ne sont pas disponibles ?
80 départements sont disponibles. Les départements de la frange Ouest de la France ainsi que les DROMn’ont pas été capturés par le satellite nocturne utilisé (LuoJia 1-01). Il n’existe donc pas d’image disponible sur ces zones. D’autres départements du Nord de la France présentaient de nombreux nuages lors du passage du satellite : la plupart des sources lumineuses sont donc invisibles et les images ne sont pas exploitables. Cependant, certains départements ont été capturés partiellement (ou partiellement sans nuages) ; il est donc possible de produire à la demande les cartographies sur les EPCI ou villes disponibles. Sur certains départements (27, 32, et 61), la surface non disponible étant mineure, la cartographie a été réalisée et livrée, mais certaines zones du territoire ne contiennent pas de données.
Quelles sont les caractéristiques techniques de ces cartes ?
Ces cartes sont livrées au format raster GeoTiff (.tif), par département, avec un volume d’environ 3-5 Mo par fichier. Le système de coordonnées géographique est l’EPSG 2154 (système de coordonnées pour la France, projection Lambert 93). La résolution spatiale vaut 130 m x 130 m. La valeur attribuée aux no-data est 100000. Le reste des caractéristiques techniques des cartes est décrit dans le fichier de métadonnées (.xml) qui les accompagne. Les cartes peuvent être affichées et exploitées avec un logiciel SIG (QGIS ou ArcGIS par exemple).
Quelle est l’unité de ces cartes et que représente-t-elle ?
nW.cm-2.sr-1 : nanowatts par centimètres carrés par stéradians. Elle représente la radiance (également appelée luminance énergétique) qui est la puissance d'un rayonnement émis par un élément de surface, dans une direction donnée, par unité de surface (centimètres carrés) et par unité d'angle solide (stéradians). Ce rayonnement peut être direct (ex : source émettant vers le ciel) ou indirect (ex : lumière réfléchie par la route).
Quel est le style associé à ces cartes ?
Lefichier de style proposé (.qml) se charge automatiquement dans QGIS à l’ouverture de la carte raster. Sinon, il peut être chargé via l’onglet « Propriétés de la couche » > « Symbologie » > « Style » > « Charger le style ». L’échelle proposée est logarithmique afin de visualiser correctement l’éclairage nocturne en zonesombre(rurale) commeéclairée(urbaine). Les plages decouleurssont les suivantes : les valeurs 0 et 100000 (no-data) sont affichées en transparence pour une meilleure visualisation. Un style secondaire avec une échelle logarithmique aux couleurs viridis (du jaune au bleu) est aussi disponible dans la section « Fichiers secondaires » de la page data.gouv.fr. L’utilisateur peut modifier le style de visualisation à sa guise, selon son besoin.
Pourquoi n’y a t’il pas de valeurs proches de 0 ? A qui s’adresse cette donnée ?
Les valeurs situées entre 0 et 2 nW.cm-2.sr-1 ont été seuillées à la valeur 0 afin d’éviter du bruit parfois trompeur et hétérogène dans les zones sombres. Cette cartographie de radiance est à destination des techniciens (SIG) des services publics en charge des sujets de l’éclairage, de la biodiversité et de l’énergie. Les entités publiques les plus à même d’exploiter ces données sont les syndicats d’énergie, les SCOT, les métropoles ou les régions. Les bureaux d’étude ou agences d’urbanismes sont aussi invités à se saisir de ces informations pour la construction d’un état initial d’un SCOT par exemple.
Comment interpréter et exploiter ces cartes ?
La résolution spatiale des cartes (130 m) permet de réaliser des études à l’échelle des quartiers, des communes, et des villes, mais elle n’est pas adaptée à des études plus fines, par exemple à l’échelle des rues ou des bâtiments. On ne peut pas discerner les points lumineux. Une observation depuis le ciel (par satellite ou avion) diffère d’une observation depuis le sol pour différentes raisons : orientation des sources lumineuses, réflexion sur le sol ou sur différents matériaux, recouvrement de la lumière par de la végétation ou des bâtiments, etc. Les radiances observées peuvent varier selon l’angle et l’heure de prise de vue, la météo, l’angle et la phase de la Lune, les résidus d’éclairement solaire en été, etc. Les valeurs absolues de radiance ne doivent donc pas être utilisées pour des comparaisons quantitatives. Par contre, ces cartes fournissent d’excellentes indications qualitatives sur les secteurs les plus émetteurs de lumière, publics et privés.
A quoi peut-elle servir et comment ?
Des exemples d’exploitation réalisés par le Cerema sur la région Provence Alpes Côte d’Azur, la métropole Aix Marseille Provence, et la métropole de Nice Côte d’Azur sont présentés dans le rapport d’étude associé.
Quelle(s) autre(s) source(s) de données peut-on utiliser sur les départements non disponibles ?
Les utilisateurs peuvent se diriger vers les données du satellite VIIRS, qui acquiert une donnée chaque jour mais àplusfaible résolution (500 m) et qui couvre le monde entier. EOSDIS Worldview (nasa.gov) Si les applications souhaitées nécessitent une meilleure résolution, d’autres satellites comme Jilin ou SDGSAT-1 ( [https:]] ) permettent d’obtenir des cartographies plus fines. Les utilisateurs sont invités à contacter le Cerema ou des acteurs privés comme La TeleScop, qui détiennent une expertise de haut niveau sur le sujet.
Y aura-t-il une mise à jour de ces cartes ?
Ces cartes ne seront pas mises à jour car le satellite utilisé (LuoJia 1-01) était un satellite de démonstration qui n’a produit des images qu’en 2018. Cependant, le Cerema étudie la possibilité d’utiliser d’autres données plus récentes pour approfondir le sujet.
Lien ajouté le 15 avril 2024
Articles connexesPollution lumineuse et biodiversité à La Réunion
— Sylvain Genevois (@mirbole01) April 15, 2024
"Cilaos : plus de 150 pétrels retrouvés échoués cette nuit" [https:]]
Les cartes d'émission ou de pollution lumineuse : quelles différences, quels usages ?
Les photos de la Terre prises par Thomas Pesquet lors de ses missions spatiales
Greenpeace dresse une carte mondiale de la pollution au SO? à partir d'images de la NASA
Cartographie de la pollution atmosphérique NO2 à l'échelle mondiale (à partir des images Copernicus Sentinel-5P - ESA) Des cartes pour alerter sur la pollution de l'air autour des écoles à Paris et à Marseille
Une cartographie du niveau de pollution de l'air à Paris
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17:07
Représenter le lointain. Un regard européen- 1450-1950. Exposition de la Bibliothèque municipale de Lyon, du 2 avril au 13 juillet 2024.
sur Cartes et figures du mondeOrganisée en partenariat avec l’International Conference on the History of Cartography (ICHC), cette exposition est consacrée aux espaces lointains vus à travers les cartes et les documents iconographiques que produisirent les Européens entre 1450 et 1950. Durant cette période de cinq siècles, depuis les expéditions portugaises dans l’océan Atlantique et sur les côtes africaines, à l’aube des Temps modernes, jusqu’aux prises d’indépendance des peuples colonisés, au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Europe découvrit progressivement toutes les régions du monde et exerça sur elles une domination plus ou moins forte et durable. C’est dans ce cadre historique que doivent être replacées les 99 pièces sélectionnées : celles-ci constituent autant de témoignages significatifs sur la manière dont les Européens appréhendèrent et représentèrent les contrées lointaines et leurs habitants.
Le parcours proposé est structuré en trois parties :
- La première présente l’élargissement des horizons européens en privilégiant le support cartographique envisagé à différentes échelles. Lorsque Christophe Colomb aborda l’archipel des Antilles en octobre 1492, il crut avoir atteint l’extrémité orientale de l’Asie. Dans les premières années du 16e siècle, le navigateur florentin Amerigo Vespucci – dont le prénom fut retenu pour baptiser l’Amérique – fut le premier à défendre l’idée que les terres récemment explorées appartenaient à un continent jusque-là inconnu. La représentation du monde des Européens s’en trouva profondément bouleversée. Les nombreuses expéditions qui se succédèrent entre le 16e et le début du 20e siècle permirent d’identifier peu à peu les autres régions lointaines du globe (l’Australie au cours des 17e et 18e siècles, l’Antarctique au 19e siècle) et de découvrir plus finement les espaces dont l’existence était déjà connue. La conquête des pôles, à la veille du premier conflit mondial, marqua l’achèvement de l’exploration de la surface terrestre par les Européens.
- Les formes d’appropriation du lointain font l’objet d’une seconde partie. L’exploration de contrées nouvelles par les Européens alla de pair avec l’affirmation de leur puissance. Cartes et illustrations mettent ainsi en avant leurs conquêtes territoriales, l’essor du commerce ou encore la diffusion du christianisme. À partir du 19e siècle, elles célèbrent les “apports” de la civilisation européenne (construction d’infrastructures de transport, création d’hôpitaux et d’écoles…) dans le cadre d’un discours visant à justifier les entreprises coloniales. L’iconographie fit en revanche beaucoup moins de place aux résistances opposées par les populations locales, au pillage des ressources et à l’exploitation des hommes et des femmes, même si l’image vint quelquefois soutenir les voix qui s’élevèrent pour dénoncer les exactions commises et condamner l’esclavage. Les Européens s’emparèrent également du lointain par le savoir et par l’imaginaire. Les représentations qu’ils donnèrent des peuples lointains empruntent aux deux registres. Si l’image véhiculée fut parfois positive ou tout du moins nuancée, elle s’inscrivit presque toujours dans une logique d’infériorisation qui culmina au 19e et dans la première moitié du 20e siècle avec le développement des théories raciales.
- La troisième section délaisse la surface de la Terre pour saisir le lointain dans sa dimension verticale. En même temps qu’ils sillonnaient les régions du globe, les Européens cherchaient à mieux connaître les espaces du dessous – les profondeurs de la Terre et des océans – et ceux du dessus – les sommets des montagnes et, au-delà des limites planétaires, le vaste univers. Ils en donnèrent là aussi de nombreuses représentations figurées qui révèlent un imaginaire foisonnant et une puissante soif de découverte.
Tous les supports graphiques couramment utilisés entre le milieu du 15e siècle et les années 1950 ont été mobilisés : les cartes et les estampes en premier lieu mais aussi les enluminures de la fin du Moyen Âge, les affiches et les photographies. L’exposition met en valeur les collections de la bibliothèque, dont la richesse est grande en la matière. De nombreuses provenances reflètent l’intérêt soutenu et constant que les Lyonnais portèrent aux contrées lointaines. Le collège de la Trinité, le couvent des grands Augustins de Lyon, le bibliophile Pierre Adamoli ou encore la Société de géographie de Lyon figurent ainsi parmi les anciens possesseurs des documents présentés. Une part importante des pièces retenues est par ailleurs issue de la collection jésuite des Fontaines, déposée à la Bibliothèque municipale de Lyon depuis 1998. Un chapelet en ivoire faisant référence aux conquêtes des Espagnols en Amérique et deux portulans récemment découverts ont été généreusement prêtés par le musée des Beaux-Arts de Dijon, les archives départementales du Var et les archives départementales du Vaucluse : ces trois œuvres complètent avec profit la sélection, qui puise également dans les ressources mises à disposition par l’Agence spatiale européenne et la National American Space Agency (NASA).
Cette nouvelle exposition propose un voyage dans l’espace et dans le temps. Elle permet de se projeter vers des horizons lointains en examinant, avec l’approche critique nécessaire, le regard des Européens des siècles passés. Les cartes et les illustrations furent à la fois les réceptacles et les vecteurs de la curiosité, des peurs, des débats, de la convoitise, de la fascination ou de la répulsion qu’éveillèrent chez eux les régions éloignées. Ces représentations graphiques sont les miroirs d’une histoire longue dont l’héritage reste prégnant : une histoire de confrontation – à l’autre, à la différence, à l’inconnu – et d’affirmation de soi.
Jérôme Sirdey et Benjamin Ravier-Mazzocco, commissaires de l’exposition
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11:00
Mappery: As Strong as Worcester Sauce
sur Planet OSGeoHarry Wood spotted this on the Archway Road in north London. I’m guessing that this is a removal van with some strong people but the connection to Worcester Sauce baffles me
MapsintheWild As Strong as Worcester Sauce
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9:00
Access Control : une bibliothèque PHP pour gérer des droits d'accès
sur Makina CorpusSuite à un projet de gestion métier opérationnel dont la durée de vie et la maintenance sont à long termes, nous avons expérimenté un passage de celui-ci sur l’architecture hexagonale et la clean architecture.
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7:00
Étude EDF Indoor – déplacements & guidage en intérieur et réalisation d’un prototype
sur OslandiaEDF a sollicité les équipes d’Oslandia pour la réalisation d’une étude puis une preuve de concept sous forme de logiciel prototype. L’étude comprend un rapport et des préconisations sur la cartographie indoor, l’analyse des déplacements et le guidage à l’intérieur de bâtiments et plus spécifiquement de centrales nucléaires. Le prototype concerne le calcul d’itinéraires.
ContexteLes centrales nucléaires sont des bâtiments complexes comprenant des zones pouvant être temporairement fermées à la circulation et / ou présentant une dangerosité pour le personnel. Les déplacements à l’intérieur de ces bâtiments nécessitent donc des calculs d’itinéraires, réalisés actuellement avant l’intervention. EDF R&D souhaite disposer d’une application mobile pour optimiser les déplacements de ses personnels de façon dynamique, et garantir leur sécurité.
L’étude OslandiaCette étude a permis de définir une architecture globale de la solution ainsi que différentes préconisations et scénarii concernant la technologie utilisée pour développer l’application mobile.
Oslandia a proposé un modèle relationnel de données correspondant au besoin fonctionnel et compatible avec le standard IndoorGML, puis une proposition d’architecture logicielle globale de la solution, des différents flux applicatifs et les considérations de sécurité des données.
Enfin, plusieurs scénarii basés sur des technologies différentes sont envisagés pour le développement de l’application mobile (QFIELD, OSMAND, application spécifique), avec pour chacun les avantages et inconvénients de la solution.
Le prototype : calcul d’itinérairesSuite à l’étude, une demande de réalisation de POC (Proof Of Concept) a été commandée par EDF. Ce prototype concerne le calcul du graphe de déplacement et des itinéraires. Pour le calcul du graphe, les technologies PostgreSQL et PostGIS ont été utilisées. Concernant les calculs d’itinéraires, l’extension pgRouting de PostgreSQL a été mise en œuvre.
Les étapes :- Nettoyage des données (topologie)
- Extraction des sols et des murs par niveau
- Découpage des sols en cellules à l’aide de l’algorithme de Voronoï
- Ajout des ascenseurs, escaliers et crinolines pour la navigation entre les niveaux
- Calcul du graphe de déplacement
- Calcul des itinéraires avec pgRouting
- Fermeture des zones à forte radioactivité
- Navigation entre différents équipements
- Ajout de barrières infranchissables (zone de chantiers,…)
- Possibilité d’utiliser des sols à des altitudes différentes dans un même étage (passerelles, escalier vers une plateforme surélevée).
Ce travail a permis de valider la faisabilité d’une application mobile permettant d’optimiser les déplacements dans les environnements contraints et dangereux gérés par EDF. Le travail d’Oslandia sur un traitement de la donnée intelligent et des algorithmes adaptés ont levé les verrous sur la faisabilité fonctionnelle de l’optimisation des déplacements pour la sécurité des personnes.
Le travail réalisé avec une modalité étude et le prototype ont montré une forte efficacité et une concrétisation des préconisations.
Le chemin est désormais libre et optimisé pour la réalisation d’une application complète.
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6:50
DeltaDTM : un modèle numérique de terrain côtier à l'échelle mondiale
sur Cartographies numériques
Les données d'élévation des côtes sont essentielles pour une grande variété d'applications, telles que la gestion côtière, la modélisation des inondations ou encore la planification de l'adaptation au changement. Les zones côtières de basse altitude inférieures ou égales à 10 m par rapport au niveau moyen de la mer (MSL) risquent de connaître des changements rapides en raison de l'élévation du niveau de la mer (SLR) et de l'évolution des conditions météorologiques extrêmes. Les ensembles de données d’altitude actuellement disponibles gratuitement n'étaient pas suffisamment précises pour modéliser ces risques.DeltaDTM fournit un modèle numérique de terrain (MNT) côtier disponible dans le domaine public, avec une résolution spatiale horizontale de 30 m et une erreur absolue moyenne verticale (MAE) de 0,45 m à l'échelle mondiale. DeltaDTM corrige le modèle CopernicusDEM grâce aux données lidar issues des missions ICESat-2 et GEDI. Plus précisément, il corrige le biais d'élévation de CopernicusDEM, applique des filtres pour supprimer les cellules hors terrain et comble les lacunes par interpolation. L'approche par classification produit des résultats plus précis que les méthodes de régression (y compris l'apprentissage automatique) récemment utilisées par d'autres pour corriger les DEM, qui atteignent au mieux un MAE global de 0,72 m. DeltaDTM est susceptible de fournir une ressource précieuse pour la modélisation de l'impact des inondations côtières et pour d'autres applications.
Erreur moyenne globale de DeltaDTM par tuile lors d'une validation croisée par rapport à ICESat-2
sous forme de points (source : Pronk et al., 2024)
Les données sont disponibles en licence Creative Communs 4.0. Elles sont à télécharger par continents sur le site 4TU.ResearchData.Pour en savoir plus : Pronk, M., Hooijer, A., Eilander, D. et al. DeltaDTM : A global coastal digital terrain model. Sci Data 11, 273 (2024). [https:]]
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Découvrir les structures cachées du paysage grâce au lidar (Cesbio)
Images 3D, MNT et MNE
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2:00
Mapping Conflicts Around the World
sur Google Maps ManiaIn 2024 the specter of military conflicts haunts the world. Israel is engaged in conflict in Gaza, Russia continues its illegal invasion of Ukraine and the Syrian civil war is now in its thirteenth year. It should be a matter of extreme shame that there are so many organizations who feel the need to publish interactive maps dedicated to tracking the progress of military action around the globe.
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18:00
Paul Ramsey: Cancer 1
sur Planet OSGeoA little over a month ago, three days after my 53rd birthday, I received a diagnosis of rectal cancer. Happy birthday to me.
Since then, I have been wrestling with how public to be about it. I have a sense that writing is good for me. But it also keeps like milk. I wrote most of this a couple weeks ago and my head space has already evolved.
So writing like this is mostly a work of self-absorption (I’m sure you can forgive me) but hopefully it also helps to raise awareness amongst the cohort of people who might know me or read this.
Colorectal cancer rates are going up, and the expected age of occurance is going down. Please get screened. No matter your age, ask your clinician for a “FIT test”. If you’re over 45, just ask for a colonoscopy, the FIT test isn’t perfect.
I have a pretty good prognosis, mostly because my case was caught by screening, not by experiencing symptoms bad enough to warrant a trip to the doctor. Most of the people who get diagnosed after showing symptoms have it worse than I, and will have a longer, harder road to recovery. Get screened.
Our language of cancer borrows a bit from the language of contagion. I “got” cancer. It’s not quite a neutral description, there’s a hint of agency in there, maybe I did something wrong? This article drives me crazy, the author “went vegan and became a distance runner” after his father died of colorectal cancer.
Sorry friend, cancer is not something you “get”, and it’s not something you can opt out of with clean living. It’s something that happens to you. Take it from this running, cycling, ocean rowing, rock climbing, healthy eater – driving down the marginal probability of cancer (and heart disease (and depression (and more))) with exercise and diet is its own reward, but you are not in control. When cancer wants you, it will come for you.
This is why you should get screened (right?). It’s the one way to proactively protect yourself. The amazing thing about a colonoscopy is, not only can it detect cancer, but it also prevent it, by removing pre-cancerous polyps. It’s possible that screening could have prevented my case, if I had been screened a few years earlier.
I am now a denizen of numerous Facebook fora for fellow travellers along this life path, and one of the posts last week asked “what do you think cancer taught you”? I am a little too early on the path to write an answer myself, but one woman’s answer struck me.
She said it taught her that control is an illusion.
Before, I had plans. I could tell you I was going to go places, and do things, and when I was going to do them, next month, next season, next year. I was in control. Now, I can tell you what I will be doing next week. Perhaps. The rest is in other hands than mine.
Talk to you again soon, inshalla.
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12:05
Distribution énergétique
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueEnRezo, la nouvelle application du Cerema, est une plate-forme cartographique qui aide à identifier les réseaux de chaleur et de froid existants et leur potentiel de développement. Elle est destinée à évaluer les opportunités en matière de nouveaux projets ou d’extension de réseaux et les références de façon préconstruite. L’outil propose des informations sur les besoins en chaleur et en froid des bâtiments, les ressources d’énergies renouvelables disponibles. Des retours d’expériences sont attendus afin de l’améliorer en ajoutant par exemple des indicateurs sur les modes de chauffage et les régimes de température et des analyses thématiques sur le potentiel solaire thermique. Ou encore, la disponibilité de la ressource biomasse ou encore des données sur la précarité énergétique des bâtiments. La mise à jour des données devrait être régulière. L’application va disposer d’une version « expert » pour offrir plus de données et d’analyses.
+ d'infos :
cartagene.cerema.fr
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11:00
Mappery: The World in a Coffee Shop
sur Planet OSGeoIrdi spotted this in the STOA coffee shop in Tirana. I’m not sure what the map is showing, but it’s fun
MapsintheWild The World in a Coffee Shop
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10:35
Canada's Hidden Subterranean Rivers
sur Google Maps ManiaCanadian cities, like many cities around the world, have a history of hiding waterways underground. As cities grow rivers can become obstacles to the movement of people, can be seen as wasted real-estate, and historically (when cities had poor sanitation) they often became open sewers. For these reasons cities often culvert and divert rivers underground.In Discover Where Ancient Rivers Flow CBC
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10:00
Revoir les webinaires : découverte de l’outil CANARI-France
sur Makina CorpusL’application CANARI-France est destiné aux acteurs agricoles afin de calculer des indicateurs agro-climatiques à partir de projections climatiques. Découvrer en le replay des 4 webinaires organisés par Solagro et l’ADEME.
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19:12
Simulateur de vote et résultats aux élections présidentielles aux États-Unis
sur Cartographies numériques
Source : What would it take to turn blue states red ? (G. Elliott Morris, Amina Brown, Aaron Bycoffe)Que faudrait-il pour faire basculer électoralement les États bleus en rouge ou inversement ? Comment les changements dans l'orientation du vote et dans la participation des principaux groupes démographiques pourraient affecter l’élection présidentielle de 2024 aux Etats-Unis ?
Le simulateur Swing-O-Matic montre ce qui pourrait arriver lors des élections de 2024 si le président Joe Biden ou l'ancien président Donald Trump gagnait du terrain auprès de certains groupes démographiques et si le taux de participation changeait. Pour construire ce simulateur, les auteurs ont utilisé les données de l'US Census Bureau et plusieurs sondages pour estimer le taux de participation et les choix de vote aux élections de 2020, répartis à partir de 5 variables clés sur le plan démographique : l'âge, l'éducation, le sexe, le revenu et la race. La carte de départ reflète les préférences électorales et les niveaux de participation de 2020, ajustés aux changements démographiques depuis lors.
L'intérêt de ce simulateur est de pouvoir tester différents scénarios :- Scénario à faible taux de participation et vote élevé du Third-Party parmi les jeunes électeurs
- Scénario où les électeurs non universitaires et non blancs se tournent vers la droite
- Scénario à faible taux de participation des électeurs non universitaires et des électeurs blancs
- Scénario où les électeurs plus âgés et les électeurs blancs se tournent vers la gauche
Pour compléter
Dans le même type de représentation schématique, voici une "carte" spatio-temporelle des élections présidentielles américaines par Etat entre 1788 et 2020 (DataIsBeautiful). Créé par XenBuild à partir des données de la page Wikipedia des élections présidentielles aux Etats-Unis, ce tableau donne une vue synoptique de tous les Etats qui sont proches par le comportement électoral.
The Economist propose de construire un profil type de l'électeur américain en jouant sur différentes variables (âge, sexe, race, religion, niveau d'études, rural/urbain...). Les données sont basées sur les données d'enquête YouGov 2023 réalisées chaque semaine à partir d'un échantillon de 1500 Américains.
Les États à surveiller sur la carte électorale 2024 (NPR) avec représentation des ETats en fonction de leur poids démographique.
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Analyser les cartes et les données des élections présidentielles d'avril 2022 en France
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Dis-moi où tu vis, je te dirai ce que tu votes ? (Géographie à la carte, France Culture)
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11:44
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°187
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN°187 - Afficher une barre graphique de statistiques de l'ensemble des entités de la couche dans des fenêtres contextuelles avec Arcade
Dans mon article précédent, je vous donnais un exemple d'expression Arcade pour afficher un tableau de statiques et permettre ainsi à l'utilisateur de comparer la valeur de l'entité courante à l'ensemble des valeurs des entités de la couche. La présentation en tableau est simple à comprendre pour un large public mais on peut envisager une représentation plus scientifique et plus graphique en intégrant notamment les informations liées à l'écart type de la série de valeurs de l'ensemble du jeu de données. Dans cet article, je vous propose une expression Arcade qui affiche une barre graphique reprenant la valeur de l'entité courante ainsi que les indicateurs statistiques : min, max, moyenne et écart-type, sur l'ensemble du jeu de données.
Reprenons l'exemple d'une couche d'enseignes de jardinage sur le département de la Manche qui contient des champs avec les chiffres d'affaire 2022 pour chaque magasin. Nous souhaitons pouvoir consulter le chiffre d'affaire de chaque magasin mais également pouvoir le comparer avec le chiffres d'affaire total de l'ensemble des magasins.
Voici comment vous pouvez utiliser Arcade pour afficher les statistiques souhaitées (min, max, moyenne, total, ...), dans la fenêtre contextuelle, en utilisant un tableau.- Après avoir ajouté la couche des jardineries dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
- Vous donnerez tout d'abord un nom à votre expression, par exemple ici : "Comparaison du chiffre d'affaire 2022".
- Vous saisirez ensuite l'expression Arcade suivante :
Expects($feature, "*") // Nom du champ contenant les valeurs var nom_champ = "CA2022" // Récupération de la valeur de l'entités courante var valeur = $feature[nom_champ] // Largeur de la barre graphique var largeur_barre = 400 // Titre du graphique var titre = "Chiffre d'affaire 2022 :" // Unités des valeurs présentées var unite = "€" // Couleur principale de la barre graphique var couleur_barre ="#EBF5FB" // Couleur pour la zone de l'intervalle d'un ecart-type autour de la moyenne var couleur_zone_ecart_type ="#AED6F1" // Calcul des statistiques var valeur_min = Min($layer,nom_champ) var valeur_max = Max($layer,nom_champ) var valeur_moy = Mean($layer,nom_champ) var valeur_std = Stdev($layer,nom_champ) // Calcul des largeurs (en pixels) des différentes zones de la barre graphique var plage = valeur_max - valeur_min var plage_valeur1 = ((valeur-valeur_min)/plage) * largeur_barre var plage_valeur2 = ((valeur_max-valeur)/plage) * largeur_barre var plage_std1 = ((valeur_moy-valeur_std-valeur_min)/plage) * largeur_barre var plage_std2 = ((valeur_max-(valeur_moy+valeur_std))/plage) * largeur_barre var plage_std = largeur_barre-plage_std1-plage_std2 // Construction de la chaîne HTML qui présentera les informations var strHTML = "<span style='font-family: arial;font-size: 10pt;'>" strHTML += Titre strHTML += "</span><br/><br/>" // Premier tableau HTML contenant min, moyenne et max strHTML += "<table style='border-collapse: collapse;width:"+Text(largeur_barre)+"px'>" strHTML += "<tr style='height:10px'><td style='width:"+Text(plage_std1+40) + "px;text-align: left;font-family: arial;font-size: 8pt;'>Min:<br/>" + Text(valeur_min) + " " + Text(unite) + "</td>" strHTML += "<td colspan='2' style='width:"+Text((plage_std)-80) + "px;text-align: center;font-family: arial;font-size: 8pt;'>Moy:<br/>" + Text(valeur_moy,'#')+ " " + Text(unite) + "</td>" strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_std2+40) + "px;text-align: right;font-family: arial;font-size: 8pt;'>Max:<br/>" + Text(valeur_max)+ " " + Text(unite) + "</td>" strHTML += "</tr>" strHTML +="</table>" // Second tableau HTML contenant la barre du graphique strHTML += "<table style='border-collapse: collapse;width:"+Text(largeur_barre)+"px'>" strHTML += "<tr style='height:20px'>" strHTML += "<td style='border-left: 1px solid #000;width:"+ Text(plage_std1)+"px;background-color: " + couleur_barre + "'/>" strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_std/2) + "px;text-align: center;font-family: arial;font-size: 8pt;background-color: " + couleur_zone_ecart_type + ";" + "border-right: 1px solid #000;'>-σ</td>" strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_std/2) + "px;text-align: center;font-family: arial;font-size: 8pt;background-color: " + couleur_zone_ecart_type + "'>" + "+σ</td>" strHTML += "<td style='border-right: 1px solid #000;width:"+Text(plage_std2)+"px;background-color: " + couleur_barre + "'/>" strHTML += "</tr>" strHTML +="</table>" // Troisième tableau HTML pour afficher le curseur de la valeur courante var alignement_fleche_valeur ="center" if(plage_valeur1==0){alignement_fleche_valeur ="left"} if(plage_valeur2==0){alignement_fleche_valeur ="right"} strHTML += "<table style='border-collapse: collapse;width:"+Text(largeur_barre)+"px'>" strHTML += "<tr style='height:10px'>" if(plage_valeur1>0){ strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_valeur1-1)+"px'/>" } strHTML += "<td style='width:2px;text-align: " + alignement_fleche_valeur + ";font-family: arial;font-size: 12pt;'><b>❘</b></td>" //↑ if(plage_valeur2>0){ strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_valeur2-1)+"px'/>" } strHTML += "</tr>" strHTML +="</table>" // Quatrième tableau pour afficher la valeur courante var alignement_texte_valeur ="center" if(plage_valeur1<50){alignement_texte_valeur ="left"} if(plage_valeur2<50){alignement_texte_valeur ="right"} strHTML += "<table style='border-collapse: collapse;width:"+Text(largeur_barre)+"px'>" strHTML += "<tr style='height:10px'>" if(plage_valeur1>50){ strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_valeur1-50)+"px'/>" } strHTML += "<td style='width:100px;text-align: " + alignement_texte_valeur + ";font-family: arial;font-size: 8pt;'><b>" + Text(valeur,'#.##')+ " " + Text(unite) + "</b></td>" if(plage_valeur2>50){ strHTML += "<td style='width:"+Text(plage_valeur2-50)+"px'/>" } strHTML += "</tr>" strHTML +="</table>" // On renvoie la chaîne HTML pour remplir la fenêtre contextuelle return { type : 'text', text : strHTML }
- Votre carte affiche désormais un tableau avec l'information sur la valeur du chiffre d'affaire du magasin mais également le chiffre d'affaire minimum, maximum, moyen et total de l'ensemble du jeu de données. Le tableau intègre aussi le nombre total d'entités et la part du chiffre d'affaire par rapport au total. On notera que si la couche possède un ensemble de définition, les statistiques ne seront calculées que sur les entités filtrées.
- Vous pouvez maintenant modifier le nom du champ, le titre, les couleurs, ... et même le code HTML pour personnaliser l'aspect de cette barre graphique de statistiques.
Si vous souhaitez afficher cette barre de statistiques pour plusieurs champs de votre couche, plutôt que de rédiger une expression Arcade unique, je vous recommande d'insérer plusieurs blocs Arcade en dupliquant celui que vous venez de réaliser.
Après avoir modifié le nom du champ, le titre et les couleurs, vous pourrez obtenir ce type de rendu pour votre fenêtre contextuelle :
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Après avoir ajouté la couche des jardineries dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
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11:00
Le #30DayChartChallenge, un défi communautaire pour réaliser la meilleure datavisualisation
sur Cartographies numériquesLe #30DayChartChallenge est un défi communautaire qui se déroule chaque année en avril sur le réseau X-Twitter. Chaque jour, une invite apparaît parmi cinq catégories : comparaisons, distributions, relations, séries chronologiques et incertitudes. Tout le monde est invité à contribuer, quelle que soit la source de données ou l'outil utilisé pour créer les visualisations (voir les règles de participation).
La première édition a eu lieu en 2021 avec 1 960 contributions du monde entier. Le défi est inspiré du #30DayMapChallenge lancé par Topi Tjukanov en 2019. Des réalisations les plus classiques aux plus originales, des sujets les plus légers aux plus sérieux, la diversité des productions est remarquable.
Sélection de quelques exemples de l'édition 2024 :
? #30DayChartChallenge #Day6: OECD (Data Day)
— Mireia? (@mireiacamacho75) April 6, 2024
?How countries use their land#rstats #ggplot2 #dataviz pic.twitter.com/OorDuJ3Z0Q
??For #Day9 of #30DayChartChallenge (distribution X major/minor), a #dataviz showing the creation of the yield gap between countries with the lowest and highest wheat yields
— Benjamin Nowak (@BjnNowak) April 9, 2024
?Link to #RStats code: [https:]] pic.twitter.com/gtPu2kdEPn
?? The #30DayChartChallenge is blowing my mind
— Yan Holtz (@R_Graph_Gallery) April 4, 2024
?? So many awesome charts published every day!
A few pictures by @LauraNavarroSol, @wisevis, @BjnNowak and @nrennie35
I will do a selection and include it in [https:]] ! pic.twitter.com/8MhK9jGL5ZPour compléter
- Portfolio de dataviz diverses et variées pour s'entraîner (Boris Mericskay)
- Animation d'un diagramme circulaire : l'évolution des navigateurs web depuis 1994 (Visual Capitalist)
- Tableau de bord croisant tableau, graphique et carte : les vaccinations contre le Covid19 dans le monde (Cartovista)
- Décomposition d'un graphique à secteurs : les 100 premières entreprises mondiales en 2021 (Visual Capitalist)
- Dataviz-inspiration.com présente 181 dataviz qui permettent de découvrir leur grande diversité et de trouver son inspiration (Dataviz-inspiration)
Cinquième édition du défi cartographique #30DayMapChallenge (novembre 2023)
Comment différencier infographie et data visualisation
Utiliser des graphiques animés pour donner à voir des évolutions et des ruptures
Data Viz project, une source d'inspiration pour créer ses propres data visualisations
Les dataviz des journaux vont-elles trop loin dans la manière de représenter le nombre de morts du coronavirus ?
La naissance des data visualisations et de l'imagination moderne
Les cartes et data visualisations de Topi Tjukanov : entre art et cartographie
Country T-SNE, une solution de data visualisation originale pour comparer des pays entre eux
La plateforme de data visualisation Flourish propose d'associer narration et exploration
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11:00
Mappery: The Luggage That You Just Have to Have
sur Planet OSGeoRaf spotted this beautiful luggage in a store in Takeshita Street in Tokyo
MapsintheWild The Luggage That You Just Have to Have
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9:59
15 Minute US Cities
sur Google Maps ManiaThe idea of the 15 Minute City is that urban living is much more enjoyable and sustainable when all our essential needs are close by. These essential needs include such things as grocery stores, health care facilities, cultural attractions, transit stops, educational facilities and leisure activities. Individuals living in a 15 Minute neighborhood should be able to access all these essential
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7:04
OPENGIS.ch: Status of Cloud Optimized Geospatial Formats
sur Planet OSGeoCloud-optimized formats are changing how we handle geospatial data, making it easier to access and work with large datasets directly in the cloud. These formats reduce the need to download entire datasets, facilitating quicker and more focused data analysis and visualization. For those interested in the specifics of these advancements, our recent Cloud Optimized Geospatial Formats – Status Report, offers an introduction into the topic, recommendations for usage and an overview of promising formats.
Within this project, we also released a sample of various tiles downloaded from swissSURFACE3D as a single cloud optimized point cloud file and made it accessible also via a potree powered web viewer that demonstrates how one single file can be used for visualization in the web and making accessible for applications like QGIS and QField via the direct access URL .
I would like to thank GeoStandards.ch and SGS to allow us working on this.
We’re keen to hear from you as well. Please share your experiences or additional insights and formats in the comments.
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11:00
Mappery: The World of Top Gear
sur Planet OSGeoNick Duggan spotted this at Bealieu. A lot of car wrecks there.
MapsintheWild The World of Top Gear
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10:30
Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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10:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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10:30
Explorer la répartition spatiotemporelle des piqûres de tiques sur les humains en France : la température moyenne comme indicateur du risque acarologique
sur CybergeoParmi les maladies à transmissions vectorielles, les maladies à tiques (dont la Borréliose de Lyme) sont celles dont la fréquence des cas est en constante augmentation. L’Europe et l’Amérique du Nord sont particulièrement concernées dans les régions tempérées. Comme il existe une saisonnalité des piqûres de tiques, plus de signalement en été, moins en hiver, nous nous sommes demandés s’il existait des marqueurs climatiques permettant de connaître le début de la saison du risque acarologique pour en informer le public. Grâce à programme de sciences participatives de l’INRAe, CiTIQUE, 22 000 cas géolocalisés en France de piqûres de tiques sur des humains ont été collectés, entre juillet 2017 et avril 2020. Ces signalements ont été appairés avec les conditions météorologiques (issues des bases Météo-France et Dark Sky) qui régnaient au lieu et à la date de chacune des piqûres signalées. Parmi toutes les variables analysées, la température quotidienne moyenne est le meilleur indicateur....
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10:30
Bernard Lahire, 2023, Les structures fondamentales des sociétés humaines, Paris, La Découverte, Collection sciences sociales du vivant, 970 p.
sur CybergeoL’ouvrage de Bernard Lahire est d’importance, par son volume, par son érudition qui en fait une véritable "somme" scientifique, et par sa position originale réaffirmant en la substantialisant la liaison entre les sciences sociales et les sciences de la nature. Il faut admirer le courage de l’auteur, qui mobilise un vaste corpus de données pour aller souvent à contre-courant des idées plus fréquemment reçues en sciences sociales, et identifier des éléments de savoirs cumulables pour construire une sociologie faite d’universaux et de lois. Je ne prétends pas faire ici la recension que mérite cet ouvrage, quant à ce qu’il représente en termes d’apport à la science sociologique, d’autres plus qualifiés s’en chargeront, et sa dimension et sa construction rendraient difficile autant qu’injuste une proposition de résumé. Chacune de ses trois grandes parties offre cependant une lecture qui sera du plus grand intérêt pour les géographes. La première partie "Des sciences sociales et des lois"...
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10:30
Improving the perfomance of commercial mapping on the web : proposals for the web site of the French Forest Authority
sur CybergeoIn 1999 the Internet was used for the first time as a marketing medium by the ONF (France’s National Forest Office) to sell timber from state- and locally-owned forests. Using a search engine, this site enables visitors to locate items corresponding to their requests (species, available volume,...). The only map proposed by the ONF is a document indicating roughly the felling location. It seemed appropriate to suggest the addition of an atlas allowing sellers to increase the visibility of the products on sale and visitors to rationalize their purchases. Is the result more efficient? A questionnaire is provided for Cybergeo readers.
Keywords: geomatics, Internet, wood sale, applied cartography, ONF -
10:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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10:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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10:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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10:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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10:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:45
longwayaround.org.uk: Sorting lines in (Neo)Vim
sur Planet OSGeoThe built-in Vim
:sort
command supports sorting either all lines in a buffer or a range of lines.For example to sort a range of lines it's possible to visually select those lines then run
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.Help docs can be accessed via
:help :sort
and can be viewed online via …
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9:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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9:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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9:28
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°186
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 186 - Afficher des informations statistiques sur l'ensemble des entités de la couche dans des fenêtres contextuelles avec Arcade
Les fenêtres contextuelles permettent le plus souvent d'afficher les valeurs des attributs de votre entités. Cependant, dans certains cas, il est également pertinent de comparer certaines de ces valeurs aux valeurs des autres entités de la couche. Vous pouvez avoir besoin, par exemple, de comparer le nombre d'élèves d'une école avec le total (ou la moyenne) des autres écoles du département. Autre exemple, vous disposez d'une couche contenant le nombre de pharmacies pour chaque quartier et vous souhaitez comparer ce nombre au nombre total de pharmacie sur votre territoire. Pour calculer et afficher ce type de statistique, il est possible d'utiliser une expression Arcade calculant ces indicateurs (minimum, maximum, moyenne, ...) sur l'ensemble de la couche et de générer la chaîne HTML qui présentera ces statistiques.
Prenons l'exemple d'une couche d'enseignes de jardinage sur le département de la Manche qui contient des champs avec les chiffres d'affaire 2022 pour chaque magasin. Nous souhaitons pouvoir consulter le chiffre d'affaire de chaque magasin mais également pouvoir le comparer avec le chiffres d'affaire total de l'ensemble des magasins.
Voici comment vous pouvez utiliser Arcade pour afficher les statistiques souhaitées (min, max, moyenne, total, ...), dans la fenêtre contextuelle, en utilisant un tableau.- Après avoir ajouté la couche des jardineries dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
- Vous donnerez tout d'abord un nom à votre expression, par exemple ici : "Comparaison du chiffre d'affaire 2022".
- Vous saisirez ensuite l'expression Arcade suivante :
Expects($feature, "*") // Nom du champ à représenter var nom_champ = "CA2022" // Récupération de la valeur de l'entité courante var valeur = $feature[nom_champ] // Paramètre de représentation du tableau var titre = "Chiffre d'affaire 2022" var couleur_fond_titre = "#0B680C" var couleur_texte_titre = "#ffffff" var couleur_fond_valeur = "#9DC59D" var couleur_texte_valeur = "#000000" var unite = "€" var largeur_tableau=250 // Récupération des statistiques sur l'ensemble de la couche var valeur_min = Min($layer,nom_champ) var valeur_max = Max($layer,nom_champ) var valeur_moy = Mean($layer,nom_champ) var valeur_count = Count($layer) var valeur_sum = Sum($layer,nom_champ) // Construction de la chaîne HTML var strHTML = "" strHTML += "<table style='width: "+Text(largeur_tableau) + "px;border-collapse: collapse;font-family: arial;font-size: 10pt;'>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_titre+"'><td colspan='2' style='color: " + couleur_texte_titre+"'><b>"+titre+"</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_valeur+";color: " + couleur_texte_valeur+"'><td><b>Valeur : </b></td><td><b>" + Text(valeur) + " " + unite + "</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Minimum : </td><td>" + Text(valeur_min) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Maximum : </td><td>" + Text(valeur_max) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Nombre d'entités : </td><td>" + Text(valeur_count) + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Moyenne : </td><td>" + Text(valeur_moy,"#.##") + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Total : </td><td>" + Text(valeur_sum) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Part du total : </td><td>" + Text(100*valeur/valeur_sum,"#.##") + "%</td></tr>" strHTML +="</table>"
type : 'text', text : strHTML }// On renvoie la chaîne HTML pour remplir la fenêtre contextuelle
return { - Votre carte affiche désormais un tableau avec l'information sur la valeur du chiffre d'affaire du magasin mais également le chiffre d'affaire minimum, maximum, moyen et total de l'ensemble du jeu de données. Le tableau intègre aussi le nombre total d'entités et la part du chiffre d'affaire par rapport au total. On notera que si la couche possède un ensemble de définition, les statistiques ne seront calculées que sur les entités filtrées.
- Vous pouvez maintenant modifier le nom du champ, le titre, les couleurs, ... et même le code HTML pour personnaliser l'aspect de ce tableau de statistiques.
Dans certains cas, peut-être aurez-vous besoin de comparer la valeur de votre entité à un nombre restreint d'entités recherchées dans un rayon donné. Imaginez que vous gérez une couche des établissements hoteliers et que vous souhaitez connaitre ce que représente la capacité de chaque hotel par rapport à tous ceux se trouvant dans un rayon de 5 km, l'expression Arcade évoluera alors comme ceci :Expects($feature, "*") // Nom du champ à représenter var nom_champ = "Capacite_Chambres" // Rayon de recherche en kilomètres var rayon_recherche = 5 // Récupération de la valeur de l'entité courante var valeur = $feature[nom_champ] // Paramètre de représentation du tableau var titre = "Capacité hotelière 2021" var couleur_fond_titre = "#521d80" var couleur_texte_titre = "#ffffff" var couleur_fond_valeur = "#bf8deb" var couleur_texte_valeur = "#000000" var unite = "chambres" var largeur_tableau=300 // Calcul de la géométrie de la zone tampon pour réaliser la recherche var zone_tampon = Buffer($feature, rayon_recherche, 'kilometer')
La fenêtre contextuelle de la couche de mes hotels ressemblera alors à ceci :// Sélection des entités qui intersectent la zone tampon var selection = Intersects($layer, zone_tampon) // Récupération des statistiques sur la sélection var valeur_min = Min(selection,nom_champ) var valeur_max = Max(selection,nom_champ) var valeur_moy = Mean(selection,nom_champ) var valeur_count = Count(selection) var valeur_sum = Sum(selection,nom_champ) // Construction de la chaîne HTML var strHTML = "" strHTML += "<table style='width: "+Text(largeur_tableau) + "px;border-collapse: collapse;font-family: arial;font-size: 10pt;'>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_titre+"'><td colspan='2' style='color: " + couleur_texte_titre+"'><b>"+titre+"</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333;background-color: " + couleur_fond_valeur+";color: " + couleur_texte_valeur+"'><td><b>Valeur : </b></td><td><b>" + Text(valeur) + " " + unite + "</b></td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Minimum : </td><td>" + Text(valeur_min) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Maximum : </td><td>" + Text(valeur_max) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Nombre d'entités dans" + "<br/>un rayon de " +Text(rayon_recherche)+" km. : </td><td>" + Text(valeur_count) + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Moyenne : </td><td>" + Text(valeur_moy,"#.##") + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Total : </td><td>" + Text(valeur_sum) + " " + unite + "</td></tr>" strHTML += "<tr style='border: 1px solid #333'><td>Part du total : </td><td>" + Text(100*valeur/valeur_sum,"#.##") + "%</td></tr>" strHTML +="</table>" // On renvoie la chaîne HTML pour remplir la fenêtre contextuelle return { type : 'text', text : strHTML }
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Après avoir ajouté la couche des jardineries dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
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9:08
Live from the Sundhnúkur Eruption
sur Google Maps ManiaThe Reykjanes peninsula in Iceland has been experiencing a period of heightened volcanic activity since December 2023. This follows an increase in seismic activity that began in late 2019. The most recent eruption started on March 16th in Sundhnúkur near the town of Grindavík.You can view a live webcam of volcanic activity in Sundhnúkur on Live from Iceland. This webcam shows a live
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8:03
Voyages à la carte
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLes cartes de tourisme IGN font peau neuve. Baptisé « TOP Tourisme », ce nouveau jeu de cartes arbore une plus grande lisibilité, offre des contenus enrichis et valorise encore plus les lieux à l’aide de photos emblématiques. Ces cartes se veulent adaptées aux nouveaux besoins des vadrouilleurs. La collection se répartit en quatre volets : Rando, Tourisme, Vélo et Itinérance. Respectivement, elles proposent des sentiers de randonnée, des points d’intérêt, tels qu’hébergements, activités culturelles, etc., les principaux itinéraires et pistes et leurs caractéristiques et enfin des itinéraires de légende avec des infos pratiques pour les préparer.
+ d'infos :
ign.fr
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11:00
Mappery: Giant Relief Map, Why Not?
sur Planet OSGeoMatt Malone spotted this relief map at Waterton Glacier in Montana. He said “”Do you want your pic taken by the giant map?” isn’t really even a legit question for a geographer.”
MapsintheWild Giant Relief Map, Why Not?
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18:46
Les pays bénéficiaires de l'aide des Etats-Unis depuis 1945
sur Cartographies numériques
ForeignAssistance.gov est le site portail de l'Administration américaine qui met à disposition du public les données sur l'aide étrangère américaine. Il sert de plateforme centrale pour les données budgétaires et financières produites par les agences gouvernementales américaines qui gèrent les portefeuilles d'aide auprès d'autres pays. A travers l'orientation de ces aides financières, le site permet d'étudier l’évolution des ambitions géopolitiques des États-Unis depuis la fin de la Seconde guerre mondiale.La carte des tendances fournit un aperçu très intéressant de l’évolution des priorités géopolitiques des États-Unis au fil du temps (choisir une année et cliquer sur le bouton d'animation pour visualiser l'évolution jusqu'à nos jours).
Au début des années 1950, la majorité de l'aide américaine était destinée aux pays européens, afin de les aider à se reconstruire après la Seconde Guerre mondiale. Par exemple, en 1953, les États-Unis ont fourni 4,2 milliards de dollars d’aide étrangère au Royaume-Uni, 4,6 milliards de dollars à l’Italie, 5,3 milliards de dollars à la France et 2,3 milliards de dollars à l’Allemagne.
Au cours des années 1960, l'aide étrangère américaine s'est détournée de l'Europe pour se diriger vers l'Asie du Sud-Est. En 1967, 8,3 milliards de dollars d’aide étrangère ont été fournis au Vietnam, 3,1 milliards de dollars à la Corée et 780 millions de dollars à Taiwan
Depuis la fin des années 1970, Israël est devenu de loin le plus grand bénéficiaire de l'aide américaine. A la faveur de la guerre en Afghanistan (2001-2021), ce pays est devenu temporairement le principal bénéficiaire de l’aide américaine entre 2008 et 2020. Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022, l’Ukraine est devenue à son tour le plus grand bénéficiaire de l’aide étrangère américaine.
Les données sont disponibles en téléchargement au format csv ou xlxs. L'ensemble des données représente plus de 3 Go, mais il est possible de télécharger en fonction des types d'aide ainsi que par pays bénéficiaires.
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La carte, objet éminemment politique : les interventions des Etats-Unis et de la Russie dans les élections à l'étranger (1946-2000)
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Des images aériennes déclassifiées prises par des avions-espions U2 dans les années 1950
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Mesurer le rayonnement des grandes puissances à travers leurs réseaux diplomatiques
Les dépenses militaires dans le monde à partir des données du SIPRI
Utiliser les cartes du CSIS pour étudier les grandes questions géopolitiques du monde contemporain
Mapping China's Strategic Space : un site d'analyse géopolitique à base de cartes
Un Atlas de géographie historique des États-Unis (1932) entièrement numérisé
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12:00
Mappery: L’aéropostale
sur Planet OSGeoAs I get one year wiser, I want to share something from my past. I used to live in Toulouse, in the southwest part of France. Property development is huge there, but sometimes, in the middle of the new neighbourhood, we keep remains of the past. The map in Montaudran shows the former starting point of the postal service l’aéropostale. The short part of the runway is preserved during this ongoing Uban renewal.
The area will host the Aeroposace campus, which will be the future base of the Galileo satellite navigation system.
Below is a picture of the runway from Wikipedia:
And the next one taken in 2023
MapsintheWild L’aéropostale
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11:26
Cartographier la trajectoire des éclipses solaires
sur Cartographies numériquesLe spectacle des éclipses solaires suscite depuis longtemps la curiosité et l'admiration des hommes. Aujourd'hui les scientifiques sont en mesure de produire des cartes donnant la trajectoire précise de l'éclipse sur un globe terrestre. Ces cartes sont largement relayées par les médias et sur Internet. Elles participent à la popularité de ce phénomène céleste et favorisent l'attraction touristique autour de ce type d'événement. Entre outils de prévision, instruments de visualisation scientifique, supports de communication, quel est le statut et l'usage de ces cartes d'éclipses solaires ?
1) Les cartes d'éclipse, quesako ?
D'après l'Observatoire de Paris, on distingue deux types de cartes d'éclipes, les cartes générales et les cartes locales.
- Pour chaque éclipse, on trace généralement une ou deux cartes générales de l'éclipse. Sur ces cartes on fait figurer les courbes suivantes : la bande de centralité (lorsqu'elle existe), les limites boréale et australe de l'éclipse, les courbes de commencement, de fin et de maximum au lever et au coucher du Soleil, ainsi que les courbes de commencement et fin pour des instants donnés (toutes les heures en général). Pour le tracé de ces cartes, on utilise une projection stéréographique, c'est-à-dire une projection azimutale conforme. Cette projection, qui conserve les angles mais pas les distances, déforme les continents mais permet d'avoir une représentation des pôles terrestres sur la carte. On utilise également une projection orthographique, elle permet de représenter la trajectoire de l'éclipse sur un globe terrestre vu de l'espace.
- On trace également un certain nombre de cartes locales. Sur ces cartes, on donne également les courbes de commencement, de fin et de maximum pour des instants donnés (avec un pas plus adapté à la carte), et parfois on trace aussi la projection de l'ombre pour des instants donnés. Les cartes locales sont tracées à l'aide de différentes projections en fonction des lieux représentés (projection conforme de Lambert, projection de Mercator...).
Eclipse solaire totale, partielle ou annulaire : comment ça marche ? (Le Monde - Les Décodeurs)2) Depuis quand cartographie-t-on la trajectoire des éclipses ?
L'astronome Edmund Halley a été l'un des premiers à cartographier la trajectoire d'une éclipse solaire en 1715, particulièrement visible depuis l'Angleterre. D'après cet article qui brosse l'histoire des cartes d'éclipse solaire, la carte la plus ancienne représentant une éclipse serait celle d'Erhard Weigel (1654). Mais d'un point de vue scientifique, la carte de Halley serait vraiment novatrice en projetant l'ombre portée du corps céleste sur la Terre et en donnant une vue d'en haut. Une carte d'éclipse solaire de 1738 présente d'ailleurs la carte comme "le miroir astronomique du ciel : où l'on peut observer les phénomènes célestes les plus remarquables". Auparavant on représentait les éclipses vues d'en bas à travers des descriptions d'almanachs ou dans des oeuvres artistiques. On note cependant que, dès l’époque médiévale, des érudits comme Johannes Sacro Bosco ont placé la Lune entre le Soleil et la Terre, montrant le cône d'ombre provenant de la Lune.
Au début du XVIIIe, Halley entendait faire de sa carte un outil d'information pour les moins bien informés et souhaitait par là mettre en avant les principes de sa philosophie naturelle :
« Une éclipse semblable n'ayant pas été vue depuis de nombreux siècles dans les régions méridionales de la Grande-Bretagne, j'ai pensé qu'il n'était pas inapproprié d'en rendre compte au public, afin que l'obscurité soudaine dans laquelle les étoiles seront visibles autour du Soleil, ne puisse surprendre personne parmi le peuple, qui, si elle n'était pas annoncée, serait enclin à la considérer comme de mauvais augure et à l'interpréter comme un mauvais présage pour notre Souverain Seigneur le Roi George et son gouvernement, que Dieu préserve. Par là, ils verront qu’il n’y a rien de plus naturel, et rien de plus que le résultat nécessaire des mouvements du Soleil et de la Lune. Et cette éclipse montrera à quel point ces éléments sont bien compris. »
François Arago montre dans son ouvrage Astonomie populaire (chapitre XXII) que les choses ont bien changé au milieu du XIXe siècle : « Fontenelle rapporte qu’en l’année 1654, sur la simple annonce d’une éclipse totale, une multitude d’habitants de Paris allèrent se cacher au fond des caves. Grâce aux progrès des sciences, l’éclipse totale de 1842 a trouvé le public dans des dispositions bien différentes de celles qu’il manifesta pendant l’éclipse de 1654. Une vive et légitime curiosité avait remplacé des craintes puériles ».
« Une description du passage de l'ombre de la lune sur l'Angleterre
dans l'éclipse totale du soleil (Halley, avril 1715)Pour les éclipses de 1715 et de 1724, l’astronome Edmund Halley dresse deux cartes similaires de la Grande-Bretagne où il superpose sur une partie de l’Angleterre (celle qui voit le passage de l’éclipse) un grand disque ovale représentant l’ombre de l’éclipse. Les éclipses deviennent alors le sujet principal de la carte et plusieurs cartographes produisent de telles cartes –prédictives ou rétrospectives - sur l’éclipse « anglaise » de 1724, les « écossaises » de 1737 et 1748, « l’européenne » de 1764. En France, alors pays en pointe dans le domaine de la cartographie, cette dernière éclipse est traitée par deux cartes, celle de Lepaute, Lattré et Tardieu, et une seconde en 1764 par Louis-Charles Desnos (1735/1805), alors principal concurrent des Lattré. Elles ont toutes deux l’originalité d’être en couleur. Néanmoins celle de Lepaute paraît en premier, deux ans avant l’éclipse. Elle offre d’autres particularités, que vous pouvez découvrir sur Gallica.
Pour en savoir plus :
- « Halley et ses cartes des éclipses totales de 1715 et 1724 » (Harvard.edu)
- « La carte de l’éclipse solaire du 1er avril 1764 : une œuvre féminine » (Gallica)
- « Historical solar eclipse maps » (eclipse-maps.com)
- « Halley's Eclipse : a coup for Newtonian prediction and the selling of science » (The Guardian)
La très belle carte-infographie Total Eclipse de Kenneth Field montre les lieux où l'éclipse du 8 avril 2024 sera la plus visible aux Etats-Unis (à télécharger en haute résolution sur le site d'ESRI). Chaque symbole sur la carte montre « la position de la lune au moment de l'obscurcissement maximum », offrant une visualisation très précise de l'étendue de l'éclipse à travers tout le pays. La carte comprend également une bande sombre qui montre la trajectoire de l'éclipse totale.One week from today millions of Americans will experience a total solar eclipse.
— mapsdotcom (@mapsdotcom) April 1, 2024
This striking map shows when and where you might see the eclipse—and how much the Sun will be obscured at each location. [https:]] #maps #Eclipse2024 #eclipse #dataviz pic.twitter.com/yXCjYhuL5e
Le carte de Bloomberg utilise également des symboles solaires pour représenter l'étendue de l'éclipse plus ou moins visible selon les endroits. Les symboles sont animés pour montrer le passage de la lune devant le soleil vu de différentes villes d'Amérique du Nord. Voir également le site eclipse2024.org qui propose un simulateur d'éclipse solaire.
Les outils informatiques permettent aujourd'hui de réaliser des simulations et des cartes animées. Greg Fisk a par exemple produit une carte animée corrélée à un histogramme montrant l'heure de passage dans chaque ville et le nombre d'Américains plongés dans l'obscurité à ce moment-là.Those in the path of totality. #eclipse pic.twitter.com/2kAXHYTzXY
— Greg Fiske (@g_fiske) April 3, 2024
Une nouvelle carte du calculateur d'éclipse John Irwin affirme que le chemin de la totalité, large d'environ 185 milles, est en réalité légèrement plus étroit qu'on ne le pensait auparavant, ce qui signifie que les personnes situées au bord de cette bande pourraient ne pas vivre l'expérience d'éclipse à laquelle elles s'attendaient.
L’engouement des Américains pour l’éclipse solaire du 8 avril 2024 est à l'origine d'une importante fréquentation touristique. Le nombre de réservations Airbnb sur son trajet a explosé. Le taux d'occupation pour toutes les annonces de location actives aux États-Unis, au Canada et au Mexique est de 92,4 % pour la nuit du 7 avril, en forte hausse par rapport à ce qu'elle était quelques jours auparavant (autour de 30 %), selon la société de données de voyage AirDNA.
« Les réservations Airbnb illustrent la trajectoire de l'éclipse totale » (Axios)Over the next few days, thousands of Airbnbs in the path of totality for the #SolarEclipse will reach 100% occupancy, creating a distinct pattern across the U.S.
— AirDNA (@airdna) April 4, 2024
According to our data, over half of U.S. cities along the eclipse's path are fully booked for the night of April 7th. pic.twitter.com/CE9Lo4EXGm
« L'éclipse stimule les agences de voyages pour des Américains à la recherche d'un événement céleste rare » (Reuters)
« La trajectoire de l'éclipse laisse aussi une trace sur les prix élevés des hôtels » (New York Times)
« Eclipse solaire : état d’urgence aux chutes du Niagara, où un million de visiteurs sont attendus » (20 minutes). La commune de Niagara Falls (Canada) a confié ne pas avoir « les infrastructures pour autant de monde au même moment ».
La précédente éclipse solaire qui a eu lieu en août 2017 aux Etats-Unis ne semble pas avoir mobilisé une telle ferveur. Mais déjà à l'époque, la trajectoire de l'éclipse était visible à travers les requêtes dans le moteur de recherche Google (Washington Post).
Fréquence des recherches dans Google pour "j’ai mal aux yeux" (du 3 au 10 avril) et trajectoire de l’éclipse solaire du 8 avril ? pic.twitter.com/eusrOtFmdc
— Mathieu Avanzi (@MathieuAvanzi) April 10, 2024
Du fait qu'ils ont connu déjà une éclipse le 21 août 2017, les résidents américains ont la chance d' observer deux éclipses solaires totales en un peu moins de sept ans. Les chasseurs d'éclipses du monde entier vont à nouveau converger vers ce que l'on appelle le chemin de la totalité, ou la bande traversant les États-Unis à partir de laquelle les gens verront la lune recouvrir complètement le soleil le 8 avril 2024. « L'éclipse de 2024 pourrait être encore plus excitante en raison des différences dans la trajectoire, le calendrier et la recherche scientifique...En plus de cela, les téléspectateurs auront une meilleure chance de voir des protubérances qui apparaissent comme des volutes roses et brillantes provenant du Soleil », déclare la NASA sur son site. Lors de l'éclipse solaire de 2024, la Lune sera plus proche de la Terre qu'elle ne l'était lors de l'événement de 2017, obscurcissant encore davantage les rayons du soleil et créant un chemin de totalité plus large. La principale incertitude reste souvent la météo car la couverture nuageuse est susceptible d'empêcher de voir correctement l'éclipse. Heureusement il y a les images diffusées dans les médias et sur Internet pour assister au spectacle à distance.NOAA's GOES-16 satellite is capturing the shadow of today's total solar eclipse as it traverses the continental United States.
— Nahel Belgherze (@WxNB_) April 8, 2024
Truly a once in a lifetime event. pic.twitter.com/uTHXAvCSxr
Les données de l'éclipse solaire du 8 avril 2024 sont disponibles au format SIG sur le site de visualisation scientifique de la NASA (voir par ici les données de l'éclipse totale de 2017 et par là l'éclipse partielle de 2023).
La trajectoire de l'éclipse totale de 2024 aux Etats-Unis (source : © NASA)
Now that one-minute ASOS station data is available for the US for Monday's solar eclipse, here's a loop of the 30-minute temperature change from the eclipse.
— Tomer Burg (@burgwx) April 10, 2024
Even locations far from totality experienced a pronounced drop in temperatures due to the decreased solar radiation! pic.twitter.com/7fb96AEiV9
Carte des autres éclipses qui se produiront au cours du XXIe siècle aux États-Unis (Statista, licence CC)
Grâce à leur prévisibilité, il est possible de cartographier avec précision les prochaines éclipses solaires. Science News a cartographié les 14 prochaines éclipses totales de Soleil dans le monde qui vont avoir lieu dans les 20 prochaines années. Pour réaliser sa carte interactive, Science News s'est appuyé sur la base de données Canon des cinq millénaires des éclipses solaires de la NASA, qui fait un recensement détaillé de toutes les éclipses solaires de 2000 avant JC à 3000 après JC.
Articles connexesThe density of solar eclipse paths over the Earth during the 5000-year period between 2000 BCE and 3000 CE. [https:]] pic.twitter.com/mWvqe6074r
— Vivid Maps (@VividMaps) April 9, 2024
Cartographier les espaces du tourisme et des loisirs
Carte-poster des tremblements de terre dans le monde de 1900 à 2018 (USGS)
Cartes-posters sur les tsunamis, tremblements de terre et éruptions volcaniques dans le monde (NOOA, 2022)
Les apparitions d'OVNI : une cartographie plus intéressante qu'on pourrait croire pour chercher des (fausses) corrélations
Projections cartographiques
- Pour chaque éclipse, on trace généralement une ou deux cartes générales de l'éclipse. Sur ces cartes on fait figurer les courbes suivantes : la bande de centralité (lorsqu'elle existe), les limites boréale et australe de l'éclipse, les courbes de commencement, de fin et de maximum au lever et au coucher du Soleil, ainsi que les courbes de commencement et fin pour des instants donnés (toutes les heures en général). Pour le tracé de ces cartes, on utilise une projection stéréographique, c'est-à-dire une projection azimutale conforme. Cette projection, qui conserve les angles mais pas les distances, déforme les continents mais permet d'avoir une représentation des pôles terrestres sur la carte. On utilise également une projection orthographique, elle permet de représenter la trajectoire de l'éclipse sur un globe terrestre vu de l'espace.
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8:52
The D-Day Memorial Map
sur Google Maps ManiaKilRoyTrip is an interactive map of World War II memorials in Normandy. It provides a fantastic guide to anyone visiting the region who is interested in the D-Day landings and the liberation of France.The Allied invasion of Normandy on D-Day Tuesday, 6 June 1944 was the largest seaborne invasion in history. On D-Day the Allied forces from the United States, Britain, Canada, and other countries
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15:51
Mises à jour avril 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de avril 2024.
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11:16
The US Foreign Assistance Map
sur Google Maps ManiaThe US government's Foreign Assistance website provides detailed information and data on U.S. foreign assistance programs. The website serves as a central platform for transparency and accountability in U.S. foreign aid efforts. It also provides a fascinating insight into the shifting geo-political ambitions of the United States over the last 75 years.The Foreign Assistance Dashboard reveals
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11:00
Mappery: Immersive Background
sur Planet OSGeoRaf shared this “Nice use of maps as background at Sorolla immersive exhibition at Casa Amatller in Barcelona”
MapsintheWild Immersive Background
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10:42
Conseils & Astuces ArcGIS Online - N°185
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierN° 185 - Représenter des données ordinales dans des fenêtres contextuelles avec Arcade
Lorsque vous disposez de données ordinales (qui ont un ordre sans obligatoirement être numériques), il peut s'avérer efficace de les représenter dans vos fenêtres contextuelles de manière graphique, en utilisant par exemple une barre de valeurs colorisée. Pour effectuer ce type de représentation, il est possible d'utiliser une expression Arcade renvoyant la chaîne HTML qui assurera ce rendu.
Prenons l'exemple d'une couche d'entités contenant un champ décrivant l'indice de qualité écologique de chaque tronçon hydrographique de mon territoire. Cet indice est stocké selon les 5 valeurs ordinales suivantes : très faible, faible, moyen, bon, très bon.
Voici comment vous pouvez utiliser Arcade pour afficher l'indice écologique de l'entité, dans la fenêtre contextuelle, à travers une barre de valeurs colorisée.- Après avoir ajouté la couche des tronçons hydrographiques dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
- Vous donnerez tout d'abord un nom à votre expression, par exemple ici : "Qualité Ecologique".
- Vous saisirez ensuite l'expression Arcade suivante :
// Tableau contenant les différentes valeurs possibles (ordonnées) var valeurs_possibles=['Très faible','Faible','Moyen','Bon','Très bon'] // Tableau contenant les couleurs correspondantes en hexadecimal var couleurs=['CC3717','F38C62','E6AC54','B5E654','70B23D'] // Attribut contenant les valeurs var valeur = $feature.indice_qualite_ecologique // 'Vertical' ou 'Horizontal' var affichage = 'Horizontal' // Largeur/Hauteur en pixels var taille = 600 // couleur du texte en hexadecimal var couleur_texte = "000000" // Titre de l'indicateur à afficher var strHTML = 'Qualité écologique :' // Fonction permettant la conversion de couleurs Hexadecimal (avec opacité) // en chaîne HTML rgba() function HexaToRGBA(hexa,opacity){ var r = '0x' + Mid(hexa,0,2); var g = '0x' + Mid(hexa,2,2); var b = '0x' + Mid(hexa,4,2); return "rgba(" + Text(Number(r)) + "," + Text(Number(g)) + "," + Text(Number(b)) + "," + Text(opacity) + ")" } // On commence à générer l'expression HTML strHTML += '<br/><br/>' strHTML += "<table style='border-collapse: collapse;'>" // Cas d'une barre de valeurs colorisée horizontale if (affichage=='Horizontal'){ strHTML += '<tr>' for (var index in valeurs_possibles){ // Si la cellule du tableau est celle de la valeur courante alors l'opacité est // de 100% sinon elle est de 20% var opacite = IIF(Lower(valeurs_possibles[index])==Lower(valeur), 1, 0.2); // Affichage de la cellule du tableau avec la valeur correspondante strHTML += "<td width='" + Text(taille/Count(valeurs_possibles)) + "px' style='background-color: " + HexaToRGBA(couleurs[index],opacite)+ ";font-family: arial;font-size: 9pt; font-weight: " + Text(opacite*700) + "; color: "+ HexaToRGBA(couleur_texte,opacite) + "; text-align: center; border: 1px solid #DDDDDD;padding: 3px 3px;'>" strHTML += valeurs_possibles[index] strHTML += '</td>' } strHTML += '</tr>' } // Cas d'une barre de valeurs colorisée verticale else { for (var index in valeurs_possibles){ strHTML += '<tr>' // Si la cellule du tableau est celle de la valeur courante alors l'opacité est // de 100% sinon elle est de 20% var opacite = IIF(Lower(valeurs_possibles[index])==Lower(valeur), 1, 0.2); // Affichage de la cellule du tableau avec la valeur correspondante strHTML += "<td height='" + Text(taille/Count(valeurs_possibles)) + "px' style='background-color: " + HexaToRGBA(couleurs[index],opacite)+ ";font-family: arial;font-size: 9pt; font-weight: " + Text(opacite*700) + "; color: "+ HexaToRGBA(couleur_texte,opacite) + "; text-align: center; border: 1px solid #DDDDDD;padding: 3px 3px;'>" strHTML += valeurs_possibles[index] strHTML += '</td>' strHTML += '</tr>' } } strHTML += '</table>' // On revoit l'expression HTML pour remplir la fenêtre contextuelle return { type : 'text', text : strHTML }
- Votre carte affiche désormais les déchèteries avec des fenêtres contextuelles présentant le tableau des horaires d'ouverture pour le matin et l'après-midi.
- Vous pouvez maintenant modifier la taille l'orientation de la barre d'échelle à votre convenance. Par exemple, vous pourrez afficher la barre de valeurs de manière verticale en modifiant l'expression avec les valeurs suivantes :
Vous aurez alors un résultat de ce type : - Si vous disposez de plusieurs champs contenant des valeurs ordinales, il sera intéressant de dupliquer l'expression Arcade et de l'adapter à ces différents champs.
- Il ne vous reste plus qu'à adapter cette expression au nombre de valeurs distincts que vous avez dans votre champ et aux couleurs que souhaitez leur associer.
Bonne route sur ArcGIS Online ! Pour retrouver l'ensemble des Conseils & Astuces ArcGIS Online, cliquez sur ce lien.
- Après avoir ajouté la couche des tronçons hydrographiques dans la carte, vous afficherez l'interface de définition des fenêtres contextuelles. Vous supprimerez la liste des champs proposée par défaut et vous ajouterez une expression Arcade.
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7:51
Vagabondage, un jeu de rôle à partir de cartes et de photographies aériennes de l'IGN
sur Cartographies numériquesVagabondage est un jeu de rôle en solitaire qui se joue en ligne sur les cartes et photographies aériennes de l'IGN. Entre survie et rencontres, vous incarnez un personnage en fuite dans la campagne française. La seule chance de t'en sortir : savoir lire une carte !
L'histoire commence avec un capital de survie de 6 points. Au fur et à mesure de vos pérégrinations vous pourrez perdre ou gagner des points de survie pour terminer votre mission. On peut s'aider de la carte pour récupérer des points de survie (voir les règles du jeu).
Le jeu a été conçu par Jean-Marc Viglino (ingénieur IGN) sur une idée originale de Thomas Solonce. Il a fait l'objet d'une présentation lors du webinaire Carte Blanche #14 jeudi 4 avril 2024. L'auteur partage d'autres applications sur Github. Jean Marc Viglino et Thomas Solonce peuvent être suivis à partir de leur compte sur X-Twitter (@jmviglino et @TSolonce).
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20:07
HUMAINS ET ANIMAUX, une géographie de relations
sur Les cafés géographiquesDe l’élevage aux productions industrielles, de l’abattage rituel au bien-être animal, des animaux de laboratoire aux antispécistes, de la zoophilie à l’extermination, les relations des humains avec les animaux nourrissent de nombreux débats parfois polémiques, souvent violents qui trouvent des réponses différentes en fonction des contextes et stimulent l’enquête géographique.
D. Oster et J. Estebanez (Photo M.Huvet-Martinet)
C’est devant un assez jeune public que nous avons accueilli Jean Estebanez (J.E) pour un café de géographie sociale et culturelle. Maître de Conférences à l’UPEC (Université Paris Est-Créteil), J.E est l’auteur d’une thèse sur « le zoo comme dispositif spatial » et a structuré son exposé autour des thèmes développés dans l’excellent dossier récemment publié à la documentation photographique*et qui fait le point sur la question.
La mise en relation des humains avec d’autres mondes et notamment le monde animal passe par différents moyens. S’il semble plus facile de communiquer avec les grands mammifères, il y a néanmoins de multiples possibilités de communiquer avec d’autres animaux (les insectes, par exemple), dès lors qu’on fait l’effort de s’intéresser à ce qui compte pour eux : on ne s’adresse pas avec un scarabée, pour qui les vibrations sont essentielles, comme à son chien. Il y a donc une grande diversité dans ces relations. Par ailleurs, si les humains n’ont jamais été seuls sur terre, mais ont vécu entourés de multiples espèces (comme en attestent les peintures rupestres préhistoriques), il apparait essentiel d’explorer ce que sont les relations interspécifiques.
Humains et animaux à l’âge de l’Anthropocène.
Si on considère que ce sont les humains qui sont devenus la puissance motrice de transformation des écosystèmes et au-delà, de la géologie, l’Anthropocène est devenu le terme qui désigne notre rapport au monde vivant, caractérisé par un effondrement rapide de la biodiversité. Ce sont ainsi les relations avec le monde animal qui perdent en diversité avec la disparition d’espèces. Les relations avec les animaux peuvent relever de la symbiose, de l’exploitation, de l’amour, de la destruction, de la prédation. Une même pratique, la chasse par exemple, se détermine très différemment suivant les espaces considérés.
La relation avec l’animal est socialement, anthropologiquement, historiquement située et donc extrêmement diversifiée.
Diagramme de Voronoï représentant la composition de la biomasse. Source : Yimon Bar-On and Ron Mil, « the biomass distribution on Earth » PNAS, in J.Estebanez Doc.Photo 8149, CNRS Editions – Alexandre Nicolas
Des chercheurs américains ont cherché à évaluer la biomasse globale et sa répartition. Ils ont représenté graphiquement par un diagramme de Voronoï cette biomasse et les ordres de grandeurs des différentes espèces la composant. A gauche, la biomasse totale (A) ainsi que la répartition entre ses différents composants sont représentées par des surfaces de tailles proportionnelles (les formes n’ont pas de significations particulières). On prend alors conscience de la domination considérable des plantes terrestres pour 450 gigatonnes (GT), les animaux ne représentant que 2 GT de carbone. La répartition entre les catégories animales (B) à droite montre qu’elles sont principalement dominées par le groupe des arthropodes. La part des humains apparait fort modeste comparée à la biomasse globale et à celle des animaux même si leur impact est décisif sur la recomposition générale de la biomasse.
Les espaces et territoires des animaux.
Dans un monde structuré essentiellement par les hommes, les animaux se sont adaptés même dans des espaces qu’on pense totalement dominés par l’homme en zones urbaines.
L’exemple de Paris est significatif.Paris, niche écologique ? Source Atlas de la nature de Paris, ed de la ville de Paris, 2020, in J. Estebanez Doc.Photo 8149, CNRS Editions – Alexandre Nicolas
La répartition géographique de quelques espèces à Paris met en évidence la grande diversité de la présence animale dans une métropole. Sa faune riche d’au moins 1618 espèces, si on y inclut les poissons et crustacés de la Seine. On est bien loin de l’idée reçue qu’il n’y aurait que des rats dans les égouts et des pigeons dans les rues. On remarque la présence animale importante dans les zones humides, le long de la petite ceinture mais aussi dans les bois de Vincennes et Boulogne. On repère également les espaces verts moins importants des Parcs Monceau, Montsouris, du Luxembourg, des Buttes-Chaumont qui accueillent chouettes, orvets, renards, escargots…
A l’échelle du foyer domestique, dont ne rend pas compte cet atlas, les animaux sont également présents en nombre. Il s’agit bien sûr d’animaux familiers (chiens, chats…) mais aussi d’acariens, et de très nombreuses espèces d’insectes.
La présence animale structurée dans des lieux spécifiques.
Les abattoirs apparaissent ainsi comme un lieu central de notre relation à l’animal mais progressivement invisibilisé, au fur et à mesure de l’industrialisation et des exigences hygiénistes de la mise à mort. Dans les pays riches, on assiste progressivement à sa sortie de l’espace public. Il existe pour autant de fortes variations qui démontrent que l’abattage ne relève pas seulement de considérations techniques mais aussi de rapports sociaux à la mort.
Par exemple, au Soudan, la mise à mort des animaux peut être effectuée devant les maisons et dans l’espace public, dans une atmosphère festive, sans que cela apparaisse comme une transgression de normes urbaines et morales.
Le zoo atteste d’un autre type de rapports avec les animaux. Lieux de spectacle vivant des animaux, ils attirent chaque année plus de 600 millions de visiteurs venus pour voir des animaux qualifiés de « sauvages » ou « exotiques ». Les animaux sont captifs et ont été très longtemps présentés dans des cages dont les barreaux étaient explicitement surdimensionnés ou ornés, pour affirmer un rapport de domination des humains sur les animaux. A compter du début du 20e siècle, les zoos ont progressivement été aménagés en suivant les principes de Carl Hagenbeck. Il propose de séparer les animaux des visiteurs par des fossés créant ainsi une sorte de continuité visuelle entre les uns et les autres, à l’aune d’une transformation de la relation homme/animal. Carl Hagenbeck crée ainsi une relation qui se veut apaisée entre ces animaux sauvages en « liberté », que le visiteur peut observer dans leur naturalité. Ce n’est plus l’enfermement qui est le thème central de la visite mais la continuité et la proximité. La plupart des zoos, notamment celui de Vincennes, ont appliqué ces principes.
L’aménagement du zoo de Milwaukee (1961) suivant les principes de C.Hagenbeck utilise l’utilisation des fossés pour la composition du paysage photo David Hancocks, in J Estebanez, Doc photo 8149, CNRS Editions – Alexandre Nicolas.
Les parcs à Chiens qui se développent récemment posent le problème de la place des animaux domestiques en ville.
Les animaux ont toujours été présents dans les espaces urbains, notamment les animaux de traits (chevaux, bœufs, mulets, ânes…), pour le transport des personnes et des marchandises. Au début du XXème siècle, on pouvant ainsi compter de 80 000 à 100 000 chevaux à Paris. Il y a toujours eu de ce fait des équipements urbains adaptés à la présence animale (des écuries, des abreuvoirs…). La demande actuelle pour les parcs à chiens s’insère dans la problématique de la reconfiguration de la place des animaux en ville qui sont maintenant non plus d’abord des animaux de travail, mais des animaux familiers. Les parcs à chiens sont des équipements qui participent du réaménagement des espaces publics urbains, parfois dans un contexte de gentrification dans lesquels se transforment des quartiers populaires. La création de parcs à chiens, très développés aux Etats-Unis, souvent à la demande d’associations de résidents, témoigne de la requalification et des nouveaux usages légitimes des espaces publics qui émergent. Des parcs fréquentés par des SDF ou des dealers peuvent ainsi être progressivement transformés. La diversité des races de chiens qui fréquentent ces parcs participent d’ailleurs à des logiques de classement des classes sociales.
La chasse, une pratique controversée.
La chasse est singulière en ce qu’elle ne dissimule pas la violence vis-à-vis des animaux mais qu’elle la met en scène et la socialise. Si l’abattoir est un dispositif technique qui cherche à invisibiliser la mise à mort, la chasse en fait un élément central. Dans les différentes formes de chasse pratiquées, se mêlent connaissance, respect, violence, égards, ruse dans le rapport aux animaux et aux territoires. Les chasseurs valorisent d’ailleurs les animaux pour leur capacité à fuir, à ruser. Le chasseur reconnait l’intelligence de l’animal et l’admire même, ce qui ne l’empêche pas de le tuer. Ce rapport est diamétralement opposé à celui d’une forme de compassion protectrice à l’égard de l’animal, dans lequel il faudrait se mettre à sa place, qui structure les positions de certains défenseurs du droit des animaux.
Protéger les animaux : une relation morale.
La marchandisation des animaux, très ancienne, est un rapport crucial aux animaux et peut prendre de multiples formes. Elle apparait comme un type relationnel spécifique dont on peut tirer des ressources dont on tire profit. Certaines espèces peuvent ainsi menacées par les effets de la surchasse ou du braconnage par exemple pour fournir des trophées. La marchandisation peut se faire par la chasse, le braconnage mais aussi le tourisme de vision au cours des grands safaris dans les parcs africains. Le cas des rhinocéros dont la corne est parée de vertus diverses, notamment aphrodisiaques, et dont le prix dépasse celui de son poids en or, est intéressant. Le braconnage des rhinocéros a pris des proportions dramatiques en Afrique du sud, alors même que le rhinocéros participe d’une économie du tourisme de vision importante ; on le protège en pratiquant une technique préventive qui consiste à lui retirer sa corne en la sciant sous anesthésie.
Il existe dans le monde des aires protégées qui présentent une grande diversité de formes et qui apparaissent comme un outil majeur de préservation des populations animales (et végétales). En Afrique anglophone notamment, après avoir chassé intensivement les grands mammifères, les élites coloniales blanches ont mis en place des réserves cynégétiques où la chasse et le braconnage sont maintenant considérés comme une pratique autochtone à combattre.
Se mobiliser pour ou contre les animaux.
L’exemple des ours est significatif puisqu’il mobilise des manifestants dont les logiques s’opposent. Ces mobilisations renvoient à des places divergentes des humains par rapport aux animaux. Les manifestations anti-ours, généralement organisées par les éleveurs, s’organisent suite à l’attaque de troupeaux ou de bergeries par un ours. Les éleveurs défendent une morale de l’élevage et s’opposent à l’introduction (comme en 1996, dans les Pyrénées) et à la protection des ours, même si l’Etat les indemnise pour les brebis perdues. Pour eux, l’enjeu n’est pas seulement monétaire mais moral car il s’agit de prendre soin de ses animaux : il n’est pas question de les laisser attaquer par un ours. D’un autre côté, les militants animalistes pro-ours valorisent la figure de l’animal unique et irremplaçable qu’il faut protéger.
En ce qui concerne les souris de laboratoires reproduites en très grand nombre pour les besoins de la science, leur sacrifice fait l’objet de règles précises qui l’engagent dans un système de dons et contre-dons pour rendre sa mort acceptable. La mort de l’animal est justifiée par la production d’un bien plus grand qui est celui de la science. Elle fait l’objet de protocoles stricts avec des dispositifs techniques validés par des comités d’éthique pour donner « la bonne mise à mort » dans le cadre du laboratoire, montrant que tuer n’est pas rien et ne peut se faire que dans un cadre spécifique.
Le tabou de la zoophilie.
La zoophilie met en jeu une relation intime et charnelle par la sexualité avec des animaux. Elle est significative des relations morales aux animaux car elle est associée à la déviance, et donc, par opposition à la fabrique de la normalité. Elle tient une place importante dans beaucoup de mythologies, notamment grecque. On se souvient des épisodes relatant les multiples métamorphoses de Zeus en divers animaux pour séduire des mortelles. Dans ces récits mythiques, la zoophilie est fréquente mais peut parfois faire l’office de mise en garde contre des excès.
La zoophilie est également une pratique contemporaine : même si les sources, essentiellement psychiatriques, religieuses et judicaires sont très lacunaires, elle concernerait de 4 à 6% de la population nord-américaine. J.E développe le cas d’un scandale dans l’Etat de Washington, lié à la mort d’un homme, suite à des relations sexuelles avec un cheval, en 2005. On s’aperçoit à cette occasion avec horreur qu’il n’y a aucun interdit légal à la bestialité. L’Etat décide alors de légiférer par une loi anti-bestialité. L’argumentation déployée pour développer la loi s’avère complexe : s’il est considéré que l’animal ne peut consentir à l’acte sexuel et qu’il doit donc être protégé, il s’avère qu’il ne consent pas non plus à être engraissé, abattu ou tenu en laisse. L’enjeu relève plutôt de la façon dont sont définies la consommabilité alimentaire et la non-consommabilité sexuelle du fait d’un exceptionnalisme humain. Les législateurs soulèvent le problème de l’élevage qui pratique la stimulation sexuelle et l’insémination. Il s’agit alors d’exclure ses pratiques de la sexualité. La distinction se fait donc entre la zoophilie, définie comme une sexualité non reproductive, et donc immorale, et une pratique sexuelle (l’insémination) destinée à la reproduction, et donc légitime.
Les questions de la salle ont permis d’approfondir certains points.
- L’intérêt de la géographie pour ce sujet des relations humains/animaux est ancien. On trouve chez Elisée Reclus (1830-1905) des propos sur la participation des animaux aux labeurs humains. Dans les années 1920-1930 des tableaux détaillent la grande variété des animaux. Dans les années1950 et surtout 1960-70, des travaux importants, principalement chez les géographes anglophones, structurent et approfondissent ce champ de recherche. La dimension spatiale de l’approche donne son caractère géographique aux recherches, notamment au regard de l’anthropologie. Les progrès considérables de l’éthologie ont permis de faire progresser ce champ d’études.
- Les zoos bien que sous pression, demeurent des lieux très fréquentés (environ 600 millions de visiteurs/an) : c’est un espace sans équivalent car il présente des animaux vivants même s’ils sont dominés et enfermés. Les zoos ont actuellement un discours de légitimation en s’affirmant comme un lieu de protection d’espèces en voie de disparition, ce qui pose des questions car beaucoup d’espèces menacées ne sont pas présentées au public.
- Les nuisibles sont des animaux définis comme indésirables, dans un processus de construction sociale. Les espèces définies comme nuisibles sont également déterminées légalement, de façon variable suivant les époques, les lieux et en fonction des usages : les insectes, une des plaies d’Egypte, souvent combattus, peuvent aussi être élevés comme source de protéines du futur. Le pigeon pensé comme nuisible à Paris est positivement associé à l’image de la ville à Venise.
- Le trafic d’animaux est attesté au moins depuis l’Antiquité. Actuellement, c’est le deuxième trafic mondial après la drogue. Il participe à l’extinction de certaines espèces. C’est un marché très mondialisé avec une géographie des différents trafics. Le marché chinois est par exemple très demandeur en cornes de rhinocéros dont les braconniers d’Afrique du sud sont pourvoyeurs. L’interdiction en 1970 de fabriquer des objets en écailles de tortue génère aussi un trafic illicite important.
- Les interfaces entre les territoires des animaux sauvages et espaces urbains posent le problème de l’extension des aires urbaines qui se déploient vers les territoires d’animaux sauvages, comme à Los Angeles, avec le cas du puma. La ville est aussi une niche écologique qui a des propriétés qui conviennent à certains animaux, qui y trouvent de la nourriture et de la chaleur en hiver. Les pies, animaux forestiers, sont ainsi devenues totalement urbaines.
- La corrida est un véritable cérémonial, c’est exemple clair de la ritualisation de la mise à mort comme spectacle. La mort est l’aboutissement et le point d’orgue du combat de l’animal. L’idée de mettre en scène la mort est de moins en moins accepté, comme c’est également le cas dans le cadre de la chasse.
- Les cirques eux aussi, comme les zoos, sont sous pression et sont accusés d’exploiter illégitimement les animaux, présentés comme maltraités voire dénaturés dans le cadre de spectacles dégradants. Contrairement aux zoos, les spectacles d’animaux au cirque n’ont pas réussi à se (re)légitimer par le biais de la protection d’espèces en voie de disparition.
- Les animaux, auxiliaires de vie. Cette fonction atteste d’un nouveau rapport aux animaux familiers. Un procès en inutilité est fait par certains vis-à-vis de ces animaux auxquels trop de soins et d’attention seraient destinés. Les présenter comme des auxiliaires de santé, dont la compagnie a des effets bienfaisants y compris médicaux, est une façon de contrer ce discours. On voit ainsi des hôpitaux ou des Ephad accepter d’accueillir des animaux familiers. On peut aussi noter les cas d’utilisation d’animaux, comme les porcs, dans le cadre de greffes (reins).
*Jean Estebanez, Humains et animaux, documentation photographique 8149, ed. CNRS, 2022
Micheline Huvet-Martinet, relu par J.Estebanez, avril 2024
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14:00
Automatisation de publication des données de qualité de l'air sur Mastodon
sur GeotribuDes cartes automatiques et géopulmonaires, sur le Fédivers, pour avertir des épisodes de pollution et de qualité de l'air en Ile-de-France et pas que
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12:00
Mappery: Bliss Lane
sur Planet OSGeoElizabeth sent me these pics of the signs for Bliss Lane in Old Tapovan, you may need to zoom in on the image below to see all of the detail. There is a helpful arrow pointing you towards the Ganges
Makes me want to go back to India
MapsintheWild Bliss Lane
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9:58
OPENGIS.ch: QField 3.2 “Congo”: Making your life easier
sur Planet OSGeoFocused on stability and usability improvements, most users will find something to celebrate in QField 3.2
Main highlightsThis new release introduces project-defined tracking sessions, which are automatically activated when the project is loaded. Defined while setting up and tweaking a project on QGIS, these sessions permit the automated tracking of device positions without taking any action in QField beyond opening the project itself. This liberates field users from remembering to launch a session on app launch and lowers the knowledge required to collect such data. For more details, please read the relevant QField documentation section.
As good as the above-described functionality sounds, it really shines through in cloud projects when paired with two other new featurs.
First, cloud projects can now automatically push accumulated changes at regular intervals. The functionality can be manually toggled for any cloud project by going to the synchronization panel in QField and activating the relevant toggle (see middle screenshot above). It can also be turned on project load by enabling automatic push when setting up the project in QGIS via the project properties dialog. When activated through this project setting, the functionality will always be activated, and the need for field users to take any action will be removed.
Pushing changes regularly is great, but it could easily have gotten in the way of blocking popups. This is why QField 3.2 can now push changes and synchronize cloud projects in the background. We still kept a ‘successfully pushed changes’ toast message to let you know the magic has happened
With all of the above, cloud projects on QField can now deliver near real-time tracking of devices in the field, all configured on one desktop machine and deployed through QFieldCloud. Thanks to Groupements forestiers Québec for sponsoring these enhancements.
Other noteworthy feature additions in this release include:
- A brand new undo/redo mechanism allows users to rollback feature addition, editing, and/or deletion at will. The redesigned QField main menu is accessible by long pressing on the top-left dashboard button.
- Support for projects’ titles and copyright map decorations as overlays on top of the map canvas in QField allows projects to better convey attributions and additional context through informative titles.
The QFieldCloud user experience continues to be improved. In this release, we have reworked the visual feedback provided when downloading and synchronizing projects through the addition of a progress bar as well as additional details, such as the overall size of the files being fetched. In addition, a visual indicator has been added to the dashboard and the cloud projects list to alert users to the presence of a newer project file on the cloud for projects locally available on the device.
With that said, if you haven’t signed onto QFieldCloud yet, try it! Psst, the community account is free
The creation of relationship children during feature digitizing is now smoother as we lifted the requirement to save a parent feature before creating children. Users can now proceed in the order that feels most natural to them.
Finally, Android users will be happy to hear that a significant rework of native camera, gallery, and file picker activities has led to increased stability and much better integration with Android itself. Activities such as the gallery are now properly overlayed on top of the QField map canvas instead of showing a black screen.
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9:00
Votre application est-elle compatible avec la licence Affero GPL 3.0???
sur Neogeo TechnologiesLors du changement de licence sur OneGeo Suite, il est important d’examiner la compatibilité des dépendances avec Affero GPL. Au vu des implications qui en découlent, est-il surtout possible de vérifier que nos dépendances aient toujours une licence conforme ?
La compatibilité entre les licences?La compatibilité de licences inclut deux éléments clé à prendre en compte :
- Le projet en lui-même (ex : un module Python, une bibliothèque de fonctions, etc.) ;
- Un travail dérivé (ex : un logiciel complet comme FireFox). Les travaux dérivés d’un projet, quant à eux, peuvent être des modifications du code du projet ou des produits intégrant le projet.
Une compatibilité des licences sera possible lorsque le travail dérivé possède une licence qui n’enfreint pas les règles de la licence du projet.
Les licences « copyleft » obligent à redistribuer les travaux dérivés sous la même licence (ou une compatible) pour protéger les libertés du code et de l’utilisateur. A contrario, les licences permissives autorisent le changement de licence, et il est également possible de faire un produit propriétaire, en intégrant des composants sous ce type de licence. Par exemple, Sony base son système d’exploitation propriétaire de la Playstation sur FreeBSD, qui est un logiciel libre sous licence FreeBSD.?
Source : [https:] (Creative Commons BY-SA-3.0)?Dans ce schéma, le code en domaine public est intégrable dans un produit MIT, lui-même dans un produit sous licence BSD, lui-même dans un produit licence Apache 2.0, et ainsi de suite jusqu’à la licence Affero GPL 3.
Deux catégories supplémentaires sont introduites par ce schéma?:
- Weakly protective (faiblement protectrice)?: elle implique qu’une modification du code doit être sous la même licence (donc rester libre). Néanmoins, l’intégration du projet peut se faire dans un produit sous une autre licence (même propriétaire).
- Network Protective (protectrice des utilisateurs réseau)?: la licence GPL protège les utilisateurs de la machine. Dans le cadre d’applications client-serveur, la partie serveur protège l’utilisateur du serveur, donc l’administrateur système. Une conformité à la GPL existe dans le cas où l’administrateur système de OneGeo Suite a accès aux sources modifiées du produit, mais pas l’utilisateur de la partie client. Les licences Network Protective permet aussi de protéger la liberté des utilisateurs du client.
Notez bien les versions des licences : par exemple la licence Apache 2.0 est compatible avec la licence LGPL, alors que la version 1.1 ne l’est pas.
Pour vous aiguiller, voici quelques incompatibilités à souligner?:
- Apache 1.1 ou MPL 1.1 (Mozilla Public Licence) ne sont pas compatibles avec les licences GPL, alors qu’une clause explicite de compatibilité existe dans les versions 2.0 de ces mêmes licences ;
- CC-BY-3.0?empêche de changer la licence, donc impossible à changer en AGPL. La version 4.0 permet explicitement de changer la licence en GPL 3.0 et donc en AGPL 3.0 ;
- Licence originelle BSD?: elle forçait à indiquer une notice de copyright dans la documentation du produit final, ce qui peut poser problème quand il y a de nombreux composants avec cette licence dans un produit.
En pratique, la conformité de licence peut se vérifier grâce au DevOps.
Pour illustrer nos projets, essentiellement en Python et Javascript, nous vous présentons deux outils simples qui pourront vous aider. Dans ces exemples, nous nous en servirons en ligne de commande, afin de comparer les licences des dépendances avec une liste validée de licences.?
Vérification des licences en Python?L’outil « pylic » analyse tous les modules Python installés dans l’environnement virtuel et compare leurs licences avec une section du pyproject.toml. S’il trouve un module avec une licence non validée, il sort en émettant erreur que l’on pourra exploiter dans une CI.
Commençons par installer le programme?:?
$ pip install pylic?
Ensuite, nous indiquons à “pylic” les licences compatibles avec notre logiciel, en lui donnant une liste de licences compatibles AGPL 3.0, dans la section tool.pylic de notre pyproject.toml :
$ cat << EOF >> pyproject.toml? [tool.pylic]? safe_licenses = [? "Apache Software License", "BSD License",? "BSD",? "MIT License",? "MIT",? "Mozilla Public License 2.0 (MPL 2.0)",? "GNU Library or Lesser General Public License (LGPL)",? "GNU Lesser General Public License v3 or later (LGPLv3+)",? ? "Python Software Foundation License",? "Historical Permission Notice and Disclaimer (HPND)"? ? ]? EOF?
Vous remarquerez que ces licences ont parfois des noms très similaires. En effet, “pylic” s’appuie sur le nom déclaré par le mainteneur du module python (dans le setup.cfg/setup.py…) qui n’est pas normalisé. Nous devons déclarer comme « safe » les deux identifiants « MIT » et « MIT License », alors que nous aurions pu utiliser les identifiants de licence SPDX dans la configuration du module Python.
Revenons à “pylic” et lançons une vérification :
$ pylic check? ✨ All licenses ok ✨?
Comment peut-on faire en cas de non-conformité ?
En commentant la licence « Apache Software License » de pyproject.toml, nous obtenons ce message :
$ pylic check? Found unsafe licenses:? ? nltk (3.8.1): Apache Software License? ? phonenumbers (8.13.8): Apache Software License? ? importlib-metadata (6.1.0): Apache Software License ? bleach (6.0.0): Apache Software License? ? cryptography (42.0.1): Apache Software License? ? regex (2023.12.25): Apache Software License? ? django-onegeo-suite (1.0.2): Apache Software License? ? requests (2.31.0): Apache Software License? ? packaging (23.2): Apache Software License? ? pyOpenSSL (24.0.0): Apache Software License? ? tzdata (2023.4): Apache Software License? ? elasticsearch (7.17.9): Apache Software License? ? async-timeout (4.0.3): Apache Software License? ? josepy (1.14.0): Apache Software License? ? django-onegeo-rproxy-mapstore2 (1.0.0b2): Apache Software License?
Plutôt simple, non???
De la même façon, on peut vérifier les licences des projets javascript avec license-checker. ilIl n’est toujours pas au courant des licences qui existent donc il faudra construire la liste à la main.?
L’utilisation est plutôt simple?:?
$ npx license-checker --onlyAllow "CC-BY-4.0;ISC;Apache-2.0;BSD-3-Clause;Custom: [https:] Domain;CC0-1.0;MPL-2.0" --production??
Package « @fortawesome/fontawesome-common-types@0.2.36 » is licensed under « MIT » which is not permitted by the –onlyAllow flag. Exiting.?
?On obtient des erreurs pour chaque licence non autorisée.?
L’option «?–onlyAllow?» permet de lister les licences autorisées séparées par des point virgules «?;?». Tandis que l’option «?–production?» permet d’écarter les licences des modules de la section «?devDependencies?» du package.json.?
Pensez aussi à corriger la section «?license?» du package.json pour ne pas perturber l’outil?:?
? "license": "AGPL-3.0-only",?
Je vous conseille aussi d’ajouter un script dans le package.json pour automatiser les vérifications?:?
cat package.json?? {? [...]? ? "scripts": {? [...]??? "lint": "vue-cli-service lint",? ??? "license-checker": "license-checker --onlyAllow \"MIT;CC-BY-4.0;ISC;Apache-2.0;BSD-3-Clause;Custom: [https:] Domain;CC0-1.0;MPL-2.0\" --production" ? },?
On peut ainsi lancer simplement?:?
$ npm run? license-checker?
Il existe probablement des outils plus sophistiqués pour vérifier la compatibilité des licences des bibliothèque externes utilisées par votre projet, notamment en utilisant la matrice de compatibilité des licences de l’OSADL?: [https:]] ?
Mais pour une utilisation légère et rapide dans une CI, ces deux outils feront l’affaire, en investissant néanmoins un peu de temps pour vérifier les nouvelles licences qui peuvent apparaître pendant la vie de votre projet.? ?
Sources?:?[https:]] ?: image compatibilité?
[https:]] ?: informations sur les compatibilités avec la GPL?
[https:]] : compatibilité Apache 2.0 et GPL?
[https:]] : utilisation de license-checker?
Rédacteur : Sébastien DA ROCHA
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8:49
The Drug Map of Europe
sur Google Maps ManiaCocaine use has been increasing rapidly in Europe over the last seven years. Europeans are also taking more MDMA and ketamine. Every year the European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA) undertakes an annual wastewater drug survey in order to evaluate trends in the consumption of 'recreational' drugs. By analyzing residues of different recreational drugs in sewage the EMCDDA
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2:00
GeoServer Team: How to style layers using GeoServer and QGIS
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
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Using GeoServer and QGIS to style a layerIn this session, we will explore “How to style layers using GeoServer and QGIS” to produce beautiful maps. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link
IntroductionGeospatial data has no intrinsic visual component and it must be styled to be visually represented on a map. By default, GeoServer uses a markup language called Styled Layer Descriptor (SLD) to define styling rules for displaying data. SLD is an XML-based language that allows users and software to control the visual portrayal of geospatial data. This language ensures that clients and servers can both understand how to render the data visually.
Note. This video was recorded on GeoServer 2.20.0, which is not the most up-to-date version. Currently, versions 2.24.x and 2.25.x are supported. To ensure you have the latest release, please visit geoserver.org and avoid using older versions of GeoServer.
Add a StyleTo add a new style, navigate to the Data > Styles page, then click on the Add a new style link. You will be redirected to the new style page, which is the same as the Style Editor Data tab.
This tab includes basic style information, the ability to generate a style and legend details. It has some mandatory basic style information, such as:
- Name: It’s the name of the style and it must be a unique name.
- Workspace: Styles can be inside workspaces which causes restrictions. In other words, the styles in a workspace can only be assigned to the services of that, and other services outside it, cannot use these styles. Styles also can be “global” or no workspace, so they don’t have any restrictions and services can be used for all suitable styles.
- Format: Default options are SLD and ZIP formats. To use other formats such as CSS and YSLD, you should download and install extensions. Make sure to match the version of the extension to the version of the GeoServer.
The “Style Content” area provides options for creating, copying, or uploading a style. It has three options:
- Generate a default style: Choose a generic style based on geometry such as Point, Line, Polygon, Raster, or Generic and click the Generate link when selected.
- Copy from existing style: Select an existing style from GeoServer and copy its contents to the current style. Note that not all styles may be compatible with all layers. Click the Copy link when selected.
- Upload a style file: Press the Browse button to locate and select a plain text file from your local system to add as the style. Click on the Upload link to add the style file.
The Legend area allows you to preview the legend for the style. Click on the Preview legend link to generate a legend based on the current settings.
At the bottom of the Style Editor page, you’ll find several options: Validate, Apply, Save and Cancel. During editing and especially after editing is complete, you can check the validation of the syntax by pressing the Validate button at the bottom. If any validation errors are found, a red message is displayed, and if no errors are found, a green message is displayed. To make changes, press the Apply button to access all the tabs and finally press the Save button.
After having created the style, it’s time to apply it to the layer. To do it, follow these steps:
- Navigate to the Data > Layers page then click on the layer’s name link to open the layer’s properties form. Switch to the Publishing tab.
- Go to the Style section and from the Default Style list, select the suitable style, then press the Save button.
- Navigate to the **Data > Layer Preview ** page and open up OpenLayers preview for the layer.
On the Styles page, click on the style name to open the Style Editor. The Style Editor page presents the style definition and contains four tabs with many configuration options: Data , Publishing , Layer Preview and Layer Attributes.
- Data tab: The Data tab includes basic style information, the ability to generate a style, and legend details. Moreover, it allows for direct editing of style definitions at the bottom, with support for line numbering, automatic indentation, and real-time syntax highlighting. You can switch between tabs to create and edit styles easily and can adjust the font size of the editor.
- Publishing tab: This tab shows all layers available on the server, along with their default style and any additional styles they may have. You can easily see which layers are linked to the current style by checking a box in the table.
- Layer Preview tab: This tab enables you to preview and edit the current style of any layer without switching pages. You can easily select the desired layer to preview and fine-tune styles to continuously test visualization changes.
- Layer Attributes tab: The Layer Attributes tab shows a list of attributes for the selected layer, making it easy to see and work with the attributes associated with the layer. This can help in deciding which attribute to use for labeling or setting up scale-dependent rules.
QGIS has a style editor for map rendering with various possibilities, including the export of raster styles to SLD for use in GeoServer. For versions before 3.4.5, a plugin called SLD4raster is required for exporting SLD for use in GeoServer.
Here’s a simple guide to styling a vector layer in GeoServer:
- Open QGIS (minimum version 3.0) and loading the vector dataset into your project.
- Double click on the layer to open the Properties dialog and navigate to the Symbology page.
- Select a Graduated rendering, choose the desired column, and press the Classify button.
- Return to the Properties dialog and go to the bottom of the Styles page. Select Style > Save Style.
- Save the style in SLD format and choose the location for the file.
- Use the Choose File button to locate your exported file in the folder and select it.
- Click on the Upload link to load the file into the editor form.
- Press the Validate button to ensure there are no errors, then press the Save button.
- Switch to the Publishing tab and choose either Default or Associated checkbox to apply the new style to the desired layer.
Here is a step by step guide to style a raster layer for GeoServer:
- Begin by opening QGIS with a minimum version of 3.4.5.
- Load the raster layer into your project.
- Double click on the layer to access the Properties and go to the Symbology tab.
- Select Singleband pseudocolor as the Render type, choose Linear method for Interpolation, and select a desired Color ramp.
- Press the Classify button to create a new color classification, then press the Apply button to save this classification. At the bottom-left of the page, choose Style and press Save Style button.
- Choose a name and export it in SLD format to your preferred location.
- In GeoServer, navigate to the Style section and click on Add a new style to open the editor form.
- Use the Choose File button to locate your exported file in the folder and select it.
- Click on the Upload link to load the file into the editor form.
- Validate the style by pressing the Validate button to ensure there are no errors, then press the Save button.
- Navigate to Data > Layers page and open the layer’s properties form by clicking on the layer’s name. Switch to the Publishing tab.
- Set the style as Default Style and press the Save button.
- Finally, in the Layer Preview section, open the OpenLayers preview for the raster layer.
To remove a style, click on the checkbox next to the style. Multiple styles can be selected at the same time. Press the Remove selected style(s) button at the top of the page. You will be asked for confirmation and press the OK button to remove the selected style(s).
In this session, we explored “How to style layers using GeoServer and QGIS” to produce beautiful maps. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link
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20:55
La grille communale de densité : un nouveau zonage d'étude proposé par l'INSEE
sur Cartographies numériquesLa grille de densité communale à 7 niveaux proposée par l'INSEE depuis 2022 est intéressante car elle permet de tenir compte de la distribution de la population à l’intérieur de chaque commune. Elle fait partie des zonages d'étude proposés par l'INSEE, qui permettent de regrouper les communes selon différentes logiques (zones d'emploi, bassins de vie...). Cette grille de densité n'est cependant pas très pertinente pour des petits territoires comme les DROM, caractérisés par un faible nombre de communes.
La grille communale de densité à 7 niveaux (source : INSEE, 2022)
La grille communale de densité peut être consultée sous forme de carte interactive sur le site de l'Observatoire des territoires (avec des données actualisées et une palette de couleurs différente).
La grille est construite en découpant le territoire en carreaux de 1 kilomètre de côté. On repère ainsi les zones agglomérées. C’est l’importance de ces zones agglomérées au sein des communes qui va permettre de les caractériser (et non la densité mouyenne de la commune que l'on utilise habituellement). Le passage des carreaux à la commune se fait en fonction de la part de la population communale dans les différents types de cluster. La détermination des agrégats suit la méthode européenne (par degré d'urbanisation conçue en 2011), mais avec des adaptations selon le type de clusters urbains ou ruraux.
La grille à 7 niveaux est une subdivision de la précédente grille européenne à 3 niveaux. Ce zonage plus fin permet de distinguer :
- au sein des communes rurales : les "bourgs ruraux", le "rural à habitat dispersé" et le "rural à habitat très dispersé" ;
- au sein des communes de densité intermédiaire : les "centres urbains intermédiaires", les "petites villes" et les "ceintures urbaines" ;
- les communes denses, ou densément peuplées, restent inchangées. Elles correspondent aux communes des "cities" européennes, dénommées "grands centres urbains" dans la grille détaillée.
D'un point de vue méthodologique, la détection des carreaux se fait en fonction de leur contiguité. Mais ensuite pour passer à la commune, les densités sont recroisées avec des seuils de population en ce qui concerne les clusters urbains et les clusters ruraux compris entre 300 et 50 hab/km². Ce qui a tendance à généraliser la donnée (voir la méthodologie).
Une fois constituée, la typologie peut être recroisée par exemple avec le temps d'accès aux équipements de gamme intermédiaire ou supérieure.
Temps d’accès médians aux équipements selon la grille de densité communale à 7 niveaux (source : INSEE, 2022)
Cette nouvelle grille de densité propose ainsi une lecture plus fine du territoire. Cependant, dans certaines analyses socio-démographiques, cette grille ne suffit pas, à elle seule, pour comprendre les spécificités territoriales comme le phénomène de périurbanisation et le rapport des pôles à leur couronne.
La grille communale de densité fait partie des zonages d'étude proposés par l'INSEE (au même titre que les unités urbaines, les aires d'attraction des villes, les zones d'emploi, les bassins de vie). Les données sont à télécharger sur le site de l'INSEE.
Le jeu de données disponible sur le site de l'INSEE permet d'aller plus loin dans l'analyse en observant, pour chaque commune, le pourcentage que représente chaque niveau, de P1 (grands centres urbains) à P7 (rural à habitat très dispersé).
Dans un logiciel de cartographie ou un SIG, cela permet ensuite de faire des typologies plus fines. Voici par exemple les communes rurales en France qui présentent un habitat dispersé, voire très dispersé. Attention : par habitat, il faut entendre ici un habiter plus ou moins dense et non la morphologie du bati.
Typologie des communes rurales en fonction de leur part d'habitat dispersé (source : INSEE, 2024)
Typologie des communes rurales en fonction de leur part d'habitat très dispersé (source : INSEE, 2024)
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Zones d'emploi en France (2020) : l'INSEE propose une nouvelle méthode de zonageL'INSEE propose un nouveau gradient de la ruralité (La France et ses territoires, édition 2021)
Code officiel géographique et découpage administratif de la France (INSEE)
Cartographier les inégalités en France à partir des données carroyées de l'INSEE
Comparaison entre l'INSEE Statistiques locales et l'Observatoire des Territoires
Etudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'INSEE
Bâti dispersé, bâti concentré, des disparités territoriales persistantes (INSEE, 2021)
Intérêt et limites du zonage en aires urbaines
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19:16
Code officiel géographique et découpage administratif de la France (INSEE)
sur Cartographies numériques
Le Code officiel géographique (COG), qui permet d’obtenir les codes et libellés des zonages administratifs, fait l'objet d'une mise à jour annuelle. Il contient, pour chaque année depuis 1999, les listes des communes, des cantons, des arrondissements, des départements, des régions, des collectivités territoriales ayant les compétences départementales, des collectivités d’outre-mer et des pays et territoires étrangers.Pour faciliter l’utilisation du code officiel géographique (COG), l'INSEE met à disposition un nouveau moteur de recherche par zone géographique ; il permet d’obtenir toutes les informations sur les zonages au 1er janvier 2024
Le Code officiel géographique (COG) est indispendable, car il sert de clé d'identification unique. C'est grâce à lui que l'on peut par exemple effectuer des jointures entre des bases de données. Il est repris notamment dans la base de données ADMIN EXPRESS de l'IGN qui fournit le découpage administratif de la France par communes, cantons, arrondissements et départements. ADMIN EXPRESS COG est conforme au code officiel géographique publié chaque année par l’INSEE.Téléchargement du Code officiel géographique
Table d’appartenance géographique des communes
Téléchargement du détail des zonages d'étude
Table d'appartenance géographique des IRIS
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Bureaux de vote et adresses de leurs électeurs en France (Répertoire électoral unique - INSEE)
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Comparaison entre l'INSEE Statistiques locales et l'Observatoire des Territoires
Etudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'Insee
Bâti dispersé, bâti concentré, des disparités territoriales persistantes (INSEE, 2021)Intérêt et limites du zonage en aires urbaines
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13:12
Le Dessin du Géographe n°100. Une aventure graphique et numérisée au long cours
sur Les cafés géographiquesAu Festival international de Géographie 2020 de Saint-Dié-des-Vosges, le Dessin du Géographe présentait à la librairie Le Neuf une exposition-anniversaire de ses dix ans de parution sur le site internet de l’Association des « Cafés-géo » (cf. dessin n°83).
Exposition en 2020 des « dessins du géographe » au FIG de Saint-Dié (photo de Roland Courtot)
Début 2024 le dessin n°100 est atteint, Michel Sivignon prend sa retraite de la Rédaction de la page web, que deux nouveaux sont venus rejoindre depuis plusieurs années. Michel Sivignon a été « l’inventeur » de l’idée « dessin du géographe » et a entraîné Roland Courtot dans cette aventure graphique et numérisée au long cours. Simon Estrangin, aquarelliste et pédagogue du travail sur le motif, et Charles Le Cœur, géomorphologue des Massifs anciens et dessinateur de terrain, sont venus prêter main forte. Les collaborations des collègues et de quelques géographes étrangers n’ont pas manqué, mais jusqu’ici tout le champ du dessin géographique n’a pas été couvert et il reste certainement beaucoup à explorer. Essayons, dans le texte qui suit, de tirer quelques leçons de toutes ces images dessinées et parcourues, et des questions et réponses qu’elles peuvent (et doivent) poser et apporter.
Roland Courtot, Simon Estrangin, Charles Le Cœur, Michel Sivignon
Ce que le dessin peut apporter à la géographie (Simon Estrangin)
En 2010, dans leur intention initiale, R.Courtot et M.Sivignon, proposaient de créer une rubrique qui travaille à faire « sortir de l’oubli une pratique [le dessin] et à la raccrocher au devenir de la géographie ». Aujourd’hui, la rubrique compte cent numéros et couvre une variété incroyable de dessins (croquis de terrain, caricature, illustration de manuel…), d’époques (avec une attention particulière au dessin contemporain), d’espaces, de courants géographiques. Elle propose donc un vaste panorama. À la parcourir on se convainc que le dessin est bel et bien un outil qui présente encore de nos jours de nombreux intérêts. La liste ci-dessous tente de les répertorier en associant à chaque point un ou deux numéros de la rubrique à titre illustratif.
Un corpus à étudier
Pour étudier les représentations qui portent sur un territoire, sur des paysages.
n° 18 Gravures de Marc Théodore Bourrit, Roland Courtot
n° 97 Visions d’Orient, Michel SivignonPour étudier l’histoire de la discipline.
n° 19 : Un grand affichiste au service de la géographie, deux dessins de R.Broders, Roland Courtot, Michel Sivignon
n° 77 : Maroc Le dessin colonial de Théophile Jean Delaye, Michel Sivignon, Jean-François TroinLe dessin sur le terrain
Un outil qui accompagne les géographes dans leur (re)découverte d’un lieu et aiguillonne leur curiosité.
n° 45 Un pont sur la Neretva, Anne Cadoret
n° 89 Le dessin illustration du confinement, Martine TabeaudUne pratique qui aiguise les sens et élargit le champ de la perception.
n° 81 Les dessins en excursion géographique, Roland CourtotUn outil convivial qui crée un climat de confiance entre le dessinateur et ceux qu’il observe. Un moment d’échange.
n° 17 : Les femmes de Marrakech, Elise Olmedo
n°82 : Le dessinateur et le photographe : la photographie comme agression, Roland Courtot, Simon Estrangin et Michel SivignonLe dessin permet une prise de note efficace et favorise la mémorisation.
n° 25 : Une double-page du carnet de terrain d’Emmanuel de Martonne : la vallée d’Anies (Roumanie), Gaëlle Hallair
n° 62 : Croquis d’Albert Demangeon en Limousin (1906-1911), Denis WolffUn premier travail pour trouver et pointer ce qui est signifiant.
n° 90. Retour vers les montagnes d’Irlande du Nord : un changement de regard, Charles Le Cœur.Le dessin et la réflexion
Le dessin peut fertiliser la recherche en soutenant un effort d’imagination et de visualisation.
n° 91 Sous le pinceau de l’archéologue. Vues du passé de l’Amazonie, Stephen RostainLes géographes recueillent des dessins auprès des enquêtés pour étudier leurs représentations de l’espace.
n° 49 : Dessins pour interpréter les perceptions du rural par les citadins chinois d’aujourd’hui, Emmanuel Véron
n° 57 L’enfant et la guerre : Dessin d’enfants bosniens représentant les combats (1991-1995), Bénédicte TratnjekLe dessin peut encourager l’interdisciplinarité (botanique, entomologie, géologie…)
n° 71 Le trait et la lettre dans les carnets d’Afrique de Christian Seignobos, Michel Sivignon
n° 88 Dessin de géographe, dessin d’architecte : rencontres. Michel SivignonLe dessin peut accompagner des pensées relativement abstraites (proposer notamment des modèles)
n° 26 Jean Pierre Deffontaines: une modélisation paysagère depuis les fenêtres du TGV, Roland Courtot
n° 11 La « coupe-synthèse » de Yves Lacoste et Raymond Ghirardi, Michel Sivignon,Enseigner, communiquer, diffuser
Le dessin peut être une pratique pédagogique efficace.
n° 31 : Paysages de montagnes et de glaciers, Eduardo Martínez de Pison, Roland CourtotLe dessin implique des choix graphiques (il souligne, omet, ajoute, recompose, crée des modèles) qui permettent la diffusion d’un propos
n° 48 : Un bloc diagramme des falaises d’Ouessant, Julien Gayraud
n° 56 : Carnet de voyage dans les îles Gotô (juillet 2009), Philippe PelletierLe dessin peut s’appuyer sur l’émotion, l’humour, la narration (BD), et rendre un propos plus attractif et percutant.
n° 29 : Humour et Géographie sur le littoral alicantin, Gabino Ponce Herrero, Roland Courtot
n° 30 : Déforestation en Amazonie en bande dessinée, Hervé RégnaudExpérimenter ?
Le dessin est propice à des descriptions des lieux qui intègrent des thèmes peu abordés comme l’ambiance, la lumière, le fugitif.
n°86 : 100 ans de dessins de géographes dans les Écrins, Roland Courtot, Charles Le Coeur, Simon EstranginEnfin, ce panorama peut se compléter et se prolonger par la lecture d’articles consacrés au dessin et publiés dans les revues scientifiques ces dernières années.
Arango L., Guitard E., Lesourd C., et al. (2022), « Appréhender les relations à la nature en Afrique par le dessin sur le terrain » Sources. Materia & Fieldword in African Studies, n° 4, p. 381?408.
Herrmann, L. (2021). « Dessiner à l’Université. Esquisse d’un cheminement», Echogéo, 55.
Lascaux A.-A. et Rigaud A (2022)., « Dessiner son terrain pour le ressentir », EchoGéo, 62.
Roussel F. et Guitard E. (2021), L’usage du dessin dans l’enquête de terrain en sciences sociales, État des lieux et perspectives depuis la géographie et l’anthropologie, Carnets de Terrain
[https:]] .Dessin de terrain, de réflexion, d’enseignement, d’expérience sensible (Charles Le Cœur)
Dessiner c’est d’abord regarder pour comprendre un paysage ou un espace. Ensuite le crayon peut traduire l’observation sur le carnet de terrain. Il peut aussi reconstituer l’organisation des éléments qui se combinent dans cet espace. Une simple esquisse, un schéma grossier, ou bien une perspective élaborée sur le motif sont des outils de travail.
La question de l’échelle des objets devrait sans doute être mise en avant, puisque le dessin sélectionne les plans et choisi la dimension de la chose représentée. Entre la maison rurale et le paysage de campagne, entre la rue et le panorama de la ville, entre l’arbre et la forêt. Le dessin joue de ces rapports d’échelle en distinguant des plans. Le dessinateur choisit pour donner sens.
Et je me suis interrogé (en géographe physicien) sur les dynamiques associées à ces différentes échelles qui renvoient souvent à des durées très différentes et parfois à des processus différents. Entre le biotope de la prairie fleurie et la forme d’échelle moyenne résultant de la dénudation à long terme, il y a le versant qui conserve les marques (et les dépôts) des évolutions quaternaires et fin-quaternaires mais aussi les formes façonnées par des sociétés qui se sont succédé avec des pratiques différentes. Le dessin séquentiel peut faire apparaître ces éléments emboîtés et les replacer dans un ensemble paysagé plus synthétique.
Cela me pousse à différencier le dessin de paysage des croquis élémentaires qui sont des zooms sur des objets, ou encore des croquis-schémas, qui sont un autre outil pour penser la place des objets (sans nécessairement leur donner une forme précise). À ces schémas s’ajoutent les petits croquis pédagogiques, sortes de modèles synthétiques qui ont peuplé nos manuels de géographie ou les tableaux noirs de nos maîtres.
Enfin je m’interroge sur la place du dessin dans les œuvres de géographie où la photographie ou les diagrammes ont remplacé les rares dessins et schémas. Il est vrai que le concours d’agrégation est un exercice de discours pour lequel nombre de khâgneux ont été formés. Le dire plutôt que le voir. Ainsi, une partie de la géographie française, dans ses textes, s’est appuyée sur des travaux de seconde main. L’acquisition directe de données est parfois longue et périlleuse et il est plus simple d’intégrer dans son discours des éléments (souvent disparates) qui sont tirés des travaux d’autres disciplines pour en esquisser une synthèse territoriale.
Certes, l’observation directe demande du temps, et n’entre pas directement dans le discours. Mais le croquis peut être une étape dans la formulation des choses puisqu’il cherche à replacer des objets dans un espace avant de construire un lien conceptuel.
Les tentations anciennes de la géographie se nourrissaient de statistiques (souvent sans analyse critique des sources) et cherchaient à s’intégrer dans les systèmes des aménageurs. Les explorations plus récentes s’embarquent dans des modèles très abstraits qui ne peuvent se traduire par des croquis figuratifs. Je crois avoir écrit dans un petit texte dans Hérodote, pour dénoncer « les mots de la géographie » de Brunet, Ferras et Théry (1992), qu’il s’agissait d’une vision cubiste de l’espace niant l’échelle et la perspective. Les SIG ont pris le relai, c’est l’ordinateur et ses logiciels qui effectuent les opérations d’analyse des données qu’on leur a confiées.
Le dessin est un outil pour traquer l’hétérogénéité de nos espaces. Il nous demande de mettre les objets que nous voyons à leur place. Mais que peut faire le crayon pour évoquer les réseaux de valeurs invisibles ? Une géographie des flux financiers, une géographie des routes de dealers dans l’ombre, une géographie des intentions de vote, ou une géographie du genre ne s’inscrivent pas avec des traits sur le papier. Le dessin peut alors prendre une valeur de symbole. Comme les images des vieilles pages des bibles enluminées qui évoquent la sainteté, l’enfer ou les prières du jour. Les entêtes de chapitres dessinés par F. Kupka pour « l’Homme et la Terre » d’Elisée Reclus ont cette fonction. Mais la géographie peut-elle être une allégorie ?
Je m’interroge sur l’idée d’introduire le dessin dans les cursus de géographie, comme une géo-graphie d’apprentissage. C’est un rêve à contretemps de notre monde connecté et de ses écrans. Dans l’enseignement secondaire, la majorité des professeurs sont formés comme historiens et même s’ils sont familiers de la lecture d’image, ils sont souvent très loin du papier-crayon. Pour les cursus universitaires, ce sont les savoirs et la recherche intellectuelle à partir de modèles conceptuels qui sont mis en avant. Les « outils » qui étaient autrefois la cartographie et les statistiques ont été largement remplacés par la maîtrise des SIG, qui ont un tout autre intérêt. Si l’approche spatialisée a beaucoup gagné avec ces moyens techniques, les problématiques restent ancrées sur des constats visuels qui peuvent s’inscrire dans le dessin, souvent plus expressifs que la photographie.
Cette rubrique montre combien la pratique du dessin de géographe apporte une expérience sensible : le papier porte les liens entre l’observateur et son décor, c’est un média qui sert à l’appropriation du terrain et guide sa compréhension.
Formes et composition dans le dessin du géographe (Roland Courtot)
Ma participation au développement de la page web du « Dessin du Géographe », en compagnie de Michel Sivignon, a favorisé pour moi, avec beaucoup d’immodestie, des essais dans la géographie de l’art : création d’un carnet scientifique dans « hypothese.org », analyses du contenu géographique de tableaux de paysages sur le site des « cafés-géo ». Cette expérience rédactionnelle et la lecture de cet énorme corpus des pages web a mis en avant, sans d’ailleurs en résoudre les problèmes, quelques questions qui rapprochent le dessinateur géographe de l’art pictural en général : celles de la forme et de la composition d’une œuvre graphique.
Pour ce qui est des formes paysagères, le géographe dessinateur est évidemment l’héritier de l’histoire de l’art pour les questions de point de vue, de projection, de perspective. Son besoin de rester proche d’une vérité-terrain a pu l’empêcher de se libérer plus tôt que le peintre moderne ou contemporain des servitudes que la recherche picturale a cherché à surmonter depuis la Renaissance (cubisme, perspective inversée, etc…).Mais sur le terrain, le géographe a souvent procédé comme le peintre par itinéraires et cheminements qui lui ont fourni une quantité de points de vue à partir desquels il a pu construire ses propres modèles de dessins : croquis panoramique, perspective aérienne, bloc-diagramme, coupe…
Lorsque le peintre construit sa « présentation » d’un paysage terrestre ou marin, urbain ou rural, ou d’un événement historique dans son contexte environnemental, il compose son tableau en organisant à sa guise les objets, les personnages, les paysages réels ou inventés qui lui conviennent, dans sa recherche des émotions esthétiques qu’il veut communiquer. A partir de ses cheminements, le géographe peut, de la même façon, choisir les éléments signifiants du paysage et les organiser en un seul dessin de telle sorte qu’ils fassent « sens », que les relations entre les objets soient sensibles pour le « regardeur » : l’image paysagère peut alors être bien plus qu’un inventaire, et devenir une présentation des formes de l’espace géographique, donc d’un « système » spatialisé.
Ceci entraîne alors une question qui fait différence : celle de la légende. Le tableau du peintre n’a besoin que d’un titre sur un cartel, car sa capacité à produire des impressions esthétiques doit se suffire à elle-même. Tandis que, à l’inverse de la carte géographique qui possède une légende détaillée par laquelle tous les objets qui y sont représentés sont clairement définis, le dessin géographique de terrain n’a pas cette possibilité, où sinon d’une façon très restrictive. Les éléments paysagers que le géographe rencontre sous ses yeux et traduit sur le papier au bout de son crayon sont très (trop) nombreux pour permettre une identification nécessaire aux interprétations qui doivent suivre. Le dessin a besoin de mots : simples notations griffonnées à la hâte sur le carnet en forme de phylactères, ou plus longs commentaires. Dans sa réforme du « croquis de géographie régional » par la chorématique (qui n’est pas pris en compte dans cet article mais qui a eu par ailleurs d’heureuses conséquences sur la figuration des formes d’organisation de l’espace), Roger Brunet a en partie achoppé sur cet écueil : sa tentative de trouver les signes nécessaires à une taxonomie permettant de figurer ces logiques systémiques.
Roland Courtot, Simon Estrangin, Charles Le Cœur, avril 2024
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12:00
Mappery: These Tourists Won’t Get Lost
sur Planet OSGeoReinder shared this. Spotted outside the International Peace Palace in the Hague
MapsintheWild These Tourists Won’t Get Lost
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10:58
Four Free Alternatives to GeoGuessr
sur Google Maps ManiaI am a huge fan of GeoGuessr, but unfortunately without becoming a paid subscriber it is now a very limited game. I don't blame GeoGuessr for developing its subscription model. The Google Maps API isn't cheap and I'm sure Google sends GeoGuesssr huge invoices every month. However that does mean there is a huge potential market for a free Street View game. A market that OpenGuessr now hopes to
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10:12
How do we use Remote Sensing data at CESBIO ?
sur Séries temporelles (CESBIO)Several data access centres are being renovated at CNES, ESA, and their first versions often lack some of the features we need. Together with colleagues from CESBIO, we have made a presentation of the way we use remote sensing (RS) data: here is a text version of this presentation.
Of course, there are as many ways of using the data as there are users, but we can find some recurring patterns in all CESBIO users. What about you ? How do you use RS data? Please specify that in the article’s comments. There are certainly other modes of use than ours, just as effective.
What users are we ? CESBIO RS users in front of the labAt CESBIO, or among the laboratories we work with, we have different types of users:
- Scientists with high skills in computer science, capable of developing their applications and managing the scaling-up of these processors over large territories
- Non-coding specialist scientists, but able to write scripts, who are interested only in one or more AOIs, possibly over several years and with multiple sensors, who need help with scaling up.
- Scientists who are uncomfortable with coding, or who no longer have the time (did you recognize me?), and who prefer already coded tools.
Finally, in general, we rarely work as on the first illustration of the post, and some of us take pride at never looking at the images (but I know they are lying).
Which data ?At CESBIO, we are observing vegetation using satellites, and we need a high enough resolution to access the agricultural plots, but we are also interested in large territories and their evolution. The Copernicus data fit our needs, in particular Sentinel-1 and -2, and later Trishna, LSTM, ROSE-L or CHIME will be very useful to us. These are global data, with a strong revisit and a good resolution. They volume is huge, and often distributed by granules covering fairly small territories.
Some of us also use lower resolution global observations, such as SMOS, VIIRS, Sentinel-3, Grace, and if in general resolution is lower, the revisit frequency increases, and the volume remains high.
We also need auxiliary data, such as weather data (analysis, forecasts, atmospheric components), field and validation data…
- The data we use often have a global coverage and frequent revisits. We almost never use a single image, we deal with large regions, and often whole years.
- As researchers, we experiment, modify and improve our processors, which never work at first. We develop our own processing tools, so the data is processed many times until we are satisfied with the results
- We sometimes develop interesting processors (yes, we do), and in this case we need to test their scalability to process slightly larger geographical areas..
- Machine learning methods often require the use of randomly distributed patches in different landscapes. In the learning phase, we do not need to use whole images.
It’s true that the trend is to process data close to the source, on remote servers (the Cloud), but downloading is still often necessary, for example when computing resources close to the data are limited or expensive.
Given the quantities of data we use, it is absolutely impossible to download our data by clicking on each of them. We therefore make very little use of interactive data search interfaces, which are mainly useful for data discovery. Some distribution centers provide APIs (Rest, STAC), suitable for some users, but they require to spend time understanding these tools, coding and maintaining them, as the interfaces change. Providing validated, command-line download tools is therefore very necessary, and often overlooked by data providers. For example, we have provided download tools (Peps_download, Theia_download, Sentinel_download, Landsat_download) for several servers, but we had largely underestimated the burden of documentation, maintenance and answering questions, since these tools have been successful. In our opinion, it’s up to the distribution centers to provide them, not up to the users.
Patches from the Sen2VENµS dataset which provides pairs of Sentinel-2 and VENµS data acquired almost simultaneously, to train or validate Sentinel-2 super resolution methods.Automatic learning is often based on small patches randomly selected from the products. To save transfer time, it would therefore be useful for download tools to be able to select the area of interest, dates and spectral bands. For this, storing data in a web-optimized format, such as Cloud Optimized Geotiff (COG), would be very useful.
Some of us need to cross-reference databases, for example to track simultaneous acquisitions between different satellites, often on different servers, taking into account cloud cover or camera angles, for example. An API opening up access to this information when querying the database is therefore very useful, with as few limitations as possible in terms of performance and number of accesses.
On demand processing
In the same way as for downloads, some sites offer on-demand processing. For example, launch an atmospheric correction or a super-resolution tool. Again, if we use them, it won’t be to run them on a single image, but to process large quantities of data. We therefore need to access this processing from the command line or by having a python API accessible on the server where the data is located.
Cloud computing
Processing data on the cloud saves download time, as the output of processing is often smaller than the input (for example, a land cover map produced from a year’s worth of Sentinel-2 data). However, this presents a number of difficulties, and we’d like to see the task made easier.
From one cloud to another, the tools for automating processing, opening virtual machines and launching processes may differ. If the data we need is on different clouds, or if we want to be able to move our processing from one cloud to another, we need to learn the API protocols specific to these clouds, and adapt them from one cloud to another. This is not efficient.
Our work almost always begins with the creation of data cubes, whose dimensions are spatial coordinates, time, spectral bands or any other useful information. The current format of Sentinel-2 data, for example, is a data cube, with a granularity by dates. However, it may be practical to make data cubes larger or smaller than the 100 x 100 km² data tiles. The use of an API that generates these data cubes on the fly, and allows you to apply processing to them, is therefore very interesting. This is the case with the OpenEO library. It’s not the only API of its kind, but it’s well done and has the good taste of being free software.
Access to various clouds through the OpenEO APU (from r-spatial blog)To be able to use data distributed across several cloud servers, OpenEO library needs to be installed on the server side of these clouds. This is how OpenEO came up with the notion of data federation. Datacubes can be generated in parallel on several clouds, with each cloud preparing the part of the datacube for which it owns the data. Participating in this federation therefore also gives visibility to the data available on each cloud.
We kindly urged CNES to install it, and CNES has added it to the GEODES road map and started a « proof of concept » study :).
Help… Help…
Finding information on all these solutions requires a great deal of researches, but should not be the main focus of researchers. What we really need is information, tutorials (but please not video tutorials, which take so much time to find the information you need) and announcements to anticipate changes and improvements. All this is costly and not always included in priorities.
ConclusionsOur colleagues who are developing the Geodes server at CNES seem to have understood our needs, and are preparing a data catalog, data server, a Virtual Research Environment, an information site, python download scripts and are working hard to implement Open EO on our cluster (which requires solving some technical issues apparently). Of course, it takes time, but we should get a lot of improvements compared to PEPS.
The Copernicus dataspace is a bit ahead of us in using all these technologies, but to my knowledge, a good download tool is still missing.
Beta version of Geodes interface and information portal, which will be available in a few weeks.
Thanks !This post is the result of many discussions with my colleagues, with precious inputs provided by Sylvain Ferrant, Julien Michel Emmanuelle Sarrazin and Jordi Inglada at CESBIO.
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9:54
Université Grenoble Alpes : mallette charte graphique Drupal
sur Makina CorpusL’Université Grenoble Alpes (UGA) est dotée d’un écosystème de plus de 200 sites Internet et Intranet classés par familles de sites, par exemple : les sites de structures, les
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9:25
Au fil de l'eau
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatique« Eau du Morbihan », service public d’eau potable, dispose d’un SIG pour ses réseaux depuis la production, au transport jusqu’à la distribution. Cet outil aide les équipes à connaître parfaitement son patrimoine et à d’optimiser la planification des projets. Pour l’établir, les données sont récupérées auprès des exploitants tous les semestres. Cette collecte permet de faire l’inventaire des équipements, ensuite visualisables sur un Dashboard. Les compteurs, les réservoirs d’eau potable, les usines de traitement ou encore les stations de pompage et de surpression sont repris dans des tableaux de bord plus précis. Afin d’assurer une surveillance des points de captage et de leur conformité aux prescriptions des arrêtés de DUP des périmètres de protection, des observations sont réalisées via le formulaire Survey123 sur le terrain. Ces données sont également réparties sur Dashboard. Un usage similaire est réalisé auprès des installations.
+ d'infos :
eaudumorbihan.fr
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9:17
Recension de sites pour s'auto-former en géomatique
sur Cartographies numériques
Il y a la possibilité de s'auto-former à partir des tutoriels fournis par l'Ecole Nationale des Sciences Géographiques (ENSG-Géomatique). Les cours sont mis à disposition sur une plateforme de formation à distance. Ils concernent la cartographie, la géodésie, l'imagerie, la photogrammétrie, la télédétection, l'information géographique, les SIG, la topométrie, la toponymie : [https:]]
L'EHESS met également des ressources à disposition sur sa plateforme géomatique. Ces ressources sont issues de séminaires méthologiques :
[https:]]
Le site Briques de Géomatique de Paul Passy propose une formation par modules (à partir de QGIS et de R) [https:]]
L'UMR Passages (CNRS) fournit des tutoriels sur le logiciel QGIS :
[https:]]
La plateforme SIGEA dédiée à l'enseignement agricole propose également des tutoriels sur QGIS :
[https:]]
Le site Néocarto, animé par Nicolas Lambert et Françoise Bahoken, propose de nombreux outils avec des pistes d'utilisation à partir d'Observable et d'autres applications :
[https:]]
Sur le blog Cartographie(s) numérique(s) :- Outils SIG en ligne et hors ligne (comparatif) : https://cartonumerique.blogspot.com/p/sig_11.html
- Fonds de carte SIG téléchargeables : https://cartonumerique.blogspot.com/p/fonds-carte-sig.html
- Projections cartographiques : https://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html
- Grandes bases de données statistiques : https://cartonumerique.blogspot.com/p/les-donnees.html
[https:]]
GeoRezo, le portail francophone de la géomatique, vous invite à partager, enrichir et proposer vos compétences dans les nombreux domaines techniques, organisationels, juridiques et humains des Systèmes d'Information Géographique (SIG) :
[https:]]
Cette liste de ressources (non exhaustive) est complétée au fur et à mesure. Merci de vos suggestions.
Articles connexes
Des outils pour la cartographie dans les humanités numériques (Plateforme géomatique de l'EHESS)
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Le site Geotribu et ses revues de presse sur l'actualité géomatique
Humanités numériques spatialisées (revue Humanités numériques, n°3, 2021)
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Webinaires "Carte blanche" sur les formes contemporaines de cartographies et géovisualisations (GDR Magis)
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Du métier de cartographe et de ses évolutions
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Du nouveau dans notre gamme de formations Drupal
sur Makina CorpusMaîtrisez le CMS Drupal de bout en bout avec notre panel complet de formations
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Mise à jour du correctif de sécurité Portal for ArcGIS Enterprise Sites 2023
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Le 8 décembre 2023, Esri a identifié un défaut dans le correctif de sécurité "Portal for ArcGIS Enterprise Sites" pour les versions 10.8.1, 10.9.1 et 11.1. Ce correctif a été initialement publié fin juin 2023 et a été désactivé pour le téléchargement à compter du 12 octobre 2023 pendant que ce défaut était étudié. Seuls les déploiements ArcGIS Enterprise 10.8.1, 10.9.1 et 11.1 sous Windows ayant ce correctif installé sont concernés par ce problème. Les déploiements d'ArcGIS Enterprise sous Linux ou Kubernetes ne sont pas affectés.
Le correctif en question s'installe correctement, votre ArcGIS Enterprise fonctionne correctement et les vulnérabilités de sécurité sont bien corrigées comme attendu. Le problème engendré par ce correctif concerne le framework d'installation et peut corrompre le fonctionnement de votre ArcGIS Enterprise lors de l'installation ultérieure d'un autre correctif ou lors de l'installation d'une mise à jour ou d'une désinstallation du produit.
Depuis décembre, Esri a progressivement mis en ligne les outils de validation et de réparation permettant de régler ce problème pour les versions 11.1 (12 décembre 2023), 10.9.1 (12 février 2024) et 10.8.1 (21 mars 2024). Si vous être dans une de ces trois versions, sur la plateforme Windows, il est impératif d'exécuter cet outil de validation (et si nécessaire de réparation) avant toute installation/désinstallation de patch ou de mise à jour sur votre site ArcGIS Enterprise. Vous trouverez toutes les informations sur ces outils sur la page du site de support Esri.
Pour plus de détails sur le contexte, les implications et la résolution de ce problème relatif au correctif "Portal for ArcGIS Enterprise Sites", je vous recommande de parcourir cet article (en anglais) du blog ArcGIS.