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Éléments récents
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11:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
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11:30
Exploring human appreciation and perception of spontaneous urban fauna in Paris, France
sur CybergeoCity-dwellers are often confronted with the presence of many spontaneous animal species which they either like or dislike. Using a questionnaire, we assessed the appreciation and perception of the pigeon (Columba livia), the rat (Rattus norvegicus), and the hedgehog (Erinaceus europaeus) by people in parks, train stations, tourist sites, community gardens, and cemeteries in Paris, France. Two hundred individuals were interviewed between May 2017 and March 2018. While factors such as age, gender, level of education or place or location of the survey did not appear to be decisive in analyzing the differential appreciation of these species by individuals, there was a clear difference in appreciation based on the species and the perceived usefulness of the animal, which is often poorly understood. The rat was disliked (with an average appreciation score of 2.2/10), and the hedgehog was liked (with an average appreciation score of 7.7/10). The case of the pigeon is more complex, with som...
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11:30
From "Bioeconomy Strategy" to the "Long-term Vision" of European Commission: which sustainability for rural areas?
sur CybergeoThe aim of this paper is to analyze the current and long-term effects of the European Commission Bioeconomy Strategy in order to outline possible scenarios for rural areas and evaluate their sustainability. The focus is on the main economic sectors, with particular reference to employment and turnover, in order to understand what kind of economy and jobs are intended for rural areas, as well as their territorial impacts. For this purpose, we have analyzed the main European Commission documents and datasets concerning the bioeconomy and long-term planning for rural areas, as well as the recent scientific data to verify the impact on forests. The result is that European rural areas are intended to be converted initially into large-scale biomass producers for energy and bio-based industry, according to the digitization process, and subsequently into biorefinery sites, with severe damage to landscape, environment, biodiversity, land use and local economy. Scenarios for rural areas don’t...
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11:30
Impact du numérique sur la relation entre les systèmes de gestion de crise et les citoyens, analyse empirique en Île-de-France et en Région de Bruxelles-Capitale
sur CybergeoDepuis une dizaine d’année, les systèmes de gestion de crise utilisent les canaux de communication apportés par le numérique. D'un côté, le recours aux plateformes numériques et aux applications smartphones permet une plus grande visibilité des connaissances sur le risque. De l’autre, les réseaux sociaux numériques apparaissent comme un levier idéal pour combler le manque d'implication citoyenne dans la gestion de crise. Pourtant, jusqu'à la crise sanitaire qui a débuté en 2020, rien ne semble avoir été fait pour impliquer les citoyens au cours du processus de gestion de crise. Dans cet article, nous posons la question de l'apport du numérique dans la transformation de la communication sur les risques et dans l'implication citoyenne dans la gestion de crise. En 2018, nous avons diffusé un questionnaire en Île-de-France et dans la région de Bruxelles-Capitale afin de comprendre les attentes des citoyens et les effets des stratégies de communication territoriale sur la perception des ...
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11:30
La fabrique publique/privée des données de planification urbaine en France : entre logique gestionnaire et approche territorialisée de la règle
sur CybergeoLa question des données territoriales revêt une importance croissante pour l’État, qui entend orienter leur production, leur circulation et leur condition d’usage. Cet article examine les modalités du repositionnement de l’État vis-à-vis des collectivités locales en matière d’urbanisme règlementaire dans le cadre de la standardisation et de la numérisation des données des Plans Locaux d’Urbanisme. Il explore également l’intégration de ces données dans une géoplateforme unique. Nous montrons que ce projet de construction d’un outil commun à l’échelle nationale s’inscrit dans le cadre d’une reprise en main par le pouvoir central des données de planification urbaine à travers l’intégration partielle de méthodes privées, développées par des sociétés commerciales au cours des années 2010 grâce au processus d’open data. L’étude de la fabrique publique/privée des données de l’urbanisme règlementaire permet de mettre en exergue deux points clés de la reconfiguration de l’action de l’État pa...
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11:30
Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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11:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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11:00
Mappery: Around the Globe
sur Planet OSGeoFrom Reinder “… the title means something like ‘Around the globe’. Needs no further explanation I presume” – nope!
MapsintheWild Around the Globe
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10:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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10:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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10:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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10:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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10:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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10:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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10:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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10:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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10:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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10:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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10:05
Land doesn't vote, people do!
sur Google Maps ManiaEngaging Data has updated its US County Electoral Map – Land Area vs Population map so that you can now zoom in and explore the election results in each state. The map allows you to see the 2020 Presidential Election election results at the county level based on land area or population size.If you select the 'Population' button on the map then the colored proportional circles change size to
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8:46
Au Gabon, des wagons embarquent ArcGis
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueSetrag, est une entreprise de transport ferroviaire basée au Gabon, filiale d’Eramet l’un des leaders mondiaux de l’industrie minière et métallurgique. Afin de moderniser son système d’information, cette dernière déploie un SIG d’entreprise. Grâce à cet environnement, baptisé « GeoSetrag », les professionnels de la pourront se rendre plus facilement sur les sites d’intervention. L’outil permet aussi de mettre à jour et de partager plus rapidement les informations et de bénéficier d’une vue à 360° des enjeux environnementaux et géotechniques associés à la voie ferrée, longue de 650 kilomètres. GeoSetrag comprend également des outils d’analyse des données, d’aide à la décision, de reporting, de collecte de données sur le terrain. Il offre aussi un interfaçage avec la GMAO. Ce SIG repose sur ArcGIS, la technologie standard du groupe déjà déployée sur plusieurs opérations d’Eramet.
+ d'infos :
setrag.ga
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20:11
Les cartes de l'Ordnance Survey irlandaise ont 200 ans
sur Cartographies numériquesL'Irlande est connue pour être l'un des premiers pays à avoir été systématiquement cartographié au début du XIXe siècle. De 1825 à 1846, l'Ordnance Survey irlandaise a entrepris un relevé très détaillé de l'ensemble du pays afin de créer des cartes à l'échelle de 6 pouces pour 1 mile (environ 1:10 000). Par la même occasion, l'Ordnance Survey a recueilli des informations géographiques, archéologiques et toponymiques, notamment sur les coutumes locales, les monuments, les noms de lieux et les caractéristiques topographiques. Ces documents reflètent les paysages de l'Irlande tels qu'ils existaient dans les années 1820-1830 , ainsi que les pratiqus agricoles, la langue, le folklore, les métiers et la religion.
Les documents laissés par l’Ordnance Survey (OS) pour l’Irlande sont particulièrement importants car ils nous permettent de mieux comprendre les processus et les pratiques de cette enquête nationale qui à eu un impact profond sur le gouvernement, la politique, la société et l’économie de l’Irlande des XIXe et XXe siècles. Ces documents de l’OS dirigée par les Britanniques n’ont pas été conservés en Grande-Bretagne mais à Dublin. En effet, contrairement aux premiers documents de l’OS sur la Grande-Bretagne en grande partie détruits pendant la Seconde Guerre mondiale, les comptes rendus de l’OS sur l’Irlande ont survécu. Ces comptes rendus offrent une opportunité majeure de faire progresser notre compréhension non seulement de la cartographie de l’Irlande sous domination britannique, mais aussi de la manière dont ce pouvoir a été exercé par le biais d’activités mises en œuvre localement « sur le terrain ». Les opérations de l'OS en Irlande ont eu un impact et une influence plus larges sur les levés topographiques et la cartographie dans d'autres parties du globe. Par exemple, la mesure de la ligne de base du Lough Foyle par le colonel Colby (1827-1828) a attiré l'attention de George Everest, qui a ensuite adopté ce qu'il a appelé le « beau système » de Colby pour le Grand relevé trigonométrique de l'Inde.
Le projet OS200 « Recartographie numérique du patrimoine de l'Ordnance Survey d'Irlande », lancé par des chercheurs de l'Université de Limerick, s'appuie sur les quatre sources principales de l'Ordnance Survey créées lors de la première mission d'observation de l'Irlande : les cartes de 6 pouces, les mémoires, les lettres et les livres de noms de lieux. L'importance de ces sources réside dans leur description de l'Irlande d'avant la Grande famine.
Les sources réunies sur le site [OS200] (source : irelandmapped.ie)
Les cartes elles-mêmes sont extrêmement détaillées et magnifiquement dessinées. Grâce au travail de numérisation du projet OS200, on peut explorer ces cartes originales de l'Ordnance Survey d'Irlande dans les moindres détails sous forme de cartes interactives.
Le projet vise à rassembler des cartes et des textes historiques de l'Ordnance Survey (OS) pour former une seule ressource en ligne, librement accessible à l'usage des universitaires et du public. Les résultats numériques de l'OS200 permettent non seulement de faire progresser notre compréhension de la manière dont l'Irlande a été cartographiée il y a deux siècles, mais ouvrent à un nouveau public l'héritage et les impacts de l'OS, reconnaissant l'importance durable de ce qui a été accompli et marquant le bicentenaire de son instigation.
Le projet est soutenu par la Royal Irish Academy, le Public Record Office d'Irlande du Nord, la Bibliothèque nationale d'Irlande et le Digital Repository of Ireland.
Pour compléter
L’Ordnance Survey Ireland (OSI) (en gaélique Suirbhéireacht Ordanáis na hÉireann) est l’agence gouvernementale de cartographie de l'Irlande. Il est l’équivalent de l’IGN français. Cet organisme a pris la succession en 1922 de la division irlandaise de l’Ordnance Survey du Royaume-Uni qui existait depuis 1824. Tout son travail prend sa source dans les différentes missions menées entre 1815 et 1845 par des officiers anglais du Royal Engineers et par des membres du service des Mines qui ont à ce moment-là rédigé un ensemble de cartes d’une précision jamais atteinte sur l’île. En collaboration avec son alter ego en Irlande du Nord, cet organisme est destiné à cartographier à différentes échelles l’ensemble de l’île d’Irlande.
L’Irlande (comme le Royaume-Uni) n’utilise généralement pas les latitudes et les longitudes pour décrire un lieu qui se trouve sur leur territoire national. Ils ont mis en place un système de référence spécifique. L’île d’Irlande est divisée en 20 cases de 100 km de côté, chacune identifiée par une lettre. Chaque case possède une graduation numérique en partant du coin sud ouest. Par exemple G0305 signifie Case G 3 km est, 5 km nord. Il existe également des tirages dit Discovery Series de l'OSI. L’île d’Irlande est ainsi divisée en cases de 30 km de côté, par 40 km en largeur, à l'échelle de 1:50 000 chacune identifiée par un numero (1 à 89). Voir plan, ref: No. 41 ~ Centre de Westmeath (source : Wikipedia)
OS200. Digitally Re-Mapping Ireland’s Ordnance Survey Heritage
Irish Townland and Historical Map Viewer
PRONI Historical Map (uniquement Irlande du Nord)
GeoHive. Ireland's National Geospatial Data Hub
Ireland Mapped website
Lilley, K.D & Porter, C. (2022) 'A Journey Through Maps: Exploring Ireland’s Cartographic Heritage'" Public lecture for Armagh Robinson Library (video Youtube)
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Cartes et atlas historiques
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13:10
Barres empilées : comment s’en débarrasser ?
sur Icem7C’est l’un des graphiques les plus utilisés dans la production statistique française, mais aussi le plus paresseux et le moins efficace pour comprendre et surtout mémoriser. La plupart des responsables éditoriaux le savent, formés qu’ils/elles le sont à la sémiologie graphique. Pour autant, pas moyen de remiser ces empilements : ils collent aux publications statistiques comme le sparadrap au capitaine Haddock !
Prenons comme premier exemple ce graphique sur l’évolution des crimes en France, classés par type. Le diagramme en barres empilées traduit tel quel le tableau croisé des données, y intégrant un total. Et c’est la principale raison de son emploi : on voit en même temps l’évolution d’ensemble et le détail des catégories.
Source : ministère de la Justice/SG/SEM/SDSE, fichier statistique Casier judiciaire nationalSi l’on voit bien le mouvement général, il est plus difficile d’apprécier les détails, d’analyser la morphologie de ces rectangles colorés. Quand la base d’une série est horizontale, par exemple celle des homicides en bas, il suffit d’en suivre visuellement les sommets. Mais quand les segments flottent, le lecteur doit mener deux opérations mentales exigeantes – extraire visuellement la série et la recaler sur une base commune. Cet effort à répéter fatigue et complique la mémorisation, faute d’images prêtes à photographier mentalement.
Comment ordonner les catégories, choisir les couleurs ? « Autres crimes » est la première catégorie que l’œil rencontre, c’est aussi la moins signifiante. Et la palette adoptée crée deux groupes artificiels, un en violet et l’autre en gris.
Que va-t-on retenir d’une telle image ? Au mieux, oubliant les catégories, une tendance globale à la baisse avant la crise du covid, et une reprise post-covid qui ressemble à un rattrapage – dont on ne sait s’il est réel ou purement administratif (du fait d’instructions retardées).
Distinguons chaque série dans une collection de petits graphiques triés et catégorisésAvec un outil soucieux de sémiologie comme Datawrapper (ou Flourish), testons une variante où chaque composante peut apparaitre séparément, la comparaison avec l’évolution d’ensemble restant possible.
Retenons le même ordre de tri que le graphique d’origine, par effectifs finaux décroissants. Cette nouvelle construction graphique présente d’abord les trois catégories les plus importantes. Elles ont en commun de bien marquer l’effet de rattrapage précédemment évoqué. L’importance des viols est manifeste. Un rapide calcul visuel montre qu’ils représentent au total la moitié des crimes. Ce constat m’a particulièrement frappé.
Je le souligne donc, dans cet affinage prêt à diffuser, à l’aide d’une couleur différente et d’un titre qui reprend deux informations majeures.
Ces petits graphiques sont évidents et élégants, avec leurs axes épurés dont les étiquettes sont davantage conformes aux règles de lisibilité (écriture horizontale pour les années, séparateur des milliers pour les effectifs).
Un bon graphique présente toutes les données et dégage une ou quelques images simples (par exemple les trois graphiques de la première rangée), que le lecteur pourra relier à des enseignements verbalisés. Il les mémorisera ainsi durablement, grâce à la puissante association entre le visuel et le sémantique, quand ces deux canaux résonnent en cohérence.
C’est le mantra cher à Jacques Bertin, le grand sémiologue français : trier judicieusement ce qui peut l’être, puis catégoriser pour hiérarchiser les niveaux d’information.
Étendons la démarche à un jeu de données plus fourniIssu d’une source différente, ce nouveau diagramme empilé traite d’un sujet voisin, les actes de délinquance, en regardant plutôt les victimes et ce à quoi elles sont sujettes selon leur âge. La dimension de l’âge, en X dans ce diagramme, est ordonnée de façon logique, croissante.
Mais qu’en est-il des indicateurs de délinquance ? L’auteur ne précise pas le critère de tri en Y et l’œil du lecteur n’en saisit pas la logique. Renforcée par les contrastes lumineux, l‘impression d’ensemble est bruitée et inconfortable.
Par ailleurs, la palette de couleur n’est pas ordonnée, elle n’exprime pas la progression des âges. Le lecteur peinera à regrouper visuellement des tranches voisines.
La construction suivante utilise une palette visuellement ordonnée, désempile les barres, et reclasse les faits de délinquance pour construire l’image la plus pure, la plus significative – perceptible dans l’instant minimal de vision, selon les vœux de Bertin. Une telle image, comme il l’exprime dans sa « Sémiologie graphique », tend vers deux critères topologiques : connexité (peu ou pas de trous, une forme ramassée) et convexité (enveloppe plutôt ronde). Idéalement, une belle diagonalisation !
Un bon outil graphique facilitera les reclassements. Après quelques essais, la tranche des 70 ans et plus fournit un bon critère de départ pour un tri. L’examen conjoint des tranches les plus jeunes m’amène à définir trois groupes. Ce nouveau graphique déroule une vague expressive.
Il faut se faire violence, parfois, pour chambouler l’ordre par défaut des nomenclatures. Bertin l’évoquait malicieusement, dans un dernier article, témoignant de sa longue – et fructueuse – expérience de collaboration avec la statistique publique : « À l’école de l’Insee, reclasser un tableau de données était une abomination ! ».
Le geste suivant, encore plus audacieux pour le statisticien, consiste à nommer ces groupes, dès lors qu’il saisit ce qui les caractérise.
Un titre informatif s’en déduit naturellement. C’est l’association entre messages de premier niveau clairs et une forme d’ensemble simple et significative qui va consolider l’inscription en mémoire de la hiérarchie des enseignements.
Pourquoi la plupart des graphiques statistiques sont-ils paresseux ?Certes, la puissance de la sémiologie graphique n’est pas suffisamment exprimée et enseignée, que ce soit à l’école ou en formation continue. Au pays de Bertin, c’est pour le moins étonnant, voire dissonant. À cela, les responsables d’enseignement ou de services statistiques peuvent facilement remédier, si ils/elles le souhaitent – et même si cela prend un peu de temps .
Mais ce déficit renvoie plus fondamentalement à la posture de l’analyste, au rôle qu’il/elle se donne ou qu’on lui donne : mettre à disposition des chiffres solides et laisser au lecteur le soin de les interpréter ?
Ou chercher en plus à transmettre, avec les outils de la sémiologie graphique, ce que soi-même, avec son expertise, sa curiosité, sa déontologie, on a fini par retirer de ses multiples explorations. C’est la voie que, pour ma part, j’approfondis comme rédacteur d’articles, et enseigne en formations sur mesure.
Pour en savoir plus- Près de 750 condamnations par an pour homicide homicide volontaire et coups mortels – Infostat Justice n° 191
- Insécurité et délinquance en 2023, une première photographie – Interstats Analyse n° 64
- Sémiologie graphique, Jacques Bertin, 1967
- Aux origines de la sémiologie graphique, Jacques Bertin, CFC 2004
L’article Barres empilées : comment s’en débarrasser ? est apparu en premier sur Icem7.
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12:12
TorchGeo: v0.6.0
sur Planet OSGeoTorchGeo 0.6.0 Release NotesTorchGeo 0.6 adds 18 new datasets, 15 new datamodules, and 27 new pre-trained models, encompassing 11 months of hard work by 23 contributors from around the world.
Highlights of this release Multimodal foundation modelsThere are thousands of Earth observation satellites orbiting the Earth at any given time. Historically, in order to use one of these satellites in a deep learning pipeline, you would first need to collect millions of manually-labeled images from this sensor in order to train a model. Self-supervised learning enabled label-free pre-training, but still required millions of diverse sensor-specific images, making it difficult to use newly launched or expensive commercial satellites.
TorchGeo 0.6 adds multiple new multimodal foundation models capable of being used with imagery from any satellite/sensor, even ones the model was not explicitly trained on. While GASSL and Scale-MAE only support RGB images, DOFA supports RGB, SAR, MSI, and HSI with any number of spectral bands. It uses a novel wavelength-based encoder to map the spectral wavelength of each band to a known range of wavelengths seen during training.
The following table describes the dynamic spatial (resolution), temporal (time span), and/or spectral (wavelength) support, either via their training data (implicit) or via their model architecture (explicit), offered by each of these models:
Model Spatial Temporal Spectral DOFA implicit - explicit GASSL implicit - - Scale-MAE explicit - - TorchGeo 0.6 also adds multiple new unimodal foundation models, including DeCUR and SatlasPretrain.
Source Cooperative migrationTorchGeo contains a number of datasets from the recently defunct Radiant MLHub:
- AgriFieldNet Competition Dataset
- Smallholder Cashew Plantations in Benin
- Sentinel-2 Cloud Cover Segmentation Dataset
- CV4A Kenya Crop Type Competition
- Tropical Cyclone Wind Estimation Competition
- Marine Debris Dataset for Object Detection in Planetscope Imagery
- Rwanda Field Boundary Competition Dataset
- South Africa Crop Type Competition
- SpaceNet Datasets
- Western USA Live Fuel Moisture
These datasets were recently migrated to Source Cooperative (and AWS in the case of SpaceNet), but with a completely different file format and directory structure. It took a lot of effort, but we have finally ported all of these datasets to the new download location and file hierarchy. As an added bonus, the new data loader code is significantly simpler, allowing us to remove 2.5K lines of code in the process!
OSGeo community projectTorchGeo is now officially a member of the OSGeo community! OSGeo is a not-for-profit foundation for open source geospatial software, providing financial, organizational, and legal support. We are in good company, with other OSGeo projects including GDAL, PROJ, GEOS, QGIS, and PostGIS. Membership in OSGeo promotes advertising of TorchGeo to the community, and also ensures that we follow best practices for the stability, health, and interoperability of the open source geospatial ecosystem.
All TorchGeo users are encouraged to join us on Slack, join our Hugging Face organization, and join us in OSGeo using any of the following badges in our README:
Lightning Studios supportTorchGeo has always had a close collaboration with Lightning AI, including active contributions to PyTorch Lightning and TorchMetrics. In this release, we added buttons allowing users to launch our tutorial notebooks in the new Lightning Studios platform. Lightning Studios is a more powerful version of Google Colab, with reproducible software and data environments allowing you to pick up where you left off, VS Code and terminal support, and the ability to quickly scale up to a large number of GPUs. All TorchGeo tutorials have been confirmed to work in both Lightning Studios and Google Colab, allowing users to get started with TorchGeo without having to invest in their own hardware.
Backwards-incompatible changes- All Radiant MLHub datasets have been ported to the Source Cooperative file hierarchy (#1830)
- GeoDataset: the bbox sample key was renamed to bounds in order to support Kornia (#2199)
- Chesapeake7 and Chesapeake13: datasets were removed when updating to the 2022 edition (#2214)
- Benin Cashews and Rwanda Field Boundary: remove
os.path.expanduser
for consistency (#1705) - LEVIR-CD and OSCD:
images
key was split intoimage1
andimage2
for change detection (#1684, #1696) - EuroSAT:
B08A
was renamed toB8A
to match Sentinel-2 (#1646)
- aws-cli: to download datasets from AWS (#2203)
- azcopy: to download datasets from Azure (#2064)
- prettier: for YAML file formatting (#2018)
- ruff: for code style and documentation testing (#1994)
- radiant-mlhub: website no longer exists (#1830)
- rarfile: datasets rehosted as zip files (#2210)
- zipfile-deflate: no longer needed for newer Chesapeake data (#2214)
- black: replaced by ruff (#1994)
- flake8: replaced by ruff (#1994)
- isort: replaced by ruff (#1994)
- pydocstyle: replaced by ruff (#1994)
- pyupgrade: replaced by ruff (#1994)
- python: 3.10+ required following SPEC 0 (#1966)
- fiona: 1.8.21+ required (#1966)
- kornia: 0.7.3+ required (#1979, #2144)
- lightly: 1.4.5+ required (#2196)
- lightning: 2.3 not supported due to bug (#2155, #2211)
- matplotlib: 3.5+ required (#1966)
- numpy: 1.21.2+ required (#1966), numpy 2 support added (#2151)
- pandas: 1.3.3+ required (#1966)
- pillow: 3.3+ required (#1966), jpeg2000 support required (#2209)
- pyproj: 3.3+ required (#1966)
- rasterio: 1.3+ required (#1966)
- shapely: 1.8+ required (#1966)
- torch: 1.13+ required (#1358)
- torchvision: 0.14+ required (#1358)
- h5py: 3.6+ required (#1966)
- opencv: 4.5.4+ required (#1966)
- pycocotools: 2.0.7+ required (#1966)
- scikit-image: 0.19+ required (#1966)
- scipy: 1.7.2+ required (#1966)
- AgriFieldNet (#1873)
- CaBuAr (#2235)
- ChaBuD (#1259)
- Digital Typhoon (#1748)
- EuroSAT Spatial (#2074)
- GeoNRW (#2209)
- I/O Bench (#1972)
- LEVIR-CD (#1770)
- LEVIR-CD+ (#1707)
- QuakeSet (#1997)
- Sentinel-2 + CDL (#1889)
- Sentinel-2 + EuroCrops (#1869)
- Sentinel-2 + NCCM (#1950)
- Sentinel-2 + South America Soybean (#1959)
- South Africa Crop Type (#1970)
- VHR-10 (#1082)
- Remove torchgeo.datamodules.utils.dataset_split (#2005)
- EuroSAT: make sure normalization is actually applied (#2176)
- Fix plotting in datamodules when dataset is a subset (#2003)
- AgriFieldNet (#1459)
- Airphen (#1803)
- CaBuAr (#2235)
- ChaBuD (#1259)
- CropHarvest (#1677)
- Digital Typhoon (#1748)
- EuroCrops (#1813)
- EuroSAT Spatial (#2074)
- GeoNRW (#2209)
- I/O Bench (#1972)
- LEVIR-CD (#1770)
- Northeast China Crop Map (#1666)
- PRISMA (#1743)
- QuakeSet (#1997)
- SkyScript (#2253)
- South Africa Crop Type (#1840)
- South America Soybean (#1668)
- SpaceNet 8 (#2203)
- Benin Cashews: migrate to Source Cooperative (#2116)
- Benin Cashews: remove
os.path.expanduser
for consistency (#1705) - BigEarthNet: fix broken download link (#2174)
- CDL: add 2023 checksum (#1844)
- Chesapeake: update to 2022 edition (#2214)
- ChesapeakeCVPR: reuse NLCD colormap (#1690)
- Cloud Cover: migrate to Source Cooperative (#2117)
- CV4A Kenya Crop Type: migrate to Source Cooperative (#2090)
- EuroSAT: rename
B08A
toB8A
to match Sentinel-2 (#1646) - FireRisk: redistribute on Hugging Face (#2000)
- GlobBiomass: add min/max timestamp (#2086)
- GlobBiomass: use float32 for pixelwise regression mask (#2086)
- GlobBiomass: fix length of dataset (#2086)
- L7 Irish: convert to IntersectionDataset (#2034)
- L8 Biome: convert to IntersectionDataset (#2058)
- LEVIR-CD+: split
image
intoimage1
andimage2
for change detection (#1696) - NASA Marine Debris: migrate to Source Cooperative (#2206)
- OSCD: support fine-grained band selection (#1684)
- OSCD: split
image
intoimage1
andimage2
for change detection (#1696) - PatternNet: redistribute on Hugging Face (#2100)
- RESISC45: redistribute on Hugging Face (#2210)
- Rwanda Field Boundary: don't plot empty masks during testing (#2254)
- Rwanda Field Boundary: migrate to Source Cooperative (#2118)
- Rwanda Field Boundary: remove
os.path.expanduser
for consistency (#1705) - SpaceNet 1–7: migrate to Source Cooperative (#2203)
- Tropical Cyclone: migrate to Source Cooperative (#2068)
- VHR-10: redistribute on Hugging Face (#2210)
- VHR-10: improved plotting (#2092)
- Wester USA Live Fuel Moisture: migrate to Source Cooperative (#2206)
- Add support for
pathlib.Path
to all datasets (#2173) - Datasets can now use command-line utilities to download (#2064)
- GeoDataset:
bbox
key was renamed tobounds
(#2199) - GeoDataset: ignore other bands for separate files (#2222)
- GeoDataset: don't warn about missing files for downloadable datasets (#2033)
- RasterDataset: allow subclasses to specify which resampling algorithm to use (#2015)
- RasterDataset: use nearest neighbors for int and bilinear for float by default (#2015)
- RasterDataset: calculate resolution after changing CRS (#2193)
- RasterDataset: support date_str containing % character (#2233)
- RasterDataset: users can now specify the min/max time of a dataset (#2086)
- VectorDataset: add
dtype
attribute to match RasterDataset (#1869) - VectorDataset: extract timestamp from filename to match RasterDataset (#1814)
- IntersectionDataset: ignore 0 area overlap (#1985)
- DatasetNotFoundError: when a dataset has not yet been downloaded (#1714, #2053)
- DependencyNotFoundError: when an optional dependency is not installed (#2054)
- RGBBandsMIssingError: when you try to plot a dataset but don't use RGB bands (#1737, #2053)
- RandomGeoSampler: fix performance regression, 60% speedup with preprocessed data (#1968)
- I/O Bench (#1972)
- Explicitly specify batch size (#1928, #1933)
- MoCo: explicitly specify memory bank size (#1931)
- Semantic Segmentation: support
ingore_index
when using Jaccard loss (#1898) - SimCLR: switch from Adam to LARS optimizer (#2196)
- SimCLR: explicitly specify memory bank size (#1931)
- Use Kornia's AugmentationSequential for all model weights (#1979)
- Update TorchGeo's AugmentationSequential to support object detection (#1082)
- Datasets: add license information about every dataset (#1732)
- Datasets: update link to cite SSL4EO-L dataset (#1942)
- Models: emphasize new multimodal foundation models (#2236)
- Trainers: update num_classes parameter description (#2101)
- Add button for the new Lightning Studios (#2146)
- Remove button for the recently defunct Planetary Computer Hub (#2107)
- Custom Raster Datasets: download the dataset before calling super (#2177)
- Custom Raster Datasets: fix typo (#1987)
- Transforms: update EuroSAT band names to match Sentinel-2 (#1646)
- README: fix CLI example (#2142)
- README: add Hugging Face badge (#1957)
- README: fix example of creating fake raster data (#2162)
- Read the Docs: use latest Ubuntu version to build (#1954)
- Allow horizontal scrolling of wide tables (#1958)
- Fix broken links and redirects (#2267)
- Ensure all functions have type hints (#2217)
- Make all class variables immutable (#2218)
- Check for unreachable code (#2241)
- Datasets: test dataset length (#2084, #2089)
- Datamodules: don't download during testing (#2215, #2231)
- download_url: add shared fixture to avoid code duplication (#2232)
- load_state_dict: add shared fixture to avoid code duplication (#1932)
- load_state_dict_from_url: add shared fixture to avoid code duplication (#2223)
- torch_hub: add fixture to avoid downloading checkpoints to home directory (#2265)
- Pytest: silence warnings (#1929, #1930, #2224)
- PyVista: headless plotting (#1667)
- Check numpy 2 compliance (#2151)
- Coverage: use newer flag to override ignores (#2260)
- Dependabot: update devcontainer (#2025)
- Dependabot: group torch and torchvision (#2025)
- Labeler: update to v5 (#1759)
- macOS: disable pip caching (#2024)
- Windows: fail fast mode (#2225)
This release is thanks to the following contributors:
@adamjstewart
@alhridoy
@ashnair1
@burakekim
@calebrob6
@cookie-kyu
@DarthReca
@Domejko
@favyen2
@GeorgeHuber
@isaaccorley
@kcrans
@nilsleh
@oddeirikigland
@pioneerHitesh
@piperwolters
@robmarkcole
@sfalkena
@ShadowXZT
@shreyakannan1205
@TropicolX
@wangyi111
@yichiac -
11:00
Mappery: Lambeth Palace
sur Planet OSGeoSimon Wrigley found this beautiful window near the entrance to Lambeth Palace.
Rounding the corner, He found it was not one window but two – one with each hemisphere of the globe. It looks like a Nicolosi Globular Projection, which is a Double hemispheric polyconic map projection
MapsintheWild Lambeth Palace
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16:44
Anime Pilgrimage Maps
sur Google Maps ManiaApparently many enthusiastic fans of anime like to go on anime pilgrimages, in order to visit the real-world locations that have featured in their favorite shows. Fans of anime, manga, or other animated media often embark on these pilgrimages to connect with the stories they love and to experience the places that inspired their favorite characters and scenes.A number of interactive mapping
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11:00
Mappery: It’s a Squishy World
sur Planet OSGeoBarry shared this pic of a globe style stress ball, I think it may originate from a proprietary software vendor
MapsintheWild It’s a Squishy World
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15:01
Let’s ask Copernicus to keep S2A operational after S2C launch
sur Séries temporelles (CESBIO)The launch of Sentinel-2C (S2C) is scheduled on the 4th of September 2024, next week ! After 3 months of commissioning phase, S2C will replace S2A, to fulfill the Sentinel-2 mission together with S2B. S2B will later be replaced by S2D. The current plans are to keep S2A as a redundant satellite, in case something happens to one of the two other satellites. It seems likely that S2A will stop acquiring images once S2C is operational.
I guess the decision not to keep S2A operational would be for cost reasons. The operation costs are high : although I have no information, I guess these costs are on the order of magnitude of one or two dozens of millions per year. My reference is the SPOT4 (Take5) experiment which cost ~1 M€ for a few months with a limited amount of data. In the case of S2, the data volumes to download, process and distribute are huge, and ESA would also need to monitor data quality, have a tighter orbit and attitude control… Anyway, the cost of operating a satellite is much lower than the cost of the satellite itself (Sentinel-2B’s price was a few hundreds of M€).
I am very proud Europe was able to build the Sentinel-2 mission with a revisit of 5 days and funding of 20 years of operations, including two replacement satellites. But we could do even better for a limited cost. I write this letter to try to convince scientific, public and private users that 5 days revisit is not enough. We should therefore try to set-up a campaign to ask ESA/UE to reconsider the decision to end S2A imaging operations when S2C is operational. Help, feedback and ideas are welcome !
A petition is available here.
Revisit needs Correlation of start of season determination as a function of the cloud free observation frequency in Germany. « 2018 was a hot and dry year with exceptionally low precipitation and cloud cover ». From Kowalski et al, 2020 : [https:]]As an example, here are the cloud free revisit needs expressed by the vegetation monitoring community.
- Land cover classification : a clear observation per month
- Biomass/Yield estimation : a clear observation per fortnight
- Phenology (start and end of season, flowering…) : a clear observation per week
Waters, especially coastal waters, tend to change even quicker, with the additional drawback to be affected by the reflection of the sun on water, on one third to one half of the acquisitions.
Very recently, several papers have studied the biases due to the insufficient and irregular observations from space optical missions. Bayle et al, 2024 show that part of the observed greening of mountains observed on the Landsat time series acquires during decades is in fact due to the increase of the revisit frequency, which is still not always sufficient to capture the short-lived peak of greenness in alpine ecosystems. Langhorst et al, 2024 show that the loss of observations due to clouds leads to miss important hydrological events that bias statistics.
5 days revisit is not enoughThe global average cloud cover is 70%, with of course large variations across seasons and location. It means that on average, for a given pixel, two observations out of three are cloudy. But if you need to observe a large area simultaneously cloud free, it is even more difficult. I don’t have statistics on that, but roughly only 10% of Sentinel-2 products on 100×100 km² are fully cloud free.
Due to the fact that the great majority of images have clouds, our users have asked for cloud free periodic syntheses. At the THEIA land data center, we produce every month surface reflectances syntheses (named « Level3A » products). Our WASP processor computes a weighted average of all the cloud free surface reflectances found during 46 days (from 23 days before to 23 days after the synthesis date). When no cloud free data is available, we raise a flag, and provide one of the cloudy reflectance values acquired during the period. These regions appear in white (but don’t confuse them with snow in mountains).
Since these syntheses use 46 days, and not 30 days, they do not meet any of the needs explained above. The 46 days duration was tuned to have less than 10% of pixels always cloudy on average per synthesis. Here are some examples.
South-Western EUOver western Europe, the top left image shows a summer drought period, with a reduced amount of always cloudy pixels. However, some are visible in the East of Belgium/Netherlands. The images in winter have large region with no cloud free data, and even in April 2023, there is a remaining cloudy region in the east of France. You might have noticed that the remaining regions often have a trapezoidal shape. It is explained by the fact that Sentinel-2 swaths overlap, and it is of course more likely to miss cloud free pixels where we have two observations every 5 daysinstead of one. More examples are available at THEIA : [maps.theia-land.fr]
: July 2022 (Drought in Europe) December 2022 January 2022 (a dry January ) April 2023 South-Western Europe is blessed by a nice weather (when it’s not too hot), but Germany has a lot of clouds. Our colleagues form DLR also process Level3A syntheses with our tools. Here are some examples. You may also see by yourselves at this address : [https:]
April 2023 November 2023 Norway cartographic agency (Kartverket) also uses our softwares MAJA and WASP to produce countrywide syntheses, but they had to change the parameters to obtain a correct result. Summer syntheses are produced each year, but they often need a manual post-processing to enhance the results where some clouds are remaining. This is despite the orbits fully overlap in Norway.
Consequences
[https:]The main consequence of persistent cloudiness on S2 images is that our observations are quite far from the expressed needs, except in the sunniest countries. As a result, studies and retrievals are not as accurate as they could be, biases and noise appear. In my sense, the main issue is the fact that persistent clouds on images introduce a random unreliability, that prevents to provide an operational service.
S2 quicklook thumbnails in June 2019 on Toulouse tile (31TCJ)One of the most acute cases in my memory happened in June 2019. The region near Toulouse suffered a long and early heat wave, but clouds were present every 5 days in the morning, when S2A or S2B were acquiring data. During a heat wave,it is very hard to explain local customers that the product didn’t work because of clouds.
As a result, insufficient revisit hampers the development of services based on optical images.
There are some ways around, using Landsat 8 and 9 (but resolution is 30m), Sentinel-1 (but SAR provides a completely different information), Planet (but only 4 bands, very expensive if you need to work at country scale, and not the same quality). Moreover, Planet uses Sentinel-2 a lot to improve its products. A better availability of S2 data would also improve the data quality of Planet data and the soon to be launched Earth Daily constellation.
Dear EU, please keep S2A operational !That’s why it would be a pity not to go on using S2A after S2C commissioning phase. With three satellites, S2A passing for instance two days after S2B, we could produce cloud free syntheses every 20 days, based on 30 days of data only. We would be closer to the needs, and would reduce a lot the unreliability of S2 services.
Of course, it means an increase of data volume and processing costs, but it is only a few % every year of the cost of one satellite. If it is really too much, let’s do it over Europe only, as S2 is funded by Europe. Maybe EU fears that if we ask for it, users of the other Sentinel missions will also ask for it. But S1 does not have clouds (and S1B has been lost) and S3 has a daily overpass already. Therefore, there are good reasons to operate a third satellite in the case of S2 only.
If you agree or disagree with me, or if you have more arguments to provide, please add a comment to this page !
PetitionI am not sure it is the best way to have influence on Copernicus, but I have set up a petition on an ethical web service provider, feel free to sign here : [https:]]
References :- Bayle, A., Gascoin, S., Berner, L.T. and Choler, P. (2024), Landsat-based greening trends in alpine ecosystems are inflated by multidecadal increases in summer observations. Ecography e07394. [https:]]
- Langhorst, T., Andreadis, K. M., & Allen, G. H. (2024). Global cloud biases in optical satellite remote sensing of rivers. Geophysical Research Letters, 51, e2024GL110085. [https:]]
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15:01
Copernicus should keep S2A operational after S2C launch
sur Séries temporelles (CESBIO)The launch of Sentinel-2C (S2C) is scheduled on the 4th of September 2024, next week ! After 3 months of commissioning phase, S2C will replace S2A, to fulfill the Sentinel-2 mission together with S2B. S2B will later be replaced by S2D. The current plans are to keep S2A as a redundant satellite, in case something […]
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12:36
Sélection 2025 du Prix du Livre de géographie des Lycéens et Etudiants
sur Les cafés géographiques– Rémi Barbier et Sara Fernandez (dir), Idées reçues sur l’eau et sa gestion, Le Cavalier bleu
– Marie Bonte, Nuits de Beyrouth, ENS éditions
– Marc Brosseau, Tableau de la géographie littéraire, Puppa
– François-Michel Le Tourneau, Chercheurs d’or, CNRS éditions
– Sylvain Genevois, Matthieu Noucher et Xemartin Laborde, Le blanc des cartes, Autrement
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12:27
Journée d’étude : La carte, «oeil de l’histoire » (XVI?-XVIII? siècle), BnF / EHESS-CAK, 8 octobre 2024
sur Cartes et figures du mondeBibliothèque nationale de France, site Richelieu, Salle des conférences, entrée par le 5 rue Vivienne 75002 ParisLa géographie comme « oeil de l’histoire » est une expression courante durant la période moderne, mais elle s’articule de manière spécifique
si l’on pose l’objet cartographique comme point d’observation. L’objectif de cette journée d’étude est de réinvestir le couple carte et histoire dans l’empan chronologique du XVI? au XVIII? siècle, en Europe et dans ses prolongements impériaux, selon plusieurs directions.La journée d’étude est organisée par Oury Goldman (Paris 1 Panthéon- Sorbonne), Lucile Haguet (Bibliothèque municipale du Havre),
PROGRAMME
Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans) et Geoffrey Phelippot (EHESS-CAK). Elle a bénéficié de la coopération du département des
Cartes et plans (BnF) et du Centre Alexandre-Koyré (CAK).
9h15 : Accueil des participants
9h30 : Mot d’accueil de la BnF par Cristina Ion (directrice adjointe du département
des Cartes et plans de la BnF)
9h45 : Introduction générale par Oury Goldman (Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Lucile
Haguet (Bibliothèque municipale du Havre) et Geoffrey Phelippot (EHESS-CAK)
Session 1 : La carte, un art de la mémoire au service de l’histoire
Session présidée par Antonella Romano (EHESS-CAK)
10h : Aurélien Ruellet (Le Mans Université)
« Comme la toile où l’on place en son lieu ce que l’on aprend », La carte et l’histoire dans
les collèges oratoriens (années 1640-années 1780)
10h30 : Louise McCarthy (Université Paris Cité)
La carte comme théâtre de la mémoire, « Ould Virginia » de John Smith et Robert
Vaughan (1624)
11h : Monika Marczuk (BnF, département des Cartes et plans)
Histoire en un coup d’oeil : Mappemonde historique de J.-L. Barbeau de La Bruyère
(1750)
11h30-11h45 : Pause-café
Session 2 : Quand l’historien se fait cartographe
Session présidée par Jean-Marc Besse (CNRS-EHESS)
11h45 : Éric Grosjean (École Pratique des Hautes Études)
Fabio Calvo ou les principes architecturaux de Vitruve appliqués à la cartographie
historique de la Rome Antique à l’aube du XVI? siècle
12h15 : Ghislain Tranié (Centre Roland Mousnier, Sorbonne Université)
L’oeil du polygraphe. Gabriel Simeoni et la fabrique des lieux de l’histoire au milieu du
XVI? siècle
12h45-14h : Repas
14h-15h : Présentation des cartes par Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans) en
Salle des vélins, sur inscription, dans la limite des places disponibles.Session 3 : Chronotopoï, deux exemples de lieux cartographiés avant tout pour leur histoire
Session présidée par Lucile Haguet (Bibliothèque municipale du Havre)
15h : Iona Zamfir (Bucharest National Museum of Maps and old Books)
Jerusalem as Chronotopos, The Tension between the Textual and Visual Mediums in
16 – Century Geographic Literature
15h30 : Pierre Salvadori (Université d’Artois)
Anatomie d’une connexion, histoires situées du pont transarctique dans la cartographie
du XVI? siècle
16h-16h15 : Pause-café
Session 4 : La carte comme outil stratégique et politique
Session présidée par Catherine Hofmann (BnF, Cartes et plans)
16h15 : Anne-Rieke Van Schaik (University of Amsterdam)
Making History, Floris Balthasar Puts Dutch Victories on the Map (c.1600-1610)
16h45 : Grégoire Binois (Institut d’histoire moderne et contemporaine)
Cartographier l’histoire militaire aux XVII? et XVIII? siècles, une activité stratégique
17h15 : Kory Olson (Stockton University)
L’oeil de la Révolution, Le Plan d’une partie de la ville de Paris de Mangin
17h45-18h00 : Conclusion générale – Oury Goldman, Lucile Haguet et Geoffrey Phelippot
-
11:00
Mappery: Collette
sur Planet OSGeoReinder shared this pic of a shop window display “Cartographically inspired shop window of the 2nd hand bookshop Colette in The Hague”
MapsintheWild Collette
-
9:54
245 Russian Military Targets at Risk
sur Google Maps ManiaThe Institute for the Study of War (ISW) and Critical Threats have identified hundreds of Russian military sites that are in range of Ukrainian ATACMS. Currently the United States will not allow Ukraine to use US supplied tactical ballistic missiles for long-range deep strikes into Russia. According to the ISW its new map shows "the extent to which US restrictions on Ukraine's use of ATACMS
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8:27
Action requise pour les organisations ArcGIS Online utilisant SAML
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Les administrateurs d'organisation ArcGIS Online qui ont activé les assertions signées et/ou chiffrées conformément aux bonnes pratiques d'ArcGIS Online pour la sécurité SAML doivent obtenir le nouveau fichier de métadonnées + certificat du fournisseur de services ArcGIS Online et l'associer à leur fournisseur d'identité SAML (par exemple, les applications d'entreprise Azure Active Directory avec chiffrement de jetons) avant le 24 septembre 2024, sinon les connexions ArcGIS Online avec les comptes Enterprise (SAML) échoueront.
Vous devez suivre les étapes suivantes :
Étape 1 - Téléchargez le fichier de métadonnées mis à jour depuis ArcGIS Online :- Connectez-vous à www.arcgis.com avec vos identifiants administratifs
- Cliquez sur "Organisation" puis "Paramètres" puis sur "Sécurité"
- Faites défiler jusqu'à "Connexions > Connexion SAML", puis cliquez sur le lien "Télécharger les métadonnées du fournisseur de services" (comme indiqué ci-dessous). Cette action téléchargera le fichier de métadonnées (qui contient le certificat mis à jour) qui sera chargé sur votre fournisseur d'identité SAML.
Étape 2 - Téléchargez le fichier de métadonnées dans votre IDP SAML :- Dans la configuration de votre application d’entreprise qui vous permet de configurer le fournisseur d’identité SAML, recherchez l’entrée correspondant à votre organisation ArcGIS Online.
- Téléchargez le fichier de métadonnées mis à jour téléchargé depuis ArcGIS Online vers votre fournisseur d'identité SAML. Consultez les instructions IDP SAML d'ArcGIS Online pour obtenir des instructions spécifiques à l'IDP sur la manière d'enregistrer le XML de métadonnées du fournisseur de services auprès de votre IDP.
Les administrateurs qui ont activé la fonctionnalité "Autoriser l'assertion de chiffrement" des bonnes pratiques pour la sécurité SAML doivent également suivre les étapes 3 à 4 ci-dessous :
Étape 3 - Extraire le certificat du fichier de métadonnées ArcGIS Online :- Extrayez et validez le certificat dans le fichier metadata.xml en copiant les caractères entre les balises <X509Certificate> et </X509Certificate>, en collant les données dans un fichier vide et en l'enregistrant avec une extension .cer.
Étape 4 - Mettre à jour le certificat de chiffrement de jeton dans le fournisseur d’identité :- Dans la configuration de votre application d’entreprise de fournisseur d’identité SAML, recherchez l’entrée correspondant à votre organisation ArcGIS Online.
- Fournissez le certificat extrait dans la fonctionnalité « Chiffrement » de l'application ArcGIS Online. Reportez-vous à la documentation de votre fournisseur d'identité SAML pour obtenir des instructions spécifiques sur ce flux de travail.
En cas de soucis :- Problème : lorsque j'essaie de me connecter à l'aide de SAML, j'obtiens le message d'erreur suivant: "Impossible de se connecter à l'aide d'IDP. Échec de la validation du déballage de l'assertion chiffrée".
Cause principale : le fournisseur d'identité chiffre l'assertion SAML à l'aide d'un certificat expiré ou d'un certificat qu'ArcGIS Online ne reconnaît pas.
Solution : effectuez les étapes 3 à 4 du blog ci-dessus. Ensuite, dans la configuration Fournisseur d'identité > SAML > Chiffrement de jeton pour l'application ArcGIS Online, désactivez (ou supprimez) les certificats précédemment configurés ou expirés. - Pout tout autre problème ou question, n'hésitez pas à contacter votre interlocuteur technique chez Esri ou le support technique.
- Connectez-vous à www.arcgis.com avec vos identifiants administratifs
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7:51
La route plus sûre
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePour renforcer la sécurité et la gestion des incidents des routes départementales de Seine-Maritime, une nouvelle fonctionnalité a été ajoutée à l’application « 76 Pocket ». Cette dernière, développée par Esri France, permet désormais de signaler les incidents survenus sur les voies par l’onglet « Ma route 76 ». Un formulaire est mis à disposition afin de recenser le type de situation, la localisation du phénomène et d’enrichir ces informations par une photo. Parmi les évènements listés : les animaux errants, les accidents, les routes impraticables à la suite d’inondations, les surfaces glissantes ou les arbres tombés. Ces données sont partagées aux agents qui peuvent intervenir rapidement sur les lieux. La prise en charge de la demande est suivie et l’utilisateur est informé de son état d’avancement par e-mail. 76 Pocket est téléchargeable sur iOS et Android et propose également de nombreuses actualités sur le département.
+ d'infos :
seinemaritime.fr
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21:14
Café géo de Paris, 24 septembre 2024 : Les territoires de l’extrême droite en France et en Europe.
sur Les cafés géographiquesAvec Béatrice Giblin, géographe, géopolitologue
Café de Flore, 24 septembre 2024, 19-21h
Béatrice Giblin, géographe et géopolitologue française, professeur émérite des universités, est l’invitée des Cafés Géographiques pour parler de l’extrême droite de France et en Europe.
En 2012, dans un numéro de la revue Hérodote, elle présentait déjà une analyse géopolitique de l’extrême droite en Europe. En 2022, toujours dans la revue Hérodote, elle posait la question d’une nouvelle géopolitique électorale en France. Aujourd’hui, en 2024, à l’heure où l’extrême droite accroît son audience dans de nombreux pays européens, la lecture géopolitique et l’analyse spatiale s’avèrent des clés de lecture indispensables de ce phénomène.
Ainsi en France, les dernières élections ont montré un net renforcement du processus de diffusion géographique du vote de l’extrême droite. Si le cœur des métropoles et leurs banlieues restent des pôles de résistance à ce vote, l’espace périurbain a constitué le principal espace de progression du vote RN. A l’échelle européenne, Béatrice Giblin a publié dans le journal Le Monde en juin 2024 une série de cartes qui traduit les ressorts communs affectant les territoires les plus affectés par le vote croissant en faveur de l’extrême droite en Europe. Il y a là matière à mieux comprendre ce phénomène et à participer à la discussion collective pendant ce café géo.
Béatrice Giblin (géographe), Sylvie Gittus et Francesca Fattori (Cartographes) : Cartographie des territoires de l’extrême droite en Europe, Le Monde, 7 juin 2024 (édition abonnés)
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20:15
Free and Open Source GIS Ramblings: Building spatial analysis assistants using OpenAI’s Assistant API
sur Planet OSGeoEarlier this year, I shared my experience using ChatGPT’s Data Analyst web interface for analyzing spatiotemporal data in the post “ChatGPT Data Analyst vs. Movement Data”. The Data Analyst web interface, while user-friendly, is not equipped to handle all types of spatial data tasks, particularly those involving more complex or large-scale datasets. Additionally, because the code is executed on a remote server, we’re limited to the libraries and tools available in that environment. I’ve often encountered situations where the Data Analyst simply doesn’t have access to the necessary libraries in its Python environment, which can be frustrating if you need specific GIS functionality.
Today, we’ll therefore start to explore alternatives to ChatGPT’s Data Analyst Web Interface, specifically, the OpenAI Assistant API. Later, I plan to dive deeper into even more flexible approaches, like Langchain’s Pandas DataFrame Agents. We’ll explore these options using spatial analysis workflow, such as:
- Loading a zipped shapefile and investigate its content
- Finding the three largest cities in the dataset
- Selecting all cities in a region, e.g. in Scandinavia from the dataset
- Creating static and interactive maps
To try the code below, you’ll need an OpenAI account with a few dollars on it. While gpt-3.5-turbo is quite cheap, using gpt-4o with the Assistant API can get costly fast.
OpenAI Assistant APIThe OpenAI Assistant API allows us to create a custom data analysis environment where we can interact with our spatial datasets programmatically. To write the following code, I used the assistant quickstart and related docs (yes, shockingly, ChatGPT wasn’t very helpful for writing this code).
Like with Data Analyst, we need to upload the zipped shapefile to the server to make it available to the assistant. Then we can proceed to ask it questions and task it to perform analytics and create maps.
from openai import OpenAI client = OpenAI() file = client.files.create( file=open("H:/ne_110m_populated_places_simple.zip", "rb"), purpose='assistants' )
Then we can hand the file over to the assistant:
assistant = client.beta.assistants.create( name="GIS Analyst", instructions="You are a personal GIS data analyst. Write and rund code to answer geospatial analysis questions", tools=[{"type": "code_interpreter"}], model="gpt-3.5-turbo", # or "gpt-4o" tool_resources={ "code_interpreter": { "file_ids": [file.id] } } )
Then we can start asking questions and giving our assistant tasks:
thread = client.beta.threads.create() message = client.beta.threads.messages.create( thread_id=thread.id, role="user", content="Please load the zipped shapefile and describe the content" )
assistant > The shapefile has been successfully loaded as a GeoDataFrame with the following details: - The GeoDataFrame has 243 entries. - It contains a total of 38 columns with various data types including integer, float, and object types. - One of the columns is a geometry column representing the spatial information. If you have any specific analysis or visualizations you would like to perform on this data, feel free to let me know!
The docs have a nice example for how to stream the answers back, e.g. into a Jupyter notebook. I’ve used it to create a small convenience function:
def ask_another_question(question): message = client.beta.threads.messages.create( thread_id=thread.id, role="user", content=question ) with client.beta.threads.runs.stream( thread_id=thread.id, assistant_id=assistant.id, event_handler=EventHandler(), ) as stream: stream.until_done() ask_another_question("Please list the three largest cities")
assistant > code_interpreter # Sort the GeoDataFrame by the population in descending order largest_cities = gdf.sort_values(by='pop_max', ascending=False).head(3)[['name', 'pop_max']] largest_cities assistant > The three largest cities in the dataset, along with their maximum population numbers, are as follows: 1. Tokyo: 35,676,000 2. New York: 19,040,000 3. Mexico City: 19,028,000 These cities have the highest recorded maximum population numbers in the dataset. Let me know if you need any further information or analysis!
ask_another_question("extract all scandinavian cities ")
assistant > To extract all the Scandinavian cities from the dataset, we can filter the GeoDataFrame based on the countries typically considered part of Scandinavia. These countries include Norway, Sweden, Denmark, Finland, and sometimes Iceland. Let's filter the GeoDataFrame to extract the Scandinavian cities. assistant > code_interpreter # List of countries typically considered part of Scandinavia scandinavian_countries = ['Norway', 'Sweden', 'Denmark', 'Finland', 'Iceland'] # Filter the GeoDataFrame for Scandinavian cities scandinavian_cities = gdf[gdf['adm0name'].isin(scandinavian_countries)][['name', 'adm0name']] scandinavian_cities.head() # Displaying the first few Scandinavian cities assistant > Here are some of the Scandinavian cities extracted from the dataset: 1. Reykjavík, Iceland 2. Oslo, Norway 3. Helsinki, Finland 4. København (Copenhagen), Denmark 5. Stockholm, Sweden These are just a few examples of Scandinavian cities present in the dataset. If you would like the complete list or perform any specific analysis on these cities, feel free to let me know!
ask_another_question( "please create a world map with all cities (use gray circles) " "with scandinavian cities highlighted as red circles. " )
assistant > To create a world map with all cities represented as gray circles and Scandinavian cities highlighted as red circles, we will use the GeoPandas library for mapping. Let's go ahead and create the map. assistant > code_interpreter import matplotlib.pyplot as plt # Plot all cities with gray circles and Scandinavian cities with red circles fig, ax = plt.subplots(figsize=(12, 8)) # Plot all cities in gray circles gdf.plot(ax=ax, color='lightgrey', markersize=5) # Plot Scandinavian cities in red circles scandinavian_cities.plot(ax=ax, color='red', markersize=50, edgecolor='black', label='Scandinavian Cities') # Set the title ax.set_title('World Map with Scandinavian Cities Highlighted', fontsize=16) # Add legend ax.legend() # Display the map plt.show() assistant > It seems that there was an error while plotting the map because the GeoDataFrame `scandinavian_cities` does not have the necessary numeric data to plot the map directly. ... plt.show() output > assistant > Here is the world map with all cities represented as gray circles and Scandinavian cities highlighted as red circles. The map provides a visual representation of the locations of the Scandinavian cities in relation to the rest of the cities around the world. If you need any further assistance or modifications, feel free to let me know!
To load and show the image, we can use:
import matplotlib.pyplot as plt import matplotlib.image as mpimg def show_image(): messages = client.beta.threads.messages.list(thread_id=thread.id) for m in messages.data: if m.role == "user": continue if m.content[0].type == 'image_file': m.content[0].image_file.file_id image_data = client.files.content(messages.data[0].content[0].image_file.file_id) image_data_bytes = image_data.read() with open("./out/my-image.png", "wb") as file: file.write(image_data_bytes) image = mpimg.imread("./out/my-image.png") plt.imshow(image) plt.box(False) plt.xticks([]) plt.yticks([]) plt.show() break
Asking for an interactive map in an html file works in a similar fashion.
You can see the whole analysis workflow it in action here:
This way, we can use ChatGPT to perform data analysis from the comfort of our Jupyter notebooks. However, it’s important to note that, like the Data Analyst, the code we execute with the Assistant API runs on a remote server. So, again, we are restricted to the libraries available in that server environment. This is an issue we will address next time, when we look into Langchain.
ConclusionChatGPT’s Data Analyst Web Interface and the OpenAI Assistant API both come with their own advantages and disadvantages.
The results can be quite random. In the Scandinavia example, every run can produce slightly different results. Sometimes the results just use different assumptions such as, e.g. Finland and Iceland being part of Scandinavia or not, other times, they can be outright wrong.
As always, I’m interested to hear your experiences and thoughts. Have you been testing the LLM plugins for QGIS when they originally came out?
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19:25
Mardi 24 septembre 2024, au Café de Flore, c’est la rentrée des Cafés Géo !
sur Les cafés géographiquesCela fait 26 ans que l’aventure des Cafés Géographiques se poursuit et une quinzaine d’années qu’elle emprunte l’adresse parisienne du Café de Flore. Cette année encore, le mardi de 19h à 21h, la salle du premier étage du Flore permettra au public curieux et intéressé d’apprendre et/ou d’échanger à l’occasion de sujets variés grâce aux intervenants invités : géographes, historiens, diplomates, économistes, géopolitologues, journalistes… Cette saison 2024-2025 proposera des sujets d’actualité mais aussi d’autres sujets moins connus pour lesquels l’analyse spatiale et les outils de la géographie proposent des lectures pertinentes et … souvent stimulantes !
Programme des Cafés géographiques de Paris
Saison 2024-2025Mardi 24 septembre 2024 : Les territoires de l’extrême droite en France et en Europe (avec Béatrice Giblin, géographe)
Mardi 15 octobre 2024 : Les Etats-Unis et le Monde (avec Philippe Etienne, diplomate)
Mardi 19 novembre 2024 : Qu’est devenue la Yougoslavie (avec Jean-Arnault Dérens et Laurent Geslin, journalistes)
Mardi 17 décembre 2024 : Géohistoire de l’humanité (avec Christian Grataloup, géohistorien)
Mardi 28 janvier 2025 : Vivre au bord de la mer (avec Annaig Oiry, géographe)
Mardi 11 février 2025 : Géographie des pandémies contemporaines (avec Guillaume Lachenal, historien)
Mardi 25 mars 2025 : Nous aurons toujours besoin des forêts (avec Laurent Testot, journaliste)
Mardi 29 avril 2025 : Littérature et géographie (avec Emmanuelle Loyer, historienne, et Jean-Louis Tissier, géographe)
Le Café géo du mardi 24 septembre 2024, 19h à 21h
Les territoires de l’extrême droite en France et en Europe
(Avec Béatrice Giblin, géographe, géopolitologue)Béatrice Giblin, géographe et géopolitologue française, professeur émérite des universités, est l’invitée des Cafés Géographiques pour parler de l’extrême droite de France et en Europe.
En 2012, dans un numéro de la revue Hérodote, elle présentait déjà une analyse géopolitique de l’extrême droite en Europe. En 2022, toujours dans la revue Hérodote, elle posait la question d’une nouvelle géopolitique électorale en France. Aujourd’hui, en 2024, à l’heure où l’extrême droite accroît son audience dans de nombreux pays européens, la lecture géopolitique et l’analyse spatiale s’avèrent des clés de lecture indispensables de ce phénomène.
Ainsi en France, les dernières élections ont montré un net renforcement du processus de diffusion géographique du vote de l’extrême droite. Si le cœur des métropoles et leurs banlieues restent des pôles de résistance à ce vote, l’espace périurbain a constitué le principal espace de progression du vote RN. A l’échelle européenne, Béatrice Giblin a publié dans le journal Le Monde en juin 2024 une série de cartes qui traduit les ressorts communs affectant les territoires les plus affectés par le vote croissant en faveur de l’extrême droite en Europe. Il y a là matière à mieux comprendre ce phénomène et à participer à la discussion collective pendant ce café géo.
Daniel Oster, Paris, le 29 août 2024
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14:00
ESRI et FME
sur GeotribuSeptième et avant-dernière partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : un petit tour chez ESRI et FME.
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11:00
Mappery: Topo Map Chocolate
sur Planet OSGeoBen shared this delicious looking topo chocolate
MapsintheWild Topo Map Chocolate
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7:52
The Money Mountains of Los Angeles
sur Google Maps ManiaNick Underwood has visualized the average median household income in each Los Angeles neighborhood using the analogy of elevation. On his The Topography of Wealth in L.A. map city each neighborhood is displaced 'vertically based on median annual household income'. The map uses census data to show the average household income in each Los Angeles neighborhood as a 3D tower. Sea level on
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2:00
EOX' blog: Sentinel-2 Cloudless 2023
sur Planet OSGeoWe are thrilled to announce the latest release of EOxCloudless 2023 imagery. Whether you are an existing customer or new to EOxCloudless, this latest update offers clarity with beautiful sceneries and is designed to meet the needs of our users in a convenient way. With the everchanging and more cha ...
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20:12
La moitié des pays du monde ont des systèmes d'eau douce dégradés (ONU-PNUE)
sur Cartographies numériquesL’eau est essentielle à la santé humaine et planétaire, ainsi que les objectifs internationaux qui la sous-tendent, notamment le Programme de développement durable à l’horizon 2030, le Cadre mondial de Kunming-Montréal pour la biodiversité, le Cadre de Sendai pour la réduction des risques et l’Accord de Paris sur l'atténuation et l'adaptation au changement climatique. Pourtant, la triple crise planétaire – celle du changement climatique, de la perte de nature et de biodiversité, de la pollution et des déchets – affecte l'eau du point de vue de sa disponibilité, sa quantité, sa qualité et sa distribution.
Dans la moitié des pays du monde, un ou plusieurs types d’écosystèmes d’eau douce sont dégradés, notamment les rivières, les lacs et les aquifères. Le débit des rivières a considérablement diminué, les masses d’eau de surface se réduisent ou disparaissent, l’eau ambiante est de plus en plus polluée et la gestion de l’eau est en retard. Telles sont quelques-unes des conclusions de trois rapports de suivi des progrès en matière d’eau douce, publiés par ONU-Eau et le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
Ces trois rapports d’étape à mi-parcours pour les indicateurs de l’ODD 6 sur l'eau font état d'un retard alarmant et montrent qu’il faut accélérer les actions. Pour la plupart des indicateurs de l’ODD 6, le rythme actuel des progrès n’est pas assez rapide pour combler l’écart d'ici 2030. Ces priorités peuvent être respectées à consition de réaliser des investissements adéquats dans les institutions, les infrastructures, l’information et l’innovation, où une action concertée et une cohérence institutionnelle sont nécessaires, et si de nouvelles idées, de nouveaux outils et de nouvelles solutions sont développés en s’appuyant sur les connaissances existantes et les pratiques autochtones.
Initiatives conduites par l'ONU dans le cadre de l'ODD 6 sur l'eau (source : Agenda 2030)
En collaboration avec des partenaires dans le cadre de l’Initiative de surveillance intégrée de l’ODD 6 menée par l’ONU-Eau, le PNUE a officiellement publié, en août 2024, des rapports sur les trois indicateurs de l’ODD 6 dont il est le garant. Ces rapports sur les indicateurs sont les suivants :
- ODD 6.3.2 – Progrès en matière de qualité de l’eau ambiante, en mettant l’accent sur la santé avec les données par pays, région et pour le monde entier.
La cible 6.3 des ODD est la suivante : « D'ici à 2030, améliorer la qualité de l'eau en réduisant la pollution, en éliminant les déversements et en minimisant les rejets de produits chimiques et de matières dangereux, en réduisant de moitié la proportion d'eaux usées non traitées et en augmentant considérablement le recyclage et la réutilisation en toute sécurité à l'échelle mondiale ». Pour suivre les progrès vers la cible, l’indicateur ODD 6.3.2 surveille la proportion de masses d’eau dont la qualité de l’eau ambiante est bonne, conformément aux normes nationales et/ou infranationales de qualité de l’eau et sur la base de mesures de cinq paramètres de qualité de l’eau qui renseignent sur les pressions les plus courantes sur la qualité de l’eau au niveau mondial. - ODD 6.5.1 – Progrès dans la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau, en mettant l’accent sur le changement climatique avec les données par pays, région et pour le monde entier.
La cible 6.5 des ODD est la suivante : « D’ici à 2030, mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les niveaux, y compris par la coopération transfrontière, le cas échéant. ». Pour suivre les progrès vers la cible, l’indicateur 6.5.1 surveille le degré de mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), en évaluant les quatre dimensions clés de la GIRE : environnement propice, institutions et participation, instruments de gestion et financement. - ODD 6.6.1 – Progrès relatifs aux écosystèmes liés à l’eau, en mettant l’accent sur la biodiversité avec les données par pays, région et pour le monde entier.
La cible 6.6 des ODD est la suivante : « D’ici à 2020, protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, notamment les montagnes, les forêts, les zones humides, les rivières, les aquifères et les lacs ». Pour suivre les progrès vers la cible, l’indicateur 6.6.1 suit les changements au fil du temps dans les écosystèmes liés à l’eau tels que les lacs, les rivières, les zones humides et les mangroves, à l’aide d’observations de la Terre.
Chaque rapport est accompagné de tableaux de données et de visuels (cartes + graphiques) utilisables pour traiter des questions relatives à la gestion de l'eau, à l'environnement, à la santé.
Il est possible de consulter l'ensemble des rapports d'avancement de l'ODD 6 sur le site ONU-Eau (UN Water).
Peu de pays disposent d'instruments pour contôler la pollution de l'eau, mais leur niveau de mise en oeuvre progresse
(source : rapport sur l'ODD 6.5.1)Pour aller plus loin
- ONU-Eau
- Eau, assainissement et hygiène (OMS)
- Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2022 : eaux souterraines : rendre visible l’invisible
- Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau 2021 : la valeur de l'eau (UNESCO)
- Le droit à l'eau et à l'assainissement (UNESCO)
- Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme et les droits à l’eau et à l’assainissement
- Rapporteur spécial sur les droits à l’eau et à l’assainissement
- Journée mondiale de l'eau (22 mars)
- Journée mondiale des toilettes (19 novembre)
Articles connexes
Progrès en matière d'eau potable, d'assainissement et d'hygiène dans les écoles (2015-2023)
Rapport mondial des Nations Unies 2019 sur la mise en valeur des ressources en eau
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
Conflits liés à l'eau : les prévisions du site Water, Peace and Security
Cartes et données SIG sur les petits et moyens réservoirs d'eau artificiels dans le monde
L'évaporation des lacs dans le monde : une tendance à la hausse
Les barrages vieillissants constituent une menace croissante dans le monde (rapport de l'ONU)
Impact du changement climatique sur le niveau des nappes d'eau souterraines en 2100
Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Connaître l'état des eaux souterraines de l'Union européenne (projet Under the Surface)
Nappes d'eau souterraine : bilan de l’évolution des niveaux en 2022-2023 (BRGM)
- ODD 6.3.2 – Progrès en matière de qualité de l’eau ambiante, en mettant l’accent sur la santé avec les données par pays, région et pour le monde entier.
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19:41
Jeu de données SEDAC sur l'évolution des villes dans le monde entre 1975 et 2030
sur Cartographies numériques
Un nouvel ensemble de données sur les polygones et points urbains mondiaux est disponible sur le site SEDAC de la NASA. Le jeu de données (GUPPD, 1975-2030, v1) comprend 123 034 agglomérations avec noms de lieux et chiffres de population urbaine pour les années 1975-2030.
Le jeu de données s'appuie sur la base de données 2015 des établissements humains mondiaux (Global Human Settlement, GHS) et les centres urbains (UCDB) du Centre commun de recherche (JRC). L'ensemble de données du modèle d'établissement du JRC (GHS-SMOD) comprend une hiérarchie d'établissements urbains, du centre urbain (niveau 30) au groupe urbain dense (niveau 23) et au groupe urbain semi-dense (niveau 22). L'UCDB ne comprend que le niveau 30, tandis que le GUPPDv1 ajoute les niveaux 22 et 23, et utilise des sources de données ouvertes pour vérifier et valider les noms attribués par le JRC à ses polygones UCDB et pour étiqueter les établissements nouvellement ajoutés. La méthodologie décrite dans la documentation a permis d'étiqueter systématiquement un pourcentage plus élevé de polygones UCDB que ceux précédemment étiquetés par le JRC.
Les données sont disponibles aux formats Geodatabase (.gdb) et GeoPackage (.gpkg) sous forme de polygones et de points (2,9 Gigaoctets). Il faut au préalable s'inscrire sur le site pour pouvoir les télécharger.
Un affichage rapide du fichier Geodatabase dans le logiciel QGIS permet de voir qu'il est possible de faire des comparaisons entre villes et par tranches de 5 ans de 1975 à 2030.
En plus de ces données chiffrées, on dispose également de l'emprise spatiale des aires urbaines.
Le site femaFHZ.com a mis à disposition une interface interactive pour visualiser les données sans avoir à les télécharger. Les points sont affichés si la population est supérieure à 200 000 entre les niveaux de zoom 1 et 6. Au-delà du niveau de zoom 6, tous les polygones sont affichés. En cliquant sur un point ou un polygone, on obtient le graphique de la population de 1975 à 2030 de la ville que l'on souhaite.
Pour rappel, les données SEDAC ne reposent pas sur des recensements de population, mais sur des estimations à partir de la densité du bâti. La méthode GHSL (Global Human Settlement Layer) repose sur un continum urbain-rural visant à dégager des degrés d'urbanisation. Seuls l'urbain dense et semi-dense sont pris en compte ici.
La grille d'urbanisation qui a servi de référence pour l'élaboration de ce jeu de donnée est celle de 2019 (Urban Centre Database UCDB R2019). L'extension spatiale des aires urbaines est donc référée à cette année et ne reflète pas les évolutions entre 1975 et 2030. Voir la documentation détaillée.
Articles connexesCartographier l'empreinte humaine à la surface du globe
Utiliser la plateforme Urban TEP pour étudier les régions urbaines dans le monde
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde
Data visualisations pour étudier l'expansion urbaine
Pollution de l'air et zones urbaines dans le monde
Urbanisation horizontale ou verticale : un enjeu majeur notamment pour les métropoles du Sud
Africapolis, un projet pour cartographier au plus près l'Afrique urbaine
Jeu de données SIG sur le classement des métropoles mondiales
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16:51
Oslandia: (Fr) [Story] Oslandia x QWC : épisode 1 / 8
sur Planet OSGeoSorry, this entry is only available in French.
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14:57
Air quality stripes, un site pour comparer la pollution de l'air en ville depuis 1850
sur Cartographies numériquesLe site AirQualityStripes.info s'est inspiré des bandes climatiques (climate stripes) du professeur Ed Hawkins de l'Université de Reading. Créé par des scientifiques, ce site permet de comparer la qualité de l'air de 1850 à 2021 dans des villes du monde entier.
Les données PM2,5 proviennent du modèle climatique UKESM combiné à des observations par satellite. L'échelle de couleurs a été élaborée par un artiste qui a analysé des images Google de la pollution de l'air. Les couleurs bleu clair représentent le ciel bleu pur, tandis que les rouges et les bruns plus foncés indiquent des quantités croissantes de pollution atmosphérique.
« Les images montrent qu’il est possible de réduire la pollution de l’air. L’air de nombreuses villes européennes est beaucoup plus propre aujourd’hui qu’il y a 100 ans, ce qui améliore notre santé. Nous espérons vraiment que des améliorations similaires pourront être obtenues dans le monde entier. »
« En fin de compte, la pollution de l'air est l'un des principaux facteurs de risque de décès dans le monde. On estime qu'elle est responsable d'un décès sur dix dans le monde. Les bandes de qualité de l'air montrent la diversité des tendances et des concentrations à travers le monde. Nos bandes démontrent qu'il reste encore beaucoup à faire pour réduire l'exposition des personnes à une mauvaise qualité de l'air, et dans certains endroits, beaucoup plus ! »
Air Quality Stripes contribue à faire prendre conscience du problème et à sensibiliser la population ainsi que les décideurs afin de réduire la pollution de l'air en milieu urbain. Ces schémas peuvent être aussi utilisées pour comparer les effets de la mise en place de mesures de limitation de la pollution (très variables selon les villes). De manière indirecte, ils reflètent les vagues d'industrialisation et de désindustrialisation à travers le monde.
Mais il convient de prendre ces graphiques et ces données avec précaution, car tout ce qui s'est passé avant 1998 a été modélisé et non observé. Pour les années les plus récentes (2000-2021), le site utilise un ensemble de données qui combine des observations au niveau du sol et par satellite des concentrations de particules PM2,5 de Van Donkelaar et al. (2021, résolution V5 0,1 degré), cet ensemble de données peut être trouvé ici . Les observations par satellite de particules PM2,5 ne sont en revanche pas disponibles pour les années antérieures à 1998. Les auteurs ont donc utilisé des modèles informatiques pour dégager les tendances historiques concernant la pollution atmosphérique (Turnock 2020). Les données de modèles accessibles au public ont été tirées du Coupled Model Intercomparison Project (CMIP6) mis à disposition gratuitement via la Earth System Grid Federation (ESGF). Ce sont les modèles climatiques qui ont été utilisés pour le rapport d'évaluation du GIEC. La modélisation des concentrations mondiales de polluants est très difficile, et les modèles sont continuellement réévalués par rapport aux observations afin d'améliorer leur représentation des processus physiques et chimiques. Il s'agit des premières versions des bandes de qualité de l'air. Elles seront mises à jour au fur et à mesure que des simulations et des observations améliorées seront disponibles.
Les données qui ont servi à faire ces graphiques sont disponibles sur Zenodo.
Pour compléter
Les bandes climatiques peuvent-elles changer notre façon de penser la pollution de l’air ? (The Guardian)
Articles connexes
La pollution de l'air est la première menace mondiale pour la santé humaine (rapport de l'EPIC, août 2023)
L'empreinte carbone des villes dans le monde selon le modèle GGMCF
Pollution de l'air et zones urbaines dans le monde
Les plus gros émetteurs directs de CO2 en FranceUtiliser la plateforme Urban TEP pour étudier les régions urbaines dans le monde
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde
Data visualisations pour étudier l'expansion urbaine
Urbanisation horizontale ou verticale : un enjeu majeur notamment pour les métropoles du Sud
Africapolis, un projet pour cartographier au plus près l'Afrique urbaine
Jeu de données SIG sur le classement des métropoles mondiales
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11:00
Mappery: Deventer
sur Planet OSGeoReinder sent these pics from the second hand book market in Deventer “… at the largest 2nd hand book market of Europe (August 4, 2024) of course there was also some cartographical material for sale.”
MapsintheWild Deventer
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10:29
Text Search for Street View
sur Google Maps Maniaall text for nyc (brooklyn) is a very impressive search engine which allows you to search Google Maps Street View imagery for any word. In the words of its developer it is "a unique digital archive of Brooklyn's typography. Users can search and visualize every sign, notice, and street art captured in street images".Enter any word (or combination of words) into 'all text for nyc' and it will
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21:59
Michel Bruneau, un « géographe de transitions »
sur Les cafés géographiquesMichel BRUNEAU, Parcours d’un géographe de transitions. L’Harmattan, 2023
Ce « parcours » est le parcours d’une vie, d’une vie professionnelle de géographe bien sûr, mais aussi d’une vie personnelle où amitiés et rencontres intellectuelles jouent un grand rôle, dans le milieu universitaire français comme sur ses terrains d’études en Thaïlande ou en Asie Mineure. En utilisant le terme « transitions » pour qualifier une carrière de plus de 60 ans, Michel Bruneau se réfère à l’espace -passage de l’Asie du Sud-Est au terrain pontique de la Grèce au Caucase -, mais aussi à son évolution personnelle sur les plans méthodologique et épistémologique.
Le géographe est avant tout un homme de « terrain », terme qui définit à la fois un espace, des méthodes et le discours produit sur cet espace. Pour ce faire il collecte des données selon des moyens traditionnels (enquêtes, questionnaires…) mais aussi des techniques novatrices dans les années 1960/1970 (images de télédétection…) et utilise les travaux des autres sciences humaines (anthropologie, histoire…). Le choix des deux grands terrains d’études de Michel Bruneau, l’Asie du Sud-Est et le monde grec pontique, est en grande partie lié à son histoire familiale : un grand-père fonctionnaire en Indochine et un père élève de Pierre Gourou à Hanoï dans le premier cas, des vacances et l’étude du grec ancien au lycée dans le second cas. C’est ainsi que le jeune géographe a commencé sa carrière à l’université de Chiang Mai, dans le nord de la Thaïlande dans le cadre du service civil de coopération afin d’y étudier « Les populations de riziculteurs des bassins et vallées ».
A travers les longues années passées en Thaïlande, nous pouvons suivre l’évolution intellectuelle de l’auteur mais aussi celle de la pensée géographique de l’époque.
Les premiers travaux de M. Bruneau se font dans le cadre de la géographie tropicale telle qu’elle a été définie par P. Gourou, une géographie classique post-vidalienne. Il recueille de nombreuses données qualitatives et quantitatives auprès des paysans dont il partage la vie, avec l’aide des étudiants locaux, notamment chez les Karen de la montagne et dans les villages du bassin de Chiang Mai. Ces travaux qui intègrent déjà les images de télédétection Landsat pour la cartographie et le traitement informatique des données chiffrées, sont la base de sa thèse préparée au Centre d’Etudes de Géographie tropicale (CEGET) de Bordeaux.
Au cours des années1970, un clivage divise les géographes selon des facteurs intellectuels et politiques. La géographie post-vidalienne de P. Gourou est vivement contestée par les tenants de la « géographie critique » qui utilise les concepts marxistes de mode de production. Ces derniers expliquent la différenciation des espaces ruraux thaïlandais par la pénétration du mode de production capitaliste sous la pression des impérialismes anglais et français. M. Bruneau, ancien soixante-huitard, sensible aux thèses marxistes d’analyse des sociétés et converti au catholicisme de Témoignage Chrétien, adopte l’approche de la géographie critique dans sa thèse, dirigée par Jean Delvert. La soutenance de celle-ci, en 1977, suscite de vives controverses. D’un côté, les géographes conservateurs – dont le directeur de thèse –, tenants de la géographie tropicale, s’étonnent de l’utilisation de concepts marxistes et refusent l’utilisation de l’histoire et des méthodes nouvelles. De l’autre côté, les « nouveaux » géographes, de gauche, tiers-mondistes, valorisent la problématique marxiste et dénoncent la filiation entre géographie coloniale et géographie tropicale. Sous la pression de J. Delvert, il n’y eut pas de compte rendu de la thèse de M. Bruneau dans les Annales de géographie.
Troisième étape dans son itinéraire intellectuel : l’abandon du schéma marxiste d’explication. La poursuite de ses recherches en Thaïlande l’amène à formuler des limites à la géographie critique. La lutte des classes des années 70 n’a pas débouché sur une réforme agraire. La forte croissance économique et industrielle capitaliste du pays a amené la création d’une nouvelle paysannerie aisée, intégrée dans une force de travail mondialisée. On peut parler de villageois urbanisés dont la cohésion est assurée par une forte identité culturelle.
Les derniers travaux de M. Bruneau sur son terrain asiatique sont marqués par la prédominance de la dimension géohistorique dont les maîtres sont F. Braudel puis C. Grataloup. Il a ainsi montré qu’en Asie de l’Est, deux modèles spatiaux ont été élaborés sur la longue durée, l’un polycentrique et hétérarchique (1), sur le modèle indien, qu’il appelle Etat-mandala, l’autre, de type hiérarchique autour d’une autorité centrale forte, sur le modèle chinois.
Le second grand terrain du géographe concerne les Grecs pontiques et l’amène à se déplacer de la Grèce à la Turquie et au Caucase russe et géorgien, mais aussi dans d’autres parties du monde (France, Amérique du Nord, Australie). Ces recherches ont été faites dans le cadre d’une nouvelle unité de recherche, « Territorialité et Identité dans le domaine européen » (TIDE). Le travail porte sur les diasporas et les communautés transnationales. En effet, le traité de Lausanne (1923) a contraint les Grecs d’Asie Mineure, du Pont et de Thrace orientale à quitter la nouvelle République turque pour l’Etat grec puis le reste du monde.
Bruneau s’engage dans ces recherches avec une nouvelle approche scientifique, celle de la géographie culturelle, telle qu’elle a été définie par Paul Claval. Les descendants des migrants pontiques ont gardé une forte mémoire du territoire d’origine de leurs ancêtres. La transmission de la mémoire des lieux d’origine, assurée par des associations culturelles, utilise une iconographie très riche et des voyages-pèlerinages. Monuments commémoratifs, images murales, toponymes évoquent aussi bien les mythes antiques que les violences turques plus récentes. On part à la découverte du village où vivaient les ancêtres ; même s’il est difficile de retrouver leurs maisons et si l’église a été transformée en mosquée, on reçoit un bon accueil des habitants actuels. La mémoire est aussi entretenue par les œuvres littéraires, comme les romans historiques de Christos Samouelidis ou les articles de Photis Kontoglou.
Le travail sur les migrations des Grecs pontiques a amené M. Bruneau à élaborer un nouveau concept, celui de « peuple-monde de la longue durée » (2). Un peuple-monde est une entité socio-politique et culturelle dont la dimension excède celle d’un seul Etat. Les enquêtes de terrain sont fondamentales dans ce nouveau champ de recherche, mais l’utilisation de données statistiques et la cartographie des paysages n’y ont pas leur place. De nombreuses références scientifiques ont guidé notre géographe, celles de F. Braudel et de de C. Grataloup déjà cités, mais aussi celles de P. Nora, de J. Gottman, d’A. Smith (l’approche mytho-symbolique de « peuple ») ou de J. Lacarrière (continuité de l’hellénisme de l’Antiquité à nos jours). Un peuple-monde a un Etat territorial et une diaspora mondiale.
Chez les Grecs, la continuité historique a été assurée par la langue, porteuse d’une culture, l’hellénisme. Une même langue parlée depuis l’Antiquité et une même spiritualité chrétienne depuis Byzance, l’orthodoxie. Un modèle spatial en cinq auréoles concentriques permet de comprendre la dimension spatiale de l’hellénisme, depuis l’espace égéen central jusqu’aux auréoles externes de la diaspora dans le Nouveau Monde et en Afrique.
A partir de ses analyses sur l’hellénisme, M. Bruneau a pu distinguer cinq autres peuples-monde de la longue durée : Indiens, Chinois, Juifs, Arméniens et Iraniens. La longévité de leur culture est exceptionnelle (même s’ils ont assimilé d’autres éléments culturels).
En conclusion, M. Bruneau reconnait qu’au cours de sa vie de chercheur-géographe, il a suivi deux approches différentes, celle d’une étude spatiale à différentes échelles (village, Etat, ensemble d’Etats) en Asie du Sud-est et celle des réseaux et des lieux à l’échelle mondiale pour la diaspora grecque. Mais au-delà de leurs différences, ces approches ont des caractères communs : immersion dans les cultures étudiées sur une longue période, approche interdisciplinaire, modélisation graphique, importance des relations amicales pour la compréhension du milieu…). Les inflexions de son itinéraire scientifique reflètent l’évolution des courants de la pensée géographique en un demi-siècle.
Notes :
(1) hétérarchique : relatif à un système d’organisation non hiérarchique qui est caractérisé par l’interrelation et la coopération entre les entités qui la composent.
(2) peuple-monde de la longue durée : concept élaboré par le géographe Michel Bruneau. Voir la synthèse : Michel Bruneau, Peuples-monde de la longue durée. Chinois, Indiens, Iraniens, Grecs, Juifs, Arméniens, CNRS Editions, 2022.
Michèle Vignaux, juillet 2024
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11:03
WorldGuessr on Street View
sur Google Maps ManiaMy seemingly endless quest to find an alternative to GeoGuessr may be finally over. GeoGuessr is (rightly) by far the most popular Google Maps game on the internet. Unfortunately GeoGuessr's subscription charges mean I can't afford to play it very often. Which means I'm always on the look-out for free alternatives.GeoGuessr is an online geography game that challenges players to identify
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11:00
Mappery: Keighley & Worth Valley Railway
sur Planet OSGeoDoug shared this old railway map, you might think this an old relic that he spotted but – no! This 150 year old railway line closed in 1962 and was reopened a few years later, you can read more here and you can still travel on the line.
MapsintheWild Keighley & Worth Valley Railway
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11:23
GeoTools Team: GeoTools 30.5 released
sur Planet OSGeo The GeoTools team is pleased to the release of the latest stable version of GeoTools 30.5:geotools-30.5-bin.zip geotools-30.5-doc.zip geotools-30.5-userguide.zip geotools-30.5-project.zip This release is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.24.5. The release was made by Andrea Aime (Geosolutions) -
11:00
Mappery: Globe Teapot
sur Planet OSGeoAnother one from Reinder Storm. “Don’t remember whether I sent this before, don’t remember where and when I saw this one – but I do know that I like it …”
I am sure the tea will have an international flavour in this pot.
MapsintheWild Globe Teapot
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10:30
De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
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10:30
Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
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10:30
Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
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10:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
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10:30
Exploring human appreciation and perception of spontaneous urban fauna in Paris, France
sur CybergeoCity-dwellers are often confronted with the presence of many spontaneous animal species which they either like or dislike. Using a questionnaire, we assessed the appreciation and perception of the pigeon (Columba livia), the rat (Rattus norvegicus), and the hedgehog (Erinaceus europaeus) by people in parks, train stations, tourist sites, community gardens, and cemeteries in Paris, France. Two hundred individuals were interviewed between May 2017 and March 2018. While factors such as age, gender, level of education or place or location of the survey did not appear to be decisive in analyzing the differential appreciation of these species by individuals, there was a clear difference in appreciation based on the species and the perceived usefulness of the animal, which is often poorly understood. The rat was disliked (with an average appreciation score of 2.2/10), and the hedgehog was liked (with an average appreciation score of 7.7/10). The case of the pigeon is more complex, with som...
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10:30
From "Bioeconomy Strategy" to the "Long-term Vision" of European Commission: which sustainability for rural areas?
sur CybergeoThe aim of this paper is to analyze the current and long-term effects of the European Commission Bioeconomy Strategy in order to outline possible scenarios for rural areas and evaluate their sustainability. The focus is on the main economic sectors, with particular reference to employment and turnover, in order to understand what kind of economy and jobs are intended for rural areas, as well as their territorial impacts. For this purpose, we have analyzed the main European Commission documents and datasets concerning the bioeconomy and long-term planning for rural areas, as well as the recent scientific data to verify the impact on forests. The result is that European rural areas are intended to be converted initially into large-scale biomass producers for energy and bio-based industry, according to the digitization process, and subsequently into biorefinery sites, with severe damage to landscape, environment, biodiversity, land use and local economy. Scenarios for rural areas don’t...
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10:30
Impact du numérique sur la relation entre les systèmes de gestion de crise et les citoyens, analyse empirique en Île-de-France et en Région de Bruxelles-Capitale
sur CybergeoDepuis une dizaine d’année, les systèmes de gestion de crise utilisent les canaux de communication apportés par le numérique. D'un côté, le recours aux plateformes numériques et aux applications smartphones permet une plus grande visibilité des connaissances sur le risque. De l’autre, les réseaux sociaux numériques apparaissent comme un levier idéal pour combler le manque d'implication citoyenne dans la gestion de crise. Pourtant, jusqu'à la crise sanitaire qui a débuté en 2020, rien ne semble avoir été fait pour impliquer les citoyens au cours du processus de gestion de crise. Dans cet article, nous posons la question de l'apport du numérique dans la transformation de la communication sur les risques et dans l'implication citoyenne dans la gestion de crise. En 2018, nous avons diffusé un questionnaire en Île-de-France et dans la région de Bruxelles-Capitale afin de comprendre les attentes des citoyens et les effets des stratégies de communication territoriale sur la perception des ...
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10:30
La fabrique publique/privée des données de planification urbaine en France : entre logique gestionnaire et approche territorialisée de la règle
sur CybergeoLa question des données territoriales revêt une importance croissante pour l’État, qui entend orienter leur production, leur circulation et leur condition d’usage. Cet article examine les modalités du repositionnement de l’État vis-à-vis des collectivités locales en matière d’urbanisme règlementaire dans le cadre de la standardisation et de la numérisation des données des Plans Locaux d’Urbanisme. Il explore également l’intégration de ces données dans une géoplateforme unique. Nous montrons que ce projet de construction d’un outil commun à l’échelle nationale s’inscrit dans le cadre d’une reprise en main par le pouvoir central des données de planification urbaine à travers l’intégration partielle de méthodes privées, développées par des sociétés commerciales au cours des années 2010 grâce au processus d’open data. L’étude de la fabrique publique/privée des données de l’urbanisme règlementaire permet de mettre en exergue deux points clés de la reconfiguration de l’action de l’État pa...
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10:30
Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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10:30
Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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10:01
How Smooth is the Earth?
sur Google Maps ManiaOne of the most interesting facts that I learned from the BBC TV series QI was that the Earth is smoother than a billiard ball. Unfortunately, like nearly every other fact I've remembered from that show, it is a load of bull (or should that be balls).Shri Khalpada has created a three.js powered 3D globe of the Earth which allows you to view the Earth's elevation profile to scale (and when
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9:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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9:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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9:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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9:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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9:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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9:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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9:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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9:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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9:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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9:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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11:00
Mappery: Mount Rainier Time Map
sur Planet OSGeoAnother pic from Krista Mott’s roadtrip. “At Mount Rainier National Park there was one of the felled Douglas-fir, that began to grow in 1293, depicts a map of time”
I am expecting a bit of “That’s not a map!” feedback but it sure looks like one to me and it definitely is wild.
MapsintheWild Mount Rainier Time Map
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11:13
Have You Earned Your Air Pollution Stripes?
sur Google Maps ManiaEd Hawkins' Climate Stripes visualization of global heating has quickly become a data visualization classic. Climate Stripes (sometimes known as Warming Stripes) are a visual representation of the long-term increase in global temperatures due to climate change. Ed's striking Climate Stripes visualizations consist of colored vertical stripes, with each stripe representing a single year and
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11:00
Mappery: Phillipines in Ipswich, Massachusetts
sur Planet OSGeoJudy Tymon sent us this pic “I found this map at a new local cafe here in Ipswich Massachusetts. The cafe is called “The M Cafe”, M for Manila, capital of the Philippines. I liked it because it shows the outline of the country along with the lat/long. And of course the cafe is owned by a woman from the Philippines.”
MapsintheWild Phillipines in Ipswich, Massachusetts
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18:30
Free and Open Source GIS Ramblings: MovingPandas 0.19 released!
sur Planet OSGeoThis release is the first to support GeoPandas 1.0.
Additionally, this release adds multiple new features, including:
- New explore() function adds interactive folium / leaflet maps
- New support for mfjson trajectory
For the full change log, check out the release page.
We have also revamped the documentation at [https:]] using the PyData Sphinx Theme:
On a related note: if you know what I need to change to get all Trajectory functions listed in the TOC on the right, please let me know.
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14:00
Revue de presse du 23 août 2024
sur GeotribuUne GeoRDP à lire sur le retour des vacances !
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12:56
geomatico: Ética y economia: ¿son viables los proyectos geoespaciales de software libre?
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Jornadas SIG Libre 2024
En la XVII edición de las Jornadas de SIG Libre, debate plenario sobre «viabilidad económica de los proyectos de software libre en datos geoespaciales» en el que participamos con Òscar Fonts, nuestro CTO.
- 0:00 Introducción Gemma Boix, directora del SIGTE – UdG
- 2:30 Angelos Tzotsos (OSGeo)
- 29:20 Óscar Fonts (Geomatico)
- 42:40 Josep Lluís Sala (BGeo)
- 55:30 Iván Sánchez
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11:00
Mappery: Light Pollution in the Netherlands
sur Planet OSGeoReinder shared these stamps “These stamps were issued in The Netherlands in 2015. They present an image of light pollution. Artist / designer Daan Roosegaarde has created these illuminated stamps for PostNL. The stamp sheet shows a modern map of the Netherlands on a clear night in spring. The stamps provide insight into the daily use of light.”
We haven’t had that many maps in the wild stamps, surely there must be a load more out there?
MapsintheWild Light Pollution in the Netherlands
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10:54
200 Years of Irish Map
sur Google Maps ManiaThe first ever large-scale survey of an entire country was started nearly 200 years ago. From 1825 to 1846 the Irish Ordnance Survey undertook a highly detailed survey of the whole of Ireland in order to create maps primarily at the 6 inch scale.To celebrate 200 years of Irish mapping the University of Limerick and Queen’s University Belfast has created OS200. The OS200 website is a digital
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14:00
SFCGAL c'est trop de la balle !
sur GeotribuSixième partie du tour d'horizon des SIG sur les dessous des calculs géométriques : utilisation de SFCGAL pour des calculs plus robustes
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11:00
Mappery: Where do you come from?
sur Planet OSGeoKrista Mott sent us this pic from her roadtrip in the north west US. “On the way home, we stopped in Seattle at Pike Place Market where I found this “Show us where you came from!” map. Quite a great representation of visitors from around the world.
MapsintheWild Where do you come from?
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9:18
Population Flags
sur Google Maps ManiaWorld Population Flags is a Dorling cartogram in which country flags are sized by population. The cartogram is used to visualize where people live around the world and the relative size of each country's population.A Dorling cartogram is a thematic map that is used to visualize quantitative data. On a Dorling cartogram areas are represented by circles rather than their actual geographic
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13:20
Les observations iNaturalist désormais disponibles dans le Living Atlas ArcGIS
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDes millions de scientifiques et de naturalistes du monde entier utilisent le réseau iNaturalist pour partager des informations détaillées sur la biodiversité et les espèces qui les entourent. Cette importante collection collaborative d'observations est désormais disponible gratuitement (en beta) dans le Living Atlas ArcGIS pour être utilisée dans vos flux de travail SIG.La vision iNaturalist se décrit comme "un monde où chacun peut comprendre et préserver la biodiversité en observant les organismes sauvages et en partageant des informations à leur sujet". Le projet vous permet d’enregistrer vos observations, de les partager avec d’autres naturalistes et de discuter de vos découvertes avec la communauté. En juin 2024, plus de 800 000 naturalistes avait enregistré des millions d’observations sur plus de 479 000 espèces. Cette impressionnante démonstration de science citoyenne permet à la communauté scientifique et aux SIG au sens large de mieux comprendre et valider les modèles naturels qui les entourent.
© Copyright : iNaturalist
Utilisez iNaturalist dans vos flux de travail SIG
Un nouveau service hébergé (en beta) est accessible sous forme de couche via ArcGIS Living Atlas et sera mis à jour tous les mois avec les observations les plus récentes d'iNaturalist. Il contient les observations de niveau "recherche", qui ont été examinées et validées par d'autres participants et naturalistes au sein de la communauté iNaturalist. À l'avenir, le service continuera de croître et de s'étendre avec les observations les plus récentes.
La couche est symbolisée pour montrer les observations en fonction de la catégorie des 12 catégories iNaturalist dans laquelle elle se situe, afin de mieux comprendre le type d'espèce signalée dans une zone :
La fenêtre contextuelle détaillée fournit un résumé de l'observation iNaturalist, comme l'image, l'observateur, la taxonomie et la classification scientifique. La fenêtre contextuelle indiquera également si l'observation se situe dans une zone protégée WDPA et fournira un résumé de l'écosystème dans lequel se situe l'observation. Il existe également un résumé dynamique des observations à proximité afin de montrer quels types d'espèces sont enregistrées localement.
La couche peut facilement être intégrée à vos flux de travail de cartographie dans ArcGIS. Vous pourrez par exemple faire une synthèse concernant une espèce spécifique dans la zone de votre projet ou la superposer à d'autres couches environnementales de Living Atlas pour identifier les intersections spatiales. Vous pouvez créer vos propres analyses spatiales en approfondissant les histoires contenues dans ce vaste ensemble de données. Par exemple, cette StoryMap explore plusieurs études de cas montrant les applications de cette couche dans le cadre de la science citoyenne.Intersection des observations iNaturalist et des sentiers de randonnée dans le parc national de Joshua Tree Observations de morilles par iNaturalist en 2023 en relation avec les types de forêts
Esri a également mise à votre disposition cette carte web prête à l'emploi qui peut être ajoutée directement dans vos projets ou applications SIG comme ArcGIS StoryMaps, ArcGIS Instant Apps, ArcGIS Experience Builder et autres. Le fond de carte de la carte contient des couches environnementales contextuelles d'ArcGIS Living Atlas telles que des images, des altitudes et des parcs/chemins d'OpenStreetMap. La carte comprend également une vue régionale et mondiale des observations en les résumant dans des maillages hexadécimaux H3. Vous pouvez explorer votre région ou utiliser l'un des géosignets pour explorer des observations intéressantes dans le monde entier.
Pour visualiser, rechercher et résumer rapidement les données, il existe également une application ArcGIS Experience Builder personnalisée. Cette application, très simple à utiliser, vous permet de rechercher une zone et de filtrer selon la catégorie iNaturalist de votre choix. Cela fournit une vue holistique des données afin que les groupes de points et d'espèces soient faciles à trouver.
En savoir plus sur les données
Niveau "recherche"
Tous les citoyens scientifiques utilisant l'application iNaturalist peuvent soumettre des observations, mais pour qu'elles soient considérées comme de « qualité recherche », la communauté élargie des naturalistes doit s'accorder sur la classification des taxons. Les experts de la communauté sont en mesure de confirmer ou de suggérer des détails sur les espèces pour aider à promouvoir une observation au niveau "recherche" .
Précision de localisation
Des mesures de protection de la vie privée ont été intégrées à l'ensemble de données afin de protéger les participants ainsi que l'environnement naturel. Les espèces menacées ou en voie de disparition sont automatiquement étiquetées à l'aide de leur identification taxonomique, et l'emplacement exact est masqué pour aider à protéger l'espèce. Lorsque vous visualisez les observations sur la carte, vous pouvez voir des « blocs » de données comme un artefact. Pour plus d'informations sur les efforts de géoconfidentialité mis en place par iNaturalist, vous pourrez visiter cette ressource.
Biais d'observation
Les observations étant recueillies via une expérience sur les réseaux sociaux, elles sont susceptibles d'être corrélées à divers facteurs par ceux qui les recueillent. Voici quelques-uns de ces comportements d'observateurs :- Population - les cartes d’observation sont assez similaires aux cartes de population. Là où il y a des contributeurs, ils les observent.
- Week-ends - Les contributeurs ont tendance à observer davantage le week-end pendant leur temps libre ou pendant les vacances, donc moins d’observations sont enregistrées en semaine.
- Météo - Les gens observent les moments où le temps est plus agréable et où la végétation est plus facile à parcourir.
- Curiosités - Les contributeurs prennent des photos de choses inhabituelles ou moins courantes parce qu’ils trouvent ces choses plus intéressantes.
- Ce ne sont là que quelques considérations, mais elles méritent d’être prises en compte lors de l’utilisation de l’ensemble de données.
Pour plus d'informations sur les données et la manière dont elles peuvent être utilisées, visitez cette histoire < lien vers la section de la StoryMap >
Contribuez avec vos observations
Vous pouvez rejoindre la communauté iNaturalist pour faire partie du plus grand groupe de naturalistes au monde ! Les observations sont partagées avec le Global Biodiversity Information Facility où les scientifiques peuvent trouver et utiliser les données pour des sujets tels que la conservation, le changement climatique, la métagénomique, etc. Vous utiliserez le site web iNaturalist pour rejoindre, trouver des tutoriels et en savoir plus sur la communauté naturaliste.
Autres ressources iNaturalist :
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11:14
Cartes créatives
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueUn nouveau concours mis en place par les équipes d’Esri France a vu le jour en avril 2024 pour son premier lancement. Il s’agit de « Maps with ArcGIS », pensé et déployé par l’équipe Marketing. L’objectif de ce concours est de faire créer des cartes ou des applications Web aux utilisateurs des solutions Esri. En respectant une thématique donnée, les participants doivent laisser parler leur créativité sur ArcGIS Pro, Online ou Enterprise et publier leur travail sur le réseau LinkedIn à l’aide de l’hashtag #mapswitharcgis. Le premier challenge avait pour thème « Mettez du vert dans vos cartes » et accordait un mois de délai pour la réalisation de la carte. Une quinzaine de travaux, marqués d’une grande diversité en termes de maillage ou de sujet, a ainsi été reçue. Trois lauréats ont été sélectionnés en fonction de leur accessibilité aux non-géographes, la technique et le graphisme. Le thème pour l’édition de juin est « La cartographie en musique ». À vos Maps !
+ d'infos :
geo-communaute.fr
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11:00
Mappery: Global Architectural Salvage
sur Planet OSGeoReinder is on form at the moment with a string of great pics.
“in a shop / workplace where they sell (an awful lot of) antique building materials. I’m not sure whether this is stained glass — or some other technique. I’m sure that I like it!” – we like it too, I think it is painted glass rather than stained
ScreenshotMapsintheWild Global Architectural Salvage
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9:52
One Million Screenshots. One Map!
sur Google Maps ManiaOver the years a number of people have used the popular Leaflet.js mapping library to map image datasets. For example Nathan Rooy's Visual Book Recommender uses Leaflet to map the images of 51,847 book covers. The Pudding has also mapped images of 5,000 book covers on its 11 Years of Top-Selling Book Covers, Arranged by Visual Similarity. Mapping libraries have also been used in the
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11:00
Mappery: The Places of Hawaii
sur Planet OSGeoScott Simmons sent us a pic of this superb sticker from Hawaii, “I found this great sticker on a recent vacation to the island of Hawai’i. The place names are all in their approximate correct location and the artist cleverly chose more important names to prioritize, while still filling the map quite evenly.”
Let’s have some more of these
MapsintheWild The Places of Hawaii
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10:03
How to Make Your Own Map Jigsaw Puzzle
sur Google Maps ManiaI've been having a lot of fun over the last few days playing the map puzzles created by the Map Puzzle Factory. However I have been a little frustrated by the Japanese place-names used in the puzzles. I therefore decided to try to create my own map jigsaw puzzle using a map in which the place-names are displayed in English.My Scrambled City game is a simple map of the City of London. Press
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11:28
Pas à Pas - Créer un modèle de données Indoors depuis un fichier BIM
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDepuis les premiers numéros du magazine SIGMAG, arcOrama collabore chaque trimestre à la rédaction d'un article didactique focalisé sur une fonctionnalité ou une application clé du système ArcGIS. Je reprends ci-dessous l'article publié dans le numéro 36 paru en mars 2023. Celui-ci présente en quelques étapes comment utiliser un modèle BIM de bâtiment issu d'Autodesk Revit pour créer un modèle de données ArcGIS Indoors.
La première étape dans la mise en place d'un SIG Indoor est de constituer une base de données des éléments structurants de votre site et de vos bâtiments. Pour cela, ArcGIS Indoors s'appuie sur un modèle d'information que vous alimentez avec différentes sources de données (SIG, CAO/DAO ou BIM). Dans ce pas à pas je vous propose de voir comment intégrer les données d'un modèle BIM dans une base de données ArcGIS Indoors. Pour cela, j’ai choisi le bâtiment d'un campus universitaire, dont le modèle BIM a été réalisé dans Autodesk Revit.
1. Nous commençons par ouvrir une scène locale vide dans ArcGIS Pro en spécifiant le système de coordonnées cohérant avec les données (RGF 1993 CC49) pour y faire glisser le fichier BIM depuis le panneau catalogue. Avec un modèle Revit complet, 2 groupes de couches vont apparaître dans la fenêtre des contenus : le groupe "Floorplan" et le groupe de données techniques, avec un sous-groupe par métier. Par défaut, seule l’enveloppe extérieure du bâtiment est activée et sera affiché dans la scène.
2. Si le fichier n’a pas été nativement géoréférencé dans Autodesk Revit, il va être nécessaire de le faire dans ArcGIS Pro afin de travailler à son emplacement réel et s’assurer de l’intégration du modèle BIM dans son environnement. Pour cela, il faudra commencer par définir la projection grâce à l’outil "Définir la projection" avant d’activer le jeu d’outils "Georeference" qui permettra de replacer manuellement le modèle dans son emprise réelle. Si vous connaissez les coordonnées réelles de 2 points dans le système local de votre modèle, vous pouvez générer directement le fichier texte de géoréférencement (.wld3).
3. Il faudra ensuite s’assurer de la présence et de la qualité des données nécessaires aux jeux d’outils Indoors dans le modèle BIM d’origine. Ainsi, le modèle devra impérativement contenir le jeu de classe d’entité "Floorplan", qui contient toutes les données nécessaires à la représentation de la structure de différents niveaux (emprise au sol du bâtiment, emprise d’étages, emplacement des murs, des portes, des fenêtres, des cloisons, … et des pièces) étage par étage. Les attributs des couches du Floorplan devront également être renseignés, notamment pour définir les catégories ("Floor" ou "Room" pour les polygones, et "Mur", "Porte", … pour les polylignes). La couche "Rooms" du métier "Architecture" devra contenir toutes les informations pour récupérer le type de pièce, son nom, sa capacité, …
4. Une fois ceci vérifié, nous allons pouvoir créer le modèle de données Indoors, en respectant la structure du modèle de donnée attendu par le jeu d’outils Indoors. Pour cela, il existe un géotraitement proposé dans le jeu d’outils "Indoors" qui va générer les jeux de couches d’entité et les couches d’entités structurées avec les attributs adéquats. Les domaines de définitions seront également générés automatiquement, ainsi que les règles attributaires garantissant l’intégrité des données lors des éventuelles manipulations.
5. A ce stade, nous avons d’un côté les données dans le modèle BIM et de l’autre la base de données Indoors structurée mais vide. Le géotraitement "Import BIM to Indoor Dataset" va permettre d’analyser, sélectionner puis transférer les différents éléments nécessaires à la structure de la base d’arrivée.
6. L’étape suivante consiste à parcourir le contenu de la base de données Indoors afin de s’assurer que tous les éléments nécessaires à la réalisation des cas d’usages souhaités (calcul d’itinéraires, noms des pièces, catégories, …) sont bien présents, homogènes et de qualité.
7. Afin de permettre l’utilisation du navigateur d’étage, il va être nécessaire de générer d’abord des ID pour chaque couche de donnée du modèle Indoors, à savoir la couche de sites (avec un site ID), la couche des bâtiments (avec le site ID et un Facility ID pour chaque bâtiment), la couche des étages (avec le Facility ID du bâtiment et un "Level ID" par étage) et enfin la couche de pièces (avec le "Level ID" de l’étage et un "Unit ID" par pièce). Une nomenclature en cascade de type SITE.BATIMENT.ETAGE.PIECE est recommandée.
8. Activation des niveaux (floor-aware) de la carte
Lorsque les 4 couches principales possèdent toutes leurs différents ID, il va être possible d’activer dans la carte la capacité de filtrage par étage. Pour cela, il faudra aller dans les propriétés de sa carte (ou de sa scène) et ouvrir l’onglet "Indoors Layers" et renseigner a minima la couche "Facilities" qui contient les bâtiments et la couche "Layers" qui contient les étages. Dès la validation de ces paramètres, le navigateur d’étage apparait en haut à droite de la carte.
9. Votre carte est presque prête à être utilisée, il ne reste plus qu’à indiquer dans quel attribut sur trouve le "Level ID" pour chaque couche pour laquelle vous souhaitez activer le filtre par étage grâce au navigateur d’étage. Ce paramètre se renseigne dans l’onglet "Floor" des paramètres de la couche. Toutes les couches ainsi paramétrées seront filtrées simultanément, celles non paramétrées n’auront pas de dépendance au filtre par étage.
10. ArcGIS Indoors dispose à ce stade des informations minimales pour modéliser l’intérieur du bâtiment, et la carte est activée pour explorer les différents étages. Vous pouvez alors ajouter à votre modèle autant d’informations annexes que souhaité, que ce soit des couches de données ponctuelles (POI, personnes, équipements divers), linéaires (rideaux, cloisons amovibles) ou surfaciques (zones, directions ou services), statiques ou en temps-réel afin d’enrichir votre modèle Indoors et accéder aux fonctionnalités avancées proposées par ArcGIS Indoors telles que la localisation d’équipement en temps réel, la réservation de salle de réunions ou la planification d’occupation de bureaux.
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11:00
Mappery: The Parade
sur Planet OSGeoReinder shared these pics of a gig that he saw recently, the band seem to be very into globes and maps.
“… on the Parade: a travelling theatrical festival in the Netherlands, 18th of July 2024. Cf [https:]] .
“Pop-music meets theater in a light-hearted and quirky concert. Looking at the mysterious word “fundamental”, these men create a bit of chaos in all order. Don’t we see the world fundamentally different than it really is: a dustball in the wind?”
I did quite like it and hope you do as well.”
We say what’s not to like (except possibly the music)
MapsintheWild The Parade
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10:30
De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
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10:30
Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
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10:30
Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
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10:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
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10:30
Exploring human appreciation and perception of spontaneous urban fauna in Paris, France
sur CybergeoCity-dwellers are often confronted with the presence of many spontaneous animal species which they either like or dislike. Using a questionnaire, we assessed the appreciation and perception of the pigeon (Columba livia), the rat (Rattus norvegicus), and the hedgehog (Erinaceus europaeus) by people in parks, train stations, tourist sites, community gardens, and cemeteries in Paris, France. Two hundred individuals were interviewed between May 2017 and March 2018. While factors such as age, gender, level of education or place or location of the survey did not appear to be decisive in analyzing the differential appreciation of these species by individuals, there was a clear difference in appreciation based on the species and the perceived usefulness of the animal, which is often poorly understood. The rat was disliked (with an average appreciation score of 2.2/10), and the hedgehog was liked (with an average appreciation score of 7.7/10). The case of the pigeon is more complex, with som...
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10:30
From "Bioeconomy Strategy" to the "Long-term Vision" of European Commission: which sustainability for rural areas?
sur CybergeoThe aim of this paper is to analyze the current and long-term effects of the European Commission Bioeconomy Strategy in order to outline possible scenarios for rural areas and evaluate their sustainability. The focus is on the main economic sectors, with particular reference to employment and turnover, in order to understand what kind of economy and jobs are intended for rural areas, as well as their territorial impacts. For this purpose, we have analyzed the main European Commission documents and datasets concerning the bioeconomy and long-term planning for rural areas, as well as the recent scientific data to verify the impact on forests. The result is that European rural areas are intended to be converted initially into large-scale biomass producers for energy and bio-based industry, according to the digitization process, and subsequently into biorefinery sites, with severe damage to landscape, environment, biodiversity, land use and local economy. Scenarios for rural areas don’t...
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10:30
Impact du numérique sur la relation entre les systèmes de gestion de crise et les citoyens, analyse empirique en Île-de-France et en Région de Bruxelles-Capitale
sur CybergeoDepuis une dizaine d’année, les systèmes de gestion de crise utilisent les canaux de communication apportés par le numérique. D'un côté, le recours aux plateformes numériques et aux applications smartphones permet une plus grande visibilité des connaissances sur le risque. De l’autre, les réseaux sociaux numériques apparaissent comme un levier idéal pour combler le manque d'implication citoyenne dans la gestion de crise. Pourtant, jusqu'à la crise sanitaire qui a débuté en 2020, rien ne semble avoir été fait pour impliquer les citoyens au cours du processus de gestion de crise. Dans cet article, nous posons la question de l'apport du numérique dans la transformation de la communication sur les risques et dans l'implication citoyenne dans la gestion de crise. En 2018, nous avons diffusé un questionnaire en Île-de-France et dans la région de Bruxelles-Capitale afin de comprendre les attentes des citoyens et les effets des stratégies de communication territoriale sur la perception des ...
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10:30
La fabrique publique/privée des données de planification urbaine en France : entre logique gestionnaire et approche territorialisée de la règle
sur CybergeoLa question des données territoriales revêt une importance croissante pour l’État, qui entend orienter leur production, leur circulation et leur condition d’usage. Cet article examine les modalités du repositionnement de l’État vis-à-vis des collectivités locales en matière d’urbanisme règlementaire dans le cadre de la standardisation et de la numérisation des données des Plans Locaux d’Urbanisme. Il explore également l’intégration de ces données dans une géoplateforme unique. Nous montrons que ce projet de construction d’un outil commun à l’échelle nationale s’inscrit dans le cadre d’une reprise en main par le pouvoir central des données de planification urbaine à travers l’intégration partielle de méthodes privées, développées par des sociétés commerciales au cours des années 2010 grâce au processus d’open data. L’étude de la fabrique publique/privée des données de l’urbanisme règlementaire permet de mettre en exergue deux points clés de la reconfiguration de l’action de l’État pa...