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Des évolutions de représentations sur Plan IGN
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNNous vous partageons les 2 volets d’évolutions, qui visent à adapter notre offre afin de mieux répondre aux attentes remontées par nos utilisateurs :
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8:42
SIG 2024 : place au présentiel !
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe Géo évènement 2024 marque le retour tant attendu du présentiel pour l’ensemble des acteurs francophones de l’écosystème Esri. Ils sont conviés les 9 et 10 octobre aux Docks de Paris pour assister aux traditionnelles communications et ateliers. Une première plénière sera très orientée utilisateurs, une seconde davantage portée sur les produits. Comme à chaque édition, la conférence a pour objectif de balayer un large panel de thématiques, des jumeaux numériques à la collecte de la donnée en passant par la présence dans la sphère éducative. Le premier Grand Témoin annoncé de SIG 2024 est Sylvain Tesson pour son appétence pour le monde, les différents environnements et l’exploration. « Si vous avez aimé les Stars de la Géo, la soirée a lieu en vrai cette année, présente Jean-Michel Cabon, directeur de la communication d’Esri France. Tout le monde pourra monter sur scène pour jouer et gagner. » Les utilisateurs sont invités à communiquer : les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 21 juin. Tous les thèmes sont les bienvenus, même au-delà de la technique. Les volets Ressources humaines, communication et juridique sont notamment attendus. Inscrivez-vous dès maintenant pour assister à cette conférence.
+ d'infos :
geo-evenement.fr
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6:58
Oslandia x sponsor FOSS4G
sur OslandiaLe FOSS4G BE+NL se tiendra les 25-26-27 Septembre 2024 à Baerle-Duc en Belgique. Oslandia a participé à de nombreux FOSS4G précédemment, voilà d’ailleurs quelques présentations réalisées.
Cette année Oslandia est sponsor Bronze de l’événement.
Organisé par l’OSGeo, les conférences FOSS4G sont les principaux événements internationaux dédié aux logiciels libres pour la géomatique et certainement les plus dynamiques du monde de l’Open-Source ! L’événement FOSS4G BE+NL regroupe cette année les communautés Belges et Néerlandaises pour un rendez-vous plus vibrant !
Toutes les informations sont disponibles ici : [https:]]
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4:13
La « ville à 15 minutes » par les laboratoires Sony CSL de Rome
sur Cartographies numériques
Le site 15min-City a été développé par les laboratoires Sony Computer Science (Sony CSL) de Rome. L'objectif est de fournir un cadre universel pour les « villes à 15 minutes ». Le document Un cadre universel pour des villes inclusives de 15 minutes part de l'idée que les zones urbaines fonctionnent de manière plus efficace, plus équitable et plus durable lorsque les services quotidiens vitaux et les commodités essentielles sont accessibles dans un rayon de 15 minutes à pied ou à vélo. La carte fournit des informations pour un très grand noombre de villes dans le monde.Carte interactive des « villes à 15 minutes » dans le monde (source : 15min-City)
En cliquant sur une ville, on accède à une carte qui montre l'accessibilité des services à partir de chaque zone hexagonale. La couleur de chaque hexagone correspond au nombre de minutes nécessaires pour accéder à un certain nombre de services essentiels à pied ou à vélo. On peut choisir son mode de déplacement à pied ou à vélo. On peut également choisir d'afficher les temps d'accessibilité pour chaque catégorie de service (activités de plein air, éducation, approvisonnement, restauration, lieux de transport, activités culturelles, exercice physique, services publics, soins de santé). Si le temps de trajet est inférieur à 15 minutes, la zone est en bleu, sinon elle s'affiche en rouge. Tout l'intérêt du site est de pouvoir faire des comparaisons en fonction des villes et des services disponibles.
Choix d'une ville et comparaison des temps de déplacement en fonction du type de service (source : 15min-City)
L'étude de Matteo Bruno, Hygor Piaget Monteiro Melo, Bruno Campanelli dirigée par Vittorio Loreto (Sony CSL – Rome) a été présenté dans Nature Cities. Elle analyse un grand nombre de villes dans le monde et constate que, dans le cadre de la ville des 15 minutes, l'accessibilité aux services par les citoyens est très hétérogène à la fois au sein et entre les villes, ce qui signifie que les zones urbaines présentent un niveau élevé d'inégalités dues principalement à la difficulté d'accès aux services pour les citoyens.
Pour les États-Unis, on peut également consulter le site Close qui permet de découvrir les quartiers propices à la marche, au vélo et aux transports en commun. Close permet aux utilisateurs de sélectionner les destinations et les équipements importants, puis de créer une carte des temps de déplacement aux États-Unis, basée sur les temps de trajet à pied, à vélo et en transports en commun.
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2:59
Carte détaillée des microplaques tectoniques de la Terre avec ses 1 180 terranes
sur Cartographies numériquesVan Dijk, JP. (2023). The New Global Tectonic Map – Analyses and Implications. Terra Nova, 2023 [La nouvelle carte tectonique mondiale : analyses et implications]
Résumé
L'article présente un nouveau modèle tectonique de la Terre, basé sur une nouvelle interprétation tectonique complète réalisée dans le cadre d'un projet de recherche conduit sur 10 années. Ce modèle repose sur une énorme quantité de données géophysiques et géologiques. Environ 11 000 éléments tectoniques (failles et chevauchements, failles transformantes, zones de rift, marges passives, crêtes d'expansion océanique et autres caractéristiques) ont été cartographiés et classés conformément à la littérature géologique. La surface complète de la Terre a été subdivisée en 1 180 terranes tectoniques plus ou moins grands. Des analyses statistiques numériques multi-échelles de la structure tectonique sur l'orientation, la longueur et la surface sont présentées sur les éléments tectoniques numérisés et les terranes classés en utilisant le premier jumeau numérique de la Terre. Une représentation graphique à travers des cartes avec différentes projections et points de vue, ainsi que des vues planétaires, est présentée pour illustrer la nouvelle subdivision. Certaines implications importantes pour les reconstructions de la tectonique des plaques sont discutées.
Carte détaillée
Une carte détaillée des microplaques tectoniques du monde a été lancée en 2023. Il s'agit d'une annexe à la publication de van Dijk (2023). Elle montre les éléments tectoniques (failles, chevauchements, zones de subduction, marges passives, zones de rift, sutures). Sur cette carte, la Terre est subdivisée en 1 180 plaques, également appelées « terranes » (à distinguer des micro-continents). La carte est accessible en haute résolution sur Google Maps et Google Earth.
Carte détaillée des microplaques tectoniques de la Terre avec ses 1 180 terranes (source : Van Dijk, 2023)
Légende de la carte :- En vert : limites des terranes (microplaques) dans les blocs continentaux
- En cyan : terranes des plaques océaniques
- En orange : terranes à l'intérieur des ceintures mobiles
- En bleu : failles transformantes océaniques
- En rouge : zones de failles dans la ceinture continentale et montagneuse
- En violet : principales zones de subduction et zones de suture
- Points orange : volcans
Un nouveau modèle de plaques tectoniques pour actualiser notre compréhension de l'architecture de la Terre
Un modèle géologique retraçant l'évolution de la surface de la Terre au cours des 100 derniers millions d'années
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14:00
Fernando Quadro: Como ser tornar um Desenvolvedor WebGIS?
sur Planet OSGeoSe você já se perguntou como se tornar um especialista em desenvolvimento WebGIS, este roteiro o guiará passo a passo pelas ferramentas e habilidades essenciais:
Fundamentos do WebGIS: Aprenda a arquitetura e os termos chave.
Desenvolvimento do lado do cliente (front-end): domine JavaScript, HTML/CSS e estruturas de UI (User Interface) como Bootstrap, por exemplo.
Bibliotecas WebGIS: use o poderoso OpenLayers, Leaflet, Turf.js e muito mais e crie seu projeto.
Domínio do lado do servidor (back-end): Aprenda Python, PostGIS, Django, GeoServer e obtenha a experiência que faz com que as empresas de GIS precisem de você.
Crescimento na carreira: procure oportunidades para desenvolvedor WebGIS no mercado, mas enquanto ela não aparece, você pode começar como freelancer ou criar seu próprio WebGIS para ir adquirindo experiência!
E ai, o que você está esperando?
Fonte: webgis.tech
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11:00
Mappery: Afghan Carpet
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Raymond pointed out that the Afghani restaurant we featured a few weeks ago also had this carpet map on the wall and this one is slightly different to this carpet map
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10:12
GRASS GIS: Growing GRASS GIS with NSF Support: Progress and Next Steps
sur Planet OSGeoIn 2023, our team of researchers from four U.S. universities announced a two-year project with support from an NSF grant (award 2303651). This project aims to modernize and expand the GRASS GIS platform, strengthen its role as a key geospatial processing engine, and build a diverse, vibrant global community of users and developers. We are excited to share the progress we have made so far toward these goals in the first half of the project.
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10:09
Konbini Wars
sur Google Maps ManiaImagine being able to walk down any street and being only minutes away from your next snack, a freshly brewed coffee, or even a place to pay your bills. This is the magic of konbini - Japan's beloved convenience stores that have become an integral part of Japanese daily life. In Japan, you don’t have to travel very far before encountering a konbini convenience store. These compact stores are
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8:00
Site internet Drupal du Groupe des Chalets
sur Makina CorpusActeur de référence du logement social sur le département de la Haute-Garonne, le Groupe des Chalets est composé de plusieurs entités dont :
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8:00
From GIS to Remote Sensing: Random Forest Classification of Sentinel-2 image in Python using Remotior Sensus
sur Planet OSGeoThis video tutorial illustrates how to perform Random Forest classification of a Copernicus Sentinel-2 image using Remotior Sensus, a Python package that allows for the processing of remote sensing images and GIS data.The tutorial is available as Jupyter notebook in Google Colab, a free service by Google that allows for executing a Jupyter notebook in the cloud. Following the video of this tutorial.
Read more »
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6:33
Le nouveau système de dessin de Giro3D
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Cet article concerne des fonctionnalités publiées avec la version 0.38. de Giro3D.
Giro3D 0.38 a introduit un nouveau système de dessin basé sur la classe DrawTool. et l’entité Shape.. Ce système souple permet de créer des formes manuellement ou programmatiquement.
Nous allons voir comment intégrer ces outils de dessin dans une application Giro3D.
DrawTool et ShapesL’entité Shape permet de représenter une forme arbitraire, composée de points, d’une ligne et/ou d’une surface, ainsi que de labels. Son style est configurable (couleur, épaisseur, transparence…).
L’outil DrawTool permet de créer des shapes de façon interactive en les structurant et leur donnant des contraintes (nombre de points par exemple).
Note: Il est tout à fait possible de créer et modifier des shapes sans passer par le DrawTool.
Les formes standard (points, lignes, polygones)Le DrawTool permet de dessiner des formes standard grâce à son API simple. Les méthodes create*() renvoient une Promise qui se conclut lorsque la création de la shape est terminée, où lorsque l’utilisateur annule la création avec un clic-droit. Dans ce cas l’objet renvoyé est
null
.
Création d'un point.import DrawTool from "@giro3d/giro3d/interactions/DrawTool"; const drawTool = new DrawTool({ instance }); drawTool.createPoint().then((point) => { if (point != null) { console.log("success!"); } else { console.log("cancelled!"); } });
Quelques formes standard.
Les formes avancées (secteurs angulaires, denivelés)L’objet Shape étant particulièrement configurable, il est possible de créer des formes plus complexes telles que les secteurs angulaires:
Création d'un secteur angulaire.drawTool.createSector();
Un secteur angulaire.
La méthode createVerticalMeasure() permet de créer une shape mesurant à la fois le dénivelé et la pente entre un point de départ et d’arrivée:
Création d'une mesure verticale.drawTool.createVerticalMeasure();
Une mesure de dénivelé.
Les StylesLe style des shapes est également configurable, avant la création et après, et ce, de façon dynamique. Il est possible de changer la couleur, l’épaisseur des traits et des bordures, la taille des points, la transparence…
Changement de couleur.
Changement de taille de points.
Changement d’épaisseur de ligne.
Les labelsTous les composants d’une shape peuvent recevoir un label:
- les points
- les segments de la ligne
- la ligne entière
- la surface
- les lignes verticales
Ces labels sont entièrement configurables dans leur contenu. Il est par exemple possible d’afficher la coordonnée géographique des points, l’indice de chaque point dans une ligne ou un polygone, ou tout autre information.
Un label affichant la coordonnée d’un point.
Des labels affichant l’indice de chaque point d’un polygone ainsi que l’aire du polygone.
Pour spécifier un contenu personnalisé, il suffit de passer une fonction de formatage durant la création de la shape:
Une fonction de formatage renvoyant toujours le même texte.import { type SegmentLabelFormatter } from "@giro3d/giro3d/entities/Shape"; const helloWorldFormatter: SegmentLabelFormatter = () => { return "hello, world!"; }; drawTool.drawLineString({ segmentLabelFormatter: helloWorldFormatter, showSegmentLabels: true, });
Des labels affichant l’indice de chaque point d’un polygone ainsi que l’aire du polygone.
Pour afficher les longueurs en pieds, nous pouvons utiliser la fonction suivante:
Une fonction de formatage convertissant les longueurs en pieds.const feetFormatter: SegmentLabelFormatter = (values) => { return (values.length * 3.28084).toFixed(0) + " ft"; });
Des longueurs exprimées en pieds.
Editer une shapeIl est également possible de modifier une shape après sa création, grâce à la méthode enterEditMode() du DrawTool. En mode édition, il est possible d’insérer et supprimer des points, et les déplacer.
Editer toutes les formes de la scène.drawTool.enterEditMode();
Il également possible de restreindre les shapes éditable en passant une liste:
Editer uniquement les formes shape1 et shape3 et ignore les autres.drawTool.enterEditMode({ shapesToEdit: [shape1, shape3] });
Le DrawTool respecte les contraintes associées à chaque shape, et peut interdire certaines opérations invalides, comme l’insertion d’un point dans un secteur angulaire (qui ne peut contenir que 3 points), ou la réduction du nombre de points d’un polygone à moins de 3 points.
L’édition d’une shape. Déplacement, insertion et suppression de points.
L’export GeoJSON et OpenLayersSi une shape correspond à un type de géométrie connu de GeoJSON (point, ligne ou polygone), il est alors possible de l’exporter dans ce format.
Exporter une shape en GeoJSON.const geojson = shape.toGeoJSON();
A noter que le ré-import d’un GeoJSON sous forme de shape n’est pas actuellement supporté directement dans Giro3D, mais il est présent dans l’exemple drawtool..
Il est également possible de l’exporter sous forme de feature OpenLayers.:
Exporter une shape en feature OpenLayers.const feature = shape.toOpenLayersFeature();
Cette feature peut ensuite être ajoutée à une couche vectorielle affichée sur une map. C’est ce qui est fait dans l’exemple digitization..
Une shape numérisée.
ConclusionLe nouveau système de dessin permet de nombreuses applications :
- création d’annotations
- prise de mesures de distance, surface et angles
- tracé de profils d’élévation
- numérisation de features
-
2:00
Paul Ramsey: Cancer 11
sur Planet OSGeoBack to entry 1
What happened there, I didn’t write for three months! Two words: “complications”, and “recovery”.
In a terrifying medical specialty like cancer treatment, one of the painful ironies is that patients spend a lot of time recovering from complications and side effects of the treatments, rather than the cancer. In my case and many others, the existence of the cancer isn’t even noticable without fancy diagnostic machines. The treatments on the other hand… those are very noticable!
A lot of this comes with the territory of major surgery and dangerous chemicals. My surgery included specific possible complications including, but not limited to: incontinence, sexual disfunction, urinary disfunction, and sepsis.
Fortunately, I avoided all the complications specific to my surgery. What I did not avoid was a surprisingly common complication of spending some time in a hospital while taking broad spectrum antibiotics–I contracted the “superbug” clostridioides difficile, aka c.diff.
Let me tell you, finding you have a “superbug” is a real bummer, and c.diff lives up to its reputation. Like cancer, it is hard to kill, it does quite a bit of damage while it’s in you, and the things that kill it also do a lot of damage to your body.
Killing my c.diff required a couple of courses of specialized antibiotics (vancomycin), that in addition to killing the c.diff also killed all the other beneficial bacteria in my lower intestine.
So, two months after surgery, I was recovering from:
- having my lower intestine handled and sliced in a major surgery
- having that same intestine populated with c.diff and covered in c.diff toxins
- having the microbiotic population living in my intestine nuked with a modern antibiotic developed to kill resistant superbugs
Not surprisingly, having all those things at once makes for a much longer recovery, and a pretty up-and-down one. My slowly recovering microbiota is in constant flux, which results in some really surprising symptoms.
- highly variable stomach discomfort (ok)
- highly variable appetite (makes sense)
- random days of fatigue (really?)
- random days of anxiety (what?!?)
I had not really understood the implications of gut/brain connection, until this journey showed me just how tightly bound my mental state was to the current condition of my guts. The anxiety I have experienced as a result of my c.diff exposure has been worse, amazingly, than what I felt after my initial cancer diagnosis. One was in my head, but the other was in my gut.
I have also developed a much more acute sympathy for people suffering from long Covid and other chronic diseases. The actual symptoms are bad enough, but the psychological effect of the symptom variability is really hard to deal with. Bad days follow good days, with no warning. I have mostly stopped voicing any optimism about my condition, because who knows what tomorrow will bring.
When people ask me how I’m doing, I shrug.
One thing I have got going for me, that chronic disease sufferers do not, is a sense that I am in fact improving. I started journaling my symptoms early in the recovery process, and I can look back and see definitively that while things are unpredictable day to day, or even week to week, the long term trajectory is one of improvement.
Without that, I think I’d go loopy.
Anyways, I am now rougly three months out from my last course of antibiotics, and I expect it will be at least another three months before I’m firing on all cylinders again, thanks mostly to the surgical complication of acquiring c.diff. If I was just recovering from the surgery, I imagine I would be much closer to full recovery.
-
2:00
GeoServer Team: Using Spatial Operators in GeoServer Filters
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
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Spatial Operators in GeoServer FiltersIn this session, we want to talk about the Spatial operators in GeoServer in detail. If you want to access the complete tutorial, click on the link.
IntroductionGeoServer supports various spatial operators that filter geospatial data based on their location or spatial relationships with other features. These operators are commonly used with other filter expressions to create complex queries. These queries are useful for extracting specific subsets of data from a larger dataset.
The spatial operators are Topological, Distance, and Bounding Box operators. We’ll explain them in more detail below.
Note. This video was recorded on GeoServer 2.22.4, which is not the most up-to-date version. Currently, versions 2.24.x and 2.25.x are supported. To ensure you have the latest release, please visit this link and avoid using older versions of GeoServer.
Topological operatorsIn GeoServer, topological operators are used for spatial analysis and processing of geographic data. These operators perform geometric operations that preserve the spatial relationship or topology between geometric features. Some common topological operators in GeoServer include: Intersects, Within, Contains, etc.
IntersectsThe Intersects filter in GeoServer is used to query spatial data based on the intersection of two geometry objects. For example, you can use this operator to extract all features that intersect with a specified Point, Line, or Polygon.
Here are some examples of how you can use this filter in an XML request to filter the
States
layer by theState_Name
attribute:- Navigate to the Demos page, then select Demo requests.
- From the Request section, select the WFS_getFeatureIntersects1.0.xml request.
- The address will be filled in automatically, in the URL section.
- Now, we will explain some elements:
- The first thirteen lines include explanations in the form of comments.
- Line 14 describes the XML version and the
getFeatureIntersects
operation of the WFS service being used. - Line 15 specifies the default output format for the WFS service as
GML2
. Additionally, GeoServer supports several other commonly used formats such as “gml3, shapefile, geojson, and csv.” - Lines 16 to 22 define the start of the XML request and declare the namespaces used in the request.
- Line 23 specifies the type name of the feature to be queried. In this case, it requests features of the
topp:states
. - Lines 25 to 30 define the filter criteria for the query. On these lines, we use the Intersects filter, to retrieve all states that intersects with a Point defined by latitude and longitude.
- Press the Submit button.
Note. For GeoServer 2.25.2 the Demo Request page has been improved to show response Headers, and provide the option to pretty print XML output.
WithinThis operator is used to retrieve features that are completely within the specified geometry. For example, you can use this operator to extract all features that are within a polygon.
Here’s an example of how you can define a
Within
filter in XML. As an example of using this filter in a WFS getFeature request, use the following block codes to replace lines 24 to 31:<Filter> <Within> <PropertyName>the_geom</PropertyName> <gml:Polygon xmlns:gml="http://www.opengis.net/gml" srsName="EPSG:4326"> <gml:outerBoundaryIs> <gml:LinearRing> <gml:coordinates>-90.73,29.85 -90.73,35.92 -80.76,35.92 -80.76,29.85 -90.73,29.85</gml:coordinates> </gml:LinearRing> </gml:outerBoundaryIs> </gml:Polygon> </Within> </Filter>
Press the Submit button. As you can see, the result includes two states named
ContainsAlabama
andGeorgia
.This operator is used to filter data that is completely contained within a given geometry. For example, you can use this operator to extract all features that are completely contained within a polygon that represents a state boundary.
Here’s an example of how you can define a
Contains
operator in XML:<Filter> <Contains> <PropertyName>the_geom</PropertyName> <gml:LineString srsName="EPSG:4326"> <gml:coordinates>-89.35,31.46 -89.35,32.11 -89.49,32.23 -90.21,32.23</gml:coordinates> </gml:LineString> </Contains> </Filter>
Press the Submit button. As you can see, the state that contains the given geometry is
Mississippi
.You will need to adjust the filter and shape to match your data and SRS. Assuming you have a data source with a geometry column named the_geom that uses the EPSG:4326 coordinate system.
Distance operatorsIn GeoServer, Distance operators like “DWithin” and “Beyond” filters, are used to filter and retrieve features based on their spatial relationship and proximity to a given geometry or location. These operators can be used in WFS requests and are useful for performing spatial analysis and finding nearby features.
DWithinThe ‘DWithin’ or ‘Distance Within’ filter, will return records that are located within a specific distance of a defined point, much like a buffer. As well as the point geometry, you must specify the value of the distance from this point and the unit of measure. The units for the DWithin are: Feet, meters, kilometers and miles.
Here’s an example of how to use the
DWithin
filter in a GeoServer XML configuration file. To find all the features that are within10000
meters of a given point in a layer called “sf:archsites”, the following WFS request can be used.<wfs:GetFeature service="WFS" version="1.0.0" outputFormat="application/json" xmlns:wfs="http://www.opengis.net/wfs" xmlns:ogc="http://www.opengis.net/ogc" xmlns:gml="http://www.opengis.net/gml" xmlns:xsi="http://www.w3.org/2001/XMLSchema-instance" xsi:schemaLocation="http://www.opengis.net/wfs [schemas.opengis.net] <wfs:Query typeName="sf:archsites"> <ogc:Filter> <ogc:DWithin> <ogc:PropertyName>the_geom</ogc:PropertyName> <gml:Point srsName="http://www.opengis.net/gml/srs/epsg.xml#26713"> <gml:coordinates>593250,4923867</gml:coordinates> </gml:Point> <ogc:Distance units="meter">10000</ogc:Distance> </ogc:DWithin> </ogc:Filter> </wfs:Query> </wfs:GetFeature>
This will return all the features in “sf:archsites” layer, that are within 10000 meters of the given point. Remember that, the EPSG code mentioned in line 11 is very important because it serves as a reference point for importing coordinates and distance values.
Press the Submit button.
Bounding Box operatorsThe Bounding Box operator is used to filter data based on a specified bounding box. A bounding box is a rectangular region defined by its lower left and upper right coordinates: minx, miny, maxx, and maxy. For example, you can use this operator to extract all features that are located or partially located inside a box of coordinates.
As an example of using this operator, select the WFS_getFeatureBBOX1.0.xml from the Request section. Now the filters block code is as follows:
<Filter> <BBOX> <PropertyName>the_geom</PropertyName> <gml:Box srsName="http://www.opengis.net/gml/srs/epsg.xml#4326"> <gml:coordinates>-75.102613,40.212597 -72.361859,41.512517</gml:coordinates> </gml:Box> </BBOX> </Filter>
In this case, we just get the
STATE_NAME
andPERSONS
attribute. Using the range specified in the code specifies the features that are completely or partially located in this area. The result includes four states namedNew York
,Pennsylvania
,Connecticut
, andNew Jersey
as you see on the screen.In this session, we took a brief journey through the “Spatial operators in GeoServer”. If you want to access the complete tutorial, click on the link.
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11:41
The 2024 GeoGuessr World Cup
sur Google Maps ManiaDo you think you’ve got what it takes to be the next GeoGuessr World Champion?This year's GeoGuessr World Cup was won by Blinky, who defeated the U.S.'s mk, to become the 2024 GeoGuessr World Champion. The dramatic final was a tense affair. Blinky took an early 2-0 lead, but mk made a stunning comeback winning the next two games, to take the competition into the fifth and final game.
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11:30
Dykes and ‘nature’. Results of a survey on the perception of dykes and their evolution in 21st century France
sur CybergeoThe traditional paradigm of dyke management focuses on water defense. This article analyzes the perception and representation of coastal and river dikes among a sample of 828 residents and users. Five scenarios for the evolution of dikes were proposed to the respondents. Among these scenarios, maintaining the dikes in their current state is the most desired, while vegetation is the least rejected. In contrast, the scenarios of reinforcement and opening/lowering the dikes encounter notable rejection. This surprising refusal of reinforcement could indicate a shift in the perception of dike management in France, while the rejection of their opening remains consistent with the limited development of soft coastal and river defenses. Furthermore, the respondents' choices are strongly influenced by their relationship with nature, even though they refer to a nature that is anthropized and tamed. These results are important for developing scenarios for the evolution of dikes in the face of c...
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11:30
Pierre Laconte, Jean Remy (Coord.), 2020, Louvain-la-Neuve à la croisée des chemins, Louvain-la-Neuve, Belgique, Academia-L’Harmattan, 294 p.
sur CybergeoCet ouvrage livre les coulisses de la conception de Louvain-la-Neuve, une ville nouvelle belge à vocation universitaire, non loin de Bruxelles, à partir des années 1960. Conséquence de la querelle linguistique en Belgique qui a interdit tout enseignement en français en Flandre, les sections francophones de la célèbre université de Leuven ont dû déménager en Wallonie et créer l’université de Louvain-la-Neuve. Mais, contrairement à la tendance lourde à l’époque et aujourd’hui encore, le choix a été fait de créer une ville nouvelle universitaire, et non une "université-campus".
La première lecture de cet ouvrage montre des pensées et des courants d’architecture et d’urbanisme différents, qui ont confronté leurs points de vue et leurs perspectives dans ce projet. Il a fallu une coordination exceptionnelle entre les acteurs (pouvoirs publics et privés, université et associations) qui ont fait Louvain-la-Neuve (LLN) pour qu’elle devienne la ville qu’elle est aujourd’hui. Les auteurs sont l...
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11:30
De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
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11:30
Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
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11:30
Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
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11:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
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11:30
Exploring human appreciation and perception of spontaneous urban fauna in Paris, France
sur CybergeoCity-dwellers are often confronted with the presence of many spontaneous animal species which they either like or dislike. Using a questionnaire, we assessed the appreciation and perception of the pigeon (Columba livia), the rat (Rattus norvegicus), and the hedgehog (Erinaceus europaeus) by people in parks, train stations, tourist sites, community gardens, and cemeteries in Paris, France. Two hundred individuals were interviewed between May 2017 and March 2018. While factors such as age, gender, level of education or place or location of the survey did not appear to be decisive in analyzing the differential appreciation of these species by individuals, there was a clear difference in appreciation based on the species and the perceived usefulness of the animal, which is often poorly understood. The rat was disliked (with an average appreciation score of 2.2/10), and the hedgehog was liked (with an average appreciation score of 7.7/10). The case of the pigeon is more complex, with som...
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11:30
From "Bioeconomy Strategy" to the "Long-term Vision" of European Commission: which sustainability for rural areas?
sur CybergeoThe aim of this paper is to analyze the current and long-term effects of the European Commission Bioeconomy Strategy in order to outline possible scenarios for rural areas and evaluate their sustainability. The focus is on the main economic sectors, with particular reference to employment and turnover, in order to understand what kind of economy and jobs are intended for rural areas, as well as their territorial impacts. For this purpose, we have analyzed the main European Commission documents and datasets concerning the bioeconomy and long-term planning for rural areas, as well as the recent scientific data to verify the impact on forests. The result is that European rural areas are intended to be converted initially into large-scale biomass producers for energy and bio-based industry, according to the digitization process, and subsequently into biorefinery sites, with severe damage to landscape, environment, biodiversity, land use and local economy. Scenarios for rural areas don’t...
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11:30
Impact du numérique sur la relation entre les systèmes de gestion de crise et les citoyens, analyse empirique en Île-de-France et en Région de Bruxelles-Capitale
sur CybergeoDepuis une dizaine d’année, les systèmes de gestion de crise utilisent les canaux de communication apportés par le numérique. D'un côté, le recours aux plateformes numériques et aux applications smartphones permet une plus grande visibilité des connaissances sur le risque. De l’autre, les réseaux sociaux numériques apparaissent comme un levier idéal pour combler le manque d'implication citoyenne dans la gestion de crise. Pourtant, jusqu'à la crise sanitaire qui a débuté en 2020, rien ne semble avoir été fait pour impliquer les citoyens au cours du processus de gestion de crise. Dans cet article, nous posons la question de l'apport du numérique dans la transformation de la communication sur les risques et dans l'implication citoyenne dans la gestion de crise. En 2018, nous avons diffusé un questionnaire en Île-de-France et dans la région de Bruxelles-Capitale afin de comprendre les attentes des citoyens et les effets des stratégies de communication territoriale sur la perception des ...
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11:30
La fabrique publique/privée des données de planification urbaine en France : entre logique gestionnaire et approche territorialisée de la règle
sur CybergeoLa question des données territoriales revêt une importance croissante pour l’État, qui entend orienter leur production, leur circulation et leur condition d’usage. Cet article examine les modalités du repositionnement de l’État vis-à-vis des collectivités locales en matière d’urbanisme règlementaire dans le cadre de la standardisation et de la numérisation des données des Plans Locaux d’Urbanisme. Il explore également l’intégration de ces données dans une géoplateforme unique. Nous montrons que ce projet de construction d’un outil commun à l’échelle nationale s’inscrit dans le cadre d’une reprise en main par le pouvoir central des données de planification urbaine à travers l’intégration partielle de méthodes privées, développées par des sociétés commerciales au cours des années 2010 grâce au processus d’open data. L’étude de la fabrique publique/privée des données de l’urbanisme règlementaire permet de mettre en exergue deux points clés de la reconfiguration de l’action de l’État pa...
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11:00
Mappery: Jo Spier
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
A cartographic book cover by Jo Spier (1900-1978) spotted by Reinder – exquisite.
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10:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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10:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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10:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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10:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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10:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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10:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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10:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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10:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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10:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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19:06
Une cartographie inédite des cours d’eau officiels pointe les incohérences de la réglementation
sur Cartographies numériquesLes cours d’eau français, qui n’ont de définition officielle que depuis 2015, sont inégalement protégés d’un département à l’autre, où un même cours d’eau pourra successivement gagner ou perdre ce statut réglementaire. Des disparités qui peuvent affecter la santé des bassins versants. C’est ce que montre une récente étude qui a voulu reconstituer la carte de tous les cours d’eau officiellement reconnus dans notre pays, une démarche unique au monde. Portée par les chercheurs Mathis Messager, Herve Pella et Thibault Datry, elle place sur une seule et même carte les différents cours d'eau français et leur degré de classification.
Cartographie des cours d'eau par département (source : Messager, Pella, Datry, 2024).
Pour évaluer les implications de la définition légale et de la cartographie des cours d’eau réalisée au titre de la loi sur l’eau à l’échelle nationale, les auteurs ont compilé et harmonisé 91 cartes départementales couvrant toute la France métropolitaine, sauf la Corse. Cette nouvelle carte nationale des cours d’eau comprend plus de 2 millions de tronçons couvrant 93 % de la France métropolitaine, le reste ayant été laissé de côté au cas par cas par certains départements.L'hydrographie est sociale et politique, insistent les auteurs. « L'effacement d'un cours d'eau sur une carte réglementaire peut se traduire par son efficacement réel du paysage, en le rendant vulnérable au remblaiement, au creusement de fossés [...] ou aux prélèvements d'eau. » Cela montre bien qu'on ne peut pas détacher la dimension technique des données de la dimension politique de leur usage. Le traitement de l'information est un continuum politique.
L'hydrographie est sociale et politique (source : Messager, Pella, Datry, 2024).
Pour en savoir plusMessager, M. L., Pella H., Datry, Th. (2024). Inconsistent Regulatory Mapping Quietly Threatens Rivers and Streams [Une cartographie réglementaire incohérente menace silencieusement les rivières et les ruisseaux], Environmental Science & Technology, September 19, 2024.
« Une cartographie inédite des cours d’eau officiels pointe les incohérences de la réglementation » (The Conversation)
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Un atlas mondial pour estimer les volumes d’eau des glaciers
Rapport mondial des Nations Unies 2019 sur la mise en valeur des ressources en eau
Etudier les risques de pénurie d'eau dans le monde avec l'Atlas Aqueduct du WRI
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11:00
Mappery: Oh, Toulouse!
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Exploring the heart of Toulouse, France, a city steeped in history and culture. This tiny map highlights some of the must-see spots in the city center:
- Capitole: The grand city hall and opera house.
- Place du Capitole: A bustling square with cafes, shops, and street performers.
- Saint-Sernin Basilica: A UNESCO World Heritage Site known for its Romanesque architecture and impressive cloister.
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16:34
Free and Open Source GIS Ramblings: Trajectools tutorial: trajectory preprocessing
sur Planet OSGeoToday marks the release of Trajectools 2.3 which brings a new set of algorithms, including trajectory generalizing, cleaning, and smoothing.
To give you a quick impression of what some of these algorithms would be useful for, this post introduces a trajectory preprocessing workflow that is quite general-purpose and can be adapted to many different datasets.
We start out with the Geolife sample dataset which you can find in the Trajectools plugin directory’s sample_data subdirectory. This small dataset includes 5908 points forming 5 trajectories, based on the trajectory_id field:
We first split our trajectories by observation gaps to ensure that there are no large gaps in our trajectories. Let’s make at cut at 15 minutes:
This splits the original 5 trajectories into 11 trajectories:
When we zoom, for example, to the two trajectories in the north western corner, we can see that the trajectories are pretty noisy and there’s even a spike / outlier at the western end:
If we label the points with the corresponding speeds, we can see how unrealistic they are: over 300 km/h!
Let’s remove outliers over 50 km/h:
Better but not perfect:
Let’s smooth the trajectories to get rid of more of the jittering.
(You’ll need to pip/mamba install the optional stonesoup library to get access to this algorithm.)
Depending on the noise values we chose, we get more or less smoothing:
Let’s zoom out to see the whole trajectory again:
Feel free to pan around and check how our preprocessing affected the other trajectories, for example:
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11:00
Mappery: Eugeniusz Romer
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
This came from Reinder
Portrait of Eugeniusz Romer
It hangs above the desk of the director of the Institute of Geography and Regional Development at the University of Wroclaw. It shows the eminent geographer and cartographer depicted against the background of a planiglobium map.Romer, (1871-1954) was the founder of modern Polish cartography and co-founder of the Ksiaznica-Atlas publishing house in Lwow, one of the most important Polish publishing houses in the interwar period. It was a house publishing textbooks and teaching aids for teachers and students, cartographic publications, children’s and young adult literature, and encyclopaedias. After the Second World War, the publishing house resumed its activities in Wroctaw, where many atlases of Poland and the world were published under Romer’s editorship.
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10:44
Urban Planning in 3D
sur Google Maps ManiaThe Studio Carto is a French design company dedicated to creating innovative experiences in the visualization of architectural, urban, and territorial projects. The company uses interactive maps to explore the challenges involved in transforming environments.The Studio Carto - Urban Project is a beautifully realized interactive presentation of the planned redevelopment of the Bois du Château
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9:54
Prenez date : Les Jumeaux numériques des territoires, évènement international à Caen les 26, 27 et 28 mai 2025
sur Conseil national de l'information géolocaliséePrenez date : Les Jumeaux numériques des territoires, évènement international à Caen les 26, 27 et 28 mai 2025
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11:21
Free Maps for All
sur Google Maps ManiaAll my recent personal map projects (Backdrop, World Level Zero, Guess This City) are available for free online. However, because I make zero money from my maps, I cannot afford to host them myself or pay a provider for the map tiles that they use. This means I have to be a little creative in publishing my maps online.Thanks to the amazing Glitch and the generosity of TripGeo I am able to host
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11:00
Mappery: Seated on the Helsinki Tram Network
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Maarten Pullen sent me this. “Helsinki has a fair number of tram lines in its city center. A great way of doing sightseeing when you’re tired of walking. The seats in the tram also have a network map.”
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1:00
Nick Bearman: New Website - Quarto
sur Planet OSGeoI’ve been thinking for a bit of time that I need to redo my website as some of the pages had evolved a bit, and were getting a bit too long. What you see now is what I have come up with:
I also took the opportunity to ‘rebrand’ myself. Previously I’d used the name Geospatial Training Solutions to market my freelance work. I was never completely happy with the name - it was a bit long and a bit generic - and after some thought I decided I would be better trading under my own name - Nick Bearman - as that is a name already known in the GIS community and it is me that I am selling. I am freelance and have no current plans to expand or to hire other people - I am just me!
Anyway, once I’d made that decision, the question was how to make my new website. I’ve been using WordPress which worked reasonably well, but it has a relatively complex infrastructure under the hood (database, etc.) which:
opens it up to more vulnerabilities and
upgrading WordPress was always something that needed to be done every so often, and then I had to make sure everything worked as I wanted.
I looked around and found various examples that were similar to what I wanted to achieve:
- Kate Berg / Pokateo [https:]] Wix
- James Cheshire [https:]] WordPress
- Mike Spencer [https:]] Start Bootstrap - Agency (using Respond.js)
- Alessia Calafiore [https:]] Hydejack theme on Jekyll
- Caitlin Robinson [https:]] Wix
- Andy Kirk [https:]] WordPress
- Robin Wilson [https:]] Jekyll
I mostly used these to think about content, but it was also helpful to consider the different technologies as well. More people were using WordPress that I thought, and often they were not ‘obviously’ WordPress sites. I wanted something simple, and certainly something I could update easily. Easy of updating was a common theme! To quote Pokateo / Kate:
From [https:]]At this point, Quarto had been released and they had some interesting possibilities for websites. I’d dabbled a bit with Quarto for PDF documents and websites (including A geographer’s introduction to QGIS & R) after using RMarkdown for several years. Quarto looked ideal, so I started experimenting with it. It is plain text, and can work with GitHub, which I am using fairly regularly.
Quarto also has a very good website, with lots of examples including creating a website [https:]] and you can also choose from a variety of different themes [https:]] .
After various rounds of development, I came up with this site, [https:] It is (I hope) a simple site which has what I need on it. It also supports blogs, which I do contribute to semi-regularly. It is also all static pages, so once it is updated it can just sit there and doesn’t need any database provision or anything else to run. The new site also incorporated a search, which is handy.
You can host it through GitHub Pages, and there are various options to automatically compile it using continuous integration, but I decided to keep things simple, to compile the site locally and the push to GitHub. Sometimes the potential to automate things isn’t worth the time to set it up!
from [https:]] CC licenseTransferring my blog posts from WordPress (geospatialtrainingsolutions.co.uk and nickbearman.me.uk) was a bit of a faff but it is getting there. It is a work in progress. I have found a semi-automated">[https%3A%2F%2Fgithub,folder%20in%20your%20quarto%20blog">semi-automated] way of doing this, but it will still take some time. I’m also trying to extract a static copy of the WordPress sites for archiving, with the Simpy Static WordPress plugin looking useful.
I also used to have a contact form, which I received some useful contacts through so I wanted to include this. Quarto as such doesn’t include such a form, as there is no interaction, but I had a brainwave and decided to use a Google Forms instead. We’ve used these a lot at OSGeo:UK and they work really well.
I hope you found this useful - do let me know what you think!
And if you want to learn more about GIS, checkout my new Training Courses page and if you want a bespoke course, make use of my new Contact Form!
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15:00
OGC Membership approves OGC API – Maps – Part 1: Core as an official OGC Standard
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) Membership has approved OGC API – Maps – Part 1: Core as an official OGC Standard.
The OGC API – Maps – Part 1: Core Standard defines a web interface for portraying geographic information. One of the main benefits of this Standard is the ability to generate maps by combining data from one or more servers into a single view, ensuring fast and efficient cartographic portrayal.
Additional features include options for retrieving data layers within specific areas of interest (AOIs) as well as specifying transparency, styles, scales, and device display settings. The Standard also provides the ability to specify map orientation and supports multiple Coordinate Reference Systems (CRS).
The OGC API – Maps – Part 1: Core Standard is designed as a modern, API-based alternative to the Web Map Service (WMS) and Web Map Tile Service (WMTS) Standards. It can be integrated with the OGC API – Tiles – Part 1: Core Standard to support more advanced capabilities.
To help developers quickly implement products that support this standard, example API definitions and schemas are available on the OGC API – Maps webpage. These resources conform to OpenAPI Specification v3.0, making them easy to integrate into various Web APIs.
OGC API – Maps – Part 1: Core is the outcome of the work and dedication of the OGC API – Maps Standards Working Group. Development of the Standard was led by:
- Editors:
- Joan Masó, Universitat Autònoma de Barcelona (CREAF)
- Jérôme Jacovella-St-Louis, Ecere Corporation
- Submitters:
- Jeff Harrison, US Army Geospatial Center (AGC)
- Satish Sankaran, Esri
As with any OGC standard, the OGC API – Maps – Part 1: Core Standard is free to download and implement. Interested parties can learn more on the OGC API – Maps Standard webpage.
The post OGC Membership approves OGC API – Maps – Part 1: Core as an official OGC Standard appeared first on Open Geospatial Consortium.
- Editors:
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11:29
Crowdsourcing Neighborhood Borders
sur Google Maps ManiaIs your neighborhood where you think it is? In a world where cities are constantly changing, the power of crowdsourcing is helping redefine neighborhood borders. While official maps draw static lines, the people who live in these urban spaces often see things differently. What one person considers the "end" of their neighborhood could be another's starting point, creating a patchwork of local
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11:00
Mappery: Archimedes
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Reinder sent this from his visit to Warsaw
“… in the beautifully 18th C. baroque decorated main hall, Aula Leopoldina, in the University Museum in Wroc?aw, Poland. “
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8:50
Pour un spatio-féminisme. De l'espace à la carte (Nepthys Zwer)
sur Cartographies numériques
Nos usages de l'espace reflètent notre situation sociale. En effet, le rapport qu'une personne entretient avec l'espace en dit long sur la place et le rôle qui lui reviennent en société. Où et comment habite-t-elle, vit-elle, travaille-t-elle ? Dans quel périmètre sa vie se déploie-t-elle ? Comment se déplace-t-elle et à quelle vitesse ?Zwer Nepthys (2024). Pour un spatio-féminisme. De l'espace à la carte. La Découverte
Dans cet essai novateur, richement illustré et nourri de théories féministes, Nepthys Zwer mobilise l'approche spatiale pour apporter un nouveau regard sur les phénomènes d'aliénation, de soumission et de domination. Alors que la cartographie a toujours été employée et instrumentalisée par les pouvoirs dominants masculins, Nepthys Zwer se sert de la contre-cartographie pour révéler d'autres aspects de notre rapport à l'espace et explorer au travers des représentations mentales, imaginaires et culturelles, l'assignation dans l'espace public. Cet ouvrage cherche les voies d'une émancipation, non seulement pour dénoncer mais aussi pour dépasser les situations d'inégalité et d'injustice sociale que subissent les groupes subalternes.
Nepthys Zwer, chercheuse en histoire, est une spécialiste de l'œuvre d'Otto Neurath et du système graphique d'information Isotype. Elle est notamment l'autrice de L'Ingénierie sociale d'Otto Neurath, paru aux PURH en 2018 et de Cartographie radicale. Explorations (Dominique Carré/La Découverte, 2021) avec Philippe Rekacewicz, et a dirigé Ceci n'est pas un atlas (Éditions du commun, 2023). Elle anime imagomundi.fr, site de recherche indépendant dédié à nos représentations de l'espace.
Pour en savoir plus
« Le spatio-féminisme selon Nepthys Zwer ». Interview de l'autrice par Quentin Lafay dans le cadre du podcast L'Idée sur France Culture. Notre espace ne relève pas de l'évidence avec laquelle on l'arpente au quotidien. La ville est-elle un espace neutre ? Comment l’espace et la géographie participent à construire les inégalités entre les hommes et les femmes ? En quoi notre rapport à l'espace est-il genré ?
« Le spatio-féminisme ». Le mot est présenté dans l'émission Zoom zoom zen sur France Inter. Alors que la cartographie a toujours été employée et instrumentalisée par les pouvoirs dominants masculins, Nepthys Zwer se sert de la contre-cartographie pour révéler d'autres aspects de notre rapport à l'espace.
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La carte, objet éminemment politique. Vous avez dit « géoactivisme » ?Dire et changer le monde avec les cartes (émission "Nos Géographies" sur France-Culture)
Le Blanc des cartes. Quand le vide s'éclaire (Atlas Autrement)
Sous le calque, la carte : vers une épistémologie critique de la carte (Denis Retaillé)
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7:10
[Équipe Oslandia] Florent, développeur SIG
sur OslandiaSon Bac Scientifique ne prédestinait pas forcément Florent vers des études de Géographie, pourtant, il s’oriente vers une Licence de géographie. Son choix s’explique car il a un intérêt certain pour la géographie et la cartographie. Lors de cette licence il découvre les SIG qui sont au programme du cursus.
« J’aimais la géographie et j’avais une appétence pour l’informatique. J’ai fait des stages d’été pendant ma licence qui ont confirmé mon choix, j’ai continué en master SIGAT (Géomatique) à Rennes (dans la même promo que Vincent Bré »
Parcours professionnelPendant le master, Florent participe à des ateliers professionnels avec des entreprises dont Suez Consulting. Bilan de la rencontre : un stage puis une embauche au sein de la filiale bureau d’étude et conseil de Suez.
Pendant 4 ans, il est géomaticien et a pour missions de traiter, produire, stocker et administrer la donnée géographique relative au déploiement du réseau de fibre optique. Mais également de développer des outils pour automatiser ces tâches.
« Je ne suis pas développeur de base, j’ai commencé à toucher un peu au développement et j’ai eu envie d’aller sur ce métier. J’avais en tête une liste des entreprises qui me plaisaient et Oslandia en faisait partie ! »
Florent a été embauché chez Oslandia en janvier 2023 au poste de développeur SIG. Au quotidien, il réalise des développements autour de l’écosystème QGIS et développe des plugins. Il travaille également sur tout ce qui tourne autour des bases de données PostgreSQL / PostGIS.
Projet emblématiqueLe développement du plugin DuckDB pour QGIS ! DuckDB est un format de base de données initialement non supporté par QGIS et le plugin apporte un provider de données qui permet à QGIS de pouvoir lire les données. Ce plugin a été financé l’Ifremer : [https:]]
Technologies de prédilection#QGIS #PostgreSQL #PostGIS #Python #DuckDB
PhilosophieToujours faire simple et efficace !
Oslandia en 1 motExpertise
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20:59
pycsw Team: Using keywords from a thesaurus as queryables
sur Planet OSGeoUsing keywords from a thesaurus as queryablesA common convention in catalogues is the use of keywords from a dedicated thesaurus. The assignment of these keywords can then later be used to filter or query the catalogue by these terms. To achieve this use case in pycsw, some configuration needs to be tailored. This blog post indicates the changes needed for this scenario.
For this example we’ll use a keyword from the INSPIRE Themes thesaurus. We will define a new queryable
inspiretheme
, which will be populated with the relevant keyword (if present).You can repeat these steps for any other thesaurus.
Extra database columnExtend the records table in the database with an extra field for the selected thesaurus. This is usually a manual operation on the database.
Add parameter to pycswALTER TABLE records ADD inspiretheme VARCHAR(255);
In
pycsw/core/config.py
the newly created database column can be registered to pycsw.
Add column to mapping'pycsw:InspireTheme': 'inspiretheme',
etc/mappings.py
links the pycsw parameter to the columnname in the table.
Define parameter as queryable'pycsw:InspireTheme': 'inspiretheme',
Which of the parameters are queryable is defined in
pycsw/core/repository.py
.
Add parameter to record results?'inspiretheme': self.dataset.inspiretheme,
Keywords are already published in records, so there is generally no need to extend the record with the new parameter. If needed you can do so in
Populate the parameter from record importspycsw/ogc/api/records.py
(Line 1150).We have 2 options here, either manage the population of the column within the database as part of an insert trigger on the
record.themes
field. Alternatively updatepycsw/core/metadata.py
so the column is populated when records are imported.For the second option consider the following code. For each of the keyword blocks, it tries to match the thesaurus title or uri and, if matched, adds the keywords to the new parameter.
Add parameter to OGC API - Records facets_set(context, recobj, 'pycsw:InspireTheme', ", ".join( [", ".join(k.name for k in t.keywords if k.name not in [None,'']) for t in md_identification.keywords if ( hasattr(t,'thesaurus') and t.thesaurus not in [None,''] and (( 'title' in t.thesaurus and t.thesaurus['title'] not in [None,''] and t.thesaurus['title'] in ['GEMET - INSPIRE themes, version 1.0','GEMET Themes, version 2.3'] ) or ( 'uri' in t.thesaurus and t.thesaurus['uri'] not in [None,''] and t.thesaurus['uri'] == 'http://inspire.ec.europa.eu/theme')))]))
Facets enable to further limit search results. Keywords from thesauri are very useful to add as facet. Add the paremeter to
default.yml
.facets: - type - inspiretheme
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15:00
OGC Membership approves OGC API – Features – Part 3: Filtering as an official OGC Standard
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) Membership has approved OGC API – Features – Part 3: Filtering as an official OGC Standard.
OGC API – Features defines a web interface for creating, modifying, and querying feature data. Part three of this standard is focused on defining query parameters and the Queryables resource, allowing users to specify filter criteria in API requests.
OGC API – Features – Part 3: Filtering extends the ability to extract data subsets that meet specific criteria beyond bounding boxes or date and time attributes. This enhanced query functionality is specified using the Common Query Language (CQL2) – a recently approved OGC Standard.
Part 3 is designed to extend and interoperate with other parts of the OGC API – Features Standard. It builds on Part 1, which defines basic server behavior and is compatible with Part 2, which extends support for different Coordinate Reference Systems.
To help developers quickly implement products that support this standard, example API definitions and schemas are available on the OGC API – Features webpage. These resources conform to the OpenAPI Specification v3.0, making them easy to integrate into various Web APIs.
OGC API – Features – Part 3: Filtering is the outcome of the work and dedication of the OGC API – Features Standards Working Group. Development of the standard was led by:
- Editors:
- Panagiotis (Peter) A. Vretanos, CubeWerx Inc.
- Clemens Portele, interactive instruments GmbH
- Submitters:
- Andrea Aime, GeoSolutions di Giannecchini Simone & C. s.a.s.
- Jeff Harrison, US Army Geospatial Center (AGC)
- Jérôme Jacovella-St-Louis, Ecere Corporation
As with any OGC Standard, the OGC API – Features – Part 3: Filtering Standard is free to download and implement. Interested parties can learn more on the OGC API – Features Standard webpage.
The post OGC Membership approves OGC API – Features – Part 3: Filtering as an official OGC Standard appeared first on Open Geospatial Consortium.
- Editors:
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14:46
Guide de l'Insee pour faciliter l’accès aux données
sur Cartographies numériques
L'Insee publie un guide pour faciliter l'usage des données et moderniser leur diffusion par une API unique appelée Melodi (Mon Espace de Livraison des données en Open Data de l’Insee). L'occasion de présenter ses jeux de données sous la forme d' « hypercubes » dont les dimensions sont les axes d’analyse.Cube et tranche de cubes sur les salaires nets moyens en 2021 selon le sexe, l’âge et la catégorie socioprofessionnelle
(source : Insee, 2024)L’Insee diffuse chaque année sur son site environ 5 000 fichiers XLSX ou encore 70 000 séries historiques (par exemple la série du produit intérieur brut depuis 1949 ou les séries mensuelles des indices de prix à la consommation). Avec le développement de la donnée, un enjeu très fort est de rendre cette offre la plus à jour, lisible et accessible. Pour cela, de nombreux défis sont à relever : ils portent sur l’importance des formats de données, la documentation et ses standards mais aussi sur les services comme la datavisualisation, le cataloguage ou encore la navigation dans les données, sans oublier les APIs indispensables à l’utilisation par des machines.
Sommaire- Présenter simplement de très nombreuses données
- Des figures pour faciliter l’accès aux données
- Télécharger des données pour les réutiliser
- Organiser l’offre de fichiers de données
- De la nécessité de normer les fichiers pour les utiliser facilement
- Des données structurées sous la forme de cubes multidimensionnels
- Un catalogue pour découvrir les jeux de données
- Naviguer dans les cubes pour analyser les données
- Le moissonnage des données par les machines
- Encadré. Comment utiliser une API ?
- La nouvelle offre de diffusion de l’Insee
- Et demain ?
Articles connexes
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Cartographier les inégalités en France à partir des données carroyées de l'INSEE
Bureaux de vote et adresses de leurs électeurs en France (Répertoire électoral unique - INSEE)
Comparaison entre l'INSEE Statistiques locales et l'Observatoire des Territoires : deux sites de cartographie en ligne complémentaires
L'Insee propose un nouveau gradient de la ruralité (La France et ses territoires, édition 2021)
Etudier les mobilités scolaires à partir des données de déplacements domicile-études de l'Insee
L'INSEE propose une nouvelle typologie des aires urbaines en fonction de leur niveau d’attraction
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11:53
Le satellite Sentinel-2C livre ses premières images (ESA - Copernicus)
sur Cartographies numériquesLe troisième satellite Copernicus Sentinel-2 a été lancé depuis le port spatial de l'Europe en Guyane française à bord de la dernière fusée Vega le 5 septembre à 03h50 CEST (4 septembre 2024, 22h50 heure locale).
Moins de deux semaines après sa mise en orbite, Sentinel-2C a livré ses premières images (septembre 2024). Ces vues spectaculaires de la Terre offrent un avant-goût des données que ce nouveau satellite fournira à Copernicus, le programme européen d'observation de la Terre de l'Agence spatiale européenne.
Comme ses frères et sœurs, Sentinel-2A et Sentinel-2B, le satellite embarque un imageur multispectral qui prend des images en haute résolution des terres, des îles et des eaux intérieures et côtières depuis son altitude orbitale de 786 km. Avec une largeur de bande de 290 km, il fournit des images continues dans 13 bandes spectrales avec des résolutions de 10 m, 20 m et 60 m.
The first images from #Sentinel2C, Europe's latest high resolution Earth Observation satellite, have been released!
— Simon Proud (@simon_sat) September 17, 2024
They look wonderful, congrats to the team!
See the full article with more images here: [https:]] [https:]] pic.twitter.com/a3C3lXIg7C
Articles connexes???????The natural disaster has been declared by #Portugal for the ongoing #wildfire emergency. There are 150 fires burning and engulfing cities like #Porto #Aveira with almost 80000Ha in 3 days tHere the #Sentinel3 view of Sept.17 with SWIR hotspot. #ClimateEmergency pic.twitter.com/xIFegC65rm
— SatWorld (@or_bit_eye) September 17, 2024
Images satellites Spot 6-7 accessibles en open data
Les images satellites Spot du CNES (1986-2015) mises à disposition du public
Images satellites Maxar à télécharger en open data
Images satellites Landsat 9 mises à disposition par l'USGS
Blanchissement des coraux et suivi satellitaire par la NOAA
La NASA met à disposition plus de 11 000 vues satellitaires prises ces 20 dernières années
Les photos de la Terre prises par Thomas Pesquet lors de ses missions spatiales
Animer des images satellites Landsat avec Google Earth Engine et l'application Geemap
Comment les frontières politiques façonnent les paysages. Une série d’images satellites Planet en haute résolution
Cartographier les bâtiments en Afrique à partir d'images satellites
Carte des précipitations mondiales (2007-2021) enregistrées par les satellites du programme EUMETSAT
Rubrique outils et images satellitaires
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11:00
Mappery: North Quabbin Lager
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Doug shared this can of North Quabbin Lager from the Honest Weight Brewing co. Nice spot.
In case you have never heard of North Quabbin, it is not a place in a Harry Potter novel, it’s halfway between Albany and Boston
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10:29
15 Minutes Cities by Sony CSL
sur Google Maps ManiaSony Computer Science Laboratories in Rome have released a new interactive map which provides 15 Minute City accessibility scores for nearly every city in the world. The '15-minute city' is an urban planning concept aimed at designing cities in a way that ensures residents can access most of their daily needs—such as work, shopping, healthcare, education, and recreation—within a 15-minute walk
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2:00
GeoServer Team: GeoServer 2.26.0 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.26.0 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This is a stable release of GeoServer recommended for production use. GeoServer 2.26.0 is made in conjunction with GeoTools 32.0, GeoWebCache 1.26.0, ImageIO-EXT 1.4.13, and JAI-EXT 1.1.27.
Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) and Jody Garnett (GeoCat) for making this release and everyone who has helped out during this release cycle. Special thanks Andrea for helping with release announcement, and Torben for troubleshooting the build server and docker environment for this release.
Nightly build testingThis release cycle we asked our new user forum to test a nightly build, as we did not have capacity to make a release candidate.
Thanks to Daniel Calliess for responding during our public testing cycle. Daniel noted that he had to add
Security Considerations/geoserver/webresources
to his proxy for the OpenLayers preview to function. This change is due to an ongoing effort to move all CSS and JS to external resources allowing Content Security Policy headers to be introduced.This release addresses security vulnerabilities and is a recommended upgrade for production systems.
- CVE-2024-34711 Improper ENTITY_RESOLUTION_ALLOWLIST URI validation in XML Processing (SSRF) (High 7.3)
- CVE-2024-35230: Welcome and About GeoServer pages communicate version and revision information (Moderate 5.3)
See project security policy for more information on how security vulnerabilities are managed.
- GEOS-11400 About Page Layout and display of build information
The binary distribution and the Windows installer now work with Java 17.
When using the war distribution with Tomcat and Java 17 double check the Server status page. If the Java Rendering Engine is listed as “Unknown”, double check the Running in Java 17 production considerations.
Thanks to Andrea Aime and everyone who worked on testing this in different environments.
- GEOS-11467 Update Marlin, make the bin package compatible with Java 17
The base image
tomcat:9.0.95-jdk17-temurin-jammy
is now used - providing the latest Tomcat 9 and Java 17. The docker crew changed from usingubuntu:22.04
with our own Tomcat install script earlier in the year.To try out GeoServer 2.26.0 with docker:
docker pull docker.osgeo.org/geoserver:2.26.0 docker run -it -p8080:8080 docker.osgeo.org/geoserver:2.26.0
Thanks to Nils Bühner (terrestris) and everyone who has contributed to the Docker build.
Search improvementA small but fun change for the layer preview - it is now easier to find just the layer you are looking for using quotes to isolate an individual word.
Thanks to Alessandro Ricchiuti for this work.
- GEOS-11351 Exact term search in the pages’ filters
Thanks to Natural Resources Canada for sponsoring an extensive set improvements for the MapML extension.
This update was carried out by a group of GeoSolutions devs, Andrea Aime, Daniele Romagnoli and Joseph Miller.
- GEOS-11322 MapML WMS Vector Representation include query filter
- GEOS-11324 MapML WMS Vector Representation Style Classes
- GEOS-11337 Support feature tiles in MapML
- GEOS-11349 MapML Use WMS Resource Consumption Limit to specify max image size
- GEOS-11461 Enable MapML Viewer output for WFS getFeature.
- GEOS-11486 Adding custom dimensions to MapML
- GEOS-11528 Update MapML viewer to latest release 0.14.0
- GEOS-11471 Remove Sharding configuration support from MapML
The Demo Request page has been rewritten to use JavaScript to issue POST examples. This provides a much better user experience:
- Show Result lists the response headers to be viewed along side the returned result (with an option for XML pretty printing).
- Show Result in a New Page is available to allow your browser to display the result.
The WCS Request Builder and WPS Request Builder demos now have the option to show their results in Demo Requests page. Combined these changes replace the previous practice of using an iframe popup, and have allowed the TestWfsPost servlet to be removed.
For more information please see the Demo requests in the User Guide.
Thanks to David Blasby (GeoCat) for these improvements, made on behalf of the GeoCat Live project.
- GEOS-11390 Replace TestWfsPost with Javascript Demo Page
We are overjoyed to update to the latest JTS 1.20.0 release which includes a new implementation of spatial relationships.
Use
-Djts.relate=ng
to try out the new implementation (replacingRelateOp
with theReleateNG
next generation implementation). Let us know how it goes, a future update will make this setting the default and expand the approach to “prepaired geometry” bulk operations used for WFS Queries.Thanks to Martin Davis (CrunchyDB) for the JTS improvements, and Jody Garnett (GeoCat) for the release and GeoServer update.
- GEOS-11532 Update to JTS 1.20.0
A new extension is available that takes advantage of the GDAL Raster Attribute Table (RAT). This data structure provides a way to associate attribute information for individual pixel values within the raster. This provides a table that links each cell value in the raster to one or more attributes on the fly.
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for the development and NOAA for sponsoring this new capability. Please see the user guide Raster Attribute Table support for more information.
- GEOS-11376 Graduate Raster Attribute Table to extension
GeoCSS can now perform scale dependent rendering by the zoom level, assuming web mercator by default, but allowing the configuration of a different gridset as well. It’s also possible to create multi-layer styles and use them as style groups.
@mode 'Flat'; @TileMatrixSet 'WorldCRS84Quad' tiger:poly_landmarks { /* @title parks and green spaces */ [CFCC in ('D82', 'D32', 'D84', 'D85')] { fill: #B4DFB4; stroke: #88B588; }; … } tiger:tiger_roads [@z > 12] { stroke: #666666, #FFFFFF; stroke-width: 6, 4; z-index: 1, 2; … } …
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for this work, performed in preparation for the FOSS4G-NA 2024 vector tiles workshop.
- GEOS-11495 Support multi-layer output in CSS
- GEOS-11515 Add support for zoom level rule filtering in CSS
- GEOS-11414 Adding css-uniqueRoleName
AUTO:97004
has been introduced as a new vendor extension to WMS AUTO codes. It implements the geostastionary satellite project and allows to change the central meridian as part of the GetMap request.Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for this work, and Eumetsat for sponsoring it.
labelPoint function improvedThe
labelPoint
function has been improved with more precise calculation of the polygon label points, and not requiring to specify a tolerance any longer. This helps get better maps, especially with tiling enabled (fixed labelling point no matter which tile is requested):<sld:TextSymbolizer> <sld:Geometry> <ogc:Function name="labelPoint"> <ogc:PropertyName>the_geom</ogc:PropertyName> </ogc:Function> </sld:Geometry> </sld:TextSymbolizer>
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for this work, performed in preparation for the FOSS4G-NA 2024 vector tiles workshop.
Improved vector tiles generationA few new vendor options have been added in GeoServer, that control how vector tiles are built, with the objective of producing smaller, faster, more useful vector tiles.
vt-attributes
: comma separated list of attributes included in the vector tilevt-labels
: when true, generates a sidecar-label
layer for polygons, with the label point of the polygon (vector tile clients generally cannot produce a good label placement otherewise)vt-label-attributes
:: attributes included in the label point layervt-coalesce
: if true, takes all features in the tile sharing the same attribute values, and coalesces their geometries into a single multi-geometry.
Here is an example style using the above vendor options, in GeoCSS:
@mode "Flat"; tiger:poly_landmarks { fill: gray; vt-attributes: 'CFCC,LANAME'; vt-labels: true; } tiger:tiger_roads [@z > 11] { stroke: black; vt-attributes: 'NAME'; vt-coalesce: true; } tiger:poi [@z > 12] { mark: symbol(square); }
The GWC layer preview has also been improved to show the vector tile feature attributes on hover:
Thanks to Andrea Aime (GeoSolutions) for this work, performed in preparation for the FOSS4G-NA 2024 vector tiles workshop.
GeoPackage QGIS Compatibility ImprovementsA number of issues affecting interoperability with QGIS have been addressed:
GeoPackage extension output could contain field types that are not supported by GDAL. It turns out the GeoPackage export was picking up some of the file type information intended for PostGIS resulting output that could not be read by other programs such as QGIS.
We were also able to fix up the TIMESTAMP information representation as DATETIME, making the file format timezone agnostic as intended.
Thanks to David Blasby (GeoCat) for these fixes made on behalf of Zeeland and South Holland.
- GEOS-11416 GeoPackage output contains invalid field types when exporting content from PostGIS
These two new image mosaic merge modes activate when multiple images overlap with each other, choosing respectively the minimum and maximum value amongst the super-imposed pixels.
Thanks to Andrea Aime for the work, and the US National Research Laboratory for sponsoring it.
Release notesNew Feature:
- GEOS-11322 MapML WMS Vector Representation include query filter
- GEOS-11324 MapML WMS Vector Representation Style Classes
- GEOS-11352 REST service for URL checks
- GEOS-11376 Graduate Raster Attribute Table to extension
- GEOS-11390 Replace TestWfsPost with Javascript Demo Page
- GEOS-11414 Adding css-uniqueRoleName
Improvement:
- GEOS-11271 Upgrade spring-security to 5.8
- GEOS-11325 Add properties to set additional security headers
- GEOS-11337 Support feature tiles in MapML
- GEOS-11338 CapabilityUtil SearchMinMaxScaleDenominator should include support for multiple NamedLayers
- GEOS-11349 MapML Use WMS Resource Consumption Limit to specify max image size
- GEOS-11351 Exact term search in the pages’ filters
-
GEOS-11369 Additional authentication options for cascaded WMS WMTS data stores - GEOS-11370 Refactor inline JavaScript in the TestWfsPost Page
- GEOS-11371 Refactor inline JavaScript in the GetMap OpenLayers format
- GEOS-11379 Refactor inline JavaScript in the OGC API modules
- GEOS-11400 About Page Layout and display of build information
- GEOS-11401 Introduce environmental variables for Module Status page
- GEOS-11427 metadata: “fix all” to support changing config repeatable field
- GEOS-11443 REST API does not take effect immediately due to 10 minute authentication cache
- GEOS-11461 Enable MapML Viewer output for WFS getFeature.
- GEOS-11467 Update Marlin, make the bin package compatible with Java 17
- GEOS-11477 Add a max and a min merge mode for image mosaics
- GEOS-11486 Adding custom dimensions to MapML
- GEOS-11488 Double-Click-to-Copy featurecaption variable reference
- GEOS-11495 Support multi-layer output in CSS
- GEOS-11502 Permit resize on user/group/role palette textbox to allow for extra long role names
- GEOS-11503 Update mongo schemaless DWITHIN to support non-point geometry
- GEOS-11515 Add support for zoom level rule filtering in CSS
- GEOS-11526 GeoFence: slow GeoServer response when there are many roles and layergroups
- GEOS-11527 Add new vector tiles generation options in style body: vt-attributes, vt-coalesce, vt-labels, vt-label-attributes
- GEOS-11528 Update MapML viewer to latest release 0.14.0
- GEOS-11531 When coalescing linestrings in vector tiles output, fuse them to create a single long line
Bug:
- GEOS-7183 Demo request/wcs/wps pages incompatible with [HTTPS]
- GEOS-11202 CAS extension doesn’t use global “proxy base URL” setting for service ticket
- GEOS-11266 csw-iso: missing fields in summary response
- GEOS-11314 Error in IconService when style has multiple FeatureTypeStyle
- GEOS-11385 Demo Requests functionality does not honour ENV variable PROXY_BASE_URL
- GEOS-11416 GeoPackage output contains invalid field types when exporting content from PostGIS
- GEOS-11422 MapML License Metadata Stored With Incorrect Keys
- GEOS-11430 CiteComplianceHack not correctly parsing the context
- GEOS-11446 [INSPIRE] Incorrect behavior for unsupported languages
- GEOS-11462 500 error thrown when double adding a user to a group via REST with JDBC user/group services
- GEOS-11484 DirectRasterRenderer is not respecting advancedProjectionHandling and continuosMapWrapping format_options
- GEOS-11530 Adding or removing a grid subset in the layer caching tab, causes the grid dropdown to get duplicated
Task:
- GEOS-11341 Upgrade NetCDF to 5.3.3
- GEOS-11360 Upgrade Apache POI from 4.1.1 to 5.2.5
- GEOS-11362 Upgrade Spring libs from 5.3.32 to 5.3.33
- GEOS-11374 Upgrade Spring version from 5.3.33 to 5.3.34
- GEOS-11375 GSIP 224 - Individual contributor clarification
- GEOS-11393 Upgrade commons-io from 2.12.0 to 2.16.1
- GEOS-11395 Upgrade guava from 32.0.0 to 33.2.0
- GEOS-11397 App-Schema Includes fix Integration Tests
- GEOS-11402 Upgrade PostgreSQL driver from 42.7.2 to 42.7.3
- GEOS-11403 Upgrade commons-text from 1.10.0 to 1.12.0
- GEOS-11404 Upgrade commons-codec from 1.15 to 1.17.0
- GEOS-11407 Upgrade jackson from 2.15.2 to 2.17.1
- GEOS-11464 Update Jackson 2 libs from 2.17.1 to 2.17.2
- GEOS-11470 Upgrade the version of Mongo driver for schemaless plugin from 4.0.6 to 4.11.2
- GEOS-11471 Remove Sharding configuration support from MapML
- GEOS-11472 Upgrade freemarker from 2.3.31 to 2.3.33
- GEOS-11473 Upgrade guava from 33.2.0 to 33.2.1
- GEOS-11475 Upgrade commons-codec from 1.17.0 to 1.17.1
- GEOS-11478 Upgrade commons-lang3 from 3.14.0 to 3.15.0
- GEOS-11479 Upgrade junit from 4.13.1 to 4.13.2
- GEOS-11480 Update map fish-print-lib 2.3.1
- GEOS-11506 Upgrade Spring version from 5.3.37 to 5.3.39 and Spring security from 5.8.13 to 5.8.14
- GEOS-11508 Update OSHI from 6.4.10 to 6.6.3
- GEOS-11512 Upgrade jasypt from 1.9.2 to 1.9.3
- GEOS-11532 Update to JTS 1.20.0
- GEOS-11533 Update org.apache.commons.vfs2 to 2.9.0
- GEOS-11544 Upgrade to ImageIO-EXT 1.4.13
- GEOS-11545 Update to JAI-EXT 1.1.27
For the complete list see 2.26.0 release notes.
Community UpdatesCommunity modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
Community module development:
- GEOS-10690 Task manager plugin is missing dependencies
- GEOS-10824 gs-flatgeobuf extension can clash with “directory of shapefiles” datastores
- GEOS-11331 OAuth2 can throw a “ java.lang.RuntimeException: Never should reach this point”
- GEOS-11358 Feature-Autopopulate Update operation does not apply the Update Element filter
- GEOS-11381 Error in OIDC plugin in combination with RoleService
- GEOS-11412 Remove reference to JDOM from JMS Cluster (as JDOM is no longer in use)
- GEOS-11466 move reusable elements of the graticule plugin to GeoTools
- GEOS-11469 Datadir catalog loader does not decrypt [HTTPStoreInfo] passwords
- GEOS-11518 DGGS JDBC store SQL encoder should not force the timezone to CET
- GEOS-11519 Make DGGS rHealPix tests run again
- GEOS-11521 Expose a JNDI variant of the DGGS Clickhouse datastore
- GEOS-11541 STAC search endpoint sortby query not working with POST
OGC API modules now nicely slot into the home page in the corresponding functional section, e.g., since both provide raw vector data, both OGC API Features and WFS show up in the same area:
Thanks to David Blasby (GeoCat) for this work.
- GEOS-11445 OGCAPI ServiceDescriptors
The “Data Directory loader”, by Gabriel Roldan (Camptocamp), is a replacement data directory loader, reading the XML configuration files at startup. It has been optimized to achieve better parallelism and be more efficient over network file systems.
It can be found amongst the nightly builds, it’s a simple drop in replacement, just unzip the plugin in
WFS HTML Freemarker outputWEB-INF/lib
and restart. Let us know how it works for you.The WFS HTML Freemaker output format is a community module generating HTML in response to GetFeature, using the GetFeatureInfo Freemarker templates.
Thanks to Alessio Fabiani (GeoSolutions) for starting this activity.
Graticule moduleThe graticules module is the combination of a data store and a rendering transformation allowing to generate graticules at multiple resolutions, and optionally placing the graticule labels at the map borders.
Thanks to Ian Turton for working on this activity. Ian needs a few more people to try this out before it can be included in our GeoServer roadmap.
Developer UpdatesGeoServer team has identified quite the challenges for GeoServer 2024 Roadmap Plannings.
Wicket ProgressAfter initial testing of 2.26-M0 milestone release we held off including Wicket 9 until after the 2.26.0 release. Thanks to Peter Smythe and Jody Garnett for testing.
Thanks to Brad Hards who started this work in November 2023, and David Blasby who helped bring this up to a state it could be tested ahead of the 2.26.0 release.
Spring Security 5.8Thanks to Andreas Watermeyer (ITS Digital Solutions) completed this important update.
This is the last stopping place before Spring Security 6, and the last chance to work with the OAuth2 community modules.
- GEOS-11271 Upgrade spring-security to 5.8
Additional information on GeoServer 2.26 series:
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19:59
[Book] Représenter le territoire : concepts, définitions, construction
sur Carnet (neo)cartographiqueCet ouvrage académique de fond mérite le détour, car il fait le point sur les aspects théoriques et conceptuels, méthodologiques et pratiques de la représentation sociale du territoire selon différents points de vue.
Dirigé par Clarisse DIDELON-LOISEAU (Professeure de géographie à l’Université Panthéon-Sorbonne – Paris 1) et Arnaud BRENNETOT (Professeure de géographie à l’Université de Rouen), il est édité aux Presses universitaires de Rennes et rassemble plusieurs chercheurs rassemblés autour de deux mots-clés : territoire et représentation.L’ouvrage résulte des échanges qui prirent initialement part lors du colloque international Représenter le territoire organisé par Collège international des sciences du territoire (CIST) de 2018 – voir les proceedings sur HALsciences et les retranscriptions vidéos du colloque.
Il est formé de six chapitres qui présentent la variété des représentations territoriales et des modalités de leur appréhension dans différents champs disciplinaires et d’application.
A commander sur le site de l’éditeurGéographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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11:00
Mappery: Watervliet Shaker Village
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Patrick Curley shared this – A map of the Watervliet Shaker Village at the Shaker Heritage Society in Albany, NY.
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10:37
World Level Zero
sur Google Maps ManiaHow well traveled are you?My new map World Level Zero turns your travel experiences into a global achievement tracker. Whether you've been globetrotting for years or are just getting started, World Level Zero allows you to plot your personal journey across the globe and turn your wanderlust into a tangible score.What Is World Level Zero?At its core, World Level Zero revolves around a simple
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10:01
Refonte de l'accueil de l'HydroPortail du SCHAPI
sur Makina CorpusL’HydroPortail est à la base du travail des hydrologues, gestionnaires de la ressource en eau, bureaux d’études et particuliers, utilisant des données quantitatives en rivière. C’est donc un outil métier central du système d’informatio
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9:56
ChatGPT : le mythe de la productivité
sur Dans les algorithmes« Pourquoi pensons-nous que dans l’art, il y a quelque chose qui ne peut pas être créé en appuyant sur un bouton ? » Les grands modèles de langage pourraient-ils devenir meilleurs que les humains dans l’écriture ou la production d’image, comme nos calculatrices sont meilleures que nous en calcul ? se demande l’écrivain de science-fiction Ted Chiang dans une remarquable tribune pour le New Yorker. Il y rappelle, avec beaucoup de pertinence, que l’IA vise à prendre des décisions moyennes partout où nous n’en prenons pas. Quand on écrit une fiction, chaque mot est une décision. Mais quand on demande à une IA de l’écrire pour nous, nos décisions se résument au prompt et toutes les autres décisions sont déléguées à la machine.
Chiang rappelle l’évidence. Que l’écriture, par la lecture, tisse une relation sociale. « Tout écrit qui mérite votre attention en tant que lecteur est le résultat d’efforts déployés par la personne qui l’a écrit. L’effort pendant le processus d’écriture ne garantit pas que le produit final vaille la peine d’être lu, mais aucun travail valable ne peut être réalisé sans lui. Le type d’attention que vous accordez à la lecture d’un e-mail personnel est différent de celui que vous accordez à la lecture d’un rapport d’entreprise, mais dans les deux cas, elle n’est justifiée que si l’auteur y a réfléchi. » Il n’y a pas de langage sans intention de communiquer. Or, c’est bien le problème des IA génératives : même si ChatGPT nous dit qu’il est heureux de nous voir, il ne l’est pas.
« Pourquoi l’IA ne fera pas d’art ». L’article de Ted Chiang pour le New Yorker.« Comme l’a noté la linguiste Emily M. Bender, les enseignants ne demandent pas aux étudiants d’écrire des essais parce que le monde a besoin de plus d’essais d’étudiants. Le but de la rédaction d’essais est de renforcer les capacités de réflexion critique des étudiants. De la même manière que soulever des poids est utile quel que soit le sport pratiqué par un athlète, écrire des essais développe les compétences nécessaires pour tout emploi qu’un étudiant obtiendra probablement. Utiliser ChatGPT pour terminer ses devoirs, c’est comme amener un chariot élévateur dans la salle de musculation : vous n’améliorerez jamais votre forme cognitive de cette façon. Toute écriture n’a pas besoin d’être créative, sincère ou même particulièrement bonne ; parfois, elle doit simplement exister. Une telle écriture peut soutenir d’autres objectifs, comme attirer des vues pour la publicité ou satisfaire aux exigences bureaucratiques. Lorsque des personnes sont obligées de produire un tel texte, nous pouvons difficilement leur reprocher d’utiliser tous les outils disponibles pour accélérer le processus. Mais le monde se porte-t-il mieux avec plus de documents sur lesquels un effort minimal a été consacré ? Il serait irréaliste de prétendre que si nous refusons d’utiliser de grands modèles de langage, les exigences de création de textes de mauvaise qualité disparaîtront. Cependant, je pense qu’il est inévitable que plus nous utiliserons de grands modèles de langage pour répondre à ces exigences, plus ces exigences finiront par devenir importantes. Nous entrons dans une ère où quelqu’un pourrait utiliser un modèle de langage volumineux pour générer un document à partir d’une liste à puces, et l’envoyer à une personne qui utilisera un modèle de langage volumineux pour condenser ce document en une liste à puces. Quelqu’un peut-il sérieusement affirmer qu’il s’agit d’une amélioration ? »
« L’informaticien François Chollet a proposé la distinction suivante : la compétence correspond à la façon dont vous accomplissez une tâche, tandis que l’intelligence correspond à l’efficacité avec laquelle vous acquérez de nouvelles compétences. » Pour apprendre à jouer aux échecs, Alpha Zero a joué quarante-quatre millions de parties ! L’IA peut-être compétente, mais on voit bien qu’elle n’est pas très intelligente. Notre capacité à faire face à des situations inconnues est l’une des raisons pour lesquelles nous considérons les humains comme intelligents. Une voiture autonome confrontée à un événement inédit, elle, ne sait pas réagir. La capacité de l’IA générative à augmenter la productivité reste théorique, comme le pointait Goldman Sachs en juillet. « La tâche dans laquelle l’IA générative a le mieux réussi est de réduire nos attentes, à la fois envers les choses que nous lisons et envers nous-mêmes lorsque nous écrivons quelque chose pour que les autres le lisent. C’est une technologie fondamentalement déshumanisante, car elle nous traite comme des êtres inférieurs à ce que nous sommes : des créateurs et des appréhenseurs de sens. Elle réduit la quantité d’intention dans le monde. » Oui, ce que nous écrivons ou disons n’est pas très original le plus souvent, rappelle l’écrivain. Mais ce que nous disons est souvent significatif, pour nous comme pour ceux auxquels l’on s’adresse, comme quand nous affirmons être désolé. « Il en va de même pour l’art. Que vous créiez un roman, une peinture ou un film, vous êtes engagé dans un acte de communication entre vous et votre public ». « C’est en vivant notre vie en interaction avec les autres que nous donnons un sens au monde ».
Le philosophe du net, Rob Horning, dresse le même constat. Ces machines « marchandisent l’incuriosité », explique-t-il. « Les LLM peuvent vous donner des informations, mais pas les raisons pour lesquelles elles ont été produites ou pourquoi elles ont été organisées de certaines manières ». Ils permettent assez mal de les situer idéologiquement. Or, la recherche, l’écriture, permettent de construire de la pensée et pas seulement des résultats. A contrario, les solutions d’IA et les entreprises technologiques promeuvent le « mythe de la productivité », l’idée selon laquelle économiser du temps et des efforts est mieux que de faire une activité particulière pour elle-même. Le mythe de la productivité suggère que tout ce à quoi nous passons du temps peut-être automatisé. La production peut-être accélérée, sans limite. Les raisons pour lesquelles nous le faisons, la profondeur que cela nous apporte n’ont pas d’importance. Selon ce mythe, le but de l’écriture c’est de remplir une page, pas de réaliser le processus de réflexion qui l’accompagne… Comme si le but de l’existence n’était que de déployer des techniques pour gagner du temps. Pour Horning, ce n’est pas tant un mythe qu’une idéologie d’ailleurs, qui « découle directement de la demande du capitalisme pour un travail aliéné, qui consiste à contraindre des gens à faire des choses qui ne les intéressent pas, orchestrées de telles manières qu’ils en tirent le moins de profit possible ». Dans le travail capitaliste, le but est d’ôter la maîtrise des travailleurs en les soumettant aux processus de travail cadencés. La page de contenus est une marchandise dont la valeur dépend du prix payé pour elle, plutôt que de l’expérience de celui qui l’a produite ou de celui qui l’a consommée.
Pour les entreprises, l’efficacité est supérieure au but : elle est le but qui invalide tous les autres. Quand le but de l’art, de l’éducation ou de la pensée, est d’être confronté à l’intentionnalité, à la preuve irréfutable de la subjectivité, comme le pointe Chiang. « L’IA générative est la quintessence de l’incurie, parfaite pour ceux qui détestent l’idée de devoir s’intéresser à quoi que ce soit. »
Le problème, c’est que ces effets délétères ne concernent pas une production textuelle en roue libre qui serait limitée au seul monde de l’entreprise, où un argumentaire en remplacerait un autre sans que ni l’un ni l’autre ne soit lu. Les effets de cette productivité pour elle-même sont bien réels, notamment dans le monde scolaire, s’inquiétait récemment Ian Bogost qui estime que depuis le lancement de ChatGPT, nous sommes passé de la consternation à l’absurdité : des étudiants génèrent des devoirs avec l’IA que les enseignants font corriger par l’IA. Certes, bien sûr, tout le monde va devoir s’y adapter. Mais le risque est grand que ces technologies rendent caduc l’un des meilleur outil d’apprentissage qui soit : l’écriture elle-même. -
9:46
L’IA va-t-elle élargir l’expertise ou la réduire ?
sur Dans les algorithmesDavid Autor est l’un des grands experts du travail. Economiste au MIT, il est l’un des responsables du laboratoire de recherche sur l’avenir du travail. Le chercheur publie avec parcimonie, mais quand il s’exprime, cela vaut souvent le coup de s’y intéresser. Jusqu’à présent, Autor n’a pas toujours été tendre avec l’impact de la technologie sur le travail, montrant que celle-ci sert surtout à améliorer la rentabilité des entreprises et que l’automatisation et la mondialisation ont surtout servi à se débarrasser des travailleurs et à les remplacer par des travailleurs moins chers. Autor a dénoncé le risque d’une innovation sans emplois – notamment en contestant l’étude de Michael Osborne et Karl Benedickt Frey de 2013 qui estimait qu’une profession sur deux était menacée de disparition du fait de l’automatisation, Autor montrant que les effets de l’automatisation sont plus complexes.
Alors que de nombreuses perspectives que fait peser l’IA sur le travail semblent s’annoncer comme catastrophiques, tout le monde s’inquiétant d’un grand remplacement par les machines, David Autor, estime, au contraire et avec un certain optimisme, que l’IA pourrait nous aider à reconstruire la classe moyenne ! Si l’IA fait peser une réelle menace sur l’emploi, elle offre également la possibilité d’étendre l’expertise à un plus grand nombre de travailleurs, défend Autor, c’est-à-dire de faire monter en compétences plus de monde que ce n’était possible jusqu’alors !
Si la peur que l’IA nous pique nos jobs est légitime, c’est oublier que le monde industrialisé regorge d’emplois, rappelle-t-il. Et la pénurie de main-d’œuvre à venir, liée à la chute de la natalité, ne devrait pas remettre en cause le besoin de travailleurs, au contraire. « Ce n’est pas une prédiction, c’est un fait démographique. Tous ceux qui auront 30 ans en 2053 sont déjà nés et nous ne pouvons pas créer davantage de personnes qu’il n’y en a. À moins d’un changement massif de la politique d’immigration, les États-Unis et les autres pays riches manqueront de travailleurs avant qu’ils ne manquent d’emplois. »
L’IA, remède à l’automatisation ?Certes, l’IA va bouleverser le monde du travail, mais pas comme le pensent Elon Musk ou Geoffrey Hinton, en mettant tout le monde au chômage ! L’IA va remodeler la valeur et la nature de l’expertise humaine, explique Autor. L’expertise, rappelle-t-il, fait référence aux connaissances et compétences requises pour accomplir une tâche particulière. Celle-ci a beaucoup de valeur quand elle est relativement rare et difficile à acquérir. Elle est la principale source de valeur au travail : les emplois qui nécessitent peu de formation ou de certification restent traditionnellement les moins bien rémunérés, contrairement à ceux qui en nécessitent beaucoup. Les domaines d’expertise évoluent à travers les époques technologiques. Les ingénieurs logiciels n’existaient pas jusqu’à ce que les innovations technologiques et sociales en créent le besoin.
Longtemps, la vision utopique de l’ère de l’information était que les ordinateurs aplaniraient les hiérarchies économiques en démocratisant l’information. N’importe qui accédant à un ordinateur pouvait désormais tout faire, tout accomplir… Pourtant, estime Autor, ce n’est pas exactement ce qui se produit. En fait, estime-t-il, l’information n’est qu’un apport à une fonction économique plus déterminante : à savoir la prise de décision, qui, elle, relève de l’élite des experts. « En rendant l’information et les calculs abondants et bons marchés, l’informatisation a catalysé une concentration sans précédent du pouvoir de décision et des ressources qui l’accompagnent dans les mains d’une petite élite experte ». Avec le numérique, une large strate d’emplois moyennement qualifiés se sont automatisés, notamment dans le travail de bureau ou le soutien administratif. Quant aux individus sans qualification, ils ont été relégués à des emplois de service non spécialisés et mal payés.
Pour Autor, l’IA nous offre la possibilité de contrecarrer le processus amorcé par l’informatisation, c’est-à-dire améliorer l’expertise du plus grand nombre. L’IA peut permettre à un plus grand nombre de travailleurs d’effectuer des tâches décisionnelles confiées jusqu’à présent à une petite élite. « Bien utilisée, l’IA peut aider à restaurer la classe moyenne du marché du travail qui a été vidée par l’automatisation et la mondialisation », soutient l’économiste. Si elle peut également rendre l’expertise redondante et les experts superflus, réduisant encore leur nombre, l’IA pourrait également démocratiser l’expertise, pour autant qu’on accompagne les utilisateurs. Pour les travailleurs possédant une formation et une expérience de base, l’IA peut les aider à tirer parti de leur expertise afin de pouvoir effectuer un travail à plus forte valeur ajoutée, comme le pointait l’étude d’Erik Brynjolfsson, Danielle Li et Lindsey Raymond sur l’usage de l’IA générative au travail, qui montrait que dans des centres d’appel, les gains de productivité de l’IA étaient nuls pour les agents les plus performants, mais maximum pour les moins productifs.
« L’IA pourrait aider à reconstruire la classe moyenne ». L’article de David Autor chez Noemag. L’expertise a longtemps été laminée par l’industrialisation et l’automatisation
Certes, concède Autor, l’IA va certainement automatiser une part importante du travail existant et rendra certains domaines d’expertise existants inutiles. Mais, assure l’optimiste professeur, l’IA va également créer de nouveaux biens et services et de nouvelles demandes d’expertises. L’IA offre de nombreuses possibilités pour augmenter le nombre de travailleurs et améliorer le travail.Autor rappelle que jusqu’au XIXe siècle et le début de la production de masse, le savoir artisanal était vénéré. Et puis, l’industrialisation a tout changé. La production de masse s’est imposée par la force de sa productivité et les conditions de travail des travailleurs sont devenues dangereuses, pénibles, pour des salaires extrêmement faibles. Les petits ateliers de tisserands ont été laminés par l’industrie. Et il a fallu des dizaines d’années de luttes sociales avant que le niveau de vie de la classe ouvrière ne se sécurise peu à peu. A mesure que les outils, les processus et les produits de l’industrie gagnaient en sophistication, l’expertise des travailleurs a été peu à peu reconnue. Les ouvriers qui opéraient et entretenaient des équipements complexes avaient besoin de formations dédiées. Ce n’est pas un hasard si une fraction toujours croissante de la main d’œuvre est désormais dotée d’un diplôme d’études secondaires qui a contribué à construire ce que l’on a appelé la classe moyenne des pays industrialisés. Mais cette « expertise de masse », cette expertise « procédurale », des ouvriers qualifiés aux contremaîtres, a été peu à peu laminée par le développement de procédures toujours plus avancées et surtout par l’ère de la mécanique, de la robotique et de l’informatique, capables d’exécuter à moindre coût, de manière fiable et rapide, des tâches cognitives et manuelles codées dans des règles explicites et déterministes : des programmes. « Avant l’ère informatique, il n’existait essentiellement qu’un seul outil de traitement symbolique : l’esprit humain ». « Avant l’ère informatique, les travailleurs spécialisés dans les tâches de bureau et de production qualifiées incarnaient l’expertise de masse ». Ces procédés ont « érodé la valeur du savoir-faire de masse tout comme les technologies de la révolution industrielles ont érodé la valeur du savoir-faire artisanal ».
Toutes les tâches ne suivent pas des règles bien comprises et maîtrisables, toutes ne sont pas routinières, ne s’obtiennent pas en apprenant des règles mais plutôt en apprenant par la pratique, par essai-erreur, comme lorsqu’on apprend à faire du vélo. Avant l’IA, un programmeur devait spécifier toutes les étapes pour qu’un robot apprenne à faire du vélo. Désormais, le robot va apprendre par essai-erreur. De nombreux emplois bien rémunérés, avec un haut niveau d’expertise, nécessitent d’accomplir des tâches non routinières où la connaissance des règles ne suffit pas. « Semblables aux artisans de l’ère préindustrielle, l’élite des experts modernes tels que les médecins, les architectes, les pilotes, les électriciens et les éducateurs combinent leurs connaissances procédurales avec leurs jugements d’experts et, souvent, leur créativité, pour s’attaquer à des cas spécifiques, aux enjeux élevés et souvent incertains ». Les ordinateurs permettent aux professionnels de passer moins de temps à acquérir et à organiser des informations et plus de temps à interpréter et appliquer ces informations, c’est-à-dire à prendre des décisions… ce qui a augmenté la valeur du jugement professionnel des experts. A mesure que l’informatisation progressait, les revenus des experts ont augmenté.
Mais l’informatisation a eu également des impacts sur les travaux non experts : dans les métiers des services pratiques (entretien, soin, restauration…) peu rémunérés car exigeant peu d’expertise, pouvant être accompli avec une formation minimale. Si les ordinateurs ne peuvent pas encore accomplir ces travaux, ils ont augmenté le nombre de travailleurs en compétition pour obtenir ces postes, notamment par le déclassement des emplois d’expertise de masse dans les domaines de l’administration ou du travail de bureau. Plutôt que de produire un renouveau de l’expertise de masse, comme on l’a connu avec la révolution industrielle, l’informatisation l’a réduite et a conduit à une hausse des inégalités.
L’IA, une technologie d’inversion ?Mais l’ère de l’intelligence artificielle est un point d’inflexion, estime David Autor. Avant l’IA, la capacité principale de l’informatique était l’exécution sans faille et presque sans frais de tâches procédurales et de routines. Les capacités de l’IA sont l’exact inverse, ce qui implique qu’elle ne soit pas fiable. Mais l’IA sait assez bien acquérir des connaissances tacites : elle apprend par l’exemple, sans instruction explicite. A l’instar d’un expert humain, l’IA peut créer des règles avec l’expérience qu’elle acquiert et prendre des décisions. Demain, quand ses capacités de jugements s’amélioreront, elle pourra encadrer les décideurs dans l’application de leurs jugements experts.
Pour l’instant, les décisions de l’IA se limitent à vous conseiller d’écrire tels mots plutôt que tels autres, mais il est probable que ces décisions soient de plus en plus importantes à mesure que ses performances progressent. Pour David Autor, ces perspectives devraient permettre à des travailleurs non experts de participer à des prises de décision à enjeux élevés, pour tempérer le monopole de décision des élites, médecins comme avocats par exemple. Pour lui, l’IA est une « technologie d’inversion », capable de fournir une aide à la décision sous forme d’orientations et de garde-fous, permettant à un grand nombre de travailleurs d’effectuer des tâches décisionnelles aujourd’hui confiés à des médecins, des avocats, des codeurs… Ce qui permettrait d’améliorer la qualité des emplois, de modérer les inégalités de revenus, tout en réduisant les coûts des services clés comme la santé, l’éducation ou l’expertise juridique.
La production de masse a réduit le coût des biens de consommation. Le défi contemporain consiste à réduire celui des services essentiels, comme la santé, l’enseignement supérieur ou le droit, monopolisés par des corporations d’experts très qualifiés. Les prix des soins de santé et d’éducation au cours des quatre dernières décennies ont augmenté de 200 et 600% par rapport aux revenus des ménages américains. L’expertise qui ne cesse de se complexifier, justifie certainement ce coût, mais l’IA a le potentiel de réduire ces coûts en réduisant la rareté de l’expertise. Autor prend l’exemple d’infirmières spécialisées qui peuvent administrer et interpréter des diagnostics, évaluer et diagnostiquer les patients et prescrire des médicaments. Entre 2011 et 2022, le nombre de ces infirmières spécialisées a explosé aux Etats-Unis et leur nombre devrait continuer à croître. Ces infirmières spécialisées sont nées dans les années 60 pour répondre à la pénurie de médecin. Outre une formation dédiée, c’est surtout la numérisation de l’activité de santé qui a permis aux infirmières spécialisées d’avoir accès à de meilleurs outils pour prendre de meilleures décisions. Pour Autor, à terme, l’IA pourrait venir accompagner nombre d’autres professions, pour les aider à effectuer des tâches expertes, que ce soit en complétant leurs compétences ou en complétant leur jugement.
Autor verse à son hypothèse trois études qui lui servent de preuve de concept. L’étude de Sida Peng de Microsoft Research qui montre que GitHub Copilot peut augmenter considérablement la productivité des programmeurs. Une autre étude auprès de spécialistes de l’écriture, comme des consultants, des responsables marketing ou des gens chargés de répondre à des demandes de subventions ou appels à projet qui a montré des améliorations significatives en vitesse et en qualité pour ceux qui ont pu utiliser des outils d’IA générative. « Les rédacteurs les moins efficaces du groupe ChatGPT étaient à peu près aussi efficaces que l’écrivain médian sans ChatGPT – un énorme saut de qualité. » L’écart de productivité entre les travailleurs s’est rétréci. Et bien sûr, l’étude de Erik Brynjolfsson dans les centres d’appels qui montrait également une forte amélioration de la productivité chez les salariés utilisant ces outils, notamment pour les travailleurs les plus novices et les moins qualifiés. « Les outils d’IA ont aidé les travailleurs novices à atteindre les capacités des agents expérimentés en trois mois au lieu de dix. » « Les taux de démission parmi les nouveaux agents ont également diminué considérablement, probablement en raison d’une moindre colère des clients dirigée contre eux dans les fenêtres de discussion. Grâce à l’outil d’IA, les travailleurs de support ont ressenti beaucoup moins d’hostilité de la part de leurs clients et également envers leurs clients. »
Dans ces trois cas, les outils d’IA ont complété l’expertise plutôt que de remplacer les experts. Cela s’est produit grâce à une combinaison d’automatisation et d’augmentation. L’IA a été utilisée pour produire des premières ébauches de code, de textes ou de réponses aux clients. Dans ces exemples, grâce à l’IA, les travailleurs les moins qualifiés ont pu produire un travail de qualité, plus proche de celui de leurs pairs les plus expérimentés et qualifiés. Mais ils ont aussi appliqué leur expertise pour produire le produit final tout en exploitant les suggestions de l’IA.
Le problème, c’est que ce n’est pas toujours le cas, rappelle Autor. Dans une autre expérience qui a mis l’expertise de l’IA au service de radiologues, la qualité de leurs diagnostics n’a pas été améliorée, notamment parce que les médecins avaient tendance à négliger les prédictions les plus fiables de l’IA et à faire confiance aux moins bonnes prédictions de la machine. Pour Autor, cela montre plutôt que les résultats de l’IA ne vont pas de soi et que toute la difficulté est de comprendre la qualité de ses performances. C’est-à-dire comprendre là où l’IA performe et là où elle est inutile voire nuisible. Comme le pointait une étude du Boston Consulting Group, « les gens se méfient de l’IA générative dans les domaines où elle peut apporter une valeur considérable et lui font trop confiance lorsque la technologie n’est pas compétente ».
Mais si l’IA déclenche une poussée de productivité dans de nombreux domaines, le risque n’est-il pas alors que nous nous retrouvions avec moins de personnes pour effectuer ces tâches, questionne Autor. Dans certains secteurs, le contraire pourrait être vrai, soutient Autor. La demande en santé, en code, en éducation… semble illimitée et va continuer à augmenter, notamment si l’IA en réduit les coûts. Dans certains domaines, la croissance de la productivité risque pourtant bien de conduire à une chute de l’emploi, convient pourtant le spécialiste, rappelant qu’en 1900, 35% des emplois américains étaient dans le secteur agricole, alors que celui-ci ne représente plus que 1% de l’emploi en 2022.
La grande majorité des emplois contemporains ne sont pas des vestiges de métiers historiques qui auraient jusqu’ici échappé à l’automatisation. Il s’agit plutôt de nouvelles spécialités liées à des innovations technologiques spécifiques qui n’étaient pas disponibles ou imaginables avant. Il n’y avait ni contrôleurs aériens ni électriciens avant que les innovations n’en fassent naître le besoin. De nombreuses professions sont nées également non pas d’innovations technologiques spécifiques, mais de l’augmentation des revenus.
« Face à une croissance démographique stagnante et à une part croissante de citoyens ayant dépassé la retraite depuis longtemps, le défi pour le monde industrialisé n’est pas un manque de travail mais un manque de travailleurs« . Pour Autor, l’IA peut nous aider à résoudre ce défi, en permettant à davantage de travailleurs d’utiliser leur expertise et d’augmenter les emplois à haute productivité tout en atténuant les pressions démographiques sur le marché du travail.
Substitution ou complémentarité ?Si vous êtes bricoleur, vous passez certainement beaucoup de temps à regarder des vidéos sur Youtube pour apprendre à remplacer un interrupteur ou poser du placo. Ces vidéos ne sont pas utiles aux experts, bien souvent d’ailleurs, ce sont eux qui les produisent. Mais cela ne suffit pas toujours à faire tous les travaux nécessaires. « Plutôt que de rendre l’expertise inutile, les outils la valorisent souvent en étendant son efficacité et sa portée ». Même si l’IA est bien plus qu’une simple vidéo YouTube, son rôle dans l’extension des capacités des experts sera primordial, car l’exécution, la pratique, le jugement de l’expérience restent essentiels. L’IA ne permettra pas à des travailleurs non formés et non experts d’effectuer des tâches à enjeux élevés, mais devrait aider ceux disposant d’une base d’expertise à progresser, pour autant qu’elle soit conçue pour cela. Le risque majeur, estime Autor, c’est donc de mettre l’outil dans des mains non expertes – comme on le voit quand les élèves s’en saisissent.
Reste à savoir si les robots augmentés par l’IA pourraient demain nous remplacer. Autor en doute. Si l’IA va accélérer la robotique, l’ère où il sera plus rentable de déployer des robots pour effectuer des tâches exigeantes dans des environnements imprévisibles plutôt que dans des espaces étroitement contrôlés, semble encore lointaine. Pour Autor, les difficultés des voitures autonomes en sont un bon exemple. Certes, les robots savent conduire, mais l’environnement urbain très imprévisible montre que leur application concrète dans le monde réel est encore lointaine.
Entre l’aube et le crépuscule de l’expertise ?« On pourrait objecter que je ne fais que décrire le crépuscule serein de l’expertise humaine », constate encore David Autor. Un avenir dans lequel le travail humain n’a aucune valeur économique fabrique un cauchemar, estime-t-il. Le risque est bien que l’IA rende caduque l’expertise humaine, comme la chaîne de montage a rendu caduque l’expertise artisanale.
L’innovation fournit de nouveaux outils qui sont souvent des outils d’automatisation. Les applications GPS ont rendu obsolète le fait de connaître par cœur les rues d’une ville et donc les outils peuvent rendre l’expertise des utilisateurs obsolète. Mais le contraire est tout aussi vrai. En l’absence de radars, les contrôleurs aériens devaient observer le ciel et les médecins sans outils peinent parfois à mobiliser leur expertise. Les outils du contrôleur aérien ont surtout créé de nouveaux types de travail d’experts. Les innovations ne produisent pas que de l’automatisation, estime Autor, bien souvent, elles ouvrent des perspectives et de nouvelles possibilités, elles génèrent de nouveaux emplois et de nouvelles formes d’expertises. L’IA automatisera et éliminera certaines tâches et en remodelera d’autres, générant de nouveaux besoins d’expertise.
Certes, rien n’assure que la création de nouveaux emplois compensera l’automatisation à venir et effectivement, les travailleurs dont l’expertise sera remplacée par l’IA ne seront pas les mêmes que ceux pour lesquels l’expertise sera augmentée.
Pour Autor, la perspective que l’IA vienne renforcer la classe moyenne est un scénario, pas une prévision. « L’histoire et les études démontrent que les technologies développées par les sociétés et la manière dont elles les utilisent – à des fins d’exploitation ou d’émancipation, d’élargissement de la prospérité ou de concentration des richesses – sont avant tout déterminées par les institutions dans lesquelles elles ont été créées et les incitations dans le cadre desquelles elles sont déployées. » La manière dont l’IA sera déployée dépend de choix collectifs et ce sont ces choix qui généreront gagnants et perdants. Ces choix affecteront l’efficacité économique, la répartition des revenus, le pouvoir politique comme les droits civils. Certains pays vont utiliser l’IA pour surveiller leurs populations, étouffer les dissidences, d’autres pour accélérer la recherche, aider les gens à développer leur expertise… « L’IA présente un risque réel pour les marchés du travail, mais pas celui d’un avenir technologiquement sans emploi. Le risque est la dévalorisation de l’expertise. Un avenir dans lequel les humains ne fournissent qu’un travail générique et indifférencié est un avenir dans lequel personne n’est un expert parce que tout le monde est un expert. Dans ce monde, la main-d’œuvre est jetable et la plupart des richesses reviendraient aux propriétaires de brevets sur l’intelligence artificielle. »
Pour Autor, la complexité de l’innovation ne se réduit pas à la seule dimension de l’automatisation, à une IA qui surpasse l’humain et qui deviendrait plus rentable qu’eux, comme le prophétisent nombre de spécialistes de l’IA. En fait, reproduire nos capacités plus rapidement et à moindre coûts n’a pas grand intérêt. L’enjeu est que ces nouveaux outils complètent les capacités humaines et ouvrent de nouvelles frontières de possibilités. L’IA nous offre l’opportunité d’inverser la dévalorisation de l’emploi et la montée des inégalités, estime Autor. « C’est-à-dire d’étendre la pertinence, la portée et la valeur de l’expertise humaine à un plus grand nombre de travailleurs. » L’enjeu est qu’elle pourrait permettre d’atténuer les inégalités de revenus, de réduire les coûts des services essentiels, comme la santé ou l’éducation, restaurer la qualité du travail. Cette perspective alternative n’est pas gagnée. « Elle est cependant technologiquement plausible, économiquement cohérente et moralement convaincante. Conscients de ce potentiel, nous devrions nous demander non pas ce que l’IA va nous faire, mais ce que nous voulons qu’elle fasse pour nous. »
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Si le discours d’Autor est stimulant, il laisse de côté plusieurs points et notamment le principal : comment faire advenir l’IA qui renforce l’expertise plutôt que l’IA qui la prolétarise ? Et notamment quand, dans bien des métiers, l’informatisation et l’automatisation ont surtout produit de la précarisation et de l’intensification…
Capitalism mattersDans la démonstration de David Autor, on comprend assez mal pourquoi l’IA ferait différemment de l’automatisation ? Le plus probable est bien que l’IA prenne des décisions à notre place, partout, tout le temps, quelle que soit notre capacité de jugement ou d’expertise. En tout cas, là où elle commence à être déployé, on voit bien qu’elle a tendance à accélérer les décisions et à les supplanter plutôt que les démocratiser. Le déploiement technologique a tendance à enlever des compétences plutôt qu’en ajouter, comme le montrait Madison Van Oort dans son livre sur le déclassement des vendeuses de la fast fashion. Le contexte économique, le capitalisme, la course à la rentabilité… ont tendance à reproduire les mêmes effets.
Pourtant, le propos d’Autor est stimulant parce qu’il n’est pas réducteur. Il montre qu’il y a plusieurs manières d’envisager l’usage de l’IA. Reste qu’on peut en pointer certaines limites. D’abord le fait que la rentabilité des développements techniques demeure primordiale, ce qui conduit la plupart des acteurs à utiliser l’IA pour réduire les coûts et à opter pour l’option du remplacement partout où cela semble possible. Ensuite, il y a un fort enjeu de fiabilité : pour qu’elle améliore l’expertise, encore faut-il que sa fiabilité soit plus forte qu’elle n’est. Or bien souvent, elle risque de dégrader l’expertise professionnelle en proposant de très mauvaises solutions. Des scientifiques en IA comme Melanie Mitchell nous avertissent que nous devons être extrêmement sceptiques quant aux affirmations selon lesquelles, par exemple, les LLM sont meilleurs que les humains pour les tâches de base. Et il semble, comme l’ont noté le spécialiste des sciences cognitives Gary Marcus et d’autres, que les modèles d’IA ne s’améliorent pas aussi rapidement que par le passé – ils pourraient en fait stagner. Si tel est le cas, bon nombre de ces modèles resteront bloqués à des taux de fiabilité incertains, ce qui est suffisant pour la génération de texte et d’images non critiques, mais rien sur lequel une entreprise sérieuse ne voudrait s’appuyer pour des documents importants ou des documents destinés au public.
Enfin, il reste une question qu’Autor semble éluder ou ne pas regarder. Une critique de l’étude d’Erik Brynjolfsson, menée par Ben Waber et Nathanael J. Fast a souligné que la performance des tâches dans les centres d’appel augmentés par l’IA est différenciée : elle diminue pour les employés les plus performants et augmente pour les moins performants. Une perspective qui n’est pas sans poser problème. Comment retenir alors les meilleurs employés ? Comment innover si les plus innovants sont déclassés ? Waber et Fast soulignent qu’on mesure très mal à ce stade les effets négatifs probables à long terme de l’utilisation des LLM sur les employés et processus internes. Le risque n’est-il pas que ces outillages viennent soutenir l’amélioration de la productivité des tâches à court terme, tout en menaçant la productivité à long terme ?
De l’impact de l’IA sur la productivitéLa question de la productivité reste d’ailleurs problématique. L’économiste Robert Gordon montre depuis longtemps que les ordinateurs sont partout, sauf dans les statistiques de croissance économique. Les nouvelles technos n’ont pas amélioré la productivité, pourquoi en serait-il autrement de l’IA ? L’économiste Daron Acemoglu estime que les effets de productivité liée à l’IA au cours des 10 prochaines années seront modestes, mais pas insignifiants (environ 0,064% par an, bien moindre que les 1,5% par an que promettent les économistes de Goldman Sachs – étude). Dans le Financial Times, Acemoglu estime que cette amélioration pourrait être meilleure si l’IA était plus fiable qu’elle n’est, ce qui suppose une réorientation fondamentale du secteur. A défaut, l’IA risque surtout de continuer à élargir l’écart entre les revenus du capital et ceux du travail qu’à déjà élargit la numérisation… En tout cas, aucune preuve ne suggère qu’elle devrait permettre de réduire les inégalités ou de stimuler la croissance des salaires, insiste-t-il.
Certes, l’IA pourrait bien être utilisée pour aider les travailleurs à devenir plus informés, plus productifs, plus indépendants et plus polyvalents, comme l’explique Autor. « Malheureusement, l’industrie technologique semble avoir d’autres utilisations en tête », rappelait Acemoglu dans un autre article. Comme il le souligne dans son livre, Power and Progress (Basic Books, 2023, voir le compte-rendu d’Irénée Régnault), les grandes entreprises qui développent et déploient l’IA privilégient massivement l’automatisation (remplacer les personnes) à l’augmentation (rendre les personnes plus productives). Le progrès technique n’amène pas nécessairement au progrès humain, au contraire. Les technologies numériques se sont bien plus révélées « les fossoyeuses de la prospérité partagée » qu’autre chose. Il est toujours possible d’avoir une IA favorable aux travailleurs, mais seulement si nous parvenons à changer la direction de l’innovation dans l’industrie technologique et à introduire de nouvelles réglementations et institutions, rappelle Acemoglu.
Quant au rythme d’adoption de l’IA et de transformation qu’elle promet, il risque d’être bien plus incrémental que transformateur. Les économistes de l’OCDE soulignent que son adoption est très faible, moins de 5% des entreprises américaines déclarent l’utiliser. Les technologies à usage général précédentes, comme les ordinateurs ou l’électricité) ont mis en moyenne une vingtaine d’années à se diffuser pleinement… L’IA a encore un long chemin à parcourir pour atteindre des taux d’adoption élevés pour générer des gains macro-économiques. Enfin, comme l’explique l’économiste britannique Michael Roberts, l’IA sous le capitalisme n’est pas une innovation visant à étendre les connaissances humaines et à soulager l’humanité du travail. Pour les innovateurs capitalistes comme Sam Altman, l’innovation est d’abord une source de profits. Le journaliste Steven Levy pour Wired est également sceptique. Pour lui aussi, l’IA risque bien plus de concentrer le pouvoir économique qu’autre chose. Si les propos de David Autor sont stimulants, rien ne nous assure que l’IA puisse stabiliser l’égalité des revenus qu’il dessine.
En fait, la perspective plutôt stimulante que dresse Autor pose un problème de fond : comment la faire advenir dans un monde hypercapitaliste où l’IA n’est vue que comme un outil pour améliorer la rentabilité plutôt que comme un outil de développement des compétences ?
L’IA va-t-elle généraliser l’expertise ou la dégrader ?Pour le journaliste Brian Merchant, auteur du livre Blood in the Machine, un livre sur la révolte luddite, il est peu probable que l’IA ne nous remplace, par contre cela n’empêchera pas les patrons d’essayer d’utiliser l’IA pour remplacer certains emplois, maintenir les salaires à la baisse et accélérer la productivité, bref chercher une excuse pour réduire les coûts ou paraître innovant. Mais pour Merchant, il n’y aura pas d’apocalypse à l’horizon. L’IA n’est ni meilleure ni plus performante que l’humain, par contre elle risque d’être « assez bonne » (good enough) pour se substituer à certaines tâches humaines. Mais si l’on file la métaphore de Merchant, les machines contre lesquelles se battaient les luddites permettaient de produire des vêtements certes moins chers, mais surtout de moins bonne qualité. Est-ce à dire que c’est ce qui nous attend avec l’IA générative ? Produire du texte et du code de moins bonne qualité, pour généraliser des produits numériques sans grande valeur ? Si c’est le cas, l’IA générative ne nous promet pas une généralisation de l’expertise, comme le prophétise Autor, mais son exacte contraire.
L’IA s’annonce perturbatrice pour des métiers créatifs et précaires, que ce soit des métiers des arts graphiques, de la rédaction, de la traduction, du marketing et de la relation client. Mais surtout, rappelle Merchant, ces gains d’efficacité que vont produire ces nouvelles machines vont profiter à ceux qui investissent sur celles-ci et à personne d’autre. Keynes, lui-même, estimait qu’à la vue de la courbe du progrès technique, ses petits-enfants ne travailleraient que 15h par semaine. C’est effectivement le cas. Nombre des emplois les plus précaires ne sont plus que partiels. Nombre de gens ne travaillent plus que 15h par semaine, mais ne gagnent pas assez pour en vivre. « L’erreur de Keynes a été d’ignorer avec quelle agressivité les élites s’empareraient des gains économiques réalisés grâce à toute cette technologie productive. » Il semble qu’Autor fasse la même erreur. Au final, les entreprises licencient préventivement et ouvrent des postes sous IA aux employés restants. Certes, le grand remplacement par les machines n’est pas encore là. Et il est probable que, dans un premier temps, le boom de l’IA produise de l’emploi, tout comme le boom de l’automatisation et de l’informatisation a produit de l’emploi du fait de la hausse de la demande pour ces produits, comme l’expliquait James Bessen dans son livre, The New Goliaths.
Mais, comme l’explique Merchant, l’IA risque surtout d’être appelée à compenser les pertes de productivité des licenciements à venir, pour le prix d’un abonnement mensuel à Copilot ou à ChatGPT ! Quant aux travailleurs qui restent, il vont devoir assurer une plus lourde charge de travail ! ChatGPT va vous donner plus de travail et pas nécessairement du travail intéressant. La grande inquiétude du remplacement par l’IA permet surtout de faire peser une menace renouvelée sur l’emploi.
Pour l’instant, le développement de l’IA vient impacter les métiers des cols blancs comme ceux des petites mains de la production de connaissances. Il vient raboter les rentes des métiers de la connaissance, comme le pointait l’économiste Daron Acemoglu. Une érosion qui pourrait même dissiper les gains de productivité de l’automatisation. Le déploiement d’une « IA capacitante » comme l’évoque les conclusions du rapport LaborIA, c’est-à-dire qui augmente les capacités de ceux chargés de l’utiliser, n’est pas acquise et risque de demeurer très marginale sans évolution de la logique hypercapitaliste.
Le risque, au final, n’est pas que l’expertise se déploie grâce à l’IA, mais au contraire se restreigne. Qu’elle soit confiée aux systèmes et enlevés aux humains, comme quand le marketing numérique engrange la connaissance des clients au détriment des vendeurs. C’est ce qu’explique le journaliste Tyler Austin Harper dans The Atlantic en se référant à un texte d’Illich critique sur l’essor des professions expertes venues déclasser nos inexpertises. Le grand enjeu consiste à remplacer l’expertise des experts par des systèmes experts. Nous voici entrés dans l’ère de « l’invalidation algorithmique » ou les machines sont là pour nous apprendre à être humains ou faire le travail humain à notre place tout en nous dépouillant de notre humanité. Comme disait sur X la traductrice Joanna Maciejewska, « Je veux que l’IA fasse ma lessive et ma vaisselle pour que je puisse faire de l’art et de l’écriture, pas que l’IA fasse de l’art et de l’écriture pour que je puisse faire ma lessive et ma vaisselle. » Ce qu’il nous faut comprendre, c’est pourquoi nous prenons le chemin inverse ?
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7:00
Le nouveau mode Globe de Giro3D
sur OslandiaDans cet article, nous approfondissons la nouveauté majeure de Giro3D : le mode globe.
Note: Cet article concerne une fonctionnalité à venir, et certains détails peuvent être amenés à changer d’ici la version finale.
Les systèmes de coordonnées projetésJusqu’ici, il n’était possible d’afficher dans Giro3D que des cartes (Map) basées sur des systèmes de coordonnées projetés, tels que Web Mercator, utilisé sur la majorité des services de webmapping tel que Google Maps ou Lambert 93 bien connu des géomaticiens français.
Dans une scène 3DDans une scène Giro3D, tout est 3D. Cela signifie qu’un repère projeté à 2 axes sera tout de même représenté dans un espace à 3 dimensions (le troisième axe restant « virtuel »).
Une carte OpenStreetMap affichée dans Giro3D via l’entité Map. Même si la carte elle-même est en 2D, elle peut être affichée sous différents angles par la scène 3D.
Les systèmes de coordonnées non-projetésLe mode Globe de Giro3D se base sur un système de coordonnée géocentrique, dans lequel le repère a pour origine le « centre » de la Terre (ou de tout autre objet sphérique). Cet objet sphérique est modélisé par un ellipsoïde.
By Chuckage – Own work, CC BY-SA 4.0, [https:]
Dans ce type de repère, les coordonnées géodésiques (exprimées en angles, comme la latitude et la longitude, et en mètres pour l’élévation) doivent être converties en coordonnées cartésiennes (exprimées en unités linéaires, comme les mètres), pour pouvoir être affichées dans le navigateur. Cette conversion géodésique / cartésien est effectuée par l’objet Ellipsoid, qui est à la base de la représentation des globes.
Le mode GlobeGiro3D permet d’afficher un globe d’après un ellipsoïde arbitraire ou (ou bien d’utiliser l’ellipsoïde par défaut WGS84). Pour ce faire, il faut instancier une entité de type Globe plutôt que Map:
Un globe avec les paramètres par défaut.const defaultGlobe = new Globe();
Création d'un globe aux paramètres de la Luneconst moon = new Globe({ ellipsoid: new Ellipsoid({ semiMajorAxis: 1_738_100, semiMinorAxis: 1_736_000, }), });
Les fonctionnalités du Globe sont quasiment identiques à celles d’une Map. On peut y afficher une couche d’élévation (ElevationLayer), un nombre illimité de couches de couleur (ColorLayer), et bénéficier de toutes les autres fonctionnalités comme les graticules, les courbes de niveau, l’éclairage dynamique…
La principale différence se situe sur le fait que le Globe utilise simultanément deux systèmes de coordonnées: géodésique et cartésien, selon la fonctionnalité considérée.
Par exemple, le graticule utilisera le système géodésique pour exprimer le pas de la grille (en degrés). Les emprises des différentes couches seront également exprimées en coordonnées géodésiques (largeur et longueur en degrés).
Les repères relatifsNous avons dit que par défaut, le point d’origine de la scène 3D est le même que le point d’origine du repère géocentrique. Cependant, il est possible de déplacer le globe dans la scène, afin de représenter des systèmes orbitaux ou un système solaire complet:
Déplacement du Globe de la lune à 384 000 km de la terre Anatomie d’un globemoon.object3d.translateX(384_000_000);
De façon très similaire à l’entité Map, l’entité Globe se découpe en plusieurs composants optionnels.
Le globe nu se compose d’une surface ellipsoïdale, et d’une couleur de fond.
Le globe seul, accompagné d’un graticule permettant de visualiser la courbure terrestre.
Nous pouvons y ajouter une couche d’élévation (ElevationLayer) colorisée par une rampe de couleurs (ColorMap):
Une couche d’élévation colorisée par une ColorMap.
Nous pouvons également y ajouter des couches de couleur (ColorLayer), en nombre illimité. Ajoutons la couche Mapbox satellite:
La couche Mapbox satellite
Ajoutons également une couche de nuages (issue de la NASA):
Une couche de nuages
Puis un éclairage dynamique, grâce à une lumière directionnelle three.js (DirectionalLight):
L’éclairage dynamique
Il est possible de modifier l’éclairage pour le faire correspondre à une date précise.
Enfin, ajoutons une atmosphère grâce à l’entité Atmosphere:
Le globe final
ConclusionLe nouveau mode Globe permettra de créer des scènes gigantesques à l’échelle d’une planète, ou même d’un système solaire entier. Doté de la même API que l’entité Map, il est simple à utiliser.
Avantages de l’entité Globe- Adapté aux très grandes scènes, voire à la planète entière
- Élimine les distorsions causées par les projections cartographiques
- Permet de visualiser les cycles jour/nuit à l’échelle de la planète
- Permet de visualiser des objets en orbite, comme la Lune ou des satellites artificiels
- Permet de visualiser l’horizon
- Adapté aux scènes locales (quelques kilomètres carrés), ou bien aux cartes 2D (OpenStreetMap, etc)
- Plus simple à manipuler pour les utilisateurs habitués aux outils cartographiques 2D
- Les axes de la scène sont identiques aux axes du système de coordonnées, ce qui simplifie les mesures
- Moins gourmand en ressources matérielles, car moins de transformations à effectuer
- Éclairage plus simple à réaliser
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7:00
Giro3D – les dernières nouveautés
sur OslandiaIntroductionNous avons le plaisir de vous annoncer une série de mises à jour significatives pour Giro3D, la bibliothèque 3D Web de visualisation géospatiale. Ces nouvelles fonctionnalités viennent renforcer les capacités de notre bibliothèque et sont conçues pour améliorer à la fois la précision et l’efficacité de vos projets de visualisation 3D Web.
Mode Globe Prévu pour Giro3D 0.40Les prochaines versions de Giro3D verront l’arrivée du tant attendu mode globe, permettant d’afficher des globes variés (planètes, lunes, étoiles). Le mode Globe supportera les mêmes fonctionnalités que les cartes planes (Map): nombre illimité de couches de couleurs, terrain, et bien d’autres.
Modes de fusion des couches images Depuis Giro3D 0.39Inspiré par QGIS, il est désormais possible de spécifier un mode de fusion pour les couches d’une Map. Les modes de fusion disponibles sont: aucun, normal (la valeur par défaut), additif et multiplicatif. Ces modes de fusion permettent d’obtenir des effets visuels spécifiques, ou contourner l’absence de canal de transparence dans la couche image. Il est par exemple possible d’afficher une couche nuageuse grâce au mode additif, et ce même si la couche est entièrement opaque.
Outils de dessin et de mesures Depuis Giro3D 0.38Tracer des lignes, points, polygones, secteurs angulaires… Le nouveau système de dessin de Giro3D permet de mesurer précisément des distances, angles, pentes, hauteurs et surfaces. Les objets créés peuvent être aisément exportés en GeoJSON.
API de styles des features 3D Depuis Giro3D 0.38Giro3D permet d’afficher des features au standard Simple Feature (fichiers GeoJSON, flux WFS…), drapées ou non sur une Map. Jusqu’ici, les APIs de styles étaient très différentes entre la version drapée et non drapée. Les différences ont été considérablement réduites afin de fournir aux utilisateurs une API similaire (à quelques exceptions près).
Gestion des pertes de contexte WebGL Depuis Giro3D 0.38Nous vous avions parlé précédemment dans la 1′ tech de WebGL, la bibliothèque graphique permettant l’affichage de scènes 3D dans le navigateur. Cette bibliothèque est utilisée intensivement par Giro3D, et il peut arriver que la connexion au contexte graphique soit perdue, empêchant la scène de s’afficher correctement.
Giro3D gère désormais intelligemment la perte et la restauration du contexte graphique afin de restaurer l’affichage de la scène tel qu’elle se présentait avant l’interruption.
Support des classifications de nuages de points Depuis Giro3D 0.37Les classifications de nuages de points apportent une nouvelle dimension à l’analyse de données géospatiales. En permettant une catégorisation précise des points, cette fonctionnalité simplifie la gestion des informations complexes et contribue à une meilleure interprétation des données géographiques.
Giro3D supporte désormais l’affichage des points classifiés et permet de modifier la couleur et la visibilité de chaque classification.
Requêtes d’élévation Depuis Giro3D 0.38Giro3D supporte désormais les requêtes d’élévation sur les données de terrain. Il est ainsi possible de calculer très rapidement un profil d’élévation (y compris sur un grand nombre de points), ainsi que de positionner précisément des objets à la surface d’un terrain (véhicules, symboles…).
Eclairage dynamique et ombres portées Prévu pour Giro3D 0.40Il sera également possible d’éclairer les terrains avec les lumières dynamiques du moteur three.js, afin, par exemple, de simuler l’ensoleillement et les ombres portées des montagnes.
Images panoramiques 360° Prévu pour Giro3D 0.40Giro3D permettra d’afficher des images panoramiques massives (plusieurs centaines de megapixels) de façon optimisée.
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6:38
Piloter son entreprise grâce à l’open source : c’est possible ?
sur OslandiaChez Oslandia, l’open source fait partie intégrante de la culture d’entreprise. « OS » dans « Oslandia » c’est « Open Source » Le choix s’est donc naturellement tourné vers des outils de pilotage libres.
GitLab est l’outil utilisé pour le suivi de la production, des tâches d’administration, du plan de formation, ainsi que l’organisation de la communication ou du recrutement.
Côté ERP, c’est l’ERP open source Dolibarr qui est utilisé pour gérer la comptabilité depuis le 1er janvier 2023 et Superset pour la réalisation de Dashboards avec des graphiques pour le suivi des indicateurs de pilotage de la société.
L’utilisation de ces outils apporte des possibilités de personnalisation avancés car on peut développer des modules sur mesure, mais permet également d’appliquer le principe de transparence auprès de l’ensemble des collaborateurs qui peuvent proposer des idées, participer aux décisions et à la vie de l’entreprise.
Adapter les outils au fonctionnement de l’entreprise et pas l’inverse, c’est une force que permet l’opensource !Vincent, co-fondateur et CEO d’Oslandia :
« Quand on accueille de nouveaux collaborateurs, ils sont parfois décontenancés par l’utilisation massive des outils de suivi sur GitLab, mais après un temps d’adaptation, tous reconnaissent l’efficience et le confort d’utilisation, avec un travail asynchrone, fluide, l’historisation et la capitalisation de l’information, et une transparence quasi complète ! »
Catherine, directrice administrative, financière et RH d’Oslandia
« J’ai longtemps travaillé sur des outils propriétaires. En arrivant chez Oslandia, j’ai par la force des choses dû composer et m’adapter avec ces outils dans mon travail. Certains outils comme Gitlab m’ont complètement séduite tant sur la praticité de l’utilisation que dans l’aide quotidienne pour l’organisation administrative. Une vraie découverte !
Côté gestion financière et RH, l’utilisation de Dolibarr combinée avec Superset a été un peu plus complexe dans la mise en place, mais c’est souvent le cas pour tout déploiement d’un ERP… Superset est assez technique et moins intuitif pour une personne « non dév ».
Mais passé cette phase d’adaptation et de paramétrage, ces outils OpenSource ont l’avantage de permettre de suivre le pilotage financier efficacement et sur des budgets maîtrisés, et d’avoir une grande liberté dans l’utilisation et la transparence des données. »
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11:30
De l’emprise à l’empreinte : cartographier la donnée AIS pour qualifier l’occupation de l’espace maritime caribéen
sur CybergeoCet article propose une première exploitation d'une base de données massives visant à décrire l’occupation de l’espace maritime par les navires marchands dans la Caraïbe. Cette occupation est résolument polymorphe du fait des activités maritimes et des types de navires qui y participent. Pour rendre compte de la diversité des géographies qui en découlent, nos travaux reposent sur une analyse désagrégée rendue possible grâce aux données de surveillance du trafic maritime AIS (Automatic Identification System). En développant une base de données multi-sources intégrant des données AIS couplées à des bases d’identification des navires et de caractérisation des terminaux portuaires, nous avons pu analyser les trajectoires maritimes des navires au cours d’une année entière et à l’échelle de la Grande Région Caraïbe pour en restituer les principales routes et escales. Les résultats de cette analyse exploratoire mettent en lumière la variabilité de l’emprise spatiale du transport maritime s...
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11:30
Thinking marine rewilding: adapting a terrestrial notion to the marine realm. Definition, practices and theories of marine rewilding
sur CybergeoWhile academic research in social science relating to rewilding mainly focuses on terrestrial initiatives, scant attention is given to marine rewilding. During the last ten years, marine rewilding initiatives have increasingly flourished every year around the world. The few articles dealing with marine rewilding emanate from biological and economic domains and address the scientific and economic feasibility of the initiatives. However, research still needs to provide a broad perspective on the implementing conditions of marine rewilding through a typology of the stakeholders, their vision, scientific approaches, management methods, and challenges. This article presents a literature review on marine rewilding initiatives and opens a critical discussion on the challenging conditions of their implementation. Through analysis of academic and grey literature on rewilding concepts and practices, the findings of this article indicate that rewilding was initially conceived for terrestrial a...
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11:30
Philippe Valette, Albane Burens, Laurent Carozza, Cristian Micu (dir.), 2024, Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, Toulouse, Presses universitaires du Midi, 382 p.
sur CybergeoLes zones humides, notamment celles associées aux cours d’eau, sont des objets privilégiés de la géohistoire (Lestel et al., 2018 ; Jacob-Rousseau, 2020 ; Piovan, 2020). Dans Géohistoire des zones humides. Trajectoires d’artificialisation et de conservation, paru en 2024 aux Presses universitaires du Midi, Valette et al. explorent l’intérêt scientifique de ces milieux, qui réside selon leurs mots dans "la double inconstance de leurs modes de valorisation et de leurs perceptions qui a conduit, pour [chacun d’entre eux], à des successions d’usages et fonctionnement biophysiques très disparates" (2024, p.349). L’analyse des vestiges conservés dans leurs sédiments permet en effet de reconstituer sur le temps long les interactions entre les sociétés et leur environnement. En outre, les milieux humides ont souvent été abondamment décrits et cartographiés, en lien avec leur exploitation et leur aménagement précoces. Archives sédimentaires et historiques fournissent ainsi à la communauté sc...
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11:30
Cartographier les pressions qui s’exercent sur la biodiversité : éléments de réflexion autour des pratiques utilisées
sur CybergeoPour mieux orienter les politiques de conservation, il est crucial de comprendre les mécanismes responsables de la perte de biodiversité. Les cartes illustrant les pressions anthropiques sur la biodiversité représentent une solution technique en plein développement face à cet enjeu. Cet article, fondé sur une revue bibliographique, éclaire les diverses étapes de leur élaboration et interroge la pertinence des choix méthodologiques envisageables. La définition des notions mobilisées pour élaborer ces cartes, en particulier celle de la pression, représente un premier défi. La pression se trouve précisément à la jonction entre les facteurs de détérioration et leurs répercussions. Cependant, les indicateurs à notre disposition pour la localiser géographiquement sont généralement axés soit sur les causes, soit sur les conséquences de la dégradation. Cet écueil peut être surmonté si la nature des indicateurs utilisés est bien définie. À cet effet, nous proposons une catégorisation des ind...
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11:30
Exploring human appreciation and perception of spontaneous urban fauna in Paris, France
sur CybergeoCity-dwellers are often confronted with the presence of many spontaneous animal species which they either like or dislike. Using a questionnaire, we assessed the appreciation and perception of the pigeon (Columba livia), the rat (Rattus norvegicus), and the hedgehog (Erinaceus europaeus) by people in parks, train stations, tourist sites, community gardens, and cemeteries in Paris, France. Two hundred individuals were interviewed between May 2017 and March 2018. While factors such as age, gender, level of education or place or location of the survey did not appear to be decisive in analyzing the differential appreciation of these species by individuals, there was a clear difference in appreciation based on the species and the perceived usefulness of the animal, which is often poorly understood. The rat was disliked (with an average appreciation score of 2.2/10), and the hedgehog was liked (with an average appreciation score of 7.7/10). The case of the pigeon is more complex, with som...
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11:30
From "Bioeconomy Strategy" to the "Long-term Vision" of European Commission: which sustainability for rural areas?
sur CybergeoThe aim of this paper is to analyze the current and long-term effects of the European Commission Bioeconomy Strategy in order to outline possible scenarios for rural areas and evaluate their sustainability. The focus is on the main economic sectors, with particular reference to employment and turnover, in order to understand what kind of economy and jobs are intended for rural areas, as well as their territorial impacts. For this purpose, we have analyzed the main European Commission documents and datasets concerning the bioeconomy and long-term planning for rural areas, as well as the recent scientific data to verify the impact on forests. The result is that European rural areas are intended to be converted initially into large-scale biomass producers for energy and bio-based industry, according to the digitization process, and subsequently into biorefinery sites, with severe damage to landscape, environment, biodiversity, land use and local economy. Scenarios for rural areas don’t...
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11:30
Impact du numérique sur la relation entre les systèmes de gestion de crise et les citoyens, analyse empirique en Île-de-France et en Région de Bruxelles-Capitale
sur CybergeoDepuis une dizaine d’année, les systèmes de gestion de crise utilisent les canaux de communication apportés par le numérique. D'un côté, le recours aux plateformes numériques et aux applications smartphones permet une plus grande visibilité des connaissances sur le risque. De l’autre, les réseaux sociaux numériques apparaissent comme un levier idéal pour combler le manque d'implication citoyenne dans la gestion de crise. Pourtant, jusqu'à la crise sanitaire qui a débuté en 2020, rien ne semble avoir été fait pour impliquer les citoyens au cours du processus de gestion de crise. Dans cet article, nous posons la question de l'apport du numérique dans la transformation de la communication sur les risques et dans l'implication citoyenne dans la gestion de crise. En 2018, nous avons diffusé un questionnaire en Île-de-France et dans la région de Bruxelles-Capitale afin de comprendre les attentes des citoyens et les effets des stratégies de communication territoriale sur la perception des ...
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11:30
La fabrique publique/privée des données de planification urbaine en France : entre logique gestionnaire et approche territorialisée de la règle
sur CybergeoLa question des données territoriales revêt une importance croissante pour l’État, qui entend orienter leur production, leur circulation et leur condition d’usage. Cet article examine les modalités du repositionnement de l’État vis-à-vis des collectivités locales en matière d’urbanisme règlementaire dans le cadre de la standardisation et de la numérisation des données des Plans Locaux d’Urbanisme. Il explore également l’intégration de ces données dans une géoplateforme unique. Nous montrons que ce projet de construction d’un outil commun à l’échelle nationale s’inscrit dans le cadre d’une reprise en main par le pouvoir central des données de planification urbaine à travers l’intégration partielle de méthodes privées, développées par des sociétés commerciales au cours des années 2010 grâce au processus d’open data. L’étude de la fabrique publique/privée des données de l’urbanisme règlementaire permet de mettre en exergue deux points clés de la reconfiguration de l’action de l’État pa...
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Le territoire est toujours vivant. Une analyse transversale de la littérature sur un concept central de la géographie
sur CybergeoLe concept de territoire fait l’objet d’une très abondante littérature en sciences humaines et sociales, qui alimente des sens et des usages apparemment très différents. Cet article dresse un état de l’art multidisciplinaire qui situe les uns par rapport aux autres les différents courants sur le concept de territoire. Dans le format synthétique qui est le sien, le but n’est pas d’approfondir chacune des discussions théoriques. Le premier objectif est plutôt de structurer, à travers un corpus d’environ 120 références, un panorama de la très abondante littérature francophone, anglophone et hispanophone sur le territoire. Le deuxième objectif est de tenter des rapprochements entre ces arènes de discussions qui échangent peu entre elles, autour de trois problématiques qui pourraient leur être communes. Enfin, en approfondissant la lecture transversale de la littérature et l’effort de synthèse, le troisième objectif est de soumettre à la discussion des caractéristiques fondamentales qui ...
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Vers une transition des systèmes agricoles en France métropolitaine ? Une géographie contrastée et en mouvement (2010 et 2020)
sur CybergeoFace aux objectifs de décarbonation de l’agriculture, de préservation de l’environnement et aux enjeux de viabilité économique et de sécurité alimentaire qui en découlent, les politiques européennes (Farm to fork) et françaises encouragent une transition en profondeur des systèmes agri-alimentaires. Dans ce contexte, la transformation des modes de production agricole devient une nécessité. Cet article présente une géographie des exploitations agricoles en transition en France métropolitaine. Il repose sur une typologie des exploitations agricoles combinant mode de production agricole (biologique ou conventionnel) et mode de commercialisation des produits (circuit court ou filière longue) à partir des données des recensements agricoles de 2010 et 2020. L’analyse propose une cartographie à échelle fine (canton INSEE) des trajectoires d’évolution sur la période 2010-2020 des agricultures en transition, ouvrant la voie à discussion sur les facteurs favorables à l’émergence certains type...
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geomatico: Misión exploratoria de visualización raster serverless: COG en Maplibre y más allá
sur Planet OSGeoJornadas SIG Libre 2024
Conferencia sobre cómo consumir y visualizar datos en formato raster desde la nube en la XVII Edición de las Jornadas de SIG Libre, ponentes: Francisco Pérez Sampayo y Óscar Fonts
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11:00
Ils utilisent ma carte
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNDes tiers-lieux labellisés et soutenus par l'Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT)
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11:00
Mappery: 50 Yard Line Map of Illinois
sur Planet OSGeoDoug shared this, he said “Go Penn State!” whatever that means to a Brit?
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10:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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10:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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10:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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10:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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10:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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10:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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10:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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10:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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10:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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10:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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9:57
RODolPh : 1ère plateforme web de gestion de la redevance d’occupation du domaine public
sur Makina CorpusMakina Corpus Territoires lance la plateforme RODolPh
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9:30
Every Basketball Court on Google Maps
sur Google Maps ManiaThe Pudding has mapped Every Outdoor Basketball Court in the U.S.A.. I'm not sure why The Pudding decided to collate satellite imagery of every basketball court visible in Google Maps' aerial imagery but it is quite fun to play with.My guess is that Every Outdoor Basketball Court in the U.S.A. is an experiment by The Pudding in using computer vision to detect, recognize and classify objects in
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8:00
From GIS to Remote Sensing: Tutorial: Random Forest Classification Using the Semi-Automatic Classification Plugin
sur Planet OSGeoThis is a tutorial about the land cover classification using the Random Forest algorithm in the Semi-Automatic Classification Plugin (SCP).Please note that the installation of the dependency scikit-learn is required (see Plugin Installation). It is assumed that you have already read the Basic Tutorials.Following the video tutorial.
Read more » -
2:00
PostGIS Development: PostGIS 3.5.0rc1
sur Planet OSGeoThe PostGIS Team is pleased to release PostGIS 3.5.0rc1! Best Served with PostgreSQL 17 RC1 and GEOS 3.13.0.
This version requires PostgreSQL 12 - 17, GEOS 3.8 or higher, and Proj 6.1+. To take advantage of all features, GEOS 3.12+ is needed. SFCGAL 1.4+ is needed to enable postgis_sfcgal support. To take advantage of all SFCGAL features, SFCGAL 1.5 is needed.
3.5.0rc1This release is a release candidate of a major release, it includes bug fixes since PostGIS 3.4.3 and new features.
Changes since 3.5.0beta1 are as follows:
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2:00
PostGIS Development: PostGIS 3.5.0beta1
sur Planet OSGeoThe PostGIS Team is pleased to release PostGIS 3.5.0beta1! Best Served with PostgreSQL 17 RC1 and GEOS 3.13.0.
This version requires PostgreSQL 12 - 17, GEOS 3.8 or higher, and Proj 6.1+. To take advantage of all features, GEOS 3.12+ is needed. SFCGAL 1.4+ is needed to enable postgis_sfcgal support. To take advantage of all SFCGAL features, SFCGAL 1.5 is needed.
3.5.0beta1This release is a beta of a major release, it includes bug fixes since PostGIS 3.4.3 and new features.
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19:32
Velotrain, un site pour calculer des itinéraires en train avec son vélo
sur Cartographies numériques
Le site Velotrain.fr répertorie les itinéraires que l’on peut prendre en train avec son vélo sans avoir à le démonter. La carte interactive permet de calculer des itinéraires et d'afficher les zones accessibles à vélo en 15mn, 30mn et 60 mn (isochrones en vert et orange).Carte pour calculer son itinéraire sur le site Velotrain.fr
Le principal défi pour réaliser ce type de site : avoir accès aux données. La SNCF ne fait rien pour faciliter un accès direct à ce type d'information. Clément Férey, concepteur du site Velotrain, a dû extraire les infos à partir des données de la SNCF sur les lignes ferroviaires. Il explique sa méthode dans une interview pour Transition Vélo. Le site de la SNCF Data.sncf.com fournit 207 jeux de données en open data. Les données concernent les types de lignes, les gares, les trafics de voyageurs, les émissions de CO2, etc... Les jeux de données mis à disposition sont conséquents mais pas toujours très exploitables ni faciles à visualiser via l'interface cartographique. Le site Velotrain utilise aussi des données d'OpenCycleMap, complétées avec les voies vertes de VeloDataMap, une base de données plutôt pensée pour les collectivités.
La carte concerne uniquement les trains Intercités et les TER, car les TGV n'acceptent pas de vélo à bord. Sur des itiniéraires comme par exemple la transversale Lyon-Bordeaux, les temps de transport peuvent être assez longs. Ils se sont même rallongés si on compare aux années 1950-60. Voir cet article : La liquidation de relations ferroviaires transversales en France : une douloureuse comparaison avec les horaires 1961 et 1956). Sur ce type d'itinéraires, on n'a pas trop le choix à part faire des haltes en vélo !
VeloDataMap remplace ce qu'on appelait précédemment le « WebSIG » de Vélo & Territoires depuis juillet 2023 (voir cet article). Portail cartographique dédié au vélo, il permet de naviguer et télécharger des données d’itinéraires et d’aménagements cyclables. Il offre également la possibilité, pour tout agent de collectivité détenteur d’un accès personnel, d’éditer cette même donnée directement depuis son navigateur Internet et d’accéder à d’autres fonctionnalités telles que l’administration des signalements.
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The arrogance of space : un site pour montrer la place allouée à l'automobile en ville
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17:15
[EXPO] Les migrations au travers des cartes : l’Ukraine, en décembre 2023
sur Carnet (neo)cartographiqueDans le cadre de l’Olympiades Atrium Humanités et sciences sociales (HSS), la Faculté Sociétés & Humanités de l’Université Paris Cité a réalisé, avec le soutien du service Recherche de la Ville de Paris, une exposition intitulée Les migrations au travers des cartes.
L’objectif d’explorer les migrations contemporaines a porté l’attention sur trois cartes, parmi lesquelles la carte Ukrainian Refugees Welcome que nous avions initialement réalisée, pour le parcours permanent du Musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI) – et initialement publiée ici en 2022.
La version suivante de la carte exposée, est donc une actualisation en décembre 2023.
Ukrainian refugees welcome (2023)
Cette manifestation, gratuite et pour tous les publics, s’est tenue du 11 au 14 septembre à la Cité Audacieuse, à Paris XIVe.
Billet lié :
Ukrainian refugees welcome (2023)
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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12:00
WhereGroup: Artenvielfalt, Naturschutz und Rohstoffe? Kein Widerspruch! Die bundesweite Biodiversitätsdatenbank der Baustoff-Steine-Erden-Industrie
sur Planet OSGeoInterview mit Tanja Lenz, Leiterin Reporting und Statistik beim Bundesverband Baustoffe - Steine und Erden e.V. -
12:00
Mappery: The Travels of Marco Polo
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Reinder spotted this exquisite flyleaf detailing the travels of Marco Polo. I could gawp at this for ages without ever turning a page. The cover is pretty amazing too.
BTW, today is Marco Polo’s birthday (born in 1254)
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15:30
Scrambled Maps on Toast
sur Google Maps ManiaI have a new favorite daily breakfast map game. Everyday my espresso and avocado toast is now served with a side dish of Scrambled Maps.Scrambled Maps is a new daily map challenge. Everyday Scambled Maps presents you with a map of a different city of the world. The only problem is that all the map tiles on this city map have been mixed up. Your task is simply to drag the tiles back into the
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11:00
Mappery: Dena’ina
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Greg Fiske said “Admiring the nexus of #IndigenousArt and #mapsinthewild this week. Dena’ina land” In case you are wondering Dena’ina is in south Alaska (the map shows the whole of Alaska)