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10:08
Rebuilding the Berlin Wall
sur Google Maps Maniachoropleth election map showing the CDU dominant in the west and the AfD winning in the east In my round-up of 2025 German Election Maps, I commented on the "stark contrast between the results in former East Germany and the rest of the country." It was immediately apparent to most observers of last week's German election that there was a clear voting split along the old East-West German border.
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8:26
Mise à jour ArcGIS Dashboards - Février 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Avec la mise à jour de février 2025, la solution de configuration et de diffusion de tableau de bord ArcGIS Dashboards a également été mise à jour. Cette dernière apporte une série d'améliorations, notamment de nouvelles fonctionnalités, des corrections et des améliorations de performances conçues pour optimiser vos capacités de visualisation de données. Je vous propose de découvrir ces évolutions.
Diagrammes en série à deux axes
L'une des fonctionnalités les plus remarquables de cette mise à jour est l'introduction des diagrammes à deux axes. Cette fonctionnalité vous permet de créer des diagrammes en séries basées sur deux attributs des entités de votre couche, et de visualiser les deux séries de données distinctes sur des axes distincts.
Lorsque vous ajoutez deux séries (ou plus) à un diagramme (avec l'option "Entités"), un axe de valeur secondaire devient accessible.
Grâce à l’onglet "Axe de valeur", vous pouvez attribuer l’une des séries à l’ axe secondaire , représentant clairement la relation entre les différents ensembles de données.
Cette fonctionnalité est particulièrement utile lors de la comparaison de série avec différentes échelles ou différentes unités, offrant une vue plus compréhensible de vos données. Dans mon exemple ci-dessus, on a représenté le nombre d'employés sur l'axe de gauche et les surfaces commerciales sur l'axe de droite.
En-têtes avec des titres et des informations supplémentaires sur les éléments
Pour améliorer la clarté et la présentation de vos tableaux de bord, les en-têtes d'éléments sont désormais disponibles depuis l'onglet "Général".
Au lieu d'utiliser les options de titre offertes pour certains types d'élément (diagrammes en série, diagrammes en secteurs, ....), cette nouvelle option garantit un style cohérent (police, taille, couleur, ...) pour tous les titres des éléments, rendant les tableaux de bord plus attrayants visuellement.
Le nouvel outil "Plus d’informations" permet aux auteurs d’inclure des informations de contexte importantes relatives à vos éléments. Vous pouvez ainsi ajouter des clauses de non-responsabilité, des métadonnées ou des informations générales pour permettre à votre public de mieux comprendre les données présentées.
Option Google Analytics pour le suivi de fréquentation
Vous pourrez désormais intégrer facilement les capacités de suivi d'audience de Google Analytics dans vos tableaux de bord. En utilisant un identifiant de mesure (une propriété Google Analytics), vous pouvez suivre et analyser les interactions et les comportements des utilisateurs directement depuis vos tableaux de bord.
Cette intégration est située sous la section "Analytique" de la barre d'action, ou vous trouverez également les options de gestion du message de consentement associé à l'utilisation de ces capacités d'analytique.
On notera que si vous ne voyez pas apparaitre le bouton "Google Analytics", c'est parce que l'administrateur de votre organisation n'a pas activer l'envoie de données d'utilisation anonymes depuis le portail. Ceci se fait depuis l'onglet des paramètres "Généraux" de votre organisation.
Conclusion
La mise à jour de février 2025 d’ArcGIS Dashboards représente une avancée significative dans la visualisation et l’analyse des données. Ces évolutions sont disponibles dès maintenant sur votre portail ArcGIS Online et dans les prochaines versions majeurs d'ArcGIS Enterprise.
Comme je le rappelle régulièrement pour toutes les applications du système ArcGIS, si vous souhaitez faire remonter vos remarques et vos idées concernant ArcGIS Dashboards, n'hésitez pas vous rendre sur les pages de la communauté ArcGIS Dashboards.
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7:00
Doge : l’efficacité, vraiment ?
sur Dans les algorithmesSans mandat ni attribution claire, Musk a pris les commandes des systèmes informatiques de l’Etat fédéral (Musk n’est que conseiller du Département de l’efficacité, dirigé – on ne le sait que depuis quelques jours – par Amy Gleason). Le démantèlement en cours de l’autre côté de l’Atlantique est à l’image de ce nouveau bureau dont le cadre d’exercice est tout aussi confus que le périmètre de ses missions. Cela n’empêche pas que, depuis le 20 janvier 2025, les Doge Kids prennent partout les commandes des bases de données d’innombrables agences et ministères, alors que le Doge licencie les fonctionnaires à tour de bras et coupe les budgets. S’il est difficile de tirer la situation au clair, tant les actions sont nombreuses et polémiques (certaines décisions sont prises, réfutées, reprises, avec des décisions de justice contradictoires qui viennent les réfuter sans qu’elles ne le soient nécessairement dans les faits), à défaut d’éclaircir la confusion, essayons néanmoins de regrouper les analyses.
Ce qu’il se passe avec le Doge depuis janvier est difficile à suivre, rappelle Brian Barrett pour Wired. Notamment parce que, contrairement à ce que Musk avait promis, le Doge ne fonctionne absolument pas d’une manière transparente, bien au contraire. Mais le peu que la presse en voit, qu’elle arrive à documenter, montre dans ses interstices, que ce qu’il se passe est pire que ce qu’elle parvient à en montrer. « La Food and Drug Administration (FDA) a annulé une réunion qui aurait dû donner des orientations sur la composition du vaccin contre la grippe de cette année. Pour l’instant, la réunion n’a pas été reprogrammée ». L’administration de la sécurité sociale va réduire son personnel de moitié. Le ministère du Logement et du Développement urbain va être réduit de 84 %. Et c’est pareil dans nombre d’administrations… « Ne pensez pas que vous recevrez vos chèques d’aide sociale à temps, que vous allez pouvoir garder vos lumières allumées »…. « Ne présumez pas que tout ce qui fonctionne aujourd’hui fonctionnera encore demain. » Surtout que si beaucoup de personnel ont été licenciés, la purge massive annoncée n’a pas encore eu lieu !
Le Doge a annoncé des correctifs sur certaines de leurs premières annonces, comme l’annulation d’un programme de l’USAID conçu pour empêcher la propagation d’Ebola. « Nous avons rétabli la prévention d’Ebola immédiatement » a-t-il été répondu face à l’alarme. Ce n’est pas le cas, rapporte le Washington Post. Un exemple qui montre qu’on ne peut même pas s’appuyer sur les déclarations.
Bref, « le Doge pour l’instant n’a fait que jeter un rocher au milieu d’un étang. Si vous pensez que c’est mauvais, attendez les répercussions ».
Le Doge : un piratage de l’intérieur !« Il s’agit de la plus grande violation de données et de la plus grande violation de sécurité informatique de l’histoire de notre pays », explique un expert en sécurité informatique interrogé par The Atlantic. Comme si on assistait à un piratage informatique de l’intérieur. Partout, les fonctionnaires sont déboussolés de constater ce qu’il se passe. « Musk et son équipe pourraient agir délibérément pour extraire des données sensibles, modifier des aspects fondamentaux du fonctionnement de ces systèmes ou fournir un accès supplémentaire à des acteurs non contrôlés. Ou ils peuvent agir avec négligence ou incompétence, détruisant complètement les systèmes. Étant donné l’ampleur de ce que font ces systèmes, des services gouvernementaux clés pourraient cesser de fonctionner correctement, des citoyens pourraient être lésés et les dommages pourraient être difficiles ou impossibles à réparer ». D’innombrables données personnelles sont siphonnées sans que nulle ne sache où elles seront disséminées ni à quoi elles pourront servir. Pire, les données peuvent également être modifiées tout comme le fonctionnement de logiciels critiques. Pire encore, le Doge peut désormais cacher les preuves des modifications que ses équipes accomplissent. « Ils pourraient modifier ou manipuler les données du Trésor directement dans la base de données sans que plus personne ne puisse vérifier les modifications ». L’information sur les niveaux d’accès spécifiques dont Musk et son équipe disposent restent flous et varient probablement selon les agences et les systèmes. « Auparavant, les protocoles de sécurité étaient si stricts qu’un entrepreneur branchant un ordinateur non fourni par le gouvernement sur un port Ethernet d’un bureau d’une agence gouvernementale était considéré comme une violation majeure de la sécurité ». Nous n’en sommes absolument plus là. « Plus ces intrusions durent, plus le risque d’une compromission potentiellement fatale augmente ». Même une petite modification d’une partie du système qui a trait à la distribution des fonds pourrait faire des ravages, empêchant ces fonds d’être distribués ou les distribuant de manière incorrecte, par exemple. Les opposants de Musk et Trump devraient s’inquiéter. Demain, le fisc pourrait produire des déclarations qu’ils n’ont pas faites ou faire disparaître celles qu’ils ont faites. La corruption des bases de données de l’Etat fédéral risque de saper ce qu’il reste de confiance dans l’Etat.
Dans les administrations, la terreur et la paranoïa règnent, explique la journaliste Karen Hao. La paralysie qui saisit les administrations américaines n’est pas que liée aux licenciements massifs, mais plus encore à la peur de dénonciation. Tous les fonctionnaires ont l’impression d’être désormais traqués par leur propre gouvernement. Nombre de fonctionnaires suspectent désormais leurs ordinateurs de les espionner pour le compte du Doge, rapporte Wired, et nombreux sont ceux qui se mettent à prendre des précautions… D’ailleurs, le nombre de messages échangés a considérablement chuté, pas seulement du fait des licenciements.
Mais la surveillance des fonctionnaires a commencé bien avant Trump, rappellent les journalistes de Wired, notamment pour ceux qui manipulent des informations classifiées. Mais pas seulement, beaucoup d’agences sensibles sont depuis longtemps sous surveillance. 9 des 15 ministères américains avaient déjà souscrit des programmes de surveillance d’une partie de leurs employés, à l’image du logiciel Intercept de Dtex, utilisé par plusieurs agences fédérales, qui génère des scores de risque individuels en analysant des métadonnées anonymisées, telles que les URL que les travailleurs visitent et les fichiers qu’ils ouvrent et impriment sur leurs appareils de travail. « Lorsque vous créez une culture de peur et d’intimidation et que vous parvenez à dissuader les gens de dénoncer les actes répréhensibles, vous vous assurez que la corruption passe inaperçue et n’est pas traitée« , s’alarme Karen Hao.
Thomas Shedd, un ancien ingénieur de Tesla récemment nommé directeur des services de transformation technologique du Doge, a demandé un accès privilégié à 19 systèmes informatiques différents. « S’ils voulaient changer le montant du salaire d’une personne ou de ses impôts, ils pourraient le modifier », explique encore un article de The Atlantic. Non seulement ils peuvent lire les e-mails des employés, mais vu le niveau d’autorisation d’accès, ils pourraient même les modifier. Les risques de préjudice, d’abus, de corruption ou de vengeance sont complètement libérés. « La NASA détient des spécifications techniques et des données de recherche pour les concurrents de SpaceX, et les initiés craignent que ces informations soient bientôt également compromises. Ils craignent également que la R&D classifiée de la NASA dans des domaines tels que la physique quantique, la biotechnologie et l’astrobiologie puisse être volée à des fins privées. »
« Le premier mois de Musk et du Doge a été si chaotique, leurs incursions si aléatoires, qu’il est difficile d’évaluer ce qui s’est passé. Doge prétend améliorer le gouvernement, mais les employés de l’agence avec lesquels nous avons parlé ont le sentiment d’avoir été piratés. »
Pour les éditeurs de The Atlantic : « Aucune bonne raison ou argument ne peut être avancé pour qu’une personne ou une entité ait un tel accès à autant d’agences gouvernementales contenant autant d’informations sensibles. Même dans un seul bureau gouvernemental, l’accès administratif complet à tous les systèmes est un privilège qui n’existe pas. Dans l’ensemble, à l’échelle de l’ensemble du gouvernement, ce serait incompréhensible ».
Le Data Coup du Doge est « la plus grande appropriation de données publiques par un particulier dans l’histoire d’un État moderne », estiment les sociologues Nick Couldry et Ulises Meijas dans une tribune pour Tech Policy Press (auteurs d’un récent livre sur le pillage des données et le colonialisme de la Tech, dont on avait rendu compte). Pour eux, ce qu’il se passe ne relève pas du capitalisme de surveillance de Zuboff qui dénonçait le fait que les géants de la tech aient été mis au service de l’Etat. Ici, il s’agit de mettre toutes les données de l’Etat fédéral au mains d’entreprises : « Dans le néolibéralisme, les citoyens deviennent des consommateurs ; dans le colonialisme des données, les citoyens deviennent des sujets ». Une fois que nous examinons les événements récents aux États-Unis à travers une lentille coloniale, le mépris de la légalité n’est pas non plus surprenant. Jusqu’à récemment, il était possible que l’État américain soutienne des réglementations pour restreindre l’extractivisme des Big Tech, sous une forme ou une autre. Aujourd’hui, c’est devenu une perspective lointaine.
« Le Doge a compris quelque chose que l’establishment politique n’a pas compris : la technologie est la colonne vertébrale de tout gouvernement ! » C’est ce qu’affirme dans une tribune pour Tech Policy Press, Emily Tavoulareas qui a fondé le US Digital Service, qui, depuis le 20 janvier est devenu le Doge. L’organisation dédiée à l’amélioration des services gouvernementaux a été réaffectée en vecteur de destruction de ces services, constate, désolée, la chercheuse et ex-directrice technique à la Maison Blanche. Là aussi, la plupart des employés ont été licenciés. Le Doge a pris le contrôle de nombres de systèmes critiques du gouvernement fédéral. « L’administration Trump semble comprendre quelque chose que peu d’autres comprennent : l’infrastructure technique est l’infrastructure de tout. Elle peut accélérer ou entraver les objectifs politiques ». C’est ce qu’a tenté d’expliquer Tavoulareas à nombre de responsables politiques ces dernières années. Pour le US Digital Service, les applications et sites de l’administration problématiques étaient souvent un levier pour organiser des transformations plus profondes dans les services. Mais pour les politiciens, bien souvent, la technologie et l’implémentation des politiques dans des services numériques, tenaient de la simple logistique, souvent confiée à des acteurs privés. Mais, c’est là croire que la technologie est subordonnée au travail politique, quand elle lui est inextricablement liée. « Séparer la politique de la technologie dont elle dépend a été une cause profonde de beaucoup de dysfonctionnements ».
« La technologie n’est pas une chose supplémentaire que vous ajoutez aux programmes et services gouvernementaux — elle EST le service. Ce n’est pas une chose supplémentaire que vous ajoutez à l’institution — elle est la colonne vertébrale de l’institution. » Le Doge a parfaitement compris cela. Les équipes de Musk savent parfaitement que l’infrastructure technique n’est pas seulement une infrastructure pour faire des applications et des sites web, mais qu’elle est l’infrastructure qui contrôle tout.
La mission du US Digital Service était de fournir de meilleurs services gouvernementaux au peuple américain à travers la technologie et le design. Pour le service numérique du gouvernement américain, la technologie n’était qu’un véhicule pour améliorer les services au bénéfice des personnes. Ce n’est pas l’objectif du Doge, qui se concentre tout entier sur l’efficacité et la réduction des coûts. Le Doge n’a pas vocation à se mettre au service des gens, ce qui signifie qu’elle est au service de quelqu’un d’autre ! Certes, concède Emily Tavoulareas, le Digital service n’a pas toujours été efficace. Oui, le gouvernement américain a gaspillé parfois des milliards de dollars à construire des logiciels qui ne fonctionnent pas, notamment parce que nombre de services se préoccupent assez peu des utilisateurs. Mais le Digital service montrait qu’on pouvait et devait faire mieux, que les employés du gouvernement devaient privilégier les résultats sur les procédures, les personnes par rapport aux processus, les solutions par rapport aux règles. Le service a tenté de faire en sorte que la technologie bénéficie aux utilisateurs. Avec le Doge, il est sûr que ce n’est pas aux utilisateurs qu’elle va désormais bénéficier !
Le Doge, institution de l’IA impérialeIl est temps de s’inquiéter des projets d’intelligence artificielle du Doge, s’alarment les spécialistes de la sécurité informatique Bruce Schneier et Nathan Sanders dans The Atlantic (ils feront paraître en octobre, Rewiring Democracy). Alors que nombre de fonctions critiques de l’Etat ont été interrompues, que des dizaines de milliers de fonctionnaires fédéraux sont encouragés à démissionner, le département de l’efficacité gouvernementale s’attaque déjà à l’étape suivante : utiliser l’IA pour réduire les coûts. Selon le Washington Post, le groupe de Musk a commencé à traiter des données sensibles des systèmes gouvernementaux via des programmes d’IA pour analyser les dépenses et déterminer ce qui pourrait être élagué et bien sûr remplacer les fonctionnaires par des machines. En fait, analysent Schneier et Sanders, remplacer les fonctionnaires par des machines a surtout pour objectif de rendre le changement à l’oeuvre sans recours, en éliminant la résistance des corps institués au changement. L’autre danger de recourir à l’IA pour gérer des programmes fédéraux, c’est de renforcer la concentration du pouvoir. Les programmes de protection sociale comme les organismes de contrôle des entreprises peuvent alors très facilement être orientés pour bénéficier à certains plus qu’à d’autres. « Le pouvoir absolu de commander des agents d’IA pourrait faciliter la subversion de l’intention législative« .
Bien sûr, la faculté de discernement ne disparaît pas, mais dans les systèmes machiniques, celle-ci est concentrée dans les mains de ceux qui opèrent et déploient les systèmes. Dans les systèmes humains, ce discernement est largement réparti entre de nombreux individus, fonctionnaires et agents. « L’IA ne remplace pas ces anciennes institutions, mais elle change leur fonctionnement ». Le développement de l’IA elle-même pourrait se faire au sein d’institutions publiques transparentes, responsables et démocratiques, avec une supervision publique de leur conception et de leur mise en œuvre et la mise en place de garde-fous adaptés, plaident les deux chercheurs. Ce n’est bien sûr pas cette orientation qui est prise. Et le risque, c’est que cette orientation autoritaire inspire toute les autres à venir.
Le Washington Post explique que c’est le ministère de l’Education qui semble le premier à faire les frais de l’épluchage de ses dépenses par l’IA. L’utilisation de l’IA par le Doge au sein du ministère de l’Éducation constitue un écart important par rapport à la politique préconisée sur la technologie, à savoir n’utiliser les programmes qu’après avoir fait les tests nécessaires pour s’assurer que son utilisation ne compromette pas la confidentialité et la cybersécurité.
Mais, l’IA peut-elle vraiment aider le Doge à réduire les budgets et éviter le gaspillage ?, s’interroge la Technology Review. Comme le répète Arvind Narayanan, le calcul fonctionne mieux quand ce qu’il doit calculer est clair. La fraude est une notion un peu moins subjective que le gaspillage. Or, les paiements fédéraux frauduleux dans le domaine de la santé ne sont pas tant du fait des utilisateurs que des sociétés pharmaceutiques, rappelle l’économiste Jetson Leder-Luis, spécialiste de la fraude sociale. Celui-ci rappelle qu’il est possible de chercher des schémas de fraudes pour mettre fin aux remboursements frauduleux avant qu’ils ne se produisent. Dans une étude de 2024, l’économiste montrait qu’il était possible d’utiliser l’IA pour détecter des fraudes institutionnelles potentielles, selon une approche préventive. Mais ces distinctions n’ont pas l’air d’être la priorité du Doge, bien au contraire. Le but semble bien plus de réduire des dépenses pour des raisons politiques que de réduire les fraudes et abus depuis des preuves.
Le Doge travaille à un système pour automatiser le licenciement des fonctionnaires, explique encore Wired, sur la base d’un logiciel créé il y a 20 ans par le ministère de la Défense, permettant d’accélérer la réduction d’effectifs. Jusqu’à présent, les licenciements ont été manuels et ont visé surtout les employés en période d’essai. Mais visiblement, le but semble d’accélérer encore la cadence. Pour Brian Merchant, ces annonces d’automatisation des licenciements sont consécutives au fait que le Doge ait demandé à deux millions d’employés du gouvernement de répondre à un mail leur demandant ce qu’ils ont fait de leur semaine. L’analyse qu’il va en être fait risque surtout de ne pas produire grand-chose car aucun système n’est capable de déterminer depuis ces mails, si le travail de ceux qui y répondent est nécessaire ou non. Nous sommes dans un “Grok Gouvernement” ironise Merchant, en comparant ce qu’il se passe à l’IA de Musk, surtout connue pour son sens de l’humour particulièrement problématique.
Mais aussi stupide soit la fiction, la mascarade est puissante. Car ces annonces rhétoriques impressionnent. L’essentiel n’est pas ce que ces outils vont ou peuvent produire, mais en réalité, l’important, c’est la fiction qu’ils déroulent. Ce sont des “générateurs de faux-semblants”. L’efficacité supposée des outils permet surtout de déresponsabiliser les décisions. “L’idée est d’utiliser la notion même d’IA et d’automatisation comme instruments de perturbation et de consolidation du contrôle”.
Pour Kate Crawford, citée par Merchant, l’IA se révèle plus impérialiste que jamais. Les Etats-Unis comme les Big Techs de l’IA ne parlent plus d’innovation, constate-t-elle. JD Vance, le vice-président américain, à Paris comme à Munich, ne disait pas autre chose. Il parle d’expansion pure, de consolidation du pouvoir par l’IA. Le décalage avec le camp qui défend l’intérêt public n’a jamais été aussi béant. Le désalignement est total. “L’approche américaine de l’IA consiste à construire un empire”, sans garde-fous. “Au moment même où Vance prononçait ces mots, aux États-Unis, le Doge infiltrait et saisissait, souvent en violation de la loi, l’infrastructure d’information du gouvernement américain”. Le Doge a effacé des données, censuré des mots et réécrit l’histoire. Pour le gouvernement américain, désormais, l’enjeu n’est plus de s’inquiéter des risques, de la sécurité ou de la protection des populations, mais de construire des systèmes rentables. Les empires ont toujours concentré le pouvoir technologique, rappelle Crawford qui a tenté de le montrer dans son projet Calculating Empire.
Ce qui semble certain, c’est que ce déploiement de l’IA comme nouvelle méthode de gouvernement ne se fera pas sans retour de bâton… A mesure que ces systèmes feront n’importe quoi – et ils feront n’importe quoi –, c’est tout le champ technologique qui est menacé de corruption et d’effondrement.
Nous sommes confrontés à un coup d’Etat des thuriféraires de l’IA, estime Eryk Salvaggio dans Tech Policy Press. L’IA est une technologie qui permet de « fabriquer des excuses ». Il suffit de dire que l’IA peut remplacer l’administration, pour qu’on discute de savoir comment plutôt que de comprendre pourquoi ce serait nécessaire. Nous sommes au milieu d’un coup d’État politique qui risque de changer à jamais la nature du gouvernement américain. Il ne se déroule pas dans la rue, il se déroule sans loi martiale, sans même avoir recours à la force ou à l’armée : il se déroule dans l’automatisation banale de la bureaucratie. La justification repose sur un mythe de productivité selon lequel le but de la bureaucratie est simplement ce qu’elle produit (services, informations, gouvernance) et peut être isolé du processus qui y conduit. L’IA nous est imposée comme un outil pour remplacer la politique. Mais son but n’est pas de s’en prendre à la paperasse ou au gaspillage, comme on nous le répète : l’IA est utilisée pour « contourner la surveillance du budget par le Congrès, qui est, constitutionnellement, l’attribution de ressources aux programmes gouvernementaux par le biais de la politique représentative ». Le Doge vise à déplacer la prise de décision collective au cœur de la politique représentative. Dans le chaos qui règne à Washington, les entreprises de la Silicon Valley font valoir qu’elles sont la solution. Elle consiste, peu ou prou, en un chatbot omnipotent, une sorte d’IA gouvernementale dédiée. « Il suffit que cette IA soit considérée comme un concurrent plausible de la prise de décision humaine suffisamment longtemps pour déloger les décideurs humains existants dans la fonction publique, des travailleurs qui incarnent les valeurs et la mission de l’institution. Une fois remplacées, les connaissances humaines qui produisent l’institution seront perdues ». Ce projet, même flou, ne propose rien de moins que l’avènement d’un régime technocratique, où le pouvoir se concentre entre les mains de ceux qui comprennent et contrôlent la maintenance, l’entretien et les mises à niveau de ce système. Pour Salvaggio, l’enjeu consiste à créer une forme de « crise informatique nationale que seule les géants de l’IA peuvent résoudre ». Nous sommes en train de passer de « la gouvernance démocratique à l’automatisme technocratique ». Ce scénario catastrophe suppose bien sûr un public passif, une bureaucratie complaisante et un Congrès qui ne fait rien, précise Salvaggio. Cela suppose qu’opérer dans une zone grise juridique est un moyen d’échapper à la surveillance judiciaire – et c’est ce que permet le Doge. La rapidité d’action permet de déplacer le débat vers la technique ce qui est une façon d’exclure les décideurs politiques et le public des décisions et de transférer ce pouvoir au code qu’ils écrivent. La participation démocratique ne sera jamais un gaspillage, rappelle Salvaggio. « Aucun système informatisé ne devrait remplacer la voix des électeurs. Ne demandez pas si la machine est digne de confiance. Demandez-vous qui la contrôle« .
Transformer l’infrastructure de l’Etat en arme« Ce n’est pas tant un coup d’Etat qu’une OPA », expliquent Henry Farrell et Abraham Newman, qui ont publié récemment L’empire souterrain (Odile Jacob, 2024) un livre où ils expliquent comment l’Amérique a pris le contrôle des systèmes techniques de l’économie mondiale et les ont utilisés pour exercer leur domination sur leurs alliés comme sur leurs ennemis. « Aujourd’hui, Musk semble faire au gouvernement américain ce que le gouvernement américain a fait autrefois au reste du monde : transformer la plomberie du gouvernement fédéral en arme politique contre ses adversaires« . Snowden nous a montré comment les États-Unis avaient transformé Internet en un gigantesque système de surveillance mondiale. L’accès à Swift, l’infrastructure institutionnelle de base qui garantit que l’argent, les informations et les biens arrivent là où ils doivent était l’autre pierre angulaire que l’Amérique a subvertit. « Les États-Unis ont identifié des points d’étranglement clés qui leur ont permis d’utiliser les infrastructures de paiement, d’information et physiques du monde entier comme une arme pour parvenir à leurs fins. Le Doge de Musk utilise les infrastructures de paiement, d’information et physiques du gouvernement américain de manière très similaire, en contournant les structures politiques censées restreindre l’action exécutive unilatérale. Tout comme lorsque les États-Unis ont utilisé l’économie mondiale comme une arme il y a plus de deux décennies, il est difficile pour ceux qui en sont les victimes de comprendre exactement ce qui leur arrive« .
« Comme Swift et la compensation en dollars, le système de paiement fédéral était autrefois traité comme un système entièrement technique, à l’abri des interférences politiques. Ce n’est plus le cas. Comme l’explique Nathan Tankus pour Rolling Stones, le Bureau du service fiscal, la partie du département du Trésor qui gère les paiements pour le gouvernement fédéral, est censé être technocratique et se concentrer uniquement sur la garantie que l’argent va là où il est censé aller. Néanmoins, parce qu’il agit comme un intermédiaire entre le gouvernement et le reste du gouvernement, il constitue un point d’étranglement crucial. Il offre un point de visibilité unique sur les opérations du gouvernement, avec des informations stratégiques détaillées sur l’argent qui circule et où, et un point de contrôle unique. »
« Ce qu’ils doivent comprendre – et rapidement – ??c’est que Musk, et par extension Trump, semblent essayer de transformer ces systèmes techniques en leviers de contrôle. Si les deux réussissent, ce qui est incertain, ils auront un avantage politique sans précédent dans les mois et les années à venir. Même s’ils échouent, leurs erreurs peuvent avoir des conséquences catastrophiques.«
« Tout comme le contrôle de Swift a fourni aux États-Unis des informations stratégiques vitales sur les flux financiers mondiaux, Doge pourrait également utiliser l’accès au système fédéral de paiements pour obtenir un aperçu des opérations gouvernementales. Dans notre recherche sur les paiements mondiaux, nous avons décrit comment les États-Unis ont transformé la finance mondiale en un « panoptique » qui leur a fourni des informations extrêmement détaillées sur qui envoyait de l’argent à qui, qu’ils pouvaient ensuite utiliser comme arme contre leurs adversaires. Peu à peu, les États-Unis ont utilisé le système du dollar comme un point d’étranglement pour bloquer les paiements et pour transformer les banques étrangères en agents du pouvoir américain ».
« Le système fédéral de paiements est un panoptique depuis des décennies, attendant que quelqu’un avec des ambitions politiques brise le pare-feu bureaucratique ». C’est ce qui est en train de se passer, estiment les chercheurs. « Tout entrepreneur ou tiers qui dépend de l’argent du gouvernement américain se retrouvera dépendant de leur patronage et de leurs caprices politiques. Cela sera techniquement difficile à réaliser, mais cela générerait des opportunités étonnantes de corruption secrète et ouverte et d’imposition de préférences politiques et idéologiques à des tiers ». Pourtant, les risques les plus probables à court terme ne sont pas une coercition efficace mais une calamité accidentelle, du fait que les Doge Kids maîtrisent mal les couches techniques de ces systèmes.
« Tout comme il a fallu des décennies aux États-Unis pour vraiment transformer les systèmes techniques de l’économie mondiale en fonction de leurs objectifs, il faudra du temps et des bidouillages pour que le Doge commence vraiment à réaliser ses ambitions. La mauvaise nouvelle est que les fonctionnaires fédéraux et l’ensemble de la population américaine seront les cobayes involontaires de cette vaste expérience. La moins mauvaise nouvelle est que ce qui ressemble à une prise de pouvoir gouvernementale accomplie en un week-end n’est pas encore une machine de pouvoir, et il faudra un travail acharné et ininterrompu pour y parvenir. Les législateurs, les avocats et les citoyens ordinaires qui ne veulent pas que cette prise de pouvoir hostile réussisse devraient saisir toutes les occasions de jeter du sable dans le mécanisme par la politique et la protestation, tant qu’il est encore temps de préserver les institutions qui, bien qu’imparfaites, sont nécessaires au fonctionnement de la société et de la démocratie américaines ».
Même constat pour l’historien de l’économie Quinn Slobodian (auteur du Capitalisme de l’apocalypse, Le Seuil, 2025) dans une brillante analyse politique pour la New York Review, où il explique que le Doge est la synthèse de trois courants politiques : celui des marchés et des startups qui souhaitent un retour sur investissement, celui des think-tanks consevateurs anti-New Deal qui souhaite un Etat incapable de promouvoir la justice sociale ; et le monde extrêmement connecté de l’anarchocapitalisme et de l’accélérationnisme de droite, qui souhaite un État brisé qui cède l’autorité gouvernementale à des projets concurrents de gouvernance privée décentralisée. Les mercenaires de Musk sont des « consultants en gestion radicalisés » qui appliquent les règles qu’il a appliqué à Twitter au gouvernement fédéral. L’objectif n’est pas moins que la mort de l’Etat fédéral, pareil à un écran noir qui ne répond plus.
Doge : une porte ouverte pour la corruption et l’escroquerieEn attendant, les équipes de Musk agissent vite. Dès qu’ils accèdent aux données, ils épurent les bénéficiaires. The Atlantic rapporte par exemple l’arrivée des équipes du Doge au Bureau de protection des consommateurs en matière financière (CFPB). En quelques heures, les bureaux sont fermés, les employés licenciés, les activités suspendues, selon des principes partout similaires : coupes budgétaires brutales, changements de direction, et campagnes de diffamation en ligne. Toutes les dépenses sont annulées, avec le triple objectif d’une purge politique de l’administration, du renforcement sans précédent du pouvoir présidentiel et bien sûr d’économies.
Pourtant, depuis sa création, en 2011, le CFPB a protégé nombre d’Américains des fraudes et escroqueries financières. Selon son ancien directeur, elle aurait restitué 20,7 milliards de dollars aux consommateurs depuis sa création. Sa fermeture annonce surtout la retour des arnaques financières que l’organisme n’a eu de cesse de traquer : « les entreprises de fintech douteuses auront moins de soucis à se faire, les normes de prêt pourront se détériorer, les consommateurs victimes de fraude n’auront pas de moyen de demander de l’aide »…
Comme le dit l’économiste américain Paul Krugman dans sa newsletter, c’est le retour du printemps pour les escrocs. « Nous avons désormais un gouvernement de, par et pour les prédateurs financiers », s’insurge Krugman. Via un système de signalement et de dépôt de plaintes, l’agence a aidé des centaines de milliers de personnes à résoudre leurs problèmes avec des entreprises privées. Selon Bloomberg, le Doge s’est vu « accorder l’accès à tous les systèmes de données du CFPB », alors qu’elle dispose d’une quantité importante d’informations confidentielles sur les plaignants comme sur les entreprises visées par ces plaintes, sans compter les conflits d’intérêts même de Musk (qu’il est censé gérer seul, du haut de sa grande vertu morale !), le CFPB ayant reçu des plaintes à l’encontre de Tesla, et X – qui a annoncé un accord avec Visa pour développer des services de paiement – aurait dû entrer dans le scope de surveillance financière du CFPB. « Démanteler l’organisme de surveillance au motif qu’il représente un coût excessif pour le peuple américain, comme l’a affirmé Elon Musk dans un message est tout simplement incorrect. Si vous regardez les dollars dépensés par rapport aux dollars récupérés », a déclaré son ancien responsable. « L’agence a récupéré bien plus pour les consommateurs qu’elle n’en a jamais dépensé dans son intégralité pour ses opérations. Musk dit que le Doge devrait permettre aux contribuables d’économiser de l’argent, mais le CFPB le fait depuis le début. »
L’accès aux systèmes de paiement fédéraux par le personnel du Doge a été qualifié de « plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal n’ait jamais été confronté ».
En tout cas, les conflits d’intérêts semblent innombrables. Scott Langmack, directeur de l’exploitation de Kukun une société de technologie immobilière s’est récemment présenté comme conseiller principal du Doge en demandant aux employés du Département du logement et du développement urbain de lister tous les contrats du bureau et de noter s’ils étaient ou non essentiels pour l’agence, rapporte Wired. Tom Krause, par exemple, exerce les fonctions de secrétaire adjoint aux finances au Trésor tout en occupant le rôle de PDG d’une entreprise de logiciels qui a des millions de dollars de contrats avec le Trésor. Outre les conflits d’intérêts problématiques, la granularité des données auxquels le Doge a désormais accès est tout autant problématique. Et l’ensemble est d’autant plus problématique que nul ne sait ce qui est fait des données. Elles peuvent être copiées, modifiées, corrompues. Il est probable que cette corruption des données soit en train de produire de super-oligarques de la tech… Les techbros surpuissants d’aujourd’hui, pourraient bien être des nains par rapport à la puissance qu’ils sont en train d’acquérir.
Même le vénérable Financial Times commence à s’inquiéter. Les entreprises ont conclu un pacte faustien avec Donald Trump et Elon Musk, séduites par les promesses de la déréglementation et des baisses d’impôts. « En réalité, les chefs d’entreprise ont laissé entrer dans le poulailler des renards extrêmement rapaces, ce qu’ils pourraient regretter ». La journaliste économique Rana Foroohar est pourtant conciliante, puisqu’elle propose de laisser de côté les effets économiques négatifs des guerres commerciales qui s’annoncent, des rafles d’immigrants, ou des conflits géopolitiques qui pointent. L’accès illimité du Doge aux données d’innombrables administrations est une menace existentielle pour nombre d’entreprises. « Il y a plusieurs choses qui m’inquiéteraient si j’étais un chef d’entreprise. La première est l’avantage concurrentiel sans précédent que Musk pourrait obtenir en ayant accès à des éléments tels que les données de sécurité du ministère des Transports, les informations sur les essais de la Food and Drug Administration, les recherches exclusives du ministère de l’Agriculture ou les informations préalables à la publication des demandes de brevet. Si j’étais à la tête d’une entreprise automobile comme General Motors ou d’une société de covoiturage comme Uber, je me demanderai si Elon Musk a aspiré des informations sur les tests de voitures autonomes des concurrents de Tesla. Si j’étais un investisseur en capital-risque, je me demanderai s’il est désormais capable de voir quelles nouvelles technologies sont les plus proches d’être commercialisées et comment, afin de mieux devancer ses concurrents potentiels. Ce ne sont là que quelques-unes des implications les plus évidentes d’avoir un adversaire qui pourrait potentiellement accéder à des informations que les entreprises pensaient ne donner qu’au gouvernement« . Ensuite, il y a les avantages concurrentiels à long terme que Musk pourrait obtenir en intégrant des ensembles de données de différents départements dans ses propres systèmes d’intelligence artificielle (La Maison Blanche affirme qu’il ne le fait pas, mais il n’y a aucune preuve dans un sens ou dans l’autre). « On ne sait pas exactement ce que Doge exploite et comment les données sont utilisées ».
Mais les conséquences négatives potentielles pour les entreprises ne se limitent pas à un accès injuste à l’information. La suppression de diverses agences et la fin des subventions vont avoir de nombreux effets dissuasifs dans des secteurs tels que l’énergie, le transport, l’industrie, le logement… Des entreprises renoncent déjà à des projets. Les processus de demande d’autorisation qui étaient déjà compliqués, vont l’être plus encore à mesure que les effectifs des agences sont réduits. L’incertitude réglementaire ne facilite pas beaucoup les affaires. Pour l’instant, peu de monde souhaite se heurter à Musk ou Trump. Beaucoup de chefs d’entreprises semblent vouloir donner une chance à l’approche de réduction des coûts… Beaucoup attendent en faisant profil bas. Mais la crainte d’une récession se profile. Le silence politique des entreprises pourrait ne pas durer. Reste à savoir qui s’opposera au démantèlement en cours ?
Pour l’instant, rapporte pertinemment Mediapart, les représentants Républicains commencent seulement à être confrontés à la colère de leurs administrés. Les plus fidèles à Trump dénoncent une instrumentalisation des débats par les démocrates. Pas sûr que cette ligne de défense tienne longtemps si la grogne s’étend.
Le Doge ne s’intéresse pas à l’efficacitéLa journaliste et historienne Anne Applebaum rappelle que le département de l’efficacité, pour l’instant, ne s’intéresse pas à l’efficacité. Nous n’assistons qu’à l’éradication de la fonction publique fédérale. Les Américains sont confrontés à un changement de régime. « Trump, Musk et Russell Vought, le nouveau directeur du Bureau de la gestion et du budget et architecte du Projet 2025 de l’Heritage Foundation – le plan initial de changement de régime – utilisent désormais des opérations informatiques, la confiscation des systèmes de paiement, des ingénieurs à leur solde, une avalanche de décrets exécutifs et une propagande virale pour parvenir à leurs fins ». « Bien que Trump et Musk affirment lutter contre la fraude, ils n’ont pas encore fourni de preuves à l’appui de leurs affirmations. Bien qu’ils exigent la transparence, Musk dissimule ses propres conflits d’intérêts. Bien qu’ils affirment vouloir l’efficacité, Musk n’a produit aucun audit des raisons à la suppression des programmes entrepris ».
« La seule chose que ces politiques auront certainement pour effet, et sont clairement conçues pour cela, est de modifier le comportement et les valeurs de la fonction publique« . Toutes les personnes qui travaillent pour le gouvernement fédéral américain font la même expérience, celle d’avoir l’impression de vivre sous occupation étrangère.
Pourtant, estime Applebaum, la destruction de l’éthique de la fonction publique prendra du temps. Jusqu’à présent, les fonctionnaires fédéraux avaient pour instruction de respecter l’État de droit, de vénérer la Constitution, de maintenir la neutralité politique et de soutenir les changements de politique légaux, qu’ils émanent d’administrations républicaines ou démocrates. Ils étaient censés mesurer la réalité objective – les preuves de pollution, par exemple – et réagir en conséquence. Tous n’étaient pas parfaits, mais leurs actions étaient contraintes par des audits, des règles de transparence et une éthique. Le Doge a déjà attaqué au moins 11 agences fédérales qui étaient impliquées dans des conflits réglementaires avec les entreprises de Musk ou qui enquêtaient sur elles pour d’éventuelles violations des lois sur la sécurité au travail, les droits des travailleurs et la protection des consommateurs. Le nouveau système qui se met en place, quelle que soit son idéologie, représente en pratique un retour au clientélisme. Désormais, les candidats aux nouveaux postes doivent s’engager à parler du Golfe d’Amérique au lieu du Golfe du Mexique ou dire que Trump a gagné l’élection de 2020. « Ces tests de loyauté trumpiens, visent à rompre avec l’éthique de la fonction publique, qui exigeait que les gens prennent des décisions basées sur des réalités objectives, et non sur des mythes ou des fictions. »
« Certains employés fédéraux seront certainement tentés d’en abuser. Vous n’aimez pas votre ancien patron ? Dénoncez-le ! Dénoncez aussi vos collègues qui promeuvent l’inclusion et la lutte contre les discriminations ». Cela peut sembler improbable, mais, rappelle Applebaum, au niveau des États, les lois encourageant les Américains à dénoncer d’autres Américains se sont multipliées. Au Texas, une loi permet aux citoyens de poursuive toute personne qui aurait aidé ou encouragé un avortement. Au Mississippi, une loi propose des primes aux personnes qui identifient des immigrés illégaux en vue de leur expulsion. Certains mots tels que « défense des droits », « handicap », « traumatisme » socio-économique et, oui, « femmes », déclenchent déjà des coupures de subventions fédérales et la censure, rapporte le Washington Post.
Le plus grand tour à l’œuvre consiste à nous faire croire que le Doge a pour objectif l’efficacité, explique Tom Nichols pour The Atlantic. “Le Doge n’est pas vraiment un département ; ce n’est pas une agence ; il n’a aucune autorité statutaire ; et il n’a pas grand-chose à voir avec les économies d’argent, la rationalisation de la bureaucratie ou l’élimination du gaspillage”. C’est une attaque contre l’expertise qui vise à y mettre fin, explique Nichols qui a publié un livre sur la contestation de l’expertise (The Death of Expertise : The Campaign Against Established Knowledge and Why it Matters, Oxford University Press, 2017). Pour lui, l’assaut de Musk à l’encontre de l’expertise s’abreuve à la même source que celle qui alimente en grande partie l’hostilité du public envers les experts. La mort de l’expertise est liée à la montée de deux mots sociaux : le narcissisme et le ressentiment.
L’égocentrisme est au cœur du succès des “techno-ploutocrates” comme Musk, qui pensent que leur richesse est la preuve de leur compétence. Trump et Musk semblent constamment en colère parce que leur richesse et leur pouvoir peuvent leur apporter tout sauf du respect. Or, l’expertise est bien souvent un puissant moyen de défense contre l’incompétence et les manigances politiques. S’opposer aux experts nécessite des connaissances. L’égocentrisme ne réclame pas aux autres de la compétence, mais de l’obéissance et de la servitude. D’où le fait qu’ils cherchent à saper l’expertise et la connaissance qui peut s’opposer à eux.
L’autre moteur est le ressentiment, celui d’une élite contre une autre. Nous sommes en train d’assister à l’affrontement d’élites entre elles, estime Nichols, entre les jeunes ingénieurs et entrepreneurs du Doge et les fonctionnaires et experts de carrière. L’objectif du Doge n’est pas de produire un meilleur gouvernement, mais de le détruire : de le remplacer par un autre. A se demander si la destruction de l’Etat fédéral ne serait pas seulement un moyen pour générer des débouchés économiques à l’illusion de l’IA ?
Pour Ethan Zuckerman également, Musk ne disrupte par le gouvernement, il le détruit. En prenant la main sur les systèmes, ce qu’il brise, ce sont les processus démocratiques qui les ont créés. « Dans Doge, nous voyons l’intersection de deux idéologies : la croyance conservatrice selon laquelle le gouvernement ne peut rien faire de bien et devrait en faire le moins possible, et le credo du perturbateur selon lequel tout système inefficace mérite d’être détruit. Leur fusion est une prophétie auto-réalisatrice : les systèmes détruits fonctionnent mal et ne peuvent être améliorés qu’en les éliminant complètement ».
Comme le disait le professeur d’économie comportementale Raymond Fishman, dans une tribune pour le New York Times, avant l’arrivée de Trump au pouvoir. Bien sûr que l’efficacité gouvernementale peut être améliorée. Mais si les entreprises fonctionnent plus efficacement qu’un gouvernement, c’est parce qu’elles n’ont pas les mêmes objectifs, les mêmes missions ni la même complexité. Ce que font les entreprises est bien souvent plus simple que ce que font les gouvernements. Une entreprise ne gère pas la misère ni la pauvreté. Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’attaque terroriste qu’il faut réduire le budget du FBI. « Créons une commission consacrée à rendre le gouvernement plus efficace. Mais ce n’est pas la même chose que de réduire la taille du gouvernement, et ce n’est certainement pas la même chose que de le gérer comme une entreprise ».
Le ministère de l’incompétencePour Derek Thompson, le bureau de l’efficacité risque vite de nous montrer tout le contraire. Cette agence hors de contrôle, semble surtout le règne de l’incompétence. Une incompétence qui risque de coûter très chère aux Etats-Unis, bien plus que les coupes de dépenses qu’elle promet. Pour l’instant, le Doge licencie à tour de bras, sans même savoir qui. Elon Musk a laissé entendre, face à des critiques croissantes, que le Doge annulerait simplement toute mesure qui irait trop loin. Certes, dans la pratique reste à savoir lesquelles réinstaller en fonction de quelles critiques, et si cela s’avère possible une fois les choses démantelées. Tout annuler et voir ce qu’il se passe ne semble pas une méthodologie très fonctionnelle. L’incompétence du Doge est une fonctionnalité, pas un bug, estime Brian Barrett pour Wired. Doge.gov est un simple fil Twitter, comme si une politique se résumait à une succession d’annonces. « L’incompétence née de la confiance en soi est un état d’esprit familier de la Silicon Valley, la raison pour laquelle les startups réinventent sans cesse un bus, une épicerie ou le courrier. C’est la certitude implacable que si vous êtes intelligent dans un domaine, vous devez être intelligent dans tous les domaines ».
Les États-Unis ne sont pas une start-up. Le gouvernement fédéral existe pour faire toutes les choses qui ne sont pas rentables par définition, qui servent le bien public plutôt que de protéger les profits des investisseurs. La grande majorité des start-up échouent, ce que les États-Unis ne peuvent pas se permettre de faire, rappelle Barrett. « Les erreurs coûteuses et embarrassantes du Doge sont le sous-produit d’un nihilisme téméraire ; si l’intelligence artificielle peut vous vendre une pizza, elle peut bien sûr assurer l’avenir de l’administration centrale ». En fait, Musk se contrefout du gouvernement comme de l’efficacité. Il n’est là que pour siphonner des données qui lui assureront une puissance sans limite.
Ce qu’il se passe est une course de vitesse, estime Brian Barrett dans un autre article pour Wired. « La vitesse est bien sûr une stratégie. Elle consiste à inonder la zone de merde (comme disait Steve Bannon) afin que ni les médias ni les tribunaux ne puissent suivre le rythme« . Les poursuites judiciaires et les ordonnances judiciaires évoluent selon une échelle de temps différente de cette approche de purge des effectifs, de forçage des accès et de pillage des données. Et à ce rythme, DOGE aura exploité tous les serveurs gouvernementaux bien avant que la Cour suprême n’ait même eu la chance de se prononcer, ironise Barrett. Mais c’est aussi une question de réflexe. La première chose à faire lors d’une reprise d’entreprise est de réduire les coûts le plus rapidement possible.
« C’est ainsi que vous obtenez un décret exécutif déclarant que « chaque agence ne doit pas embaucher plus d’un employé pour quatre employés qui partent », un ratio arbitraire qui ne tient pas compte des besoins réels en personnel. C’est ainsi que vous mettez aux enchères des centaines de bâtiments du gouvernement fédéral, quel que soit leur taux d’occupation. C’est à la fois extrême et inconsidéré, une course pour vider le seul puits de la ville ».
« Et ensuite… quoi ? C’est la question à laquelle Elon Musk et Doge n’ont pas réussi à répondre, car il n’y a pas de réponse. Le gouvernement américain doit-il devenir un moteur de profits ? Doit-il restituer de la valeur aux citoyens-actionnaires ? Medicaid doit-il démontrer une adéquation produit-marché à temps pour le prochain tour de financement ? »
« C’est la logique d’un consultant. Il s’agit d’un sprint d’ingénierie dont la ligne d’arrivée inévitable est la rupture du contrat social« .
« La démocratie ne meurt pas dans l’obscurité : elle meurt dans les logiciels de ticketing déposés par les anciens de Palantir » (Les logiciels de ticketing sont des logiciels pour traiter les demandes de clients à la suite les unes des autres et selon leur importance. Ici Barrett évoque le fait que les accès aux systèmes fédéraux s’ouvrent selon les demandes fantasques de conseillers qui masquent souvent leurs conflits d’intérêts derrière ces accès). « Il n’est pas nécessaire d’avoir un MBA de Stanford pour savoir que la réduction des dépenses n’aide que la moitié de votre compte de résultat. Toute tentative sérieuse de traiter les États-Unis comme une entreprise impliquerait une augmentation des revenus. Alors, où sont les impôts ? Et pourquoi démolir le CFPB, qui a rendu plus de 20 milliards de dollars aux citoyens américains ? »
« Dans les semaines et les mois à venir, alors que cette farce continue de se dérouler, rappelez-vous que l’objectif de la plupart des acquisitions n’est pas de bénéficier aux Américains. Il s’agit soit de subsumer, soit de s’en débarrasser, selon ce qui génère le meilleur rendement. » « L’influence sans précédent d’Elon Musk sur le pouvoir exécutif profitera en fin de compte à Elon Musk. Les employés aux commandes sont ses employés. Les données collectées par Doge, les contrats d’approvisionnement qu’ils supervisent, tout cela lui revient. Et tout cela s’écoule trop vite pour que l’Etat puisse suivre, et encore moins pour pouvoir l’arrêter. »
Dans un autre billet, Barrett rappelle que le gouvernement n’est pas une startup. Pourtant, c’est bien la même méthode que celle qu’il a appliquée lors de sa reprise de Twitter, que Musk déroule. « Il se débarrasse des employés. Il installe des loyalistes. Il abat les garde-fous. Ils ont récupéré les accès avant de les couper. Ils ont récupéré les données comme un avantage concurrentiel. Et des économies. Ils veulent des économies. Plus précisément, ils veulent soumettre le gouvernement fédéral à un budget à base zéro », une méthode de planification financière populaire dans la Silicon Valley dans laquelle chaque dépense doit être justifiée à partir de zéro. « Le problème avec la plupart des startups de logiciels, c’est qu’elles échouent. Elles prennent de gros risques et ne sont pas rentables, et elles laissent la carcasse de cet échec derrière elles et commencent à produire un nouveau pitch. C’est le processus que Doge impose aux États-Unis. » Pas sûr que le gouvernement puisse proposer un nouveau pitch !
« Personne ne contesterait que la bureaucratie fédérale est parfaite, ou particulièrement efficace. Bien sûr, elle peut être améliorée. Bien sûr, elle devrait l’être. Mais il y a une raison pour laquelle le changement se fait lentement, méthodiquement, par le biais de processus qui impliquent des élus et des fonctionnaires, ainsi que de l’attention et de la considération. Les enjeux sont trop élevés et le coût de l’échec est total et irrévocable« .
« Musk va réinventer le gouvernement américain de la même manière que l’hyperloop a réinventé les trains, que la société Boring a réinventé le métro, que Juicero a réinventé le presse-agrume. Autrement dit, il ne réinventera rien du tout, ne réglera aucun problème, n’offrira aucune solution au-delà de celles qui consolident encore davantage son propre pouvoir et sa richesse. Il réduira la démocratie à sa plus simple expression et la reconstruira à l’image conflictuelle de ses propres entreprises. Il ira vite. Il cassera tout. » Mêmes constats dans le New York Times, notamment en soutenant ses élucubrations sans preuves depuis ses tweets incendiaires.
L’Amérique, livrée à elle-même : la re-ségrégationCe n’est pas une réforme, c’est un sabotage, explique David Wallace-Wells pour le New York Times. C’est « une guerre éclair contre les fonctions essentielles de l’État”, opérant en dehors du droit constitutionnel. Pour le politologue Seth Masket, « Elon Musk est un simple citoyen qui prend le contrôle du gouvernement. C’est un coup d’Etat ».
“Tout d’un coup, vous ne pouvez plus consulter les données du CDC sur le VIH ni les directives pour d’autres maladies sexuellement transmissibles. Vous ne pouvez pas non plus trouver de données de surveillance sur l’hépatite ou la tuberculose, ni l’enquête sur les comportements à risque des jeunes, ni aucune des données de l’agence sur la violence domestique. Si vous étiez un médecin espérant consulter les directives fédérales sur le contrôle des naissances post-partum, cette page a également été fermée.” Derrière les fermetures et le recul de l’information, le nouveau message semble être clair : les citoyens sont désormais livrés à eux-mêmes.
Désormais, la santé publique se résume à la responsabilité personnelle. Mais, c’est également vrai de toutes les politiques publiques qui ont été “effacées” : le climat, l’aide sociale, la lutte contre les discriminations. C’est la grande “re-ségrégation”, explique Adam Serwer, c’est-à-dire le début d’un mouvement qui va revenir sur les droits civiques obtenus de haute lutte. Le retour de la Grande Amérique (Make America Great Again), consiste d’abord et avant tout à restaurer les hiérarchies traditionnelles de race et de genre de l’Amérique. Les lois tentant de renforcer l’égalité des chances ont été annulées, les recherches sur les inégalités également, comme si cela suffisait à faire disparaître les inégalités elles-mêmes. Le but est clair : « abroger les acquis de l’ère des droits civiques« .
“Ils ne souhaitent pas le retour à la ségrégation explicite – cela briserait l’illusion selon laquelle leurs propres réalisations sont basées sur une méritocratie aveugle à la couleur de peau. Ils veulent un arrangement qui perpétue indéfiniment l’inégalité raciale tout en conservant une certaine possibilité de déni plausible, un système truqué qui maintient un mirage d’égalité des chances tout en maintenant une hiérarchie raciale officieuse. Comme les élections dans les pays autoritaires où l’autocrate est toujours réélu par une écrasante majorité, ils veulent un système dans lequel ils ne risquent jamais de perdre mais peuvent toujours prétendre avoir gagné équitablement.”
Du grand effacement au grand ralentissement scientifiqueNous assistons à l’effacement de la science américaine, déplore Katherine J. Wu pour The Atlantic. La cohabitation pacifique et productive de la science avec les autorités est terminée. Les autorités ont toujours agi sur les priorités scientifiques avec leurs financements (le gouvernement fédéral est le premier bailleur de fond de la recherche fondamentale), mais ces changements d’orientation sont souvent modestes et ciblées, rappelle le spécialiste du financement de la science, Alexander Furnas. La nouvelle administration n’a d’ailleurs pas annoncé de coupes uniformes : la recherche sur l’IA, le spatial ou les maladies chroniques ne sont pas concernées. Pour passer le couperet de la censure automatisée sur certains mots clefs, nombre de chercheurs modifient les termes de leurs demandes de subventions. Le risque, c’est que s’impose l’idée que la méthodologie scientifique soit transgressive. En faisant disparaître des données, en courant le risque qu’elles soient falsifiées, le gouvernement fédéral s’attaque à la science. “À long terme, la science américaine pourrait ne plus paraître fiable aux yeux des scientifiques étrangers”. “Trump et son administration sont en train de déc
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6:45
OPENGIS.ch: QField 3.5 “Fangorn”: Background tracking a reality!
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Let’s not bury the lead here: the long-awaited capability to track position while QField is in the background or the device is locked has arrived in this brand-new version of QField. This feels like a magical moment, so we settled for a fantastical forest for our release name.
Main highlightsAs highlighted above, QField 3.5 has unlocked background position tracking on the Android platform. This allows users to keep track of their positions even as they put QField in the background to conduct other tasks on their devices. It also means that tracking has become far more battery efficient, as users can lock/suspend their phones and tablets for long periods while QField continues to collect and track positions. On top of it all, this will work out of the book with internal GNSS as well as external high-precision GNSS devices.
This is a long-requested functionality for QField, and we couldn’t be prouder to deliver it to our hundreds of thousands of Android users. Big thanks to Groupements forestiers Québec, Biotope, and Terrex Seismic, who jointly sponsored the development.
Moving on to the next major feature added to this new version. Users can now easily import folders from WebDAV services and subsequently upload and download content to that remote folder within QField itself. This functionality eases friction on Android and iOS platforms where storage access is heavily regulated. This implementation highlights our commitment to providing QField users with the freedom they need to build their workflows; thanks to Prona Romandie, AgaricIG, and Oslandia for commissioning this work.
It’s important to note that the WebDAV functionality does not provide data synchronization. The download and upload operations will overwrite datasets stored locally or remotely. For users in need of synchronization and smooth project distribution, QFieldCloud is the way to go. With this new version of QField, downloading large datasets from QFieldCloud has become much more reliable, especially on devices with low memory.
Last but not least, QField has gained support for project-configured grid decoration. When activated, a grid is overlayed on top of the map canvas, which will dynamically render while panning and zooming around. The grid is configured and activated while setting up projects within QGIS itself.
Pro tip: this functionality can replace heavy grid datasets when covering a large dataset, something to consider when trying to optimize projects’ storage size. Big thanks to Oester Messtechnik GmbH for supporting the implementation of this fourth decoration following the arrival of title, copyright, and image decorations in earlier releases.
Other improvements in this release include “forward” angle snapping to digitize perfectly angled polygons, pinch gesture-driven feature rotation, and a new print template which unlocks printing of map canvas to PDF even when their projects have no layouts defined.
Plugin-specific improvements
One of the main additions to QField’s plugin framework is the capability to integrate custom results into the search bar. Thanks to Kanton Basel-Landschaft for supporting the development, users can enjoy OpenStreetMap Nominatim search result integration by installing this plugin (instructions available on the repository). This integration also opens up many new possibilities, such as enabling plugins to send prompts to AI, just like this plugin does.Other noteworthy improvements include shipping Quick3D QML modules, which allow authors to develop 3D overlays, a new API to customize QField’s colour appearance and a new mechanism for plugins to add a configuration button within the plugin manager.
Users and plugin authors can expect an exciting year ahead as the QField plugin framework continues to grow with new functionalities and improvements. Watch this space! -
16:12
GRASS GIS: GRASS Developer Summit 2025
sur Planet OSGeoJoin Us for the GRASS Developer Summit 2025 at NC State! ? Dates: Monday, May 19 – Saturday, May 24, 2025 ? Location: North Carolina State University, Raleigh, NC, USA The GRASS team is excited to announce the GRASS Developer Summit 2025, the main community meeting of the year! This 6-day event will bring together contributors, developers, power users, and geospatial enthusiasts to collaborate, code, document, and shape the future of GRASS.
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15:07
Les premiers modèles numériques issus du programme LiDAR HD sont disponibles
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLes données issues du programme LiDAR HD révolutionnent l'offre produit altimétrique de l’IGN.
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14:00
OSM DATA 3D : présentation
sur GeotribuCet article présente la plateforme OSM DATA et sa nouvelle version en 3D
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11:00
Mappery: Lufthansa in Munster
sur Planet OSGeoMarc-Tobias sent me this pic of a travel agent’s window in Munster
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10:19
Mises à jour mars 2025
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de mars 2025.
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:24
Mapping Myths Across the World
sur Google Maps ManiaMythosjourney is 'an interactive global map of myths, legends, and folklore'. Throughout history, myths and legends have shaped our cultures, art, and traditions. Mythosjourney brings these stories to life by plotting them across the world, providing an immersive way to explore folklore through a geographic lens.The platform allows users to interact with myths and legends by navigating an
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8:16
Plus d'imagerie dans votre SIG grâce à "Content Store for ArcGIS"
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierAujourd'hui, l'imagerie satellitaire est une source de données incontournable pour les géomaticiens, bien plus encore qu'il y a encore 5 ou 10 ans, et ceci en raison de plusieurs évolutions majeures :
- Augmentation de la fréquence des acquisitions : Les constellations comme Sentinel, WorldView, QuickBird, GeoEye, Pleiades, PlanetScope, Starlink Imaging,... offrent désormais des images quasi quotidiennes, permettant un suivi en temps réel des dynamiques spatiales.
- Amélioration de la résolution spatiale et spectrale : Les satellites modernes fournissent des images plus précises (quelques dizaines de cm) et diversifiées (optique, radar, infrarouge), facilitant l’analyse fine des territoires.
- Accessibilité accrue des données : Des plateformes commerciales comme Airbus OneAtlas, Planet Explorer, BlackSky, Maxar SecureWatch... ou publiques comme Copernicus Open Access Hub, Sentinel EO Browser, USGS Earth Explorer,... rendent l’imagerie satellite plus facilement accessible et démocratisant son usage.
- Avancées en IA et en Cloud Computing : L’essor de l'IA et en particulier du Deep Learning dans système d'imagerie (ArcGIS par exemple) et le déploiement des SIG dans des infrastructures Cloud permettent de traiter rapidement de grands volumes de données, ouvrant la voie à de nouvelles analyses automatisées.
- Multiplication des applications : La diversité des capteurs et la richesse fonctionnelle des solutions d'imagerie permettre d'adresser des cas d'usage comme le suivi de crises climatiques, la gestion des ressources et la surveillance environnementale, ce qui renforce l’intérêt pour l’imagerie satellitaire en géomatique.
La combinaison de cette offre toujours plus grande et de besoins croissants en analyse spatiale rend l’imagerie satellitaire plus indispensable que jamais.
Mais ce n'est pas toujours simple !
Malheureusement, dans la réalité quotidienne des géomaticiens, l'usage de l'imagerie satellitaire n'est pas encore aussi simple et systématique que cela. En effet, dans la majorité des cas, le processus de recherche et d'achat reste assez difficile. Par le passé, vous avez passé beaucoup de temps à naviguer sur plusieurs portails de fournisseurs, et vous avez constaté que chacun a son propre ensemble d'exigences et de structures de prix. La coordination et la négociation des contrats avec différents fournisseurs d'imagerie peuvent être un processus long, ce qui entrave souvent l'obtention d'informations en temps réel. Il existe également un risque que l'imagerie que vous achetez ne réponde pas aux besoins du projet. Tout cela peut retarder votre projet et augmenter les coûts.
Découvrir et acquérir de l'imagerie satellitaire commerciale dans ArcGIS
Aujourd'hui, il existe une solution beaucoup plus simple, surtout si vous travaillez avec des solutions ArcGIS. En effet, Esri vient d'annoncer l'arrivée de "Content Store for ArcGIS", une nouvelle façon pour les utilisateurs d'ArcGIS de découvrir, d'acheter et d'intégrer des images satellitaire commerciales premium à leurs projets.
Terminé la connexion aux portails de plusieurs fournisseurs et aux processus d'achat fastidieux pour l'achat d'images. "Content Store for ArcGIS" rassemble un large éventail d'images satellitaire commerciales actuelles et de haute qualité provenant de plusieurs fournisseurs, le tout en un seul endroit.
Ces données consolidées sont ensuite mises à disposition via ArcGIS, simplifiant ainsi le processus d'achat. Présentant des images provenant du partenaire Esri Partner Network (EPN) d'Esri, Maxar, ainsi que d'autres fournisseurs de données commerciales de premier plan, cette application ArcGIS a été créée conjointement par Esri et SkyWatch, un partenaire ArcGIS de confiance. Vous pouvez désormais trouver et acheter rapidement les images dont vous avez besoin pour n'importe quelle zone d'intérêt, ce qui simplifie votre flux de travail et vous fera gagner beaucoup de temps.
"Content Store for ArcGIS" est disponible depuis la dernière mise à jour d'ArcGIS Online (26 février 2025). Il vous permet d'enrichir votre SIG avec des images satellite commerciales de qualité supérieure, avec un contexte visuel détaillé et des informations précieuses que seules les images haute résolution peuvent fournir. Il vous garantit également un accès à des images de la plus haute qualité adaptées à vos besoins spécifiques, offrant des avantages significatifs, que vous soyez un utilisateur individuel ou que vous souhaitiez fournir un accès facile aux images à l'ensemble de votre organisation.
Les utilisateurs d'ArcGIS ayant les privilèges d'accéder à "Content Store for ArcGIS" peuvent facilement trouver toutes les images d'une zone d'intérêt spécifique et les acheter. Regardez cet exemple de workflow pour rechercher et acheter une image auprès de Maxar.
Simplifier la recherche d'images
"Content Store for ArcGIS" fournit une solution centralisée qui simplifie le processus de recherche d'images à partir de plusieurs sources. L'une des fonctionnalités clés est la possibilité d'utiliser votre contenu ArcGIS pour définir précisément votre zone d'intérêt. Cela garantit que vous effectuez une recherche dans les limites géographiques exactes de votre projet. De plus, vous pouvez filtrer les résultats de recherche par résolution spatiale, date de capture, couverture nuageuse et prix. Ces fonctionnalités aident les utilisateurs à trouver plus rapidement les images les plus pertinentes et les plus précises, améliorant ainsi la qualité et la pertinence de votre travail.
Un processus d'achat simple
Trouver et acheter les images adaptées à votre projet n'a jamais été aussi simple. Une fois que vous avez identifié les images dont vous avez besoin, vous pouvez vous connecter à l'aide de vos identifiants ArcGIS Online et procéder à l'achat. Que vous choisissiez de payer avec une carte de crédit ou d'utiliser les crédits de données "Content Store for ArcGIS" fournis par l'administrateur de votre organisation ou le responsable de l'approvisionnement en données, le processus est simple et rapide. Vous obtenez ainsi les images dont vous avez besoin pour optimiser vos projets.
Pour les responsables de l'approvisionnement en données, le processus est tout aussi transparent. Ils peuvent simplement se connecter avec leurs propres identifiants ArcGIS Online et acheter des images pour l'ensemble de l'organisation. Ils auront la possibilité de payer à la demande avec une carte de crédit ou d'acheter des crédits de données Content Store for ArcGIS prépayés, qui peuvent ensuite être attribués à vous et à d'autres utilisateurs. Cette approche simplifiée élimine les délais d'approvisionnement habituels, ce qui vous permet, ainsi qu'à d'autres utilisateurs d'ArcGIS, de créer des cartes, des visualisations et d'autres ressources plus efficacement, aidant ainsi tout le monde à prendre des décisions éclairées.
Ayez confiance en vos investissements en imagerie
Lors de l'achat d'images commerciales, il est important de s'assurer qu'elles répondent à vos besoins spécifiques. Content Store for ArcGIS répond à ce besoin en proposant une solution à faible barrière et à faible engagement. Vous pouvez tester et vérifier de petites quantités de données avant de réaliser un investissement plus important, ce qui vous permet de vous assurer que les images correspondent exactement à vos besoins. Vous pouvez ainsi vous concentrer sur l'achat des images destinées uniquement aux zones précises dont vous avez besoin, maximisant ainsi la valeur de votre investissement. En investissant un montant relativement faible au départ, vous pouvez obtenir un retour sur investissement (ROI) plus élevé et minimiser le risque de commander des images qui ne répondent pas à vos besoins.
Utiliser les images achetées pour compléter vos données géospatiales existantes
L'intégration d'images satellite commerciales avec des données d'ArcGIS Living Atlas et d'autres sources publiques ajoute une valeur considérable à votre analyse géospatiale. Alors que l'imagerie ouverte fournit une base large et accessible à votre SIG, l'imagerie commerciale offre souvent une résolution plus élevée, des mises à jour plus fréquentes et prend en charge des exigences spécialisées pour la zone d'intérêt ou d'analyse. Cela garantit un ensemble de données géospatiales plus complet et plus précis. En utilisant les deux, vous pouvez améliorer vos connaissances et vos processus de prise de décision, de sorte que vos projets soient basés sur les informations les plus fiables et les plus récentes disponibles.
Des cas d'usages flexibles pour vous aider à maximiser votre investissement en imagerie
Une fois que vous disposez des images dont vous avez besoin, elles sont prêtes pour une large gamme d'applications. Vous pouvez les prévisualiser sur une carte, les télécharger dans votre environnement local ou les publier sous forme de couche dans votre organisation ArcGIS Online. Cette intégration transparente ouvre la voie à un partage et une analyse puissants au sein du système d'imagerie complet ArcGIS.
Visualisez et analysez vos images ou utilisez-les pour GeoAI et la cartographie de la réalité
Vous pouvez utiliser les outils ArcGIS pour visualiser et analyser les images que vous achetez, en fonction de votre type d'utilisateur ArcGIS. Vous pouvez utiliser les fonctionnalités de GeoAI d'ArcGIS pour automatiser l'extraction d'informations à partir de vos images. Ou, si vous acquérez des images satellite superposées et que vous disposez d'une licence pour un produit ArcGIS Reality, vous pouvez créer des orthos réelles, des modèles d'élévation et des maillages 3D à partir de celles-ci, créant ainsi une base pour un jumeau numérique. Par exemple, un chargé d'étude en environnement peut exploiter l'imagerie satellite pour surveiller la déforestation et générer des orthos réelles pour partager les résultats avec les agences environnementales et les collectivités, sensibilisant ainsi et encourageant l'action. Cela vous aide à prendre des décisions éclairées et à communiquer vos idées de manière efficace.
Partagez vos images et vos résultats analysés dans le contexte d'une carte
Grâce aux images que vous achetez via "Content Store for ArcGIS", vous pouvez créer et partager des cartes et des applications Web, soit avec votre organisation, soit avec le public. Par exemple, un urbaniste peut créer une carte Web d'une zone de développement proposée et la partager sous forme d'application Web avec les membres du conseil municipal et le public pour recueillir des commentaires et du soutien. Cela facilite la prise de décision en groupe et améliore la sensibilisation au projet.
Content Store for ArcGIS a permis la création de l'application pour le comté de Loudoun, en Virginie (USA), afin de suivre l'avancement des travaux de construction de mars 2023 à novembre 2024. L'utilisateur a sélectionné une image ouverte de 2023 d'ArcGIS Living Atlas comme couche de base, a acheté trois images supplémentaires, les a publiées en tant que couches hébergées dans ArcGIS Online et a utilisé le modèle de comparaison dans ArcGIS Instant Apps pour une comparaison visuelle rapide. Cela met en valeur la synergie de la combinaison d'images ouvertes et achetées.
Plus de données et plus d'options d'accès à venir...
Les prochaines versions d'ArcGIS étendront la disponibilité de "Content Store for ArcGIS" à d'autres environnements utilisateur. Esri introduira également de nouveaux types d'imagerie provenant d'autres partenaires Esri, ainsi que du contenu supplémentaire à utiliser dans ArcGIS. Que vous soyez géomaticien multi-disciplinaire ou un chargé d'étude spécialisé dans l'environnement, l'aménagement, les risques,... ArcGIS vous permettra d'accéder facilement à des images satellitaire commerciales pour prendre des décisions plus éclairées.
Il ne me reste plus qu'à vous indiquer le lien de l'application Content Store for ArcGIS sur le Marketplace ArcGIS et vous présenter cette vidéo qui résume tout ce que je viens de vous dire sur l'application :
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1:44
Sean Gillies: Bear training weeks 1–2 recap
sur Planet OSGeoIt's time for the first training recap of my 2025 season. I'm training every day, but only running 2-3 days a week because I'm cautious about stressing my Achilles tendon too much. When I do the numbers, I'll report running distance and elevation gain, and the time for all training, including cycling, weight lifting, elliptical or stationary bike, and yoga.
Week 1:
11.3 miles running
5 hours, 40 minutes all training
1,112 ft D+ running
The first week of my 32-week season was a little light. The highlight was running at Cougar Mountain Regional Park in Issaquah, Washington with my sister-in-law. Even in winter, it's green, with moss and ferns everywhere.
Week 2 was complicated by back pain. Instead of skipping workouts, I did a lot of chugging indoors. Going easy on my back early in the week let me recover and get out for a solid long run today at Bobcat Ridge, my longest run in seven months. In all, this was one of my biggest weeks since April, 2024.
17.8 miles running
10 hours, 18 minutes all training
3,199 ft D+ running
As a side project, I'm doing some physical therapy on my left hip flexor muscles, which are much weaker than those on my right side. I do seated single-leg raises, supine marching with a resistance band, and Joe Uhan's skaters. I'm making slow progress.
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Sean Gillies: Bear training weeks 1–2 recap
sur Planet OSGeoIt's time for the first training recap of my 2025 season. I'm training every day, but only running 2-3 days a week because I'm cautious about stressing my Achilles tendon too much. When I do the numbers, I'll report running distance and elevation gain, and the time for all training, including cycling, weight lifting, elliptical or stationary bike, and yoga.
Week 1:
11.3 miles running
5 hours, 40 minutes all training
1,112 ft D+ running
The first week of my 32-week season was a little light. The highlight was running at Cougar Mountain Regional Park in Issaquah, Washington with my sister-in-law. Even in winter, it's green, with moss and ferns everywhere.
Week 2 was complicated by back pain. Instead of skipping workouts, I did a lot of chugging indoors. Going easy on my back early in the week let me recover and get out for a solid long run today at Bobcat Ridge, my longest run in seven months. In all, this was one of my biggest weeks since April, 2024.
17.8 miles running
10 hours, 18 minutes all training
3,199 ft D+ running
As a side project, I'm doing some physical therapy on my left hip flexor muscles, which are much weaker than those on my right side. I do seated single-leg raises, supine marching with a resistance band, and Joe Uhan's skaters. I'm making slow progress.
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23:15
25 Years of SRTM
sur James Fee GIS BlogI noticed earlier last week that I just missed the 25th anniversary of the mission of the Shuttle Radar Topography Mission aboard STS-99. I’m not sure there has been a more important elevation data product that has been released to the public than SRTM.
Given the uncertainty of funding for government programs in the new Trump administration, I’m not sure we’ll see another public 3D dataset in my time. Sure, there are private companies who collect much more detailed elevation data than SRTM, but none are as freely available as SRTM is (hopefully not was).
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11:00
Mappery: European Languages
sur Planet OSGeoBerl said “We saw these two at the top of Monte Igueldo in Donostia (San Sebastian) in the Basque region of Spain. Apparently Basque bears no relationship to any other language.”
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10:42
GRASS GIS: GRASS 8.4.1 released
sur Planet OSGeoWhat’s new in a nutshell The GRASS 8.4.1 release contains more than 80 changes compared to version 8.4.0. This new minor release includes important fixes and improvements to the GRASS tools, libraries and the graphical user interface (GUI), making it more stable and robust for your daily work. Most importantly, since the 8.4.0 release: location is now project: The Python API, command line, and graphical user interface are using project instead of location for the main component of the data hierarchy while maintaining backward compatibility.
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6:20
L'accessibilité ferroviaire concernant 250 villes dans le monde
sur Cartographies numériquesSource : Aniket Kali, Jeff Allen (2025). Rail Transit & Population Density. Comparing and ranking 250 cities around the world, School of Cities, University of Toronto.
1) L'intérêt des cartes d'accessibilité ferroviaire
Un bon système de transport en commun relie les gens aux différents lieux de la ville. Dans l'idéal, il doit être efficace et durable, avec des lignes et des stations de transport en commun desservant le plus grand nombre de personnes possible. Mais dans la réalité, l'efficacité de ce système varie considérablement au sein des villes et entre elles.
Pour étudier cette question, les auteurs ont créé des cartes des principales lignes et gares ferroviaires pour les trains rapides, les trains régionaux et le LRT (Light Rail Transit) regroupant aussi bien des tramways que des trains légers ou encore des métros lourds de petite capacité. Ils les ont superposées à la densité de population pour 250 régions urbaines qui figurent parmi les plus peuplées au monde. Les cartes sont à la même échelle (100 km de diamètre) de manière à être facilement comparables entre elles.
Densité de population et réseau de transport ferroviaire pour 250 villes (source : Kali & Allen, 2025).
À partir de ces cartes, plusieurs indicateurs permettent de saisir les caractéristiques du développement axé sur le transport en commun. En urbanisme, le développement axé sur le transport en commun (TOD) est un type de développement urbain qui maximise la quantité d'espaces résidentiels, commerciaux et de loisirs à proximité immédiate des transports publics. Il favorise une relation symbiotique entre une forme urbaine dense et compacte et l'utilisation des transports publics. Plus la densité de population vivant à proximité des transports ferroviaires est élevée, mieux la ville est desservie. Il est possible de faire des comparaisons selon les indicateurs choisis.
Les villes sont classées les unes par rapport aux autres en ce qui concerne les indicateurs suivants :
- population urbaine
- densité de population urbaine
- densité de population urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- part de population urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- part de l'aire urbaine à 1km d'une station ferroviaire
- indice de concentration (ratio part de population / part de l'aire urbaine proche des transports ferroviaires)
2) Données et méthodes
Les données de population proviennent de GlobPOP et les données de transport ferroviaire d'OpenStreetMap. La liste de villes est issue de l'ensemble de données Natural Earth. Les auteurs de l'étude ont commencé avec la liste des 300 villes les plus peuplées, puis ont supprimé manuellement les cas où une ville était la banlieue d'une autre ville (par exemple, Howrah a été supprimée car elle est très proche de Kolkata), ainsi que les villes sans aucun transport ferroviaire.
Pour chaque ville, ils ont ensuite défini la région urbaine représentée sur les cartes par un cercle d'un rayon de 50 km à partir du point central. Le choix a été d'utiliser une taille de cercle standard plutôt que le périmètre des zones métropolitaines qui varient considérablement dans leur délimitation administrative. Le rayon de 50 km correspond approximativement à la distance à laquelle une personne se rend au centre-ville ou en revient le long d'un corridor ferroviaire majeur.
Les données de densité de population sont issues de GlobPOP, qui fournit des données de dénombrement et de densité de population à une résolution spatiale de 30 secondes d'arc (environ 1 km à l'équateur) à l'échelle du monde. Les mesures de densité de population urbaine sont calculées après avoir supprimé les zones où la densité de population est inférieure à 400 km², afin de tenir compte de la façon dont les régions varient en termes de superficie de terres agricoles et de surfaces inhabitables (par exemple, montagnes, eau, etc.). 400 km² est le seuil utilisé par Statistique Canada pour définir les lieux peuplés.
Les données ferroviaires et les gares ont été extraites d'OpenStreetMap (OSM) en utilisant l'outil Overpass Turbo avec cette requête. Les auteurs ont ensuite calculé des zones tampons de 1 km autour de chaque gare, puis estimé la population dans la zone tampon via une interpolation. OSM est une base de données collaborative, et bien que la qualité et l'exhaustivité des données OSM soient assez bonnes pour la plupart des villes, plusieurs villes ont des données manquantes ou incorrectes. Si vous constatez des erreurs, veuillez mettre à jour OSM ! Au fur et à mesure que les données OSM sont modifiées et améliorées, les auteurs s'efforceront de mettre à jour les cartes et les indicateurs.
Ces données sur le transport en commun présentent deux limites principales :
- Elles ne concernent que le transport ferroviaire, et non le transport par bus à haut niveau de service (BRT), qui dans de nombreuses villes offre un service comparable au transport ferroviaire.
- Elles ne tiennent pas compte de la fréquence (c'est-à-dire de l'intervalle) des trajets. Bien que de nombreuses agences de transport partagent leurs itinéraires et leurs horaires au format GTFS, qui comprend des informations sur la fréquence et souvent la technologie (bus, train, etc.), on constate que la disponibilité du GTFS à l'échelle mondiale n'était pas disponible partout, en particulier en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord.
Bien sûr, le lieu de résidence des gens n’est qu’un élément parmi d’autres ; l’objectif ultime du transport en commun est d’amener les gens là où ils veulent aller (travail, école, loisirs, etc.). Il serait intéressant d’ajouter à ces cartes des données sur l’emploi et la localisation des activités pour examiner également la destination et analyser la connectivité des réseaux. Un point sur lequel il faudra travailler à l’avenir.
Pour plus d'informations sur le projet (code, données, etc...), vous pouvez aller consulter le site GitHub.
L’Autorité de régulation des transports (ART) publie son rapport intégral sur le marché français du transport ferroviaire en 2023. En 2023, comme en 2022, le mode ferroviaire a connu une forte hausse de fréquentation des voyageurs, en dépit d’une nouvelle baisse des circulations à grande vitesse, qui a affecté notamment les plus petites gares.
Lien ajouté le 3 mars 2025Interesting data about rail in France 12% fewer high speed train services, and some stations with even 20% fewer trains (all the red dots), BUT passenger numbers *up* (bigger trains, and filling them more) Source: www.autorite-transports.fr/actualites/l...
— Jon Worth (@jonworth.eu) 3 mars 2025 à 16:13
[image or embed]Articles connexes
Temps de trajets vers les grands centres urbains à l'échelle du monde
Explorer la cartographie des réseaux de transports publics avec des données GTFS
Cartographie en temps réel des transports publics
La ville du quart d'heure en cartes et en schémas
Les « villes à 15 minutes » dans le monde (laboratoires Sony CSL)
Construire et analyser des cartes isochrones
Un atlas de l'expansion urbaine à partir de 200 villes dans le monde
Se déplacer en ville : quatre siècles de cartographie des transports en commun à Boston
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17:27
Free and Open Source GIS Ramblings: Trajectools is moving to Codeberg
sur Planet OSGeoThe Trajectools repository is migrating from GitHub to Codeberg. The new home for Trajectools is:
The GitHub repo remains as a writable mirror, for now, but the issue tracking is only active on Codeberg.
Why the move?I am working on moving my projects to European infrastructure that better aligns with my values. Codeberg is a nonprofit and libre-friendly platform based in Germany. This will ensure that the projects are hosted on infrastructure that prioritizes user privacy and open-source ideals.
What does this mean for users?- No impact on functionality – Trajectools remains the same great tool for trajectory analysis, available through the recently update QGIS Plugin Repo.
- Development continues – I’ll continue actively maintaining and improving the project. (If you want to file feature requests, please note that the issue tracker on the GitHub mirror has been deactivated and issues should be filed on Codeberg instead.)
What does this mean for contributors?
If you’re contributing to Trajectools, simply update your remotes to the new repository. The GitHub repo continues to accept PRs and the changes are synched between GitHub and Codeberg, but I’d encourage all contributors to use Codeberg.
How to update your local repositoryIf you’ve already cloned the GitHub repository, you can update your remote URL with the following commands:
cd trajectools git remote set-url --add --push origin [https:] git pull origin main
Interested in testing Codeberg for your projects?Here are the instructions I followed to perform the migration and to set up the mirroring: [https:]]
Thanks for your support, and see you on Codeberg!
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14:19
Le samedi, c'est Map Story !
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
On en a parle beaucoup ces dernières semaines, confrontés à une complexe équation organisationnelle et financière, les Jeux Olympiques d’hiver prévus dans les Alpes françaises en 2030 devront surtout prend en compte le réchauffement climatique, qui rend en partie obsolète le modèle historique des sports d’hiver. Cette semaine, j'ai choisi cette StoryMap qui évoque le sujet de l'adaptation climatique et la transition énergétique avec un focus particulier sur les stations de ski de l'Isère.
Ce récit cartographique d'Emmy Chiotti nous explique comment, face au réchauffement climatique et à la nécessité de réduire leur empreinte carbone, les stations de ski de l’Isère multiplient les initiatives pour décarboner leur activité. Elles investissent dans les énergies renouvelables (hydroélectricité, biomasse, photovoltaïque) afin d’alimenter leurs infrastructures et moderniser leurs équipements, comme les remontées mécaniques et les engins de damage moins polluants.
Cependant, le principal défi reste le transport des visiteurs, qui représente 57 % des émissions de CO? des stations françaises. La majorité des skieurs se rendent en montagne en voiture individuelle, poussant certaines stations à développer des alternatives comme des navettes électriques.
Malgré ces efforts, la dépendance à l’enneigement artificiel interroge sur la viabilité écologique du ski à long terme. Alors que le changement climatique menace l’enneigement naturel, les stations doivent repenser leur modèle économique et envisager une diversification de leurs activités pour assurer leur avenir.
Pour en savoir plus sur le sujet, je vous laisse découvrir la suite dans la StoryMap.
La StoryMap contient des contenus très variés avec des photos, des cartographies interactives, des diagrammes et des tableaux de bord statistiques. On notera que le récit a été configuré avec ArcGIS StoryMaps et que les différents contenus sont hébergés sur la plateforme SaaS ArcGIS Online.
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11:00
Mappery: Olive Oil Soap from Cyprus
sur Planet OSGeoElizabeth found this in her hotel room
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9:35
What is Your Climate Vulnerability?
sur Google Maps ManiaAs climate change continues to reshape the environment, understanding the risks and vulnerabilities specific to different communities is more important than ever. The U.S. Climate Vulnerability Index offers a new interactive mapping tool to help users visualize climate-related vulnerabilities across the country and to show which areas face the greatest challenges from the impacts of climate
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16:50
Les enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
sur Le blog de GeomatysLes enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
- 28/02/2025
- Jordan Serviere
Dans un contexte où la rapidité et la précision de l’information sont déterminantes, l’intelligence artificielle devient un atout stratégique incontournable pour la défense. Grâce à des algorithmes avancés et à la puissance de calcul moderne, il est aujourd’hui possible de croiser des volumes massifs de données géospatiales, d’automatiser la surveillance et d’anticiper des menaces avec une précision accrue. Ces avancées permettent non seulement de renforcer la sécurité, mais aussi d’améliorer la réactivité et la prise de décision des forces armées.
Geomatys s’inscrit pleinement dans cette dynamique en développant des solutions de pointe capables d’exploiter l’IA pour optimiser la gestion et l’analyse des données militaires. Ces innovations s’appliquent aussi bien à la surveillance automatisée qu’à l’analyse avancée des flux de données stratégiques.
L’IA et la défense : un levier stratégique pour la supériorité opérationnelleL’intelligence artificielle transforme la manière dont les forces armées analysent, exploitent et sécurisent les données. La nécessité d’une IA de confiance, capable d’assurer transparence et fiabilité, devient un enjeu stratégique pour garantir des décisions militaires précises et responsables. Avec la croissance exponentielle des informations collectées via satellites, drones, capteurs terrestres et maritimes, l’enjeu principal réside dans la capacité à extraire rapidement des renseignements stratégiques et exploitables en temps réel.
Parmi les applications les plus avancées de l’IA dans la défense, on retrouve :
Surveillance automatisée d’objets à partir de plusieurs sources :
Images satellites, radar, nuages de point 3D, Lidar, SMF ; afin de détecter des activités suspectes ou anormales.Analyse prédictive et modélisation comportementale :
Identification des tendances et des schémas d’attaque à partir de données historiques.OSINT (Open Source Intelligence) :
Exploitation de sources ouvertes pour compléter le renseignement militaire et anticiper les évolutions géopolitiques.Cybersécurité et IA défensive :
Détection des cyberattaques en analysant les flux de données en temps réel.
Fonctionnement du Reinforcement Learning Geomatys et l’intelligence artificielle : des solutions pour l’analyse géospatiale en défense
Geomatys développe plusieurs technologies basées sur l’intelligence artificielle pour optimiser le traitement des données géospatiales et renforcer l’aide à la décision dans un contexte militaire. Ces solutions incluent :
Détection automatisée d’objets sur imagerie satellite :
Grâce au deep learning, Geomatys permet d’identifier rapidement des infrastructures, des navires ou des épaves avec un haut niveau de précision.Analyse comportementale et détection d’anomalies :
En combinant la capacité à traiter efficacement de très nombreuses sources d’information et de données ainsi que l’utilisation de modèles d’IA entraînés sur des données stratégiques, il est possible d’anticiper des comportements suspects (pêche illégale, transbordements) et de renforcer la sécurité des opérations militaires.- Capacité de traitement des flux d’acquisition à la volée :
Le temps d’analyse des multiples sources d’information pour la compréhension rapide du théâtre d’opération implique de pouvoir très rapidement (voire à la volée) positionner et croiser spatialement les différentes sources d’information. Le savoir faire historique de Geomatys dans les systèmes des références spatiaux et le traitement des données géospatiales est un atout indispensable au passage l’échelle des systèmes de Comand & Control M2MC.
Détection d’épaves grâce à un algorithme de Computer Vision
Examind C2 : l’IA au service de l’analyse en temps réel et de la prise de décisionAu sein de cette stratégie IA, Examind C2 apporte une dimension avancée de traitement et d’exploitation des données géospatiales. Grâce à ses capacités d’analyse en temps réel et de détection d’événements critiques, cette solution permet d’anticiper des situations complexes et de renforcer la prise de décision en milieu opérationnel. Parmi ses fonctionnalités IA :
Automatisation de la détection d’anomalies sur le terrain
Anticipation des actions potentielles grâce à une IA multi-agents
Modélisation et simulation de scénarios militaires basés sur des flux géospatiaux
Détection des transbordements potentiels sur Examind C2 grâce aux données AIS
L’intégration de ces capacités d’intelligence artificielle dans Examind C2 participe à l’évolution du Command & Control M2MC en fournissant une plateforme interopérable, évolutive et capable de traiter des volumes massifs de données en temps réel.
Conclusion : l’avenir de l’IA dans la défense et le Command & ControlL’intelligence artificielle appliquée à la défense ne cesse d’évoluer, apportant des améliorations majeures en matière de surveillance, d’analyse et d’optimisation des opérations militaires. Geomatys, à travers ses solutions innovantes, contribue activement à cette transformation en intégrant l’IA pour renforcer la compréhension des environnements complexes et la prise de décision stratégique.
L’éthique dans l’utilisation de ces technologies reste un enjeu central, notamment pour garantir un contrôle humain efficace et éviter toute dérive dans l’automatisation des décisions critiques. La nécessité d’une IA de confiance est primordiale pour assurer des résultats précis et exploitables par les forces de défense.
L’IA appliquée au domaine militaire continuera de jouer un rôle clé dans l’amélioration des capacités de Command & Control. Geomatys s’inscrit dans cette dynamique en développant des outils avancés combinant intelligence artificielle, SIG et interopérabilité, répondant ainsi aux enjeux stratégiques des armées modernes.
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16:50
Le blog de Geomatys: Les enjeux de l’IA en défense : optimiser la prise de décision et le renseignement stratégique
sur Planet OSGeoDécouvrez comment l'IA révolutionne la défense avec Examind C2 : analyse prédictive, interopérabilité et prise de décision en temps réel.
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16:43
Dossier "ZAN : le SIG pour bien défricher", enquêtes sur l'utilisation du Géo SIG et des Observatoires, zoom sur ArcGIS Experience Builder... Découvrez le sommaire de SIGMAG n°44
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLe magazine SIGMAG n°44, numéro de mars 2025 est bientôt disponible. En voici le sommaire.
DOSSIER: «ZAN : Le SIG pour bien défricher ». Le concept de zéro artificialisation nette en aménagement du territoire vise en France à limiter l'impact de l'urbanisation sur les espaces naturels. Il s'agit de compenser toute nouvelle surface artificialisée, comme la construction de bâtiments ou d'infrastructures, par la renaturation ou la réhabilitation d'autres surfaces. Les SIG sont des outils puissants pour gérer les questions liées à la loi Zan. Ils jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre et le suivi des objectifs, en fournissant des outils d'analyse pour une prise de décision éclairée sur les surfaces mobilisées. Il faut cependant intégrer toutes les données et elles sont nombreuses.
Ce dossier de 10 pages a été réalisé par Valérie Handweiler avec la participation de l'IGN, UrbanThink, L'Institut Paris Region, le Cerema, Magellium, 1Spatial, l'Ademe, Epson, Esri Canada, PETR Cœur Hauts-de-France, Université de Mons, Esri France, MonDiagArtif et Kermap.
ENQUÊTE: «Observer pour mieux décider». Les observatoires exploitent, analysent et restituent des données en tout genre. Habitat, commerce, environnement, mobilier urbain… Les indicateurs s’organisent en support pour constituer des outils décisionnels ou opérationnels au sein des collectivités. Dans cette enquête, Kim Janie interroge l'Observatoire de l'économie et des territoires (OET) du Loir-e-Cher, TerraNIS, l'Agence du bassin du fleuve Niger au Mali, la CC Albères Côte Vermeille Illibéris, l'azur, L'Institut Paris Région, Esri France, Quadrane et la CA Pleine Vallée.
PRATIQUE: «Géo IA : en long, en large et à toutes les échelles». Un tsunami d’IA générative a envahi la scène publique et politique, avec d’ambitieuses annonces d’entreprises et des états. Mais quelles sont les avancées concrètes et les perspectives tangibles pour la géomatique ? Dans cette enquête, Michel Bernard interroge le Département du Loiret, Caux Seine Agglomération, Esri France, arx It, OTE Ingénierie, Nextelia, 1Spatial et Presagis.
PRATIQUE: «Normandie : les géodonnées au cœur des politiques». La Région Normandie met en œuvre de manière très concrète la diffusion, l’ouverture et la valorisation des données géolocalisées, au-delà de la seule cartographie. L’équipe Service Information Géographique et Open Data déploie des solutions dans de nombreux domaines d’intervention.
«Partage et collaboration géométrique à la ville de Genève». L'organisation du SIG à Genève inspire par sa transversalité et sa collégialité. SITV, la plate-forme collaborative multi-utilisateurs au service de la ville, a associé nombre d'acteurs et interne et externe.
GUIDE: «Une Experience, avec ou sans carte». Avec le retrait de WebApp Builder prévu pour ce premier semestre 2025, il est grand temps d’évoluer vers ArcGIS Experience Builder. D’autant que ce nouveau générateur d’applications offre bien plus de capacités... Dans le pas-à-pas réalisé pour les lecteurs de SIGMAG par notre partenaire arcOrama, découvrez comment prendre en main le mode Express d’ArcGIS Experience Builder.
Découvrez également en page Guide les nouveautés solutions Esri, arcOpole et LuxCarta, ainsi que le portrait d'Echo Analytics, une jeune entreprise qui se fait une place dans le domaine du géomarketing en exploitant la pleine puissance des données. Elle fournit des points d’intérêt, pour le public comme le privé, à une échelle mondiale.
DÉCOUVERTE: «Mayotte, une si belle île à rebâtir». Méconnue des touristes, l’île de Mayotte se prévaut pourtant d’un patrimoine, d’une flore et de traditions ancestrales riches et singulières. Publié quelques mois avant le passage du cyclone Chido, l’Atlas de la ruralité mahoraise nous plonge dans un archipel aux multiples facettes, à 8.000 kilomètres de Paris.
D’autres articles sont à découvrir dans les différentes rubriques de SIGMAG, comme le voyage presque sur mars d'étudiants belges de l'UCLouvain, le portrait de Marie Bocquillon (Communauté de Communes des Coëvrons), le focus SIGMAG Campus sur le master MOSAE Méthodes, Outils de Suivi pour l’Aménagement et l’Environnement Le Mans Université et l’ESGT ou la chronique de Daniel Ribeiro (GeoDataSolutions) consacrée à l'intégration des SIG dans les SI d'entreprise, ainsi que la nouvelle rubrique Communication qui vous permet de comprendre comment bien communiquer et se valoriser à travers LinkedIn.
Ce numéro de 52 pages SIGMAG n°44 est disponible en version numérique à partir du 3 mars 2025.
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À noter : les premières pages de ce magazine sont accessibles gratuitement.
Les abonnés à la version papier le recevront à partir du 13 mars 2025.
Pour acheter ce numéro en version numérique
ou vous abonner à SIGMAG,
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Pour contacter la rédaction : redaction@sigmag.fr
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11:06
Incident en cours sur les GetCap des services GPF
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur les GetCap des services GPF
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11:06
Incident en cours sur les GetCap des services GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur les GetCap des services GPF (résolu)
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11:00
Mappery: Crafting maps
sur Planet OSGeoOur friend Giuseppe is trying to print a map on a tee shirt. He is not yet satisfied with the result, but can you guess the location?
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10:39
The Battering School Kids Map
sur Google Maps ManiaI was horrified to learn today that not only is corporal punishment legal in most of the U.S., but 20 states even allow schools to physically punish young children. The U.S. States Where Corporal Punishment is Allowed - IDRA Map shows where schools are permitted to use corporal punishment and also details how many schoolchildren have been subjected to it.The map was created by the
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20:27
KAN T&IT Blog: UP42 y Kan Territory se unen para simplificar el acceso a datos de observación terrestre
sur Planet OSGeoMuchos artículos hablan sobre cómo desbloquear el potencial completo de los datos de observación terrestre, y especialistas en geoespacial trabajan arduamente en todo el mundo para mejorar su accesibilidad e integración. Hoy queremos contarte sobre uno de estos avances. El plugin de Kan Territory para QGIS, un software SIG de código abierto muy popular, te permite descubrir y adquirir datos archivados del catálogo de UP42 sin salir de QGIS.
Primero, repasemos el catálogo de UP42 y luego exploremos cómo el plugin de Kan Territory puede beneficiarte.
El catálogo de UP42: un breve repasoEl catálogo de UP42 simplifica la búsqueda y adquisición de datos de observación terrestre (EO, por sus siglas en inglés), ofreciendo acceso a un extenso archivo de los principales proveedores del mundo. Incluye una variedad diversa de datos ópticos, SAR y de elevación de proveedores como Airbus, Planet, 21AT, Vexcel, ISI, BlackSky, Capella Space, Hexagon e Intermap. Este catálogo abarca desde imágenes con resolución ultraalta de 5.5 cm y tomas estéreo, hasta niveles de procesamiento flexibles.
El catálogo estandariza las ofertas de los proveedores y armoniza los distintos tipos de datos, lo que reduce el trabajo manual del usuario. Además, cuenta con herramientas avanzadas para clasificar, filtrar y visualizar datos, como vistas previas de múltiples escenas para compararlas fácilmente.
Funciones como verificaciones de disponibilidad en tiempo real y datos de muestra gratuitos te ayudan a encontrar fácilmente los datos adecuados para tus proyectos. También podés añadir etiquetas para categorizar tus datos, haciendo que tus proyectos sean más eficientes.
Kan Territory y su plugin para QGISKan Territory & IT (a quien llamaremos simplemente Kan en este artículo) se especializa en aplicar geo-inteligencia para desarrollar soluciones de IA de código abierto, gobernanza de datos, inteligencia territorial e imágenes satelitales. Su plugin para QGIS, Kan Imagery Catalog (KICa), te permite conectar QGIS con el catálogo de UP42 al instante. De esta forma, podés buscar, ordenar y analizar imágenes de los principales proveedores del mundo, todo desde un único punto de acceso y sin salir de QGIS.
¿Por qué usar el plugin?- Flujos de trabajo optimizados: Explorá el catálogo de UP42 dentro de QGIS, filtrá según tus criterios, visualizá imágenes, hacé pedidos e integrá los datos en tus proyectos de QGIS para análisis posteriores, sin descargas y cargas manuales ni la necesidad de usar varias plataformas.
- Análisis simplificado: Visualizá y analizá imágenes compradas, superponé imágenes con otros conjuntos de datos y capas de mapas, realizá análisis espaciales o generá visualizaciones de alta calidad.
- Estandarización de datos: KICa y UP42 utilizan el estándar STAC para ofrecer datos en un formato estandarizado, lo que facilita la consulta, visualización e integración posterior de datos geoespaciales.
Primero, necesitás instalar el plugin Kan Imagery Catalog. Para hacerlo:
- Abrí QGIS y dirigite a Complementos -> Administrar e instalar complementos en el menú superior.
- Escribí «KAN Imagery Catalog» y hacé clic en Instalar complemento.
Para acceder al plugin, andá a Complementos o simplemente hacé clic en el ícono de KAN Imagery Catalog en el menú. El panel del plugin aparecerá en el lateral de la interfaz de QGIS. Luego, conectate a UP42. Andá a Configuración (el ícono de engranaje en la esquina superior derecha del plugin) e iniciá sesión con tus credenciales habituales de UP42. ¡Listo!
Ahora, podés definir tu área de interés (AOI) importando una existente a QGIS o dibujándola manualmente en el mapa. Indicá la cobertura de nubes deseada, el rango de fechas y seleccioná los proveedores de tu interés haciendo clic en Selección de catálogo (en nuestro ejemplo, elegimos Pléiades, Pléiades Neo y Pléiades Neo HD15). Los datos disponibles que coincidan con tu AOI y requisitos se mostrarán.
Las escenas disponibles aparecerán como huellas en el mapa de QGIS. En la parte inferior izquierda, podés ordenar los resultados por fecha, encontrar toda la información que necesitás sobre cada imagen, previsualizar miniaturas o dirigirte a la plataforma de UP42 para adquirir los datos.
Con este plugin, la industria geoespacial ahora cuenta con una nueva forma de acceder a UP42 a través de una de sus herramientas más populares.
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16:30
Makina Corpus Territoires expose au Salon CYCL’EAU Montpellier-Occitanie 2025
sur Makina CorpusMakina Corpus Territoires vous présente ses innovations numériques dédiées à la gestion durable de l’eau. Retrouvez-nous sur le Village Innovation les 19 et 20 mars?!
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14:52
RPLL2025 | 15 mai 2025
sur OslandiaOslandia sponsorise la 5ème édition des Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre [#RPLL2025] qui se tiendra jeudi 15 mai 2025 de 9h à 18h à l’Hôtel de la Métropole de Lyon.
Retrouvez Oslandia toute la journée sur son stand pour échanger sur vos projets, découvrir nos dernières réalisations et nos composants OpenSource !
Organisées par Ploss Auvergne Rhône-Alpes et soutenues par la Métropole de Lyon et l’Adullact, les #RPLL2025 s’adressent à toutes les entreprises, collectivités, associations, universités et écoles à la recherche de re?ponses open source à l’ensemble de leurs besoins numériques, techniques et fonctionnels.
- Plus d’informations et inscription : [https:]]
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11:00
Mappery: The Barbary
sur Planet OSGeoI had lunch at The Barbary in Covent Garden with a pal. I couldn’t resist a couple of pics of these lovely place mats.
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10:00
Récolt'Ô & l'Open Booster Adapt'Action au Forum des Interconnectés 2025
sur Makina CorpusLauréat des Data Challenges Adapt’Action, l’outil Récolt’Ô a accéléré son développement grâce à l’Open Booster. Retrouvez la restitution du projet Récolt’Ô au Forum des Interconnectés les 10 et 11 mars à Rennes.
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9:58
It's a Scrambled World
sur Google Maps ManiaIf you're a fan of map-based puzzles, there's exciting news for you - Scrambled Maps has evolved into something bigger and better! Scrambled World, is a major new version of Scrambled Maps that expands the game beyond its classic format and introduces a host of new features designed to enhance your puzzle-solving adventure.What is Scrambled Maps?For those unfamiliar, Scrambled Maps is a
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7:44
Mise à jour ArcGIS Online - Février 2025
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Déployée la nuit dernière, la première mise à jour d'ArcGIS Online de l'année 2025 est disponible. Vous pouvez dès aujourd'hui profiter des améliorations et des nouveautés introduites dans cette mise à jour. Comme à chaque mise à jour de la plateforme SaaS ArcGIS, les évolutions sont nombreuses et très diverses. Dans cet article, je vous propose de découvrir en détails ces évolutions...
Map Viewer (Cartes 2D)
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Si vous avez créé des filtres d'affichage sur une couche dans ArcGIS Pro,
vous pouvez désormais contrôler (activer/désactiver) ces filtres
d'affichage dans Map Viewer. Les filtres d'affichage limitent, en fonction
des échelles, les entités d'une couche affichées sur la carte. Ils ont un
impact que sur l'affichage.
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Vous pouvez désormais créer et gérer les modèles d'entités pour les
couches d'entités hébergées dans Map Viewer si vous êtes le propriétaire
de la couche, l'administrateur de l'organisation ou si vous disposez de
privilèges de gestion des couches..
-
Lorsque vous ajoutez des entités à une couche, vous pouvez maintenant
utiliser des outils de dessin supplémentaires pour créer des entités de
ligne et de polygone en sélectionnant une option dans le menu de forme.
Vous pouvez également effectuer un zoom sur les entités en attente, les modifier et les supprimer à partir des volets "Créer des entités" et "Modifier des entités".
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Lors du calcul d'itinéraires et de la création de couche d'itinéraire,
vous pouvez désormais ajouter des arrêts et des barrières en les plaçant
directement sur la carte. Vous pouvez également optimiser l'ordre des
itinéraires.
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Si votre couche d'entités inclut des pièces jointes, vous pouvez désormais
choisir la manière dont les pièces jointes sont triées et affichées dans
la fenêtre contextuelle en sélectionnant la propriété de pièce jointe
selon laquelle elles sont triées et l'ordre de tri (ID, Type de données,
Nom ou Taille).
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Lors du paramétrage d'un symbole sélectionné dans le jeu de symboles
animés ("Animated"), vous pouvez désormais configurer des propriétés
d'animation supplémentaires en fonction du type de symbole. Ces propriétés
incluent la transition des couleurs, la rotation, le facteur d'échelle, la
taille et la transparence.
Sélectionner un symbole parmi les symboles animés :
Définir les paramètres d'animation du symbole :
On notera que certaines applications ne prennent pas encore en charge les couches ayant des symboles animés (Notamment ArcGIS Field Maps et ArcGIS Earth). Dans ce cas le symbole reste fixe.
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Lorsque vous travaillez avec des couches d'images de carte (Map Services),
vous pouvez désormais définir l'ordre d'affichage des entités et ajouter
des pièces jointes lors de la configuration des fenêtres contextuelles, y
compris l'affichage des pièces jointes sous forme de liste ou de
galerie.
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Vous pouvez désormais ajouter des couches Open Geospatial Consortium (OGC)
et Web Coverage Service (WCS) aux cartes à l'aide de leurs URL dans Map
Viewer.
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Dans Map Viewer, vous pouvez désormais sélectionner des couches d'imagerie
dynamique ou des couches d'images WCS et zoomer sur leur résolution
source. Cette option définit l'échelle d'affichage pour afficher les
données raster à leur résolution optimale.
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Vous pouvez désormais accéder aux informations sur les variables et les
dimensions d'une couche d'imagerie multidimensionnelle lors de la
configuration des fenêtres contextuelles. Ces champs incluent le nom de la
variable et les dimensions (telles que le temps, la profondeur, ...).
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Lorsque vous travaillez avec des couches d'imagerie orientée, vous pouvez
désormais effectuer des mesures liées au sol dans la visionneuse
d'imagerie orientée. Ces mesures incluent la distance au sol, la surface
au sol, la hauteur au-dessus du sol et la position au sol.
Scene Viewer (Scènes 3D)
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Vous pouvez maintenant explorer plusieurs couches de scènes de bâtiments
simultanément en affichant des modèles complets pour chaque couche.
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Vous pouvez dorénavant améliorer vos présentations 3D avec le nouveau
"Gestionnaire de diapositives". Vous pourrez ajouter des légendes aux
diapositives et et les afficher automatiquement lors de la présentation de
la scène.
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Scene Viewer offre une expérience utilisateur nouvelle et simplifiée sur
les smartphones qui prend en charge les fonctionnalités des présentations
3D.
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Les couches d'entités et les couches de scènes peuvent être dupliqués pour
copier rapidement les styles et les propriétés des couches.
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Les couches de voxels prennent désormais en charge les configurations
contextuelles.
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Vous pourrez ajouter dorénavant des couches au format OGC WCS dans Scene
Viewer .
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Les flux de travail de mise à jour ont été améliorés grâce aux avancées
apportées aux outils d'édition et de dessin par lots.
Applications configurables
ArcGIS Dashboards présente plusieurs évolutions :
-
Les auteurs de tableaux de bord peuvent désormais ajouter un axe de
valeurs secondaire dans un diagramme contenant plusieurs séries basées sur
les valeurs d'entités pour créer un diagramme à deux axes (Températures en
°C et Humidités en % dans cet exemple).
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Les en-têtes d'éléments sont désormais disponibles depuis l'onglet "Généralités"
pour fournir une ergonomie cohérente pour la définition des titres. L'onglet inclut également la définition du bouton "Informations supplémentaires" qui offre aux concepteurs une option pour inclure des informations sur le tableau de bord, des restrictions d'usage, des clauses
de non-responsabilité, des métadonnées....
-
Les auteurs peuvent désormais également connecter leurs tableaux de bord à
Google Analytics à l'aide d'un ID de mesure sous Analytics dans la barre
d'actions.
ArcGIS Experience Builder intègre également plusieurs améliorations dont 3 nouveaux widgets :
-
Le widget "Visionneuse d'imagerie orientée" vous permet d'afficher les
images des couches d'imagerie orientée, contenant par exemple des images
obliques aériennes, des clichés de rue (classiques ou à 360 degrés),
...
On notera que l'ancien widget fonctionnant sur les catalogues d'imagerie orientée (OIC) a été renommé en "Imagerie Orientée Classique". Il recommandé par Esri de ne plus l'utiliser et de ne plus utiliser les catalogues d'imagerie orientée (OIC).
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Le widget "Modèles de traitement" vous permet d'appliquer des chaînes
prédéfinies de fonctions raster à vos couches d'imagerie
dynamique.
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Le widget "Ligne avec débordement automatique" est un conteneur de mise en
page que vous pouvez utiliser pour organiser le contenu en une seule ligne
sur une page.
- D'autres améliorations incluent de nouveaux outils pour activer ou désactiver toutes les couches dans le widget "Couches de carte", la prise en charge des limitations de plages d'échelle dans les cartes 2D dans le widget "Carte" et la prise en charge de l'affichage des pièces jointes dans le widget "Table".
ArcGIS Instant Apps inclut lui aussi plusieurs mises à jour intéressantes.
-
Les mises à jour apportées aux vignettes de la page d'accueil vous
permettront de mieux mémoriser l'objectif de chaque modèle
d'application.
- Le modèle "Atlas" a bénéficié de plusieurs mises à jour de conception autour du panneau "Couches de carte".
ArcGIS Web Editor continue d'évoluer avec les améliorations en s'enrichissant des fonctionnalités suivantes :- Vous pouvez désormais modifier les attributs de plusieurs entités en même temps dans ArcGIS Web Editor . Après avoir sélectionné plusieurs entités et ouvert le volet Attributs , vous pouvez mettre à jour les attributs partagés dans la vue Entités multiples ou utiliser le volet Entités individuel pour faire défiler les entités et effectuer des modifications.
- De nouveaux raccourcis clavier sont disponibles pour effectuer des tâches courantes dans ArcGIS Web Editor. Vous pouvez ouvrir une liste des raccourcis clavier disponibles à l'aide du bouton "Raccourcis" ou en appuyant sur Alt+? sous Microsoft Windows ou Option+? sous Mac.
Gestion des contenus
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Lorsque vous ajoutez des entités à une couche d'entités hébergée à partir
d'une géodatabase fichier, les pièces jointes associées aux entités des
classes d'entités de la géodatabase fichier sont ajoutées aux entités de
la couche d'entités hébergée.
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La prise en charge des couches Web
Coverage Service (WCS) de l'Open Geospatial Consortium (OGC) est
désormais disponible. Vous pouvez les ajouter en tant qu'élément à l'aide
de leurs URL et les utiliser dans Map Viewer et Scene Viewer .
- Support d'Arcade 1.30. Pour plus d'informations sur les améliorations apportées à ArcGIS Arcade,
consultez les notes de version d'Arcade.
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Vous pouvez désormais conserver la structure des dossiers lors du
transfert de contenu appartenant à un membre vers un autre.
Notebooks
- Dans votre environnement Notebook, les tâches correspondent à des Notebooks dont vous planifiez l'exécution. Le nombre maximal de tâches actives de Notebooks par utilisateur est
passé de 5 à 10.
Analyse spatiale
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ModelBuilder (beta) prend désormais en charge le partage de
modèle d’analyse avec des groupes, votre organisation ou le public. Les éléments de modèle que vous possédez ou qui ont été partagés avec vous peuvent désormais être copiés pour créer un nouvel élément de modèle d'analyse à l'aide de "Enregistrer sous".
- Les outils "Enrichir la couche" et "Générer les zones de desserte" sont désormais pris
en charge dans ModelBuilder (beta).
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Les couches de sous-types issues des groupes de sous-types d'ArcGIS Pro sont désormais prises en charge lors de l'exécution d'un outil d'analyse à
partir du volet d'outils. On notera que les couches de sous-types ne sont pas
encore prises en charge en tant qu'entrées dans ModelBuilder (version
beta).
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Le nouvel outil d'analyse raster "Croiser les superficies" calcule croise les zones se trouvant dans deux ensembles de données (vecteur ou raster) et rapporte les résultats sous forme d'une table.
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Le nouvel outil d'analyse raster "Géométrie zonale (Table)" calcule les propriétés géométriques pour chaque zone d'un jeu de données (vecteur ou raster) et rapporte les résultats sous forme de table.
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Certaines couches d'imagerie du Living Atlas ArcGIS peuvent
désormais être optimisées pour l'analyse raster. Cela veut dire que, lors de vos traitement raster sur ces données, vous pouvez demander à ArcGIS Online de mettre temporairement (le temps du traitement) vos données en entrée dans la même infrastructure que le Living Atlas (Etats-Unis) pour accélérer les temps de traitement. A la fin du traitement vos données en entrée et en sortie sont stockées dans la zone de votre instance ArcGIS Online (Europe par exemple). Actuellement, les
couches d'imagerie Landsat Level-2, Sentinel-1 RTC et NAIP sont prises en
charge. Cette fonctionnalité est actuellement en version beta et elle est
désactivée par défaut.
Voilà pour ce tour d'horizon des nouveautés d'ArcGIS Online, en espérant qu'elles vous enthousiasment autant que moi et surtout, qu'elles vous faciliteront la vie dans vos tâches quotidiennes. N'hésitez pas à faire remonter vos idées et vos besoins d'évolutions sur le site de la communauté ArcGIS Online dans la section ArcGIS Online Ideas.
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Si vous avez créé des filtres d'affichage sur une couche dans ArcGIS Pro,
vous pouvez désormais contrôler (activer/désactiver) ces filtres
d'affichage dans Map Viewer. Les filtres d'affichage limitent, en fonction
des échelles, les entités d'une couche affichées sur la carte. Ils ont un
impact que sur l'affichage.
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11:01
The Best & Worst Countries in the World
sur Google Maps ManiaThis map reveals how people perceive each country on Earth. The snappily entitled Sentiment Different Ratio by Country visualizes global public sentiment based on comments from the popular social media platform, Reddit.According to an analysis of 444,059 Reddit comments, Laos, Iceland, and Slovenia are the most highly regarded countries in the world.On the other hand, Palestine, Israel, and
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11:00
Mappery: Geographical clock
sur Planet OSGeoI came across this beautiful globe while visiting the Fitzwilliam Museum in Cambridge (UK).
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9:47
Incident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance -
9:47
Incident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance et le getcap des services GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident en cours sur le service de calcul d'isochrone/isodistance et le getcap des services GPF (résolu)
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8:03
Le SDK ArcGIS Maps for JavaScript 4.32 est disponible
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La nouvelle version 4.32 du SDK ArcGIS Maps for JavaScript est disponible depuis cette semaine. Comme chaque à mise à jour, l'API JavaScript introduit de nombreuses évolutions dont les plus notables sont les suivantes :- Web Components : Transition vers des composants web, avec 12 nouveaux composants et 12 widgets dépréciés.
- Filtres d'affichage : Permet de filtrer les données affichées sans exclure les données sous-jacentes.
- Mise en évidence multi-couleurs : Possibilité d’appliquer plusieurs couleurs de surbrillance sur une même couche.
- Rendu des traces de géolocalisation (Beta) : Visualisation des suivis d’objets (véhicules, navires, avions) en 2D.
- Calculs d'itinéraires améliorés : Déplacement interactif des arrêts et barrières sur la carte.
- Graphes de connaissance : Intégration des Web Link Charts pour visualiser et analyser les graphes de relations.
- Nouveaux modèles de mise à jour : Modèles de groupe et de préréglage pour créer des entités sur plusieurs couches.
- Barre d’outils de dessin : Ajout de type de géométrie supplémentaires (cercles, rectangles, polylignes) et gestion améliorée des entités en création.
- Expérience de dessin améliorée : Meilleure adaptabilité de l'outil Sketch avec redimensionnement intelligent.
- Imagerie orientée : Mesure et capture de données directement dans la visionneuse d’imagerie orientée.
- Utility Networks : Nouvelles fonctionnalités pour les réseaux utilitaires, notamment l’ajout/suppression d’associations.
- Opérateurs géométriques : Remplacent le moteur de géométrie avec plus de 20 nouvelles capacités.
- Requêtes sur attributs agrégés : Simplifie l’analyse de données volumineuses via le regroupement par intervalles.
- Symbologie en dégradé : Support des dégradés pour améliorer le rendu cartographique.
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Pour aller plus loin, je recommande la lecture de cet article du blog CodeTheMap qui détaille ces nouveautés (et d'autres). Vous pouvez également vous référer aux notes de version.
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6:25
Les nouveautés Giro3D 0.42
sur OslandiaPièce jointe: [télécharger]
Giro3D est une bibliothèque de visualisation de données géospatiales sur le Web. Libre et open source, elle est compatible avec de nombreuses sources de données géospatiales (rasters, vecteurs, nuages de points…).
Meilleur support du format 3D TilesVoir la liste des changements complets de la version 0.42.
Avec l’intégration de la bibliothèque 3d-tiles-renderer, Giro3D améliore grandement son support du format 3D Tiles et élimine de nombreux bugs. La version 3D Tiles 1.1 (dite « Next ») est également supportée.
A noter que Giro3D supporte également les flux 3D Tiles de Google.
Éclairage dynamique et ombres portées sur les terrainsJusqu’à présent, les terrains Giro3D (via l’entité Map) ne supportaient qu’un modèle simplifié d’éclairage appelé hillshade. Il est désormais possible d’éclairer vos terrains dynamiquement avec des lumières three.js. Ajouter un nombre arbitraire de lumières directionnelles et ponctuelles dans la scène, et le terrain sera illuminé. Tous les paramètres des lumières sont gérés dynamiquement: position, intensité, couleur…
Il est également désormais possible de visualiser les ombres portées par les lumières three.js, afin par exemple de visualiser l’ombre des bâtiments sur le terrain, ou bien l’ensoleillement d’une vallée.
Support des géométries 3DVoir l’exemple dédié
Il est désormais possible de visualiser des géométries de type Simple Feature (via l’entité FeatureCollection) qui ont des parois verticales (comme les murs des bâtiments).
Voir l’exemple GeoJSON 3D
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19:26
Cartes et données sur les élections législatives en Allemagne (23 février 2025)
sur Cartographies numériquesDimanche 23 février 2025, les Allemands ont été appelés aux urnes pour élire 630 parlementaires destinés à siéger au Bundestag. La réforme électorale de juillet 2023 a encore renforcé le système proportionnel, les électeurs votant deux fois sur le même bulletin, une fois pour leur circonscription et une fois pour leur Land. Du fait de ce mode de scrutin, il est extrêmement rare qu’un parti obtienne la majorité à lui tout seul. La vie politique allemande est donc rythmée par la formation de coalitions entre partis qui se rassemblent pour gouverner après s’être affrontés dans les urnes (Le Monde).
La coalition conservatrice (CDU/CSU) a remporté le scrutin national avec 28,5%, tandis que l'l'extrême droite (AfD) a enregistré son plus haut score depuis 1945 (20,8%), en gagnant des voix et en s'implantant durablement dans la partie est de l'Allemagne. Les socialistes du SPD (16,4%) sont en net recul. Les Verts arrivent en 4e position avec 11,6%, tandis que le parti plus à gauche Die Linke fait un score inattendu de 8,8%. Les jeunes électeurs se sont déplacés massivement vers l’extrême gauche (Die Linke) et l’extrême droite (AfD). Les partis conservateurs (CDU/CSU) et socialistes (SPD) ne sont plus que l’ombre d’eux-mêmes.
1) Cartes des résultats diffusées par les médias
Les cartes de résultats éléctoraux témoignent d'un fort différentiel est-ouest pour les « deuxièmes voix » (au niveau des Länder). Au niveau local, la « première voix » montre l’ancrage territorial du SPD dans ses bastions (Ruhr, Basse-Saxe, Hambourg, Brême), malgré la débâcle électorale au niveau national. L’AfD avec plus de 20% renforce son ancrage à l’Est (38,6% en Thuringe, 37,3% en Saxe ; à Görlitz, le chef du parti Tino Chrupalla fait 48,9%). Mais l’AfD progresse aussi à l’Ouest dans des « bastions » du SPD, notamment industriels : pour la première fois le parti arrive premier pour la « deuxième voix » dans des circonscriptions de l’Ouest à Kaiserslautern et Gelsenkirchen. Alors que l’AfD a renforcé son implantation à l’Est, Die Linke, malgré son fort succès (8,8%), a perdu, en partie, cette spécificité face à la concurrence de la BSW. Néanmoins le « plan » Silberlocken du parti Die Linke a doublement fonctionné : il gagne 6 circonscriptions directes (dont Bodo Ramelow en Thuringe et Gregor Gysi à Berlin) sur les 3 visées et nécessaires en cas d’échec pour dépasser la barre des 5%… qu’il dépasse largement (8,8%). Fait nouveau, Die Linke arrive en tête à Berlin où le parti gagne pour la première fois une circonscription à l’ouest (Neukölln). Il devient le premier parti des jeunes au détriment des Verts. Les libéraux du FDP sortent du parlement pour la deuxième fois de leur histoire. Malgré leur affaissement, les « bastions » restent inchangés (bourgeoisie-libérale à Bonn ou Cologne, Mittelstand du Bade-Wurtemberg…). Les Verts (Die Grünen) restent un parti ouest-allemand implanté dans les villes moyennes libérales et universitaires (Freiburg, Heidelberg…). Ils n’emportent aucune circonscription « rurale », pas même celle de Robert Habeck dans le Schleswig-Holstein (voir l'analyse de Paul Maurice, @Pl_Maurice).
Comparaison des résultats entre 2021 et 2025 (source : Le Monde - Les Décodeurs)
Les libéraux du FDP ainsi que la gauche populiste de l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW, 4,97%) manquent leur entrée au parlement. Avec les « petits » partis, près de 15% des électeurs ne seront pas représentés. Mais cela facilite la tâche pour la constitution d'une « grande coalition » par Friedrich Merz (CDU/CSU). Ayant exclu de s’allier avec l’AfD, Friedrich Merz devra probablement s’appuyer sur le SPD pour rassembler une majorité au Parlement. Une alliance avec les Verts (85 sièges) serait en effet insuffisante, et ils ne pourront pas compter sur les libéraux du FDP, qui ont perdu toute représentation parlementaire, faute d’avoir atteint le seuil de 5 % des voix nécessaire. Comme en France, cela va être compliqué pour les Allemands d'avoir un gouvernement stable.
On observe un clivage Est/Ouest très marqué pour l'ensemble des partis, et notamment pour le BSW, un peu moins pour l'AfD. L'électorat Die Linke est toujours ancré à l'est, mais nettement moins que dans le passé.
Les cartes codées par couleur selon le vainqueur local peuvent être trompeuses dans la mesure où les partis peuvent gagner des voix en restant en dessous du seuil nécessaire pour l'emporter au niveau de la circonscription. Le fait de choisir le bleu pour représenter l'AfD d'extrême droite à la place du noir (utilisé pour le CDU/CSU) peut également poser question. Depuis 2017, le soutien à l'AfD a augmenté parallèlement à l'Est et à l'Ouest à partir de bases différentes.
Les bastions par parti en Allemagne (source : Zeit-online)
Le vote différe beaucoup selon les tranches d'âge. Les jeunes électeurs se sont déplacés massivement vers l’extrême gauche (Die Linke) et l’extrême droite (AfD). Les plus de 60 ans ont voté davantage pour les partis traditionnels (CDU/CSU et SPD).
La répartition du vote par tranches d'âge (source : Tagesschau.de)- « Législatives en Allemagne : visualisez le score historique du parti d’extrême droite AfD en graphiques » (Le Monde)
- « Les élections allemandes ravivent de vieilles divisions » (Politico)
- « Allemagne : tous les résultats de l’élection par circonscription » (Le Grand Continent)
- « Les résultats des élections en détail par circonscription » (source : Zeit-online)
- « Résultats des élections fédérales allemandes » (Bloomberg)
- « La frontière Est/Ouest renaît de ses cendres après la victoire historique de l'AfD » (Rtbf.be)
- « Les résultats des élections allemandes expliqués en graphiques » (Deutsche Welle)
- « Les résultats des élections en données et graphiques » (Süddeutsche Zeitung)
- « Voici comment l'Allemagne a voté » (Berliner Morgenpost)
- « Elections allemandes : les résultats et la composition du nouveau Bundestag » (Toute l'Europe)
- « Élections fédérales allemandes anticipées de 2025 : le comparatif des programmes des partis » (IFRI)
- « Élections fédérales allemandes anticipées de 2025 : le comparatif des programmes des partis » (The Conversation)
- « Élections en Allemagne : quelles fractures ? Avec Bénédicte Laumond » (Arte)
- « Avec un œil au beurre noir » (Republik). L’Allemagne se déplace vers la droite. Mais il y a aussi beaucoup de mouvements à gauche – et la démocratie est vivante. Six thèses sur la classification des élections fédérales.
- « Les électeurs du bloc de l'Est ont-ils voté de manière radicale ? Pas exactement » (Datajournalism.studio)
- « Allemagne, semaine 1 : les leçons positives des élections au Bundestag » (Le Grand Continent)
- « La fragmentation politique de l'Allemagne complique la formation d'une coalition » (Bloomberg)
- « Sélection de cartes et datavisualisations » (Datawrapper du 25 février et du 4 mars 2025)
- « Composition du Bundestag en 2021 et en 2025 » (Visactu)
- « La CDU s’est-elle imposée sur le SPD ? Une analyse statistique des 2 740 phrases du contrat de coalition allemand » (Le Grand Continent)
Afin de montrer certains héritages, le site Brilliant">[https:] Maps propose une comparaison des élections de 1932 avec celles de 2025. L'élection de 1932 a marqué un tournant car c'était la première fois que les nazis remportaient la plus grande part des voix, même s'ils étaient loin d'avoir la majorité, ce qu'ils n'avaient jamais obtenu auparavant lors d'élections libres.
« Les premières élections d'après-guerre en Allemagne de l'Ouest (14 août 1949) » sur Rare Maps.
« Ces cartes des résultats des élections en Allemagne montrent les divisions héritées de l’histoire du pays » (Huffington Post).
Si on compare les résultats avec la carte de la répartition des étrangers en Allemagne, on s'aperçoit que l'Allemagne de l'est où le score de l'extrême droite est le plus élevé est la partie où il y a le moins d'étrangers.
Les partis d'extrême droite deviennent « les plus populaires en Europe ». A ce stade, ils restent exclus du pouvoir (car minoritaires dans l'absolu). Mais selon The Economist, plus leurs idées sont reprises et plus le cordon sanitaire s'effrite, plus ils se développent.
Le déclin des partis traditionnels et la montée de l'extrême-droite en Europe (source : The Economist)
2) Données et fonds de carte à télécharger
Les données officielles du scrutin législatif 2025 sont publiées sur le site Bundeswahlleiterin.de. Elles sont disponibles par Land et par circonscription sous forme de tableaux (voir l'atlas interactif donnant le nom des circonscriptions).
Il est possible de télécharger directement les résultats par candidats élus (fichier pdf et csv) ou par circonscriptions (pdf). En outre un fichier de synthèse permet de comparer les résultats 2021 et 2025. Pour avoir un aperçu de l'ensemble des données mises en open data, voir la page récapitulative par ici.
Le site Zeit-online donne également le détail des résultats par circonscription et par candidat. En cliquant sur une circonscription dans le tableau proposé, on accès à un grahique donnant l'évolution des scores par parti depuis 1949.
Les cartes avec la géométrie des circonscriptions pour les élections fédérales sont disponibles sous différents formats (ai, svg, shp, kml + descriptif en csv) :
Gregor Aisch, journaliste en données visuelles au journal Zeit.de, a documenté la manière de produire des cartogrammes sur un bloc-notes Observable.
Ansgar Wolsing partage son code R pour une animation qui superpose une carte choroplèthe et une carte par points de taille égale pour chaque circonscription : une manière de montrer que ce sont les populations qui votent, non les territoires.
Patrick Stotz revient sur les cartes politiques qu'il a créées pour le journal Der Spiegel. Consacrées aux élections primaires allemandes, ces cartes illustrent les régions où des coalitions potentielles ont réussi à obtenir une majorité.Articles connexes
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Cartographica Helvetica, une revue d'histoire de la cartographie en langue allemande accessible en archive
Cartes et plans historiques sur l'Allemagne
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14:00
Chartres Métropole : Le SIG de la cime des arbres aux caves
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueNotre rédaction est allée à la rencontre du dynamique service SIG de la ville et la communauté d'Agglomération de Chartres métropole. Notre reportage introduit par la vice-présidente Karine Dorange met en lumière la variété de leurs activités à commencer par le suivi des caves cavités, un risque qui prend de l’ampleur dans de nombreuses villes. À Chartes, il fait l’objet d’une attention particulière dans le cadre d’un programme d'action pour la prévention des risques liés aux cavités (Paprica), ayant conduit à l’embauche de Vincent Acheté, Chargé de projet qui travaille en lien étroit avec les services spécialisés du SDIS d’Eure-et-Loir. Nous interrogeons à cette occasion le Capitaine David Cœur Joly chef du centre de Chartres-Champhol et Pascal Lebenoit, référent départemental spécialité USAR.
Dans cette vidéo, guidé par Seckou Sadio le responsable du service, nous découvrons aussi la manière dont sont gérés le patrimoine arboré, avec Olivier Vassard, technicien responsable du patrimoine arboré, et les bornes escamotables et des dispositifs de vidéo protection installés dans l’agglomération, présentés par Jean-Christophe Dupont, ingénieur sûreté à Chartes Métropole.
Reportage réalisé par Xavier Fodor et Geoffrey Boyer.
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14:00
L'enjeu de la data au département du Gard
sur GeotribuComment le département du Gard valorise son patrimoine de données classiques et de géo-données au travers de différents outils numériques.
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11:00
Mappery: Shop, Eat and Drink at Battersea Power Station
sur Planet OSGeoElizabeth speed this massive map at Battersea, lots of places to spend your money
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10:25
Découvrir les précieuses ressources proposées par Génération Géo
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Génération Géo, est une communauté digitale initiée et animée par l’équipe du programme Education & Recherche d’Esri France et qui a pour vocation de créer du lien entre les acteurs du monde de l’enseignement et de la recherche (Enseignants, Chercheurs, Etudiants, Géomentors, monde associatif…) autour des usages numériques de la géographie et des SIG.
Elle offre un espace d’échange et d’expression libre autour de l'apprentissage de la géographie à travers les outils SIG et propose des contenus partagés au sein de cette communauté.
Les ressources proposées
Génération Géo se distingue par une offre de contenu très variée et pertinente pour tous ceux qui souhaitent approfondir leurs connaissances en géomatique ou les transmettre à leur étudiants.
Articles et actualités
Le site publie régulièrement des articles couvrant différents aspects de la géomatique appliquer au monde de la recherche et de l'éducation. Ces articles peuvent être régulier comme la lettre d'information mensuelle mais aussi liés à des retour d'expériences, des cas d'usage ou des focus produits/licences.
Guides pratiques et Tutoriels
Les guides pratiques et les tutoriels sont l'un des atouts majeurs de Génération Géo. Ils couvrent une large gamme de sujets, allant de l'initiation aux SIG à des sujets comme les drones, l'IA, la communication avec des StoryMaps, mais des manipulations avancées sur les logiciels ArcGIS.
Les guides pratiques sont souvent des pas à pas accompagnés de captures d'écran et des données associées, permettent aux utilisateurs de progresser à leur rythme et d'acquérir des compétences pour soi ou pour les enseigner à votre tour.
Les tutoriels sont proposés sous la forme de vidéo, souvent des replays de webinaires interactifs dans lesquels vous pourrez retrouver des sujets techniques, des programmes d'enseignement ou encore de l'information plus générale sur la formation et les licences ArcGIS dans le cadre des programmes Education, Recherche, Géomentor, Ecole, ...
Génération Géo est une ressource incontournable pour les chercheurs, les enseignants et les étudiants qui ne sont pas toujours des spécialistes en SIG mais qui ont besoin d'intégrer les outils de cartographie et d'analyse spatiale d'Esri dans leurs travaux de recherche ou leurs activités pédagogiques.
Cependant, et c'est la raison d'en parler dans cet article, la qualité et la diversité des ressources proposées sur le site de Génération Géo peut également permettre aux géomaticiens en lien avec le monde académique de disposer d'une bonne introduction ou d'actualiser leurs compétences sur certaines solutions ArcGIS.
Bref, que vous soyez novice ou expert, cette plateforme offre des contenus précieux et gratuits vers une mine d'informations et d'outils pour explorer le monde fascinant de la collecte, de l'analyse et de la représentation des données spatiales.
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9:45
Colonial Frontier Massacres
sur Google Maps ManiaIn 2017, the University of Newcastle in Australia released an interactive map of Colonial Frontier Massacres in Central and Eastern Australia 1788-1930. The map is part of the university's efforts to record and document the massacre of over 10,000 Native Australians between 1788 and 1930.The eight-year-long project to document the massacres of First Nations people in Australia has now ended
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9:00
Sciences participatives avec GeoRivière pour l'Agence de l'Eau Adour-Garonne
sur Makina CorpusL’Agence de l’Eau Adour-Garonne souhaite sensibiliser les élèves du bassin aux enjeux autour de la ressource en eau.
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6:25
[Témoignage client] Gilles Vache, Senior GIS Specialist Nadara
sur OslandiaFort de 30 ans d’expérience combinée dans le secteur, Nadara devient l’un des plus grands producteurs indépendants d’énergie renouvelable d’Europe. Nadara dispose d’un portefeuille de plus de 200 centrales (éoliennes terrestres, solaires, biomasse et stockage d’énergie) pour une puissance installée de 4,2 GW et d’un portefeuille projets de 18 GW en développement. L’entreprise est présente en Europe – notamment au Royaume-Uni, en Italie, en France, en Espagne et au Portugal – et aux États-Unis, et compte plus de 1 000 collaborateurs. Le nom de la société est inspiré du mot gaélique écossais « Nàdarra », qui signifie « naturel » – il incarne l’énergie naturelle que nous exploitons dans les centrales d’énergie renouvelable que nous développons, possédons et gérons.
L’entreprise a fait appel à Oslandia pour un audit de leur infrastructure SIG en ce qui concerne son périmètre européen.
Entretien avec Gilles Vache, Senior GIS Specialist au sein de Nadara :Nous avons sollicité Oslandia pour effectuer un audit des pratiques actuelles d’emploi de la donnée géospatiale au sein de Nadara avec pour objectif la définition d’une stratégie visant à structurer une compétence géomatique propre à notre organisation.
Des travaux préparatoires ont été opérés à la fois avec Oslandia pour évaluer le volume de l’audit et planifier les interventions, et en interne pour sélectionner et informer de la démarche nos experts au sein des départements pertinents, mais aussi pour les inviter à participer.
Pour cela, nous avons planifié des réunions en visioconférence par petits groupes, avec prise de note en direct par Oslandia.
Cela a représenté près de dix heures d’entretien, permettant une conversation semi-ouverte en anglais avec plus de 25 participants dans un contexte multiculturel couvrant cinq pays d’Europe.En parallèle, Oslandia a travaillé sur la production d’un démonstrateur technique pour la pile logicielle envisagée, engageant la coopération avec nos experts en interne. La synthèse des notes a quant à elle fait l’objet d’un rapport exécutif, présenté au management dans le respect des délais.
A quels enjeux répond ce projet ?Cet audit résulte d’une volonté de Nadara de structurer sa donnée géospatiale, ainsi que les outils et process internes y afférent. Il s’agit d’améliorer la sécurité, la stabilité et la disponibilité de la donnée, de la calibrer pour chaque besoin de l’entreprise, puis d’en valoriser tous les potentiels et garantir l’efficience de son emploi sur le temps long.
Comment s’est passée la collaboration avec les équipes d’Oslandia ?Excellente réactivité de la part d’Oslandia lors du processus d’appel d’offres, qui s’est confirmée lors de la collaboration pour l’audit. Qualité des échanges permise par l’implication des collaborateurs d’Oslandia et leur intérêt partagé pour la géomatique open source et performante.
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17:35
Mapping Prejudice, un projet pour cartographier les préjugés raciaux à Minneapolis
sur Cartographies numériques
Mapping Prejudice est un projet mené par une équipe de chercheurs et d'activistes de l'Université du Minnesota. Le projet identifie et cartographie les clauses raciales, c'est-à-dire les clauses insérées dans les actes de propriété pour empêcher les personnes qui n'étaient pas blanches d'acheter ou d'occuper des maisons.
La page de cartographie contient une animation qui montre la croissance de ces clauses raciales dans la région métropolitaine de Minneapolis-Saint Paul (de 4 en 1910 à plus de 32 000 en 1963).
Après le meurtre de George Floyd en 2020, Mapping Prejudice s'est retrouvé au centre d'un mouvement mondial en faveur de la justice raciale alors que des gens du monde entier essayaient de comprendre pourquoi cela avait commencé à Minneapolis. Une équipe interdisciplinaire collabore avec les membres de la communauté pour exposer l'histoire du racisme structurel et soutenir le travail de réparation.Les pactes raciaux ont été un outil puissant pour établir une ségrégation résidentielle qui reste enracinée aujourd'hui. Le lieu de résidence détermine l'accès aux biens communautaires et l'exposition aux risques. Les communautés de couleur ont plus de risques environnementaux comme les décharges et les autoroutes, avec un accès moindre aux soins médicaux et aux écoles bien dotées en ressources. Les quartiers à majorité blanche ont plus de parcs et de couvertures arborées.
À Minneapolis, les propriétés qui ont été soumises à des restrictions raciales valent 15 % de plus que les maisons identiques qui n’ont jamais été soumises à des restrictions raciales. À l’inverse, les maisons des quartiers « redlined », où les Noirs ont pu acquérir des biens, sont considérablement dévaluées.
La carte des restrictions raciales dans le comté de Hennepin a été la première visualisation complète des conventions raciales pour une ville américaine. En 2020, l'équipe a élargi son champ d'action pour inclure le comté voisin de Ramsey, où elle travaille avec un projet frère Welcoming the Dear Neighbor ? pour impliquer les membres de la communauté autour de cette histoire et de ces données.
Parallèlement, l'équipe de chercheurs bénévoles traite les registres fonciers de différentes régions du pays. Ils identifient et cartographient activement les conventions raciales dans les comtés de Dakota et d'Anoka au Minnesota, ainsi que dans le comté de Milwaukee au Wisconsin (au total 7 comtés déjà recensés). Ils travaillent également à la création d'une base de données complète des conventions raciales dans la zone métropolitaine de Twin Cities et chechent à établir des collaborations dans d'autres comtés du Minnesota.
Les ressources de Mapping Prejudice sont générées par la communauté et sont destinées à être partagées en libre accès.
- Accès aux données : 33 000 conventions raciales du Minnesota recensées par les bénévoles de Mapping Prejudice
- Story maps : une série d'histoires montrant le racisme structurel à Minneapolis et comment les pactes raciaux ont façonné la vie des habitants de la ville.
- Hystoryapolis : un projet pour mettre en lumière l'histoire de Minneapolis, inspirée par l'idée que l'histoire est un outil puissant pour le développement d'une communauté.
Lien ajouté le 1er avril 2025
« Les clauses restrictives sont un cruel rappel du passé raciste de Wake. Voyez comment elles se propagent » (The News & Observer). Une nouvelle carte vidéo en accéléré, publiée en mars 2025, montre la propagation des conventions raciales dans le comté de Wake entre 1906 et 1950. Ces conventions, qui ont créé des inégalités historiques à travers le pays, ont finalement été rendues inapplicables par une décision de la Cour suprême de 1948 et la loi sur le logement équitable de 1968. La vidéo fait désormais partie de ressources archivées dans le cadre du projet Racially Restrictive Covenants du comté de Wake en Caroline du Nord.
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Cartographie des fusillades de masse aux Etats-Unis : comment étudier et objectiver le phénomène ?
- Accès aux données : 33 000 conventions raciales du Minnesota recensées par les bénévoles de Mapping Prejudice
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11:00
Mappery: Old Commercial Airline Ad
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Another Old commercial Airline Ad shared by M. Le Cartographe
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9:56
2025 German Election Maps
sur Google Maps ManiaThe conservative CDU party emerged as the biggest winner in yesterday's German election. Another clear winner from Sunday's vote was the far-right AfD party, which doubled its vote share to 20.8%. Meanwhile, the center-left SPD (the party of incumbent Chancellor Olaf Scholz) suffered its worst-ever results, securing just 16.4% of the national vote.The Berliner Morgenpost's Federal Election 2025
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Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
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sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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9:22
Des itinéraires ultra sûrs
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueL’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a déployé une application métier dédiée à l’analyse et à la gestion des itinéraires de transports de matières nucléaires civiles. Environ 75% de ces transferts s’effectuent par voie routière. Le suivi des véhicules est indispensable pour des raisons de sécurité, tout comme la préparation d’itinéraires bien spécifiques, en vue des gabarits et des restrictions de circulation. Cette solution baptisée « Mazarine Itinéraires » est en quelque sorte une version améliorée et renouvelée de leur outil existant. Elle permet de générer des itinéraires théoriques, de les analyser face aux conséquences radiologiques et chimiques en cas d’incidents et d’estimer leur durée. Les opérateurs, à la tête des suivis, obtiennent des informations de déroutage, mais aussi sur les zones de mise en sécurité ou les zones de recherche, en cas de perte de signal avec un camion.
+ d'infos :
irsn.fr
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11:02
3D: Déambulation Du Dimanche - #53
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierEn cette période de vacances et de ski pour les plus chanceux, voici une Déambulation Du Dimanche (3D) où je vous propose de revenir sur un prototype d'application présenté l'an dernier par Esri. Cette application "Digital Mountain" montre comment on peut utiliser les données 3D de son SIG pour alimenter les flux de travail d'une station de sports d'hiver et l'aider dans ses tâches de gestion et de planification.
Mes collègues du centre de R&D de Zurich se sont bien amusés avec l'API JavaScript ArcGIS pour tirer parti des technologies web 3D d'ArcGIS et démontrer notamment les capacités suivante :
- Suivre les capteurs, les localisations et les statuts des équipements et des équipements sur les pistes.
- Optimiser la gestion de la neige grâce à des analyses basées sur les données, en utilisant les données des capteurs des dameuses et des canons à neige le long des pistes.
- Etudier des scenarii pour de nouvelles remontées mécaniques et pistes à l’aide d’outils d’édition basés sur le web, et les partager directement en tant qu’expérience XR (dans cet exemple avec ArcGIS VR360)
La vidéo ci-dessous présente rapidement l'application qui est accessible en Live ici.
Pour aller plus loin et accéder au code source de cette application, le projet est en ligne ici sur le GitHub de mon collègue Arno Fiva.
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11:00
Mappery: Schatz die Welt
sur Planet OSGeoJaview Jimenz Shaw shared this board game. The translation of the box is:
APPRECIATE THE WORLD
Who will be the betting world champion?
Most residents?
Longest road network?
Largest forest area?
Highest temperature?
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9:13
QGIS Blog: QGIS Grants #10: Call for Grant Proposals 2025
sur Planet OSGeoDear QGIS Community,
We are very pleased to announce that this year’s round of grants is now available. The call is open to anybody who wants to make a contribution to QGIS funded by our grant fund, subject to the call conditions outlined in the application form.
This year’s budget is €50k and the deadline for the proposals is in four weeks, on Wednesday, 26 March 2025. Here’s the full timeline:
Timeline- 2025-02-23: Call for proposals (4 weeks)
- 2025-03-26: QEP discussion period (2 weeks)
- 2025-04-09: Writing discussion summaries (1 week)
- 2025-04-16: Voting starts (2 weeks)
- 2025-04-30: Publication of results
- — 6 months of project work —
- 2025-10-30: Deadline for follow-up reports
There are no new procedures in 2025. Please note the following guidelines established in previous years:
- The proposal must be submitted as a ‘QEP’ (QGIS Enhancement Proposal) issue in the repo: [https:]] (tagged as Grant-2025). Following this approach will allow people to ask questions and provide public feedback on individual proposals.
- Proposals must clearly define the expected final result so that we can properly assess if the goal of the proposal has been reached.
- The project budgets should account for PR reviewing expenses to ensure timely handling of the project-related PRs and avoid delays caused by relying on reviewer volunteer time.
- In the week after the QEP discussion period, the proposal authors are expected to write a short summary of the discussion that is suitable for use as a basis on which voting members make their decisions.
The PSC of QGIS.ORG will examine the proposals and has veto power in case a proposal does not follow guidelines or is not in line with project priorities.
For more details, please read the introduction provided in the application form.
We look forward to seeing all your great ideas for improving QGIS!
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7:32
La projection Liquid Earth : une nouvelle projection à surfaces presque égales
sur Cartographies numériques
Source : Introducing the Liquid Earth projection (Robert Sargent)La projection de la Terre liquide (Liquid Earth) est une nouvelle projection cartographique proposée par Robert Sargent, étudiant diplômé en mathématiques de l'Université du Maryland. Cette projection présente une distorsion exceptionnellement faible au niveau des masses continentales (y compris les îles), tout en conservant une orientation classique (nord en haut) avec une forme assez familière. Elle convient donc assez bien pour des cartes du monde à usage général, des cartes physiques ou politiques. Bien que la projection ne soit pas exactement à surfaces égales, les écarts de surface sur terre sont imperceptibles à l'œil nu. Cela signifie qu'elle peut être utilisée pour toute application nécessitant des surfaces strictement équivalentes, comme par exemple les cartes de distribution de points. Liquid Earth représente chaque pays de manière équitable. La projection est en revanche plus déroutante en ce qui concerne les océans qui sont déformés afin de préserver la taille et la forme des continents.
La projection Liquid Earth avec les frontières politiques des pays (source : Robert Sargent)
1) Une projection qui déforme les océans, mais pas (ou peu) les masses continentalesIl existe d’autres projections qui présentent une très faible distorsion, telles Elastic I, Dymaxion et Cahill-Keyes. Cependant, ces projections ne sont pas orientées vers le nord et/ou présentent beaucoup plus d’interruptions que Liquid Earth, ce qui les rend moins pratiques. Ces projections sont également loin d’être rectangulaires, ce qui entraîne une perte d’espace importante lors de l’enregistrement sous forme d’image ou de l’impression. Si l'on s'en tient à ces critères, la projection Danseiji III serait la plus performante, mais elle divise l’Antarctique et présente une forme irrégulière. Ces quatre projections sont également beaucoup plus éloignées d’une surface égale que la projection Liquid Earth.
Liquid Earth déforme cependant fortement les océans. De ce fait, ce n'est pas un bon choix pour les cartes qui se rapportent à la longitude ou à la latitude, telles que les cartes des fuseaux horaires ou les cartes climatiques. De manière similaire aux projections élastiques, Liquid Earth fonctionne en commençant par un maillage du globe, puis en transformant le maillage. Cependant, alors que les projections élastiques placent directement les sommets du maillage sur le plan, Liquid Earth transforme le maillage sur la sphère, puis mappe la sphère sur le plan à l'aide d'une projection pseudo-cylindrique standard. C'est ce qui lui permet de conserver un bord extérieur régulier.
La projection Liquid Earth utilise deux maillages, le maillage initial et le maillage transformé. Le globe est projeté sur le maillage initial, puis chaque triangle est mappé sur le triangle correspondant sur le maillage transformé. Enfin, le résultat est mappé sur le plan à l'aide de la projection Equal Earth. Le maillage transformé anticipe la distorsion causée par Equal Earth, de sorte que le résultat présente le moins de distorsion possible des masses terrestres. Le maillage initial est octaédrique, avec les sommets de l'octaèdre alignés sur les axes de coordonnées.
2) Comment utiliser la projection Liquid Earth
Les fichiers de maillage Liquid Earth (au format csv et npy), ainsi que les modèles svg et png de la carte, sont disponibles ici. Ces fichiers sont tous dans le domaine public, bien que le fait de créditer soit apprécié. Le moyen le plus simple de créer une carte Liquid Earth est de modifier l'un des modèles svg. En utilisant un éditeur svg tel qu'Inkscape, il est facile d'ajouter une couleur personnalisée à chaque pays pour créer une carte choroplèthe. Il existe un choix de graticules de 5°, 10°, 15° et 30°.
Pour créer une carte Liquid Earth à partir de données vectorielles ou raster personnalisées, on peut utiliser les l'application outils de projection cartographique de Justin Kunimune qui propose la projection en option. Si quelqu'un souhaite l'implémenter dans un autre programme et souhaite obtenir de l'aide pour le faire, veuillez contacter Robert Sargent (rsargent@umd.edu).
En utilisant des techniques similaires, Robert Sargent a créé la projection Solid Earth. Semblable à Danseiji V et Elastic III, cette carte montre les terres à une plus grande échelle tout en comprimant les océans (projection dite "élastique"). Par rapport à Elastic III, Solid Earth est plus au nord et intègre les terres émergées plus efficacement dans un rectangle. Cette projection est un bon choix pour les cartes où l'espace est limité et où les seules informations pertinentes concernent les surfaces terrestres. Bien que cette carte ne soit pas de surfaces égales, l'échelle de surface est assez cohérente sur les terres non antarctiques. La formulation est la même que pour Liquid Earth, sauf que les maillages sont différents et le résultat assez différent. Les fichiers de maillage sont disponibles sur Github.
La projection Solid Earth avec les frontières politiques des pays (source : Robert Sargent)
Pour en savoir plus
Présentation des projections élastiques sur le blog Wuslopebologie.
En utilisant un tableau de nombres arbitrairement grand pour définir chaque projection plutôt que de simples formules mathématiques, les projections élastiques sont capables de contrôler leur distorsion avec une précision jusqu’alors inconnue, produisant des formes organiques qui se courbent autour des côtes pour mettre en évidence – et parfois même agrandir – les parties de la carte jugées les plus importantes. Bien qu'il existe encore de nombreuses situations qui justifient le choix d'une projection cartographique conventionnelle (cartes régionales, cartes des étoiles, cartes avec des caractéristiques terrestres et maritimes, cartes de données corrélées avec la latitude ou la longitude), les projections élastiques remplissent plusieurs niches beaucoup plus efficacement que les projections cartographiques existantes. La projection Elastic I présente une disposition similaire à celle de la projection Dymaxion de Fuller ou de la projection Danseiji IV, mais elle comporte moins d'interruptions au niveau des océans que ces deux dernières.
Si le sujet vous intéresse, le site Mapthematics propose un forum de discussion consacré aux projections cartographiques. On y trouve des projections originales, parfois surprenantes.Articles connexes
La projection Equal Earth, un bon compromis ?
Des usages de la projection Spilhaus et de notre vision du monde
Pourquoi les projections icosaédriques ont tendance à nous fasciner
Projections en étoile et représentation d'un monde monosphérique
La projection Peters, toujours aussi mal aimée ?
Des astrophysiciens de Princeton inventent un planisphère recto-verso avec très peu de déformations
Une carte topologique pour voir le monde autrement
Compare Map Projections. Un site pour comparer des projections cartographiques entre elles
World Map Creator, une application très pédagogique pour travailler sur les projections
Page de ressources sur les projections cartographiques
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13:38
Consultant Indépendant SIG : Loïc Moisan
sur GeomatickPrésentation de Loïc Moisan Indépendant SIG : Comment a débuté mon envie de lancement d’activité ? Avec une douzaine d’année d’expériences diverses dans le domaine d’activité des Systèmes d’Informations Géographiques, j’ai progressivement ressenti le besoin de façonner ma propre cohérence quant à mon parcours avec l’élaboration d’une stratégie professionnelle de… Continuer à lire →
L’article Consultant Indépendant SIG : Loïc Moisan est apparu en premier sur GEOMATICK.
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11:00
Mappery: Map of Africa found in Africa
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
?Ragnvald shared this map of Africa found in a Bar in Malawi
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10:21
2024 - Another Year of Record Heat
sur Google Maps ManiaLast year, two-thirds of the Earth’s surface experienced at least one month of record-breaking heat. The Guardian has visualized data from the Copernicus Climate Change Service to illustrate the average temperatures around the world for each month in 2024.The animated map at the top of the article comes from The Guardian's feature, Two-thirds of the Earth’s surface experienced record
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10:14
Quand l'Administration Trump fait disparaître des données sur les sites gouvernementaux
sur Cartographies numériquesL'Administration Trump a fait retirer des données sur le réchauffement climatique et différents sujets jugés sensibles (diversité, équité, inclusion) sur les sites gouvernementaux des Etats-Unis. En réaction, des chercheurs, des militants ou de simples citoyens s'organisent pour dénoncer cette censure et garantir un accès à ces données.
1) De nombreux sites gouvernementaux censurés par l'Administration Trump
Un des premiers sites concernés par ces mesures de « mise à jour » (censure) de données semble être celui du CDC (Center for Disease Control and Prevention), très impliqué dans la diffusion de données publiques au moment de la crise Covid et critiqué par les anti-vax. La suppression de ces directives crée une lacune majeure dans les informations scientifiques et met des patients en danger en ce qui concerne la prévention des infections et l’utilisation appropriée des antibiotiques, argue la Society for Healthcare Epidemiology of America. Dans une déclaration commune, les responsables de l'Infectious Diseases Society of America et de l'HIV Medicine Association ont déclaré que la suppression des ressources liées au VIH et aux LGBTQ du site Web du CDC « est profondément préoccupante et crée une lacune dangereuse dans les informations et les données scientifiques permettant de surveiller et de répondre aux épidémies de maladies » (Cidrap). La disparition des données inquiète particulièrement la Dre Rasmussen, qui est virologue. Par exemple, les données sur la propagation de la grippe aviaire aux États-Unis sont particulièrement importantes en ce moment pour le monde entier (Radio-Canada).
Cela concerne aussi certaines pages du ministère américain de l'Éducation (DEI), notamment celles consacrées au genre et aux discriminations raciales (Yahoo News). L'administration Trump a lancé un ultimatum : cesser d'utiliser les « préférences raciales » comme facteurs d'admission, sinon les écoles qui le font risquent de perdre de l'argent. Trump a même évoqué une possible suppression du ministère de l'Éducation (The Guardian). L'Université d'Hawaï a d'ores et déjà supprimé sa rubrique « diversité » dans le but de préserver son financement fédéral. Ces mesures sont liées à un décret de Trump, selon lequel il n'existe que deux genres (hommes et femmes) et qui impose aux agences de « supprimer toutes les déclarations, réglementations, communications ou autres messages » sur « l'idéologie du genre ». La censure s'étend aussi aux écoles. Les États-Unis subissent une vague inédite d'interdictions de livres ciblant principalement les ouvrages destinés à la jeunesse abordant les sujets de genre, racisme ou les questions LGBTQ+ (France 24).
En raison de cette censure morale et politique, la page « Erreur 404 » s'affiche sur de plus en plus de sites officiels des États-Unis. On retrouve des pages vidées de leur contenu sur les sites du département d’Etat, de la défense, des transports ou de l’agriculture. Les données se sont pour ainsi dire évaporées. Sur le site de l’Agence de protection de l’environnement (EPA), la partie sur le changement climatique n’est plus accessible sur la page d’accueil, ni dans les onglets sur les « sujets environnementaux ».
Il arrive même que des sites complets soient désactivés. Le site web de l'Agence américaine pour le développement international (USAID) a été mis hors ligne, alors que le gel de l'aide étrangère par Trump s'intensifie, suscitant des craintes que l'USAID perde son indépendance et soit absorbée par le département d'État (Le Monde). Par ailleurs, Trump a ordonné au ministère américain de l’Agriculture (USDA) de supprimer les sites Web faisant référence à la crise climatique (The Guardian).
L'Administration Trump a également licencié Colleen Shogan, l'Archiviste des États-Unis. Avant de devenir «?Archivist of the United States?», Colleen Shogan était vice présidente de la White House Historical Association (ArchiMag). Son « tort » ? Avoir accompli son devoir en exigeant que l’administration Trump transmette l’ensemble des documents et traces numériques de son premier mandat, y compris les messages échangés sur WhatsApp. Cette démarche, conforme aux principes fondamentaux de la démocratie américaine, avait notamment permis de révéler le scandale des documents classifiés retrouvés dans la résidence personnelle du Président à Mar-a-Lago (Le Soir).
La National Science Foundation (NSF), qui finance des recherches dans le monde entier, fait face à des licenciements potentiellement massifs et à des coupes budgétaires. L'agence du FBI n'est pas non plus épargnée par les licenciements. Emporté par sa vague de purge, le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) dirigé par Elon Musk a été jusqu'à licencier 300 personnes de la National Nuclear Security Administration, sans se rendre compte qu'une partie d'entre elles avaient en charge la gestion du stock d'armes nucléaires des États-Unis (CNN).
« Nous entrons dans un âge d’or de l’ignorance », prévient le professeur à l’université Stanford (Californie), tandis que la climatologue Valérie Masson-Delmotte, ex-coprésidente du groupe 1 du GIEC, y voit de l’« obscurantisme ». « Pour cette administration, les faits scientifiques sont dangereux, il faut les faire taire », observe-t-elle. Et de peser ses mots : « C’est l’héritage des Lumières qui est menacé. C’est sans précédent dans un pays démocratique, en dehors de périodes fascistes » (Le Monde). « Imaginez un immense autodafé numérique, où ce ne sont plus des livres qu’on brûle, mais des sites web, des pages Internet, des index, des bases de données » (Radio France).
Dans un livre publié en 2007, La Stratégie du choc (Actes Sud), l’essayiste et militante canadienne Naomi Klein montre que cette méthode, consistant à « intervenir immédiatement pour imposer des changements rapides et irréversibles à la société éprouvée par le désastre », a été théorisée depuis longtemps aux États-Unis. Les économistes néolibéraux préconisaient des thérapies de choc. Les cadres des services de renseignement et les militaires appliquaient des méthodes de torture par électrochocs afin de rendre les suspects amnésiques et parfaitement manipulables. Les libertés étaient rognées au nom de la lutte contre le terrorisme. « Les partisans de la stratégie du choc, affirme Naomi Klein, croient fermement que seule une fracture radicale – une inondation, une guerre, un attentat terroriste – peut produire le genre de vastes pages blanches dont ils rêvent. C’est pendant les moments de grande malléabilité – ceux où nous sommes psychologiquement sans amarres et physiquement déplacés – que ces artistes du réel retroussent leurs manches et entreprennent de refaire le monde » (Philosophie Magazine).
Les récentes déclarations outrancières de Donald Trump concernant Gaza, le Canada ou le Mexique font partie d’une stratégie de communication bien ficelée. Théorisée par l’ancien président américain Richard Nixon, la « madman theory » (théorie du fou, en français) joue sur l’imprévisibilité et la folie de son utilisateur pour s’assurer un avantage dans les rapports de force (Ouest-France).
2) La riposte s'organise pour continuer à assurer un accès à ces données
La bibliothèque de la faculté de droit de Harvard collecte des documents gouvernementaux et les met à la disposition de ses usagers depuis des siècles, et poursuit ce travail. Le Harvard Law School Library Innovation Lab a créé un coffre-fort de données permettant de télécharger, de signer comme authentiques et de mettre à disposition des copies des données gouvernementales publiques les plus utiles aux chercheurs, aux universitaires, à la société civile et au grand public dans tous les domaines. Ils ont commencé à collecter des parties importantes des ensembles de données suivis par Data.gov, les référentiels fédéraux Github et PubMed. Une source coopérative a été mise en place pour archiver les données de Data.gov. La collecte des données avait commencé avant le début du 2e mandat de Trump. Elle atteint 311 000 jeux de données récoltés entre 2024 et 2025. Les archives Internet disposent également d'un utilitaire la Wayback Machine, qui permet de parcourir et de capturer immédiatement les pages Web afin qu'elles soient intégrées sur Internet Archive (une mémoire du web elle-même menacée).
Les scientifiques réagissent en proposant des sites miroirs. C'est le cas par exemple pour les données environnementales de l'EPA qui dispose d'un groupe appelé « Environmental Justice Screening and Mapping ». L'application EJScreen est très utile pour mettre en évidence les zones de recensement défavorisées et marginalisés à partir de différents indicateurs socio-environnementaux. Ce visualiseur n'étant plus accessible, une version 2 a été déposée sur GitHub. Elle peut être directement consultée à partir d'un site miroir.
EJScreen. Environmental Justice Screening and Mapping Tool (Version 2.3)
« Des décennies de recherche ont montré que les communautés défavorisées se situent à l’intersection de niveaux élevés d’exposition aux risques et de pauvreté. Les outils géospatiaux de justice environnementale (JE), tels que l’outil de dépistage de la justice climatique et économique (CEJST) développé par le Conseil de la Maison-Blanche sur la qualité de l’environnement, sont conçus pour intégrer différents types de données sanitaires, sociales, environnementales et économiques afin d’identifier les communautés défavorisées et d’aider aux décisions politiques et d’investissement qui s’attaquent aux problèmes omniprésents, persistants et largement non résolus associés aux disparités environnementales aux États-Unis » (Constructing Valid Geospatial Tools for Environmental Justice, 2024).
On peut également retrouver des ensembles de données et des outils archivés sur le climat et la justice environnementale sur le site web des Public Environmental Data Partners. D’autres groupes archivent les données du portail américain Data.gov et les rendent accessibles ailleurs. Certains chercheurs mettent également en ligne des jeux de données dans des dépôts publics consultables comme OSF, géré par le Center for Open Science. « Si vous craignez que certaines données encore disponibles ne disparaissent, consultez cette checklist des bibliothèques du MIT. Elle indique les étapes à suivre pour contribuer à la sauvegarde des données fédérales. Ce qui n’est pas clair, c’est de savoir jusqu’où l’administration Trump ira pour supprimer, bloquer ou dissimuler les données et la science du climat, et surtout dans quelle mesure elle y parviendra. Le juge d’un tribunal fédéral a d’ores et déjà estimé que la suppression par les Centers for Disease Control and Prevention de ressources de santé publique sur lesquelles s’appuient les médecins était préjudiciable et arbitraire. Ces ressources ont été remises en ligne grâce à cette décision » (The Conversation). Pour rappeler leur droit à la liberté d’expression et protester contre des licenciements massifs dans les parcs nationaux, des employés du Yosemite Park ont accroché le drapeau américain à l'envers en guise de protestation (Explorersweb). Le fait de renverser le drapeau américain est très symbolique et n'est utilisé qu'en cas de danger extrême (AmericanFlags).
« Les informations sur Internet semblent être là pour toujours, mais elles ne sont permanentes que dans la mesure où certaines personnes choisissent de les rendre permanentes. Lorsque les ressources internet sont modifiées ou mises hors ligne, la méfiance s’installe à l’égard du gouvernement et de la science ». (The Conversation). Le maintien de l'accès aux données officielles constitue un enjeu majeur. Il ne peut y avoir d'étude scientifique sans disposer de jeux de données complets et pérennes. Ces suppressions de pages, parfois remises en ligne après avoir été expurgées de certains éléments, inquiètent de nombreux scientifiques. Passé le choc de la sidération, il s'organisent progressivement pour organiser la riposte.
Une mobilisation s'organise pour défendre la science en tant que bien public et pilier du progrès social, politique et économique. Elle se structure autour du collectif Stand Up for Science 2025. Le mouvement défend trois objectifs : assurer et accroître le financement scientifique ; mettre fin à la censure et à l’ingérence politique dans la science ; défendre la diversité, l’équité, l’inclusion et l’accessibilité dans la science. En écho à la journée Stand-up for science initiée aux États-Unis, Stand up for Science France appelle à des actions de mobilisation (marches, rassemblements, colloques, présentations expérimentales, etc.) le 7 mars 2025, dans chaque ville universitaire de France.Sources
« Les sites Web fédéraux américains suppriment les données sur les vaccins et les références LGBT » (BBC).
« Trump instaure son ministère de la vérité…». Le limogeage de Colleen Shogan, directrice des Archives nationales américaines, par Donald Trump ne relève pas d’un simple caprice. Il s’inscrit dans une dérive plus profonde, où le contrôle de l’histoire devient un outil de pouvoir, faisant écho au monde dystopique de «1984» de George Orwell (Le Soir).
« États-Unis. L’USAID pourrait passer de 10 000 à 290 employés ». Selon le New York Times, le gouvernement de Donald Trump veut réduire les effectifs de l’Agence des États-Unis pour le développement international à moins de 300 personnes, contre plus de 10 000 actuellement (Courrier international).
« Fin de l’USAID : conséquences internationales et multisectorielles » (IRIS)
« La fin des programmes d’aide internationale des États-Unis (et leur baisse ailleurs) : une folle indifférence aux malheurs du monde » (The Conversation).
« Mon patron pleurait. La NSF fait face à des licenciements potentiellement massifs et à des coupes budgétaires ». Trump pourrait proposer de réduire le budget de l'agence de deux tiers (Science.org).
« Pourquoi les sociétés de prévision météorologique privées ne peuvent pas remplacer le service météorologique national ». La NOAA et le NWS fournissent des données météorologiques publiques que les entreprises privées ne peuvent pas recréer (American Scientific).
« États-Unis : une censure conservatrice "sans précédent" prive les écoles de milliers de livres » (France 24).
« États-Unis : des preuves de l'assaut du Capitole ont disparu d'un site officiel du gouvernement » (BFM-TV).
« Comment l’administration Trump censure les femmes et les minorités à l’université » (Mediapart).
« La liste des mots interdits par Trump qui pourraient faire signaler votre article à la NSF » (Gizmodo).
« DOGE a un accès en mode Dieu aux données gouvernementales ». La commission spéciale du président dispose désormais d’une capacité sans précédent de consulter et de manipuler les informations de nombreuses agences fédérales (The Atlantic).
« Licenciements à la NOAA (National Oceanic Atmospheric Administration) : des centaines de météorologues et de prévisionnistes licenciés dans le cadre des dernières coupes budgétaires du DOGE » (NBC Chicago).
« Connaissez-vous la "théorie du fou", utilisée par Trump pour instaurer un rapport de force ? » (Ouest-France).« Contre la purge sans précédent des sites ordonnée par Trump, les archivistes du numérique à l’offensive ». Des décrets signés par le nouveau président des Etats-Unis ont entraîné la disparition de milliers de pages, liées notamment au changement climatique ou aux politiques d’égalité. Plusieurs initiatives coordonnées cherchent à les préserver (Le Monde).
« Sauver les données scientifiques de la purge numérique de l’administration Trump ». Peu après l’assermentation de Donald Trump, des milliers de pages web du gouvernement fédéral américain ont disparu. Heureusement, des chercheurs canadiens et américains avaient déjà archivé numériquement une bonne partie de ces sites (Radio-Canada).
« Alors que l'administration Trump supprime les données en ligne, les scientifiques et les bibliothécaires numériques se précipitent pour les sauvegarder » (Salon.com).
« Des exemples de photos concernées par la purge » (Wikimedia). Pour avoir un aperçu du grand nettoyage ("Content Refresh") des bases de données publiques aux Etats-Unis, on peut prendre l'exemple de la DVIDS, immense bibliothèque numérique de l'armée américaine (plus de 6 millions de fichiers : articles, images, son, vidéos).
« Des héros de guerre et des premières militaires figurent parmi les 26 000 images signalées pour suppression dans le cadre de la purge DEI du Pentagone » (Associated Press).
« Comment retrouver les informations climatiques effacées par l’administration Trump » (The Conversation).
« La bibliothèque de droit de Harvard agit pour préserver les données gouvernementales dans un contexte de purges massives ». Les universitaires et chercheurs de domaines tels que la santé publique, les études climatiques et la sociologie se sont retrouvés dans une situation difficile. Le New York Times a rapporté avoir découvert que plus de 8 000 pages Web gouvernementales avaient été supprimées à la suite de la transition présidentielle. L'Innovation Lab a réussi jusqu'à présent réussi à préserver 311 000 ensembles de données copiés entre 2024 et 2025, soit 16 téraoctets de données (Reuters).
« La résistance universitaire au trumpisme. Entretien avec Joan W. Scott » (Mouvements). L’historienne Joan W. Scott est professeure émérite à l’Institute for Advanced Study de Princeton, New Jersey. Mondialement célèbre pour avoir introduit l’idée d’une perspective de genre en histoire, autrice de travaux importants sur les usages politiques de la laïcité en France, elle est également une spécialiste reconnue de la question des libertés académiques. Quelques jours après la deuxième élection de Donald Trump en novembre 2024, Joan Scott a publié un article dans le Chronicle of Higher Education, une revue très lue par les universitaires aux Etats-Unis, intitulé “We will have to resist”, "Nous allons devoir résister".
« Résister à Trump avec un manuel de sabotage des années 1940, un étonnant retour ». L’ouvrage gratuit qui caracole en tête des téléchargements actuellement est le “Simple Sabotage Field Manual”, écrit en 1944 par l'ancêtre de la CIA. Un succès qui n’étonne pas les historiens des services de renseignements à l'heure où une certaine résistance s'organise face aux premières actions de Donald Trump et d'Elon Musk. (France 24).
« Donald "se Trump" sur la science » (Le Monde). L’attaque anti-science du président américain pourrait accélérer le déclin des Etats-Unis, montre l’évolution de la production scientifique mondiale.
« L'obscurantisme est sans frontières » (Sciences Humaines). Dans une tribune à Sciences Humaines, le sociologue Bernard Lahire dénonce la « guerre contre la science » menée aux États-Unis, tout en rappelant que des mouvements similaires se développent en France.
« La destruction des données scientifiques aux États-Unis : un non-sens intellectuel, éthique mais aussi économique » (The Conversation). Dans un monde où l’information est devenue à la fois omniprésente et suspecte, la destruction délibérée de bases de données scientifiques évoque de sombres souvenirs historiques. Elle représente une menace sérieuse pour l’avenir de la connaissance partagée, le progrès scientifique global et, plus fondamentalement, la richesse des nations. L’Union européenne pourrait donc créer un véritable « sanctuaire numérique » pour les données scientifiques mondiales, garantissant leur préservation, leur accessibilité et leur utilisation éthique.
Liens ajoutés le 2 avril 2025
The Impact Project cartographie les effets directs et indirects des suppressions d'emplois par l'Administration Trump aux Etats-Unis theimpactproject.org/the-impact-m...
— Sylvain Genevois (@mirbole01.bsky.social) 1 avril 2025 à 20:57
[image or embed]SCiMaP, une carte pour communiquer sur les coupes financières en recherche médicale via les NIH
[https:]]Maps Mania a publié une liste de cartes gouvernementales interactives censurées et supprimées par l'Administration Trump. La carte interactive de l'indice des risques futurs de la FEMA a notamment été victime de cette purge. Cette carte de la FEMA a été conçue pour aider les collectivités des États-Unis à se préparer au changement climatique. Elle prévoyait les pertes économiques potentielles liées aux risques environnementaux. Cette carte, accessible gratuitement, permettait aux Américains d'explorer l'impact potentiel du changement climatique sur leurs quartiers. Des données que l'administration Trump a tenté de dissimuler au public. Le Guardian a utilisé des données « conservées par le cabinet de conseil Fulton Ring » pour recréer l'indice des risques futurs aux États-Unis. Tout comme l'indice original de la FEMA, cette carte permet d'explorer les pertes économiques probables liées aux risques environnementaux tels que les inondations côtières, les chaleurs extrêmes, les incendies de forêt, les ouragans et les sécheresses, à l'échelle des comtés.
La carte, objet éminemment politique : quand Trump dessine sa carte du monde
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Rubrique Données -
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Démesures d'Abya Yala. Dé-cartographier - recartographier l'Amérique latine
sur Cartographies numériquesLe symposium en ligne "Démesures d'Abya Yala. Dé-cartographier - recartographier l'Amérique latine", se tiendra les 12, 13 et 14 mars de 14h à 18h30 (heure de Paris). Il réunira des chercheur·ses ainsi que des membres de collectifs militants et associatifs, qui discuteront différentes formes de cartographies alternatives en Amérique latine, de l'époque coloniale à nos jours. Les présentations seront en espagnol et portugais, avec une traduction simultanée en français.
Le site web du projet est accessible à l'adresse suivante desmensuras.com. Pour assister au colloque en traduction simultanée française, il convient de s’inscrire sur le site.
- Mercredi 12 mars. Cartographier plus que le territoire
14h15 - 17h – Présentations- Contre-cartographie de l'espace anarchiste de Santiago du ChiliPedro Palma Calorio (Universidad de Chile, ONG Observatorio CITé et Núcleo de Estudios de Geografía Anarquista) ; Gricel Labbé Céspedes (ONG Observatorio CITé, Universidad Católica Silva Henríquez) ; Ignacio Ayala Cordero (Centro Cultural Museo y Memoria de Neltume) ; Ignacio Arce Abarca (ONG Observatorio CITé) ; Francisco Peña Castillo (Universidad de Santiago de Chile) ; Roberto Salas (Uni. Alberto Hurtado).- Se souvenir du passé pour dessiner le territoire dans le Chaco argentinAlberto Preci (Sorbonne Université - Laboratoire Médiations, France).- Les tumulus autochtones como îles de mémoire : Contre-cartographies pour la construction d’une histoire décoloniale (Uruguay)Colmenarez Sabrina ; Gianotti Camila ; Febrero Valentina, Marín Suárez Carlos, Gazzán Nicólas ; Cancela - Cereijo Cristina et Sotelo Moira (Universidad de la República - CURE).- Cartographies des pratiques de soins communautaires dans les quartiers suds de Mar delPlata (Argentine)Valeria Alonso (Instituto Nacional de Epidemiología - Universidad Nacional de Mar del Plata) ; Mariano Olivera (Universidad de Buenos Aires) ; María Inés Benítez, María Graciela Zigalini (Asociación Vecinal de Fomento Playa Serena, Mar del Plata).- Du cheveu au fil : tresses et tissages comme langages cartographiques de résistanceDiana María de los Angeles Vicente Munarriz (Universidad Nacional Mayor de San Marcos, Pérou) et Brayan Stiven Bueno Herrera (Universidad de Antioquia, Colombie).- Se souvenir des cartes pour converser (Argentine et France)Juan Manuel Diez Tetamanti (Conicet, Argentine).
17h30 - 18h30 - Table ronde : pourquoi un Atlas des « Démesures » ?Participant.e.s : intervenant.e.s de la journée, membres du collectif Desmensuras, Manuel BayónJiménez (Colegio de México et Karlsruhe Institute of Technology).- Jeudi 13 mars. Cartographier en contextes contestés et/ou controversés
17h30 - 18h30 - Table ronde : L'(im)possible décolonisation de la cartographie ?Participant.e.s : intervenant.e.s de la journée + Henri Acselrad (Université fédérale de Rio de Janeiro).- Vendredi 14 mars. Cartographie et formation de collectifs
17h30 - 18h30 - Table ronde : Le contrôle social des données cartographiques partagéesParticipant.e.s : intervenant.e.s de la journée + Ana Parraguez- Samedi 15 mars. Cartographies et imaginaires
17h30 - 18h30 - Table ronde : Cartographies et art(s)Participant.e.s : intervenant.e.s de la journée, Paula Serafini (University of London) Carla Lois (Conicet-Universidad de Buenos Aires)
Recueil de propositionsDans cette section, vous trouverez les propositions que nous avons reçues à ce jour. Certains ont été sélectionnés pour le Symposium de mars (voir le programme ici), mais nous en recevons encore d'autres pour la publication de l'Atlas, jusqu'en juillet 2025.
Ce colloque fait partie d’un projet à plus long terme d’Atlas des cartographies non conventionnelles de l’Amérique latine, pour lequel nous continuons à recevoir des propositions de contributions. Pour soumettre des propositions, cliquez ici.
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Paul Ramsey: Book Pairings
sur Planet OSGeoA funny thing happened when I wrote up my 2025 book list – a lot of the books were parts of pairings. And I started wondering what other pairings I had read that were memorable.
So here’s another list!
Wicked, Gregory Maguire and The Wonderful Wizard of Oz, L. Frank Baum
You wouldn’t know it to look at me (or would you?) but I am a person who has read all 14 books of the original L. Frank Baum Oz series. From “The Wonderful Wizard of Oz” to “Glinda of Oz” and all in between.
As… that kind of person, I was truly tickled to pick up “Wicked” a couple years ago and take in not only the invented back-story of the Wicked Witch of the West (Elphaba), but also all the references to the Oz world that Maguire builds into his narrative. “Wicked” is the best kind of reimagining, one that manages a completely fresh story, but without tearing down the original source material on the way. Maguire clearly is also… that kind of person, and he treats Oz with respect while building a totally fresh take. Loved it so much.
Pride and Prejudice, Jane Asten and Longbourne, Jo Baker
I came across “Longbourne” as a book recommendation from the hosts of the Strict Scrutiny Podcast (a podcast that current events renders more relevant every day). Like “Wicked”, “Longbourne” picks in the same world as the source, but manages to tell an entirely unique story that pays tribute to the original.
“Longbourn” is told entirely from the point of view of the servants in the Bennet family home. It both tells a heart warming love story, and illuminates just how different the circumstances of the upstairs and downstairs of the house are.
The version I had conveniently included both “Longbourn” and the entirety of “Pride and Prejudice” in one volume. It was crazy to read the old novel and see just how little the service staff figured in the story. And yet, as “Longbourn” makes clear, they would have been omnipresent, working hard every day, 24/7.
Adventures of Huckleberry Finn, Mark Twain and James, Percival Everett
“James” showed up on number of “best of” lists for 2024, and I deliberately read it after doing a re-read of Huck Finn. The central conceit of “James” is that the slaves are all play acting the character of “slave” in front of the white world, but have a rich secret intellectual life they only show to one another. This makes Everett’s “James” an engaging narrator, well read, ironic at times, and observant, but no more compelling as a human being than Twain’s “Jim”.
For me, after the first third of the book, “James” did not have a lot new to offer. Everett has to work through all the narrative beats of the original material, but does not have much more to offer than the central twist. In those parts of the story where James is separated from Huck, and Everett has the freedom to write his own narrative for James, I found the story more engaging, but when he is stuck inside Twain’s story arc, the book kind of grinds along.
March, Geraldine Brooks and Little Women, Louisa May Alcott
“March” tells the tale of the largely absent father figure of “Little Women”, abolitionist Mr. March, who heads off join the Union Army as a chaplain, and ends up having as miserable a time as one would expect, in the Battle of the Wilderness and then on a Union-occupied plantation.
I found this book on the Pullitzer list (winner for 2006) and it was a great engaging read, good for anyone interested in a little Civil War fiction that does not shy away from just how miserable an experience war is. The human wreckage of battle, the devestation of every built structure, the disappearance of civil society and law. March heads off to war thinking he can make a difference. He returns much more realistic.
Demon Copperhead, Barbara Kingsolver and David Copperfield, Charles Dickens
The “Demon Copperhead” and “David Copperfield” pairing I wrote about before. I picked up “Copperfield” right away after “Demon” to explore all the connections that Kingsolver had built into her tale, and I was a little surprised to find out how much she’d changed. Some of her characters had no analogues in Dickens and vice versa. Parts of the plot were gone or re-arranged or had no obvious analogue. Which was all fine, since “Demon Copperhead” stands perfectly well on its own.
1984, George Orwell and Julia, Sandra Newman
Also wrote about these before. Worth reading together, if only to appreciate, in Newman’s telling, just how much of a self-absorbed prig Winston Smith actually is.
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17:29
Semaine francilienne de la data et de l'IA
sur Conseil national de l'information géolocaliséeSemaine francilienne de la data et de l'IA
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14:00
Revue de presse du 21 février 2025
sur GeotribuRejoignez le côté QGIS de la Force au travers de cette RDP teintée de sabres géolaser, de mviewer, de paquets python de la MAIF et de l'INSEE, d'ipv6, de PostGIS qui bruissent et qui barrissent... Avec de la contribution externe que la Geotribu est ravie d'accueillir!
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13:33
Où les Parisiens sont-ils nés ? (Insee Analyses)
sur Cartographies numériquesSource : « Où les Parisiens sont-ils nés ? » (Insee Analyses Ile-de-France, 19 février 2025)
Plus des deux tiers des Parisiens sont nés hors de la capitale. Près de 30 % sont originaires de province, en particulier du sud du bassin parisien ou de l’ouest de la France, mais aussi des Antilles. Un quart des Parisiens sont nés à l’étranger. Le choix de la capitale, plutôt que d’autres territoires français, est prégnant pour les natifs des États-Unis et de certains pays d’Asie ou d’Afrique. Enfin, un Parisien sur sept est né dans un autre département d’Île-de-France. Selon leur lieu de naissance, les Parisiens ont des profils différents en matière d’âge, d’activité professionnelle, de catégorie sociale ou de conditions de logement. Cela fait de la population de Paris une mosaïque sociale qui évolue depuis 50 ans au gré des migrations : désormais, elle comprend relativement moins de natifs de Paris ou de province et plus de natifs de l’étranger.
Sommaire
- Moins d’un Parisien sur trois est né à Paris
- L’attractivité de Paris pour les natifs franciliens reste limitée
- Parmi les provinciaux, les natifs des Alpes-Maritimes sont les plus attirés par la capitale
- Paris exerce une forte attractivité sur les personnes nées à l’étranger
- La mosaïque sociale de Paris reflète la diversité des origines de ses habitants
- En 50 ans, une lente recomposition de la population parisienne
- La population née à l’étranger progresse, mais moins à Paris que dans le reste de la France
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Les plans historiques de Paris de 1728 à nos jours (APUR - Cassini Grand Paris)
L'histoire par les cartes : les collections de Paris Musées
Plans et rues de Paris d'hier à aujourd'hui
Découvrir Paris à travers les grands classiques de la littérature
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Zoom, Pan, and Explore: Sutro Tower in 3D
sur Google Maps ManiaVincent Woo has released an astounding 3D model of Sutro Tower in San Francisco. Sutro Tower in 3D is a fully interactive representation of the city's 977-foot (298-meter) tall radio and television transmission tower. The model was created using thousands of aerial images of the tower, all captured by drone. These images were then processed into a fully interactive 3D model, thanks largely
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Mappery: African bag
sur Planet OSGeoSpotted this bag on the tube recently
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Introduction à ArcGIS Web Editor
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
L'application ArcGIS Web Editor enrichit les capacités de mise à jour de données en mode Web dans ArcGIS. Elle est disponible dans ArcGIS Online depuis la mise à jour de juin 2024, depuis la version 11.3 d'ArcGIS Enterprise via une installation additionnelle, et est intégrée à ArcGIS Enterprise depuis la version 11.4.
Contexte
Saisir et mettre à jour les données est une étape clé du flux de travail, et nombreux sont les utilisateurs du SIG qui peuvent y contribuer. Il existe traditionnellement plusieurs moyen de saisir et mettre à jour les données dans ArcGIS :
- Via l'application bureautique ArcGIS Pro
- Via une application mobile, où selon les nécessités et modalités il est possible d'utiliser ArcGIS Field Maps, ArcGIS Survey123 ou ArcGIS QuickCapture
- Via la visionneuse de cartes ou de scènes, Map Viewer propose la fonction Modifier pour le travail sur les couches d'une carte Web, et Scene Viewer propose la fonction Mise à jour pour faire de même au sein d'une scène Web
- Via une application Web conçue avec ArcGIS, principalement via deux applications :
- ArcGIS Instant Apps propose deux modèles permettant la mise à jour des données : Barre latérale et Manager
- ArcGIS Experience Builder propose le widget Mettre à jour
Un besoin de simplicité et une tendance à l'autonomisation
Alors pourquoi dédier ce flux de travail à une application Web spécifique ? La motivation assumée d'Esri est que les activités de mise à jour et de maintenance des données soient les plus simples possibles. Une tendance s'observe également dans la communauté des utilisateurs et une évolution notable des pratiques se concrétise : Historiquement, les équipes SIG ou spécialistes de la géomatique se voyaient soumettre des modifications, des demandes de mise à jour et des annotations par les métiers qui maîtrisent la connaissance de ces données. Cela pouvait amener à des demandes fréquentes et multiples, avec un effet de goulet d'étranglement et une sur-sollicitation du service SIG. Désormais, la tendance évolue vers une autonomisation des utilisateurs métiers en tant qu'experts de leurs données, en leur offrant la possibilité d'effectuer eux-mêmes les opérations de mise à jour des données en libre-service. Ainsi, une nouvelle répartition des rôles voit le jour :
- Les géomaticiens complètent leurs propres flux de travail de mise à jour bureautique, permettent aux autres d'être autonomes et réduisent le délai de correction et de validation des données.
- Parallèlement, les experts métiers ayant des compétences limitées en SIG accomplissent en toute confiance les responsabilités de gestionnaire de données, saisissent correctement les informations dès la saisie.
Des composants web mutualisés, une stratégie de cohérence de gamme
Esri vise une cohérence au sein d’ArcGIS dans la réponse aux besoins. Les applications clientes ArcGIS consomment des composants de mise à jour Web lorsqu'ils correspondent à l'identité et à l'objectif général de l'application. Ces composants fournissent une expérience utilisateur cohérente et familière, que vous utilisiez Map Viewer, Experience Builder, ou autre. Des composants de mise à jour avancée des données sont également proposés, sous conditions d'une licence spécifique de l'extension de type d'utilisateur ArcGIS Advanced Editing. Une seule et même réponse aux besoins, via des composants web mutualisés, réutilisés au sein du système ArcGIS est ainsi mise en place. Des composants Web et outils partagés sont ainsi disponibles pour les formulaires, les modèles d'entités, les outils de dessin, les fenêtres contextuelles, les options de capture, le pavé directionnel pour faciliter les déplacements, etc. De nouveaux composants verront également le jour dans les prochaines versions afin d'enrichir ce cadre mutualisé.
De nouveaux besoins, une nouvelle application
Esri souhaite ainsi proposer un outil Web simple d’utilisation pour les travaux de mise à jour et maintenance des données, enrichir cet outil dédié de fonctionnalités avancées (gestion de réseaux de distribution…), améliorer la qualité des données en limitant la quantité de données inexactes (géométriques ou attributaires), et autonomiser les équipes métiers non-spécialistes de la géomatique Ainsi est né ArcGIS Web Editor.
Optimisez vos flux de travail de mise à jour des données
ArcGIS Web Editor vise à permettre aux utilisateurs métiers de gérer leurs propres données, garantir la qualité et respecter les normes des données dès la saisie, et réduire la validation et la correction des données en aval. Cela se concrétise au travers d'une application Web dédiée, disponible dans ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise, permettant de modifier les données rapidement et avec précision. ArcGIS Web Editor est disponible dans ArcGIS Online depuis fin juin 2024, dans ArcGIS Enterprise 11.3 via une installation spécifique et en standard dans ArcGIS Enterprise 11.4 et les versions supérieures.
Un flux de travail simple, tous les outils essentiels
On peut résumer le flux de travail en deux étapes clé : la préparation des données à mettre à jour, puis la mise à jour à proprement parler.
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Préparer les données à mettre à jour
En amont de la mise à jour des données, la phase de préparation des données consiste, généralement à :
- Créer une ou plusieurs couches d'entités depuis l'onglet Contenu > Nouvel élément > Couche d'entités
- Activer et configurer la mise à jour pour chaque couche d'entités depuis l'onglet Contenu dans les Paramètres de chaque couche > Feature layer (hébergé) > Mise à jour
- Partager la ou les couches d'entités éditables depuis l'onglet Contenu dans l'Aperçu de la couche > bouton Partager
- Configurer des formulaires pour la mise à jour les attributs (champs visibles, éditables, obligatoires) depuis Map Viewer
- Créer et enregistrer une carte Web contenant une ou plusieurs couches éditables depuis Map Viewer
- Si la carte Web elle-même - en tant qu'élément hébergé sur le portail - a besoin d'être modifiée par les parties prenantes (d'autres utilisateurs du portail), il peut être nécessaire de créer un groupe de mise à jour partagée contenant le ou les contenus à mettre à jour depuis l'onglet Groupes > Créer un groupe. Une option importante étant alors à activer dès la création du groupe dans la section Désignations du groupe > Mise à jour partagée.
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Partager la carte, potentiellement avec le groupe créé autorisant la mise à jour
partagée
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Créer, mettre à jour et supprimer les données
Le flux de travail dans ArcGIS Web Editor se déroule simplement en deux étapes :
- Ouvrir la carte Web partagée
- Utiliser les barres d'outils contextuelles pour créer, mettre à jour et supprimer des données dans les couches éditables grâce à un ensemble d'outils standard de sélection, de création, de modification et de suppression.
Démarrer ArcGIS Web Editor
Pour démarrer, ArcGIS Web Editor est disponible de trois façons :
- Depuis le lanceur d'applications du portail
- Dans l'onglet Contenu, dans la liste des contenus, devant chaque carte Web, le bouton "…" propose le raccourci Ouvrir dans Web Editor
- Dans l'onglet Contenu, dans les détails d'une carte Web, le bouton Ouvrir dans Web Editor est également disponible
Présentation de l'interface utilisateur
Au démarrage de l'application, une fois la carte Web de votre choix ouverte (première action à effectuer au lancement de Web Editor), l'interface se décompose en plusieurs parties, reprenant certaines habitudes de l'expérience utilisateur déjà connue dans d'autres applications comme Map Viewer :- La barre d'outils Contenu (en sombre) est utilisée pour gérer les composants clés de la carte.
- Le panneau Sélection se situe dans la barre d'outils Contenu.
- La barre d’outils de mise à jour contient des outils permettant de créer et de modifier des entités.
- La barre d'outils générale propose des options de copier-coller, d'alignement et de recherche.
- Les outils de zoom permettent d'agrandir ou de réduire la carte ou de revenir à l'étendue d'origine.
- Le pavé directionnel, ou D-pad, peut être utilisé pour déplacer la carte pendant que vous l'éditez sans interruption.
- En complément pour les données versionnées (depuis ArcGIS Enterprise), il est possible d’annuler/rétablir les modifications. Cette fonction n’est pas présente dans ArcGIS Online.
- Tout un ensemble de Raccourcis vient compléter cet aperçu, améliorant l'efficacité et donc la productivité, par exemple en cours de saisie des données. Ces raccourcis clavier facilitent la sélection, la modification et l'utilisation des contraintes de modification.
Les principales fonctionnalités
Si vous utilisez déjà Map Viewer ou même ArcGIS Pro pour mettre à jour les données, vous retrouverez certaines fonctionnalités très utiles ainsi que vos habitudes et les éléments d'ergonomie qui facilitent votre travail. Ainsi, les principales fonctionnalités sont les suivantes :
- Sélection : un contrôle des couches sélectionnables dans la carte est possible, la sélection d'entités peut se faire ensuite à la souris selon différents modes (rectangle, polygone, lasso), mais aussi selon les attributs, permettant un filtrage précis des entités à sélectionner. L'affichage de la sélection courante ou des entités en cours d'ajout à la sélection reprend les codes visuels disponibles dans ArcGIS Pro. Un accès à la liste des entités sélectionnées en détaille le contenu et permet aussi un filtrage plus fin par couche.
- Création : le choix de la couche à enrichir se fait dans une liste avec une recherche par mot-clé qui simplifie le parcours de cartes aux multiples couches. Une fois la création activée pour une couche précise, une info-bulle informe de la direction, la distance ou la surface, et via les raccourcis clavier, il est possible de saisir précisément les informations, d'accéder à des paramétrages spécifiques ou d'annuler les derniers points saisis. Les options de capture selon des repères géométriques ou entité sur entité, déjà présentes dans Map Viewer sont également disponibles. Des modes de saisie de lignes, d'angles droits ou à main levée complètent les modalités de saisie. Les formulaires intelligents définis dans la carte s'appliquent pour faciliter la saisie des attributs.
- Mise à jour : le déplacement d'entités sélectionnées est possible, mais également l'édition des sommets, des capacités de remodeler une géométrie existante, d'ajouter ou soustraire à une entité une portion de géométrie pour créer ou modifier une entité à multi-géométrie, de remodeler une géométrie en fractionnant par ligne ou par polygone, de fusionner plusieurs entités en une entité multi-géométrie. Le copier/coller d'entités sélectionnées est possible, ainsi que le collage spécial permettant le transfert d'une entité dans une autre couche.
Pré-requis d'utilisation
ArcGIS Web Editor est accessible dès le type d'utilisateur Creator. Le type d'utilisateur Creator, Professional ou Professional Plus est requis pour utiliser ArcGIS Web Editor avec ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise 11.4 et versions supérieures. Dans ArcGIS Enterprise 11.3, ArcGIS Web Editor peut être utilisé avec les types d'utilisateurs Creator et GIS Professional (Basic, Standard ou Advanced).
Mise à jour avancée dans Web Editor
Dans ArcGIS Enterprise, Web Editor propose des fonctionnalités avancées de mise à jour des données, disponibles via l'extension de type d'utilisateur ArcGIS Advanced Editing. Traditionnellement, les mises à jour avancées de géodatabase se faisaient depuis ArcGIS Pro. Le but principal de cette extension est de permettre l'édition de services publiés en mode Web depuis des géodatabases d'entreprise par exemple, et de mettre à jour les entités depuis une application Web, principalement depuis ArcGIS Web Editor. Les capacités avancées offertes par cette extension sont décrites dans la matrice des fonctionnalités d'ArcGIS Enterprise 11.3 ou version courante). Cette matrice décrit :
- Les capacités pour chaque type d'utilisateur, comme l'édition sur le Web pour les types de données : dimensions, entités comprises dans une topologie de géodatabase, entités d'un réseau de distribution Utility Network ou de traces
- Le travail en mode déconnecté : afficher et requêter des entités, visualiser et requêter un réseau de distribution Utility Network de traces ou parcellaire
- Les possibilités d'édition des données versionnées (utilisant le versionnement de branche) : créer une version, éditer dans une version, réconcilier et réinjecter une version, détecter et résoudre les conflits, gérer les versions, détecter les modifications de versions, changer de version et visualiser les données, créer et éditer une version.
Cette extension est incluse dans les types d'utilisateurs traditionnels GIS Professional Standard et GIS Professional Advanced (dans ArcGIS Enterprise 11.2 et 11.3) ou les nouveaux types d'utilisateurs Professional et Professional Plus (depuis la version 11.4 d'ArcGIS Enterprise). Elle est également disponible additionnellement aux types d'utilisateurs inférieurs (Viewer exclus).
En résumé
Esri propose désormais un ensemble de composants Web de gestion et de mise à jour de données qui peuvent être exposés de diverses manières :
- En tant que fonctionnalités dans Map Viewer et Scene Viewer
- En tant que widgets avec ArcGIS Experience Builder, ArcGIS Instant Apps et l'API JavaScript (ArcGIS Maps SDK for JavaScript)
- En tant qu'élément d'une application d'édition ciblée et configurable via ArcGIS Web Editor
Bien que l'expérience d'édition soit cohérente dans les différents déploiements, toutes les fonctionnalités ne sont pas forcément exposées dans chaque application. Certaines fonctionnalités seront réservées à l'application ArcGIS Web Editor, et les fonctionnalités avancées nécessiteront l'extension de type d'utilisateur ArcGIS Advanced Editing, quel que soit l'endroit où elles sont exposées
Premiers pas avec ArcGIS Web Editor
Pour bien démarrer avec ArcGIS Web Editor, vous pouvez consulter les ressources suivantes. La documentation propose :- des pages sur la présentation d'ArcGIS Web Editor, les exigences et la prise en charge, les paramètres, les raccourcis clavier et les nouveautés de l'application.
- une aide pour Créer et mettre à jour les données dans ArcGIS Online
- ainsi qu'une aide pour Créer et mettre à jour les données dans ArcGIS Enterprise, présentant les fonctionnalités spécifiques (Modèles de mise à jour, Utiliser les réseaux de distribution, Gérer les données versionnées).
Pour aller plus loin
- Vidéo de l'atelier de présentation et démonstration : Découvrir ArcGIS Web Editor et Advanced Editing, les nouvelles capacités de mise à jour avancée de données en mode Web
- Article arcOrama : Introduction à l'extension de type d'utilisateurs ArcGIS Advanced Editing
- Guide d'installation d'ArcGIS Web Editor pour ArcGIS Enterprise 11.3 (en anglais)
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Mappery: Miniature
sur Planet OSGeoWanmei shared her craft miniatures featuring maps
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Calculez sur GPU avec Python – Partie 3/3
sur Makina CorpusDans cette troisième partie, nous comprendrons dans quelles circonstances un GPU est vraiment préférable à un CPU et comment compiler votre code Python sur GPU avec Numba.
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How Climate Change is Destroying Crops
sur Google Maps ManiaCarbon Brief has analyzed global media reports to identify where and how extreme weather events have destroyed crops over the past two years. In How Extreme Weather is Destroying Crops Around the World, Carbon Brief has mapped this analysis, highlighting 100 instances of crops being lost to heat, drought, floods, and other extreme weather events in 2023-24.The colors of the 100 markers on the
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Avis de dépréciation pour ArcGIS Insights
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Sur la base de plusieurs années de retour d'utilisateurs et pour concentrer ses investissements sur l'amélioration et le développement de fonctionnalités dans les applications apportant le plus de valeurs au système ArcGIS, Esri annonce l'entrée en phase de dépréciation d'ArcGIS Insights et souhaite s'assurer que les utilisateurs bénéficient d'une information et d'une assistance tout au long de ce processus. Je reprends donc dans cet article les informations sur cette dépréciation pour vous orienter vers des ressources supplémentaires qui vous aideront à migrer vos flux de travail.
L'obsolescence affecte toutes les versions d'ArcGIS Insights, notamment :
- ArcGIS Insights for ArcGIS Online
- ArcGIS Insights for ArcGIS Enterprise
- ArcGIS Insights Desktop
Les dates clés à retenir sont :
- La dernière version d'ArcGIS Insights for ArcGIS Enterprise sera publiée au deuxième trimestre 2025 (ArcGIS Enterprise 11.5).
- La dernière version d'ArcGIS Insights for ArcGIS Online sera publiée au troisième trimestre 2025.
- Le retrait d’ArcGIS Insights est prévu pour le 1er juin 2026. A partir de cette date, l'application ArcGIS Insights ne sera plus disponible dans ArcGIS Online et l'ensemble des versions d'ArcGIS Insights (Desktop, Online et Enterprise) ne seront plus supportées.
Produit(s) recommandé(s) pour la migration
Bien qu'il n'existe pas de produit de remplacement direct, de nombreux produits ArcGIS offrent des fonctionnalités similaires qui peuvent vous aider à maintenir vos flux de travail actuels. Si votre organisation utilise ArcGIS Insights, nous vous encourageons à commencer à évaluer vos flux de travail et analyses actuels. Ce guide de transition propose des produits recommandés en fonction des cas d'utilisation courants :
Case d'usageProduit(s) recommandé(s) pour la migration
Diagrammes, visualisation et tableaux de bord interactifs
ArcGIS Dashboards pour les graphiques et tables de séries de base qui interagissent avec les cartes
ArcGIS AllSource pour l'analyse des liens
Map Viewer (ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise ) pour les visualisations cartographiques et les graphiques
ArcGIS Experience Builder
Analyse de données directement depuis votre base de données SGBDR ou dans votre entrepôt de données.
ArcGIS GeoAnalytics Engine- Permet l'analyse directement au sein de l'architecture cloud, permettant l'analyse spatiale des données sans avoir besoin de les répliquer
- Les utilisateurs doivent configurer l’environnement Apache Spark pour gérer l’analyse distribuée
ArcGIS Pro
Les outils ArcGIS Pro qui peuvent exploiter la base de données ou l'API du service d'entités incluent :- Sélectionner une couche par attribut
- Sélectionner une couche par emplacement (à l'aide de relations spatiales SGBD)
- Ajouter des données (avec la couche d'entités en ligne comme cible)
- Calculer des champs (en utilisant SQL ou Arcade)
- Statistiques de récapitulation
- Vider une table
- Créer des connexions à des bases externes
Données ETL provenant d'un SGBDR ou d'un entrepôt de données, puis possibilité de travailler avec ces données dans ArcGISArcGIS Data Pipelines
ArcGIS Data Interoperability
Reporting et partage (résultats d'analyse ainsi que workflow reproductible)
ModelBuilder dans ArcGIS Online (version beta actuellement, sortie prévue en juin 2025)
ModelBuilder dans ArcGIS Pro
ArcGIS Data Pipelines
ArcGIS Notebooks
Explorer les relations spatiales et non spatiales avec des bases de données de graphe et faire des analyses des liensArcGIS AllSource
ArcGIS Knowledge
Outils d'analyse de carte
Map Viewer (dans ArcGIS Online et ArcGIS Enterprise)
Réaliser des analyses de données pour du décisionnel en croisant des données spatiales et des données non-spatialesArcGIS for Microsoft 365 (ArcGIS for Power BI, Connectors for Power Automate, Excel)
Analyse des données commerciales et solution Géomarketing
ArcGIS Business Analyst
ArcGIS for Microsoft 365
Ingénierie / Préparation de données
ArcGIS Data Pipelines
ArcGIS Pro
ArcGIS Connectors for Power Automate
Scripting Python et RArcGIS Notebooks
Connexions aux données cloud One Drive et SharePointNon entièrement pris en charge par ArcGIS sauf dans certains contextes particuliers : - One Drive est supporté comme source de données pour la création de couches d'entités dans ArcGIS Online
- Les listes SharePoint sont pris en charge via ArcGIS for SharePoint
Les équipes d'Esri sont là pour vous aider
Cette transition peut dans certains cas nécessiter des ajustements et les équipes d'Esri France sont à votre disposition pour vous accompagner. Si vous avez des questions ou si vous avez besoin d'aide concernant la migration de vos flux de travail vers d'autres produits ArcGIS, n'hésitez pas à contacter le support technique Esri France, votre interlocuteur technique habituel ou votre responsable de compte dédié. En outre, Esri continue à vous écouter à propos des apports d'ArcGIS Insights et évaluer si des solutions alternatives doivent être proposées ou si des conseils supplémentaires de migration sont à fournir aux utilisateurs. Esri poursuit également la veille sur ArcGIS Insights pour déterminer si des correctifs de sécurité doivent être fournis.
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Loïc Bartoletti, ingénieur DAO / SIG, développeur logiciel
sur OslandiaUn parcours atypique se définit comme un parcours original qui ne semble pas suivre une ligne directrice…
Loïc est orienté très jeune vers un BEP Comptabilité « Je n’étais soi disant pas bon au collège ». Il suit son parcours mais décide de rejoindre la voie générale en « rattrapant » une seconde qui l’emmène jusqu’à un BAC Scientifique option Physique
Diplôme en poche, Loïc part en fac d’Histoire où il obtient une licence et un master. « Ce qui m’intéressait, c’était de voir comment les territoires évoluent, comment se sont forgées les identités des pays. »
Intéressé par l’urbanisme, il décide de s’inscrire en Master Projets urbains en Science des territoires, qu’il obtient grâce à la validation d’une deuxième année en apprentissage à la mairie de Megève. Il découvre les SIG à cette époque !
« J’étais affecté au service foncier pour effectuer du recensement de voiries avec l’utilisation d’un SIG. Cette mission était prévue pour 1 an, mais au final, elle m’a pris 3 mois, car j’ai tout automatisé. »
Loïc est embauché à la mairie de Megève pour travailler sur plusieurs projets : urbain, bâti, génie civil, réseaux, … gérés par un bureau d’étude qu’il dirige.
Il s’intéresse de plus en plus aux SIG et met la main dans le code. « J’ai travaillé sur la rationalisation des outils et sur le passage d’AutoCad vers QGIS. J’ai appris à utiliser Python à cette époque pour l’automatisation »
Il se forme en parallèle à l’INP Grenoble et grâce à une formation Python / QGIS dispensée par … Oslandia !
Loïc commence à créer des plugins de dessin ou de calcul topométrique / topographique. Certains plugins sont intégrés au cœur QGIS et tous attirent l’attention d’Oslandia !
Il est embauché en 2018 chez Oslandia où il apporte son expérience notamment sur les normes, projections spatiales, outils DAO, projections GPS et sa connaissance métier dans les secteurs des réseaux et des collectivités.
Core comitter sur QGIS et PostGIS, Loïc s’intéresse au Packaging système, ou comment compiler les logiciels dans des environnements complexes.
Projets emblématiques- Une série d’outils pour que la DAO soit présente dans QGIS ( LSCI, QompliGIS, Topaze, …) ces plugins permettent de répondre aux problématiques : Comment dessiner directement dans le SIG en intégrant des outils de dessin inspirés du monde de la DAO dans QGIS ; Comment intégrer des plugins pour les calculs topographiques directement dans QGIS. Plus d’infos
- SFCGAL : une bibliothèque C++ qui enveloppe CGAL, dans le but de prendre en charge les normes ISO 19107:2013 et OGC Simple Features Access 1.2 pour les opérations en 3D et de 2D avancées. Plus d’infos
La philosophie UNIX et par extension les systèmes BSD
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Limite d'usage ("rate limiting") mise en place sur des API de la Géoplateforme
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNPour certaines API, une limite d’usage fixée en nombre de requêtes par seconde et par IP est mise en place à compter du 25 février 2025
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Carte imaginaire du royaume de Poyais : quand la carte fait le territoire
sur Cartographies numériquesLe royaume de Poyais, entre le Nicaragua et le Honduras, n’a jamais existé. Et pourtant, on en garde une carte datée de 1830 qui le décrit en détail. Celle-ci porte le nom de « carte de la Neustrie », du nom de la Compagnie de la Nouvelle Neustrie chargée de trouver des investisseurs et des colons pour son projet de colonisation de l'Amérique centrale. La carte est consultable en haute résolution sur le site Gallica. Retour sur l'une des plus grandes escroqueries cartographiques du XIXe siècle.
Carte de la Neustrie par Desmadryl jeune, 1830 (source : Gallica)
Le Poyais est un État fictif d'Amérique centrale imaginé par le mercenaire écossais Gregor MacGregor. L'aventurier Gregor MacGregor vécut en Amérique de 1812 à 1821. Il y participa aux guerres d'indépendance hispano-américaines en combattant notamment pour le Venezuela et la Nouvelle-Grenade. À son retour au Royaume-Uni en 1821, il affirma que le Roi de la Mosquitia George Frédéric Augustus Ier l'avait nommé cacique du Poyais, un territoire bordant le golfe du Honduras présenté comme une colonie développée avec une communauté de colons britanniques. Environ 250 colons vont se rendre vers le pays fictif. Ils ne trouveront que de la jungle, plus de la moitié d'entre eux trouvera la mort. Connu pour avoir mis en place de nombreuses escroqueries dans sa vie, MacGregor crée de toutes pièces le territoire du Poyais, sur lequel il prétend régner comme cacique, afin d'y attirer des investisseurs et colons français et britanniques. La supercherie, considérée comme l'une des fraudes les plus audacieuses de l'Histoire, dure seize ans de 1821 à 1837 (Wikipedia).
Dans son article, Atlas Obscura fait état des nombreux éléments utilisés par l’escroc pour crédibiliser son histoire. La carte a joué un rôle central : Gregor MacGregor a représenté un territoire imaginaire de manière extrêmement détaillée. Le document inclut des villes fictives comme St. Joseph, Lempira, et même une ville nommée MacGregor, en son honneur. Des précautions qui ont donné l’impression de villes et de routes clairement définies. L’ancien mercenaire savait que les cartes étaient perçues comme des documents légitimes qui faisaient foi. En proposant une cartographie détaillée, il renforçait l’idée que Poyais était un endroit réel, qu’il n’y avait plus qu’à le trouver. Cette représentation géographique lui a permis de manipuler la perception de ses victimes (Géo).
Il faut dire que la carte donne beaucoup de détails qui paraissent vraissemblables, tels des "etablissemens anglais abandonnés en 1786", une "hotellerie des voyageurs" ainsi que de nombreux noms de rivières, criques, baies, lacs, montagnes et autres éléments topographiques. Comportant une échelle exprimée en plusieurs unités et sourcée à partir de différentes autres cartes, elle est recommandée "chez tous les marchands de cartes et tous les principaux libraires de l'Europe". La carte présente ainsi tous les signes extérieurs d'une carte authentique. On y relève des détails mentionnant la découverte d'un eldorado, ainsi "la Neustria ou Grande Rivière du Cap, appelée aussi Rivière ou Fleuve d'Or". On en trouve une édition légèrement différente où l'imprimeur Desmadryl jeune est indiqué comme géographe, avec une seule échelle exprimée en lieues françaises assortie du commentaire "Pour la position géographique, voyez une bonne carte des Antilles ou du Golfe du Mexique en Amérique centrale" (sic). La carte est déposée "chez Picquet, géographe du Roi", ce qui lui donne un caractère encore plus officiel. Bien que datée également de 1830, cette 2e édition semble plus tardive, indiquant des mines d'or et le début du tracé d'un "Canal des deux Mers" (Europeana).
Pour l'un des établissements prévus dénommé Refugium, on dispose d'un plan remarquable projetant l'implantation humaine et l'exploitation future de cette colonie ("Description de la Moskitie où se fonde la Neustrie"). Le plan géométrique indique avec précision l'organisation spatiale de la colonie avec ses plantations, ses avenues rectilignes, ses places disposées régulièrement. Les noms des places valent en soi tout un programme : place des Fondateurs, place de l'Indépendance, place de l'Agriculture, place de l'Éducation avec, en plein centre du plan, la place Bolivar pour rappeler que MacGregor a combattu aux côtés du héros libérateur. On y retrouve le nom de négociants ayant investi dans la colonie tels Jacques Laffitte ou Joseph Merilhou. Les plantations portent des noms tout aussi idylliques : plantation Elizée, plantation Edorado, plantation Les Délices, plantation Sans souci, ou plus réaliste plantation Descorvées.
Neustrie. Plan du refugium (source : Wikipedia, disponible aussi sur Gallica)
La Compagnie de la Nouvelle-Neustrie était une petite société coloniale parisienne dirigée par Jean-François Lehuby, négociant, mandataire-général et administrateur de ladite société. Celui-ci a fait l'objet d'un procès en 1826 le condamnant, avec trois de ses associés, à 13 mois de détention pour escroquerie. MacGregor a, quant à lui, été jugé innocent. Ce dernier finira par abandonner son projet de colonie en Moskitie et décédera en 1845 à Caracas où « il repose au Panthéon national du Venezuela, bien que – ironie du sort – aucune plaque n’y atteste de sa présence » (Clavel, 2018).
Restée à l'état de territoire imaginaire, la Nouvelle Neustrie était censée être implantée dans une région assez hostile. La région correspond géographiquement à la Côte des Mosquitos, une région située sur le littoral est du Nicaragua et nord-est du Honduras. Elle comptait au XVIIe siècle parmi les repaires de corsaires, pirates et flibustiers, huguenots ou puritains. Sa partie hondurienne est une région de forêt humide, fortement sous-développée, avec peu de routes. Divers indiens Mosquitos y habitent, tels les Pechs et les Tawahkas. La région de la Côte des Mosquitos fut, à partir de 1661, le siège d'un royaume indigène, connu parfois sous le nom de royaume de Mosquitie. Celui-ci se plaça dès 1668 sous le protectorat de l'Angleterre, puis la Grande-Bretagne, qui ne s'exerça toutefois que de manière relativement informelle et intermittente jusqu'au milieu du XIXe siècle. La région passe ensuite sous le contrôle de la Nouvelle-Espagne. En 1821, la région est intégrée au Mexique. En 1823, à la chute de l'Empire mexicain, la région prend son indépendance avec comme capitale Bluefields, bien que le dernier roi miskito fut couronné à Belize.
La Côte des Mosquitos (1848). Par Great Britain. Foreign Office, domaine public (source : Wikimedia)
En 2015, l'artiste australien Cameron Hayes s’amuse à esquisser une carte fictive et uchronique de Poyais, représentant le monde au sein duquel le faussaire d’art Elmyr de Hory aurait parfaitement pu s’épanouir en 1969. « Sans fondement historique d’aucune sorte, cette réappropriation dudit territoire de MacGregor ne sert qu’à incarner allégoriquement les excès de l’avarice humaine et de la duperie financière » (Clavel, 2022).
Références« Le pays imaginaire de Poyais : l'histoire de la plus grande arnaque géographique du XIXe siècle » (Géo)
« This Map Shows a Fictional Country Created by a Con Man » (Atlas Obscura)
Clavel, Damian (2018). Fraude financière, dette souveraine et impérialisme d’affaires Une micro-histoire de l’échec de Poyais 1820-1824. Thèse présentée à l’Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement pour l’obtention du grade de Docteur en histoire internationale, sous la direction de Philippe Burrin, Genève (Institut de hautes études internationales et du développement)
Clavel, Damian (2022). Créer un pays, le royaume de Poyais. Gregor MacGregor, emprunts d’État et fraude financière 1820-1824, éditions Alphil (livre en pdf gratuit). Ce livre propose une déconstruction et une réécriture de l’histoire de Poyais. En retraçant minutieusement la genèse, le développement, et la chute du projet de Poyais à l’aune des multiples traces laissées par MacGregor, l’idée d’émettre un emprunt d'État sur le marché des capitaux londonien dans les années 1820 apparaît moins comme une fraude financière monumentale que comme une tentative ratée de financer l’établissement d’une colonie privée et de soutenir la création d’un nouveau pays en Amérique centrale.
Hayes, Cameron (2015). Elmyr de Hory, Fernand Legros and Real Lessard in the Republic of Poyais in 1969, huile sur toile de lin (NSW Art Gallery).
Catalina Toro-Pérez. La Mosquitia, protectorat anglais dans les colonies indépendantes. Lieu stratégique et forme de contrôle de la nature et des corps (Atlas Caraïbe). L'histoire coloniale et républicaine divise l'Amérique Centrale en deux parties, un Nord et un Sud, la première moitié étant dominée par l'Espagne et la seconde par les Anglais. Même après l'indépendance des Provinces Unies d'Amérique Centrale avec à la tête des Espagnols, les Anglais continueront d'exercer leur contrôle sur la Mosquitia jusqu'en 1860 et sur le territoire d'origine Maya actuellement contesté par le Guatemala (actuel Belize). Le contrôle "indirect" mis en place par la Grande-Bretagne dans les colonies d'Asie et d'Afrique sera également exercé sur la côte Caraïbe du Nicaragua et du Honduras et une zone intérieure faite d'écosystèmes de forêts humides, de savanes, de marécages et d'eaux navigables. Cette zone n'a pas été peuplée par des habitants hispanophones, pendant la colonisation espagnole et a conservé une influence anglophone.
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