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Mise à jour d'ArcGIS Experience Builder - Février 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierLa version de février 2024 d’ArcGIS Experience Builder dans ArcGIS Online introduit de nombreuses nouvelles capacités pour vous aider à construire facilement des applications et des pages web no-code et low-code.
Le nouveau widget "Sélectionner" vous permet de réaliser des sélections d’entités selon des attributs, cliquant interactivement sur la carte ou encore selon des relations spatiales avec d'autres données. La nouvelle option Groupe du widget "Filtre" vous permet de filtrer plusieurs couches. Les widgets "Carte" et "Rechercher" disposent de nouveaux paramètres URL. D'autres améliorations très attendues ont également été ajoutées, comme la possibilité de rechercher et de réorganiser les couches dans le widget "Couches" cartographiques, l'obtention de statistiques sur les champs numériques à l'aide de la nouvelle action de données Statistiques, et la prise en charge de l'analyse raster dans le widget "Analyse". Je vous propose de voir cela plus en détail dans cet article.
Nouveau widget "Sélectionner"
Le widget "Sélectionner" vous permet de configurer les couches sélectionnables et la manière dont les entités peuvent être sélectionnées par l’utilisateur. Vous pouvez utiliser la sélection par attributs, la sélection interactive sur la carte ou la sélection spatiale.
Sélection interactive et par attributs
Dans l’exemple ci-dessous, deux couches sont ajoutées à la carte et seule la couche des campings est sélectionnable. Des sites de camping sont sélectionnés interactivement sur la carte, puis la sélection est affinée selon les attributs, en choisissant le nombre d’étoiles. Les résultats de la sélection peuvent êtres exportés, ou observés dans un widget "Table".
Pour configurer la sélection par attributs dans la carte, cliquez sur la couche sélectionnable pour définir une expression SQL comme montré ci-dessous.
Sans carte, vous ne pouvez utiliser que la sélection par attributs. Pendant l’exécution de l’application, il est également possible d’activer ou de désactiver les couches sélectionnables si nécessaire.
Sélection par relation spatiale
Vous pouvez également sélectionner des entités en fonction de leurs relations spatiales avec d'autres données. Dans l'exemple ci-dessous, j'ai sélectionné tous les équipements sportifs situés dans un rayon de 500 mètres autour d'un certain camping. Quatre sentiers correspondent à ce critère de sélection.
Sélectionner des entités ajoutées lors de l’exécution de l’application
Il est possible de sélectionner des entités ajoutées lors de l’exécution de l’application. Dans l’exemple ci-dessous, j’ajoute à la carte des couches d’activités et de musées en Occitanie via le widget "Ajouter des données", qui deviennent immédiatement sélectionnables.
Paramètres d'URL
Il est maintenant possible de transmettre de nouvelles informations via les paramètres URL comme, par exemple, rendre certaines couches visibles ou centrer la carte sur une zone précise. Ces paramètres URL sont disponibles à l’intérieur du nouvel onglet « Général » à gauche du concepteur d’expériences, où vous pouvez accéder à l’option "Gérer le statut de l’URL".
Vous pouvez les activer puis prévisualiser ou publier votre application ; son URL contiendra alors des informations sur l’étendue, le centre, l’échelle, la rotation et la visibilité des couches de la carte. Avec le widget "Partager", vous pouvez obtenir un lien court incluant tous ces paramètres URL.
En plus du widget "Carte", vous pouvez activer un paramètre URL pour le widget "Rechercher". Si vous avez configuré une source de couche ou une source de localisation, le paramètre URL du widget de recherche vous permet de définir une entrée de recherche et de définir la source de recherche à utiliser. Dans l'exemple ci-dessous, j’ai recherché un lycée, puis j’ai copié le lien court à partir du widget "Partager". En collant le lien dans un nouvel onglet du navigateur, l’application s’ouvre sur la carte en conservant le résultat de recherche de l’onglet précédent.
Pour sélectionner une entité, vous devez activez le paramètre de sélection des données. Si vous souhaitez sélectionner des entités selon ses attributs, vous pouvez construire manuellement les paramètres URL. Pour plus de détails, vous pouvez consulter la rubrique Sélectionner des données de l’aide en ligne sur les paramètres URL.
Deux paramètres disponibles dans Web AppBuilder ne sont pas encore pris en charge mais seront ajoutés dans les prochaines versions. L'un permet d'interroger une entité sur la base de ses attributs et de zoomer dessus ; l'autre permet d'ajouter un point (marqueur) sur la carte à l'aide de coordonnées.
Améliorations sur les widgets existants
Filtrer
Le widget "Filtrer" se voit enrichi d’une option de filtre par groupe afin de vous permettre de filtrer plusieurs couches en se basant sur des valeurs communes.
L’exemple ci-dessous montre le filtre de plusieurs couches de lignes électriques et postes de distribution selon le nom d’une commune.
Couches cartographiques
De la même manière que vous pouviez le faire dans Web AppBuilder, vous pouvez maintenant rechercher et réordonner des couches pendant l’exécution de l’application, et observer les couches dans une table. Il est également possible d’exporter et de filtrer des couches, et d’obtenir des statistiques sur des champs numériques grâce aux actions données.
Carte
Vous pouvez désormais activer les requêtes côté client pour vos cartes web dans les paramètres du widget "Carte". Les requêtes côté client présentent l'avantage de réduire la demande sur le serveur et d'améliorer les performances de l'application. Une configuration d'application courante qui peut être exigeante pour les serveurs est un widget "Liste" qui se met à jour en fonction de l'étendue de la carte actuelle. Si vous disposez d'une telle application, Esri recommande vivement d'activer les requêtes côté client pour améliorer les performances.
Analyse
Plus de 200 outils et fonctions d'analyse raster intégrés ont été ajoutés au widget "Analyse". Les nouvelles fonctions raster vous permettent de prévisualiser ce qui est traité à la volée lorsque vous effectuez un panoramique sur la carte avant d'exécuter l'outil pour générer le résultat selon l'étendue.
Notez que les outils et fonctions d'analyse matricielle nécessitent des privilèges supplémentaires pour l'analyse d'images, dont notamment ArcGIS Image pour ArcGIS Online. Toujours dans le widget "Analyse", davantage d'options sont disponibles pour la saisie d'entités, comme notamment le dessin interactif sur la carte ci-dessous et le téléchargement de fichiers à partir de votre compte, d'une URL, ou localement.
Autour de moi
Le widget "Autour de moi" continue de s’enrichir avec de nouvelles capacités. Vous pouvez afficher des symboles cartographiques dans le panneau du widget, utiliser toutes les entités d'une couche comme zone de recherche d'entrée et utiliser les données ajoutées au moment de l'exécution à partir du widget "Ajouter des données" pour l'analyse. Pour en savoir plus sur les nouveautés du widget "Autour de moi", vous pouvez consulter cet article posté sur Esri Community.
Diagramme
Le nouveau paramètre Champ de fractionnement vous permet de diviser un champ de catégorie par un autre champ avec des valeurs uniques, de manière à pouvoir facilement afficher des comparaisons côte à côte. Dans l’exemple ci-dessous, le diagramme affiche le nombre d’hébergement disponible selon leur nombre d’étoiles, et un fractionnement de champ selon le type d’hébergement a été utilisé.
Contrôleur de widgets
Comme dans Web AppBuilder, vous pouvez désormais développer ou réduire les fenêtres des widgets sans les fermer complètement. Vous pouvez également y ajouter des widgets de mise en page, comme par exemple ci-dessus une colonne, puis faire glisser et déposer plusieurs widgets dans ce widget.
Fenêtre
Une fenêtre peut être en mode fixe ou ancré. Pour les fenêtres fixes, une nouvelle option Bloquer la page est disponible. Lorsque vous la désactivez, vous pouvez rendre une fenêtre non modale, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent interagir à la fois avec la fenêtre et la page lorsque la fenêtre est ouverte, comme illustré ci-dessous.
Bouton
Avant cette nouvelle version, les boutons n’avaient pas accès aux actions message pour interagir avec d’autres widgets. Avec cette nouvelle version, le widget "Bouton" a désormais un déclencheur Clic d’un bouton permettant d’ouvrir ou fermer un widget "Barre latérale". Le support d’autres interactions est prévu dans les versions suivantes.
Balayer
Le widget a maintenant deux styles de disposition : Volet et Barre. Si vous souhaitez que le widget se comporte comme son homologue dans Web AppBuilder, choisissez le style de barre, activez l'activation par défaut dans les paramètres du widget, placez le widget "Balayer" dans un contrôleur de widget et configurez le widget "Balayer" pour qu'il s'ouvre lorsque le contrôleur de widget se charge.
Vous pouvez également modifier la visibilité des calques au moment de l'exécution, ce qui s'avère pratique lorsque vous avez plusieurs calques de début et de fin.
Enquête
Vous pouvez désormais utiliser les valeurs des champs d'une couche de scène pour remplir les questions du widget "Enquête".
Mise à jour
La nouvelle option Activer les infobulles est disponible sous Paramètres au moment de l'exécution. Vous pouvez ainsi appuyer sur Tab tout en dessinant pour saisir les valeurs des longueurs de segment, des angles et de l'élévation. Ces nouvelles contraintes d'édition permettent un meilleur contrôle et une plus grande efficacité lors du dessin en 2D et en 3D.
Business Analyst
Vous pouvez utiliser le nouveau paramètre Recherche pour activer ou désactiver l'outil de recherche cartographique du widget "Business Analyst". Le nouveau menu déroulant Source de données répertorie les données disponibles pour le pays ou la région sélectionné(e). Consultez cet article sur Esri Community pour plus d'informations.
Modèles
Quatre nouveaux modèles sont disponibles :
- Plateau est doté d'une barre d'outils et d'un contrôleur de widgets en haut de la page.
- Préface présente des couleurs d'arrière-plan distinctes et affiche les informations sous forme de blocs compacts. Elle convient aux introductions.
- Enquêteur est doté d'un menu de navigation sur la gauche. Les flèches permettent de passer d'un élément de contenu à l'autre, et il est possible de cliquer sur chaque élément pour en afficher les détails dans un panneau.
- Tableau de bord présente la carte dans le coin supérieur droit, entourée de cinq espaces réservés personnalisables.
Notez aussi que la matrice de fonctionnalité entre Web AppBuilder et Experience Builder a été mise à jour, et que la roadmap de l’année 2024 est disponible. Vous pouvez les retrouver sur cette application dédiée aux ressources Experience Builder.
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16:43
La crise de l’eau en France
sur Les cafés géographiquesL’actualité de ces dernières années est marquée en France mais aussi partout dans le monde par la multiplication de crises de l’eau auxquelles nous étions peu habitués : sécheresses prolongées même dans des régions inhabituelles comme la Bretagne, inondations catastrophiques récurrentes (Pas de Calais, La Roya), pénuries d’eau potable généralisées à Mayotte, et surtout affrontements violents autour des ressources en eau et de projets hydrauliques (Sivens, Sainte-Soline). En général la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) qui visait à atteindre le bon état écologique des masses d’eau a échoué.
Daniel Oster présente David Blanchon (photo Micheline Huvet-Martinet)
Mardi 6 février devant un auditoire fourni, David Blanchon, géographe, Professeur à L’Université Paris-Nanterre, auteur d’ouvrages liés aux problèmes de l’eau * et grand connaisseur d’espaces comme les Etats-Unis, le Soudan et l’Afrique du Sud , est venu discuter de la crise, en fait des crises de l’eau, tout en s’interrogeant sur leur caractère conjoncturel ou structurel, mais surtout en cherchant à en comprendre la logique en introduisant des notions clés comme le nexus eau-énergie-alimentation et le cycle hydrosocial.
Qui aurait pu prédire ces crises ?
A priori tout le monde, à condition de s’y intéresser et de distinguer ce qui est neuf de ce qui est ancien : les climatologues et les hydrologues intéressés par le dérèglement climatique (qui aggrave la variabilité des pluies avec alternance année sèche/année humide), les urbanistes/aménageurs (bons connaisseurs de la vulnérabilité liée à l’arrachage des haies, l’artificialisation des sols qui renforce le ruissellement, les constructions en zones inondables qui aggravent les inondations…), les médecins qui peuvent estimer les effets de la pollution des eaux par l’usage des pesticides. Tous sont capables de prévoir les crises.
Ces crises de la variabilité de l’eau sont connues depuis longtemps tout comme les remèdes. Ainsi La Restauration des Terrains de Montagne, créée en 1882 existe toujours comme service de l’ONF, de même les Grands Lacs de Seine (1969). Elles sont anciennes, multifactorielles modifiées par le changement climatique qui accélère les difficultés d’alimentation en eau d’autant qu’on n’a pas vraiment d’idées sur l’évolution future des précipitations car les modèles ne convergent pas nécessairement. Il semblerait que d’ici 2050 la France connaisse une hausse du débit des cours d’eau en hiver particulièrement dans le bassin méditerranéen et une baisse significative en été à peu près partout sur le territoire sauf dans la Manche et un peu en Bretagne. Le débit du Rhône pourrait être divisé par deux ainsi que celui de l’Isère et des petits fleuves côtiers méditerranéen, engendrant un énorme souci d’approvisionnement en eau même si chaque bassin versant risque d’évoluer différemment.
De quoi cette crise est-elle le nom ? Analyse de la criseEtat de la situation. En France la crise est beaucoup moins dramatique que celle d’autres pays (Espagne, Ouest américain, pays sahéliens…). Les volumes d’eau disponibles demeurent importants : le territoire français métropolitain bénéficie en moyenne de 480 milliards de m3 de pluie/an auxquels s’ajoutent 11 milliards de m3 provenant des fleuves transfrontaliers (sans le Rhin). Même si une grande partie s’évapore, restent disponibles environ 2800 m3/habitant/an auxquels s’ajoutent aussi les stocks des eaux souterraines et des eaux stagnantes de surface (lacs, étangs, barrages). La pression sur le prélèvement des ressources est faible soit un peu moins de 1/6ème des précipitations tombées, alors que certains pays sont à 90%. La situation française de ce point de vue reste donc relativement confortable.
Il faut distinguer le prélèvement de la consommation car certaines activités prélèvent beaucoup sans forcément consommer car l’eau utilisée est rejetée et recyclée : ex : les centrales électriques prélèvent beaucoup mais consomment peu contrairement à l’agriculture qui est la première consommatrice avec 57% du total, devant l’eau potable (26%), le refroidissement des centrales électriques (12%) et les usages industriels (5%).
Principal problème en France : crise du nexus-eau-énergie-alimentation c’est-à-dire le lien (nexus) entre ces trois éléments qui sont intimement liés. Les actions menées dans un domaine peuvent avoir un impact sur l’un des autres secteurs ou les deux autres ce qui rend les actions difficiles. Ce concept introduit par l’université des Nations-Unies en 2013 permet d’insister sur la nécessité de penser les trois pôles dans le même volume.
En France la consommation moyenne d’eau courante est d’une centaine de litres d’eau/jour/habitant, mais elle est de 4500 l pour notre consommation alimentaire. Une grande partie de la production électrique dépend des cours d’eau non seulement pour l’hydroélectricité mais aussi pour le refroidissement des centrales nucléaires. La moitié de l’eau prélevée en France l’est pour la production électrique.
En ce qui concerne le lien eau-alimentation le problème n’est pas seulement de la quantité mais aussi de la qualité. La Directive Cadre Européenne (DCE) de 2000 retranscrite dans le droit français en 2006 visait à atteindre le bon équilibre écologique des masses d’eau en 2015, mais l’échéance est constamment reportée et l’objectif ne sera probablement pas atteint en 2027. En effet, le bilan français est médiocre : 43% des masses d’eau de surface sont affectées par des pollutions diffuses, notamment nitrates et pesticides, 25,4% par des pollutions ponctuelles et 19,4% par des prélèvements d’eau excessifs. La situation est encore plus mauvaise ailleurs, notamment en Grèce et aux Pays-Bas.
C’est inutile de mettre en place une politique de l’eau stricte si par ailleurs on n’agit pas sur les deux autres pôles du nexus
Le modèle français de « gouvernance de l’eau » élaboré en 1964 et que beaucoup nous envient est en crise. Il a été élaboré par bassins hydrographiques en prenant les bassins versants comme base de gestion de l’eau. Ce modèle très articulé et décentralisé avec des agences de bassins, des comités locaux a été repris en 1992 par les Nations Unies. Maintenant on est arrivé au bout de ce modèle pas assez efficace pour résoudre les problèmes soulevés par la DCE concernant la qualité des masses d’eau. La hiérarchie administrative actuelle (communes, départements, régions) ne correspond plus aux bassins hydrographiques et il devient très compliqué pour les élus de se situer dans l’organigramme et de se retrouver parmi les compétences de chaque entité.
La crise du modèle des cycles et territoires hydro-sociauxLe cycle hydro-social considère que l’eau, en plus de sa nature physique, a aussi une réalité sociale. Le cycle hydro-social souligne les dimensions culturelles et historiques de l’eau. Actuellement, l’attachement, la connaissance qu’avaient les Français de l’eau a quasiment disparu car ils ne savent plus d’où vient l’eau qu’ils boivent ; ils n’ont aucune idée de la quantité qu’ils consomment. Selon D. Moose « la gestion de l’eau reflète les divisions majeures de la société, les rangs, les statuts et les positions dominantes et elle occupe une place centrale dans l’ordre symbolique ». IL existait des sociétés de gestion de l’eau dès le Moyen Âge. L’eau est le miroir d’une société mais ce miroir est maintenant cassé.
Que nous est-il permis d’espérer ?Pour ne pas rester négatif, il convient de souligner les progrès, notamment grâce aux stations d’épuration qui ont permis l’amélioration de la qualité des eaux. En 1992, la mise en place de politiques de l’eau permettait d’être assez optimiste mais maintenant, le dérèglement climatique remet en cause cette attitude et trois scénarios sont envisagés.
- Crash and burn : on continue comme d’habitude dans le vieux monde, c’est business as usual comme dans les années 1950 en maintenant les bassines, construisant des barrages, au mieux en changeant a minima les modes de gouvernance mais sans se préoccuper du nexus ni du cycle hydro-social. Dans ce cas le risque d’un effondrement est très probable vers 2050 si le changement climatique continue ou prend de l’ampleur. En Espagne ou dans l’Ouest américain, les barrages se vident déjà.
- scénario plus rose : celui d’une « nouvelle culture de l’eau » qui rencontrerait des oppositions et une certaine résistance car il suppose une remise en cause radicale du nexus énergie/ alimentation pour passer à une société de sobriété. Ceci conduit à une nouvelle vision de l’utilisation des cours d’eau, mais aussi à une révision des activités industrielles. Ce sont un peu les idées développées par le Parlement de Loire qui essaie de reconnecter les populations à la rivière en les sensibilisant à une nouvelle vision du fleuve.
- scénario médian du bumpy road. C’est un peu ce scenario qui est en cours actuellement en France. Bumpy car la route est cabossée avec une alternance de bonnes et de mauvaises années. C’est celui d’une transition lente et douloureuse qui agit sur la demande (avec un plan sobriété), met en place du techno-solutionnisme (dessalement, repoldérisation…) sans agir sur le nexus, en insistant sur les solutions fondées sur la nature. Le problème est celui de la variabilité climatique : un bon hiver peut être effacé par une succession d’années sèches. Il y a alors multiplication des crises conjoncturelles.
En conclusion, D. Blanchon se dit raisonnablement optimiste en observant la multiplication des initiatives locales. En effet, les acteurs locaux, notamment les agriculteurs, sont souvent beaucoup plus conscients des défis et des changements à mettre en place que les responsables au plus haut niveau de l’Etat qui bloquent sur le nexus.
Les nombreuses questions témoignant de l’intérêt de l’auditoire ont permis d’approfondir certains points.- La gouvernance de l’eau en France et la D.C.E. les technocrates européens ont assez peu d’influence sur la politique de l’eau dans les différents pays. La D.C.E s’est traduite dans le droit français par la loi de 2006 qui permet de fixer des objectifs et de faire un travail précis pour répertorier les disponibilités et la qualité des masses d’eau en faisant régulièrement des bilans. La D.C.E a un rôle incitatif et le fait de ne pas accomplir l’objectif est révélateur des difficultés. La gestion de l’eau est sous le contrôle de six principales agences de bassins avec des sous-bassins versants qui ont eux-mêmes des sous-sections constituées par commissions locales de l’eau rassemblant les différents acteurs concernés, lesquels élaborent des schémas directeurs. Bien sûr ce n’est pas forcement idéal car il peut y avoir des jeux de pouvoir et des rivalités mais cette gestion intégrée autour des bassins ne fonctionne pas si mal et a été adoptée par beaucoup d’autres pays. Ce modèle décentralisé est parfois contesté puisqu’il n’arrive pas à régler tous les problèmes en partie parce que le découpage des agences de bassins ne correspond pas aux limites administratives quand le bassin versant est sur deux régions et plusieurs départements. Finalement les agences de l’eau rajoutent une couche au millefeuille administratif français.
- Les bassines ont été élaborées depuis longtemps. Le problème n’est pas récent. Dans la région de Sainte-Soline le pompage des eaux sous-terraines remonte aux années 1980 créant déjà des conflits entre les agriculteurs irrigants et non irrigants car les rivières alimentant le marais poitevin s’assèchent sans qu’il soit possible d’identifier clairement les responsabilités. La création de bassines en surface a été considérée comme une solution pour résoudre les conflits antérieurs car elle a le mérite de mutualiser le pompage en identifiant clairement qui pompe, où et comment. Cette solution était considérée comme provisoire pour permettre progressivement de s’adapter aux nouvelles conditions : toute transition agricole nécessite la mise en place de nouvelles filières et est donc lente (10 à 15ans). C’est une aberration écologique de continuer à mettre en place des bassines sans considérer la nécessité de faire évoluer le nexus.
- Le rôle des régimes politiques dans la gestion de l’eau. L’histoire montre que les régimes autoritaires n’ont pas réussi : l’URSS comme la Chine ont eu des politiques de l‘eau catastrophiques notamment avec la construction de grands barrages. Les systèmes les plus résilients sont ceux qui reposent sur une gestion décentralisée parfois collective comme au Moyen Âge car la gestion de l’eau est enchâssée dans la société et les territoires hydro-sociaux.
- Concernant la Seine, il faut noter les progrès importants de la qualité de l’eau. Une inondation comme celle de 1910 n’est pas complètement exclue mais parait moins probable d’une part parce qu’il y a des aménagements en amont de Paris avec des retenues dont le niveau baisse mais qui soutiennent le débit de la Seine, d’autre part parce qu’on constate un changement dans le régime traditionnel des crues hivernales dans le bassin parisien liées autrefois à des neiges importantes dans le haut bassin de l’Yonne et de la Seine. Le changement climatique rend les neiges plus rares et peu abondantes. Par contre, on constate l’été des crues de type méditerranéen liées à des orages parfois violents avec pluies abondantes qui ruissellent sur des sols secs dans les bassins versants des petits affluents comme le Loing.
- Etat des eaux en Bretagne. L’agro-industrie et l’intensité de l’élevage porcin (6 millions de porcs pour 3 millions d’habitants) ont rendu la situation inquiétante par une forte pollution des eaux. Il y a une très forte conscience des problèmes mais il est très difficile et très long de sortir des filières même s’il y a une volonté par certains de remettre en cause le modèle. Il y a aussi de fortes résistances en raison des intérêts financiers. Les agences de l’eau sont peu impliquées. Comme le lien hydro-social avec l’eau est cassé, il n’y a pas de mobilisation forte malgré l’engagement de certaines associations qui cherchent à sensibiliser les populations.
- Quel avenir pour la zone sahélienne très sèche ? le principal problème de cette zone est celui de la variabilité des précipitations associée à de très faibles investissements pour utiliser au mieux les précipitations qui peuvent être assez importantes certaines années. Il y a énormément d’incertitudes sur ce qui peut s’y passer. Le Sahara, pendant les périodes plus chaudes, était plus humide car la mousson africaine remontait plus au nord. A priori, on anticipe une accentuation de la sécheresse pendant la saison sèche et une saison humide avec un volume de précipitations probablement plus importante qui provoquerait des inondations ravageuses. La ressource en eau totale ne va sans doute pas diminuer. Ce ne sont pas les conditions climatiques qui sont le principal facteur de l’émigration qui est beaucoup plus complexe.
*D. Blanchon, Atlas mondial de l’eau, défendre et protéger notre bien commun, Edition Autrement, 2022.
D. Blanchon, Géopolitique de l’eau, entre conflits et coopérations, Edition Cavalier bleu, 2019.
Compte-rendu de Micheline Huvet-Martinet, relu par D.Blanchon, mars 2024
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15:19
Postdoc in Epidemic Risk Modeling
sur Le blog de GeomatysJoin our Epiwise team! Rejoignez notre équipe Epiwise!- 14/03/2024
- Jessica Abbate
Exciting opportunity to join an innovative startup team focused on developing disease forecasting tools that make use of big geospatial data (such as satellite imagery). Epiwise (ww.epiwise.com) is a commercial R&D project being incubated within an established French company (Geomatys www.geomatys.com) who specializes in geospatial data processing and application development, nestled between several research institutions known for their leadership in addressing emerging infectious diseases and the impacts of a changing climate. The Epiwise project is led by Dr Jessie Abbate ( [https:]] ), and we collaborate with researchers from around the world. We are currently working on Ebola and Dengue systems, are in immediate need of someone with skills that can be applied to modeling Dengue emergence, but are also open to exploring other systems for which there are demonstrated needs for solutions to global health threats. We are using both ML methods in addition to mechanistic (compartmental) models.
Position: Research Scientist
Location: Montpellier, France (on-site for first year, potential for some remote work after that)
Start Date: ASAP!
Length: 12 month CDD (short-term contract)
Hours: 35 hours per week maximum (open to Full and Part Time candidates)
Salary: Depends on experience and skillset
NB: Length, hours and salary are flexible for the right candidate.
Prospects for further employment: (CDD or CDI) depending on our funding situation and when we launch the new company. We are aiming for long-term retention, but it’s a team effort to get us there!You are:
A post-doctoral researcher who wishes to gain experience in applied work for industry while staying involved in advancing the fields of disease ecology, epidemiology and emergence.With:
- Ability to implement (and replicate from published sources) a variety of epidemic risk modeling methods.
- Proficiency in R. Other programming languages a plus. If you prefer other open source tools for achieving the objectives, we are all ears!
- Relevant publication history.
- Strong organizational skills and capacity to document work.
- Desire to integrate into a dynamic, polyvalent team of innovators.
Strong Pluses:
- Familiarity with geospatial datasets and tele-epidemiology methods.
- Capacity to innovate, develop and implement new tools.
- Ability to communicate with developers and collaborate in GitLab.
- Experience in public health or field epidemiology.
- An ability to discuss with users about their needs and requirements.
- Desire to explore how your skills can be applied within industry for a variety of career paths beyond academia.
Logistic Requirements:
- Proficiency in English and French are both required, but levels are negotiable for the right candidate.
- Must hold French residency with right to work or EU citizenship. We do NOT currently have resources available to help with navigating French residency (living accommodations, visa sponsorship, state health and family services etc.).
To find out more or to apply, please send your CV and a brief self-introduction to epiwise@geomatys.com
/*! elementor - v3.23.0 - 05-08-2024 */ .elementor-widget-divider{--divider-border-style:none;--divider-border-width:1px;--divider-color:#0c0d0e;--divider-icon-size:20px;--divider-element-spacing:10px;--divider-pattern-height:24px;--divider-pattern-size:20px;--divider-pattern-url:none;--divider-pattern-repeat:repeat-x}.elementor-widget-divider .elementor-divider{display:flex}.elementor-widget-divider .elementor-divider__text{font-size:15px;line-height:1;max-width:95%}.elementor-widget-divider .elementor-divider__element{margin:0 var(--divider-element-spacing);flex-shrink:0}.elementor-widget-divider .elementor-icon{font-size:var(--divider-icon-size)}.elementor-widget-divider .elementor-divider-separator{display:flex;margin:0;direction:ltr}.elementor-widget-divider--view-line_icon .elementor-divider-separator,.elementor-widget-divider--view-line_text .elementor-divider-separator{align-items:center}.elementor-widget-divider--view-line_icon .elementor-divider-separator:after,.elementor-widget-divider--view-line_icon .elementor-divider-separator:before,.elementor-widget-divider--view-line_text .elementor-divider-separator:after,.elementor-widget-divider--view-line_text .elementor-divider-separator:before{display:block;content:"";border-block-end:0;flex-grow:1;border-block-start:var(--divider-border-width) var(--divider-border-style) var(--divider-color)}.elementor-widget-divider--element-align-left .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:first-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-left .elementor-divider-separator:before{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-left .elementor-divider__element{margin-left:0}.elementor-widget-divider--element-align-right .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:last-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-right .elementor-divider-separator:after{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-right .elementor-divider__element{margin-right:0}.elementor-widget-divider--element-align-start .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:first-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-start .elementor-divider-separator:before{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-start .elementor-divider__element{margin-inline-start:0}.elementor-widget-divider--element-align-end .elementor-divider .elementor-divider-separator>.elementor-divider__svg:last-of-type{flex-grow:0;flex-shrink:100}.elementor-widget-divider--element-align-end .elementor-divider-separator:after{content:none}.elementor-widget-divider--element-align-end .elementor-divider__element{margin-inline-end:0}.elementor-widget-divider:not(.elementor-widget-divider--view-line_text):not(.elementor-widget-divider--view-line_icon) .elementor-divider-separator{border-block-start:var(--divider-border-width) var(--divider-border-style) var(--divider-color)}.elementor-widget-divider--separator-type-pattern{--divider-border-style:none}.elementor-widget-divider--separator-type-pattern.elementor-widget-divider--view-line .elementor-divider-separator,.elementor-widget-divider--separator-type-pattern:not(.elementor-widget-divider--view-line) .elementor-divider-separator:after,.elementor-widget-divider--separator-type-pattern:not(.elementor-widget-divider--view-line) .elementor-divider-separator:before,.elementor-widget-divider--separator-type-pattern:not([class*=elementor-widget-divider--view]) .elementor-divider-separator{width:100%;min-height:var(--divider-pattern-height);-webkit-mask-size:var(--divider-pattern-size) 100%;mask-size:var(--divider-pattern-size) 100%;-webkit-mask-repeat:var(--divider-pattern-repeat);mask-repeat:var(--divider-pattern-repeat);background-color:var(--divider-color);-webkit-mask-image:var(--divider-pattern-url);mask-image:var(--divider-pattern-url)}.elementor-widget-divider--no-spacing{--divider-pattern-size:auto}.elementor-widget-divider--bg-round{--divider-pattern-repeat:round}.rtl .elementor-widget-divider .elementor-divider__text{direction:rtl}.e-con-inner>.elementor-widget-divider,.e-con>.elementor-widget-divider{width:var(--container-widget-width,100%);--flex-grow:var(--container-widget-flex-grow)} Poste modélisatr-ice-eur des risques épidémiques des maladies infectieuses à Montpellier, FranceOpportunité intéressante de rejoindre une équipe de startup innovante axée sur le développement d’outils de prédiction des maladies utilisant des bigdata géospatiales (telles que l’imagerie satellitaire). Epiwise (ww.epiwise.com) est un projet commercial de R&D incubé au sein d’une société française établie (Geomatys www.geomatys.com) spécialisée dans le traitement des données géospatiales et le développement d’applications, nichée entre plusieurs institutions de recherche connues pour leur leadership dans la lutte contre les maladies infectieuses émergentes et les impacts du changement climatique. Le projet Epiwise est dirigé par le Dr Jessie Abbate ( [https:]] ), et nous collaborons avec des chercheurs du monde entier. Nous travaillons actuellement sur les systèmes Ebola et Dengue, et nous avons immédiatement besoin d’une personne dont les compétences peuvent être appliquées à la modélisation de l’émergence de la Dengue, mais nous sommes également ouverts à l’exploration d’autres systèmes pour lesquels il existe des besoins avérés en matière de solutions aux menaces sanitaires mondiales. Nous utilisons à la fois des méthodes de modélisation linéaire et des modèles mécanistes (compartimentaux).
Poste : Chercheur scientifique
Lieu : Montpellier, France (sur place la première année, possibilité de travail à distance par la suite)
Date de début : DÈS QUE POSSIBLE !
Durée : CDD de 12 mois (contrat à court terme)
Horaires : 35 heures par semaine maximum (ouvert aux candidats à temps plein et à temps partiel)
Salaire : En fonction de l’expérience et des compétences
NB : La durée, les horaires et le salaire sont flexibles pour le bon candidat.
Perspectives d’emploi ultérieur : (CDD ou CDI) en fonction de notre situation financière et de la date de lancement de la nouvelle entreprise. Nous visons une rétention à long terme, mais c’est un effort d’équipe qui nous permettra d’y parvenir !Vous êtes :
Un-e chercheur-euse post-doctoral-e qui souhaite acquérir de l’expérience dans des travaux appliqués pour l’industrie tout en restant impliqué dans l’avancement des domaines de l’écologie, de l’épidémiologie et de l’émergence des maladies.Avec :
? Une capacité à mettre en œuvre (et à reproduire à partir de sources publiées) une variété de méthodes de modélisation du risque épidémique.
? Maîtrise de R. D’autres langages de programmation sont un atout. Si vous préférez d’autres outils open source pour atteindre les objectifs, nous sommes tout ouïe !
? Historique des publications pertinentes.
? Solides compétences organisationnelles et capacité à documenter le travail.
? Désir d’intégrer une équipe dynamique et polyvalente d’innovateurs.Fortes plus-values :
? Familiarité avec les ensembles de données géospatiales et les méthodes de télé-épidémiologie.
? Capacité à innover, à développer et à mettre en œuvre de nouveaux outils.
? Capacité à communiquer avec les développeurs et à collaborer dans GitLab.
? Expérience en santé publique ou en épidémiologie de terrain.
? Une capacité à discuter avec les utilisateurs de leurs besoins et exigences.
? Un désir d’explorer comment vos compétences peuvent être appliquées au sein de l’industrie pour une variété de parcours de carrière au-delà du milieu universitaire.
Exigences logistiques :
? La maîtrise de l’anglais et du français sont toutes deux requises, mais les niveaux sont négociables pour le bon candidat.
? Doit être titulaire d’une résidence française avec droit de travail ou d’une citoyenneté de l’UE. Nous n’avons PAS actuellement de ressources disponibles pour aider à naviguer dans la résidence française (logement, parrainage de visa, services de santé et de famille de l’État, etc.)Pour en savoir plus ou pour postuler, veuillez envoyer votre CV et une brève introduction à epiwise@geomatys.com.
Menu Linkedin Twitter YoutubeThe post Postdoc in Epidemic Risk Modeling first appeared on Geomatys.
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15:02
GeoCat: GeoCat is the proud sponsor of the 128th OGC Member Meeting in Delft, the Netherlands
sur Planet OSGeoGeoCat is happy to announce that we are the proud sponsor of the 128th OGC Member Meeting that takes place in Delft in the Netherlands from March 25th – March 28th, 2024.
The meeting’s theme is “GEO-BIM for the Built Environment” and there will be a GeoBIM Summit, a special session on Land Admin, a Built Environment Joint Session, a meeting of the Europe Forum, and several SWG and DWG meetings.
Join us and members of the OGC. We are looking forward to see you all in Delft.
Read more about the meeting on the OGC website.
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14:32
Remonter le temps
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa ville de Nantes souhaite faire redécouvrir le patrimoine historique de son territoire. Pour cela, elle déploie une application sous Experience Builder : Nantes Patrimonia. C’est une plate-forme sous forme d’un site Web dédié à l’histoire nantaise. Ses deux fonctionnalités principales reposent sur la découverte et sur la contribution à l’enrichissement. Elle se compose d’une carte interactive et d’une soixantaine de parcours patrimoniaux. Ils proposent de partir à la découverte de quartiers ou bien de thématiques, comme les graffitis à Nantes, les mosaïques ou le patrimoine industriel. La carte interactive, développée en collaboration avec SmartOrigin, permet de se localiser et de disposer d’informations sur les éléments autour de soi. La solution comprend des filtres : typologie de points d’intérêts, période, thématique patrimoniale, quartier ou parcours. Les visiteurs voyagent dans le temps en visualisant les évolutions des zones, à l’aide de différents fonds de plan disponibles sous forme de widget de comparaison d’époque.
+ d'infos :
patrimonia.nantes.fr
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14:06
Réseaux cachés
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueAfin de rentrer dans le cadre des exigences de la réglementation DT-DICT dite « anti-endommagement des réseaux », Enedis doit faire évoluer sa base de données cartographique. Afin d’y parvenir, la société lance un programme de géoréférencement massif pour relever très précisément le positionnement des ouvrages de réseaux sous-terrain existants. L’entreprise Avineon travaille avec Enedis sur ce projet et produit le Plan de Corps de Rue Simplifié (PCRS), géoréférence des réseaux et se charge du contrôle qualité. Le référentiel PCRS raster sur plus de 20.000 km a été mis en place depuis le début du projet 20.000 km2 et près de 45.000 km linéaires de réseaux souterrains sont géoréférencés ! Cette opération mobilise différents profils, mais surtout des fonctionnalités spécifiques développées sur mesure au sein de l’outil déjà existant d’Avineon. Parmi elles, l’intégration des plans et des relevés topographiques dans un même outil, d’une série de prétraitements automatisés et de palettes d’outils spécifiques pour les traitements manuels.
+ d'infos :
avineon.com
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14:00
Registration opens for OGC Innovation Days Europe 2024
sur Open Geospatial Consortium (OGC)The Open Geospatial Consortium (OGC) is excited to announce that registration is open for OGC Innovation Days Europe. Held in conjunction with FOSS4G Europe 2024, on July 1-2, in Tartu, Estonia, the event will focus on themes of Climate and Disaster Resilience, One Health, and the corresponding Data Spaces. Registration is available here.
OGC Innovation Days Europe seeks to address stakeholders’ and policymakers’ need for digital solutions that can meet their requirements efficiently and in a user-friendly way. To this end, the event will bring internationally leading software development and data management experts together with non-technical experts – such as urban planners, policy makers, economists, and other beneficiaries of geospatial information – to exchange information and learn from each other. The stakeholders’ needs will be discussed and understood in depth while newly developed prototypes will be presented.
OGC is co-organizing Innovation Days Europe with the General Authority for Survey and Geospatial Information (GEOSA, Saudi Arabia) and FOSS4G-Europe.
The European IT landscape is changing rapidly. Several initiatives are underway, such as developing Data Spaces and Digital Twins, supporting the Green Deal, or otherwise trying to integrate the largely heterogeneous IT landscape. What do these mean for the leading challenges of our century? How can these predominantly technologically oriented efforts help with climate change and disaster resilience? Do they support Land Degradation Neutrality?
OGC Innovation Days Europe provides a platform to discuss how current technical efforts can be combined effectively with the necessary governance and policy aspects. What decision processes do we need? What agreements are required for efficient decision processes or homogeneous reporting models for, for example, Climate Change or Land Degradation Neutrality?
Thematic focus: Climate and Disaster Resilience, One Health, and Data Spaces.Achieving climate and disaster resilience and sustainability requires reliable location information on the environment, land, and climate. Generating this information dedicated to the users’ needs is challenging. It needs highly optimized spatial data infrastructures and climate resilience information systems operated within a targeted policy framework and driven by an efficient policy model. Interoperable data pipelines and well-organized data spaces with their data assessment applications, combined with analysis, visualization, and reporting tools, are required to gain the knowledge to enroll climate strategies and actions.
OGC Innovation Days Europe will foster a dialogue between technical experts, decision-makers, and policy experts, with a focus on climate & disaster resilience, one health, the role of data spaces, and the need for modernized knowledge exchange and analysis environments.
OGC Innovation Days Europe supports the shift in IT solutions from being purely technology-oriented to a more holistic approach that better accounts for the various needs of the stakeholders. The event will identify these needs and thus make an essential contribution to improving the direction of future technological developments, supporting operational setups that are driven by efficient governance models and that operate within a solution-oriented policy framework.
OGC Innovation Days Europe 2024 is sponsored by OGC, the General Authority for Survey and Geospatial Information, Saudi Arabia, and the European Commission through the Horizon projects CLINT (GA-101003876), AD4GD (GA-101061001), USAGE (GA-101059950), Iliad (GA-101037643), EuroGEOSec (GA-101134335), CLIMOS (GA-101057690) and other projects of the Climate-Health Cluster.
OGC Innovation Days Europe will run in conjunction with FOSS4G Europe 2024 from July 1-2, in Tartu, Estonia. Learn more and register on the FOSS4G Europe 2024 website.
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13:00
Fernando Quadro: Raster no PostGIS, vale a pena?
sur Planet OSGeoVocê sabe quais os benefícios e as armadilhas de colocar arquivos rasters em um banco de dados relacional?
A maioria das pessoas pensa que “colocar em um banco de dados” é uma receita mágica para: desempenho mais rápido, escalabilidade infinita e gerenciamento fácil.
Se você pensar que o banco de dados está substituindo uma pilha de arquivos CSV, isso provavelmente é verdade.
Porém quando o banco de dados está substituindo uma coleção de arquivos de imagens GeoTIFF, isso provavelmente é falso. O raster no banco de dados será mais lento, ocupará mais espaço e será muito chato de gerenciar.
Então, por que fazer isso? Comece com um padrão, “não!”, e então avalie a partir daí.
Para alguns dados raster não visuais e casos de uso que envolvem o enriquecimento de vetores de fontes raster, ter o raster colocalizado com os vetores no banco de dados pode tornar o trabalho com ele mais conveniente. Porém, ainda será mais lento que o acesso direto e ainda será difícil de gerenciar, mas permite o uso de SQL como uma linguagem de consulta, o que pode oferecer muito mais flexibilidade para explorar o espaço da solução do que um script de acesso a dados criado especificamente para esse fim.
Fonte: webgis.tech
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11:32
Flip Off the World with Street View
sur Google Maps ManiaAI and Street View seems like the perfect match. Last month panoramai released a fun tool which allowed users to change the appearance of Google Maps Street View images based on their own AI prompts. The app became so popular it had to be turned off because of the costs being incurred by the developers (you can still browse the example images created with the app).Now a new Ai and Street View
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11:00
Mappery: One World
sur Planet OSGeoMark Iliffe spotted this neat t-shirt in a New York shop. You may need to enlarge the picture to appreciate it.
I want (L please).
MapsintheWild One World
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7:26
Evolutions récentes sur les couches d'imagerie orientée
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Les nouvelles capacités d'imagerie orientée d'ArcGIS ont été introduites dans les principaux produits ArcGIS en fin d'année dernière. Une couche d'imagerie orientée permet de transformer des photos panoramiques prises au niveau de la rue, des photos issues de téléphones portables ou de tablettes, des images obliques de drones ou d'avion en ressources géospatiales. Grâce à quelques métadonnées associées à ces photos (x,y,z et orientation), vous avez la capacité de représentes géographiquement ces images orientée dans ArcGIS et ainsi gérer, visualiser, explorer, publier et partager des images qui n'étaient traditionnellement pas souvent utilisées dans un SIG. Désormais, vous pouvez découvrir des informations sur une zone d'intérêt ou un actif à partir d'images prises sous n'importe quel angle, et gérer et visualiser toutes vos images sur une plateforme unifiée.
Nouveautés récentes
La version de février 2024 d'ArcGIS Online introduit des améliorations intéressantes pour cette fonctionnalité d'imagerie orientée qui est désormais une capacité standard (supportée) du système ArcGIS. Ces améliorations élargissent l'éventail des types et des sources de données d'imagerie orientés pouvant être intégrées dans ArcGIS et offrent des options plus flexibles pour la collecte et le partage des images.
Cette mise à jour permet notamment :
- De visualiser des images 360° dans le contexte de votre carte web
- D'utiliser les outils cartographiques de Map Viewer sur les couches d'images orientées (notamment Mise à jour des données, filtres, styles, fenêtres contextuelles et étiquettes).
- De créer des vues de vos couches d'imagerie orientée pour filtrer de manière géographique et/attributaire vos données.
- De créer et de partager une application d'imagerie orientée à l'aide d'ArcGIS Instant Apps
- D'utiliser ArcGIS QuickCapture pour collecter des photos avec votre téléphone ou votre tablette et les gérer automatiquement en tant que couche d'images orientées.
Prise en charge des images 360°
Vous pouvez désormais visualiser des images 360° et des images panoramiques 180° dans le contexte de votre carte web avec le widget d'imagerie orientée. Vous cliquez sur la carte pour trouver la meilleure image à 360° de cet emplacement, vous voyez dynamiquement l'image et son emprise au sol sur la carte lorsque vous effectuez un panoramique ou un zoom dans l'image. Vous pouvez également utiliser l'outil de navigation pour explorer d'autres images de cet emplacement.
Pour tester ces fonctionnalités d'imagerie orientée, vous pouvez consulte une série d'exemple de couches d'imagerie orientée contenant notamment des exemples avec des images à 360°.
Cette nouvelle version prend en charge les images 360° équirectangulaires stockées au format JPEG (le format le plus courant). Dans les versions futures, Esri étendra la prise en charge des images 360° ??pour inclure des cartes de cubes assemblées et non assemblées, ainsi que des formats de fichiers en mosaïque tels que TIFF, COG et MRF.
Pour visualiser vos images 360° dans votre SIG, vous gérer d'abord les images comme n'importe quel ensemble de données d'imagerie orientée. Ensuite, vous les publiez sur ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise 11.3 en tant que couche d'imagerie orientée. Ensuite, vous visualisez les images à l'aide de la visionneuse d'images orientées dans Map Viewer, dans une Instant App ArcGIS (plus d'informations ci-dessous) ou dans une application web personnalisée (créée avec le SDK JavaScript 4.29 ou supérieur).
Il est important de noter que Pro 3.2 peut être utilisé pour publier une couche d'imagerie orientée contenant des images à 360° sur ArcGIS Online, mais vous ne pourrez pas encore visualiser ces images 360° dans Pro. Cela sera possible dans les prochaines (3.3 ou 3.4) d'ArcGIS Pro.
Utiliser les outils cartographiques pour personnaliser les couches d'images orientées
Dans Map Viewer, vous pouvez désormais utiliser les outils de mise à jour, les filtres, les styles, les fenêtres contextuelles et les étiquettes pour affiner l'affichage de votre couche d'imagerie orientée avant de la partager avec les utilisateurs finaux ou de créer une application contenant votre couche.
Dans la version d'octobre 2023, ces fonctionnalités ont été restreintes car Esri souhaitait s'assurer que ce nouveau type de couche fonctionnait comme prévu en terme d'interaction avec le widget d'imagerie orientée. Désormais, la couche d’imagerie orientée doit se comporter comme n’importe quelle autre couche d’entités ponctuelles lorsqu’elle est utilisée avec ces outils.
Utiliser ArcGIS Instant Apps pour créer une application d'imagerie orientée
Autre nouveauté, vous pouvez dorénavant utiliser le modèle d'application "Barre latérale" pour partager vos images orientées avec les utilisateurs finaux dans une application web interactive dédiée.Exemple d'une application web ArcGIS Instant App de type "Barre Latérale" intégrant une couche d'imagerie orientée
Une fois que vous disposez d'une carte Web comprenant une couche d'images orientées, sélectionnez Créer une application > Applications instantanées, choisissez le modèle d'application de la barre latérale et sous « Étape 3. Barre latérale », activez l'option d'imagerie orientée. Cela ajoutera la visionneuse d'images orientées au panneau de la barre latérale de l'application !
Conseil de pro : vous voulez un panneau de barre latérale plus grand pour visualiser vos images ? Désactivez le mode Express, accédez à Thème et mise en page > Mise en page et définissez la taille de votre panneau sur Grande.
Utiliser ArcGIS QuickCapture pour collecter vos images orientées à partir de votre téléphone ou votre tablette
La prise en charge d'ArcGIS QuickCapture pour les couches d'images orientées facilite la collecte et visualisation des images prises avec des appareils mobiles.
En novembre 2023, QuickCapture a introduit la prise en charge des nouvelles couches d'images orientées. Cela signifie que toute personne disposant d'une application correctement configurée peut utiliser ArcGIS QuickCapture pour collecter des images avec son téléphone ou sa tablette, et ces images seront automatiquement ajoutées à une couche d'images orientées déjà en ligne sur le portail !
Lorsque vous activez l'option "imagerie orientée" dans votre projet QuickCapture, une couche d'imagerie orientée est automatiquement créée dans ArcGIS Online ou ArcGIS Enterprise. Toute photo prise avec QuickCapture sera automatiquement téléchargée dans la couche en tant que pièce jointe de l'entité (le point de prise de vue). Toute personne ayant accès à la couche pourra alors visualiser ces images à l'aide de la visionneuse intégrée dans Map Viewer, ArcGIS Pro ou une autre application cliente prise en charge.
Mieux encore, QuickCapture enregistre les informations de tangage et de roulis de la caméra (c'est-à-dire si la caméra est inclinée vers le haut ou vers le bas, ou inclinée vers la gauche ou la droite), ce qui n'est généralement pas enregistré par les appareils photo de vos périphériques mobiles. Cela signifie que les images orientées prises avec QuickCapture peuvent être orientées avec plus de précision que si vous créiez une couche d'images orientées à l'aide des métadonnées par défaut de vos photos !
Pour les utilisateurs des couches d'imagerie orientée classique (l'ancienne version des catalogues d'imagerie orientée qui était la solution complémentaire prise en charge par la communauté), l’option permettant de créer un catalogue d’images orientées est toujours disponible dans QuickCapture.
Améliorations de l’imagerie orientée dans le SDK ArcGIS Maps for JavaScript
Les développeurs souhaitant créer des applications d'imagerie orientée personnalisées doivent consulter les nouvelles fonctionnalités du SDK ArcGIS Maps pour JavaScript en version 4.29. Vous pouvez en apprendre davantage sur la prise en charge de la visualisation d'images à 360° à l'aide du widget OrientedImageryViewer et sur l'utilisation du widget Editor pour ajouter, modifier et supprimer des champs directement sur des couches d'imagerie orientée.
Prochaines étapes
Pour tester les fonctionnalités d'imagerie orientée, n'hésitez pas à publier votre propre jeu de photos depuis ArcGIS Pro ou à utiliser les séries d'exemples de couches d'images orientées. Ces dernières sont assez variées, elles contiennent des exemples d'imagerie 360°, d'images de drones, de photos de téléphones portables et d'images aériennes. Dans quelques jours, je compléterai cet article par une série de questions/réponses traitant notamment du positionnement de ces nouvelles couches d'imagerie orientées par rapport aux anciens catalogues d'imagerie orientée nommés désormais "Imagerie Orientée Classique".
Les développements d'Esri dans ce domaine débutent à peine, la roadmap est ambitieuse pour les prochains mois et les prochaines années. Si vous avez des idées de nouvelles fonctionnalités ou d’améliorations autour de l'implémentation de ces couches d’imagerie orientée que vous aimeriez voir dans les prochaines versions, c'est le moment. Faites-le savoir aux équipes d'Esri via la communauté Esri dédiée.
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7:02
Piero, l’application Web 3D SIG/BIM open source !
sur OslandiaPiero : une nouvelle application web 3D SIG/BIM OpenSourceOslandia annonce la sortie de Piero, une application opensource dédiée aux jumeaux numériques. Piero est une application web basée sur Giro3D et offrant des fonctionnalités de visualisation 3D de données géoréférencées, qu’elles viennent du monde BIM ou du monde SIG, de façon intégrée et ergonomique.
Prête à l’emploi, Piero est disponible en démonstration à l’adresse suivante :
[https:]]Des exemples de données sont pré-chargés, libres à vous de glisser-déposer vos données pour démarrer sans une seule ligne de code !
HistoriqueGiro3D est une bibliothèque logicielle permettant la visualisation et manipulation de données 2D, 2.5D et 3D cartographiques, directement dans le navigateur. Cette bibliothèque peut être intégrée dans n’importe quelle application web, ce qui la rend très versatile. On vous a notamment récemment parlé de LiDAR et de WebGL, deux technologies mises à profit dans Giro3D.
Giro3D, en tant que bibliothèque, est dédiée aux développeurs et nécessite en contrepartie des efforts d’intégration. Afin de proposer d’adresser des cas d’utilisation plus larges, et également de montrer les fonctionnalités de Giro3D, Oslandia a développé une application complète mettant à profit les fonctionnalités de Giro3D, avec une interface utilisateur ergonomique, et proposant également des fonctionnalités avancées en terme de visualisation et d’analyse.
Cette application, baptisée Piero, est aujourd’hui assez mature pour servir d’application Web clé en main. Tirant profit de Giro3D et du moteur 3D THREE.js pour fusionner les mondes SIG et BIM, Piero fournit une application complète reposant sur Vue.js. De la même façon que Giro3D, Piero est libre et open-source, et son code source est disponible sur la plateforme GitLab sous license MIT.
Formats de donnéesEn plus des types nativement supportés par Giro3D, Piero couvre un large éventail de formats, allant du plus basique nuage de points CSV au très détaillé modèle IFC, en passant par CityJSON, GeoPackage, Shapefile, etc. Elle supporte également les webservices OGC.
La liste complète est disponible sur la page du projet. Nous ajoutons le support de nouveaux formats en continu selon les besoins : si votre format préféré n’est pas encore supporté, n’hésitez pas à nous en faire part. Piero étant opensource et communautaire, il est également possible de contribuer pour ajouter des implémentations de formats de données.
FonctionnalitésPiero va au-delà de la visualisation. De la simple identification, telle qu’on la retrouve dans QGIS, aux annotations et mesures, en passant par les plans de coupes ou la boîte de détourage, l’application fournit les outils pour exploiter facilement vos données 3D. La liste grandit au fil du temps, n’hésitez pas à faire un tour sur la page GitLab pour une information plus détaillée.
Quelques fonctionnalités marquantes :
- La mesure entre plans, avec une détection automatique des plans ( e.g. de mur à mur dans un bâtiment )
- La « clipping box » permettant de découper l’intérieur d’une boîte, ou son extérieur pour mieux visualiser les éléments 3D. Très utiles pour les bâtiments.
- L’interrogation des objets IFC avec tous leurs attributs
- Les annotations et les geo-signets 3D
Si la simple utilisation en glisser-déposer de données ne vous suffit pas, ou si vous avez des données situées en dehors de la France métropolitaine, vous pouvez héberger votre propre instance de Piero. Très simplement, en éditant la configuration via un simple fichier, vous pourrez modifier l’emprise et les sources de données. L’application étant statique (JavaScript et CSS), il suffira de regénérer l’application et déployer les fichiers sur un simple serveur web. En quelques lignes de commande, vous pouvez mettre à disposition votre propre Piero sans modifier une seule ligne de code source.
Piero étant open-source et libre, vous pouvez également modifier le code source de l’application plus en profondeur si besoin ! Piero peut servir de base à des applications dédiées avec des fonctionnalités propres, ou des cas d’utilisation spécifiques.
Plus d’informationN’hésitez pas à nous contacter en créant un ticket sur le projet GitLab ! Par ailleurs, la gouvernance de Piero est communautaire et nous accueillons toutes les contributions ! Vous pouvez également contacter Oslandia si vous souhaitez de l’accompagnement en formation, développement, maintenance, intégration de données, ou si vous souhaitez établir un partenariat sur ces sujets : infos+3d@oslandia.com.
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17:00
Couches WMTS en Lambert-93 progressivement disponibles sur la Géoplateforme
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLa Géoplateforme met à votre disposition des couches d’images tuilées WMTS en Lambert-93, projection associée naturellement au système géodésique légal sur le territoire métropolitain. Ainsi, vous bénéficiez d’une visualisation performante dans ce système légal.
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13:00
Fernando Quadro: Geoprocessamento na Gestão Rodoviária
sur Planet OSGeoQuando falamos de Gestão Rodoviária, muito se discute em como aumentar a segurança e na diminuição de acidentes nas rodovias em geral.
Você sabia que podemos aplicar Geoprocessamento na Gestão Rodoviária para apoio na previsão das condições das rodovias?
O projeto Vision Zero, por exemplo, é uma iniciativa que tem o objetivo de reduzir a zero as mortes no trânsito, e o SIG e a análise espacial são ferramentas utilizadas para atingir esse objetivo.
Mas onde o Geoprocessamento entra na prática, e onde ele pode realmente contribuir? Veja:
Prevenção de riscos e acidentes;
Melhorias de acesso;
Mapeamento de estradas inundáveis;
Geotecnologias de detecção remota;
Dados GPS;
Aprendizado de máquina para prever locais de acidentes.Fonte: webgis.tech
Instagram: [https:]]
LinkedIn: [https:]]Você já tinha pensado nessas possibilidades do Geoprocessamento? Conte nos comentários
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11:00
Mappery: Geo-embellished Vending Machine
sur Planet OSGeoMaarten Pullen sent us this pic of a vending machine that he spotted in Amsterdam.
If you are puzzled by this one, Maarten explained “The shot was taken in Amsterdam, at the Amsterdam School of Real Estate. They probably want to show some of their local identity to all the business people visiting there.”
MapsintheWild Geo-embellished Vending Machine
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9:56
Climate Resilient Crops
sur Google Maps ManiaThe Vision for Adapted Crops and Soils (VACS) has released an interactive map which visualizes how different crops will be affected by climate change in Africa. The visualization focuses on climate-resilient crop varieties in order to help identify the most promising crops for the changing climate.The VACS Explorer maps out where in Africa climate-resilient crops will likely have bigger and
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9:12
Stefano Costa: Africa. Le collezioni dimenticate
sur Planet OSGeoÈ finita a Torino la mostra “Africa. Le collezioni dimenticate” allestita nelle sale di Palazzo Chiablese. Sono riuscito a visitare la mostra pochi giorni fa. Mi è piaciuta molto.
Parte dell’installazione “The smoking table” con scritte di colori diversi. In rosso sotto un braccio muscoloso: conspiracy, betrayal, greed, injustice, deception. In azzurro sotto due mani strette: honesty, fraternity, generosity, impartiality”
La mostra è stata organizzata dai Musei Reali di Torino, dalla Direzione Regionale Musei Piemonte e dal Museo di Antropologia ed Etnografia dell’Università di Torino, ed è una intensa passeggiata nel voyeurismo e collezionismo italiano durante il lungo periodo della scoperta, conquista e razzia dell’Africa, fino agli orrori della guerra in Etiopia. Il percorso si snoda sui passi di molti personaggi, tutti uomini italiani: esploratori, ingegneri al servizio dell’espansione belga nel Congo, affaristi, membri della casa reale. Tutti accomunati dall’attività coloniale nelle sue diverse fasi storiche, e tutti prontamente rimossi dalla memoria collettiva al termine della seconda guerra mondiale. Altrettanto dimenticate le collezioni di oggetti africani che questi personaggi hanno fatto confluire a vario titolo nei musei italiani e in questo caso piemontesi.
Ad accompagnare la visita le installazioni di Bekele Mekonnen, in particolare il “site specific” dal titolo “The smoking table” ma anche le clip sonore lungo il percorso.
La mostra ha agitato tantissimo i fascisti dichiarati e quelli non dichiarati perché non usa giri di parole, perché chiama il colonialismo e il razzismo con il loro nome, perché mette le voci africane sullo stesso piano di quelle italiane. Il ricco programma pubblico ha coinvolto molte persone, anche originarie dell’Africa.Le polemiche, tutte politiche e ben poco culturali, suonano come un brusio fastidioso se consideriamo il lavoro lunghissimo di preparazione della mostra, la quantità di musei con collezioni africane in tutto il Piemonte, la ricchezza del catalogo che affronta in dettaglio molte delle questioni sollevate ad arte, ad esempio il salario pagato ai lavoratori della Società Agricola Italo-Somala, veri “forzati della terra” anche nelle parole degli italiani dell’epoca.
Il paradosso sta nel fatto che questa mostra è molto blanda, se la inquadriamo nella cornice europea e occidentale bianca dei musei di antropologia e archeologia: dalla complessa operazione di continuo adattamento del Musée du Quai Branly di Parigi, al documentario Dahomey di Mati Diop che ha vinto l’Orso d’oro del Festival di Berlino pochi giorni fa, per finire al lavoro avviato nel 2016 da quello che oggi si chiama Museo delle Civiltà. È molto eloquente l’intervento del direttore Andrea Villani a un convegno di poche settimane fa, che potete rivedere su YouTube. Ho apprezzato questo passaggio:
Quello che allora aveva un senso oggi può non solo non avere un senso, ma può anche essere tossico. [..] La storia non si cambia. I musei non cambiano la storia, ma possono raccontarla per intero, accettando di mettere in crisi quello che è venuto prima
E poiché in Italia non siamo solo colonizzatori ma anche colonizzati e depredati, è bene sapere che alcuni musei degli USA sono seriamente alle prese con la provenienza delle proprie collezioni.
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6:27
Mise à jour d'ArcGIS Velocity - Mars 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La version de Mars 2024 d'ArcGIS Velocity est désormais en ligne. Pour mémoire, ArcGIS Velocity est la solution SaaS du système ArcGIS pour la collecte, le traitement, la diffusion et l'archivage BigData de données temps-réel. Au-delà des améliorations de qualité et de performance opérées sur les librairies et dépendances sous-jacentes, cette mise à jour introduit également évolutions fonctionnelles notables :- Un nouveau type de flux GTFS vous permettra de récupérer des flux de données de transport exposés au format et modèle GTFS (General Transit Feed Specification).
- Les flux de type HTTP Poller propose désormais plus de contrôle sur les formats de dates/heures des variables globales pour permettre l'ingestion à partir d'un plus grand nombre d'APIs.
- Tous les utilisateurs disposant de tokens de rafraichissement valides sont désormais notifiés des nouvelles versions ou des mises à jour d'ArcGIS Velocity.
Se connecter à des flux de données de transport GTFS
Vous pouvez désormais récupérer des flux GTFS en temps-réel, comme dans l'exemple ci-dessous du système TriMet servant le système de transport de Portland (Orégon - Etats-Unis).
Le type de flux GTFS permet la récupération de 3 types d'informations différentes : positions des véhicules, mise à jour des trajets et alertes de service :- Les positions des véhicules incluent leurs coordonnées mais également le niveau congestion du trafic.
- Les mises à jour des trajets incluent des informations sur les retards, les annulations et les changements d'itinéraires.
- Les alertes de service incluent des informations sur les déplacements d'arrêts mais également les événements imprévus affectant les stations, les itinéraires, ou la totalité du réseau
Utiliser des variables globales dans les flux HTTP Poller
Le type de flux HTTP Poller a été amélioré pour inclure le contrôle des formats de dates et heures dans les variables globales des paramètres d'URL, des en-têtes personnalisées ou dans les paramètres du corps de vos POST. Ceci vous permet l'ingestion de données depuis un nombre plus important d'APIs. Les variables globales supportées pour ces paramètres sont les suivants :- $accessToken - Les informations d'identification de la session de connexion.
- $feed.FeedStartTime - L'heure à laquelle le flux a été démarré.
- $feed.FeedScheduledStartTime - L'heure à laquelle la prochaine récurrence du flux est planifiée.
- $feed.FeedLastScheduledStartTime - L'heure à laquelle la dernière récurrence du flux a été planifiée.
Pour plus d'informations sur la définition des formats date/heure (époque en millisecondes, époques en secondes et format de date classique), vous pouvez vous reporter à cette page de la documentation.
Amélioration de la communication sur le produit
Un domaine d’amélioration que vous remarquerez est la communication autour des versions et mises à niveau d’ArcGIS Velocity. Auparavant, seuls les administrateurs étaient informés d'une nouvelle version ou d'une mise à niveau. Désormais, tout utilisateur d'une organisation disposant d'un jeton d'actualisation (refresh token) valide est averti. Cela permet à tous les utilisateurs de Velocity de se préparer à l'avance, si nécessaire, à une nouvelle version ou à une mise à niveau, ainsi que d'explorer de nouvelles fonctionnalités à chaque version.
Pour plus d'informations sur les niveaux de licence d'abonnement, vous pouvez consulter cette page.
Et plus encore...
Pour plus d'informations, consultez la rubrique Nouveautés dans la documentation et pour voir quels bogues et améliorations ont été résolus dans cette version, consultez la liste des derniers problèmes résolus.
Pour en savoir plus sur Velocity, parcourez toutes les ressources disponibles, notamment des vidéos de produits, des didacticiels, de la documentation et bien plus encore !
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18:29
Transmettre un message percutant
sur Icem7Éric est régulièrement sollicité sur le thème de la sémiologie graphique, un de ses domaines d’expertise. Il intervient souvent pour des conférences, des exposés, des formations. Encore la semaine dernière, il était invité par SSPHub, le réseau des « datascientists » des services de la Statistique Publique, pour une visioconférence intitulée “La dataviz pour donner du sens aux données et communiquer un message”.
Les présentations d’Éric se basent toujours sur des exemples concrets et récents, qu’il va piocher dans les publications des organismes qui font appel à lui. Il se base sur ces exemples pour les décortiquer, puis examiner quels seraient les ajustements possibles, en vue de les rendre plus signifiants. Ce petit jeu du « avant / après » est très éloquent ; c’est un outil pédagogique toujours efficace.
Le jeu des différences avant / aprèsJ’ai le privilège d’être la première spectatrice des présentations qu’Éric prépare. C’est toujours un plaisir gourmand de découvrir quels nouveaux exemples il a réussi à dénicher. Pour la conférence en ligne pour SSPHub, Éric a puisé dans l’actualité de plusieurs services statistiques, l’Insee en premier lieu, évidemment, mais aussi les services statistiques des ministères de la Justice, de la Transition écologique, du Travail et de la Santé…
Parmi la quinzaine d’exemples analysés, quelques-uns ont particulièrement retenu mon attention : ceux qui non seulement sont les plus marquants sur le contraste entre « avant » et « après », mais surtout exposent des données originales et une information inédite. Mon préféré est un graphique publié dans une étude de la Drees, le service statistique du ministère en charge de la santé.
Cette étude, publiée le mois dernier, est intitulée Des stéréotypes de genre encore très ancrés, notamment chez les hommes. Il s’agit d’un document de 8 pages qui rapporte les résultats d’une enquête d’opinion à propos des croyances sur les comportements masculins et féminins. Voilà qui tranche nettement avec les sujets couramment abordés par la statistique publique. Le graphique retenu par Éric pour son exercice de dissection parle de partage des tâches domestiques.
Avant AprèsParmi les cibles privilégiées d’Éric, se trouvent les diagrammes en barres empilées. Ils sont très fréquents dans les publications des services statistiques ; ils sont pourtant rarement efficaces. Mieux vaut séparer les messages que tout mettre sur une même représentation. UN graphique correspond à UN message. Objectif : réduire l’effort du lecteur.
Ensuite, l’habillage compte aussi, jusque dans les détails : choisir un titre informatif, placer la légende au plus près des éléments graphiques, en utilisant astucieusement un code couleur, le tout sans surcharger inutilement. Au bout du compte, la note de lecture n’est plus indispensable : le graphique parle de lui-même.
L’étude dont il est question ici comporte plusieurs autres graphiques. J’ai demandé à Éric d’en passer un autre dans sa moulinette « avant / après ». Le résultat présenté ci-dessous montre que les barres empilées ne sont pas toutes à rejeter. Elles trouvent leur utilité quand elles représentent une répartition en pourcentage dont le total donne 100 %.
Les présentations et les formations animées par Éric sont appréciées pour leur caractère concret et vivant, avec des exemples toujours renouvelés, choisis pour leur intérêt au regard du thème de la datavisualisation et de la sémiologie graphique.
Des dataviz pour éclairer les débats de sociétéAu-delà de ces vertus pédagogiques, ils sont aussi instructifs par les messages qu’ils portent. Ils se rapportent souvent à la démographie ou à l’économie, domaines de prédilection de la statistique publique. Ils abordent aussi des thèmes plus sociaux, la justice, l’environnement ou… les inégalités hommes/femmes.
Il est largement établi que la répartition des tâches domestiques repose encore largement sur les femmes. Il est encore plus édifiant de constater l’écart de vision entre les hommes et les femmes. Les hommes croient davantage qu’ils font leur part. Un grand merci aux statisticien·nes qui apportent ces éléments objectifs de mesure.
La photo utilisée comme image mise en avant pour cet article provient d’une banque d’images libres de droit. Elle date de 1942.
Et pour vous, qu’est-ce que cela évoque, cette vieille photo en noir et blanc d’un couple faisant ensemble la vaisselle ?
L’article Transmettre un message percutant est apparu en premier sur Icem7.
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17:03
Un plugin QGIS pour QWC
sur OslandiaEtat des lieuxQGIS Web Client (QWC) est un client web responsive modulaire de nouvelle génération pour QGIS Server, construit avec ReactJS et OpenLayers et qui fonctionne avec un système de service. Il permet donc de visualiser dans une application cartographique web des projets QGIS.
Actuellement pour publier un projet QGIS il faut passer par l’interface d’administration web pour uploader le projet, ou bien le sauvegarder au bon endroit dans l’arborescence de l’instance QWC.
L’objectif du travail qui a été réalisé est donc d’améliorer l’intégration entre QGIS et son client web en permettant de publier un projet dans une instance QWC directement depuis l’interface de QGIS. Ce développement a été financé par la Direction des Systèmes d’Information et des Usages Numériques des Agences de l’eau
Pour atteindre cet objectif il a fallu développer deux choses.
Premièrement un nouveau service de publication pour assurer l’interaction entre le client QGIS et son client web QWC.
Et ensuite, un plugin QGIS pour interagir avec ce service de manière simple et intuitive.
Côté QWC : Le service de publicationCe service de publication est nommé
qwc-publish-service
et est disponible sur notre GitLab.Il s’agit d’une API REST permettant une gestion des projets avec des opérations de type CRUD (Create Read Update Delete). Le service est donc constitué de toutes les routes API nécessaires à la gestion de l’arborescence (créer/supprimer et déplacer des dossiers) et également à la gestion des projets (publier/mettre à jour/supprimer des projets). Ces routes sont détaillées dans le readme du projet.
Une option du service qwc-publish-service permet de générer automatiquement la configuration de l’application lors de chaque action. En cas d’échec de la génération, le service restaure l’état précédent (application d’un Rollback sur l’action). Il n’est par exemple pas possible de supprimer un projet qui est utilisé dans un thème ou bien de publier un projet vide.
Côté QGIS : Le plugin QWC2 ToolsPour accompagner le service et rendre ces routes API utilisables de manière plus transparente nous avons développé un plugin QGIS nommé QWC2 Tools.
Pour fonctionner, ce plugin nécessite obligatoirement que l’instance QWC soit associée au service
qwc-publish-service
. Si le service peut fonctionner sans le plugin, l’inverse n’est pas possible.Ce plugin fournit donc une interface intuitive et intégrée à QGIS. On y retrouve un explorateur dédié à QWC, dans lequel on retrouve l’arborescence des projets de l’instance.
Cet arbre est surplombé d’un bandeau contenant toutes Les actions possibles :
- Publier un projet
- Mettre à jour un projet
- Supprimer un projet ou un dossier
- Créer un dossier
- Rafraîchir l’arbre
- Ouvrir tous les dossiers
- Fermer tous les dossiers
- Accéder à la fenêtre des paramètres de l’instance
Certaines de ces actions sont également possibles par clic droit et double clic, directement dans l’arborescence. Pour déplacer un projet ou un dossier le drag and drop peut être utilisé.
Toutes les actions disponibles sont visibles dans la documentation.
Enfin ce plugin gère également la gestion de l’authentification aux instances QWC via le gestionnaire d’authentification natif de QGIS. Deux types d’authentification sont gérés, l’authentification simple avec utilisateur et mot de passe et l’authentification OIDC (OpenID Connect).
Démonstration
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15:59
Fernando Quadro: Última chance para se inscrever no Curso de GeoNode: garanta a sua vaga!
sur Planet OSGeoNÃO FIQUE DE FORA!
Curso de GeoNode: Última Semana de inscrições!
Aprenda a montar a sua própria Infraestrutura de Dados Espaciais com o GeoNode, uma plataforma para gestão e publicação de dados geoespaciais que reúne projetos open-source maduros e estáveis sob uma interface consistente e fácil de usar, permitindo que os usuários, compartilhem seus dados de forma rápida e facil.
Este novo curso visa capacitar os profissionais no uso eficiente da plataforma GeoNode, e tem como objetivos:
Familiarizar os participantes com os conceitos fundamentais do Geonode e suas capacidades.
Explorar o funcionamento de servidores de mapas e seus benefícios.
Apresentar os padrões de dados do Open Geospatial Consortium (OGC), como Web Map Service (WMS) e Web Feature Service (WFS), para interoperabilidade geoespacial.
Demonstrar a publicação eficiente de dados no Geonode usando views de bancos de dados geográficos.
Ensinar a integração do Geonode com o QGIS através de plugins.Quer saber mais?
O Curso é oferecido na modalidade EAD Ao Vivo, com uma carga horária de 18 horas divididos em 6 encontros. Porém, essas aulas são gravadas e ficam disponíveis ao aluno por 12 meses em nosso portal do aluno.
Então, se por acaso você não puder comparecer em alguma das aulas ao vivo, não se preocupe, você poderá rever a aula gravada a qualquer momento.
Ficou interessado?
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15:02
I3S ou 3D Tiles - Quelle source de données utiliser pour vos couches 3D dans ArcGIS ?
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier© Grand Paris Grand Est
Depuis de nombreuses années, ArcGIS dispose de fonctionnalités 3D puissantes pour l'intégration, l'affichage, l'analyse et la diffusion des jumeaux numériques de vos territoires. En 2016, le standard ouvert I3S a été introduit en tant que standard OGC pour diffuser des contenus 3D volumineux sur le web. À peu près à la même époque, le standard 3D Tiles, un autre standard OGC, a été introduit par Cesium. Depuis lors, ces deux standards OGC ont évolué et ont été adoptées par diverses communautés SIG et non SIG.Couche de tuiles 3D (3D Tiles) affichée dans Scene Viewer.
Source : Bluesky International Ltd – Généré avec ArcGIS Reality par ESRI.Couche de scène (I3S) affichée dans Scene Viewer.
Source : Bluesky International Ltd – Généré avec ArcGIS Reality par ESRI.
Vous pouvez visualiser des couches de scènes (I3S) et les couches de tuiles 3D (3D Tiles) dans des applications ArcGIS telles que ArcGIS Pro, Scene Viewer, et les apps basées sur les SDK ArcGIS Maps ou d'autres visionneuses web créées avec CesiumJS.
Outre la visualisation, vous pouvez également héberger ces 2 formats de couche en tant que services sur ArcGIS Online (et prochainement sur ArcGIS Enterprise). Avec les deux standards OGC pris en charge dans ArcGIS, la question est de savoir quel format est le meilleur à utiliser pour vos couches 3D ?
Pour répondre à cette question, vous devez réfléchir à vos besoins. Voici quelques considérations qui vous aideront à faire le meilleur choix.
De quel type de couche 3D avez-vous besoin ?
Dans les SIG, les informations spatiales sont représentées sous forme de couches et visualisées dans des cartes (en 2D) ou des scènes (en 3D). Les couches et les scènes 3D sont souvent utilisées comme base pour créer des jumeaux numériques. Voici quelques exemples de couches 3D typiques et des formats de données pris en charge :
Les couches de photomaillages 3D (3D Textured Meshes) visualisent des données réalistes comme une orthophoto en 3D épousant la surface de la terre. Les photomaillages 3D sont capturés à partir de photos aéroportée (et parfois terrestres) avec une grande précision, montrant de nombreux objets différents du monde réel sur une seul couche. Les couches de tuiles 3D et les couches de scènes (I3S) couvre ce type de données et peuvent être hébergées en tant que couche web de type "Photomaillage" sur un portail ArcGIS Online et consommées dans ArcGIS Pro ou Scene Viewer. Si vous travaillez avec ArcGIS Enterprise, seules les couches de scènes (I3S) sont pour l'instant prises en charge.Exemple de photomaillage 3D - © Commune d'Annecy
Les couches d'objets 3D décrivent les caractéristiques individuelles d'objets 3D telles que des bâtiments, des arbres, des équipements, des ouvrages... Ils disposent de leur propres attributs et peuvent être ainsi interrogés, filtrés, sélectionnés, analysés selon leurs caractéristiques. Les couches de tuiles 3D et les couches de scènes (I3S) supportent de type de données et peuvent être hébergées en tant que couche web de type "Objets 3D" sur un portail ArcGIS Online et consommées dans ArcGIS Pro. Si vous travaillez avec ArcGIS Enterprise, seules les couches de scènes (I3S) sont pour l'instant prises en charge.Exemple de couche d'objets 3D - © Communauté Urbaine de Dunkerque
Les couches de modèles BIM créés à partir de fichiers BIM IFC ou de fichiers BIM Autodesk Revit. Elles permettent un affichage souple en proposant des filtrages multiples sur la sémantique et l'organisation en catégories/familles du modèle BIM d'origine. Elles peuvent être hébergés sur ArcGIS Online (ou ArcGIS Enterprise) et consommés en tant que couche de scène de bâtiment (I3S) par toutes les apps 3D ArcGIS.Exemple de couche de bâtiment BIM
Les couches de nuages de points sont créées à partir de données LiDAR ou de nuages ??de points terrestres. Elles affichent de manière très performante des volume énorme de données en conservant les informations (classe, couleur, nombres de retours, intensité, ...) des fichiers LiDAR d'origine. Elles peuvent être hébergées sur ArcGIS Online (ou ArcGIS Enterprise) et consommées en tant que couche de scène (I3S) par toutes les apps 3D ArcGIS.Exemple de couches de nuages de points - © Métropole du Grand-Lyon
Les couches de Voxels sont des représentations 3D multidimensionnelles, comme des pixels mais en 3D. Elles servent, par exemple, à afficher des informations géologiques en souterrains, des phénomène atmosphériques ou maritimes. Elles peuvent être hébergées par ArcGIS Online (ou ArcGIS Enterprise) et consommées en tant que couche de scène (I3S) par toutes les apps 3D ArcGIS.Exemple de couche de voxels modélisant un phénomène de pollution atmosphérique
Conclusion
Si vous avez besoin de modéliser des types de données autres que photomaillages et objets 3D, vous devrez conserver vos données en tant que couche de scène (I3S). Autre point important, avec des couches de tuiles 3D, vous pourrez afficher les attributs dans une fenêtre contextuelle mais vous ne pourrez pas utiliser la notion d'ensemble de définitions pour filtrer la couche sur des valeurs d'attributs spécifiques. Si vous souhaitez travailler avec chaque objet 3D (y compris faire de la mise à jour de géométrie ou d'attributs) comme vous le faites avec une couche d'entités, envisagez dans ce cas les couches de scènes avec la capacité de publier la couche d'entités associée.
Les système de coordonnées requis pour les couches 3D
Le système de coordonnées spatiales est un sujet souvent négligé mais essentiel à réfléchir avant de démarrer tout projet SIG, que vous travailliez en 2D ou en 3D. De nombreuses raisons guident le choix d'une référence spatiale spécifique. Il peut s'agir d'exigences réglementaires, de contraintes liées aux autres couches de votre SIG ou à vos fonds de cartes existants, ou encore à la disponibilité des données 3D d'origine dans un système spécifique.
Pour des couches 3D on prendra en compte les systèmes de coordonnées géographiques ou projetées et le système de coordonnées verticales. Sur cette base les références spatiales suivantes sont prises en charge dans les tuiles I3S et 3D.
Systèmes de coordonnées géographiques
L'exemple le plus courant de système de coordonnées géographiques est le WGS 1984. Il est utilisé pour représenter les couches globales qui couvrent tout ou partie du globe. Les couches de scène (I3S) et les couches de tuiles 3D prennent en charge le système de coordonnées WGS 1984. On notera que les couches de scène (I3S) prennent également en charge d'autres systèmes de coordonnées géographiques.
Systèmes de coordonnées projetés
Les systèmes de coordonnées projetées sont souvent des systèmes régionaux ou nationaux pour des données plus locales. Ce type de références spatiales est souvent utilisé dans les SIG 2D pour réduire la distorsion causée par "l'aplatissement" des données. Mais les données 3D nécessitent aussi souvent des systèmes de coordonnées projetées pour le croisement avec d'autres couches 2D ou pour exploiter des fonds de carte déjà projetées. Les couches de scène (I3S) prennent en charge les systèmes de coordonnées projetées.
Systèmes de coordonnées verticales
Lorsque vous travaillez en 3D, la coordonnée verticale (z) des couches est tout aussi importante que les x,y. Par exemple, la plupart des données SIG utilisent des hauteurs liées à la gravité où la valeur z est basée sur le niveau de la mer. ArcGIS suppose que si aucun système de coordonnées verticales n'est défini, les valeurs z correspondent à des hauteurs liées à la gravité. Les couches de tuiles 3D ont un système de coordonnées verticales ellipsoïdales fixe. Toute couche avec un système de coordonnées verticales lié à la gravité peut être reprojetée selon les besoins. Si aucun système de coordonnées verticales n'est défini, la couche ne s'alignera pas correctement en z avec votre couche de tuiles 3D.
Combinez des couches 3D avec d'autres couches 2D dans une scène
L’un des avantages d’ArcGIS en terme de 3D est la possibilité de rassembler diverses données SIG 2D et 3D et de construire une représentation 3D et dynamique d’un territoire. Les couches peuvent déjà être en 3D avec des hauteurs absolues ou bien en 2D et, dans ce cas, être affichées en 3D en étant par exemple drapée au sol.Exemple de couche 2D de zonage réglementaire drapée sur un photomaillage 3D
Lorsque vous souhaitez combiner plusieurs couches de photomaillage ou d'objets 3D dans une même scène 3D, ce la peut être un peu plus compliqué. Vous pouvez visualiser des couches de scène avec différentes références spatiales dans ArcGIS Pro puisque les couches seront projetées à la volée vers la référence spatiale de la scène. Cependant, d'autres applications ArcGIS, comme Scene Viewer, exigent que toutes les couches de scène d'une scène aient la même référence spatiale.
Vous disposez donc des options suivantes lorsque vous travaillez avec de nombreuses couches de scène dans une même scène 3D:- Toutes les couches ont la même référence spatiale. Toutes les couches s'aligneront lorsqu'elles seront affichées dans une même scène.
- Toutes les couches ont un système de coordonnées verticales. Si le système de coordonnées verticales n'est pas le même, vous devrez appliquer une transformation pour garantir que les couches s'aligneront.
- Certaines couches n'ont pas de système de coordonnées verticales. Les couches sans système de coordonnées verticales ne s’aligneront pas correctement. Par exemple, si une scène contient une couche de tuiles 3D, le système de coordonnées verticales de la scène est ellipsoïdal. Vous pouvez partager en tant que scène Web. Les couches de tuiles 3D seront affichées avec des z liés à la gravité EGM 96 pour garantir que les couches de votre scène soient dessinées à la bonne hauteur.
Conclusion:
Les couches de tuiles 3D ne peuvent être combinées qu'avec des couches en WGS 1984. Le système de coordonnées verticales sera projeté sur EGM 96 lorsqu'il sera utilisé dans les applications basées sur le SDK ArcGIS Maps ou dans Scene Viewer.
Si vous souhaitez travailler avec des couches de tuiles 3D, vous devrez utiliser ArcGIS Pro pour projeter toutes les couches dans la projection souhaitée ou vous assurer que vous travaillez uniquement en WGS 1984.
Analyser les couches 3D
Au-delà de l'affichage des couches 3D dans une même scène, vous souhaiterez peut-être également les explorer à l'aide d'outils de mesure ou d'exploration tels que le calcul de champ de vision ou le profil d'altitude. Ces outils d'exploration 3D sont tous utilisables sur les couches de scènes (I3S) et les couches de tuiles 3D :Exemple de mesure de hauteur sur un bâtiments - © Communauté de Commune de Cergy-Pontoise Exemple de profils d'élévation - © Métropole du Grand-Lyon
Conclusion
Vous pouvez appliquer les outils d'exploration aux couches de scène (I3S) ainsi qu'aux couches de tuiles 3D. De plus, lorsque vous travaillez avec des couches de scène (I3S), vous pouvez utiliser les outils de géotraitement appropriés dans ArcGIS Pro. Par exemple, (re)projete, découpe ou extraire des entités multipatch texturées à partir d'un photomaillage 3D.
Gestion de données
Les données changent au fil du temps et vous devez être en mesure de capturer ces changements dans votre système d'enregistrement 3D. Étant donné que les géométries et le stockage des attributs des couches 3D sont très différents, vous disposez des options suivantes pour mettre à jour et maintenir vos couches 3D.
Couche de Tuiles 3D
Vous pouvez représenter des données de type photomaillage 3D ou objets 3D. Pour mettre à jour une couches de tuiles 3D sur ArcGIS Online, vous devrez recréer une nouvelle couche.
Couche de scène (I3S)
Lorsque vous travaillez avec des voxels, des photomaillages 3D, des nuages de points, des objets 3D, ou une couche de scène de bâtiments (BIM), vous pouvez remplacer la couche web existante. Toute scène web contenant cette couche affichera les nouvelles données sans aucune modification à faire sur la scène web. Si vous travaillez avec des couches de scènes basées sur des entités telles que des couches de scènes d'objets 3D, de points et de bâtiments créées en tant que couche de scène avec une couche d'entités associée, vous pouvez apporter des modifications et mettre à jour la couche de scènes avec les modifications apportées à l'entité.
En résumé
La décision d'utiliser des couches de tuiles 3D (au format 3D Tiles) ou des couches de scènes (I3S) doit être basée sur le type de couche que vous devez représenter, la référence spatiale requise et les couches que vous devez combiner dans votre scène. ArcGIS vous permet d'héberger ces deux standards OGC dans ArcGIS Online (et prochainement dans ArcGIS Enterprise) et de les utiliser dans ArcGIS Pro, Scene Viewer et toutes les apps 3D basées sur la dernière version de SDK ArcGIS Maps for JavaScript (4.29).
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12:48
La Birmanie, pivot stratégique entre la Chine et l’Inde
sur Les cafés géographiquesLa salle du premier étage du Café de Flore est bien remplie en ce mardi 27 février 2024 pour accueillir l’historien Amaury Lorin. Celui-ci s’est spécialement déplacé depuis Dunkerque pour ce café géo consacré à la situation géopolitique de la Birmanie, sujet trop peu abordé en France alors qu’il représente un enjeu important du monde d’aujourd’hui. Amaury Lorin a récemment écrit un livre, Variations birmanes (Samsa éditions, Bruxelles, 2022, sélection Prix Pierre Loti 2023), où il donne quelques clés de compréhension de cette situation qu’il va évoquer.
Amaury Lorin (à droite) et Michèle Vignaux (à gauche)
Il se félicite de faire mieux connaître la Birmanie, petit pays asiatique mal connu en France, alors même qu’elle est déchirée par une guerre civile depuis le coup d’état de février 2021 de la junte militaire qui a renversé le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi. La résistance de la population birmane de mieux en mieux organisée entraîne de nombreuses pertes humaines et d’importants déplacements de population (sans doute un million de personnes). Amaury Lorin propose de réfléchir à une question essentielle : où va la Birmanie ? Pour cela, en évitant tout déterminisme, il se demande dans un premier temps d’où vient la Birmanie. Il souhaite donc commencer par une rapide présentation géographique puis historique de la Birmanie, dont le nom officiel est devenu le Myanmar depuis 1989.
Sur la première carte projetée, apparaît nettement l’opposition entre la plaine centrale irriguée par l’Irrawaddy et ses affluents, et les marges, essentiellement montagneuses et peuplées de différentes minorités ethniques.
Carte reproduite avec l’aimable autorisation d’Amaury Lorin :
« Birmanie (Myanmar) : une ouverture incertaine », Questions internationales
(La Documentation française), n° 77, janvier-février 2016 p. 102-110La plaine centrale représente le centre historique et culturel du pays où vit l’ethnie majoritaire bamar (69% de la population birmane au dernier recensement de 2014). Le fleuve Irrawaddy est non seulement l’artère principale du pays mais aussi le centre du territoire incarnant l’identité birmane avec l’ancienne capitale Mandalay et l’actuelle capitale Naypyidaw. Pour évoquer la « birmanité » on utilise parfois la formule des « 3 b » (birman, bamar, bouddhiste) associant la nation, la majorité et la religion.
Aux marges du pays se trouvent les 135 minorités ethniques officiellement recensées qui vivent dans sept États périphériques. Ces minorités ethniques forment 25% de la population nationale. Cette disposition marginale des montagnes et des forêts a protégé la Birmanie des invasions au cours de l’histoire, mais en même temps elle a favorisé un repli du pays sur lui-même et a donc longtemps entretenu le fantasme d’une Birmanie hermétique. D’autre part, des conflits interethniques persistants continuent de se déployer dans cette ceinture montagneuse.
Plus de 50 millions d’habitants peuplent la Birmanie dont la superficie est plus vaste que celle de la France et du Benelux réunis. Une mosaïque ethnique caractérise cette population alors que 90% des habitants se revendiquent du bouddhisme (therav?da). Rappelons que 124 ans de colonisation britannique ont pris fin en 1948 avec l’indépendance birmane. Mais celle-ci n’a pas entravé la domination de l’ethnie majoritaire aux dépens des minorités ethniques, ainsi la langue bamar a été érigée comme la norme birmane. La règle de la supériorité bamar s’est comme enkystée dans la vie quotidienne des Birmans. Cette oppression commune à l’encontre des ethnies minoritaires a eu pour effet de liguer celles-ci face à la majorité bamar.
Un fait majeur à souligner : la géographie physique de la Birmanie a sans doute joué un rôle essentiel dans la protection et l’isolement du pays par rapport à l’extérieur. À une autre échelle (celle de l’Asie du Sud-Est), ajoutons l’importance de la position de carrefour de la Birmanie, entre le monde indien et le monde chinois, entre deux géants démographiques « prédateurs ». Une situation géopolitique très particulière pour le moins inconfortable. Au même titre que le Tibet et le Pakistan, la Birmanie est un enjeu de la rivalité sino-indienne. Pour la Chine, la Birmanie appartient à sa périphérie méridionale, en rapport avec sa stratégie des deux océans (océan Pacifique et océan Indien). Soit un nouveau « grand jeu » autour de l’océan Indien entre les deux grandes puissances asiatiques. La Birmanie ne peut pas trop compter sur l’ONU, ni sur l’ASEAN (pays membre depuis 1997), la sous-région des pays du Mékong ou le Japon pour sortir de l’étau sino-indien.
Après la présentation géographique de la Birmanie, Amaury Lorin aborde l’histoire du pays en insistant sur la succession ininterrompue des rois despotes pendant les huit siècles qui ont précédé la colonisation britannique du XIXe siècle. Celle-ci a été réalisée à la suite de trois guerres anglo-birmanes entre 1824 et 1885. Le dernier roi birman a été déposé en 1885 et la Birmanie a été dès lors rattachée au Raj britannique pour rejoindre l’Inde. 124 ans de colonisation britannique (1824-1948) ont été ressentis comme une expérience traumatisante par les Birmans. Les institutions coloniales ont remplacé brutalement la monarchie et les institutions traditionnelles, la modernité occidentale a été plaquée en faisant fi des héritages ancestraux birmans. Le rattachement au Raj a aussi engendré des tensions avec les Indiens, ce qui a laissé des traces.
À la suite d’un coup d’État en 1962 (soit quatorze ans après l’indépendance), une junte militaire installe une dictature féroce jusqu’en 2011. Pendant toutes ces décennies, la Birmanie est coupée du monde extérieur, l’armée birmane se présentant comme l’unique pilier unificateur, la seule garante de la cohésion nationale. En 2011, de façon inattendue, le pouvoir est transféré à un gouvernement « quasi-civil » ; commence alors une ouverture incertaine qui est interprétée comme une « transition démocratique ». Les premières élections générales libres de 2015 profitent à la Ligue nationale pour la démocratie (LND), le parti d’Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991.
Les élections de 2020 amplifient le succès du parti du prix Nobel de la Paix 1991, mais un coup d’État militaire met fin à cette transition le 1er février 2021. Depuis cette date, le mouvement de désobéissance civile a vite laissé place à une guerre civile qui prend de l’ampleur aujourd’hui.
Sur le plan historique, l’intervenant souhaite insister sur deux points : la collusion entre l’armée et l’État depuis l’indépendance ; l’importance du clergé bouddhiste ; soit deux piliers qui ont noyauté toutes les institutions sociales.
Une troisième partie de l’exposé préliminaire exploite le livre d’A. Lorin, Variations birmanes, recueil de quatorze chapitres-tableaux résultant d’enquêtes sur le terrain et de recherches historiques de son auteur. Ces petits reportages réalisés dans différentes régions de Birmanie présentent une exploration personnelle de la réalité birmane que la projection de photos permet d’approcher. Les relations avec l’Occident et avec l’Inde sont notamment évoquées, les problématiques religieuses ne sont pas négligées, ni les ressources minières et forestières, ni les aspects ethnologiques, etc. L’intérêt des questions abordées mérite incontestablement une lecture de l’ouvrage.
Le déroulé des thèmes étudiés dans ces Variations birmanes se termine par la crise des Rohingya qui éclate dramatiquement en 2017 aux yeux du monde entier. Et A. Lorin de réfuter le simplisme de nombreuses analyses insistant sur l’antagonisme religieux entre musulmans et bouddhistes. L’origine foncière de la crise est en réalité déterminante avec l’arrivée de paysans venus d’Inde pour travailler dans les terres rizicoles de l’Arakan au temps de la colonisation britannique. L’antagonisme religieux entre bouddhistes et musulmans (4% seulement de la population birmane) n’est pas au cœur de la crise des Rohingya.
L’intervenant achève sa présentation par l’évocation rapide de certains aspects fondamentaux, notamment géopolitiques. La Birmanie est un espace-clé pour la Chine qui s’y approvisionne en ressources minières et énergétiques et qui y projette ses intérêts stratégiques pour le contrôle de la grande route commerciale de l’océan Indien. La construction d’un oléoduc et d’un gazoduc reliant la Birmanie et la Chine illustre clairement ces intérêts tout comme la construction d’un port en eaux profondes par les Chinois dans le contexte des « nouvelles routes de la soie » et la stratégie chinoise du « collier de perles ». Un des avantages de la Birmanie pour la Chine est de « court-circuiter » le détroit de Malacca. De son côté, l’Inde voit la Birmanie comme un voisin fragile, particulièrement vulnérable face à la poussée stratégique de la Chine vers l’océan Indien.
Carte reproduite avec l’aimable autorisation d’Amaury Lorin :
« Birmanie : désastre humanitaire, déstabilisation régionale », Questions internationales
(La Documentation française), n° 93, septembre-octobre 2018, p. 113-119Quant à la crise birmane actuelle à la suite du coup d’État militaire de février 2021, A. Lorin pose la question, sans réponse pour l’instant, des liens entre la crise des Rohingya et le coup d’Etat. Et de revenir une nouvelle fois sur le rôle de la colonisation britannique sur l’exacerbation des tensions ethniques. Et d’évoquer aussi la conférence de Panglong (1947) que le général Aung San, alors président du gouvernement intérimaire birman, avait organisé pour tenter de trouver un accord entre les différents groupes ethniques dans la nouvelle Birmanie indépendante. Un peu avant le putsch de 2021, Aung San Suu Kyi, fille du général Aung San, assassiné en 1947, avait tenté de ranimer « l’esprit de Panglong » pour la « paix ethnique ».
La présentation se conclut par l’évocation rapide de certains aspects fondamentaux, notamment géopolitiques. La Birmanie est un espace-clé pour la Chine qui s’y approvisionne en ressources minières et énergétiques et qui y projette ses intérêts stratégiques pour le contrôle de la grande route commerciale de l’océan Indien. La construction d’un oléoduc et d’un gazoduc reliant la Birmanie et la Chine illustre clairement ces intérêts, tout comme la construction d’un port en eaux profondes par les Chinois dans le contexte des « nouvelles routes de la soie » et la stratégie chinoise du « colliers de perles ». Un des avantages de la Birmanie pour la Chine est de « court-circuiter » le détroit de Malacca. De son côté, l’Inde voit la Birmanie comme un voisin fragile, particulièrement vulnérable face à la poussée stratégique de la Chine vers l’océan Indien.
Questions de la salle :
Trois questions sont posées en ouverture des échanges entre l’intervenant et le public :
- Peut-on comparer l’action de l’armée birmane, issue de l’armée qui a combattu pour l’indépendance, et l’armée de libération nationale en Algérie ?
- L’action de la monarchie birmane pendant les huit siècles ayant précédé la colonisation britannique du XIXe siècle est-elle comparable à l’action de la monarchie française pendant de nombreux siècles en matière d’intégration progressive des différents peuples et régions du territoire devenu français aujourd’hui ?
- Peut-on mesurer le poids respectif de l’armée et de la religion (bouddhiste) dans la Birmanie actuelle ?
Dans ses réponses A. Lorin a préféré développer certains points comme la comparaison entre les colonisations européennes en Asie orientale, les relations de l’armée birmane avec ses voisins (Chine et Inde), les dessous de la crise actuelle…
Intervention de Tin Tin Htar Myint, présidente de l’association La communauté birmane de France :
Cette intervention répond à une triple question posée sur la situation personnelle de cette personne en France, sur la diaspora birmane en France, sur l’analyse et les perspectives de la crise actuelle de la Birmanie. Elle a constitué un temps fort de ce café géo consacré à la Birmanie.
Venue en France pour achever ses études grâce à une bourse de l’Alliance française, cette Birmane vit dans notre pays depuis ce moment. Elle estime la communauté birmane de France à un millier de personnes dont 200 environ vivent à Paris. C’est le coup d’État militaire de 2021 qui l’incite à devenir une activiste désireuse de participer à l’action politique pour la défaite de la junte militaire. Elle décrit l’évolution de la résistance du peuple birman qui a commencé par des manifestations pacifiques pour se transformer en résistance militaire, notamment dans certaines régions peuplées de minorités ethniques. C’est aujourd’hui une guerre civile entre l’armée dirigée par la junte militaire et les groupes armés de la résistance. Un gouvernement d’unité nationale en exil tente de coordonner l’action politique et militaire de cette résistance qui profite des livraisons d’armes de la Chine (double jeu de ce pays qui aide aussi la junte) et des défections de l’armée birmane. Le parallèle est fait avec la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale. L’intervenante birmane croit dans la défaite des militaires et dans l’instauration future d’un régime fédéral où la notion de citoyenneté sera prédominante au-delà de la diversité ethnique et religieuse.
Compte rendu rédigé par Daniel Oster, relu par Amaury Lorin, mars 2024
Pour aller plus loin :
Amaury Lorin, Variations birmanes, Bruxelles, Samsa, 2022, sélection Prix Pierre Loti 2023. – [https:]]
? « La crise des Rohingyas en Birmanie (depuis 2017) : un risque de déséquilibre pour l’océan Indien ? », Carnets de recherches de l’océan Indien, n° 7, 2021, p. 139-148. – [https:]]
? « La Birmanie et le drame des Rohingyas », www.vie-publique.fr, 2020. – [https:]]
? « Birmanie : désastre humanitaire, déstabilisation régionale », Questions internationales (La Documentation française), n° 93, septembre-octobre 2018, p. 113-119. – [https:]]
? « Birmanie (Myanmar) : une ouverture incertaine », Questions internationales (La Documentation française), n° 77, janvier-février 2016, p. 102-110. – [https:]]
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11:32
Markus Neteler: GRASS GIS 8.3.2 released
sur Planet OSGeoThe GRASS GIS 8.3.2 maintenance release contains more than 30 changes compared to 8.3.1. This new patch release includes important fixes and improvements to the GRASS GIS modules and the graphical user interface (GUI), making it even more stable for daily work.
The post GRASS GIS 8.3.2 released appeared first on Markus Neteler Consulting.
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11:00
Mappery: Occular Cartographic Study
sur Planet OSGeoEric Lund said “Came across this eye-catching map at my eye doctor’s office this week and had to share it with you.” Well I am glad he did share it, what a cracking map in the wild! Here’s a bit more detail.
This piece was designed by Tad Bradley, the accompanying description says
‘Snellen’ and “Tumbling E’ eye charts: Ocular Cartographic Study
Although trained and currently practicing architecture at SMA Architecture + Design, Tad Bradley remains an artist and educator. He is continually fascinated with nature and the human body. The complexities within and between these are continually inspirational to investigate through art.
The scale of the eye charts is inspired by the art movement of hyperrealism. In reproducing the eye charts at such a large scale, they begin to hold a greater weight within space, possibly reminding us the value of our eyesight and the incredible value this sense and these organs bring to our lives.
The maps and text you see were originally printed in 1906. The series of oversized manuscripts, which focused on separate geographic regions, were titled ‘Geologic Atlas of the United States’, edited by S.J. Kubel. The maps here, in the waiting area, have been scanned and reprinted on metal panels in order to protect them from UV degradation from solar exposure.
Eye charts have been the tool opticians have used for many years to assist in initially analyzing visual acuity. Exploring a tool within art invites a different awareness of not only the object but the process of how it is used. These eye charts were created for specific groups of people. The Tumbling E chart is used for those unable to read or never learned the Latin alphabet. The shapes and their direction are universal to all. The Snellen eye chart contains eleven rows of diminishing Latin letters to assess vision.
Each 11? x 11? plywood panel has two layers of hand-cut paper [1906] to create visual contrast for viewers.
“I chose the text pages from the Atlas to expose the Tumbling E chart. I was interested in exploring the contrast of the text-heavy pages and their visual relationship to the simplified ‘E’ shapes. The maps, on the other hand, are filled with high-contrast colors and patterns, more easily revealing the letters of the Snellen eye chart.
One of my goals in creating this work was to analyze how we as humans experience the world, interact with one another, and stand alone as individuals. I hope that my work creates curiosity, questions and conversation”.MapsintheWild Occular Cartographic Study
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10:41
Real-time Air Pollution Alerts
sur Google Maps ManiaIn February the Copernicus Atmosphere Monitoring Service (CAMS) launched an Aerosol Alerts service to provide warnings about upcoming air pollution. You can view an animated map of today's alerts on the Aerosol Alerts interactive map.Aerosols are tiny particles that are suspended in the air, which can come from both natural and human-made sources. Natural sources of aerosols include dust
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9:00
Plateforme web Drupal de la Communauté Employeur Pro-Vélo
sur Makina CorpusLe contexteLa FUB, Fédération Française des Usagers de la Bicyclette, anime un programme visant à accompagner les employeurs dans la promotion du vélo pour les déplacements domicile-travail
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16:37
Mise à jour d'ArcGIS Scene Viewer - Février 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La 3D dans le système ArcGIS est depuis longtemps un de mes sujets favoris. Je suis toujours ravi de vous présenter les innovations et les améliorations visant à faire progresser votre expérience web en 3D. Cette mise à jour importante d'ArcGIS Online apporte des fonctionnalités importantes, notamment la prise en charge du format "3D Tiles", la possibilité de modifier les couches de photomaillages 3D, la définition d'intervalles de rafraîchissement pour vos couches d'entités, des fonctionnalités de mise à jour étendues, ainsi que plusieurs autres améliorations.
Améliorations sur les couches de photomaillages 3D
Prise en charge des sources de données 3D Tiles
Vous pouvez désormais intégrer des couches de photomaillages 3D (3D Textured Meshes) issues de flux ou de fichiers aux formats 3D Tiles dans vos scènes. Comme les couches de scène de photomaillage au format standard I3S que vous utilisez depuis des années dans ArcGIS, les couches de photomaillage au format 3D Tiles peuvent représenter des environnements bâtis et naturels à travers des textures réalistes et des informations d'élévation et peuvent être utilisée en combinaison avec d'autres contenus SIG.
Le format 3D Tiles est un standard OGC utilisée pour visualiser de grandes quantités de contenu 3D, similaire au standard OGC I3S (Indexed Scene Layer). Les tuiles 3D peuvent être de type maillage intégré ou données d'objet 3D. Cette version de Scene Viewer se concentre sur la prise en charge du maillage intégré, avec davantage de types de données prévus pour les futures mises à jour. Vous pouvez publier une couche de tuiles 3D à partir d'un paquetage de tuiles 3D (.3tz) que vous ajoutez à ArcGIS Online. Après l'avoir publié, vous pouvez ajouter la couche dans Scene Viewer et la combiner avec tous les autres types de couches SIG pris en charge dans une scène 3D ArcGIS.
Modifier les couches de scènes de photomaillage 3D
Les couches de scènes de maillage intégré déjà existantes peuvent désormais être modifiées directement dans Scene Viewer. Cela vous permet d’adapter vos données avec précision. Découpez des trous, aplatissez ou découpez des zones dans vos données pour mieux les mélanger et les faire correspondre avec d'autres calques. Nous prévoyons également de prendre en charge les modifications des couches de maillage intégrées aux tuiles 3D dans un avenir proche.
Modification d'une couche de photomaillage 3D dans Scene Viewer
Affichez des informations toujours à jour
Ajustement des intervalles d'actualisation
Depuis la mise à jour d'ArcGIS Online de février, comme dans une carte 2D, vous pouvez définir des intervalles d'actualisation sur les couches d'entités prises en charge pour vous assurer que vos utilisateurs visualisent toujours les données les plus à jour. Cette évolution marque le début d'une implémentation plus poussée de la dimension temporelle dans Scene Viewer.
Définition de l'intervalle d'actualisation à 5 minutes sur une couche des Stations Vélib à Paris
Vous pouvez activer un intervalle d'actualisation sur les types de couches suivants : couches de services Web ArcGIS, couches CSV avec champs de latitude et de longitude, couches d'entités, couches GeoJSON, couches d'entités OGC, OGC WFS, OGC WMS et couches de tuiles. La plage valide est de 0,5 minute à 24 heures. D'autres améliorations seront introduites à l'avenir.
Exemple de couche de points actualisant la position de l'ISS chaque minute
Capacités de modification de géométrie en 3D
Rendre la modification de géométries 3D plus précise et concise se fait générallement en utilisant des contraintes d'édition. Lors de la création d'entités, vous pouvez désormais contrôler la longueur des segments et les angles entre eux, ainsi que les élévations des points et des sommets. Pour définir les contraintes d'édition, activez les info-bulles et appuyez sur Tab pour saisir les valeurs.Modification de géométries 3D avec contraintes dans Scene Viewer
Les fonds de carte 3D ne sont plus en beta
Les fonds de carte 3D a été introduit en tant que fonctionnalité beta dans la version précédente d'ArcGIs Online (octobre 2023). Un fond de carte 3D rassemble un fond de carte (topographie, référentiel carto, imagerie, ...), des point d'intérêts et leurs étiquettes associées, ainsi que des couches 3D des bâtiments et des arbres. Vous pouvez sélectionner un fond de carte 3D dans la galerie de fonds de carte et ils ne sont désormais plus en version beta.Sélectionner un fond de carte 3D pour votre scène web
Facilité d'utilisation
A l'occasion de cette mise à jour d'ArcGIS Online également apporté des améliorations significatives à l'expérience de l'utilisateur, notamment les améliorations ci-dessous :
- Appliquez une plage de visibilité aux couches de scènes de voxels.
- Vous pouvez désormais ajouter des paramètres d'URL personnalisés à toutes les couches de scène.
- Le contraste de l'interface utilisateur a été augmenté là où cela était nécessaire pour améliorer l'accessibilité de Scene Viewer.
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13:00
Fernando Quadro: Por que usar o PostGIS?
sur Planet OSGeoTalvez você já tenha escutado algumas vezes a frase: “PostGIS é uma extensão espacial do PostgreSQL”.
Isso não significava que você tivesse ou tenha alguma ideia do que isso significa, e que você sabia o que é o PostgreSQL, quiçá o PostGIS.
Mas não se preocupe, você não sairá desse post sem saber o que é cada um deles.
PostGIS é um extensor de banco de dados espacial de código aberto e disponível gratuitamente para o PostgreSQL Database Management System (também conhecido como DBMS). Portanto, PostgreSQL (também conhecido como Postgres) é o banco de dados e PostGIS é como um complemento desse banco de dados.
Resumidamente, o PostGIS adiciona funções espaciais, como distância, área, união, interseção e tipos de dados de geometria ao PostgreSQL. Os bancos de dados espaciais armazenam e manipulam objetos espaciais como qualquer outro objeto no banco de dados.
E qual a vantagem de utilizá-lo?
Na prática temos algumas vantagens em utilizá-los, mas a principal é a possibilidade de trabalhar com grandes conjuntos de dados. Não é apenas mais fácil, mas às vezes é quase impossível trabalhar em conjuntos de dados maiores sem um banco de dados.
Você já tentou abrir um arquivo CSV de 2 GB?
Ou tentou fazer algum geoprocessamento para um GeoJSON de 800 mb?
Você sabia que os Shapefiles têm um limite de tamanho?É claro que você pode resolver alguns desses problemas usando o Geopackage ou alguns outros formatos de arquivo, mas em geral o PostGIS é a ferramenta ideal para lidar com grandes volumes de dados (geoespaciais).
Fonte: webgis.tech
Instagram: [https:]]
LinkedIn: [https:]]E você, já conhecia o PostGIS? Conta nos comentários
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12:08
Décentrer le regard. Ce que la guerre en Ukraine fait aux sciences sociales
sur Les cafés géographiquesL’intervention d’Anna Colin Lebedev à l’Institut Catholique de Paris, ce 7 mars 2024, n’est pas une analyse supplémentaire sur le conflit russo-ukrainien. Cette enseignante-chercheuse, maîtresse de conférences à l’université Paris-Nanterre, se définit comme sociologue politique, spécialiste de ce qu’on appelle encore couramment le monde post-soviétique. Son objectif est de démontrer comment l’agression russe dès 2014 en Crimée remet en cause les grilles de lecture de l’histoire de la Russie puis de l’URSS utilisées par le monde académique occidental et particulièrement français. Ces grilles de lecture proposées par la Russie, plus facilement accessibles, la remettent toujours au centre. Ce sont donc des spécialistes de la Russie que les médias ont invités pour analyser l’« opération militaire spéciale » de Vladimir Poutine. On a pris un regard russe pour considérer l’Ukraine (c’est ce même regard qu’on applique aux pays d’Asie centrale, du Caucase…anciens membres de l’Empire).
Qu’est-ce qui caractérise ce « regard russe » ? C’est d’abord le regard d’une puissance centrale dominante sur une périphérie. Il est accompagné d’un récit exaltant la grande culture russe, porteuse d’un universalisme culturel qui s’impose aux « petites » cultures, folkloriques, de la périphérie. Ce récit rappelle les grands hommes et les grands faits qui ont émaillé son histoire, particulièrement ceux de la Seconde Guerre mondiale, la « grande guerre patriotique » » (cette historiographie soviétique a été largement reprise par les historiens occidentaux). Donc les sources disponibles ont façonné notre regard.
On peut en voir les effets à travers deux exemples dans le domaine culturel. Lors de la récente exposition (2021-2022) qui lui a été consacré au Petit Palais, Ilya Répine a été présenté comme « peintre de l’âme russe » alors qu’il est né à la périphérie de l’empire, en Ukraine, et est porteur de nombreuses influences autres que russes. Quant à Nicolaï Gogol, Ukrainien de naissance, il représente une figure d’hybridité et s’il a écrit en russe, c’est par obligation et non par attachement à la culture russe.
Le monde de la recherche français a produit, ces dernières décennies, de nombreux travaux sur les territoires de l’ex-URSS (autant que sur les Etats-Unis). Or la Russie est surreprésentée dans les sujets de thèse par rapport aux 14 autres pays et les chercheurs qui s’y sont consacrés ont obtenu les meilleures positions académiques. Une observation des journalistes du Monde en 2022 semble conforter ce constat : les travaux sur l’Ukraine étaient surtout le fait des femmes et des jeunes.
Depuis février 2022, la recherche évolue. La Russie est un terrain moins accessible et inquiétant alors que de plus en plus de chercheurs travaillent sur l’Ukraine (même si le terrain n’est pas facilement accessible non plus). Les nouvelles générations sont moins russocentrées. Nous assistons à un basculement dans la manière de construire les connaissances sur ces pays. Le décentrement du regard est indispensable.
Le grand historien américain Timothy Snyder a fortement réagi au discours publié le 12 juillet 2021 par V. Poutine sur L’unité historique des Russes et des Ukrainiens où le maître du Kremlin évoque une unité « naturelle » (celle d’un même corps), unité que cherchent à déconstruire les Occidentaux en instillant le mensonge d’une identité propre dans l’esprit des Ukrainiens. Pour T. Snyder, ce discours annonce une « guerre de recolonisation » de la Russie et c’est une grille de lecture coloniale qui doit guider les travaux des chercheurs sur le passé mais aussi sur le présent.
La guerre en Ukraine a des répercussions sur la façon dont les autres pays ex-soviétiques ont pensé leurs relations avec la Russie (par exemple la politique des nationalités qui a écrasé les cultures autres que russes).
Cette grille de lecture coloniale très forte depuis le printemps 2022 suscite en France l’incrédulité de plusieurs intellectuels qui opposent des arguments plus ou moins pertinents. Le contexte colonial ne s’appliquerait qu’entre une métropole et des colonies lointaines. L’URSS ne peut être qualifiée de « colonisatrice » car elle proclamait l’égalité des droits entre tous les citoyens. Mais dans les faits les inégalités étaient importantes et la langue russe indispensable à toute carrière. L’URSS a été la grande amie de tous les mouvements de décolonisation dans le monde (argument qui est le plus percutant dans une France pas encore pacifiée avec son propre passé colonial).
Les Américains ont adopté beaucoup plus facilement cette grille de lecture. Ils s’interrogent sur la pertinence de l’expression « ex-soviétiques » pour désigner des pays en Asie centrale ou au Caucase qui ont subi beaucoup d’influences (chinoises, persanes…). Les programmes des universités ont changé (les cours sur les littératures périphériques tendent à remplacer les cours de littérature russe). Et les bourses en études russes ont disparu !
Au-delà d’une actualité qui nous touche particulièrement, cette conférence nous permet de réfléchir à la façon dont se construit le savoir dans les sciences humaines et nous invite à toujours questionner nos certitudes.
Michèle Vignaux, mars 2024
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11:23
Virtual Rewind Machines
sur Google Maps Maniaurban development of the Summerline West neighborhood in Las Vegas since 2014Esri's World Imagery Wayback is a virtual rewind machine which allows you to create animated GIFs of locations showing how they have changed over time. The World Imagery Wayback interactive map provides access to satellite imagery captured over a period of years, currently stretching back to February 20, 2014.
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11:00
Mappery: Indigenous Australia
sur Planet OSGeoTony Rabin spotted this map of the indigenous peoples of Australia near the Qantas bording gate at LAX
MapsintheWild Indigenous Australia
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9:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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9:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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9:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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9:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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9:30
Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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8:30
Appropriations de l’espace et répression du mouvement des Gilets jaunes à Caen
sur MappemondeEn mobilisant différentes méthodologies de recherche issues principalement de la géographie sociale et de la sociologie politique, le présent article souhaite esquisser quelques pistes d’analyse et répondre à la question suivante : comment rendre compte par la cartographie des espaces de lutte du mouvement des Gilets jaunes dans l’agglomération caennaise ? En explorant ainsi sa dimension spatiale, nous désirons contribuer aux débats méthodologiques et analytiques qui ont accompagné ce mouvement qui s’est distingué par ses revendications et sa durée, mais aussi par sa géographie.
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8:30
Les cartes dans l’analyse politique de l’espace : de l’outil à l’objet de recherche
sur MappemondeLa publication de la carte répertoriant les trajets d’utilisateurs de l’application de sport Strava, en 2017, a rendu identifiables des bases militaires dont les membres utilisaient Strava lors de leurs entraînements (Six, 2018). Cet exemple souligne à la fois l’omniprésence de l’outil cartographique dans nos vies et sa dimension stratégique. Aucune carte n’est anodine, quand bien même son objet semble l’être. Nos sociétés sont aujourd’hui confrontées à de nouveaux enjeux, liés à l’abondance des cartes sur Internet, dans les médias, au travail, que celles-ci soient réalisées de manière artisanale ou par le traitement automatisé de données géolocalisées. L’usage de la cartographie, y compris produite en temps réel, s’est généralisé à de nombreux secteurs d’activités, sans que l’ensemble des nouveaux usagers ne soit véritablement formé à la lecture de ce type de représentation, ni à leur remise en question. Dans ce cadre, le rôle du géographe ne se limite pas à la production de cartes...
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8:30
Les stratégies cartographiques des membres de la plateforme Technopolice.fr
sur MappemondeConséquence de la transformation des cadres institutionnels du contrôle et de la sécurité, le déploiement de la vidéosurveillance dans l’espace public est aujourd’hui contesté par plusieurs collectifs militants qui s’organisent à travers des modes d’action cartographiques. Leurs pratiques entendent dénoncer, en la visibilisant, une nouvelle dimension techno-sécuritaire des rapports de pouvoir qui structurent l’espace. Grâce aux résultats d’une enquête de terrain menée auprès des membres de la plateforme Technopolice, nous montrons que le rôle stratégique de la cartographie collaborative dans leurs actions politiques réside dans ses fonctions agrégatives et multiscalaires. La diffusion de cartes et leur production apparaissent alors comme des moyens complémentaires, analytiques et symboliques, utilisés par les militants pour mieux appréhender et sensibiliser le public au phénomène auquel ils s’opposent.
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8:30
La végétalisation de Paris vue au travers d’une carte : une capitale verte ?
sur MappemondeCet article s’intéresse à un dispositif cartographique en ligne proposant de visualiser les projets de végétalisation urbaine entrant dans la politique municipale parisienne. Avec une approche de cartographie critique, nous montrons comment la construction de la carte, et en particulier le choix des figurés et la récolte des données, participe à donner à la capitale française une image de ville verte. Le mélange de données institutionnelles et de données contributives composant la carte du site web Végétalisons Paris traduit l’ambiguïté de la politique de végétalisation parisienne, entre participation citoyenne et instrumentalisation politique.
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8:30
Géopolitique de l’intégration régionale gazière en Europe centrale et orientale : l’impact du Nord Stream 2
sur MappemondeDépendante des importations de gaz russe, l’Union européenne tente de diversifier ses approvisionnements depuis la crise gazière russo-ukrainienne de 2009. En Europe centrale et orientale, cette politique se traduit par un processus d’intégration régionale des réseaux gaziers. Planifié depuis 2013, ce processus n’a pas connu le développement prévu à cause des divisions engendrées par le lancement du projet de gazoduc Nord Stream 2 porté par Gazprom et plusieurs entreprises énergétiques européennes. Ainsi la dimension externe de la politique énergétique des États membres a un impact sur la dimension interne de la politique énergétique européenne.
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8:30
Les Petites Cartes du web
sur MappemondeLes Petites Cartes du web est un ouvrage de 70 pages de Matthieu Noucher, chargé de recherche au laboratoire Passages (Bordeaux). Il s’adresse à un public universitaire ainsi qu’à toute personne intéressée par la cartographie. Son objet est l’analyse des « petites cartes du web », ces cartes diffusées sur internet et réalisées ou réutilisées par des non-professionnel?les. Elles sont définies de trois manières :
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historique, comme des cartes en rupture avec les « grands récits » de la discipline ;
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politique, comme des cartes « mineures », produites hors des sphères étatiques et dominantes ;
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technique, en référence aux « petites formes du web » d’É. Candel, V. Jeanne-Perrier et E. Souchier (2012), participant à un « renouvellement des formes d’écriture géographique ».
Ce bref ouvrage, préfacé par Gilles Palsky, comprend trois chapitres. Les deux premiers, théoriques, portent l’un sur la « profusion des “petites cartes” » et l’autre sur l’actualisation de la critique de la cartographie. L...
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8:30
L’Amérique latine
sur MappemondeEn choisissant de commencer son ouvrage par la définition du terme « latine », Sébastien Velut donne le ton d’une approche culturelle et géopolitique de cette région centrale et méridionale du continent américain. Grâce à une riche expérience, il présente ce « grand ensemble flou » (p. 11), ce continent imprévu qui s’est forgé depuis cinq siècles par une constante ouverture au Monde. L’ouvrage, destiné à la préparation des concours de l’enseignement, offre une riche analyse géographique, nourrie de travaux récents en géographie et en sciences sociales, soutenue par une bibliographie essentielle en fin de chaque partie. L’exercice est difficile mais le propos est clair, explicite et pédagogique pour documenter l’organisation des territoires de l’Amérique latine. En ouverture de chaque partie et chapitre, l’auteur pose de précieuses définitions et mises en contexte des concepts utilisés pour décrire les processus en œuvre dans les relations entre environnement et sociétés.
En presque 3...
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8:30
Les cartes de l’action publique. Pouvoirs, territoires, résistances
sur MappemondeLes cartes de l’action publique, ouvrage issu du colloque du même nom qui s’est déroulé en avril 2018 à Paris, se présente comme une recension de cas d’étude provenant de plusieurs disciplines des sciences sociales. Sociologues, politistes et géographes proposent au cours des 14 chapitres de l’ouvrage (scindé en quatre parties) une série d’analyses critiques de cartes dont il est résolument admis, notamment depuis J. B. Harley (1989), qu’elles ne sont pas neutres et dénuées d’intentionnalités. Cette position, assumée dès l’introduction, sert de postulat général pour une exploration de « l’usage politique des cartes, dans l’action publique et dans l’action collective » (p. 12).
Les auteurs de la première partie, intitulée « Représenter et instituer », approchent tout d’abord les cartes de l’action publique par leur capacité à instituer et à administrer des territoires.
Dans un premier chapitre, Antoine Courmont traite des systèmes d’information géographique (SIG) sous l’angle des scien...
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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19:08
Stefano Costa: In…segnami il silenzio
sur Planet OSGeoIeri sera siamo andati al Teatro Gustavo Modena, qui vicino a casa, per uno spettacolo della stagione dedicata all’infanzia. Eravamo con altre famiglie, ci siamo persino fatti un aperitivo casalingo prima di andare, visto che iniziava alle sette e mezza.
Lo spettacolo si intitola “In…segnami il silenzio” e ha come protagonisti Marcello e Maria. Marcello ci racconta dell’arrivo di Maria nella sua classe, lei non parla e non sente, perché ha le “orecchie rotte”. Maria però sa ascoltare con gli occhi e sa parlare con la danza delle mani, con il viso, con tutto il corpo. Il rapporto tra Marcello e Maria è molto profondo, lui si lascia trasportare e insegnare. In cambio le fa vedere la musica che lei non può sentire, in particolare sulle note di una travolgente “Ça plane pour moi”.
Lo spettacolo è rivolto ai bambini anche se non è facilissimo, ma tratta in modo fiabesco, senza filtri e un po’ scanzonato il tema della disabilità, che non è solo la sordità di Maria ma anche la “distrazione” di Marcello che la maestra gli rimprovera.
Ci è piaciuto molto.
Alla fine un appello della regista Elena Dragonetti per il cessate il fuoco a Gaza è stato accolto da un lungo applauso.
Locandina dello spettacolo sul sito del Teatro nazionale di Genova
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12:48
Mappery: Mappery Featured in The New York Times
sur Planet OSGeoA few weeks ago I did an interview with Eve Kahn for a piece she was writing for The NewYork Times about what she calls “Cartifacts” which are a subset of Maps in the Wild. Mappery gets a very nice write up of course and I recommend the whole piece to my map loving friends.
MapsintheWild Mappery Featured in The New York Times
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11:00
Mappery: Archer Field
sur Planet OSGeoMarianne Pietersen sent us these pics from her visit to Archer Field.
“Last year I went to a lecture at Archer Field, Brisbane, about the history of the Dutch military camp there,
during WW2. In a side room of the airport building was a small amount of photos from those days, including the attached 3 maps of the Field. The exhibition is permanent (for now at least.) ?”Today the spelling has been concatenated to Archerfield but the title pane of the map makes clear that in the past it was Archer Field.
More info on the history of Archer Field airport
MapsintheWild Archer Field
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11:00
Mappery: Switzerland in 3D Magnificence
sur Planet OSGeoThis stunning relief map was sent to us by Scott Simmons who spotted it at the Swiss National Museum in Zurich.
MapsintheWild Switzerland in 3D Magnificence
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10:00
Not Everyone Commutes by Car
sur Google Maps ManiaIn Canada and the United States 95% of journeys to and from work are made by car. Elsewhere in the world people often walk, cycle or use public transport in order to get to work.Cities Moving is a research project by the Complexity Science Hub of the University of Vienna, which analysed the mode of transport most commonly used for commuting to work in 794 cities in 61 countries around the
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9:00
Application d'édition de documents uniques pour IRP AUTO
sur Makina CorpusDans le cadre de son métier de la prévention, le groupe IRP AUTO propose à ses clients une intervention en entreprise dédiée à l'évaluation des risques professionnels.
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13:00
Fernando Quadro: Você conhece o MobilityDB?
sur Planet OSGeoDispositivos de rastreamento de localização, como GPS, são hoje amplamente utilizados em smartphones e veículos. Como resultado, os dados de trajetória geoespacial estão atualmente sendo coletados e usados ??em muitos domínios de aplicação. O MobilityDB fornece o suporte de banco de dados necessário para armazenar e consultar esses dados de trajetória geoespacial.
MobilityDB é implementado como uma extensão do PostgreSQL e PostGIS. Ele implementa tipos de banco de dados persistentes e operações de consultas para gerenciar trajetórias geoespaciais e suas propriedades que variam no tempo.
Uma trajetória geoespacial é geralmente coletada como uma sequência de pontos de localização e informações de data e hora. Na realidade, porém, o movimento é contínuo. Portanto, o MobilityDB interpola a trilha de movimento entre as informações de entrada. Como tal, a localização e as propriedades do objeto em movimento podem ser consultadas, efetivamente aproximadas, a qualquer momento.
Embora esta interpolação restaure a continuidade do movimento, ela não corresponde a um aumento no tamanho do armazenamento. Pelo contrário, permite descobrir informações redundantes e removê-las. Assim, apenas as informações onde ocorre uma mudança significativa na velocidade/direção são retidas. Esse processo é chamado de normalização e geralmente resulta em uma redução significativa no tamanho do armazenamento em comparação com os pontos de entrada.
Mas na prática, como funciona esse gerenciamento realizado pela extensão?
Pense em obter a velocidade média de um trem em movimento, sem nenhum código SQL longo, usando uma função e pronto.
Ou em armazenar dados GPS de forma muito compacta em uma única linha/coluna e ser capaz de fazer consultas complexas com muito pouco SQL.É essa praticidade que o MobilityDB vai te proporcionar.
Você já tinha ouvido falar dessa extensão do PostgreSQL/PostGIS? Conte nos comentários
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12:28
Géoséminaire 2024 : un rendez-vous pour discuter IA
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa 17e édition du Géoséminaire se déroule le 21 mars à Montpellier en partenariat avec SIGMAG SIGTV.FR, mettant au cœur des discussions les usages de l’intelligence artificielle en géomatique, plus particulièrement dans la gestion territoriale. Cette rencontre est organisée par les auditeurs du Mastère Spécialisé SILAT (AgroParisTech). Elle ambitionne de fournir un éclairage autour du potentiel apporté par cette nouvelle technologie. Pour ça, des exemples opérationnels seront présentés et détailleront les façons dont il est possible d’optimiser l’analyse, la compréhension et la gestion d’un territoire à l’aide de l’IA. Pour anticiper les risques, par exemple. Cet outil est capable d’accélérer les processus de traitement de données pour un gain de temps et d’efficacité. Ses limites seront également évoquées. Des intervenants de l’IRD, de l’UMR Tetis, de l’Inrae, d’Esri et du SMBT animeront la journée. Avec la présentation de GeoAi, mais aussi l’IA pour la cartographie de l’occupation des sols par télédétection ou pour l’amélioration des modèles de microclimat sous couvert forestier. Un point sera fait autour du projet Géoplantnet.
Plusieurs partenaires complèteront leurs approches du sujet IA et d'autres en accueillant les participants sur leurs stands : 3Liz, APEI, Altereo, Esri France et Predict.
Pour assister au Géoséminaire, il est nécessaire de s’inscrire sur geoseminaire2024.teledetection.fr
L’évènement a lieu dans la salle de Conseil de la Métropole de Montpellier, 50 place de Zeus à Montpellier, de 9h à 17h.
+ d'infos :
geoseminaire2024.teledetection.fr/
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11:00
Mappery: Mosaic map of Delft
sur Planet OSGeoImpressive mosiac map of Delft, posted by Hans van der Kwast @hansakwast@fosstodon.org
MapsintheWild Mosaic map of Delft
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9:40
Global Climate Change Impacts
sur Google Maps ManiaWe have just experienced the warmest February on record. That makes it nine months in a row which have broken all previous record global temperatures. This means that over the last twelve months the world has exceeded 1.5 °C global heating compared to pre-industrial temperatures. The goal of 1.5 °C was set by the 2015 Paris Agreement because scientists believe that global heating above 1.5°C
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8:16
Mise à jour ArcGIS Dashboards - Février 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
La mise à jour d'ArcGIS Online de février 2024 introduit plusieurs améliorations fonctionnelles intéressantes pour l'application de configuration de tableau de bord ArcGIS Dashboards, des corrections de bugs et des améliorations de performance.
Dans ce blog, je vous résume les nouvelles fonctionnalités et améliorations que vous découvrirez lors de votre prochaine connexion pour créer ou modifier un tableau de bord dans ArcGIS Online.
Prise en charge des fuseaux horaires
Depuis les version de fin d'années 2023, les couches de votre SIG peuvent contenir des champs "Date/Heure" intégrant l'information sur le fuseau horaire associé. Avec cette version, vous pouvez améliorer vos tableaux de bord en utilisant ces fuseaux horaires. En définissant le fuseau horaire, vous contrôlez la façon dont les valeurs de date et d'heure sont traitées et affichées dans vos tableaux de bord.
Cela vous permet de mieux prendre en charge les utilisateurs répartis sur plusieurs fuseaux horaires.
Écran d'accueil
Un écran d'accueil permet de souhaiter la bienvenue aux utilisateurs de votre un tableau de bord, offrant une introduction qui permet généralement de présenter l'objectif du tableau de bord, les conditions de réalisation et d'usage de ce dernier.
Les écrans d'accueil sont pratiques car ils peuvent donner à vos utilisateurs des informations importantes dès qu'ils ouvrent le tableau de bord, comme des détails liés à l'élaboration et aux données du tableau de bord mais aussi fournir des indications et des astuces sur le bon usage de votre tableau de bord.
Vous pouvez également utiliser un écran d'accueil pour donner au tableau de bord le temps de se charger, sans submerger vos utilisateurs d'un nombre trop important d'informations d'un seul coup.
Vous pourrez même configurer un écran d'accueil pour les vues de votre tableau de bord sur des écrans de mobile !
Ajouter un écran d'accueil dans votre tableau de bord
Configurer le contenu de votre écran d'accueil
Fenêtres d'informations
Lorsque les utilisateurs consultent un tableau de bord, il est souvent utile de fournir des informations générales et des ressources supplémentaires. Bien qu'il soit possible de mettre ces informations dans l'écran d'accueil, il peut être plus pertinent de placer ces informations dans une fenêtre que l'utilisateur puisse afficher à tout moment quant il en a besoin (et pas uniquement à l'ouverture de l'application).
Ainsi, vous pouvez dorénavant mettre ce type de contenu dans les fenêtres d'informations.
Le menu d'en-tête du tableau de bord vous permet non seulement de créer un lien vers un site externe, mais vous pouvez également fournir des éléments de menu qui ouvrent des fenêtres d'informations directement dans le tableau de bord.
Semblable à un écran de démarrage, vous pouvez configurer un titre, un logo et un corps de contenu.
Texte dynamique
Lorsque vous configurez les éléments de votre tableau de bord, vous pouvez désormais insérer des blocs de texte dynamique à différents emplacements tels que le titre et la description de l'élément.
Cette fonctionnalité a été améliorée pour inclure des informations provenant d'élément du tableau de bord lui-même, telles que la date de création, le propriétaire, le titre, les paramètres régionaux ou les informations de fuseau horaire de l'application en cours d'exécution.
Pour utiliser cette fonctionnalité, recherchez l'option "Insérer {}" dans le titre de l'élément, la description et d'autres zones où l'édition de texte enrichi et de texte brut est prise en charge.
Améliorations de l'accessibilité du tableau de bord
Dans cette version, Esri continue d'améliorer les fonctionnalités A11Y de l'application. L'élément de liste prend désormais en charge la navigation au clavier et les lecteurs d'écran pour interagir avec les entités et effectuer des sélections.
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8:03
Morceau d'histoire
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueLa dalle de Saint-Bélec est connue comme la plus ancienne carte d’Europe. Elle est découverte en Bretagne, à Leuhan dans le Finistère, en 1900 par Paul du Châtellier. Cette pièce en schiste est ornée de gravures correspondant à la topographie de Saint-Bélec en 1900-1600 avant notre ère. C’est un véritable témoin des prémices de la « science du où », si importante aujourd’hui pour répondre aux enjeux actuels. Afin de limiter les effets du temps sur cet élément archéologique, Esri France a signé une convention de mécénat avec le Musée d’archéologie nationale, Domaine national de Saint-Germain-en-Laye, en partenariat avec la fondation Paris Nanterre. La dalle doit être restaurée et posée sur un socle. Cette opération sera suivie d’une exposition au musée d’archéologie nationale à partir de 2025. Un coup de projecteur lui a d’ailleurs été accordé à l’occasion de la plénière du Géo événement.
+ d'infos :
musee-archeologienationale.fr
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1:00
GeoServer Team: How to Publish a GeoTIFF file in GeoServer
sur Planet OSGeoGeoSpatial Techno is a startup focused on geospatial information that is providing e-learning courses to enhance the knowledge of geospatial information users, students, and other startups. The main approach of this startup is providing quality, valid specialized training in the field of geospatial information.
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Publishing a GeoTIFF file in GeoServerIn this session, we want to talk about “How to Publish a GeoTIFF file in GeoServer” comprehensively. If you want to access the complete tutorial, simply click on the link.
IntroductionThe GeoTIFF is a widely used geospatial raster data format, it is composed of a single file containing both the data and the georeferencing information. By default, GeoTIFF will be an option in the Raster Data Sources list when creating a new data store.
Note. In this blog post, we used GeoServer version 2.20.0.
Add a GeoTIFF dataTo add a GeoTIFF data in GeoServer, follow these steps:
- Navigate to Data > Stores page, then click on the Add new Store link.
- Select the desired workspace from the drop-down menu.
- Enter the Data Source Name, make sure the Enabled option is checked. If checked, it enables the store. If unchecked (disabled), no data in the GeoTIFF will be served from GeoServer.
- In the URL under the Connection Parameters, browse to the location of the GeoTIFF file then press the Save button.
- Now you will be redirected to the New Layer page automatically and to add a layer for an available resource click on the Publish link.
- Check the Name, Coordinate Reference Systems and the Bounding Boxes fields are properly set and press the Save button.
In Geoserver, a layer group serves as a convenient container for organizing layers and other layer groups in a structured hierarchy. By assigning a single layer to a layer group in WMS requests, the process of making requests is simplified as instead of specifying multiple individual layers, only one layer needs to be indicated. Furthermore, a layer group establishes a set order for the layers within it and enables the specification of alternative styles for the layers, distinct from their default settings.
Add a Layer Group-
To create a Layer Groups, navigate to Data > Stores page. Click on Add a new layer group link. The initial fields allow you to configure the name, title, abstract and workspace of the layer group. Enter the
Data Source Name
andTitle
. -
The Enabled checkbox, if disabled, will cause the layer group to just show up at configuration time, while the Advertised checkbox, if unchecked, will make it to not be available in GetCapabilities request and in the layer preview. The behaviour of layer group regarding both checkboxes will not affect the behaviour of any of the layers being grouped, which will follow respectively that specified in the corresponding edit page.
Note. In the layer group section, Workspace selection is optional.
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The Bound section contain the data BoundingBox of this layer group in the native coordinate reference system. The input can be done manually or automatically with the help of Generate Bounds.
Note. By default, a layer group is queryable when at least a child layer is queryable. Uncheck Queryable box if you want to explicitly indicate that it is not queryable independently of how the child layers are configured.
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To add more layers to the Layer Group list, you can press the Add Layer… button at the top of the table. From the popup window, select the layer to be added by clicking the layer name.
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A layer group can be added by pressing the Add Layer Group… button at the top of the table. From the list of layer groups, select the appropriate layer group’s name.
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A style group is a style that has one or more Named Layers which reference layers that exist in the catalog. Style groups can be added to Layer Groups as an alternative way of defining a collection of styled layers. To add it, press the Add Style Group… button at the top of the table and from the popup window, select the style group to be added by clicking its name.
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Press the generate bounds button to have geoserver compute the group bounds from the layers inside of it.
Note. A layer group can contain layers with dissimilar bounds and projections. GeoServer automatically reprojects all layers to the projection of the layer group.
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When a layer group is processed, the layers are rendered in the order provided, so the publishable elements at the bottom of list will be rendered last and will show on top of the others. A publishable element can be positioned higher or lower on this list by pressing the green up or down arrows, respectively, or can be simply dragged in the target position.
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Metadata links allows linking to external documents that describe the data of layer group. Keywords make possible to associate a layer group with some keywords that will be used to assist catalog searching.
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Press Save button to create the new layer group.
So in order to preview the created layer, navigate to the Data > Layer Preview page and enter the name of your layer group in the search box, then press Enter button. Click on the OpenLayers link for a given layer and the view will display. An OpenLayers map loads in a new page and displays the group layer with the default styles. You can use the Preview Map to zoom and pan around the dataset, as well as display the attributes of features by click on each feature.
Using WMS layers in QGISTo display a WMS layer in QGIS software, follow these steps:
- Open GQIS and navigate to Layer > Add Layer > Add WMS/WMTS Layer.
- To create a new service connection, from the Layers tab, press New button.
- Name your connection from the Connection Details. Next, from the
URL
textbox, you need to access a WMS layer as HTTP address of Web Map Server. In this case, name the connection asMy Project
and the URL ashttp://localhost:8080/geoserver/project/wms
and press OK. Note that the “project” refers to the workspace defined in Geoserver. - Press the Connect button to fetch the list of layers available, then press Add button and Close.
- Now, you will see the layer loaded in the QGIS canvas. You can zoom/pan around just like any other layer. The way WMS service works is that every time you zoom/pan, it sends your viewport coordinates to the server and the server creates an image for that viewport and return it to the client. So there will be some delay before you see the image for the area after you have zoomed in. Also, since the data you see is an image, there is no way to query for attributes like in a regular vector/imagery layer.
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1:00
Camptocamp: OSGeo - OGC - ASF Code Sprint in Évora, Portugal
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
This unique gathering brought together key players in the field, including Camptocamp, a prominent contributor to the OsGeo community and a leading player in the steering committees of many of the association's projects.
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14:28
Le dessin du géographe n°98. Une géographie subjective des Balkans. Skopje (Macédoine du Nord)
sur Les cafés géographiquesLa géographie contemporaine (fin XXe siècle, XXIe siècle) emprunte de nouvelles voies pour représenter le monde qui nous entoure, un monde devenu particulièrement complexe avec l’accélération du processus de mondialisation. Parmi ces nouvelles voies, citons par exemple la géographie « engagée » qui se veut à l’écoute des populations, autrement dit une science appliquée et participative selon le géographe Antoine Bailly [https:]]
Autre voie nouvelle qui nous intéresse ici : la géographie « subjective » ou « sensible ». L’hésitation à choisir la meilleure épithète possible traduit le fait que cette démarche géographique n’est pas encore clairement définie ou même validée par les géographes eux-mêmes. Pourtant, dès les années 1970, le géographe Armand Frémont évoque la notion d’« espace vécu » pour réintroduire « le sujet et la subjectivité dans l’espace de la géographie ». Et le même Armand Frémont de poursuivre en affirmant que « l’espace vécu réconcilie l’art et la géographie » ((A. Frémont, Aimez-vous la géographie ? Flammarion, 2005).
La nouvelle collection Odyssée (ENS Editions) illustre cet objectif d’une géographie sensible, mâtinée de littérature de voyage, en proposant des portraits urbains originaux regroupés en ensembles géographiques européens. Les Cafés Géographiques en ont rendu compte dans plusieurs articles : [cafe-geo.net] ; [https:]] ; [cafe-geo.net] ; [cafe-geo.net] Dans l’introduction du volume sur les Balkans, l’accent est mis sur les impressions et les ressentis au service de la compréhension de l’espace, en rappelant l’originalité de la collection qui est d’associer étroitement des géographes et des artistes.
A propos de ces derniers, il est souligné qu’ils sont à l’origine de « propositions graphiques innovantes » pour localiser et surtout « renforcer l’exploration écrite », notamment en suggérant des ambiances, des impressions, voire des sentiments et des pensées. Pour cela, trois types de dessin sont proposés dans chaque volume : des « cartes subjectives » pour rendre compte de l’organisation et des dynamiques de chaque ville étudiée ; des « dessins de géographie embarquée », formule un peu trop sibylline à notre goût pour évoquer l’ambiance du lieu décrit à l’échelle de la rue ; des dessins de « géographie en mouvement », c’est-à-dire des « cartes de transition » pour représenter l’espace séparant deux villes voisines de la sélection proposée dans chaque ouvrage.
Malgré ce cadre graphique commun à tous les livres de la collection, l’intérêt des productions graphiques varie beaucoup en fonction des choix esthétiques des artistes, des expériences de « l’habiter dans la ville » des auteurs et, bien sûr, de la réceptivité inégale des lecteurs. Pour rendre compte – très partiellement – de l’intérêt et de la diversité de ces dessins nous avons fait le choix de l’exemple de Skopje, la capitale de la Macédoine du Nord, qui a été illustrée, comme toutes les villes du volume sur les Balkans, par Julien Rodriguez, artiste et paysagiste qui pratique une cartographie « sensible » (voir [www.julienrodriguez.fr] ).
Une carte subjective et sensible de Skopje (Macédoine du Nord)
La carte « subjective et sensible » de Skopje, capitale de la Macédoine du Nord (illustration de Julien Rodriguez accompagnant le texte de Laurent Geslin auteur du chapitre sur Skopje (Dir. Jean-Arnault Dérens et Benoît Goffin, Balkans, ENS Editions, 2024)
Il s’agit bien d’une carte, orientée selon les points cardinaux, qui représente l’organisation et les dynamiques de l’espace urbain d’une grande ville balkanique (Skopje). En fait elle relève davantage du schéma dans la mesure où la représentation graphique est délibérément simplifiée et s’exonère des règles habituelles de la cartographie scientifique (notamment l’échelle). Le cadre topographique est réaliste (rivière Vardar, montagnes environnantes, défilé de Ka?anik) mais une expression écrite, non limitée à la toponymie et parfois reliée à des flèches, invite le lecteur à mieux voir et mieux comprendre : ainsi l’exemple de l’horloge toujours figée à l’heure du tremblement de terre de 1963 est probant à cet égard.
Un va-et-vient entre les analyses du texte (rédigé par Laurent Geslin) et les éléments de la carte conforte la compréhension de l’espace de Skopje. A juste titre, la présentation de la collection Odyssée par l’éditeur évoque une chambre d’écho pour évoquer les relations entre les textes des auteurs et les illustrations graphiques. Les déformations et les mises en valeur des phénomènes urbains observables sur la « carte » de Skopje cherchent sans doute à traduire les sentiments et les émotions de l’auteur du texte. La « carte » réalisée par Julien Rodriguez est de ce fait un bon exemple d’une cartographie « sensible » avec en prime des qualités esthétiques indéniables (grâce au choix des couleurs, au style graphique, à l’inclusion de drapeaux colorés, etc.).
Comme le titre de la carte l’affirme, l’espace urbain de Skopje apparaît clairement divisé en deux, de part et d’autre du Vardar représenté par un épais trait bleu qui sépare la vile « turque et albanaise » au nord et l’ex- « ville nouvelle socialiste » au sud. Ce clivage s’accentue depuis le démembrement de la Yougoslavie, même si les autorités macédoniennes cherchent depuis plus de deux décennies à construire un nouveau récit national autour de la figure d’Alexandre le Grand comme en témoigne la nouvelle place de Macédoine à la jointure des deux parties de la ville.
Un zoom graphique sur la place de Macédoine à Skopje
La place de Macédoine à Skopje, capitale de la Macédoine du Nord(illustration de Julien Rodriguez accompagnant le texte de Laurent Geslin auteur du chapitre sur Skopje (Dir. Jean-Arnault Dérens et Benoît Goffin, Balkans, ENS Editions, 2024)
A une échelle plus grande et plus précise, l’illustrateur représente la place de Macédoine à Skopje qui se trouve au débouché du vieux pont de pierre menant au bazar ottoman. Là se trouve depuis 2011 la statue d’Alexandre le Grand, monument emblématique du pouvoir macédonien désireux d’incarner dans l’espace urbain les « origines » de la population macédonienne, manière de rapprocher, autant que faire se peut, des populations et des héritages multiples au lendemain de la disparition de la Yougoslavie.
Le choix de quatre couleurs (vert, bleu, deux ocres différents) et la mention de légendes précises insérées dans le dessin sont ici les deux outils graphiques de l’artiste qui, discrètement, peut aussi user d’une pointe d’humour (« en fait c’est Alexandre le Grand mais chut… »).
Une « carte de transition » sur le défilé de Ka?anik (entre Skopje et Pristina)
Le défilé de Ka?anik entre Skopje (Macédoine du Nord) et Pristina (Kosovo) (illustration de Julien Rodriguez accompagnant le texte de Laurent Geslin auteur du chapitre sur Skopje (Dir. Jean-Arnault Dérens et Benoît Goffin, Balkans, ENS Editions, 2024)
Un troisième type de production graphique est utilisé pour réaliser des cartes dites « de transition » permettant de représenter un espace unissant deux villes voisines décrites dans les volumes de la collection Odyssée. Ce troisième type de dessin correspond à une troisième échelle, une échelle régionale adaptée à la cartographie d’un espace plus vaste que l’aire urbaine ; l’échelle d’ailleurs figure sur ce type de dessin, contrairement aux deux autres types. Sur la carte, apparaît nettement la nouvelle route (en fait, une autoroute avec des ouvrages d’art spectaculaires) doublant la vieille route sinueuse, aujourd’hui largement délaissée. L’illustrateur a réussi le tour de force d’insérer de nombreux détails sans nuire à la lisibilité et à l’esthétique de l’ensemble.
Daniel Oster, mars 2024
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13:00
Fernando Quadro: Comparando GeoNode e ArcGIS Online: Qual é o certo para você?
sur Planet OSGeoGeoNode e ArcGIS Online são plataformas de software GIS (Geographic Information System) que permitem a criação e o compartilhamento de mapas e aplicativos web. No entanto, existem diferenças importantes entre as duas plataformas que podem influenciar na escolha da solução mais adequada para suas necessidades. Este artigo tem como objetivo fornecer uma comparação entre essas plataformas, com foco em recursos, funcionalidades e sua adequação para instituições governamentais, empresariais e acadêmicas.
Funcionalidades
O Geonode é uma plataforma open-source com foco na catalogação, visualização e compartilhamento de dados geoespaciais, que apresenta facilidade de uso, gerenciamento e integração com diversas ferramentas e serviços web OGC (Open Geospatial Consortium).
O ArcGIS Online é uma plataforma robusta para criação de mapas e aplicativos WebGIS que possui uma ampla gama de funcionalidades para análise espacial, geoprocessamento e gerenciamento de dados, além da integração com outras plataformas ArcGIS e ferramentas da Esri.
Curva de aprendizado
O Geonode possui uma interface amigável e intuitiva, facilitando o aprendizado para iniciantes por meio de uma documentação completa e uma comunidade ativa que oferece suporte e ajuda aos usuários. Além disso, o Geonode possui uma curva de aprendizado mais suave para usuários com pouca ou nenhuma experiência em GIS.
O ArcGIS Online é uma plataforma mais complexa, com uma curva de aprendizado mais acentuada, o que requer conhecimentos técnicos em GIS para configuração, administração e desenvolvimento de aplicações. Essa plataforma possui documentação extensa e abrangente, com diversos recursos de aprendizado.
Documentação
A documentação do Geonode é recomendada para usuários iniciantes em GIS que buscam uma documentação mais simples e direta e para usuários que desejam configurar e usar a plataforma rapidamente.
O ArcGIS Online é recomendado para usuários experientes em GIS que buscam uma documentação completa e abrangente e para usuários que desejam explorar todos os recursos da plataforma.
Taxas de licenciamento e custos de assinatura
GeoNode: Sendo de código aberto, o GeoNode é totalmente gratuito para baixar, usar e modificar. Não há taxas de licenciamento ou custos de assinatura associados ao uso da plataforma.
ArcGIS Online: O ArcGIS Online exige uma taxa de licenciamento, que pode ser substancial, especialmente para organizações maiores ou com necessidades complexas de GIS. Além disso, poderão ser incorridos custos contínuos de assinatura para acesso a atualizações e suporte.
Personalização e Desenvolvimento
O GeoNode: A natureza de código aberto do GeoNode permite ampla personalização e desenvolvimento. As organizações podem adaptar a plataforma às suas necessidades específicas sem incorrer em custos adicionais com ferramentas de desenvolvimento proprietárias.
ArcGIS Online: A personalização no ArcGIS Online pode exigir o uso de ferramentas e APIs proprietárias, potencialmente levando a taxas de licenciamento ou custos de desenvolvimento
adicionais.Escalabilidade e flexibilidade
GeoNode: A escalabilidade do GeoNode não está vinculada a níveis de licenciamento ou níveis de assinatura. As organizações podem dimensionar a implantação do GeoNode conforme necessário, sem incorrer em custos adicionais de licenciamento.
ArcGIS Online: O dimensionamento do ArcGIS Online pode exigir a compra de licenças adicionais ou níveis de assinatura, o que pode se tornar caro à medida que as necessidades de GIS de uma organização aumentam.
Mas enfim, quando devo usar cada uma das ferramentas?
Use o GeoNode se fizer parte de uma pequena, média ou grande organização com necessidades essenciais de mapeamento e compartilhamento de dados geoespaciais e que, além disso, busque uma solução open-source, fácil de usar e sem custos de licenças.
Use o ArcGIS Online se fizer parte de uma grande organização com recursos que possua necessidades complexas de GIS e que busquem uma plataforma robusta e com ampla gama de funcionalidades para usuários que já estão familiarizados com outras plataformas ArcGIS e ferramentas da Esri.
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10:16
The Distressed Communities of America
sur Google Maps ManiaThe Distressed Community Index from the Economic Innovation Group reveals the levels of economic well-being in all US neighborhoods. The Index uses seven different metrics to give every zipcode area a score out of 100, ranging from the most prosperous (0) to the most distressed (100).You can explore which neighborhoods in your city are the most and least distressed on the 2024 Distressed
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9:45
Découvrez Jura Outdoor la plateforme des activités de pleine nature !
sur Makina CorpusEn 2023, le Jura, destination touristique riche et pleine de ressources se dote d'une nouvelle application : Jura Outdoor.
Ce projet s'est développé en 3 phases distinctes :
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7:00
[1’Tech by Oslandia] WebGL
sur OslandiaDans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source » et « LiDAR« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition de WebGL.
Déf : WebGL est une interface de programmation graphique permettant l’affichage de scènes 2D et 3D interactives dans le navigateur. C’est le pont qui permet aux pages web d’utiliser la carte graphique des ordinateurs, ce qui est synonyme de multiplication des usages 3D !
Par exemple, OpenLayers, librairie JavaScript, utilise WebGL pour dessiner des cartes en 2D. Three.js est une libraire javascript implémentant un moteur 3D complet: [https:]] .
WebGL x OslandiaOslandia travaille régulièrement sur des projets alliant cartographie et 3D. Giro3D est une librairie WebGL SIG ( [https:]] ) qui a été développée par nos équipes et permettant de visualiser des geodata dans son navigateur.
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6:59
« Nous avons demandé à une IA de cartographier nos histoires à travers New York »
sur Cartographies numériques
Créée en 2019, l'agence de presse non lucrative et non partisane The City souhaite être « au service de tous les New Yorkais ». Elle s'est donné pour priorité de garder à l'esprit la diversité géographique lorsque ses rédacteurs et journalistes attribuent, écrivent, photographient ou éditent des articles. Afin de pouvoir vérifier cette égalité de couverture dans le traitement de l'information, la plateforme numérique a demandé à ChatGPT de trouver et de cartographier tous les emplacements mentionnés dans ses articles depuis 2019.
Le résultat est Where AI Mapped Our Stories, une carte interactive des 2 773 emplacements identifiés à partir de 4 159 articles du journal en ligne The City. La carte présente deux vues principales : une vue choroplèthe montrant la densité de couverture par quartier et une vue en mode points localisant les 2 773 lieux cités dans le journal sur la période 2019-2023. Densité de couverture par quartier entre 2019 et 2023 (source : Where AI Mapped Our Stories)
Localisation détaillée des articles de The City par année (source : Where AI Mapped Our Stories)
Selon l’analyse produite par l'IA, les articles publiés semblent couvrir l'ensemble de la ville de New York et ne pas se limiter aux quartiers aisés qui ont tendance à attirer le plus l’attention des médias. Cependant certains quartiers sont moins mentionnés que d’autres, l’est du Queens et Staten Island étant relativement absents. La densité de couverture journalistique est particulièrement forte dans le CBD, ce qui reflète la centralité de la presqu'île de Manhattan.
Il est à noter que ChatGPT n'a pas été en mesure de géolocaliser toutes les histoires. Il n'a pu reconnaître que les lieux explicitement nommés dans les articles. Il a fait des erreurs sur certains lieux indistincts ou au contraire en multipliant les lieux lorsque ceux-ci apparaissaient dans le même article sans que l'histoire s'y réfère précisément. L'analyse s'est heurtée aussi au problème des noms de quartiers correspondant à des limites géographiques assez floues. Le New York Times en a fait une carte qui donne une représentation de ce phénomène de frontières fluides entre quartiers (An Extreme Detailed Map of New York). Il a donc fallu procéder à des vérifications et recourir en complément à des méthodes plus traditionnelles. Pour autant, le recours à l'IA a permis de gagner du temps par rapport à l'écriture d'un code spécifique dans une application dédiée. Cela nécessite cependant de soigner l'écriture des instructions qui doivent être claires et explicites. Voici le prompt qui a été donné à ChatGPT :Vous êtes un data scientist et un cartographe. A partir de ce texte, effectuez une analyse sémantique et renvoyez les données géographiques : 'Quartier :', 'Nom de la rue :', 'Landmark :', 'Coordonnées géographiques :'. Pas d’autres textes s’il vous plaît
Le recours à l'agent conversationnel ChatGPT d'OpenAI a été jugé globalement positif par The City d'après l'article qui présente le détail de cette expérience : « À une époque où le journalisme considère l'IA comme un substitut potentiel aux coûts des reportages produits par l'homme, en tant que rédaction à but non lucratif, nous considérons les technologies comme un moyen de remplir notre mission : l'IA générative peut aider à créer des outils comme cette carte qui nous permet d'être plus réactifs envers les communautés que nous servons ». Il est vraisemblable que l'IA va se développer considérablement dans les années qui viennent pour chercher, sélectionner et représenter des données géolocalisées. Non sans entraîner des changements profonds pour le métier de data journaliste et pour de nombreux autres métiers manipulant du code informatique et des données géonumériques.
Lien ajouté le 8 mars 2024
Pour aller plus loinIA et géographie
— Sylvain Genevois (@mirbole01) September 16, 2023
Pas encore testé, mais s'il devient possible avec l'IA de choisir une liste de lieux, d'en faire compléter les coordonnées géo et de produire directement un fichier kml utilisable dans un globe virtuel, pas de doute que cela va plaire ! [https:]] [https:]]
We Asked an AI to Map Our Stories Across NYC (The City)
GeoLLM: Extracting Geospatial Knowledge from Large Language Models (arXiv:2310.06213)
Explainable spatially explicit geospatial artificial intelligence in urban analytics (Urban analytics lab)
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18:28
Climate Change Explorer, un outil cartographique pour visualiser les projections climatiques pour sa ville
sur Cartographies numériques
L'application en ligne Climate Change Explorer offre la possibilité de visualiser les projections climatiques dans sa ville pour les décennies à venir. Les analogies sont calculées en comparant les climats prédits à un endroit avec les climats connus pendant la période 1970-2000.
Explorateur du changement climatique (source : Climate Change Explorer)Pourquoi cette application web ?
« Imaginer ce que nous ressentirons sur notre lieu de vie dans le futur est difficile, même pour une climatologue ! Comment mes 2°C de plus en moyenne annuelle vont-ils se manifester ? Les analogies me permettent de développer cet imaginaire, d'aller voir et ressentir aujourd'hui, ailleurs, le climat que j'aurai chez moi demain » (Nathalie De Noblet-Ducoudré, climatologue)
« Limiter le changement climatique et s'y adapter est sans doute le grand défi de ma génération au niveau mondial. Il est important de se rendre compte du champ des possibles, tant pour se motiver à limiter ce changement que pour se préparer à la part qui est déjà inévitable » (Corentin Barbu, leader du projet)
Climats historiques de référence
L'application utilise les données climatiques fournies par WorldClim version 2.1 pour la période des années 1970-2000. Les valeurs rapportées sont des moyennes sur des périodes de 20 ans (2021-2040, 2041-2060, 2061-2080, 2081-2100) et pour différents scénarios d'émissions de gaz à effet de serre tels que définis par le CMIP6. Il est possible de choisir entre 4 scénarios (très limité - limité - tendanciel et maximum si rien n'est fait). Une fois ces options choisies, la carte affiche par une flèche noire la ville actuelle qui a des caractéristiques climatiques équivalentes à celles qu'aura dans un futur plus ou moins proche le lieu qu'on a choisi. Des graphiques d'évolution permettent de faire des comparaisons assez précises entre ces villes jusqu'en 2100.
La possibilité de disposer d'une aide
Une aide graphique est fournie pour la prise en main du logiciel. La rubrique méthodes donne accès aux méthodes de calcul et aux données utilisées.
Aide graphique pour prendre en main l'application en ligne (source : Climate Change Explorer)
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14:55
Journée de travail PCRS à Chambley près de Metz le 16 mai
sur Conseil national de l'information géolocaliséeJournée de travail PCRS à Chambley près de Metz le 16 mai
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13:34
Au sujet du pouvoir émotionnel des cartes : « nous avons tous une carte à l'intérieur de nous »
sur Cartographies numériquesAna Lucía González Paz, d'origine colombienne et visual journaliste à la BBC, explore le pouvoir émotionnel des cartes. Selon elle, « nous avons tous une carte à l'intérieur, un ensemble de coordonnées... qui fait de vous qui vous êtes ». Dans un très beau flipbook qu'elle a présenté au forum Geomob, l'auteure retrace sa géographie personnelle à partir de la cordillère des Andes et de la ville de Bogota où elle n'habite plus, mais dont elle a gardé le souvenir en elle.
« We all carry a map inside » écrit et cartographié par Ana Lucía González Paz (source : a-map-inside.webflow.io)
L'occasion de nous livrer un beau texte sur la carte comme support de mémoire et repère de vie :
« Car oui, les cartes sont imparfaites.Les grilles et les coordonnéesne peuvent pas démêlerles lignes mutilées de la mémoire.Mais elles me permettent d’êtreà la fois voyageur et observateurde ces lieux, de rendre le passé et le présent visibles.Elles racontent l'histoire des chemins que j'ai empruntés et de ceux que je n'ai pas empruntés. Des mauvais virages que j'ai pris et de ceux que je n'ai pas pris. »Si vous souhaitez découvrir des entretiens avec des cartographes et des artistes réalisant des cartes, n'hésitez pas à écouter leurs témoignages (en anglais) sur le forum Geomob. Vous y trouverez notamment Chloé Bolland et ses cartes fantastiques, James Cheshire et son Atlas de l'Invisible, John Nelson et sa cartographie audacieuse... et bien d'autres surprises.
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13:00
Fernando Quadro: Os 5 benefícios da Infraestrutura de Dados Espaciais
sur Planet OSGeoA Infraestrutura de Dados Espaciais (IDE) é uma ferramenta essencial no Geoprocessamento, oferecendo uma série de benefícios. Com a utilização da IDE, é possível organizar, armazenar e compartilhar dados espaciais de forma eficiente, facilitando o acesso e a análise dessas informações.
Princípios como a padronização e a interoperabilidade são fundamentais para o bom funcionamento da IDE, garantindo a qualidade e a integridade dos dados. Além disso, fatores históricos, como o avanço da tecnologia e a democratização do acesso à informação, contribuíram para o desenvolvimento e a popularização da Infraestrutura de Dados Espaciais.
Os benefícios:
Melhor organização e gestão dos dados
Maior eficiência na análise espacial
Facilidade no compartilhamento de informações
Melhor tomada de decisões
Estímulo à inovação e desenvolvimento tecnológicoAs aplicações da IDE são diversas, abrangendo áreas como planejamento urbano, gestão ambiental, agricultura, transporte e muitas outras. Através da utilização de mapas e análises espaciais, é possível obter informações valiosas para a tomada de decisões, contribuindo para o desenvolvimento sustentável e a melhoria da qualidade de vida.
E onde o GeoNode se encaixa nisso?
O GeoNode é uma plataforma para gestão e publicação de dados geoespaciais que reúne projetos open source maduros e estáveis sob uma interface consistente e fácil de usar. Com ele você consegue implantar sua IDE de forma fácil e prática.
Quer saber mais?
O Curso é oferecido na modalidade EAD Ao Vivo, com uma carga horária de 18 horas divididas em 6 encontros. Porém, essas aulas são gravadas e ficam disponíveis ao aluno por 12 meses em nosso portal do aluno.
Então, se por acaso você não puder comparecer em alguma das aulas ao vivo, não se preocupe, você poderá rever a aula gravada a qualquer momento.
Em comemoração ao aniversário de 12 anos da Geocursos, estamos disponibilizando pra você R$ 100 de desconto, basta utilizar o cupom GEOCURSOS12ANOS
Ficou interessado?
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10:56
GeoIntelligence Maritime avec Examind
sur Le blog de GeomatysGeoIntelligence Maritime avec Examind- 06/03/2024
- Jordan Serviere
Nous vous proposons un focus sur certaines fonctions emblématiques de la suite logicielle Examind. Aujourd’hui, le renseignement maritime !
Les capacités en matière d’exploitation de données G.H.O.M. (Géographiques, Hydrographiques Océanographiques et Météorologiques), d’analyse spatio-temporelle, et de fusion de données multi sources, a conduit les équipes de Geomatys à développer des algorithmes permettant d’analyser des données de trafic maritime mondial, de les combiner avec des informations environnementales pour identifier des comportements et pratiques caractéristiques d’une activité licite ou illégale.
Ces traitements GeoInt (Géo-Intelligence), sont pour nous, une première étape pour l’entrainement d’algorithmes de Machine Learning, permettant de discriminer parmi des millions de trajectoires, ce qui relève d’une activité normale d’un comportement suspect.
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La brève vidéo ci-dessus illustre l’apport de la fusion de données G.H.O.M. pour mieux interpréter le comportement des navires.The post GeoIntelligence Maritime avec Examind first appeared on Geomatys.
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10:04
There are 2,773 stories in the Naked City
sur Google Maps ManiaThe 1960's procedural police series the Naked City used to conclude every episode with the line: "There are eight million stories in the naked city. This has been one of them." If there are eight million stories in New York then The City has got quite a long way to go before it is finished reporting on them. So far it has managed to find only 2,773 stories in NYC.The City asked ChatGPT to find
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9:13
Makina Corpus, partenaire de la DrupalCamp 2024
sur Makina CorpusNous sommes fiers d’annoncer que Makina Corpus est le sponsor de la DrupalCamp à Rennes. Notre expert vous y propose une conférence « migrer de Drupal 7 à Drupal 10 ».
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8:19
OPENGIS.ch: INTERLIS Crashkurs Webinar
sur Planet OSGeoDer Crashkurs dauert 2.5 Stunden via Google Meet (kein Google Konto erforderlich) und kostet 90 CHF pro Person.
BeschreibungZiel dieses Crashkurses ist es, “blutigen Anfänger:innen” INTERLIS näher zu bringen. Nach dem Crashkurs werden sie wissen, was INTERLIS ist, wie es angewendet wird und wie ein Modell gelesen wird und man sich darin zurechtfindet. Weiter werden sie fähig sein, ein einfaches Beispielmodell selbst zu modellieren.
VorkenntnisseKeine.
SoftwareKeine. Das Webinar ist primär frontal und es muss keine Software vorinstalliert werden.
Um gleich ein bisschen mitzumachen, können aber optional folgende Tools installiert werden, im Idealfall auf einem separaten Bildschirm:
- Aktuelle QGIS LTR Version für Windows, macOS oder Linux https://download.qgis.org.
- VS Code Texteditor
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4:38
Adam Steer: Image transects for ecological assessment
sur Planet OSGeoSometimes we don’t need to create full blown orthophotos and 3D models to understand things. Just seeing an image in a location context is enough. With this in mind, I was recenly tasked by Taungurung Land and Waters Council to collect a set of baseline images along preset transects for ecological assessment. The transects were… Read More »Image transects for ecological assessment
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20:11
Le monde luso-hispanique à travers les cartes : un guide de la Bibliothèque du Congrès
sur Cartographies numériquesCe guide de ressources, proposé par la Bibliothèque du Congrès à Washington, fournit une sélection de cartes manuscrites réalisées par des cartographes espagnols et portugais, ou dans des zones liées à l'Espagne et au Portugal. Il est issu de l'ouvrage The Luso-Hispanic World in Maps : A Selective Guide to Manuscript Maps to 1900 in the Collections of the Library of Congress, publié en février 1999 par John R. Hébert et Anthony P. Mullan. Une version en ligne de ce guide a été proposée en 2011. Elle a donné lieu à une mise à jour en 2024 de manière à intégrer les cartes cataloguées et numérisées depuis la première publication de cette bibliographie. Ce guide comporte aujourd'hui plus de 1000 documents accessibles sur le site de la Bibliothèque du Congrès : l'occasion de s'interroger sur la délimitation et a définition de ce "monde luso-hispanique" ainsi que sur l'imago mundi produite par ces cartes. S'il existe aujourd'hui une américanisation du monde, la mondialisation au XVIe siècle passait d'abord par son hispanisation.
Atlas mondial (1630) de Joao Teixeira, cosmographe du roi du Portugal (source : Bibliothèque du Congrès)
Les cartes élaborées par les Portugais et les Espagnols
De nouvelles découvertes et explorations ont entraîné la nécessité d'améliorer les cartes au moment où le monde luso-hispanique commençait à se former au début du XVIe siècle. De vastes étendues des Amériques, de l’Asie, des océans Atlantique, Indien et Pacifique ont été découvertes et explorées permettant une compréhension du monde entier. L'Espagne et le Portugal étaient à l'avant-garde de cette expansion, permettant ainsi le passage progressif d'une Europe tournée vers l'intérieur à une Europe en quête de territoires et d'échanges commerciaux à l'échelle mondiale.
Cette poussée ibérique nécessitait des cartes soigneusement construites et précises concernant de vastes régions du monde restées jusqu’alors inconnues. Dès le début, les Espagnols et les Portugais ont été contraints, pour des raisons pratiques, de créer des agences spécialisées de cartographie pour fournir des informations précises qui puissent être mises régulièrement à jour. La volonté des deux puissances ibériques d’élargir les limites de la connaissance européenne du monde atlantique reposait sur des efforts importants, propres à chacun des deux royaumes. Au début du XVe siècle, Henri le Navigateur du Portugal a réuni les meilleurs cosmographes, navigateurs et cartographes pour compiler des informations sur le monde atlantique et la côte africaine. En 1507, le roi Ferdinand d'Espagne a établi le bureau du Piloto Mayor dans la Casa de Contratación à Séville pour rassembler les dernières données géographiques et cartographiques des terres nouvellement découvertes depuis le voyage de Colomb en Amérique en 1492. L'Espagne et le Portugal étaient à l'avant-garde de la connaissance géographique. Cet héritage s’est transmis tout au long de la période coloniale et se reflète dans les cartes élaborées par les Portugais et les Espagnols.
Le monde luso-hispanique correspond aux pays et régions du monde gouvernés par l’Espagne et le Portugal à l’apogée de leur puissance. Selon cette définition, toute l'Amérique latine, les Caraïbes, des parties importantes des États-Unis et du Canada actuels, diverses îles du Pacifique et de l'océan Atlantique, certaines parties de l'Asie continentale, les Philippines, des parties importantes des régions côtières d'Afrique et de la péninsule ibérique - en d'autres termes, une grande partie du monde peut être considéré comme faisant partie du monde luso-hispanique (non réductible uniquement aux régions parlant le portugais et l'espagnol).
Guide pour consulter les documents
Le Guide est construit sur la base d'un découpage géographique correspondant à la façon dont les Portugais et les Espagnols (se) représentaient le monde à l'époque. S'y ajoute un classement propre aux auteurs qui ont cherché à répertorier et classer les cartes à partir des pays actuels. De fait le Guide proposé par la Bibliothèque du Congrès participe à construire un regard et à s'interrroger sur ce que l'on qualifie de "monde luso-hispanique".- Introduction
L'introduction présente les auteurs et la portée de ce guide, ce que l'on peut entendre par "monde luso-hispanique" et comment les cartes, par leur richesse et leur diversité, contribuent à la représentation de ce monde. - Atlas (1-9)
Cette section contient des descriptions d'atlas (entrées numérotées de 1 à 9), principalement des portulans. - Cartes du monde (10-15)
Cette section contient des cartes de l'océan Atlantique et de l'océan Pacifique. - Hémisphère oriental (16-26)
Cette section contient des cartes de l'Asie et de la Méditerranée, alors considérées comme faisant partie de l'hémisphère oriental (Ancien Monde). - Hémisphère occidental (27-126)
Cette section contient des cartes des Amériques, des Caraïbes et du Pacifique, alors considérés comme faisant partie de l'hémisphère occidental (Nouveau Monde). - Pays, États et villes (127-1006)
Cette section présente des cartes de pays, d'États, de villes et de régions en conservant l'ordre numérique original de la cartobibliographie publiée par The Luso-Hispanic World in Maps. Chaque page couvre cinq pays classés par ordre alphabétique, à l'exception de la page relative aux États-Unis, qui comprend des cartes générales des États-Unis ainsi que des sections pour plusieurs États. - Documents divers (1007-1011)
Les cartes de cette section montrent des lieux non identifiés, ne rentrant pas parfaitement dans les autres catégories. La plupart sont des cartes d’entraînement militaire. - Bibliographie sélectionnée
La bibliographie sélective renvoie aux auteurs utilisés pour réaliser le guide. - Utiliser la Bibliothèque du Congrès
La section présente le fonds documentaire de la Bibliothèque du Congrès qui possède des collections parmi les plus importantes au monde et donne des informations sur les conditions d'accès aux documents sous forme numérique ou en salle d'accès à la bibliothèque.
La Bibliothèque du Congrès propose d'autres guides de ressources classés par discipline et centres d'intérêt. Ces guides fournissent un moyen pratique d'accéder à des collections de cartes classées par époque, auteur ou thématique. Nous donnons ci-dessous la liste des guides concernant la rubrique "Géographie". En même temps qu'ils répertorient des ressources et favorisent un accès direct aux documents, ces guides construits par des conservateurs de bibliothèque contribuent à façonner notre imago mundi.
- Abraham Ortelius : un guide de ressources
- Afghanistan : un guide des cartes et des documents de référence géographique
- Tous à bord : un guide des ressources cartographiques ferroviaires à la Bibliothèque du Congrès
- Femmes américaines : ressources des collections de géographie et de cartes
- Ressources cartographiques pour la recherche généalogique : Europe de l'Est et Russie
- Catalogage des documents cartographiques
- Chili : Guide national des salles de lecture hispaniques
- Cartes de la guerre civile (New-York Daily Tribune) : sujets de la chronique de l'Amérique
- Le voyage en Antarctique d'Ernest Shackleton : sujets de la chronique de l'Amérique
- Cartes d'assurance-incendie à la Bibliothèque du Congrès : un guide de ressources
- Systèmes d'information géographique (SIG) et ressources géospatiales
- Guide du droit en ligne : États-Unis à Hawaï
- Histoire et culture de Gullah/Geechee
- Manuel d'études latino-américaines (HLAS) : un guide de ressources
- Histoire de la maison : un guide pour découvrir l'histoire des bâtiments et des propriétés locales
- Géographie et cartes de la Bibliothèque du Congrès : un guide illustré
- Cartes par État : ressources cartographiques pour l'Alaska
- Cartes par État : ressources cartographiques pour Hawaï
- Science islamique médiévale : un guide de ressources
- Espaces amérindiens : ressources cartographiques à la Bibliothèque du Congrès
- Nicolas de Fer : un guide ressource
- Course vers le pôle Nord : sujets de Chronicling America
- Course vers le pôle Sud : sujets de Chronicling America
- Photographies de Roadside America par John Margolies dans la Bibliothèque du Congrès
- La Russie et son empire en Eurasie : ressources cartographiques de la Bibliothèque du Congrès
- La famille de cartographes Blaeu : un guide de ressources
- Le Caucase : ressources cartographiques de la Bibliothèque du Congrès
- La Terre plate et ses défenseurs : une liste de références
- Le monde de 1898 : perspectives internationales sur la guerre hispano-américaine
Articles connexes
Utiliser le lion pour politiser la géographie (blog de la Bibliothèque du Congrès)
L'histoire par les cartes : La France aux Amériques ou la naissance des mondes atlantiques (BnF)
L'histoire par les cartes : la British Library met à disposition la collection du roi George III sur Flickr
L'histoire par les cartes : une série de 14 films documentaires sur les cartes portulans (BnF)
L'histoire par les cartes : Tony Campbell et son site Map History
L'histoire par les cartes : la septentrionalisation de l'Europe à l'époque de la Renaissance par Pierre-Ange Salvadori
L'histoire par les cartes : le Rijksmuseum met à disposition plus de 700 000 œuvres sur le web, notamment des cartes
Vues panoramiques des villes américaines au XIXe siècle
Rubrique Cartes et atlas historiques
- Introduction
-
18:35
Mise à jour d'ArcGIS Survey123 - Février 2024
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
A l'occasion de la mise à jour de février 2024 d'ArcGIS Online, l'écosystème des apps ArcGIS a lui aussi été actualisé. J'ai évoqué hier les évolution de l'application ArcGIS Field Maps, je vous propose aujourd'hui de détailler les nouveautés d'ArcGIS Survey123.
Copier les règles de visibilité dans le web designer Vous pouvez désormais copier/coller les règles de visibilité d'une questions pour les appliquer à d'autres questions de votre enquête lorsque vous travaillez dans le concepteur web Survey123. Supposons, par exemple, que vous ayez une enquête dans laquelle vous souhaitez que le répondant prenne une photo avant que toute autre question du formulaire ne soit affichée. Vous pouvez créer la règle de visibilité une seule fois, puis l'appliquer de manière groupée aux autres questions de votre enquête !
La vidéo ci-dessous présente cela en détails.
Accélérer la conception de vos enquêtes avec l'IA générative (en beta) Le concepteur web de Survey123 propose désormais une nouvelle expérience pour vous aider à concevoir des enquêtes via une simple conversation avec une IA générative. Vous pouvez considérer cela comme un chatbot conçu pour vous aider à créer une ébauche d'enquête. Ce dernier vous proposera automatiquement les questions et des exemples de valeurs de réponses adaptées au traitement d'un besoin spécifique. Vous pourrez ensuite modiufier ce brouillon pour l'adapter définitivement à votre besoin.
La vidéo ci-dessous présente cela en détails.
Pour essayer ce nouvel assistant Survey123, vous devrez demander à un utilisateur disposant de privilèges administratifs de l'activer pour vous. Voici les étapes :
- Connectez-vous à Survey123.arcgis.com avec les informations d’identification d’administrateur ArcGIS.
- Cliquez sur "Organisation"
- Cliquez sur "Réglages"
- Ouvrez l'onglet "Extensions"
- Activez l'assistant Survey123 (beta) puis enregistrez vos options.
Traduire vos enquêtes en un seul clic (en beta)
Si vous avez besoin d'aide pour traduire vos enquêtes Survey123 dans différentes langues, cette mise à jour vous apporte une bonnes nouvelles ! La version de février 2024 d'ArcGIS Survey123 inclut des fonctionnalités de traduction automatique dans le concepteur web Survey123 et dans Survey123 Connect.
La vidéo ci-dessous présente cela en détails.
La traduction automatique dans ArcGIS Survey123 exploite les dernières avancées en matière de traduction automatique. D'un simple clic, Survey123 traduit les étiquettes des questions, les choix, les astuces, les messages de contrainte et tout le texte de la conception de votre formulaire dans les langues de votre choix.
Comme pour l'assistant de génération automatique d'enquête, vous devrez activer cette fonctionnalité encore en beta. La traduction automatique basée sur de l'IA n'étant pas toujours parfaite, vous devrez parfois revoir vos formulaires avant de les partager avec d'autres membres de votre organisation ou avec le grand-public. Cette fonctionnalité a été qualifiée de version beta, car Esri est encore encore en train de la peaufiner son fonctionnement. Elle peut cependant s'avérer très utile pour tous ceux d'entre vous qui ont besoin de traduire des enquêtes dans plusieurs langues.
Autres améliorations- Exécutez l'outil Convertir les listes de choix en CSV dans Survey123 Connect pour migrer automatiquement les listes de choix spécifiées de la feuille de calcul de choix vers de nouveaux fichiers .csv dans le dossier multimédia. L'outil modifie également les questions correspondantes dans la feuille de travail d'enquête pour utiliser les types de questions select_one_from_file et select_multiple_from_file.
- Cette mise à jour prend en charge les types de champs introduit récemment dans les Géodatabases et services d'entités ArcGIS : esriFieldTypeTimestampOffset, esriFieldTypeDateOnly, esriFieldTypeTimeOnly et esriFieldTypeBigInteger.
- Vous pouvez déosrmais tirer parti du type de question Code-barres dans l'application Web. Dans une prochaine mise à jour, nous ajouterons également le type de question à code-barres au concepteur Web Survey123 !
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17:29
GeoSolutions: GeoSolutions at CalGIS in Visalia, California – March 18-20, 2024
sur Planet OSGeoYou must be logged into the site to view this content.
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15:15
Redirection automatique des URLs de l’infrastructure Géoportail vers la Géoplateforme et arrêt de certains services
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLa redirection des requêtes [https:] vers la Géoplateforme et l'arrêt des services obsolètes est en place depuis le lundi 04/03.
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13:00
Fernando Quadro: O que é um WebGIS
sur Planet OSGeoWebGIS é uma tecnologia usada para exibir e analisar dados espaciais na Internet. Ele combina as vantagens da Internet e do GIS oferecendo um novo meio de acessar informações espaciais sem a necessidade de você possuir ou instalar um software GIS.
A necessidade de divulgação de dados geoespaciais têm estimulado cada vez mais o uso de ferramentas WebGIS para apresentações interativas de mapas e de informações relacionadas por meio da internet.
As soluções adotadas na apresentação destes mapas devem apresentar um equilíbrio entre facilidade de uso, riqueza de recursos para visualização e navegação entre os dados, e funcionalidades geoespaciais para pós-processamento, características que devem ser adequadas para cada perfil de usuário que acessará o WebGIS.
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9:47
gvSIG Team: Coordinación CArtográfica en el Sistema de Administración del Territorio (CCASAT)
sur Planet OSGeoCompartimos información sobre CCASAT un grupo de trabajo de expertos en administración del territorio del cual la Asociación gvSIG formamos parte.
Coordinación CArtográfica en el Sistema de Administración del Territorio (CCASAT) es un grupo con sede en la Universitat Politécnica de València, España; en el Departamento de Ingeniería Cartográfica, Geodesia y Fotogrametría (DICGF) y en la Escuela Técnica Superior de Ingeniería Geodésica, Cartográfica y Topográfica (ETSIGCT), cuyos objetivos principales son:
Apoyo, colaboración e investigación en todos aquellos ámbitos relacionados con la información cartográfica que permita una administración efectiva del territorio (como la información catastral, y/o la información registral, o similar), y fundamentalmente en aspectos que sirvan de apoyo para conseguir seguridad en la tenencia de la tierra, y valoración con efecto administrativo. Fomentando la difusión, transferencia de conocimientos, investigación, coordinación, consultoría y optimización de recursos.
CCASAT está enfocado principalmente a España y Latinoamérica, siendo el idioma principal el español.
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9:37
Attacks on the Press Map 2023
sur Google Maps ManiaMore journalists have been killed in the Israel-Gaza war zone in the last three months than have ever been killed in a single country over the course of an entire year. In fact according to the Committee to Protect Journalists' annual report, Attacks on the Press, nearly 75% of journalists killed around the world in 2023 died in Israel’s war on Gaza.You can explore the results of the CPJ's
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7:00
TerriSTORY®, un outil partenarial d’aide au pilotage de la transition des territoires
sur OslandiaCo-construit avec les territoires et présent dans 6 régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Pays de la Loire), TerriSTORY® est un outil d’aide à la décision et de visualisation de données énergie-climat territoriales. TerriSTORY® est une plateforme multi thématiques avec de nombreuses fonctionnalités, qui permet d’élaborer le diagnostic du territoire, de définir la stratégie, et de suivre la trajectoire de transition.
Origine du projetLe projet TerriSTORY® est né en 2017, à l’initiative d’Auvergne-Rhône-Alpes Énergie Environnement dans le cadre de ses missions : collecter, produire, traiter et diffuser des données sur le climat, l’énergie, les déchets, les ressources, … afin de les mettre à disposition des territoires pour les accompagner sur les enjeux écologiques.
Les acteurs du projetLe consortium TerriSTORY®, aujourd’hui en charge de la gestion et des choix d’évolution du projet, rassemble une vingtaine d’acteurs nationaux et régionaux ayant une mission de service public ou d’intérêt général.
Le volet technique a été assuré entièrement par Oslandia en 2018 et 2019 puis partiellement de 2020 à de 2022, dans une logique de transfert de compétences. Les équipes d’Auvergne-Rhône-Alpes Energie Environnement assurent aujourd’hui elles-même l’ensemble des développements et opérations de maintenance.
« Nous avons réalisé un POC au départ puis avons assuré les développements avec les équipes projets pendant quelques années. En parallèle et tout au long du projet, nous avons formé deux de leurs développeurs en interne. L’objectif était de leur permettre d’être complètement autonomes, et c’est le cas aujourd’hui ! » Vincent Picavet, co-fondateur et CEO d’Oslandia.
Les technologies mobiliséesCôté client, le choix s’est porté vers ReactJS, accompagné d’OpenLayers et ChartJS. L’API backend a été développée en Sanic (Python). Les données sont stockées et exploitées au sein d’une base de données PostgreSQL/PostGIS.
Une application open sourceLe code TerriSTORY® est rendu disponible sous la licence publique générale GNU Affero (ou aGPL) version 3.
Plus d’informations- Sur le projet : [https:]]
- Sur le site : https://terristory.fr
- Sur le dépôt Gitlab : [https:]]
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13:00
GeoTools Team: GeoTools 31-RC Release Candidate
sur Planet OSGeo The GeoTools team is pleased share a release candidate GeoTools 31-RC: geotools-31-RC-bin.zip geotools-31-RC-doc.zip geotools-31-RC-userguide.zip geotools-31-RC-project.zip This release candidate is also available from the OSGeo Maven Repository and is made in conjunction with GeoServer 2.25-RC. The release was made by Jody Garnett (GeoCat).Testing -
10:47
Stefano Costa: ènostra e la transizione energetica dal basso a Savona
sur Planet OSGeoVenerdì 1 marzo ero a Savona per parlare di transizione energetica dal basso alla Società di Mutuo Soccorso Fornaci, insieme al gruppo territoriale di ènostra. Ci avevano invitati il comitato No rigassificatore e il comitato Fermiamo il mostro per una serata insieme a due associazioni genovesi con cui collaboriamo spesso, Cittadini sostenibili e CER Sole.
Savona e Vado Ligure non assistono passivamente alle scelte assurde dei politici regionali e locali di accogliere un rigassificatore che inquina il mare, deturpa il territorio con tutto il gasdotto necessario a terra, contribuisce a inquinare l’aria rimanendo ancorati alle fonti fossili e arricchendo le grandi multinazionali. C’è stato un risveglio che ha portato a una lunga catena umana lungo la costa, tante mobilitazioni e molti resistono all’idea di avere dei benefici “compensativi”.
La serata è stata lunga e la partecipazione grande, nonostante la pioggia. Si è parlato dei danni che derivano dalle fonti fossili per il clima e per la salute, delle false notizie sulle rinnovabili, delle comunità energetiche. E io ho presentato le attività di ènostra. Ero piuttosto stanco ma con l’aiuto degli altri soci del gruppo territoriale ho spiegato cosa fa la cooperativa, che principi la guidano e l’importanza della partecipazione alle scelte energetiche al di là del cambio di fornitura. Non tutta l’energia rinnovabile è uguale e quella fatta dal basso, attenta agli impatti sociali e ambientali è quella che preferiamo.
L’accoglienza del comitato è stata molto generosa e sono contento che sia nato questo legame.
Cos’è una cooperativa energetica e cosa fa in concreto (video Youtube)
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9:55
Can you Draw Europe?
sur Google Maps ManiaHuge Quiz's Europe Country Drawing Challenge has quickly become my new favorite online game. This is despite the fact that I am absolutely terrible at it and have yet to achieve anything other than a totally embarrassing score.The premise of the Europe Country Drawing Challenge is very easy. All you have to do is draw European countries on top of a satellite map of Europe. For each country you
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9:30
Le principe de solidarité dans les politiques françaises de l’eau : originalité, fonctionnement et fragilités
sur CybergeoPour répondre à la dégradation de la qualité de l’eau en France, le législateur a créé en 1964 des outils novateurs d’une gestion autonome de l’eau, à savoir les agences et les comités de bassin, délimités selon les bassins hydrographiques. Durant les cinquante années qui ont suivi, les lois françaises puis les directives européennes ont favorisé une solidarité unique en matière de politiques environnementales, fonctionnant à un triple niveau : hydrographique, financier et territorial. Cet article présente l’originalité de cette solidarité et son évolution, en s’appuyant sur l’évolution des règlementations et l’analyse du fonctionnement des agences et des comités de bassin à mesure de l’élargissement de leurs missions. La récente reconnaissance nationale d'une pression quantitative sur la ressource, matérialisée en 2023 par l'adoption de 53 mesures visant une gestion de l'eau résiliente et concertée, recentre les agences et les comités de bassin au cœur de la gouvernance de l'eau. C...
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9:30
Déforestation au nord du Bénin : un éclairage par des enquêtes communautaires
sur CybergeoCet article part du constat d'une hétérogénéité spatio-temporelle de la déforestation dans le nord du Bénin au cours des quatre dernières décennies. Pour explorer les raisons sous-jacentes de ces disparités spatiales, nous avons mené une enquête approfondie auprès des résidents des territoires où le couvert ligneux a connu des évolutions s’écartant sensiblement de la tendance régionale. En utilisant des méthodes statistiques textuelles, notre analyse de ces entretiens a fourni des perspectives plus approfondies sur les nuances locales spécifiques dans les perceptions de la population concernant les transformations environnementales en cours au sein de leurs territoires. Nos enquêtes ont également mis en évidence une aggravation des inégalités sociales et foncières qui touche l’ensemble de la région. La poursuite de la déforestation au Nord du Bénin ainsi que le sentiment de vulnérabilité économique et sociale exprimé par les populations interrogées trouvent un écho à des situations ...
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9:30
Georges Courade, 2023, "Comme le fleuve, la vérité se perd dans le désert". Faire de la recherche dans les Afriques en décolonisation, Paris, Les Indes savantes, 151 p.
sur CybergeoDans ce petit livre interrogeant sur un mode personnel les modalités de la recherche en Afrique subsaharienne entre les décennies 1960 et 2010, Georges Courade mène un projet devenu assez commun dans le monde de la géographie, l’égohistoire. Mais c’est un projet exigeant, visant à reconstituer la vérité d’un parcours scientifique, vérité pour soi, par rapport aux enjeux successivement formulés par l’institution de recherche "pour le développement" et en termes d’effets sur les sociétés étudiées. Ce récit de vie vise aussi à retracer une "aventure collective" menée par une "génération 1962-1968" dans le cadre d’une recherche finalisée au sein de l’ORSTOM puis de l’IRD. Mais surtout, il s’agit d’une autofiction, une analyse réflexive menée en fin de carrière sous le truchement du personnage de Basile Costal.
Le récit se déroule en dix chapitres. Les six premiers portent sur les débuts et sur le background du chercheur, encadrés par son "baptême" dans un coin peu connu de l’Afrique, le ...
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9:30
La compensation écologique permet-elle vraiment de tendre vers l’absence de perte nette de biodiversité ?
sur CybergeoDepuis 2016, le droit français poursuit un objectif de non perte nette de biodiversité en imposant aux projets ayant des incidences sur la biodiversité d’éviter, de réduire, puis de compenser ces incidences. Les mesures compensatoires doivent générer des gains écologiques suffisants, ce qui suppose qu’elles soient réalisées sur des sites en mauvais état écologique. Cet article analyse le contexte écologique dans lequel ont été réalisées 1153 mesures compensatoires, entre 2017 et 2021, sur le territoire hexagonal français. En utilisant des données de la "naturalité potentielle de France métropolitaine", nous comparons d’une part les scores d’intégrité biophysique des sites choisis et d’autre part les scores de qualité écologique incluant un indice de connectivité du paysage autour des sites, par rapport aux scores nationaux. Nos résultats montrent que 64 % de la surface des sites de compensation se situe sur des espaces où le score d’intégrité biophysique est supérieur à la médiane f...
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...