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Géorenouvellement
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueGéoportail93, plate-forme de diffusion de l’information géographique produite par le Département de la Seine- Saint-Denis, change et laisse place progressivement à GeoSeineSaintDenis. Depuis juin 2024 et jusqu’au 6 décembre 2024, les deux outils cohabitent avant de laisser place à la nouvelle plateforme, plus intuitive et ergonomique. Elle met en avant des thématiques et des actualités sous forme de StoryMaps, avec leurs cartographies. Différentes applications sont aussi mises en place, pour promouvoir les actions du Département, comme celle du pôle Solidarité et l’appli de localisation de l’offre de soins bucco-dentaires. GeoSeineSaintDenis propose des supports pour illustrer les enjeux du territoire et les grands projets, tels que ceux de transports ou ceux liés aux Jeux olympiques. Un catalogue de données est mis à disposition des utilisateurs afin qu’ils créent leurs propres cartes.
+ d'infos :
geo.seinesaintdenis.fr
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6:40
Oslandia rejoint l’Open Invention Network
sur OslandiaLes brevets logiciels sont une menace pour les biens communs et le logiciel libre ! Oslandia est donc naturellement membre de l’OIN ( Open Invention Network )
Les brevets logiciels peuvent restreindre la liberté des utilisateurs, malgré les licences de logiciels libres. De plus, ils reposent sur des bases juridiques variables suivant les pays, et sont parfois établis totalement en contradiction avec le droit (
hello les « Patent Trolls » ! ).
L’Open Invention Network (OIN [https:]] ) est une institution qui vise à limiter les risques liés aux brevets pour les logiciels libres. L’OIN met en commun les brevets de ses membres et en acquiert d’autres présentant un risque potentiel pour Linux et son environnement. Sa mission est donc de protéger les logiciels libres et Open Source de la menace des brevets logiciels.
L’OIN gère la plus grande et la plus ancienne licence croisée de brevets au monde et compte près de 3 millions de brevets et 4 000 membres, dont Oslandia ! Rejoignez-nous !
Les questions juridiques liées aux logiciels libres font également partie de notre expertise, qui est mise à contribution lors des études menés par nos consultants sur les questions stratégiques, de migration vers l’opensource ou d’audit de SI. Contactez-nous pour en savoir plus ( infos+conseil@oslandia.com ).
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17:25
La mondialisation appréhendée à travers un indice de connectivité mondiale
sur Cartographies numériquesSource : Steven A. Altman & Caroline R. Bastian, DHL Global Connectedness Report 2024 : An In-Depth Analysis of the State of Globalization.
Récemment, une attention particulière a été portée à la question de savoir si la mondialisation progressait ou reculait à l’échelle mondiale. La plupart des entreprises et des pays interagissent entre eux et non avec le monde entier. C’est pourquoi il est important de pouvoir mesurer la mondialisation en ce qui concerne chaque pays et ses principaux partenaires dans les échanges internationaux.
L’indice de connectivité mondiale DHL classe les pays en fonction de leurs échanges internationaux, de leurs capitaux, de leurs informations et de leurs flux de personnes. Il évalue ces flux selon deux dimensions : la profondeur (taille des flux internationaux par rapport à l’activité nationale) et l’ampleur (répartition des flux entre les pays d’origine et pays de destination). La connectivité mondiale reste à un niveau record, malgré les tensions et les incertitudes géopolitiques.
Flux globaux par région en 2022 (source : DHL Global Connectedness Report 2024)
L'étude conduite par la Stern School of Business de l’université de New York et la société de transport DHL fait ressortir 10 points clés concernant la mondialisation qui n'a jamais été aussi forte en dépit des tensions et incertitudes :
- La connectivité mondiale a atteint un niveau record en 2022. Elle est restée proche de ce niveau en 2023. La résilience et la croissance des flux internationaux d’échanges commerciaux, de capitaux, d’informations et de personnes face aux crises récentes vont à l'encontre de l’idée selon laquelle la mondialisation auarait fait marche arrière.
- Singapour est le pays le plus connecté au monde, suivi des Pays-Bas et de l’Irlande. Singapour a les flux internationaux les plus importants par rapport à l’activité nationale, tandis que les flux du Royaume-Uni sont les plus répartis dans le monde.
- Les liens entre les États-Unis et la Chine continuent de diminuer. Les parts des flux des deux pays impliquant l’autre ont diminué d’environ un quart depuis 2016. Le recul des échanges directs entre les États-Unis et la Chine s’est accéléré en 2023. Mais les États-Unis et la Chine sont toujours connectés par des flux plus importants que presque toutes les autres pays.
- La Russie et l’Europe se sont découplées, rompant des liens autrefois considérés comme essentiels pour les deux partenaires. Les échanges commerciaux de la Russie se sont éloignés des pays alignés sur l’Occident et les investissements étrangers en Russie se sont effondrés. Parmi les principales économies du G20, la Russie a connu en 2022 la plus forte baisse annuelle de connectivité mondiale jamais enregistrée.
- Les flux mondiaux ne montrent aucune division générale de l’économie mondiale entre les blocs géopolitiques rivaux. La part des échanges entre les blocs alignés sur les États-Unis et ceux alignés sur la Chine a augmenté pendant la pandémie de Covid-19, puis a diminué après l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie. Si l’on exclut la Russie, elle est désormais revenue à peu près à son niveau d’avant la pandémie.
- La mondialisation des entreprises continue de progresser. Les entreprises réalisent une plus grande partie de leurs ventes à l’étranger et la valeur de leurs projets d’expansion internationale annoncés est à son plus haut niveau par rapport au PIB mondial depuis plus d’une décennie. La part transfrontalière des fusions et acquisitions reste stable, tout comme la part de la production mondiale que les entreprises produisent en dehors de leur pays d’origine.
- La mondialisation n’a pas cédé la place à la régionalisation. La plupart des flux internationaux se déroulent sur des distances assez longues, avec une part en baisse au sein des principales régions géographiques. Si l’on se concentre spécifiquement sur le commerce, seule l’Amérique du Nord affiche une tendance claire à la délocalisation.
- La mondialisation des flux d’informations a augmenté plus que tous les autres aspects de la mondialisation au cours des deux dernières décennies, mais les dernières données montrent que cette tendance stagne.
- Les tensions entre les États-Unis et la Chine ont pesé sur la collaboration internationale en matière de recherche, et de nombreux pays ont imposé des restrictions sur les flux internationaux de données.
- Le niveau absolu de mondialisation du monde reste limité : les flux nationaux dépassent toujours de loin les flux internationaux. La profondeur actuelle de la connectivité mondiale n’est que de 25 % sur une échelle allant de 0 % (aucun flux ne traverse les frontières nationales) à 100 % (les frontières et la distance n’ont plus aucune importance).
Rapport et annexes à télécharger en pdf
Données à télécharger en xls
Outre les données récentes, l'intérêt de cette étude est de fournir des cartes par anamorphoses montrant chaque pays avec ses 10 principaux partenaires commerciaux. Avec le retour de Trump et de sa politique douanière, l'orientation de ces flux pourrait être en partie modifiée dans les années qui viennent. Le modèle de Bloomberg Economics sur les droits de douane proposés par Trump prévoit que les autres pays compenseront la majeure partie de leurs pertes commerciales avec les États-Unis en échangeant davantage entre eux. Cela laisse entrevoir la possibilité que la mondialisation continue à s'intensifier, mais sans les États-Unis en son centre (What's left of Globalization without the US ? Bloomberg)
Comparaison Etats-Unis et Chine (source : DHL Global Connectedness Report 2024)
Comparaison France et Royaume-Uni (source : DHL Global Connectedness Report 2024)
Pour compléter
« La mondialisation n’a jamais été aussi forte qu’en 2024 » (Le Grand Continent)
« Mondialisation : vers un capitalisme anti-libéral » (France Culture)
Articles connexes
Cartographie des pays ayant les États-Unis ou la Chine comme principal partenaire commercial (2001-2023)
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Mesurer le rayonnement des grandes puissances à travers leurs réseaux diplomatiques
Comment la Chine finance des méga-projets dans le monde
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Les pays bénéficiaires de l'aide des Etats-Unis depuis 1945
Les câbles sous-marins, enjeu majeur de la mondialisation de l’information
Entre maritimisation des échanges et mondialisation de l'information : de quoi l’incident de l'Ever-Given est-il le nom ?
La route maritime de la soie. Connectivités mondiales, nœuds régionaux, localités (ouvrage en open edition)
- La connectivité mondiale a atteint un niveau record en 2022. Elle est restée proche de ce niveau en 2023. La résilience et la croissance des flux internationaux d’échanges commerciaux, de capitaux, d’informations et de personnes face aux crises récentes vont à l'encontre de l’idée selon laquelle la mondialisation auarait fait marche arrière.
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11:16
Before New York
sur Google Maps ManiaThis is New Amsterdam in 1660, when Peter Stuyvesant was serving as the director-general of the colony of New Netherland. New Amsterdam, located on the southern tip of Manhattan Island, was the capital of New Netherland.One of my favorite interactive maps of all time is the Beyond Manhatta. This project visualizes Manhattan Island and its native wildlife, as it would have looked in 1609.
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11:00
Mappery: Loyalty map
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
Dean shared this Loyalty card mapping a coffee place.
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9:33
Déboguer des triggers SQL en cascade : une approche visuelle avec Matplotlib
sur Makina CorpusDans cet article, je vais partager mon expérience de débogage à l’aide de Matplotlib, un outil de visualisation Python puissant et flexible.
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8:57
Les évolutions de Python 3.9 à 3.13 : Typage
sur Neogeo TechnologiesSi on peut dire que la librairie standard Python est stable, on ne peut pas en dire autant de la partie typage qui est en pleine effervescence.
Pour mémoire, le typage en Python est optionnel, et c’est très bien pour les petits projets et les scripts. Dès que le projet prend de l’envergure, le typage des paramètres des fonctions aide à la rigueur et force à se poser les bonnes questions sur les flux de données dans le programme.
Version 3.9Dans la version 3.9 de Python, il y a une seule évolution dans le typage, mais qui va considérablement améliorer la lisibilité et simplifier le code dédié au typage : on peut désormais utiliser les types « built-ins » (list, disc…) pour déclarer notre typage.
class Foo: def add_items(self, items: list[str]) -> None: ...
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi ça réduit tellement le ticket d’entrée du typage que ça ne me dérangerais pas de l’intégrer même dans des petits scripts.
Version 3.10Depuis la version 3.10 de Python, on peut désormais utiliser l’opérateur | pour déclarer des unions de types (la fonction accepte plusieurs types différents, voir les rendre optionnels) :
class Foo: def set_color(self, color: str|Color|None) -> None: ... def get_color(self) -> Color|None: ...
Un gros effort a également été fait dans cette version pour proposer une généricité dans le typage. Par exemple quand on défini un décorateur, on ne connaît pas toujours à l’avance le type de la fonction décorée. Dorénavant, on peut utiliser ParamSpec pour dire que c’est un type qu’on ne connaît pas.
Un peu de clarté a aussi été apportée avec l’ajout de TypeAlias qui permet de donner un nom explicite à un type complexe.
StrCache: TypeAlias = 'Cache[str]'
Pour créer des petites fonctions qui vérifient le type (is_bool, is_string, etc…), les TypeGuards ont été introduits. Les TypeGuards sont utilisés pour une pratique assez complexe appelée rétrécissement de type. Cette dernière est utilisée pour les fonctions qui acceptent des variables d’entrée avec plusieurs types possibles. TypeGuard permet alors de mettre en place une vérification de type sur les variables d’entrée de la fonction.
Version 3.11L’utilisation des TypeGuards n’est pas très simple, je vous invite donc à aller regarder la documentation Python plus en détails si cela vous intéresse.
Toujours dans les ajouts complexes, la version 3.11 a introduit des Variadic générique pour gérer des ensembles d’éléments avec une taille fixes (un tenseur avec une taille fixée par exemple).
Un générique permet de préserver un type entre l’entrée et la sortie d’une fonction. Par exemple, si l’on prend la fonction de copie d’une variable, celle-ci prend une variable en entrée et cette dernière peut être de tout type, on la typera donc Any. Comme la fonction retourne une copie de la variable d’entrée, le type de retour de la fonction sera le même que celui de la variable en entrée (Any).
Le problème est qu’avec Any, on a aucun moyen de vérifier que les types de l’entrée et de la sortie sont les mêmes, et c’est ici que le générique entre en jeu.
def copy_of_1(value: Any) -> Any: # Le Any d'entrée et # le Any de sortie # ne sont pas forcés # d'être du même type return deepcopy(value) T = TypeVar("T") def copy_of_2(value: T) -> T: # Les variables en entrée # et en sortie sont forcées # d'être du même type return deepcopy(value)
Le Variadic générique, quant à lui, est plus complexe et permet de gérer des types multi-dimensionnels.
Là encore la mise en œuvre est subtile, je vous invite à aller lire la documentation officielle.
Par contre dans les petits ajouts qui peuvent servir à tout le monde, il y a les types Required et NotRequired dans les TypedDict :
class Shape(TypedDict): x: Required[int] y: Required[int] color: NotRequired[int]
Il y aussi le type Self qui a été ajouté, très pratique pour faire un constructeur :
class Shape: @classmethod def new(cls, x: int, y: int) -> Self: ...
Il y a aussi un type LiteralString ajouté. Il peut être utilisé pour indiquer qu’un paramètre de fonction peut être de n’importe quel type de chaîne littérale (chaîne de caractères écrite en dur dans le code, comme « Hello World ! »).
Ce type est principalement utile pour renforcer la sécurité
car il indique qu’une variable doit être codée en dur. Contrairement à un simple str, ce type garantit donc que la valeur provient directement du code source, sans transformation dynamique. Ainsi, LiteralString établit une distinction importante entre les chaînes définies explicitement dans le code et celles obtenues dynamiquement.
Si vous êtes du genre à aimer creuser (ou que vous êtes simplement têtu·e comme moi), voici ce que j’ai compris sur le fonctionnement de LiteralString :
Le LiteralString vous permet d’ajouter un peu de sécurité et de rigueur dans votre code sans pour autant avoir un typage trop drastique. Pour mieux visualiser, on peut prendre en exemple une fonction d’affichage des logs.
def log(level: str, message: str): if level == "Error": print(message) level = "Error" + "\u200b" # "Error" avec un caractère invisible (Zero Width Space) log(level, "Ce message s'affiche !")
Avec cette version de la fonction, on peut voir qu’il y a un problème de sécurité car notre message s’affichera alors que la variable level n’est pas exactement égale à Error. Pas bien grave me direz-vous. Et, en effet, ce n’est pas très important pour une fonction de logs, mais s’il s’agissait de la gestion de vos bases de données …
À l’inverse, on le Literal à l’extrême du typage :
from typing import Literal ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(level: Literal["Error"], message: str): if level == ERROR: print(message) log(ERROR, "Ce message s'affiche !") # Pas d'alert sur le type level = "Error" + "\u200b" # "Erreur" avec un caractère invisible (Zero Width Space) log(level, "Ce message ne s'affichera pas !") # Une erreur de type sera indiquée
Avec cette version de la fonction, on contrôle strictement le type de la variable level en entrée. Par contre, dès lors que l’on augmente le nombre de types possibles en entrée, la syntaxe devient laborieuse. De même, il est possible de ne pas connaître à l’avance tous les types d’entrée possible (dans le cas de composants extérieurs).
from typing import Literal INFO: Literal["Info"] = "Info" WARNING: Literal["Warning"] = "Warning" ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(external_component: ???, # Le type n'est pas connu level: Literal["Info", "Warning", "Error", ...], # On pourrait avoir beaucoup de types possibles message: str): if level == ERROR: print(message)
Pour remédier à ces deux situations, on a donc trouvé le compromis du LiteralString :
from typing import LiteralString, Literal INFO: Literal["Info"] = "Info" WARNING: Literal["Warning"] = "Warning" ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(external_component: LiteralString, level: LiteralString, message: str): if level == ERROR: print(message) log(INFO, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alert sur le type log(WARNING, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alert sur le type log(ERROR, "Ce message s'affiche !") # Pas d'alert sur le type
Il est également possible d’utiliser à la fois le Literal et le LiteralString :
from typing import LiteralString, Literal INFO: LiteralString = "Info" # On définit INFO avec un type moins précis WARNING: Literal["Warning"] = "Warning" ERROR: Literal["Error"] = "Error" def log(external_component: LiteralString, level: Literal["Warning", "Error"], # Level est soit du type Literal["Warning"] soit du type Literal["Error"] message: str): if level == ERROR: print(message) log(INFO, "Ce message ne s'affichera pas !") # Alerte sur le type log(WARNING, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alerte sur le type log(ERROR, "Ce message s'affiche !") # Pas d'alerte sur le type log(WARNING+ERROR, "Ce message ne s'affichera pas !") # Pas d'alerte sur le type. Pas très intéressant mais pourquoi pas ...
Grâce aux deux exemples précédents, on peut donc en conclure que LiteralString regroupe tous les Literal[<…>] où <…> est une chaîne de caractères. Ainsi, on en déduit que LiteralString est le supertype de tous les types de chaînes littérales.
Donc, tout « sous-type » de LiteralString (Literal[« Error »] ou bien encore Literal[« Warning »]) est compatible avec LiteralString , mais pas l’inverse (se référer à la variable INFO de l’exemple précédent).
De même, le supertype LiteralString est lui-même un str, faisant de str un super supertype.
Finalement, avec la même logique que précédemment, on en déduit bien qu’un str n’est pas compatible avec un LiteralString . On entend par là qu’il est possible d’assigner un LiteralString à un str, mais pas l’inverse.
literal_string: LiteralString s: str = literal_string # OK literal_string: LiteralString = s # Erreur : # On attendait un # LiteralString, # on a un str literal_string: LiteralString = "hello" # OK
Une chaîne créée en composant des objets typés LiteralString est, quant-à-elle, acceptable en tant que LiteralString (comme pour les Literal).
literal_string_1: LiteralString = "Hello" literal_string_2: LiteralString = " World" composed_string: LiteralString = literal_string_1 + literal_string_2 + " !" # Toujours un LiteralString
Ce type est utile pour les API sensibles où des chaînes arbitraires générées par l’utilisateur peuvent générer des problèmes.
Pour plus d’exemples, vous pouvez vous référer à la documentation officielle de Python.
Du côté des décorateurs, la version 3.11 ajoute dataclass_transform qui est applicable à une classe, une métaclasse ou un décorateur. Ce décorateur permet de marquer un objet comme offrant un comportement de type dataclass tout en effectuant la vérification des types.
Pour rappel, le décorateur dataclass ajoute des méthodes générées et spéciales à une classe. On aura par exemple des méthodes comme __init__, __repr__ ou encore __eq__.
Version 3.12# Le décorateur create_model est défini par une bibliothèque. @typing.dataclass_transform() def create_model(cls: Type[T]) -> Type[T]: cls.__init__ = ... cls.__eq__ = ... cls.__ne__ = ... return cls # Le décorateur create_model peut désormais être utilisé # pour créer de nouvelles classes de modèles : @create_model class CustomerModel: id: int name: str c = CustomerModel(id=327, name="Eric Idle")
La version 3.12 quant à elle introduit l’utilisation du type dictionnaire TypedDict pour avoir un typage plus précis des arguments (**kwargs).
Avant cet ajout, les **kwargs pouvaient être typés à condition que tous les arguments de mot-clé qu’ils spécifient soient du même type. Or, ce comportement était très limitant. Par exemple, annoter **kwargs avec un type str signifie que le type **kwargs est en fait un dict[str, str] et donc que tous les arguments de mot-clé dans foo sont des chaînes de caractères.
def foo(**kwargs: str) -> None: ...
Malheureusement, il arrive souvent que les arguments de mots-clés véhiculés par **kwargs aient des types différents qui dépendent du nom du mot-clé. Dans ce cas, il n’était pas possible d’annoter le type des **kwargs.
Maintenant, en utilisant TypedDict pour typer les **kwargs, il est possible d’assigner un dictionnaire comme type des **kwargs. Ainsi, les **kwargs peuvent être typés séparément (par clé du dictionnaire).
from typing import TypedDict, Unpack class Movie(TypedDict): name: str year: int def foo(**kwargs: Unpack[Movie]): ...
Pour plus de détails, je vous invite à consulter la documentation officiel de Python.
La version 3.12 offre aussi un nouveau décorateur override qui sera sans doute utile pour une grande majorité. Ce dernier indique qu’une méthode dans une sous-classe est destinée à remplacer une méthode (ou un attribut) dans une classe parente.
Cette version apporte également de nouvelles caractéristiques syntaxiques pour créer des classes génériques et des fonctions de façon explicite et compacte.
def max[T](args: Iterable[T]) -> T: ... class list[T]: def __getitem__(self, index: int, /) -> T: ... def append(self, element: T) -> None: ...
De plus, une nouvelle façon de déclarer des alias de type est introduite. Comme présenté sur l’exemple suivant, l’instruction type est utilisée, ce qui crée une instance de TypeAliasType et rend la déclaration explicite.
Version 3.13type Point = tuple[float, float]
Avec la version 3.13, il est maintenant possible de définir une valeur par défaut pour les paramètres de type (TypeVar, ParamSpec, et TypeVarTuple).
T = TypeVar("T", default=int) # Si aucun type n'est spécifié, # T sera de type int @dataclass class Box(Generic[T]): value: T | None = None reveal_type(Box()) # Le type est Box[int] reveal_type(Box(value="Hello World!")) # Le type est Box[str]
Il également possible, depuis cette version, de marquer une classe ou une fonction comme dépréciée à l’aide du nouveau décorateur deprecated. Ainsi, on peut informer les développeurs lorsqu’ils utilisent ces classes et fonctions pour qu’ils mettent en place les migrations nécessaires.
Autre petit ajout très utile, le qualificatif ReadOnly pour le type TypedDict qui permet de définir certaines clés comme étant en lecture seule. L’utilisation correcte de ces clés en lecture seule est destinée à être appliquée uniquement par les vérificateurs de type statique et non pas par Python lui-même au moment de l’exécution.
Finalement, la version 3.13 revient sur son ajout de TypeGuard dans la version 3.10. Cette version propose une alternative plus intuitive à TypeGuard : TypeIs. Cette nouvelle forme permet l’annotation de fonctions pouvant être utilisées pour affiner le type d’une valeur.
from typing import assert_type, final, TypeIs class Parent: pass class Child(Parent): pass @final class Unrelated: pass def is_parent(val: object) -> TypeIs[Parent]: return isinstance(val, Parent) def run(arg: Child | Unrelated): if is_parent(arg): # Le type de ``arg`` est réduit à l'intersection entre # ``Parent`` et ``Child``, # ce qui équivaut à ``Child``. assert_type(arg, Child) else: # Le type de ``arg`` est réduit pour exclure ``Parent``, # de sorte qu'il ne reste que ``Unrelated``. assert_type(arg, Unrelated)
Contrairement à la forme spéciale TypeGuard existante, TypeIs peut affiner le type dans les branches if et else d’une condition. Cependant, TypeIs ne peut pas être utilisé lorsque les types d’entrée et de sortie sont incompatibles (par exemple, list[object] vers list[int]), ou lorsque la fonction ne renvoie pas True pour toutes les instances du type rétréci.
ConclusionPour plus de précisions, je vous renvoie vers la documentation officielle.
On constate que le typage en Python est en pleine évolution, avec chaque version apportant son lot d’améliorations pour le rendre plus expressif, plus robuste et plus facile à utiliser.
Les ajouts récents, comme Self, LiteralString, TypedDict ou encore override, montrent une volonté de rendre le typage plus intuitif et utile dans des scénarios concrets.
Avec la version 3.13, Python continue sur cette lancée en offrant des outils plus flexibles et en réajustant certaines décisions, comme l’alternative TypeIs pour TypeGuard.
En résumé, le typage en Python présente des avantages (et aussi, parfois, des inconvénients) qui méritent d’être pris en compte dans vos développements.
D’un côté, il apporte une meilleure sécurité en réduisant le risque de bugs et les attaques. En imposant des types clairs, il permet également une meilleure lisibilité du code, notamment lorsque les structures et les workflows deviennent plus complexes. Cela facilite non seulement la maintenance, mais aussi la reprise du code par d’autres développeurs, rendant ainsi la collaboration plus fluide.
Cependant, le typage en Python présente aussi quelques limites. Certains types ou fonctionnalités, comme TypeGuard, peuvent être difficiles à prendre en main. De plus, certains types, tels que LiteralString, n’apportent pas toujours une réelle valeur ajoutée au regard de leur complexité d’utilisation. Enfin, l’ajout de types peut parfois alourdir visuellement le code, ce qui peut nuire à sa lisibilité.
Pour ma part, je pense qu’il est essentiel de prêter attention au typage. Il contribue grandement à la compréhension et à la maintenance du code, notamment lorsqu’il s’agit de reprendre le travail de quelqu’un d’autre. À mon sens, il est au minimum nécessaire de typer les prototypes de méthodes, en précisant clairement les types des entrées et des sorties. Au final, le plus important reste de discuter des normes de typage avec son équipe afin d’adopter une approche cohérente et adaptée aux besoins du projet.
Quoi qu’il en soit, le langage Python gagne en maturité, mais le typage demeure un terrain d’innovation. Il nous tarde de découvrir ses prochaines évolutions !
P.S. : Pour en apprendre plus sur les évolutions de Python (hors typage), je vous invite à consulter notre article intitulé « Découvrez les évolutions majeures de Python de 3.9 à 3.13 ».
Auteur : Mathilde Pommier
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1:16
Spring Training 2025
sur James Fee GIS BlogThis week is one of the best in baseball—the start of Spring Training, with players practice already underway. Sadly, it’s been a long time since the Giants last made a World Series run, and the Dodgers are as annoying as ever. But hey, the team is healthy, and baseball is always fun to watch!
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16:49
Cartographie collaborative des dispositifs d'indésirabilité
sur Cartographies numériquesSource : Milan Bonté (17 janvier 2025). « Une cartographie collaborative du mobilier urbain hostile ». Du béton et des plumes. Carnet de recherche sur le genre, les territoires et les minorités. [https:]]
A l’université de Lille, les étudiant-es de M2 Urbanisme et Aménagement disposent, début janvier, d’une semaine de formation en outils (SIG, croquis, dessin d’architecture, etc.) dans la perspective de leur très prochaine entrée dans le monde professionnel. Milan Bonté était chargé du module intitulé “Outils numériques au service des approches participatives“, dans lequel il avait pour mission d’initier un petit groupe d’étudiant-es aux outils cartographiques numériques qui peuvent être mobilisés lors de démarches de participation citoyenne. Il a saisi l’occasion d’inscrire ce module dans un vaste projet de recherche portant sur la “fabrique urbaine de l’indésirabilité” dans les espaces publics, financé par la défenseure des droits et coordonné par Muriel Froment-Meurice et Claire Hancock.
Durant l’ensemble de la semaine, le petit groupe s’est affairé à la création d’une application qui permette au grand public de cartographier, dans la France entière, les dispositifs qui contraignent les usages de l’espace public et produisent de facto des usages et usagers indésirables. On connait, à ce propos, le mobilier anti-SDF, qui vise à empêcher les siestes par des bancs à accoudoirs centraux ou des ornements rendant impossible toute tentative de se réfugier sous un porche pour une nuit.
Une cartographie collaborative du mobilier urbain hostile (source : Du béton et des plumes)
Vous pouvez consulter la carte et contribuer directement ici :
[https:]]L’application finale comprend une page d’accueil, sur laquelle le projet est expliqué, une carte qui recense l’ensemble des contributions et un formulaire, qui permet à n’importe qui de proposer l’ajout d’un dispositif. Ainsi, si vous avez connaissance d’un élément de mobilier urbain hostile, vous pouvez le prendre en photo et l’ajouter à la carte en cliquant sur “Ajouter un élément”.
Cartographie collaborative des dispositifs d'indésirabilité
[https:]]L’espace public, lieu de sociabilité et de diversité, reflète également les tensions sociales et les inégalités structurelles. Sa gestion et son aménagement peuvent générer des effets différenciés sur les individus, certains rencontrant des obstacles à s’y sentir légitimes ou à l'aise, modelant ainsi les usages de l’espace public. Ces ressentis sont façonnés par une combinaison de facteurs, qu’ils soient liés aux caractéristiques physiques des lieux, aux dispositifs de sécurité, ou aux dynamiques sociales et normatives qui s’y déploient.
En mars 2023, la Défenseure des droits a lancé un appel à recherche sur la gestion de l’espace public et les stratégies d’éviction des populations dites "indésirables". Cet appel vise à étudier les mécanismes formels et informels – qu’ils relèvent des infrastructures, des politiques urbaines ou des interactions sociales – qui participent à l’exclusion de certains usagers des espaces publics.
Dans le cadre du projet de recherche "La fabrique urbaine de l’indésirabilité", le site propose une démarche participative pour recueillir les dynamiques d’exclusion dans l’espace public. Le grand public est invité à contribuer à une cartographie participative recensant les dispositifs que chacun perçoit comme excluants, manquants ou ayant disparus et pouvant évincer certains individus.
Pour en savoir plus
Milan Bonté, Associé – jeune docteur auprès de l’UMR Géographie-cités, explique dans cet article comment, dans le cadre d’un cours de géomatique de niveau avancé, il a développé avec ses élèves une base de données collective portant sur le thème du mal logement dans la Métropole Européenne de Lille (MEL). [https:]]
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The Gulf of Kleptocracy
sur Google Maps ManiaApple Maps has joined Google Maps in kowtowing to the maggot infestation of U.S. geopolitical policy. This means you might want to bookmark OpenStreetMap, Bing Maps or Mapquest, - who now seem to be the only interactive map providers still interested in maintaining geographical accuracy.As well as continuing to use the correct place-name label for the "Gulf of Mexico," MapQuest has also
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Mappery: UN HQ
sur Planet OSGeoThe United nations headquarters building in New York has their world map logo all over the place.
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Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
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Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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7:09
La reconnaissance faciale : un projet politique
sur Dans les algorithmesSuite de notre plongée dans le livre de Kashmir Hill, « Your face belongs to us ». Après avoir observé l’histoire du développement de la reconnaissance faciale, retour sur l’enquête sur le développement de Clearview, la startup de la reconnaissance faciale. 2e partie.
Clearview, un outil d’investissement idéologiqueLe cœur du livre de Kashmir Hill, Your face belongs to us, est consacré à l’histoire de l’entreprise Clearview. Hill rappelle que lorsqu’elle entend parler de cette entreprise jusqu’alors inconnue, face au silence qu’elle reçoit de ses fondateurs, elle contacte alors des policiers qui lui en font immédiatement les louanges : Clearview parvient à identifier n’importe qui, lui expliquent-ils ! Pourtant, quand ils entrent une photo de la journaliste dans le moteur, celui-ci ne fournit aucune réponse, alors que de nombreuses images d’elle sont disponibles en ligne, ce qui devrait permettre de la réidentifier facilement. En fait, ce n’est pas que la journaliste n’est pas dans la base, mais que toute recherche sur elle est protégée et déclenche même une alerte quand quelqu’un s’y essaye.
Cette anecdote permet de montrer, très concrètement, que ceux qui maintiennent la base disposent d’un pouvoir discrétionnaire immense, pouvant rendre des personnes totalement invisibles à la surveillance. Les constructeurs de Clearview peuvent voir qui est recherché par qui, mais également peuvent contrôler qui peut-être retrouvé. Cet exemple est vertigineux et souligne que les clefs d’un tel programme et d’un tel fichier sont terribles. Que se passera-t-il quand le suspect sera le supérieur d’un agent ? Qui pour garantir l’incorruptibilité d’un tel système ? On comprend vite que dans une société démocratique, un tel outil ne peut pas être maintenu par une entreprise privée, hormis si elle est soumise à des contrôles et des obligations des plus rigoureux – et le même problème se pose si cet outil est maintenu par une entité publique. Ce qui n’est absolument pas le cas de Clearview.
Hill raconte longuement l’histoire de la rencontre des cofondateurs de Clearview. Elle souligne le fait que ceux-ci se rencontrent du fait de leurs opinions politiques, lors de réunions et de meetings en soutien à la candidature de Donald Trump à l’été 2016. Hoan Ton-That, le développeur et confondateur de Clearview, fasciné par le candidat républicain, prend alors des positions politiques racistes que ses amis ne lui connaissaient pas. C’est via les réseaux républicains qu’il rencontre des personnages encore plus radicaux que lui, comme Peter Thiel, le milliardaire libertarien qui sera le premier financeur du projet, ou encore Richard Schwartz, qui deviendra son associé. Si les deux cofondateurs de Clearview ne sont pas des idéologues, le produit qu’ils vont imaginer correspond néanmoins aux convictions politiques de l’extrême-droite américaine dont ils se revendiquent à cette époque. L’entreprise va d’ailleurs particulièrement attirer (et aller chercher) des investisseurs au discours politique problématique, comme Paul Nehlen, tenant du nationalisme blanc.
C’est en voyant fonctionner l’application russe de reconnaissance faciale FindFace, qui permet de retrouver les gens inscrits sur VKontakte, le réseau social russe, que Ton-That a l’idée d’un produit similaire. En novembre 2016, il enregistre le site web smartcherckr.com. Le projet se présente alors comme un système de réidentification depuis une adresse mail ou une image, permettant d’inférer les opinions politiques des gens… dans le but « d’éradiquer les gauchistes » !
Si depuis les discours des fondateurs se sont policés, nous avons là des gens très conservateurs, qui tiennent des propos d’extrême-droite et qui vont concevoir un outil porteur de ces mêmes valeurs. La reconnaissance faciale et ceux qui la portent sont bien les révélateurs d’une idéologie : ils relèvent tout à fait du technofascisme que dénonce le journaliste Thibault Prévost dans son livre, Les prophètes de l’IA. Et nul ne peut faire l’économie du caractère fasciste que porte la possibilité de réidentifier n’importe qui, n’importe quand pour n’importe quelle raison. C’est d’ailleurs là l’héritage de la reconnaissance faciale, inspirée des théories racistes de Francis Galton, qui va donner naissance à la police scientifique d’Alphonse Bertillon, comme à l’eugénisme et à la phrénologie d’un Cesare Lombroso. L’analyse des traits distinctifs des être humains est d’abord et reste le moyen de masquer le racisme sous le vernis d’une rigueur qui se veut scientifique. Hill suggère (sans jamais le dire) que Clearview est un projet politique.
Clearview, un outil de contournement du droitHill souligne un autre point important. Elle n’est pas tendre avec l’arrivisme du jeune informaticien australien Hoan Ton-That qui se fait un nom en créant des outils de phishing via des quizz pour Facebook et des jeux pour iPhone. Elle montre que celui-ci n’a pas beaucoup de conscience morale et que le vol des données, comme pour bien de porteurs de projets numériques, n’est qu’un moyen de parvenir à ses fins. Dès l’origine, Ton-That mobilise le scraping pour construire son produit. Derrière ce joli mot, la pratique consiste à moissonner des contenus en ligne, sauf que cette récolte consiste à ramasser le blé qui a poussé sur les sites web des autres, sans le consentement des sites que l’on pille ni celui des utilisateurs dont on vole les données. En juin 2017, une première version de l’outil de recherche de visage est lancée, après avoir pillé quelque 2,1 millions de visages provenant de plusieurs services en ligne, comme Tinder. A la fin 2018, elle comportera plus de 2 milliards d’images. L’entreprise qui a changé de nom pour Clearview, dispose alors d’un produit robuste. Seuls Facebook et Google disposent de plus de portraits que lui.
Certes, Clearview a volé toutes les images disponibles. Facebook, Google ou Linked-in vont officiellement protester et demander l’effacement des images volées. Reste que les géants n’intentent aucun procès à la startup. Il faut dire que les entreprises de la Tech sont en effet refroidies par les échecs de Linked-in à lutter contre le scraping. Dans un bras de fer avec une entreprise qui a moissonné les données du réseau social, Linked-in a été débouté en 2017 par un jugement confirmé en appel en 2019. Le tribunal de Californie a déclaré qu’il était légal de collecter des informations publiques disponibles sur le net. Le jugement a gelé les ardeurs des géants à lutter contre un phénomène… qu’ils pratiquent eux-même très largement.
Hill pointe également que Ton-That n’est pas un génie du développement. Comme nombre d’ingénieurs, non seulement il vole les données, mais il a recours à des outils existants pour développer son application, comme OpenFace. Ton-That n’a pas d’états d’âme. Si les géants de la Tech refusent de sortir un produit de réidentification, c’est parce qu’ils ont peur des retombées désastreuses d’un tel outil, en termes d’image. Ce n’est pas le cas de Ton-That.
Reste que c’est bien la qualité de l’application qui va convaincre. Clearview permet d’identifier des gens dans la foule quelles que soient les conditions (ou presque). Pour tous ceux qui l’essayent, l’application semble magique. C’est à ce moment que les investisseurs et les clients se précipitent… D’abord et avant tout des investisseurs libertariens, très marqués politiquement. Pourtant, ceux-ci sont conscients que l’application risque d’avoir des problèmes avec les régulateurs et va s’attirer des poursuites en justice. Mais le risque semble plutôt les convaincre d’investir. Hill sous-entend par là un autre enjeu majeur : l’investissement s’affole quand les produits technologiques portent des enjeux de transformation légale. Si les capitaux-risqueurs ont tant donné à Uber, c’est certainement d’abord parce que l’entreprise permettait d’agir sur le droit du travail, en le contournant. C’est l’enjeu de modification des règles et des normes que promettent les outils qui muscle l’investissement. C’est parce que ces technologies promettent un changement politique qu’elles sont financées. Pour les investisseurs de Clearview, « pénétrer dans une zone de flou juridique constitue un avantage commercial ». Hill suggère une fois encore une règle importante. L’investissement technologique est bien plus politique qu’on ne le pense.
Mais, il n’y a pas que les investisseurs qui vont voir dans Clearview un outil pour contourner les normes. Ses clients également.
Après avoir tenté d’élargir le recrutement de premiers clients, Clearview va le resserrer drastiquement. Au-delà du symbole, son premier client va être la police de New York. Mais là encore, Clearview ne rencontre pas n’importe quels policiers. L’entreprise discute avec des officiers qui ont soutenu les théories problématiques de la vitre brisée, des officiers qui ont promu le développement du Big data dans la police et notamment les systèmes tout aussi problématiques de police prédictive. C’est donc par l’entremise de policiers radicaux, eux aussi très marqués à droite, que Clearview signe, en décembre 2018, un contrat avec la police de New York. Le contrat demande que l’entreprise prenne des engagements en matière de sécurité et de contrôle des agents qui l’utilisent. Le nombre de requêtes sur l’application décolle. Pourtant, après 6 mois de tests et plus 11 000 requêtes, la police de New York renonce à poursuivre le contrat. Elle aussi est inquiète de la perception par l’opinion publique. Sa direction a plus de pudeurs que les officiers qui ont permis le rapprochement entre la startup et la police. D’autres départements de police n’auront pas ces pudeurs. L’Indiana, la Floride, le Tennessee vont se mettre à utiliser Clearview. Viendront Londres puis le Département américain de la sécurité intérieure. Des agences du monde entier testent l’outil et l’adoptent : Interpol, la police australienne, canadienne… Clearview multiplie les contrats alors que l’entreprise est encore totalement inconnue du grand public. Malgré ces contrats publics, l’entreprise reste sous les radars. Assurément, parce que son usage permet là aussi pour ses clients de s’affranchir des règles, des normes et des modalités d’examen public en vigueur. Alors que la reconnaissance faciale est une technologie sulfureuse, l’abonnement discret à Clearview permet de le rendre invisible. La zone de flou de légalité profite à tous.
Discrètement, la reconnaissance faciale est advenueEn 2017, un militant de l’ACLU entend parler de Rekognition, l’outil de reconnaissance faciale développé par Amazon et lance une campagne à son encontre. L’ACLU lance l’outil sur les photos de 535 membres du Congrès et en identifie faussement 28 comme des criminels connus des services de police. L’ACLU lance sa campagne pour interdire la surveillance des visages, que quelques villes adopteront, comme San Francisco ou Oakland. Pour Clearview, ces controverses sont préjudiciables. La startup va alors utiliser le même test sur son propre produit qui ne déclenche aucune erreur et identifie parfaitement les 535 membres du Congrès. D’ailleurs, quand on met une photo provenant du site This Person Does not exist dans Clearview, l’application ne produit aucun résultat !
Bien sûr, Kashmir Hill rappelle que des Américains qui ont été et continuent d’être indûment arrêtés à cause de la reconnaissance faciale. Mais ces rares exemples semblent n’avoir plus grand poids. Le Nist qui a testé quelque 200 algorithmes de reconnaissance faciale a montré qu’il y avait de fortes variations selon les produits.
En décembre 2021, Clearview a soumis son algorithme au NIST pour évaluation. Son logiciel de reconnaissance facial a obtenu parmi les meilleurs résultats.
Pour les médias, ces variations dans les résultats des outils de reconnaissance faciale montrent que la reconnaissance faciale est biaisée, mais elles montrent plutôt qu‘il y a de bons algorithmes et de mauvais. Le NIST dispose de 2 sortes de tests, le premier pour comparer deux images et déterminer si le système est capable d’identifier une même personne et le second pour chercher un visage particulier dans une base de données remplie de visages. Contrairement à ce que l’on pense, les pires biais se trouvent plutôt dans le premier cas, où les systèmes ont du mal avec à reconnaître les sujets féminin, noirs ou asiatiques. « Reste que, aussi précis qu’ils soient, les algorithmes de reconnaissance faciale déployés dans des sociétés inégalitaires et structurellement racistes vont produire des résultats racistes ». Les personnes faussement arrêtées par la reconnaissance faciale étaient toutes noires, rappelle Hill. Ce qui est une preuve supplémentaire, non seulement de ses défauts, mais plus encore de son ancrage idéologique.
L’exemple du développement de Clearview nous rappelle en tout cas qu’il n’y a pas de neutralité technologique. Les outils ne sont pas des outils qui dépendent des usages qu’on en fait, comme le dit l’antienne. Ils ont des fonctionnalités spécifiques qui embarquent des idéologies. L’essor de Clearview nous montre très bien qu’il est un instrument au service d’un projet politique. Et que quelques soient ses défauts ou ses qualités, la reconnaissance faciale sert des objectifs qui ne sont pas que ceux, financiers, d’une classe sociale qui a intérêt à son succès, mais bien avant tout, ceux, politiques, d’idéologues qui ont un projet. Et ce projet, on l’a vu, n’est pas celui de construire une société apaisée, mais son exact contraire : faire avancer, dans l’ombre, les technologies nécessaires à l’avènement de la dissolution de l’Etat de droit.
(à suivre)
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1:00
GeoServer Team: GeoServer 2.25.6 Release
sur Planet OSGeoGeoServer 2.25.6 release is now available with downloads (bin, war, windows), along with docs and extensions.
This series has now reached end-of-life, and it is recommended to plan an upgrade to 2.26.x or the upcoming 2.27.0 soon.
GeoServer 2.25.6 is made in conjunction with GeoTools 31.6, and GeoWebCache 1.25.4.Thanks to Peter Smythe (AfriGIS) for making this release.
Release notesImprovement:
- GEOS-11651 Support env parametrization on OIDC filter
- GEOS-11652 Externalize printing configuration folder
- GEOS-11677 Hide version info on GWC home page
Bug:
- GEOS-10844 Exclude xml-apis from build
- GEOS-11649 welcome page per-layer is not respecting global service enablement
- GEOS-11664 Update REST security paths
- GEOS-11672 GWC virtual services available with empty contents
- GEOS-11690 Bug in Externalize printing configuration folder
- GEOS-11694 OpenID connect: allow caching authentication when an expiration is declared in the access token
- GEOS-11696 AdminRequestCallback not loaded due to spring bean name conflict
- GEOS-11700 GeoFence fails in recognizing some caller IP address
- GEOS-11707 Ogr2OgrWfsTest test failures with GDAL 3.10.1
- GEOS-11711 Clickhouse DGGS stores fails to aggregate on dates
- GEOS-11713 Concurrent LDAP builds fail on Jenkins
- GEOS-11715 STAC sortby won’t work with “properties.” prefixed names
- GEOS-11716 WFS POST requests fail if a layer is misconfigured
Task:
- GEOS-11650 Update dependencies for monitoring-kafka module
- GEOS-11659 Apply Palantir Java format on GeoServer
- GEOS-11671 Upgrade H3 dependency to 3.7.3
- GEOS-11682 Add tests for WMS SLD XML request reader
- GEOS-11685 Bump jetty.version from 9.4.56.v20240826 to 9.4.57.v20241219
- GEOS-11701 Update JAI-Ext to 1.1.28
For the complete list see 2.25.6 release notes.
Community UpdatesCommunity module development:
- GEOS-11686 Clickhouse DGGS stores cannot properly read dates
- GEOS-11687 OGC API packages contain gs-web-core
Community modules are shared as source code to encourage collaboration. If a topic being explored is of interest to you, please contact the module developer to offer assistance.
About GeoServer 2.25 SeriesAdditional information on GeoServer 2.25 series:
- GeoServer 2.25 User Manual
- GeoServer 2024 Roadmap Plannings
- Raster Attribute Table extension
- Individual contributor clarification
Release notes: ( 2.25.6 | 2.25.5 | 2.25.4 | 2.25.3 | 2.25.2 | 2.25.1 | 2.25.0 | 2.25-RC )
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1:00
EOX' blog: The Last Common Hamsters
sur Planet OSGeoThe common hamster, once a familiar sight in European fields, is now teetering on the brink of extinction. Nature filmmaker and ecologist David Cebulla's documentary, "The Last Common Hamsters" ("Die Letzten Feldhamster"), explores this crisis. The documentary aired on the 17th of January 2025 at D ... -
19:54
Narcélio de Sá: Fina e os Mapas agora fala português!
sur Planet OSGeoA jornada começou com um objetivo claro: tornar um material educativo valioso acessível para mais pessoas. “Fina e os Mapas”, um livro encantador que ensina crianças e jovens sobre mapas colaborativos e cartografia digital, já estava disponível em galego e espanhol. Agora, tenho o orgulho de anunciar que a versão em português está pronta e acessível para toda a comunidade!
Eu e minha esposa tivemos o prazer de trabalhar na tradução deste material e foi uma experiência incrível! Trazer essa história para o público lusófono reforça a importância de tornar conteúdos educativos mais acessíveis e de incentivar o aprendizado sobre cultura livre e colaboração digital desde a infância.
A história de Fina e sua avó nos leva a um universo onde tecnologia e cooperação se encontram. Ao longo da narrativa, as crianças descobrem que podem contribuir para a criação de mapas do mundo real por meio do OpenStreetMap, um projeto aberto e comunitário. Mais do que um livro, essa obra representa uma porta de entrada para o entendimento da colaboração digital e do impacto que cada um de nós pode ter na construção do conhecimento coletivo.
Ao chegar em casa, Fina corre para o seu quarto para pesquisar sobre mapas. Um projeto chama sua atenção. Ele se chama OpenStreetMap e se define como “um mapa do mundo, criado por pessoas como você e de uso livre”.
Traduções como essa são fundamentais. Quando disponibilizamos materiais educativos de forma aberta e acessível, ampliamos o alcance do conhecimento e criamos oportunidades para que mais crianças e jovens possam se envolver com a tecnologia de maneira significativa. Ensinar desde cedo sobre o valor da colaboração e da informação compartilhada é um passo essencial para formar cidadãos mais engajados e conscientes.
Essa conquista não teria sido possível sem o trabalho incrível da Associação GHANDALF (https://ghandalf.org), que não apenas criou esse material inspirador, mas também deu suporte imediato na organização do repositório no GitHub, facilitando todo o processo de tradução. O compromisso deles com a cultura livre e a educação aberta faz toda a diferença, e somos imensamente gratos por essa parceria!
Agora, a versão em português já está disponível gratuitamente no site do projeto: https://finaeosmapas.ghandalf.org.
Se você acredita no poder do conhecimento aberto, ajude a divulgar essa iniciativa. Compartilhe, comente e, quem sabe, inspire mais projetos educativos livres!
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11:00
Mappery: Harry Beck – Partial Sketch for the 1951 Quad Royal Poster, 1950
sur Planet OSGeoAn incomplete sketch by Harry Beck, the designer of the iconic London Underground map. The hastily drawn sketch focuses on Southwest London as it intends to show a proposed new layout for the District Line branch to Richmond.
Much of the map is composed of crude pencil sketches, but the relevant areas have been tidied up and straightened with colour pencil.
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8:28
Cartographie électorale et big data. Pourquoi les clivages politiques urbains-ruraux ne sont pas généralisables
sur Cartographies numériquesSource : Noah Dasanaike (2025). Why Urban-Rural Political Cleavages Do Not (document de travail)
Les clivages entre zones urbaines et zones rurales sont considérés comme une division politique déterminante, principalement en Occident et aux Etats-Unis. Mais cette polarisation est-elle valable à l’échelle mondiale ? Noah Dasanaike étudie cette question en utilisant un ensemble de données originales de résultats électoraux granulaires et géocodés provenant de 106 pays (au niveau des bureaux de vote dans 70 pays). Dans cet ensemble de données qu'il appelle Small-Area Global Elections (SAGE), il teste des résultats standardisés correspondant à des limites spatiales artificielles ou réelles dans chaque démocratie et aux élections démocratiques précédentes de plusieurs autocraties actuelles.
Les résultats des élections sont collectés et compilés sur une période de 3 ans. Il fusionne ces 10 milliards de votes avec 2,3 milliards d'empreintes de bâtiments pour mesurer l'urbanité, une approche qui permet de mieux appréhender la façon dont les gens perçoivent les zones urbaines et rurales. Il valide cela par rapport à la densité de population. Les résultats révèlent des variations considérables entre les pays. Dans de nombreux pays, les différences entre les zones urbaines et rurales sont faibles, voire inversées idéologiquement (zones rurales de gauche, zones urbaines de droite), et cela ne s'explique pas uniquement par le développement économique ou l'activité industrielle. Pour expliquer en partie ces résultats, l'auteur élabore une théorie dans laquelle les clivages urbains-ruraux proviennent du regroupement spatial d’attributs distincts des électeurs qui permettent aux partis de recourir à des votes géographiquement ciblés. D’abord à l’échelle mondiale, puis dans un test à grande échelle du comportement électoral à travers l’Europe, Dasanaike constate que la dispersion géographique des conditions économiques structurelles, à savoir l’agrarisme, l’industrialisation et l’agglomération des connaissances, explique en partie la disposition idéologique des villes vis-à-vis des campagnes.
Urban–rural cleavages are seen as a defining political divide. But does this polarization hold worldwide? My new working paper tests this question using an original dataset of granular, geocoded election returns from 106 countries (polling station-level in 70). (1/8) pic.twitter.com/pb2dP00goe
— Noah Dasanaike (@dasanaike) February 14, 2025If you're interested in seeing any detailed election results from the Small-Area Global Elections (SAGE) archive, let me know in the replies. I'll start with parliamentary elections in Poland in 1991 and 2023. pic.twitter.com/emsFyPuJMw
— Noah Dasanaike (@dasanaike) February 14, 2025Articles connexes
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Cartographie électorale, gerrymandering et fake-news aux Etats-Unis
Cartes et simulateur de votes de l'Observatoire électoral du Grand Continent
Bureaux de vote et adresses de leurs électeurs en France (Répertoire électoral unique - INSEE)
L'Insee propose un nouveau gradient de la ruralité (La France et ses territoires, édition 2021)
Cartographie des bassins urbains et ruraux à l'échelle mondiale (URCA - FAO)
Étude sur la diversité des ruralités (ANCT - Observatoire des territoires)Quand les cartes révèlent les frontières fantômes
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12:02
Cartographie critique de l'intelligence artificielle générative (collectif Estampa)
sur Cartographies numériques
Cartographie de l'IA générative (source : Generative AI Mapping)
L’ensemble des relations présentées ici forme une mosaïque difficile à appréhender car elle implique la mise en relation d’objets et de connaissances de types et d’échelles différents. Les discours sur l’IA sont souvent mythiques et accompagnés d’une série de métaphores et d’images récurrentes : des agents algorithmiques déconnectés de l’action humaine, une technologie non négociable imposée par le futur, l’universalité des données ou la capacité de produire des modèles exempts de préjugés ou de visions du monde. L’ensemble des discours qui entourent ces technologies, qu’ils soient spécialisés ou plus populaires, finissent par les façonner d’une manière ou d’une autre.
La carte, très détaillée, décrit les étapes sucessives de regroupement, filtrage, hébergement et distribution des données, avec à chaque étape les coûts induits que cela représente. Elle montre que l'IA repose dans ses fondements sur un modèle extraviviste de données (il faut beaucoup de données d'entraînement au départ), qu'elle nécessite de gros investissements de la part de start-ups capables de construire de gigantesques datacenters pour héberger les serveurs et fournir la puissance de calcul. Outre le coût financier, le côut environnemental est faramineux. Il faut des matériaux conducteurs (principalement de l'or), mais aussi du lithium pour les batteries, de l'eau pour refroidir les ordinateurs, ce qui se traduit par une forte pression sur les ressources.
Le projet Generative AI Mapping est motivé par la volonté d'offrir une carte conceptuelle qui couvre une grande partie des acteurs et des ressources impliqués dans cet objet complexe et multiforme qu'est l'IA générative. À partir d’une longue série de cartographies critiques vouées à montrer la fonction des cartes comme productrices de vérités hégémoniques, cette visualisation vise à cartographier le phénomène en tenant compte des tensions, des controverses et des écosystèmes qui le rendent possible. Les outils d’IA générative sont utilisés pour automatiser des tâches telles que l’écriture ou la génération d’images. On peut dire d'une certaine façon que les outils d’IA générative désassemblent le langage (visuel, textuel) pour le réassembler sur la base d’un calcul de probabilité. Cette capacité de généralisation est due au traitement d'ensembles de données beaucoup plus grands et hétérogènes qui lui permettent de répondre à tous types d'instructions. En conséquence, l’ampleur du changement dans l’IA générative est si grande qu’elle nécessite l’impulsion de nouvelles économies et une dépendance accélérée à l’égard de différents écosystèmes. En ce sens, Generative AI Mapping se veut un projet de contre-cartographie visant à dénoncer le "colonialisme numérique", qui aboutit à la domination des pays en avance en matière d'IA par rapport aux autres pays et territoires de fait dominés.
Estampa est un collectif de programmeurs, cinéastes et chercheurs travaillant dans les domaines de l’audiovisuel et des environnements numériques. Leur pratique se base sur une approche critique et archéologique des technologies audiovisuelles, sur la recherche des outils et des idéologies de l’intelligence artificielle et sur les ressources de l’animation expérimentale. Ce travail a été soutenu par les subventions pour la recherche et l'innovation dans les arts visuels de la Generalitat de Catalunya - Oficina de Suport a la Iniciativa Cultural (OSIC).
Pour aller plus loin
Crawford, K. (2021). Atlas of AI: power, politics, and the planetary costs of artificial intelligence. New Haven, Yale University Press.
« Que se passe-t-il lorsque l’intelligence artificielle sature la vie politique et épuise la planète ? Comment l’IA façonne-t-elle notre compréhension de nous-mêmes et de nos sociétés ? Dans ce livre, Kate Crawford révèle comment ce réseau planétaire alimente une évolution vers une gouvernance antidémocratique et une augmentation des inégalités. S’appuyant sur plus d’une décennie de recherche, de sciences et de technologies primées, Crawford révèle comment l’IA est une technologie d’extraction : de l’énergie et des minéraux nécessaires à la construction et à l’entretien de son infrastructure, aux travailleurs exploités derrière les services « automatisés », aux données que l’IA collecte auprès de nous. Plutôt que de se concentrer sur le code et les algorithmes, Crawford nous offre une perspective politique et matérielle sur ce qu’il faut pour créer une intelligence artificielle et sur les points sur lesquels elle se trompe. Si les systèmes techniques présentent un vernis d’objectivité, ils sont toujours des systèmes de pouvoir. Il s’agit d’un compte rendu urgent de ce qui est en jeu lorsque les entreprises technologiques utilisent l’intelligence artificielle pour remodeler le monde. »
Espinoza, M. I., Aronczyk, M. (2021). Big data for climate action or climate action for big data? Big Data & Society, 8(1). [https:]]
Sous la bannière « Data for Good », les entreprises des secteurs de la technologie, de la finance et de la vente au détail fournissent leurs propres ensembles de données aux agences de développement, aux ONG et aux organisations intergouvernementales pour les aider à résoudre toute une série de problèmes sociaux. l'ouvrage se concentre sur les activités et les implications de la campagne Data for Climate Action, un ensemble de collaborations public-privé qui exploitent les données des utilisateurs pour concevoir des réponses innovantes à la crise climatique mondiale. En s'appuyant sur des entretiens approfondis, des observations de première main lors d’événements « Data for Good », des rapports d’organisations intergouvernementales et internationales et sur la publicité médiatique, les auteurs évaluent la logique qui sous-tend les initiatives Data for Climate Action, en examinant les implications de l’application d’ensembles de données et d’expertises commerciales aux problèmes environnementaux. Malgré l’adoption croissante des paradigmes Data for Climate Action dans les efforts des gouvernements et du secteur public pour lutter contre le changement climatique, l'ouvrage montre que Data for Climate Action peut être considéré comme une stratégie visant à légitimer les pratiques d’extraction de données à but lucratif des entreprises plutôt que comme un moyen d’atteindre les objectifs mondiaux de durabilité environnementale.
« Référentiel de compétences IA pour les apprenants et pour les enseignants » (UNESCO)
L’intelligence artificielle (IA) offre des potentialités pour relever nombre de défis majeurs dans l’éducation, innover dans les pratiques d’enseignement et d’apprentissage et accélérer les progrès de l’ODD 4. Cependant, les évolutions technologiques rapides engendrent inévitablement de multiples risques et défis, car leur rythme a jusqu’à présent dépassé celui des débats politiques et des cadres réglementaires. L’UNESCO s’engage à aider les États membres à exploiter les potentialités des technologies d’IA pour réaliser l’Agenda Éducation 2030, tout en veillant à ce que son application dans le domaine éducatif réponde aux principes fondamentaux d’inclusion et d’équité. Étant donné l’opacité de la « boîte noire » qui sous-tend les méthodes utilisées par les systèmes d’IA, les enseignants doivent comprendre à la fois comment l’IA est entraînée et comment elle fonctionne. Ils doivent également être en mesure d’examiner d’un oeil critique l’exactitude des contenus générés par l’IA et de concevoir des méthodes pédagogiques appropriées pour guider l’utilisation du contenu synthétisé par l’IA dans l’enseignement et l’apprentissage.
« L'intelligence artificielle, une arme géopolitique » (France Culture)
Duel États-Unis-Chine, à coup de milliards de dollars et de modèles de langage toujours plus révolutionnaires. Sommet à Paris coprésidé par l'Inde et annonces d'ambitions démesurées dans le monde entier. L'IA est devenue une arme géopolitique majeure. Voici les clés historiques de ce développement crucial dans une série audio de la rédaction de France Culture, en 6 volets.
« Les sacrifiés de l'IA » (France 2).
Magiques, autonomes, toutes puissantes : les intelligences artificielles nourrissent les rêves comme les cauchemars. Tandis que les géants de la tech promettent l'avènement d'une nouvelle humanité, la réalité de leur production reste totalement occultée. Pendant que les data centers bétonnent les paysages et assèchent les rivières, des millions de travailleurs à travers le monde préparent les milliards de données qui alimenteront les algorithmes voraces des Big Tech, au prix de leur santé mentale et émotionnelle. Seraient-ils les dommages collatéraux dommages collatéraux de l'idéologie du "long-termisme" qui couve dans la Silicon Valley depuis quelques années ?Articles connexes
Géographie des datacenters dans le monde
Les investissements de la Chine dans les secteurs de l'Intelligence artificielle et de la surveillance
Telegeography met à jour sa carte des câbles sous-marins (version 2020 à 2023)
Les câbles sous-marins, enjeu majeur de la mondialisation de l'information
Le monde de l'Internet en 2021 représenté comme un planisphère par Martin Vargic
Une vidéo sur l'évolution du réseau Internet (1997-2021) à partir des données du projet Opte
Une cartographie mondiale des points de connexion Wi-Fi réalisée dans le cadre du projet WiGLE
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11:00
Mappery: Harry Beck’s first sketch of a diagonal Victoria Line
sur Planet OSGeo
This unique manuscript sketch by Harry Beck, the designer of the iconic London Tube Map, shows an early attempt to add the Victoria Line (still under construction at the time) to his Underground diagram. His elegant and ingenious proposal introduces the Victoria line as a clean diagonal running from northeast to southwest. This sketch focuses on the most complex section of the map: Highbury & Islington to Victoria.Harry Beck had served as the chief designer for the London Underground map since 1933 when his revolutionary schematic design was first introduced to the public. With only a brief interlude from 1937 to 1941, Beck retained control of the design until 1960 when he was unceremoniously told by London Transport that his services were no longer required. Another member of London Transport’s Publicity Department, Harold Hutchinson, took it upon himself to produce a new Underground map in 1960, without consulting Beck and without following many of the key tenets of Beck’s design.
The Hutchinson design, much derided at the time, was felt to be a poor replacement with its harsh angles and inelegant zig-zagging lines. Beck may have thought that the arrival of the Victoria Line offered an opportunity to correct the errors of the Hutchinson design. After working for months to incorporate the new line, Beck submitted two Quad Royal posters for approval on 29 November 1961.
On those maps, the Victoria Line is portrayed in lilac, a colour which was ultimately abandoned as it was too difficult to print consistently. Both Quad Royal posters were returned less than two weeks later without comments. His elegant solution for the Victoria Line was never adopted. The following year, London Transport sent Harry Beck a dismissive letter in which they stated: “If at any time London Transport decides to use your map again, nobody but yourself will be commissioned to alter it and bring it up to date. The map now in use is of another design, and this is the one on which London Transport intends to show the Victoria Line and any other future additions to the Underground System.”
This wholly unfinished sketch provides a fascinating insight into Beck’s design process.
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10:58
The Black History Month Map
sur Google Maps ManiaThe Black History Month Map is a new collaborative and dynamic map developed by kinkofa and PamPam to honor and document the significant places, individuals, and movements that have shaped Black history. To help you explore the invaluable contributions of Black Americans to U.S. history, the map is powered by PamPam's "Ask Pam" AI assistant.The Black History Month Map allows you to discover
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0:00
Ecodiv.earth: Species distribution modeling using Maxent in GRASS GIS
sur Planet OSGeoI’m pleased to introduce new GRASS GIS add-ons that integrate Maxent-based species distribution modelling (SDM) with GRASS GIS spatial analysis tools. To help users get started, I’ve prepared a comprehensive step-by-step tutorial that walks you through the entire workflow.
Why these add-ons?Existing Maxent implementations often require programming skills, lack integrated GIS capabilities, or combine modelling steps in ways that obscure the underlying processes for novice users. The new GRASS GIS add-ons represent a front-end to the Maxent software package and aims to make it easy to carry out the different modeling steps while providing an integrated environment for the complete SDM workflow.
Four main steps of species distribution modelling and the corresponding add-onsAfter importing the required data, the workflow starts with v.maxent.swd to prepare environmental and species occurrence data. It continues with r.maxent.train for model development and concludes with r.maxent.predict for generating distribution predictions. This modular approach hopefully maintains clarity for novice users while providing a complete workflow within the GRASS GIS environment.
Like any GRASS GIS module, these add-ons support both graphical and command-line interfaces, making them suitable for both interactive analysis and automated processing. This flexibility serves both new users exploring SDM concepts and more experienced users requiring reproducible and automated workflows. They also complement existing GRASS GIS machine learning tools, such as the r.learn.ml2 add-ons.
About the tutorialTo support these tools, I’ve created a tutorial that provides a structured approach to SDM in GRASS GIS. It guides users through the preparation of input data, model training, evaluation, and visualization of the result. The aim is to encourage exploration while maintaining a logical workflow.
I will use the tutorial in my upcoming course on species distribution modeling, course taught at the Applied Geo-information Science program HAS green academy and welcome feedback to improve it further. You can find the tutorial at [https:]] .
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17:56
Resurrecting Planet Geospatial
sur James Fee GIS BlogUPDATE: We have the domain working, you now just need to go to geofeeds.me and you’ll get the same results as below. The feed is at geofeeds.me/feed. You don’t need to update anything as the old urls will continue to work. Full speed ahead, make sure you reach out to Bill or myself if you want your blog, newsletter or other writing added.
A couple days ago, Bill Dollins reached out to me and had a crazy idea:
“Forget podcasting. We should resurrect planetgs”
It took me all of 10 seconds to respond, “Hell yes”. You can read the technical way it was brought back on Bill’s blog:
So, “Neptune” is born. The name is a nod to what Planet and Venus did/do, while the “N” planet hints at the Node underpinnings. Feel free to check it out. It’s about 50% me and about 50% Cursor. It’s not all the way baked, but good enough to release.
A lot has changed since I put Planet Geospatial to bed. It’s been 10 years, longer than Planet Geospatial was alive since the python script culled all those Blogger sites and spit out a HTML page and an RSS feed. The world has changed a couple times over, blogs which were falling out of style have started to come back, newsletters are everywhere and Twitter is a cesspool of junk.
Many of us had Planet Geospatial as our homepage (back when that was a thing) but feel free to grab the new temporary URL [https:]] and the new feed [https:]] . We’re working at getting an easier domain set up because I let PlanetGS.com go many years ago and alas it has been taken.
I hope this helps many of you start blogging again, we need all the good content to survive the next few years.
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11:00
Mappery: Valentine’s Day
sur Planet OSGeoTo Celebrate Saint Valentine’s Day, what better map than Paris, the city of Love, with two lovers?
Painting on an old-school map by C215
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9:41
La Commission européenne lance une consultation sur le GreenData4All et l'évolution d'INSPIRE
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLa Commission européenne lance une consultation sur le GreenData4All et l'évolution d'INSPIRE -
9:41
La Commission européenne lance une consultation sur le GreenData4All et l'évolution d'INSPIRE
sur Conseil national de l'information géolocaliséeLa Commission européenne lance une consultation sur le GreenData4All et l'évolution d'INSPIRE
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9:36
What If Asteroid 2024 YR4 Hit Your Town?
sur Google Maps ManiaAccording to NASA, Asteroid 2024 YR4 has a 2.3% chance of impacting Earth on December 22, 2032. The asteroid is estimated to be between 40 to 90 meters (130 to 300 feet) in diameter.If you want to know what damage Asteroid 2024 YR4 might cause if it lands in your backyard, you can use Neal.Fun's Asteroid Launcher to find out.According to Neal.Fun's Asteroid Launcher, if a 200-foot diameter rock
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8:25
Bonnes pratiques pour des résultats de qualité à partir d'images de drone
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Comme évoqué dans ce précédent article, les drones révolutionnent la manière dont nous capturons et analysons les données spatiales. Ils offrent une flexibilité et une précision inégalées, ce qui en fait des outils précieux pour un large éventail d'applications, de la cartographie et de l'arpentage à la surveillance de l'environnement et à la construction. Les drones peuvent accéder à des zones difficiles d'accès, capturer des images à haute résolution et fournir des données quasi en temps réel, tout en étant rentables et efficaces.La capacité d'un drone à voler à basse altitude permet de collecter des données détaillées, ce qui n'est souvent pas possible avec les méthodes traditionnelles. En outre, les drones peuvent capturer des objets complexes et adapter leurs schémas de vol à des cas d'utilisation spécifiques, ce qui accroît encore leur polyvalence et leur efficacité.
Dans le domaine du drone, la technologie évolue rapidement et il est essentiel de garantir la meilleure qualité possible des images prises par les drones pour obtenir des données précises et fiables. Que vous soyez impliqué dans la cartographie, l'arpentage ou la création de modèles 3D, le respect des meilleures pratiques en matière de planification des vols de drones et de traitement des images peut améliorer de manière significative la qualité de vos produits finaux.
Afin d'obtenir des résultats optimaux dans vos projets de drones, il est recommandé de garder en tête ces différents points :
Cohérence
La cohérence est essentielle dans la planification des vols de drones pour garantir des produits finaux fiables. Le mouvement des objets dans les images au cours d'un vol peut provoquer des « images fantômes », où les objets scannés apparaissent partiellement ou complètement transparents. Pour éviter ce phénomène, les personnes et les équipements doivent rester immobiles et il faut tenir compte des vents modérés ou forts qui peuvent entraîner des mouvements dans le paysage, en particulier dans les feuilles des arbres. Le maintien d'une distance constante par rapport à l'objet ou au terrain est essentiel pour une modélisation 2D et 3D efficace. Le drone doit rester à la même distance du sol et des structures concernées pendant toute la durée du vol. S'il est nécessaire de capturer la zone à plusieurs échelles, traitez chaque échelle comme un projet indépendant. Les outils de suivi du terrain de votre application de planification de vol peuvent vous aider à maintenir cette distance constante, garantissant ainsi une capture de données de haute qualité, même dans des scénarios aériens atypiques.
Acquisition et superposition d'images
Une acquisition et un recouvrement d'images efficaces sont essentiels pour une photogrammétrie de haute qualité. Un chevauchement important des images permet de générer des nuages de points 3D fiables grâce à la triangulation multi-stéréo, ce qui améliore la précision et l'exhaustivité. Chaque point de surface doit être observé par au moins trois à cinq images pour garantir une correspondance précise des pixels dans l'espace 3D. Le chevauchement permet au logiciel d'assembler les images à l'aide de points clés identifiables. Dans les zones présentant des caractéristiques uniques, un chevauchement de 60 à 70 % peut suffire, mais les zones sans caractéristiques peuvent nécessiter jusqu'à 90 % de chevauchement. Le chevauchement frontal et latéral est important, bien que le chevauchement latéral puisse réduire l'autonomie de la batterie. Un chevauchement insuffisant se traduit par des trous « NoData ». Il est essentiel de maintenir une échelle d'image cohérente en capturant des images à des distances similaires. Une grille d'acquisition régulière avec un chevauchement avant et latéral adéquat minimise les occlusions et améliore la redondance des données. Le terrain et les structures élevées peuvent influencer le chevauchement nécessaire, ce qui affecte la cohérence de la capture d'images. Le fait de prévoir une zone de vol légèrement plus grande garantit un chevauchement adéquat sur les bords et une couverture complète. Notez également que le pourcentage de recouvrement de l'image est déterminé par les bâtiments/objets les plus élevés de l'ensemble de données.Dans cette configuration de chevauchement de 75 % en frontal et de 60% en latéral, la zone centrale de l'image est
couverte par 9 images. La redondance permet de filtrer les valeurs aberrantes et de réduire le bruit et l'occlusion.
Distance d'échantillonnage au sol (GSD)
La distance d'échantillonnage au sol est la distance entre les centres de deux pixels consécutifs sur le sol. Une GSD plus petite signifie une résolution plus élevée et des images plus détaillées. Pour obtenir la distance d'échantillonnage au sol souhaitée, maintenez une altitude constante pendant le vol. Ajustez l'altitude de vol en fonction de la GSD souhaitée, de la longueur focale du capteur et des spécifications de la caméra. Pour une cartographie de haute précision, il est préférable d'utiliser une altitude plus basse, mais cela peut nécessiter plus de lignes de vol et un chevauchement plus important pour couvrir la même zone, alors n'oubliez pas d'emporter des batteries supplémentaires ! Pour plus d'aide sur les calculs GSD et la planification des vols en général, vous pouvez consulter l'application ArcGIS Flight ou des calculateurs gratuits en ligne.
La distance d'échantillonnage est fonction de plusieurs paramètres dont la hauteur de vol et les
paramètres intrinsèques de la caméra.
Conditions d'éclairage
Des conditions d'éclairage optimales sont essentielles pour capturer des images de haute qualité. Le meilleur moment pour voler est vers midi, lorsque le soleil est directement au-dessus, ce qui minimise les ombres. Si vous réalisez un projet sur plusieurs jours, essayez de commencer à voler à la même heure chaque jour afin de maintenir une cohérence. L'idéal est d'avoir un ciel légèrement couvert, car il n'est pas nécessaire de tenir compte des ombres et cela permet de minimiser l'éblouissement dû aux surfaces réfléchissantes. Les ombres peuvent masquer les détails et réduire le nombre de points clés pour l'assemblage. Pour les objets en 3D, les ombres sur un côté peuvent être problématiques. Si nécessaire, effectuez des vols supplémentaires à des heures différentes pour capturer les zones d'ombre sous un meilleur éclairage. Cependant, cette approche n'est pas toujours garantie.
Motifs
Les motifs répétitifs peuvent perturber les logiciels de photogrammétrie, rendant difficile l'identification de points clés communs. Les paysages homogènes, tels que les champs, les forêts ou les étendues d'eau, ne présentent pas de caractéristiques uniques, ce qui complique l'assemblage précis des images par le logiciel. Ce problème se traduit souvent par des trous « NoData » ou des patchs mal alignés dans le produit final. Pour atténuer ce problème, volez à différentes altitudes afin de changer la perspective et de réduire l'impact des motifs. L'objectif est de trouver une altitude où le motif est moins répétitif. Vous pouvez également essayer d'ajuster les paramètres d'exposition pour maximiser le contraste, ce qui peut aider à créer des points clés plus faciles à distinguer, ou placer des points clés artificiels dans le paysage. Cette approche permet au logiciel de mieux distinguer les différentes zones, mais le succès n'est pas garanti.Les motifs répétitifs sur les toits peuvent induire des pertes de corrélation
Réflexion
Les surfaces réfléchissantes, comme l'eau ou les véhicules, peuvent poser des problèmes lors de l'assemblage des images. Les reflets peuvent varier en fonction de l'angle du drone, ce qui entraîne des incohérences dans les points clés disponibles. Pour l'eau, volez lorsque le vent est minimal afin de réduire les ondulations. Pour les véhicules, les reflets des pare-brise et des finitions brillantes peuvent apparaître comme du blanc pur ou des trous « NoData ». Planifiez vos vols de manière à minimiser l'impact des reflets, par exemple en volant par temps couvert, et envisagez d'utiliser un logiciel de retouche d'images pour corriger les problèmes lors du post-traitement.
L'eau
L'eau pose des défis importants à la photogrammétrie en raison de son absence de caractéristiques et de sa nature en constante évolution. La plupart des assemblages réussis nécessitent qu'au moins 25 % de chaque image contienne de la terre. L'eau peut également provoquer des erreurs de trajets multiples du GNSS et de mauvaises lectures du capteur d'altitude. Lorsque vous planifiez des vols au-dessus de l'eau, veillez à ce qu'une partie substantielle des images contienne de la terre afin de fournir des points de référence pour l'assemblage. Pour ce faire, envisagez de voler plus haut. Gardez des attentes réalistes, car les zones avec une couverture étendue d'eau sont rarement réussies.
Conditions météorologiques
Les conditions météorologiques, en particulier le vent, peuvent avoir une incidence considérable sur les vols de drones. Des vents violents peuvent par exemple faire dévier le drone de sa trajectoire de vol planifiée ce qui peut entraîner des données GNSS erratiques et des risques potentiels pour la sécurité. Si votre drone n'est pas conçu pour résister à des vents violents, reprogrammez le vol. Le brouillard, la pluie et la neige peuvent également présenter des risques et entraver le respect des bonnes pratiques. L'enneigement, en particulier, peut réduire la quantité de points clés naturels disponibles. Vérifiez toujours les prévisions météorologiques et choisissez des conditions de vol optimales pour garantir la sécurité et la qualité des données.
Planifier vos résultats
Réfléchissez aux types de produits photogrammétriques dont vous aurez besoin pour le traitement, ainsi qu'aux caractéristiques de votre zone d'intérêt. Si votre objectif est d'obtenir des produits 2D de qualité, tels que des orthomosaïques ou des MNS/MNT, il est préférable de capturer vos images à un angle dit nadir, c'est-à-dire avec l'appareil photo orienté directement vers le sol à un angle de 90 degrés. Si votre objectif est de modéliser un bâtiment, notamment sous la forme d'un photomaillage 3D ou d'un nuage de points, vous devrez alors capturer des images sous plusieurs angles. Pour une reconstruction précise, il est essentiel que la structure soit clairement visible sur les images capturées. Le fait de fournir au logiciel de photogrammétrie des vues sous différents angles lui permet de reconstruire le bâtiment avec précision et de produire un modèle complet sans lacunes ni zones sans données.
Précision
La question de la précision nécessite une réponse plus longue que celle que l'on peut donner dans cet article. Néanmoins, voici quelques règles simple à garder en tête. La plupart des vols de drones permettent d'obtenir une précision relative. Cela signifie que les objets de votre produit de sortie sont largement précis. Cela signifie que vous pouvez utiliser des outils de mesure sur vos produits de données avec une grande fiabilité dans les résultats. La précision absolue implique que tout ce qui se trouve dans vos produits de sortie représente exactement sa véritable place dans le monde. Cette précision est en grande partie obtenue grâce à des mesures supplémentaires telles que des points de contrôle au sol (GCP) ou des drones RTK ou PPK. Gardez à l'esprit que de nombreux drones sur le marché aujourd'hui ont une très bonne précision de positionnement XY, mais ont souvent du mal à collecter des valeurs Z précises. Un travail sur la donnée Z est alors nécessaire afin d'obtenir des résultats comparables entre deux vols successifs par exemple.
Attention à ne pas confondre précision et exactitude. Un résultat précis n'est pas forcément exacte. Un vol drone peut-être précis mais si le référencement n'est pas exacte la comparaison entre deux vols devient alors compliqué.
En s'appuyant sur les outils et technologies avancés d'Esri, les utilisateurs peuvent transformer l'imagerie brute des drones en informations de haute qualité et exploitables. Cela permet non seulement d'améliorer les processus de prise de décision, mais aussi de stimuler l'innovation dans divers secteurs d'activité. En adoptant la cartographie de la réalité avec Esri, vous restez à la pointe de la technologie géospatiale et vous ouvrez de nouvelles perspectives pour vos projets.
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7:03
Sacrifiés
sur Dans les algorithmesDerrière une poignée d’ingénieurs, 150 à 430 millions de travailleurs de la donnée à travers le monde font tourner les IA. Un système d’exploitation bien rodé, une méthode de redistribution de la violence des comportements humains du Nord pour les faire nettoyer par ceux du Sud et leur en laisser les conséquences psychologiques. Les profits pour les uns, les sacrifices pour les autres. L’impérialisme est toujours là, au mépris des droits humains et des droits du travail, tout simplement parce que ce mépris permet d’augmenter les profits.
Prenez le temps de regarder le documentaire les Sacrifiés de l’IA.
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7:00
L’arsenal technologique pour réprimer l’immigration aux Etats-Unis est prêt !
sur Dans les algorithmesApplications et bracelets électroniques qui suivent les demandeurs d’asile en temps réel où qu’ils aillent. Bases de données remplies d’informations personnelles comme les empreintes digitales et les visages. Outils d’enquête qui peuvent pénétrer dans des téléphones et rechercher dans des gigaoctets d’e-mails, de messages texte et d’autres fichiers. Ces éléments font partie de l’arsenal technologique dont dispose le président Trump pour lutter contre l’immigration illégale et mener à bien la plus grande opération d’expulsion de l’histoire américaine, explique le New York Times. Quelques 15 000 contrats ont été passé par les agences des douanes et de l’immigration amércaines, soit 7,8 milliards de dollars dépensés en technologies contre l’immigration auprès de 263 entreprises depuis 2020.
D’autres systèmes comparent les données biométriques aux casiers judiciaires, alertent les agents des changements d’adresse, suivent les voitures avec des lecteurs de plaques d’immatriculation et extraient et analysent les données des téléphones, des disques durs et des voitures. L’administration Biden a utilisé bon nombre de ces technologies pour faire respecter la législation sur l’immigration, notamment dans le cadre d’enquêtes sur le trafic de drogue, le trafic d’êtres humains et les activités des gangs transnationaux, pour répondre à une pénurie d’agents et d’installations de détentions. Pour le NYTimes, le boom des technologies sécuritaires n’a pas connu de repos depuis 2001 et devrait s’envoler sous Trump. Les entreprises qui fournissent des solutions, comme Palantir, Clearview, Cellbrite, Lexis Nexis, Thomson Reuters ou Geo Group sont sur les rangs. Leurs actions sur les marchés ont toutes augmentées depuis l’élection de Trump.
Environ 180 000 immigrants sans papiers portent un bracelet à la cheville avec un dispositif de localisation GPS, ou utilisent une application appelée SmartLink qui les oblige à enregistrer leurs allées et venues au moins une fois par jour. Fabriquée par une filiale de Geo Group, cette technologie est utilisée dans un programme lancé en 2004 appelé Alternatives to Detention.
Reste que « certains outils sont parfois pertinents pour les enquêtes ciblées, pas pour les expulsions généralisées », a déclaré Dave Maass, le directeur des enquêtes de l’Electronic Frontier Foundation, l’association de défense des libertés civiles. « Ce que les services de l’immigration achètent et ce qui est réellement utile peuvent être des choses totalement différentes ». La seule chose certaine, c’est que les entreprises du secteur vont gagner beaucoup d’argent.
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6:46
Étude d’aide à la décision stratégique et technique / centre CEA de Grenoble
sur OslandiaOslandia a réalisé en 2024 une étude d’aide à la décision stratégique et technique pour le centre CEA de Grenoble, avec une prestation de nos consultants portant sur le système d’information géographique et la pertinence des outils OpenSource pour répondre aux besoins fonctionnels tout en prenant en compte les aspects budgétaires et organisationnels.
Nathalie TUR : « L’audit fonctionnel et technique réalisé par Oslandia a permis d’identifier les dysfonctionnements et les axes d’amélioration de notre SIG. Les consultants se sont distingués de par leur expertise et leur capacité à appréhender les contraintes et spécificités des périmètres Métiers du centre CEA de Grenoble »
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20:31
ASIE CENTRALE (300-850) Des routes et des royaumes – Etienne de la Vaissière
sur Les cafés géographiquesCaravane sogdienne et gardes turcs. Lit funéraire du Musée Miho, Chine, VIè siècle
Ecoutez ce que nous dit Etienne de la Vaissière, en guise d’introduction : « Cher lecteur, tu vas entrer en eaux profondes et rien ne sera familier, rien ne sera connu, de peuples étrangers en toponymes abscons. Plonge ! Accepte d’être perdu, va de carte en carte … tu découvriras un monde immense ».
Cet ouvrage exceptionnel ne compte pas moins de 125 cartes et illustrations diverses : peintures, miniatures, manuscrits, estampes et statues. Je ne résiste pas au plaisir de vous faire partager la carte ci-dessous. Elle vous sera nécessaire pour comprendre l’importance que cette région a et a eue depuis la nuit des temps.
A la fin de l’ouvrage, de cette somme devrais-je dire, qui compte plus de 600 pages, Etienne de la Vaissière nous propose une chronologie (en 6 pages) des faits essentiels qui se sont produits entre 300 et 850 de notre ère et un additif intitulé « Coulisses » de 30 pages dans lesquelles il explique sur quelles bases et avec quels outils, il a œuvré pour relier des textes très dispersés de Dunhuang à la Bactriane.
L’ouvrage compte 7 parties, précédées de l’analyse d’une lettre extraordinaire datant du IV ème siècle de notre ère, retrouvée en 1907 par l’explorateur Aurel Stein. Elle avait voyagé sur 2 600 km de pistes caravanières depuis le Gansu (actuelle province de Chine), jusqu’en Ouzbékistan. Rédigée en 303 par un marchand de Samarcande, elle témoigne de l’existence d’un commerce transasiatique de très grand rayon, reliant la Chine au monde iranien. Sogdiens, Indiens, Chinois, nomades s’y croisent, auxquels s’ajoutent à partir du VII ème siècle Arabes et Tibétains. Déjà le commerce de la soie est mentionné, de même que celui du précieux musc tibétain.
Tout cela sera bouleversé par l’arrivée des Huns, qui viennent de Mongolie à la fin du IV ème siècle. Puis le commerce repart, en suivant le sillage de la diffusion du bouddhisme et aux denrées précédentes s’ajoutent le lapis-lazuli et les fourrures de l’Oural.
Les grands géographes arabes et persans des IX et X ème siècles nommaient leurs ouvrages, « Livres des routes et des royaumes » et c’est bien de cela que le livre d’Etienne va nous parler.? Les maîtres de l’eau
L’Asie centrale peut-être définie comme une vaste interface, une zone de contact entre nomades et sédentaires. Les oasis se sont ceinturées de longs murs, de Samarcande à Boukhara. Ici, les cultivateurs s’aidaient souvent d’esclaves achetés par milliers sur les marchés centrasiatiques. Marchés sur lesquels on trouvait, outre les produits agricoles,des objets issus de la métallurgie (cuivre, argent, or, plomb, lapis-lazuli). Il est possible que l’oasis de Samarcande ait abrité jusqu’à 100 000 foyers, soit 500 000 personnes.
Tout nous est relaté aussi :
– de la mer d’Aral qui a maintes fois disparu avant que l’homme n’en soit responsable ;
– des routes de commerce disparues, comme de celles qui fonctionnent encore ;
– des riches terres irriguées déjà vers 2 000 ans av.n.ère, mises en valeur par des monastères ou colonisées par des envahisseurs successifs, oubliées parfois lorsque des pasteurs nomades venus de Mongolie, de Chine ou de Turquie, à cheval ou à dos de chameau, ne s’en souciaient guère.
L’Asie centrale fut aussi presque oubliée lorsque des variations climatiques intenses contribuèrent à la disparition des empires.Si l’historien fonde son travail sur l’archéologie, les textes retrouvés, la numismatique (les monnaies), il s’intéresse aussi à l’évolution économique et sociale.
Les nomades ont été perçus comme des clans familiaux regroupés en tribus, elles mêmes confédérées sous la coupe de grandes « seigneuries ». Ils se déplacent entre pâturages d’été et d’hiver, mais ils effectuent parfois de véritables migrations, lorsqu’un pouvoir militaire suffisamment fort peut aller conquérir des terres de sédentaires. Nul n’ignore le mouvement des Huns jusqu’à la Volga, ou celui des Turcs jusqu’en Sogdiane.
Les nomades conquérants vont édifier des châteaux forteresses, véritables nids d’aigles qui balisent leurs routes.Cependant l’espace centrasiatique reste discontinu, chaque oasis conserve la trace de son récit fondateur. La diversité linguistique (17 langues) atteste aussi des isolements. A l’ouest, les groupes linguistiques sont Khorezmien, Pehlevi, Sogdien, Bactrien. Ils dérivent des langues iraniennes. A l’est on va parler le Turc, le Chinois, le Mongol ou même le Tibétain.
? Le Grand Jeu : l’irruption des Turcs puis des Chinois et des Tibétains
Bien avant le « Grand Jeu Russo-Britannique » très connu du début du XX ème siècle, (opposant à Kachgar l’empire Britannique à la Russie), on a pu ici aussi, parler de Grand Jeu.
Au VI ème siècle, toute la steppe, de la Crimée à la Mandchourie est contrôlée par l’empire Turc, la plupart des élites en proviennent. Le commerce entre cet empire et la Chine est florissant. Au VII ème siècle, la Chine prend le dessus et les Turcs doivent reculer (640-670). Commence alors la période des raids impériaux qui pillent et massacrent ou exigent tribut.
Le millefeuille social hérité du peuplement iranien et des nomades se complexifie avec la turquisation. Au zoroastrisme se superpose le bouddhisme qui décore des grottes et de prestigieux monastères qui conserveront, entre autres, de nombreux manuscrits en chinois.A partir de 660, un empire Tibétain devient très puissant, son apogée date de 692. Puis les Chinois reprennent le dessus jusqu’en 750. En 751 se déroule la très célèbre bataille de Talas qui fait basculer la région dans l’islam et le monde Arabe (651-738).
Dans un premier temps, les structures de contrôle mises en place par les Chinois sont conservées : régime foncier, impôts, monnaie. Puis la soie reprend son rôle de monnaie d’échange dans le grand commerce eurasiatique.
? Epilogue
Les quatre empires, appelés ici « Les rois du monde » qui conquièrent tout ou partie de l’Asie centrale ont chacun des buts qui divergent, mais les méthodes de conquête et de contrôle sont les mêmes.
Il faut avoir des bases solides (forteresses, tours) situées au centre de zones de raids qui leur permettent de tenir des territoires sans commune mesure avec leurs effectifs militaires. Ensuite il faut disposer de garnisons sur les grandes routes qui sont autant routes de commerce que réseaux d’information. Il faut avoir enfin des fonctionnaires pour lever le tribut.Le chapitre sur Le livre des routes analyse minutieusement : les temps de parcours des caravanes de chameaux et des groupes de voyageurs, d’éclaireurs, mais aussi des « pillards professionnels » de ces convois. Des textes relatent la difficulté du passage des cols et des gués.
Ensuite vient l’étude de l’action des Etats qui contrôlent les déplacements entre steppes et oasis. Il fallait des laissez-passer et à chaque tour de gué était vérifié la composition de la caravane. Parfois des murailles étaient édifiées, comme en Chine. Enfin il fallait des temps de repos aux caravanes. Les caravansérails sont des lieux qui ont toujours attiré les curieux, historiens ou pas, car ici les échanges étaient aussi intellectuels et religieux.
Si du IV ème au IX ème siècle, se sont les marchands Sogdiens (Samarkand, Boukhara) qui dominent le monde des échanges, on a pu prouver qu’avant eux (dès le II è siècle avant n.è.) les marchands les plus influents étaient venus de l’actuel Afghanistan et du Nord-Ouest de l’Inde. Ils sont à l’origine de la diffusion du bouddhisme.Le chapitre suivant, intitulé Economie globale, remet en cause tous les à priori à l’aide de peintures, de textes surtout, mais aussi de reproduction de monnaies et de pièces d’orfèvrerie.
Cela représente un travail de titan, « une somme » captivante.
Etienne de la Vaissière insiste sur le sens Est – Ouest des échanges. L’Inde a fourni les épices (poivre, clou de girofle) ; Byzance fut fournisseur de corail et l’Iran d’argenterie. La fabrication du verre fut romaine puis iranienne. Le sucre raffiné fut produit d’abord par le savoir-faire indien. Le coton ne devient que tardivement un produit centrasiatique. Le papier arrive de Chine et atteint d’abord l’Est de l’Asie Centrale où il est fabriqué à partir du X ème siècle. A l’inverse la vigne ne connut longtemps aucun succès en Chine.? Figures des dieux
Les deux faces du ciel. Aux côtés des religions missionnaires (manichéisme, bouddhisme, christianisme) deux grands systèmes de croyances se partagent le monde centrasiatique, l’un régit par le culte du feu (zoroastrisme) et appartenant au domaine iranien et l’autre régi par le culte du ciel, répandu dans les steppes. Ils semblent n’avoir rien en commun, mais en réalité, un continuum, de plusieurs strates historiques se sont entrelacées avec des objets communs.
Les religions missionnaires ont laissé beaucoup plus de traces que ce soit le bouddhisme venu d’Inde depuis le Gandhara puis diffusé en Chine puis au Proche-Orient ; le judaïsme implanté à Merv depuis le IVème siècle puis diffusé jusqu’au nord-est de l’Afghanistan où l’on a retrouvé des ossuaires ou le christianisme.
Mais sait-on exactement à quoi servaient les temples et les stupas, les monastères, les sanctuaires rupestres des montagnes, ou les grottes extraordinaires découvertes par une expédition allemande au début du XX ème siècle ?L’économie bouddhique des mérites peut retenir l’attention. Elle fonctionne sur le don, le don qui vous apporte une protection spirituelle, qu’il soit modeste ou grandiose. En échange ont lieu des prêches aux laïcs, des cérémonies grandioses. Aux rois donateurs les bouddhistes fournissent des conseillers qui orientent la vie politique de l’Asie centrale…cela a-t-il changé ?
Comme partout les monastères sont de grands propriétaires terriens et leurs terres sont travaillées par des esclaves qui défrichent puis gèrent les domaines avant de construire des canalisations, des moulins et des pressoirs. Dans ce monde les moines sont autorisés à se marier, ils sont aussi marchands et accompagnent les caravanes. Ils peuvent aussi être artisans et artistes et produire sculptures, peintures, autels portatifs.Palimpsestes
Il s’agit de parchemins manuscrits dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Certains objets superposent les influences : une boite peinte, une enluminure, un manuscrit, etc.
Les reliques et les reliquaires ont servi de support ainsi que des masques et des instruments de musique. Les ventes et les vols de reliques sont innombrables surtouts si un bol ou un ongle ont appartenu à Bouddha !La boite, reproduite ci-après, est un reliquaire de Koutcha. Il est en bois de peuplier tourné, recouvert de tissu de chanvre peint. Il a été retrouvé à Kouchan, par une mission japonaise en 1903. Il date du VI ou VII ème siècle. Il s’agit d’un travail extraordinaire qui présente les amusements d’une ville.
Puis vint l’art du livre avec le rôle croissant de l’islam
Les livres écrits par les missionnaires comportent beaucoup d’images car chaque missionnaire était accompagné d’un peintre. Le livre était un objet luxueux, avant de devenir un objet de transmission de savoirs et de cultures : il fut rouleau, replié en accordéon, ou feuilles superposées, avant d’être imprimé au IX ème siècle.Sur cette peinture sur soie de Dunhuang, (fin IX ème siècle) on voit autour d’un Bouddha astral rayonnant de lumière, les cinq planètes : le guerrier de Mars, la belle Vénus, qui joue du luth pipa, le vieux Saturne, Jupiter et Mercure tenant une tablette. Quatre d’entre eux ont gardé dans leur coiffe leurs attributs égyptiens, l’âne pour Mars, le phénix pour Vénus, le bœuf d’Horus pour Saturne, le singe de Toth, dieu des scribes, pour Mercure. Seul le cochon qui sert de coiffe à Jupiter est d’origine inconnue.
Ce rouleau et cette peinture ouvrent sur une histoire véritablement mondiale des circulations de savoirs.La musique joue aussi un rôle important et au VII ème, la moitié des orchestres officiels de la cour de Chine sont centre-asiatiques : on y écoute luth, harpe, orgue à bouche, flûte de paon, percussions.
L’astrologie est alors la reine des sciences, reposant sur le mouvement des astres, surplombant tous les pays et chaque homme, répondant (ou pas) aux angoisses.
? Ruptures 738-840
- Trois dates sont essentielles pour comprendre la suite des événements :
742 : défaite des Turcs face à une coalition de leurs sujets,
749 : installation sur le trône califal, en Irak, pour un millénaire, de la dynastie des Abbassides, descendants de l’oncle de Mahomet, par une armée centre asiatique,
755 : rébellion d’An Lushan, général turco-sogdien, qui bouleverse l’empire des Tang.
A la fin du X ème, le géographe Muqaddasî écrit qu’en Asie centrale, tout le monde est musulman, à l’exception des juifs et de quelques chrétiens.
Un réseau de mosquées urbaines se met en place. A Boukhara, un temple préislamique de la Lune est remplacé par une mosquée. Pour ceux qui ne devenaient pas musulmans, existait le statut de dhimmi : ils étaient protégés en échange du paiement de la capitation. Appliqué d’abord aux juifs et chrétiens, il le fut ensuite aux bouddhistes. Beaucoup d’historiens ont souligné que si les temples bouddhistes avaient disparu, beaucoup de madrasas musulmanes s’étaient inspirées de leur plan et de leur architecture.Nouvelles frontières : confrontation Chinois / Ouïghours / Tibétains
De 744 à 840, un puissant empire Ouighour se met en place en Asie centrale et s’étend jusqu’à Kachgar à partir de 802. Les chevaux (du Ferghana) sont échangés contre de la soie. Cette période ouïghoure dans les steppes correspond à un changement majeur dans la façon d’habiter l’espace. Ils construisent des villes fortifiées, des palais et des lignes de fortins frontaliers. Mais des camps de tentes subsistent à l’extérieur et une « tente d’or, peut être dressée sur les terrasses du palais !
Un empire Tibétain partage l’Asie centrale avec l’empire Ouighour, lorsque le savoir faire dans le travail des métaux devient acquis, en particulier la confection des armures. Le commerce du musc reste aussi très lucratif.
La Chine inonde les routes maritimes avec un nouveau savoir faire : celui des céramiques. Le grès fut très apprécié avant que les porcelaines ne l’emportent.
Mais bientôt les routes maritimes se firent plus sûres et les routes terrestres entrèrent dans l’oubli.
Je cite Etienne de la Vaissière, en guise de conclusion :« L’Asie centrale est tout à la fois, un intermédiaire, dominé par les immenses pôles de ses voisins – production intellectuelle indienne, immense richesse, puissance et prestige de l’Etat chinois, légitimités et machines militaires turques et iraniennes – et un acteur.
A vous tous qui lisez ce compte rendu, si dans l’âme vous êtes un géographe, un voyageur, alors partez ! Vous découvrirez mille choses encore inconnues puis vous nous les apprendrez.
Maryse Verfaillie -février 2025
Je rappelle que l’ouvrage d’Etienne de la Vaissière est non seulement « une somme » magnifique sur le fond, mais qu’il est aussi sur la forme : plaisir des yeux, plaisir du toucher car le papier de ce volume sort, en décembre 2023 de l’imprimerie SEPEC à Péronnas (01960). Et l’ouvrage a été édité par la Société Les Belles Lettres, en 2024.
Au-delà de l’immense bibliographie contenue dans ce livre, je m’autorise à indiquer quelques liens sur des textes publiés récemment sur l’Asie centrale.( [cafe-geo.net] )
Bibliographie
Atlas des mondes musulmans médiévaux- CNRS Editions- Sylvie Denoix et Vanessa Van Renterghem-2022
Une carte par jour- Frank Tétart- autrement- 2018
L’Atlas des Civilisations – Le Monde Hors Série 2009
Les Empires en cartes – Le Monde Hors Série 2024
L’Asie centrale, des empires à la mondialisation, Julien Thorez Les Cafés Géo- mai 2016
L’Asie centrale- Renaissance et recomposition d’un espace régional oublié- Alain Cariou – Echogéo- septembre 2009
Le rêve chinois en Asie centrale Emmanuel Lincot // asialyst.com/fr/2024.
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18:53
Cycle de conférences en histoire de la cartographie à la BnF – Saison 3
sur Cartes et figures du mondeJacques Bertin, manuscrit de La graphique et le traitement graphique de l’information, avant 1977. BnF, Cartes et Plans, GE EE-8890.
Globes et atlas, cartes et plans à toutes les échelles exercent sur nous un véritable pouvoir de fascination.
D’où vient cette emprise ? Pourquoi dresse-t-on des cartes depuis la nuit des temps ? À quels besoins et usages répondent-elles ? Quels en sont les auteurs ?
Voici quelques-unes des questions auxquelles le département des Cartes et plans de la Bibliothèque nationale de France se propose de répondre grâce à un cycle d’initiation à l’histoire de la cartographie, ouvert à tout public.
Sa troisième saison est dédiée aux nouvelles problématiques auxquelles la cartographie est confrontée : décentrement géopolitique du monde, questions écologiques, impact du numérique sur la représentation de l’espace.Informations pratiques :
BnF, site Richelieu | 5, rue Vivienne, Paris 2e | Salle des Conférences | de 18h15 à 20h.
Entrée gratuite. Réservation recommandée sur : [https:]] (ouverture des inscriptions un mois avant chaque conférence)
Expositions cartographiques et espaces urbains (Paris, XVIIIe-XXe siècle) 6 février 2025 Jean-Marc Besse, Directeur de recherche CNRS – Directeur d’études à l’EHESSLes opérations cartographiques n’ont pas toujours été limitées au monde des savants, des militaires et des ingénieurs, et les cartes ne sont pas toujours restées confinées à l’intérieur des bibliothèques et des dépôts d’archives. Que ce soit sous la forme d’objets symboliques exhibés lors d’événements publics, d’espaces architecturaux et décoratifs destinés à l’éducation, ou de supports matériels de projets politiques déterminés, les cartes et les globes, à différentes échelles, sont depuis longtemps présents aussi dans les espaces publics des grandes villes, favorisant ainsi la diffusion d’une culture géographique auprès des habitants et des passants. Le but de cette conférence est de présenter quelques-uns de ces installations et dispositifs cartographiques créés à Paris depuis la fin du XVIIIe siècle jusqu’à la période contemporaine.
Le « Plan de Paris mis en carte géographique du Royaume de France » (plan ci dessous) accompagne la publication de la Géographie parisienne de l’abbé Étienne Teisserenc en 1754. Dans ce projet, le but est de rebaptiser les rues de Paris en leur attribuant des noms des régions de France. Comme si Paris devait incarner la France, et les lecteurs de la carte y apprendre à la fois Paris et le Royaume. Ce projet trouvera divers prolongements et reformulations, au cours de la Révolution française, puis sous la IIIe République.
Teisserenc, Étienne (Abbé), Géographie parisienne en forme de dictionnaire, contenant l’explication de Paris ou de son plan, mis en carte géographique du royaume de France, pour servir d’introduction à la géographie générale, Paris, Rue Robinot, 1754. BnF, 8-LK7-6020.
Les blancs des cartes dans un monde géonumérisé 13 mars 2025 Matthieu Noucher, Directeur de recherche au CNRS, Laboratoire PASSAGES (Bordeaux)Les cartographes ont longtemps cherché à remplir leurs cartes avec un maximum d’information. Combler les blancs des cartes s’est alors révélé être, au fil des siècles, un véritable défi, alimentant une soif d’aventure, un désir de conquête ou encore une volonté de connaissance toujours plus approfondie des territoires. Aujourd’hui encore, même face au déluge de données numériques, des fractures cartographiques demeurent et des blancs subsistent. L’exposé explorera différentes manières de les remplir et nous nous interrogerons sur la pertinence de vouloir les combler à tout prix.
Le Lac Parimé (dans la carte ci-dessous) : un mythe qui a longtemps été utilisé pour combler le blanc des cartes et servir différents projets de conquête coloniale. Nous verrons alors, qu’à l’heure de l’intelligence artificielle, de nouveaux mythes cartographiques semblent voir le jour…
Hondius, Jodocus II, Guiana sive Amazonum regio (avec des lieux imaginaires : lac Parimé et Eldorado), vers 1630. Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne, R 2= 22 P. 67.
Contours de la contre-cartographie 10 avril 2025 Nephtys Zwer, Docteure en histoire, fondatrice du site [https:]]Qu’est-ce que la contre-cartographie ? La dénomination intrigue car elle recouvre les multiples expressions d’une géographie alternative. La caractéristique la plus saillante de la cartographie dite radicale, critique ou militante est qu’elle s’approprie le pouvoir performatif des cartes dans une démarche politique. Les cartes du Detroit Geographical Expedition and Institute en sont un exemple paradigmatique. Mais la nature de cette subversion s’inscrit aussi dans ses formes. Il convient alors d’appliquer l’étiquette à beaucoup de cartes conçues hors du régime de production habituel de l’information géographique. Il en est ainsi des cartes sensibles dressées par des non-cartographes pour visualiser leurs propres pratiques et perceptions de l’espace. Quels critères retenir alors pour y voir un peu plus clair ? Cette conférence propose d’explorer la généalogie et les manifestations de la contre-cartographie – encore perçue comme nouvelle – afin d’en dessiner les contours.
Dans la tradition des recueils d’Itinéraires et Royaumes, le géographe persan Istakhri a cartographié les sites importants du monde musulman. Cette représentation de la Méditerranée (image ci dessous) est orientée avec l’ouest en haut. Le dôme triangulaire, ici nommé Jabal al-Qil?l (« mont du bois »), représente le comptoir sarrasin du Fraxinet, probablement situé dans la région de la Garde-Freinet en Provence. Il marque la porte d’entrée à cette partie de la Méditerranée. Les trois cercles représentent, de haut en bas, la Sicile, la Crête et Chypre…
Abou Ishak Ibrahim ibn Mohammed el-Farisi, surnommé el-Istakhri, carte de la Méditerranée (détail), dans Kitab al-Masalik wa’l-Mamalik, début du Xe siècle. Fac-similé réalisé en 1819-1821 [Copie ? par Khv?nd M?r, Ghiy?s? al-D?n ibn Hum?m al-D?n (1475?-1535?). BnF, Manuscrits, Supplément persan 355.
Carte et communication. Map design, sémiologie graphique, géovisualisation 15 mai 2025 Gilles Palsky, Professeur émérite, Université de Paris 1 Panthéon-SorbonneLa cartographie connaît un changement de paradigme dans les années 1950-1960, avec la mise en avant de la capacité des cartes à communiquer de l’information. Cette association de la carte et de la communication s’incarne dans deux grands courants théoriques initiés en France par Jacques Bertin (la sémiologie graphique) et aux États-Unis par Arthur H. Robinson (le map-design). Tous deux ont pâti, à partir des années 1980, de la priorité donnée aux SIG (Systèmes d’information Géographique), aux données numériques et à leur traitement, faisant passer la dimension visuelle des cartes au second plan. La réflexion sur la communication graphique s’est cependant renouvelée dans le cadre d’une discipline intégratrice, la géovisualisation.
Dès les années 1950, le français Jacques Bertin (1918-2010) développe de premières recherches théoriques sur la cartographie, à l’occasion du travail d’illustration (illustration ci dessous) qu’il réalise pour l’étude collective dirigée par Paul Chombart de Lauwe sur l’espace social de la région parisienne (1952)…
P. H. Chombart de Lauwe, [et al.], Paris et l’agglomération parisienne, série B, tome 1, recherche graphique par Jacques Bertin, Paris, PUF, 1952, pl. 17. BnF, Philosophie, histoire, sciences de l’homme, 8-R-56004 (1,1).
Ce que l’ordinateur fait aux cartes 12 juin 2025 Henri Desbois, Maître de conférences en géographie, Université Paris-NanterreL’informatique, d’abord introduite à partir des années 1960 dans le traitement des données de la géographie militaire de la guerre froide a massivement transformé la manière de produire, de diffuser et d’utiliser les cartes entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe. Les cartes se sont multipliées, ont changé d’aspect, et même de nature en moins de deux décennies. On propose de retracer l’histoire de cette révolution autant culturelle que technique, en essayant de comprendre comment notre rapport avec l’espace géographique s’en trouve changé.
Un extrait de la carte OpenStreetMap ( [https:]] ). Cette carte collaborative, souvent comparée à Wikipédia, illustre certaines transformations dans la production et la diffusion des cartes à l’ère d’internet.
Que vous soyez curieux, amateur, passionné, ou connaisseur aguerri, ce cycle de conférences vous invite à explorer l’histoire et les enjeux actuels des cartes. Des premières représentations du monde aux révolutions du numérique, chaque séance sera l’occasion d’interroger le pouvoir des images cartographiques et leur impact sur notre perception de l’espace. Venez découvrir comment les cartes façonnent notre façon de voir le monde !
Programme – Histoire de la cartographie 2025Télécharger
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17:23
Utiliser les applications cartographiques uMap et Framacarte
sur Cartographies numériques
uMap est un outil open source qui permet de créer des cartes personnalisées à partir de fonds OpenStreetMap (données en libre accès). Il est possible d'importer des données géographiques en masse au format geojson, gpx, kml, osm. La gestion des calques offre des possibilités de superposition des données. L'application ne propose pas d'animation cartographique. En revanche, elle permet de rassembler un grand nombre de ressources et de les consulter à travers une seule interface cartographique. Le code source ouvert d'uMap est disponible sur GitHub. L'outil, assez simple d'usage, est très utilisé dans le domaine de l'enseignement et de la formation. Il est également mobilisé par des associations ou des mouvements pour développer des sites de cartographie participative. Pour une prise en main par étape, voir le tutoriel Maîtriser uMap en 12 leçons.
1) uMap et Framacarte, deux applications open source de cartographie en ligne
Dérivé du logiciel libre uMap, Framacarte, permet de dessiner, marquer, colorier, annoter les fonds de carte d’OpenStreetMap. L'application fait partie de la série d'outils libres proposés par Framasoft. Framacarte permet d'exporter le code et d'insérer la carte sur son site web (voir ce tutoriel).
Les applications en ligne uMap et Framacarte ne remplacent pas les outils de traitement cartograhique, tels Khartis ou Magrit. Leur vocation n'est pas de manipuler de la donnée statistique, mais plutôt d'assembler des ressources géolocalisées et de permettre une navigation entre ces ressources (cartes, images, textes...). Lorsqu'elles sont scénarisées, ces ressources géolalisées peuvent donner lieu à une narration et déboucher sur des story maps. Il s'agit d'outils de géovisualisation plus que de traitement cartographique. Vous pouvez vous reporter à la rubrique Globes virtuels et applicatifs pour accéder à d'autres outils de géovisualisation. Framasoft a fait également une page pour présenter la cartographie libre à vélo.
Carte participative des bassines contestées en France (source : uMap)
Exemples d'applications :- Carte des bassines contestées en France
- Cartocrise - Culture française tu te meurs
- L'Ile de France en Bandes Dessinées
- Nantes à vélo par CartoCités
- La guerre civile en Syrie
2) Présenter ses ressources pédagogiques avec uMap
Jean-Christophe Fichet, professeur agrégé dans l’Académie de Normandie et formateur, montre comment utiliser uMap pour présenter géographiquement une large palette de ressources pédagogiques (films, textes…).
Cartes à l’appui depuis son site Cartolycée, son témoignage ouvre des perspectives aux enseignants pour s’approprier les sujets, aux élèves pour plonger dans des documents variés, et à tous ceux qui veulent faire vivre des documents sur des cartes.
Lire son interview sur le blog d'uMap.
Exemples d'applications pédagogiques :- Carte de Lubrizol : Rouen face au risque technologique
- Carte de la Silicon Valley
- Carte des révoltes en musique
- Carte du goulag
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Globes virtuels et applicatifs -
15:27
Différences par sexe selon les pays dans l'utilisation des réseaux sociaux à partir des données Facebook
sur Cartographies numériques
Source : Cross-Gender Social Ties Around the World. Par Michael Bailey, Drew Johnston, Theresa Kuchler, Ayush Kumar, Johannes Stroebel (2025).Résumé
Les économistes, sociologues et autres spécialistes des sciences sociales s’intéressent depuis longtemps aux déterminants et aux effets des liens sociaux entre les sexes (par exemple, McPherson, Smith-Lovin et Cook, 2001 ; Currarini, Jackson et Pin, 2009). Cependant, en raison d’un manque de données représentatives et à grande échelle, les travaux empiriques ont généralement étudié les liens sociaux dans un seul contexte ou une seule zone géographique, empêchant une analyse systématique des variations spatiales ou autres, entre les sexes. Ici, est présenté et analyse un nouvel ensemble de données mondiales sur les "liens d’amitié" (followers) entre les sexes au niveau infranational pour près de 200 pays et territoires. Les mesures sont basées sur plus de 1,38 trillion de liens sociaux observés entre plus de 1,8 milliard d’utilisateurs sur Facebook, un service mondial de réseautage social en ligne. Les données agrégées sont disponibles en téléchargement sur le site HDX. Le but est de faciliter de nouvelles recherches visant à comprendre la dynamique qui façonne la formation des liens sociaux entre les sexes, ainsi que les effets de ces liens.
Cartes du ratio d'amitié entre les sexes parmi les 200 "meilleurs amis" (source : Bailey, Johnston & al, 2025)
Les auteurs ont mesuré les différences entre les sexes en utilisant le Cross-Gender Friending Ratio (CGFR), le rapport entre la part d'amies dans les réseaux d'hommes et la part d'amies dans les réseaux de femmes en fonction des lieux. Les hommes ont presque toujours une proportion plus faible d’amies féminines que les femmes, mais avec des degrés variés selon les pays. Dans tous les pays, le CGFR est un indicateur très prédictif des différences entre les sexes en termes de participation au marché du travail. Au sein des pays, on observe également une forte corrélation avec les attitudes liées au genre dans l'enquête World Values Survey, notamment les croyances sur l'aptitude des femmes à faire de la politique. Au delà des biais d'interprétation inhérents à ce type d'information, l'intérêt est de pouvoir les confronter avec d'autres jeux de données.
Accès aux données sur le site data.humdata.org
Accès à l'article sur le site de Drew Johnston
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Géographies de l'exclusion numérique par Mark Graham et Martin Dittus
Cartographie du réseau social Mastodon
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Notifications de statut d'ArcGIS Online dans l'application de support Esri
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
À l'ère de l'information en temps réel, de l'IA et des smartphones connectés en continu, vous ne pouvez plus vous permettre de perdre du temps. Que vous comptiez sur les technologies Esri pour la résilience de votre chaîne de logistique, la réponse aux catastrophes naturelles, l'évaluation de phénomènes météorologiques ou d'autres problèmes géospatiaux complexes, vous avez besoin que votre infrastructure SIG soit toujours opérationnelle et performante...
C'est pourquoi Esri a développé l'application Esri Support. Chaque évolution de cette application par l'équipe de support technique d'Esri est murement réfléchie pour mettre entre vos mains des solutions avant même que vous ne sachiez que vous en avez besoin ! Dans les précédentes versions de l'application (iOS et Android), Esri a intégré de nouvelles capacités d'IA conversationnelles pour répondre rapidement à vos questions, des options pour vous connecter directement à vos cas de support, un accès aux dernières ressources publiées par le support technique. Ainsi, depuis 2023, l'application Esri Support a envoyé par exemple 320 000 notifications pour tenir les utilisateurs informés de l'évolution des ressources de support.
Mise à jour des informations relatives à la plateforme SaaS ArcGIS Online
Dans les dernières améliorations apportées par Esri à l'application de support, les notifications du tableau de bord de santé d'ArcGIS Online sont diffusées dans l'application et via le chatbot. Vous recevrez dorénavant des notifications chaque fois que l'état du tableau de bord de santé d'ArcGIS Online changera. Pour plus d'informations, vous pouvez également demander au chatbot IA du support Esri. Alors qu'auparavant il vous dirigeait vers le tableau de bord, il vous donnera désormais une réponse immédiate.
Vous n'aurez plus jamais à vous demander si ArcGIS Online fonctionne au ralenti en raison d'une panne. Ces mises à jour vous donneront des informations proactives sur l'état du système ArcGIS Online.
Restez connectés avec le support Esri
Ces connaissances proactives sont particulièrement utiles lorsqu'elles sont associées à d'autres solutions d'assistance personnalisées dans l'application de Support Esri. Lorsque vous vous abonnez à un numéro de bug ou un dossier d'incident, vous pouvez recevoir des notifications de changement de statut et des messages de vos analystes. Où que vous soyez, vous ne manquerez jamais une mise à jour.
L'application envoie également des notifications sur les nouveaux articles d'assistance technique, les blogs et les vidéos (tout cela en langue anglaise). Nous voulons nous assurer que vous êtes au courant et connecté à toutes les ressources à votre disposition. De cette façon, vous pouvez les avoir à portée de main si vous rencontrez éventuellement le problème.
Le chatbot IA d'assistance Esri peut personnaliser ces informations en fonction de votre situation.
En combinant des notifications en temps réel, une assistance par chat basée sur l'IA et la gestion des cas, l'application Esri Support vous offre les outils nécessaires pour résoudre les problèmes plus rapidement, rester informé de l'état de votre système et tirer le meilleur parti de votre temps et de vos ressources.
Télécharger l'application dès maintenant
Lorsque vous téléchargez l'application Esri Support, vous ajoutez une assistance proactive et des solutions personnalisées à votre écosystème d'assistance. C'est un excellent moyen de vous préparer aux problèmes potentiels et, lorsque des problèmes surviennent, de les résoudre plus rapidement.
Téléchargez l'application sur l'App Store et sur Google Play.
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11:00
Mappery: Harry Beck’s Sketches for the Victoria Line
sur Planet OSGeoWe went to see the exhibition of Tube Diagrams featuring some very early sketches by Harry Beck at the Map House in Knightsbridge (very, very pricey).
Victoria Line at Kings Cross and Euston
Four unique sketches in Harry Beck’s hand showing different ways to depict the area around Kings Cross and Euston when the Victoria Line was added to the diagram.
These sketches, drawn between 1961 and 1964, after Beck was unceremoniously ousted by London Transport, show his continued obsession with the design.
The first sketch (top-left) employs a design element which Beck had never used before: a square symbol for a mainline station interchange. As Beck never included this device on any of his other maps, we can suppose that he did not like this solution.The second sketch (top-right) uses a bend in the Circle and Metropolitan Lines at King’s Cross to allow for a tidier connection with the Victoria Line. This ‘hump’ reduces the number of interchange circles to two, allowing for a much tighter diagram. Here Beck uses capitalized station names to indicate an interchange with British Railways services instead of the square icon. Beck had never been permitted to mix upper-case and lower-case station names prior to 1960.
The third sketch (bottom-left) shows King’s Cross with four interchange circles and Euston with three. Beck’s use of coloured circles to indicate which lines intersect dates back to his first map of 1933, but this tradition had been axed by Beck’s replacement who favoured one black circle or square to indicate an interchange. This sketch includes one other unique design element – the curved line connecting the two branches of the northern line between Mornington Crescent and Euston.
The fourth sketch (bottom-right) is an outlier, showing much of the eastern Circle Line, and parts of the Central and Piccadilly Lines. Here Harry Beck grapples with two problems: the route of the Victoria Line and how it might affect the eastern curve of the Circle Line. This sketch proposes a solution which never appears on a finished map, but was inspired by Paul Garbutt’s bottle-shaped Circle Line.
This remarkable set of sketches show the evolution of Harry Beck’s thinking about the addition of the Victoria Line and his continuing effort to improve the design after 1960.
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9:57
What is Your Ecoregion?
sur Google Maps ManiaEcotenet is an interactive platform that provides users with a unique map of ecoregions across the globe. The map focuses on ecological boundaries in order to provide users with an understanding of different types of ecoregion and their unique biodiversity.One of the most compelling aspects of Ecotenet is its emphasis on ecoregions, which are defined by the World Wildlife Fund as a "large unit
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7:03
De la difficulté à évaluer l’IA
sur Dans les algorithmesLes chercheurs ont désormais du mal à créer des tests que les systèmes d’IA ne peuvent pas réussir. La plupart des tests dont nous disposions sont vites devenus caducs, explique Kevin Roose pour le New York Times. Des chercheurs du Center for AI Safety et de Scale AI viennent de publier un nouveau test d’évaluation baptisé « Humanity’s Last Exam », imaginé par Dan Hendrycks, directeur du Center for AI Safety. Le test consiste en un questionnaire à choix multiple de plus de 3000 questions qui ont chacune été produites par des experts en leur domaine, à qui on a demandé de proposer des questions extrêmement difficile dont ils connaissaient la réponse.
Il existe bien sûr d’autres tests qui tentent de mesurer les capacités avancées de l’IA dans certains domaines, tels que FrontierMath, un test développé par Epoch AI, et ARC-AGI, un test développé par le chercheur François Chollet. Mais celui de AI Safety s’imagine surtout comme un score d’intelligence générale du fait de la complexité et de la grande diversité des questions. « Une fois la liste des questions établie, les chercheurs ont soumis le dernier examen de l’humanité à six modèles d’IA de premier plan, dont Gemini 1.5 Pro de Google et Claude 3.5 Sonnet d’Anthropic. Tous ont échoué lamentablement. Le système o1 d’OpenAI a obtenu le score le plus élevé du groupe, avec un score de 8,3 % ». Mais ces résultats devraient bouger très vite.
Nous devrons chercher d’autres moyens d’évaluer les performances de l’IA que de savoir à quoi elles peuvent répondre, suggère Roose. Comme de mieux mesurer leurs impacts, comme d’examiner les données économiques qu’elles peuvent traiter ou juger si elle peut faire de nouvelles découvertes dans des domaines comme les mathématiques et les sciences. Pour Summer Yue, directrice de recherche chez Scale AI, un autre test pourrait consister à « poser des questions dont nous ne connaissons pas encore les réponses, et vérifier si le modèle est capable de nous aider à les résoudre ».
Les progrès de l’IA actuelle sont déroutants car ils sont très irréguliers, rappelle Kevin Roose. L’IA peut être très performante sur certains sujets et les mêmes modèles peuvent avoir du mal à effectuer des tâches de base, comme l’écriture de poésie rythmée. Et cela créé une perception de ses améliorations différenciée, selon que l’on regarde ses meilleurs résultats ou les pires. Cette irrégularité rend également l’évaluation de l’IA difficile. L’année dernière, Kevin Roose expliquait déjà que nous avions besoin de meilleures évaluations des systèmes d’IA, mais selon lui, nous avons aussi besoin de méthodes plus créatives que des tests standardisés que l’IA réussi plutôt bien. Si l’IA peut être impressionnante, même pour répondre à des questions complexes, ses réponse ne suffisent pas. L’un des experts en physique théorique des particules qui a soumis des questions au dernier test de l’humanité, explique que, quand bien même l’IA serait capable de répondre à toutes les questions sur nos connaissance, le travail humain ne se limite pas à fournir des réponses correctes. En médecine par exemple, les machines deviennent de plus en plus performantes pour produire des diagnostics automatisés, mais cela ne signifie pas qu’on puisse remplacer les médecins, rappelait le New Scientist. Parce que le diagnostic ne se limite pas toujours à des données. Ensuite parce que la relation est certainement plus essentielle qu’on ne la mesure. Enfin, parce que les symptômes eux-mêmes sont rarement clairs.
Le problème, conclut le New Scientist, c’est que les qualités comme les limites des diagnostics automatisés ne sont pas le seul facteur qui entre en ligne de compte dans l’automatisation. L’état du système de santé, ses défaillances, ses coûts, la disponibilité du personnel… sont autant de facteurs qui vont appuyer sur les choix à recourir et à déployer les outils, mêmes imparfaits. Bref, l’évaluation de l’IA ne peut se faire dans une boîte de Pétri.
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7:01
Technofanatiques
sur Dans les algorithmes« Le déploiement de l’IA s’accompagne d’un imaginaire qui porte en lui une dévaluation profonde de l’humanité ». Celia Izoard.
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7:00
L’IA : une « machine à valeur perpétuelle »
sur Dans les algorithmes« Ce que j’entends par machine à valeur perpétuelle, c’est une machine qui serait un moyen de créer et de capturer une quantité infinie de plus-value sans avoir besoin de travail pour produire cette valeur ». Une forme de quête chimérique du capital, explique Jathan Sadowski qui vient de faire paraître The Mechanic and the Luddite.
« La technologie et le capitalisme ne sont pas deux systèmes qui existent séparément l’un de l’autre, comme si la technologie était corrompue par le capital, ce qui serait l’argument qui sous-tend, je pense, la thèse du capitalisme de surveillance de Zuboff, selon laquelle ces entreprises ont été corrompues par le capitalisme. Mon livre soutient que ce n’est pas du tout le cas, que ces deux systèmes ont toujours été étroitement liés et interconnectés, qu’on ne peut pas les dissocier analytiquement ou matériellement. Il faut comprendre que ces entreprises technologiques sont le sommet du capital à l’heure actuelle. Ce sont les capitalistes de pointe, et cela signifie qu’ils vont agir de la manière dont les capitalistes ont toujours agi au cours des 300 dernières années. »
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23:07
Markus Neteler: GRASS GIS 8.4.1RC1 released
sur Planet OSGeoThe GRASS GIS 8.4.1RC1 release provides more than 70 improvements and fixes with respect to the release 8.4.0. Please support us in testing this release candidate.
The post GRASS GIS 8.4.1RC1 released appeared first on Markus Neteler Consulting.
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16:15
Venez découvrir la fonctionnalité "Mes Équipes" de macarte.ign.fr
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNLa fonctionnalité "Mes Équipes" de Ma Carte représente un véritable atout pour les utilisateurs cherchant à collaborer de manière fluide autour de cartes personnalisées.
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15:16
La stéréoscopie par satellite pour le suivi des ressources en eau ?
sur Séries temporelles (CESBIO)
=> Dans les régions arides ou semi-arides, où l’irrigation est généralisée, le suivi de la ressource en eau agricole est primordial pour anticiper les pénuries. Cette ressource peut-être l’eau de grands barrages, de petits réservoirs ou provenant de l’aquifère. C’est le cas de l’état du Télangana, en Inde du Sud, où de nombreux grands barrages […]
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11:45
La BD Carto® Etat-Major et son ambition de cartographier l’anthropocène
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNÀ l’heure de grands bouleversements écologiques et numériques, la volonté de l’institut est d’outiller la Nation en lui donnant des clés de compréhension de son territoire. La BD Carto® Etat-Major participe à l’ambition de cartographier l’anthropocène.
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11:00
Mappery: Show Some Love, Keep It Clean
sur Planet OSGeoSpotted in Chinatown, NYC.
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10:44
Nouveautés ArcGIS Monitor 2024.1
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierArcGIS Monitor est la solution qui permet de collecter des mesures sur l'état, les performances et l'utilisation de votre SIG d'entreprise afin d'optimiser votre investissement SIG et informatique. Il est conçu pour aider les administrateurs à garantir que leurs déploiements ArcGIS Enterprise fonctionnent efficacement en réduisant et en prévenant les temps d'arrêt du système, ce qui se traduit par des économies de coûts opérationnels. Monitor prend en charge le pilier "observabilité" décrit sur le site ArcGIS Architecture Center.
ArcGIS Monitor 2024.1 inclut plusieurs nouvelles améliorations qui aideront les administrateurs à mieux gérer leurs déploiements SIG d'entreprise. Voici quelques points saillants :- ArcGIS Monitor peut enregistrer et collecter des métriques sur ArcGIS Data Store (relationnel)
- Exportation/importation de vues d'analyse
- Nouveaux éléments de tableau et de texte enrichi dans les vues d'analyse
- Nouvel observateur configuré par l'utilisateur Check-Service
- Notifications par e-mail améliorées
- Prise en charge d'ArcGIS Web Adaptor (disponible avec ArcGIS Enterprise 11.4)
ArcGIS Monitor peut enregistrer et collecter des métriques sur ArcGIS Data Store (relationnel)
Un déploiement de base ArcGIS Enterprise se compose d'un portail d'entreprise, d'un site ArcGIS Server (qui sert de serveur d'hébergement), d'ArcGIS Data Store et de deux adaptateurs Web ArcGIS.
Avec cette nouvelle version 2024.1, les administrateurs d'ArcGIS Monitor peuvent désormais enregistrer le Data Store relationnel ArcGIS en tant que nouveau composant et collecter des métriques. Les métriques signalées incluent : le nombre total de connexions, le nombre total de jeux de données, le stockage utilisé, le mode système et la dernière sauvegarde effectuée. ArcGIS Data Store apparaît comme un nouveau type de composant sur la page Monitoring > Components. Avec l'ajout de cette fonctionnalité, Monitor signale désormais des métriques sur l'ensemble de la pile ArcGIS Enterprise, ce qui permet aux administrateurs de mieux comprendre l'état et les performances de leurs déploiements SIG d'entreprise.Plusieurs ArcGIS Data Stores (relationnels) enregistrés auprès d'ArcGIS Monitor
L'enregistrement d'un ArcGIS Data Store ajoute également un nouveau type de composant enfant appelé Dataset, où chaque composant de jeu de données représente une table dans le Data Store. Si vous sélectionnez un ArcGIS Data Store dans la table des composants, puis cliquez sur l'onglet Catalog, vous pouvez afficher tous ses composants de jeu de données. Par défaut, Monitor affiche toutes les tables. Pour afficher uniquement une liste des classes d'entités hébergées stockées dans ArcGIS Data Store, vous pouvez appliquer un filtre sur la table des composants (par exemple, le sous-type est "Feature Class"), voir l'illustration ci-dessous. La sélection d'un composant de jeu de données dans la table des composants affiche son type de géométrie et ses métriques : nombre total de lignes et espace de stockage utilisé.Plusieurs composants de jeu de données dans un ArcGIS Data Store
Par défaut, Monitor interroge l'inventaire d'ArcGIS Data Store toutes les 15 minutes et vérifie l'état de chaque jeu de données toutes les 5 minutes. Des alertes peuvent être définies pour les mesures individuelles signalées pour ArcGIS Data Store et ses jeux de données. Par exemple, vous pouvez définir une alerte pour ArcGIS Data Store lorsque le stockage utilisé dépasse une valeur seuil, afin d'empêcher qu'il ne passe automatiquement en mode lecture seule. Pour en savoir plus sur l'enregistrement d'ArcGIS Data Store relationnel auprès de Monitor, consultez cette rubrique d'aide.
Export/import de vues d'analyse
Les vues d'analyse dans ArcGIS Monitor fournissent des rapports sur les mesures et peuvent aider à identifier les tendances en matière d'intégrité, de performances et d'utilisation de votre SIG d'entreprise. Leur configuration nécessite de comprendre comment définir les requêtes de vue de données appropriées pour afficher les données appropriées.
L'une des améliorations les plus demandées est la possibilité de prendre une vue d'analyse et de la partager avec d'autres. Dans Monitor 2024.1, vous pouvez désormais exporter une vue d'analyse sous forme de fichier JSON. Ensuite, dans une instance distincte d'ArcGIS Monitor, vous pouvez importer le fichier JSON et le déployer en tant que nouvelle vue d'analyse, voir la figure ci-dessous. Cela facilite grandement le partage des vues d'analyse. Les administrateurs expérimentés peuvent partager leurs rapports avec d'autres administrateurs, pour les aider à examiner des indicateurs de performance importants afin de mieux gérer leurs déploiements SIG d'entreprise.Diagramme conceptuel du flux de travail d’exporta/import pour le partage de vues d’analyse
Un nouveau bouton Exporter est situé dans le coin supérieur droit de chaque présentation de vue d'analyse dans Monitor 2024.1. Une fois sélectionné, la configuration de la vue d'analyse sera exportée sous forme de fichier JSON, qui prendra le nom de la vue d'analyse avec une extension . json . Le fichier JSON sera enregistré dans l'emplacement de téléchargement par défaut de votre navigateur Web. En savoir plus sur l'export de vues d'analyse.
Pour utiliser le fichier JSON de la vue d'analyse dans une instance distincte d'ArcGIS Monitor, sous l'onglet Analyse, lorsque vous sélectionnez Créer une analyse , une option permettant d' importer une analyse est disponible (via une liste déroulante). La sélection de cette option vous invite à spécifier le fichier JSON de la vue d'analyse que vous souhaitez importer. Vous pouvez spécifier un nouveau nom et une nouvelle description, puis cliquer sur Importer l'analyse . En savoir plus sur l'import de vues d'analyse.
Quelques conseils pour configurer les vues d’analyse que vous prévoyez de partager avec d’autres :- Ne définissez pas d’expressions de vue de données en fonction des ID de composants : ceux-ci seront uniques à votre instance ArcGIS Monitor et seront différents dans d’autres instances Monitor.
- Si vos expressions de vue de données utilisent des étiquettes ou des noms de composants, ceux-ci devront également être définis dans les autres instances de Monitor afin que les expressions soient valides.
- Ne créez pas d’expressions de vue de données basées sur une collection, car les autres instances de Monitor peuvent ne pas avoir la même collection (ni contenir les mêmes composants).
Nouveaux éléments de table et de texte enrichi dans les vues d'analyse
Pour rendre les vues d'analyse plus informatives, deux nouveaux types d'éléments ont été ajoutés dans Monitor 2024.1. L'élément "Table" vous permet d'afficher des données tabulaires et l' élément Rich text affiche du texte dans la mise en page avec des options de formatage. Ces deux éléments peuvent contribuer à enrichir les informations transmises dans les vues d'analyse.
Pour l' élément Table , après avoir configuré l'expression de vue de données, vous pouvez choisir les champs à afficher dans la table. Elle doit contenir au moins un champ. Vous pouvez également classer les données affichées en fonction d'un champ particulier. La figure ci-dessous montre un exemple d'élément Table dans Monitor.Exemple d'éléments de tableau et de texte enrichi dans ArcGIS Monitor 2024.1
Pour l'élément de texte enrichi , vous pouvez saisir du texte, puis configurer ses propriétés d'affichage telles que la couleur, la taille et les styles. L'ajout d'hyperliens et d'images est également pris en charge. L'aperçu de la configuration de l'élément offre une expérience utilisateur WYSIWYG. La figure 5 montre également un exemple d'élément de texte enrichi dans Monitor.
Nouvel observateur configuré par l'utilisateur Check-Service
Chaque composant d'ArcGIS Monitor possède des observateurs chargés de collecter des informations sur les attributs et les mesures du composant. Chaque type de composant possède un ensemble unique d'observateurs qui s'exécutent à des intervalles spécifiés. Vous pouvez afficher les observateurs d'un composant en sélectionnant le composant sur la page Monitoring > Observers. Par exemple, un composant ArcGIS Server possède trois observateurs : inventaire, journaux et mesures.Les observateurs d’un composant ArcGIS Server
Dans Monitor 2024.1, il est désormais possible d'ajouter le nouvel observateur Check-Service à tout composant de service enregistré auprès de Monitor. Une fois configuré, l'observateur enverra une requête HTTP au service et collectera des informations sur la réponse HTTP telles que : le temps de réponse, la taille de la réponse et le code [HTTP.] Lors de la configuration de cet observateur, vous pouvez définir une « vérification de réponse » qui sera utilisée pour valider le contenu du corps de la réponse. Par exemple, vous pouvez spécifier une valeur de chaîne à rechercher dans la réponse et le nombre de correspondances de la chaîne sera signalé. Cet observateur aide les administrateurs à vérifier que le service fonctionne correctement.
Cette option est activée sous Surveillance > sélectionnez un composant ArcGIS Server > Catalogue > sélectionnez un service Web (pour appliquer l'observateur Check-Service) > Observers > Ajouter un observer. Le panneau Add Observer s'affiche, comme illustré dans la figure ci-dessous. Pour en savoir plus sur l'utilisation de l'observateur Check-Service, vous pouvez consulter cette rubrique d'aide.Le panneau "Ajouter un observateur" dans ArcGIS Monitor 2024.1
Amélioration des notifications par e-mail
Dans ArcGIS Monitor 2024.1, des améliorations ont été apportées aux e-mails de notification envoyés par Monitor. Les e-mails incluent désormais des informations spécifiques sur l'événement qui a déclenché la notification. Les e-mails peuvent également être configurés avec une ligne d'objet personnalisée. Ces améliorations font partie d'un effort continu visant à permettre aux administrateurs de comprendre plus facilement la cause de la notification lorsqu'ils consultent l'e-mail. L'illustration ci-dessous montre un exemple de notification par e-mail.Exemple de notification par e-mail des mises à jour des alertes dans ArcGIS Monitor 2024.1
Prise en charge d'ArcGIS Web Adaptor (disponible avec ArcGIS Enterprise 11.4)
Un modèle de déploiement fréquemment demandé consiste à ce qu'ArcGIS Monitor prenne en charge une connexion proxy inverse pour accéder à l'application Web Monitor. Un serveur proxy inverse est généralement déployé dans une zone démilitarisée (DMZ) et gère les requêtes en les transférant aux machines de votre réseau interne. En transférant les requêtes, le serveur proxy inverse masque l'identité des machines derrière le pare-feu de votre organisation, dans ce cas ArcGIS Monitor Server, le protégeant ainsi des attaques directes des utilisateurs d'Internet.
À partir de Monitor 2024.1, ArcGIS Web Adaptor 11.4 peut être configuré pour transmettre les requêtes par proxy à ArcGIS Monitor. Lors de la configuration d'ArcGIS Web Adaptor, l'une des options consiste à le configurer pour qu'il fonctionne avec ArcGIS Monitor, voir la figure 9. Cela peut contribuer à améliorer la sécurité de l'accès à l'application Web Monitor. Pour en savoir plus, consultez cette rubrique d'aide.Assistant de configuration d'ArcGIS Web Adaptor 11.4 affichant ArcGIS Monitor
Cette version inclut de nombreuses autres améliorations, telles que : des mesures supplémentaires collectées pour les composants ArcGIS Server et ArcGIS GeoEvent Server, ainsi que l'affichage des expirations des certificats d'autorité de certification et des licences logicielles sur la page Monitoring. Une liste complète des mises à jour est répertoriée dans les notes de version d'ArcGIS Monitor 2024.1.
Pour en savoir plus et nous contacter à propos d'ArcGIS Monitor 2024.1, veuillez visiter :- Page du produit
- Documentation d'aide d'ArcGIS Monitor
- ArcGIS Monitor : Overview -Vidéo (en anglais) de la session technique Esri UC 2024
- ArcGIS Monitor : Technique for Analysing Common Operational Scenarios - Vidéo (en anglais) de la session technique de l'Esri Dev Summit 2024
- Communauté Esri dédiée à ArcGIS Monitor
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10:33
The Flight of the Barn Swallow
sur Google Maps ManiaThis animated gridded occurrence map shows recorded sightings of the Barn Swallow in Europe throughout 2024. The Barn Swallow is one of Europe's most well-known migratory birds, undertaking a long-distance migration between its breeding grounds in Europe and wintering areas in Africa.On the animated map, you can see Barn Swallows returning to southern Europe in late February and early March.
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8:05
Bourges Geoplus
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueConnaissez-vous le travail réalisé par le service SIG de la communauté d’agglomération de Bourges ? Notre rédaction a réalisé un reportage sur leur quotidien et la mise en place de Bourges Geoplus. L’occasion de découvrir l’importance de l’information géographique pour ceux qui vivent et travaillent sur ce territoire et du rôle d’appui technique que joue le SIG pour les agents de Bourges Plus. Ce reportage valorise tout particulièrement l’utilisation du SIG par les élus, dans la gestion du cycle de l’eau, la politique de la ville (NPNRU) et la gestion des cimetières. Jennifer Gangloff et Claudie Verchery présentent aussi les actions mises en place pour la formation et la communication autour du SIG.
+ d'infos :
sigtv.fr
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7:00
Pour une démocratie algorithmique
sur Dans les algorithmes« Les débats politiques suscités par les nouvelles technologies ont le potentiel de « réanimer la démocratie au XXIe siècle » », défend le théoricien politique devenu député travailliste britannique, Josh Simons, dans son livre Algorithms for the People: Democracy in the Age of AI (Princeton University Press, 2023). Les questions que posent les décisions automatisées révèlent les enjeux qu’on toujours eut les décisions institutionnelles en matière d’équité, explique Lily Hu dans le compte-rendu du livre qu’elle livre pour la Boston Review. Pour Simmons, ceux qui jusqu’à présent prenaient des décisions seront demain formés par les algorithmes pour les prendre. Mais cela ne signifie pas que les décisions de demain seront plus efficaces ou plus justes, critique Hu. Les assistants sociaux qui prenaient des décisions sur les gens n’étaient pas forcément bienveillants, pas plus que ne le seront les outils algorithmiques qu’on imagine apolitiques. Au contraire, comme l’ont documentés ces dernières années ceux qui s’intéressent au déploiement des outils algorithmiques dans le domaine social, à l’image des travaux de la sociologue Dorothy Roberts qui dénonce la « terreur bienveillante » des systèmes de protection de l’enfance américains, qui relèvent bien plus d’une extension de l’État carcéral qu’autre chose. Les enjeux politiques de nos institutions – en particulier des institutions étatiques qui ont le monopole de la violence – ne peuvent pas être réduits au caractère personnel des individus qui y travaillent, rappelle Hu. Pour Simons, « nous devons nous engager dans des débats publics sur la raison d’être des différentes institutions, sur les responsabilités qu’elles ont et sur la manière dont la prise de décision devrait refléter ces objectifs et ces responsabilités ». Le fait que les systèmes algorithmiques offrent un moyen de mettre en pratique de telles déterminations collectives – par le biais d’une conception décidée démocratiquement – est ce qui en fait un lieu si important de renouveau démocratique, défend-t-il. C’est là que les outils algorithmiques présentent une opportunité unique. En élargissant nos options de prise de décision, ils facilitent l’audit et l’évaluation des systèmes dont nous disposons déjà, en proposant d’ouvrir le débat, de les changer et les améliorer.
Dans son livre, Simmons esquisse deux propositions. Il propose une loi sur l’égalité de l’IA qui établirait un cadre auquel toutes les institutions qui ont recours à des outils prédictifs devraient se conformer. L’idée est de mettre au cœur des systèmes l’égalité politique, c’est-à-dire « non seulement de s’assurer que leurs systèmes de prise de décision n’aggravent pas les inégalités sociales et que, dans certains contextes, leurs systèmes les réduisent ».
Enfin, il propose de développer des services publics « spécifiquement démocratiques » via de nouveaux mécanismes de gouvernance participative – ce qui n’est pas sans rappeler ce que disait le juriste Thomas Perroud, qui voyait dans les Communs, un levier pour reposer la question démocratique en ouvrant la gouvernance des services publics. Pour Simmons, nous devons « débattre sans cesse » de la manière dont nos idéaux sont mis en pratique. « Ce qui compte ce n’est pas les valeurs ou les intérêts particuliers que les outils de prédiction privilégient à un moment donné, mais les processus et les mécanismes de gouvernance utilisés pour faire émerger et interroger ces valeurs et ces intérêts au fil du temps ». Nous devrions institutionnaliser un processus de révision continue pour nous demander comment faire progresser l’égalité politique et soutenir les conditions de l’autonomie collective. Une démocratie plus profonde est la fin que nous devrions chercher à atteindre. Nous devrions nous préoccuper avant tout de la meilleure façon de « donner la priorité à la démocratie sur le capitalisme ».
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21:31
QGIS Blog: Plugin Update – January, 2025
sur Planet OSGeoJanuary, the first month of 2025, brought us 36 new plugins, published in the QGIS plugin repository.
Here follows the quick overview in reverse chronological order. If any of the names or short descriptions catches your attention, you can find the direct link to the plugin page in the table below:
OverviewGBIF Extractor Based on an extent, the user can download GBIF data. Transliterator A plugin to transliterate Georgian script to Latin. CARTO Seamless Cloud Data Warehouse Integration. Open Google Maps Opens current map extent in Google Maps. Planet Sandbox Plugin Plugin to explore Planet’s Sandbox data from the Planet Insights Platform. Right now it only displays a single layer, but makes it easy to see where the data is. This plugin will expand functionality in future versions. QSFCGAL This plugin integrates SFCGAL functions into the QGIS Processing toolbox and expressions for advanced spatial analysis. Sampling Time Performs multiple sampling methods on shapefile layers. Layer Reverse Reverse order of highlighted layers. PointCloudFR Downloads LiDAR tiles from IGN that intersect with the input AOI. Layer CRS Shifter Coordinate System Shift for Layer. Connector for ODK Connect to ODK Central, fetch submissions, and visualize field data on QGIS maps. Supports filtering, spatial analysis, and data export. TeamArea Creator Create 3 Layers for each Team, Collecting Things like garbage and trace their route. Export collectionMarks to Excel. Lateral spreading Lateral spreading for seismic microzonation. WMS CQL Filter to QGIS Server Filter Request Transforms CQL_FILTER WMS request to a QGIS server compatible FILTER request. WQICalculator WQICalculator is a QGIS plugin that allows automatic calculation of the Water Quality Index (WQI) using raster data of various physicochemical parameters as input. Elasticsearch Loader Connects to an Elasticsearch index, executes a query, and loads the results as a QGIS layer. Sankalan 2 Tool for transferring data from and to Sankalan 2.0 Mobile App for field survey. Layer Color Plugin This plugin enables users to customize the background colors of layers and groups in the layer tree view, enhancing visual organization and project management. Seismic microzones with morphological gradient This plugin identifies areas with a morphological gradient with slopes ?15° within seismic zones (input vector file) starting from the DTM. Raster Stats Plus Calculates detailed statistics of a selected raster layer, allows you to choose the band via a menu, and generates histogram and Gaussian curve plots. Landsklim Spatial interpolations from quantitative data. RGD Savoie Mont Blanc Plugin Plugin QGIS fournissant un accès simple aux flux de données géographiques du GIP RGD Savoie Mont Blanc et d’autres ressources géographiques utiles aux acteurs publics de Savoie et de Haute-Savoie ( plan cadastral, photographies aériennes, données d’urbanismes, cartes topographiques, données alimétriques, PCRS…). Fonctionnalités de recherche et consultation de données cadsatrales. Recherche d’adresse postale. Veuillez noter qu’un certain nombre de services accessibles par le plugin nécessitent d’avoir un accès autorisé accordé par la RGD Savoie Mont Blanc. info@rgd.fr pour toute création de compte. TeleProp Radio Propagation Fieldstrength AfpolGIS Data Connector This plugin allows you to load geospatial data from several Data Platforms; OnaData, ODK, KoboToolbox, ES World, GTS and DHIS. GeoFlight Planner A versatile QGIS plugin for drone flight planning, ensuring optimized flight paths and high-quality data capture. Geology from points and lines Geoprocessing plugin to generate polygons and lines from lines and points with geological information. Census Downloader Downloads Census Data. FeaturesBoundingBox Show the BBox info for the selected features. Raster Reclassifier Reclassification of the raster layer using a table of range values ??extracted directly from the raster band, or defined directly by the user. The histogram of the raster is shown, reflecting the distribution of values ??within the minimum and maximum range of the selected reference band. Available languages: English, Italian and Spanish. ***ITALIANO*** Riclassificazione del layer raster tramite una tabella di valori di intervallo estratti direttamente dalla banda raster, oppure definiti direttamente dall’utente. Viene mostrato l’istogramma del raster, che riflette la distribuzione dei valori all’interno dell’intervallo minimo e massimo della banda di riferimento selezionata. QBeachball Easily plot focal mechanisms (beachballs) onto a map. argentina_georef Obtiene información administrativa de Argentina a partir de coordenadas. Stara Maps Plugin para organizar arquivos de agricultura de precisão, facilitando a organização de mapas e arquivos em geral. NL wfs_loader Deze plugin laad publiek beschikbare, maar lastig vindbare, WFS lagen. Polygon Labeler Automatically generate and label polygons with custom names, and add the labels as a new attribute field to the attribute table. ahp_application This QGIS plugin implements the Analytic Hierarchy Process (AHP) for suitability analysis. Geospatial Gateway – GeospatialCloudServ and Tile Server Connection This plugin requires the purchase of either Windows Tile Server [https:]] or Ready to Go Cloud or On-Prem/Edge Virtual Machine Solution [https:]]
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16:33
Café géo de Montpellier, 6 mars 2025 : La tourismophobie. Du « tourisme de masse » au « surtourisme », avec Jean-Christophe Gay
sur Les cafés géographiquesLe Jeudi 6 mars à 18h, un café géo est organisé au Gazette Café à Montpellier (6 rue Levat, Montpellier).
Nous accueillerons Jean-Christophe GAY, Professeur a? l’universite? Co?te d’Azur, laboratoire Urmis sur le thème : La tourismophobie. Du « tourisme de masse » au « surtourisme ».
Au cœur de la tourismophobie, il y a la question de la masse et les strate?gies de distinction entre ceux qui s’autode?signent « voyageurs » et les touristes. La persistance de la re?pulsion a? leur endroit et la continuite? de cette obsession, alors que les touristes ne sont plus les me?mes, que leur nombre est infiniment plus e?leve? aujourd’hui qu’hier, que les pratiques ont radicalement change? et que les lieux se sont multiplie?s, sera questionne?e. Il s’agira de sortir de l’ombre cet invariant culturel, reposant notamment sur l’e?litisme ou la nostalgie, et de comprendre les ressorts de cette posture sociale qui a pris un tour nouveau avec le de?re?glement climatique.
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16:00
GRASS GIS: GRASS GIS App for Mac now notarized
sur Planet OSGeoThe GRASS Development Team is pleased to announce that the prebuilt applications for macOS are now signed and notarized. This enhancement represents a significant improvement in both security and user convenience. The currently available notarized binaries include the preview version 8.5.0dev and the release candidate 8.4.1. These versions are bundled with essential software components, including GDAL 3.10.1, PDAL 2.8.3, PROJ 9.5.1, and Python 3.12. Future releases will also be signed and notarized to ensure continued security and compliance.
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14:00
Optimiser vos rasters et générer des mosaïques au format COG avec GDAL
sur GeotribuDécouvrez comment optimiser vos rasters et créer des mosaïques au format COG avec GDAL pour une gestion efficace des données raster géospatiales.
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11:00
Mappery: GRAB
sur Planet OSGeoUsing Satellites for Spying
GRAB (Galactic Radiation and Background) Satellite Ground
Station Contact Map, 1960GRAB was the first electronic spy satellite; it picked up radio communications from Cold War adversaries. Ground operators used this map to tell when the satellite was overhead. That’s when they could download intercepted intelligence.
This is the last post from my visit to the National Air and Space Museum in Washington, it’s a must see if you are in the city.
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10:48
Café géo de Paris, lundi 10 mars 2025 : « L’Afghanistan, un trou noir entre les empires », avec Régis Koetschet
sur Les cafés géographiquesLundi 10 mars 2025, de 19h à 21h, Café de Flore, salle du premier étage, 172 boulevard Saint-Germain, 75006 Paris
Ce café géo souhaite présenter la situation actuelle de l’Afghanistan sans négliger, bien sûr, les aspects plus anciens, notamment sur le plan géopolitique. Carrefour de civilisations, pays-témoin de la géopolitique, situé au cœur d’une région dont l’orientaliste René Grousset disait qu’on y entend les battements de cœur de l’Histoire universelle, l’Afghanistan se voit renvoyé à son malheur obscurantiste dont la situation faite aux femmes témoigne de manière révoltante. Pourtant, l’Afghanistan, en relation depuis un siècle avec la France, ne peut, du fait de sa centralité et de sa complexité, être dissocié des recompositions en cours entre Asie centrale et Moyen-Orient.
L’intervenant qui animera ce café géo, Régis Koetschet, a été ambassadeur de France à Kaboul entre 2005 et 2008. Il a publié aux Éditions Nevicata Afghanistan (2023) et L’Afghanistan en partage (2023). Il contribue régulièrement à la revue Les nouvelles d’Afghanistan. Il est également l’auteur de Diplomate dans l’Orient en crise, réédité en 2023 (Maisonneuve et Larose Hémisphères).
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10:38
Calculez sur GPU avec Python – Partie 2/3
sur Makina CorpusDans cette partie, vous apprendrez à utiliser votre GPU avec les librairies CuPy et PyCUDA. Vous commencerez à comprendre dans quelles conditions un GPU est préférable à un CPU.
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10:35
3D Print Your World
sur Google Maps ManiaThe Topography Explorer is an interactive map that generates and allows users to explore 3D renderings of the Earth's surface.Using the application, you can create your own 3D visualizations of watershed areas or predefined regions. The animated GIF at the top of this post is an example of a 3D visualization generated by the Topography Explorer. This animation shows a 3D rendering of Bioko
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8:27
Quelques considérations avant de démarrer votre projet d'imagerie par drone...
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Imaginez la possibilité d'obtenir une vue d'ensemble de vos opérations en quelques clics. Que vous travailliez dans l'ingénierie, l'architecture, la construction, l'agriculture, l'urbanisme, l'aménagement du territoire, l'exploitation minière ou pétrolière, l'environnement ou toute autre domaines, les drones ont révolutionné notre vision à travers le monde en offrant de grandes perspectives, tant sur le plan analytique que sur le plan dialectique. Le lancement d'un programme de drones ne se limite toutefois pas à l'achat d'un équipement de pointe ; il exige une planification minutieuse, un investissement stratégique et une compréhension approfondie des réglementations.
Cet article vise à vous guider à travers les étapes qui vous aideront à faire de votre programme de drones un succès afin de maximiser les avantages de la technologie des drones.
Définir les cas d'usage et les produits à livrer
Avant de décoller, il faut savoir où vous cherchez à aller. La définition des cas d'utilisation et des résultats attendus est essentielle à la réussite de votre programme. Identifiez les défis ou les opportunités auxquels les drones peuvent répondre, tels que l'amélioration de l'efficacité opérationnelle, l'amélioration de la sécurité ou la réduction des coûts. Définissez clairement ces cas d'utilisation pour vous assurer que votre programme de drones est ciblé et efficace, car cela vous aidera à définir l'étendue des travaux et les besoins budgétaires à proposer à votre organisation.
Par exemple, dans l'agriculture, les drones peuvent aider à surveiller la santé des cultures et l'état des sols, ce qui permet une utilisation plus efficace des ressources. Dans le secteur de la construction, les drones peuvent fournir des études détaillées du site et des rapports d'avancement, améliorant ainsi la gestion du projet.
Détaillez les résultats tangibles que vous souhaitez obtenir, tels que des cartes détaillées, des modèles 3D ou des analyses de données pertinentes, afin d'avoir une meilleur communication avec les divers acteurs de votre projet.
Budget et ressources humaines
Un programme de drones réussi commence par comprendre et allouer le budget et le personnel nécessaires. Une planification financière minutieuse est essentielle pour s'assurer que vous disposez des ressources nécessaires au démarrage et au bon déroulement de votre programme. Sur la base des cas d'utilisation définis et des résultats attendus, allouez un budget spécifique pour l'installation initiale et les opérations en cours. Identifiez les personnes clés au sein de votre organisation qui peuvent être formées en tant que pilotes de drones, analystes de données et gestionnaires de projets, car les coûts de formation auront un impact sur votre budget. Ces personnes seront l'épine dorsale de votre programme de drones, alors choisissez-les judicieusement. Établissez des politiques et des procédures claires en matière de sécurité et de conformité, y compris des lignes directrices sur l'utilisation des drones, la maintenance, le traitement des données et la conformité réglementaire. Cela permettra de s'assurer que tout le monde est sur la même longueur d'onde et que votre programme fonctionne bien dès le départ.
Naviguer dans les réglementations et la conformité
La réglementation a pour objectif principal de protéger les personnes au sol contre les chutes d’aéronef sans équipage à bord, et de protéger les autres usagers du ciel en évitant les collisions. Le respect des normes juridiques et de sécurité est donc essentiel puisque les drones sont des outils puissants. Comprenez et respectez les réglementations régissant les opérations de drones. Obtenez les permis, licences et certifications nécessaires. Établissez des protocoles et des procédures de sécurité solides pour assurer la conformité et la réduction des risques.
L’utilisation d’un drone peut être interdite dans certaines zones, car l’espace aérien est fortement utilisé (par exemple, à proximité d’un aérodrome). D’autres zones peuvent également faire l’objet d’interdictions de survol, pour des raisons environnementales, de sûreté, d’ordre public, etc…
Afin de connaitre les zones où l’utilisation est possible ou non, et si oui jusqu’à quelle hauteur maximale (dans tous les cas, inférieure à 120 mètres), vous pouvez vous référer à la carte des restrictions UAS en catégorie ouverte et aéromodelisme mis à disposition par l'IGN.
Vous pouvez également consommer le flux de données dans votre application ArcGIS afin de visualiser et préparer en avance le survol drone de votre projet.
WMS : https://data.geopf.fr/annexes/ressources/wms-r/transports.xmlWMTS : https://data.geopf.fr/annexes/ressources/wmts/transports.xmlIntégration du fluw WMTS dans ArcGIS Pro
Il convient également de consulter le site du SIA pour identifier les restrictions temporaires. Une carte similaire est également disponible pour les îles principales de l’archipel de la Société en Polynésie française. Une application pour smartphone est disponible pour la Nouvelle Calédonie.
Ces différents services constituent une ressource précieuse et vous aiderons à comprendre les informations relatives aux espaces aériens réglementés lors de la planification de vos vols.
Formation et protocoles opérationnels
Une équipe bien formée est la clé d'un programme de drones réussi. Élaborez un programme de formation complet qui couvre la sécurité, les techniques de vol, la collecte de données et la conformité réglementaire. Veillez à ce que tous les membres de l'équipe soient bien formés dans ces domaines afin de minimiser les erreurs et de maximiser l'efficacité de vos opérations de drones. Des sessions de formation régulières et des cours de remise à niveau peuvent aider votre équipe à rester à jour et compétente.
Vous pouvez vous tourner vers divers organismes de formations pour trouver la meilleure solution pour votre équipe. Attention tout de même à ce que ces formateurs soit certifié et validé pour la délivrance du diplôme de télépilote.
Choisir la bonne technologie et le bon équipement
Choisir la bonne technologie et le bon équipement, c'est comme choisir les bons outils pour un travail. Définissez le type de données que vous souhaitez recueillir et tenez compte de la précision et de la résolution souhaitées. Recherchez et comparez les différentes capacités de charge utile, les durées de vol et la qualité des caméras. Évaluez les logiciels et les outils de traitement des données pour vous assurer qu'ils répondent aux besoins de votre programme. Le choix de la technologie et de l'équipement appropriés influencera grandement la réussite de votre programme. La plupart des drones sont livrés avec leurs propres outils de planification de vol, mais il peut être utile de vérifier s'il existe une connexion directe entre le drone et votre logiciel de cartographie par drone. Veillez à vous référer à vos cas d'utilisation et à votre recherche de résultats pour vous assurer que le matériel que vous achetez sera en mesure de capturer les données dont vous avez besoin.
Esri propose des applications logicielles pour l'acquisition et le traitement des données drones :- ArcGIS Flight est une application iOS de planification de vol pour la capture de données de drones, fournissant des outils pour planifier et effectuer des vols de drones de manière efficace. Consultez cet article de la communauté Esri pour voir quels drones fonctionnent avec ArcGIS Flight.
- ArcGIS Reality est une suite de logiciels de photogrammétrie conçus pour permettre des flux de travail de capture de la réalité pour les sites, les villes et les pays. Au sein de la suite ArcGIS Reality, il existe différentes applications logicielles pour la cartographie par drone qui peuvent s'adapter aux besoins de votre entreprise :
- Site Scan for ArcGIS est un logiciel de cartographie par drone basé sur le cloud qui vous permet de traiter plus rapidement de grands volumes d'images de drone. Créez et partagez rapidement des cartes et des modèles 2D et 3D au sein de votre organisation. Collaborez facilement dans un environnement en ligne connecté et gérez vos données sans infrastructure coûteuse. Si vous utilisez un drone qui fonctionne avec ArcGIS Flight, vous pouvez également profiter des capacités de gestion de flotte de Site Scan qui assure automatiquement le suivi des certifications des pilotes, des vols de drone et du matériel de drone.
- ArcGIS Drone2Map est une application de cartographie par drone qui vous permet de traiter l'imagerie par drone hors ligne ou sur le terrain. Transformez les images de drone récemment collectées en modèles 2D et 3D, même hors ligne. De retour au bureau, il vous suffit de vous connecter à votre organisation ArcGIS pour partager rapidement les produits entre les équipes. Les données capturées avec ArcGIS Flight ou d'autres applications de capture par drone peuvent facilement être téléchargées dans votre organisation pour être traitées dans Drone2Map.
- ArcGIS Reality for ArcGIS Pro est une extension de la cartographie de la réalité dans ArcGIS Pro et traite des ensembles de données de grandes zones à partir de drones, d'avions ou de satellites. Elle est conçue pour les utilisateurs de SIG qui ont besoin de traiter et d'intégrer des ensembles de données de drones sur de grandes surfaces dans ArcGIS Pro. Les données capturées avec ArcGIS Flight ou d'autres applications de capture par drone peuvent facilement être téléchargées dans votre organisation pour être traitées dans Reality for ArcGIS Pro.
ArcGIS Reality, un moteur de photogrammétrie pour le traitement de vos données drones
Démontrer le retour sur investissement et les avantages du programme
L'un des aspects les plus importants de toute nouvelle initiative est la démonstration de sa valeur. La mise en œuvre d'un programme de drones peut révolutionner les opérations et apporter des avantages financiers et opérationnels substantiels. Les drones peuvent réduire considérablement les coûts par rapport aux méthodes traditionnelles et rationaliser les opérations en fournissant des données précises en temps réel.Par exemple, une entreprise de construction peut utiliser des drones pour réduire le temps et le coût des études de site, tandis qu'une entreprise d'AEC ou de services publics peut utiliser des drones pour optimiser la gestion des cultures, suivre les améliorations de la productivité, de la prise de décision et des résultats opérationnels globaux pour mesurer et communiquer le retour sur investissement (ROI). Établissez des indicateurs clés de performance (ICP) qui correspondent à vos objectifs stratégiques et évaluez régulièrement les contributions du programme.
Vous êtes prêt à décoller !
Le lancement d'un programme de drones réussi est une aventure qui nécessite une planification et une exécution stratégiques. En se concentrant sur le budget, le personnel, la technologie, la conformité et la gestion des données, les organisations peuvent exploiter tout le potentiel des drones pour atteindre leurs objectifs. L'apprentissage et l'adaptation continus sont essentiels pour rester en tête dans ce domaine dynamique. Volez en toute sécurité et tirez le meilleur parti de votre programme de drones !
Dans un prochain article, je vous proposerais une série de recommandations pour obtenir des produits optimisés et de qualité lors de la collecte d'imagerie par drone.
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7:00
De l’impact de la désinformation sur l’IA
sur Dans les algorithmesIl est relativement facile d’empoisonner les modèles d’IA en ajoutant un peu de désinformation médicale à leurs données d’entraînement, explique le New Scientist. Les expériences réalisées ont montré que le remplacement de seulement 0,5 % des données d’entraînement de l’IA par un large éventail de fausses informations médicales pouvait amener les modèles d’IA empoisonnés à générer davantage de contenu médicalement nocif, même lorsqu’ils répondaient à des questions sur des concepts sans rapport avec les données corrompues. Par exemple, les modèles d’IA empoisonnés ont catégoriquement nié l’efficacité des vaccins et des antidépresseurs en termes sans équivoque. Les chercheurs « ont découvert que la corruption d’à peine 0,001 % des données d’entraînement de l’IA par des fausses informations sur les vaccins pouvait entraîner une augmentation de près de 5 % du contenu nuisible généré par les modèles d’IA empoisonnés ».
Pour répondre à ces attaques, faciles à mener, les chercheurs ont développé un algorithme de vérification des faits capable d’évaluer les résultats de n’importe quel modèle d’IA pour détecter la désinformation médicale. En comparant les phrases médicales générées par l’IA à un graphique de connaissances biomédicales, cette méthode a pu détecter plus de 90 % de la désinformation médicale générée par les modèles empoisonnés. Le problème reste que l’algorithme de vérification ne peut pour l’instant n’être qu’un correctif temporaire, mais cela plaide en tout cas pour améliorer les contrôles randomisés des systèmes et leur surveillance en continue.
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1:00
Nick Bearman: tmap version 4 released!
sur Planet OSGeotmap version 4 has now been released, and is now available on CRAN. It has a whole range of new features, which we will explore in this blog post.
If those words above mean nothing to you, a quick recap:
tmap
is a library used in R to make maps. I use it in my Introduction to Spatial Data and Using R as a GIS training course so if you have attended one of those, you have already used it. If you are interested in learning more, check out my Training Courses or my Training Materialstmap’s maintainer, Martijn Tennekes, has been working on v4 for a number of years, and has quite a few changes under the hood.
From our point of view (people who are new-ish to R, and/or
tmap
) the code to make maps has changed slightly. Martijn has put in a lot of ‘helper’ information for people transitioning from v3 to v4, so all your code will still work.For basic maps,
tmap v3:qtm()
hasn’t changed at all; although you will notice that the defaults have changed:qtm(sthelens, fill="Burglary")
tmap v4:qtm(sthelens, fill="Burglary")
Similarly,
tm_shape
andtm_polygons
are the same for a basic map, but again the defaults have changed.However, when you get to doing slightly more advanced things with
tm_shape
, for example specifying colours, the code has changed slightly:tmap v3:
tm_shape(LSOA) + tm_polygons("Age00to04", title = "Aged 0 to 4", palette = "Greens", style = "jenks") + tm_layout(legend.title.size = 0.8)
tmap v4:
tm_shape(LSOA) + tm_polygons(fill = "Age00to04", fill.scale = tm_scale_intervals(values = "brewer.greens", style = "jenks"), fill.legend = tm_legend(title.size = 0.8))
One specific thing of note is that there is a much wider selection of colour pallets available than the Brewer pallets. As such, we now need to specify
brewer.greens
rather than justGreens
. However we do get a handy note if we forget:[cols4all] color palettes: use palettes from the R package cols4all. Run `cols4all::c4a_gui()` to explore them. The old palette name "Greens" is named "brewer.greens" Multiple palettes called "greens" found: "brewer.greens", "matplotlib.greens". The first one, "brewer.greens", is returned.
Martijn has designed the library to be backwards compatible, and if you do try using some v3 code with v4, it will still run and create your map, and give you some handy advice:
tm_shape(LSOA) + tm_polygons("Age00to04", title = "Aged 0 to 4", palette = "Greens", style = "jenks") + tm_layout(legend.title.size = 0.8) ?? tmap v3 code detected ???????????????????????????????????????????????? [v3->v4] `tm_polygons()`: instead of `style = "jenks"`, use fill.scale = `tm_scale_intervals()`. ? Migrate the argument(s) 'style', 'palette' (rename to 'values') to 'tm_scale_intervals(<HERE>)' [v3->v4] `tm_polygons()`: migrate the argument(s) related to the legend of the visual variable `fill` namely 'title' to 'fill.legend = tm_legend(<HERE>)'
Additionally, when dealing with the layout, legend and so on, things are a bit different:
tmap v3:
tm_shape(LSOA) + #Set colours and classification methods tm_polygons("Total", title = "Total Population", palette = "Greens", style = "equal") + #Add scale bar tm_scale_bar(width = 0.22, position = c(0.05, 0.18)) + #Add compass tm_compass(position = c(0.3, 0.07)) + #Set layout details tm_layout(frame = F, title = "Liverpool", title.size = 2, title.position = c(0.7, "top"))
tmap v4:
tm_shape(LSOA) + #set column, colours and classification method tm_polygons(fill = "Age00to04", fill.scale = tm_scale_intervals(values = "brewer.greens", style = "jenks"), fill.legend = tm_legend(title = "Aged 0 to 4", size = 0.8)) + #add scale bar tm_scalebar(position = c(0.1, 0.1)) + #north arrow tm_compass(size = 1.5, position = c(0.1, 0.3)) + #Set title details tm_title("Total Population of Liverpool, 2021")
All of this redesign is in aid of better flexibility. For example, in v3 we were limited to
tm_polygons()
,tm_lines()
,tm_symbols()
, andtm_raster()
(and their derivatives such astm_borders()
andtm_dots()
). But with v4, these are easily extendible - so we can have things liketm_cartogram()
,tm_donuts()
and so on. Many of these are still in development but it opens up a much wider range of options.In terms of how we show maps, v3 had
plot
andview
modes, but this new framework makes it possible to add other modes as well.Equally, tmap is based on
sf
andstars
, but the new framework will make it easier to work with other spatial classes, such asSpatRaster
andSpatVector
fromterra
.A nice overview for those already familiar with tmap is at [mtennekes.github.io] (originally posted in 2021). The website also had a new range of tutorials under Basics and Advanced which are in the process of being developed.
The fact the tutorials (and the whole website) are built using
pkgdown
means that it is very easy to open the relevant page on GitHub and make changes. For example, I added a fixed breaks example to the Basic Scales page.This also featured at the FOSS4G Code Sprint (Brazil) where Andrés Duhour and I updated the ggplot2 comparison article.
Tennekes M (2018). “tmap: Thematic Maps in R.” Journal of Statistical Software, 84(6), 1–39. doi:10.18637/jss.v084.i06.
If you want to learn how to use
tmap
, do have a look at my Introductory or Advanced GIS training in R, or if you have any questions, please do contact me. -
17:00
Paul Ramsey: The Early History of Spatial Databases and PostGIS
sur Planet OSGeoFor PostGIS Day this year I researched a little into one of my favourite topics, the history of relational databases. I feel like in general we do not pay a lot of attention to history in software development. To quote Yoda, “All his life has he looked away… to the future, to the horizon. Never his mind on where he was. Hmm? What he was doing.”
Anyways, this year I took on the topic of the early history of spatial databases in particular. There was a lot going on in the ’90s in the field, and in many ways PostGIS was a late entrant, even though it gobbled up a lot of the user base eventually.
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14:49
Vivre au bord de la mer
sur Les cafés géographiques90% des échanges (en tonnage) à l’échelle mondiale se font par voie maritime et atterrissent donc dans un port souvent industrialisé en bord de mer. Plus de 60% de la pop. mondiale habite à moins de 100km de la côte. Ces deux chiffres clés légitiment l’intérêt pour les littoraux qui ont longtemps été des lieux autant rêvés qu’effrayants et répulsifs mais qui sont aujourd’hui des espaces intégrés, attractifs, convoités et stratégiques
A.Oiry(à droite) et M.Huvet-Martinet au Flore le 19/01/2025. Photo. JP.Némirowsky.
C’est devant un public nombreux que nous avons accueilli au Flore Annaig Oiry (A.O) pour nous faire « Vivre au bord de la mer ». Maître de conférences à l’Université Gustave Eiffel, Annaig Oiry, est l’auteur d’une thèse de géographie sur l’éolien en mer. Elle est rattachée au laboratoire « analyse comparée des pouvoirs » et travaille sur le déploiement des énergies marines renouvelables ainsi que sur les questions nucléaires notamment en Bretagne.
Qu’est-ce que le bord de mer, c’est-à-dire le littoral ?
La définition est plus complexe qu’il n’y parait à priori car elle fait référence à différents critères : géomorphologiques et écologiques, paysagers, juridico-administratifs, économiques. A.O propose une définition synthétique : Le littoral une Interface influencée par des forces physiques marines, reliée au milieu marin par ses ressources propres (halieutiques, énergétiques, paysagères), ses activités (pêche, agriculture littorale, industries extractives, tourisme balnéaire), ses pratiques, mais relevant toujours de logiques terrestres. Cette définition concernerait en France d’après la loi littoral 1212 communes dont 975 riveraines de la mer.
Les littoraux sont maintenant des espaces attractifs.
Espaces stratégiques de la mondialisation
Les littoraux sont les réceptacles des échanges maritimes et le reflet des hiérarchies mondiales. L’Asie participe à 62,4% du trafic portuaire mondial. On trouve 7 ports chinois dans les 10 principaux ports mondiaux de conteneurs, reléguant les ports européens et américains loin derrière (Rotterdam à la 10ème place, Anvers 13 ème, Hambourg 17ème Los-Angeles 18ème, New-York 20ème). Les premiers ports français du Havre et de Marseille n’apparaissent plus dans le classement.
L’Afrique est en marge malgré un léger rattrapage depuis les années récentes mais en 2021 les ports africains ne représentaient que 3,9 % du trafic mondial de conteneurs, signe d’une bien faible intégration à la mondialisation.
A proximité des flux de la mondialisation
Les littoraux attirent les activités économiques pour être proches des flux de la mondialisation.
L’exemple chinois est révélateur de l’intégration économique dans l’espace mondialisé qui s’affirme à partir de la mise en place du processus de libéralisation et d’ouverture à la fin des années 1970.
Le port de Yangshan, construit dans les années 2000 en eaux profondes pour désengorger Shanghai est un parfait exemple de littoralisation économique. Il peut traiter annuellement 750 millions de tonnes en vrac et 40 millions de conteneurs. On y accède par une autoroute sur piles de 32 km. Pas un docker à l’horizon : c’est un port « sans hommes » où toutes les opérations sont entièrement contrôlées et pilotées par les ordinateurs de la tour de contrôle.
Malgré tout, la littoralisation économique est inégale en Chine : certaines parties ne sont pas concernées et restent pourvoyeuses de main d’œuvre.Le littoral en Chine et la baie de Shenzhen
In A. Oiry, 2020. Les littoraux. D.P 8138, CNRS éd.A forte attractivité démographique
Depuis le milieu du XIXème siècle le littoral français est devenu attractif notamment grâce au développement du tourisme balnéaire. Entre 1962 et 2016 la population littorale métropolitaine a connu une augmentation de 42%. La densité y est de 265 hab/km2 pour une densité moyenne de 104 hab/km2. Cette attractivité est liée à des facteurs économiques mais aussi culturels avec le développement des loisirs. Ce dynamisme est cependant contrasté : sur le littoral guyanais la densité est de 5 hab/km2 contre 529 hab/km2 en Provence côte d’Azur.Accueillir les flux de la mondialisation présente des revers :
Il faut constamment agrandir les ports, approfondir les chenaux.
Il faut gérer la démolition des navires en fin de vie, supportée largement par les pays en voie de développement particulièrement le subcontinent indien et dans une moindre mesure la Chine et la Turquie. Ceci en liaison avec le faible coût de la main-d’œuvre et une moindre application des réglementations environnementales envers les matières toxiques et polluantes. Au Bengladesh les chantiers de démolition emploient plus de 30 000 ouvriers et contribuent à ravager le littoral.
Les marées noires sont des risques récurrents comme en atteste l’exemple du littoral breton avec la difficulté de stocker les déchets des multiples accidents (naufrages, avaries, pertes de carburant).Le stockage des déchets des marées noires en Bretagne
In A. Oiry, Atlas mondial des littoraux, 2023Il existe aussi des littoraux très en marge, très peu connectés aux flux mondiaux : ce qui n’est pas forcément un mal. A. O cite la région d’Aysen en Patagonie chilienne, le Cap Horn un « bout du monde » difficile d’accès.
Les littoraux peuvent aussi être des espaces en tension.
Certains présentent des inégalités à l’intégration différenciée dans les circuits de la mondialisation. A.O présente le cas de Tanger, reflet d’une croissance inégalitaire.
Certaines inégalités sont liées à l’attractivité démographique des littoraux. L’exemple de la Bretagne est significatif avec les problèmes posés par l’importance des résidences secondaires. 12% des logements sont des résidences secondaires et les 2/3 sont à moins de 2km du rivage. Les 2/3 des propriétaires de résidences secondaires ont plus de 60 ans. Certaines communes accueillent plus de résidents secondaires que permanents (Arzon dans le Morbihan : 77% de résidences secondaires en 2019 ; plus de 70% dans les iles bretonnes (iles aux Moines, Hoëdic, Bréhat, Molène). Dans ces conditions la vie quotidienne des « locaux » est rendue compliquée surtout pour se loger.A une échelle plus fine, la plage peut aussi être espace en tension. Ainsi l’organisation spatiale des plages de Rio de Janeiro (Brésil) obéit à des logiques de ségrégation et même d’exclusion de populations jugées indésirables.
Les littoraux peuvent aussi être le réceptacle de tensions géopolitiques comme les bords de la mer Noire. Dès le début de l’agression, les Russes ont cherché à bloquer l’exportation des productions agricoles et industrielles ukrainiennes et aussi à établir une continuité avec le littoral de la Crimée annexée et la mer d’Azov ; d’où l’importance de la position de Marioupol et pour l’armée ukrainienne les attaques sur le pont de Crimée.
Le littoral ukrainien au cœur du conflit avec la Russie
In A. Oiry. Atlas mondial des littoraux, 2023
Certains espaces maritimes et littoraux comme ceux de la Manche sont des zones de conflictualités en raison des difficultés à partager des espaces saturés d’activités : zones de pêche, d’extraction de granulats marins, de protection environnementale Natura 2000…
Rajouter une activité crée nécessairement des tensions ce qui s’est vu quand l’Etat a décidé de lancer ses parcs éoliens sur des espaces de travail. Ainsi les conflits se sont exacerbés dans la baie de Saint-Brieuc avec les pécheurs. Le parc éolien qui mord légèrement sur le gisement de coquilles St-Jacques, est finalement fonctionnel depuis 2024 malgré les contestions et manifestations tant des résidents secondaires que des pécheurs et des associations environnementales redoutant les impacts sur la zone Natura 2000.
Concurrence en mer dans la baie de Saint-Brieuc
In OIRY A. Une transition énergétique sous tensions ? Contestations des énergies marines renouvelables et stratégies d’acceptabilité sur la façade atlantique française, Thèse en géographie, Université Paris 1, 2017.
Vivre au bord de la mer à l’heure du changement climatique.
Il est signalé que ce sujet a déjà été abordé aux cafés de géo ( [https:]] ).
A.O rappelle que les littoraux sont aux avant-postes des changements climatiques. Ils subissent l’élévation du niveau des mers (qui pourrait atteindre 110cm en 2100), l’exacerbation des risques de submersion-érosion, la multiplication d’évènements météorologiques extrêmes (tempêtes, cyclones) aggravés par les aménagements et l’artificialisation des bords de côtes en liaison avec l’urbanisation souvent importante.
Les techniques de défense et les dispositifs de lutte face aux risques ne sont pas toujours efficaces : endiguement, aménagement des dunes par végétalisation, rechargements de sables, pieux ne résistent pas toujours, notamment lors de tempêtes extrêmes comme Cynthia en Vendée (février 2010) ou la tempête Johanna en Bretagne (mars 2008).
La question se pose de savoir si, dans certains contextes territoriaux très précis de submersion/érosion forte, on devrait ne plus vivre en bord de mer. Certaines communes sont amenées à mettre en place des stratégies de repli en déclarant en péril certaines constructions et en les rasant ce qui est évidemment mal vu des populations locales.
Questions de la salle ont permis d’approfondir certains aspects.
Quels enjeux représentent les ZEE (Zones économiques exclusives) ?
Les ZEE ont été définies à la Conférence de Montego Bay (1982) et sont importantes pour l’exploitation des ressources halieutiques bien sûr mais aussi minières qui peuvent être aussi en haute mer hors ZEE sous juridiction internationale. Ce problème de l’exploitation des ressources mais aussi de leur protection et de la biodiversité, hors ZEE, a conduit à la signature en 2023 au siège de l’ONU d’un traité international pour la protection de la haute mer et de la biodiversité marine (BBNJ), ratifié par la France. Même si la haute mer est un bien commun de l’humanité, certaines organisations régionales de pêche sont actives dans ces zones, ce qui peut entrainer des tensions entre Etats.Peut-on parler d’hypertrophie ou de sous-utilisation de certaines installations portuaires notamment à Tanger ?
A propos de Tanger, ces cas ne se posent pas. Il peut arriver que les infrastructures portuaires soient surdimensionnées si les flux de la mondialisation n’arrivent pas ou n’arrivent plus ou si l’environnement a changé. A.O cite l’exemple de la construction dans le port de Brest, sur un polder, d’une usine d’assemblage des pièces d’éoliennes destinées au parc de St-Brieuc qui est maintenant en sous-utilisation. Cette usine cherche à récupérer des commandes au Royaume-Uni ou de futures commandes en Bretagne sud pour maintenir ses activités mais il s’agit d’activités occasionnelles.Câbles sous-marins ?
Il y en a en effet beaucoup. Ils sont de nature diverse et sont des infrastructures stratégiques. : grands câbles de télécommunication transatlantiques ou câbles plus locaux notamment pour relier les parcs éoliens au réseau électrique terrestre. Ceci conduit à interdire les zones de parcs éoliens à la pêche pour éviter d’endommager les câbles ce qui posera des problèmes quand le nombre de parcs va augmenter : il est question d’une cinquantaine de parcs éoliens en France prochainement.Littoral de Calais et les migrants ?
En effet ce littoral est marqué par les vagues migratoires qui se sont dispersées dans l’espace depuis Sangatte depuis plusieurs années en se déplaçant au rythme des expulsions et en liaison aussi avec l’action des associations et mouvements solidaires. Le port est totalement bunkerisé et fermé par des barbelés.Quelle est l’attitude des populations locales dans les zones littorales très touristiques ?
Il est certain qu’à St-Tropez ou à l’île de Ré l’été les flux touristiques sont très importants et sont problématiques. La tendance est d’essayer de la part des élus locaux ou des mouvements citoyens de réguler les flux pour éviter le surtourisme, ce qui n’est pas toujours possible. Par exemple l’île de Bréhat (Côtes d’Armor) a institué dans les périodes estivales les plus tendues des quotas journaliers pour traverser et accéder à l’île. De même les autorités cherchent à faciliter l’accès au logement des populations locales en essayant de réguler les locations temporaires ou en augmentant la taxe d’habitation des résidences secondaires.Pour en savoir plus :
A.Oiry, Atlas mondial des littoraux, éditions Autrement, 2023
A.Oiry, Les littoraux, documentation photographique n°8138, CNRS éditions, 2020.
Benjamin Keltz & Joëlle Bocel, Bretagne secondaire, une année au pays des volets fermés, éditions coin de la rue, 2023.
Collectif droit à la ville Douarnenez, Habiter une ville touristique, Vue sur mer pour les précaires, , éditions du commun, 2023
Compte-rendu rédigé par Micheline Huvet-Martinet, février 2025.
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11:00
Mappery: The World from Space in 1950
sur Planet OSGeoPicturing Earth from Space
Before the Space Age, people could only imagine what Earth looked like. Artists tried their best, and in time, new technologies started to piece together a more accurate picture. High-altitude rockets, satellites, and human space missions gave us increasingly dramatic views.
In 1950, Scientific American had to rely on artist Chesley Bonestell’s conception of Earth as seen from space, not on an actual photograph.
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10:30
La durabilité de l’arboriculture irriguée dans le sud-ouest de la France : des injonctions paradoxales
sur CybergeoLe changement climatique dans le Sud-Ouest de la France se matérialise par la transition d'un climat tempéré océanique à un climat méditerranéen. Cette transition pose des défis majeurs à la poursuite de l’agriculture irriguée, comme c’est le cas du Lot-et-Garonne. Rester soutenable économiquement dans un contexte de baisse de la disponibilité en eau constitue un enjeu de taille. Les filières agricoles sont au cœur d’injonctions paradoxales entre maintenir une forte production et être sobres en eau. Des recherches conduites dans le Lot-et-Garonne entre 2022 et 2023 auprès des parties prenantes des filières pruneau, kiwi et noisette ont mis en avant trois résultats principaux : des dynamiques productivistes de plus en plus techniques et industrialisées dans un contexte d’agriculture libérale, des stratégies d’adaptation au travers de l’irrigation (même contre le gel) et les prémices d’un sentiment de déconnexion entre les politiques publiques et les attentes locales, qui se sont expr...
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10:30
Understanding the socio-spatial determinants of online shopping through household delivery option choices
sur CybergeoHouseholds increasingly buy goods online and use various delivery services, such as home deliveries and pick-up or click-and-collect services. Drawing on a questionnaire survey of 633 households in France, this article seeks to deepen understanding of the factors influencing online shopping practices, focusing on the type of goods purchased (food or non-food) and the chosen delivery services. The findings refine the innovations and efficiency hypotheses, that these factors have a greater influence on the choice of delivery methods than on the likelihood of shopping online.
Beyond standard socio-demographic factors, residential location does not significantly impact the frequency of online purchases but significantly influences the selection of delivery options. Specifically, households in areas perceived or characterized as less densely populated, with fewer local stores and collection points, are more likely to opt for home delivery. Conversely, those in neighbourhoods perceived as... -
10:30
Concilier croissance économique, durabilité environnementale et ambitions professionnelles : le dilemme des responsables municipaux en Chine
sur CybergeoAprès des décennies d'industrialisation et d'urbanisation accélérées, la Chine a pris le tournant du développement durable en définissant sa propre vision, qui met l'accent sur l'innovation technologique et la modernisation industrielle. Alors que les grandes métropoles bénéficient de ressources humaines, matérielles et financières considérables pour s'adapter à ce changement, les petites villes situées dans des régions reculées ne bénéficient pas des mêmes avantages. Comment les cadres des petites villes parviennent-ils à développer des projets de développement territoriaux conciliant des exigences contradictoires de productivité et de durabilité environnementale ? Cet article examine les stratégies menées par deux mandatures municipales successives à Xianju, une petite ville située dans une région enclavée de l'est de la Chine, au prisme des trois grands défis de l’urbanisation en Chine : l’injonction au productivisme, la décentralisation asymétrique et le déficit structurel des b...
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10:30
Transitioning farming systems in mainland France: A geography of contrasts and change, 2010 to 2020
sur CybergeoIn light of the decarbonization objectives in agriculture, environmental preservation, and the resulting challenges of economic sustainability and food security, both European (Farm to Fork) and French policies are encouraging a profound transition within agri-food systems. Consequently, the transformation of agricultural production methods has become imperative. This article delineates the landscape of transitioning farms across mainland France. It relies on a categorization of farms that integrates their agricultural production methods (organic or conventional) and their product marketing approaches (short circuits or long channels), drawing on data from the 2010 and 2020 agricultural censuses. The analysis yields a detailed map (INSEE canton level) illustrating the evolution of transitional farming from 2010 to 2020, opening the way for discussion on the factors favoring the emergence of certain transition types over others. The outcome reveals a complex geography influenced by s...
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10:30
Towards an annual urban settlement map in France at 10 m spatial resolution using a method for massive streams of Sentinel-2 data
sur CybergeoThe size of urban settlements is rapidly increasing worldwide. This sprawl triggers changes in land cover with the consumption of natural areas and affects ecosystems with important ecological, climate, and social transformations. Detecting, mapping, and monitoring the growth and spread of urban areas is therefore important for urban planning, risk analysis, human health, and biodiversity conservation. Satellite images have long been used to map human settlements. The availability of the Sentinel constellation (S2) allows the monitoring of urban sprawl over large areas (e.g., countries) and at high frequency (with possible monthly updates). This massive data stream allows the proposal of new types of urban products at a spatial resolution of 10 meters. In this context, we developed a fully automated and supervised processing chain (URBA-OPT) using open-source libraries and optimized for rapid calculation on high-performance computing clusters. This processing chain has been applied ...
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10:30
L’artificialisation des sols dans la presse française. Évolution (1982-mars 2024) et disparités spatiales : d’une notion floue à un objet juridique aux représentations multiples
sur CybergeoL’artificialisation des sols, objet sociotechnique à la définition floue, est devenue un objet juridique à travers une succession de dispositifs législatifs dont la loi Climat et Résilience de 2021. Après une rétrospective sur la formalisation de cette notion depuis 1982, une analyse de la presse française révèle que le nombre d’articles en rapport est en forte augmentation et que les registres lexicaux correspondent à des représentations protéiformes incluant notamment le changement climatique, la biodiversité, la gouvernance ou les projets urbains. La presse nationale et régionale produit et diffuse des informations d’ordre juridique, environnemental, sociétal et conflictuel sur ce paradigme désormais affirmé de l’urbanisme. Les lieux cités dans la presse du Nord de la France tend à démontrer que l’artificialisation des sols est employée à la fois dans les centres urbains les plus importants, leurs périphéries et les zones moins denses et plus agricoles, notamment lors de risques ...
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10:30
Les gratuités des transports collectifs : quels impacts sur les politiques de mobilité ?
sur CybergeoLa gratuité des transports urbains fait partie du paysage français. Elle concerne des réseaux de taille variée, selon des modalités de mise en œuvre différentes, au point où il semble plus pertinent de parler de gratuités des transports au pluriel. Ces gratuités alimentent de nombreux débats ayant trait à la soutenabilité financière de telles mesures et à leur potentielle incidence sur la capacité des autorités organisatrices des mobilités à poursuivre la mise en œuvre de politique des mobilités durables. L’instauration de la gratuité d’un réseau de transports publics semble être perçue comme un frein à la poursuite du développement d’un réseau de transports collectifs en raison d’une baisse des moyens financiers des autorités organisatrices des mobilités. Cet article propose une analyse des conséquences des mesures de gratuité sur les politiques publiques locales de mobilité. En s’appuyant sur trois exemples de réseaux urbains passés à la gratuité durant les quatre dernières années...
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10:30
Les territoires en déprise, espaces privilégiés de l’accueil d’exilés ? Une analyse des dynamiques du dispositif Asile et intégration dans la région Auvergne-Rhône-Alpes
sur CybergeoCet article porte sur l’hébergement des demandeurs d’asile dans la région Auvergne-Rhône-Alpes et questionne la part des espaces en déprise dans l’accueil de ces personnes. Il analyse la répartition du parc d’hébergement qui leur est dédié dans le cadre du dispositif national français Asile et intégration, à l’aide d’une base de données inédite fournie par la Direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités Auvergne-Rhône-Alpes en 2023. Cette étude est complétée par des entretiens semi-directifs avec des responsables de centre d’accueil. L’analyse à l’échelon fin de la commune permet de faire ressortir plusieurs points. D’une part, la dynamique de dispersion du parc Asile et intégration se poursuit entre 2017 et 2022, mais tend désormais à privilégier les agglomérations urbaines au détriment des espaces ruraux et les petites villes. D’autre part, on observe une tendance à un rééquilibrage territorial du parc d’hébergement des communes en déprise vers des...
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10:30
Delineating African cities (large urban regions) to compare them within global urban networks
sur CybergeoAn important issue for Africa is evaluating cities' capacities to leverage global networks effectively to foster local development. However, this evaluation is complicated by the absence of a unified framework and criteria, making it difficult to compare African cities to both each other and with cities around the world. The first step, therefore, is to establish a basis for comparing African cities. In this paper, we address the challenges of defining urban boundaries for cities across Africa's 54 countries. We outline our methodology and present the results of adapting the concept of Large Urban Regions (LURs) (Rozenblat, 2020), which encompass regional urbanized areas surrounding the main African cities. In total, we delineated 304 African Large Urban Regions, covering 5,522 Local Administrative Units (LAU). This delineation of LURs enables African urban areas to be comparable with others worldwide and paves the way for evaluating their integration into global urban networks, esp...
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10:30
Los gemelos digitales: una mediación territorial a vigilar
sur CybergeoExisten distintas soluciones tecnológicas digitales que resultan eficientes para ser utilizadas regularmente en las ciudades. Sin embargo, estas suscitan críticas. Un ejemplo es cuando se habla de “Smart cities”- las cuales no funcionan de correcta manera cuando se enfrentan a la diversidad de formas y funciones urbanas (Caruso, Pumain & Thomas, 2023). Otra, corresponde al concepto de “mobility-as-a-service”, el cual induce efectos no anticipados sobre la equidad del acceso (Pangbourne et al. 2020). También es posible apreciar el caso de las “city dashboards” que no ofrecen más que una vista muy limitada de los procesos urbanos y que cuestionan problemáticas éticas (Kitchin & McArdle, 2017). En este sentido, actualmente el concepto que se impone para las ciudades y territorios corresponde al de Gemelos Digitales ¿Será este un nuevo instrumento que propicie mayor utilidad?
El gemelo digital de un sistema es una representación informatizada que simula los procesos internos y que intera...
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10:10
Widget Isogeo pour ArcGIS Experience Builder
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueIsogeo propose un nouveau widget pour le créateur d’applications Web d’Esri ArcGIS Experience Builder. Cet outil présenté sous la forme d’un moteur de recherche intégré à l’interface cartographique permet de rechercher une donnée dans le catalogue Isogeo et de consulter la fiche de métadonnées dans une fenêtre directement dans ArcGIS Experience Builder et d’en visualiser l’emprise sur la carte. Il est ensuite possible d’ajouter les données sur la carte via les couches de service associées à la fiche et de télécharger les données si elles disposent d’un lien dans les ressources de la fiche.
+ d'infos :
isogeo.com
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9:58
There's Something About Islands
sur Google Maps ManiaThere is something slightly old-fashioned about Obscure Islands I Find Interesting, which I find very endearing. In essence, it is a simple interactive map with a limited selection of just 16 interesting islands. However, there is a certain charm in its innocent delight in exploring the world—one that reminds me of why I first became obsessed with interactive maps.Obscure Islands I Find
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9:30
Enfrichement des côtes rocheuses : analyse de la dynamique du paysage et de la végétation
sur MappemondeCette étude porte sur deux secteurs littoraux enfrichés de la commune de Moëlan-sur-Mer soumis à un projet de remise en culture. Il s’agit ici d’interroger l’hétérogénéité paysagère et la diversité spécifique de ces espaces enfrichés. L’analyse des dynamiques d’ouverture et de fermeture du paysage depuis les années 1950 montre une pluralité de rythmes et de trajectoires selon les zones, l’action humaine et les contraintes écologiques. Les résultats font ressortir une diversité des formes végétales et des trajectoires, remettant en cause une uniformisation du paysage des friches littorales.
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9:30
Geodatadays 2023
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis quatre ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartite (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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9:30
MapDraw. Un outil libre d’annotation de cartes en ligne
sur MappemondeLes enquêtes et questionnaires reposent souvent sur l’utilisation de supports papier, et les cartes ne font pas exception. En effet, ces dernières permettent une grande flexibilité, notamment en termes d’annotations, de dessins, etc. Mais la conversion et l’exploitation des données ainsi récoltées dans un SIG peuvent s’avérer fastidieuses, et cela peut bien souvent limiter la quantité de données récoltée. Cet article présente un outil libre en ligne, MapDraw, permettant de prendre des notes sur une carte interactive et d’exporter ces données dans un format utilisable par un SIG.
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9:30
HedgeTools : un outil d’analyse spatiale dédié à l’évaluation de la multifonctionnalité des haies
sur MappemondeLes haies jouent des rôles clés dans les paysages agricoles, mais leur caractérisation automatique par analyse spatiale est complexe. Dans cet article, nous décrivons les principales fonctionnalités d’un outil open source — HedgeTools — qui permet de calculer une diversité d’indicateurs contribuant à évaluer la multifonctionnalité des haies. Il permet de créer la géométrie des objets, de les redécouper en fonction de divers critères et d’extraire leurs caractéristiques à différents niveaux d’agrégation. HedgeTools vise à faciliter la gestion et la préservation des haies en permettant d’évaluer leur état et leurs fonctions dans les paysages, avec des perspectives d’amélioration et d’extension de ses fonctionnalités.
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9:30
Visualisation de données issues des réseaux sociaux : une plateforme de type Business Intelligence
sur MappemondeTextBI est un tableau de bord interactif destiné à visualiser des indicateurs multidimensionnels sur de grandes quantités de données multilingues issues des réseaux sociaux. Il cible quatre dimensions principales d’analyse : spatiale, temporelle, thématique et personnelle, tout en intégrant des données contextuelles comme le sentiment et l’engagement. Offrant plusieurs modes de visualisation, cet outil s’insère dans un cadre plus large visant à guider les diverses étapes de traitement de données des réseaux sociaux. Bien qu’il soit riche en fonctionnalités, il est conçu pour être intuitif, même pour des utilisateurs non informaticiens. Son application a été testée dans le domaine du tourisme en utilisant des données de Twitter (aujourd’hui X), mais il a été conçu pour être générique et adaptable à de multiples domaines. Une vidéo de démonstration est accessible au lien suivant : [https:]]
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9:30
Atlas du développement durable. Un monde en transition, Autrement, 2022
sur MappemondeL’Atlas du développement durable, proposé par Yvette Veyret et Paul Arnould est paru aux éditions Autrement en mars 2022 ; il s’agit d’une 2e édition, mettant à jour partiellement la première, parue deux ans auparavant.
Les auteurs sont tous deux professeurs émérites, de l’université Paris-Nanterre pour Yvette Veyret et de l’École normale supérieure de Lyon pour Paul Arnould. Les représentations graphiques et cartographiques ont été réalisées par Claire Levasseur, géographe-cartographe indépendante.
Après une introduction qui définit le développement durable dans ses composantes écologique, économique et sociale et présente les nouveaux objectifs définis dans l’Agenda pour 2030 (adopté lors du sommet des Nations Unies de 2015), cet atlas est divisé en trois parties : en premier lieu, un bilan mondial, puis les réponses globales apportées pour assurer un développement durable à l’échelle du globe, enfin les solutions proposées à l’échelle nationale française. Chaque partie est composée...
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9:30
La géographie des chefs étoilés : du rayonnement international a l’ancrage territorial
sur MappemondeCe texte de rubrique se situe en complémentarité de l’article sur la géographie des restaurants étoilés et s’intéresse plus particulièrement aux hommes et aux femmes qui se cachent derrière les étoiles, et donc aux « grands chefs ». Pour des raisons liées aux informations dont on peut disposer sur les sites spécialisés ou dans la littérature, ainsi qu’au nombre bien trop important de chefs qui ont une ou deux étoiles, ce qui suit concerne principalement les chefs triplement étoilés, soit trente personnes en 2021.
À partir de l’analyse de leurs lieux d’exercice et/ou d’investissement actuels, on peut dessiner une « géographie » des chefs étoilés et les diviser en trois groupes : les internationaux, les régionaux et les locaux. De même, l’observation de leur plus ou moins grand investissement dans la vie socio-économique locale, ainsi que leurs circuits d’approvisionnement nous permettront d’approcher leur rôle dans les dynamiques de développement local.
En ce qui concerne l’analyse du ...
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9:30
Mappa naturae, 2023
sur MappemondeLe collectif Stevenson, du nom de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et grand voyageur, connu dans le monde entier pour son roman L’Ile au trésor, publié en 1883, est composé de six auteurs spécialisés, peu ou prou, dans de multiples formes d’études des cartographies et de leurs usages à travers les époques : Jean-Marc Besse, philosophe et historien, Milena Charbit, architecte et artiste, Eugénie Denarnaud, paysagiste et plasticienne, Guillaume Monsaingeon, philosophe et historien, Hendrik Sturm, artiste marcheur (décédé le 15 août 2023), et Gilles A. Tiberghien, philosophe en esthétique. Ce collectif a déjà publié chez le même éditeur, en 2019 Mappa Insulae et, en 2021, Mappa Urbis. À l’image de leurs deux dernières parutions, Mappa Naturae se présente comme un recueil d’images cartographiques sélectionnées pour leur esthétique, leur ingéniosité ou, parfois, leur nouveauté. Le collectif ne donne pas d’informations synthétisées sur la provenance concrète des cartes. Les sourc...
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9:30
Représenter la centralité marchande : la coloration marchande et ses usages
sur MappemondeLa centralité marchande est le potentiel marchand détenu par un lieu. Elle peut être générée par différents types de configurations spatiales (les modes de centralité). L’article propose de voir comment représenter graphiquement cette centralité, afin de bien appréhender ses dimensions qualitatives. Nous qualifions de coloration marchande la proportion entre les différents modes de centralité : l’outil graphique proposé repose sur la couleur, entendue comme élément facilitant de la compréhension des situations spatiales. L’utilisation d’un même procédé graphique permettra de mieux discerner potentiel marchand d’un espace et usages réels (les modes d’usages) de celui-ci. Cet outil devrait permettre une meilleure prise en compte de la diversité des situations marchandes dans la production des cadres de l’urbanisme commercial.
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9:30
La géohistoire du royaume d’Abomey (1645-1894), dans le récit national et dans la formation territoriale du Bénin contemporain
sur MappemondeLa géohistoire du royaume d’Abomey, appuyé sur le groupe humain, la langue des Fon et sur la religion vaudou, couvre trois siècles et demi (1645 à 1894). Ce petit État-nation guerrier, esclavagiste, partenaire des négriers européens (Français, Portugais, Anglais, Danois), perd sa souveraineté à la fin du XIXe siècle, en intégrant la colonie française du Dahomey. Il abrite une des civilisations les plus brillantes de l’Afrique subsaharienne, qui fonde le soft power culturel (restitutions de l’art africain, mémoire de l’esclavage, constructions de musées, tourisme culturel), de l’actuelle République du Bénin.
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7:00
La reconnaissance faciale, l’enjeu du siècle
sur Dans les algorithmesAvec cet article, nous nous lançons dans un dossier que nous allons consacrer à la reconnaissance faciale et au continuum sécuritaire. Première partie.
Your face belongs to us (Random House, 2023), le livre que la journaliste du New York Times, Kashmir Hill, a consacré à Clearview, l’entreprise leader de la reconnaissance faciale, est une plongée glaçante dans la dystopie qui vient.
Jusqu’à présent, j’avais tendance à penser que la reconnaissance faciale était problématique d’abord et avant tout parce qu’elle était défaillante. Elle est « une technologie qui souvent ne marche pas », expliquaient Mark Andrejevic et Neil Selwyn (Facial Recognition, Wiley, 2022), montrant que c’est souvent dans son implémentation qu’elle défaille. La juriste, Clare Garvie, faisait le même constat. Si l’authentification (le fait de vérifier qu’une personne est la même que sur une photo) fonctionne mieux que l’identification (le fait de retrouver une personne dans une banque d’image), les deux usages n’ont cessé ces dernières années de montrer leurs limites.
Mais les choses évoluent vite.
L’une des couvertures du livre de Kashmir Hill. « Le plus grand danger de la reconnaissance faciale vient du fait qu’elle fonctionne plutôt très bien »
Dans leur livre, AI Snake Oil, les spécialistes de l’intelligence artificielle, Arvind Narayanan et Sayash Kapoor, soulignent pourtant que le taux d’erreur de la reconnaissance faciale est devenu négligeable (0,08% selon le NIST, l’Institut national des normes et de la technologie américain). « Quand elle est utilisée correctement, la reconnaissance faciale tend à être exacte, parce qu’il y a peu d’incertitude ou d’ambiguïté dans la tâche que les machines doivent accomplir ». Contrairement aux autres formes d’identification (identifier le genre ou reconnaître une émotion, qui sont bien plus sujettes aux erreurs), la différence cruciale c’est que l’information requise pour identifier des visages, pour les distinguer les uns des autres, est présente dans les images elles-mêmes. « Le plus grand danger de la reconnaissance faciale vient du fait qu’elle fonctionne plutôt très bien » et c’est en cela qu’elle peut produire énormément de dommages.
Le risque que porte la reconnaissance faciale repose tout entier dans la façon dont elle va être utilisée. Et de ce côté là, les dérives potentielles sont innombrables et inquiétantes. Gouvernements comme entreprises peuvent l’utiliser pour identifier des opposants, des personnes suspectes mais convaincues d’aucuns délits. Certes, elle a été utilisée pour résoudre des affaires criminelles non résolues avec succès. Certes, elle est commode quand elle permet de trier ou d’organiser ses photos… Mais si la reconnaissance faciale peut-être hautement précise quand elle est utilisée correctement, elle peut très facilement être mise en défaut dans la pratique. D’abord par ses implémentations qui peuvent conduire à y avoir recours d’une manière inappropriée et disproportionnée. Ensuite quand les images ne sont pas d’assez bonnes qualités, au risque d’entraîner tout le secteur de la sécurité dans une course sans limites à toujours plus de qualité, nécessitant des financements disproportionnés et faisant peser un risque totalitaire sur les libertés publiques. Pour Narayanan et Kapoor, nous devons avoir un débat vigoureux et précis pour distinguer les bons usages des usages inappropriés de la reconnaissance faciale, et pour développer des gardes-fous pour prévenir les abus et les usages inappropriés tant des acteurs publics que privés.
Certes. Mais cette discussion plusieurs fois posée n’a pas lieu. En 2020, quand la journaliste du New York Times a commencé ses révélations sur Clearview, « l’entreprise qui pourrait mettre fin à la vie privée », le spécialiste de la sécurité, Bruce Schneier avait publié une stimulante tribune pour nous inviter à réglementer la ré-identification biométrique. Pour lui, nous devrions en tant que société, définir des règles pour déterminer « quand une surveillance à notre insu et sans notre consentement est permise, et quand elle ne l’est pas », quand nos données peuvent être combinées avec d’autres et quand elles ne peuvent pas l’être et enfin savoir quand et comment il est permis de faire de la discrimination biométrique et notamment de savoir si nous devons renforcer les mesures de luttes contre les discriminations qui vont se démultiplier avec cette technologie et comment. En France, à la même époque, le sociologue Laurent Mucchielli qui avait fait paraître son enquête sur la vidéosurveillance (Vous êtes filmés, Dunod, 2018 – voir notre compte-rendu de l’époque, désabusé), posait également sur son blog des questions très concrètes sur la reconnaissance faciale : « Quelle partie de la population serait fichée ? Et qui y aurait accès ? Voilà les deux problèmes. » Enfin, les deux professeurs de droit, Barry Friedman (auteur de Unwarranted : policing without permission, 2017) et Andrew Guthrie Ferguson, (auteur de The Rise of Big Data policing, 2017) condamnaient à leur tour, dans une tribune pour le New York Times, « la surveillance des visages » (c’est-à-dire, l’utilisation de la reconnaissance faciale en temps réel pour trouver où se trouve quelqu’un) mais reconnaissaient que l’identification faciale (c’est-à-dire la réidentification d’un criminel, uniquement pour les crimes les plus graves), elle, pourrait être autorisée. Ils y mettaient néanmoins une condition : la réidentification des visages ne devrait pas être autorisée sans décision de justice et sans sanction en cas d’utilisation abusive. Mais, à nouveau, ce n’est pas ce qui s’est passé. La reconnaissance faciale s’est déployée sans contraintes et sans limites.
Les dénonciations comme les interdictions de la reconnaissance faciale sont restées éparses. Les associations de défense des libertés publiques ont appelé à des moratoires et mené des campagnes pour l’interdiction de la reconnaissance faciale, comme Ban Facial Recognition aux Etats-Unis ou Reclaim your face en Europe. Souvent, ces interdictions restent circonscrites à certains types d’usages, notamment les usages de police et de surveillance d’État, oubliant les risques que font courir les outils de surveillance privée.
Reste que le débat public sur son implémentation et ses modalités est inexistant. Au lieu de débats de sociétés, nous avons des « expérimentations » qui dérogent au droit, des déploiements épars et opaques (plus de 200 autorités publiques par le monde sont clientes de Clearview qui n’est qu’un outil parmi une multitude de dispositifs plus ou moins efficaces, allant de la reconnaissance faciale, à la vidéosurveillance algorithmique), et surtout, un immense déni sur les enjeux de ces technologies. Au final, nous ne construisons aucune règle morale sur son utilité ou son utilisation. Nous faisons collectivement l’autruche et son utilisation se déploie sans cadres légaux clairs dans un continuum de technologies sécuritaires et problématiques, allant des drones aux technologies de contrôle de l’immigration.
Une histoire de la reconnaissance faciale : entre amélioration par à-coups et paniques morales à chaque améliorationDans son livre, Your face belongs to us, Kashmir Hill alterne à la fois une histoire de l’évolution de la technologie et une enquête sur le développement de Clearview.
Sur cette histoire, Hill fait un travail qui met en exergue des moments forts. Elle rappelle d’abord que le terme de vie privée, définit à l’origine comme le droit d’être laissé tranquille par les juristes américains Samuel Warren et Louis Brandeis, était inspiré par la création de la pellicule photographique par Kodak, qui promettait de pouvoir sortir l’appareil photo des studios où il était jusqu’alors confiné par son temps de pause très long. Dans cette longue histoire de la reconnaissance faciale, Hill raconte notamment l’incroyable histoire du contrôle des tickets de trains américains dans les années 1880, où les contrôleurs poinçonnaient les tickets selon un codage réduit (de 7 caractéristiques physiques dont le genre, l’âge, la corpulence…) permettant aux contrôleurs de savoir si le billet contrôlé correspondait bien à la personne qui l’avait déjà présenté. Bien évidemment, cette reconnaissance humaine et basique causa d’innombrables contestations, tant ces appréciations d’un agent à un autre pouvaient varier. Mais la méthode aurait inspiré Herman Hollerith, qui va avoir l’idée de cartes avec des perforations standardisées et va adapter la machine pour le recensement américain, donnant naissance à l’entreprise qui deviendra IBM.
Hill surfe sur l’histoire de l’IA, des Perceptrons de Marvin Minsky, à Panoramic, l’entreprise lancée dans les années 60 par Woody Bledsoe, qui va être la première, à la demande de la CIA, à tenter de créer un outil de reconnaissance des visages simplifié, en créant une empreinte de visages comme autant de points saillants. Elle raconte que les améliorations dans le domaine vont se faire avec l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des images et de la puissance des ordinateurs, à l’image des travaux de Takeo Kanade (dans les années 70, pour l’entreprise japonaise NEC), puis de Matthew Turk qui va bénéficier de l’amélioration de la compression des images. Accusé d’être à la tête d’un programme Orwellien, Turk s’en défendra pourtant en soulignant qu’enregistrer les informations sur les gens qui passent devant une caméra est surtout bénin. A croire que notre déni sur les conséquences de cette technologie remonte à loin.
En 2001, lors du Super Bowl, plusieurs entreprises, dont Viisage Technology et Raytheon, communiquent sur le fait qu’elles ont sécurisé l’accès au stade grâce à la reconnaissance faciale, identifiant 19 spectateurs avec un passé criminel. Viisage a récupéré la technologie de Turk et l’a commercialisé pour des badges d’identification pour entreprises. Ces déploiements technologiques, financés par les agences fédérales, commencent à inquiéter, notamment quand on apprend que des entreprises y ont recours, comme les casinos. Reste que la technologie est encore largement défaillante et peine bien souvent à identifier quiconque.
Mais le 11 septembre a changé la donne. Le Patriot Act permet aux agences du gouvernement d’élargir leurs accès aux données. Joseph Atick, cofondateur de Visionics, une autre entreprise du secteur, propose sa technologie aux aéroports pour rassurer les voyageurs. Il sait que celle-ci n’est pas au point pour identifier les terroristes, mais il a besoin des données pour améliorer son logiciel. Bruce Schneider aura beau dénoncer le « théâtre de la sécurité« , l’engrenage sécuritaire est lancé… Face à ses déploiements, les acteurs publics ont besoin d’évaluer ce qu’ils achètent. Jonathon Philips du National Institute of Standards and Technology (Nist) créée une base de données de visages de très bonne qualité sous différents angles, « Feret », pour tester les outils que vendent les entreprises. Il inaugure un concours où les vendeurs de solutions sont invités à montrer qui parvient à faire le mieux matcher les visages aux photos. En 2001, le premier rapport du Nist montre surtout qu’aucune entreprise n’y parvient très bien. Aucune entreprise n’est capable de déployer un système efficace, mais cela ne va pas les empêcher de le faire. Les meilleures entreprises, comme celle d’Atick, parviennent à faire matcher les photos à 90%, pour autant qu’elles soient prises dans des conditions idéales. Ce qui tient surtout de l’authentification faciale fonctionne également mieux sur les hommes que sur les femmes, les personnes de couleurs ou les jeunes. En 2014, le FBI lance à son tour un concours pour rendre sa base d’images de criminels cherchable, mais là encore, les résultats sont décevants. La technologie échoue dès qu’elle n’est pas utilisée dans des conditions idéales.En 2006, le juriste de l’ACLU James Ferg-Cadima découvre dans une grande surface la possibilité de payer depuis son empreinte digitale. Face à de tels dispositifs, s’inquiète-t-il, les consommateurs n’ont aucun moyen de protéger leurs empreintes biométriques. Quand son mot de passe est exposé, on peut en obtenir un nouveau, mais nul ne peut changer son visage ou ses empreintes. Le service « Pay by Touch », lancé en 2002 fait faillite en 2007, avec le risque que sa base d’empreintes soit vendue au plus offrant ! Avec l’ACLU, Ferg-Cadima œuvre alors à déployer une loi qui oblige à recevoir une permission pour collecter, utiliser ou vendre des informations biométriques : le Biometric Information Privacy Act (Bipa) que plusieurs Etats vont adopter.
En 2009, Google imagine des lunettes qui permettent de lancer une recherche en prenant une photo, mais s’inquiète des réactions, d’autant que le lancement de Street View en Europe a déjà terni son image de défenseur de la vie privée. La fonctionnalité de reconnaissance faciale existe déjà dans Picasa, le service de stockage d’images de Google, qui propose d’identifier les gens sur les photos et que les gens peuvent labelliser du nom de leurs amis pour aider le logiciel à progresser. En 2011, la fonctionnalité fait polémique. Google l’enterre.
A la fin des années 90, l’ingénieur Henry Schneiderman accède à Feret, mais trouve que la base de données est trop parfaite pour améliorer la reconnaissance faciale. Il pense qu’il faut que les ordinateurs soient d’abord capables de trouver un visage dans les images avant qu’ils puissent les reconnaître. En 2000, il propose d’utiliser une nouvelle technique pour cela qui deviendra en 2004, PittPatt, un outil pour distinguer les visages dans les images. En 2010, le chercheur Alessandro Acquisti, fasciné par le paradoxe de la vie privée, lance une expérience en utilisant PittPatt et Facebook et montre que ce croisement permet de ré-identifier tous les étudiants qui se prêtent à son expérience, même ceux qui n’ont pas de compte Facebook, mais qui ont été néanmoins taggés par leurs amis dans une image. Acquisti prédit alors la « démocratisation de la surveillance » et estime que tout le monde sera demain capable d’identifier n’importe qui. Pour Acquisti, il sera bientôt possible de trouver le nom d’un étranger et d’y associer alors toutes les données disponibles, des sites web qu’il a visité à ses achats en passant par ses opinions politiques… et s’inquiète du fait que les gens ne pourront pas y faire grand chose. Pour le professeur, d’ici 2021 il sera possible de réidentifer quelqu’un depuis son visage, prédit-il. Acquisti s’est trompé : la fonctionnalité a été disponible bien plus tôt !
En 2011, PittPatt est acquise par Google qui va s’en servir pour créer un système pour débloquer son téléphone. En décembre 2011, à Washington se tient la conférence Face Facts, sponsorisée par la FTC qui depuis 2006 s’est doté d’une petite division chargée de la vie privée et de la protection de l’identité, quant, à travers le monde, nombre d’Etats ont créé des autorités de la protection des données. Si, suite à quelques longues enquêtes, la FTC a attaqué Facebook, Google ou Twitter sur leurs outils de réglages de la vie privée défaillants, ces poursuites n’ont produit que des arrangements amiables. A la conférence, Julie Brill, fait la démonstration d’un produit de détection des visages que les publicitaires peuvent incorporer aux panneaux publicitaires numériques urbains, capable de détecter l’âge où le genre. Daniel Solove fait une présentation où il pointe que les Etats-Unis offrent peu de protections légales face au possible déploiement de la reconnaissance faciale. Pour lui, la loi n’est pas prête pour affronter le bouleversement que la reconnaissance faciale va introduire dans la société. Les entreprises se défendent en soulignant qu’elles ne souhaitent pas introduire de systèmes pour dé-anonymiser le monde, mais uniquement s’en servir de manière inoffensive. Cette promesse ne va pas durer longtemps…
En 2012, Facebook achète la startup israélienne Face.com et Zuckerberg demande aux ingénieurs d’utiliser Facebook pour « changer l’échelle » de la reconnaissance faciale. Le système de suggestions d’étiquetage de noms sur les photos que les utilisateurs chargent sur Facebook est réglé pour n’identifier que les amis, et pas ceux avec qui les utilisateurs ne sont pas en relation. Facebook assure que son outil ne sera jamais ouvert à la police et que le réseau social est protégé du scraping. On sait depuis que rien n’a été moins vrai. Après 5 ans de travaux, en 2017, un ingénieur de Facebook provenant de Microsoft propose un nouvel outil à un petit groupe d’employés de Facebook. Il pointe la caméra de son téléphone en direction d’un employé et le téléphone déclame son nom après l’avoir reconnu.
A Stanford, des ingénieurs ont mis au point un algorithme appelé Supervision qui utilise la technologie des réseaux neuronaux et qui vient de remporter un concours de vision par ordinateur en identifiant des objets sur des images à des niveaux de précision jamais atteints. Yaniv Taigman va l’utiliser et l’améliorer pour créer DeepFace. En 2014, DeepFace est capable de faire matcher deux photos d’une même personne avec seulement 3% d’erreurs, même si la personne est loin dans l’image et même si les images sont anciennes. En 2015, DeepFace est déployé pour améliorer l’outil d’étiquetage des images de Facebook.
En 2013, les révélations d’Edward Snowden changent à nouveau la donne. D’un coup, les gens sont devenus plus sensibles aux incursions des autorités à l’encontre de la vie privée. Pourtant, malgré les efforts de militants, le Congrès n’arrive à passer aucune loi à l’encontre de la reconnaissance faciale ou de la protection de la vie privée. Seules quelques villes et Etats ont musclé leur législation. C’est le cas de l’Illinois où des avocats vont utiliser le Bipa pour attaquer Facebook accusé d’avoir créer une empreinte des visages des 1,6 millions d’habitants de l’Etat.
Cette rapide histoire, trop lacunaire parfois, semble s’arrêter là pour Hill, qui oriente la suite de son livre sur le seul Clearview. Elle s’arrête effectivement avec le déploiement de l’intelligence artificielle et des réseaux de neurones qui vont permettre à la reconnaissance faciale de parvenir à l’efficacité qu’elle espérait.
Reste que cette rapide histoire, brossée à grands traits, souligne néanmoins plusieurs points dans l’évolution de la reconnaissance faciale. D’abord que la reconnaissance faciale progresse par vague technologique, nécessitant l’accès à de nouvelles puissances de calcul pour progresser et surtout l’accès à des images en quantité et en qualité.
Ensuite, que les polémiques et paniques nourrissent les projets et les relancent plutôt que de les éteindre. Ceux qui les développent jouent souvent un jeu ambivalent, minimisant et dissimulant les capacités des programmes qu’ils déploient.
Enfin, que les polémiques ne permettent pas de faire naître des législations protectrices, comme si la législation était toujours en attente que la technologie advienne. Comme si finalement, il y avait toujours un enjeu à ce que la législation soit en retard, pour permettre à la technologie d’advenir.
(à suivre)
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18:41
Quelle est la puissance des cartes ? (Arte)
sur Cartographies numériques
Quelle est la puissance des cartes ? (Arte, 42- La réponse à presque tout, 15 septembre 2024)« Combien de fois par jour dégainez-vous votre téléphone portable pour trouver votre chemin ? Et que voyez-vous à première vue sur l'écran ? A première vue, les cartes géographiques semblent neutres. A grande échelle, elle représentent les continents. A plus petite, notre environnement proche. Elles donnent à voir le monde tel qu'il est... enfin en principe. Les cartes racontent toujours une histoire. Elles sont de puissants narratifs. Et si les cartes n'étaient pas si neutres que cela ? Si elles avaient même le pouvoir de façonner notre vision du monde ? »
« Quelle est la puissance des cartes ? » (source : documentaire de la chaîne Arte)
Les cartes reflètent souvent un point de vue et sont un élément constitutif de l'identité des pays. L'émission propose de réfléchir à la puissance des cartes en interrogeant le choix de la projection, le choix du cadrage, mais aussi le tracé des frontières qui peut être artificiel (surtout lorsque les frontières sont tracées avant même de s'emparer du territoire). Sont abordés également les "silences cartographiques" par exemple dans Google Maps qui nous indique où nous garer ou faire du shopping, mais pas les lieux où l'on pourrait faire du skateboard ou encore là où l'on pourrait se poser sans avoir à consommer. Certains quartiers n'avaient tout simplement pas d'existence sur Google Maps et il a fallu des initiatives comme OpenStreetMap pour que la cartographie soit faite de manière participative C'est le cas par exemple du quartier de Kibera (200 000 habitants) dans la banlieue de Nairobi qui n'avait pas été cartographié dans Google Maps mais a pu trouver une existence dans OpenStreetMap grâce au projet communautaire open source Map Kibera. On peut citer également le travail de collecte de données et de cartographie humanitaire dans OSM lors du séisme de 2010 à Haïti.
Cartographie citoyenne émancipatrice (source : Map Kibera)
Ces contre-cartes ont le pouvoir de nous raconter une histoire alternative. Elles nous montrent qu'un autre monde existe. Trois groupes en particulier remettent en question le pouvoir des cartes : les pays du Sud global, les artistes et les cartographes critiques (voir par exemple cette carte du monde sans les Etats-Unis par les Surréalistes qui a inspiré l'artiste Greg Curnoe pour sa carte de l'Amérique du Nord). Comme il est rappelé dans l'émission, « les cartes sont l'expression de la diversité des regards sur le monde. La carte unique et neutre n'existe pas ».
Le monde au temps des Surréalistes - carte anonyme (source : Gallica)
Au total, la chaîne Arte propose là un bon documentaire pour prendre de la distance par rapport aux cartes qui ne sont jamais neutres. Elle montre que la puissance des cartes ne tient pas seulement au choix de la projection ou de l'orientation : les processus de sélection de l'information ou de concentration du pouvoir aboutissent à invisibiliser une partie du territoire (#BlancsDesCartes).
D'autres exemples pourraient être pris pour montrer tout à la fois la puissance et l'impuissance des cartes à restituer le réel. Ce n'est pas le moindre paradoxe de la cartographie que de mettre en visibilité tout en dérobant en même temps à notre regard une partie de l'information.
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sur Planet OSGeoWe are thrilled to announce that QGIS has been officially recognized as a Digital Public Good (DPG) by the Digital Public Goods Alliance (DPGA)! This recognition underscores our commitment to open-source geospatial solutions that contribute to the advancement of the United Nations Sustainable Development Goals (SDGs).
What is a Digital Public Good?A Digital Public Good is a digital solution that meets the DPG Standard, ensuring that it is open-source, respects privacy, adheres to best practices, and contributes to sustainable development. The DPGA is a multi-stakeholder initiative dedicated to fostering the discovery, development, and implementation of digital solutions that address global challenges such as climate change, public health, and equitable access to technology.
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