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Éléments récents
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11:31
Oslandia recrute : H/F Assistant(e) administratif et comptable
sur OslandiaOSL2402A – H/F Assistant(e) administratif et comptable OslandiaOslandia est une société de service en informatique spécialisée dans les logiciels de système d’information géographique opensource. SAS générant un chiffre d’affaires d’environ 2M€, Oslandia organise son activité autour de 4 types de prestations : conseil, développement, support et formation. Forte de 15 années d’existence, la société compte aujourd’hui 26 collaborateurs, dont 23 de profil ingénieurs-développeurs, répartis en télétravail sur toute la France. L’organisation interne et le modèle managérial de l’entreprise reposent à la fois sur une forte autonomie des collaborateurs et un modèle collaboratif à distance approfondi induisant une implication individuelle forte dans le projet d’entreprise. Valeurs de l’open source, excellence technique, transparence, entraide et cohésion d’équipe font partie des ingrédients forts de la culture d’entreprise.
Oslandia dispose de plusieurs fonctions supports dont un directeur, une directrice administrative, financière et RH. Ces fonctions support sont complétées par plusieurs rôles contribuant au pilotage et à l’organisation de l’activité : responsable de production ou membres du comité RH.
Nous recherchonsOslandia recherche un(e) assistant(e) administratif et comptable à temps plein basé(e) sur la région IDF, en télétravail.
Missions confiéesVous serez amené.e à travailler en étroite collaboration avec la directrice administrative et financière basée sur la région Parisienne, sur les missions décrites ci-dessous. Le poste est en 100 % télétravail avec possibilité de coworking ponctuellement.
Comptabilité- Banque (état de rapprochement, cession créance BPI, réglements, …) ;
- Facturation client (établir les factures, déposer les factures sur les plateformes appropriées, relance, encaissements) ;
- Factures/NDF (saisie des factures, vérification des ndf, préparation des OD paie et tva) ;
- Vérifications comptables (lettrage, aide à l’élaboration de la situation semestrielles et clôture comptable annuelle) ;
- Déclarations (DES, CMIE, préparation TVA) ;
- Matériel (suivi du matériel Oslandia et collaborateur sur l’ERP, commandes du matériel).
- Paie (transmission au cabinet comptable, vérification, classement…) ;
- Gestion admin des entrées et sorties des colloborateurs (DPAE, affiliation mutuelle et prévoyance, maj dossiers individuels, visites médicales, conformité électriques, …) ;
- Saisie des éléments de tableau indicateurs RH (absences, salaires, données du contrat de travail …).
- Qualification et affectation des appels et mails entrants ;
- Gestion du courrier (scan, transfert, …) ;
- Classement des documents comptables ;
- Gestion administrative : location de salle, achats et gestion des stocks ;
- Organisation logistique de séminaires et événements ;
- Relations clients et fournisseurs ;
- Gestion administrative de l’activité formation d’Oslandia (définition du besoin, courriers, …).
Au-delà de votre formation (Niveau BAC ou BAC+2 Comptabilité/Gestion/Administratif), nous serons davantage attentifs aux compétences acquises par l’expérience dans des fonctions proches ou similaires.
- Travail à distance
- Comptabilité
- Administration du personnel
- Maîtrise des logiciels bureautiques
- Adaptabilité aux outils numériques
- Organisation
- Rigueur
- Autonomie
- Sens du service
- Capacité à gérer plusieurs projets en même temps
- Réactivité et gestion des priorités
- CDI en 100 % télétravail avec possibilité de coworking
- Localisation en Île de France
- 37h hebdomadaire, non-cadre avec accord collectif ( 1RTT / mois )
- Temps plein, possibilité de temps partiel 80 %
- Rémunération entre 27 et 30 K€ annuels en fonction du profil et de l’expérience
- Poste à pourvoir rapidement
Oslandia est une société au modèle organisationnel atypique, avec des valeurs affirmées et une cohérence forte entre son objectif de développement des outils OpenSource et son mode de fonctionnement interne.
Nous offrons un pack de rémunération composé notamment des aspects suivants :
- Salaire en fonction de l’expérience
- Transparence salariale interne
- Accord d’intéressement collectif avec répartition égalitaire
- Mutuelle d’entreprise fortement couvrante intégrant les ayant-droits
prise en charge à 75% par l’entreprise
Effectuez votre candidature par l’intermédiaire de notre formulaire dédié. La référence de l’annonce est OSL2402A
Nous vous demandons notamment :
- Un CV détaillé et à jour
- Un texte présentant votre motivation à nous rejoindre
Nous reviendrons vers vous sous peu si votre candidature retient notre attention.
Notre processus de recrutement est présenté sur notre page web et vous sera explicité lors des premiers entretiens. Il comporte plusieurs entretiens individuels avec différents collaborateurs de notre équipe, sur des aspects techniques ainsi que de savoir-être. À l’issue de processus, nous mettons en place un plan d’intégration personnalisé qui vous permet une arrivée la meilleure possible parmi nous.
Nous avons hâte de vous rencontrer, alors n’hésitez pas !
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8:56
OpenStreetMap Edits in Real Time
sur Google Maps ManiaOpenStreetMap (OSM) is a free, editable map of the whole world, built and maintained by a community of volunteers. It is often described as the Wikipedia of maps, to which anyone can contribute and update information. Very importantly all of the map data contributed to OpenStreetMap is open data, which anyone and everyone is free to use.In a way maps have always been produced through
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7:00
ZFE.green, faciliter la logistique urbaine durable
sur OslandiaUne loi d’août 2021 rend la mise en place obligatoire des ZFE (Zone à Faibles Émissions) dans toutes les agglomérations de plus de 150 000 habitants avant le 31 décembre 2024. A l’initiative du groupement d’acteurs privés et publics InTerLUD (Innovations Territoriales et Logistique Urbaine Durable), l’application ZFE.green permet aux professionnels de disposer d’informations précises et de visualiser rapidement les contraintes de circulation des ZFE-m (-mobilité) spécifiques à chaque territoire.
En entrant les caractéristiques de son véhicule, le type de vignette Crit’Air mais aussi la nature de son activité, le professionnel accèdera aux ZFE-m actives et en projet et identifiera très rapidement les zones à circulation autorisées ou interdites.
L’application permet par ailleurs de visualiser son itinéraire de circulation avec les ZFE-m traversées et un itinéraire bis sans ZFE-m.
Itinéraire de circulation : Itinéraire bis sans ZFE-m : Origine du projetLe projet ZFE.green s’inscrit dans le cadre d’un programme CEE – Certificat d’Economie d’Energie incitant les entreprises de certains secteurs tels que celui de l’énergie, à compenser leur impact en finançant des projets générant des économies d’énergie. InTerLUD a souhaité mettre en œuvre un outil pour faciliter la logistique urbaine durable et s’est pour cela entretenu avec les collectivités et les fédérations de professionnels (logisticiens mais aussi artisans) afin de signer une charte pour une logistique plus douce. InTerLUD souhaitant privilégier les technologies open source et open data, s’est entouré d’ALLOHOUSTON et d’Oslandia pour la mise en œuvre technique du projet.
Les acteurs du projet- ALLOHOUSTON est venu en conseil pour proposer un outil sur mesure à InTerLUD : interview des utilisateurs, ateliers, conception fonctionnelle, …
- Oslandia a apporté son expertise sur les volets cartographiques et calcul d’itinéraires.
- ALLOHOUSTON : framework MeteorJS, front en ReactJS, OpenLayers, Mongo DB
Oslandia : fonds de carte IGN, PG routing pour le calcul d’itinéraires, PostgreSQL
Aurélien Debacq, Co-fondateur ALLOHOUSTON « Oslandia a apporté son expertise technique à la fois dans la conception technique de l’ensemble, dans le choix des data, des référentiels, le choix des librairies à utiliser. Oslandia travaille sur la nouvelle géoplateforme de l’IGN et c’est une voie envisagée pour une évolution future »
Le développement technique a débuté le 1er semestre 2022 pour une utilisation effective en septembre 2022.
La deuxième phase du programme CEE InTerLUD, co-porté par le Cerema, Logistic Low Carbon et Rozo a été lancée fin 2022 sous l’appellation CEE LUD+. ALLOHOUSTON et Oslandia poursuivent leur collaboration sur ce programme
A terme, l’application ZFE.green devrait être versée en open source à la communauté.
Plus d’infos
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4:19
XYCarto: Projection Grid
sur Planet OSGeoThere are times when I need a regular grid for an entire projection extent. Meaning, for the extent of an entire projection, I need to create a regular grid of uniform tiles across the projection. In past projects, these grids have been very helpful for data alignment and clipping data into uniform shapes and sizes. This has proved especially helpful in Machine Learning pipelines where I need to ensure pixel to pixel alignments between rasters in a specified location.
Gridding, tiling, and indexing type work has been around forever in geospatial, so there is not much to say about the method. Basically, you take an extent and cut it up into a grid. In this case, the extent is for an entire projection.
I built a repository on Github and a quick method to do this via one command.
make build-grid epsg="EPSG:2193" width=1000 height=1000
For this method, the width and height are the desired grid cell size. The units are the units for the projection. EPSG:2193 (NZTM) is in metre units, so running the command above will make a grid of the NZTM projection populated with 1000m by 1000m cells.
The GitHub repository can be run using the Make/Docker method or users can access the python script directly using:
python3 create-grid.py EPSG:2193 1000 1000
In order to do so, you will need to have installed:
- GDAL
- GeoPandas
- PyProj
- Shapely
Happy mapping!
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3:29
GeoSolutions: GeoNode 4.2 is out + Free GeoNode Webinar
sur Planet OSGeoPièce jointe: [télécharger]
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18:40
Match de services
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiquePour la Coupe du Monde de Rugby 2023, les services de la Ville d’Auch et de la communauté d’agglomération Grand Auch Coeur de Gascogne ont fait leur jeux. Deux jours avant chaque match, une collecte de pronostics était réalisée en interne. Un formulaire Survey 123 recueillait les prévisions de résultats des rencontres à venir de l’équipe de France (vainqueur et score). Les clés d’accès étaient partagées via QR codes sur des affiches. Pronostics en live et résultats étaient exposés sur une application Experience Builder et un Dashboard. Ce dispositif a créé une véritable émulation et une grande convivialité au sein des différents services de la collectivité ! Près de 60 participants ont été dénombrés sur chaque match. Une fois l’évènement disputé, un classement par service et par personne était ordonné sur une StoryMap.
+ d'infos :
grandauch.com
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9:30
Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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9:30
Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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9:30
Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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9:30
Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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9:30
La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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9:30
Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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9:30
CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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9:30
CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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9:24
The Classic Map Arcade
sur Google Maps ManiaMapbox Tetris Tetris is an iconic puzzle game that has captivated players for decades. Originally released in 1985 by Alexey Pajitnov, the game challenges you to fit differently shaped blocks, called tetriminos, into a rectangular playing field. By rotating and maneuvering these falling pieces, you aim to complete horizontal lines, which then disappear and earn you points.While Tetris has had
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8:41
Evolutions de la couverture LiDAR HD IGN et de l'application ArcGIS de téléchargement
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulierDepuis mon précédent article (en aout dernier) consacré aux données LiDAR HD de l'IGN, plusieurs évolutions intéressantes sont à signaler concernant la couverture de ces LiDAR HD mais aussi sur l'application ArcGIS permettant leur recherche et leur téléchargement, plusieurs évolutions sont à noter. Je vous propose, dans cet article, de les découvrir.
Disponibilité de nouveaux blocs
Si vous ne suivez pas l'actualité du programme LiDAR HD, on peut tout d'abord signaler l'ajout, au cours de ces dernières semaines, de plusieurs blocs dont les blocs suivants : LG, MD, JB, LI, LJ, IM et FK.
Evolutions de l'application ArcGIS
L'application ArcGIS vous permet de rechercher un lieu ou une adresse puis de naviguer sur la carte pour vérifier la disponibilité des dalles LiDAR HD sur le territoire qui vous intéresse. A tout moment, si nécessaire, vous pouvez masquer la couche de la couverture LiDAR en cliquant sur l'icône de la couche.
L'application permet à l'utilisateur d'activer un outil de dessin pour sélectionner une ou plusieurs dalles LiDAR HD. Il peut alors cliquer sur le lien correspondant à chaque dalle pour la télécharger. Pour télécharger en une seule opération l'ensemble des dalles, vous disposez désormais d'un bouton "Fichier batch de téléchargement" pour récupérer un fichier permettant le téléchargement en batch de votre sélection directement depuis votre poste de travail. Ce dernier utilise l'utilitaire "curl" présent sous Windows 10 (ou ultérieur) et généralement aussi sur les machines MacOS et Linux.
Autre évolution, vous pouvez désormais ouvrir l'application en centrant automatiquement la carte sur le bloc LiDAR souhaité (si celui-ci est disponible), en l'indiquant en paramètre de l'URL :
Vous noterez également que la couche des dalles de LiDAR brutes n'est plus présente dans l'application. en effet, depuis la mise à disposition des dalles de LiDAR classées par l'IGN, ces dernières n'ont plus d'intérêt. Pour mémoire, l'ensemble des points (y compris les points non classés qui sont codés en 1 ou en 65) sont présents dans les dalles LiDAR HD classées.
Utiliser les couches de couverture LiDAR HD dans vos applications ArcGIS
Les couches de couverture des LiDAR HD sont des couches ArcGIS Online publiques que vous pouvez utiliser comme vous le souhaitez dans vos applications ArcGIS (ou dans toute application sachant afficher des couches d'entités ArcGIS). Vous pouvez, par exemple, l'ajouter à vos propres cartes SIG pour croiser la couverture avec vos données SIG dans ArcGIS Pro, dans Map Viewer ou même dans une StoryMap.
Affichage des couches de couverture LiDAR HD dans ArcGIS Pro
Ces deux couches sont les suivantes :- La couche "Couverture des blocs LiDAR HD Classés (Publique)", elle est accessible directement à l'URL suivante.
- La couche "Couverture des dalles LiDAR HD Classées (Publique)", elle est accessible directement à l'URL suivante.
Pour terminer, je vous rappelle que vous pouvez consulter cette série de tutoriels, et en particulier cette dernière vidéo, pour bien exploiter les données LiDAR HD de l'IGN dans ArcGIS.
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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8:30
Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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The Most Controversial Interactive Map
sur Google Maps ManiaOne of the earliest popular uses of the Google Maps API was Gawker Stalker. The now defunct Gawker Stalker interactive map tracked the movements of famous celebrities thanks to the detailed stalking carried out by Gawker and their readers. Now similar concerns are being raised regarding potential privacy infringements related to Jack Sweeney's TheAirTraffic, particularly involving the
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16:56
Déplacer une entité dans QGIS
sur GeomatickCe tutoriel QGIS porte sur la numérisation d’un vecteur. Il s’agit de déplacer une entité d’une couche vectorielle dans QGIS. La manipulation des données géographiques s’appuie sur l’exemple des départements français. Alors, comment déplacer une entité sur QGIS ? I. Vecteur utilisé pour l’exemple d’édition Le vecteur utilisé pour l’exemple… Continuer à lire →
L’article Déplacer une entité dans QGIS est apparu en premier sur GEOMATICK.
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11:22
Mappy Races
sur Google Maps ManiaEvery year since the 18th Century the Epsom Derby has attracted thousands of spectators. Like many Londoners I have often taken a trip to Surrey in late May or early June to attend the Derby horse race. These horse racing trips may be what inspired me to create my horse race simulator Mappy Races. Mappy Races is a very simple horse race simulator which uses Leafletjs to animate two colored
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7:00
La qualité logicielle dans QGIS
sur OslandiaSelon la définition de la qualité logicielle qu’en donne Wikipédia
Une appréciation globale de la qualité tient autant compte des facteurs extérieurs, directement observables par l’utilisateur, que des facteurs intérieurs, observables par les ingénieurs lors des revues de code ou des travaux de maintenance.
J’ai fait le choix dans cet article de ne parler brièvement que des seconds. La qualité d’un logiciel et plus précisément QGIS ne se limite donc pas à ce qui est décrit ici. Il y aurait encore beaucoup à dire sur:
- La prise en compte des retours utilisateurs,
- le processus de rédaction de la documentation,
- la gestion de la traduction,
- l’interopérabilité via l’implémentation des standards,
- l’extensibilité permise par une API toujours plus riche,
- la réversibilité et la résilience du modèle open source…
Ce sont des sujets qui nous tiennent à coeur, mais qui mériteraient chacun leur propre article.
Je me concentrerai ici sur la problématique suivante : QGIS est un logiciel libre et permet à quiconque doté des compétences nécessaires de modifier le logiciel. Mais comment s’assurer alors que les multiples propositions de modifications du logiciel contribuent bien à son amélioration et ne portent pas préjudice à sa maintenance future?
L’auto-disciplineLes développeurs contribuant au code de QGIS n’appartiennent pas tous à la même organisation. Ils ne vivent pas tous dans le même pays, n’ont pas forcément la même culture et ne partagent pas forcément les mêmes intérêts ou ambitions pour le logiciel. Ils partagent cependant la conscience de modifier un bien commun et l’envie d’en prendre soin.
Cette conscience transcende la conscience professionnelle, le développeur n’a pas seulement une responsabilité vis à vis de son employeur, mais aussi envers l’ensemble de la communauté d’utilisateurs et de contributeurs du logiciel.
Cette auto-discipline est le fondement de la qualité des contributions d’un logiciel comme QGIS.
Cependant, l’erreur est humaine et il est indispensable de procéder à des vérifications lors de chaque proposition de modification.
Les vérifications automatiquesÀ chaque proposition de modification (appelées Pull Request ou Merge Request ), la plateforme GitHub de QGIS lance automatiquement un ensemble de vérifications automatiques.
Exemple de proposition de modification
Résultat des vérifications automatiques sur une proposition de modificationLa première de ces vérifications est de construire QGIS sur les différents systèmes sur lesquels il est distribué (Linux, Windows, MacOS) en intégrant la modification proposée. Il est inconcevable d’intégrer une modification qui empêcherait de construire l’application sur l’un de ces systèmes.
Les testsLa première problématique posée par une proposition de modification est la suivante « Comment être sur que ce qui va être introduit ne casse pas ce qui existe déjà ? ».
Pour valider cette assertion, on s’appuie sur des tests automatiques. Il s’agit d’un ensemble de micro-programmes que l’on nomme tests, dont le seul but est de valider qu’une partie de l’application se comporte comme attendue. Par exemple, il existe un test qui valide que lorsque l’utilisateur ajoute une entrée dans une couche de donnée, alors cette entrée est ensuite bien présente dans la couche de donnée. Si une modification venait à casser ce comportement, alors le test échouerait et la proposition serait refusée (ou plus vraisemblablement corrigée).
Cela permet notamment d’éviter les régressions (on les appelle très souvent tests de non régression) et aussi de qualifier le comportement attendu.
Il y a approximativement 1,3 Millions de lignes de code pour l’application QGIS et 420K de lignes de codes de tests, soit un rapport de 1 à 3. La présence de tests est obligatoire pour l’ajout de fonctionnalité, par conséquent la quantité de code tests augmente avec la quantité de code applicatif.
En bleu le nombre de lignes de code dans QGIS, en rouge le nombre de lignes de tests
On compte à l’heure actuelle dans QGIS plus de 900 groupes de tests automatiques qui s’exécutent pour la plupart en moins de 2 secondes, pour un temps d’exécution total d’environ 30 minutes.
On constate par ailleurs que certaines parties du code de QGIS – les plus récentes – sont mieux couvertes par les tests que d’autres plus anciennes. Les développeurs s’efforcent au fur et à mesure d’améliorer cette situation pour résorber la dette technique.
Les vérifications de formeDe manière analogue à l’utilisation d’un correcteur orthographique lors de la rédaction d’un document, on procède à un ensemble de vérifications de forme sur le code source. On vérifie par exemple que la proposition de modification ne contient pas de mots mal orthographiés ni de mots « bannis », que la documentation de l’API a bien été rédigée ou encore que le code modifié respecte certaines règles de forme du langage de programmation.
Nous avons eu l’occasion récémment d’ajouter une vérification basé sur l’outil clang-tidy. Ce dernier s’appui sur le compilateur Clang. Il est capable de détecter des erreurs de programmation en procédent à une analyse statique du code.
Clang-tidy est par exemple capable de détecter les « narrowing conversions ».
Exemple de détection de « narrowing conversions »
Dans l’exemple ci-dessus, Clang-tidy détecte qu’il y a eu « narrowing conversion » et que la valeur du port utilisé dans la configuration du proxy réseau « peut » être altérée. En l’occurence, ce problème a bien été reporté sur la plateforme d’anomalies de QGIS et a dû être corrigé.
A l’époque, clang-tidy n’était pas en place. Son utilisation aurait permis d’éviter cette anomalie et toutes les étapes qui ont menées à sa correction (description exhaustive de l’anomalie, multiples échanges pour permettre sa reproduction, investigation, correction, revue de la modification), soit une quantité conséquente de temps humain qui aurait ainsi pu être évité.
La revue par les pairsUne proposition de modification qui validerait l’ensemble des vérifications automatiques décrites ci-dessus ne serait pas forcément intégrée dans le code de QGIS de façon automatique. De fait, son code est peut-etre mal conçu ou la modification mal pensée. La pertinence de la fonctionnalité est peut être douteuse, ou fait doublon avec une autre. L’intégration de la modification entrainerait donc potentiellement un fardeau pour les personnes responsables de la maintenance corrective ou évolutive du logicielle.
Il est donc indispensable d’inclure une revue humaine dans le processus d’acceptation d’une modification.
Il s’agit plus d’une relecture de fond de la proposition que de forme. Pour ces dernières, on priviligie les vérifications automatiques décrites précédemment en vue d’alléger le processus de revue.
Par conséquent, la relecture humaine prends du temps, et cet effort est grandissant avec la quantité de modifications proposées dans le code de QGIS. La question de son financement se pose, et des discussions sont en cours. L’association QGIS.org dédie notamment une partie conséquente de son budget pour financer les revues de code.
Plus de 100 propositions de modification ont été revues et intégrées sur le mois de décembre 2023. Plus de 30 personnes différentes ont contribué. Plus de 2000 fichiers ont été modifiés.
Par conséquent l’attente d’une relecture peut parfois être longue. C’est aussi souvent le moment où s’exprime les désaccords. C’est donc une phase qui peut s’avérer frustrante pour les contributeurs, mais c’est un moment important et riche de la vie communautaire d’un projet libre.
A suivre !En tant que développeur cœur QGIS, et en tant que société pure player OpenSource, nous pensons qu’il est fondamental de nous impliquer dans chacune des étapes du processus de contribution.
Nous nous investissons dans le processus de relecture, l’amélioration des vérifications automatiques, et dans le processus qualité de QGIS de façon générale. Et nous continuerons à nous investir dans ces problématiques afin de contribuer à faire de QGIS un logiciel pérenne et stable.
Si vous souhaitez contribuer ou simplement en savoir plus sur QGIS, n’hésitez pas à nous contacter à infos+qgis@oslandia.com et consulter notre proposition de support à QGIS.
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13:23
Balkans
sur Les cafés géographiquesOù visiter dans un même espace urbain mosquées et églises, forteresses ottomanes et palais habsbourgeois ? C’est dans les Balkans. Les villes y ont une histoire ancienne et un présent douloureux.
Jean-Arnauld DERENS et Benoît GOFFIN (sous la direction de), ENS EDITIONS, 2024
Quatrième ouvrage (1) de la collection « Odyssée, villes-portraits », consacrée à la géographie subjective qui entrelace savoirs et expériences personnelles, rationalité et subjectivité, Balkans nous emmène dans quelques villes de cette Europe du Sud-Est considérée souvent comme étrange et étrangère par les autres Européens. Vestiges de l’Empire ottoman côtoyant des palais habsbourgeois, populations musulmanes, mosaïque de peuples divers et opposés…cette région européenne « différente » a laissé de plus une image inquiétante dans les livres d’Histoire, celle de « poudrière balkanique ». Aujourd’hui libérés des empires dont le dernier a été l’empire communiste, ces Etats cherchent à s’ « occidentaliser » et à intéger l’Union européenne (2). Aussi ce livre a-t-il pour but de nous les rendre plus familiers grâce aux récits d’auteurs divers, anthropologues, géographes, historiens, journalistes qui ont une connaissance intime de villes dans lesquelles ils et elles ont vécu.
Si la première étape est Vienne, ce n’est pas en mémoire des Habsbourg dont l’empire a intégré les Balkans du nord, c’est par intérêt pour les « Yougos » qui constituent 10% de la population viennoise. Au-delà du Gurtel qui ceinture les quartiers huppés du centre, s’étendent les 15e et 16e arrondissements où vivent les immigrés les plus anciens et leurs descendants, ceux qui sont arrivés dans les années 1960 pour travailler, grâce aux accords signés entre l’Autriche désireuse de main d’œuvre et la R.S.F.Y. (République socialiste fédérative de Yougoslavie) de Tito. Les nombreux logements sociaux construits par les municipalités socialistes successives ont facilité l’installation de ces « gastarbeiters ». Aujourd’hui cafés, restaurants, lieux culturels et un grand marché de 160 stands entretiennent la « yougonostalgie ». A ces « turbo-Yougos » se sont ajoutés les réfugiés des guerres de Yougoslavie dans les années 1990, plus diplômés, qui fréquentent les quartiers du centre pour leurs loisirs.
Pour atteindre la deuxième étape, Zagreb, il faut traverser les Alpes autrichiennes puis slovènes avant d’entrer en Croatie. Comme les trois pays sont membres de l’U.E., la traversée des frontières ne pose pas de problème.
Zagreb qui fut austro-hongroise de 1850 à 1918 avant d’être yougoslave jusqu’en 1991, puis capitale de la Croatie, est la plus « occidentale » des villes présentées (Vienne exceptée). Occupant une position stratégique entre les collines balkaniques et la plaine pannonienne, elle a arrêté, pendant plusieurs siècles, les envahisseurs venus de l’est, les Tatars puis les Ottomans. Aujourd’hui, elle est membre de l’U.E. (depuis 2013), a intégré la zone euro et l’espace Schengen (depuis 2023).
Ce sont deux bourgs situés sur des collines mitoyennes qui ont formé, au Moyen Âge, la ville haute, Gornji Grad. A partir du XVIIIe siècle la ville s’étend sur la plaine, avec ses nombreux quartiers résidentiels où maisons individuelles et jardins s’étagent à flanc de côteau. C’est cette ville basse, Donji Grad, qui séduit beaucoup l’auteur de l’article. Une ville où l’on retrouve les fastes de l’Empire des Habsbourg : façades très décorées, promenades arborées avec pavillons de musique, théâtres…Malheureusement les deux tremblements de terre de 2020 l’ont fortement endommagée. Mais cette douceur de vivre évoquée par la ville d’avant 1914 se retrouve, au grand étonnement du visiteur, dans Novi Zagreb, la ville construite à l’époque socialiste pour faire face à l’industrialisation et à l’exode rural. Ce qui attache l’auteur à ces quartiers, c’est la qualité de vie offerte par les grands parcs et petits jardins, l’abondance des commerces et ateliers d’artisans, les marchés et surtout les cafés, indispensables à la sociabilité quotidienne. On les fréquente à tout moment de l’année comme à Vienne et le « petit noir » y est toujours bon comme en Italie !
L’ « autoroute de la Fraternité » conduit directement de Zagreb à Belgrade. Ce qualificatif que l’on doit à Tito semble bien mal convenir à cette route bordée de fermes abandonnées et des traces des combats des années 1990.
Zagreb était attirante. Belgrade, sous la plume de l’auteur de l’article, est repoussante. Tragique par son passé, grisâtre aujourd’hui (Beograd signifie pourtant « la ville blanche »). Une grande partie du texte est consacrée à la rafle des Juifs et des Roms en 1941 par les nazis. Fusillés puis ensevelis dans les sables du Danube, ils restent présents grâce au monument qui immortalise leur mémoire dans l’ancien parc des expositions, lieu de rencontre des petits revendeurs de drogue.
La ville reconstruite sur les ruines de la IIe Guerre mondiale est une « utopie de béton » développée sans plan d’urbanisme, embrumée par la grisaille du smog produit par les fumées des centrales électriques. Seule touche poétique à la fin du texte : l’arôme d’un condiment aux poivrons embaumant une cour d’immeuble.
Pour atteindre Skopje, capitale de la Macédoine du Nord, la route file plein sud. Un peu avant la frontière, un mur de barbelés traverse les collines serbes. Construit pour arrêter les réfugiés de Syrie, il est un des obstacles de la « route des Balkans ».
Si l’auteur aime revenir régulièrement à Skopje, ce n’est ni pour le pittoresque de son site, ni pour la beauté de ses monuments, c’est parcequ’il y mange bien et qu’il y retrouve des amis avec qui il est agréable de discuter dans la chaleur écrasante des soirées estivales. De nombreux plats sont cités, cevapi, kajmak, lahmaçun…sans doute délicieux mais qui ne sont ni traduits ni décrits. Une petite recherche nous apprend qu’il s’agit de cuisine ottomane. Est-ce une clé pour comprendre la ville ?
La ville a une longue histoire. L’archéologie a mis au jour des traces datant du 4ème millénaire avant notre ère puis plus « récemment » se sont succédé les dominations grecque, romaine, byzantine, normande, bulgare, serbe et turque. C’est donc bien le pouvoir ottoman qui s’est exercé le plus longtemps, de 1392 à 1912. Si aujourd’hui le macédonien est la langue officielle, on parle aussi aujourd’hui à Skopje, albanais, turc, rom et serbe. Mais des vestiges laissés par toutes ces cultures, il reste peu de choses car un séisme en 1963 a détruit 80% de l’agglomération, essentiellement les quartiers des XIXe et XXe siècles. Actuellement il y a donc deux villes. La vieille cité, la Carsija, turque et albanaise, déploie son bazar et ses mosquées sous la protection d’une forteresse. La ville nouvelle qui abrite surtout des slaves orthodoxes, a été reconstruite par la R.S.F.Y. selon les principes de l’architecture fonctionnaliste (un pôle pour chaque fonction de la vie).
Depuis l’indépendance en 1991, les communautés que Tito avait voulu mélanger, se distinguent de plus en plus. Des partis ethniques se sont constitués et on n’envisage pas d’avenir en commun. La volonté des autorités de construire une nouvelle identité nationale fondée sur le passé antique pré-slave (cf. la statue d’Alexandre le Grand érigée sur la place de la Macédoine) saura-t-elle y remédier ?
De Skopje à Pristina au Kosovo, il n’y a qu’un seul passage, le défilé de Kaçanik emprunté aujourd’hui par une autoroute moderne qui enchaîne les viaducs et les tunnels dans la traversée des Monts Sar.
Qu’est-ce qui attire l’écrivain Mathias Enard à Pristina, capitale d’un Etat que ne reconnaissent que 97 Etats à l’ONU, dont l’urbanisme se réduit à de grands bâtiments entourés de friches, où la corruption est généralisée, la nourriture monotone (poivrons à tous les repas) et la pollution forte ? C’est l’amour pour la poésie persane et orientale que cet ancien de l’INALCO partage avec les intellectuels kosovars rencontrés à la Bibliothèque nationale. C’est par la littérature que M. Enard est d’abord entré à Pristina puisqu’il a fait d’un poète ottoman du XVe siècle, Mesihi de Pristina, le héros d’un de ses romans, ce qui lui vaut ici une grande popularité.
On ne sait s’ils sont tous amateurs de poésie persane, mais les jeunes sont nombreux et dynamiques. Ils parlent anglais et allemand et il semble que leur idéal soit la Suisse, facile à atteindre par les airs (un vol quotidien vers plusieurs villes suisses) mais difficile à imiter comme modèle politique.
Pour aller de Pristina à la frontière serbe, on suit la rivière Ibar jusqu’à Mitrovica où elle sépare un quartier sud peuplé d’Albanais et un quartier nord majoritairement serbe. On traverse ensuite un paysage de montagne où vivent des Serbes qui ne reconnaissent pas l’autorité de Pristina.
Au sud-ouest de la Serbie, Novi Pazar, ancienne capitale du sandjak qui porte son nom, et ville bien déshéritée aujourd’hui, concentre beaucoup des caractéristiques des Balkans occidentaux : une histoire compliquée d’affrontements entre Slaves et Turcs, puis entre Serbes, Albanais, Bosniaques, une culture marquée par la longue présence ottomane (du XVe à la fin du XIXe siècle), la juxtaposition de différentes communautés qui ont accueilli chacune leur lot de réfugiés fuyant les guerres de la fin du XXe siècle. Musulmans et orthodoxes s’y côtoient pacifiquement mais sans se mélanger.
La ville a perdu son caractère oriental avec la disparition progressive des bâtiments qui rappelaient le passé ottoman (mosquée, hammam…) dans la vieille Casija au profit du « brutalisme yougoslave » de l’architecture du temps de Tito. Certes on continue à faire une forte consommation de café turc et à déguster pita, burek, mantije…Mais la vie quotidienne est difficile avec un fort taux de chômage que ne résoud pas la fabrication des contrefaçons de jeans copiés sur les grandes marques internationales. La vie politique laisse aussi peu de de place à l’optimisme avec la domination qu’a pu exercer sur la ville le mufti Muamer Zukorlic (mort en 2021), député à Belgrade, qui s’est enrichi en vendant des diplômes et en mettant la main sur de nombreux bâtiments.
Entre la frontière serbe et le cœur du Monténégro, l’étroite route traditionnelle traverse un paysage de montagne magnifique mais propice aux accidents. Qu’à cela ne tienne! Le grand frère chinois a proposé de financer une autoroute reliant Belgrade à Podgorica et à Bar (port sur l’Adriatique), une des plus coûteuses au monde (26 millions € par kilomètre). Aujourd’hui un tronçon central a été construit. Catastrophe environnementale et catastrophe financière !
Il faut plus d’une heure de route pour atteindre Cetinje à partir de Podgorica à travers un paysage de cols et de vallées encaissées. C’est une petite ville de 12 500 habitants, située sur un plateau à 700 m d’altitude, entourée de hautes montagnes karstiques. Est-ce un gros bourg paisible comme le laissent à penser ses ruelles tranquilles, sa population homogène, slave et orthodoxe à 95% ? Cetinje n’a pas connu la domination ottomane – c’est sa grande fierté -. Pourtant cette ville qui apparaît sans histoires aux yeux du touriste curieux de visiter la « capitale historique et culturelle » du Monténégro avec ses monuments anciens (monastère, églises, palais, sépultures anciennes…) est fracturée par l’Histoire. Fondée par un Serbe au XVe siècle, elle a été la capitale de la dynastie monténégrine des Petrovic Njegos de la fin du XVIIe s à 1918, date à laquelle ils ont été remplacés par la dynastie serbe des Karadjordjevic en 1918 au sein du nouveau Royaume des Serbes, Croates et Slovènes. Aujourd’hui le clivage identitaire est violent, que renforce l’affrontement entre l’Eglise orthodoxe serbe et l’Eglise orthodoxe monténégrine autocéphale. Mêmes dogmes, même liturgie mais, à chaque fête, des manifestations dédoublées qui doivent être encadrées par la police !
Direction plein sud. A partir de la frontière entre Monténégro et Albanie, la route longe le lac de Shköder puis file, parallèle à l’Adriatique, jusqu’à Tirana au pied du mont Dajti.
Tirana a eu aussi une histoire compliquée. Domination ottomane pendant des siècles, brève période d’indépendance après la Ière Guerre balkanique (1912), annexion italienne au début de la IIème Guerre Mondiale et longue dictature communiste de 1944 à 1991. Mais l’auteur ne recherche pas de vestiges du passé dans la ville actuelle. Il est atterré par les transformations que connaît la ville depuis la fin de la dictature dans les années 1990. Dans un premier temps, le maire Edi Rama a quelque peu égayé le paysage en repeignant de couleurs vives les immeubles communistes en béton tout en conservant les vieilles maisons en pisé. Mais depuis quelques années il y a une frénésie de construction de gratte-ciel de plus en plus hauts, collés les uns aux autres, sans arrière-cours, un entassement qui laisse peu de place à la lumière. Ces tours de luxe qui font exposer le prix du foncier dans un des pays les plus pauvres d’Europe, sont le produit de la corruption et du blanchiment d’argent. Pour nous réconcilier avec Tirana, il n’y a même pas ici un arôme de cuisine !
Nous remontons vers le nord et enfin rencontrons la mer, l’Adriatique, avec ses sites classés comme Kotor au Monténégro et Dubrovnik en Croatie, et ses plages bondées de touristes. Mais c’est dans une ville intérieure de l’Herzégovine que nous nous arrêtons, Mostar.
Que connaît-on de Mostar quand on n’est pas spécialiste des Balkans ? Son pont, le Stari Most (le « vieux pont ») qui a donné son nom à la ville. Ce pont construit au XVe siècle par un architecte ottoman puis fortifié par deux tours au XVIIe siècle enjambe la Neretva de son unique arche. Trait d’union entre les communautés, il a été détruit par les Croates (destruction matérielle et symbolique) lors de la guerre civile de 1993 puis reconstruit à l’identique sous l’égide de l’UNESCO en 2004. Mais l’auteure ne veut pas s’attarder dans la vieille ville ottomane située à proximité du pont, trop touristique sans doute. Elle veut découvrir la ville secrète, loin du centre, qui se cache derrière de hauts murs, celle des espaces vides qui garde une forte mémoire de la guerre. Elle aime flâner dans le quartier des sokaci, ces ruelles accueillantes aux chats qui s’y promènent et aux enfants qui y jouent. Elles sont bordées de maisons anciennes mais aussi de cours fraîches (avlija) et de jardins qu’on ne peut que deviner. Ailleurs comme sous la colline de Hum, la végétation encore plus foisonnante fait pousser ses rosiers et ses cerisiers sauvages au milieu de maisons vides, en partie détruites. Le vide, c’est aussi le sort des anciennes usines, abandonnées après leur privatisation. Mostar a des secrets bien gardés et sa découverte demande des efforts.
Pour le touriste, la route qui relie Mostar à Bihac est l’occasion d’admirer les montagnes de Bosnie, de goûter aux agneaux rôtis devant eux, de faire étape à Sarajevo. Pour les réfugiés qui empruntent la route des Balkans, elle est le dernier tronçon qui les amène près de Bihac, à la frontière de la Croatie, c’est-à dire de l’Union européenne.
Comme beaucoup de villes visitées, Bihac a un long passé de domination slave puis ottomane. Mais nous ne saurons rien de son histoire ni de son urbanisme. Lorsque l’auteur y séjourne en 2019, un sujet l’emporte sur tous les autres : la crise des réfugiés. Le canton d’Una-Sana au centre duquel se trouve Bihac, est le cul-de-sac de la route des Balkans. Repoussés (après maintes tentatives successives) par les gardes-frontières croates dont les violences ont été dénoncées par la Commission européenne en 2020, les migrants s’entassent dans des camps à Bihac ou à proximité. Dans un premier temps les habitants leur firent bon accueil, puis sont devenus plus réservés et finalement hostiles. De cette évolution les autorités locales sont largement responsables en rendant les réfugiés responsables des difficultés économiques et sociales (chômage, corruption…) de la ville. A Bihac on préfère d’autres voyageurs du Moyen-Orient, les riches touristes du Golfe venus découvrir la Bosnie-Herzégovine. Mais la cohabitation des deux goupes n’est pas possible !
Chaque chapitre de l’ouvrage est accompagné d’une carte et d’un plan de ville. Là aussi il s’agit de « cartographie subjective » sous forme de dessins de type « carnet de voyage », tracés d’un trait rapide et égayés de quelques couleurs. On y trouve des informations complémentaires de celles du texte.
De ce voyage dans les Balkans occidentaux, la subjectivité l’emporte parfois sur la géographie. Certaines villes attirent, d’autres repoussent. Toutes ont une histoire compliquée qui laisse des cicatrices bien loin d’être refermées. Les affrontements entre communautés sont vifs, communautés religieuses – même là où la population est entièrement orthodoxe, le conflit est entre deux Eglises ! -, mais surtout ethniques. Au tragique ancien s’ajoute le tragique contemporain. La « route des Balkans » n’est malheureusement pas une route touristique.
Notes :
2) Ont reçu le statut de pays candidat à l’adhésion à l’Union européenne : la Macédoine du Nord (2005), le Monténégro (2010), la Serbie (2012), l’Albanie (2012), la Bosnie-Herzégovine (2022)
Michèle Vignaux, février 2024
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10:12
Where to Watch April's Solar Eclipse
sur Google Maps ManiaOn April 8, 2024 people across large parts of the USA will be able to see a total solar eclipse. If it isn't cloudy.In 1999 I traveled to France to experience a total solar eclipse. Unfortunately the experience was ruined slightly by overcast skies. What made it even more galling was to discover that a friend of mine had traveled independently from me and had a cloudless view of the eclipse
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9:10
Processus de traitement d'une requête HTTP par Symfony
sur Makina CorpusVous utilisez Symfony pour vos développements mais vous n'en connaissez pas vraiment le fonctionnement interne?? Suivez le guide, c'est parti pour la visite?!
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1:00
PostGIS Development: PostGIS Patch Releases
sur Planet OSGeoThe PostGIS development team is pleased to provide bug fix releases for 3.4.2, 3.3.6, 3.2.7, 3.1.11, 3.0.11, and 2.5.11. Please refer to the links above for more information about the issues resolved by these releases.
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[Book] Cartographic communication
sur Carnet (neo)cartographiqueThe ‘Geography and Demography’ section of the SCIENCES ISTE encyclopaedia, directed by Denise PUMAIN, has just published the english version [read a french of the post version here] of the volumes[1] dedicated to thematic cartography, a section coordinated by Prof. Colette CAUVIN-REYMOND (LIVE, CNRS, Université de Strasbourg).
This new volume Cartographic communication is coordinated by Boris MERICSKAY (ESO, Université de Rennes 2). Its focuses on the function of communicating information by and through the contemporary map, which is often referred today as geovisualisation.
Read the foreword on the publisher’s website
This volume is composed of 7 chapters which, according to B. Mericskay, provide “keys to reading and understanding the issues involved in transmitting spatial information using maps in the digital age and on the Web. It deciphers the communicative uses and challenges of today’s maps and offers an overview of the issues of cartographic communication, graphic semiology and geovisualisation, drawing on theoretical, conceptual and methodological contributions from various fields of research“.
Download the Table of contents
Since a picture is worth a thousand words, the different chapters are presented below using a selection of cartographic documents or images, which are not necessarily representative of their entire content, given the richness of information they contain.
Chapitre 1. Christine ZANIN – The Multiple Facets of the Cartographer: Communication between Rules and Attraction
Chapitre 2. Laurent JÉGOU – Cartography as a Communication Tool: Thoughts on Models
Chapitre 3. Nicolas LAMBERT, Timothée GIRAUD et Ronan YSEBAERT – Communication Challenges in Reproducible Multi-representation
Chapitre 4. Françoise BAHOKEN – Mapping Flows and Movements
Chapitre 5. Matthieu NOUCHER – Cartographic Communication on the Geoweb: Between Maps and Data
Chapitre 6. Boris MERICSKAY – Rethinking Cartography on the Geoweb: Principles, Tools and Modes of Representation
Chapitre 7. Sidonie CHRISTOPHE – Geovisualization and Cartographic Communication: Style and Interaction
“May these [four] books help everyone [mapping specialists and non-specialists alike] to be aware of what they are producing and to use all these tools with discernment.”
Prof. Colette Cauvin-Reymond, 2021.____
The illustrations shown are those selected (in the French version) by Boris Mericskay and published on his X/Twitter account here.
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[1] The other three volumes on cartography are devoted to 1) the history of cartography, 2) geographical information and cartography, and 3) the processing and cartography of geographical information.
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Références :
Mericskay B. (coord.), 2021, Communication cartographique : sémiologie graphique, sémiotique et géovisualisation, © ISTE Editions 2021. AccéderMericskay B. (coord.), 2024, Cartographic communication: graphic semiology, semiotics and Geovizualisation, © ISTE Editions 2021. Accéder
Robinson, A.H. (1952). The look of maps. An examination of cartographic design. Thèse de doctorat, Université de Wisconsin, Madison.
Robinson, A.H. (1953). Elements of cartography. Wiley, New York.Tobler, W.R. (1959). Automation and Cartography. The Geographical Review, 49(4), 526–534.
Waldo Tobler (1966). L’automation dans la préparation des cartes thématiques. International Yearbook of Cartography, 6, pp.81-93, 1966.
Géographe et cartographe, Chargée de recherches à l'IFSTTAR et membre-associée de l'UMR 8504 Géographie-Cités.
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15:16
Développement d’un jumeau numérique pour la Terre et les océans
sur Le blog de GeomatysDéveloppement d'un jumeau numérique multi-milieux- 07/02/2024
- Jordan Novais Serviere
Une présentation de notre travail de 2 ans de R&D et l’aboutissement de notre jumeau numérique multi-milieux couvrant la terre et les océans.
Cette vidéo présente les capacités de notre système à traiter un grand nombre de données hétérogènes et volumineuses s’appuyant sur différents standards OGC et formats de données :
- API de génération 3D s’appuyant sur le standard OpenAPI pour la génération du terrain et plancher océanique.
- Standards OGC : WMS, WPS, WMTS, Coverage Tile, Tiles, Map
- Données d’élévation, de bathymétrie, d’images satellites, etc.
- Processus d’agrégation de données,
- Formats 3D/4D : Quantized Mesh, 3D Tiles, CZML.
- Modélisation du dioptre (Niveau des mers et océans) avec la prise en compte des datums locaux
- Gestion des marées, états de mers,
- Visualisation 3D/4D avec le moteur de jeu UnrealEngine et le plugin CesiumForUnreal
- Algorithme de calcul de propagation de la lame d’eau sur les terres en cas de montée des eaux pour déterminer l’impact sur les habitations, etc.,
- GeoInt pour le traitement et l’analyse des données AIS et A-DSB (trajectoires, transbordements potentiels, etc.)
- Simulation et situation tactique (SITAC) avec symbologie OTAN.
- Technologie souveraine.
Geomatys redouble d’efforts pour fournir un jumeau numérique qui non seulement intègre les dernières avancées technologiques en matière de traitement de données géospatiales, mais qui également assure une prise de décision rapide grâce à des fonctionnalités avancées de simulation et d’analyse.
Menu Linkedin Twitter YoutubeThe post Développement d’un jumeau numérique pour la Terre et les océans first appeared on Geomatys.
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13:55
Oslandia: Software quality in QGIS
sur Planet OSGeoAccording to the definition of software quality given by french Wikipedia
An overall assessment of quality takes into account external factors, directly observable by the user, as well as internal factors, observable by engineers during code reviews or maintenance work.
I have chosen in this article to only talk about the latter. The quality of software and more precisely QGIS is therefore not limited to what is described here. There is still much to say about:
- Taking user feedback into account,
- the documentation writing process,
- translation management,
- interoperability through the implementation of standards,
- the extensibility using API,
- the reversibility and resilience of the open source model…
These are subjects that we care a lot and deserve their own article.
I will focus here on the following issue: QGIS is free software and allows anyone with the necessary skills to modify the software. But how can we ensure that the multiple proposals for modifications to the software contribute to its improvement and do not harm its future maintenance?
Self-disciplineAll developers contributing to QGIS code doesn’t belong to the same organization. They don’t all live in the same country, don’t necessarily have the same culture and don’t necessarily share the same interests or ambitions for the software. However, they share the awareness of modifying a common good and the desire to take care of it.
This awareness transcends professional awareness, the developer not only has a responsibility towards his employer, but also towards the entire community of users and contributors to the software.
This self-discipline is the foundation of the quality of the contributions of software like QGIS.
However, to err is human and it is essential to carry out checks for each modification proposal.
Automatic checksWith each modification proposal (called Pull Request or Merge Request), the QGIS GitHub platform automatically launches a set of automatic checks.
Example of proposed modification
Result of automatic checks on a modification proposal
The first of these checks is to build QGIS on the different systems on which it is distributed (Linux, Windows, MacOS) by integrating the proposed modification. It is inconceivable to integrate a modification that would prevent the application from being built on one of these systems.
The testsThe first problem posed by a proposed modification is the following “How can we be sure that what is going to be introduced does not break what already exists?”
To validate this assertion, we rely on automatic tests. This is a set of micro-programs called tests, which only purpose is to validate that part of the application behaves as expected. For example, there is a test which validates that when the user adds an entry in a data layer, then this entry is then present in the data layer. If a modification were to break this behavior, then the test would fail and the proposal would be rejected (or more likely corrected).
This makes it possible in particular to avoid regressions (they are very often called non-regression tests) and also to qualify the expected behavior.
There are approximately 1.3 Million lines of code for the QGIS application and 420K lines of test code, a ratio of 1 to 3. The presence of tests is mandatory for adding functionality, therefore the quantity of test code increases with the quantity of application code.
In blue the number of lines of code in QGIS, in red the number of lines of tests
There are currently over 900 groups of automatic tests in QGIS, most of which run in less than 2 seconds, for a total execution time of around 30 minutes.
We also see that certain parts of the QGIS code – the most recent – are better covered by the tests than other older ones. Developers are gradually working to improve this situation to reduce technical debt.
Code checksAnalogous to using a spell checker when writing a document, we carry out a set of quality checks on the source code. We check, for example, that the proposed modification does not contain misspelled words or “banned” words, that the API documentation has been correctly written or that the modified code respects certain formal rules of the programming language.
We recently had the opportunity to add a check based on the clang-tidy tool. The latter relies on the Clang compiler. It is capable of detecting programming errors by carrying out a static analysis of the code.
Clang-tidy is, for example, capable of detecting “narrowing conversions”.
Example of detecting “narrowing conversions”
In the example above, Clang-tidy detects that there has been a “narrowing conversion” and that the value of the port used in the network proxy configuration “may” be corrupted. In this case, this problem was reported on the QGIS issues platform and had to be corrected.
At that time, clang-tidy was not in place. Its use would have made it possible to avoid this anomaly and all the steps which led to its correction (exhaustive description of the issue, multiple exchanges to be able to reproduce it, investigation, correction, review of the modification), meaning a significant amount of human time which could thus have been avoided.
Peer reviewA proposed modification that would validate all of the automatic checks described above would not necessarily be integrated into the QGIS code automatically. In fact, its code may be poorly designed or the modification poorly thought out. The relevance of the functionality may be doubtful, or duplicated with another. The integration of the modification would therefore potentially cause a burden for the people in charge of the corrective or evolutionary maintenance of the software.
It is therefore essential to include a human review in the process of accepting a modification.
This is more of a rereading of the substance of the proposal than of the form. For the latter, we favor the automatic checks described above in order to simplify the review process.
Therefore, human proofreading takes time, and this effort is growing with the quantity of modifications proposed in the QGIS code. The question of its funding arises, and discussions are in progress. The QGIS.org association notably dedicates a significant part of its budget to fund code reviews.
More than 100 modification proposals were reviewed and integrated during the month of December 2023. More than 30 different people contributed. More than 2000 files have been modified.
Therefore the wait for a proofreading can sometimes be long. It is also often the moment when disagreements are expressed. It is therefore a phase which can prove frustrating for contributors, but it is an important and rich moment in the community life of a free project.
To be continued !
As a core QGIS developer, and as a pure player OpenSource company, we believe it is fundamental to be involved in each step of the contribution process.
We are investing in the review process, improving automatic checks, and in the QGIS quality process in general. And we will continue to invest in these topics in order to help make QGIS a long-lasting and stable software.
If you would like to contribute or simply learn more about QGIS, do not hesitate to contact us at infos+qgis@oslandia.com and consult our QGIS support proposal.
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10:04
A Year of CO2
sur Google Maps ManiaThe Washington Post has visualized how carbon dioxide builds up in the Earth's atmosphere over the course of one year. Using an interactive globe the Post has animated 12 months worth of atmospheric CO2 around the world.The interactive globe in Watch the Earth breathe for one year uses data from NASA satellites and ground measuring stations to show how CO2 accumulated around the world over the
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8:43
Le SIG aide à concilier réindustrialisation et transition écologique
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueDunkerque Grand Littoral a été créé pour donner une cohérence aux politiques du territoire nordiste. L’équipe Géomatique fait partie de la direction appui et pilotage, soulignant l’importance du sujet. Aux portes des Flandres et au carrefour de l’Europe, l’agglomération de Dunkerque (Nord) est en pleine effervescence, sous l’impulsion de nombreux projets de réindustrialisation portés par les pouvoirs publics. À moyen terme, 20.000 emplois devraient être créés, tout particulièrement sur le site portuaire qui couvre environ 30% de la surface du territoire. Entre renouveau du nucléaire, gigafactories pour les batteries et parc éolien en mer, Dunkerque devient aussi le laboratoire d'une industrie « décarbonée », à la fois créatrice d’emplois et respectueuse de la nature. Car devant ces projets qui émergent, les enjeux pour l’environnement sont de taille : le territoire génère aujourd’hui encore 20% des émissions industrielles françaises de CO2… Ainsi, la collectivité doit accompagner ce développement en accueillant de nouveaux arrivants, en définissant les schémas de transports ou en planifiant de nouvelles infrastructures sociales. En quelque sorte, c’est un rappel à l’histoire. En 1969 la Communauté Urbaine de Dunkerque (CUD) Grand Littoral est crée pour faire face à l’intensification de la sidérurgie et l’activité portuaire. À l’installation d’un port autonome, devenu « Grand Port Maritime », les communes ont ressenti le risque d’une perte de contrôle sur leur territoire et décidé de s’associer pour créer la première CU volontaire de France. C’est aujourd’hui une nouvelle phase qui s’engage et qui a motivé la fusion des services de la CUD avec ceux de la Ville de Dunkerque.
Retrouvez la suite de cette enquête réalisée par Michel Bernard dans le magazine SIGMAG N°39
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7:00
[1’Tech by Oslandia] LiDAR
sur OslandiaDans cette minute Tech, nos collaborateurs vous proposent d’expliquer une technologie, une méthodologie, un concept. Après « open source« , on a brainstormé sur GitLab pour donner notre meilleure définition du LiDAR (Light Detection And Ranging).
Déf : Un LiDAR est un capteur permettant grâce à un laser d’extraire des informations géophysiques de l’environnement, notamment des coordonnées X, Y, Z, et une intensité lumineuse. On dispose en sortie d’un nuage de points 3D que l’on peut exploiter pour la visualisation ou de nombreux autres usages.
LiDAR x Oslandia
L’IGN, via le programme LiDAR HD, met à disposition une cartographie 3D de l’intégralité du sol et du sursol de la France en données LIDAR.Nous avons utilisé la technologie LiDAR sur plusieurs projets et notamment dans Giro3D qui dispose d’une visualisation de LiDAR avec un pre-processing via py3dtiles, un module Python développé pour les formats 3DTiles.
Nos équipes ont également travaillé sur des projets liés à la reconstruction de bâtiments à partir de LiDAR : par exemple dans Giro3D via notre plugin QGIS CityBuilder visualisable dans QGIS 3D.
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23:22
Le ballet des icebergs autour de l’Antarctique
sur Séries temporelles (CESBIO)Pièce jointe: [télécharger]
Les icebergs de taille significative* sont répertoriés et nommés par l’agence américaine U.S. National Ice Center. Moyennant un peu de web scraping, j’ai récupéré tous les fichiers qui donnent la position hebdomadaire de ces icebergs depuis novembre 2014. Les librairies pandas et matplotlib ont fait le reste (code) ! Voyez comment les icebergs sont d’abord entrainés autour du continent Antarctique d’est en ouest avant d’être embarqués au large par le courant circumpolaire dans le sens inverse.
[https:]]Parmi les icebergs notables, on voit notamment A23A, actuellement le plus gros iceberg au monde (4000 km2), qui prend le large depuis la mer de Weddell, 37 ans après s’être détaché de la plate-forme de glace de Filchner [2].
Animation : A23A (Série d’images Sentinel-3)On voit aussi B22A s’en aller après quelques années à l’ombre de son géniteur, l’immense glacier Thwaites (je vous en parlais ici).
[https:]]Animation : B22A (Série d’images Sentinel-1)
Enfin, le plus gros de tous est A68, qui a sérieusement amputé la barrière de glace Larsen C lorsqu’il s’est décroché en 2017 (voir aussi ici)…
[https:]]Notes
[1] 20 milles marins carrés soit environ 70 km2 ( [https:]] )
[2] Altendorf, D. ; Gascoin, S. 37 ans plus tard, l’iceberg A23a remet les voiles. La Météorologie, 124, 2-3, 2024. 10.37053/lameteorologie-2024-0002
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17:01
Incident de production GPF
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident de production GPF -
17:01
Incident de production GPF (résolu)
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNIncident de production GPF (résolu)
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17:00
Paul Ramsey: Building the PgConf.Dev Programme
sur Planet OSGeoUpdate: The programme is now public.
The programme for pgconf.dev in Vancouver (May 28-31) has been selected, the speakers have been notified, and the whole thing should be posted on the web site relatively soon.
I have been on programme committees a number of times, but for regional and international FOSS4G events, never for a PostgreSQL event, and the parameters were notably different.
The parameter that was most important for selecting a programme this year was the over 180 submissions, versus the 33 available speaking slots. For FOSS4G conferences, it has been normal to have between two- and three-times as many submissions as slots. To have almost six-times as many made the process very difficult indeed.
Why only 33 speaking slots? Well, that’s a result of two things:
- Assuming no more than modest growth over the last iteration of PgCon, puts attendence at around 200, which is the size of our plenary room. 200 attendees implies no more than 3 tracks of content.
- Historically, PostgreSQL events use talks of about 50 minutes in length, within a one hour slot. Over three tracks and two days, that gives us around 33 talks (with slight variations depending on how much time is in plenary, keynotes or lightning talks).
The content of those 33 talks falls out from being the successor to PgCon. PgCon has historically been the event attended by all major contributors. There is an invitation-only contributors round-table on the pre-event day, specifically for the valuable face-to-face synch-up.
Given only 33 slots, and a unique audience that contains so many contributors, the question of what pgconf.dev should “be” ends up focussed around making the best use of that audience. pgconf.dev should be a place where users, developers, and community organizers come together to focus on Postgres development and community growth.
That’s why in addition to talks about future development directions there are talks about PostgreSQL coding concepts, and patch review, and extensions. High throughput memory algorithms are good, but so is the best way to write a technical blog entry.
Getting from 180+ submissions to 33 selections (plus some stand-by talks in case of cancellations) was a process that consumed three calls of over 2 hours each and several hours of reading every submitted abstract.
The process was shepherded by the inimitable Jonathan Katz.
- A first phase of just coding talks as either “acceptable” or “not relevant”. Any talks that all the committee members agreed was “not relevant” were dropped from contention.
- A second phase where each member picked 40 talks from the remaining set into a kind of “personal program”. The talks with just one program member selecting them were then reviewed one at a time, and that member would make the case for them being retained, or let them drop.
- A winnow looking for duplicate topic talks and selecting the strongest, or encouraging speakers to collaborate.
- A third “personal program” phase, but this time narrowing the list to 33 talks each.
- A winnow of the most highly ranked talks, to make sure they really fit the goal of the programme and weren’t just a topic we all happened to find “cool”.
- A talk by talk review of all the remaining talks, ensuring we were comfortable with all choices, and with the aggregate make up of the programme.
The programme committee was great to work with, willing to speak up about their opinions, disagree amicably, and come to a consensus.
Since we had to leave 150 talks behind, there’s no doubt lots of speakers who are sad they weren’t selected, and there’s lots of talks that we would have taken if we had more slots.
If you read all the way to here, you must be serious about coming, so you need to register and book your hotel right away. Spaces are, really, no kidding, very limited.
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12:03
Oslandia: (Fr) Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
sur Planet OSGeoSorry, this entry is only available in French.
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12:02
Rencontres QGIS-fr – Grenoble 27 & 28 mars 2024
sur OslandiaOslandia sera présent aux prochaines rencontres des utilisateurs francophones de QGIS qui auront lieu les 27 et 28 mars 2024 à Grenoble. A cette occasion et dans le cadre de l’appel à conférences et ateliers, vous pourrez nous retrouvez sur plusieurs sujets
Nouveautés QGIS 3D par Jean Felder et Benoit De MezzoQGIS intègre un visualiseur 3D prenant en charge une variété de formats de données 2D et 3D. Cet atelier vous présentera les fonctionnalités bases (vues, caméra, chargement de données) ainsi que des avancées. Vous y découvrirez la manipulation des données 3D : chargement, configuration des vues et caméra ainsi que le chargement de données tels que les modèle numérique de terrain, les tuiles 3D (3dtiles), les nuages de points et PostGIS 3D. Vous pourrez exploiter des outils comme la boundingbox ou l’élévation de profils et des méthodes d’analyse adaptées à cet environnement tridimensionnel.
Créer et publier un joli projet sur QWC par Gwendoline Andres et Florent FougeresDurant cet atelier vous découvrirez comment publier une jolie carte web sur QWC à partir de votre projet QGIS. Vous verrez ce qu’il est possible de réaliser au niveau visuel (sur la carte), comment mettre en valeur ses attributs et le paramétrage de l’impression de cartes.
Cartographie avancée avec QGIS par Julien Cabièces et Jacky Volpes
Ensuite nous aborderons la publication de vos projets QGIS depuis l’interface d’administration de QWC. Pour finir, nous découvrirons le nouveau plugin QGIS pour publier confortablement depuis QGIS.Après un bref rappel sur les concepts de base de la réalisation de symbologie dans QGIS, cet atelier vous propose d’explorer les fonctionnalités de symbologies avancées sur des données vectorielles ou images. Nous aborderons entre autres : le rendu par catégorie ou via un ensemble de règles, les masques sélectifs, l’utilisation du générateur de géométrie, comment intégrer la dimension temporelle dans vos cartes. Enfin, nous présenterons quelques notions à connaître pour réussir l’intégration de ces cartes dans vos mises en pages et rapport.
Initiation au déploiement rationalisé de QGIS avec PowerShell et QDT par Julien Moura et Florent FougeresAutomatisez vos installations de QGIS avec PowerShell et rationalisez le déploiement des profils QGIS plus efficacement avec QGIS Deployment Toolbelt (QDT). Apprenez à : 1) installer, désinstaller et mettre à jour QGIS en mode silencieux, 2) rationaliser, stocker et versionner vos profils QGIS avec un fichier profile.json et Git, 3) concevoir un scénario de déploiement pour automatiser le déploiement des profils avec QDT. Bref une bonne occasion de mettre le pied à l’étrier pour optimiser votre flux de travail d’administrateur/ice QGIS !
Collecter vos données sur le terrain avec QField par Loïc BartolettiQField permet une intégration transparente avec QGIS, propose des fonctionnalités essentielles pour capturer, éditer et synchroniser aisément des données géographiques en temps réel sur vos appareils mobiles. L’atelier explorera comment importer des couches cartographiques de QGIS vers QField, ainsi que les méthodes de travail hors ligne et synchronisé sur les données collectées. Vous découvrirez comment QField optimise la saisie précise des données terrain, améliorant ainsi la productivité et la qualité des données recueillies. Cette présentation conjointe entre Oslandia, promoteur QField France et OpenGIS, développeur suisse de QField, sera l’occasion de partager astuces et bonnes pratiques ainsi que des retours d’expérience pour optimiser l’utilisation de QField dans votre SIG.
Les conférences de nos clients- Notre client, Les Agences de l’eau, animera un atelier sur le sujet : Un plugin QGIS et un service de publication pour QGIS Web Client (QWC)
- Orange animera une conférence sur QGIS Server : composant principal du SIG d’Orange
Oslandia est Mécène Or des Rencontres utilisateurs QGIS-fr 2024.
Plus d’infos
Au fil des projets réalisés et des expériences, Oslandia a acquis un statut d’acteur majeur français sur QGIS. Depuis 2011, Oslandia est éditeur open source QGIS et contribue activement à la communauté.RDV les 27 et 28 mars à Grenoble !
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10:04
Mapping the Spread of War in the Middle East
sur Google Maps ManiaThe Hamas attacks in Israel on 7 October 2023 have led to increasing violence across much of the Middle East. In response to the Hamas attacks Israel launched a devastating and destructive campaign against Gaza. In Yemen the Houthi responded to Israel's attacks on Gaza by targeting ships in the Red Sea. The US & UK replied by targeting Houthi locations in Yemen. Israel and the US have
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9:17
Découvrez le DbToolsBundle
sur Makina CorpusL'équipe PHP est fière de vous présenter son nouveau bundle à destination des développeurs Symfony : sauvegardez, restaurez et anonymisez simplement vos bases de données?!
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1:00
SourcePole: Designing QGIS Cloud QWC2 with CSS
sur Planet OSGeoIn an earlier post, I showed how it is possible to permanently position a legend in the QGIS Cloud map as part of a QGIS Cloud Pro subscription. To achieve this, the appearance of the map view was changed using CSS. In this post, I will describe exactly what this is and how it works. The appearance of the QGIS Cloud Web Client is controlled via CSS. CSS stands for Cascading Style Sheets.
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16:31
Transition climat-énergie : appétit d’espace, soif de justice socio-écologique
sur Les cafés géographiquesOlivier Labussière est géographe et chargé de recherche au CNRS. Spécialisé sur les relations entre énergie, espace et société en contexte de transition climat-énergie, il est rattaché au laboratoire Pacte à Grenoble en sciences sociales et membre de l’équipe Environnements. Il a soutenu en 2007 une thèse consacrée aux défis esthétiques des aménagements liés à la transition. Adoptant une approche géographique de la question énergétique, son objet de travail est l’habitabilité de l’environnement, qu’il aborde selon une méthode qualitative fondée sur des terrains et des entretiens, sans modèles.
Le 4 avril 2023, il est l’invité des Cafés Géo de Montpellier pour aborder les problèmes d’habitabilité, de justice et de gouvernance que les politiques contemporaines dites de transition climat-énergie suscitent, par le vaste mouvement de colonisation de l’espace par les infrastructures de production d’énergie qu’elles entraînent. L’intervention d’Olivier Labussière s’appuie en effet sur le constat de l’appétit d’espace des infrastructures de production énergétique en France, qui peut être perçu comme une forme de colonisation de l’espace. De plus, en tant que nouvelle question, encore difficile à cerner et à aborder, elle génère parallèlement une soif de justice.
1. Politiques de transition climat-énergieTout d’abord, le processus de « transition » peut s’envisager de plusieurs manières, selon le pays et son héritage infrastructurel, ou le monde énergétique auquel il appartient. En France, cet héritage est le réseau électrique. Le terme de « transition » est lui-même une expression critiquée, puisqu’il s’agit en fait d’un processus invisible et de toute façon incomplet, puisque l’on continue d’utiliser des énergies fossiles en parallèle du développement de l’énergie éolienne et de la géothermie par exemple. De plus, le développement d’un certain type d’énergie renouvelable dans un pays ne dit pas nécessairement la transition ; l’éolien revêt en fait des aspects insoutenables. Il faut aussi envisager plusieurs « briques » à la transition (exploration de gaz non conventionnel, photovoltaïque…).
L’éolien est l’une des politiques publiques les plus polémiques en France. L’arrivée de l’éolien en mer est une initiative de la Direction Générale à l’Énergie et au Climat (DGEC). La visite du président Emmanuel Macron à St Nazaire en 2022 du premier parc éolien de France, avec 80 éoliennes, constitue un tournant politique qui annonce la progression de l’éolien en mer, ainsi que, aux yeux du chercheur, la nécessité d’analyser les effets de ce phénomène à plusieurs échelles. Il introduit une analogie avec la théorie des grands ensembles : au même titre que ceux-ci ont pu être entendus comme un macro objet permettant de penser un changement de paradigme sur la définition de la ville, y amenant des questions systémiques, le déploiement de parcs éoliens en mer modifierait notre rapport avec l’espace marin.
Les objectifs quantitatifs des parcs éoliens sont croissants ; après sa visite du parc de St Nazaire, le président Macron a annoncé qu’on irait jusqu’à 37 giga watts d’éolien en terre. La capacité actuelle est à 20 giga watts, ce qui implique de la doubler d’ici à 2050. En mer, l’objectif est de 40 giga watts, mais cet objectif semble plus ambitieux car le solde actuel est nul pour la même période. On peut à ce titre caractériser notre période comme un moment d’accélération des politiques éoliennes.
En dressant un rapide historique des politiques françaises de l’éolien sur presque vingt-cinq ans, on s’aperçoit qu’elles sont plutôt le fruit de grands textes législatifs et des objectifs fixés par l’État. La production singulière du parc éolien en France a connu un démarrage industriel et privé qui procédait par l’intéressement financier des propriétaires. Ce modèle se distingue des trajectoires d’autres pays tels que l’Allemagne et le Danemark, qui ont plutôt connu des investissements citoyens. La France a aussi vu s’ériger sur son territoire des parcs éoliens de taille industrielle, avec des techniques à prendre en main, sans coopération citoyenne. Une autre particularité française est que le démarrage de l’éolien a été associé à un tarif économique, assurant prix fixe et visibilité ; en dehors du tarif d’achat, l’éolien s’est développé sans politique d’aménagement du territoire. Le problème est que l’espace a donc été lu en termes de métriques ; l’implantation des parcs n’a été décidée qu’en fonction des localisations où le vent était puissant, et n’a pas suscité de questionnement quant à leur densité par exemple. C’est l’une des raisons pour laquelle cet éolien français industriel a suscité de nombreuses oppositions.
Une évolution que l’on peut aujourd’hui observer est le fait que les régions aient pris du pouvoir dans la gouvernance du territoire français. Les régions sont les chefs de file de la planification éolienne, mais induisent une distance au terrain. Par exemple, il est difficile de décider de l’implantation de tels aménagements dans l’Aveyron depuis Toulouse : nos administrations ne sont pas forcément en capacité de gérer les implantations.
De même, la logique économique de l’éolien a longtemps fonctionné sur le principe du tarif d’achat ; aujourd’hui, elle repose davantage sur l’appel d’offre, et l’État sélectionne ce qui est le plus compétitif. On observe toutefois l’émergence d’initiatives citoyennes autour de l’énergie partagée, nourries par la loi transition énergie en France puis en Europe.
2. Recompositions bio-socio-spatialesOlivier Labussière liste différentes approches, différentes métriques et systèmes d’arbitrages qui existent pour qualifier l’espace marin éolien ; selon la perspective des technicités, on considère l’espace en fonction de son exposition au vent. Il s’agit également de considérer, selon les vents et les animaux, la façon de faire relation avec cet espace de façon humaine et non humaine. Il recommande l’utilisation du site Nasa Earth Observatory, dédié à la veille environnementale de grands phénomènes comme la montée des eaux et l’érosion, qui observe notamment le développement des parcs énergétiques.
L’auteur retrace son itinéraire de recherche, entamé en 2006 dans un parc éolien aveyronnais de petite taille, qui l’a conduit à des parcs de plus en plus grands. Cet itinéraire fait écho à celui du développement des parcs. En montrant une photo d’un parc marin éolien en mer du nord, l’auteur décrit une figure à la fois belle et bouleversante ; il s’agit d’une vue satellitaire avec des courants et des flux de sédiments, mais aussi une multitude de points blancs dont chacun représente une éolienne. Le seul parc concerné en contient 175. L’exemple de ce parc, visible depuis l’espace, témoigne d’interactions avec le milieu d’accueil, car les embases y créent des turbulences avec les sédiments. Cette photographie montre que l’éolien n’est pas qu’une question énergétique, mais également bio-socio-spatiale, qui fait entrer en jeu les déplacements de poissons, de larves, de sédiments et de pêcheurs. Il s’agit au fond d’un sujet stratigraphique, biologique et sociétal.
Il s’attache à montrer la diversité des scénarios possibles pour stabiliser le réchauffement climatique à 1,5 degrés ; aucun choix technologique n’est neutre, car tous portent une vision de la société qui comporte des arbitrages économiques et politiques. Ainsi, parmi les options de décarbonisation, une large place est actuellement donnée à la production électrique, réactualisée par la question de la mobilité durant la pandémie de Covid-19, mais l’auteur rappelle que la solution électrique n’est pas sans coût, puisqu’elle nécessite toujours des matériaux et des matières premières minérales et métalliques.
3. L’espace, un facteur critique de la transitionL’auteur aborde un troisième aspect de la question et change de contexte en prenant l’exemple d’un article étasunien faisant état de la notion « d’energy sprowl » ou étalement énergétique, un processus majeur aux États-Unis. Cette idée, empruntée à celle de l’étalement urbain, n’allait pourtant pas de soi. Cet article ne s’arrête pas à la question de l’éolien mais s’intéresse aussi au gaz de schiste.
Ce phénomène a été historiquement abordé en termes de densité énergétique (Watt au m2), par Vaclav Smil, qui a proposé un ratio du rapport de la production à l’espace. Ce ratio permet de mesurer le nombre de mètres carrés occupés par les technologies de production de l’énergie par rapport à leur production effective. La question qui se pose est donc la suivante : a-t-on l’espace suffisant pour les déployer ? La littérature scientifique constate que les énergies thermiques (charbon et pétrole) ont le meilleur rendement, suivies par l’énergie photovoltaïque, l’hydraulique, la géothermie, la biomasse et l’éolien. Toutes ces composantes génèrent de moins en moins d’énergie par rapport à l’espace occupé. On s’inquiète donc au fond du « combien d’espace ? », et les analyses qui en découlent prennent trois chemins distincts :
– Le premier est le calcul des empreintes moyennes des technologies, mais cette approche n’est pas satisfaisante car il ne s’agit que d’une estimation qui ne tient pas compte des différents modèles d’éoliens, et la question de l’impact demeure un point aveugle.
– Le deuxième est la projection spatiale, qui dresse un scénario à l’horizon de 2050 : en imaginant atteindre les objectifs des besoins humains en termes de chaleur à l’aide de l’exploitation du bois, on peut connaître la proportion du volume nécessaire des massifs forestiers, avec des modèles économiques plus ou moins intensifs, par exemple avec l’Angleterre ; mais bien que ce scénario montre des points de tensions, subsistent des mutations écologiques et sociales que ces analyses n’attrapent pas, et l’impossible quantification de ce que cela peut produire en termes de changements d’usage.
– Le troisième est le management by design and land planning, qui fait tenir ensemble développement et conservation sous la forme d’une simulation, avec un présupposé d’harmonisation ; l’enjeu de la justice y est donc invisibilisé car la simulation ne tient pas compte des questions de saturations et des effets de cumuls qui peuvent peser sur des communes.
4. Enjeux de justice énergétique et environnementaleLa question de la transition s’est posée autour des années 2010 à l’aune de la précarité ; les gens s’inquiètent de l’insuffisance de leurs ressources pour vivre. La littérature s’est peu à peu intéressée aux énergies renouvelables, en s’interrogeant sur les possibles situations d’injustice produites.
L’auteur définit tout d’abord la justice dans le contexte de l’implantation des parcs éoliens comme le fait de se considérer comme égaux devant la loi en termes de principes (chacun reçoit la même part), mais la littérature à ce sujet est foisonnante :
– La justice distributive : la répartition des risques et des bénéfices est inégale, on fait état d’effets de cumuls, des impacts sur des localités ou des minorités.
Il est à noter que dans d’autres pays, on peut rencontrer d’autres problématiques : accaparement de terres, parcs fermés et militarisés…– La justice de reconnaissance : la hiérarchie de valeurs et d’attitudes à l’encontre de l’éolien est aussi un enjeu de justice, car on ne peut pas disqualifier des opposants sous prétexte qu’ils ne sont pas d’accord avec des normes implicites, qui interrogent ce qu’est un savoir légitime : qui a la connaissance de l’éolien en mer, les administrations en charge connaissent-elles les temporalités de la mer ? Avec quelle amplitude s’ouvre- t- on aux pratiques ?
– La justice procédurale : des personnes exclues des processus de décisions, en raison de leur appartenance, de leur genre, ou de difficultés d’accès aux procédures ; exemple : l’autorisation d’un permis de construire éolien est-elle toujours le fruit d’une consultation équitable ? L’éolien pose ici des questions de citoyenneté, quand tout le monde ne connaît pas ses droits.
Exemple 1 : La plaine
L’auteur prend l’exemple du partage d’une plaine ouverte entre agriculteurs, riverains, et parc éolien, dans le contexte d’une politique agricole locale dont la synergie est très ancienne. Les conseils municipaux sont en effet composés d’agriculteurs. Dans cet espace, la question de l’éolien n’est pas finalement pas sortie de leur cercle, les intérêts publics et personnels étaient donc trop proches, ce qui a causé des dysfonctionnements démocratiques.
La mise en place d’une zone de développement éolien y a créé une implosion sociale : des habitants qui n’avaient pas forcément d’opinion se sont retrouvés devant le fait accompli et sont donc devenus des opposants radicaux à l’éolien. Cet exemple pose la question de la radicalisation, qui intervient lorsqu’une situation n’est pas discutable. Olivier Labussière insiste sur la nécessité de ne pas considérer ces personnes comme des égoïstes, puisque ce discrédit ne permet pas de saisir les questions qu’elles se posent et leur désir légitime de discussion. À la suite d’entretiens avec les habitants où une carte leur était présentée avec l’instruction de délimiter des zones interdits, ceux-ci ne dessinaient pas simplement autour de leur maison, mais autour de plusieurs communes.
Exemple 2 : La question animale
Un deuxième exemple s’intéresse au partage du vent entre les oiseaux et les éoliennes et questionne les porte-paroles de cet arbitrage. L’État a décidé de cartographier les littoraux en l’espace de trois ans pour ouvrir la mer à l’éolien, afin d’identifier les zones de moindre impact environnemental, mais cette période est trop courte pour en juger.
Dans la Narbonnaise, entre les Corbières et la Méditerranée où passent beaucoup d’infrastructures, la région de Port-la-Nouvelle a connu des développements éoliens précoces. Il s’agit d’un cas de repowering rare, c’est-à-dire une situation de démantèlement et de réinstallation du parc, qui a donné lieu à des échanges avec des ornithologues. Ces spécialistes ont changé leur façon d’observer ; faisant habituellement des sessions de comptage des flux d’espèces protégées aux jumelles, leur expertise a été mobilisée pour répondre à la question de leur capacité à franchir les éoliennes en place. Un système d’observation avec des ornithologues qui se relaient pour observer l’itinéraire plus que la seule espèce et la catégorie de protection a vu le jour. En conclusion, de nombreux oiseaux d’espèces différentes avaient les mêmes problématiques de vols : les plus épuisés évitent le périmètre du parc, d’autres passent entre les pales ou en dessous, d’autres encore changent d’itinéraire et s’épuisent dans leur migration. Ce savoir nouveau a permis d’arbitrer les implantations.
Conclusions et ouvertures sur le monde qui vient• Changer d’énergie est un enjeu majeur de notre époque, mais n’est pas forcément soutenable. Les ressources énergétiques diffuses induisent des problématiques particulières, car contrairement au pétrole, les ressources ne sont pas concentrées, ce qui rend leur exploitation plus difficile et cause un nouveau processus de colonisation de l’espace, comme des implantations fixes dans l’eau. L’éolien induit des composantes nouvelles.
• Selon Bernard Stiegler, il existe des disruptions possibles ; des écosystèmes peuvent être mis en stress au risque de perdre de leur cohérence. Face à ces mutations, il convient de prendre la mesure des responsabilités humaines et éthiques qui accompagnent nécessairement la colonisation de milieux qui ne nous ont pas attendus pour être dynamiques.
• De nouvelles manières de penser l’espace sont aussi introduites : de nouvelles normes et métriques, un nouveau système de compensation naturelle qui ne règle pas tout (ce n’est pas parce qu’on ferme un espace qu’en ouvrir un autre règle le problème). Il semble aussi au fond possible de décrire les attachements et les négociations, qui sont des enjeux qualitatifs auquel il faut donner de l’importance.
Remarques finales :
• Les conflits d’implantation d’éoliennes sont plus complexes qu’il n’y parait, en ce qu’ils réactivent d’anciens conflits territoriaux qui ne sont pas spécifiques à l’installation mais émergent à nouveau, stimulé par l’éolien. Par exemple, des associations de défense de l’environnement se sont constituées autour d’autres objets, et d’autres acteurs se sont remobilisés autour de l’éolien, en France et en Europe. Ce constat renvoie aux modes de concertation, notamment l’enquête publique, et conduit aussi à observer une radicalisation progressive des positions car personne ne cherche véritablement à rendre discutable l’éolien pour lui-même. Cette réserve est immédiatement assimilée à une position rétrograde, ce qui sabote la discussion.
• La place d’une approche qualitative pour penser l’espace autrement qu’en termes de métrique reste difficile à trouver, bien que tous les corps soient touchés. Ainsi, l’observatoire pour l’arrivée de l’éolien en mer utilise la DGEC. Ces deux bureaux opposés ont des vocations naturalistes ou socio-économiques et ne se sont pas concertés alors qu’il aurait fallu les coordonner, or en France, la réponse a été qu’il était difficile de prendre le temps de le faire à cause du retard énorme de la France sur l’éolien.
• L’avenir de l’éolien en France semble tourné vers une accélération du déploiement des parcs, qui se fait à travers des lectures de l’espace assez frustes qui ne tiennent pas compte des acteurs ou des paysages. On observe aussi des expériences de coopératives citoyennes, qui ne visent pas forcément le plus haut niveau de rentabilité, mais s’enquièrent par exemple d’un cahier des charges sur la qualité paysagère ou architecturale, afin de sortir de la rentabilité comme seule modèle d’occupation de l’espace.
• Les modèles participatifs changent dans le secteur de l’énergie éolienne ; il est possible d’organiser en France des appels à capitaux et des financements participatifs partiellement encadrés dont certains projets se prévalent, qui voient des gens de tout le territoire soutenir des projets qui seront implantés loin d’eux. Le participatif n’est pas l’objet de beaucoup de développeurs, il est plutôt question du montage de projet et d’évaluation du « gisement » avant que le projet soit revendu sous cinq ans. Des composantes sociales peuvent aussi parfois être majoritaire dans certains villages et avoir des effets de clan, et aussi connaitre des projets qui fonctionnent très bien. Par exemple en Allemagne du nord, on observe des réorganisations citoyennes constantes mêmes pour de grands parcs.
• L’auteur referme son intervention en reprenant l’analogie avec les grands ensembles, sur les éventuels effets inattendus du vieillissement de ces aménagements sur l’environnement.
Annabel Misonne, janvier 2024
-
16:12
GPT, capturez-les tous !
sur Neogeo TechnologiesChatGPT est un agent conversationnel qui peut vous aider au quotidien. Néanmoins, vous ne savez pas réellement ce que OpenAI, son créateur, fait de vos conversations. Il n’est, d’ailleurs, pas conseillé de lui parler de sujets confidentiels.
Si vous souhaitez l’utiliser dans vos produits, l’API peut rapidement coûter très cher (compter environ 3 centimes pour le traitement de cet article par exemple, multiplié par le nombre de requêtes par utilisateur, multiplié par les demandes de chaque utilisateur…). Heureusement, la communauté Open Source propose petit à petit des alternatives.
La première étape était la publication de Llama par Meta (Facebook). Il s’agit d’un modèle d’intelligence presque libre et limité à 500 millions d’utilisateurs. Au-delà, il faut les contacter pour avoir le droit de l’utiliser. Il est également possible de le récupérer sur nos ordinateurs et de s’en servir de façon strictement privée.
Pour télécharger le modèle, il faut néanmoins montrer patte blanche en remplissant un formulaire et recevoir un lien, par mail, avec une durée de vie limité. En cas d’expérimentation, cela peut vite devenir contraignant.
Démocratisation techniqueLes développeurs de llama.cpp (surtout Georgi GERGANOV) ont optimisé ce moteur qui vous permet de discuter avec les modèles Llama2.
Les modèles de Llama2Llama2 est disponible en plusieurs tailles (nombre de paramètres) : 7B, 13B et 70B. L’unité « B » correspond à des milliards de paramètres.
Sachant que chaque paramètre est stocké sur 2 octets (des flottants de demi-précision), il faut au moins 16Go de RAM pour charger le petit modèle 7B. Les gros modèles sont plus pertinents, mais beaucoup plus lents.
Les optimisationsLes développeurs de LLama.cpp ont travaillé sur 2 optimisations :
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- Pouvoir lancer les calculs (appelés «?inférence?») sur le CPU en utilisant au maximum ses capacités (optimisation M1, AVX-512 ou AVX2…) et en codant le moteur d’inférence en C++ et sûrement des morceaux en assembleur? ;
- Compresser le modèle sans trop perdre de pertinence.
Pour ce dernier point, ils ont développé un codage flottant du 4bits : q4_0 (d’autres variantes avec plus de bits existent). Nous pouvons désormais utiliser un modèle 7B avec 4Go de RAM?! À noter que l’on peut tout de même un peu perdre en pertinence.
Le travail de llama.cpp est prodigieux mais difficile à utiliser : il arrive que le modèle réponde de manière erronée ou ne rende pas la main après la réponse.
OllamaDésormais la relève existe : Ollama !
Considéré comme le docker des LLM, il nous permet de télécharger, questionner, supprimer des modèles en une ligne de commande. Concernant les performances, Ollama est une surcouche en Go et utilise llama.cpp.
Les instructions d’installation sont disponibles ici : [https:]
Une fois installé, vous pouvez télécharger un modèle aussi simplement que :
ollama pull llama2
Une fois téléchargé, vous pouvez le questionner comme ceci :
ollama run llama2 >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? There are several ways to join two pandas DataFrames. Here are a few methods: 1. `merge()`: This is the most common method for joining two DataFrames. It joins the two DataFrames based on a common column, called the "join key". The joined DataFrame will have the columns from both DataFrames. "` df_left = pd.read_csv('left_data.csv') ...
Attention, Ollama installe aussi un service Systemd en arrière plan. Si vous préférez le lancer à la main, au hasard pour contrôler la RAM de disponible sur votre machine :
Quel modèle ?# désactiver le démarrage auto avec la machine sudo systemctl disable ollama.service # Couper réellement le service sudo systemctl stop ollama.service
Llama a apporté son lot de révolutions, mais d’autres équipes de chercheurs ont repris le flambeau, notamment Mistral AI qui a réussi à créer des petits modèles très efficaces.
Récemment, Hugging Face (l’équivalent de Github dans la sphère IA) a encore amélioré Mistral en créant Zephyr, un petit modèle qui a de très bons résultats pour parler dans plusieurs langues.
$ ollama run zephyr:7b >>> comment faire une jointure entre 2 dataframes Pandas ? Pour joindre deux DataFrames en Pandas, vous pouvez utiliser la méthode `merge()`. Ci-dessous une explication de comment utiliser cette méthode : 1. Assurez-vous que les deux DataFrames ont une colonne commune sur laquelle joindre les données. Soit df1 et df2, on appellera cette colonne 'common_column'. ...
Zephyr n’a pas de clause de restriction à 500 millions d’utilisateurs (licence Apache 2.0), il répond en français et sera plus économe en ressources.
Ci-dessous, une liste de quelques modèles :
S’il en détecte un, Ollama va automatiquement utiliser le GPU. Sinon, il se rabat sur le CPU en essayant de tirer parti des instructions disponibles (AVX2, AVX512, NEON pour les M1/M2…)
DockerSi vous utilisez l’image docker de Ollama, il faut penser à couper le service Ollama ou à changer de port TCP d’écoute dans le docker-compose.yaml.
Voici un docker-compose minimaliste :
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11434:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped volumes: ollama:
Ensuite, un petit
docker compose up -d
pour lancer le serveur.Comment pouvons-nous lancer une inférence ?
$ docker compose exec ollama ollama run zephyr:7b >>> Salut Bonjour, Je suis heureux d'aider quelqu'un aujourd'hui. Votre expression "Salut" est une forme courante de salutation en français. En France, c'est souvent utilisé entre amis ou entre personnes qui connaissent déjà l'un l'autre. Dans les situations où vous souhaitez être plus formel ou professionnel, vous pouvez utiliser "Bonjour" ou "Bonsoir" suivi du prénom de la personne ou simplement "Madame" ou "Monsieur" si vous ne connaissez pas le prénom. J'espère que cela vous a été utile. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à me contacter. Bien à vous, [Votre nom] >>>
En revanche, utiliser la console de l’image n’est pas pratique, sauf si vous souhaitez télécharger une image et plus jamais y retoucher. Et surtout, nous pouvons utiliser l’API HTTP :
$ curl -X POST [localhost:11435] -d '{ "model": "zephyr:7b", "prompt": "raconte moi une courte histoire drôle"}' {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.516708062Z","response":"Il","done":false} {"model":"zephyr:7b","created_at":"2024-01-11T15:27:47.534749456Z","response":" y","done":false} ...
Pour faciliter la lecture de l’inférence, vous pouvez afficher le texte token par token dans notre app. Il est également possible de s’en servir en python. Voici un exemple de client inclut dans le dépôt :
Il est toujours possible d’utiliser le client installé précédemment ollama en ligne de commande, pour requêter le serveur à distance :
Docker et l’accélération avec une carte graphique Nvidia$ OLLAMA_HOST=127.0.0.1:11435 ollama run zephyr:7b-beta-q6_K "raconte moi une courte histoire drôle"
Vous remarquerez que l’inférence dans le docker n’est pas très rapide. En effet, docker ne laisse pas le container accéder à la carte graphique, par conséquent l’inférence se fait sur le CPU.
Pour cela, il faut installer un paquet fourni par Nvidia afin de configurer le docker proprement :
$ curl -fsSL [https:] | sudo gpg --dearmor -o /usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg \ && curl -s -L [https:] | \ sed 's#deb [https:] [signed-by=/usr/share/keyrings/nvidia-container-toolkit-keyring.gpg] [https:] | \ sudo tee /etc/apt/sources.list.d/nvidia-container-toolkit.list $ apt update $ apt install -y nvidia-container-toolkit
Une fois ce paquet installé, il faut utiliser l’outil fournit pour configurer docker :
$ nvidia-ctk runtime configure --runtime=docker
Cela va modifier votre configuration de docker
/etc/docker/daemon.json
pour activer un runtime nvidia :{ "runtimes": { "nvidia": { "args": [], "path": "nvidia-container-runtime" } } }
Ensuite, il suffit de redémarrer docker :
$ systemctl restart docker
Désormais, vous devriez pouvoir accéder à votre GPU Nvidia depuis le container :
$ docker run --rm --runtime=nvidia --gpus all ubuntu nvidia-smi Unable to find image 'ubuntu:latest' locally latest: Pulling from library/ubuntu a48641193673: Already exists Digest: sha256:6042500cf4b44023ea1894effe7890666b0c5c7871ed83a97c36c76ae560bb9b Status: Downloaded newer image for ubuntu:latest Thu Jan 11 15:46:38 2024 +-----------------------------------------------------------------------------+ | NVIDIA-SMI 525.147.05 Driver Version: 525.147.05 CUDA Version: 12.0 | |-------------------------------+----------------------+----------------------+ | GPU Name Persistence-M| Bus-Id Disp.A | Volatile Uncorr. ECC | | Fan Temp Perf Pwr:Usage/Cap| Memory-Usage | GPU-Util Compute M. | | | | MIG M. | |===============================+======================+======================| | 0 NVIDIA GeForce ... On | 00000000:2D:00.0 On | N/A | | 31% 33C P5 32W / 225W | 1778MiB / 8192MiB | 2% Default | | | | N/A | +-------------------------------+----------------------+----------------------+ +-----------------------------------------------------------------------------+ | Processes: | | GPU GI CI PID Type Process name GPU Memory | | ID ID Usage | |=============================================================================| +-----------------------------------------------------------------------------+
Une fois cela terminé, l’accès doit être donné à votre container en modifiant le docker-compose.yaml:
--- version: '3.8' services: ollama: image: ollama/ollama:latest ports: - "11435:11434" volumes: - ollama:/root/.ollama restart: unless-stopped deploy: resources: reservations: devices: - driver: nvidia capabilities: [gpu] count: all volumes: ollama:
Grâce au
Conclusiondocker compose up -d
, notre inférence est désormais beaucoup plus rapide.Nous avons découvert comment utiliser les LLM libre, avec des projets comme Ollama et Zephyr, qui rendent l’IA plus démocratique et accessible à un plus grand nombre. Plus besoin de se soucier des coûts prohibitifs de l’API OpenAI, lorsque vous pouvez exploiter ces modèles de langage gratuits et Open source.
Que vous soyez un développeur, un chercheur ou un professionnel de l’IA, Ollama offre des opportunités passionnantes pour innover, créer et résoudre des problèmes. Le monde de l’IA est désormais entre vos mains.
SourcesRédacteur : Sébastien DA ROCHA
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14:05
Mises à jour février 2024
sur Toute l’actualité des Geoservices de l'IGNTous les nouveaux services web géoservices et toutes les mises à jour de données en téléchargement du mois de février 2024.
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Mise en place d'un QFieldCloud autohébergé
sur GeotribuQFieldCloud, l'abeille cool. QField c'est bien. QFieldCloud c'est très bien. Mais avoir son propre serveur QFieldCloud, c'est parfois encore mieux ! Guide de déploiement et de configuration.
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Hydrogène vert : une alternative aux ressources fossiles :
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L’hydrogène vert vient de la molécule d’eau H2O. Pour le fabriquer, il faut utiliser un courant électrique qui permet de séparer l’hydrogène de l’oxygène, afin de récupérer uniquement la molécule d’hydrogène. Bien évidemment, pour éviter tout paradoxe, l’électricité utilisée pour la séparation des molécules doit venir d’une énergie verte : capteur solaire ou les éoliennes. L’avantage […]
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12:04
Cartogrammer par points
sur Carnet (neo)cartographiquePour comprendre les ressorts d’une carte, le mieux est probablement de jouer avec les différents paramètres qui sont utilisés pour produire l’image.
L’application ci-dessous vous propose de découvrir des cartographies par points de données bien connues que sont la répartition de population du monde et de sa richesse. Les données statistiques ont été construites et mises librement à disposition par le projet Maddison, de l’Université de Groningen. L’information géographique provient de Natural Earth Data.
Construire un cartogramme par points, consiste à jouer avec différents paramètres en fonction du type de carte.
A vous de jouer !Exemple 1. Cartogramme par points – version initiale.
Population (POP) et du Produit intérieur brut (PIB/GDP)
– Radius = rayon d’un point
– Dots value (pop) = valeur d’un point (1-> n) pour les données de population
– Dots value (GDP) = valeur d’un point (1-> n) pour les données de PIB
– Span = portée spatiale (en km)
– Nb. d’interactions = nombre d’iterationsExemple 2. Cartogramme par points – version initiale combinée à une typologie
– Répartition régionale du Produit intérieur brut (en millions)
– Radius = rayon d’un point
– Dots value (in billion) = valeur d’un point en millions (1-> n) pour les données de PIB
– Span = portée spatiale du semis
– Nb. d’iteractions = nombre d’itérationsBillets liés :
Bahoken F. & Lambert N. 2024, Le cartogramme par points
Lambert N., 2023, Un cartogramme par points interactif sur le PIB et la POP mondiale.Bibliothèques
Geoviz : Let’s design a “dot cartogram”
BertinJS : dotcartogramIngénieur de recherche CNRS en sciences de l'information géographique. Membre de l'UMS RIATE et du réseau MIGREUROP / CNRS research engineer in geographical information sciences. Member of UMS RIATE and the MIGREUROP network.
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11:29
SIG Ville, Les SIG au service de la compréhension des politiques de la ville pour les habitants
sur Veille cartographieCet article SIG Ville, Les SIG au service de la compréhension des politiques de la ville pour les habitants est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
SIG ville est un site mis en place par le ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales. Ce site permet, grâce à une carte interactive faite grâce à des outils SIG, d’identifier notamment des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Une sélection de couches nous permet de […]
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Les Cafés géographiques
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Les Cafés géographiques est une association qui fait des séances de discussion et de débat autour d’un sujet dans un café. Les Cafés géo existent depuis 25 ans (1998). Le Festival International de Géographie (FIG) à Saint-Dié a permis leur création par Gilles Fumey (Géoconfluences, 2023). Gilles Fumey est un enseignant chercheur qui se spécialise […]
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La localisation des sites à fort potentiel énergétique pour la production de l’énergie photovoltaïque
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L’énergie photovoltaïque est une énergie électrique produite à partir du rayonnement solaire grâce à des capteurs ou à des centrales solaires photovoltaïques. C’est une énergie renouvelable, car le Soleil est considéré comme une source inépuisable à l’échelle du temps humain. Le principe de l’énergie photovoltaïque repose sur l’effet photoélectrique. Sous l’effet de la lumière, certains […]
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L’Ined et la Population en Cartes Interactives : Un Voyage Dynamique à travers les Données Démographiques
sur Veille cartographieCet article L’Ined et la Population en Cartes Interactives : Un Voyage Dynamique à travers les Données Démographiques est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
L’Institut national d’études démographiques (Ined) occupe une place centrale dans le domaine de la recherche démographique en France. Fondé en 1945, cet institut public à caractère scientifique et technologique se consacre à l’étude des populations, de leurs structures, et des dynamiques qui les animent. Parmi les nombreuses initiatives innovantes de l’Ined, l’utilisation de cartes interactives […]
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Happign : Faciliter aux données géospatiales de l’IGN
sur Veille cartographieCet article Happign : Faciliter aux données géospatiales de l’IGN est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Introduction Happign, un package R développé par Paul Carteron, vise à simplifier le processus de récupération des données de l’IGN. Lancé en 2021, il est accessible à tous. Problématique Le processus de téléchargement direct de données géospatiales présente souvent des difficultés, tels que la recherche du bon lien, le téléchargement de multiples données jusqu’à trouver […]
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Des Easter Eggs QGIS ?! (#1)
sur Veille cartographieCet article Des Easter Eggs QGIS ?! (#1) est apparu en premier sur Veille cartographique 2.0.
Qu’est-que QGIS ? Brève présentation de l’outil SIG QGIS, ou Quantum GIS, est un logiciel SIG open source, né en 2002 grâce à Gary Sherman. Sa vaste communauté mondiale de développeurs et d’utilisateurs contribue à son évolution constante. Offrant une interface conviviale, QGIS excelle dans la gestion de divers formats de données géographiques, permettant une […]
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Rémi Rouault, Patrice Caro, 2022, Éducation et fractures scolaires. Questions de géographes à propos de l’école, Lyon, Chronique Sociale, 161 p.
sur CybergeoC’est parce qu’ils ont questionné l’école en géographes que Rémi Rouault et Patrice Caro ont été en mesure de proposer cet ouvrage, précieux et nécessaire, pour analyser la situation socio-spatiale de l’école française. Et c’est parce qu’ils s’appuient sur un matériau riche de données récentes aux échelles nationale, académique et départementale qu’ils restituent la multiplicité des enjeux posés par les questions scolaires et les inégalités du système éducatif.
Contribuant au renouvellement d’une géographie francophone de l’éducation dynamisée, depuis peu, par la publication d’un livre portant sur les espaces et les systèmes éducatifs dans le monde (Giband, Delage, Mary, Nafaa, 2023), l’étude présentée au fil des 161 pages de l’ouvrage sur le cas français, clairement rédigée par Rémi Rouault et Patrice Caro, est structurée en 8 chapitres. Ceux-ci évoquent les lieux, les espaces quotidiens et locaux de l’éducation (chapitres 1 à 3) puis les leviers et les acteurs clés de l’éducation (...
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9:30
Le cartogramme par points
sur CybergeoLes cartes par points sont un type de représentation des quantités de populations discrètes et de stock agrégées mais présentées sous une forme désagrégée, avec une implantation planimétrique/géométrique et graphique de type point. Si plusieurs de ces cartes ont historiquement pu être mises au point, nous proposons le cartogramme par points (ou Dot cartogram en anglais), une nouvelle carte participant des cartogrammes graphiques et issue d’une articulation entre la carte en signes proportionnels, la carte en densité de points de Montizon (1830) et le cartogramme circulaire de Dorling (1996). Sa particularité est de renouveler l’image cartographique du point dans son rendu (motif perçu), qui révèle des plages ou des surfaces de points juxtaposés et dans son processus de réalisation. Sa définition est accompagnée d’une application empirique menée sur deux jeux de données examinés en parallèle : les effectifs de population et le produit intérieur brut des pays du monde, observés de 195...
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9:30
Les horizons de la géographie : une métaphore pour comprendre les situations problématiques ?
sur CybergeoLe double objectif de cet article exploratoire est de souligner l’intérêt de la métaphore de l’horizon dont la richesse herméneutique aide à appréhender différentes réalités, et de montrer comment la métaphore peut favoriser la compréhension des situations problématiques dans le cadre d’une géographie pragmatiste. Trois sens figurés du mot horizon sont développés. Voir les horizons géologiques invite à questionner la nature des discontinuités paysagères identifiées dans le monde, entre unité de base, ligne de démarcation et point de repère. Se mou-voir dans l’environnement, à l’invitation des horizons phénoménologiques, trouve une application dans l’étude géographique des espaces tels qu’ils sont vécus par leurs usagers. S’é-mou-voir à la faveur de la fusion des horizons proposée par Gadamer (1960) permet de discuter de la possibilité de se rapprocher d’un autre horizon et de souligner que la compréhension dans le dialogue contribue à l’élaboration d’un horizon commun. Pour chacune ...
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Intercity relationships between 293 Chinese cities quantified based on toponym co-occurrence
sur CybergeoThis dataset presents relationships between 293 Chinese cities, derived using a toponym co-occurrence method. By employing this toponym co-occurrence analysis method, the strength of an intercity relationship is determined by the frequency at which both city names appear on the same webpage. The data was sourced from the Common Crawl web archive's 2019 April Corpus, which contains approximately 2.5 billion web pages. The primary aim of this dataset is to provide a fresh perspective on intercity relationships, thereby facilitating studies on city network analysis. The dataset not only encourages further research into comparing this innovative city relationship with other established networks but is also a showcase that presents a straightforward methodology that can be applied to other archives within Common Crawl. As such, it paves the way for longitudinal studies that probe the evolution of city networks.
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Pierre Blanc, 2023, Géopolitique et climat, Paris, SciencesPo Les presses, 248 p.
sur Cybergeo"Après le choc de la pandémie de Covid, la secousse géopolitique de la guerre déclenchée en Ukraine le 24 février 2022 est venue rappeler au vieux continent que les conflits violents n’étaient pas relégués au passé. Puis les vagues de canicule, de sécheresse et d’incendies sans précédent de l’été 2022 ont ouvert les yeux des Européens sur les ruptures climatiques qui s’annoncent, dont les conséquences seront sans commune mesure avec celles du Covid et de la guerre" (p.7). Ainsi commence l’ouvrage écrit par Pierre Blanc, chercheur en géopolitique à l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et à Bordeaux Sciences Agro, rattaché à l’UMR LAM. Dans cette introduction (p.7-12), l’auteur explique que les Européens prennent à peine conscience des effets des changements climatiques, constat jusque-là assez circonscrit à quelques sphères de la société. Il y explique la philosophie de cet ouvrage, une approche par la géopolitique, soit les dimensions du politique (puissance, pouvoir, sécurité...
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Le détroit de Bab el-Mandeb : frictions littorales et maritimes
sur CybergeoCet article propose une analyse des frictions littorales et maritimes par l’étude du rapport entre les flux maritimes mondialisés et la sûreté maritime (maritime security). Depuis les côtes, des acteurs locaux ou régionaux peuvent influer sur les échanges maritimes d’échelle globale qui passent au large. Le cas du détroit de Bab el-Mandeb et de ses prolongements naturels (Sud de la mer Rouge et golfe d’Aden) en offre une bonne illustration : grand axe de trafic maritime, ce détroit se caractérise par la présence de la piraterie somalienne, principalement entre 1995 et 2015, ainsi que par l’extension en mer de la guerre civile au Yémen, qui s'est transformée en un conflit régional. Cette recherche, fondée sur des données maritimes ainsi que sur une étude approfondie du contexte régional, cherche à identifier les influences des actes de violence sur les différents trafics du détroit de Bab el-Mandeb. L'influence des contextes politiques des États riverains sur les flux maritimes en ha...
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La trajectoire paysagère d’un bassin versant bocager normand depuis deux siècles : enjeux méthodologiques pour une étude géohistorique
sur CybergeoLe paysage bocager des régions du nord-ouest de la France a subi d'importantes transformations depuis le milieu du XXème siècle, sa structure ayant été altérée par le remembrement, la rationalisation et l'agrandissement des parcelles, ainsi que par l’arasement des haies. Les conséquences environnementales de ces mutations paysagères sont importantes : érosion hydrique, pollution des milieux aquatiques, perte en biodiversité. L’objectif de l’article est d’étudier la trajectoire d’évolution d’un espace agricole représentatif des mutations qui affectent les paysages bocagers depuis deux siècles. À travers l’exemple d’un petit bassin versant historiquement bocager du Calvados (Le Tortillon), la méthodologie repose sur une approche géohistorique, combinant l’utilisation d’archives, notamment cadastrales, et d’images aériennes au sein d’un Système d’Information Géographique (SIG). Bien que les cadastres renseignent précisément sur l’occupation du sol des paysages du XIXème siècle, l’artic...
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Riccardo Ciavolella, 2023, Pétaouchnok(s). Du bout du monde au milieu de nulle part, Paris, La Découverte, 2023, 413 p.
sur CybergeoC’est d’abord une curiosité amusée qui pousse les géographes à feuilleter cet ouvrage. Cet "atlas imparfait", aux dires de son auteur, invite à un tour du monde en 80 lieux, et peut d’abord se comprendre comme une invitation au voyage, exercice que nous pratiquons si souvent dans nos grands et petits livres, récits des voyages d’exploration historiques, ou petits récits de voyage au fil de nos histoires. C’est une cartographie sémantique tout autant que géographique que l’auteur nous propose, en indiquant au début de ses notices des éléments de contexte et d’usage pour situer chaque lieu. Aux antipodes des "non-lieux" scrutés par Marc Augé, l’attention est ici portée sur la singularité de chacun de ces bouts du monde, voire des antimondes comme ceux qu’a étudiés Roger Brunet, ou encore des tiers lieux, qu’évoquent par exemple Armelle Choplin et Olivier Pliez dans leur ouvrage sur "la mondialisation des pauvres".
Pendant plus de 400 pages, l’auteur s’amuse et sait divertir ses lecteur...
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CybergeoNetworks 2: una robusta aplicación de aprendizaje para publicaciones científicas
sur CybergeoCon motivo del coloquio desarrollado el 26 de mayo del 2016 para celebrar el 20º aniversario de la revista Cybergeo, cuatro jóvenes investigadores unieron fuerzas para desarrollar una aplicación altamente pionera para el análisis geográfico, estadístico y semántico de datos extraídos del conjunto de datos de Cybergeo (texto completo y metadatos) y además datos en línea asociados a la revista entre 1996 y 2015 (motores de búsqueda, Tweets, citas y publicaciones), naciendo así el sitio CybergeoNetworks. Fieles a nuestra política de publicación a acceso abierto, tal aplicación permite localizar visual y estadísticamente datos referentes a los autores de los artículos de la revista, países estudiados y citados, o incluso quien estudia qué. Compuesto por cuatro módulos interactivos, la información proporcionada por sus análisis es remarcable. Por ejemplo, es posible agrupar países por redes semánticas, visualizar y asociar a estos según la procedencia de los autores (información que Lode...
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CybergeoNetworks 2: a deep learning application for scientific publishing
sur CybergeoOn the occasion of the conference held on May 26, 2016 to celebrate the 20th anniversary of Cybergeo magazine, four young researchers joined forces to develop a pioneering application for geographic, statistical and semantic analysis of data extracted from the Cybergeo corpus (full text and metadata), as well as online data associated with the magazine between 1996 and 2015 (search engines, tweets, citations and publications). The CybergeoNetworks website was born. In keeping with our open-access publishing policy, it provides visual and statistical access to data on the location of the authors of the journal's articles, the countries studied and cited, and who is studying whom? Comprising four interactive modules, the information provided by its analyses is impressive. For example, it is possible to group countries by semantic networks, to visualize the states to which authors are affiliated (information that Lodel, OpenEdition's publishing software, does not provide in its current...
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Les jumeaux numériques se multiplient, parfois avec l'aide du SIG
sur SIGMAG & SIGTV.FR - Un autre regard sur la géomatiqueS’il est d’actualite? partout dans le monde, le concept de jumeau nume?rique remonte a? plusieurs de?cennies. Aux E?tats-Unis, la NASA utilisait des doubles de ses missions spatiales afin de diagnostiquer et corriger a? distance les de?fauts d’une machine. Le terme de « jumeau nume?rique » est apparu en tant que tel en 2002 lors d’une confe?rence donne?e a? l’Universite? du Michigan. Le Dr Michael Grieves y expliquait a? des industriels la gestion du cycle de vie des produits en prenant en re?fe?rence la NASA. Depuis, les mode?les se sont multiplie?s, tant et si bien que des de?finitions sont en cours d’e?laboration, faisant l’objet de discussions a? travers le monde en vue d’une standardisation ou normalisation propre a? chaque secteur. Ce qui est acte?, c’est que le jumeau nume?rique est la re?plique digitale (digital twin), la mode?lisation d’un objet ou un ensemble d’objets, de?ja? existant ou en projet. S’il s’ancre souvent dans une re?alite? et un environnement re?el, le jumeau nume?rique peut e?tre, dans certains cas, un mode?le comple?tement de?connecte? (virtual twin). Si un jumeau nume?rique peut e?tre repre?sente? en 3D, parfois visualise? en re?alite? augmente?e, mixte ou virtuelle, ou bien encore dans un environnement immersif de type me?tavers, il peut aussi e?tre purement sche?matique, de type graphe.
Re?pandue dans les secteurs de l’industrie ae?ronautique et automobile, de l’e?nergie et de la sante?, la notion de jumeau nume?rique est plus re?cente dans le secteur de la construction. Dans une approche holistique, un jumeau nume?rique suivra toutes les phases du cycle de vie d’un projet, selon l’apparition des donne?es lie?es a? la conception, la construction et l’exploitation. Son objectif est de permettre a? l’utilisateur, tout au long de ces e?tapes, de visualiser, modifier et d’interagir avec les donne?es. Gra?ce a? la nume?risation des process, de l’ouvrage et de l’ouvrage dans son environnement, un jumeau nume?rique dynamique et communicant peut rapidement se mettre en place. En effet, les donne?es deviennent standardise?es et interope?rables, facilitant les e?changes entre les solutions BIM, SIG, GMAO, GTB, etc. Le jumeau nume?rique profite aussi de l’essor de l’IoT et de la 5G qui facilitent la remonte?e de donne?es collecte?es par de multiples capteurs.
Pour les infrastructures ou les territoires Ainsi, le jumeau nume?rique se construit a? partir de diffe?rentes briques logicielles le plus souvent de?ja? installe?es dans les organisations et de donne?es nume?riques initiales enrichies par de nouvelles. Une re?partition des ro?les s’e?tablit entre fournisseur de donne?es, fournisseur de jumeau nume?rique et ope?rateur de jumeau nume?rique. L’exploitation de cet ensemble de datas et leurs interactions permettent a? chacun de re?pondre a? de nombreux usages lie?s a? la conception et la construction, a? la supervision ou l’hypervision, au pilotage et a? la maintenance. Par ailleurs, le jumeau nume?rique permet de re?aliser des analyses, des simulations ou des pre?visions, en s'appuyant sur les algorithmes d’analyse avance?e, d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique (AA).
L’ame?lioration de la collaboration et de la productivite?, la re?duction des cou?ts, l’optimisation de la performance des ouvrages ou encore l’adaptation face aux enjeux du changement climatique sont autant d’enjeux que se fixent les jumeaux nume?riques. Il n’y aura donc jamais un seul jumeau nume?rique, mais autant qu’il y a d’ouvrages et d’objectifs a? atteindre. Dans le secteur de la construction, le jumeau nume?rique se constitue a? diffe?rentes e?chelles (ba?timent, tunnel, pont, ensemble de ba?timents ou d’infrastructures). Il peut donc couvrir un territoire plus ou moins large (quartier, ville, de?partement, re?seau ferre? ou autoroutier). Enfin, des exemples fonctionnels cassent cette ide?e d’une temporalite? inde?finie. Un jumeau nume?rique peut servir quelques jours seulement pour le pilotage d’une phase cruciale et sensible d’une construction, ou bien s’e?teindre a? la fin de vie de l’ouvrage. Enfin, dans cette approche plurielle, apparait l’ide?e de « jumeau nume?rique interconnecte? » qui s’alimente a? travers d’autres jumeaux. Une ide?e qui se heurte cependant a? un principal frein, outre celui de la se?curite? : la souverainete? des donne?es et du jumeau nume?rique en tant que tel.
L'indispensable implication du service SIG Les jumeaux numériques constituent donc une nouvelle manière d’exploiter toute la richesse de ses données SIG. L’information géographique est un socle indispensable pour représenter avec précision le bâtiment, l’infrastructure, le quartier ou le territoire. Les géodonnées complètent et enrichissent des données provenant d’autres systèmes. Elles permettent de localiser un capteur, un équipement fixe ou mobile, et de rattacher l’information collectée et remontée ponctuellement, la mesure ou l’alarme, de manière la plus fiable possible. Ensuite, les capacités d’analyse et de traitement des données permettent ensuite au SIG de jouer un rôle actif dans le processus de décision ou de pilotage, au sein d’un ensemble d’outils mis au service d’un usage précis du jumeau numérique.
Un concours international pour valoriser les projets Vous reconnaissez votre travail dans ces quelques lignes ? Au sein de votre service SIG, vous avez développé ou contribué au développement d’un jumeau numérique de construction, de gestion patrimoniale ou territoriale ? Candidatez aux Trophées des Jumeaux Numériques, un concours international organisé par Twin+, buildingSMART France, BIM World Jumeaux Numériques et SIGMAG !
Huit trophe?es relatifs a? l’e?chelle et l’usage du jumeau nume?rique, aux projets de recherches et internationaux seront de?cerne?s. Cette anne?e, le président du jury est Francisco Chinesta, professeur aux Arts et Me?tiers, me?daille d’argent du CNRS, directeur du projet DesCartes, un jumeau numérique hybride développé a? Singapour. Il est entoure? d’une dizaine d’autres spe?cialistes du monde acade?mique et de la recherche, mais aussi de la mai?trise d’ouvrage : Re?mi Montorio (MEL), Ophélie Vincendon (État de Genève), Sai?d Mokdati (GHU Paris), Fabrice Klein (Grand Port Bordeaux), Jaan Saar (EU BIM Task Group), Pascal Hubert (AFNeT), Charlie Boon-Bellinaso (CRTIB Luxembourg), Amira Ben Hamida (SystemX), Bernd Domer (inPACT bs Switzerland), Raphae?le He?no (ENSG), Mathieu Arquier (ENPC), Sven Amiel (PlaniBIM) et Ivanka Iordanova (ETMS Que?bec).
Alors, déposez votre candidature avant le 15 février 2024 en fournissant : une vidéo de présentation, un formulaire de candidature et quatre images. Et rendez-vous le 3 février à Paris Expo pour recevoir votre trophée lors de la cérémonie sur BIM World Jumeaux Numériques.
+ d'infos :
t-jn.fr
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9:00
Lutra consulting: New point clouds and mesh features in QGIS 3.36
sur Planet OSGeoQGIS 3.36 is round the corner and as usual, there will be several new exciting features with the new release. Below is the list of features our team has added to the new release. This was made possible by generous funding from clients.
Render point clouds as a surface in 2D map viewsPoint clouds are rendered as individual points by default. Depending on the zoom level and density of the points, you might not be able to get a full picture of the map.
Rendering points as surface enables you to have a better understanding of the data before trying to do any analysis or processing. This has been possible in 3D map views for a couple of QGIS releases, now we have added the functionality also in 2D map views.
The feature generates a surface using triangulation on-the-fly from the points using the same symbology. Below you can see the difference between a point cloud rendered as individual points and rendered as a surface:
Point clouds as individual points vs. as a TIN surfaceThe good news is that rendering as a surface also works well with global map shading, allowing users to get a nice hillshade:
Point clouds as surface with hillshadeTo enable this feature, you need to check the option for Render as a Surface (Triangulate) under the Layer Styling panel.
Settings to display point clouds as surfacePro-tip: if the on-the-fly rendering as a surface takes too long to render, try increasing the Maximum error: for example 0.6 mm instead of the default 0.3 mm.
Flexible styling of classesPreviously, point cloud data visualisation in QGIS was limited to rendering all points with a uniform size and opacity. This made it difficult to differentiate between different point classes and highlight specific features of interest. To address this issue, we have introduced a new feature that allows users to customise the point size and opacity for each point cloud data class. This provides a flexible way for visualising point cloud data, allowing users to highlight specific point classes, e.g. by increasing the point size.
Assigning size and opacity to each point cloud class Point clouds with different sizes and opacity levels Set 3D map view extent in 2D mapEffectively navigating and visualising large-scale 3D datasets can be challenging on PCs with limited resources. To address this issue, we introduced a new feature that allows users to interactively limit the 3D scene, enabling them to focus on specific areas of interest. This new feature, conveniently accessible from the toolbar, eliminates the need for tedious manual entry of coordinates for bounding boxes. Instead, users can simply drag and draw a box around the desired area, instantly restricting the 3D scene to that specific extent. This interactive approach significantly enhances the user experience and streamlines the process of exploring and analysing 3D data:
Interactive selection of 3D map scene from 2D map Python API for 3D viewsCreating and viewing 3D maps in QGIS with the correct camera location and angle, scene tilt, light, and other parameters can be a time-consuming and error-prone process. This is because it requires users to manually adjust these settings, often through trial and error. However, with the introduction of the new 3D map view API in QGIS, Python plugins can now automate this process, making it much easier, consistent and more efficient to create high-quality 3D maps that are visually appealing and informative.
# List all open 3D map canvases iface.mapCanvases3D() # [<qgis._3d.Qgs3DMapCanvas object at 0x7f23491b5e10>] canvas = iface.mapCanvases3D()[0]
Now let’s try something more complicated:
Changing 3D view settings through Python More point clouds attributes# Let's change some settings! ms = canvas.mapSettings() ms.setEyeDomeLightingEnabled(True) ms.setBackgroundColor(QColor('beige')) ms.setTerrainMapTheme('dtm') ms.setFieldOfView(110) # Move the camera to look at specific map coordinates in layer's CRS cam = canvas.cameraController() mapPoint = QgsVector3D(-498175.92, -1205400.58, 210) worldPoint = ms.mapToWorldCoordinates(mapPoint) cam.setLookingAtPoint(worldPoint, 60, 45, 100) # Create four new 3D map views c1 = iface.createNewMapCanvas3D('South View') c2 = iface.createNewMapCanvas3D('West View') c3 = iface.createNewMapCanvas3D('North View') c4 = iface.createNewMapCanvas3D('East View') # Apply settings to all open 3D map views for canvas in iface.mapCanvases3D(): canvas.mapSettings().setEyeDomeLightingEnabled(True) # Define a camera pose to update the views' cameras pose = QgsCameraPose() pose.setCenterPoint(QgsVector3D(0, 210, 0)) # This is in 3D world coordinates pose.setDistanceFromCenterPoint(100) pose.setPitchAngle(75) # Tilt the camera by 75 degrees pose.setHeadingAngle(0) # Looking towards North c1.cameraController().setCameraPose(pose) pose.setHeadingAngle(90) # Towards East c2.cameraController().setCameraPose(pose) pose.setHeadingAngle(180) # Towards South c3.cameraController().setCameraPose(pose) pose.setHeadingAngle(270) # Towards West c4.cameraController().setCameraPose(pose) # We can set the 3D map views 2D extent to always match the main 2D canvas one # Our 3D views get updated while zooming/panning the main 2D canvas canvas = iface.mapCanvas() canvas.extentsChanged.connect(lambda :c1.mapSettings().setExtent(canvas.extent())) canvas.extentsChanged.connect(lambda :c2.mapSettings().setExtent(canvas.extent())) canvas.extentsChanged.connect(lambda :c3.mapSettings().setExtent(canvas.extent())) canvas.extentsChanged.connect(lambda :c4.mapSettings().setExtent(canvas.extent()))
LAS/LAZ/COPC point clouds have a
classificationFlags
attribute that stores four types of information (Synthetic, Keypoint, Withheld, and Overlap) in a single value. This saves space, but it makes it difficult to use the information for styling or filtering, as you need to write complex expressions.To make it easier to use, we are following the approach introduced in PDAL 2.6: the
Performance enhancement for renderingclassificationFlags
attribute gets replaced with four separate attributes: Synthetic, Keypoint, Withheld, and Overlap. This will make it easier to include these attributes in styling and filtering expressions.To improve the performance of point cloud rendering in QGIS, we introduced a new caching system to minimise the need for repeated decompression of LAS node data while panning or zooming. This caching mechanism efficiently stores decompressed points for each unique combination of layer URI, node, requested attributes, filter extent, and filter expression. This enables rapid rendering of previously cached nodes, significantly enhancing the overall rendering performance in 2D and 3D maps.
Performance can vary depending on actual data, but on a local sample COPC file, it renders 7 times faster with this change.
Labels for mesh layerViewing mesh data has been possible through styling, plotting or using the Identify tool. But now you can also create labels on mesh surfaces or vertices similar to vector layers.
To display labels for your mesh data, simply open the styling panel and enable labels for:
- Labels on Vertices
- Labels on Surfaces
Below is an example of mesh Z values at vertices (yellow) and mesh areas at cell centre (purple):
Example of labels on a mesh layer Want more changes in QGIS?Do you want to see more improvements and new features in QGIS? Do not hesitate to contact us to discuss your requiremnets.
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8:30
Vulnérabilités à l’érosion littorale : cartographie de quatre cas antillais et métropolitains
sur MappemondeL’érosion littorale est un phénomène naturel tangible dont la préoccupation croissante, compte tenu du changement climatique, nous a menées à travailler sur la problématique de la cartographie de certaines composantes du risque d’érosion comprenant l’étude de l’aléa et de la vulnérabilité. Les terrains guadeloupéens (Capesterre-Belle-Eau et Deshaies) et métropolitains (Lacanau et Biarritz) ont été choisis, présentant une grande diversité d’enjeux. À partir d’un assortiment de facteurs, puis de variables associées à ces notions, la spatialisation d’indices à partir de données dédiées permettrait d’aider les décideurs locaux dans leurs choix de priorisation des enjeux et de mener une réflexion plus globale sur la gestion des risques.
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8:30
La construction d’une exception territoriale : L’éducation à la nature par les classes de mer finistériennes
sur MappemondeLes classes de mer, inventées en 1964 dans le Finistère, restent encore aujourd’hui très implantées localement. Dépassant la seule sphère éducative, ce dispositif est soutenu par des acteurs touristiques et politiques qui ont participé à positionner le territoire comme pionnier puis modèle de référence en la matière à l’échelle nationale. Tout en continuant à répondre aux injonctions institutionnelles, poussant à la construction d’un rapport normalisé à la nature (développement durable, éco-citoyenneté), cette territorialisation du dispositif singularise la nature à laquelle les élèves sont éduqués.
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8:30
L’accessibilité dans les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien
sur MappemondeL’analyse des parentés observées entre les petits espaces insulaires du Sud-Ouest de l’océan Indien nous a conduits à mettre en évidence cinq spécificités de l’accessibilité insulaire. À partir de ces traits fonctionnels, le but poursuivi par cette étude est donc de modéliser l’accessibilité insulaire. Pour ce faire, nous examinons la nodalité et la réticularité des ports et aéroports insulaires régionaux.
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8:30
La morphologie de la ligne de flux. Une nouvelle variable visuelle issue du système de Cartes figuratives de Minard
sur MappemondeLes travaux de Charles-Joseph Minard (1781–1870) sur la cartographie des flux et des « mouvements de transports » sont historiquement reconnus. Unanimement salués, ils font l’objet de mentions régulières voire d’anthologies, mais qui s’intéressent davantage à l’image qu’à la méthode mise en œuvre. L’examen de la fabrique de son « système de Cartes figuratives » nous conduit à présenter les apports fondamentaux de Minard sur la sémiologie cartographique des flux/mouvements, à révéler l’ancrage théorique, méthodologique et conceptuel de ces cartes. L’analyse de la forme perçue sur la carte du dessin de la ligne de flux nous pousse à introduire une nouvelle variable visuelle : la morphologie.
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8:30
Atlas des phares du bout du monde, Autrement, 2021
sur Mappemonde« L’Atlas des phares du bout du monde » est l’une des traductions (il y en aurait onze) du Breve Atlas de los Faros del Fin del Mundo paru en 2020 aux éditions Menguantes. L’auteur, graphiste de métier, déclare dans son avant-propos qu’il est « loin d’être un expert en la matière » et que c’est la rencontre fortuite entre son envie de faire un de ces « atlas poétiques (…) capables de vous transporter dans des lieux reculés depuis le confort de votre canapé », ses compétences de graphiste et un travail qu’il a dû faire, au cours duquel il a dessiné des phares qui ont été la source de son inspiration.
L’ouvrage présente 34 phares qui sont, d’abord, tous localisés sur une belle carte du monde, sans limite étatique, réalisée dans des tons bleus et jaunes pâles. Puis, chaque phare est présenté en quatre pages, toujours selon la même structure. D’abord une page de texte accompagnée de quelques informations de localisation et, en vis-à-vis, le dessin, réalisé par l’auteur, du phare dans so...
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8:30
Atlas des grandes découvertes. De l’Antiquité à nos jours, Autrement, 2021
sur MappemondeVoici un atlas pour lequel Stéphane Dugast, pour l’écriture des textes, Xemartin Laborde, pour les cartes, et Audrey Lagadec, pour les illustrations, ont été associés pour le plus grand plaisir de nos connaissances et de notre imagination. Un atlas est un recueil de cartes, celui-ci, comme l’explique l’introduction, est « une ode à la carte » offrant de célébrer les grandes découvertes qui ont rythmé l’histoire de l’humanité.
L’atlas est découpé en cinq grandes parties organisées de manière chronologique. Chaque page comporte une notice présentant un(e) ou plusieurs explorateurs/exploratrices et, le plus souvent, une carte qui décrit les voyages d’exploration effectués. Les cartes sont, en apparence, très simples avec peu de figurés, mais elles permettent une visualisation claire et précisent des faits d’exploration décrits dans la notice. Certaines pages montrent le monde « connu » à des époques plus anciennes avec des mappemondes comme celle de Ptolémée ou d’Al Idrissi. Le texte es...
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8:30
Grand Atlas de l’Antiquité romaine, Autrement, 2019
sur MappemondeCet atlas, rédigé par Christophe Badel et Hervé Inglebert avec des cartes de Claire Levasseur, offre un vaste panorama de l’Empire romain : de ses prémices au IIIe siècle av. J.-C. aux conséquences de son effondrement au Ve/VIe siècle.
Cet atlas commence par des cartes anciennes reconstituant la vision des anciens de leur monde. La plus célèbre de ces cartes est celle dite « Table de Peutinger », copie médiévale d’un original du IIe/IVe siècle, qui représente le réseau routier de l’Empire romain. Page 63, l’atlas fait également figurer l’énigmatique carte romaine d’Agrippa. L’hypothèse est qu’il s’agissait d’une carte, située sur le temple du forum d’Auguste, qui aurait été créée pour montrer l’étendue de l’Empire au 1er siècle. Carte ou liste de lieux ou de routes perdue irrémédiablement, mais dont l’existence supposée montre tout l’intérêt des autorités impériales pour leur immense territoire et pour ce moyen très pratique de se l’approprier, tout au moins par le regard, qu’est l’o...
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8:30
Navigae : un outil polyvalent pour valoriser et visualiser les données géographiques patrimoniales
sur MappemondeNavigae est une plateforme de recherche permettant de consulter des données issues de travaux en géographie et de valoriser la dimension spatiale des données. Elle permet de diffuser et de visualiser des données numériques issues de structures de recherche ou de bibliothèques, selon des modes d’interrogation et de visualisation cartographique. Son objectif est de favoriser l’ouverture des données grâce à de nombreux services d’exposition et de récupération de données, ainsi qu’à travers un travail de curation permettant la conservation, la maintenance et l’enrichissement des données des différents fonds documentaires géographiques présents dans la plateforme.
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8:30
UD-SV : Plateforme d’exploration de données urbaines à n-dimensions — Espace, Temps, Thématiques
sur MappemondeCet article présente la plateforme UD-SV (Urban Data Services and Visualization) développée au laboratoire LIRIS. UD-SV regroupe un ensemble de composants s’appuyant sur du code ouvert permettant de stocker, de visualiser, d’interagir, de naviguer et d’interroger des modèles de villes 2D et 3D, mais aussi temporels. UD-SV permet d’intégrer des données spatiales, temporelles et sémantiques pour l’analyse urbaine et pour la compréhension de son évolution. Nous décrivons l’architecture, la conception, le développement et nous exemplifions avec quelques processus de calcul de UD-SV.
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Geodatadays 2022
sur MappemondeLes GéoDataDays constituent un évènement national indépendant dédié à la géographie numérique en France. Ces rencontres annuelles sont organisées par l’AFIGÉO et DécryptaGéo depuis cinq ans, en partenariat avec une plateforme régionale d’information géographique et des collectivités territoriales. Au cœur de cet évènement, le Groupement de recherche CNRS MAGIS, consacré à la géomatique, co-organise depuis trois ans un concours, les CHALLENGES GEODATA, qui vise à faire connaître et à récompenser les innovations du monde académique par un jury indépendant et multipartites (recherche, collectivités et services de l’État, industriels). Les domaines d’application sont très variés et touchent à la collecte, au traitement, à l’analyse et à la visualisation de données géographiques (ou géolocalisées). Les six critères retenus par le jury permettent de comparer et d’évaluer ces propositions souvent hétérogènes : originalité, public ciblé, potentiel de dissémination, qualité et justesse des m...
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The 12 Best Daily Map Games
sur Google Maps ManiaEver since Josh Wardle released his very popular daily Wordle game in 2022 there has been a plethora of daily geography challenges which have been unleashed upon us, the geographically challenged public. The latest of these is Unzoomed.Every day Unzoomed presents you with the satellite image of a random city, which could be located anywhere in the world. All you have to do is name the city. You
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Sean Gillies: Preseason running
sur Planet OSGeoMy 32 week running season starts on February 19 and ends on September 29, at Bear Lake if everything goes right. My preseason running has been light on running because of various maladies. I strained my back at the end of December and just as I recovered from that I experienced some knee inflammation that was badly aggravated by running. For the past three weeks I've switched to weight training and chugging on the elliptical machines at a nearby gym. I'm doing 5x5s of squats, deadlifts, etc three times a week and 4-5 x 3 minute hard elliptical intervals once or twice a week. In between I've been walking briskly on the bike path or hiking on trails. I'd hoped to be actually running 6 hours a week by now, but am adjusting and getting some good workouts in. By February 19, I think I'll be able to take my interval workouts outside and switch from hiking to running without beating up on my knee.
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15:42
Markus Neteler: Celebrating 18 Years of the Open Source Geospatial Foundation (OSGeo)
sur Planet OSGeoThe Open Source Geospatial Foundation (OSGeo) today celebrates its 18th anniversary, underscoring its pivotal role in the development of open source geospatial software and its impact on the world. Founded in 2006, OSGeo’s mission is to support and promote the collaborative development of open geospatial technologies and data. Over the years, it has become a cornerstone of the open geospatial community, fostering innovation, education and adoption of open source geospatial software worldwide.
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8:04
Topomine, une application web pour visualiser des données relatives à la toponymie en France
sur Cartographies numériquesTopomine est une application web permettant d'explorer et de visualiser des données relatives à la toponymie en France. Agrégeant plusieurs bases de données issues de différents producteurs, l'outil Topomine allie une recherche avancée par mots-clés qui permet de faire émerger et de révéler des logiques spatiales sous-jacentes à certains phénomènes d'études en histoire, en géographie, en études environnementales, en littérature, en études du genre ou encore en généalogie. Les données exploitables représentent plus de 5 millions de lieux interrogeables (communes, lieux-dits habités et non-habités, arbres singuliers, pics et sommets, grottes, etc...), 2,5 millions de voies nommées et 200 000 hydronymes en France.
Topomine a récemment été mis à jour avec de nouveaux fonds de cartes (cartes de Cassini, cartes d'état major et de l'IGN). Ainsi, il devient possible d’assembler des bases de données entières portant une information toponymique et de les rendre interrogeables pour l’ensemble du territoire français formant ainsi une mine de données à explorer.
Application web Topomine (exemple de requête sur les toponymes ayant un suffixe en -ville)
Aujourd’hui, les bases de données relatives à la toponymie sont éparses et maintenues par différents producteurs de données thématiques, nationaux ou locaux : l’IGN, le Ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, le SANDRE, l’École des Chartes, l’EHESS (voir par exemple l’application DicoTopo). La décentralisation et l’hétérogénéité de ces bases de données ne permet actuellement pas leur interrogation croisée de manière aisée, et de fait, leur comparaison et leur visualisation, en particulier cartographique. Cette interrogation est possible au prix d’une intégration parfois laborieuse et donc chronophage, puisque requérant des compétences multiples en matière de SIG, de programmation et de gestion de bases de données. C’est dans l’idée de pallier à ces multiples problématiques que l’application Topomine a été initialement pensée et conçue.
À ce jour, Topomine intègre 5 bases de données différentes :
- un assemblage des noms de lieux présents dans plusieurs thèmes de l’ensemble des départements de la BDTOPO v3 de l’IGN, à l’exception pour l’instant des DROM-TOM ;
- un assemblage des voies nommées issues également de la même BD TOPO v3 de l’IGN ;
- la base de données Carthage du SANDRE pour l’hydronymie ;
- la base de données FANTOIR qui ne contient initialement pas d’éléments de géométrie mais un code de commune INSEE, qui a été joint avec la base de données GeoFla ;
- la base de données de l’EHESS dite base de données démographiques Cassini : Des chefs-lieux de Cassini aux communes de France (1756-1999).
Pour en savoir plus
Mermet, E, Grosso, E. (2023). Topomine une application web d'exploration itérative de la toponymie française, [https:]]
Articles connexes
L'histoire par les cartes : DicoTopo, un outil pour étudier la toponymie et l’histoire
Les nouvelles perspectives offertes par la cartographie des odonoymes et autres toponymes
Geonames, une base mondiale pour chercher des noms de lieux géographiques
Une carte des suffixes les plus fréquents par région des noms de villes françaises
Rechercher du texte sur les cartes de la collection David Rumsey
La répartition des noms de famille en Allemagne et dans d'autres pays
Répartition géographique et sociologie des prénoms en France
L'histoire par les cartes : recensement des noms de rues en Italie portant des noms de personnes ayant résisté ou combattu contre le fascisme
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0:16
Adam Steer: Route mapping using Strava, OpenStreetMap and QQIS
sur Planet OSGeoTools used: QGIS 3.34.3 Prizren; Inkscape 1.2, a web browser Most of this is reasonably standard ‘get data, make maps’ – you can flick straight to cartographic magic for the un-standard parts if you want! The product Brief and design choices The brief for this map was to visualise a bicycle ride route – and… Read More »Route mapping using Strava, OpenStreetMap and QQIS -
10:54
Free and Open Source GIS Ramblings: Finding geospatial accounts on Mastodon
sur Planet OSGeoBesides following hashtags, such as #GISChat, #QGIS, #OpenStreetMap, #FOSS4G, and #OSGeo, curating good lists is probably the best way to stay up to date with geospatial developments.
To get you started (or to potentially enrich your existing lists), I thought I’d share my Geospatial and SpatialDataScience lists with you. And the best thing: you don’t need to go through all the >150 entries manually! Instead, go to your Mastodon account settings and under “Import and export” you’ll find a tool to import and merge my list.csv with your lists:
And if you are not following the geospatial hashtags yet, you can search or click on the hashtags you’re interested in and start following to get all tagged posts into your timeline:
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10:09
Using AI to Detect Oil Spills
sur Google Maps ManiaSkyTruth's Cerulean is a global monitoring system which uses AI to detect oil slick pollution in satellite imagery. It also identifies nearby vessels which might have been responsible for the pollution. The Cerulean interactive map identifies the locations of possible oil slicks that might go unnoticed by traditional methods, hopefully leading to faster response and cleanup efforts.Cerulean
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19:16
Cartographie des statues de Lénine encore en place ou démontées un siècle plus tard
sur Cartographies numériques
En Union soviétique, ainsi que dans certains pays du bloc de l'Est, de nombreuses villes possédaient des monuments à la mémoire de Lénine. Ces statues, qui se comptent en milliers, s'inscrivent dans un culte de la personnalité voué à Lénine après sa mort. De manière qui peut paraitre surprenante, 80% des 10 000 statues érigées à la gloire de Lénine sont encore en place un siècle plus tard. C'est ce que montre une étude publiée par Kometa. La carte interactive réalisée par Denis Vannier répertorie les monuments actuels et passés et montre une concentration des statues dans l'ancienne URSS. Il s'agit seulement des statues en pied installées en plein air sur des places, et non celles, très nombreuses, présentes dans les institutions d’enseignement, dans les administrations ou dans les usines.On observe que les monuments démontés concernent principalement l'Ukraine et les Pays baltes qui, après la chute de l'URSS, sont devenus indépendants et ont « déboulonné » beaucoup de statues. En Ukraine, on compte deux vagues de retrait des statues de Lénine : après l'indépendance en 1991 et après la révolution orange de 2004. On en compte cependant encore en Crimée, retournée à la Russie en 2014, et dans les territoires de Donetsk et de Lougansk contrôlés par des pro-russes (source : Wikipedia).
Statues de Lénine qui sont encore en place (en rouge) ou démontées (en bleu). Source : Kometa
La carte de Denis Vannier permet d'y avoir accès directement à partir de l'interface interactive. Il est difficile de toutes les dénombrer tant ces statues sont nombreuses. On estime qu'au moins 7 000 monuments et bustes de Lénine ont été érigés en Russie. Il en reste environ 6000 aujourd'hui.
Les deux sources utilisées pour réaliser cette carte sont la base de données des Monuments à Lénine et Wikipedia. Le site des Monuments à Lénine contient 10 588 monuments avec pour chaque monument une photographie et une description. Les monuments sont classés par région. Une page spécifique est consacrée aux monuments qui ont été démontés ou qui sont encore présents en Ukraine (avec une carte interactive réalisée sous Google Maps permettant de télécharger le fichier kmz).
La seule statue de Lénine en France se situe à Montpellier. Inaugurée par George Frêche, elle fait partie d'un groupe de 10 statues d'hommes politiques ayant marqué le XXe siècle. Le 17 septembre 2010, les statues de Jaurès, Churchill, Lénine, Roosevelt et de Gaulle ont été inaugurées à Montpellier. Puis cinq autres statues sont arrivées, deux ans plus tard, celles de Mao Zedong, Gandhi, Golda Meir, Mandela et Nasser.
Pour compléter
« Le sort réservé aux statues de Lénine, révélateur du fossé entre la Russie et l’Ukraine » (The Conversation).
Dominique Colas (2023). Poutine, l'Ukraine et les statues de Lénine, Paris, Les Presses Sciences Po. Le néologisme d’origine ukrainienne Leninopad, maître mot de cette étude, désigne la démolition des statues de Lénine.
« Combien y a-t-il de monuments à Lénine au total ? » (Lenin.tilda.ws). Cette étude assortie de graphiques vise à comparer le nombre de statues en 1991 et en 2021. Le site Lenin.tilda.ws administré par Dmitri Kudinov est une mine d'informations pour savoir quels sont les types de monuments érigés à la gloire de Lénine, quels sont les plus hauts, les projets non réalisés, l'ampleur du phénomène de démolition (Leninopad) selon les régions...
Julie Deschepper (2023). Effritement idéologique, érosion patrimoniale. L'Oukase « Sur la répression des profanations de monuments liés à l'histoire de l'État et à ses symboles » Parlement[s], Revue d'histoire politique 2023/4, n°39, p. 191-197. Comme le démontre l'oukase signé par Mikhaïl Gorbatchev le 13 octobre 1990, les gestes iconoclastes envers les monuments soviétiques débutent avant 1991 et ne sont pas le résultat de la chute de l'URSS, mais en accompagnent plutôt le processus.
« En Ukraine, statues de Lénine et drapeaux soviétiques réapparaissent dans les villes occupées » (Slate). La Russie cherche à réimposer les symboles de l'empire déchu dans les territoires occupés, tout en gommant l'identité nationale ukrainienne.
Lien ajouté le 28 février 2024
Articles connexesMediazona publie les données sur les personnes recherchées par les forces de sécurité russes. Parmi elles, des 10e de responsables politiques européens (dont Kaja Kallas 1ère ministre en Estonie) accusés d'avoir démonté des statues et mémoriaux soviétiques [https:]] pic.twitter.com/bcHbDeSVJS
— Sylvain Genevois (@mirbole01) February 28, 2024
La carte, objet éminemment politique : la guerre en Ukraine
La carte, objet éminemment politique. L'annexion de quatre territoires de l'Ukraine par la Russie
La carte, objet éminemment politique. La vision réciproque de la Russie et de l'Europe à travers la guerre en Ukraine
La cartographie russe et soviétique d'hier à aujourd'hui
L'histoire par les cartes : Biélorussie, histoire d'une nation (BnF-Gallica)
La carte, objet éminemment politique : Poutine exhibe une carte française du XVIIe siècle pour nier l'existence de l'Ukraine
L'histoire par les cartes : la recension des symboles franquistes en Espagne
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10:16
Maps.com, une plateforme pour célébrer vos cartes les plus remarquables
sur arcOrama, un blog sur les SIG, ceux d ESRI en particulier
Cette semaine, Esri lance Maps.com, une plateforme dédiée à la présentation et à la célébration des cartes les plus belles et les plus remarquables du monde. Ce site web innovant est destiné à mettre en valeur la beauté et le pouvoir de la cartographie et de la visualisation spatialisée de nos données.
Créé par Esri, ce nouveau site web est une plateforme de partage et de discussion de cartes visuellement attrayantes qui inspirent, éduquent, récompensent mais aussi nous challenge sur une vaste liste de sujets et de formats. Le site a modestement mais avec enthousiasme et passion, l'ambition de célébrer la science et l’art de la cartographie, en présentant des cartes qui captivent leur lecteur non seulement par leurs idées mais aussi par leur esthétique.
Maps.com se concentre sur l'exposition de cartes remarquables et puissantes, et ceux qui les créent. En tant que plateforme axée sur les créateurs, Maps.com encourage les cartographes amateurs ou professionnels à soumettre leurs cartes pour qu'elles soient présentées sur le site. Des soumissions visuellement attrayantes, dramatiques et audacieuses mais compréhensibles par tous, avec à la fois style et substance, ont déjà été mises en avant sur le site lors du pré-lancement.
Présentant des analyses et des visualisations dynamiques, des vidéos et des modèles 3D, Maps.com explore des sujets tels que le changement climatique, la fracture numérique et même l'exploration de Mars. Destiné à faire connaître le pouvoir de la cartographie à un public plus large, le site web est accessible aux non-professionnels curieux de cartographie. Il est cependant précieux également pour les universitaires et les professionnels qui cherchent des idées, ou qui souhaite accéder à de nouvelles ressources de données utiles ou à des récits perspicaces du monde réel.
Maps.com est désormais en ligne, il est ouvert et accessible à tous. Rejoignez cette formidable vitrine pour explorer les cartes les plus récentes et les plus fascinantes. Et si vous avez une carte remarquable que l'équipe éditoriale de Maps.com devrait connaître, faites un petit effort sur votre anglais pour remplir le formulaire et soumettre votre carte pour examen sur maps.com/submit-map/ !
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10:13
Car Commutes are Getting Longer
sur Google Maps ManiaDuring the height of the Covid epidemic a number of visualizations were created to show the drop in road traffic and public transit use. As people were forced to quarantine and work from home our roads and transit networks saw an observable fall in traffic.For example Buzzfeed teamed up with Mapbox to create a series of interactive mapped visualizations showing the reduction in road traffic in
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23:07
Markus Neteler: Using leafmap with actinia in a Jupyter notebook
sur Planet OSGeoThis blog post gives an overview of how to easily perform a geodata analysis of an online available dataset (here: a GeoTIFF file) with actinia and display the result in Leafmap browser-based.
The post Using leafmap with actinia in a Jupyter notebook appeared first on Markus Neteler Consulting.
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18:45
gvSIG Team: Video on the Spatial Data Infrastructure of Albacete
sur Planet OSGeoWe share an institutional video about the Spatial Data Infrastructure of Albacete, developed with the gvSIG Suite, and that is having a significant impact both at the management level and in public service. A video that, in just over a minute, allows you to understand the scope that projects of this kind have.
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gvSIG Team: Vídeo sobre la Infraestructura de Datos Espaciales de Albacete
sur Planet OSGeoCompartimos un vídeo institucional sobre la la Infraestructura de Datos Espaciales de Albacete, desarrollada con la Suite gvSIG y que está teniendo un gran impacto tanto a nivel de gestión como a nivel de servicio público.
Un vídeo que en poco más de un minuto permite entender el alcance que tienen este tipo de proyectos:
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16:30
Rendez-vous Datafoncier n°1
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 01 février 2024Programme du webinaire FLASH :Présentation d'un outil de suivi du ZAN par la DDT du Pas de Calais10h00 > Actualités sur les données foncières10h10 > Présentation d'un outil de suivi du ZAN par Jérôme Douché Responsable de la Mission connaissance et SIG DDT du Pas de Calais suivi d'un temps d'échange avec les participants.10h50 > Questions/réponses diverses11h00 > Fin et (…)
Lire la suite -
16:30
Rendez-vous Datafoncier n°2
sur Datafoncier, données pour les territoires (Cerema)Publié le 01 février 2024Programme du webinaire FLASH :Présentation de l'application BATISTATO, un outil pour connaître le parc bâti des territoires d'Ile-de-France par la (…)
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